L'Essentiel 2013

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En 2013, Coordination SUD, la plateforme française des ONG de développement, a missionné un cabinet indépendant pour dresser un panorama de la situation éco- nomique du secteur. Il en ressort une si- tuation extrêmement dégradée : si les urgentistes sont épargnés, la situation économique des associations de dévelop- pement qui choisissent d’orienter leurs actions sur le long terme est mauvaise. Nombreuses sont les petites associations qui ont dû stopper leurs activités. Les structures intermédiaires comme le GERES sont elles aussi fragilisées : manque de fonds propres, difficulté ré- currente de trésorerie, procédures admi- nistratives des bailleurs de plus en plus lourdes et complexes… et comptes ponc- tuellement déficitaires, comme c’est le cas pour nous cette année. Cette « double peine » — exigence de plus en forte quant aux impacts des ac- tions menées et obligation de justifier toutes leurs dépenses à l’euro près avec des frais de fonctionnement extrême- ment bas — limitent malheureusement la capacité d’innovation et de reproduc- tion à grande échelle des solutions. Ces constats ne concernent pas unique- ment notre famille des ONG de dévelop- pement. Certaines dispositions en France de la loi sur l’économie sociale et solidaire devraient apporter des solutions mais les mécanismes restent encore difficiles à ac- tiver. En 2013, le GERES a donc travaillé à s’adapter à ce contexte tout en mainte- nant ses résultats sur le terrain. Thierry CABIROL, Président Alain GUINEBAULT, Délégué Général VUE DE L’ACTIVITÉ LES CHIFFRES CLÉS AFRIQUE DE L'OUEST ASIE CENTRALE ASIE DU SUD-EST EUROPE-MÉDITERRANÉE Directe Indirecte Intervention Après cinq années de forte croissance, Le GERES a lancé la révision de sa stratégie pour la période 2013-2017. Le mandat et les valeurs de l’association ont été réaffirmés, ainsi que nos thématiques majeures d’intervention. Celles-ci participent directement aux objec- tifs et recommandations émises pour l’accès à l’énergie dans le cadre de développement post-2015. Sur le plan géographique, nous réaffirmons notre ancrage dans quatre grandes régions. Au-delà, nous renforçons aussi des modes d’action transverses sur des territoires éloignés les uns des autres, mais connaissant des problématiques similaires. Le volume d’activité en 2013 montre que, rapportés au budget effectif d’activités, les emplois sont équilibrés entre 3 grandes régions du GERES. L’ESSENTIEL 2013 VOLUME D’ACTIVITÉ 8 % de l’activité transversale sont attribués à l’Unité Climat et StovePlus. L’activité siège (dont le programme CO2Solidaire) s’élève à 15 %. 15 % EUROPE-MÉDITERRANNNÉE 21 % AFRIQUE DE L’OUEST 21 % ASIE CENTRALE 20 % ASIE DU SUD-EST Maintenir nos résultats PRODUCTION D’ÉNERGIE PROPRE POLITIQUE LOCALE ET TERRITOIRE SOBRIÉTÉ ET EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE CHANGEMENTS CLIMATIQUES DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE 189 partenaires techniques et financiers 238 collaborateurs 2 774 120 bénéficiaires Le GERES soutient 3 304 entre- preneurs et 589 647 familles, soit près de 2,8 millions de personnes 88 % des ressources affectées aux projets, soit plus de 8 millions d’euros. 88 % ÉDITO

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Le GERES met à disposition du public, de ses donateurs et de ses bailleurs un Essentiel de ses activitées menées en 2013.

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Page 1: L'Essentiel 2013

En 2013, Coordination SUD, la plateforme française des ONG de développement, a missionné un cabinet indépendant pour dresser un panorama de la situation éco-nomique du secteur. Il en ressort une si-tuation extrêmement dégradée : si les urgentistes sont épargnés, la situation économique des associations de dévelop-pement qui choisissent d’orienter leurs actions sur le long terme est mauvaise. Nombreuses sont les petites associations qui ont dû stopper leurs activités.

Les structures intermédiaires comme le GERES sont elles aussi fragilisées : manque de fonds propres, difficulté ré-currente de trésorerie, procédures admi-nistratives des bailleurs de plus en plus lourdes et complexes… et comptes ponc-tuellement déficitaires, comme c’est le cas pour nous cette année.

Cette « double peine » — exigence de plus en forte quant aux impacts des ac-tions menées et obligation de justifier toutes leurs dépenses à l’euro près avec des frais de fonctionnement extrême-ment bas — limitent malheureusement la capacité d’innovation et de reproduc-tion à grande échelle des solutions.

Ces constats ne concernent pas unique-ment notre famille des ONG de dévelop-pement. Certaines dispositions en France de la loi sur l’économie sociale et solidaire devraient apporter des solutions mais les mécanismes restent encore difficiles à ac-tiver. En 2013, le GERES a donc travaillé à s’adapter à ce contexte tout en mainte-nant ses résultats sur le terrain.

Thierry CABIROL, PrésidentAlain GUINEBAULT, Délégué Général

VUE DE L’ACTIVITÉ

LES CHIFFRES CLÉS

AFRIQUE DE L'OUEST

ASIE CENTRALE

ASIE DU SUD-EST

EUROPE-MÉDITERRANÉE

Directe IndirecteIntervention

Après cinq années de forte croissance, Le GERES a lancé la révision de sa stratégie pour la période 2013-2017. Le mandat et les valeurs de l’association ont été réaffirmés, ainsi que nos thématiques majeures d’intervention. Celles-ci participent directement aux objec-tifs et recommandations émises pour l’accès à l’énergie dans le cadre de développement post-2015.

Sur le plan géographique, nous réaffirmons notre ancrage dans quatre grandes régions. Au-delà, nous renforçons aussi des modes d’action transverses sur des territoires éloignés les uns des autres, mais connaissant des problématiques similaires.

Le volume d’activité en 2013 montre que, rapportés au budget effectif d’activités, les emplois sont équilibrés entre 3 grandes régions du GERES.

L’ESSENTIEL 2013

VOLUME D’ACTIVITÉ 8 % de l’activité transversale sont attribués à l’Unité Climat et StovePlus. L’activité siège (dont le programme CO2Solidaire) s’élève à 15 %.

15 %EUROPE-MÉDITERRANNNÉE

21 %AFRIQUE DE L’OUEST

21 %ASIE CENTRALE

20 %ASIE DU SUD-EST

Maintenir nos résultats

PRODUCTION D’ÉNERGIE PROPREPOLITIQUE LOCALE ET TERRITOIRE SOBRIÉTÉ ET EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUECHANGEMENTS CLIMATIQUES DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

189partenaires

techniques et financiers

238collaborateurs

2 774 120 bénéficiaires

Le GERES soutient 3 304 entre-preneurs et 589 647 familles,

soit près de 2,8 millions de personnes

88 % des ressources affectées aux projets,

soit plus de 8 millions d’euros.

88 %

ÉDITO

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71 PROJETS SUR LE TERRAIN71 PROJETS SUR LE TERRAIN

► 1er janvierCOMMISSION CLIMAT ET DÉVELOPPEMENTle GERES nommé chef de file de la Commission Climat et Développement de Coordination SUD jusqu’en 2016.

► 18 marsPRIX D’HONNEUR, FONDATION DES NATIONS UNIES (GACC)La « Global Alliance for Clean Cookstoves » de la Fondation des Nations Unies, récompense le GERES « pour sa contribution spécifique dans le secteur ».

► 4 avril100 FAMILLES SORTENT DE LA PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUE À MARSEILLELe programme ACHIEVE accompagne les foyers modestes à domicile afin de mieux contrôler leurs consommations d’énergie.

LES TEMPS FORTS EN 2013

ASIE DU SUD-ESTGestion de la biomasse et approvisionnement d’énergie durable

Dans cette région où le bois-énergie représente encore une part importante du mix énergétique, la bonne gestion des ressources en biomasse est un enjeu de taille. 12 projets mis en œuvre au Cambodge en 2013 déploient des solutions à tous les niveaux de la filière bois-énergie. En amont, la formation des communautés forestières permet de mieux gérer et transformer la ressource pour en assurer sa durabilité. En aval, le GERES développe des solutions pour réduire la consommation de combustibles : pro-duction efficace de charbon de bois, foyers de cuisson économes, à usage domestique ou artisanal.

Pour changer d’échelle la particularité des interventions s’appuie sur le secteur privé local, en concentrant ses efforts sur le trans-fert des techniques aux micro-entrepreneurs existants. Près de 3 millions de foyers améliorés ont été diffusés entre 2003 et la fin décembre 2013.

EUROPE-MÉDITERRANÉEÉconomies d’énergie et filières renouvelables contre la précarité énergétique

36 projets d’ampleur inégale ont été mis en œuvre dans 5 pays de la zone en 2013. Le GERES continue à déployer de nouvelles actions sur l’ensemble du bassin méditerranéen et du Caucase, afin d’accompagner les populations vers une utilisation plus ra-tionnelle de l’énergie : équipements performants et utilisation de sources renouvelables.

• En France, nous continuons à nous impliquer auprès des plus vulnérables en situation de précarité énergétique, en recréant du lien social. Près de 25 projets, en région PACA principalement, sont menés pour la rénovation de l’habitat, la lutte contre la pré-carité énergétique, la dynamisation des filières énergies renou-velables, le compostage de proximité. Le GERES poursuit son engagement auprès des pouvoirs publics, des utilisateurs et des filières économiques pour une meilleure maîtrise des dépenses énergétiques.

• Au Maroc, après le développement de fours à gaz et la pro-motion de l’agroforesterie, le GERES concrétise sa collaboration avec son partenaire EnSEn pour moderniser des hammams dans les principaux centres urbains. D’autres collaborations sont attendues pour la maîtrise de la demande énergétique dans le résidentiel et le tertiaire.

• En Géorgie-Ukraine, les bâtiments sont énergivores car conçus quand l’énergie était gratuite et illimitée. Pour améliorer cette si-tuation, le GERES s’implique en renforçant les compétences des filières professionnelles de ces territoires.

Près de 400 ménages en précarité énergétique ont reçu des conseils et des équipements à domicile à la fin 2013.

Les agriculteurs de Kampong Chhnang peuvent suivre des formations aux techniques d’agro-écologie et d’agroforesterie.

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71 PROJETS SUR LE TERRAIN71 PROJETS SUR LE TERRAIN

► 17 juin LANCEMENT DE STOVEPLUSÀ l’occasion du Forum International de la Cuisson Propre à Bonn, le GERES présente officiellement le programme StovePlus.

► 18 septembreDÉVELOPPEMENT DURABLE EN AFGHANISTAN Signature de la convention de partenariat du programme Central Highlands avec l’Agence Française de Développement.

► 11-22 novembreCOP 19 – VARSOVIECarbone social et rôle de la société civile en 2015, deux sujets portés par le GERES à la Conférence sur les changements climatiques.

ASIE CENTRALEAmélioration de l’habitat et développement durable de l’agriculture

En 2013, le GERES conduit 6 projets en Asie centrale. Essen-tiellement dans l’habitat et l’agriculture : efficacité énergétique des logements, équipements de chauffage et de cuisson amé-liorés, soutien à l’agriculture familiale. Les solutions proposées s’appuient sur le marché existant, l’accessibilité économique, les compétences locales et l’acceptation sociale

• En Afghanistan, plus de 1 000 habitations bioclimatiques ont été construites ou équipées à Kaboul. Sur une centaine de sites de démonstration, les équipes travaillent avec les associations d’artisans indépendantes afin de structurer la filière commer-ciale. Au centre du pays, dans la province de Bamyan, le GERES et ses partenaires MADERA et Solidarités International mettent en place une approche intégrée du développement rural dans le programme « Central Highlands » afin de rendre les populations plus résilientes aux effets des changements climatiques.

• En Mongolie, le GERES poursuit la diffusion de serres solaires passives en appui à la production maraîchère. 14 serres nouvelles solaires passives ont été construites en 2013, permettant de doubler la saison de production des légumes. Au total, 404 fa-milles de 3 provinces sont bénéficiaires depuis le début du projet. 200 écoliers sensibilisés à la nutrition et 50 cuisiniers ont parti-cipé aux cours de cuisine en 2013.

• Au Tadjikistan, le GERES développe des solutions agro-éco-logiques depuis 2011 : serres, celliers bioclimatiques et fermes avicoles solaires. En 2013, le GERES a accompagné 400 agricul-teurs et producteurs dans l’utilisation de ces solutions.

L’UNITÉ D’EXPERTISEAccompagnement technique, économique et résilience climatique

En 2013, le GERES a rassemblé ses experts transverses dans une seule unité expertise, dont fait partie le programme StovePlus et l’Unité Cimat. Elle a pour vocation d’appuyer les équipes terrain dans leurs activités et promouvoir les approches transversales du GERES auprès des acteurs internationaux.

AFRIQUE DE L’OUESTAccès à l’énergie et entreprenariat local

Présent depuis 10 ans en Afrique de l’Ouest, le GERES poursuit sa spécialisation dans 3 domaines d’activité principaux : l’accès à l’énergie en zone rurale au service du développement écono-mique, l’amélioration de l’efficacité des modes de cuisson, l’ap-pui aux collectivités pour la prise en compte des vulnérabilités liées aux changements climatiques. En 2013, 4 programmes de grande ampleur sont menés sur le terrain :

• Au Bénin, le programme SETUP initié en 2008 accompagne plus de 50 entreprises pour l’installation et le fonctionnement de 22 plateformes de transformation agroalimentaire. L’équipe implante aussi 13 projets de services solaires (panneaux solaires et stations de recharge de téléphone portable par exemple). 4 000 bénéficiaires usagers sont utilisateurs directs.

• Au Mali, le GERES a maintenu ses activités malgré la crise sécuritaire et politique du début de l’année. À Bamako, l’équipe travaille sur l’amélioration de l’efficacité de la cuisson en zone urbaine. A Koutiala, le GERES intervient dans les zones rurales sur les problématiques d’accès à l’énergie au service du dévelop-pement économique local. Le projet Alterre-JatroRef vise ainsi à vérifier la pertinence d’une filière de proximité d’huile de jatropha comme une solution d’accès à l’énergie en zone rurale.

Enfin, au Sénégal, le GERES poursuit l’appui initié en 2012 à l’en-tente du Ferlo dans l’élaboration d’un Plan Climat Territorial.

Au tadjikistan, 200 logements ont bénéficié d’un double vitrage et d’une meilleure isolation.

Ecrémage de la noix de palme broyée à l’aide d’une plateforme du projet Setup.

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VUE DES COMPTES EN 2013EMPLOIS DES RESSOURCES

BILANCERTIFICATION ET LABELLISATION

Emplois 2013 Affectation des dons

Mission sociale 8 009 359 85% 151 155

France & Europe 954 789 10% 15 527

Pays en Développement 7 054 570 75% 135 628

Frais de fonctionnement 1 016 545 11%

Frais de collecte 107 322 1% 32 947

Provisions 24 733 0,3%

Engagements à réaliser 263 495 3%

Excédent de l'exercice - 0%

TOTAL EMPLOIS EN € 9 421 454 100% 184 102

Ressources 2013 Suivi des dons collectées

Dons 184 102 2% 184 102

Subventions publiques 3 805 064 40%

Subventions privées 1 845 278 20%

Finance carbone 663 165 7%

Prestations de service 580 599 6%

Reprise de provision et variation de stock 1 284 226 14%

Divers produits 378 312 4%

Reprise fonds dédiés 553 627 6%

Déficit de l'exercice 127 081 1%

TOTAL RESSOURCES EN € 9 421 454 100% 184 102

Actif net En € 2013

Immobilisations incorporelles 2 373

Immobilisations corporelles 44 021

Immobilisations financières, cautions 21 371

TOTAL ACTIF NET IMMOBILISE EN € 67 765

Encours de production de services 54 602

Stock de produit finis et marchandises 1 439 130

Créances diverses 15 287 012

Produits à recevoir 348 537

Charges constatées d'avance 31 642

Disponibilités 890 054

TOTAL ACTIF CIRCULANT EN € 18 050 977

TOTAL ACTIF EN € 18 118 742

PASSIF NET en € 2013

Fonds social 404 734

Résultat de l'exercice -127 081

TOTAL FONDS ASSOCIATIFS EN € 277 653

Provision pour risques et charges 1 726 411

Fonds dédiés 1 640 003

TOTAL PROVISIONS EN € 3 366 414

Dettes fournisseurs 143 978

Dettes fiscales et sociales 503 749

Produits constatés d'avance 13 826 948

TOTAL DETTES EN € 14 474 675

TOTAL PASSIF EN € 18 118 742

Cette version du compte d’emploi des ressources est simplifiée.

Expertises (Unité Climat & StovePlus)

Asie du Sud-Est

Asie Centrale

France & Europe

Méditerranée

Engagements à réaliser

Frais de siègeAfrique de l’Ouest

6%12%

3%

10%

2%

17%32%

18%

RÉPARTITION DES EMPLOIS EN 2013

Report des ressources non réalisées des années antérieures

Déficit de l’exercice

Subventions privées Subventions publiques

Vente de biens et de services

Autres revenus d’activités

Dons collectés

18%

2% 6%0,2%

40%

20%

13%

ORIGINE DES RESSOURCES EN 2013

Les comptes sont certifiés par notre commissaire aux comptes et sont déposés sur le site du Journal Officiel (bilan, compte de résultat, compte d’emplois des ressources officiel). Notre rapport d’activité 2013 (incluant le compte d’emplois des ressources détaillé et le bilan) est disponible sur notre site internet : www.geres.eu

► 100 % des dons disponibles en 2013 ont été utilisés.

► 13 % des ressources sont de l’autofinancement (production vendue)

► Le budget réalisé 2013 est de 9 421 454 €

► Les missions sociales (dont les engagements à réaliser) représentent 88 % du budget total.

► La corrélation de plusieurs facteurs (contraction des subventions et du marché carbone) explique le déficit de l’exercice en 2013.

Labellisé IDEASLe GERES a reçu le label IDEAS qui renseigne et sécurise le donateur en établissant le respect de la mise en œuvre, de bonnes pra-tiques en matière de gouvernance, gestion financière et suivi de l’efficacité des dons qu’il reçoit.

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