L'Essentiel des Pays de Savoie N°47

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Stations de ski des Pays de Savoie déc. 2008 N * 47 2,90 € Enquête Dossier Déco : créer votre intérieur Reportage Dans les coulisses de France 3 Enquête Les entreprises savoyardes ont la côte Agenda Les rendez-vous incontournables le prix de la neige Essentiel - déc. 08 n°47

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L'Essentiel des Pays de Savoie de décembre avec au sommaire un dossier sur le prix de la neige, une enquête sur les dernières tendances en déco et un agenda complet sur les événements à ne pas rater

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Stations de ski

des Pays de Savoiedéc. 2008N* 47

2,90 €

L’Essentiel

Enquête

DossierDéco : créer votre intérieur

ReportageDans les coulisses de France 3

EnquêteLes entreprisessavoyardes ont la côte

AgendaLes rendez-vousincontournables

le prix de la neigeEssentiel - déc. 08 n°47

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A l’heure où nous bouclons ce 47ème numéro de L’Essentiel des Pays de Savoie, la saison d’hiver ouvre sous de bons auspices malgré le spectre de la crise économique. Certes, les grandes

stations ne semblent pas faire la grimace. Il y a bien eu un fléchisse-ment des réservations dans les trois premières semaines d’octobre, mais globalement le taux est - dans le pire des cas - proche de celui de l’an passé à la même époque, et bien souvent supérieur. Néan-moins, il est peut-être un peu tôt pour analyser les conséquences sur nos stations du coup de froid sur l’économie mondiale. Il faudra sans doute attendre la fin de la saison pour en tirer les conclusions. Les habitudes de consommation risquent bien de changer. Comment se fait-il que la plupart des secteurs économiques soient affectés, mais pas l’industrie de la neige ? L’une des réponses vient sans doute du prix du ski qui reste une activité coûteuse, accessible à une élite et du coup les clients sont peu touchés par la crise. On ne peut pas vrai-ment s’en réjouir, mais nous avons l’espoir que les joies de la neige puissent être partagées par le plus grand nombre et que le dossier de ce mois vous aidera à mieux profiter des bons plans de la saison.

L’Essentiel des Pays de Savoie s’adapte aux demandes de ses lecteurs. Vous êtes de plus en plus nombreux ce qui est une vraie satisfaction pour l’équipe qui édite ce mensuel régional indépendant. La proxi-mité nous a permis d’être plus proches de vos attentes et l’équipe de ce journal, jeune et réactive, n’oublie jamais d’adapter au mieux la formule de ce magazine à vos exigences. Vous souhaitez plus de pages, une meilleure iconographie, des reportages en images, plus de sujets de fond et un magazine plus pratique à emmener avec soi et à faire partager. On y arrive ! Après un premier lifting au printemps dernier, la deuxième phase s’enclenche : une pagination augmentée, un meilleur papier (toujours issu de forêts gérées durablement bien sûr) et un format optimisé. La troisième étape ? Je vous laisserai la découvrir dans le courant de l’année 2009. Bien sûr, nous restons attentifs à vos remarques ; continuez à nous écrire.

Michaël IOCHEM

éditoOn ne connaît pas la crise

des Pays de SavoieL’Essentiel

nouvelle adresse

L’Essentiel des Pays de SavoieN° 47 - Décembre 2008

Immeuble le Saint-Sébastien315, avenue de Lyon73 000 ChambéryTél. : 04 79 33 02 82Fax : 04 79 70 50 92

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photo de couverture : Istockphotos (Mandujano)

Directeur de la publication :Michaël Iochem

Directeur commercial :Thierry Le Guilloux06 87 30 73 70 - [email protected]

Rédaction : Sylvie Martinotti, Patrick Plaisance, Delphine Adorjan, Axel Rebecq

Société éditrice :Essentiel Presse SASau capital de 80 751 eurosRCS CHAMBÉRY 453 991 713Principal associé et représentant légal : M. Iochem

Imprimé en FranceImprimerie Gaillard (01)

Conception et réalisation :L’atelier de BalthazarSavoie Technolac - BP 36673372 Le Bourget-du-Lac Cedex

N° ISSN : 1769-0153Commission paritaire : 1109 I 85640Dépôt légal : A parution

Contacts :[email protected]@[email protected]@lessentiel.fr

Pour être présent dans l’agenda :[email protected]

Abonnement :26 € pour 11 numéros

Ce magazine est imprimé sur papier blanchi sans chlore et provenant de forêts gérées de façon durable.

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12 TransportAutoroute : la liaison

Annecy-Genève est lancée

13 Série téléviséeUne Haut-savoyarde joue les flics

15 Entreprises innovantes

Akopso trouve le bon guide

16 Stations de ski Les nouvelles stratégies

marketing à la loupe

20 Forfaits de skiLes bons plans de la saison

22 Location de matérielLa guerre des loueurs

aura-t-elle lieu ?

26 Restauration d’une bergerie

Un showroom ambiance montagne

29 InterviewJean-Michel Villot, architecte savoyard

30 CheminéesRustiques ou contemporaines :

notre sélection

30 Coaching en décorationUn intérieur qui vous ressemble

34 Portrait d’un sculpteurThierry Martenon, l’artisan devenu artiste

36 Nouvel atelier à RumillyLa mode venue du moyen-âge

44 FinanceLes entreprises savoyardes visent la bourse

48 LivresLes nouveautés du mois

50 CultureConcerts, expositions, spectacles : l’agenda des sorties en Pays de Savoie

56 Danse à Aix-les-BainsLa légende celtique renaît

59 Jazz club de SavoieHommage à Franck Sinatra

62 Un fabuleux village Évian fait revivre la légende des flottins

Déc. 2008Sommaire N* 47

Dossier : décoration intérieureAmbiance chaleureuse du style montagnard, cheminées rustiques ou contemporaines... Pour vous donner des idées de décoration, L’Essentiel des Pays de Savoie vous fait visiter un chalet de Tarentaise restauré par l’architecte savoyard Jean-Michel Villot. A Annecy, une coach en décoration se propose de relooker votre intérieur.

Reportage photos :dans les coulisses de Goûtez voirL’Essentiel des Pays de Savoie s’est glissé dans les coulisses de Goûtez voir, l’émission d’Odile Mattéi, consacrée à la gastronomie et aux produits du terroir de notre région, diffusée chaque dimanche à 11h30 sur France 3-Rhône-Alpes-Auvergne. Suivez une journée de tournage au restaurant Les Morainières à Jongieux.

Enquête : le prix de la neigeCet hiver, les stations de ski ne parlent que de bons plans et de pouvoir d’achat. Peut-on vraiment skier moins cher en Pays de Savoie ou bien s’agit-il d’une stratégie marketing destinée à reconquérir la clientèle perdue ? Des chercheurs de l’école supérieure de commerce de Chambéry, auteurs d’une étude sur les pratiques des stations, nous aident à décrypter ces offres “low cost“.

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La 20e édition du salon de la Roche sur Foron qui s’est achevée début novembre a remporté un franc succès, même si Mieux vivre expo était cette année concentré sur quatre jours, au lieu des

cinq habituels. Les 410 expo-sants et les nombreux visiteurs ont été globalement satisfaits de cette manifestation et le climat de crise ne s’est pas fait ressentir dans les deux grands secteurs que sont l’ha-

bitat et l’ameublement. Seule la gastronomie semble avoir enregistré une baisse des ven-tes. L’exposition consacrée à l’éco-construction a attiré un large public.

Une présidence savoyarde pour SporaltecC’est Jacky Brossard, p.d.g. de la société Ceres Control, qui vient de prendre la présidence de ce pôle de compétitivité dont l’ambition est de renforcer les capacités de recherche et dévelop-pement des sports de plein air. Précédemment trésorier de l’association, Jacky Brossard succède à Alain Belli, universitaire de Saint-Etienne.

Savoie Initiativefête ses dix ansPremière association savoyarde en terme d’aide humaine et financière à la création d’entreprise, Savoie Initiative a déjà soutenu en dix ans plus de 450 entrepreneurs et prêté plus de 4 millions d’euros, sans intérêt ni garantie. L’association compte à ce jour 150 adhérents, et près de 200 bénévoles actifs.

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Jean-Pierre Papin chez EcorisL’ancien jouer international de football était l’invité de l’école Ecoris à l’occasion de sa traditionnelle soirée des tuteurs, le 17 novembre à Chambéry. Certes, les “papinades“ n’ont pas d’équivalent dans le monde de l’entreprise, « Mais les passerelles sont nombreuses entre les contraintes sportives et celles de l’économie », explique Jean-Pierre Papin, le mythique joueur de l’Olympique de Marseille de la fin des années 80. « Coacher de jeunes joueurs, ce n’est pas très différent de gérer des jeunes en contrat d’alternance comme le font les chefs d’entreprises présents ce soir », précise JPP devant près de 200 tuteurs sur les 800 que compte Ecoris sur l’ensemble de ses sites en pays de Savoie.

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Une maison solaire low cost au Solar Event 2009 Le Solar Event est reconduit pour 2009. Il aura lieu du 26 au 28 juin sur le site de Sa-voie Technolac et aura pour thème principal l’énergie solaire dans les pays en voie de dé-veloppement. Temps fort de cette deuxième édition : à côté de la course de prototypes solaires se déroulera une course de voitu-res électriques autour du lac du Bourget. D’autre part, une équipe de L’école Natio-nale Supérieure d’Architecture de Greno-ble, composée d’enseignants et étudiants, va concevoir une maison solaire “low cost“ pour concourir au Solar Decathlon Europe qui aura lieu en juin 2010 à Madrid. Les plans et la maquette de ce projet seront pré-sentés dans le cadre du Solar Event.

Les premières informations sont en ligne sur www.solar-event.com.

Des étudiants pour aider les créateurs d’entreprisesEn tant qu’organisme de formation de futurs cadres, l’école supérieure de commerce de Cham-béry Savoie (ESC) sensibilise ses étudiants à l’entrepreunariat. Pour cela, elle met à disposition des créateurs d’entreprise une aide à l’étude et à la validation de leur projet. Une vingtaine de personnes peuvent être accompagnées par un groupe d’étudiants. Le créateur apporte son projet, sa passion, son expérience professionnelle. En contrepartie, les étudiants réalisent pour lui une étude et lui donnent accès aux ressources de l’école (moyens d’information, conseils des enseignants-chercheurs). Rens : Philippe Tochon (04 79 25 38 33 - 06 03 97 47 42).

Les 3 Vallées : la montagne s’invite à Lyon

Du 26 au 29 novembre, la place de la République à Lyon s’est métamorphosée en village monta-gnard. Le domaine des 3 Vallées était partenaire de la manifestation Station Lyon Neige, consa-crée à la découverte et à la pratique d’activités hivernales pas toujours accessibles aux citatins. Pour éviter la production de neige, les organi-sateurs avaient choisi des tapis synthétiques où petits et grands ont pu s’adonner au ski de fond, aux raquettes, au tir laser du biathlon ou à la luge bouée. La championne de ski Carole Mon-tillet était la marraine de cet événement (sur la photo, avec Vincent Lalanne, directeur de l’asso-ciation des 3 vallées).

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MooviTER,le train de demain

Ce nouveau prototype de train express ré-gional a été présenté à la région Rhône-Alpes le 28 octobre dernier à Lyon. Au-delà d’un nouvel engin, il s’agit surtout pour la SNCF de donner une nouvelle image du train en proposant des rames ludiques et fonctionnelles. Les espaces de travail com-portent même une connexion wifi gratuite et un jeu d’échecs électronique, implanté dans la table du wagon. Ce TER sera expé-rimenté dès le mois de décembre en Breta-gne. Selon Jean-Jack Queyranne, président de la Région, « si les essais sont concluants, on pourra voir ce train sur les rails en Rhô-ne-Alpes d’ici deux ans ».

La deudeuche a 60 ans

Pour son anniversaire, la 2CV des Pays de Savoie s’est offert une escapade à Tatatouine avec sa cou-sine, la Citroën Méhari qui elle, fête ses 40 ans. 39 équipages savoyards sont partis d’Aix-les-Bains fin octobre pour un premier raid de 1 500 km dans le désert tunisien. Ce circuit était organisé par l’association savoyarde le Lézard à deux pattes.

6ème édition d’Esprit Montagne L’association haut-savoyarde « Esprit Mon-tagne » organise pour la 6ème année une opération de sensibilisation aux risques en montagne pour les jeunes collégiens des vallées, en partenariat avec 33 stations de sports d’hiver des Alpes et des Pyrénées. Depuis 5 ans, près de 5 000 collégiens ont participé à ce programme intitulé « la sé-curité en montagne, ça m’intéresse ! » qui vise à les responsabiliser et leur permettre d’appréhender la montagne en toute sé-rénité. L’opération se déroule en classe et sur le terrain, avec des professionnels de la montagne partenaires (pisteurs-secou-ristes, gendarmes du PGHM, CRS de mon-tagne, guides de haute montagne...). En 2009, environ 2 000 élèves de 12 à 16 ans vont être invités à ces journées de sensibi-lisation.

Ski nautique : une nouvelle médaille pour Clémentine Lucine

La championne haut-savoyarde du club de ski nautique de Sevrier-Annecy est montée une nouvelle fois sur la plus haute marche du podium

le 9 novembre, en Malaisie, lors de l’épreuve de coupe du monde de slalom dames. Le 15 novem-bre, elle s’offrait deux nouvelles médailles à Qua-tar, lors de la dernière épreuve de ski nautique (2ème en slalom et 3ème en figures). Grâce à ces résultats, elle remporte la coupe du monde 2008 dans les deux disciplines. A 26 ans, Clémentine Lucine possède déjà un beau palmarès : elle est double championne du monde de figures et de combiné.

Quel statut pour le loup ? « N’est-il pas paradoxal de prétendre lutter contre les pitbulls de banlieue tout en subvention-nant les molosses des montagnes ? » C’est la question posée au Sénat le 28 octobre dernier par le socialiste savoyard Thierry Repentin. L’élu propose de changer le statut du loup tel qu’il est défini par la convention de Bern. L’idée, c’est que le loup soit déclassé d’espèce “totalement protégée“ à “espèce protégée“. Ce qui, selon le sénateur, rendrait les mesures de protection des troupeaux plus simples. Dominique Bussereau, secrétaire d’état chargé des transports, lui a répondu que « la France n’entendait pas demander le déclassement du loup et que son statut actuel n’excluait pas la possibilité d’instaurer des modalités de gestion de l’espèce ».

Des championnats du monde de hockey à ChambéryLa Fédération française de hockey sur glace, qui s’est vu confier l’organisation des prochains Championnats du Monde moins de 18 ans fémi-nins de Division 1, a choisi la patinoire de Cham-béry pour accueillir la compétition. Elle se dérou-lera du 28 décembre 2008 au 2 janvier 2009 et mettra aux prises les équipes féminines moins de 18 ans des pays suivants : Autriche, France, Ja-pon, Norvège et Slovaquie.

Manuel Parcero, nouveau p.d.g. de SherpaPropriétaire de deux magasins “Sherpa“ à Tignes (Val Claret et Grande Motte), Manuel Parcero a été élu président directeur général de l’enseigne coopérative alimentaire dont la mascotte est une marmotte. En 1988, le nouveau pdg, qui assure également les fonctions de directeur général de la SA Sherpa, faisait partie des membres fondateurs de l’enseigne, essentiellement implantée en stations.

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On en parle depuis plus de Vingt ans. La Liaison Annecy Nord Express (Liane) ouvrira ses dix-neuf kilomètres d’autoroute d’ici la fin décembre. Annecy ne sera qu’à trente minutes de Genève. Une sacrée révolution pour tous les Haut-savoyards… mais pour aller plus vite il fau-dra passer à la caisse.850 millions d’euros. C’est ce qu’a coûté la construction de Liane à Adelac. Les pouvoirs publics n’ont pas subventionné

le projet. C’est une première, et par conséquent, ce sont les usagers qui vont devoir payer la facture : 6 euros, par exemple, pour un trajet entre Annecy-Sud et Saint-Julien en Genevois, soit 0.29 centimes d’euros le kilomètre. C’est cher… « Mais l’A 41 Nord est un projet com-plexe », explique Xavier Rigo, le président d’Adelac, la société concessionnaire de Liane pour 47 ans. « Nous avons un tunnel, quatre viaducs et les contrain-

tes en matière d’écologie, de développement durable et de sécurité ont beaucoup pesé sur le budget ».

Pour tenter d’alléger la facture des automobilistes, Adelac a lancé Liber-T, un pass qui per-mettra aux gros rouleurs de cumuler jusqu’à 35% de ré-duction par mois sur les trajets. La société espère voir passer 23 000 véhicules chaque jour dès les premiers mois. La vi-tesse sera limitée à 110 km/h sur le Tronçon Villy-le-Pelloux / Saint-Julien en Genevois, et les automobilistes devront être vi-gilants : deux radars seront ins-tallés, l’un à la sortie du tunnel dans le sens Annecy-Genève et l’autre à la sortie de la tranchée du Noiret dans le sens Genève-Annecy. De quoi encore alourdir le “budget autoroute“…

Sandra Ansanay

Virginie Caliari de retour à l’écranDepuis le 20 novembre, TF1 diffuse la troi-sième saison de Section de recherches. Vir-ginie Caliari, née sur les rives du lac Léman, formée à l’école supérieure d’art dramatique de Genève, incarne le rôle de Mathilde Del-mas, gendarme très diplômée spécialiste du “profilage“.

En 1996, à dix-neuf ans, Virginie Caliari a effectué ses débuts au théâtre grâce à Georges Wilson, dans Iphigénie. Une dizaine de pièces plus tard, elle effectue, en 2000, ses débuts à la télévision.

Depuis 2004, la souriante comédienne est abonnée à l’uniforme, et aux rôles un peu sombres, d’abord dans SOS 18, désormais dans Section de recherches.

Entre décembre 2007 et juillet 2008, elle a été accaparée par le tournage des dix épisodes de la saison diffusée actuellement. Le planning est tel que Virginie Caliari n’a pas pu mener à terme d’autres projets, qui lui permettraient de renouer avec le théâtre ou de prendre le large au cinéma. Pour autant, elle ne souhaite pas raccrocher de si tôt l’uniforme de gen-darme.

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55 000 personnes ont déjà dit leur intention de monter à Val-d’Isère à l’occasion des championnats du monde de ski alpin, du 2 au 15 février. Lors de la session d’octobre, les conseillers généraux ont

adopté un voeu, à l’unani-mité, pour demander à la ré-gion Rhône-Alpes d’étendre à la vallée de la Maurienne l’offre permettant, les 5, 10, 14 et 15 février, de se rendre en train jusqu’à la gare de

Bourg-Saint-Maurice pour un euro seulement. L’ensemble de Rhône-Alpes est concerné par cette offre, sauf la Mau-rienne.

Autoroute Annecy-Genève en 30 minutes

Mondiaux 2009 : les Mauriennais oubliés ?

Virginie Caliari campe le personnage de Mathilde Delmas

Un comité local de lutte contre la fraude en SavoieRémi Thuau, Préfet de Savoie, a installé le Comité local de lutte contre la fraude en Savoie pour une durée expérimentale de dix-huit mois. Il est composé de représentants d’organismes locaux de protection sociale et des services de l’État. Ce comité doit permettre un travail coordonné des actions de lutte contre la fraude et une meilleure transmission de l’information entre les différents services pour être plus rapides et plus efficaces. Il pourra notamment mettre en place des échanges réguliers de signalement entre les acteurs impliqués dans la lutte contre la fraude, traiter des questions transversales comme la fraude à l’identité ou aux conditions de résidence et enfin organiser des opérations concertées de contrôle entre organismes.

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Les fromagesentrent à l’écoleDepuis le 30 septembre, l’Association des fro-mages traditionnels des Alpes savoyardes (Af-talp) propose aux écoles primaires de Savoie et de Haute-Savoie un kit pédagogique appe-lé : « les Savoie, des montagnes à fromages ». Gratuit, ce kit, construit autour de l’univers des fromages de nos deux départements, traite de différents sujets en lien avec les programmes scolaires de CE2, CM1 et CM2 comme l’envi-ronnement, l’équilibre alimentaire ou encore le savoir-faire. Plus de 70 écoles des territoires savoyards l’ont déjà commandé.

Akopso lance son site web

Trouvez le bon guide ! Londres, Paris, Rome et les états-Unis... C’est finalement à Savoie Technolac que Joris et Marie-Christine ont créé la société Akopso.

ENTREPRENDRERÉSEAU

À 33 ans, Joris Sigot, globe-trotter savoyard, est de retour au pays pour développer un concept unique en Europe : un site web de

réservations de visites guidées en ligne destiné aux professionnels du tourisme. Jeune diplômé d’une école de commerce, il a envie de voir du pays et il obtient son Bachelor de tourisme et d’hôtellerie internationale à Londres en l’an 2000. Parmi ses diverses expériences professionnelles, il en retient une : pour les sociétés Expedia puis Hotel Provi-der, il était chargé de négocier auprès des hô-tels de la France entière des chambres invendues qu’il revendait bon marché sur internet auprès du grand public ou des professionnels. « Ça m’a appris à gérer un extranet, explique Joris Sigot. L’hôtel, grâce à un code, mettait lui-même à jour son stock de chambres. »

Réserver son guide en quelques clicsMarie-Christine Charnier, aujourd’hui son asso-ciée, travaille alors dans la même société, pour laquelle elle conçoit des séjours touristiques. « Elle avait beaucoup de mal à trouver des ac-compagnateurs et des guides interprètes pour les visites culturelles », se souvient Joris. Un jour, il a un déclic alors qu’il se trouve devant le Colysée à Rome. « J’ai vu des guides qui levaient le bras en criant pour que les touristes louent leurs services. Eux cherchent du travail... et en France, on ne

trouve pas de guides ! J’ai donc eu l’idée de rap-procher l’offre et la demande sur un site web. »

Joris et Marie-Christine décident de créer akop-so.com fin 2007. Vous souhaitez faire une visite guidée de trois heures, en italien, du Palais des Papes en Avignon le 18 octobre ? En quelques clics, les guides disponibles apparaissent à l’écran et vous pouvez choisir le profil qui vous convient le mieux et connaître le tarif de la visite. Chacun des 53 guides met à jour son propre planning et le site propose 250 visites dans une cinquan-taine de villes en France. Joris souhaite enrichir rapidement sa base de données en recrutant de nouveaux guides di-plômés.

Pour l’instant, akopso.com s’adresse surtout aux tours operators et aux autocaristes, mais son concept pourrait aussi séduire les comités d’entreprise. ◆

Sylvie Martinotti

Savoie : les archives départementales en danger ?La situation durerait depuis plusieurs années : le bâtiment des archives départementales de la Savoie est envahi par des champignons et des vrillettes, insectes de très petite taille qui s’attaquent au papier. Les mesures prises, no-tamment une opération de désinfection, se sont révélées inefficaces.

Le Conseil général, qui avait déjà débloqué des crédits en 2007 pour permettre la sau-vegarde des archives, a décidé d’affecter de nouveau plus de 2 millions d’euros pour ré-nover le système de climatisation qui serait à l’origine d’une partie des maux du bâtiment chambérien.

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Les nouvelles stratégies marketing des stations

Le prix de la neige

Cet hiver, elles ne parlent que de bons plans et de pouvoir d’achat. Les stations de ski affirment vouloir reconquérir la clientèle de proximité. Comment s’ y prennent-elles ? Hélène Michel, directrice de la recherche à l’ESC de Chambéry et Gabriel Guallino, enseignant chercheur, ont recensé toutes les stations et les ont analysées à partir d’une centaine de critères, notamment leur offre touristique et leurs prix. Ils décryptent les nouvelles stratégies marketing et la manière dont elles sont perçues par les consommateurs.

LE PRIX DE LA NEIGESTATIONS DE SKI

L’Essentiel des Pays de Savoie : Les stations de ski s’aperçoivent seulement maintenant qu’elles ont des clients potentiels à deux pas de chez elles... Comment s’est produit ce déclic ?Hélène Michel : Il y a deux ans, les stations ont connu une situation délicate en raison d’un faible enneigement mais aussi parce que les médias ont joué un rôle assez alarmiste en communiquant beaucoup sur ce manque de neige. Seuls les clients qui avaient signé leur semaine à l’avance ont permis de maintenir l’activité. Dans un cas comme celui-là, le public de proximité est le plus fluctuant et le plus aléatoire car il se rend compte s’il y a ou non de la neige. Comme il n’a rien signé, il faut l’attirer en créant des offres de type carte pass, ou grâce à des formules d’abonne-ment comme celles imaginées par la Compagnie des Alpes* (Holiski, lancé cet automne). Capter ce public de proximité est donc une sécurité pour les stations.

Les nouvelles offrent à destination de cette clientèle remportent-elles déjà le succès escompté ?H.M. : Les stations ont seulement exprimé une intention de reconquérir la clientèle locale et réfléchissent à de nouvelles formules, sans dou-te pour tenir compte de la baisse du pouvoir d’achat. Mais concrètement, rien de significatif n’a été mis en place pour l’instant. Les forfaits saison à prix cassé qu’on achète au mois de no-vembre, ce n’est pas nouveau !

Les bons plans en station existent-ils vraiment ?gabriel guallino : L’offre existe en effet, mais elle est ultra complexe, à l’exception de celle qui concerne les étudiants. On trouve des bons plans parce que les stations pratiquent un management des disponibilités : Elles font des promotions par exemple pour la période de décembre où la clien-tèle est à reconquérir. Mais pour que le client se

sente concerné, il faudrait simplifier ces offres. C’est la même chose pour la SNCF : elle affirme qu’on peut voyager pas cher mais on ne sait pas vraiment comment faire pour en profiter.

Pourra-t-on skier moins cher cet hiver ?g.g. : Depuis les années 90, on assiste à une hausse très forte des prix de l’immobilier. Les stations sont dans une logique d’enrichissement et les prix augmentent. Parallèlement, la baisse de la clientèle est douce mais constante, et donc alarmante. Face à cela, les stations ne peuvent pas baisser les prix parce qu’elles ont aussi des

« Les bons plans existent mais l’ offre est ultra complexe »

Michel Hélène, directrice de la recherche à l’ESC de Chambéry

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hausses importantes de leurs charges et de leurs salaires. Certaines sont prises au piège. Dans la réalité, les prix ont monté, celui du forfait en premier. On peut le prouver économiquement, même si les stations s’en défendent. Le nombre de journées skieurs baisse alors que le chiffre d’affaires augmente. Pas besoin de sortir de Po-lytechnique pour se rendre compte que les prix des forfaits ont augmenté ! La Compagnie des Alpes est cotée en bourse, elle a des objectifs de rentabilité...

Certaines stations comme Brides-les-Bains com-muniquent pourtant sur une offre low cost ?g.g. : C’est vrai, certaines stations, reprises de A à Z, arrivent à pratiquer de petits prix. Brides-les-Bains s’affiche en effet comme station low cost. Quand on repart de zéro et qu’on n’est pas pris dans des problèmes de gouvernance, on peut avoir une stratégie de prix plus agressive. Certaines stations arrivent à se démarquer de cette manière.

Le ski n’est donc pas près de se démocratiser ?g.g. : Cela reste un sport de luxe. Le problème des stations, c’est qu’elles se sont coupées de leur base populaire en ne vou-lant que des « csp + », des Rus-ses et des Anglais. On construit de plus en plus d’hôtels 4 étoiles et cette montée en gamme est inquiétante car on attire là encore une clientèle aisée. Cependant, tout n’est pas cher en station, il faut relativiser, et ce que les gens recherchent avant tout , c’est la simplicité.

Certaines stations comme les Ménuires propo-sent une garantie neige. Est-ce incitatif pour la clientèle ?H.M. : C’est un concept intéressant car si tel pourcentage du domaine est fermé, on vous rembourse. Pour l’instant, la priorité des stations

est de vendre un séjour montagne à une clien-tèle nationale ou internationale, pour laquelle le facteur prix n’est pas forcément le premier critère de choix. Elle achète une offre globale mais l’idée de garantie sur l’enneigement est importante car elle rassure énormément. Cependant, ce n’est pas suffisant : on ne vient pas que pour skier en montagne mais pour l’environnement neige.

D’ailleurs, les stations orien-tent exprès leur webcam vers les sites qui mettent en avant cette ambiance neige. Le sé-jour neige a un prix que les

gens sont prêts à payer. La clientèle locale, elle, est plus experte et plus critique : il lui suffit d’un coup de fil pour connaître l’enneigement et on ne peut pas la bluffer.

Que penser de la gratuité ? Méribel, par exem-ple, offre le forfait et des cours de ski avec un moniteur aux skieurs débutants.H.M. : C’est la preuve que l’on prend conscience que le vivier des clients se restreint, donc il faut préparer cette future clientèle et la bichonner !

« Dans la réalité, les prix ont augmenté. Celui du

forfait en premier »

Ce qui augmente le plus en station ? Le prix des forfaits.

En marketing, conquérir un nouveau client coûte sept fois plus cher que de le fidéliser. Le plus dé-licat, c’est de capter cette clientèle pour qu’elle n’aille pas consommer ailleurs. En lui proposant des cours gratuits par exemple. C’est un peu comme un consommateur qui reste fidèle à sa première marque de téléphone portable : une re-lation forte s’est créée et ensuite la probabilité de fidéliser cette clientèle devient beaucoup plus im-portante. L’une des grandes forces que peuvent avoir les stations, c’est la relation client.

Forfaits pass, réservations en ligne... Presque toutes les stations entendent simplifier la vie des skieurs grâce à internet. Est-ce vraiment le cas ?H.M. : Cette offre internet permet de segmenter la clientèle. Pour certains skieurs pressés d’aller sur les pistes, le passage aux caisses des remon-tées mécaniques et l’attente au magasin de lo-cation sont considérés comme une contrainte. Le principe de réservation en ligne va satisfaire ceux-là et va permettre aux hôtesses de caisse de consacrer plus de temps aux personnes qui recherchent des conseils. C’est plus intéressant pour le personnel qui a aussi la spécificité de connaître le domaine. Cela revalorise le contact et ça fonctionne très bien. Chacun y trouve son compte.

Les enfants n’ ont plus cours le samedi matin. Cela va-t-il changer les habitudes des familles qui ne skiaient en général que le dimanche ?H.M. : C’est un facteur fort qui va avoir un im-pact intéressant ce hiver. Soit les familles iront da-vantage au ski, soit elles vont réorganiser les fins de semaine. La clientèle de proximité aura désor-mais la possibilité de partir sur des week-ends . Logiquement, les stations devraient développer des offres dans ce sens.

Les étudiants étrangers de nos pays de Savoie skient très peu. Est-ce une question de coût ?H.M. : On a mené une étude sur cette clientèle potentielle, à la fois locale et internationale, qu’on a appelée “les invisibles“ : ce sont les étudiants étrangers qui viennent dans notre région pour une période six mois à un an. Parfois, ils ne parlent pas français, ils n’ont pas de voiture et ne savent pas forcément skier. Aune offre n’est configurée pour eux, pour les sensibiliser à la montagne. Pourtant,ce sont des milliers d’étudiants suscepti-bles de se rendre aux sports d’hiver, qu’on pourrait conquérir et inciter à revenir dans les Alpes. Mais il faudrait élaborer une offre spécifique : affréter un bus, prévoir des moniteurs qui parlent anglais... Pour l’instant, le frein n’est pas financier, c’est trop compliqué pour eux de faire du ski. ◆

Propos recueillis par Sylvie Martinotti

*La Compagnie des Alpes exploite des domaines skiables en France, en Suisse et en Italie.

la station des Ménuires : les vacanciers recherchent aussi une ambiance neige

« Le problème des stations, c’ est qu’ elles se sont coupées de leur base populaire. »

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A défaut de skier pas cher, on peut skier moins cher. Il suf-fit de surfer sur internet pour trouver des forfaits à prix dis-count dans une cinquantaine de stations françaises. Sur les sites mamontagne.com et ski-forfait.com, les ristournes peu-vent atteindre 40%. Les contre-marques achetées en ligne sont valables toute la saison et des bons plans sont proposés : on peut par exemple profiter des premières neiges et bénéficier de 37% de réduction sur une journée de ski à Courchevel du 6 au 19 décembre.

Les stations, elles aussi, courti-sent la clientèle avec des offres alléchantes de début de sai-son : à l’occasion du Ski Force Winter Tour, Val-Thorens invite les skieurs à tester gratuitement les nouvelles gammes de 15 grandes marques de matériel de ski et surtout, à dévaler les pentes à petit prix : la journée de ski est à 20 euros.

Les skieurs réguliers feront une réelle économie en réservant leur forfait saison sans attendre l’ouverture des domaines. Ain-si, à Megève, si on achète son forfait adulte 2008/2009 avant le 7 décembre, on le paie 450 au lieu de 600 euros.

Méribel offre un forfait aux débutantsCertaines stations osent même le gratuit : cet hiver, Méribel offre un forfait aux skieurs adultes débutants. Les diman-ches et lundis (hors périodes de vacances scolaires), ils peuvent accéder à un espace réservé et profiter des conseils d’un moni-teur. « On s’est rendu compte qu’un adulte sur deux aban-donnait après la première leçon de ski », explique Julie Poma-galski, ex-championne du mon-de de snowboard aujourd’hui chargée des relations presse de Méribel. « C’est donc un client perdu pour la station. »Partout aussi, les skipass se mul-tiplient et ont pour vocation de simplifier la vie des skieurs : ces cartes à puce rechargeables sur internet permettent de se ren-dre directement sur les pistes sans passer par les caisses des remontées mécaniques. Plus besoin de se geler les doigts en tentant de l’extirper d’une poche car la borne automati-que de contrôle la détecte. Ce qu’on gagne là, c’est surtout du temps, mais en période de forte affluence, les minutes de glisse en plus valent de l’or ! ◆

Sylvie Martinotti

Forfaits : les bons plans de la saison

A Megève on peut

économiser 150 euros

en achetant tôt son

forfait saison

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Louer ses skis moins cher

La guerre des loueurs aura-t-elle lieu ?Les bons plans pour louer ses skis existent : en réservant son matériel sur internet, on peut bénéficier de réductions allant jusqu’ à 50% selon les périodes.

Au-delà du prix, c’ est aussi la facilité qui séduit le consommateur.

E n quelques clics sur internet, on peut choi-sir son matériel (skis, bâtons, chaussures et casque) qu’il suffit ensuite de retirer dans

un magasin de location de la station. Les gran-des marques de sport proposent toutes cet te alternative et on peut accéder di-rectement à l’offre “location ski“ à partir de leur site internet. Muni d’un bon de réservation, on n’a plus qu’à récupérer un matériel neuf ou du moins, de l’année, en principe déjà préparé par le loueur. On évite ainsi une atten-te parfois longue en période de vacances. Ce n’est pas là qu’on obtient les meilleures ristournes certes, mais on peut quand même bé-néficier de 20% sur le prix de location de ses skis, ce qui est loin d’être négligeable.

En France, un skieur sur deux choisit de louer son matériel parce qu’il peut ainsi bénéficier de mo-dèles dernier cri. Résultat : depuis quelques an-

nées, la location en ligne explose et des loueurs indépendants ont rejoint les enseignes de sport sur un créneau qui semble porteur. Plusieurs di-zaines de sites proposent aujourd’hui des réser-v a t i on s en ligne, sans que l’on sache forcé-

ment vers lequel s’orienter. « Sur le marché, Décathlon (Skimium), Intersport, Sport 2000 et Ski-set sont les quatre principaux, explique Gabriel Guallino, en-seignant-chercheur à l’Ecole supérieure de commerce de Chambéry qui mène une étu-de sur les stations de ski. La formule est intéressante pour les gens qui veulent des skis

neufs à prix attractifs. Reste que la gamme de skis proposée rend parfois le choix un peu complexe. »

L’internaute y trouverait donc son compte, mais en revanche, pour les magasins de location des stations, ce système de réservation ne serait pas

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Quelle autre compagnie aérienne pourrait vous offrir la qualité d’une montre suisse? –

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la panacée selon Gabriel Gual-lino. « Mettons-nous à la place du loueur, explique-t-il. Avant l’existence de la location en ligne, il avait déjà des taux de réservation de 100% pendant les périodes de vacances. Avec ces formules-là, il a toujours le

même taux de réservation mais il a perdu 40% de marges ! » Il estime qu’il est difficile de juger du succès de la location via internet car on a peu de retour de la part du consommateur.

Ski Républic : une nouvelle offre “low cost“L’hiver dernier, les choses se sont compliquées : un nouveau loueur discount est arrivé sur le marché, semant la zizanie parmi les magasins de sports. Ski Republic s’est déjà implanté dans treize stations de Tarentaise avec d’ambitieux projets d’expansion en Europe à l’autre bout du monde. Et surtout, avec une offre low cost à faire trembler la concur-rence : il loue deux paires de ski ou deux équipe-ments complets pour le prix d’un. Les fondateurs de Ski Republic, sont Didier Schmitt, ancien skieur

Skiset, le leader de la location en ligne, a été créé par d’anciens champions de ski et il est partenaire des plus grandes marques. Avec plus de 350 stations et près de 650 magasins (ici à Val-thorens) dans huit pays d’Europe, le loueur est partout.

Arrivé en 2008 sur le marché, Ski Republic entend révolutionner la location de ski grâce à une offre unique à bas prix, qui a le mérite d’être très claire : pour une paire louée, la seconde est offerte.

de l’équipe de France et Lionel Fabre, ex-membre de Skiset, qui dit s’être inspiré du concept de la compagnie aérienne low cost EasyJet. Le loueur fait beaucoup de bruit, s’est offert l’image d’une ex-miss Angleterre pour ses campagnes de com-munication et affiche une politique commerciale plutôt agressive. Bref, il a tout pour déplaire à ses concurrents. Accusé de concurrence déloyale, Ski Republic a connu quelques déboires en station l’hiver dernier : plusieurs de ses magasins ont été vandalisés et il a porté plainte.

Pour Gabriel Guallino, le loueur low cost fait sur-tout des effets d’annonce. « On se bat là où il n’y a pas matière à se battre, affirme-t-il. Ski Repu-blic, c’est un faux débat, qu’on a déjà eu il y a dix ans avec les grandes surfaces. Il va prendre un segment. Il dispose de 17 000 paires de ski, mais techniquement, il n’aura pas la possibilité d’aller au-delà car il va rencontrer des problèmes de fi-nancement et de croissance. Pour que sa straté-gie fonctionne, il faudrait d’abord que les skieurs reviennent. » Ce qui n’est pas impossible car cet hiver, toutes les stations affirment leur intention de reconquête. ◆

Sylvie Martinotti

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Restauration d’une bergerie

Un showroom ambiance montagneL’ architecte savoyard Jean-Michel Villot a restauré une bergerie abandonnée dans un petit hameau de Tarentaise, avec l’aide de Patrice Jay, un professionnel du bâtiment. Le chalet offre des prestations haut de gamme tout en gardant un authentique esprit savoyard.

« Aujourd’hui, la décoration de montagne est devenue plus internationale et plus contemporaine. »

D ans cette ancienne bergerie du hameau du Miroir, sur la commune de Sainte-Foy Tarentaise, le temps s’est arrêté. On est en

2007. En poussant la porte de la grande bâtisse abandonnée, Jean-Michel Villot et Patrice Jay s’imprègnent de l’ambiance d’une autre époque. Là, au rez-de-chaussée, logeaient les bêtes, la fa-mille du berger occupait l’étage et le foin était stocké dans la partie haute de l’habitation, sous les toits.

Situé près de Val-d’Isère, l’endroit ne manque pas de charme et sa surface de 250m² offre un beau potentiel. Jean-Michel Villot, qui a passé vingt années au contact de la montagne, se lance alors dans une délicate entreprise : restaurer la vieille ferme en conservant sa structure d’origine, avec le pari d’en faire un luxueux chalet qui dispose de tout le confort moderne.... et un showroom pour sa clientèle. « Je voulais exposer l’idée que je me fais de l’architecture de montagne, en gardant l’esprit de ce village où beaucoup de gens vivent encore de l’agriculture », explique-t-il. L’extérieur de la bergerie a été conservé à l’identique, mais à l’intérieur, l’architecte a imaginé ce qu’elle serait

devenue si son propriétaire l’avait fait évoluer au fil des ans. Les deux professionnels composent avec l’existant, conservent les soubassements et les petites fenêtres qui donnent sur les ruelles, redessinent les voûtes intérieures et reconstrui-sent en laissant volontairement les imperfec-tions. « On a refait un sol en pierre mais en plus luxueux, sans chercher à recréer le folklore de la bergerie », précise l’architecte. Il est vrai que les inconvénients d’une maison trop rustique ne sont pas toujours compatibles avec les exigences de confort d’une résidence de vacances.

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L’Essentiel des Pays de Savoie : Achète-t-on un chalet parce qu’on aime le style savoyard ?Jean-Michel Villot : En partie. Quand vous choi-sissez votre destination de vacances, c’est aussi parce que vous aimez l’architecture des maisons blanches en Grèce, des habitations en bambou en Indonésie... Les gens recherchent donc un style montagnard, mais qui sera différent selon qu’ils se trouvent à Val d’Isère, à Courchevel, à Megève ou à Chamonix. Chaque commune a ses spécificités de pierres, de bois et d’enduits. Lorsque les gens achètent dans tel village, c’est parce qu’il ont aimé cet endroit et ils ont envie de s’y intégrer. Ils choi-sissent donc une architecture qui ne risque pas de dénoter. Il est rare que les clients demandent quel-que chose d’ultra contemporain et de très éclecti-que par rapport au village en montagne.

Les orientez-vous vers ce style ?Oui, mais sans oublier que notre démarche, c’est que l’architecture s’efface derrière le client, qu’elle

le reflète et qu’il s’approprie ce qu’on a fait ensemble. On n’impose

jamais rien. On leur montre comment ils peuvent s’inté-grer dans le style local,mais ensuite, aucune règle n’im-pose d’avoir des meubles en bois et des tissus en pat-chwork. On peut opter pour

Quelques mois, plus tard, le chalet est achevé. Le rez-de-chaussée abrite une grande chambre pour les enfants, un home cinéma et un sauna hammam. Au niveau supérieur, le jacuzzi, voisin des chambres, donne sur l’extérieur grâce à une baie vitrée. Au dernier étage, sous la charpen-te, une vaste pièce offre une vue panoramique sur le Mont-Pourri. La décoration sans fioritu-re, mélange de raffinement et de sobriété dans un cadre boisé, laisse la part belle à l’ardoise et aux enduits à la chaux. Deux syles se côtoient et s’harmonisent : des chaises

Décoration savoyarde

S’ approprier un styleL’ architecte Jean-Michel Villot s’ est associé en 1985 avec Alain Perrier, décorateur d’intérieur savoyard avec lequel il a créé un bureau d’étude spécialisé dans les agencements de montagne. Aujourd’hui, il réalise des hôtels, des résidences de tourisme, mais surtout des chalets pour des particuliers.

« Je voulais exposer l’idée

que je me fais de l’architecture de

montagne »

des meubles en cuir ou en peau, pour un intérieur rustique ou contemporain selon sa façon de vivre à la montagne. L’important est que l’extérieur soit en harmonie avec le voisinage, mais à l’intérieur, il faut se sentir en harmonie avec soi-même. L’archi-tecture fait partie de la décoration. On ne construit pas un bâtiment qu’on remplit ensuite. On essaie de donner une cohérence, une continuité entre l’un et l’autre.

Les cloches de vache et les petits ramoneurs sont-il toujours représentatifs de la décoration savoyarde ?Cela fait partie d’une ambiance folklorique qui était assez en vogue dans les années 90. Ce style a été le fer de lance d’une nouvelle architecture avec un retour à l’ancien. Aujourd’hui, la déco-ration de montagne est devenue plus internatio-nale et plus contemporaine. On retrouve toujours la pierre en extérieur ou au sol, le bois sur les murs, le sol et sous les toitures, et on les har-monise avec des matériaux tels que le verre pour jouer la transparence, l’acier ou le fer... On utilise aussi beaucoup les tissus en laine, spécialité de la filature Arpin qui correspondent bien à une archi-tecture de montagne. L’important est d’apporter des touches de chaleur : on peut placer des ta-bourets en billes de bois, un trépied pour traire les vaches...S’il est mélangé avec des fauteuils Le Corbusier, l’esprit global sera contemporain. ◆

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en cuir entourent une lourde table monastère et une Lounge Chair des designers Charles et Ray Eames trône tout près d’un petit coffre savoyard rustique. « On n’a pas voulu aller trop loin dans le contemporain pour que les gens se sentent bien et pour donner l’impression qu’on peut vivre ici tout de suite », explique l’architecte. Ours, renne

et canard en peluche ont élu domi-cile et attendent leurs futurs pro-priétaires. Le chalet est actuelle-ment en vente pour 1,8 million d’euros. ◆

Sylvie Martinotti

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Au coin d’un bon feu

Des cheminées tout feu tout flamme

P erformantes et belles. En pays de Savoie, les cheminées sont plus que jamais dans l’air du temps. Elles surfent sur la vague écolo et

le bois reste une énergie renouvelable appréciée à l’heure où le prix du fuel s’offre d’imprévisibles petites flambées. Si les cheminées se déclinent à l’infini pour s’harmoniser avec tous les styles d’in-térieur, deux grandes tendances se retrouvent aujourd’hui dans nos départements aux hivers souvent frisquets.

Là où les chalets tutoient les cimes, la chaleur du bois massif, la rusticité de la pierre sèche en-

tourent les bûches d’une enveloppe sécurisante, véritable rempart contre le froid. L’âtre est un élé-ment de tradition qui reste en parfaite harmonie avec son environnement. Dans nos vallées, l’ha-billage de la cheminée se fait plus discret et laisse la part belle au foyer. Tons sobres, lignes épurées et formes cubiques sont les alliés des intérieurs contemporains. Place à l’ardoise, à l’inox, au mé-tal verni et au verre peint. Dans son élégant écrin, la flamme est belle, on ne voit qu’elle. ◆

S.M.

Un modèle très design qui marie le granit et le chêne. Cette cheminée double face permet de contempler la flamme des deux côtés !

Une cheminée d’inspiration très campagnarde habillée de vieux bois massif.

Une façade encastrée en ardoise pour ce modèle qui joue sur la sobriété.

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Photos : Réalisations Atres & Loisirs (Arbin)

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Coaching en décoration

Un intérieur qui vous ressemble

Magazine, télé, web... et en grande partie grâce au phénomène Valérie

Damidot, la décoration est devenue en quelques années la nouvelle marotte des Français. Et un nouveau métier

est né : le coach en décoration.

O n connaissait les coachs sportifs et les coachs en entreprise, voici une nouvelle gé-nération de coachs qui vous proposent de

relooker votre intérieur en deux ou trois heures. Sur ce modèle, Christelle Lançon a lancé “Am-biance sucrée-salée“ l’an dernier à Annecy.

Un coach en décoration s’appuie sur les règles du coaching pour cibler vos goûts et définir un projet : il questionne le client sur ses habitudes de vie, écoute ses attentes et élabore ensuite plu-sieurs propositions de décoration. La clef, « c’est la psychologie », explique Christelle Lançon, qui n’a pas pour objectif de transformer votre appar-tement en galerie d’art ou en showroom ultra-design. « Vous avez deux possibilités : soit un entretien d’une ou deux heures pour dégrossir le projet. Soit un véritable accompagnement avec plusieurs devis.»

Accompagner et ne pas imposerChristelle Lançon travaille pour des particuliers « soit parce qu’ils n’ont pas le temps de s’occuper

de leur déco, soit parce qu’ils n’ont pas d’idées », mais aussi pour des entreprises.

« Lorsque j’arrive chez un client, mon premier travail est de définir ce dont il a envie. Ensuite nous étudions le choix des couleurs, vives ou zen, les matières, les textiles, la lumière. » Il s’agit vrai-ment d’un travail de collaboration, alors qu’ « un décorateur vous impose sa griffe, son univers ».

Marc Léonard, le directeur de l’hôtel Le Splen-dide à Annecy a choisi de faire appel à elle pour rafraîchir le hall, le salon et la salle du petit-dé-jeuner. « Nous avons harmonisé les tons et le mobilier. Le contrat a été parfaitement rempli, dans les temps et surtout dans le budget impo-sé ». En revanche, pour la remise aux normes de certaines parties de l’hôtel, il travaillera avec un architecte d’intérieur. D’ailleurs Christelle Lançon le reconnaît : « Je n’ai aucune compétence de maîtrise d’ouvrage. Je suis un prestataire de ser-vice. Je mets à la disposition des clients mon car-net d’adresses et des conseils pour qu’ils arrivent à créer leur intérieur.»

Le métier n’est pas encore réglementé, mais une fédération s’est créée l’an dernier. Autre preuve de reconnaissance, « les agences immobilières commencent à nous contacter lorsqu’une maison ou un appartement est trop difficile à vendre », constate Christelle. Dans le jargon, cela s’appelle le “Home staging“. Le but est de dépersonnaliser un lieu pour qu’il plaise aux futurs acheteurs. ◆

Sandra Ansanay

Dans cette salle de bain, Christelle Lançon a tenu à garder la structure de la pièce. Le travail a surtout consisté à rendre le lieu plus chaleureux, avec tout d’abord l’introduction du bois : sous-vasques, parquet et façade de baignoire. Les vasques ont été changées pour donner un style plus contemporain.Enfin, pour rendre la pièce plus lumineuse, des touches de couleur orange ont été apportées, avec des voilages qui ont remplacé les portes du placard, et des accessoires : tapis de bain, bougies, rangements.

Combien ça coûte ?120 euros : une heure de conseil100 euros : une heure de shoppingLes clients peuvent aussi profiter d’un rabais d’au moins 30% sur les objets de décoration car le coach traite directement avec le fournisseur et vous fait bénéficier de tarifs avantageux.

Pour éviter les fautes de goût :➜ Ne jamais charger une pièce.➜ Ne jamais occulter une fenêtre

pour garder un maximum de lumière.

➜ Associer trois couleurs, pas plus, dans une pièce : deux tonalités fortes qui recouvrent chacune 40% de l’espace. Et une troisième couleur pour le reste de la surface.

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Thierry Martenon

L’ artisan devenu artisteMenuisier de formation, Thierry Martenon est devenu sculpteur il y a dix ans. Son succès est international, mais il a choisi de rester fidèle à sa Chartreuse natale et à ses valeurs.

T hierry Martenon vit et travaille au pays. Comme il l’avait imaginé. Menuisier, puis ébéniste, c’est en sculptant le bois qu’il s’est

révélé. Il est exposé aux États-Unis. Ses sculptures font le bonheur de princesses au Moyen-Orient et la fierté d’architectes d’intérieur, mais le Sa-voyard continue de vivre comme il l’a choisi. Pai-siblement, en jouant de la guitare avec ses co-pains ou en s’occupant de ses chevaux.

« Je suis toujours étonné, voire gêné, que l’on paie aussi cher mes sculptures. Il ne s’agit que de morceaux de bois », explique Thierry Martenon, qui accueille les enfants de son village dans une grange transformée en atelier, comme n’importe quel artisan le ferait. Mais en leur ouvrant une fenêtre vers un horizon différent, celui de l’art. « J’imagine qu’après m’avoir vu travailler, ils ose-ront entrer dans une galerie ou dans un musée. Avant d’être exposé, je n’étais jamais entré dans une galerie d’art. En grandissant en Chartreu-se, on est à des années lumière de ce monde. Aujourd’hui encore, un vernissage d’exposition reste compliqué pour moi », constate l’enfant d’Entremont-le-Vieux, qui a encore du mal à en-filer le costume d’artiste.

« Mon voyage aux États-Unis a permis la recon-naissance de mon travail artistique, mais je me sens toujours artisan », assure Thierry Marte-non. Dès ses débuts, l’apprenti sculpteur a choisi de prendre son destin en main. « Le talent ne suffit pas, si personne ne te connaît. J’ai rempli un dossier pour partir deux mois en résidence à Philadelphie. J’ai été remarqué, alors qu’ici mon travail ne correspondait pas à ce qu’attendaient les touristes en vacances en Chartreuse », racon-te-t-il.

Les années ont passé, mais l’artiste continue de respecter les règles apprises en menuiserie et en ébénisterie. Un grand fauteuil est installé dans un coin de son atelier. C’est d’abord sur papier que Thierry Martenon imagine les formes, les propor-tions qui plairont à ses futurs acheteurs. Il décro-che ses outils seulement quand il est certain de son fait. « L’esthétique est plus importante que la technique », assure-t-il, même s’il reste très atta-ché au travail du bois.

Les sculptures de Thierry Martenon plaisent au public car elles font oublier leur support originel. Il s’en amuse, par exemple en noircissant les es-sences des forêts de Chartreuse, auxquelles il res-

Chaque pièce est unique, même si le sculpteur accepte parfois de réaliser quatre ou cinq “déclinaisons“. Jamais plus.

« Le talent ne suffit pas si personne ne te connaît »

te pourtant fidèle. « Mon atout, c’est cette origina-lité. De loin, les gens ne voient pas ce que c’est. Ils imaginent une pierre, une céramique, rarement du bois. Ils sont attirés par la forme. » Chaque année, à peine une cinquantaine de sculptures voient le jour au coeur de la Chartreuse. A raison de deux collections par an, le Savoyard répond aux sollicitations des galeries et de ses clients pro-fessionnels. « Je ne me pose pas trop de ques-tions. Je créé et je propose, alors que certaines galeries auraient tendance à me diriger un peu. Pour l’instant, ça marche pour moi, alors je peux me permettre de résister. » ◆

Patrick Plaisance

Chaque collection est l’occasion de repartir de zéro, malgré l’angoisse de connaître un échec.

Les sculptures peuvent être vendues jusqu’ à 10 000 euros.

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Fleur de Tomate à Rumilly

La mode venue du moyen-âgeNadège Gauffre-Fayolle a deux passions : l’Histoire et la couture. A trente-trois ans, elle réussit le mariage des deux, en créant un atelier de couture original.

L ’atelier Fleur de Toma-te, un surnom de son enfance, est spécialisé

dans la mode médiévale. Nadège a étudié des milliers de documents et autant de gravures pour reconstituer l’histoire des textiles et des vête-ments à travers l’histoire, avec une préférence as-sumée pour le moyen-âge. Pour vérifier que ses

découvertes étaient cohérentes, la jeune femme a appris la couture et s’est vite passionnée pour l’exercice. En 2006, l’alliance de ses deux com-pétences lui a permis de créer des répliques de vêtements portés par les contemporains de Louis VI, dit “Le Gros“, autour de l’an mille. Ce travail a trouvé sa place dans un château près de Tours, dans le cadre d’une exposition sur l’évolution des vêtements au fil des siècles.

Cette première expérience réussie, Nadège Gauf-fre-Fayolle a imaginé, à partir des modèles et des techniques de cette époque, des vêtements qu’elle pourrait porter en ce début de XXIe siècle. Effet garanti pour ses vestes, jupes et pantalons aux couleurs vives et aux formes inédites... de-puis plus de 800 ans.

La première collection de Fleur de Tomate a été présentée au mois d’octobre, à Rumilly, où Nadè-ge Gauffre-Fayolle a installé sa vie et son atelier. Louis VI, qui épousa Adélaïde de Savoie, aurait certainement apprécié. La jeune femme poursuit ses recherches, pour trouver de nouveaux modè-les et affiner sa technique, qu’elle espère pouvoir partager à plus grande échelle rapidement. En plus des vêtements et accessoires, l’atelier Fleur de Tomate pourrait accueillir, dès 2009, des ate-liers pédagogiques consacrés à la couture, et pro-poser des patrons permettant de confectionner soi-même des vêtements. ◆

Patrick Plaisance

Nadège Gauffre-Fayolle, chercheuse et couturière à la fois.

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REPORTAGELES COULISSES DE GOUTEZ-VOIR

Une journée de tournage avec Odile MattéiLe 9 octobre dernier, l'équipe de Goutez-voir, a posé ses caméras à Jongieux, en Avant-PaysSavoyard. L'émission de France 3 Rhône-Alpes Auvergne présentée par Odile Mattéi estdiffusée chaque dimanche à l'heure de l'apéritif. Depuis 25 ans, la célèbre journaliste deFrance 3 s'inspire de ses rencontres sur le terrain pour mettre en valeur les produitsdu terroir et la cuisine de notre région.L'émission diffusée le 26 octobre était consacrée aux vins de Jongieux et à la gastronomiede Michaël Arnoult, jeune chef étoilé des Morainières. L'Essentiel des Pays de Savoie s’estglissé dans les coulisses de Goutez-voir durant le tournage.

En milieu de matinée, les trois camions de France 3et une équipe de télévision de 12 personnes arriventà l'auberge Les Morainières. Impossible de se perdredans les vignes de l'Avant-Pays Savoyard,l'équipe est déjà venue en repérageet le parcours a été soigneusement fléché.

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Séance maquillage pour Odile Mattéi juste avant d'entrersur le plateau. Comme certains ministres et stars du petitécran, la journaliste est habillée par une grande marquede prêt-à-porter, Alain Manoukian.

Sur le plateau installé dans la cuisinedes Morainières, Odile et Michaël Arnoult sontprêts pour la première prise. Devant eux :une belle pièce de viande et tous les ingrédientsnécessaires pour la recette du paleron de bœufaux champignons.

Quatre caméras sont disposées autourdu plateau. L'une est fixe, et trois cameramenfilment la scène.

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REPORTAGELES COULISSES DE GOUTEZ-VOIR

À quelques mètres de là, dans larégie mobile, Éric Piot, le réalisateur,dirige les opérations. C'est lui le chefd'orchestre. Il pianote sur sa consoletout en s'adressant aux cameramendu plateau. “5, 4, 3, 2, 1... action !Gérard, je prends la 4 (caméra n°4).Fais-moi un gros plan sur les champi-gnons, Olivier. C'est très joli... Ok, jeprends !”À ses côtés, Éric coordonne toutel'installation vidéo.

Chantal, la scripte, est« la mémoire » du tournage.Dans la régie, elle fixe les écranset note tous les détails, séquencepar séquence. Ses écrits serontrepris pour faciliter le travail dumontage. Pour une émission de22 minutes, il faut enregistrerentre une heure et tois heuresd’images.

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Retour en salle où le réalisateurfait la balance des blancs.Un cameraman filme les bellesassiettes de desserts apportéespar Ingrid, la femme du chefdes Morainières.

A l’exterieur du restaurantles cameramen préparentle lancement de l’émission.

Odile relit ses fiches avecNathalie, son assistante.Attention, on tourne !“Bonjour, soyez les bienvenussur France 3 Rhône-AlpesAuvergne. Regardez cedécor magnifique, noussommes à Jongieux...”

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REPORTAGELES COULISSES DE GOUTEZ-VOIR

L'après-midi, l'équipe se rend au domaine Dupasquier où sera tournée la première partie de l'émis-sion consacrée aux vins de Jongieux. L'installation du plateau dans le caveau va prendre deux bonnesheures. L'éclairage doit être parfait et Noël Dupasquier, le viticulteur, est sollicité pour améliorerl'agencement de la pièce. On pose une bouteille ici, une grappe de raisin là... rien n'est laissé au ha-sard.

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Nathalie, l'assistante de réalisation, prépare le contenu del'émission. Elle participe au choix des invités et les rencontreavant l'émission lors d'un repérage. Le jour du tournage,elle fait le lien entre Odile, l'animateur, les techniciens etaccueille la presse. Après le tournage, elle s'occupedu montage de la bande annonce et des informationsà mettre en ligne sur le site internet de France 3.

Odile prépare ses lancements etNoël Duspasquier, l'invitédu plateau, se laisse docilementmaquiller. Loïc, le preneur de son,l'équipe d'un micro...

Il est déjà 17h :dans 10 minutes, on tourne.

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LES ENTREPRISES SAVOyARDES ONT LA COTEÉCONOMIE

Claude Rameau, président de France Angels

« Pas comme les financiers »

Claude Rameau est passé en pays de Savoie lors de l’étape régionale de la Semaine des Business Angels. Investisseur averti depuis plus de vingt ans, il a délivré un message plutôt optimiste à l’attention des chefs d’entreprise et des futurs “anges gardiens“ de l’économie locale. Entretien.

L’Essentiel des Pays de Savoie : En cette période pleine de turbulences financières, les Business Angels sont-ils une alternative aux établisse-ments financiers traditionnels ?Claude Rameau : Les Business Angels ne sont pas une alternative, mais un moyen supplémen-taire pour les entrepreneurs d’obtenir de l’argent, et aussi une aide systématique. Les Business An-gels, à la différences des financiers, amènent d’autres choses à l’entreprise : des compétences, du temps, des réseaux relationnels et, surtout, une disponibilité permanente. Pour un entrepre-neur, qui a sans cesse le nez dans le guidon, c’est très intéressant.

Les Business Angels n’ont pas la même philo-sophie que les financiers, qui gèrent l’argent d’autrui et qui ont une obligation de résultats, quitte à prendre des risques, avec les exagéra-tions de ces dernières années.

Mais le Business Angel espère aussi gagner de l’argent...Il investit son propre argent et il espère en gagner. Mais il s’agit le plus souvent d’une motivation de principe, complétée par la volonté de venir en aide à l’entrepreneur et, surtout, la volonté de vivre une nouvelle aventure. L’un des profils les plus classiques du Business Angel est celui d’un cadre supérieur ou d’un ancien dirigeant, âgé de 50 à 70 ans, qui a envie d’apporter son expé-rience à une entreprise.

Que pensez-vous de la démarche des Savoie Angels, qui ont choisi de créer un fonds d’inves-tissement de proximité ?Je fais partie de ceux qui ont initié cette démar-che dans les réseaux déjà bien implantés, pour démultiplier l’action, en mettant des masses fi-nancières plus importantes à la disposition des entreprises. La structure des Business Angels est

associative. Chaque adhérent décide s’il veut in-vestir dans un projet ou pas. C’est agréable, car il y a une grande flexibilité, mais ce n’est pas for-cément le dispositif le plus efficace, car chaque membre est tenté d’attendre le projet suivant en espérant qu’il soit meilleur que le précédent et ainsi, il y a peu d’argent investi.

En créant un fonds d’in-vestissement, on se retrou-ve face à un pot commun. Une fois que les règles de fonctionnement, de financement et de suivi sont établies, c’est plus discipliné et plus profession-nel. Nous encourageons les associations de Busi-ness Angels à se doter de structures financières car les demandes des entrepreneurs concernent des financements de plus en plus importants. Les fonds de participation permettent d’imaginer, si nécessaire, des co-financements entre deux ré-seaux de Business Angels voisins. ◆

Propos recueillis par Patrick Plaisance

L’ assistance attentive au discours de Claude Rameau

Claude Rameau

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pousseront des légumes bio. Le site est en cours de réhabi-litation et la production doit démarrer cet hiver. Quant au surplus d’électricité, il sera revendu à EDF. « Nous par-ticipons au développement des régions rurales en créant de l’emploi autour d’une acti-vité agricole et au final, nous produisons de l’énergie pro-pre et de la nourriture saine qui profite à tout le monde », résume Henri Morand, le directeur général de l’entre-

prise. « Notre ambition est également de dupliquer ce modèle dans d’autres départements. Nous avons

d’ailleurs un projet similaire dans le Vaucluse. »

Le 9 septembre, l’entreprise haut-savoyarde est entrée en bourse avec 2 000 titres au cours de 10 euros. L’action cotait le 27 novembre à 11 euros. L’objectif de Granulatex est de multiplier son chiffre d’affaires par trois d’ici à 2012, soit plus de 6 millions d’euros. ◆

Sandra Ansanay

Easyflirt, numéro un de la rencontre en ligne Le roi du coeur veut entrer en bourse

Granulatex : un agriculteur haut-savoyard

coté en bourse

Sur Easyflirt, on cherche le grand amour ou les amitiés virtuelles. En France, le leader des sites de rencontres en ligne est haut-savoyard. Pour satisfaire son appétit de développement, Easyflirt compte entrer en bourse dès que la conjoncture financière sera plus favorable. Créée en 2002, la société est basée à Metz-Tessy et compte 20 salariés. Rencontre avec Julien Lavanchy, son président fondateur.

Les valeurs vertes ont la cote en bourse. Alors que la plupart des titres s’effondrent, les entreprises estampillées “écologiques“ résistent mieux que d’autres.

L’Essentiel des Pays de Savoie : Au vu de votre progression, il semble que les rencontres sur internet ne connaissent pas la crise ?

En effet, nous avons de la chance, nous connaissons toujours une forte croissance. Elle est de l’ordre de 50% entre 2007

et 2008. Nous avions un chiffre d’affaires de 12,5 millions d’euros en 2007.

Easyflirt compte plus de 14 millions de membres et 15 000 nouveaux inscrits chaque jour, 70% en France et le reste essentiellement dans les pays européens.

Quel est l’intérêt d’entrer en bourse ? Vous voulez lever des fonds dans un but précis ?On est numéro un en France et on souhaite se développer le plus vite possible. On a aujourd’hui la capacité financière de se payer un concurrent national. Mais si on veut aller vers les pays nordiques ou l’Allemagne, par exemple, on n’a pas d’autres choix que de faire appel au marché pour faire entrer des capitaux de façon plus importante. C’est un projet qui est retardé en raison de la conjoncture

T out démarre en 1986 : Henri Morand et son frère sont agriculteurs à Perrignier dans le Chablais. À la fin des année 80, ils

se lancent dans le compostage de déchets verts (végétaux, bois, boues de station d’épuration) et fondent la “Compostière de Savoie“ Une entreprise, toujours en activité aujourd’hui, qu’ils revendent en 2000 pour se lancer dans une autre activité, toujours en lien avec le développement durable : la récupération des pneumatiques usagés. Granulatex naît en 2002 et depuis 6 ans, elle dispose d’une délégation de service public pour récupérer les pneus en Haute-Savoie, en Savoie et dans les Hautes-Alpes. Le site projette de s’agrandir dans les mois à venir avec un nouveau siège et une ferme solaire.

Des pneus usagés aux légumes bioL’entreprise multiplie les investissements et lance une éco-ferme à Cruas en Ardèche. Les frères Morand n’ont jamais laissé tomber l’agriculture. Ils produisent des céréales biologiques depuis 10 ans dans leur exploitation de Draillant-Perrignier.

Récemment, Granulatex a repris une exploitation de 16 hectares et va investir 8 millions d’euros pour l’équiper d’une chaudière biomasse et de panneaux photovoltaïques. L’énergie produite sera utilisée pour chauffer 6 hectares de serres où

financière actuelle. Il faut que les marchés aillent mieux et que la bourse soit stabilisée. Ce n’est pas dans notre intérêt d’y aller maintenant.

Cherchez-vous à attirer des investisseurs privés ?On a déjà un fonds d’investissement qui est entré dans le capital à hauteur de 20%. Il s’agit de Pochinvest, une société régionale créée par des industriels qui ont vendu leurs affaires. On n’a pas augmenté le capital mais procédé à une cession de parts. On est en relation avec de nombreux investisseurs potentiels mais nous allons réfléchir en fonction de notre développement. Ensuite, l’augmentation du capital se fera en bourse ou bien avec un opérateur industriel mondial. Nous restons ouverts à toutes les opportunités. ◆

Propos recueillis par Sylvie Martinotti

Julien Lavanchy, président fondateur d’Easyflirt

Henri Morand sur le site de récupération et de tri de pneus usagés à Perrignier

Déjà fort de 14 millions de membres, Easyflirt veut se développer le plus vite possible.

Henri Morand, l’ un des fondateurs de Granulatex, devant une broyeuse à pneus.

LES ENTREPRISES SAVOyARDES ONT LA COTEÉCONOMIE

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Un autre regard sur les Alpes

Vues d’en haut, les montagnes des Alpes sont encore plus belles. Une beauté fascinante, des ima-ges à couper le souffle, figées sur le papier dans ce superbe ouvra-ge. Notre région se dévoile sous la plume de Philippe Bonhème et l’objectif de Franch Mulliez.

Le premier, journaliste à Alpes Magazine depuis 17 ans, est un Savoyard qui arpente avec passion l’arc alpin. Le second, photographe, collabore au ma-gazine Géo et a survolé les Alpes en hélicoptère. Tous deux se sont attachés à mettre en valeur le plus vaste écosystème naturel du vieux continent : son remarqua-ble Mont-Blanc, point culminant,

mais aussi les plus belles cimes enneigées de la chaîne des Alpes, ses lacs, ses glaciers et ses curiosi-tés. D’en haut, les vallées offrent de multiples facettes. Villes, châ-teaux et monastères livrent leur histoire et leur évolution au fil de 200 ans de tourisme.

Les Alpes vues du ciel invite à un voyage d’une extraordinaire richesse, à la découverte d’un territoire préservé, où l’Homme a laissé une empreinte plus discrète

qu’on ne l’imaginait.

Les Alpes vues du cielÉditions de Borée192 pages – 45 euros

Coup de cœur

AU FIL DES PAGESDÉCEMBRE

Ils sont un élément incontournable du patrimoine montagnard. Les chalets constituent un véritable style architec-tural à la décoration typique, qu’on se plaît à reproduire jusque dans nos val-lées. Synonyme d’un véritable art de vivre, ils symbolisent le cocon douillet que beaucoup apprécient dans nos régions aux hivers rigoureux.

Marie-Hélène Chaplain s’inspire de nombreuses mai-sons d’alpage remarquablement illustrées pour retracer l’histoire de cet habitat que de grands architectes ont fait évoluer au fil du siècle dernier. Ses recherches l’ont menée à la rencontre de montagnards qui ont rénové de vieilles bâtisses en ruine dans le style traditionnel pour en faire de superbes chalets au confort très moderne. Ces portraits côtoient ceux des artisans locaux, de véri-tables artistes qui sculptent dans le bois des vaisseliers, des coffres, des rosaces ou des colombes de la paix ca-ractéristiques du style montagnard. Très documenté, cet ouvrage montre toutes les facettes d’une architecture tournée vers l’avenir qui privilégie de plus en plus les énergies renouvelables.

Nos chalets – Histoire, architecture, décorationÉditions de Borée – 200 pages – 36 euros

Les noms de famille en SavoieSavez-vous quel est le nom le plus courant en Savoie ? Où se situe votre patronyme dans la hié-rarchie ? Les Blanc sont plus nombreux en Savoie que les Martin ou que les Favre. A partir des diffé-rents recensements effec-tués durant le XXe siècle, les auteurs des Noms de familles en Savoie ont dressé un original palma-rès et donné corps à un livre finalement très plai-

sant à feuilleter. Mille patronymes, de Blanc à Nicolle, sont recensés sur les 20 000 portés par les Savoyards de souche ou d’adoption.

Les 300 premiers noms du palmarès bénéficient d’une description étymologique, d’anecdotes et de courtes biographies des personnages marquants les ayant por-tés. Les autres font l’objet de courts textes, souvent très instructifs. Sachez par exemple que les noms de familles les plus longs de Savoie comportent douze lettres (Cha-lansonnet et Picchiottino) et les plus courts seulement

trois (Bau, Bal, Col, Gay, Jay...).

Les noms de familles de SavoieEditions Archives & Culture – 290 pages – 25 euros

A noter : Les noms de familles de Haute-Savoie est également disponible chez le même éditeur (25 euros).

Jean Sulpice : la cuisine au sommetLe chef étoilé de l’Oxalys à Val-Thorens remet le couvert avec cet ouvrage consacré à sa passion : au fil des pages, on retrouve la cuisine inventive et originale de Jean Sulpice qui, au-delà de son savoir-faire, met aussi à l’honneur les produits et les artisans locaux avec lesquels il travaille au quotidien. Ce livre propose une promenade gourmande en images avec 60 recettes, dont une vingtaine sont faciles à réaliser pour un pique-nique en montagne.

L’auteur, Philippe Boé, s’est formé à l’école Gault Millau durant 8 ans comme critique gastronomi-que. Cet épicurien, passionné de cuisine créative, a reçu le prix du meilleur journaliste gastronomi-que de l’année aux Gastronomades d’Angoulê-

me de 2006.

Altitude 2300m Jean Sulpice Val Thorens60 recettesÉditions Glénat - Textes : Philippe BoéPhotographies : Jean-François Mallet - 39 euros

Objets typiques de nos montagnes À travers ce livre richement il-lustré, l’auteur nous présente un large éventail d’objets des Alpes, mais aussi des Pyrénées, du Jura, des Vosges et du Massif Central.

Ces ustensiles typiques, souvent œuvres origi-nales d’un artisan, témoignent de la vie quoti-dienne des bergers, agriculteurs, charpentiers, menuisiers ou forgerons, qui, là-haut, vivaient souvent en autarcie. Ce sont des coffrets sculp-tés à la pointe du couteau, des cuillers et four-chettes ornementées, des boîtes à sel ou à épi-ces, des berceaux, des bouillotes, des rouets, sans oublier l’outillage agricole. Savoyarde passionnée par les arts et traditions des Alpes, Jessica Campois anime le musée des Houches et

est guide du patrimoine en Pays de Savoie.

Objets de nos montagnesÉditions de Borée – 192 pages – 24 euros

Il a connu 20 ans de joies, de peines, de souffrances p h y s i q u e s et morales

et il a choisi de nous les faire partager. Nicolas Goudenove a consacré une partie de sa vie à sau-ver celle des autres. Il est pompier professionnel au Service départe-mental d’incendie et de secours de la Haute-Savoie. En s’arrêtant sur quelques opérations marquantes de

sa carrière, l’auteur nous montre la diversité des situations auxquelles les services de secours peuvent être confrontés et témoigne du caractère souvent poignant d’un tel engage-ment. L’adjudant Goudenove racon-te les interventions “à chaud“, telles qu’il les a vécues avec son équipe, puis il rédige une fiche synthétique du déroulement des opérations, ainsi qu’une analyse et des commentaires post-intervention. Une rubrique dis-pense des conseils, des techniques et toutes les informations qui per-

mettent d’être mieux armés face à certaines situations. Retours d’inter-ventions peut se lire comme un ro-man ou s’utiliser comme un guide... mais reste un ouvrage émouvant et enrichissant, au style simple et ac-cessible.

Retours d’interventionsRécits et fiches pratiques

Éditions du Papyrus314 pages - 28 euros

Chalets de nos alpages

Secours : un pompier savoyard raconte

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AGENDA CULTURELDÉCEMBRE 2008

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Théâ

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Mardi 9 et mercredi 10 décembre – 20h

Corps otagesde Jalila Baccar, mise en scène de Fadhel Jaïbi

Nous sommes en Tunisie : une jeune femme sans histoires, professeur dans un collège, devient « hu-man bomb » et se fait exploser dans la cour de ré-création... Fadhel Jaïbi est la figure phare du théâtre arabophone. Avec le texte de Jalila Baccar, il évoque la grande question de la montée de l’islamisme d’un point de vue rarement abordé : celui des démocra-tes et laïques qui y sont directement confrontés. Le texte révèle avec humour les paradoxes et contradic-tions de la société tunisienne contemporaine.

Bonlieu Scène Nationale - AnnecyRéservations : 04 50 33 44 00

Mercredi 10 et jeudi 11 décembre – 19h30

Le neveu de Wittgenstein

Paul est un homme normal. Enfin presque… car il est le neveu du célèbre philosophe Ludwig Wittgenstein. Avec ce lien familial, Paul médite, réfléchit, pense… et en vient à se morfondre dans une multitude de questions existentialistes. La vie, la mort, la solitude, sont les thèmes abordés dans cette pièce drôle.

Espace Malraux - ChambéryRéservations : 04 79 10 44 80

Jeu. 11 et sam. 13 décembre - 19h30 et 20h30

En attendant le songeIrina Brook nous a concocté une adaptation extrava-gante du Songe d’une nuit d’été qui mêle Shakespeare et burlesque dans un grand éclat de rire. Les six comé-diens de la troupe nous entraînent dans un univers dro-latique, où absurde et poésie guettent à chaque instant. En nous proposant cette relecture hilarante de ce qui était déjà à l’origine une parodie échevelée du genre de la tragédie grecque, Irina Brook réussit à réconcilier le divertissement, le classique et le contemporain.

Château Rouge - AnnemasseRéservations : 05 50 43 24 24

Jeudi 11 décembre – 20h30

Anthony KavanaghL’homme aux multiples voix revient sur scène après un long passage à la télévision. Son nouveau specta-cle s’inspire du concept du stand up : humour spon-tané et percutant, avec une petite touche d’accent québécois. Après cinq années d’écriture, Anthony Kavanagh offre ici un spectacle qui s’annonce drôle et fidèle à ses précédentes créations.

Théâtre du Casino - Aix-les-BainsRéservations : 04 79 88 09 99

Vendredi 5 décembre - 20h30

Deux sur la balançoireClara est célibataire, après un mariage éclair ; Jerry est en instance de divorce et un jour, tous deux bles-sés, écorchés par la vie, sur le qui-vive, se rencon-trent. Ils doivent surmonter les embûches du passé, les pièges des souvenirs trop présents pour enfin se lancer dans une nouvelle histoire... Rien n’est jamais sûr, définitif, acquis, surtout dans le domaine des sentiments. C’est la balançoire, entre le désir intense d’être à nouveau deux et la peur panique de l’autre. Ce thème est abordé avec beaucoup de finesse, de drôlerie, et de sensibilité.

Espace la Traverse - Le Bourget-du-LacRéservations : 04 79 25 01 99

Mercredi 10 décembre - 19h

Excuses et dires liminaires de za

D’après Za de Raharimanana, mise en scène de Thierry Bedard

À travers la lecture de Za, personnage imaginaire dont le célèbre écrivain malgache Raharimanana a fait un récit troublant, Thierry Bédard débusque l’im-mense liberté de la langue et du rire.

Bonlieu Scène Nationale - AnnecyRéservations : 04 50 33 44 00

Mardi 9 et mercredi 10 décembre - 20h30

Cinéma !

Un spectacle venu d’Italie. Un hommage rendu au cinéma, une déclaration d’amour au septième art de Beppe Navello qui, dans cette pièce, raconte un film muet. Une histoire à rebondissements où une bague passe de doigt en doigt et devient le symbole de l’amour, la passion, la rencontre et l’abandon.

Le Dôme Théâtre - AlbertvilleRéservations : 04 79 10 44 80

Jeudi 11 décembre – 20h30

World Comic

Dans le cadre de la semaine de l’insolence, la salle du Rabelais propose deux spectacles. Ouverture de cette dixième édition avec une animation décapante signée Laurent Violet qui ne voit pas du tout la vie en rose. Un humour osé et grinçant, un ton toujours aussi juste. Un bon spectacle pour le retour sur scène de cet artiste de talent.

Le Rabelais - MeythetRéservations : 04 50 22 39 97

Jeudi 11 décembre – 19h

Attitude ClandoDe et par Dieudonné Niangouna

Dieudonné Niangouna a 31 ans, il a vécu l’histoire récente

et tragique du Congo où il a grandi et travaille. Son écriture puissante, d’une beauté singulière, nous ra-mène au-delà des circonstances propres à chaque individu, à une condition commune à l’Humanité.

Bonlieu Scène Nationale - AnnecyRéservations : 04 50 33 44 00

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Vendredi 12 décembre – 20h30

Le système RibadierVoici une pièce de théâtre comme on n’en fait plus beaucoup. Une vraie intrigue saupoudrée d’humour et d’imprévus. Bruno Solo monte sur les planches pour interpréter monsieur Ribadier, un homme qui trompe sa femme en utilisant l’hypnose. Jusqu’au jour où rien ne marche et le système de ce cher monsieur va s’effondrer. Accompagné de Léa Drucker, Bruno Solo livre un spectacle qui évoque les thèmes de l’amour et du mariage, avec drôlerie et conviction.

Théâtre du Casino Grand CercleAix-les-BainsRéservations : 04 79 88 09 99

Vendredi 12 décembre – 20h30

Le journal de Jules RenardJean-Louis Trintignant entouré d’autres comédiens passent tour à tour derrière une petite table pour ra-conter la vie et l’intimité du célèbre écrivain français, auteur entre autre de Poil de carotte. Un moment plein de nostalgie, d’humour et d’ironie. Tel était aussi le personnage de Jules Renard.

Théâtre Gérard Philipe - St-Jean-de-MaurienneRéservations : 04 79 83 51 51

Vendredi 12 décembre – 20h30

Marianne SergentLa semaine de l’insolence continue avec l’artiste la plus redoutée de Michel Drucker. Cela fait en effet 30 ans que Marianne n’est plus passée dans une émis-sion de l’animateur après que celui-ci a promis « plus jamais ça chez moi ! » Pro-messe tenue. Marianne Sergent continue quand

même sa vie et ses sketchs toujours aussi insolents et provocateurs dans un spectacle intitulé Best Off.

Le Rabelais - MeythetRéservations : 04 50 22 39 97

Mardi 16 décembre – 20h30

Les Folies d’Offenbach

Offenbach est à la fête ! Et la fête, le compositeur allemand l’aimait. La vie, la bouffe et la boisson sont bien exploités dans cette pièce musicale. Une pe-tite troupe lyonnaise a concocté un pot-pourri des musiques d’Offenbach autour d’un spectacle rapide, enjoué, comme sa musique…

Espace Malraux - ChambéryRéservations : 04 79 10 44 80

Dimanche 14 décembre – 17h

Liane FolyNe vous méprenez pas, Liane Foly revient sur scène, oui, mais pas pour chanter. L’artiste célèbre ses 20 ans de carrière avec un one-woman-show, un spectacle inédit rempli d’imitations : Catherine Laborde, Ségolène Royal, Line Renaud… mais aussi quelques chansons, pour ne pas fâcher les fans. Liane Foly transmet véritablement dans ce spectacle sa joie de vivre et son énergie.

Centre des Congrès - Aix-les-BainsRéservations : 04 79 88 09 99

Mercredi 17 décembre – 20h30

La nage de l’enclumeCréation de la comédie du Dauphiné, texte de Serge Papagalli

L’auguste et le clown blanc sortent du chapiteau. Leur nu-méro est fini, peut-être pour toujours. La dispute éclate pour un détail, comme d’habitude. Les aigreurs, les rancoeurs et les regrets se sont aiguisés au fil de leurs trente années de cirque….Bâtissant sa carrière sur le rire, Serge Papagalli a créé plus de

50 pièces, monté et joué dans des œuvres de répertoi-res. Il a choisi Gilles Arbona, comédien fétiche de Geor-ges Lavaudant, comme complice pour cette aventure.

Château Rouge - AnnemasseRéservations : 04 50 43 24 24

Jeudi 18 et vendredi 19 décembre20h30 et 19h30

Fellag

Une image décalée de l’Algérie. Un couple à Alger, un ex-enseignant et une ex-bibliothécaire manient le Fran-çais aisément. Malheureusement, ils doivent quitter leur logement de fonction après l’arabisation de leur pays. Pour vivre, seule solution : ouvrir un garage clandestin. Comme tout bon Algérien qui se respecte, Salim le hé-ros, gère le fonctionnement des voitures. S’engage dès lors un spectacle drôle, à l’humour grinçant comme sait si bien le faire Fellag.

Espace Malraux - ChambéryRéservations : 04 79 10 44 80

Mercredi 17 décembre – 20h30

La Manouch’bandaUn peu de Manouche dans nos cœurs. Grimpez dans la roulotte et laissez-vous emporter par le son des violons et des guitares, des danses traditionnelles et de cette ambiance si enthousiaste. Suivant les rythmes, une peintre posera ses pinceaux sur sa toile pour créer une œuvre. Sifflez, tapez dans vos mains, soyez libres, vivez Manouches !

Le Rabelais - MeythetRéservations : 04 50 22 39 97

Vendredi 19 décembre – 20h30

Le cabaret des engagésLe cabaret des engagés, c’est avant tout un concept : du théâtre engagé. La compagnie Hyperbole à trois poils (encore un concept) livre ici un spectacle mêlant danse, chants et piécettes de théâtre. Les artistes re-pris sont variés : de Léo Ferrer aux Sex Pistol, de Boris Vian aux Têtes Raides. Un spectacle plein d’amour et de liberté.

Salle Léon Curral - SallanchesRéservations : 04 50 58 05 57

Mar. 16 et mer.17 décembre - 20h30 et 19h30

Ha ha haVoici un numéro qui amusera petits et grands. Ha ha ha est un spectacle tout droit venu de Belgique, assuré par la compagnie Okidok2. Sur les planches, deux clowns enchaînent les sketchs aussi désopi-lants qu’improbables. De l’insolite à l’état pur, avec des objets sortis d’ailleurs. On rit, on profite de cet univers tordant à la frontière du dessin-animé et on aime ce spectacle complet et réussi.

Le Dôme Théâtre - AlbertvilleRéservations : 04 79 10 44 80

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Baila Mémé, premier album

de Blandine RobinA Blandine Robin est née et a grandi en Haute-

Savoie, à Saint-Sylvestre, dans l’Albanais, mais très tôt elle a su que c’est sur scène qu’elle se

construirait. A Paris d’abord, puis à Genève où se poursuit l’aventure, la blonde Blandine a donné nais-sance au style Robin, touche à tout et unique. Baïla Mémé, son premier album est servi par des textes de son âge, poétiques et révoltés à la fois, amusants ou dérangeants, jamais transparents.

Les mots de Blandine Robin sont mis en musique par Matthieu Delamarre et Jacques Lambelet, rencontrés en 2003 et 2005. Partageant leur temps entre la Haute-Savoie et Genève, la chanteuse et ses musi-ciens ont choisi de jouer à saute-frontières entre les genres musicaux, ici rock, là folk, un peu plus loin reggae, toujours chargés d’émotions.

Pour télécharger l’album (10 euros) ou connaître les points de vente : www.blandinerobin.com siastes et se prennent à encourager les danseurs.

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Mardi 9 décembre - 20h30

G (Giselle)Le chorégraphe contemporain le plus renommé d’Australie a la réputation de pousser la danse hors des conventions pour explorer de nouvelles pistes audacieuses. G propose une recomposition non-linéaire du ballet classique Giselle. En mêlant les prouesses techniques et la technique du ballet classi-que à sa chorégraphie explosive et captivante, Garry Stewart a encore repoussé davantage les limites de la danse intensément physique qui ont fait sa renom-mée et celle de l’Australian Dance Theatre dans le monde entier.

Château Rouge - AnnemasseRéservations : 04 50 43 24 24

Vendredi 26 et samedi 27 décembre - 20h

La Chauve-sourisDes notables viennois décident de s’encanailler sous des déguisements et voici que, le temps d’une nuit de réveillon, la soubrette rivalise avec sa maîtresse tandis que le mari en vient à courtiser sa femme, croyant qu’elle lui est infidèle ! Sous les masques, La Chauve-souris déjoue faux-semblants et conven-tions sociales pour montrer, au miroir cruel de l’opé-rette, la vanité d’un monde qui s’enivre plutôt que de regarder sa fin en face.

Château Rouge - AnnemasseRéservations : 05 50 43 24 24

Jeudi 11 décembre – 20h30

MazaLa compagnie Cop’Art signe ici une chorégraphie à caractère humaniste. Le thème évoqué : la dégra-dation de l’eau par l’homme. A travers la danse, la compagnie veut amener les spectateurs à prendre conscience des enjeux, à dénoncer les abus et les inégalités. Tel un pamphlet artistique, le spectacle soulève des questions environnementales : et si l’eau venait à manquer ?

Espace François Mitterrand - MontmélianRéservations : 04 79 84 42 23

Samedi 6 décembre – 20h30

La Tormenta Musique cubaine

Unvoyage musical où percussions et cuivres accompagnent un chant aux couleurs métis-sées. Huit musiciens se retrouvent autour d’un style musical qui fait danser l’Amérique latine : la «Cumbia». Née en Colombie mais chantée et jouée du Mexique à l’Argentine, cette musi-que est le fruit d’un métissage entre les cultu-res indiennes, africaine et espagnole. La Tor-menta puise son répertoire dans les morceaux des années 60 : Lucho Bermudez, Pacho Ga-lan, Edmundo Arias... Elle nous entraîne vers des contrées lointaines pour nous faire parta-ger toute la chaleur de cette musique festive. Concert en partenariat avec la Timbamania.

Le Totem de la MJC - ChambéryRéservations : 04 79 85 05 84

Jeudi 11 et vendredi 12 décembre20h30 et 19h30

Good Morning, M. GershwinJosé Montalvo et Dominique Hervieu s’inspirent des comédies musicales de Broadway et du cinéma hol-lywoodien des années trente. Un monde rêvé, fait d’in-ventivité, d’exubérance, de décalages, qui résonnent joyeusement avec l’univers plein de fantaisie des deux chorégraphes.

Espace Malraux - ChambéryRéservations : 04 79 10 44 80

Dimanche 7 décembre – 17h

Michel DalbertoMichel Dalberto a la réputation d’être un perfectionnis-te. Sa technique infaillible sert admirablement la poésie des œuvres de Beethoven, Fauré et Schumann. il est un des plus éminents interprètes de Schumann dont il est le seul pianiste vivant à avoir enregistré l’oeuvre inté-grale pour piano. Il est également considéré comme un des vrais « mozartiens » de son époque.

Église Saint-Laurent - Annecy-le-VieuxRéservations : 04 50 33 44 11

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La légende celtique renaît !

A près des centaines de dates partout dans le monde, le spectacle Celtic Legends s’arrête en France, où il connaît toujours un immense

succès. Troisième volet pour la grande troupe qui débarque de son Irlande natale, pour présenter son nouveau spectacle intitulé Celtic Legends III. Un titre guère original, certes, mais on ne change pas une formule qui marche. Ainsi, le concept reste le même : un enchaînement de scénettes où la danse irlandaise invite le spectateur à découvrir une culture folklori-que. Rythmes endiablés, chorégraphie pointilleuse et précise, où les pas de danses s’enchaînent. La musi-que quant à elle est toujours jouée en live avec des instruments traditionnels : bodhran, penny whistle, fiddle, violons et flûtes... On retrouve ce son typique que l’on entend déjà dans les pubs irlandais. Grâce à cet ensemble, les spectateurs partent en voyage pour découvrir les fêtes, les coutumes et l’histoire d’un pays. Un show authentique, mêlant couleurs, rythmes folkloriques et animations puissantes. La lé-gende celtique renaît dans cette nouvelle édition. Un spectacle qui s’annonce déjà comme une réussite, tant les spectateurs sont enthousiastes et se pren-nent à encourager les danseurs.

Centre des Congrès - Aix-les-BainsMercredi 10 décembre – 20h30Réservations : 04 79 88 09 99Tarifs : de 30,5 à 45,5 euros

Mercredi 10 décembre – 19h

Quatuor pour la fin du temps, d’Olivier Messiaen Jean-Pierre Galliari : clarinette, et le trio Dautremer : Camille Dautremer, au violon, Sarah Ledoux, au violon-celle, Miren Adouani, au piano.

Olivier Messiaen, le compositeur français contemporain le plus admiré, occupe une place unique au pan-théon des artistes du XXe siècle. Considéré

comme un des sommets de la musique de chambre du XXe siècle, le Quatuor pour la fin du temps a été écrit en 1941 dans des conditions de privation extrême alors que Messiaen était prisonnier des Allemands pendant la deuxième Guerre mondiale en Silésie. Ce concert est donné dans le cadre du centième anniversaire de la naissance du compositeur.

Musée château - AnnecyRéservations : 04 50 33 87 30

Vendredi 12 décembre – 20h30

Arthur H et ManuSoundArthur H est un baladin, il se promène sur les tré-teaux depuis presque 18 ans. Dans sa carriole, il y a de l’electro, du groove, des ambiances étranges, mais sa poésie est très ancienne, presque primitive. Sa musique est d’abord de la chanson française mâtinée de jazz. S’y mêle un savant mélange d’in-fluences de musiques actuelles, de l’électro au rock en passant par le tzigane et le cool jazz. Ce concert nous offre une version scénique de son nouvel al-bum L’homme du monde, sorti en juin 08.

Château Rouge - AnnemasseRéservations : 05 50 43 24 24

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Vendredi 12 décembre – 20h30

Jazz avec Nicolas FolmerNicolas Folmer : trompette

Swing, be-bop, mu-siques latines, jazz-rock… Le big band du CRR (conservatoire à rayonnement régional de l’agglomération annécienne) vous in-vite à partager le ré-pertoire de la musique de jazz sous tous ses aspects : composi-tions et arrangements originaux de Count Basie, Duke Ellington, Philippe Brassoud, Ri-chard Foy … en com-pagnie du prestigieux trompettiste de jazz,

Nicolas Folmer dont la carrière a déjà croisé Dee Dee Bridgewater, Henry Salvador, WyntonMarsalis, Charles Aznavour et beaucoup d’autres. Sa carrière a été récompensée par une victoire de la mu-sique en 2005.

Salle Pierre-Lamy - AnnecyRéservations : 04 50 33 87 18

samedi 13 décembre - 20h30

Grand Corps Malade

Auréolé de deux Victoires de la Musique, revoilà Fabien Marsaud alias Grand Corps malade avec Enfant de la ville, 17 titres qui disent la France, vivante, drôle, écor-chée vive. Aujourd’hui, il habite toujours Saint-Denis, se déplace avec la canne anglaise qui lui a fait dire adieu à une carrière de basketteur. Sur scène, il déclame une poésie habillée de musique.

Bonlieu Scène Nationale - AnnecyRéservations : 04 50 33 44 00

Vendredi 12 décembre – 20h30

Les anges dans nos campagnesConcert de Noël

Pour ce Noël 2008, la compagnie l’Opus à voix, compo-sée de neuf chanteurs instrumentistes, vivant aux quatre coins de la Savoie, va vous entraîner dans une fresque à la fois profonde et malicieuse autour du thème des anges, sur des musiques du XVIe au XXe siècle.L’Opus à voix s’attache à étonner le public en lui propo-sant un véritable spectacle, mis en scène, dans lequel le lieu, en l’occurrence l’église Saint-Laurent, va jouer véritablement un rôle. Un concert atypique avec au pro-gramme, des œuvres de Ravel, Mendelssohn, Poulenc, Messian et bien d’autres.

Concert gratuit

Église Saint-Laurent - Le Bourget-du -Lac

Samedi 13 décembre – 20h30

100% Stones

Les Stones débarquent à La Ravoire ! Enfin, presque. Il s’agit d’un groupe local qui vient interpréter les meilleurs morceaux des mythiques Rolling Stones. Satis-faction, Angie, Start me up, ils vont tout reprendre. Un grand moment de rock et de nostalgie.

Espace Jean Blanc - La RavoireRéservations : 04 79 72 58 88

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Samedi 13 décembre – 20h30

Tryo et Carmen Maria VegaReggae acoustique

Après trois albums au succès retentissant, plus d’un mil-lier de concerts et cinq années d’absence, le quatuor parisien revient sur le devant de la scène avec un nouvel album et toujours autant d’énergie à partager.

Château Rouge - AnnemasseRéservations : 04 50 43 24 24

Dimanche 14 décembre - 17h

Les Quatre saisonsQui ne connaît pas ce célèbre morceau de musique classique de Vivaldi ? Pour ce concert, Lavard Skou Larsen qui assurera la direction musicale et le violon, jouera aussi les Quatre saisons d’Astor Piazzolla. Deux œuvres que le temps sépare mais que l’énergie musicale rapproche.

La Forgerie - Cognin - Réservations : 04 79 33 42 71

Dimanche 14 décembre – 15h

Concert de NoëlGrâce à un quatuor vocal et un quatuor instrumen-tal, les plus belles musiques anciennes seront inter-prétées et les flûtes traversières, orgue et orchestre retentiront dans la belle cathédrale.

Cathédrale - ChambéryAccès libre dès 14h15

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ConcertHommage à Frank Sinatra

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C a ,c’est du nouveau... » ainsi sont traduites les paroles du morceau New-York de Frank Sinatra. Le Jazz Club de Savoie, toujours

très actif, organise bien un nouveau spectacle, qui sort des traditionnels concerts de jazz dans la cave, en proposant un hommage aux plus grands crooners. Voici enfin une occasion de se souvenir ou de faire découvrir aux plus jeu-nes ce grand monsieur et artiste qu’était Frank Sinatra. Celui qu’on appelait “The Voice“ ne chante plus depuis dix ans. Et ce concert reste avant tout un hommage à sa disparition, le 14 mai 1998. En compagnie du chanteur Sté-phane Lafrance, qui sera entouré de six musi-ciens (une rythmique, piano-basse-batterie et trois cuivres), le groupe propose plus générale-ment un voyage parmi les plus belles chansons américaines en vogue à la grande époque de Broadway et des comédies musicales des an-nées 40 et 50, ainsi que des chants de Dean Martin, Elvis Presley, Bing Crosby, Sammy Davis Jr… Que du bonheur !

Ambiance vieille Amérique et quartiers jazzy pour ce rendez-vous à ne manquer sous aucun prétexte. Un moment à partager entre amis voire en amoureux, pour des instants magiques ou romantiques, entourés de belles mélodies. Swings, beaux arrangements et un soupçon de nostalgie sont à prévoir.

Jazz Club Savoie - ChambéryVendredi 12 décembre - 21h30Réservations : 04 79 60 88 10Tarifs : de 8 à 14 euros

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Mercredi 17 décembre – 12h30

Tristes soupirsVenez assister à l’heure du repas, à un concert de mu-sique classique aux aires des cours du XVIIe siècle. Entre lyrisme et poésies, trois musiciens et un ténor assureront cette représentation.

Cité des Arts, Auditorium - ChambéryRéservations : 04 79 60 23 70

Vendredi 9 janvier – 20h30

Concert du nouvel anMusique et danses viennoises

Espace François MitterrandAmphithéâtre Pierre Cot - MontmélianRéservations : 04 79 84 42 23

Samedi 20 décembre à 20h30Dimanche 21 décembre à 14h30 et 18hlundi 22 décembre à 17h et à 20h30

Casse-Noisette

Cirque National de ChineTroupe Acrobatique de Dalian

Cette adaptation acrobatique de Casse-Noisette nous emmène vers un monde enchanté, merveilleux, étrange et drôle dans une succession de prouesses fascinantes et de numéros insensés. Un spectacle fantastique à partager en famille !

Bonlieu Scène Nationale - AnnecyRéservations : 04 50 33 44 00

Jusqu’ au 20 décembre

Spame-moiPhotos, vidéos, montages, peintures... Une vé-ritable exposition d’art contemporain dédiée à ce phénomène internet qu’est le spam : des textes et des images non voulues qui circulent sur votre boîte mail.

La Conciergerie - La Motte-ServolexRenseignements : 04 79 65 28 72

Ouvert mercredi et vendredi

de 15h à 18h et le samedi de 10h à 13h

Mardi 16 décembre – 19h30

Merlin l’enchanteurC’est tendance d’adapter un film ou un dessin animé à un spectacle. Après le Roi Lion, Aladdin ou encore Rabi Jacob, voici le petit dernier : Merlin l’enchan-teur. Un spectacle pour les plus jeunes à découvrir néanmoins en famille. Sur scène, quatre acteurs ra-content les aventures de cet enchanteur autour de chansons et de tours de magie.

Théâtre du Casino Grand CercleAix-les-BainsRéservations : 04 79 88 09 99

Du 1er décembre au 2 janvier

La 2CV fête ses 60 ansExposition réalisée en collaboration avec René Fongeallaz

Qui ne connaît pas la mythique 2 CV, la célèbre “Deu-che“ ? Cette vieille dame fête cette année ses 60 ans. Voiture embléma-tique de la maison Citroën, la 2 CV, appelée aussi la

“deux pattes“, a traversé le siècle passé en suscitant l’admiration de tous. « Plus qu’une voiture, c’est un style de vie ! » peut-on lire dans la presse à la fin des années 40. Robuste, pratique et nécessitant un en-tretien des plus sommaires, la 2 CV est la voiture la plus populaire de la deuxième moitié du XXe siècle !

Ce sont plus de 80 maquettes que vous pourrez dé-couvrir à travers cette exposition-hommage.

Hall de l’ office de Tourisme - ClusesRens. : 04 50 98 31 79

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sMardi 16 décembre – 20h30

Chaconnes et PassacaillesCeci n’est pas une recette de cuisine, mais une danse espagnole. Et si vous ne savez pas danser la chaconne et la passacaille, venez écouter ce que Bach, Biber, Agobet et Haendel ont concocté pour évoquer ces danses traditionnelles. Côté instruments, les violons seront de la partie et l’ambiance risque d’être colorée.

Cité des Arts, Auditorium - ChambéryRéservations : 04 79 60 23 70

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Le Fabuleux village Évian fait revivre la légende des Flottins

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P endant 3 semaines, Le Théâtre de la Toupine va transformer la Ville d’Évian

en un étonnant village de bois flotté où se promèneront tous les jours, de 15h à 19h, des flottins et flottines...

Une jolie légende locale ra-conte que ces elfes, gnomes et autres lutins lacustres se sont échoués à Évian, sur les bords du lac Léman où ils prennent du repos. Chaque hiver, ils habitent un village, réalisé en bois flotté apporté par les eaux. Une nuit, ils sauvent les rennes du Père Noël, et cha-que année, avant sa tournée, le célèbre barbu rend visite aux flottins et flottines qui sont de-venus ses amis.

En 2007, le théâtre de la Tou-pine crée un Fabuleux village qui transporte petits et grands dans un univers fantasmago-rique peuplé de flottins. Ces personnages racontent leurs histoires à l’oreille des pas-sants.

Dès la rentrée scolaire, tous les élèves de 3 à 20 ans du canton d’Évian se mobilisent autour du projet : les classes créent des sculptures collectives, réa-lisent des contes illustrés, écri-vent des pièces de théâtre... Le Fabuleux village réunit aussi les collectivités locales, les commerçants et les associa-tions qui s’investissent dans la décoration de la commune et des devantures des boutiques.

Dès le 12 décembre, le bois flotté envahira toute la ville. Les flottins débarqueront de-puis le lac et gagneront la place Charles de Gaulle au rythme des feux d’artifices. Le père Noël leur rendra visite à bord d’engins originaux : ski nautique, pédalo, montgolfiè-re, sous-marin, qui promettent des moments spectaculaires !

Un sympathique événement qui offre une belle alternative aux traditionnels marchés de Noël.

Du 12 décembre au 4 janvier à Évian-les-Bains

2008 : prix de l’événement national le plus innovant décerné par la Fédération des Foires Salons et Congrès de France

2007 : élue meilleure agence nationale de communication événementielle en “satisfaction client“

Convention des 25 ans d’Aixam - Solar Event, manifestation internationale sur l’énergie solaire (13 000 personnes) - Convention interne du Groupe Routin - Visite du Premier Ministre François Fillon en Savoie pour le Conseil général de la Savoie et le CEA - Convention interne des 1600 collaborateurs de la Banque Populaire des Alpes - Festival du Goût de Brides-les-Bains - Soirée RP pour les 3 Vallées - Assemblée générale nationale du MEDEF - 100 ans du Château des Avenières - Colloque Eco-construction - Conférence innovation et mobilité en montagne pour Transdev, etc.

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