Les fantômes de la crique

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LES FANTÔMES DE LA CRIQUE

description

A global artistic project by Pascale Stauth and Claude Queyrel with temporary residence abroad and exhibitions in the continuation.

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LESFANTÔMES

DELA

CRIQUE

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L’alphabet, 2011

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À partir de notre expérience d'un travail artistique “à quatre mains”, nous avons engagé en 2008 une réflexion autourdes représentations du couple. Croisant des mythes, des légendeset des tableaux, nous avons constitué une série de signes, les

sémaphores, sorte d'alphabet optique dans lequel apparaissenttour à tour : ciseau, licorne, clef, roue, bague, serpent, cœur, etc.

Ces signes découpés dans des plaques de polycarbonatemulticolores sont utilisés comme vocabulaire afin de créer dessituations et d'organiser ainsi des formes de narrations inéditesenregistrées lors de prises de vues photographiques et/ou vidéos.

La légèreté, la rigidité et la solidité des éléments découpéspermettent de construire et d'improviser des espaces dans deslieux d'exposition traditionnels, mais aussi en extérieur, dans unerue, un parc, une architecture ou tout autre site “naturel”.

Intervention Maison Blanche, Festival des Arts Éphémères, 2011

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INTRODUCTION

LES�SÉMAPHORES�:�UN�ALPHABET�PORTATIF

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HH/AEB par CQPS, couverture, 2012

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Le projet “Les fantômes de la crique” est né lors d'unevisite de la dernière maison-atelier du couple de peintres HansHartung et Anna-Eva Bergman à Antibes, aujourd'hui FondationHartung-Bergman.

En parcourant le site et en accédant aux diverses archivesconservées à la Fondation, l'organisation “domestique” de leurvie en couple et la place qu'elle occupe dans leur expérienceartistique respective nous a paru particulièrement féconde.

C'est à partir de cet espace commun, mis en formes toutau long de leur vie de couple, que nous avons conçu notre projet,comme un prolongement et une réactivation contemporaine desquestions soulevés par ces artistes.

Le couple de peintres Anna-Eva Bergman et Hans Hartung à Antibes, 1975

1/�ARGUMENTS

DIALOGUE(S)

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De haut en bas : Minorque, Paris et Antibes

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UN�COUPLE�D’ARTISTES��

1929

1932-1934

1938

1957

1971-1972

Hans Hartung et Anna-Eva Bergman se marient à Dresde.

Hans Hartung (1904-1989) & Anna-Eva Bergman (1909-1987)

HH & AEB s'installent à Minorque, où ils conçoivent et construi-sent leur maison-atelier à Cala Tirant, avec l’aide des habitantsdu village.

HH & AEB divorcent (et se remarient chacun de leur côté).

1952 HH & AEB se retrouvent à Paris, achètent une maison qu'ils font modifier en la surélevant d'un étage et en yinstallant leurs ateliers respectifs.

HH & AEB se remarient à Paris.

HH & AEB s'installent à Antibes, où ils conçoivent et fontconstruire leur maison et deux ateliers distincts. Conçus comme une “œuvre d'art”, ces bâtiments sont lamatérialisation d’un espace pictural.

Les trois périodes de vie commune (Minorque, Paris et Antibes) ont chacune donné lieu à la conception et la construc-tion d'un espace de vie et de travail.

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Les maisons de Carboneras, photo H. Hartung

Construction de la maison-atelier de Minorque, photo H. Hartung

Edifice fortifié en Espagne, photo H. Hartung

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En 1932, Hans Hartung et Anna-Eva Bergman, jeunecouple de peintres respectivement originaires d'Allemagne et deNorvège, s'exilent aux Baléares. À Minorque, ils construisent eux-mêmes avec des artisans du village, une maison-atelier.

La bâtisse est un outil de travail et un lieu de vie.Sa conception est influencée par la pensée moderniste héritéedu Bauhaus et par les traditions de construction locales. Là, letoit en terrasse des modernistes y devient une déclinaison d'unélément propre à l'habitat méditerranéen le plus ancien.

Témoignage d'un “acte privé”, la maison-atelier manifestela voie d'une “utopie toute personnelle” entre tradition et avant-garde. La vie y est simple, presque spartiate. Hans Hartung etAnna-Eva Bergman se mêlent à la vie locale du village deFornells où ils s’approvisionnent quotidiennement.

LA�MAISON-ATELIER

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« La maison pour moi, c’est un cube.

Des cubes blancs aux lignes simples comme

la maison des pêcheurs espagnols de l’île de

Minorque (…). »

Extraits du livre “Autoportrait”, Hans Hartung, 1976

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En 1966, Anna-Eva Bergman et Hans Hartung retournent à Minorque etphotographient les ruines de leur maison-atelier, plus de 30 ans après avoir quitté l’île

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Les récits d’Anna-Eva Bergman font état de soupçonsd'espionnage par les autorités, du fait de leurs nationalités et dela peinture abstraite de Hans Hartung (assimilée à des planssecrets). Le couple quitte l'île en 1934.

Et c'est ainsi qu'Adam et Ève quittèrent le Paradis, un plat de poissons et deux pommes à la main ; conscients qu'ils avaient eu largement leur part de l'arbre de la sagesse.

C'est par cette phrase qu'Anna-Eva conclut une lettre decette époque ainsi qu'une vie conjugale où intimité et exposition,domesticité et création, désœuvrement et production, vie et art,étaient inextricablement liés. Plus tard, cette maison seradétruite par l'armée espagnole.

Il reste de cette période de leur vie, un important corpusphotographique qu’ils ont emporté dans leur exil et qui estconservé à la Fondation Hartung-Bergman à Antibes. Ce fonds aété un outil de travail et une source de documentation pour notreprojet.

LE�PARADIS

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Sur les traces de leur maison-atelier, 1966, photo H. Hartung

Chemin vers le site de “Cala Tirant“, source google 2012

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L’objet de cette proposition est de réactiver l’histoire d’uneexpérience artistique, en se rendant sur les lieux où elle s’estdéroulée et de questionner ce qu’elle peut avoir d’universel et depertinent en regard de problématiques contemporaines.

La nature du projet suppose de manière implicite quel’œuvre présentée lors d’expositions ultérieures (Antibes,Baléares et Marseille), soit le résultat d’un ensemble de processuset d‘événements qui en constituent le corps. Ainsi le voyage, leséjour et les rencontres, ces faits circonstanciels souvent minorés,sont ici considérés comme matériau même de l’œuvre.

- un séjour de travail à Cala Tirant, sur le lieu de la maison disparue.

- une installation à Antibes dans les murs de la fondation Hartung-Bergman.

- une présentation dans la galerie La Traverse à Marseille, auxBaléares (en discussion) et en Norvège (en prospection).

2/�PRÉSENTATION�DU�PROJET

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LE�PROJET�COMPORTE�PLUSIEURS�VOLETS

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La maison démontable (One Week), Buster Keaton, 1920

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80 ans après que Hans Hartung et Anna-Eva Bergman ontquitté les Baléares, nous proposons d'y retourner et de réinvestirce lieu et son histoire, celle d'un couple d'artistes ayant construitun espace de vie et de création communs.

L'imbrication de l'art et de la vie sera l'objet de mises enscène à partir d'une série de situations concrètes : -travaux ménagers-ravitaillement-promenades-rencontres-relevés topographiques, paysagers ou climatiques -manipulations, montages et démontages des sémaphores, etc.

Pour mettre en œuvre cette expérimentation, noussouhaitons utiliser un camping-car. Combinant espacedomestique et atelier-studio, sédentarité et nomadisme, cevéhicule nous permettra de nous rendre, de vivre et de travaillerin situ durant un mois.

LA�MAISON-MOBILE

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Hans Hartung à son télescope, Dresde, 1916

La maison-atelier, isolée sur le rivage nord de Minorque, photo H. Hartung

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En arrivant à Minorque, Hans Hartung & Anna-EvaBergman s’installent sur la côte Nord de l’île, la plus sauvage cartrès exposée au vent. Ils construisent leur maison-atelier sur unecolline du littoral, sans eau ni électricité. Ils y vivent et travaillent,séparés du premier village par plusieurs kilomètres, isolés.

Hans Hartung associe ses premières expériencesartistiques, enfant, à la contemplation des éclairs dans le ciel. Savie durant, il s’attachera à en saisir la fulgurance, en photocomme en peinture.

Cette activité de photographe l’accompagnera toute sa viedans une captation incessante de phénomènes et d’élémentsnaturels (rais de lumière, morceaux de bois, galets, nuages…),mais également d’architectures et des membres de sa familledans des compositions en noir et blanc. Il a réalisé quelque 35 000 photos.

3/�LES�AXES�D’INTERVENTION

A�–�ROBINSONNADE

FACE�AUX�ÉLÉMENTS

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Préface de Hans Hartung, « Un monde ignoré », Skira, 1974

Guerrier grec casqué, H. Hartung

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Série de prises de vues, de mises en situation avec lessémaphores dans l’eau, le vent, le sable et le soleil.

Confrontation des formes et des corps avec les élémentsnaturels, comme Hans Hartung et Anna-Eva Bergman ont choiside s’y confronter.

SYNOPSIS�POUR�UNE�RÉACTIVATION

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Anna-Eva Bergman, dessins sur le sable

Hans Hartung, dessins sur le sable

A�–�ROBINSONNADE

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« Une chambre où toutes les affaires de

toilette et tout ce qui rappelle une chambre se

trouve dans des placards et qui pendant la

journée fait office de salle de séjour. »

« nos lits sont deux matelas à ressort

qui deviennent un divan énorme dans la

journée »

« la cuisine a de même de nombreux

placards, de sorte qu’on ne peut pas voir qu’il

s’agit d’une cuisine et qu’elle sert aussi de

salle à manger »

« Et puis il y a la salle à manger, c’est à

dire une cuisine où l’on peut manger »

Extraits du livre “El mon y la Menorca”, Anna-Eva Bergman

Table dressée face à la baie, photo H. Hartung

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À Minorque, comme dans les deux autres constructionsde leur vie, Hans Hartung & Anna-Eva Bergman ont conçu etorganisé l’espace de la maison pour le rendre modulable.

Sur un périmètre réduit, ils réalisent des aménagementsafin d’optimiser la maison comme outil artistique et domestique.

B�–�VIE�DOMESTIQUE

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Intérieur de la cuisine (porte coulissante), photo H. Hartung

UN�ESPACE�PARTAGÉ

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Composition, CQPS, 2010

Carme et Jesus à Minorque, Anna-Eva Bergman, 1933

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Le camping-car tient ici lieu de scène, marquant laprésence de la maison d’Hans Hartung & Anna-Eva Bergman, ennous permettant d’y résider et d’y travailler continuellement.

- Mise en scène avec les sémaphores des échanges entrenous dans les tâches ménagères, les trajets et situationsquotidiennes tels le ravitaillement et le nettoyage.

- Mesures de l’espace présumé de la maison avec les sémaphores,

- Habillage/décoration extérieure du camping-car, etc.

SYNOPSIS�POUR�UNE�RÉACTIVATION

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B�–�VIE�DOMESTIQUE

Femme lavant le sol, Anna-Eva Bergman, 1932

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Fête de Saint-Jean, photo de Hans Hartung, 1932

Fête de Saint-Jean, aquarelle de Anna-Eva Bergman, 1932

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Sur place, à Minorque, Hans Hartung et Anna-EvaBergman rencontrent une population à la fois curieuse etaccueillante, des gens qui vont constituer pour eux de véritablesrencontres, souvent dessinées et relatées par Anna-Eva.

C�–�VIE�SOCIALE

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LES�RAPPORTS�AVEC�L’EXTÉRIEUR

« Des fêtes et encore des fêtes, les

fiestas se succédaient. Et quand ce n’était pas

une fête religieuse ou celle d’un saint on

trouvait une autre occasion pour faire la fête,

pour mettre ses habits du dimanche, ne pas

travailler, manger des gâteaux et boire

quelques verres à la Fonda. »

« En mai arrivaient les gitans à Fornells.

Los gitanos ! Un magnifique cortège de

voitures peintes pleines de grelots, de

chevaux harnachés, de jupes colorées

virevoltantes et de monnaies trébuchantes.

Des bras et des jambes bronzés en pleine

activité, des chevelures sombres et

ébouriffées retenues par des peignes, de la

verroterie et de l’or, des rangées de dents

éclatantes qui luisaient pendant que l’on

parlait un langage incompréhensible. La

musique, la danse, les prédictions qui allaient

sûrement se réaliser et tout d’abord un

commerce. Des étoffes splendides de soie

véritable ou non. De la poudre, des parfums,

des fards, des bijoux, des peignes, des

barrettes et des perles de verre, le tout dans

un merveilleux mélange et à tous les niveaux

de prix, en général incroyablement bon

marché. »

Extraits du livre “El mon y la Menorca”, Anna-Eva Bergman

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Ricardo et Esperenza, Anna-Eva Bergman, 1932

Intervention, CQPS, 2011

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Série de prises de vues de mises en situation avec lessémaphores dans le village de Fornells, avec les commerçants,devant les vitrines, devant l’église…

Exposition des sémaphores aux habitants du village,vidéos réalisées à cette occasion.

SYNOPSIS�POUR�UNE�RÉACTIVATION

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C�–�VIE�SOCIALE

« Pendant la construction, qui prit du

temps, on habitait toujours chez Ricardo et

Esperanza et on mangeait des poulpes, on

peignait et on se dorait au soleil, on jouait aux

échecs, on bâtissait notre maison et on

oubliait tous nos soucis. »

Extraits du livre “El mon y la Menorca“, Anna-Eva Bergman

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Sans titre, dessin, Hans Hartung, 1932

Diagramme de la section d’or, dessin, Anna-Eva Bergman

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C�–�VIE�SOCIALE

LE�LANGAGE,�LES�SIGNAUX

En 1932, Hans Hartung et Anna-Eva Bergman quittentl’Allemagne pour s'installer à Minorque. Dès cette époque, lesBaléares commencent à accueillir quelques Allemands qui selonles mots de J. Selz “s’entraînaient bénévolement à un exil quibientôt allait devenir pour eux obligatoire“.

Anna-Eva Bergman relatera la fin de leur séjour endécrivant des situations qui mettent en scène les autorités de l’îleconfrontées à la situation de ce couple d’artistes dans uneatmosphère de suspicion.

Extraits du livre “El mon y la Menorca“, Anna-Eva Bergman

« Oui, la grande fenêtre là où vous avez vos

peintures, continua l’ingénieur imperturbable,

on dit que vous envoyez à travers elles des

signaux lumineux aux avions. Vous avez aussi

une échelle mécanique que vous pouvez

remonter si vous vous réfugiez sur le toit.

[…]

Et il y a aussi vos peintures, señor. Les gens

disent qu’ils n’ont encore jamais vu un vrai

tableau fait par vous, ils disent que c’est plein

de traits bizarres et de signes et que ça

ressemble à des cartes. »

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Vue en cours d’installation, CQPS, 2011

Vue en cours d’installation, CQPS, 2011

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C�–�VIE�SOCIALE

SYNOPSIS�POUR�UNE�RÉACTIVATION

Série de prises de vues de mises en situation avec lessémaphores :-la nuit, avec les éclairages d’appoint (phares du véhicule,lampadaires du village…) -sur la côte en surplomb de la mer-dans des successions formant des “phrases”-à contre-jour, les sémaphores devenant des ombres…

À travers cette série de photographies et autresperformances filmées, la documentation de notre vie et de notretravail en couple sera ensuite réinvestie dans l'installationd'Antibes et dans les autres lieux qui l’accueilleront à Marseille etaux Baléares.

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Vue du trajet vers Maison Blanche, CQPS, 2011

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Exemple de dispositif : Lit, exposition “À légender!”, CQPS, 2013

Dessin de la façade Ouest, CQPS, 2011

Superposition du plan de la maison de Minorque et de la vue aérienne des ateliers d’Antibes, CQPS, 2011

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Les différentes façades de la maison-atelier et deséléments de son mobilier intérieur seront découpées dans desplaques opales de polycarbonate, le même matériau que celuides sémaphores polychromes.

Leurs parois serviront d'écrans de projection, de mursd’exposition, échantillonnant la production de Minorque. Les murset les cloisons de la maison “fantôme” de Cala Tirant serontassemblés et réinterprétés, lors d'une résidence dans laFondation Hartung/Bergman, à Antibes. Des fragments demobilier (table, lit, chaise, etc) seront redéployés, prétextes à desrelectures de l’espace et supports de nos interventions.

Ces dispositifs seront remis en jeu sur les lieuxd’expositions ultérieures, ainsi lors de la présentation auxBaléares, en préparation sous le commissariat d'exposition deMagdalena Aguiló (directrice de la Fundació Pilar i Joan Miró

jusqu’en 2011).D’autres expositions sont prévues à Marseille et à Nice courant2014-2015.

Une édition, HH-AEB par CQPS, synthétisera les différentsaspects et moments de cette œuvre.

Comme dans tous nos projets qui mettent en jeu les plaquesde polycarbonate, la société BAYER MaterielScience soutient nosactions en fournissant la matière première ainsi qu’une assistancetechnique concernant des solutions de mise en œuvre pour cematériau.(Cf. notre participation au projet “Ulysses” du FRAC Paca dans le cadrede MP2013)

4/�EXPOSITION(S)

LA�MAISON-FANTÔME

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Les documents concernant Hans Hartung & Anna-Eva Bergman, utilisés dans ce dossier,

sont extraits des archives de la Fondation Hartung-Bergman. Tous droits réservés.