Lettre d'Information N°9

Formations 2008 / 2009 : la grande rentrée de la Bio !

« Adapter les formations agricoles pour développer l’Agriculture Biologique » :axe fort de la rentrée 2008 dans l’enseignement agricoleDans le cadre du plan de développement « Agriculture biologique, horizon 2012 », de nombreuses initiatives ontété prises en vue d’atteindre l’objectif des 6% de la SAU (surface agricole utilisée) en bio en 2012. Un des axesd’actions du plan porte spécifiquement sur la formation, le développement et la recherche.

Depuis la rentrée 2008, l’approche du mode de produc-tion « Agriculture Biologique » est progressivement inté-grée dans tous les référentiels de formation en cours derénovation ou existants.

Et sur le terrain, cette dynamique se traduit concrètementpar de nombreuses initiatives, comme par exemple laconversion totale de l’exploitation du lycée horticole deSaint Jean Brevelay dans le Morbihan.

Formation initiale, continue, de niveau BEP à licence pro-fessionnelle, les diplômes en agriculture biologique sediversifient afin de proposer une formation sur mesure aux« agriculteurs bio de demain » et à tous ceux qui œuvrentdans le même sens.

Quelle est la place de l’agriculture biologique dans l’en-seignement agricole ? Quelles formations aujourd’hui enFrance ? Où les trouver ? Où se renseigner ?

SOMMAIRE

Page 2• « L’agriculture Bio est une expression très

accomplie de la durabilité »Interview de Michel Barnier, ministre de l’Agriculture et de la Pêche, initiatives et mises enplace.

• Production, transformation, distribution, restauration…des formations pour tous les métiers de la filière bio

• Exemple : « La Cazotte » en Aveyron, un lycée agricole aux racines des formations bioTémoignage de Thierry Bizeul, Directeur du lycéeagricole de Saint-Affrique

Page 3• Nouveau : une licence pour la Bio

Témoignage de Boris Demaux, étudiant suivant une formation Bio.

• Une deuxième vie « pro », par la BioTémoignage de Dominique Bouyer, projet d’ins-tallation en Agriculture Biologique.

• FORMABIO : réseau de coordination des formations du Ministère de l’Agriculture.

Page 4• Des fermes bio dans les lycées agricoles • VIVEA : fonds d’assurance formation des

entrepreneurs du vivant• Réseau Fnab : des formations bio ouvertes à tous• Les formations bio dans les Chambres d’agriculture• Des formations spécifiques pour les équipes

pédagogiques• L’enseignement agricole : chiffres clés

« L’agriculture Bio est une expression très accomplie de la durabilité »Interview de Michel Barnier, Ministre de l’agriculture et de la pêcheUn an après avoir lancé les bases d’unnouveau plan de développement, quelleplace pour l’agriculture biologique dansvotre projet pour l’agriculture française ?L’action en faveur du développement del’agriculture biologique est totalementintégrée dans la vision de l’agricultureque je porte sur la scène européenne etinternationale. Mon ambition à la tête du ministère del’agriculture et de la pêche est de dessi-ner les contours d’une agriculture dura-ble sur le long terme. Une agriculturedurable, c’est une agriculture relevant ledéfi écologique et sanitaire, mais aussiune agriculture dont les générations serenouvellent, une agriculture dyna-mique, qui se transmet, une agriculturequi est bien au coeur de la société.L’agriculture biologique est une expres-sion très accomplie de la durabilité.Un des axes forts du plan de développe-ment repose sur l’élévation du niveaudes connaissances, quelles sont les prin-cipales mesures prises depuis 1 an ?D’abord un groupe de travail a été misen place par la Direction générale del’Enseignement et de la Recherche surl’intégration de l’agriculture biologique

dans les formations de l’enseignementagricole. Ce groupe a posé les bases des actions mises en place dès cette rentrée (y compris la formation desenseignants).Deux diplômes ont d’ores et déjà étérénovés, il s’agit du Brevet professionnelResponsable d’exploitation agricole etdu Bac Professionnel Conduite etGestion de l’exploitation agricole. Ilsintègrent maintenant l’agriculture biolo-gique dans leurs référentiels.Le colloque organisé par l’INRA en mai2008 sur « la recherche en agriculturebiologique » a permis de faire un état deslieux, d’identifier différentes pistes pourla recherche et de souligner l’importancede la diffusion des résultats obtenusauprès des professionnels (www.inra.fr).Un Réseau Mixte Technologique (RMTDèvAB) réunissant la recherche fonda-mentale, les instituts techniques et lesprofessionnels du secteur a été labelliséet a commencé ses travaux.Quels sont les événements marquantsde cette rentrée scolaire pour la bio ?Cette rentrée scolaire est marquée parl’ouverture de la licence professionnelleAgriculture Biologique Conseil et

Développement. C’estune licence multi-sites, 60 stagiairesrépartis sur 6 établis-sements recevrontplus de 600 heures deformation et réalise-ront plus de 600 heu-res de stage entière-ment consacrées à l’a-griculture biologique. De plus, au moins200 élèves sontinscrits au nouveaubrevet professionnel « responsabled’exploitation agricole » spécialiséagriculture biologique.Et lors de cette rentrée scolaire 2008, lesétablissements d’enseignement agricole,publics et privés, ont accueilli environ173 000 élèves et 30 000 apprentis. J’aidemandé qu’il y ait une prise en comp-te du mode de production agriculturebiologique dans l’ensemble des diplô-mes dispensés par l’enseignement agri-cole. Ainsi 100% de ces élèves auront,au moins une formation de base à l’a-griculture biologique au cours de leurcursus. Cette formation est adaptée aumétier auquel l’élève se destine.

Production, transformation,distribution, restauration… :des formations pour tous lesmétiers de la filière bio

Dans un cadre interprofessionnel, denombreuses actions d’information etde formation sont mises en place,notamment à destination des circuitsde distribution : éditions de CD-ROMou DVD de formation, envois de news-letters, rencontres professionnelles… Pour en savoir plus : www.agencebio.org, www.produitslaitier-setviandebio.com, www.interfelbio.com.

Il existe également de multiples actionsde formation menées par l’ensembledes acteurs de la filière biologique :- formations en restauration collective etcommerciale pour faciliter l’introduc-tion de produits bio dans les repas (édi-tions de fiches techniques, organisationsde rencontres, « portes ouvertes »,…),- formations spécifiques dans lesréseaux de distribution (par exemple,le certificat de qualification profession-nelle de vendeur conseil en agriculturebiologique), - des formations à la transformation desproduits bio, …Pour en savoir plus : www.agencebio.org, www.portea.fr,www.repasbio.org, www.synabio.com,www.synadis.org.

Thierry Bizeul dirige l’Etablissement Public Locald’Enseignement Agricole « La Cazotte », à Saint-Affrique(Aveyron). Ce lycée propose des formations pour élèves,apprentis et adultes à l’agriculture biologique. Il a égalementla particularité de disposer d’une ferme expérimentaleconduite en bio pour illustrer ses enseignements sur le terrain.L’exploitation de Saint-Affrique est composée de deux entités :l’une en agriculture conventionnelle (80 ha), l’autre en agri-culture biologique (50 ha), propriété de la Chambre d’Agriculture de l’Aveyron.L’exploitation en agriculture biologique compte une trentaine de génisses à l’en-graissement et un troupeau de 150 brebis Lacaune viande.Thierry Bizeul explique la façon dont son lycée est devenu le premier établissementfrançais à proposer une filière complète de formation scolaire à l’agriculture biolo-gique : « En 1997, la chambre d’agriculture de l’Aveyron nous a confié la gestiond’une exploitation de 50 ha qui était conduite en bio depuis 20 ans. Son anciennepropriétaire souhaitait que ses terres agricoles restent « terres d’enseignement agro-biologique ». Nous avons décidé de faire émerger une filière de formation scolaireà la bio au sein de notre établissement : un Brevet d’Etudes Professionnelles (BEP)agricole et un Bac professionnel. »La palette des enseignements proposés par l’établissement ne s’arrête pas aux for-mations initiales. Elle comporte aussi des formations agrobiologiques pour adulteset par apprentissage. Thierry Bizeul souligne : « De nombreux jeunes gens non issusdu monde agricole ou des personnes en reconversion professionnelle, suivent cesformations avec l’objectif de s’installer sur une exploitation bio ».En effet, « pour bénéficier d’aides à l’installation, tout agriculteur, bio ou non, doitêtre titulaire au minimum d’un bac ou d’un Brevet Professionnel ». « Depuis 10 ans, la pérennité de nos formations à l’agriculture biologique reposesur le très fort investissement de l’équipe enseignante ainsi que sur les moyens misà disposition par le Ministère de l’Agriculture et par le Conseil Régional. Ceux-cipermettent aux élèves de bénéficier d’un enseignement à l’agriculture biologiquede qualité et d’une ferme expérimentale bio performante ».

« La Cazotte » : un lycée agricole aux racines des formations bio

Nouveau : une licence pour la BioOuverture d’une licence professionnelle « Agriculture Biologique : Conseil etDéveloppement »Depuis la rentrée 2008, une licence professionnelle « Agriculture biologique : conseil et développement » a été ouverte auxétudiants ayant un niveau Bac +2 ou aux professionnels ayant présenté une validation des acquis d’expérience, dans six éta-blissements d’enseignement agricole technique (Brioude, Rennes-Le Rheu, Tulle, Saint-Affrique, Anneyron et Brens), àl’ENITA Clermont-Ferrand et l’UBP Clermont. Témoignage de Boris Demaux, étudiant bénéficiant de cette formation, à Anneyron, dans la Drôme. Pourquoi avez-vous choisi de suivrecette formation ? A l’issue d’un BTS en conduite d’exploi-tation, j’ai pris connaissance dans unmagazine de la création de cette licen-ce. J’avais envie de continuer mes étu-des mais je voulais que celles-ci gardentun caractère professionnalisant. Cettelicence répondait donc à mes attentes.De plus, avec l’objectif de développe-ment des surfaces agricoles en bioannoncé à l’issue du Grenelle, cettelicence est une opportunité à saisir. Lesprofessionnels sont en attente de per-sonnes compétentes, il y a une réelledemande sur le marché de l’emploi. Comment se déroule cette formation auquotidien ?Cette licence est nationale, elle est habi-litée par l’Université Blaise PascalClermont-Ferrand 2 et les cours sontdispensés dans plusieurs établissements.J’ai choisi la Maison Familiale et Ruraled’Anneyron parce que cette structure setrouve dans la Drôme qui est le premier

département bio de France. Cela mepermet donc de découvrir de nombreuxtypes d’exploitations bio.Dans cette formation, nous avons de 16 à30 semaines de stage durant l’année. Cestage peut être effectué chez des organis-mes certificateurs, sur des exploitations,dans des chambres d’agricultures, dans desstructures professionnelles… Nous avons également une spécialité auchoix : Conseil et développement, Audit-certification, Transformation ou Distributionet commercialisation.Actuellement, nous sommes environ 60 àsuivre cette formation en France ; certainssont en formation continue, d’autres en for-mation initiale ou en apprentissage, lesparcours et les projets de chacun sont trèsvariés.Quelles sont les originalités de cetteformation ?Cette licence est conduite en Formationouverte et à distance avec le centre d’ensei-gnement à distance de l’Université BlaisePascal de Clermont-Ferrand.

Certains cours sont dispensés via un sys-tème de vidéo-conférence, nous pou-vons donc poser nos questions directe-ment aux professeurs par le biais d’unmicro ou par Internet et nous pouvonségalement revoir ces cours en différé. Nous avons également un module delangue disponible sur une plateformeInternet. Les professeurs qui sont présents en coursrépondent également à nos questions etnous permettent de revenir sur les pointsabordés lors des cours à distance.Cette formation permet de montrer quela bio peut se développer de manièrecohérente. Cette formation renforce lacrédibilité de l’agriculture biologiqueaujourd’hui.

Une deuxième vie pro par la BioLe projet d’installation en agriculture biologique peut aussi être un projet de recon-version professionnelle. Témoignage de Dominique Bouyer, ancien ingénieur spé-cialisé en gestion de l’eau et agriculteur en cours d’installation ayant bénéficiéd’une formation niveau Brevet Professionnel Responsable d’Exploitation Agricole(BPREA) en 2007-2008 au Centre de Formation Professionnelle et de PromotionAgricoles (CFPPA) de Rennes-Le Rheu.

Quels sont les apports de cette formation ?Mon projet professionnel est de conduireune exploitation laitière (brebis) et detransformation fromagère. Cette forma-tion m’a permis de rentrer dans unréseau professionnel et d’obtenir denombreux conseils, notamment de lapart des formateurs. J’ai ainsi pu prendrele recul nécessaire.Cette formation est très complète : courssur la production végétale et animale, surl’étude des sols,… Elle permet de com-prendre et de cerner le fonctionnementd’une exploitation agricole biologique etcorrespond bien aux personnes qui ontpeu de connaissance dans le domaineagricole. Cette formation donne une légi-timité pour travailler dans ce secteur.Pourquoi avoir choisi de travailler dansle secteur du bio ?Depuis toujours, j’ai un réel intérêt pourla protection et la préservation de l’envi-ronnement.Conduire une exploitation en agriculturebiologique me permet d’appliquerconcrètement les conseils écologiquesque je dispensais auparavant lorsque jetravaillais avec des agriculteurs dans lecadre de programmes agri-environne-mentaux.

Quels sont vos projets d’avenir ?Actuellement, je suis salarié agricole surdeux exploitations bio. Cela me permetde rencontrer des professionnels et deme forger une expérience avant ma futu-re installation. Parallèlement, je suis à larecherche de terres en Bretagne afin decréer mon exploitation. J’ai eu la chance de rencontrer les bon-nes personnes et je continue égalementde me former au quotidien. J’ai suivideux formations courtes en transforma-tion fromagère. Quels conseils donneriez-vous auxfuturs agriculteurs qui souhaitent s’ins-taller en bio ?Rencontrer des professionnels, s’intégrerdans les réseaux locaux d’agriculture bio-logique, acquérir de l’expérience en tra-vaillant dans différentes exploitations, sui-

vre une forma-tion spécifiquede type BrevetProfessionnelRe sponsab l ed’ExploitationAgricole BPREAou Certificat deSpécialisationBio.

FORMABIO : le réseau de coordinationdes formationsAu niveau national, le réseau de l’a-griculture biologique est animé parFORMABIO, mis en place par leministère de l’Agriculture et de laPêche afin de fédérer les formationsdispensées en France sur ce mode deproduction. Plus de 70 enseignants yparticipent.FORMABIO a pour objet :

Pour en savoir plus :http://www.chlorofil.fr/

territoires/reseaux-et-partenaires/reseau-formabio.html

d’aider les établissements à sensi-biliser les élèves, stagiaires, ap-prentis et étudiants de l’enseigne-ment agricole à l’agriculture bio-logique dans le cadre général dudéveloppement durable et à met-tre en place des formations spéci-fiques pour en professionnaliserles acteurs. de développer la coopération desétablissements avec les profes-sionnels de l’agriculture biolo-gique sur les thèmes de RechercheFormation Développement.

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Des fermes biodans les lycéesagricolesAujourd’hui, 6 exploita-tions des établissementsd’enseignement agricolesont totalement conver-ties en bio et 33 partiel-lement.Les orientations prises par leslycées agricoles sont bienévidemment liées aux orien-tations données par lesConseils d’Administration etaux soutiens apportés par lesCollectivités territoriales, enparticulier les Régions, outrela motivation des équipespédagogiques et de laDirection de l’établissement.

Des formations spécifiques pour leséquipes pédagogiquesDepuis la rentrée 2008, des actions spécifiques ont été mises enplace afin de former les équipes pédagogiques au mode de pro-duction bio. Elles sont proposées dans le cadre des programmesde formation continue des personnels, développés au plannational, régional et local. Les professionnels locaux et leurs organisations spécialisées enagriculture biologique sont régulièrement sollicités. Des partenariats sont aussi engagés avec les organisations régio-nales ou départementales de la FNAB et des Chambres d’agri-culture pour leur participation aux actions de formation(Bretagne, Aquitaine, Champagne Ardennes, Midi Pyrénées...).Par exemple, l’ADAP, l’association pour le développement del’agrobiologie en Périgord, est partenaire du CFPPA dePérigueux pour la conduite du BPREA pour les aspects agricul-ture biologique.

L’enseignement agricole : chiffres clés (2007)Effectifs dans l’enseignement agricole en 2007 : D’après les estimations réalisées fin août 2008, les effectifs de l’en-seignement agricole public et privé en 2007 étaient les suivants : - 173 789 élèves dans l’enseignement technique, France métro-

politaine + DOM-TOM,- 31 145 apprentis,- 13 817 étudiants et stagiaires dans l’enseignement supérieur,- 117 498 stagiaires en formation continue soit 14,6 millions

d’heures stagiaires,Au niveau de la répartition garçon/fille, les filles représentaient51% des effectifs.Source : Direction Générale de l’Enseignement et de la Recherche - Ministèrede l’Agriculture et de la Pêche

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Réseau Fnab : des formations bioouvertes à tousLa Fédération Nationale de l’Agriculture biologique (FNAB)met en place des actions de for-mations ouvertes à tous (agricul-teurs, techniciens…). Elles concernent notammentl’accompagnement des conver-sions en bio. Pour plus d’informations : www.fnab.org.

Elle est organisée principalement par reSolia(www.resolia.chambagri.fr), le centre de formation desChambres d’Agriculture. Les Chambres d’Agriculture forment les conseillers bio deleur réseau, mais aussi ceux des associations ou des opérateurséconomiques qui le souhaitent. Les formations visent à :- développer les compétences techniques, que ce soit en production végétale ou en production animale,- assurer l’accompagnement des agriculteurs avant et pen-dant la phase de conversion (avec un guide pratique d’ac-compagnement et de suivi de conversion), - faciliter la commercialisation des produits, suivant les besoins exprimés.

Les formations bio dans les Chambresd’Agriculture

VIVEA : fonds d’assurance formationdes entrepreneurs du vivantVivéa est le fonds de formation des actifs non salariés (chefsd’entreprises, conjoints collaborateurs ou aides familiaux)relevant du régime agricole (630 000 personnes). Cet orga-nisme prend en charge tout ou partie des coûts pédago-giques des actions de formation professionnelle continue,en réglant directement les organismes réalisateurs. Des formations spécifiques à l’agriculture biologique sontréférencées sur le site Internet www.vivea.fr. Elles sontréalisées par de nombreux organismes dans chaque dépar-tement et région (GAB, Chambres d’agriculture, CFPPA…).Si une formation n’est pas référencée, il est possible de faireune demande individuelle. En 2007, Vivéa a financé 377 stages de formation collectiveportant sur l’agriculture biologique, au bénéfice de 2 817agriculteurs (même ordre de grandeur en 2008). La duréemoyenne d’une formation est de 2 jours.Pour en savoir plus sur les conditions de financements etsur les étapes à suivre : www.vivea.fr.

Septembre 2008