Au collège Grange aux belles, l'adolescent narrateur au quotidien difficile, entre une mère engluée dans l'échec de son couple et un appartement miteux dans «une ruelle poisseuse» de l'Est parisien, tombe amoureux de Ludmilla, merveilleusement belle mais avec un «prénom qui annonçait déjà la tragédie».En dépit de leurs différences, une idylle se noue jusqu'aux vacances d'été. Incapable de supporter la séparation, il fugue pour la rejoindre à Nice où elle réside. Devant sa porte il réalise instantanément qu'il n'est pas le bienvenu et subit l'humiliation de s'entendre qualifier de «personne» quand une voix derrière elle, celle de son petit ami niçois, demande qui est là. Puis la porte se referme à jamais sur la douleur du rejet et sa première désillusion amoureuse.

Les élèves de la classe de 3e1 ont imaginé la lettre de Ludmilla au héros dans laquelle elle tente d'expliquer son comportement.Cette lettre s'accompagne d'un dystique, poème de deux vers, un clin d'oeil à l'auteur, Axel Cendre, qui, adoratrice d'Apollinaire et de Blaise Cendrars, glisse un poème dans chacun de ses romans.

La classe de 3e1 dédie ses lettres de Ludmilla au héros des Maux du coeur à son auteur, Axel Candres, dont le roman et la communication les a emballés.