Lettre d'Information de la Présidence

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La lettre d'Information 1 « Notre infrastructure de transport (routes, ports, aéroports, chemins de fer, pistes de production) sera mise à niveau par la réhabilitation des infrastructures défectueuses et la construction de nouveaux tronçons critiques. L’ensemble du Gabon devra ainsi, à l’horizon 2016, être désenclavé, afin de permettre à notre pays de se positionner comme un « hub » régional de référence». Ali Bongo Ondimba, Projet de société ‘’L’Avenir en confiance’’, axe 6 : « mettre en place les infrastructures de soutien au développement économique ». EDITORIAL Priorité aux infrastructures publiques Depuis son accession à la magistrature suprême, le 16 octobre 2009, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, a impulsé une nouvelle dynamique de développement qui vise à faire entrer le Gabon dans le cercle des pays émergents. A cette fin, la priorité a été donnée aux infrastructures publiques, principalement dans le domaine de l’énergie et du transport. Plusieurs barrages hydroélectriques et centrales thermiques sont actuellement en cours de construction sur l’ensemble du territoire national, avec l’ambition d’atteindre 5 000 mégawatts de production énergétique à l’horizon 2020 contre 374 mégawatts actuellement pour répondre aux besoins de l’économie. En termes de transport, plusieurs projets phares sont en cours : construction de 4 218 kilomètres de routes bitumées avec le développement des axes nord- sud et est-ouest ; construction d’échangeurs sur la Voie-Express de Libreville, aménagement des voies secondaires et de contournement ; entretien des routes provinciales et départementales ; construction de ponts ; modernisation des ports d’Owendo et de Port-Gentil et construction du port en eaux profondes de Mayumba ; utilisation accrue des 3 300 kilomètres de voies fluviales avec la construction de ports fluviaux ; projet d’un nouvel aéroport international à Libreville et extension du chemin de fer du Transgabonais. Conformément aux engagements pris par le Gabon pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) en 2012, Ali Bongo Ondimba a initié de grands chantiers de construction, réfection et de renforcement des infrastructures sportives. Il en est de même pour les structures d’accueil, avec la construction et le renforcement des capacités hôtelières. Sur le plan social, de nombreuses mesures visant à améliorer les conditions d’existence des populations gabonaises ont été prises. C’est le cas de la mise en place, par le Chef de l’Etat, d’une commission chargée de réfléchir sur le statut du conjoint survivant et de faire aboutir la recommandation relative à la reconnaissance légale des mariages coutumier et religieux. La reconnaissance de ces mariages permettra de régler la lancinante question relative au droit successoral au Gabon. Plusieurs veuves et orphelins sont spoliés du fait que le couple n’avait pas célébré le mariage officiel. Il convient de rappeler qu’à travers l’engagement de la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, le Gabon est à l’origine de la résolution de l’ONU ayant fait du 23 juin de chaque année la journée internationale de la veuve. L’ACTUALITE DU PALAIS La 2 e édition de la Journée du drapeau Réunion du Conseil supérieur de la magistrature La lettre d'Information République Gabonaise PRESIDENCE Bulletin d’information officiel de la Présidence de la République Numéro 003 - Août 2011 DOSSIER Le combat de la Première Dame en faveur de la veuve et de l’orphelin » voir page 10 & 11 » voir pages 2 & 3 LES MOTS DU PRESIDENT DOSSIER SPECIAL GABON: un chantier à ciel ouvert Une vue partielle du stade de l’amitié Sino-Gabonaise

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La lettre d'Information

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PRESIDENCE

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« Notre infrastructure de transport (routes, ports, aéroports, chemins de fer, pistes de production) sera mise à niveau par la réhabilitation des infrastructures défectueuses et la construction de nouveaux tronçons critiques. L’ensemble du Gabon devra ainsi, à l’horizon 2016, être désenclavé, afin de permettre à notre pays de se positionner comme un « hub » régional de référence». Ali Bongo Ondimba, Projet de société ‘’L’Avenir en confiance’’, axe 6 : « mettre en place les infrastructures de soutien au développement économique ».

EDITORIALPriorité aux infrastructures publiquesDepuis son accession à la magistrature suprême, le 16 octobre 2009, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, a impulsé une nouvelle dynamique de développement qui vise à faire entrer le Gabon dans le cercle des pays émergents. A cette fin, la priorité a été donnée aux infrastructures publiques, principalement dans le domaine de l’énergie et du transport. Plusieurs barrages hydroélectriques et centrales thermiques sont actuellement en cours de construction sur l’ensemble du territoire national, avec l’ambition d’atteindre 5 000 mégawatts de production énergétique à l’horizon 2020 contre 374 mégawatts actuellement pour répondre aux besoins de l’économie.

En termes de transport, plusieurs projets phares sont en cours : construction de 4 218 kilomètres de routes bitumées avec le développement des axes nord-

sud et est-ouest ; construction d’échangeurs sur la Voie-Express de Libreville, aménagement des voies secondaires et de contournement ; entretien des routes provinciales et départementales ; construction de ponts ; modernisation des ports d’Owendo et de Port-Gentil et construction du port en eaux profondes de Mayumba ; utilisation accrue des 3 300 kilomètres de voies fluviales avec la construction de ports fluviaux ; projet d’un nouvel aéroport international à Libreville et extension du chemin de fer du Transgabonais.

Conformément aux engagements pris par le Gabon pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) en 2012, Ali Bongo Ondimba a initié de grands chantiers de construction, réfection et de renforcement des infrastructures sportives. Il en est de même pour les structures d’accueil, avec la construction et le renforcement

des capacités hôtel ières.Sur le plan social, de nombreuses mesures visant à améliorer les conditions d’existence des populations gabonaises ont été prises. C’est le cas de la mise en place, par le Chef de l’Etat, d’une commission chargée de réfléchir sur le statut du conjoint survivant et de faire aboutir la recommandation relative à la reconnaissance légale des mariages coutumier et religieux. La reconnaissance de ces mariages permettra de régler la lancinante question relative au droit successoral au Gabon. Plusieurs veuves et orphelins sont spoliés du fait que le couple n’avait pas célébré le mariage officiel.Il convient de rappeler qu’à travers l’engagement de la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, le Gabon est à l’origine de la résolution de l’ONU ayant fait du 23 juin de chaque année la journée internationale de la veuve.

L’ACTUALITE DU PALAIS

La 2• e édition de la Journée du drapeau

Réunion du Conseil •supérieur de la magistrature

La lettre d'Information

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PRESIDENCE

B u l l e t i n d ’ i n f o r m a t i o n o f f i c i e l d e l a P r é s i d e n c e d e l a R é p u b l i q u eN u m é r o 0 0 3 - A o û t 2 0 1 1

DOSSIERLe combat de la Première Dame en faveur de la veuve et de l’orphelin

» voir page 10 & 11

» voir pages 2 & 3

LES MOTS DU PRESIDENT

DOSSIER SPECIAL

GABON:un chantier à ciel ouvert

Une vue partielle du stade de l’amitié Sino-Gabonaise

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Jean Ping, Président de la Commission de l’Union africaine, a été reçu par le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, au Palais de la Présidence de la République, le mercredi 3 août dernier

Au regard de la densité de l’actualité internationale, en Afrique et ailleurs dans le monde, les deux hommes ont échangé leurs vues sur les dossiers de l’heure.

Il convient de rappeler que le Gabon, qui siège au Conseil de sécurité des Nations unies en qualité de membre non permanent, entend continuer à jouer un rôle majeur à travers des propositions concrètes.

Le Président de la République gabonaise et Jean Ping, qui se retrouvent pour la seconde fois en mois d’un mois, n’ont pas manqué

ACTU DU PALAIS

Mahmoud Jibril, Président du Bureau exécutif du Conseil national de transition (CNT) a été reçu à Libreville par le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, le vendredi 5 août 2011.

Selon Mahmoud Djibril, « cette visite visait à présenter les remerciements du CNT pour la position courageuse du Président et du peuple gabonais en faveur du peuple libyen ». Position d’après lui, « qui a été prise au Conseil de sécurité de l’ONU et au cours de sommets africains, notamment ceux

de l’Union Africaine ».

Au cours de cet entretien, le Président Ali Bongo Ondimba a réitéré l’attachement du Gabon au dialogue et à la paix. Le numéro un gabonais a donc demandé l’ouverture d’un dialogue entre les différentes parties, estimant que la solution à la crise que traverse la Libye depuis plusieurs mois passe par l’arrêt des hostilités et le commencement de pourparlers entre les deux camps.

Pour sa part, M. Djibril a dit, par rapport à des éventuelles négociations avec

Ali Bongo Ondimba a reçu une délégation du Conseil national de transition

Jean Ping, Président de la Commission de l’UA

Le Président de la Commission de l’Union africaine reçu par le Chef de l’Etat gabonais

d’évoquer d’autres questions brûlantes de l’actualité en Afrique, à l’exemple de la crise alimentaire critique dans six pays de la Corne de l’Afrique. Sur cette question, Jean Ping, au nom de la Commission de l’Union africaine, a exprimé toute sa profonde reconnaissance au Président gabonais pour l’aide généreuse de deux millions et demi de dollars apportée aux populations en détresse. Sur un tout autre autre plan, le Président de la Commission de l’Union africaine s’est dit heureux du soutien unanime du numéro un gabonais et du peuple gabonais en faveur de sa candidature pour un second

mandat. « Je remercie le président Ali Bongo Ondimba pour avoir envoyé des émissaires dans les principaux pays et organisations régionales afin de soutenir ma candidature », a déclaré Jean Ping à la sortie de l’audience.

Le Président Ali Bongo Ondimba a en effet récemment dépêché des émissaires dans les pays de l’Afrique pour confirmer que le Gabon et son Président parlent d’une seule voix en faveur de la réélection de leur candidat, Jean Ping.

La France s’est engagée à appuyer la politique

d’industrialisation de la filière bois.

Kadhafi, « accueillir favorablement toute initiative pacifique pouvant contribuer à réaliser les aspirations du peuple libyen ».

A titre de rappel, lors de son dernier sommet tenu en juin dernier à Malabo, l ’Union africaine, par la voix des Chefs d’Etat, avait appelé à un dialogue entre les parties en conflit.

coût de cette initiative est estimé à plus de 15 milliards de francs CFA (23 millions d’euros).

Un miniforum s’est tenu le 17 juillet entre les hommes d’affaires français et leurs homologues gabonais. Les investisseurs français apprécient les réformes qui intervient au Gabon en vue d’assainir l’environnement des affaires et de protéger les investissements des nationaux et des étrangers.

Depuis la visite du Président Sarkozy en 2010, il a été créé un Conseil franco-gabonais des affaires. Les patronat français et gabonais

ACCOMPAGNé DE CERTAINS membres de son gouvernement et d’hommes d’affaires, le Premier ministre français, François Fillon, a effectué à Libreville une visite de travail de deux jours, les 16 et 17 juillet 2011. Le déplacement de la capitale gabonaise avait une forte tonalité économique.

Un accord a été signé entre la

filiale du groupe Bouygues ETDE et le ministère de l’Energie. Il s’agit de financer à hauteur d’environ 38 milliards de francs CFA (48 millions d’euros) l’installation de lignes haute Oyem (le chef-lieu) et Bitam. Cet accord vient compléter celui qui a été passé fin février 2010 lors de la visite du Président français, Nicolas Sarkozy, au Gabon. Le premier portait sur l’électrification de l’axe Mitzic-Oyem. Le projet vise à favoriser l’installation d’unités de transformation dans la province agricole et forestière du Woleu-Ntem.

De leur côté, le groupe Rougier et le ministère des Eaux et Forêts ont signé une convention au profit du périmètre de reboisement de la Mvoum. Il est prévu la construction d’une usine de contreplaqués. Le

Le Premier Ministre français reçu au Palais du Bord de Mersont liés par une convention. Le Mouvement des entreprises françaises (Medef ) a accepté de former des cadres gabonais du secteur privé.

La France s’est engagée à appuyer la politique d’industrialisation de la filière bois. Paris promet également de soutenir Libreville dans la gestion durable des écosystèmes et la formation professionnelle.

La visite du Premier ministre français étant intervenue après la présidence gabonaise du Conseil de sécurité des Nations unies, François Fillon n’a pas manqué de saluer le passage de notre pays à la tête de cette importante instance onusienne.

le Gabon et son Président parlent d’une seule voix

en faveur de la réélection de leur candidat

François Fillon et Ali Bongo Ondimba

Poignée de mains entre le Chef de délégation du CNT et le Président de la République

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LE CONSEIL SUPéRIEUR de la magistrature s’est réuni le vendredi 5 juin dernier à Libreville, sous la houlette du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, en sa qualité de Président dudit Conseil.Cette réunion est souvent l’occasion de revisiter le dispositif institutionnel de l’organisation judiciaire et d’explorer les voies à même d’assurer le bon fonctionnement du service public de la justice. Il est une tribune pour le pouvoir judiciaire pour exposer directement au Chef de l’Etat la réalité des dysfonctionnements qui minent l’appareil judiciaire. Une occasion de rechercher avec lui des solutions aptes à placer la justice sur la voie de la modernité et de la performance.

Une des ambitions politiques du numéro un gabonais est de doter le pays d’une justice moderne, indépendante, forte et crédible. C’est ainsi que le Président de la République a souligné que pour être équitable, la justice, et partant tous ses acteurs, notamment l’ensemble du corps des magistrats, se doit d’être autonome. Au moment où le Gabon amorce une phase décisive de son progrès démocratique, social et économique, de nouveaux défis surgissent et se posent à sa magistrature : l’émergence du Gabon est aussi à ce niveau d’exigence, a-t-il fait savoir.

Soucieux de donner un nouveau visage à la justice gabonaise, Ali Bongo Ondimba s’est engagé à veiller à ce qu’elle entre réellement dans la modernité.

LA LETTRE D’INFORMATION

est une publication de la Présidence de la République

Directeur de publicationLaure Olga GONDJOUT

Conseiller EditorialBrigitte Anguile Diop

Supervision et CoordinationJunior A. Mangoumba

RédactionGualbert Phal Mezui Ndong

Anaïs MoulongouRewriting

Vital Mouity Ekoume

Secrétariat de diffusionFrederique Hervo Akendengué

PhotosOthas, Prince, Kalembe, Désireh, Ahmed

Assistance TechniquePro Impact Tech.

ImprimerieDFI

Pour les sources d’informations

COCOMwww.fondationsylviabongoondimba.org ,

www.gouvernement.gawww.présidentalibongo.com

Presse présidentielle, L’Union, Gabon Matin, Gaboneco, Gabonews

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ACTU DU PALAISRéunion du Conseil supérieur de la magistrature

Journée afin de donner l’opportunité aux Gabonais, jeunes et moins jeunes, de toutes les origines et de toutes les couches sociales, de s’approprier avec fierté les valeurs qui fondent la République.

Les temps forts de ce programme solennel ont été les suivants : la revue des troupes par le chef de l’Etat, chef suprême des forces de

défense et de sécurité ; l’allocution du ministre de l’Education nationale ; l’allégeance au drapeau faite par plusieurs personnalités civiles et militaires, notamment celles qui n’avaient pas eu l’occasion de s’y soumettre l’ann ée dernière, en 2010 ; la parade militaire exécutée avec brio par quatre fanfares des forces de défense et de sécurité.

Ce qu’il convient de retenir du discours du ministre de l’Education nationale est sa portée hautement patriotique et pédagogique. Il y a, en l’occurrence, l’importance qu’il faut accorder aux six grands symboles de la République : l’hymne national ‘‘La Concorde’’, la devise (Union – Travail – Justice), le sceau de la République (la maternité allaitante), les trois pouvoirs républicains (l’exécutif, le législatif et le judiciaire), les armoiries et le drapeau tricolore (vert, jaune, bleu).

Ces six symboles, a argumenté le ministre, renvoient à l’union dans l’effort, la fraternité et l’amour du travail dans un pays aux richesses minières, forestières et culturelles

C’est sur la grande esplanade du Palais présidentiel que la cérémonie marquant la deuxième édition de la Journée du drapeau a eu lieu le 9 août. Le Chef de l’Etat gabonais était, pour la circonstance, entouré, entre autres, des présidents des corps constitués, du Premier ministre et des membres du gouvernement et des représentants du corps diplomatique (pays et organismes internationaux).

Pour la deuxième fois consécutive, les organisateurs avaient mis un point d’honneur à atteindre les objectifs fixés par le Président Ali Bongo Ondimba qui avait institué cette

Célébration de la deuxième édition de la Journée du drapeau

variées. Cette diversité doit pousser les Gabonais à avancer ensemble vers un même but, celui de la recherche du bien-être individuel et collectif. Chaque citoyen peut donc évoluer pour un avenir en toute confiance dans le Gabon émergent.

Tout en remerciant le Président Ali Bongo Ondimba pour cette décision de consacrer une journée à l’emblème national, il faut également rendre un vibrant hommage à ses prédécesseurs Léon Mba, Omar Bongo Ondimba, et les autres illustres hommes d’Etat qui ont balisé le terrain de la paix, de l’unité et de la concorde.

DEPLACEMENTS DU PRESIDENTInauguration des ponts de l’amitié entre le Gabon et la Guinée EquatorialeLE PRéSIDENT DE LA RéPUBLIqUE gabonaise, Ali Bongo Ondimba, et son homologue équatoguinéen, Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, viennent de donner une nouvelle impulsion à la politique d’intégration sous-régionale en procédant à l’inauguration de deux ponts à Ebebiyin et à Mongomo, aux frontières des deux pays, le jeudi 4 août.

A Ebebiyin, dans une ferveur indéniable, les populations, de part et d’autre du fleuve Kyé, ont célébré l’avènement de cette voie de communication raffermissant les liens entre le Gabon et la Guinée Equatoriale. Une nouvelle approche des échanges multiformes, et surtout dans le domaine économique, qui coïncide avec le contenu des allocutions prononcées par les deux Chefs d’Etat.

Dans son allocution de circonstance,

le Président Ali Bongo Ondimba a souligné que ces infrastructures routières sont nées de la signature du protocole inter-Etats en 2007 par le président Omar Bongo Ondimba et son homologue équatoguinéen. Le souhait étant d’améliorer concrètement la circulation des biens et des personnes en Afrique centrale et surtout entre les deux pays voisins.

Pour Ali Bongo Ondimba, la route est un symbole du mouvement, un vecteur de communication et un élément de brassage des populations, qui favorise les échanges humains et économiques intercommunautaires. Le Chef de l’Etat gabonais a également signifié que la construction des ponts aux frontières entre les deux pays s’inscrit dans le cadre du plan direct consensuel de transport en Afrique centrale dont le principal but est de doter la sous-région d’un réseau

routier intégrateur. Ces ouvrages sont le résultat d’un long processus de réalisation d’infrastructures de développement et d’aménagement de la frontière commune qui devra, selon le numéro un gabonais, être manifeste, une fois de plus, en janvier prochain, lors de l’organisation par les deux pays de la Coupe d’Afrique des Nations de football (CAN 2012).

Cet investissement colossal, estimé à 2 313 319 672 francs CFA, permet, d’après le président de la Commission de la CEMAC, de renforcer la visibilité des rapports des Etats sous-régionaux en vue d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD).

Ali Bongo Ondimba durant la cérémonie

Un membre du gouvernement faisant allégéance au drapeau

Le couple présidentiel et le gouvernement

Les porte-étendards des différentes forces de défense et de sécurité

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Ali Bongo Ondimba et Samuel Eto’o main dans la main pour l’émergence du football gabonais

d’une capacité de 600 places sera livré pour la rentrée de septembre. Un second amphithéâtre de 1 500 places est en cours d’étude. Comme dans le domaine de la santé, la rénovation de l’USTM fait partie d’un vaste programme de réformes. L’investissement dans l’enseignement supérieur et la recherche est l’une des priorités du chef de l’Etat qui souhaite renforcer les capacités des universités existantes, créer de nouvelles universités et instaurer un principe de bonne gouvernance basé sur l’autofinancement. L’objectif final est de valoriser au maximum les ressources humaines gabonaises en donnant accès aux étudiants à des formations de qualité qui répondent aux besoins économiques du pays.

Le Gabon souhaite également se positionner comme un pôle universitaire régional et continental en misant notamment, à l’image de l’USTM, sur les nouvelles opportunités liées à l’environnement et au pilier du « Gabon vert ». En janvier dernier, un accord de coopération scientifique a ainsi été signé entre l’USTM et l’IRD (Institut de recherche pour le développement, France) notamment dans les domaines liés à la recherche-développement, à la biodiversité et aux biotechnologies. Enjeux majeurs pour le bon déroulement de la CAN 2012 puisque les compétitions auront lieu à Libreville et à Franceville, les infrastructures sportives ont également été au programme de cette journée de contrôle du chef de l’Etat avec la visite du complexe sportif de Franceville qui comprend un stade de compétition d’une capacité de 20 000 places et un stade d’entraînement, à M’Baya. Le chantier de réhabilitation du complexe sportif de Franceville mobilise actuellement 600 ouvriers. Une fois finalisé, il comprendra un stade de compétition, un stade d’entraînement et des terrains multisports. Le ministre de l’Equipement, des Infrastructures et de l’Aménagement du territoire a profité de cette visite sur le complexe sportif de Franceville pour afficher son optimisme sur la préparation de la CAN : « A Franceville, mais également sur les autres chantiers, les infrastructures seront

LE ChEF DE L’ETAT a entamé le 10 août par Franceville une tournée des différents chantiers initiés depuis son investiture. Les travaux lancés dans différents secteurs – éducation, santé, énergie, transports -- répondent à la fois à la volonté de développer l’économie du Gabon et d’améliorer concrètement les conditions de vie de la population. En compagnie du ministre des Infrastructures, Léon Nzouba, et des responsables de l’Agence nationale des grands travaux – la structure de coordination et de supervision technique et financière de la bonne réalisation des investissements en infrastructures de l’Etat gabonais -- , le Président de la République est allé se rendre compte de l’état d’avancement des travaux dans le chef-lieu du Haut-Ogooué. Première étape, le Centre hospitalier régional (CHR) Amissa-Bongo, d’une capacité de 160 lits, fait actuellement l’objet d’un important programme d’investissement en

équipements, afin de le doter d’un centre de dialyse équipé de 10 postes et d’un pavillon d’imagerie médicale (scanner,

mammographie, écographie 3D, électrocardiogramme, radiologie conventionnelle). La rénovation du CHR de Franceville s’inscrit dans un vaste et ambitieux programme de modernisation des infrastructures de santé afin de rendre accessibles les soins de qualité au plus grand nombre de Gabonais. Les hôpitaux existants font l’objet d’un programme de rénovation et de spécialisation. Cinq hôpitaux à Libreville et six en province, dont celui de Franceville, sont concernés. De nouveaux centres de santé sont également en cours de création : un institut de cancérologie à Libreville et un Centre hospitalier universitaire international à Lambaréné spécialisé dans la recherche et le traitement des maladies tropicales et du VIH/sida. Cet investissement dans les structures et équipements de santé publique s’accompagne d’un effort soutenu pour l’amélioration de l ’approvisionnement en médicaments, la dotation en équipements et la formation du personnel. A l’occasion du Conseil des ministres du 7 juillet dernier, le Président Ali Bongo Ondimba avait ainsi annoncé le recrutement de 600 infirmiers formés à l’Ecole nationale d’action sanitaire et sociale (ENASS).

Après le CHR de Franceville, le Chef de l’Etat s’est rendu à l’Université des sciences et techniques de Masuku (USTM), qui fait l’objet d’un projet de modernisation de ses équipements et de renforcement de ses équipements d’accueil. Un premier amphithéâtre

Le Président Ali Bongo Ondimba contrôle les chantiers de Francevilleprêtes pour la CAN. » Mais au-delà de la CAN, le ministre a tenu à rappeler que ces investissements de l’Etat étaient avant tout réalisés au profit des Gabonais : « La CAN est pour ainsi dire déjà derrière nous. Nous pensons à demain. Les infrastructures sportives réalisées dans le cadre de la CAN serviront à des actions sportives et culturelles en faveur des Gabonais. Et tous les investissements dans les hôtels permettront de développer le tourisme. » La rénovation de l’hôtel Léconi Palace d’une capacité d’une centaine de chambres, la construction du village touristique de M’Baya qui comprendra 50 chambres et la construction de l’hôtel Mbouma-Oyali qui comptera 100 chambres doivent en effet permettre, au-delà de la CAN 2012, de développer l’activité touristique dans le Haut Ogooué. Comme pour toutes les provinces du Gabon, l’ambition du chef de l’Etat est de mettre en place les structures nécessaires à la diversification de l’économie, de créer de la richesse et des emplois pour les Gabonais. Dans la même logique, un effort particulier a été décidé pour le développement des infrastructures de transport, indispensables au développement économique du

Gabon. L’aéroport international El Hadj Omar Bongo Ondimba de Mvengue fait ainsi l’objet de travaux de réhabilitation et de modernisation de l’aérogare. Commencés en novembre 2010, ces travaux devraient être finalisés fin décembre 2012. Ils apporteront une amélioration des capacités de transit et d’accueil des voyageurs ainsi qu’une modernisation des équipements de sécurité aérienne pour un investissement total de plus de 3,9 milliards de francs CFA. Au terme de sa visite à Franceville, le Président Ali Bongo Ondimba s’est montré satisfait du déroulement des travaux qui contribueront à améliorer la qualité de la vie des Gabonais, notamment dans les domaines de la santé et de l’éducation. Par ces visites répétées sur les chantiers, le Chef de l’Etat démontre son engagement à veiller personnellement à la bonne conduite de ces travaux qui sont un des fondements de sa stratégie de développement du « Gabon émergent »..

DOSSIER SPECIALGABON : UN ChANTIER à CIEL OUVERT

SAMUEL ETO’O, LA STAR du football camerounais, a été reçu le 11 août à Libreville par le Président Ali Bongo Ondimba pour annoncer l’ouverture par sa fondation d’un centre de sports études dans la capitale gabonaise. Les deux hommes qui partagent cette passion commune pour le football ont exprimé leur ambition et leur rêve de participer à l’émergence d’une génération de footballeurs qui pourra un jour ramener la Coupe du Monde en Afrique. La Fondation Privée Samuel Eto’o a pour objectif d’aider à l’intégration, à l’éducation et à la formation des jeunes en utilisant les valeurs positives du sport et en misant sur une formation sportive de haut niveau. C’est dans le cadre de la visite du Président Ali Bongo Ondimba au stade d’entraînement de Nzeng Ayong que l’international camerounais a annoncé l’ouverture de ce centre

de sports études au milieu de jeunes footballeurs et footballeuses gabonaises à l’entraînement. « Il y a plusieurs années, un homme riche m’a donné ma chance. C’est mon tour de donner. Je pense à la fin de ma carrière et je me suis lancé dans l’aventure en créant ma fondation » a expliqué l’international camerounais. « Nous avons la chance d’avoir de jeunes camerounais dans cette fondation. Au vu de mon amitié avec mon grand frère, le Président Ali Bongo Ondimba, je me suis dit pourquoi ne pas faire quelque chose au Gabon et je suis venu pour que dans dix ans nous ramenions la Coupe du Monde en Afrique. J’espère encore pouvoir le faire mais sinon il faut que ce soit nos jeunes frères ». La fondation de celui qui est le seul joueur à avoir reçu 4 fois le ballon d’or africain (2003, 2004, 2005 et 2010) et qui est le meilleur buteur de l’histoire de la Coupe d’Afrique des Nations a

Le Président Ali Bongo Ondimba s’est montré satisfait

du déroulement des travaux qui contribueront à améliorer la

qualité de la vie des Gabonais,

Le stade de Franceville

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Sida a été annoncée par le chef de l’Etat en juin dernier. L’importante infrastructure est censée être livrée en avril 2013. Cet investissement dans les structures et équipements de santé publique s’accompagne d’un effort soutenu pour l’amélioration de l ’approvisionnement en médicaments, la dotation en équipements et la formation du personnel avec l’annonce lors du Conseil des ministres du 7 juillet dernier du recrutement de 600 infirmiers qui seront formés à l’Ecole nationale d’action sanitaire et sociale.L’ensemble des réformes permettra aux Gabonais de bénéficier prochainement de soins de meilleure qualité. En ce qui concerne les différentes infrastructures routières, si les échangeurs de Nzeng-Ayong et des Charbonnages vont rendre fluide la circulation sur la très fréquentée Voie-Express, les travaux sur l’A1 et l’A7 vont faciliter l’accès à Angondjé ainsi qu’au stade de l’Amitié sino-gabonaise. Jusqu’à présent, le quartier de Nzeng -Ayong, le plus peuplé de Libreville, ne possède qu’une voie principale d’accès, ce qui entraîne de nombreuses difficultés de circulation pour ses résidents. Il a été décidé, afin d’améliorer son accès, de faire passer de 2 à 4 voies la route de Nzeng Ayong et de réaménager la Voie-Express en la dotant de cinq échangeurs et de neuf ponts pour piétons. Par ailleurs, en vue de permettre un accès rapide aux stades de compétition et d’entraînement de la capitale gabonaise, 22 kilomètres de routes sont en cours de construction, de réhabilitation ou d’aménagement. Dans le cadre de l’augmentation des capacités d’accueil sur Libreville, le Chef de l’Etat a tenu à constater l’avancée des travaux de l’hôtel de Nzeng-Ayong, qui sera une des résidences des équipes de football de la CAN. En cours de finalisation, l’hôtel comprendra 50 chambres de haut standing permettant d’accueillir 100 personnes, un restaurant, une

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Le Président Ali Bongo Ondimba inspecte les chantiers de LibrevilleAU LENDEMAIN DE SA vISITE sur les chantiers de Franceville, le Président Ali Bongo Ondimba a effectué, le 11 août dernier, la deuxième étape de sa tournée de contrôle par une visite de quatre heures des chantiers de Libreville, près de quatre mois après celle qu’il avait faite le 5 avril 2011. Cette visite avait une tonalité particulière du fait que le Chef de l’Etat était accompagné non seulement des responsables de l’ANGT (Agence nationale des grands travaux, la structure chargée de la supervision technique et financière des chantiers), mais également du footballeur international camerounais Samuel Eto’o, venu à Libreville pour annoncer l’ouverture d’un centre de sport études par sa fondation. A cette occasion, le Chef de l’Etat a tenu à traverser les quartiers populaires de Libreville afin que la foule puisse saluer la star du football. Au programme de cette tournée de contrôle, la restructuration en cours dans le domaine de la santé, avec la transformation du Centre hospitalier de Libreville (CHL) en un centre hospitalier universitaire (CHU); le développement des axes routiers dans la capitale avec l’inspection des travaux des échangeurs de Nzeng-Ayong et des Charbonnages, les routes d’Angondjé (A1 et A7) ; le développement des infrastructures touristiques avec le passage du Chef de l’Etat sur le site de l’hôtel de Nzeng-Ayong en cours de finalisation; la construction d’infrastructures sportives de qualité avec la visite du chantier du stade d’entraînement de Nzeng-Ayong, du stade omnisports Omar Bongo Ondimba et du stade de l’Amitié sino-gabonaise. S’agissant des infrastructures

hospitalières, le Président de la République gabonaise s’est rendu sur le chantier du CHL qui est en train d’être transformé en CHU avec une unité de chirurgie. L’annexe en cours de construction accueillera deux services d’urgences, cinq nouveaux blocs opératoires, des salles de réveil, de stérilisation et de soins intensifs. Attendue depuis longtemps par les Gabonais, la création des deux services d’urgences – adulte et pédiatrie - permettra d’avoir de vraies structures d’accueil pour identifier le niveau des urgences et orienter les patients en fonction des pathologies et de leur âge.

Le nouveau CHU de Libreville constitue une partie de l’importante restructuration des services hospitaliers publics en cours sur l’ensemble du territoire national. Les hôpitaux existants font l’objet d’un programme de rénovation et de spécialisation : cinq hôpitaux à Libreville et six en province. A Libreville, outre le nouveau CHU, la restructuration en cours comprend la transformation de l’Hôpital Jeanne Ebori en CHU spécialisé en santé maternelle et infantile, la transformation de l’Hôpital pédiatrique d’Owendo en CHU spécialisée en traumatologie et orthopédie et la finalisation de l’institut de cancérologie d’Angondjé. Par ailleurs, la création d’un CHU international à Lambaréné spécialisé dans la recherche et le traitement des maladies tropicales et du VIH/

Ali Bongo Ondimba et Samuel Eto’o main dans la main pour l’émergence du football gabonais

DOSSIER SPECIALGABON : UN ChANTIER à CIEL OUVERT

tiens à remercier Samuel Eto’o pour sa générosité. […] Pour tous les jeunes il est un exemple à suivre. Il aurait pu être égoïste et rester en Europe. Il est un bel exemple de réussite par le travail. » Clin d’œil à la CAN 2012 qu’organisent conjointement le Gabon et la Guinée Equatoriale, le Président Ali Bongo Ondimba a par ailleurs souhaité que les Lions du Cameroun et les Panthères du Gabon puissent se retrouver en final.

piscine ainsi qu’une salle de sport. D’autres hôtels sont en cours de finalisation – l’hôtel Ramez (capacité 100 lits) et l’hôtel d’Angondjé (capacité 100 lits) – qui permettront l’accueil dans de bonnes conditions des équipes de la CAN 2012 et des visiteurs. Au-delà de la CAN, l’augmentation des capacités hôtelières à Libreville répond à l’ambition de développer l’activité touristique qui profitera aux Gabonais en termes de revenus et d’emplois. S’agissant des stades de compétition et d’entraînement pour la CAN 2012, le stade de l’Amitié sino-gabonaise, en cours de finalisation aura une capacité de 40 000 places. La visite du stade d’entraînement de Nzeng-Ayong a donné lieu à un échange entre le Chef de l’Etat et l’international camerounais Samuel Eto’o et des jeunes en plein entraînement. La star de football en a profité pour annoncer que sa fondation – la Fondation Privée Samuel Eto’o – ouvrira avec le soutien du Président Ali Bongo Ondimba un centre de sports études pour les jeunes. Le Chef de l’Etat a ensuite pu constater la bonne avancée des travaux au stade de l’Amitié sino-gabonaise en compagnie de Samuel Eto’o qui a exprimé son désir de pouvoir jouer un jour dans un tel stade. Au terme de cette journée de contrôle de chantiers à Libreville, le Président Ali Bongo Ondimba a tenu un point de presse dans l’enceinte du stade de l’Amitié au cours duquel il a fait part de sa satisfaction générale, tout en exprimant certaines réserves : « J’ai constaté que les chantiers progressent. Mais certains n’avancent pas au rythme souhaité. J’ai voulu cette visite pour constater l’avancement des travaux. Ce qui est important à retenir est que la CAN se fera. Je m’adresserai à la Nation dans quelques jours pour répondre à certaines inquiétudes légitimes des Gabonais et des Gabonaises. Je leur dirai ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Mais il faut retenir que globalement tout est positif. »

réussi à se hisser à un niveau d’excellence sportive reconnue internationalement puisque sur 86 joueurs que compte le centre de formation du FC Barcelone, réputé comme étant le meilleur centre de formation de jeunes footballeurs au monde, 15 viennent de la Fondation Privée Samuel Eto’o. Le Président Ali Bongo Ondimba a décidé de la mise à disposition de locaux pour héberger les activités de la Fondation Privée Samuel Eto’o. Samuel Eto’o se chargera pour sa part de lever les fonds pour financer les activités de cette structure. A la suite de cette annonce, le chef de l’Etat a à son tour pris la parole pour exprimer sa reconnaissance : « Au nom de tous les Gabonais, je

L’ensemble des réformes permettra aux Gabonais de

bénéf icier prochainement de soins de meilleure qualité.

La visite de l’échangeur de Nzeng Ayong par le chef de l’Etat

Samuel Eto’o et Ali Bongo Ondimba au Stade de Nzeng Ayong

Page 6: Lettre d'Information de la Présidence

La lettre d'Information

République Gabonaise

PRESIDENCE

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le développement économique et social

du Gabon repose sur la valorisation de la matière grise et la formation de la

jeunesse

Ali Bongo Ondimba visite les chantiers de l’éducation

APRèS LES vISITES de chantiers à Franceville le 10 août et à Libreville le 11 août, le Président Ali Bongo Ondimba a mis l’accent ce 12 août sur l’éducation en se rendant à l’Université Omar Bongo (UOB) puis au lycée d’application Nelson Mandela. Accompagné du ministre de l’Education nationale, Séraphin Moundounga, de la ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Célestine Oguewa Bâ, ainsi que des responsables de l’ANGT (Agence nationale des grands travaux : la structure de coordination et de

supervision technique et financière en charge de la bonne réalisation des investissements en infrastructures de l’Etat gabonais), le chef de l’Etat a pu se rendre compte personnellement à la fois des travaux déjà réalisés et des aménagements en cours. L’UOB, qui comprend une faculté de droit et des sciences économiques et une faculté des lettres et des sciences humaines, fait l’objet de plusieurs travaux destinés à améliorer l’hébergement et les conditions de travail des étudiants : rénovation des logements des étudiants ; livraison

d’un nouvel amphithéâtre d’une capacité de 600 places ; livraison d’une nouvelle g r a n d e b i b l i o t h è q u e interuniversitaire pouvant accueillir 1 500 étudiants ; équipement de l’université en fibre optique ; numérisation de l’ensemble de la bibliothèque et des archives de l’UOB qui seront mises en ligne. Après l’UOB, ce fut au tour du lycée d’application Nelson Mandela de recevoir la visite du Chef de l’Etat qui a ainsi souhaité apporter son soutien à cet établissement qui s’est récemment distingué en obtenant un taux de réussite au bac de 100 % lors de la session de juillet 2011.

Des travaux sont actuellement en cours pour rénover les salles de classe et moderniser le laboratoire de sciences physiques. Le lycée d’application Nelson Mandela, qui accueille 1 300 élèves, avait déjà reçu un soutien de la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, qui avait financé la rénovation du CDI (centre de documentation et d’information) du lycée. P e r s u a d é q u e l e développement économique et social du Gabon repose sur la valorisation de la matière grise et la formation de la jeunesse, le Président Ali Bongo Ondimba en a fait une des priorités de son action.

L’ambition du Chef de l’Etat est à la fois de valoriser le capital humain (les Gabonais) par des formations répondant aux besoins des entreprises et de l’administration afin de donner les moyens aux Gabonais de profiter des nouvelles opportunités liées à

sa stratégie de développement. Des états généraux de l’éducation, de la recherche et de l ’adéquat ion formation-emploi en mai 2010 ont fixé les grandes orientations dans ce domaine.

D’abord, au niveau de l’enseignement primaire : renforcement de la formation des enseignants, e n s e i g n e m e n t préprimaire obligatoire, initiation aux sciences,

à l’informatique et aux langues, sensibilisation à la protection de l’environnement et de la biodiversité.

En suite, dans l’enseignement secondaire : augmentation des capacités d’accueil avec la création de collèges et de lycées, priorité accordée à l’enseignement scientifique avec création de lycées d’émergence scientifique.

Enfin, dans l’enseignement supérieur et la recherche : renforcer les capacités des universités existantes, créer de nouvelles universités, instaurer un principe de bonne gouvernance fondé sur l’autofinancement. En ce qui concerne plus particulièrement l’enseignement supérieur, enjeu majeur pour réussir l’industrialisation et la diversification de l’économie gabonaise, l’Etat a lancé un programme de développement de pôles universitaires : rénovation et modernisation des universités existantes ainsi que de l’Ecole de commerce de Port-Gentil ; création d’universités et d’écoles spécialisées : Ecole doctorale en infectiologie tropicale de Franceville ; Institut du gaz et du pétrole de Port-Gentil ; Université d’Oyem spécialisée en agriculture ; Université de Mouila spécialisée en architecture ; création d’une école des métiers du bois.

Parallèlement, le Président Ali Bongo Ondimba a décidé de la restructuration complète du système national d’attribution des bourses et des stages afin d’assurer une gestion financière plus rigoureuse et une meilleure adéquation entre la formation et les besoins de l’économie. L’ensemble de ces réformes est accompagné par un effort soutenu sur la formation professionnelle afin d’assurer que le développement de l’économie gabonaise impulsé par le Chef de l’Etat avec sa stratégie du «Gabon émergent » puisse s’appuyer sur une main-d’œuvre locale compétente. Un programme portant sur la formation professionnelle et l’aide à la recherche d’emplois est en train d’être mis en place avec l’appui de la BAD (Banque africaine de développement). Un projet similaire axé sur la formation et l’insertion professionnelle des jeunes déscolarisés de l’ensemble du pays (projet AFOP) est actuellement financé par l’Union européenne.

DOSSIER SPECIALGABON : UN ChANTIER à CIEL OUVERT

Arrivée du Chef de l’Etat sur le camous de l’UOB

Le Chef de l’Etat en compagnie du ministre de l’Enseignement Supérieur

Le Président de la République suivant les explications de l’entreprenenur

Visite du Lycée Nelson Mandela

Page 7: Lettre d'Information de la Présidence

APRèS FRANCEvILLE ET Libreville, Port-Gentil a reçu, le 13 août, la visite du Président Ali Bongo Ondimba. Au programme de cette journée dédiée aux multiples chantiers qui visent à transformer le Gabon en pays émergent, le Chef de l’Etat a procédé au lancement des travaux de modernisation de l’aéroport de Port-Gentil, puis a inspecté le port commercial, le port môle et le site de la future université. C’est en compagnie d’une forte délégation gouvernementale comprenant notamment le Premier ministre, le ministre des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures et le ministre des Transports, que le Président Ali Bongo Ondimba a lancé officiellement le début des travaux qui visent à transformer l’aéroport de Port-Gentil en aéroport international. Ce chantier est directement lié à une annonce du Chef de l’Etat rendue public à Port-Gentil lors du premier Conseil des ministres décentralisé de sa présidence en mars 2011. Au lieu de simplement acter la rénovation de l’actuel aéroport, le Président Ali Bongo Ondimba avait souhaité un projet d’une plus grande envergure économique pour Port-Gentil et avait décidé de la transformation de l’aéroport en aéroport international. « Le lancement des travaux de l’aéroport est l’une des étapes très importantes pour la concrétisation du projet de société ‘’l’Avenir en Confiance’’ grâce à des investissements mieux ciblés et en mettant l’accent sur les infrastructures de transport, véritable enjeux de développement. […] Hier, simple projet d’extension de l’aérogare, nous lançons aujourd’hui grâce à l’ambition du Président les travaux d’un aéroport international », a ainsi déclaré le ministre des Mines, du Pétrole et des Hydrocarbures, Alexandre Barro Chambrier, dans son allocution lors de la cérémonie de lancement des travaux. Le ministre des Transports, Julien Nkoghe Bekale, a pour sa part souligné que « l’aéroport international de Port-Gentil était un projet personnel du Président suite à son

annonce du 4 mars 2010 en Conseil des ministres délocalisé à Port-Gentil. Il montre son respect de ses engagements : un homme qui dit ce qu’il fait et qui fait ce qu’il dit. C’est un projet majeur pour le développement économique de Port-Gentil qui va renforcer l’implantation des grandes entreprises qui viendront sur la zone économique

spéciale de l’Ile Mandji ». En lançant lui-même les travaux ce 13 août à Port-Gentil, le Président confirme son engagement de tenir ses promesses faites aux Gabonais et de s’impliquer personnellement dans le suivi des chantiers. Les travaux sont prévus en deux phases. La première consiste en :• laréfectionetl’allongement

de la piste actuelle, qui passera de 1 900 à 2 600 mètres, afin d’accueillir des vols long- courriers de type Boeing 737-800 ;• la modernisation deséquipements électroniques d’aide à la navigation ;• laconstructiond’unenouvelleaérogare de 5 800 m². Dans une seconde phase, dont la mise en œuvre dépendra de l’évolution du trafic, une seconde piste d’atterrissage de 3 000 mètres parallèle à la première sera construite et la superficie de l’aérogare sera portée de 5 800 à 9 500 m². Le vol inaugural Paris-Port-Gentil est attendu pour le premier semestre de l’année 2012. Il devrait être le premier des vols long-courriers qui pourront atterrir à Port-Gentil en provenance de toute l’Afrique, de l’Europe, du Moyen-Orient, mais également d’Amérique du Sud (Brésil et Argentine).

Le coût de l’ensemble de ces travaux est estimé à 60 millions de dollars (environ 30 milliards de francs CFA). Les infrastructures seront financées

à 100 % par un mécanisme de partenariat public-privé novateur : la Provision pour investissement dans les hydrocarbures (PIH). Cet outil de financement a été mis en place par l’Etat gabonais et Total Gabon et répond à la demande du Président de voir les grandes entreprises présentes dans le pays

s’investir plus concrètement pour le développement durable et la diversification de l’économie. La transformation de l’aéroport de Port-Gentil en aéroport international s’inscrit dans un programme national de réhabilitation et de modernisation des aéroports. Outre l’aéroport de Libreville, le Gabon compte

dix aéropor ts provinciaux. Ce chantier répond également au double besoin de désenclaver la zone de Port-Gentil, qui n’est reliée à Libreville que par voies aérienne et maritime, et d ’antic iper la croissance du trafic prévue avec le projet de la zone économique spéciale de l’Ile

Mandji. La zone économique spéciale de l’Ile Mandji, d’une superficie de 1 500 hectares, a pour vocation de devenir un pôle de croissance économique de toute la région et permettra de diversifier son économie qui repose pour l’instant principalement sur l’exploitation des hydrocarbures. Un premier investissement de 1,5 milliard de dollars a été signé en 2010 avec Olam et le groupe indien Tata Chemicals pour la construction d’une usine d’engrais. La venue d’autres investisseurs d’envergure au niveau de la zone économique spéciale entraînera une augmentation du trafic des biens et des voyageurs à laquelle la transformation de l’aéroport international de Port-Gentil répondra en partie. Au-delà de la province de l’Ogooué-Maritime, le développement des infrastructures de transport sur l’ensemble du territoire national est une des priorités de la stratégie du

«Gabon émergent» du Président Ali Bongo Ondimba. Axe majeur du pilier « Gabon des services », les infrastructures de transport constituent en effet une base primordiale pour dynamiser la croissance et accompagner la diversification et l’industrialisation de l’économie gabonaise.

Depuis l’élection du Président Ali Bongo Ondimba en 2009, un ambitieux programme d’investissements est mis en œuvre. Il concerne :

le réseau routier avec le lancement •de la seconde phase du PARR (Programme d’aménagement du réseau routier) qui vise à doter le Gabon à l’horizon 2016 de plus de 3600 kilomètres de routes bitumées, de développer les axes nord-sud et est-ouest ainsi que les liaisons avec les pays voisins et d’améliorer l’accès à Libreville ;les infrastructures portuaires •à travers un vaste projet de modernisation (extension de la capacité du Port d’Owendo) et de construction de ports - qui assurent le transit de plus de 90 % du trafic commercial – et d’aménagement de plus de 3 000 kilomètres de voies fluviales ;Les infrastructures aériennes •avec l’étude d’un nouvel aéroport international pour Libreville et la rénovation et modernisation des aéroports de province. La modernisation de l’aéroport international de Franceville devrait être achevée pour la fin de l’année.

Le Président Ali Bongo Ondimba s’est également rendu sur le site retenu pour la construction d’une université à Port-Gentil afin de bien marquer sa volonté de voir ce projet, en suspens depuis longtemps, se matérialiser. Le projet actuel prévoit la construction sur un site de 35 hectares :

un campus universitaire ;•u n i n s t i t u t d ’é t u d e s •océanographique et halieutique;un institut supérieur du pétrole et •de chimie appliquée ;une école supérieure de •commerce ;un institut de gestion ;•un pôle de recherche.•

L’ambition est ainsi de doter Port-Gentil d’un véritable pôle académique à dimension régionale et continentale.

La lettre d'Information

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PRESIDENCE

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Le lancement des travaux de l’aéroport

est l’une des étapes très importantes

pour la concrétisation du projet de

société ‘’l’Avenir en Confiance’’

DOSSIER SPECIALGABON : UN ChANTIER à CIEL OUVERT

Le Président Ali Bongo Ondimba lance les travaux du futur aéroport international de Port-Gentil

Vue de l’aéroport de Port-Gentil

Un aéroport international

Page 8: Lettre d'Information de la Présidence

Le nouveau réseau d’éclairage public de Libreville

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le chef de l’Etat veut plus que jamais poursuivre la

modernisation de la capitale par l’exécution d’un schéma

directeur

livré en décembre 2012. Il produira 160 mégawatts à partir de quatre turbines. Quand il fonctionnera à plein régime, sa production sera portée à 280 mégawatts. L’essentiel de l’énergie permettra de faire tourner le complexe sidérurgique et métallurgique de Moanda, ville dans laquelle est produit le manganèse. Le coût de l’ouvrage est estimé à 200 milliards de francs CFA.

Au centre du Gabon, du côté de Fougamou, le gouvernement prévoit la construction d’une centrale hydroélectrique sur les chutes de l’Impératrice. L’énergie qu’elle produira favorisera la multiplication d’unités de transformation du bois dans cette zone de forestière.

Par ailleurs, les conclusions d’une récente mission d’experts du côté de Lébamba, au sud du pays, ont validé la faisabilité d’un barrage hydroélectrique dans la zone. Celui-ci viendra renforcer les capacités de la centrale hydroélectrique de Bongolo, qui alimente les villes de Mouila et Tchibanga.

L’ambition du Président de la République est de réaliser un maillage sur le plan énergétique. Certains réseaux électriques pourront à la longue être interconnectés, par exemple ceux de l’Okano et Libreville, de façon à permettre la formation de tissus économiques locaux

PARCE qUE L’éLECTRICITé est nécessaire pour le bien-être des populations et l’activité économique, le Président de la République a lancé une vaste campagne de construction de barrages hydroélectriques à travers le pays. La préférence pour ce type de sources d’énergie tient non seulement à la réduction des coûts d’exploitation, mais également à la fibre écologique d’Ali Bongo Ondimba, qui n’est plus à démontrer.

Le 20 décembre 2010, dans le cadre du Conseil des ministres délocalisé d’Oyem, le Chef de l’Etat lançait les travaux du barrage de Fé 2 sur l’Okano, à une vingtaine de kilomètres de Mitzic. L’ouvrage coûtera 55 milliards de francs CFA. Avec 240 Gwh, il permettra d’alimenter en électricité toute la province du Woleu-Ntem, jusqu’aux frontières avec la Guinée-Equatoriale et le Cameroun. Il favorisera ainsi la création d’unités de transformation dans la zone, notamment du bois et de produits agricoles. Une contribution à la réalisation du « Gabon industriel », un des trois piliers du projet de société du Président de la République, à côté du « Gabon vert » et du « Gabon des services ».

Le barrage sur l’Okano vient s’ajouter à celui du Grand Poubara, non loin de Franceville.

Commencé en 2008, Poubara doit être

Les infrastructures hydroélectriques à travers le pays

LIBREvILLE, LA CAPITALE gabonaise, ne cesse de s’étendre, à la fois grâce à l’action des pouvoirs publics, qui ne cessent de créer des quartiers, et du fait des citoyens, qui occupent de nouveaux espaces ici et là. Comme l’expansion de la ville, consécutive à l’augmentation de la population, prend pour ainsi dire de court l’unique fournisseur d’eau et d’électricité qu’est la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), il en résulte une distribution peu satisfaisante de ces deux produits. Les Librevillois se plaignent régulièrement des coupures d’eau et d’électricité dont les conséquences touchent les opérateurs économiques, outre les ménages.

Conscient de la situation et de l’incidence qu’elle a sur le bien-être de ses concitoyens et l’activité économique, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, a sommé la SEEG de respecter les engagements qu’elle avait pris lors de sa privatisation en 1997. Depuis cette année-la, en effet, l’entreprise est une filiale du groupe français Veolia.En conséquence, la SEEG a entrepris la construction de deux réservoirs : un au PK 9 et un autre à la cité de la Caisse. S’y ajoute la conduite d’eau du PK 6 au PK 9. A terme, la société devra construire une septième station de pompage et de traitement d’eau à

Ntoum afin d’augmenter de 70 000 m3 par jour la distribution du précieux liquide.

A l’initiative du Président de la République, l’Etat, quant à lui, s’est engagé à financer la réalisation d’une troisième conduite, d’un diamètre de 1 200, reliant Libreville à Ntoum. Le coût de l’infrastructure est estimé à 45 milliards de francs CFA. A hauteur de 12 milliards de francs, le gouvernement procède au renforcement du réseau

de distribution de l’eau potable dans la capitale.

L e r é s e a u d ’é l e c t r i c i t é n’est pas en reste. On assiste

à l’implantation de poteaux un peu partout dans la ville.Mais une bonne distribution de l’eau et de l’électricité dépend aussi de la situation géographique des consommateurs. A cause des constructions anarchiques, il est difficile d’amener ces commodités dans beaucoup de ménages peu accessibles.

C’est pourquoi le Chef de l’Etat veut plus que jamais poursuivre la modernisation de la capitale par l’exécution d’un schéma directeur. D’où de futures opérations de déguerpissement. Celles-ci commenceront lorsque le gouvernement aura fini d’aménager

des sites de r e l o g e m e n t pourvus du minimum vital.

A l’issue de ces vastes chantiers, les p r o b l è m e s d ’e a u e t d ’é lec tr ic i té ne seront plus qu’un lointain m a u v a i s souvenir.

Les infrastructures d’eau et d’électricité

DOSSIER SPECIALGABON : UN ChANTIER à CIEL OUVERT

Le chantier du barrage du Grand Poubara

Une vue de la maquette du Grand Poubara

Renforcement du réseau d’adduction d’eau à Libreville

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PRESIDENCE

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LES AxES ROUTIERS Ndjolé-Medoumane (46 km), Akiéni-Okondja (74 km), Tchibanga-Mayumba (106 km), Lalara-Koumameyong (63 km) et Ovan-Koumameyong (52 km), ainsi que la construction du pont sur la Banio à Mayumba, long de 520 mètres, et des échangeurs de Nzeng-Ayong, Charbonnages et IAI sont les principaux chantiers d’infrastructures de transport engagés depuis l’élection

d’Ali Bongo Ondimba à la présidence de la République, le 30 août 2009.

La première section de route citée plus haut fait partie intégrante de la Nationale 2 qui relie le Gabon, au départ de Libreville, au Cameroun et à la Guinée-Equatoriale en passant par la province du Woleu-Ntem.

Les travaux de ce tronçon routiers ont

été lancés le 9 février 2011 par le ministre de l’Equipement, des Infrastructures et de l’Aménagement du territoire. D’une valeur de 57,948 milliards de francs CFA, ils doivent, en principe, s’étaler sur trente-huit mois.

Le chantier consiste en la construction de quatre ponts, dont celui sur la rivière Missanga en vue de la déviation du

centre-ville de Ndjolé, de soixante-dix-huit

dalots, quatre-vingt-dix buses de 800 mm et 1000 mm de diamètre, d’une gare routière aux environs de l’hôtel Kévazingo, d’une station de pesage des camions et de cinq points de stationnement des grumiers. Selon les techniciens des Travaux publics, la chaussée projetée est dimensionnée pour durer vingt ans. Une fois achevée, cette route sera faite d’une couche de forme de 45 cm, d’une couche

de fondation de 35 cm, d’une couche de base de 13 cm et d’une couche de roulement de 6 cm.

Le financement de ce projet, qui se décompose en une tranche ferme et une tranche c o n d i t i o n n e l l e , est assuré par l’Agence française de développement (AFD) à hauteur de 44,106 milliards. Le reste (13,842 milliards de francs) étant assuré par

le Gabon, qui prend également en charge les taxes et le coût des travaux de renforcement d’une partie de la traversée de la ville de Ndjolé. Le contrôle et la supervision sont assurés par le cabinet tunisien Studi international pour un montant global de plus de 2,948 milliards. Sur le plan social, le projet devrait générer 1 000 emplois, toutes spécialités et catégories confondues.

S’agissant de la deuxième section routière, les travaux sont en cours d’exécution. Ils sont financés par la Banque islamique de développement (BID). Le présent chantier avait déjà fait l’objet d’une première tentative de bitumage grâce à un premier appel d’offres lancé en 2008, sur la base d’une liste restreinte d’entreprises préalablement établie par le bailleur

Les infrastructures routières

Les trois échangeurs en construction à Libreville doivent fluidifier et

sécuriser la circulation sur la Voie-Express, entre Owendo et l’aéroport.

de fonds. Le processus a dû être annulé pour un problème de dépassement des finances, c’est-à-dire que les offres entreprises soumissionnaires étaient largement au-dessus de l’enveloppe disponible pour la réalisation du projet.

Les travaux sont actuellement en cours et très avancés concernant le troisième tronçon. Son financement se

fait à travers un crédit-acheteur obtenu auprès d’une banque italienne. C’est le chef de l’Etat, Ali Bongo

Ondimba, qui avait procédé au lancement des travaux le 16 juillet 2010.

Quant aux projets d’aménagement des axes routiers Lalara-Koumameyong et Koumameyong-Ovan dont les travaux ont été lancés le 1er août dernier, ils constituent la première étape du bitumage de la route reliant le chef-lieu de la province de l’Ogooué-Ivindo, Makokou, à la Nationale 2. Ils sont financés par la BID, respectivement à hauteur de 40,8 milliards et 42,1 milliards. Leur exécution sera assure les sociétés Sinohydro et CFHEC.

La construction du pont sur la Banio avait été lancée le 16 août 2010 par le Président de la République. L’ouvrage, qui est attendu par les populations depuis des décennies, a bénéficié d’un financement italien. Cet ouvrage d’art va permettre de gagner Mayumba en voiture et mettra un terme à l’existence du bac assurant la traversée. En attendant la construction du port. Voilà qui aidera le chef-lieu de la Basse-Banio à mettre en valeur son riche et exceptionnel potentiel touristique. Au dire des spécialistes, Mayumba abrite les plus belles plages du Gabon.

Les trois échangeurs en construction à Libreville doivent fluidifier et sécuriser la circulation sur la Voie-Express, entre Owendo et l’aéroport. Les travaux ont été confiés à une société qui a pignon sur rue.

Le Gabon compte 9 170 km de routes. Les nombreux chantiers lancés par le chef de l’Etat visent à porter le réseau des voies bitumées au-delà des 13,5 % actuels.

Ce programme vise le bitumage de 3 179 km de routes correspondant à 30 % du réseau national, sur lesquels se font plus de 80 % du trafic. Bilan : 1 050 km déjà bitumés, 894 km en cours de travaux ou en phase de démarrage et 1 235 km en phase d’études. Longtemps resté en marge du modernisme, l’axe Fougamou-Mouila, par exemple, est en passe d’être intégralement bitumé.Le vaste programme boostera incontestablement les échanges entre le Sud et la capitale. Egalement le brassage des populations dont notre pays a tant besoin.

DOSSIER SPECIALGABON : UN ChANTIER à CIEL OUVERT

Le chantier du barrage du Grand Poubara

Une vue de la maquette du Grand Poubara

Travaux d’aménagement des voies d’accès du quartier Nzeng Ayong

Chantier de l’échangeur du Carrefour Charbonnages

Route Nationale I : tronçon Fougamou-Mouila

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L’engagement de Sylvia Bongo Ondimba

TRèS ENGAGéE DANS le combat contre la pauvreté sur toutes ses formes, Sylvia Bongo Ondimba, la Première Dame, ne ménage aucun effort pour soutenir ses semblables. C’est dans cette perspective qu’elle mène, aux côtés de son époux, une lutte acharnée contre la spoliation

du conjoint survivant.

Selon les dernières statistiques, publiées lors du séminaire

organisé à Libreville les 20 et 21 juin 2011 par la Fondation Sylvia Bongo Ondimba, à l’occasion de la célébration de la première édition de la « Journée internationale des veuves », sur un échantillonnage de 1600 veuves, qui correspond à 1/20e de la population des veuves, estimées à 32 322, seules 21% d’entre elles sont rentrées dans leur droit de succession. Cette représentation ne concerne que la veuve. La question

des veufs était restée jusque-là sans réponse.

Consciente de cette exclusion, la Première Dame a tenu à joindre l’acte à la parole, pour être en conformité avec l’une des ses déclarations, au cours d’une allocution prononcée à l’occasion de la présentation officielle de son programme d’activité : « Je ne trouverai pas le sommeil tant que je n’aurai pas la certitude que chaque Gabonais vit heureux.»

Partant de cette logique, Sylvia Bongo Ondimba a choisi l’écoute afin de s’imprégner des difficultés que vivent au quotidien ses compatriotes. Une attitude humaniste qui a justifié l’organisation d’une caravane à travers le Gabon profond. C’est au sortir de cette tournée qu’elle s’est rendu compte qu’il

y a une majorité silencieuse qui paye le lourd tribut de la fatalité.

Cette majorité, ce sont les veuves et, pour élargir, le veuf, ou le conjoint survivant, qui sont affaiblis non seulement par le sort, mais également par les familles à travers la spoliation. Une catastrophe silencieuse qui ne pouvait pas laisser de marbre la Première Dame du Gabon, car cette crise qui ne dit pas son nom, expose 245 millions de veuves à travers le monde, avec environ 100 millions de veuves qui vivent dans la précarité, leurs besoins fondamentaux n’étant pas pourvus.

Sylvia Bongo Ondimba a d’abord axé son offensive sur le plan diplomatique, avec la reconnaissance et la consécration par les Nations unies de la résolution 65/189 instaurant la « Journée internationale des veuves ». L’ implication de la Première Dame s’inscrit dans l’axe stratégique 9 du projet de société « l’Avenir en confiance » du Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba. Cette reconnaissance internationale du statut des veuves dans le monde en général, et au Gabon en particulier, était donc une occasion tout indiquée pour Sylvia Bongo Ondimba d’organiser un séminaire sur les questions relatives aux problèmes du conjoint survivant.

Cet important séminaire a donné lieu à de nombreuses recommandations. Certaines se concrétisent aujourd’hui. C’est le cas de la mise en place d’un Conseil successoral, du projet de

DOSSIER LE COMBAT DE LA PREMIèRE DAME EN FAVEUR DE LA VEUVE ET DE L’ORPhELIN

des orphelins dans le pays.

«J’ai décidé de créer une commission spéciale chargée de réfléchir sur les modalités pratiques de la reconnaissance légale des mariages coutumiers et religieux», avait déclaré le Président de la République, précisant que c’est en vue de «protéger la veuve et l’orphelin».

A l’origine profonde de la décision du Chef de l’Etat gabonais, les nombreux cas de spoliation sur le plan des biens immobiliers des veuves n’ayant pas contracté d’union officielle avec leur conjoint de son vivant.

En effet, à l’instar de celle de nombreux pays africains, la loi gabonaise ne reconnaît pas le mariage coutumier, encore moins le mariage religieux. Cette non-reconnaissance est à l’origine d’injustices, surtout en

C’EST à L’ISSUE DU CONSEIL des ministres délocalisé qu’il a présidé à Lambaréné, au terme de sa tournée républicaine dans la province du Moyen-Ogooué, que le Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, avait pris la décision de mettre en place une commission chargée de l’élaboration de textes juridiques en vue de la reconnaissance légale des mariages coutumiers et religieux, dans le dessein de régler la question de succession, à l’origine de la spoliation des veuves et

La décision du Chef de l’Etat pour préserver le conjoint survivant

matière de succession.

La reconnaissance des unions religieuses et coutumières, en plus de réduire les injustices faites aux veuves et aux orphelins, est susceptible de contribuer efficacement à la politique de déclaration des naissances et autres programmes de sensibilisation de l’administration, dans la mesure où l’Etat aura directement accès aux données et populations cibles, à travers

les structures traditionnelles ou religieuses ayant célébré les unions.

Au Gabon, si le mariage officiel est bien répandu dans les cités urbaines, il n’est pas encore d’actualité dans de nombreuses zones rurales où, selon des estimations, plus de la moitié des unions ne sont pas légalisées. C’est pour corriger cette «injustice» que les veuves du Gabon ont, à l’unanimité lors de la célébration de la première édition de la Journée internationale des veuves, recommandé aux pouvoirs publics de revoir les textes.

légalisation du mariage coutumier et religieux, afin de prendre en compte toutes les veuves. Pour aller plus loin, les plus hautes autorités gabonaises ont également mis l’accent sur la question du veuf, pour ainsi créer l’égalité de traitement à l’endroit du conjoint survivant.

Ainsi, ces dispositions viennent réduire les disparités de traitement en matière successorale. La décision du Chef de l’Etat, qui appuie l’action de la Première Dame, contribuera à régler profondément les conflits d’intérêt souvent occasionnés par le décès d’un des conjoints

Une Commission pour réfléchir sur le statutdu conjoint survivantDans sa ferme volonté de mettre un terme aux fléaux dûs à la spoliation du conjoint survivant, le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, a pris la décision de créer une Commission nationale sur le statut du conjoint survivant. Une mesure qui vient à point nommé, pour ainsi dire, dans la mesure où elle tranche définitivement avec certaines supputations et certaines affirmations gratuites qui avaient vite fait de parler de l’exclusion du veuf.

Dans son programme de société « l’Avenir en confiance », le Président de la Réublique s’est engagé à freiner les inégalités sociales dans leur globalité. Ainsi, les plus hautes autorités de notre pays ont-elles décidé de ratisser large, en prenant en compte la situation du veuf qui, malgré ses droits, n’avait jamais bénéficié d’un quelconque soutien.

Toutefois, l’honnêteté intellectuelle voudrait qu’on rende à César ce qui lui revient de droit. Ainsi, convient-il de relever que la création de ce cadre de réflexion qui a déormais la lourde charge de faire aboutir la recommandation relative à la reconnaissance légale du mariage coutumier et religieux, est encore une victoire du combat mené par la Première Dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, sur la lutte contre lesdiscriminations de tout genre.

En effet, c’est grâce à l’engagement personnel et déterminé de l’épouse du Chef de l’Etat en faveur des personnes fragilisées, et à l’action de plus en plus rayonnante de la diplomatie gabonaise, que les Nations unies ont institué une journée internationale des veuves, désormais célébréele 23 juin de chaque année.

Sylvia Bongo Ondimba, lors de la marche de la journée internationale des Veuves à Libreville

Le couple présidentiel ovationné à Lambaréné

Page 11: Lettre d'Information de la Présidence

LE PREMIER NUMéRO vERT à l’intention des personnes rencontrant des difficultés sur l’ensemble du territoire gabonais du fait de leur veuvage a été officiellement mis en place le 25 juillet.

Le 1455 (appel gratuit à partir de tous les numéros fixes et GSM) est opérationnel, tous les jours, du lundi au vendredi de 8 heures à 16 heures pour informer les conjoints survivants des procédures à suivre et des démarches à effectuer, tout en les orientant vers les structures publiques et/ou privées pouvant leur fournir une assistance.

La Fondation Sylvia Bongo Ondimba précise que ce numéro favorisera l’expression de leurs difficultés et le développement d’une vraie solidarité

Le Centre Mbandja à Libreville

Texte intégrale de la résolution 65/189

La lettre d'Information

République Gabonaise

PRESIDENCE

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Le vote de la résolution des Nations unies pour l’instauration de la Journée internationale des veuvesLE RESPECT DES DROITS des femmes à travers le monde est parfois mis en péril à cause de l’application stricte du droit coutumier et de certaines traditions culturelles ou religieuses. Les veuves sont particulièrement exposées à la maltraitance, à l’exploitation et à la spoliation.

Sylvia Bongo Ondimba s’est engagée à interpeller le monde sur cette catastrophe silencieuse et

profonde, et à soutenir les femmes dans la défense de leurs droits et le recouvrement de leur dignité.

La Première Dame, déjà activement engagée au Gabon pour améliorer les conditions de vie des personnes les plus fragilisées, et bénéficiant du soutien de la diplomatie gabonaise, a porté le message des veuves au plus près de la communauté internationale, au sein même de des

Nations unies.

L’Assemblée générale des Nations unies a ainsi adopté la résolution 65/189 du 21 décembre 2010 consacrant la « Journée internationale des veuves ». A compter de 2011, cette journée sera célébrée le 23 juin de chaque année.

Adopté par consensus, la résolution a

bénéficié du coparrainage de 56 pays, dont une majorité de pays africains. La communauté internationale a ainsi lancé un appel aux Etats et aux organisations internationales pour mettre fin à toutes les pratiques négatives associées au veuvage et sensibiliser le public aux problématiques des veuves et de leurs enfants à travers le monde.

au profit des personnes souffrant de maltraitances physiques ou morales provoquées par la perte de leur conjoint, grâce à un accès facile et direct à une cellule d’écoute, d’aide et d’orientation.

Une équipe pluridisciplinaire, composée de travailleurs sociaux, de juristes et de psychologues, sera chargée, du lundi au vendredi de 8 heures à 16 heures, d’animer la cellule d’écoute afin d’aider, de conseiller et d’orienter les personnes ayant subi des spoliations ou autres préjudices à la suite du décès de leur conjoint, tant sur le plan social que sur le plan juridique.

Le Centre Mbandja, inauguré par la Première Dame, Sylvia Bongo Ondimba, le 25 juin dernier, abrite la cellule

d’accueil et d’écoute pour les conjoints survivants. Cette structure participe à l’ambition de concourir à la création d’une société juste et solidaire, qui bannit l’exclusion et favorise la reconnaissance des droits individuels, notamment ceux des personnes fragilisées et rendues vulnérables par les drames personnels, à l’instar des veuves.

Par ailleurs, le Centre Mbandja met à la disposition des ONG des ressources

humaines, logistiques et techniques, ainsi que des formations, destinées à renforcer leurs capacités et à les accompagner efficacement dans leurs actions en faveur de l’ensemble de la population gabonaise..

Un numéro vert au Centre Mbandja pour l’écoute et l’accompagnement du conjoint survivant: le 1455

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Page 12: Lettre d'Information de la Présidence

La lettre d'Information

République Gabonaise

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