MERCREDI 9 FÉVRIER 2011 - 6 RABIE AL-AWAL 1432 - N° 6177 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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ANNABA

Émeutesà Sidi-Amar

REVENDICATION DU DÉPART DE MOUBARAKREVENDICATION DU DÉPART DE MOUBARAK

Le second souffleLe second souffle

GRÈVE DES PARAMÉDICAUX

Les hôpitaux paralysésGRÈVE DES PARAMÉDICAUX

Les hôpitaux paralysésPAGE 5

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Ziari misà l’index

Les membres de la commis-sion de candidatures de lakasma de Oued-Smar ont saisiofficiellement la direction duFLN pour se plaindre de Abde-laziz Ziari. Le président del’APN, qui est également lecoordinateur de la wilaya d’Al-ger, est accusé d’avoir cau-tionné une liste de candidats

«autoprocla-més»

membresde lakasmadeOued-

Smar.

La direction du Fonds national de péréquation desœuvres sociales (FNPOS) aurait finalisé la liste desbénéficiaires de logements de la wilaya

d’Alger.Rappelons que cette liste avait été blo-

quée par la présidence de la République àcause de dépassements flagrants. Il sem-blerait que la direction du FNPOS aitreconduit les mêmes pratiques puisqueplusieurs indus bénéficiaires figurentsur la nouvelle liste.

Un jour, un sondage

OUI

NON

sans opinion

Résultats d’hierCroyez-vous à une réelle volonté dugouvernement d’ouvrir les médias

lourds au discours de l’opposition ?OUI :10,53%NON : 87,67%SANS OPINION : 1,8%

Pensez-vous que la marchedu 12 février aura une large

adhésion populaire ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

ERISCOOPERISCOOPPP Soirperiscoop@yahoo.fr

Mercredi 9 février 2011 - Page 2

Les malades payentpour les ambulanciersDepuis l’instauration d’une TVA aux

ambulanciers, les malades chroniques nesavent plus à quel saint se vouer. Aprèsavoir répercuté la taxe sur les maladestransportés, ces derniers se sont vu refu-ser sa prise en charge par la Sécuritésociale. La réunion ayant regroupé des

associations de malades et leministère de la Santé n’aabouti à aucune solution.La balle est actuellementdans le camp du départe-

ment de Djoudi, qui n’estvisiblement pas disposé à

supprimer cette taxe.

Le coup de gueulede Barkat

Le ministre de la Solidarité nationale n’apas apprécié, cette semaine, l’absence de laplupart des présidents d’APC de la capitale,invités à réceptionner officiellement des busscolaires. Ironique, il dira aux responsablesde transmettre les directives à leurs «col-lègues absents». Saïd Barkat a aussi mis engarde les présents quant à l’uti-lisation des véhicules desti-nés aux enfants à des finspersonnelles. Les servicesde sécurité ont reçu l’ordrede vérifier les destinationsde ces bus, a précisé leministre.

Les indus bénéficiaires

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas

rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

La colère des fellahsde Sidi-Abed

Les agriculteurs de SidiAbed, dans la wilaya de Tiaret,sont en colère. Dimanche der-nier, ils se sont rassemblésdevant le siège de la Wilayapour dénoncer la décision duwali de revoir à la baisse lemontant des indemnisationspour l’expropriation de leursterres. Il s’avère, en effet, que

cette petite loca-lité, située

dans la com-mune deSougueur, aété choisiepour

accueillir lafuture raffi-nerie desHauts-Pla-

teaux.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 9 février 2011 - PAGE 3

Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Les contesta-taires ont même débordé lacélèbre place Tahrir et tenuun long siège devant leministère de l’Intérieur et leMadjlis Echoura, le Sénatégyptien.

N’empêche, le retour àla vie «de tous les jours»s’est, lui aussi, poursuivi auCaire, avec des reprises detravail, la réouvertured’autres magasins, de res-taurants, d’édifices publics.

L’étouffante circulationautomobile du Caire aussia repris progressivementson «droit de cité».Pendant ce temps, HosniMoubarak non seulement iltient toujours, mais refaitde plus en plus surface.

Pour la première foisdepuis le 25 janvier der-nier, il reçoit en audienceofficielle un haut respon-sable étranger : le ministreémirati des Affaires étran-gères.

Mais son activité la plusimportante de la journéereste incontestablement lasignature du décret portantconstitution de la commis-

sion de révision de laConstitution. C’est le géné-ral Omar Souleymane, lenouveau vice-président,qui en fera l’annonce, à tra-vers un discours télévisé.«Le président Moubarak asigné un décret présiden-tiel en vertu duquel il aformé une commission quiaura pour mission d’appor-ter des amendements à laConstitution.»

Moubarak a, toujoursselon son dauphin, «souli-gné la nécessité de pour-suivre le dialogue, pourpasser des lignes géné-rales à une feuille de routeclaire, au calendrier précis,en vue d’une transitionpacifique et organisée dupouvoir, dans le respect dela légitimité constitutionnel-le». Aussi, et dans l’objectifévident d’absorber la colè-re de la rue, Moubarak«s’engage à ne pas enta-mer des poursuites contreles manifestants».

Ceci étant, le fait le plusmarquant, hier, resteincontestablement le ton,inhabituellement trèsferme, qu’utilisera le vice-

président, OmarSouleymane, lors d’uneconférence de presse ani-mée dans l’après-midi.

La crise, a-t-il affirmé,ne peut se résoudre que dedeux manières : le dia-logue ou le coup d’Etat.«Nous voulons éviter uncoup d’Etat synonyme d’unpas irréfléchi et hâté et ce,pour préserver les acquiset les réalisations de l’É-gypte.» Le nouvel hommefort du Caire estime que

seule une démarche poli-tique, entamée par «l’en-tente et le dialogue est àmême de nous permettrede résoudre la crise actuel-le, avec des pas sûrsaccompagnés d’un pro-gramme d’action».

Pour le vice-président«la grande présence demanifestants à la placeTahrir et de quelqueschaînes satellitairesempêche les citoyens devaquer à leurs occupa-

tions». Avant qu’il ne metteclairement en garde :«Nous ne saurons tolérerdavantage cette situationet il est donc impératif derésoudre cette crise dansles meilleurs délais.»

Demeurant inflexible surla question du maintien deMoubarak, Souleymanedissocie les manifestantsdu peuple lorsqu’il affirme :«Le terme de départ clamépar certains manifestantsest en totale contradiction

avec la morale desEgyptiens qui respectentleur président», répétantencore une fois qu’undépart immédiat deMoubarak mènera l’Égypte«vers le chaos».

Les Américains, et aveceux toute la communautéinternationale, ne disentpas autre chose lorsqu’ilsplaident, invariablement,en faveur d’une «transitionordonnée».

K. A.

L’Égypte entamait, hier, la troisième semainedu soulèvement historique contre le régimeMoubarak. Place Tahrir, toujours et sans cesseoccupée par les manifestants, a connu, à l’occa-sion, un net regain de mobilisation par rapportaux trois derniers jours.

L’Union européenne a com-plètement perdu pied tant auMaghreb qu’au Machreq. Depuisle dernier Sommet des chefsd’Etat et de gouvernement devendredi dernier, elle tente decoller les morceaux, revenir dansla course. Est-ce possible ? Passûr.

Les Européens ne décolèrentplus. Contre eux-mêmes réunis,contre la France par un manquede prospective sur la Tunisie,contre le Royaume-Uni pour sonmanque de loyauté. Bruxellessoupçonne, en effet, Londresd’avoir été instruit par lesAméricains des changements enTunisie et en Égypte,Washington, on le sait mainte-nant, a joué un rôle essentiel, aumoins dans l’accompagnementsinon dans le processus dedéboulonnement des régimesBen Ali-Moubarak.

Pourquoi l’UE, avec son pres-tige, ses institutions, son histoire,ses histoires – le Vieux Continent

compte en son sein les plusimportantes ex-puissances colo-niales mondiales– n’a-t-elle riensenti, rien vu venir, rien prévu,rien anticipé ? Depuis un bonbout de temps, les experts et lesanalystes les plus sérieux l’onttoujours rappelé, l’Europe à 27n’est plus compétitive politique-ment, si tant est qu'économique-ment elle le soit. Pas évident.

Le processus d’élaborationd’une décision ou d’une prise deposition se règle aux Etats-Unis,en Chine, en Russie, au Brésilpar un cabinet restreint et effica-ce. A la Maison Blanche, autourdu président, son relex HillaryClinton, trois collaborateurs et lediscours, l’orientation, le ton sontdonnés.

Sur la Tunisie et l’Égypte,alors que les 27 ne s’étaient pasencore réunis, les Américainsavaient, déjà, tout dit, tout décla-ré, tracé les lignes rouges,blanches, vertes.

Pour autant, ce n’est pas là la

raison principale de la paralysiediplomatique européenne. Cesont les intérêts divergents, voirecontradictoires entre les grossescylindrées (Allemagne,Royaume-Uni, France, Italie) quiminent l’Europe, la rendent inau-dible, invisible.

Cela ira en s’accentuant, c’estévident, l’UE est arrivée à unpoint crucial dans sa construc-tion. Soit elle saute les verrous,casse des tabous, comme l’en-trée de la Turquie en son sein etl’assumer, soit elle décline etchacun reprendra ses billes.

Vu son histoire, il sembleraitque l’Europe s’achemine plutôtvers la seconde variante, dom-mage. Pour l’Europe. Pour l’équi-libre du monde.

Tunis-Le Caire : Bruxelles nesait plus rien anticiper.L’Allemagne se positionne pouraccueillir Moubarak (dossiermédical = séjour longue durée),histoire de débloquer la situationinstitutionnelle au pays du pha-raon des temps modernes.

Est-ce, sera-ce suffisant ?Pas évident du tout. Les Égyp-tiens acceptent-ils un remake ducoup d’état médical de Ben Alipour déposer Bourguiba ? Ladynastie Moubarak elle-même nechoisira-t-elle pas plutôt laconfrontation pour un meilleursort ? Le Royaume-Uni, perfideAlbion, comme toujours colle auxbasques des États-Unis en restecramponné à l’Europe. Au four etau moulin.

La France, elle, n’a plusgrand-chose à proposer ou àimposer. Pays du Sahel, Côte-d’Ivoire, Tunisie, Égypte, Parisne fait que céder du terrain. AuxAméricains, aux Chinois, auxRusses et aux Allemands.Bruxelles, de ce fait, a raté lesCommunes de Tunis et du Caire.

A. M.

MACHREQ-MAGHREB : L’UNION EUROPÉENNE,SANS BOUSSOLE, PERD SON ANDALOUSIE

Tunis, Le Caire, la Commune

REVENDICATION DU DÉPART DE MOUBARAK

Le second souffle

Bruxelles s’inquiète et pleure l’autre Andalousie, leMaghreb, et regarde passer le train du Machreq. Les 27, endeux mois, sont sortis de l’Histoire dans ces deux partiesdu monde. Depuis leur dernier sommet (vendredi 4février), ils tentent de revenir. Sera-ce possible ?

De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari

Phot

o:D

R.

Hillary Clinton.

Phot

o:D

R.

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Pour le ministre duCommerce, «l’Etat est dans l’obli-gation de prendre en charge lesrevendications des citoyens enmultipliant les efforts» et que des«dispositions spéciales serontprises par son département à l’oc-

casion du mois de Ramadan».Des mesures qui seront prisespour «réguler les prix des fruits etlégumes et des viandes».

Sur les événements de janvierdernier, M. Benbada accuse desproducteurs d’huile et de sucre quiont imposé «de nouvelles condi-tions aux distributeurs». Selon lui,«les dernières augmentations desprix de l’huile et du sucre sont laconséquence d’une démarche ini-tiée par certains opérateurs qui

ont pris des décisions qu’ils ontimposées aux distributeurs sansinformer ou consulter les pouvoirspublics. Les distributeurs ont àleur tour réagi d’une manièreanarchique, ce qui nous a amenésà intervenir en tant que puissancepublique de régulation».

Ceci dit, pour Benbada «la res-ponsabilité est générale. Elleincombe aussi bien aux produc-teurs, aux distributeurs, aux pou-voirs publics qu’aux citoyens».Toujours selon le ministre, «leconsommateur devait réagir eninformant les structures concer-nées sur cette subite augmenta-tion des produits de premièrenécessité». Par ailleurs, donnant

son avis sur la marche du 12février à laquelle a appelé laCoordination nationale pour lechangement et la démocratie(CNCD), le ministre du Commercedira que «la moindre erreur serachèrement payée par tout lemonde».

Mais il ne pense pas que «l’op-position va emprunter cette voie»,qui risque «de nous mener audérapage, d’autant que l’Etat estsur le point de lever l’état d’urgen-ce». Et le ministre Benbada deconclure : «Nous avons acquisune liberté qu’il faut préserver aumême titre que la pluralité poli-tique et médiatique».

A. B.

Avant l’arrivée des services desécurité, les émeutiers avaientobstrué, à l’aide de pneus brûlés etdivers autres objets, en pleincentre-ville, l’un des plus impor-tants carrefours de l’aggloméra-tion. Des jets de pierre en directiondu tribunal ont été enregistrés.

Après quelques escarmouchesentre policiers et manifestants, cesderniers sont partis pour sedéployer ailleurs et fermer la RN12

(Boumerdès—Tizi-Ouzou). Il fautmalheureusement craindre desabus de certains manifestantscontre les automobilistes.

Par ailleurs, cette même route(RN12) a été fermée dans la mati-née par les chômeurs d’une com-mune limitrophe de Bordj-Ménaïel,Laâziv. Ces derniers réclamentdes postes de travail et dénoncent,par ailleurs, les écarts de langagedu chef de daïra de Laâziv à leur

encontre. Cela s’est passé mardidernier. Le haut responsable avait,selon les jeunes de cette commu-ne, proféré des insultes et des obs-cénités en public. Une marche deprotestation contre ce responsableétait programmée. Mais des infor-mations sur son limogeage avaientété distillées pour calmer la popu-lation.

La marche a été, donc, repor-tée. Depuis ce jour-là, ce chef dedaïra n’a pas été aperçu à Laâziv.Des citoyens de la localité nous ontaffirmé qu’il aurait quitté en compa-gnie de sa famille la localité.

Abachi L.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 9 février 2011 - PAGE 4

REJETANT L’ALTERNATIVE PROPOSÉE PAR LA WILAYA D’ALGER

La CNCD décidée à marcher le 12 février«Et si les Algérois se

prennent d’envie de mar-cher ? Ils iront peut-être àTizi-Ouzou, Bouira ou Blida,là où les marches ne sontpas interdites.» Voilà uneformule bien trouvée parlaquelle un intervenant lorsde la réunion, hier, de laCoordination nationale pourle changement et la démo-cratie (CNCD) a mis en relieftout le ridicule de l’interdic-tion de la marche du 12février par la Wilaya d’Alger.La Coordination, sans sur-prise, maintient sa marche.

Farid S. - Alger (Le Soir) - Aulendemain de la notification de l’in-terdiction de la marche par laWilaya d’Alger, la Coordinationnationale pour le changement et ladémocratie (CNCD), réunie à Dar-El-Beïda, a fait savoir qu’elle nerenoncerait pas à son initiative.Bien au contraire, elle s’est décla-rée plus que jamais déterminée àaller au bout de son action. Ducoup, elle a rejeté l’alternative quelui a proposée la Wilaya d’Alger dese contenter d’un rassemblementdans l’une des salles d’Alger, ycompris, si le désir l’a prenait, lagrande Coupole Mohamed-Boudiaf. D’ailleurs, croyant avoirtrouvé la parade pour dissuader laCoordination, la Wilaya d’Alger a,dans la lettre portant notificationdu refus d’autorisation, spécifié

que la Coupole a une capacité de10 000 places. Raté.

La marche est maintenue. Ladécision fut vite adoptée.Personne parmi les nombreux pré-sents à la réunion de laCoordination n’a suggéré autrechose que de maintenir la marche.A commencer par le doyen, Me AliYahia Abdenour, le présidentd’honneur de la Ligue algériennede la défense des droits de l’hom-me (LADDH) qui, honneur lui étantfait de prendre la parole en pre-

mier, comme à chaque fois qu’ilassiste à la réunion, a donné leton. «La marche est dans la rue»,a-t-il dit d’emblée comme pour direqu’il serait futile de faire marchearrière maintenant. La paraphraseest évidente. Le vieux militant aredit, dans ses propres mots, ceque le héros de libération nationa-le Larbi Ben M’hidi a dit à proposde la révolution. Même du haut deses quatre-vingts berges passées,Ali Yahia Abdenour garde l’enga-gement et la détermination intacts.

Mobilisé comme un jeune de vingtans, le vieux militant poursuit detraîner sa frêle silhouette dans lesconclaves dédiés à la démocratieet au changement.

«L’Histoire s’est accélérée, fai-sant s’écrouler tous les schémasque les potentats auraient envisa-gés pour des successions encoupe réglée», a-t-il dit encore. Letraditionnel tour de table, organiséà chaque entame de conclave,aura suffi hier à arrêter l’attitude àobserver face à la décision des

pouvoirs publics d’interdire lamarche. Outre le maintien de lamanifestation, la Coordinations’est déclarée en session ouvertejusqu’au 12 février.

Elle a également mis sur piedun comité de liaison qui officieraen comité d’alerte avant et pen-dant la marche. La Coordination adécidé aussi d’organiser aujour-d’hui mercredi un rassemblementde solidarité avec le peuple égyp-tien devant l’ambassade égyptien-ne à Alger. Ce sera à partir de 14h.Mise sur pied à l’initiative de laLigue algérienne de la défensedes droits de l’homme, laCoordination nationale pour lechangement et la démocratie aretenu six mots d’ordre pour lamarche du 12 février, entre autresla levée immédiate et effective del’état d’urgence, l’ouverture deschamps politique et médiatique, lechangement et la démocratie ainsique la libération des détenus desdernières émeutes.

La Coordination a décidé demaintenir sa marche, malgré unConseil des ministres qui a résolude lever l’état d’urgence et qui asommé les médiasw audiovisuelsde s’ouvrir sur la société, notam-ment l’opposition politique.

Depuis sa première réunion le21 janvier dernier, la Coordinationn’a de cesse de voir ses rangsgrossir.

F. S.

CLIMAT SOCIAL TENDU À BOUMERDÈS

Escarmouches à Bordj-Ménaïelet fermeture de la RN12 à LaâzivPlusieurs centaines de jeunes de la ville de Bordj-

Ménaïel se sont affrontés, hier en début d’après-midi, avecles éléments anti-émeutes dépêchés pour protéger le tri-bunal et la brigade de gendarmerie de cette localité.

La CNCD déterminée à aller jusqu’au bout de son action.

Phot

o:S

amir

Sid

BENBADA COMMENTE LES ÉVÉNEMENTS DE JANVIER DERNIER :

«L’expression d’un malaise social»«Les derniers événements sont l’expression d’un malai-

se social.» C’est le ministre du Commerce, MustaphaBenbada, qui l’a affirmé dans un entretien au quotidienarabophone Ennahar dans son édition d’hier. Benbadaparle d’un «malaise vécu par les citoyens».

CONSTANTINELes sinistrésdu bidonville

Djaballahreviennent à la charge

Des dizaines d’habitants dubidonville Djaballah, situé à la citéOued El-Had, ont procédé, hiermatin, à la fermeture du boule-vard de l’est, à l’aide de pierres etde troncs d’arbre, exigeant d’êtrerecasés dans des logementsdécents.

Non convaincus par les expli-cations d’un responsable, les pro-testataires ont refusé de lever lesbarricades et ont demandé laprise en charge de leur situationdans les plus brefs délais. Aucunincident majeur n’a été déploré, laprésence en force des forces del’ordre n’a pas dissuadé les pro-testataires. Les barricades dres-sées n’ont pas été levées duranttoute la matinée alors que lesforces de l’ordre se sont conten-tées de surveiller les manifestantssans même prendre langue aveceux. Pour rappel, les fortes pluiesqui se sont abattues la semainedernière ont causé d’importantsdégâts dans plusieurs cités,notamment dans les bidonvillesqui ceinturent le chef-lieu dewilaya. D’autres mouvements deprotestation similaires ont étéenregistrés depuis jeudi dernier,un peu partout à Constantine,notamment à la cité Boudraâsalah et à la cité Serkina, où leshabitants ont procédé au blocagede la route ainsi qu’à des sit-indevant le cabinet du wali.

Farid Benzaid

ATTENTAT CONTRE UNCONVOI SÉCURITAIRE

À ZEMMOURI

Deux gendarmesblessés

Les gendarmes qui escortentles agents, en charge du projetde construction de la centrale dedessalement de l’eau de mer deCap-Djinet, ont fait l’objet d’unattentat à l’explosif.

L’attentat qui a eu lieu hiervers 18 heures sur la RN24(Alger-Azzefoun parBoumerdès), au niveau du villageHadj-Ahmed, à la lisière de laforêt de Zemmouri, dans lawilaya de Boumerdès, a fait deuxblessés parmi cette escorte.

Les commanditaires et lesexécutants de ce forfait sont lesislamistes armés de la seriate deZemmouri qui s’est reconstituée.Ce groupe fait partie de la katibatEl-Arkam, affiliée à Aqmi.

Abachi L.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 9 février 2011 - PAGE 5

Les établissements hos-pitaliers et les centres desanté publics sont pertur-bés depuis hier. Malgréune décision de justicedéclarant leur grève illéga-le, les paramédicaux ontmaintenu leur mouvementde protestation.

Salima Akkouche - Alger(Le Soir) - Les paramédicauxsont déterminés à arracher leursdroits socioprofessionnels. Ilsl’ont démontré, hier. Malgré lesintimidations et les menaces deradiation en raison de «l’illégiti-mité de leur mouvement de pro-testation», les paramédicaux ontquitté leur poste de travail pouraller protester dehors. Seul leservice minimum était assuré.

Le mot d’ordre de grève a étésuivi dans l’ensemble des struc-tures hospitalières de la capitale,selon le porte-parole duSyndicat national des paramédi-caux (SAP).

Au CHU Mustapha-Pacha, àAlger, ils étaient plusieurs cen-taines à se rassembler dans lacour de cet hôpital. C’est le per-sonnel du CPMC qui a menécette action.

A 10 h 30, les grévistes onttenu un sit-in devant ce servicequi a duré près d’une demi-heure et se sont organisésensuite pour rejoindre la cour del’hôpital. Dès la matinée, l’admi-nistration avait signifié aux pro-testataires que leur mouvementétait illégal et de ce fait ils serontconsidérés en situation d’«aban-

don de poste» s’ils débrayaient.Une menace qui n’avait pas l’airde les inquiéter puisqu’ils ontdécidé de maintenir la grève jus-qu'à satisfaction de leurs reven-dications. Les paramédicauxrefusent de continuer de perce-voir des salaires «minables».«On nous demande d’accomplirun travail de qualité sans nousdonner les moyens de le faire»,soulignent les grévistes, quirevendiquent par ailleurs l’intro-duction du système LMD et leurclassification à l’échelle 11 deleur statut particulier.

Pour sa part, le ministre detutelle a exprimé son «étonne-ment», à plusieurs reprises, par

rapport à cette contestation,déclarant qu’il avait déjà déposéle statut des paramédicaux auniveau de la Fonction publique,tel que négocié avec le SAP.

Les paramédicaux ne sontpas de cet avis. Ils ne comptentpas reculer et demandent desengagements écrits. M. Gachi,représentant des paramédicaux,est catégorique : «Nous n’avonsrien acquis que nous craignons

de perdre.» Selon ce dernier, lapression exercée par les admi-nistrations sur le personnel nepourra pas briser la mobilisationde la corporation, parce que,dira-t-il, elle est convaincue de lalégitimité de ses revendications.Et de poursuivre : «Au lieu d’op-ter pour les menaces, le ministreaurait dû choisir la formule dudialogue.»

S. A.

GRÈVE DES PARAMÉDICAUX

Les hôpitaux paralysésNOUREDDINEBOUTERFA :«Il faut lever

l’amalgame entrel’erreur de gestion

et la corruption»Annoncée par le président de la

République, la dépénalisation del’acte de gestion nécessiterait plus declarifications de l’avis du P-dg deSonelgaz. Noureddine Bouterfa aestimé qu’il était nécessaire de leverl’amalgame entre erreur de gestion etcorruption.

Invité à s’exprimer sur le sujet àl’occasion de son passage à laChaîne III de la Radio nationale, lepremier responsable de Sonelgaz aexpliqué que «la dépénalisation,c’est d’abord une affaire culturelle. Ilfaut d’abord savoir ce qu’on veutdépénaliser au juste. Si on dépénali-se d’un côté et on prend d’autres dis-positions qui bloquent l’initiative d’unautre, l’objectif ne sera pas atteint. Ilfaut garder à l’esprit qu’une entrepri-se est un corps vivant avec des hautset des bas».

L’invité de la rédaction a expliquéégalement qu’il était temps de mettrel’entreprise publique et privée sur unpied d’égalité considérant qu’«on nepeut pas mettre un carcan aux entre-prises publiques dans un marché ditouvert et garantir plus de souplesseaux entreprises privées».

Le P-dg de Sonelgaz estime que«ceux qui volent et détournent doi-vent payer. Les autres, il faut lessoutenir». En réponse à une questionsur la révision du code des marchéspublics, Noureddine Bouterfa a livrésa réflexion considérant que «trop deréglementation peut nuire, il faut trou-ver un juste milieu mais il ne faut pasbrider les initiatives parce que celaéquivaut à détruire l’entreprise. Uneentreprise doit être rentable maisdans le respect de l’éthique et l’inté-grité. Il faut faire confiance aux ges-tionnaires et faire payer ceux qui sor-tent du droit chemin».

L’invité de la rédaction de laChaîne III pense que le nouveaucode apportera davantage d’éclair-cissements qui vont accompagnerd’autres textes qui sont en révisioncomme ceux régissant le partenariat,le gré à gré ou les rapports entrefiliales d’un même groupe. «Est t-ilimaginable que dans un mêmeensemble, des filiales soient misesen concurrence ?» s’est-il interrogé.

Noureddine Bouterfa est égale-ment revenu sur la politique desénergies renouvelables, qualifiant leprogramme mis en place par les pou-voirs publics de «réaliste».

Quelques précisons cependant :l’Algérie ne compte pas puiser dansses fonds propres pour mettre enœuvre ce programme. Elle fera appelà des partenaires étrangers pourdévelopper une énergie qui sera prio-ritairement destinée à la consomma-tion locale. Il n’est pas question d’ex-porter cette énergie avant de satisfai-re les besoins nationaux en la matiè-re.

L’Algérie sera en mesure de lefaire pour peu qu’elle identifie avecses partenaires les marchés sur les-quels elle pourrait placer son énergiesans avoir de souci à se faire enmatière de rentabilité. «Nous seronscompétitifs plus que les Européens etles Américains et pas très éloignésdu prix des Chinois, qui est le plusbas du marché.» Le coût global desprojets prévus pour le marché localet l'exportation pourrait avoisiner les120 milliards de dollars pour produire22 000 MW en 2030.

Nawal Imès

Toutes les voies menantde Sidi Amar aux autresagglomérations de la wilayad’Annaba ont été fermées,hier mardi, par de jeuneschômeurs, à l’aide de pneusbrûlés, de grosses pierres etautres objets hétéroclites.

Ces jeunes revendiquent unemploi. «Nous sommes natifs deSidi Amar, commune où estimplantée l’une des plus impor-tantes usines du pays, maisnous ne trouvons pas d’em-bauche.

La majorité de ceux qui sontrecrutés viennent d’autres villesou des wilayas limitrophes. Ilsdisposent de connaissances àl’intérieur même du complexed’El Hadjar», affirment, en colè-

re, les jeunes protestataires.Pour encadrer les manifestantset empêcher tout débordement,les forces de l’ordre, dont desgroupes antiémeutes, ontdéployé un important dispositifsur les axes routiers de SidiAmar.

Au même moment du dérou-lement de cette protesta, le chefde l’exécutif de la wilayad’Annaba intervenait sur lesondes de la radio locale pourexpliquer aux jeunes sansemploi les mesures prises parses services pour entamer, dèsdimanche prochain, une opéra-tion de recrutement au profit decette catégorie de la population.

Selon, le wali, MohamedGhazi, prés d’un millier depostes d’emploi dégagés par les

entreprises économiquespubliques et privées seront attri-buées à cette date. Au cours deson passage à la radio, il ferapart également d’un programmequi s’étalera sur un mois pourembaucher quelque 6 000jeunes dans le cadre des diffé-rents dispositifs d’aide à l’em-ploi, englobant aussi bien desuniversitaires et technicienssupérieurs que des jeunes sansqualification.

A cela vient s’ajouter, affirme-t-il, l’attribution de plans de char-ge aux micro-entreprises, dansle cadre de chantiers à ouvrir aucourant ce mois de février autitre de projets d’améliorationurbaine. Pour éviter l’encombre-ment et une certaine anarchie,constatés ces derniers jours,

autour et à l’intérieur de lawilaya d’Annaba, avec la venuede centaines de jeunes pour desaudiences avec les serviceschargés de l’emploi et du loge-ment, Mohamed Ghazi annon-cera qu’un espace adéquat aété aménagé au niveau de l’an-cienne salle de cinéma Pax.

«Cet espace, qui sera fonc-tionnel à partir de ce jeudi, devrapermettre de remédier concrète-ment à ce problème. Il aura pourmission d’orienter et de prendreen charge les dossiers desjeunes demandeurs d’emploi»,soulignera le wali d’Annaba. Undes émeutiers s’est ouvert leventre ; il a été transporté enurgence vers l’hôpital Ibn-Rochd.

A. Bouacha

ANNABA

Émeutes à Sidi Amar

Climat tendu à Oran La grève illimitée des paramédicaux, lancée par le Syndicat algé-

rien des paramédicaux (SAP), intervient dans un climat très tendu àOran, et de ce fait, laisse présager qu’un traitement particulier seradonné à ce mouvement de protestation.

La ville étant en train de se transformer en forteresse, toute per-turbation, fut-elle minime, n’est pas la bienvenue pour les respon-sables locaux. Mais en dépit de ce climat délétère, hier en fin dematinée, les représentants du bureau d’Oran du SAP ont réagi endénonçant auprès de la presse les intimidations éhontées, quand ilne s’agit carrément pas de menace, dont nombre de leurs adhé-rents ont fait l’objet. «Nous avons fait l’objet de menace et d’intimi-dation, du genre, vous serez écartés de toute possibilité de suivreune formation supérieure. Des réquisitions vont être prises, etc.alors que même le service minimum et les urgences sont assuréspar nos adhérents, ils ont essayé de s’en prendre en premier auxcadres et responsables, mais nous resterons en grève jusqu’àl’aboutissement total de nos revendications», a déclaré la représen-tante du SAP. Bien que la représentation syndicale du SAP à Oranreste très limitée, seules 3 ou 4 structures de santé publique étantstructurées, le taux de suivi de la grève au sein de ces dernièresaurait été malgré tout assez élevé (90%).

Fayçal M.

Débrayage suivi à NaâmaLes paramédicaux, relevant du secteur de la santé de la wilaya

de Naâma, sont en grève depuis hier, et ce, à l’appel du Syndicatdes paramédicaux (SAP), où le taux a atteint pour ce premier jourles 80%, indique un syndicaliste. Les raisons de ce débrayage,nous dit-on, découlent d’un cumul de revendications, notammentdans la dégradation de la situation socioprofessionnelle, revendi-quant ainsi la promulgation de leur statut particulier, ainsi que leurintégration dans la catégorie 11. De même, ils exigent d’être inté-grés dans le système LMD (licence-mastère-doctorat) pour bénéfi-cier des formations et promotions. Notons, enfin, que les paramé-dicaux ont déjà observé une grève de 2 jours, dernièrement, et quin’a abouti à aucun compromis. Rendez-vous a été pris hier, 8février, pour une grève illimitée jusqu’à satisfaction de leurs reven-dications, rapportent les grévistes.

B. Henine

Les paramédicaux ne décolèrent pas.

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Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 9 février 2011 - PAGE 6

Irane Belkhedim - Alger(Le Soir) - «Si l’on multipliaitcela sur toutes les autres res-sources naturelles du sol, l’onse retrouverait avec des mil-lions et le problème de la pau-vreté serait réglé en quelquessecondes en Algérie», a-t-ilajouté.

Dans le droit musulman,zakat erizak concerne toutesles richesses naturelles éma-nant du sol (pétrole, gaz,minéraux…).

Critiquant la démarcheactuelle adoptée par le gou-vernement algérien, l’écono-miste estime que l’Etat doitrevoir sa conception de lazakat et mettre en place unsystème moderne qui prenneen considération les réalitésd’aujourd’hui.

«La zakat ne peut être vuecomme une simple caisse,mais plutôt comme un fondsmonétaire qui appartient à

l’Etat et doté d’un système decomptabilité, d’institutionsmodernes, de banques, deprogrammes et de plans detravail. La zakat est beaucoupplus qu’un simple geste d’au-mône», souligne-t-il.

Revenant sur la premièretentative nationale de créer unfonds de la zakat en 1990,Bachir Msitfa a indiqué queles initiateurs de cette initiati-ve ont buté contre le refuspolitique de mettre en placeun cadre juridique qui auraitpermis l’évolution de la zakat.«Les politiques ont refusé quel’exécutif fasse voter une loisur la zakat.

Ils ont, ainsi, opté pour unegestion administrative.» Leprojet a alors été avorté. Il aété repris en 2000 mais avecle concept de gestion d’unecaisse, ce que le docteurBachir Msitfa rejette. «Il fautvoir la zakat comme un systè-

me financier économique etsocial, géré par une armadade cadres et de comptables,un système qui régule le

déséquilibre entre les classessociales». Voire autrement etsurtout reconsidérer le systè-me scientifiquement. «La

zakat est un système de filtra-ge qui permet même à l’Etatde faire de grandes écono-mies sur de nombreux pro-

grammes. Elle ne concernepas les pauvres seulementmais peut et doit être élargiecomme aides aux entreprisesen faillite et aux investisseursendettés».

Une démarche possiblepour Bachir Msitfa. «La zakat,ce ne sont pas de simplescoffres en bois que l’on dépo-se dans les mosquées. Jeparle d’une institution constitu-tionnelle, transparente, et pro-tégée par la réglementation.»

En 2010, le fonds de lazakat a amassé 90 milliardsde centimes, une sommejugée insuffisante par le repré-sentant du ministère desAffaires religieuses, AadaFellahi.

«Le défi de la neuvièmeédition de la caisse en 2011est de mobiliser toute la socié-té civile, responsables et intel-lectuels, les entrepreneurs etinvestisseurs dans cette opé-ration».

I. B.

«Si l’on appliquait zakat erizak sur le pétrole seu-lement telle que stipulé dans le droit musulman,chaque pauvre algérien toucherait 1 000 dollars parmois. Une somme qui dépasserait largement le salai-re national minimum garanti, estimé actuellement à150 dollars», a affirmé le docteur Bachir Msitfa, lorsd’une conférence qu’il a animée hier au forum duquotidien arabophone Echaab.

PRÉVU DU 17 AU 19 MAI

Le SIFTech est de retour

Rym Nasri - Alger (LeSoir) - Constituant un rendez-vous avec les TIC, «SIFTechpermettra de découvrir lesnouvelles technologies dans ledomaine et leur évolution àtravers le monde. Il vise égale-ment à développer la sociétéde l’information en Algérie enoptant pour l’infrastructurenécessaire et la formationadéquate ainsi que le partagedes bienfaits du numérique»,

a indiqué MustaphaChaouche, commissaire duSIFTech, hier, à Alger.

Ainsi, trois espaces serontdédiés aux visiteurs.

Il s’agit de «l’espaceStart'Up» destiné aux jeunesentreprises, du «village numé-rique» et de «la bourse del'emploi dans les TIC». Ce der-nier permettra aux deman-deurs d’emploi de postuler auxpostes proposés par les entre-

prises. Une série de confé-rences et d’ateliers sont égale-ment au programme de cesalon. Différents thèmesseront abordés, à savoir lamodernisation des services del’Etat dans l’utilisation des TIC,l’infrastructure et les réseauxintelligents, la monétique et lecommerce électronique, ainsique la recherche, le dévelop-pement et la perspective. Ilsera également question du e-algérie, des services en ligne,du contenu et des applicationsmobiles et de la sécurité desdonnées.

Par ailleurs, il est prévu lecoup d'envoi des cyberbus.Dotés d’équipements com-

plets de connexion autonome,de navigation et d’équipagesappropriés, ces bus se dépla-ceront de village en village.«Cette opération coïncideraavec la Journée mondiale destélécommunications et de lasociété de l'information dont lethème est “Mieux vivre dansles communautés ruralesgrâce aux TIC”. L’objectif estd’initier les populations ruralesaux avantages du numériquegrâce à un programme péda-gogique approprié et de col-lecter diverses donnéeslocales pouvant engendrer unriche contenu», a expliqué lecommissaire du SIFTech.

R. N.

AÏN-TÉMOUCHENT

Mécontent, il tente de faire exploser la mairie La localité de Sidi Ben Adda, dis-

tante de 3 km du chef-lieu de la wilayad’Aïn-Témouchent , a connu, dans lanuit de lundi à mardi, un acte criminelqui a failli dévaster le siège de la com-mune.

Selon des informations concordantes,un jeune citoyen a chargé une bouteille degaz butane dans sa Peugeot 106, imma-triculée dans la wilaya de Sidi-Bel-Abbès,puis s'est dirigé vers la mairie de la ville,dont il enfonça la porte de derrière aumoyen de son véhicule qui a immédiate-ment pris feu avant de s'immobiliser aumilieu de la cour, juste avant d'atteindreles locaux de l'état-civil. Après quoi, l’au-teur de cet incident a pris la fuite. Fortheureusement, la bouteille de gaz s’étant

fissurée, le gaz qui s’en était échappé abrûlé sans donner lieu à une explosion,sachant que le véhicule roule au diesel.

A leur arrivée, les agents de laProtection civile ont circonscrit le feu. Lesgendarmes de la brigade de Sidi BenAdda ont déclenché pour leur part uneenquête qui a abouti à l'identification etl’arrestation de l'auteur présumé, uneheure après son forfait.

Selon les premiers éléments d'infor-mation recueillis à chaud, le jeune arrêté,âgé d'une trentaine d'années, exerce enqualité de mécanicien. Il avait bénéficiéd'une aide de l’Etat et d’un local dans lecadre du programme «100 locaux parcommune».

Seulement, le local étant étroit, il ne lui

permettait pas d'activer comme mécani-cien. Il a eu des promesses de la part desresponsables de l'APC de Sidi Ben Addade lui attribuer un local plus spacieux,mais devant la lenteur des responsablesde l'APC, il a réagi en commettant son for-fait.

Selon ses amis, ce jeune est très gen-til, travailleur et respectable. Ils ont touscondamné cet acte criminel visant le ser-vice de l'état-civil. Il faut signaler que lamairie de Sidi Ben Adda a déjà fait l’objet,le mois dernier, d'une tentative de sabo-tage et avait subi également de légersdégâts lors des manifestations qu'aconnues récemment la wilaya de Aïn-Témouchent, à l’instar du reste du pays.

S. B.

Après une longue absence, le Salon international dufutur technologique (SIFTech) est enfin de retour. Prévue du17 au 19 mai 2011 au palais de la Culture à Alger, la 12e édi-tion de ce salon verra la participation d’une centaine d'ex-posants nationaux et étrangers, spécialisés dans les équi-pements, les services et les solutions dans le domaine desTIC.

BLIDADécouverte d’un homme

pendu à un arbreUn homme âgé de 36 ans, originaire de Médéa, a été

retrouvé, hier matin, pendu à un arbre, sous le pont de la citédes 1 000 logements, à Blida. Selon les premiers éléments del’enquête, il aurait été victime d’un meurtre dont les auteursn’ont pas encore été identifiés, avant d’être accroché à unarbre à l’aide d’une ceinture de pantalon. Le défunt avait lesmains ligotées derrière le dos, ce qui écarte, nous dit-on, lathèse du suicide. Beaucoup de personnes se sont renduessur le lieu du drame pour s’informer des tenants et des abou-tissants de ce crime. Avant le transfert de la dépouille à lamorgue par les éléments de la Protection civile, le visage dela victime a été laissé découvert afin de permettre aux pas-sants son éventuelle identification, puisque n’ayant aucunpapier d’identité. Toutefois, personne ne l’avait reconnu.

A noter que le procureur de la République du tribunal deBlida ainsi que des responsables de la police et de la gendar-merie se sont déplacés sur les lieux.

M. B.

SELON L’ÉCONOMISTE ALGÉRIEN BACHIR MSITFA

La zakat concerne d’abord l’État algérien

En 2010, le ministère des Affaires religieuses a amassé 90 milliards de centimes en fonds de zakat.

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30 harraga interceptés au large de MostaganemA la faveur du beau temps revenu,

les tentatives de rejoindre les côtesibériques ont augmenté.

Un groupe de migrants clandestins,estimé à une trentaine de personnesâgées de 13 à 32 ans, a pris la mer lundidernier au courant de l’après-midi, à par-tir de la plage de Kef Lasfar, à bord dedeux embarcations de fortune de sixmètres chacune, à quelques 4 milles durivage. Cette nouvelle interception decandidats à l’émigration clandestine estsurvenue quelques jours après la décou-verte de plusieurs cadavres de jeunesMostaganémois rejetés par la mer auniveau la baie d’Arzew.

Le groupe intercepté est composé depersonnes originaires de Mostaganemdont sept adolescents âgés de 13 à 17ans. Ces harraga auraient payé les pas-seurs à raison de 80 000 DA le passager.Malgré le risque et les dangers de la mer,ils ont choisi ce moyen de quitter le pays.Un moyen qui prend chaque jour plus

l’ampleur, car la société est incapable deprendre leurs problèmes en charge, deleur assurer un emploi, une vie décente etdigne. Ils ont été présentés hier, mardi, auniveau du tribunal pour «tentative denavigation illégale». Les mineurs ont étéremis à leurs parents.

A. B.

EL-TARFBagarre entre des trafiquants de corail

algériens et tunisiensSelon des sources crédibles, un Algérien de 35 ans a été

agressé avec une barre de fer, lors d’une rixe à la frontièrealgéro-tunisienne, au niveau de la commune de Sourrekh.

La victime dont le corps a été découvert dans un étatlamentable, hier, serait un trafiquant spécialisé dans leconvoyage du corail vers la bande frontalière, et ce, pour lecompte d’un réseau international installé en Italie.

«La victime a été assomée par un coup de barre de fer,porté par deux Tunisiens. Elle devait échanger la marchandisecontre des dinars tunisiens», ont affirmé nos sources.

Découverte par un berger, la victime fut transférée versl’hôpital universitaire Ibn-Rochd d’Annaba.

Daoud Allam

MOSTAGANEMUn jeune homme tentede s’immoler par le feu

Un jeune homme B. A., sans emploi, âgé de 30 ans, a tentéde s’immoler par le feu, hier, devant le siège de la mairie deTazguaït, relevant de la daïra de Sidi-Ali, dans la wilaya deMostaganem au cours d’un sit-in de protestation. Il s’est asper-gé d’essence et a tenté de s’immoler par le feu mais les mani-festants ont réussi à l’en empêcher. A signaler que depuis huitjours, l’esplanade de la mairie est occupée par des citoyens decette localité pour demander le départ du président de l’APC.

A. B.

RReeccttiiffiiccaattiiffDans notre article «Sécurité alimentaire, le spectre de la guerre du blé», paru

dans notre édition du lundi 7 février, une malencontreuse erreur s’est glissée.Il fallait lire : «Manger du pain blanc (et on en mange beaucoup !)» à la placede «... (on en manque beaucoup !)». Toutes nos excuses à nos lecteurs.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 9 février 2011 - PAGE 7

Chérif Bennaceur -Alger (Le Soir) -Déclaration singulière, cellefaite hier par le ministre desAffaires étrangères, MouradMedelci, qui a tenu uneréunion de travail avec leministre sud-coréen desAffaires étrangères et duCommerce extérieur, KimSung Hawan.

Selon M. Medelci,l’Algérie souhaite l’accom-pagnement, au niveau insti-tutionnel, de la Corée duSud, pour l’élaboration de lastratégie de développement

de notre pays à l’horizon2050. Certes, des sché-mas, des stratégies, ont étédéjà impulsés en matièred’aménagement du territoireà l’horizon 2025, la stratégiee-Algérie 2013 ou le déve-loppement de la société del’information, et récemmentle lancement d’un program-me de développement desénergies nouvelles et renou-velables à l’horizon 2030.

Mais c’est la premièrefois qu’un représentant del’exécutif évoque clairementune vision à long terme.

Cela même si M. Medelcin’a évoqué, hier, devant lesmédias, que le développe-ment industriel et des tech-nologies de l’information etde la communication, dansle cadre du renforcement dela coopération bilatérale.

Développer la coopérationdans les TIC

Dans le domaine des TICjustement, la Corée du Sudcompte participer à la miseen place, à Alger, d’uncentre africain des technolo-gies avancées, à vocationrégionale. De même, lesdeux pays comptent boos-ter, selon M. Kim Hawan,leur coopération dans ledomaine agricole, la pêcheet l’industrie, notamment

automobile. A ce propos, leministre sud-coréen a évo-qué le partenariat entreSamsung et le groupeCevital, dans le domaine del’électroménager. Voire lapossibilité d’implantationdirecte des constructeursautomobiles sud-coréens enAlgérie, au menu d’une ren-contre de M. Kim Hawanavec leurs représentants.

En outre, la création d’unFonds de coopération indus-trielle est déjà finaliséeselon M. Medelci qui évoquela poursuite du partenariatdans la production d’ammo-niac et la réalisation de laville nouvelle de SidiAbdallah.

L’occasion pour le MAEd’inviter les entreprises sud-

coréennes à s’impliquerdans la réalisation du pro-gramme quinquennal 2010-2014.

Lancés ou envisagés,ces projets seront examinéslors de la 4e réunion de lacommission mixte algéro-sud-coréenne et de la 8e

réunion de la Task Force quiauront lieu avant la fin dupremier trimestre 2011.

Le nucléaire civil,également…

Et d’autant que les deuxpays sont engagés depuis2006 par un accord de par-tenariat stratégique. Un par-tenariat qui concerne égale-ment le domaine du nucléai-re civil, l’utilisation de l’éner-gie nucléaire à des fins

civiles. En ce sens, les deuxpays signeront prochaine-ment un accord de coopéra-tion dans le nucléaire civil.

D’autant, selonM. Medelci, que l’Algérieengage un programme devalorisation des ressourcesinépuisables où le solaire etle nucléaire auront des partsnon négligeables.

Et au regard de l’experti-se de la Corée du Sud, lea-der mondial de la construc-tion de réacteurs nucléaireset qui compte 22 réacteursopérationnels et 6 en coursde réalisation, assurant 40%des besoins en électricité.Toutefois, la réalisation d’unréacteur sud-coréen enAlgérie n’a pas été évoquée.

C. B.

L’Algérie se projette à l’horizon 2050, selon leministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, etsollicite en ce sens l’expertise sud-coréenne. Cetteexpertise est également sollicitée dans le domaine dunucléaire civil, un accord bilatéral devant être signéprochainement.

Lyas Hallas - Alger (LeSoir) - D’un point de vue desressources, l’état des lieux estpourtant positif avec plus de 30millions de puces de téléphoniemobile en circulation, 2 millionsd’accès installées à internet,800 000 connexions ADSL, cequi représente un chiffre d’af-faires de quelque 4,7 milliardsde dollars américains. «Lesmoyens existent, la volontépolitique est confirmée, lebesoin est important, le marchéest des plus prometteurs mais,malheureusement, la machinen’arrive toujours pas à démar-rer», a souligné le vice-prési-dent de l’association des four-nisseurs d’internet. Les entre-prises activant dans le domaine

des TIC «souffrent plutôt dumarasme économique géné-ral». Un marasme dû à un envi-ronnement législatif et régle-mentaire rigide, conditionné,selon les termes du vice-prési-dent, par un héritage colonial :«la culture du beylik héritée desOttomans et le code napoléo-nien, code extrêmement inter-ventionniste et qui donne uneimportance capitale à l’adminis-tration, au détriment du secteuréconomique.» Plus grave enco-re, ajoutera-t-il, c’est législationqui change tout le temps, uneinstabilité qui n’inspire pasconfiance aux opérateurs. «Unentrepreneur ne peut faire unplan d’action pour six mois et nesaura même ce qui va advenir

plus tard. Même AlgérieTélécom, qui devrait être lalocomotive du développementdu secteur, pâtit de cet environ-nement», insistera-t-il. Mêmeson de cloche chez le représen-tant d’HP Technologie, entrepri-se qui commercialise descartes à puce : «Nous enduronsénormément de difficultés sur leterrain. Je crois néanmoins quele problème est d’ordre culturel,même si nous subissons uneconcurrence farouche desgéants mondiaux et une pres-sion fiscale (droits de douanesurtout). Ce segment d’unegrande valeur ajoutée ne béné-ficie pas de facilités.» Raisonpour laquelle, affirme l’orateur,des dizaines d’entreprises sontcréées chaque année mais netiennent pas et finissent par dis-paraître du paysage écono-mique. Le DG de l’entrepriseAnimapp, spécialisée dans lesapplications internet mobile, lui,a mis l’accent sur la faiblessedes contenus et a disserté surles produits que fournit sonentreprise avant de rejoindre levice-président de l’Association

des fournisseurs d’internet,pour conclure que «la méfiancedes décideurs est la cause prin-cipale de la stagnation écono-mique». «Les TIC sont un seg-ment où les jeunes peuventinnover et créer leur propreentreprise, de l’emploi qui estd’ailleurs la préoccupationmajeure de ces même déci-deurs», soutiendra-t-il. Or, lereprésentant du ministère encharge des télécommunicationsa reconnu les contraintes admi-nistratives et aussi le déficit enmatière de ressourceshumaines en dépit du fait que10 000 diplômés sortentchaque année des établisse-ments de formation dans ledomaine. Des diplômés quiviennent grossir plutôt les rangsdes chômeurs, selon les inter-venants. Raison pour laquelledes dizaines d’ingénieurs s’exi-lent chaque année pour allerprofiter aux économies d’autrespays. «Après l’Europe etl’Amérique du Nord, c’est versla Chine maintenant qu’émi-grent ces cerveaux», indique-t-on. L. H.

LES TIC EN ALGÉRIE

«C’est la méfiance des décideursqui bloque leur développement»

ELLE SOLLICITE L’EXPERTISE SUD-CORÉENNE

L’Algérie se projette à l’horizon 2050

Le maître mot hier au Centre de presse d’El Moudjahidétait plutôt de «libérer les initiatives». Les intervenants audébat sur «les technologies de l’information et de la com-munication (TIC) comme moteur de croissance écono-mique» étaient unanimes : ce sont les «contraintes admi-nistratives», résultat d’une législation extrêmement défa-vorable aux entreprises, qui bloquent le développement dece segment de l’économie. Des entraves que rien ne justi-fie si ce n’est, ont-ils regretté, la «méfiance des décideurs»vis-à-vis de toute innovation.

F.-Zohra B. Alger (Le Soir) - Selon M.Bacha, directeur de la Veille stratégique desétudes économiques et des statistiques auministère de l’Industrie, de la PMEw et de laPromotion de l'investissement, un accord aété signé avec 11 entreprises nationales. Lecontrat est relatif à la mise en place de cel-lules de veille qui seront chargées de la col-lecte et l'exploitation de l'information écono-mique. Par ailleurs, une assistance tech-nique sera assurée à ces entreprises en vuede développer leur compétitivité, a assuréM. Bacha. Les entreprises du secteur indus-triel concernées par le programme sont spé-cialisées notamment dans l'industrie phar-

maceutique, l'informatique et la mécanique.Le directeur de la Veille stratégique a expli-qué que «d’autres conventions serontsignées avec une dizaine d'autres entre-prises publiques en vue de les aider à s’équi-per de système de collecte et d'exploitationdes informations relatives aux tendancesdes marchés national et international ainsiqu’aux activités des entreprises concur-rentes». Il s’agit, selon M. Bacha, d’amenerles entreprises et les institutions de forma-tion à mieux appréhender les formationsrelatives à l’intelligence économique. A ceteffet, le manuel de formation en intelligenceéconomique en Algérie a été présenté hier

comme document de référence. «Les entre-prises doivent être moins passives concer-nant la gestion de l’information. Le volet res-sources humaines doit être développé à tra-vers, notamment, des cycles de formation siles entreprises souhaitent être compétitiveset se mettre à niveau», a encore souligné M.Bacha. Il dira aussi que les entreprises doi-vent consacrer une partie de leurs recettesà la promotion de l’innovation. Le manuelprésenté hier fournit un programme indicatifde modules de formation destinés auxcadres qui se spécialiseront dans l’intelli-gence économique et la veille stratégique.Le document est destiné, selon les respon-sables du secteur, «à orienter les entre-prises industrielles dans un marché en rapi-de évolution». Il permettra aussi aux institutsde formation de créer un contenu adaptéaux cadres et aux entreprises algériennes.

F.-Z. B.

INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE

Le secteur de l’industrie présenteun manuel de formation spécialisé

Fédérer un maximum de ressources nationales pour la formation à l’intelli-gence économique,Ò tel est le but visé par le département de l’industrie, de lapetite et moyenne entreprise et de la promotion de l’investissement. C’est pouratteindre cet objectif qu’un manuel de formation spécialisé a été présenté hierpar les responsables du secteur. Le document servira, selon ses initiateurs, à«orienter les entreprises industrielles dans un marché en rapide évolution».

Après une quinzaine de jours de protesta-tion sans résultat bien qu’ils aient mêmeaccosté le ministre de la santé et de la popu-lation la semaine dernière à Sour-El-Ghozlanepour lui expliquer leur détresse, et après lespromesses sans lendemains de la part detoutes les autorités locales et de la wilayaquant à leur réintégration dans leur poste, desdizaines de travailleurs de l’ENAD qui avaientété licenciés au début de l’année écoulée, sesont encore une fois rassemblés au niveau dusiège social du groupe ENAD pour revendi-quer leur réintégration.

Hier, à notre arrivée sur les lieux aux envi-rons de 15 heures, nous avons retrouvé unecinquantaine de ces travailleurs qui étaientmontés sur la terrasse du siège social. Là,après nous avoir aidé à les rejoindre à l’aided’une échelle, tous les jeunes que nous avonsrencontrés sont unanimes à dire que l’Etat esten mesure d’aider l’entreprise ENAD financiè-rement et par la même, les aider indirectementà réintégrer leurs postes. Aussi, et tout enayant un grand espoir quant à une réponsefavorable à leurs doléances surtout aprèsavoir interpellé dans une lettre ouverte le pré-sident de la République dans laquelle ils luiexpliquent leur détresse surtout pour les cen-taines de pères de famille qu’ils sont, - autotal, ils sont quelques 530 travailleurs à êtrelicenciés - les dizaines de ces travailleurslicenciés qui étaient sur la terrasse jurent partous les saints que si jamais aucune solutionn’est trouvée à leur problème, ils vont recourirà un suicide collectif. Pour sa part, le nouveauDG Du groupe que nous avons rencontré surplace, en l’occurrence Khaldi Tahar, nous diraque dans l’état actuel des choses, si assainis-sement il y aura, ce sera non pas pour créerun quelconque poste d’emploi mais pour sau-vegarder les postes déjà existants puisquel’entreprise ENAD est dans une difficultéfinancière aigue. Cette position, M. Khaldil’avait bien expliqué aux représentants destravailleurs licenciés mais ces derniers croientdur comme fer qu’avec une meilleure santéfinancière de l’ENAD, ils devront pouvoir réin-tégrer leurs postes. Pour le nouveau DG, ils’agit de remettre l’entreprise ENAD sur rail.

Y. Y.

ILS MAINTIENNENTLA PRESSION SUR LEUR

EX-EMPLOYEUR

Des dizaines de travailleurs

de l’ENAD menacentd’un suicide

collectif

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 9 février 2011 - PAGE 8

DJAZAGRO 2011Sensibilisationdes industrielsde Constantine

Dans le but d’assurer unemeilleure sensibilisation des diffé-rents opérateurs économiques deConstantine sur les opportunitésqu’offre la 11e édition du Saloninternational de l’agroalimentaire,de la restauration et de l’hôtellerie,Djazagro 2011, qui se tiendra du11 au 14 avril prochain au Palaisdes expositions Safex, à Alger, uneconférence de presse portant surles préparations de cette manifes-tation, devenue un rendez-vousincontournable pour les industrielsalgériens, a été animée, hier, parChristophe Painvin, le tout nou-veau directeur du Salon au siègede la Chambre de commerce etd’industrie du Rhumel (CCIR).

Cette manifestation internatio-nale dédiée aux industries del’agroalimentaires a pour objectif,explique Christophe Painvin, de«proposer aux industriels algériensune large vision en termes d’équi-pements ultramodernes, utilisés àtravers le monde et notamment,ajoute-t-il, de développer les rela-tions d’échange et de partenariaentre les exposants et égalementde faire connaître leurs produits».

Toutefois, nombre de patrons etd’investisseurs s’interrogent surl’absence de mesures d’accompa-gnement et de suivi par les fournis-seurs des équipementiers.Mesures inexistantes, selon eux,puisque les fournisseurs quittent lepays une fois leur produit écoulé,laissant le plus souvent les indus-triels locaux dans l’impasse.

Trois pôles essentiels serontreprésentés lors de cet événement.Le premier concerne les ingré-dients, process et emballageagroalimentaire, le deuxième met-tra en exergue le secteur de la bou-langerie, la pâtisserie et la restau-ration tandis que le troisième pré-sentera des gammes de produitsalimentaires et de boissons.

Farid Benzaïd

GLISSEMENT DE TERRAIN DE L’EX-POUDRIÈRE À SKIKDA

Un danger permanentUn éboulement survenu

le 3 février, suite aux intem-péries, a touché les habi-tants de l’ex-Office nationaldes explosifs, (Onex), appe-lé communément «la pou-drière», situé à la petitezone.

«Jeudi, aux environs de 2h, jefus tiré de mon lit par un craque-ment. Ma surprise a pris fin dèsque j’ai constaté que mes piedsétaient dans l’eau.

En courant vers la cuisine, j’airemarqué que le toit s’est effon-dré en partie. C’était la panique,surtout quand j’ai relevé que l’af-faissement s’avançait sûrementvers la salle de bains et lachambre ; l’heure était donc àl’évacuation des lieux.

Avant cela, j’ai escaladé lemont où j’ai découvert que unglissement était la cause dudrame. Le jour d’après, c’est l’ap-partement de mon frère qui futtouché», nous rapporte Mehida

Salah, chauffeur à la communede Skikda.

Le site est occupé par unegrande bâtisse, répartie en trois

logements distincts, où viventtrois familles de treize membres.«Cette maison où l’on a grandiappartenait à l’ex-Onex, où tra-

vaillait et résidait mon pèredepuis 1968. En 1985, suite àune décision du wali, la poudriè-re a été délocalisée vers une

autre wilaya de l’Est», nous rap-porte l’un des frères.

Au pied du mont, où depuisquelques années furent érigésvillas et immeubles, la maisonétait relativement exposée audanger, mais le plus grand ne futconstaté que récemment. Laseule action initiée à ce jour futd’évacuer la famille de MehidaSalah vers la bibliothèque com-munale des Oliviers (Ezzaitou-na).

Les familles attendent quedes mesures soient prises. Laplus importante serait, à leursyeux, de lancer les travaux deréalisation d’un mur de soutène-ment. Opération pas du tout oné-reuse eu égard aux perteshumaines au cas où l’on n’yremédie pas à temps. «Les auto-rités locales n’ont qu’à se dépla-cer par pour se convaincre dudanger auquel nous sommesexposés», conclut M. Salah, unrésidant.

Zaid Zoheir

CONCOURS DE L’ÉDUCATION À EL-TARF

Les candidats réclamentl’annulation des résultats

Des centaines de candidats mal-heureux aux derniers concours de ladirection de l’éducation ont observé,hier, un sit-in devant le siège de lawilaya en signe de protestationcontre le clientélisme et le favoritis-me flagrants érigés en règle par ladi-te direction, et ce, après l’affichagedes résultats avant-hier.

Ainsi, les protestataires n’y vont pas avecle dos de la cuillère pour dénoncer le fait queles admis sont la progéniture des potentatslocaux de l’administration et des hommesd’affaires connus sur la place publique.

En effet, après avoir clamé à tue-tête l’an-nulation du concours, une délégation dereprésentants des protestataires a été reçue

par le secrétaire général de la wilaya, la direc-trice du secteur et le directeur de la Fonctionpublique. Après deux heures de pourparlers,les commis de l’Etat ont promis de revoir etréétudier les listes. De leur côté, les protesta-taires dénoncent la fuite en avant des repré-sentants de l’administration. «Ils n’ont rienapporté de concret à nos revendications quiconcernent exclusivement l’annulation desrésultats de la honte et la mise sur pied d’unecommission ministérielle pour faire la lumièresur cette affaire scabreuse.

Nous n’arrivons pas, aussi, à saisir le pour-quoi du silence du wali qui se confine dans satour d’ivoire alors que le président de la Répu-blique, à travers une note, recommande l’ou-verture des portes aux citoyens. Nous voulonsl’établissement de critères objectifs pour lepassage des concours ainsi que pour le choix

des correcteurs qui, pour la plupart, n’ontaucun lien avec la filière objet du concours, etce, lors de l’examen oral», ont-ils affirmé avecamertume. Et d’ajouter : «Nous nous sentonsdes indigènes de ce pays quand on voit qu’àchaque concours, ce sont les mêmes nomsde famille qui sont affichés.

C’est une oligarchie qui gouverne la wilayaavec l’assentiment et l’aval des responsw-sables locaux.» Dans le même sillage, lescandidats recalés abusivement revendiquentdes postes d’emploi permanents pour sortirde la spirale du chômage qui devient dévasta-teur et intolérable. Reste qu’à chaque foisc’est la même rengaine dans cette wilaya. Onconstitue une enquête pour noyer le poissonet vogue la galère du petit peuple.

Daoud Allam

Suite à l’article paru dansvotre quotidien du 30 janvier 2011sous le titre «Les insuffisantsrénaux face à l’indifférence desresponsables», et en vertu dudroit de réponse, j’ai l’honneur devous demander d’insérer à lamême page les précisions sui-vantes :

Votre correspondante, visible-ment manquant de professionna-lisme, aurait dû se rapprocher des«responsables» qu’elle qualified’indifférents pour mieuxconnaître l’état des lieux et lasituation du centre d’hémodialysede l’EPH Mohamed-Boudiaf deBouira en particulier et l’hôpital engénéral.

Certes, elle était destinataired’une pétition signée par prèsd’une centaine de malades dialy-sés au niveau de ce centre (cer-tains ont apposé leurs griffessans lire le contenu de la requê-te), et adressée directement auwali de Bouira transgressant lesusages protocolaires en matièrede respect de la hiérarchie admi-nistrative (nous ne sommes desti-

nataires d’aucune requête à cejour 01/02/2011) mais elle auraitdû se déplacer sur les lieux pourentendre la version de la directionde l’établissement et pour consta-ter de visu la véracité des princi-pales revendications desmalades qui, au demeurant, nesont pas fondées telles que lemanque d’hygiène qui est notrecheval de bataille, l’état des lits etmatelas (refais à neuf voici unmois), le laboratoire d’analysesde l’hôpital qui fonctionne H24 ensus du petit laboratoire de cecentre qui fonctionne toujours, etles patients n’ont jamais été pri-vés d’examens à l’exception decertains produits en rupture destocks (pénurie nationale) telsque les réactifs pour examen desérologie.

Ceci dit, les responsables del’EPH sont toujours à l’écoute detous les malades qui y séjournentet ne ménagent aucun effort enmettant à leur disposition tous lesmoyens (humains et matériels)dont dispose l’établissement enveillant en particulier à leur bien-

être qui est leur principale mis-sion.

M. Hammadi Madjid

Réponse : A lire la mise au point du

directeur de l’EPH Mohamed-Boudiaf de Bouira, l’on esttenté de croire qu’il parle d’unautre établissement. En effet,ce responsable, qui s’est hâtéd’envoyer une mise au pointnécessaire pour sa carrière etson devenir en tant que direc-teur d’un aussi important EPHdu chef-lieu, aurait pu nousépargner sa rhétorique sur leprofessionnalisme de notremétier. Il aurait pu, au lieu deverser dans la démagogie, faireun saut un soir après 17h, oupendant la nuit, lors des dia-lyses de la 4e position, sommetoute déconseillée et leministre lui-même l’avait décla-ré ce mercredi, pour voir les«meilleures conditions» d’hy-giène dont il parle. La nuit, lesfemmes de ménage n’étant paslà, le centre de dialyse se

retrouve livré à lui-même et, là,les patients eux-mêmes sontprêts à témoigner ; les vomis-sures, les draps maculés desang sur lesquelles les patientsse voient obligés de s’allongerpour subir leurs dialyses, lesodeurs fétides qui se dégagentdes machines et les produitsutilisés, les cafards qui jon-chent le sol ; tout ça pour notredirecteur n’est rien et n’existepas. Ce sont les pauvresmalades, pris d’hystérie ou defolie, c’est selon, d’après cedirecteur, qui se seraient déci-dés d’un seul coup à signerune pétition pour dénoncer lemanque de médecins néphro-logues, d’hygiène, d’analyses,et de paramédicaux ainsi quecelui du matériel médical…

Tous ces problèmes ont étéévoqués mercredi au wali ainsiqu’au ministre de la Santé, etce dernier, plutôt que de verserdans la démagogie, a aucontraire écouté attentivementces malades et leur a promisd’y remédier.

Le directeur de l’EPH de Bouira nous écrit

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Le Soird’Algérie Société Mercredi 9 février 2011 - PAGE 9

KSAR SBIHILa cité

des 100-Logementssociaux squattéeLa ville de Ksar Sbihi, à 50 km au nord du

chef-lieu de wilaya, a connu, hier en fin dejournée, des mouvements indescriptibles.Des dizaines de familles profitant durelâchement conjoncturel des forcespubliques, se sont précipitées vers cette citépour occuper ces logements destinés aurelogement des habitants des taudis et autreshabitations précaires.

Selon notre source, quelque 800 dossiersde demandeurs de logement ont fait l'objetd'une étude par la commission et l'attributionest prévue dans les tout prochains jours.

Cette anarchie causée par unequarantaine de familles a créé un climat desuspicion dans le milieu des futursbénéficiaires les poussant à desprotestations devant le siège de la daïra.

Suite à ces mouvements, le chef del'exécutif s'est déplacé sur les lieux et asommé les responsables locaux deconvaincre les squatteurs de libérer les lieux,faute de quoi il sera fait appel à la forcepublique conformément aux lois de laRépublique.

AÏN BABOUCHESaisie de produits

de contrebandeSelon des sources concordantes, les

éléments de la brigade de la gendarmerie deAïn Babouche, à 10 km au nord du chef-lieude wilaya, ont, dans une ronde de routinedans la région, ont intercepté un véhiculelongeant une route secondaire. Ils se sontmis à sa poursuite. Sentant le danger,l'occupant a dû abandonner son véhicule.

Les éléments de la gendarmerie ontconstaté le chargement de produitsalimentaires d'origine tunisienne destinés à lacontrebande.

Cette marchandise estimée à plus de 800000 DA chargée au bord d'un véhicule detype 404 est saisie par les services degendarmerie et une enquête est lancée pourretrouver le bandit fuyard.

AÏN BEÏDAUne poste restante

pour remplacerles boîtes aux lettres

Les abonnés aux boîtes aux lettres dubureau de poste centrale de Aïn Beïdas'impatientent face à la situation à laquelle ilssont confrontés.

Depuis que les travaux de réhabilitation etde rénovation ont été entamés, il y a de celadeux ans, les anciennes boîtes aux lettres onttotalement disparu pour laisser place à ungenre de poste restante. C'est le préposé auguichet qui informe les clients de la réceptionde leur courrier.

Cette méthode d'un autre âge irrite lesusagers qui payent régulièrement leurredevance, et qui auraient souhaité que lesanciennes armoires soient maintenues enattendant la mise en place de nouvellesbatteries.

Actuellement, cette poste relookée estentrée en service et les boîtes ne sonttoujours pas en place au grand dam desabonnés qui continuent à demander aufacteur s'ils ont du courrier.

Moussa Chtatha

CÉLÉBRATION DU MAWLID ENNABAOUI À TIPASA

La m’nara interdite à CherchellLe Mawlid Ennabaoui

est célébré dans la ville deCherchell d’une manièreparticulière et originale :celle de transporter uncierge géant appelém’nara du centre-ville versle port de pêche de la ville.

Or, le président de l'APC deCherchell, questionné sur ladécision de ne pas celébrer leMawlid avec la m’nara, durantcette année, a été formel.

«Trop d'incidents avaientémaillé les précédentes éditionsde la m’nara. Des jeunes quivenaient traditionnellement deswilayas limitrophes se livraient àdes exhibitions dangereuses, soiten moto, soit avec l'utilisation defeux d'artifice et de pétards. Maisnous envisageons, l'annéeprochaine, d'organiser cesfestivités avec de meilleursmoyens.» C’est quoi la m’nara ?«C’est un immense cierge placédans un cocon transparent,transporté du siège des scoutsen passant par le centre-villepour être dirigée vers le port deCherchell», nous explique unvieux marin cherchellois. Cedernier nous précise :«L’itinéraire de la m’nara démarredu siège des scouts, pour êtredirigé par une procession et sousbonne escorte à travers lesprincipales artères de la ville pouraboutir enfina au port où unchalutier la transportera hors dela ville.

C’est à partir de minuit que lamajestueuse m’nara sera miseen branle avec son lotd’irréductibles fans. Cegigantesque cierge électrique,suivi par des milliers de jeunesen délire, semble bénéficierd’une dévotion qui frôle lavénération, le fanatisme et lesacrilège, tant chacun veut s’en

rapprocher, le transporter, letoucher et le vénérer.» Un autrerésident de la ville de cherchellnous affirme en outre : «Lam’nara, sous des chants, des criset des youyous sera transportéeavec une procession quasireligieuse à travers la rueAbdelhak, pour ensuite se dirigervers la koubba de Sidi Brahim El-

Ghobrini, le vénérable saintpatron de la ville et être ensuiteacheminée vers le port.»

Ces milliers de jeunesqu’accompagnaient les bruitsassourdissants de l’explosion depétards, firent l’histoire de cettemémorable nuit dédiée àl’anniversaire de la naissance duProphète Mohammed.

Quelles furent les raisons quiavaient prévalu à la suspensionde son exhibition dans les ruesde la ville ? La majorité desfemmes cherchelloises habituéesà cette célébration est unanimeen expliquant le danger d'un telévénement : «Les feux d’artificesque lançaient ces jeunes surnotre passage nous irritaient.C’est une agression. Cesderniers utilisent insecticidespour se confectionner degigantesques torches aveclesquelles les passants sontmenacés. Personne ne réagit.C’est un danger.»

Au-delà de ces feux d’artifice,les feux du Bengale furent là pournous rappeler que par leursmerveilleuses couleursmulticolores et leurs bouquetsféeriques, c’est la fête àCherchell. «La nuit devient jour»,comme s’est exclamée uneconsœur. A cette occasion lesjeunes de Cherchell oublient, untant soit peu, leur misère, lechômage, la malvie, leur tristessepour un moment de bonheur oùla fête unit les pauvres et lesriches.

Larbi Houari

FEMMES EN QUÊTE D’EMPLOI À EL-TARF

Une pétition pour dénoncerle harcèlement sexuel

De jeunes femmes universitairesdemandeurs d’emploi dénoncent,dans une pétition dont nous avonsune copie, le harcèlement sexuel dela part de responsables locaux etautres chefs de services dans lesdifférentes administrations.

115 signatures ont déjà été récoltées parles initiatrices de cette pétition, qui seraremise aux hautes autorités du pays, à laLigue algérienne des droits de l’hommeet à l’Association nationale de luttecontre la violence envers les femmes. Les pétitionnaires dénoncent entre

autres le fait que lors du dépôt dudossier, certains responsables n’hésitentpas à leur demander leur numéro deportable, les inviter pour un déjeuner ouleur proposent un rendez-vous dans unhôtel. La pétition révèle que quasiment toutesles administrations sont touchées par cephénomène avec en toile de fond unepression psychologique intenableexercée sur les demandeurs, par desappels téléphoniques incessants et desSMS, sachant que toutes ces femmessont dans une situation socialeexécrable.Elles sont, donc, soumises à unchantage permanent.«Nous savons que même si l’on déposeune plainte, le responsables incriminétrouvera toujours une échappatoire.C’est la loi du plus fort qui prévale», est-il écrit. Il est à signaler que la pétitionconcerne toutes les franges de la sociétéet pas seulement les femmesuniversitaires.Reste que les autorités locales sontinterpellées plus que jamais, et à plusd’un titre, pour trouver une solutionradicale à ce phénomène ou du moinsmettre en place un numéro vert pourvenir en aide aux femmes en détresse.

Daoud Allam

A l'approche de la fête du Mawlid Ennabaoui,l’association Santé Plus pour la protection duconsommateur a organisé, dimanche à Guelma,une rencontre pour sensibiliser les adolescentsaux dangers liés aux pétards qu'ils font exploser àl’occasion de cette fête religieuse.

Des images choquantes d'adolescentsgravement blessés aux mains et aux yeux par despétards ont été exposées lors de cette campagnequi a ciblé principalement des enfants de crècheset des collégiens.

En effet, «afin de mettre en place un dispositifd’information sur les risques liés à l’usage des

pétards, des bénévoles interviendront au cours decette semaine dans les écoles pour rappeler lesdangers dans le maniement de ces produitspyrotechniques», nous déclare la présidente decette association.

Pour rappel, les services des urgences desstructures de santé de Guelma ont enregistrédurant la fête du Mawlid Ennabaoui de l’annéeprécédente des dizaines de cas de brûlurescausées par des pétards dont trois ont étéévacuées vers le CHU de Annaba.

Noureddine Guergour

GUELMA

Alerte aux dangers des pétards !

OUM-EL-BOUAGHI

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PENSÉEIl est des êtres que nul ne pourra oublier ou remplacer, tellement chers qu’ils

ne mourront jamais. Une pensée à la mémoire de

Meghoufel Badiha, épouse Belkadi M’Hamed qui nous a quittés le 08 février 2010 pour un monde meilleur, laissant autour

de nous un grand vide que nul ne pourra combler.Nous garderons à tout jamais l’image d’une mère, d’une épouse, d’une sœur

pleine de chaleur et de bonté, des souvenirs impérissables, car quoique nousfassions, tu es toujours avec nous. Nos cœurs saignent de ta séparation brutale.

En cette douloureuse circonstance, ton époux, tes filles, tes petits-enfants, tessœurs et les plus proches prient pour le repos de ton âme et demandent à tousceux qui t’ont connue et aimée d’avoir une pieuse pensée en ta mémoire. Queton repos éternel soit aussi doux que l’était ton cœur.

Repose en paix dans le Vaste Paradis de Dieu.«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons.»

Nous ne t’oublierons jamais.

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Le Soird’Algérie Culture Mercredi 9 février 2011 - PAGE 10

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

L’Orchestre symphoniquenational et sa chorale,sous la baguette du maes-tro Rachid Saouli, se pro-duiront ce soir (9 février2011) à l’auditorium de laRadio algérienne à Alger.

Les mélomanes aurontdroit à un florilègemusical. Ainsi, les

férus de la musique savanteauront à apprécier, en ouverturedu programme, une œuvre ducompositeur italien GioacchinoRossini, intitulée Une Italienne àAlger, suivie d’un concerto pourhautbois et orchestre, aveccomme musicien soliste Moha-med Abbad.

L’ensemble orchestralenchaînera avec le 1er mouve-ment de la Symphonie n°40puisé du répertoire du célèbrecompositeur Wolfgang AmadeusMozart, avant d’enchanter lesconvives avec les belles mélo-dies de Danse hongroise de

Johannes Brahms et Farandolede Georges Bizet. Dansespolovtsiennes de AleksandreBorodine et Trouvère de Giusep-pe Verdi seront les deux piècesqui clôtureront la première partiedu programme.

La seconde partie de la soi-rée sera consacrée au patrimoi-ne musical algérien empruntédes chansons d’El-Hadi Redjebcomme Netfa’el bik et Qalbi ya

bledi ma yensak. Le public pour-ra également écouter une piècemusicale interprétée par FouadOuamane et arrangée parRachid Saouli, la chanson Gou-mari, arrangée par RabahKadem, ou encore Amine,amine ! tirée du diwan de l’auteurOthmane Bali. L’Orchestre sym-phonique national rallierademain (10 février) la wilaya deM’sila, plus précisément la ville

de Boussaâda, où il se produiradans le Centre d’hôtellerie et detourisme.

Les mélomanes de cetterégion de l’intérieur du paysauront droit, eux aussi, à unebelle soirée bercée par desmélodies universelles et d’autresadaptées du patrimoine musicalalgérien.

K. B.

CONCERT

L’Orchestre symphoniquenational à Alger et Boussaâda

Par Kader Bakou

Baâziz le chanteur«chaâbi»

On a deviné que Baâziz est un admirateur deBob Dylan depuis qu’on l’avait vu chanter Blowinin the wind à la télé. Mais, dernièrement, àl’émission «Tara ma tara», nous avons décou-vert la face cachée de l’artiste. Baâziz est unféru des arts dramatiques. A la question desavoir qu’est-ce qu’il fera si un jour il devenaitriche, le chanteur algérien a répondu qu’il ouvri-rait un petit théâtre.

«Et si vous êtes palestinien ?» lui a encoredemandé l’animateur. «Je suis pacifiste… Jevoudrais tout simplement avoir une patrie», a-t-ilrépondu. S’il était Bob Dylan, Baâziz essayeraitde régler des problèmes de l’envergure que luipermettrait la notoriété du «protest singer» amé-ricain.

En revanche, notre chanteur n’a pas vouluêtre à la place d’Obama, à cause, notamment,de la guerre en Irak.

Accompagné par Mohamed Rouane au man-dole, Baâziz a interprété de beaux morceaux dechaâbi. Mais là, c’est normal qu’un chanteurpopulaire soit «chaâbi»…

K. B.bakoukader@yahoo.fr

Le coup de bill’art du Soir

UNIVERSITÉ D’ORANColloque sur le théâtre arabe

Le département théâtre de l’universi-té d’Oran organise les 8, 9 et 10 mars2011, dans l’enceinte de l’université, uncolloque de trois jours portant sur la for-mation et l’enseignement théâtrauxdans le monde arabe.

Ce colloque connaîtra la participa-tion de plusieurs universitaires et cher-cheurs de plusieurs pays arabes,notamment le Maroc, la Tunisie, l’Egyp-te, Oman, la Jordanie, le Liban, Koweït,la Syrie, le Soudan et le Qatar.

Deux hommages seront rendus enmarge de ce colloque à des figures deproue du théâtre algérien : AbdelkaderAlloula et Mohamed Adar.

Un programme de représentationsthéâtrales est également prévu enmarge des journées scientifiques.

Deux axes majeurs seront présentéslors de ce séminaire, d’où s’en subdivi-

seront d’autres points secondaires : «La philosophie de la formation

théâtrale dans le monde arabe» et«L’état de la formation théâtrale dans lemonde arabe».

Les organisateurs, enfin, ont souli-gné l’engagement prononcé de ceséminaire d’essayer de créer un réseaude communication entre les institutionsde formation théâtrale dans le mondearabe afin de coordonner un processusconstant de réflexion sur les formations,et la création d’une didactique théâtraledistincte et propre au théâtre arabe, etce, en standardisant les programmesainsi que les formations dans le butd’arriver à une représentation théâtralesoutenue sur une base d’une formationsolide.

K. B.

PALAIS DE LACULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)• Jusqu’au 20 février : Exposition«Les Phéniciens d’Al-ger, les routes du com-merce entre la merMéditerranée etl’Afrique noire» (salle 4de 10h à 18h).

CENTRE CULTURELFRANÇAIS D’ALGERCycle : musique etcinéma-Mercredi 9 février à15h et 18h30 : Lamusique de film danstous ses états...Par Gilles Tinayre, compositeur demusique de film. Ciné-conférenceauteur de L’homme àla caméra de DziguVertuv.En présence de M. Gilles Tinayre, com-positeur de musiquesde film.-Jeudi 10 février à19h : Concert de jazz : quartet DiegoImbert avec David El-Malek : sax tenor ; Alexandre Tassel : bugle ; DiegoImbert : contrebasse ;Frunck Aguthon : batterie.

CINÉMATHÈQUE ALGÉRIENNE MUSÉE DU CINÉMA, (26 RUELARBI-BEN-M'HIDI, ALGER-CENTRE)Cycle du cinémanational «Le filmamazigh»-Mercredi 9 février à13h et 16h : Film Si Muh u M’hund de

Rachid Benallal et Lyazid Khodja(2005).-Jeudi 10 février à13h et 16h : Film Lamaison jaune deAmor Hakkar(2008).

SALLE EL-MOUG-GAR (ALGER-CENTRE)-Jusqu’au 10 février :Projection du film Saltavec Angelina Jolie, à14h, 17h et 20h, saufle jeudi 3 février 2011,une seule séance à14h.-Programme enfantsVendredi 11 février à10h : Représentationthéâtrale intitulée«Yasmine dellelet enkheir», par l’associa-tion théâtrale de la villede Fouka.-Programme cinémaProjection du film Jusqu’au 16 février :Salt avec AngelinaJolie à 14h, 17h et20h, sauf le mercredi16 février où il n’y auraqu’une seule séance :14h

SALLE ATLAS (BABEL-OUED, ALGER) :Programme enfants• Samedi 12 février à10h : Représentationthéâtrale par la troupeEl Masrah El-Âdjib inti-tulée Asdiqâ chatour.

BIBLIOTHÈQUE DAREL-ANIS (AÏN-BENIAN, ALGER) :• Vendredi 11 Févrierà 15h : Spectaclepour enfants.

ALGER, UN LIEU, UNE HISTOIRE

Au fil du tempsInstitut Pasteur d'Algérie,

hôpital Maillot, Villa du Traité,des structures chargées d’his-toire. Remontons le fil dutemps, sur les traces de lamémoire.

L'Institut Pasteur d'Algérie(El-Hamma)

Avant de prendre ses quar-tiers sur les hauteurs duHamma, à un jet de pierre duJardin d’essai et du Muséenational des beaux-arts, l’Ins-titut Pasteur d'Algérie seréduisait à un simple labora-toire dans les jardins de l'uni-versité d’Alger. C’est là, dansun pavillon, que les profes-seurs Soulier et Trolard prépa-raient sérum et vaccin pourlutter contre le paludisme etd’autres maladies. Il étaiturgent de créer un espacemoins exigu. D’où la décisiondu gouverneur Jonnart de sol-liciter l’institut Pasteur deParis pour l’aménagementd’une filiale à Alger.

En 1910, l’Institut Pasteurd'Algérie fut inauguré sur leshauteurs du Hamma, avec àsa tête le docteur EdmondSergent.

Ce n’est pas pour autantque l’annexe de vaccinationde l’avenue Pasteur fut fer-mée. Au contraire, et afind'encourager la recherche,une station expérimentale fut

construite dans la Mitidja ainsiqu’un laboratoire à Biskra.

L’hôpital Maillot (Bab-El-Oued)

C’est l’ancien palais d’étédu dey Hassan Pacha. En1917, l'hôpital du Dey futrebaptisé François-ClémentMaillot, du nom du médecinqui codifia l’usage de la quini-

ne contre le paludisme en1834.

La Villa du Traité (El-Biar)

Devenue un centre médi-cal, cette magnifique demeurese situe à la rue Ali-Lamamri,ex-rue du Traité (El-Biar).

Le capitaine Raïs Hamidoul’avait reçue en cadeau, par ledey Hussein. Une récompen-se pour avoir capturé une fré-gate portugaise.

En 1830, cette résidenceservit de QG au général deBourmont.

C’est là que fut signé letraité de la capitulation d’Alger(d’où son nom).

En 1920, la Villa du Traitéest rachetée par un richecolon du nom de Portes. Elledevient ensuite la propriétédu Bachagha de Saïda qui enfait don à l’administration fran-çaise coloniale.

SabrinaL.sabrinal_lesoir@yahoo.fr

ACTUCULT

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Un hommage à Abdelkader Alloula

La gamme de lamarque Dacia ne cessede s’élargir avec letemps et de se décli-ner avec des modèlesà la personnalité deplus en plus affirmée.En effet, depuis le lan-cement de la premièreLogan en 2004, beau-coup d’eau a coulésous les ponts et pasmoins de 1 605 727véhicules ont été ven-dus par le construc-teur franco- roumainpour une gamme com-posée actuellement de5 modèles.

Dacia a réussi à bouscu-ler l’ordre établi dans le sec-teur de l’automobile en pro-posant une voie inédite quirefonde l’offre produits en

conciliant avec intelligencela qualité et le prix. Le suc-cès de cette démarche a finipar convaincre les plushésitants et on assistedepuis à une véritable cour-se au low coast chez ungrand nombre de construc-teur.

En Algérie, le succès deDacia est tout aussi specta-culaire avec un volume glo-bal estimé, depuis l’année2005, à 70 000 unités ven-dues dont 7 000 pourSandero.

Avec Sandero Stepway,Dacia s’attaque au segmentdes SUV qui suscite beau-coup d’intérêt des clients etdes constructeurs. Cetengouement, on le retrouve,du reste, en Algérie avecdes volumes de vente signi-ficatifs tant leur évolution esten courbe ascendanted’une manière régulière. Laclientèle pour ce nouveaumodèle est attendue du côtédes jeunes qui sont à larecherche d’une conduitetypée et plus dynamique.

Stepway, c’est d’abordune Sandero dans sa struc-ture et son architecture avectoutefois des attributs devirilité et de distinction quifont la différence avec laberline qui sillonne déjà nosroutes.

Une garde au sol plusimportante (+2 cm), desboucliers avant et arrièreredimensionnés, des barresde toit et autres protectionsen plastique, sont autant

d’éléments additifs qui luipermettent d’affirmer uneplus forte personnalité etsurtout de gambader entoute liberté en dehors dessentiers battus. Elle n’estpas cependant prédestinéeà une utilisation en situationextrême dès lors qu’elle ne

dispose pas encore detransmission intégrale.

Il est aujourd’hui évidentque Stepway représenteune évolution de styleappréciable qui nous

éloigne nettement deslignes carrées des tout pre-miers modèles de lamarque. Avec son attirail debaroudeur, Stepway nemanquera pas sûrement deséduire une clientèle sup-plémentaire et contribuerainsi à étendre l’audiencede Sandero.

Stepway est désormaisdisponible dans les show-rooms de Renault Algériedans une version uniqueéquipée d’un moteur essen-ce, le 1.6 MPI qui développeune puissance de 90 ch etun couple de 135 Nm à3300 tr/mn. Il est accouplé àune boîte de vitessesmanuelle de 5 rapports et ilaffiche une consommationmixte de 7,6 l/100 km.

L’habitacle spacieuxreprend dans sa conceptionet le dessin de la planche debord le style de la berline.Un aménagement ergono-mique de la disposition desdifférentes commandes per-met au conducteur une

meilleure maîtrise du véhi-cule. A l’arrière, la banquetterabattable 1/3, 2/3 peut aug-menter en cas de besoin lacapacité de chargement ducoffre à bagage qui est déjàde 320 dm3.

Côté équipement,Sandero Stepway disposed’une palette large et variée,climatisation manuelle,direction assistée, radio CDMP3, lève-vitre électrique,condamnation centraliséedes portes, airbag conduc-teur, projecteurs anti-brouillard, ABS…

A cela s’ajoutent des élé-ments spécifiques àStepway telles les sortiesd’échappement et lacalandre chromées, strip-ping «stepway», rétroviseuret poignée de porte chromesatiné…

Le prix de cette nouvellevoiture dans la gammeDacia est fixé par RenaultAlgérie à 990 000,00 DA.

B. Bellil

PORSCHE PANAMERA

Version allongéepour la Chine

Il est notoirement établi que la Porsche Panamera sus-cite aujourd’hui encore le débat, notamment dès qu’il estquestion de son style. Mais que pourrait bien donner uneversion allongée, dans les règles de l’art maison (Porsche),en matière de style justement ?

Nous devrions prochainement avoir de quoi juger surpièces. En effet, on apprend qu’une version longue de laPanamera est en gestation chez Porsche. Pour quoi faire ?Pour répondre à une demande spécifique du marché chi-nois…

A propos, on peut dès lors se demander sur quelle basele coupé également programmé sur base de Panamerasera construit et dessiné.

MONDIAL DE L’AUTOMOBILE

110 ans déjà !Bonhams, la maison de vente aux enchères, a tenu à

fêter les 110 ans de l’ancêtre du Mondial de l’automobile deParis, qui a eu lieu au Grand Palais de Paris en 1901. C’estdonc dans un décor grandiose qu’une exposition a étéorganisée dernièrement. Quelque cent autos et motos his-toriques, sportives ou ayant été la propriété de célébrités,ont été présentées au public, tandis qu’une vente auxenchères s’est tenue samedi 5 février, avec 180 véhiculesà acquérir.

Des marques anciennes (Delage, Delahaye, Chenard etWalcker, De Dion Bouton) qui ont fait rouler les premièresvoitures, aux constructeurs qui font partie de notre vie quo-tidienne (Mercedes, qui fête ses 125 ans à Rétromobile,Peugeot, Ferrari, Porsche, etc.), les véhicules historiques,de compétition et de prestige sont exposés ensemble.

On pensait pouvoir admirer la Ferrari 330GT 2+2 de1965 de John Lennon mais le propriétaire de cette automythique l’a offerte en cadeau à son fils… Etaient aussiprésentes l’Aston Martin DB2/4 3.0l de 1955 du roi deBelgique Baudoin, la Bentley S1 Continental de 1956 dubaron Empain, qui a été enlevé et libéré en 1978 ou la RollsRoyce Phantom V Limousine de 1963 du duc de Kent.

BMWCap sur la traction

avantPas moins dequatre ou cinqmodèles duc o n s t r u c t e u rallemand pour-raient sortirdans cette confi-guration d’ici lescinq prochainesannées.

Ce n’est plusun secret depuisquelques moiset les puristes auront beau protester, BMW est bel et bienengagé sur la voie de la traction avant. Bien sûr, pas pourles grandes berlines et les coupés sportifs les plus puis-sants, mais pour des modèles plus petits, là où «lesconducteurs ne verraient pas la différence», selon desdéclarations du PDG de la marque allemande NorbertReithofer en 2010.

Ce passage à la traction avant concernerait pas moinsde 13 modèles du groupe BMW dans les cinq prochainesannées. Si on y soustrait 9 déclinaisons de la Mini, celadonne 4 BMW.

Avec en premier lieu une petite citadine située sous laSérie 1, destinée à concurrencer l’Audi A1. Au design ins-piré par les monospaces (histoire de tailler égalementquelques croupières aux Mercedes Classe A et Classe B),elle est prévue pour une sortie en 2013.

Le Soird’Algérie Mercredi 9 février 2011 - PAGE 12

LANCEMENT DE LA DACIA SANDERO STEPWAY

Séduction et look de baroudeur

Les compétences locales à l’honneur

Le lance-ment de la nouvelle Dacia Sandero Stepwaya été une opportunité pour le directeurgénéral de Renault Algérie, StephanGaloustian, de revenir sur les récentes pro-motions au sein de l’équipe dirigeante de lafiliale et qui sont de nature à susciter auprèsdu reste des effectifs de l’émulation etdavantage d’efforts pour des perspectivesprofessionnelles encore plus prometteuses.

C’est ainsi le cas de la nomination dudirecteur du marketing et des ventes, HakimBoutehra, au poste de directeur régional ausein de la direction commerciale de RenaultFrance et qui est remplacé de ce fait parZineb Ghout, anciennement responsable«prix produits».

Pour sa part, Hichem Nacer Bey estpromu au poste de directeur du réseau deRenault Algérie et à qui il appartient désor-mais de veiller sur la bonne santé de cettevéritable colonne vertébrale de la filiale et

sur ses per-formances au plan des ventes et de la priseen charge efficace et qualitative des besoinsdes clients à travers l’ensemble du territoirenational. D’autant que ce réseau représenteplus de 70% des ventes globales de RenaultAlgérie.

Et c’est non sans fierté que M.Galoustian a rappelé que la direction de lafiliale est constituée à 75% de cadres algé-riens et qui sont les véritables artisans desbelles performances réalisées par RenaultAlgérie au cours de ces dernières années. Ilsoulignera par ailleurs que la nomination deBoutehra est l’expression d’un satisfecit dela part de la direction du groupe pour le tra-vail accompli en Algérie.

C’est en tout état de cause la preuve parneuf que les compétences nationales peu-vent aussi briller et avec la même efficacitésous d’autres cieux.

B. B.

Une silhouette de 4X4 qui séduit et qui attire la clientèle

Hakim Boutehra, Hichem Nacer Bey et Zineb Ghout.

BRÈVES... BRÈVES...

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Les performancesde Peugeot durantl’année 2010, les ambi-tions pour l’exerciceen cours, la réussiteparticulière de cer-tains modèles, les tri-bulations d’un marchépas comme les autres,autant de sujets abor-dés par le directeurgénéral de la filialealgérienne, M. MarcBergeretti, lors d’unpoint presse dimanchedernier.

U ne rencontre qui a eulieu dans les locaux du

nouveau siège de PeugeotAlgérie à Dar El-Beïda etdont les travaux d’aménage-ment se poursuivent tou-

jours pour accueillir égale-ment le siège de la succur-sale, des ateliers de serviceaprès-vente, un magasin depièce de rechange et ungrand espace de stationne-ment. Une superficie totalede 20 000 m2 et une inaugu-ration officielle prévue à lafin du chantier vers le der-nier trimestre de cetteannée.

Au début de son inter-vention M. Bergeretti estrevenu sur les résultatsenregistrés par Peugeotdans le monde avec plus de2 millions de ventes et sepositionnant, de ce fait,comme la première marqueautomobile française sansoublier de rappeler l’engage-ment de la marque dans lapromotion et le développe-ment du véhicule électrique.

Des ventesen progression

En Algérie, la firmesochalienne a réalisé 22 838ventes, soit une progressionde l’ordre de 1% comparati-vement à l’année 2009. Unrésultat qui lui permet de sehisser à la 3e place aprèsavoir passé 3 années consé-cutives à la 5e place dupodium. Il précisera que cesperformances interviennentdans un marché global enbaisse de -6,4% et en dépitd’un premier semestre mar-qué par un problème récur-rent de disponibilité de véhi-cules. Ces résultats positifsse justifient par le succèsd’une gamme qui répond deplus en plus aux besoins etattentes de la clientèle algé-rienne et un réseau d’agentsagréés qui ont atteint unniveau de professionnalisa-tion satisfaisant.

Pour le patron de la filia-le, l’année 2011 s’annoncesous de bons auspices avecle retour du Salon d’Alger,qui constitue un facteurdopant et stimulant sesachats et surtout avec laprise de conscience desconcessionnaires de la

nécessité de multiplier lesopérations de marketing,notamment des remises net-tement plus attractivesqu’elles ne l’étaient par lepassé dans le but de main-tenir un bon niveau desventes et compenser un tantsoit peu les contraintessubies par le clients du faitde la suppression du crédit àla consommation et l’instau-ration de taxes supplémen-taires.

Revenant sur la gammecommercialisée par sa filia-le, il signalera d’abord l’arrêtdes importations de la 206Sedan qui nous vient d’Iran,et ce, en raison d’un contex-te international défavorable.Pour le reste, c’est naturelle-ment la 207 qui se distinguepar son audience auprèsdes clients algériens et quiconstitue encore le fer delance de la marque Peugeotdans notre pays. Elle estsuivie par 206+ qui séduitpar son look et la fraîcheurde ses lignes, la 308 quioccupe une place respec-table dans un segment où laconcurrence fait rage ainsique la Partner dans ses dif-férentes versions. Nous cite-rons aussi la famille des uti-litaires et ses succès auprèsdes professionnels. M.Bergeretti ne cachera pastoutefois son ambition demaintenir Peugeot à la 3e

place du palmarès au coursde l’année en cours.

45 jours de blocage dansles ports et aéroportsConcernant la pièce de

rechange, le magasin cen-tral implanté au Hamiz assu-re la régulation de la dispo-nibilité tant au niveau de lasuccursale que chez lesagents agréés. Il s’étend surune superficie de 4 500 m2,gère quelque 15 000 réfé-rences et a représenté en2010 un chiffre d’affaires del’ordre de 2 400 millions deDA. Il est approvisionné àraison d’une fois par semai-ne depuis les magasins cen-

traux de PSA à Vesoul, enFrance. Néanmoins, etselon le patron de PeugeotAlgérie, «les délais dedédouanement des conte-neurs estimés à 45 jours nemanquent pas de causer unpréjudice important à la dis-ponibilité régulière de lapièce de rechange d’originedans nos différentes installa-tion et altère ainsi la qualitédes prestations que nousproposons à nos clients etrisque d’annihiler tous nosefforts visant à les amélioreret à les hisser aux standardsinternationaux». Il poursui-vra en outre : «Nous adhé-rons volontiers aux diffé-rentes campagnes de luttecontre la contrefaçon initiéespar les pouvoirs publicsmais nous ne comprenonspas en revanche les obs-tacles et les contraintesbureaucratiques que nousrencontrons lors du dédoua-nement de nos pièces derechange dans les ports etaéroports.»

Peugeot Assistance estl’autre activité lancée par lafiliale de la marque au lion etqui vise à proposer à sesclients un service de dépan-nage opérationnel en per-manence et dans toutes lesrégions du pays. Un servicequi a enregistré 2 000appels en 2010 avec un tauxde dépannage sur place quia atteint les 19,94%.

Les nouveautés atten-dues en 2011 chez PeugeotAlgérie sont : 5008 ConfortPack 1.6 HDi 112 cv et uneboîte de vitesses manuellede 6 rapports, 207 PremiumPack avec un moteur dieselHDi de 112 cv avec filtre àparticules (FAP), 3008Premium

Pack diesel 2.0 HDi de163 cv et une boîte devitesses automatique de 6rapports, la 308 GTI, uneberline de 5 places auxallures dynamiques avec unmoteur essence THP quidéveloppe 200 CV et uneboîte de vitesses manuellede 6 rapports, la 308 resty-lée attendue vers le secondsemestre et la révélation del’année chez Peugeot, enl’occurrence la toute fraîche508 dont les ventes ontdébuté en France et atten-due chez nous au cours du2e trimestre 2011.

En guise de conclusion àsa présentation, M.Bergeretti a reconnu que«l’année 2010 a été certespositive en ventes, maismoins bonne en qualité deservice client en raison pré-cisément d’un environne-ment extérieur peu favo-rable».

B. Bellil

Le Soird’Algérie Mercredi 9 février 2011 - PAGE 13

MARC BERGERETTI, DG DE PEUGEOT ALGÉRIE

«Nous développeronsnos investissements

dans la qualité»

Renault Clio3

1 056

Meilleures ventes par modèle

Peugeot 207

974

Renault Symbol

2 613Toyota Hilux

2 559Dacia Logan

1 587

du mois de janvier 2011

Peugeot 207, un succès qui se poursuit.

M. Bergeretti,DG de Peugeot Algérie.

TToopp 5Renault 5 246 (+138%)

Toyota 3 934 (+862%)

Dacia 2 431 (+121%)

Peugeot 2 143 (+40%)

Volkswagen 1 579 (+1052%)

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+23%

+118%

+1063%

+98%

+9,03%

Renault sur les chapeaux de roues

C’est un voyage en véritable busi-ness class que nous propose l’émission«Aâlem Essayrat» pour le rendez-vousde ce dimanche. Le nouveau vaisseauamiral de la marque Renault, à savoirLatitude est en effet présenté soustoutes ses coutures et dans des pay-sages féeriques au milieu des palme-raies luxuriantes de la pittoresque El-Kantara, non loin de Biskra.

Une silhouette élancée, des lignesfluides et une dotation en équipements

des plus riches. Le confort de sessièges renseigne sur la vocation princi-pale de cette voiture, en l’occurence lebien-être à bord. La planche de bordinspirée pour l’essentiel de celle deLaguna rassemble, dans un aménage-ment ergonomique, les commandes deconduite et de sécurité pour faciliterencore plus la conduite. Sous le capot,c’est un bloc moteur diesel qui dévelop-pe une puissance de 150 Ch.

LSA

ÉMISSION TÉLÉVISÉE «AÂLAM ESSAYARAT»

Renault Latitudesous les projecteurs

«Aâlam essayarat» ENTV - Dimanche 18h30

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Quelques règles simplesd'hygiène de vie peuventaméliorer votre transit. Lesconnaissez-vous ?Contre la constipation,mieux vaut éviter les repasà table. Faux.Les déjeuners sur le pouce etles dîners expédiés à toutevitesse ne sont pasfavorables au transitintestinal. Il est important deprendre son temps, des'asseoir et de transformerles repas en momentsprivilégiés. Pour améliorer le transitintestinal, il faut boirebeaucoup : VraiDe l'eau uniquement, voiredes infusions.Effectivement, la quantitécompte, il est important deboire un litre et demi par jour.Mais il est conseillé detoujours privilégier l'eau et delimiter les boissons sucrées.A noter que les infusionspeuvent être bénéfiques,certaines plantes ayant desqualités digestives. La constipation n'a rien àvoir avec le stressFaux.Le stress est un facteur quicontribue aux troublesdigestifs. C'est pourquoi il estrecommandé aux personnesmenant une vie stressante des'investir dans une activité deloisirs type relaxation ou yogapour faire baisser la tensionet aider le transit intestinal.Les fibres alimentaires

augmentent le volume des selles.VVrraaii..En retenant l'eau, ellesaugmentent le volume desselles et accélèrent ainsi letransit.L'activité physique estrecommandée car ellemuscle le ventre. VVrraaii..Le manque d'activitésphysiques entraîne unrelâchement des musclesabdominaux, ce qui contribueà ralentir le transit. Un peu demarche tous les jours estrecommandé.

Les graisses améliorent letransit. FFaauuxx..Les graisses saturées (platscuisinés, sauces, fritures,viennoiseries…) ralentissentl'assimilation des aliments etdonc le transit.

Fruits et légumes cuits oucrus, c'est pareil.Faux.Il est bénéfique d'augmenterla part des fruits et deslégumes car ces alimentscontiennent beaucoup d'eau,ce qui est favorable autransit. Mais il faut savoir quelorsqu'ils sont crus, leur

digestion entraîne unefermentation intestinale, cequi peut accentuer lesballonnements. Il faut doncbien doser et privilégier lesversions cuites en cas deballonnements.

Les céréales, plus ellessont raffinées, plus ellesaccélèrent le transit. Faux.Il faut systématiquementprivilégier les alimentscomplets, type pain complet,riz complet.

Mieux vaut faire plusieurspetits repas. Vrai.Les repas copieux, et encoreplus s'ils sont gras,ralentissent le travail desintestins. Une cure de produitslaitiers durant 2-3 jourspeut rapidement éliminerflatulences etballonnements. Faux.Les produits laitiersconsommés en grandesquantités sur de courtespériodes font partie desprincipaux alimentsresponsables desballonnements et desflatulences.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 9 février 2011 - PAGE 15

magfemme03@yahoo.fr

Emincé de pouletFruitsd’hiverchauds

Préparation 10 min,cuisson 15 min, pour 4

personnes12 abricots secs, 12pruneaux, 1/2 tassede raisins secs, 1 tasse de jusd’orange, 1 bâton decannelle, 4 bananespelées et coupées enmorceaux, 1-2 cuil. àsoupe de jusd’orange

Réunissez dans unecasserole les abricots,pruneaux, raisins secs,le jus d’orange et lacannelle. Portez àébullition, couvrez etlaissez frémir 10 min.Ajoutez les bananes etpoursuivez la cuissonpendant 2-3 min.Versez le jus d’orangeet servez aussitôt. Cesfruits peuventégalement être servisfroids.

La barre au solLe principe : faire au sol lesmêmes mouvements qu’à labarre classique.La technique : enchaînerles échauffements classiques(pliés, rotations, en-dehors,travail des bras).Exemple : assise, on inclinelatéralement le haut du corpspour allonger et assouplir lataille. On peut, en outre, fairedes exercices d’étirementirréalisables à la barre : semettre en chandelle etramener ses pieds derrière latête pour dérouler le dos.

L’aquagymLe principe : faire travaillerdes muscles peu sollicitésgrâce à la résistance del’eau.La technique : on contracteun muscle qui, en reprenantsa position initiale, provoquechez le muscle antagonisteun travail involontaire, accrupar la résistance de l’eau.Exemple : dans l’eau, enpliant le bras, on contracte lebiceps. Quand on le tend,son antagoniste, le triceps,travaille à son tour (ils’oppose à l’eau). A l’air libre,il reprend passivement saplace.

Le dos crawléLe principe : utiliser letravail des bras et des piedspour étirer la colonnevertébrale et le grand dorsal. La technique : quand onnage le crawl, les piedsfendent l’eau, entraînant untravail musculaire de toute lajambe. Au même instant, lesbras vont chercher loin

derrière leur entrée dansl’eau. On s’autograndit, caron s’étire de toute salongueur.

Le stretchingposturalLe principe : habituer lemuscle à travailler enélongation pour que celadevienne une «secondenature».La technique : on pratiquedes exercices d’étirement.Exemple : poser la jambesur une table, puis s’efforcerde toucher le bout de sonpied avec ses mains. Crispéau début, le muscle serelâche, et gagne peu à peuen élasticité et en longueur.Tous les grands groupesmusculaires peuvent êtreétirés de cette manière.

Huile de fritureVotre huile de friture nedoit pas fumer et surtoutne pas mousser lorsquevous y trempez les frites.Pour vérifier si elle est àla bonne température,jetez dedans un croûtonde pain. Il doit remonteraussitôt à la surface engrésillant doucement.Pour éviter leséclaboussures, jetez-yune pincée de sel.

Haricots vertsUn bain de quelquessecondes dans de l’eaubouillante rendra l’effilagedes haricots plus facile.

LaitUne petite cuillère ou unepetite pierre placée dansla casserole de lait

l’empêchera de monter àla cuisson. Pour donnerun bon goût de lait frais àdu lait en poudre ajoutezune pincée de sel aumélange.

transit, ballonnements et constipation…

Nutrition

Troubles digestifs :

Faire cuire le riz dans une grandecasserole d’eau bouillante salée,égoutter et laisser refroidir

complètement.Gratter les carottes. Les laver et les

détailler en dés. Laver et couper lesbouts des haricots verts. Retirez les fils

éventuels. Faire cuire les carottes et lesharicots séparément dans de l’eau bouillante salée pendant10 mn. Les égoutter. Passer les haricots verts sous l’eaufroide afin qu’ils conservent leur couleur.Dans un bol, mélanger le vinaigre avec la moutarde et l’huile.Saler, poivrer et réserver.Dans un saladier, mélanger le riz avec les haricots verts et lescarottes. Disposer le poulet. Arroser le tout de vinaigrette.Décorer avec un peu de persil. Servir.

2blancs de

poulet cuits,250 de riz, 150 gde haricots verts,

2 carottes,1 bouquet de persil,

5 cuil. à souped’huile , 2 cuil. à

soupe de vinaigre,1 cuil. à café demoutarde forte,

sel et poivre.

FormeEnvie de souplesse ? Optez pour des activités

physiques qui allongent lesmuscles

Fondant àl'orange

Préchauffez le four th.7(200°C).Séparez les blancs des

jaunes d'œufs.Dans un plat, incorporez

les jaunes d'œufs, le sucrevanillé et le sucre fin,mélangez bien.Incorporez peu à peu la

farine, la levure et le 1/2verre de jus d'oranges.Battez les blancs en

neige, mettez-les dans lapâte.

Transversez la préparation dans un

moule beurré.Enfournez pendant 40

min.Pour le sirop : dans une

casserole, faites chaufferle jus d'oranges enajoutant l'eau et le sucrefin.Ne pas démouler le

gâteau de suite, versez lesirop sur le dessus etlaissez imprégner.

250 g de farine200 g de sucre1/2 verre de jus

d'oranges4 œufs

1 sachet de levure1 sachet de sucre

vanillé

beurre pour le moulePour le sirop :

2 grands verres de jusd'oranges

2 verres d'eau1 verre et 1/2 de sucre

fin

Trucs et astuces

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Le Soird’Algérie Sports Mercredi 9 février 2011 - PAGE16

FOOTBALL

CHAN-2011 (2e JOURNÉE, GROUPE A), ALGÉRIE 2- GABON 2

Soudani n’a pas suffi…

C’est finalement un résultat nulqui a sanctionné la seconde sortiede nos A’ lors de ce CHAN qui aentamé, hier, une phase cruciale. Unpartage intervenu aux ult imesmoments de ce match alors quel’Algérie, grâce à Hilal Soudani, pen-sait avoir son billet pour les quartsde finale.

Le début du match était à l’avan-tage des Algériens qui viendrontinquiéter le portier gabonais àmaintes reprises par l’entremise deSoudani, Djallit et autre Djabou. Ladéfense gabonaise entourait bienson excellent portier, Bitseki, auteurde quelques prouesses qui finiront

par décourager les protégés deBenchikha. Quelque peu usés par lachaleur et le fort taux d’humidité, lesVerts vont jouer la prudence. Ils lais-seront l ’ initiative aux Panthèresnoires B qui viendront, à leur tour,mettre en danger le cap algérien.

Leur avant-centre, Lengoualama,s’avéra un poison pourZemmamouche et l’arrière-gardealgérienne qui paniquait à chacun deses mouvements offensifs. Le matchse débrida de nouveau à quelquesdix minutes de la pause-citron.

L’expulsion d’Ebanega, pourcumul de cartons, pouvait constituerun premier tournant de ce match,

tout au profit de Metref and Co. C’estdu moins ce que l’on pensait.

Un second half à couper le souffle

Le scénario parfait pour lesAlgériens que d’entamer le secondround avec un avantage numérique.A dix, les Gabonais semblaientcondamnés à subir le jeu et la domi-nation des Algériens. En plus decette dernière que Soudani et autreDjallit n’ont pu matérialiser, un relâ-chement défensif coupable des Vertspermettra au bulldozer Lengoualamad’ajuster d’une superbe frappeZemmamouche (52’).

On n’était pas loin, dès lors, d’unmiracle à la gabonaise. La malédic-tion des Panthères noires qui, àchaque fois, humiliaient nos sélec-tions nationales revenait dans lesesprits. D’autant que la réaction deshommes de Benchikha tardait à semettre en œuvre.

Il fallait quelques ajustements,d’une baisse du régime desGabonais surtout, pour que les Vertsreprennent la direction des bois deBitseki. Et enfin un Soudani plusopportuniste que jamais pour quel’Algérie se voie en quarts de fina-le…

Une double accélération sur leflanc gauche de l’attaque algérienne,une premier fois par Yekhlef ensuitepar Faham Bouazza, offrira à l’actuelmeilleur buteur de la Ligue une occa-sion d’inscrire deux buts de la tête(70’ et 90’ ). Les Algériens soutenuspar le Khartoum Stadium pensaientavoir le sésame.

C’était compter sans une monu-mentale erreur de main deZemmamouche qui lâchera le cuirdans les pieds de Benbangoye, leremplaçant de luxe d’Aubameyang,lequel remettait allègrement les pen-dules à l’heure devant une défensemédusée. Benchikha et sa troupedevront aller chercher au moins unpoint contre la sélection du payshôte, vendredi soir, pour assurer leurpassage en quarts de finale.

B. M.

Khartoum, stade international, temps chaud, terrain synthétique,affluence nombreuse, arbitrage du trio Lenghaifry (Mauritanie) -Ogbamariam (Erythrée) - Diarra Balla (Mali). 4e arbitre Eddy Maillet(Seychelles). Commissaire au match Khaled Sancho (Tunisie).

Buts : Lengoualama (52’) et Benbangoye (90’+ 1’) Gabon, Soudani(70’ et 90’) Algérie. Exp. : Ebanega (40’) Gabon.

Avts : Biyogho (17’), Ebanega (39’), Lengoualama (81’) Gabon, Meftah(43’), Laïfaoui (59’) Algérie.

Algérie : Zemmamouche - Meftah, Laïfaoui, Maïza, Yekhlef -Lemmouchia, Metref - Djallit puis Hadj Aïssa (58’), Messaoud puisFahem (78’), Djabou puis Gasmi (64’) – Soudani. Entr. : Benchikha

Gabon : Stéphane Bitseki Moto, Rémy Ebanega, André BiyoghoPocko, Aliday Poathy puis Jirry Pitty Djoue (53’), Farel Mounguengui,Johan Lengoualama, Charly Moussouno, Paupol Kiende puis AlainDjissakadie (46’), Edmond Mouele, Roger Isakunia, Romuald Tsitsiguipuis Ulrich Benbangoye (75 ). Entr. : Pierre Aubameyang

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LIGUEDES CHAMPIONS

D’AFRIQUE(1ER TOUR,RETOUR)

Le Real Banguice matin à Alger

Alors que le spectre du forfaitdes Centrafricains du RealBangui, adversaires du MCA enC1 d’Afrique, planait en raisondes problèmes de réservations,le match MCA - Real Bangui pro-grammé vendredi prochain (16h)à Rouiba se jouera commeprévu. L’équipe centrafricaine estattendue ce matin à Alger qu’ellerejoindra sur un vol en provenan-ce de Casablanca (Maroc). LesMouloudéens, eux, devront rega-gner le pays demain en prove-nance de Barcelone.

Les Vert et Rouge effectuentdepuis mercredi passé un stageà Benidorm, près d’Alicante,sanctionné par un match amicalcontre les Russes de RubinKazan (0-2). Un second matchface aux Roumains de Sportal deBucarest a été reporté par le stafftechnique du Doyen qui craignaitde nouvelles blessures parmi l’ef-fectif.

COUPE DE LA CAF(1er TOUR,RETOUR)

Le CAB depuishier à Benghazi

Le club phare des Aurès s’ap-prête à disputer ce vendredi, àBenghazi, son match retour de lacoupe de la CAF contre le Nasrde Benghazi. L’équipe deAbdelhakim Boufenara a rallié lacapitale libyenne, Tripoli lundiaprès-midi, avant de rallier hiermatin par avion des lignes inté-rieures, Benghazi. La délégationbatnéenne qui a passé la nuit delundi à Tripoli a pris ses quartiersà l’hôtel Uzu de Benghazi, un 5-étoiles situé à 25 minutes de l’aé-roport. Les joueurs et lesmembres de la direction du clubbatnéen ont été accueillis par desresponsables du club libyen. Ilsdevaient s’entraîner hier après-midi sur le terrain du stade El-Bayane, sis à la cité des Sportsde Benghazi.

A rappeler que le match allerdisputé à Batna s’est soldé parun nul (2-2). La manche aller sejouera vendredi après-midi (17h)au stade Hugo-Chavez.

CHAMPIONNAT DEL2 (14e JOURNÉE)

Le derby desAurès reportéLe match AB Merouana - CA

Batna entrant dans le cadre de la14e journée du championnat pro-fessionnel Ligue 2 de football aété reporté à une date ultérieure,a annoncé hier la Ligue nationalede football (LNF).

Ce report a été décidé en rai-son de la participation du CABatna au match retour du tourpréliminaire de la Coupe de laConfédération, prévu ce vendredi(17h) à Benghazi contre Nasr deLibye. Au match aller disputé àBatna, le CAB avait été tenu enéchec (2-2).

Par ail leurs, la rencontreABM-CAB des moins de 20 ans aété maintenue pour ce vendredi à11h au stade de Merouana.

À L’ÉCOUTE DE KHARTOUMAl-Hilal a un œil sur Djabou

Le meneur de jeu de l’équipe algérienne A’, Abdelmoumen Djabou,auteur d’un joli but contre l’Ouganda, est sur les tablettes du club soudanaisd’Al-Hilal. L’entraîneur du club de la capitale, le Serbe Mitchou, a exprimédans la presse locale son intérêt pour le joueur de l’ES Sétif. «Je suis à larecherche d’un maître à jouer pour renforcer mon équipe. Djabou m’intéressebeaucoup. Je vais le suivre de près lors des prochaines rencontres del’Algérie», a-t-il révélé au journal soudanais Akhir Lahza.

Haïmoudi en pisteL’arbitre international algérien Djamel Haïmoudi, retenu par la

Confédération africaine de football pour officier au deuxième Championnatd’Afrique des Nations CHAN-2011, a été désigné quatrième arbitre de la ren-contre Sénégal-Rwanda (2-0) disputée lundi à Port-Soudan.

Hayatou intransigeantLe président de la Confédération africaine de football (CAF), M. Issa

Hayatou a affirmé que son instance ne compte pas délocaliser les rencontresdu Groupe B, programmées au Stade Madani, en dépit du mauvais état de lapelouse et de nombreuses critiques dont a fait l’objet de la part des sélection-neurs, notamment le coach de l’équipe du Ghana Addo, à l’issue de la ren-contre face à l’Afrique du Sud. «La pelouse de Madani constitue un dangerpour la santé des joueurs», a-t-il déclaré.

Les femmes en forceLe comité d’organisation du CHAN-2011 de Port-Soudan a réservé une

partie d’une tribune du stade pour les femmes, une première pour ce paysconservateur où, généralement, les stades sont réservés exclusivement auxhommes. A travers cette initiative, les organisateurs veulent faire participerles femmes à la réussite de la fête du football africain qu’organise le Soudan.

Forfait de SsaliLe défenseur de l’équipe d’Ouganda Ssali Edward a déclaré forfait pour le

Championnat d’Afrique des nations CHAN-2011 à cause d’un problème desanté. Les examens effectués au joueur par la commission médicale de laCAF ont révélé que Edward souffre d’anomalies au niveau de son cœur. Lesélectionneur de l’équipe, l’écossais Robert Williamson s’est montré stupéfaitpar le résultat de l’examen. Le responsable de la délégation ougandaise adécidé d’effectuer des examens approfondis au joueur dans un hôpital deKhartoum.

Comme c’était prévisible, le prési-dent du SPA/CRT, Larbi Abdelbaki, amis en exécution sa menace dedémissionner de la présidence duclub, et ce, à quelques jours seule-ment de la rencontre capitale devantopposer le CRT au PAC pour lecompte de la 14e journée de la Liguedeux. Le président démissionnaire adéposé les licences des joueurs à laDJS de la wilaya pour appuyer sadécision de se retirer de la tête duclub. L'intéressé a vainement frappéà toutes les portes pour avoir unequelconque aide des autorités maisses sollicitations n'ont pas été prisesen considération, ce qui lui a fait direque le CRT n'est pas sa propriétéprivée. M. Larbi a, pour rappel,menacé la semaine dernière de se

retirer de la présidence du CRT siaucune suite ne lui est réservée, l'ab-sence du nerf de la guerre qu'est l'ar-gent a contraint le deuxième prési-dent (M. Drif a assuré la présidencedu club près d'un mois) du club àjeter l'éponge, lui qui s'est démenécomme un diable pour assurer unemeilleure gestion du club CRT dansson nouveau statut de club profes-sionnel. Les membres actionnairesdevront se réunir incessamment pourdésigner un nouveau président, maistout porte à croire qu'avec lescaisses du club qui sont vides etsans aucun sponsor, aucun membrene voudra assumer la responsabilitéde diriger le club cher au regrettéOmar Sikki.

S. B.

JEUX MÉDITERRANÉENS 2013Tripoli autre candidat pour

remplacer Volos (Grèce)La ville de Tripoli, sera en concurrence avec Mersin (Turquie) et

Tarragone (Espagne), pour remplacer la ville grecque de Volos, pour l'organi-sation des Jeux méditerranéens de 2013. Le Comité international des Jeuxméditerranéens (CIJM) qui avait décidé récemment de retirer l’organisationdes JM à Volos, désignera la nouvelle ville hôte lors d’une réunion extraordi-naire de son bureau exécutif le 23 février prochain. Le CIJM, présidé parl'Algérien Amar Addadi, avait rompu le contrat qui le lie avec la ville de Volosaprès n'avoir pas reçu les garanties nécessaires de la part des dirigeantsgrecs. La Libye est le seul pays d’Afrique du Nord à n’avoir jamais organiséles JM. La Tunisie (1967 et 2001), l’Algérie (1975), le Maroc (1983) et l’Egypte(1951) ont déjà abrité l’évènement méditerranéen.

CR TÉMOUCHENTLe président jette l'éponge

USM ALGERRenard heureux

de travailler en AlgérieL'entraîneur de l'USM Alger, le Français Hervé Renard, s'est dit «heu-

reux» de travailler en Algérie avec les Rouge et Noir où un projet «très ambi-tieux» a été lancé par le président du club Ali Haddad, selon le magazinespécialisé France Football. «Il y a à l'USMA un projet très ambitieux, depuisson rachat» par Ali Haddad, a déclaré le technicien français au site de FranceFootball. «Son idée est de rénover le club au niveau des structures, pour enfaire de nouveau un grand d'Algérie, et éventuellement un grand d'Afrique. Atitre personnel, je suis heureux de travailler dans cette partie de l'Afrique, jene connaissais pas le Maghreb. J'ai eu un moment un contact avec le Ahly duCaire, mais cela ne s'est pas fait», a ajouté Hervé Renard. Concernant sonengagement avec le vieux club algérois, l'ancien sélectionneur de la Zambieet de l'Angola a fait savoir que son contrat de deux ans et demi contenait uneclause qui lui permettait de partir s'il avait un contact d'une équipe nationale.

«J'ai mis une clause à ce sujet dans mon contrat de deux ans et demi. Sije suis approché par une sélection, on discutera. Tout est possible.Aujourd'hui, je m'inscris d'abord dans le projet de ce club, je sens des diri-geants qui veulent avancer. J'ai demandé un certain nombre de choses, leprésident a accédé à mes demandes. C'est quelqu'un d'intelligent», a-t-il sou-ligné. Sur les objectifs du club, 10e en championnat et éliminé de la Couped'Algérie, Renard affirme qu'il devra s'atteler à préparer la saison prochaine.«On va terminer le championnat le mieux possible et préparer la saison pro-chaine. On fera le bilan en fin de parcours», a-t-il dit. L'USMA est depuisquelques jours en stage au Maroc pour préparer la suite du championnat. Letechnicien français est revenu, par ailleurs, sur son expérience avec la sélec-tion angolaise qu'il qualifie de «mauvais choix». «Après la Coupe d'Afriquedes nations en Angola avec la Zambie l'an passé, j'ai fait le mauvais choix.L'Angola n'était peut-être pas faite pour moi. Et puis, j'aurais pu rejoindre laCôte d'Ivoire après la Coupe du monde», a-t-il révélé.

Le joueur Soudani.

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 9 février 2011 - PAGE17

FOOTBALLLES

SÉLECTIONSAFRICAINES

SE PRÉPARENTÀ LA CAN-2012

La Palestineau menu dela Tanzanie,

le Niger défiele Maroc

Les sélections tanza-nienne et marocaine defootball, adversaires del'Algérie lors des élimina-toires de la Couped'Afrique des nationsCAN-2012, disputerontaujourd’hui des matchesamicaux face respective-ment à la Palestine et auNiger, en vue de la 3e jour-née des éliminatoires, pré-vue fin mars.

La sélection algériennequi devait donner laréplique à son homologuetunisienne, a vu sonmatch reporter à une dateultérieure à cause de l'in-disponibil i té des deuxseuls stades susceptiblesd'accueillir cette rencontre(5-Juillet 1962 à Alger et19-Mai 1956 à Annaba).

Le Gabon et la Guinéeéquatoriale, pays hôtes dela CAN-2012, jouerontrespectivement face à laRD Congo et au Tchad.

Le programmeJoués hier Anvers (Belgique) :Ghana - TogoValence (France) : Côted'Ivoire - MaliMaputo : Mozambique -Botswana

Aujourd’huiA Amadora (Portugal) :Gambie- Guinée-BissauA Obidos (Portugal) :Cap Vert - Burkina-FasoA Mantes la Ville(France) : RD Congo -GabonA Skopje : Macédoine-CamerounA Dakar : Sénégal-GuinéeA Dar Es-Salam :Tanzanie - PalestineA Lagos : Nigeria - SierraLeoneA Malabo : Guinée équa-toriale - TchadA Manzini : Swaziland -ZambieA Rabat : Maroc - NigerA Rustenburg : Afriquedu Sud - KenyaA Tripoli : Libye - BéninA Windhoek : Namibie -Malawi.

MATCHES AMICAUX INTERNATIONAUX

D'autres matches moinsglamour retiendront égale-ment l 'attention, commeceux des finalistes de laCoupe du monde en Afriquedu Sud, l'Espagne, qui abien du mal à digérer sontitre, opposée à laColombie, et les Pays-Basqui devraient s'offrir une pro-menade de santé contrel 'Autriche. Les «Oranje»reprendront les chosessérieuses fin mars avec lesqualifications de l'Euro-2012devant la Hongrie. Le sélec-

tionneur néerlandais Bertvan Marwijk retrouvera peut-être à cette date ArjenRobben, qui n'est pas enco-re en état. Robin van Persie,Nigel de Jong et Rafael vander Vaart ont égalementdéclaré forfait.

Vicente Del Bosque, lui,ne dispose pas de CarlesPuyol, ni de Cesc Fabregasblessés, pour sa «Roja». Sila sélection championne dumonde tient son rang dansson groupe de qualificationpour l 'Euro-2012, les

matches amicaux ne lui ontpas réussi ces dernierstemps avec deux gifles infli-gées par le

Portugal (4-0) etl 'Argentine (4-1). LaColombie, 50e au classe-ment mondial, sera peut-être plus accessible.

L'Angleterre se mesureraau Danemark, après lesdeux contre-performancesdes joueurs de sa Majestécontre la France (1-2) et leMonténégro (0-0). Fabio

Capello sera privé de RioFerdinand et StevenGerrard, blessés, pour cetterencontre.

Traumatismesbrésiliens

Avec France - Brésil, il ya la puissance évocatrice dupassé et ces affiches desCoupe du monde 1986(quart de finale), 1998 (fina-le) et 2006 (quart de finale):trois excellents souvenirsfrançais, trois traumatismespour le pays du footballsamba. Mais aujourd'hui, lesPlatini et Zidane ont pris leurretraite et, comme le répèteà l'envi Laurent Blanc, laFrance n'a plus de grandjoueur. Le sélectionneurfrançais – qui, suspendu,avait manqué la fameusefinale de 1998 – savoure cematch de gala, au Stade deFrance, mais pense surtoutà la reconstruction de sonéquipe sur les ruines duMondial-2010.

Certains joueurs fran-çais, comme YoannGourcuff, Karim Benzema etFlorent Malouda, en difficul-té dans leurs clubs respec-tifs, sont très attendus.

Au Brésil, le renouveauest aussi le thème de travailde Mano Menezes, qui doitredonner du lustre à une

Seleçao qui a perdu de sonclinquant avec Dunga. Patoet Robinho ont les clés dumatch. Avec dans un coinde leurs têtes, la CopaAmerica l'été prochain.

Avec Allemagne - Italie, ily a bien sûr le souvenir dela finale du Mondial-1982remportée par la Nazionaleet un écho de la demi-finalede 2006 également gagnéepar la Squadra, dans unmême stade de Dortmundqui accueillera à nouveauces deux équipes mercredi.

Les choses ont bienchangé depuis : laNationalmannschaft brilleencore des feux de sonMondial sud-africain savou-reux, portée par sa jeunes-se, tandis que l'Italie panseses plaies.

Et i l y a Argentine-Portugal à Genève auxfurieux relents de clasicoBarça- Real, avec LionelMessi, ballon d'or surpriseen dépit de son Mondial-2010 raté avec l'Albiceleste,et Cristiano Ronaldo, revenuen forme avec Madrid aprèsune Coupe du monde enco-re plus maussade avec laSelecçao. Messi- Ronaldo,ce n'est rien d'autre que leduel des deux meil leursbuteurs actuels de la Liga(24 buts chacun). Les filetssuisses vont-ils trembler ?

Phot

os:D

R

La planète football est comblée avec la reprise desmatches internationaux en 2011 et des rencontres detoute beauté, dont deux classiques France - Brésil etAllemagne - Italie et une guerre des étoiles CristianoRonaldo-Lionel Messi à l'occasion d'Argentine -Portugal en Suisse.

Trois duels animeront la rencontre amica-le France-Brésil ce soir au Stade de France,avec le face-à-face Benzema-Julio Cesar, lematch des meneurs de jeu Gourcuff et Elias,et l'opposition des duos Robinho-Pato etMexès-Rami.

Revanchard et revenantBenzema : Il connaît une nouvelle saison

compliquée au Real Madrid, qu'il a délivrérécemment lors de deux victoires (1-0),avant de se voir confiné au banc dimanche...Cristiano Ronaldo flambe, Adebayordébarque et Benzema se raccroche auxBleus où il demeure l'incontournable avant-centre (trois buts en cinq matches de l'èreBlanc, tous du gauche). Marquer contre leBrésil serait aussi une manière d'envoyer unmessage à Jose Mourinho.

Julio Cesar : Grand artisan du triplé(Ligue des champions, Championnat etCoupe d'Italie) de l'Inter Milan la saison der-nière, le gardien brésilien a connu un débutde saison haché par les blessures, mais il amultiplié les interventions décisives ces der-nières semaines. Il retrouve la Seleçao pourla première fois depuis le Mondial-2010, oùsa passivité aérienne avait été pointée dudoigt après la défaite en quarts de finalecontre les Pays-Bas.

Meneurs, une chance à saisirGourcuff : Le Lyonnais, qui a quelque

peu haussé son niveau de jeu dimanchecontre Bordeaux (0-0), ne pourra éternelle-ment se reposer sur le souvenir de sa saison2088-2009 et ses débuts fracassants enBleu. L'absence de Nasri et la confianceaccordée par Laurent Blanc lui donnent l'oc-casion de conforter son rôle de leader tech-nique, et de définitivement tourner la pagede son annus horribilis 2010. Diaby, qui vientde traverser une série de blessures, peutaussi endosser ce rôle.

Elias : En l'absence de Kaka, ManoMenezes compte sur ce petit milieu puis-sant, au jeu direct et doté d'une grosse frap-pe du droit, et qu'il a dirigé aux Corinthians(son coéquipier Ronaldo le considéraitd'ailleurs en 2009 comme le meilleur joueurdu Championnat pauliste). Elias, qui a signéà l'Atletico Madrid au mercato hivernal, adisputé trois des quatre matches de l'ère

Menezes, les deux derniers comme titulaire.Jadson, chef d'orchestre du ShakhtarDonetsk, pourrait aussi avoir du temps dejeu, lui qui joue beaucoup en remises et des-cend souvent très bas pour remonter les bal-lons.

Charnière contre tandemMexès-Rami : La charnière centrale fran-

çaise s'est installée sans heurt. Elle passerason premier vrai test face à la force de frap-pe offensive du Brésil. Mexès sera-t-il dansles meil leures disposit ions ? L'ancienAuxerrois alterne grandes performances etmoments de grande nervosité à la Roma,mais s'est montré irréprochable en Bleudepuis qu'il a été intronisé leader de ladéfense par Laurent Blanc. Il a, en outre,l'habitude des fortes oppositions ; Rami enest moins familier avec Lille et jouera sa cré-dibilité au plus haut niveau.

Robinho-Pato : Les deux attaquantsmilanais, Robinho à gauche et Pato dansl'axe, sont incontournables pour Menezes.Robinho est chargé de semer la zizaniedans les défenses adverses avec son jeu enmouvement, ses contrôles étourdissants etses demandes de une-deux. Il est le capitai-ne de Menezes.

Opportuniste, doté d'une grosse frappe etd'un bon jeu de tête, Pato a marqué troisbuts en trois matches. Il a une revanche àprendre après avoir été ignoré par Dunga.Les deux connaissent, cependant, une sai-son mitigée en club (9 buts en Serie A pourPato, souvent blessé, 7 pour Robinho). Letroisième larron de l'attaque devrait êtreRenato Augusto côté droit.

ALLEMAGNE

Löw ne promet pas unretour de Ballack en marsLe sélectionneur de l 'équipe

d'Allemagne Joachim Löw a refuséde s'engager sur un retour deMichael Ballack en sélection aprèsplus d'un an d'absence lors des pro-chains rendez-vous de laNationalmannschaft fin mars.

«Je ne peux pas parler de mars. Ilfaut voir d'ici là comment cela sepasse», a déclaré Löw à la veille dumatch amical contre l'Italie à Dortmund. «Ce qui est réjouis-sant, c'est que (Michael) rejoue après une telle blessure. Ilfaut maintenant qu'il retrouve le rythme de la compétition»,a-t-il poursuivi. «S'il redevient le Ballack qu'on connaît, ilsera bien sûr à nouveau à prendre en considération», aconclu Löw. Ballack (98 sélections) n'a plus porté le maillotde l'équipe d'Allemagne depuis le 3 mars 2010 et un matchamical contre l'Argentine (0-1). Il a été privé du Mondial-2010 sur blessure, puis a, de nouveau, été indisponible pen-dant cinq mois à cause d'une micro-fracture du tibia gauche.

Il a repris la compétition avec le Bayer Leverkusen lemois dernier et doit s'entretenir avec Löw mi-mars pour évo-quer son avenir en sélection, dont il reste officiellement capi-taine. L'Allemagne, 3e du Mondial-2010, affronte leKazakhstan le 26 mars en match de qualification à l'Euro-2012, et l'Australie en match amical trois jours plus tard.

FRANCE - BRÉSIL

Une jauge à duels

Une guerredes étoileset deux classiques

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son pays Son poste

Durée----------------

Altière

Allure----------------Contourna

----------------Attache

Préposition----------------

Pronom----------------

Texte

Salut romain(pho.)----------------Francium----------------Cube

Démonstratif----------------

Arme

Soldat (inv.)----------------

TristeFleur

----------------Démonstratif----------------

Attablé

Océan----------------

Grecque

Saison----------------

Article

Patriarche----------------

EmmenaPoisson

----------------Os

----------------Egoutté

Ville deFrance

----------------Prénom

Près deBoumerdes----------------Squelette

Parti----------------Divinité(pho.)----------------ChoixPronom

----------------Fatiguée

----------------Restitue

Coupécourt

----------------Plante

Précieux----------------

Note

Dépôt----------------

PeupleFootballeurghanéen

Planète----------------

Note

Possédais----------------Génitrices

Tisse----------------

Eprouvé

Hale----------------

Piégeai

Île----------------

Cède

Doué----------------

Patio

Meitnérium----------------

Sensé

Ternie----------------Perroquet

Voyelledouble----------------Mammifère----------------Pronom

Démonstratif----------------Condition

Implique----------------

Titre

Nickel----------------

AbatVallée

engloutie----------------

Limite

Bruits----------------

Relatif----------------Dans le sang

Joyeux----------------

Colère(inv.)

Habitude----------------Consonne

double

Drame----------------

Article----------------

PaysSon

Premierministre

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

Sept types de nerfs du corps humain.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Charpente osseuse»

1- NERF SCIATIQUE2- PLEXUS LOMBAIRE3- NERF CUBITAL4- PLEXUS SACRÉ

5- NERF RADIAL6- PLEXUS BRACHIAL7- NERF INTERCOSTAL

MOT RESTANT = SQUELETTE

N E X S Q U E L E T T EE L U A C H I A L N E LR P S R B S U X E L R AF L S P F TS A A L I SC T C A N OI I R I T CA B E N E R F R A D E RI U C F R E N E R I A BQ U E P L E X U S L O M

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

IGHILALI-DIVERGENOUEE-INFUSA-U-LD-ES-GENIES-BENIERE-BONE-S-HAREMTA-CRU-ER-SAN-TIE-ALITES-DO-ANONRAVALER-PEUPLE-AMIAULE-CAMPUS-UTID-SE-FERULE-ROINOCE-DOS-NE-LA-OENS-REUSSI-RADINES-CE-LEU-SOSIE-S-CITEES-SENSEES-PATINE-PERCER-TPAVANA-RENIER-SIARA-E-PENTES-TAGSOLE-RASSIS-TRAMSIE-PERTES-ROI-AES-MI-DER-RA-EST

U-IE-COR-JADIS-ERANGOON-LUTIN-PSD-OEIL-HURON-SO-HEURE-CE-ON-MEUTOTIE-NERON-LIVREMES-BIDON-GALE-NMS-FADES-TATE-DOE-MOI-R-MARI-AIRSIMULTANEMENT-TS

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-OULDABDELAZIZ-MMUSE-SAUTA-OMEGAOIE-F-TEA-CU-LEUHE-FRAIS-SALLE-RA-ERIGE-PAROI-RIMISERE----TU-DOTMO-IE-----E-CITAEDEN-P-----SATINDES-MALTE-REVE-I-E-POLIO-MOME-ME

G-METIS-GOBI-MI-ACORES-TARE-TESTNI-TU-LENT-MARESGENERAL-DEGENERE

LETTRESLETTRESBUENOS AIRESBUENOS AIRES

-CORDOBA--------BOCOJUNIORS--------MESSI-------ARGENTINE-------PERON------------ESPAGNOLS-DELAPLATA-----------VIANDES-------MARADONA-------JUNTE--------LOMASDEZAMORA---------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Birmanie

1

2

3

4

5

6

7

8

BIRMANIE

1- GOLFE

2- CAPITALE

3- VILLE DU SUD

4- VRAI NOM

5- MONNAIE

6- MER

7- ROYAUMES

8- REBELLION

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 9 février 2011 - PAGE 18

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSVille

espagnole----------------

Prèsd’Alger

Canal----------------Loi du silence----------------Mammifère

Foot àBatna

----------------Tableau

Astate----------------Rapidement----------------

Bloquons

Lettres d’Oran----------------

Enfantin----------------

AgenceEmpeste

----------------Pronom

----------------Revise

Radio----------------

Rétablis----------------Traitements

Idiots----------------Voyelledouble----------------Fresque

Rictus----------------Piège (pho.)----------------

Néon

Rigoles----------------

Pronom----------------

Article

Molybdène----------------Lettres deRome----------------Dans le sangSouple----------------Fruits----------------Monnaie(dés.)

Oiseau----------------

Fauve----------------Prophétise

Se brûla lesailes----------------Article----------------PériodeFades

----------------Tergiverse

----------------Délai

Fondera----------------Population

Indiens----------------Dans la soirée----------------Sainte

Dans la soirée

----------------Fleuve

Frappe----------------Exprimera

(inv.)Tentais

----------------Fleuve

Nordique----------------

Génitrice

Dans le lit----------------

Chiffre

Grâce----------------

ShooteraMouton

Pronom----------------

ElitChangement----------------Instrument

----------------Uniformes

Belier----------------

A envie----------------

ChèresPronom

----------------Baudet

Titane----------------

Rigole----------------

LentillesPauses

Sélénium----------------

Lentilles

Etonnées----------------

Précieux

Ventilées----------------

Slave

Suffoques----------------Eprouves

Désert----------------

Fatal

Ternira----------------

Note

Lumières----------------

Insectes

Bagarres----------------

Arbre

Argon----------------

Titane

Dans l’arène

----------------Cobalt

Escalader----------------Pièce deCorneille----------------DrameConcepts

----------------Capitale

Atouts----------------

Retourna

Condition----------------Négation----------------VoyelledoubleTête blonde----------------

Plantées

Jeu de far west----------------Gênes----------------RevolversNote

----------------Filée

Possessif----------------

Réfuta

Possessif----------------

Outil

Ex-Etat arabe----------------Démonstratif----------------Dans le mois

Roman deHemingway

Infini----------------

Gauche

Fruit----------------

Garantie

Dirigeais----------------

Poilus

Grandmodèle

----------------Extasie

Publia----------------

Règnera

Via----------------Embouchure

Désavantagée----------------

Arbre

Epopée----------------

Isolés----------------

PeuplePréposition----------------Coutumes

Siège----------------

Idéal

Gosse----------------Souverains

Géra laCAHB

----------------Existences

Artère----------------

Prénom

Volée----------------

Fleuve

Poisson----------------

VolontéSquelette

----------------Consonne

double

Poisson----------------

Néon

Soldat----------------

Afin de----------------Praséodyme

Sur unavion

----------------Voler

Libéra----------------

Sombre

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Dépression----------------

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Le Soird’Algérie Détente Mercredi 9 février 2011 - PAGE 19

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Abdoune, parents et alliés,de Tablabalt, ont la douleur de faire partdu décès de leur cher et regretté fils

Abdoune RiadL’enterrement aura lieu ce mercredi

9 février à Tablabalt, Larbaâ-Nath-Irathen, Tizi-Ouzou.

Que le Tout-Puissant accorde audéfunt Sa Sainte Miséricorde etl’accueille en Son Vaste Paradis.

––––––––––––––––––––PENSÉES

––––––––––––––––––––Triste et

douloureux fut ce9 février 2010 où tunous as quittés, cherfrère

Amaouz HocineTon absence est

toujours aussi lourdeà porter : maman, tesfrères et sœurs, ton épouse et tes enfantsdu Canada ont une pensée de lumière etd’amour pour toi. Tu es dans un mondebien meilleur pour un repos bien mérité.

A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons. F1227952

––––––––––––––––––––A notre très chère et regrettée mère

Mme Belaïd née Akli Dehbia«Les personnes que l’on aime ne

meurent pas lorsqu'on les enterre, ellesne meurent que lorsqu’on les oublie.»

Aujourd’hui, 23 années se sontécoulées depuis le jour fatidique du9 février 1988 où tu nous as quittés àjamais, laissant un vide irremplaçable.Tu es partie sans nous dire adieu, maiston ombre est toujours présente parminous. Depuis, la lumière s’est éteinte à lamaison mais nos cœurs resteront àjamais illuminés par ton amour, ta bontéet ta générosité.

Ni les jours, ni les mois, ni les annéesne pourront apaiser notre douleur etnotre chagrin. Certes, la vie nousapportera certains bonheurs, mais sacheque sans toi, tout a changé et rien ne seraplus comme avant.

Nous demandons à tous ceux quit’ont connue et aimée d’avoir une pieuse

pensée pour toi.Repose en paix, maman, avec notre

sœur Zohra qui t’a rejointe sans nousprévenir. Nous vous aimons. Nous nevous oublierons jamais. Que Dieu vousaccueille en Son Vaste Paradis. F117108

––––––––––––––––––––Douloureux fut et sera toujours le

9/2/2009 quand nous quittait à jamaisnotre cher père

Tayane AliQue Dieu l’accueille en Son Vaste

Paradis. Ta fille Feriel ne t’oublierajamais et tu resteras toujours dans noscœurs. F122753

––––––––––––––––––––VEILLÉES

––––––––––––––––––––40e jour.Quarante jours déjà depuis le

26 décembre 2010 où nous quittait àjamais notre chère et regrettée fille, sœuret épouse

Abdellaoui Naïma épouse DjebriLe grand chagrin qui nous submerge

ne nous empêche pas de penser à ellenuit et jour. Sa famille et ses prochesrestent inconsolables, surtout sa mèrequi ne cesse de la pleurer et de laregretter.

Dans leur immense douleur, lesfamilles Abdellaoui de Aïn-Bessem etBouira ainsi que Djebri d’Ouled-Fayetdemandent à ceux qui l’ont connue etaimée d’avoir une pieuse pensée à samémoire.

Inna Lillah oua Inna IlayhiRadji’oun.

Ton père, ta mère, tes frères, tessœurs et ton mari qui t’aimeront àjamais. F112957/B15

––––––––––––––––––––REMERCIEMENTS

––––––––––––––––––––La famille Benkhennouf, parents et

alliés remercient toutes les personnes quiont compati à leur douleur suite au décèsde leur très chère, regrettée etinoubliable mère, grand-mère, belle-sœur et tante

Mme Benkhennouf née Benslimane Messaouda

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons. F122772

NECROLOGIE

La direction, lesenseignants et l ’en-semble du personnel dugroupe scolaire privé ElMacir présentent leurssincères condoléancesà leur collègue et amieMadame Meknachesuite au décès de sonmari et prient Dieu d’ac-cueillir le défunt en SonVaste Paradis.

CONDOLÉANCESDÉCÈSMme Meknache Dahbia néeHammoutène et ses enfants Nihad,Yasmine et Nesrine ont la douleurde faire part du décès de leur trèscher époux et père

M. Meknache Hamidinspecteur de

l’éducation nationale en retraite, à l’âge de 65 ans.

Repose en paix papa chéri.La levée du corps a eu lieu hier08/02/2011, à son domicile, cité lesAsphodèles, Ben Aknoun.Que Dieu l’accueille en Son VasteParadis.

«A Dieu nous appartenons et à Lui nous retournons».

ANNIVERSAIRENotre ange et adorable

Lounas Alyane (Amar)a soufflé sa première bougie lelundi 5 février 2011. Encette heureuse occa-sion, sa grand-mèreOuardia, son grand-père Saïd, ses tantesTassadit et Nadjiaainsi que toute lafamille Lounas tesouhaitent un trèsjoyeux anniversaire,longue vie pleined'amour, santé et prospé-rité.Nous t'aimons tous très fort et à tes 100 ansIncha’Allah.

Ta tante Nadjia qui t'adore et qui te faitpleins de câlins et bisous.

F 117111/B13

OFFICE PUBLIC NOTARIALMAÎTRE KHALED BEN CHAA

Rue de la République, Ghazaouet - n° 90000009

DISSOLUTION EURL«SOCIÉTÉ MEHIAOUI»

Aux termes d’un acte reçu en l’étude endate du 26/12/2010 enregistré, il a étédécidé la dissolution de l’entreprise uni-personnelle et à responsabilité limitéedénommée «Société Mehiaoui». Objet: Transport collectif de voyageurs enzones rurales. Siège social : Tounane,commune de Souahlia, daïra deGhazaouet, wilaya de Tlemcen. Durée: 99 ans. Capital social :100.000.00 DA. M. Mehiaoui Salah estdésigné comme liquidateur de la socié-té.Deux expéditions de l’acte seront dépo-sées au Centre national du registre ducommerce - wilaya de Tlemcen.

Pour avis, le notaireF 09/B14

Le lecteur aura observé notre insistan-ce, ces dernières semaines, sur laquestion de la démocratie. Il est en

droit de se demander quelles en sont lesjustifications, nous qui l’avons habitué auxcommentaires économiques. Mais il lui estfacile de comprendre que l’actualité événe-mentielle régionale, par sa charge politiqueconsidérable, nous impose de quitterquelque peu l’analyse économique strictepour la réflexion politique ou plus exacte-ment sociopolitique, dans le but d’essayerde décoder le sens de «ce qui se passe»dans notre région.

La démocratie est à l’ordre du jour par-tout, ou presque, dans le monde arabe.Faut-il qu’en Algérie nous soyons, encoreune fois, en retard sur un processus demodernisation qui touche aujourd’huitoutes les régions du monde ? Faut-ilattendre que la transition démocratique soitimposée de l’extérieur, cet extérieur qui ten-tera de récupérer des colères populaireslégitimes et qui introduira, à n’en pas dou-ter, dans le processus de démocratisationdes conditionnalités favorables à ses seulsintérêts ?

Nous nous sommes régulièrement poséla question des causes de l’échec desréformes économiques chez nous.Pourquoi donc, dès que le FMI (et sesconditionnalités) s’est retiré, soit en 1998,les réformes économiques se sont-ellesbrusquement arrêtées ? Ne sommes-nouspas capables de concevoir et de mettre enapplication par nous-mêmes les réformesdont a si besoin notre société ?

La réponse à cette question passe par

une seconde interrogation à laquelle il fautaujourd’hui répondre clairement : faut-ilcommencer d’abord par remettre sur l’ou-vrage les réformes économiques puis allerà la transition démocratique ou, au contrai-re, engager la transition démocratique, ins-taurer, non plus l’état de siège, mais leslibertés publiques et l’ouverture politiquepuis aller, en ordre de bataille, tousensemble, aux défis économiques qui nousattendent ?

Notre propre expérience, c’est-à-direcelle de notre pays, nous apprend que lepréalable au succès des réformes écono-miques et à la mise en œuvre d’un nouveaurégime de croissance fait de productivité,de compétitivité, de performance, de mobi-lisation de tous les acteurs économiques,est la mise en application de la transitiondémocratique, la vraie, et pas celle des dis-cours soporifiques qui ne trompent pluspersonne et certainement pas la jeunessealgérienne. Quand prendrons-nous doncconscience une fois pour toutes que lepeuple algérien, de par son histoire et l’his-toire de sa propre société, est certainementl’un des peuples arabes des plus politisés,le plus à l’écoute des faits et gestes qui tou-chent à son avenir.

Ce n’est pas parce que cette vigilance nedispose pas de cadre institutionnel pourmanifester explicitement qu’elle n’est paslà, réelle et constante.

C’est bien un ministre de la Républiquequi vient de rappeler à qui veut bien l’en-tendre et à juste titre : «Je n’ai jamais résu-mé les Algériens et les Algériennes à man-ger, boire et dormir. Les Algériens sont une

conscience, une identité, une culture, unedignité et un combat pour la liberté !»

Alors oui : réduire les attentes et lesrevendications des Algériens à des enve-loppes financières dégagées pour créer desemplois sociaux, des logements, des sub-ventions pour l’huile et le sucre, faire lasourde oreille aux attentes des Algériens entermes de dignité et de soif de liberté, c’estassurément méconnaître les valeurs surlesquelles repose la société algérienne. LesAlgériens n’ont pas besoin d’un Etat bran-cardier mais d’un Etat de droit, d’un Etatdes libertés publiques, d’un Etat républi-cain garant des valeurs de citoyenneté, dedémocratie, de justice sociale. Il y a certesune demande d’Etat mais d’un Etat fort del’adhésion des Algériens, un Etat qui leurassure une participation active à la vie de lanation.

Nous n’insisterons jamais suffisammentet, avec nous, tous ceux qui portentl’Algérie dans leur cœur, sur l’urgentenécessité de l’oxygénation politique quiseule remettra tout le pays au travail. Nouscomprenons que la tâche peut paraîtredans notre contexte financier actuel nonurgente, non prioritaire. En effet, l’analysedes expériences de transition démocra-tique montre que le passage de l’autorita-risme à la démocratie a toujours eu commedéclencheur une crise économique (cf. lestransitions démocratiques dans les paysd’Europe centrale et orientale).

Le problème se complique dans le casde l’Algérie car la crise économique qui estune vraie crise du système productif et unecrise de l’emploi, est voilée par la rente

pétrolière etl’aisance finan-cière qu’elle apermis ces der-nières années.La transitiondémocratiquequi constituepourtant la cléde la moderni-sation écono-mique du paysest constam-ment reléguéeau second planet sans cesseajournée.

Mais nenous y trom-pons pas : le pétrole ne permet pas de toutacheter : de la semoule, de l’huile, du sucre,des logements certes oui (et encore, paséternellement !) mais pas la dignité (et Dieusait combien les Algériens en ont !). Lasociété algérienne a besoin d’être oxygé-née, a besoin de briser les carcans qui labrident, la jeunesse a besoin de libérer sonénergie créatrice. Et il est évidemment sou-haitable que tout cela se fasse pacifique-ment et avec sérénité. Alors écoutons-la et,tous ensemble, reprenons la fantastiqueaventure de l’émergence de notre société.

A. B.

Par Abdelmadjid Bouzidiabdelmadjidbouzidi@yahoo.fr

L’AFRIQUE DU NORD À L’HEURE DE LA TRANSITION DÉMOCRATIQUE

Même El Bechir promet liberté et ouverturepolitique !

DDEECCOODDAAGGEESS

PPANORAMAANORAMA

Le 12, à quoi reconnaîtra-t-on Alger sur Google Earth ?

A la grosse tache bleue !

Je vais me comporter comme un goujat en déclassant tata Louisa.Je lui avais décerné ces derniers jours la palme de «l’originalité à l’al-gérienne» après son soutien au programme ultralibéral du gouverne-ment et à sa prise de fonction non officielle en tant que porte-paroled’Abdekka. Je pensais très sincèrement qu’elle ne serait pas délogéede cette première place avant longtemps. Je me trompais ! Désolétata Louisa, mais un homme vient de te doubler et de prendre le hautde l’affiche des bizarreries en terre d’Algérie. Cet homme, c’estKsentini. Farouk Ksentini. Le patron désigné de l’observatoire bar-reaudé des droits de l’homme vient tout simplement d’affirmer que lerégime a raison d’interdire la marche pacifique du 12 février. Là, vrai-ment, je dois mettre mon chapeau bas, très bas devant Si Farouk. Il aréussi une performance qui le scotchera longtemps en tête du hit-parade des coups tordus. Le préposé à l’observation de nos droitsqui acquiesce et applaudit à l’interdiction pure et simple d’un desdroits fondamentaux de tout citoyen, celui de marcher librement, demettre un pas devant l’autre, c’est fort de café ! Déjà qu’avant, jen’étais pas très rassuré sur la manière dont le respect de nos droitsétait observé par Si Farouk. Aujourd’hui, je suis carrément paniquédevant cet observateur des droits humains qui se fait le champion, leporte-voix et le héraut du musellement de nos jambes, de nos gui-

bolles et de leur envie de battre librement et pacifiquement l’asphal-te. Je pense qu’il y a quelque part, là, une confusion mortelle. Si lerôle de Ksentini est d’applaudir l’interdiction d’une marche citoyen-ne, ce n’était donc pas à la tête de cet observatoire des droits del’homme qu’il fallait le placer, mais bien plutôt dans un bureau duministère de l’Intérieur ou dans les sous-sols d’un commissariat. Apartir de ces lieux, Si Farouk n’aurait choqué personne en criant àtue-tête son accord avec l’interdiction d’une marche. Mais, s’extasierdevant la fermeture musclée d’un cadre d’expression, à partir deslocaux d’un observatoire des droits humains ? C’est incongru. C’est«tristement cocasse». C’est incestueux. C’est contre nature. C’estglauque. C’est zarbi. C’est humainement inquiétant. Je ne sais pas cequ’ils vont lui faire faire la prochaine fois. Exiger de lui qu’il apporteson soutien claironnant au tabassage des manifestants qui tenterontde marcher malgré tout le 12 ? Justifier les électrodes lors des inter-rogatoires des marcheurs qui auront été arrêtés ? Ecrire dans unecontribution publique qu’il est tout à fait normal que les autorités éta-blissent un apartheid aux portes de la Kabylie pour empêcher toutesortie suspecte de citoyens de cette région un jour de manif’ nationa-le ? Ne rions de rien aujourd’hui. Car demain, il le fera. A cette allure,il le fera, je vous l’assure ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cau-chemar continue.

H. L.

Moi, Farouk K. observateur pas très regardantdu musellement des libertés !

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POUSSE AVEC EUX !Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâlam

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