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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION DEPARTEMENT D’ECONOMIE GENERALE B.P : 1825 LUBUMBASHI LES DETERMINANTS DE FREIN A L’EMPLOI DES NOUVEAUX DIPLOMES DANS LA VILLE DE LUBUMBASHI Juillet 2018 KAYUMBA KYALWE Joël Travail de fin de cycle présenté en vue de l’obtention de grade de gradué en en économie Générale

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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

DEPARTEMENT D’ECONOMIE GENERALE

B.P : 1825

LUBUMBASHI

LES DETERMINANTS DE FREIN A L’EMPLOI DES

NOUVEAUX DIPLOMES DANS LA VILLE DE

LUBUMBASHI

Juillet 2018

KAYUMBA KYALWE Joël

Travail de fin de cycle présenté en vue de

l’obtention de grade de gradué en en économie

Générale

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UNIVERSITE DE LUBUMBASHI FACULTE DE SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION

DEPARTEMENT D’ECONOMIE GENERALE

B.P : 1825

LUBUMBASHI

LES DETERMINANTS DE FREIN A L’EMPLOI DES

NOUVEAUX DIPLOMES DANS LA VILLE DE

LUBUMBASHI

ANNEE ACADEMIQUE 2017-2018

KAYUMBA KYALWE Joël

Travail de fin de cycle présenté en vue de

l’obtention de grade de gradué en en économie

Générale

Directeur : Pr SEM MBIMBI Pascal

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EPIGRAPHE

« Agir, c'est une création continue. La nature crée sans arrêt des formes qui n'ont aucune valeur

pour elles-mêmes, mais l'ensemble de ces créations infinitésimales est la vie ».

(Edmond JALOUX, la Chute d'Icare, p. 217.)

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DÉDICACE

A vous mes chers parents Papa Fidèle NGOY KAYUMBA MUKANDA et Maman

Clémentine KABANGE NSENGA, pour vos multiples sacrifices consentis pour moi depuis

ma naissance jusqu’à ce jour ; pour tant de sacrifices que vous ne cessez de consentir pour moi

et pour tous vos enfants.

Je dédie ce travail

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REMERCIEMENTS

Je te rends grâce, Seigneur Dieu tout puissant, pour ce que tu fais de moi encore en ce jour. C’est

par ta grâce, par ton amour et ta bienveillance que je suis appelé aujourd’hui Gradué en Sciences

Economiques et de Gestion. Qu’à toi seul Seigneur Dieu revienne honneur, puissance et gloire

pour les siècles sans fin.

Mes sincères remerciements s’adressent à vous, mes chers parents, Papa Fidèle NGOY

KAYUMBA MUKANDA et Maman Clémentine KABANGE NSENGA pour tous vos sacrifices

que vous ne cessez de vous imposer pour moi depuis mon enfance. Aucun mot ne pourra

quantifier l’amour que je porte pour vous. Trouvez dans ce travail l’expression de cet amour et

que le Très Haut vous bénisse.

Nos remerciements s’adressent également au Professeur Pascal SEM MBIMBI de nous avoir

accompagné comme directeur dans l’élaboration du présent travail. Pour vos directives, pour le

temps nous avoir accordé pour toute notre formation, puissiez-vous trouver ici l’expression de

notre reconnaissance et de notre estime.

A vous mes frères et sœurs Lydie BANZA, Guy KYUNGU, Fideline NKULU, Crispin

KAYUMBA, Fabrice NGOY, Fidèle NSENGA et Martine MULONGO, qui n’ont cessez de me

soutenir d’une manière ou d’une autre pour l’aboutissement de ce travail. Trouvez ici mes

remerciements les plus sincères.

Mes remerciements s’adressent également à tous mes ami(e)s, à toute personne qui a participé

directement ou indirectement à la réalisation de ce travail. Que Dieu vous bénisse.

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TABLE DES MATIERES

EPIGRAPHE ................................................................................................................................................i

DÉDICACE................................................................................................................................................ ii

REMERCIEMENTS ................................................................................................................................. iii

LISTE DES TABLEAUX ..........................................................................................................................vi

LISTE DES FIGURES ........................................................................................................................ viii

NOTE DE SYNTHÈSE .............................................................................................................................ix

CHAPITRE 1. INTRODUCTION GÉNÉRALE ........................................................................................ 1

1.1. PHENOMENE OBSERVE ......................................................................................................... 1

1.2. REVUE DE LITTERATURE ..................................................................................................... 1

Source : Nous même base des lectures faites. ......................................................................................... 3

1.3. LA PROBLEMATIQUE ............................................................................................................. 3

1.4. LES HYPOTHESES ................................................................................................................... 4

1. Les facteurs endogènes................................................................................................................ 4

2. Les facteurs exogènes.................................................................................................................. 5

1.5. MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE ...................................................................................... 5

Méthode quantitative : ......................................................................................................................... 5

Technique d’enquête par questionnaire ............................................................................................... 6

TECHNIQUES D’ANALYSE DES DONNEES ................................................................................ 6

TECHNIQUE D’ENTRETIEN ........................................................................................................... 6

L’ECHANTILLONNAGE, ELABORATION ET ADMINISTRATION DU QUESTIONNAIRE ...... 7

1.6. LA JUSTIFICATION DE LA RECHERCHE ............................................................................ 8

Sur le plan personnel ........................................................................................................................... 8

Sur le plan scientifique ........................................................................................................................ 8

Sur le plan managérial ......................................................................................................................... 8

1.7. La délimitation de l’étude ........................................................................................................... 8

1.8. La structure du travail ................................................................................................................. 9

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CHAPITRE 2. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE .................................................................... 10

2.1. LA DEFINITION DES CONCEPTS OPERATOIRES ............................................................ 10

4. LE CHOMAGE ......................................................................................................................... 11

Définition : ........................................................................................................................................ 11

1. Les types de chômage ............................................................................................................... 11

5. L’ENTREPRENEURIAT ............................................................................................................. 15

Entrepreneur ...................................................................................................................................... 15

ARBRE DE PERTINENCE SUR LE CHOMAGE ET L’ENTREPRENEURIAT .............................. 18

3.1. PRÉSENTATION DU CHAMP EMPIRIQUE : LA VILLE DE LUBUMBASHI. ................. 21

3.1.1. APERCU HISTORIQUE DE LA VILLE DE LUBUMBASHI ....................................... 21

CHAPITRE 4. RÉSULTATS DE L’ÉTUDE .......................................................................................... 25

4.3. PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES ............................................................... 26

AXES D'INTERVENTION DE L'ONEM ........................................................................................ 38

CONCLUSION GENERALE ................................................................................................................... 41

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1SYNTHESE DES QUELQUES ETUDES EMPIRIQUES ......................................................................... 2

Tableau 2Types d’entrepreneurs selon quelques auteurs. ......................................................................................... 15

Tableau 3 Analyse contextualiste ..................................................................................... Erreur ! Signet non défini.

Tableau 4 Nombre des licenciés lancés par l’Université de Lubumbashi pour le trois ans. ...................................... 26

Tableau 5 Présentation de demandes de l’emploi par niveau d’instruction. ............................................................ 27

Tableau 6 Présentation de perte d’emploi ou à la recherche d’emploi enregistré par .............................................. 27

Tableau 7 Résultat en rapport avec l’âge et le genre des individus .......................................................................... 29

Tableau 8 Tableau représentatif des individus par niveau d’étude et l’état civil ....................................................... 30

Tableau 9 Représentant des individus ayant un emploi stable par sexe. ................................................................... 32

Tableau 10 Représentant les individus ayant déjà eu l’idée de crée une entreprise .................................................. 33

Tableau 11 Représentant des individus ayant un emploi dans leur propre entreprise et non .................................... 34

Tableau 12 Représentant les sources de financement des ceux qui ont créé une entreprise ...................................... 35

Tableau 13 Représentant les freins à la création d’une entreprise ............................................................................. 35

Tableau 14 analyse PESTEL ..................................................................................................................................... 36

Tableau 15 Représentant la connaissance d’une ou plusieurs organisations de promotion entrepreneuriale dans la

ville de Lubumbashi. ........................................................................................................................................ 37

Tableau 16 Représentant les personnes connaissant ce qu’est l’ONEM ................................................................... 37

Tableau 17 Représentant les personnes enregistrées à l’ONEM. .............................................................................. 38

Tableau 18 Représentant les personnes qui pensent que l’Etat a un rôle dans la crise du chômage ......................... 39

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LISTES DES GRAPHIQUES

Graphique 1. Le chômage keynésien ....................................................................................................................... 12

graphique 2. Le chômage classique .......................................................................................................................... 13

graphique 3. Le chômage frictionnel ........................................................................................................................ 14

graphique 4. Nombre des licenciés lancés par l’Université de Lubumbashi pour le trois ans. ................................. 26

graphique 5. perte d’emploi ou à la recherche d’emploi enregistré.......................................................................... 28

graphique 6. individus par niveau d’étude et l’état civil .......................................................................................... 31

graphique 7. individus par niveau d’étude et l’état civil B ........................................................................................ 32

graphique 8. Représentation des personnes ayant un emploi .................................................................................. 33

1.1.

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1.2.LISTE DES FIGURES

Figure 1. ARBRE DE PERTINENCE SUR LE CHOMAGE ET L’ENTREPRENEURIAT .................................. 18

Figure 2. Professeur M’BAYO (2015), comment entreprendre ? ............................................................................ 19

Figure 3. CARTOGRAPHIE DE LA VILLE DE LUBUMBASHI ......................................................................... 21

Figure 4. ORGANIGRAMME DE LA VILLE DE LUBUMBASHI ....................................................................... 24

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NOTE DE SYNTHÈSE

Les résultats de cette étude montrent que : Plusieurs diplômés universitaires ne sont pas reçus

dans plusieurs organisations comme ils l’auraient souhaité après leurs études universitaires.

Plusieurs jeunes Lushois rencontre les problèmes que nous avons prisent comme obstacles à la

création d’entreprise comme : Le manque d’encadrement, de financement de fonds, 90% de notre

échantillon nous a relever ce problème, de ce fait nous demandons à l’Etat de promouvoir un bon

encadrement des nouveaux diplômés et la création d’entreprise de développer de plateformes

d’échange de bonnes pratiques sur l’emploi et l’entrepreneuriat ; L’amélioration de

l’environnement entrepreneurial (institutionnel, règlementaire, et financier) afin de focaliser la

création d’entreprises par les jeunes diplômés et encourager la formalisation des activités

économiques.

L’étude sur l’emploi de nouveaux diplômés de Lubumbashi montre aussi que plusieurs jeunes

(nouveaux diplômés) ont l’esprit d’entreprise, cela s’est vérifié suite au résultat obtenue sur

terrain, ainsi donc, nous demandons aux jeunes diplômés universitaire d’avoir l’esprit

d’ouverture, de profiter des opportunités qui se présentent et de prise de risque.

Mots clés : Emploi, nouveaux diplômé, entrepreneuriat

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CHAPITRE 1. INTRODUCTION GÉNÉRALE

1.1.PHENOMENE OBSERVE

Accès à l’emploi de nouveaux diplômés de l’Université de Lubumbashi, tel est sujet sur lequel

nous avons porté choix pour marquer ou pour l’obtention du titre de graduer en sciences

économiques et de gestion.

Depuis quelques années, dans la ville de Lubumbashi, nous assistons à des lancements massifs

des nouveaux diplômés (licenciés) universitaires dans la vie active d’une part ; de l’autre part

nous observons une baisse en ce qui concerne les offres d’emplois (ou de travail), une baisse du

taux de recrutement de ceux qui viennent fraichement des bancs d’écoles et une forte

augmentation du taux de chômage.

1.2.REVUE DE LITTERATURE

Dans cette partie de notre travail, nous présentons différents travaux et recherches qui ont été

réalisés en ce qui concerne l’entrepreneuriat et le chômage. Comme le dit le professeur Pascal

SEM (2016), cette partie de notre travail montre l’état de l’art en ce qui concerne le sujet.

Plusieurs autres personnes ont eu à traiter si pas le même sujet que nous, une thématique similaire

au nôtre.

Ainsi donc, ABDALLAH Haman (2016), dont le sujet était les Petites et moyennes entreprises

et la création d’emploi dans la ville de lubumbashi ; s’était posé les questions de savoir si les

PME contribuaient à la réduction du chômage dans la ville de Lubumbashi et les facteurs qui

expliquerait le chômage de la population de la ville de Lubumbashi. Au bout de ses recherches,

il est arrivé à prouver que plus une ville égorges en son sein plusieurs PME, plus cette ville aura

une bonne portion de sa main d’œuvre employée, car dit-il, les PME n’ont forcément pas besoin

d’une main d’œuvre toujours qualifier, ce qui laisse donc à toute habitant de la ville peu importe

son niveau d’étude la chance d’être embauché dans une PME.

Pour lui, La présence des machines et des industries robotisées et l’augmentation de la population

dans la ville de Lubumbashi seraient les principales causes du chômage de la population

Lushoise.

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Quant à BANZA MAKELELE Gandhi(2015), qui a mené ses recherche sur les défis de

l’entrepreneuriat dans la commune de Lubumbashi trouve que le choix du domaine d’activités

par les entreprises lushoise dépend des disponibilités des ressources financières nécessaires. Il est

arrivé à infirmer par ailleurs deux de ses hypothèses selon lesquelles y a absence des politiques

entrepreneuriales dans le chef des entrepreneurs Lushois ; le manque de ressources humaines

efficaces en rapport avec l’entrepreneuriat lushois.

Tableau 1SYNTHESE DES QUELQUES ETUDES EMPIRIQUES

Auteur (Année) Titre de l’ouvrage,

article, revues.

Idée clé Observation

Emile - Michel H.

(2001)

L’entrepreneuriat :

approche théorique

Création des

richesses

Recherche du profil du créateur

d’entreprise qui réussit ;

La mesure de l’extrême variété

des situations de création et des

entités créées ;

Les recherches récentes qui

analysent la création d’entreprise

sous l’angle processuel

J. Keynes (2002) Théorie générale de

l’emploi, de

l’intérêt et de

monnaie

Marché du

travail ;

Décision

d’embauche des

entrepreneurs

Découverte des facteurs qui

déterminent le volume de

l’emploi

Sami Boudabbous

(2006)

L’intention

entrepreneuriale

des jeunes

diplômés

Attitudes

associées au

comportement,

Normes sociales,

Perceptions du

contrôle

comportemental,

Etude l’intention de créer une

entreprise ;

Attitude envers cette création ;

Perception des normes sociales

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Intention

entrepreneuriale.

Sarah Abdelnour

(2014)

L’auto-

entrepreneuriat :

une gestion

individuelle du

sous-emploi

autoentrepreneur,

auto-emploi,

salariat, travail

indépendant,

chômage, sous-

emploi, précarité

Présentation de l’auto-

entrepreneuriat comme outils

servant à contourner le chômage

ainsi que son encadrement, jugé

inefficace et stigmatisant. Et

aussi la présentation de l’auto-

entrepreneuriat comme une

assurance privée contre le risque

de chômage.

Stephen Ellis et

Yves – A- Fauré

(1995)

Entreprises et

entrepreneurs

africains

Emergence

Entreprise

Entrepreneur

Création

Création des

nouvelles

organisations

Propose une synthèse de

l’univers entrepreneurial

africain ;

Evalue les trajectoires et les

situations entrepreneuriales.

1.3.Source : Nous même base des lectures faites.

1.4.LA PROBLEMATIQUE

La problématique c’est l’ensemble des problèmes que peut renfermer une question principale de

recherche.

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Pour PINTO (1964), la problématique est une question principale autour d’un sujet qui est

affirmative ou interrogative.

Le prof Pascal SEM (2016-2017) définit la problématique est la formulation de la question

centrale. C’est l’ensemble des questions pertinentes que se pose l’observateur scientifique à

propos de phénomènes, questions qui sont susceptibles d’avoir une réponse logique et contrôlable

et de donner lieu à des opérations classées par ordre selon les disciplines qui les provoquent.

Pratiquement, comme le dit le professeur SEM, dans cette partie de notre travail, il est question

de formuler les principaux repères théoriques de notre recherche. Cela nous conduit donc à

formuler notre question principale :

1.5.LES HYPOTHESES

Pinto et Grawitz (1964) définissent ‘’l’hypothèse’’ comme étant des propositions des réponses

aux questions que l’on se pose à propos de l’objet de l’étude formulées en termes tels que

l’observation et l’analyse.

Pour ce qui est de notre étude, plusieurs causes peuvent être données pour expliquer la

problématique. Ils sont d’origine interne (facteurs endogènes) et externe (facteurs exogènes).

Voici quelques tentatives de réponse qui seront infirmées ou affirmées :

- Les nouveaux diplômés ne sont pas reçus dans plusieurs entreprises ou organisations soit

disant qu’ils manquent d’expérience professionnelle.

- Manque d’encadrement, de financement et de fonds pouvant les aider à décoller.

- Environnement défavorable et non incitateur à entreprendre quelques choses.

- Manque des structures d’appui aux projets que ces diplômés peuvent avoir ou encore

manque de connaissance de ces structures-là.

- Manque d’esprit entrepreneurial

- Conjoncture défavorable du pays.

En le classant selon leurs origines nous avons :

1. Les facteurs endogènes

- manque d’expérience professionnelle.

Quels sont les facteurs qui constituent le frein à l’emploi aux jeunes

diplômés dans la ville de Lubumbashi ?

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- Manque de fonds de décollage

- Manque d’esprit entrepreneurial

2. Les facteurs exogènes

- Manque de soutien,

- Manque d’encadrement

- Difficulté d’accéder aux ressources

- Une conjoncture défavorable du pays

1.6.MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE

Tout travail scientifique, doit nécessairement avoir une méthodologie pour le bon déroulement

des recherches. Il en est ainsi pour le nôtre.

Madeleine Grawitz (1964) définit une Méthode comme étant un ensemble d’opérations

intellectuelles par lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les

démontre, les vérifie. Alors que les techniques représentent les étapes d’opérations limitées, liées

à des éléments pratiques, concrets, adaptés à un but défini.

Pour un résultat performant de notre recherche, voici les méthodes et techniques de collecte des

données que nous avions utilisées :

Méthode quantitative :

La méthode quantitative est une méthode de transformation des données en matériau quantifiable

grâce à l’importation de techniques exogène comme les techniques statistiques ou

mathématiques. Cette méthode procède au recueil des informations propres à chaque discipline

et en rapport étroit de détermination avec le résultat à obtenir. (Béatrice MABILON, 2007)

Avec cette méthode, nous nous sommes efforcés de mener une recherche dite documentaire,

recherche qui a consisté à rassembler des informations secondaires, d'origine interne en rapport

avec le chômage à l’ONEM et bâtiment administratif de l’Université de Lubumbashi. Cette

recherche nous a permis d’acquérir des données chiffrées.

Pour Aktouf (1987), la caractéristique majeure de cette méthode est l'analyse des facteurs

susceptibles d'expliquer les évolutions constatées ou prévisibles. Pour notre recherche, l’étude et

l’analyse des documents ont été principalement effectuées sur base des tableaux statistiques des

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effectifs des chômeurs, des demandeurs d’emplois et de ceux qui ont perdu l’emploi enregistré

par l’ONEM d’une part, et sur les rapports académiques présentés à l’occasion des clôtures des

années académiques de l’université de Lubumbashi d’autre part.

Méthode analytique

C’est une méthode qui consiste à décomposer l’objet d’étude en allant du plus complexe au plus

simple. Tout comme la chimie qui décompose les molécules en éléments simples,

indécomposables, on décomposera toutes les parties élémentaires pour ensuite reconstituer le

schéma d’ensemble. Cette méthode nous ait utile dans la décomposition du phénomène observé

puis la construction de résultats obtenus.

Technique d’enquête par questionnaire

Le questionnaire est une technique d’élaboration et de collecte de données chiffrées SAVARESE

(2007). Il prend la forme d’une série de questions rédigées et préétablies, et posées de façon

standardisée à un échantillon d’individus, question d’établir des liaisons statistiques destinées à

expliquer leurs pratiques, conduites ou opinions à partir de leur position dans l’espace social.

TECHNIQUES D’ANALYSE DES DONNEES

Pascal SEM et Annie Cornet (2016) définissent une technique comme étant un moyen précis pour

atteindre un résultat partiel, à un niveau et à un moment précis de la recherche

Pour le dictionnaire ‘’le Grand Robert de la langue française’’, une technique est l’ensemble de

procédés méthodiques plus ou moins régularisés et structurés, fondés sur les connaissances

scientifiques et destinés à obtenir un résultat ou satisfaire un besoin. Plusieurs techniques peuvent

bien être utilisées. Pour ce qui est de notre étude, nous avons utilisé les techniques suivantes :

TECHNIQUE D’ENTRETIEN

Les interviews permettent de recueillir des opinions, des analyses, mais ne peuvent être l’unique

source d’observation.

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1.7.L’ECHANTILLONNAGE, ELABORATION ET ADMINISTRATION DU

QUESTIONNAIRE

Un questionnaire est un document sur lequel sont notées les réponses ou les réactions d’un

individu (l’enquêté). Pour notre étude, nous avons utilisé : Les questionnaires d’administration

indirecte, dans ce cas, c’est l’enquêteur qui note les réponses que lui fournit le sujet. L’enquêteur

est donc forcément présent. L’administration indirecte permet d’obtenir les meilleurs résultats

mais nécessite des moyens plus importants ; lorsque le nombre de personnes à interroger est très

important ou la formulation extrêmement précise, il faut utiliser l’administration directe.

L’élaboration de notre questionnaire s’effectue en quatre phases composées de différentes

étapes :

Réalisation des actions préalables à l’élaboration du questionnaire

- Définir l’objet de l’enquête,

- Faire l’inventaire des moyens disponibles,

- Choisir la population,

- Construire l’échantillon.

Élaboration et administration du questionnaire

- rédiger le projet de questionnaire,

- mettre le questionnaire en forme,

- tester le projet de questionnaire,

- réaliser le questionnaire définitif,

- réaliser l’enquête.

Traitement du questionnaire

- coder les questionnaires,

- dépouiller les questionnaires,

- valider l’échantillon.

Rédaction du rapport d’enquête

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1.8.LA JUSTIFICATION DE LA RECHERCHE

Sur le plan personnel

La motivation première dans le choix de ce sujet est la participation à la recherche

scientifique en sciences économiques et de gestion ; mais beaucoup plus c’est l’intérêt que

représente le sujet. Nous estimons donc que lorsque nous aurons à effectuer ce travail, nous

aurons personnellement à s’informer sur la situation du sous-emploi et de l’entrepreneuriat dans

la ville de Lubumbashi.

Sur le plan scientifique

C’est dans le souci de devenir une source d’inspiration pour tout autre chercheur ou

étudiant qui optera pour ce même sujet. Mais plus précisément c’est dans le souci de répondre

aux exigences académiques, de présenter un travail de fin de cycle en vue d’obtenir le titre de

Gradué en Sciences économiques et de gestion.

Sur le plan managérial

Pour Joseph YAO (2005); un sujet de recherche, pour présenter un intérêt, doit contribuer quelque

peu à l’avancement de la théorie et/ou de la science ou à la résolution du problème pertinent.

C’est dans le même ordre d’idée que nous avions choisis notre sujet

Au bout de nos efforts, nous avons donné quelques mécanismes qui aideront les nouveaux

diplômés (licenciés) qui seront lancés dans la vie active. De même les mécanismes que nous

proposerons, pourront aider toute la communauté. Voilà en peu de mots ce qui nous a poussés à

choisir ce sujet.

1.9.La délimitation de l’étude

Une délimitation spatiale et temporelle mais aussi la détermination du domaine dans lequel on se

retrouve s’avère indispensable pour mieux mener un travail de recherche. Notre sujet qui

s’intitule : ‘’ les nouveaux diplômés universitaires, le chômage et l’entrepreneuriat dans la ville

de Lubumbashi : cas de nouveaux diplômés universitaires de l’université de Lubumbashi’’ nous

conduit à situer notre recherche dans le domaine de l’entrepreneuriat. Pour ce qui est de la

délimitation temporelle et spatiale, nous limitons notre recherche pour une période de trois ans

soit de 2014 à 2016 ; parlant des années académiques nous disons (2013-2014, 2014-2015, 2015-

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2016) nos recherches serons effectuer au sein de la ville de Lubumbashi, plus précisément cadré

sur le nouveaux diplômé de l’université de Lubumbashi.

1.10. La structure du travail

Comme tout autre travail scientifique, notre travail a une structure bien définie. Hormis cette

introduction générale et une conclusion générale, ce travail est constitué de quatre chapitres. Le

premier chapitre est consacré à la revue de littérature, le deuxième s’intitule problématique et

hypothèse, le troisième parle de la méthodologie et du champ empirique et le quatrième présente

le résultat même de notre étude.

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CHAPITRE 2. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE

Dans le présent chapitre, deux points essentiels seront développé : la définition des concepts

opératoire et la présentation de théories explicatives.

2.1. LA DEFINITION DES CONCEPTS OPERATOIRES

Il s’avère indispensable dans tout travail scientifique d’éclairer les concepts de base avant d’en

faire usage, ceux-ci permet de rendre intelligible le phénomène qu’on aborde. Pour ce qui nous

concerne, il s’agit d’expliquer les concepts ci-après :

Accès

Emploi

Nouveau diplômé

Et par extension le Chômage

1. ACCES

C’est la possibilité de parvenir, d’accéder à quelque chose ou à une connaissance ou encore à la

compréhension d’un domaine ou d’un objet (dictionnaire français l’internaute, online)

2. EMPLOI

Le Larousse 2017 définit l’emploi comme étant un rapport entre le nombre de personnes actives

dans une profession, un pays, et la population totale de cette profession, de ce pays.

C’est un ensemble de du travail fourni par un ensemble d’une population active (n’étant pas au

chômage) dans une économie donnée.

3. DIPLOME UNIVERSITAIRE

Un diplômé universitaire c’est quelqu’un a obtenu un diplôme d’une université ou

d’enseignement supérieur.

En mettant toutes ces définitions ensemble, nous aboutissons à dire que le terme ‘’nouveaux

diplômés universitaires’’ représente ces personnes qui viennent récemment d’obtenir leur

diplômes universitaires.

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11

4. LE CHOMAGE

Nous ne pouvons parler de l’emploi sans parler du chômage.

Sujet inquiétant presque chaque citoyen de tout pays du monde. Le chômage est un fléau comme

toute autre maladie ou handicap qu’une personne chercherait à soigner à tout prix, puisqu’en

parlant du chômage, on sous-entend ‘’la pauvreté.

Définition :

La définition du ‘’chômage’’ se diffère d’un auteur à l’autre. Le chômage est une situation dans

laquelle peut se retrouver une personne ayant toutes les capacités requises pour exercer un emploi,

souhaitant en obtenir mais n’en trouve pas.

Au sens du Bureau international du travail (BIT), le chômage, c’est une situation dans laquelle

se retrouve une personne ayant l’âge de travailler (conventionnellement 15 ans ou plus), mais

qui est sans emploi pendant une semaine de référence et qui cherche un emploi. Pour le BIT, est

appelé chômeur toute personne remplissant les critères suivants :

- Etre sans travail, ne pas avoir une activité ;

- Etre disponible pour travailler, être en mesure d’accepter toute opportunité d’emploi

se présentant ;

- Chercher activement un emploi (BIT, l’agenda global pour l’emploi, 2003)

1. Les types de chômage

Nous distinguons plusieurs types de chômage. C’est entre autres :

Le chômage conjoncturel

Le chômage conjoncturel est celui résultant d’une offre d’emploi inférieure en nombre au nombre

d’actifs adaptés aux emplois

Le chômage structurel

C’est une inactivité forcée liée aux changements des structures économiques sociales ou

démographiques.

C’est par exemple ‘’ la fermeture d’exploitations à mauvais rendement, disparition de certaines

productions et donc des métiers en raison du changement de goût des consommateurs.

Le chômage technique

Etat d’inactivité forcée due à une discontinuité dans le processus technique de production : c’est

entre autres la grève, panne de machine, etc.

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Le chômage partiel

Le chômage partiel est une réduction du temps de travail dans la journée, la semaine, le mois ou

l’année qui entraîne une réduction du salaire.

Le chômage technologique

Représente une inactivité forcée liée au changement technologique, par substitution du capital

au travail. Cela implique l’apparition de machine fonctionnant de manière autonome et qui

nécessite de ce fait, une main-d’œuvre moins nombreuse (provoquant ainsi une mise en

chômage).

Le chômage keynésien

Chômage dû à une insuffisance générale de la demande globale de biens et de services dans une

économie où les capacités de production sont suffisantes pour permettre le plein-emploi.

Dans la thèse de Keynes sur le chômage involontaire, il nous dit que l’offre de travail ne dépend

pas du salaire réel mais plutôt du salaire nominal, fixé de manière institutionnelle et non en

fonction du niveau d’emploi.

Graphique 1. Le chômage keynésien

Ainsi donc, sur son graphique ci-haut, il nous démontre que le salaire nominal (W*) est rigide

tant que le plein emploi (N*) n’est pas atteint et est flexible à la hausse, au-delà de N*. Il finit par

conclure que la demande de travail est une fonction décroissante du salaire réel.

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Le chômage classique

C’est une situation correspondant à un excès d’offre de travail en raison des salaires réels excessifs

qui s’accompagnent d’une insuffisance des capacités de production. Pour cela, les chômeurs sont

obligés de coexister avec une demande excédentaire des biens.

Voici le graphique représentant le chômage classique :

graphique 2. Le chômage classique

Le chômage frictionnel

P. Robert (2010) définit le chômage frictionnel comme étant une absence (inactivité) temporaire

entre deux contrats de travail due à une mobilité insuffisante de la main-d’œuvre.

Cela peut bien s’expliquer par la courbe de Beveridge. Cette courbe démontre la relation qui

existe entre le taux de chômage et le taux d’emplois vacants. Elle se présente comme suit :

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graphique 3. Le chômage frictionnel

Source : Emmanuel Combe, Précis d’économie, éd. Puf, 1996, page 155

Cette courbe montre que lorsque le nombre d’emplois vacants et le nombre des chômeurs sont

égaux (A), le marché de travail est globalement équilibré. Au cas où la courbe se déplace vers la

droite ; on observe que le chômage d’équilibre passe de A à B.

Le chômage saisonnier

Inactivité forcée de la main-d’œuvre dont l’activité est tributaire des saisons (immobilier,

agriculture, etc.). Il est une forme de chômage partiel.

Le chômage volontaire (involontaire)

Le chômage volontaire c’est la situation des individus qui refusent de travailler pour un salaire

qu’ils jugent trop bas (un salaire inférieur au S.M.I.G)

Contrairement au chômage volontaire, le chômage involontaire est celui qui est indépendant du

mécanisme des prix ou de l’absence de la flexibilité des salaires à la baisse.

Les classiques et néo-classiques considèrent le travail comme étant un bien qui s’échange sur un

marché. Ainsi donc, pour eux, la demande provenant des employeurs augmente au fur et à mesure

que le prix du travail ou salaire réel

Partant de cette théorie, nous pouvons donc affirmer qu’un chômage est involontaire s’il existe

une personne qui serait prêt à travailler pour un salaire moins à celui du marché du travail mais

qui ne trouve pas d’emploi malgré cela.

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5. L’ENTREPRENEURIAT

Ce terme est dérivé du mot entrepreneur. C’est l’action de créer de la richesse et/ou de l’emploi

par la création ou la reprise d’une entreprise.

Pour Timmons (1987), l’entrepreneuriat social est une manière d’entreprendre qui place

l’efficacité au service de l’intérêt général.

Entrepreneur

Utilisé pour la première fois par R. Cantillon (1735), le mot entrepreneur désigne une personne

ou un groupe de personnes qui assume les risques de créer et de gérer une entreprise tout en

mettant en œuvre les facteurs de productions (ressources naturelles, ressources humaines, le

travail, le capital) en vue de la production et la vente sur un marché des biens et services. La

Pour Peter Drucker (1909-2005), un entrepreneur est cette personne en quête du changement, y

réagit et l’exploite comme une occasion d’agir.

Tableau 2Types d’entrepreneurs selon quelques auteurs.

Auteurs Date Typologie Caractéristiques

Smith 1967 L’entrepreneur artisan

La personne de métier qui se

lance en affaires. Elle possède

peu d’éducation mais a une

forte compétence technique. Le

travail constitue le centre

d’intérêt de cet entrepreneur. Il

craint de perdre le contrôle de

son entreprise et refuse

généralement la croissance de

celle-ci

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L’entrepreneur

opportuniste

Personne à l’affût d’occasion

d’affaires quel que soit le

secteur. Elle possède un niveau

d’éducation plus élevée et ses

expériences de travail sont

diversifiées et nombreuses. Il

accorde une place importante à

la croissance de l’entreprise

même s’il faut pour cela perdre

un peu d’indépendance.

Collins et Moore 1970 L’entrepreneur

administratif

Evolue au sein de l’organisation

(acteur apportant nouveauté et

innovation dans son

organisation)

L’entrepreneur

indépendant

Crée sa propre entreprise

Laufer 1975 Le manager ou l’innovateur Est motivé par les besoins de

création, de réalisation et ses

buts s’articulent autour de la

croissance et l’innovation

L’entrepreneur orienté vers

la croissance

Ses buts s’articulent autour de

la croissance et l’autonomie

financière. Il est motivé par les

besoins de création et surtout

de pouvoir

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L’entrepreneur orienté vers

l’efficacité

L’entrepreneur refusant la

croissance mais recherchant

l’efficacité. Il choisit

l’indépendance et refuse la

croissance. Ses motivations

sont centrées sur les besoins de

pouvoir et d’autorité.

L’entrepreneur artisan Sa motivation centrale est le

besoin d’indépendance et son

objectif essentiel est la survie de

l’entreprise.

Julian et

Marchesnay

1988

L’entrepreneur PIC

(Pérennité – indépendance –

croissance)

Le développement de

l’entreprise est soumis aux

conditions de pérennisation et

d’indépendance, c’est-à-dire à

la capacité de l’entrepreneur et

de sa famille à créer des

richesses qui seront réinvesties

dans l’affaire.

L’entrepreneur CAP

(Croissance forte –

autonomie – peu de

pérennité)

Est à l’affût des opportunités

offertes par les mutations de

l’environnement pour y trouver

des occasions de lancer et/ou

développer des affaires

rentables.

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2.2. ARBRE DE PERTINENCE SUR LE CHOMAGE ET L’ENTREPRENEURIAT

Figure 1. ARBRE DE PERTINENCE SUR LE CHOMAGE ET L’ENTREPRENEURIAT

- Créateur d’emploi

- Rend l’indépendance aux nouveaux diplômés

- Donne l’opportunité au sujet de créer par lui-même la richesse.

Comment expliquer que beaucoup des

jeunes ou nouveaux diplômés se retrouve

sans emploi ?

- Les diplômés ne sont pas reçus dans plusieurs entreprises ou organisations sois disant

qu’ils manquent d’expérience professionnelle.

- Une fois diplômés, tous ces jeunes sont abandonnés par presque tous, même par le

gouvernement.

- Manque d’encadrement, de financement et de fonds pouvant les aider à décoller.

- Manque d’esprit entrepreneurial

Quelles sont les causes du sous-emploi chez

les nouveaux diplômés dans la ville de

Lubumbashi ?

Quels sont les rôles de

l’entrepreneuriat dans la vie des

nouveaux diplômés ?

Plusieurs explications peuvent être données au sujet de cette question. C’est entre autres :

- La plupart des nouveaux diplômés ne savent pas par où commencer à chercher l’emploi

- L’informatisation limite les chances des jeunes d’accéder à un emploi non pas parce qu’ils

ne sont pas qualifiés mais parce que les secteurs à forte intensité de main d’œuvre sont les

plus touchés par l’informatique.

- Le nombre des postes de travail créés chaque année est insuffisant

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Figure 2. Comment entreprendre ? (M’BAYO, 2015)

2.3.THEORIES EXPLICATIVES

2.3.1. LA THEORIE GENERALE DE L’EMPLOI

Dont l’auteur est J.M.Keynes, le but ultime recherché par Keynes dans cette théorie est la

découverte des facteurs qui déterminent le volume de l’emploi. Pour cela, il suppose à l’analyse

du marché du travail de beaucoup d’économistes tel que Ricardo et Pigou. Il refuse l’idée selon

Comment entreprendre ?

Pour entreprendre, il faut avoir une idée, mais toute idée ne permet pas

d’entreprendre. Pour que l’idée soit entrepreneuriale il faut deux conditions: qu’elle

soit solvable et crédible.

Il y a des conditions pour entreprendre :

la bancarisation qui donne l’idée au fait

d’être bancable qui est liée à la solvabilité

La fonction entrepreneuriat est fonction de la

capacité à entreprendre (C), des singularités

des actions(P), de la structure du contexte au

sein duquel le phénomène émerge (S), de

l’entrepreneur même (E) et de son

organisation (O).

Fonction entrepreneurial = f(C.P.S) ˂ (E.O)

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laquelle le marché du travail est régi par la loi de l’offre et de la demande, et traite le marché du

travail d’hypothétique, mais par contrainte il affirme que le volume de l’emploi dépend

uniquement de la décision d’embauche des entreprise, ceux-ci offrent un niveau de production

égal à 0 la quantité des biens qu’ils espèrent écouler en veillant à maximiser leurs profits. Keynes,

considère que l’incertitude joue un rôle fondamental dans le sens où l’emploi dépend de l’état

d’esprit des entrepreneurs dont l’anticipation peut être auto réalisatrice, il suffit que leur optimiste

les incitent à investir plutôt qu’à spéculer pour que la situation économique s’améliore.

LA THEORIE DU JOB SEARCH OU THEORIE DE LA RECHERCHE D’EMPLOI

Georges STIGLER(1960), est l’initiateur de cette théorie. Cette théorie explique la durée du

chômage des individus en séparant en deux temps, le chômage volontaire d’abord et le chômage

involontaire en suite. Le chômeur commence par analyser les différentes offres d’emploi qui sont

posée, la conséquence en est que, cette personne reste au chômage durant toute la période pendant

laquelle il fait son analyse et quittera cette étape que si le montant du salaire qui lui est proposé

est supérieur à la moyenne du salaire que l’on pourra lui proposer plus tard. Voilà pourquoi nous

parlons d’un chômage volontaire.

Le deuxième cas est celui du chômage involontaire qui fait suite à celui volontaire. Il décrit une

situation dans laquelle le chômeur ayant cherché un emploi bien rémunéré pendant une longue

période, mais sans succès, il se sent alors obligé d’accepter n’importe quel salaire qui lui serait

proposé, mais ne trouve pas d’emploi même mal rémunéré

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CHAPITRE 3. CADRE EMPIRIQUE

3.1.PRÉSENTATION DE LA VILLE DE LUBUMBASHI.

Figure 3. CARTOGRAPHIE DE LA VILLE DE LUBUMBASHI

Source : Google maps

Dans cette partie de notre travail, nous allons présenter la ville de Lubumbashi, le chef-lieu de

la province du Haut-Katanga. Cette présentation sera faite sur les plans historique,

géographique, économique et social.

3.1.1. APERCU HISTORIQUE DE LA VILLE DE LUBUMBASHI

Cette section se centrera sur l’origine de la ville de Lubumbashi et ses différents composants.

Anciennement appelée Elisabethville, Lubumbashi est le chef-lieu de la province du Haut –

Katanga. Elle tire ses origines depuis la découverte des gisements du cuivre et sa mise en

exploitation par l’Union minière du haut Katanga (UMHK). Le nom ‘’ Lubumbashi’’ provient

de la rivière Lubumbashi qui baigne la ville de l’Ouest vers l’Est.1

1 Rapport annuel « administration du territoire ». Bureau du comptable urbain hôtel de ville exercé en 2015

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La ville de Lubumbashi prit naissance en 1910 lorsqu’ on a choisi le plateau et bourgade qui

dominaient la rivière Lubumbashi. Au même moment ce fut l’entrée du rail au sud.

Ce plateau, caractérisé par une savane infinie, hérissée des termitières, à la terre ocre et à la

maigre végétation, et savane verte en saison de pluies est habité à partir de 1906. Elle est rouge

en saison sèche. Lubumbashi s’érigera au fil du temps en ville du nom d’Elisabethville, l’épouse

du roi Albert Premier, devenue soixante-dix ans plus tard Lubumbashi.

3.1.2. Limites Territoriales

A tous les coins cardinaux, les limites géographiques de la ville de Lubumbashi sont les

suivantes :

Au Nord : par la chefferie INAKILUBA dans le territoire de Kipushi ;

Au Sud : par la chefferie SAMBWA dans le territoire de Kipushi,

A l’Est : par la chefferie SHINDAIKA vers la rivière KAMASAKA ;

A l’Ouest : par la chefferie KAPONDA du même territoire de Kipushi.

La commune annexe constitue l’espace vert de la ville et forme la ceinture à tous les points

cardinaux.

3.2. SITUATION ETHNOGRAPHIQUE DE LA VILLE DE LUBUMBASHI

Jadis, la population autochtone était composée de Bemba, Lamba, Balomotwa, etc.

Actuellement Lubumbashi compte aussi d’autres tribus du Katanga : Zela, Sanga, Rund,

Tshokwe. Ndembo, Kaminunga, Luba, Hemba, Songe, Tabwa, Baoloalo, Bakalanga, etc.

Il est à signaler que plusieurs autres tribus qui viennent des diverses provinces de la République

Démocratique du Congo se retrouvent actuellement dans la ville de Lubumbashi. C’est entre

autres : les Luba du Kasaï, les Songe, les bangubangu, les Kusu, les rega, etc.

Bref, la ville de Lubumbashi dont l’attraction actuelle est due à l’industrialisation, à l’exploitation

commerciale et à l’intégration économique passe pour un centre cosmopolite où foisonnent

toutes les tribus des autres provinces de la République démocratique du Congo ainsi que les

expatriés (occidentaux, Asiatiques et autres).

3.3. SITUATION ECONOMIQUE

Le gros que l’on puisse dire de la situation économique de la ville de Lubumbashi c’est

premièrement qu’elle est considérée comme la capitale économique du pays.

De ce fait, deux grands secteurs d’activités économiques de minent la ville de Lubumbashi d’une

part il y a le secteur industriel, et d’autres part il y a le secteur minier.

Pour ce qui est du secteur industriel il y en a n’a qui sont brassicoles comme la Brasimba et la

bralima, alimentaire comme les minoteries et d’autres textiles comme la SINTEXKIN.

S’agissant du secteur minier il faut dire qu’hormis la GECAMINES, depuis un certain moment

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il y a effervescence des sociétés minières qui sont estimés, au dire d’un fonctionnaire du

ministère provinciale des mines, à plus de 400.

Les illustrations les plus éloquentes de ces sociétés sont Boos Mining, Ruashi Mining, CDM,

MCK, MMG pour ne citer que celle-là.

Au côté de ces deux grands secteurs économiques il faut ajouter les entreprises de

télécommunication notamment : AIRTEL, TIGO, AFRICELL, VODACOM, ORAGE qui d’une

manière ou d’une autre participe à l’économie de la ville Lubumbashi.,

3.3.1. SUR LE PLAN AGRICOLE

La ville de Lubumbashi ne renferme que 65 km² de surface cultivable dans la commune annexe,

où les grandes plantations sont inexistantes, par contre elle possède beaucoup de fermes.

Les principales activités qu’on y trouve sont :

Les cultures maraîchères ;

Les élevages ;

Les cultures vivrières, etc.

Mais actuellement des cultures maraîchères s’étendent dans tous bas -fonds de la ville, le

long des cours d’eau.

3.3.2. SUR LE PLAN COMMERCIAL

La ville totalise 36 marchés publics dont trois à haut portée commerciale. Il s’agit de :

Marché M’zée Laurent KABILA situé dans la commune de Lubumbashi ;

Marché commercial de la commune de la Kenya spécialisé dans la vente des poissons et des

produits agricoles et le Marché Kimbwambwa situé au niveau de Kiwélé dans commune de

Lubumbashi.

3.4. STRUCTURE ADMINISTRATIVE

L’article 3 de la constitution du 18 février 2006 reconnaît à la ville la qualité d’une entité

décentralisée et l’article 6 de la loi organique N° 08/016 du 07 octobre 2008 portant organisation

et fonctionnement des entités décentralisées. Considère comme une ville tout chef-lieu de

province, toute agglomération d’au moins 100.000 habitants disposant des équipements collectifs

et des infrastructures économiques et sociales à laquelle un décret du premier ministre aura

conféré le statut de la ville.

Ainsi La ville de Lubumbashi est dotée de la personnalité juridique, elle est subdivisée en

commune, les quelles sont subdivisées en quartiers, les quartiers en cellules, les cellules en blocs.

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Figure 4. ORGANIGRAMME DE LA VILLE DE LUBUMBASHI

MAIRE

MAIRE ADJOINT

CHEF DE DIVISION

URBAINE

DEUXIEME BUREAU

URBAIN

PREMIER BUREAU

SERVICE

COMPTABLE URBAIN PROTOCOL Secrétaire

ADM Intendance

Percepteur

Percepteur

Bureau centra

état civil

Section

tutelle

Service de

protection

Service

d’inhumation

Service section morgue Fossoyeur

Source : Hôtel de ville de Lubumbashi

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CHAPITRE 4. RÉSULTATS DE L’ÉTUDE

Dans ce chapitre, il est question de présenter, analyser, interpréter et discuter les données

récoltées pour notre recherche. Nous allons d’abord présenter les données recueillies au niveau

de quelques institutions puis s’en suivront l’analyse et l’interprétation des données fournies par

notre questionnaire d’enquête. Par ailleurs, une discussion de nos résultats ainsi que quelques

proposition mettrons fin à ce chapitre.

4.1. ELABORATION DU QUESTIONNAIRE

Cette questionnaire d’enquête constitué de 15 questions, nous a aidé à collecter plusieurs données

que nous allons présenter dans les lignes qui suivent.

4.2. Population d’étude et échantillon.

A. La Population d’étude

Pour notre recherche, la population ciblée est les nouveaux diplômés de la ville de Lubumbashi

(Licencié).

B. La taille de l’échantillon

Pour la détermination de la taille de notre échantillon, nous nous placerons dans la situation où p

= 0,5 et q = 0,5 étant donné que nous ignorons s’il y a eu d’études antérieures sur notre population

choisie2

Pour ce faire, nous utiliserons la formule suivante avec un seuil de confiance de 90% et une marge

d’erreur de 10% : n = t² × (p.q) / e²

n = t² ×0,5×0,5/e²

n = (1,96)² ×0,5×0,5/(0,1)² = 96,05 Soit 96 licenciés que nous avons utilisé. Ainsi nous

avons pris un échantillon de 100 individus vue que l’écart n’est pas vraiment considérable.

Où, n : représente la taille de l’échantillon

t : seuil de confiance q : degré de non homogénéité

p : degré d’homogénéité de la population e : marge d’erreur.

2 Prof SEM et Annie Cornet, MRS, page 57. 2016

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4.3. PRESENTATION ET ANALYSE DES DONNEES

Dans un premier temps, nous commençons par présenter les données que nous avions recueillies

durant nos investigations. Il est à rappeler que dans cette partie, c’est le résultat d’un échantillon

de 100 individus qui est présenté.

Tableau 3 Nombre des licenciés lancés par l’Université de Lubumbashi pour le trois ans.

2013 - 2014 2014 – 2015 2015 – 2016 TOTAL

2321 3472 2425 8218

Source : nous-même sur base de nos investigations.

Commentaire :

Le tableau ci-dessus nous présente le nombre des gradués et licenciés lancés par l’Université de

Lubumbashi durant trois ans, soit de 2014 jusqu’en 2016. Pour les trois ans, l’université de

Lubumbashi a lancé 8218 licenciés répartis comme suit :

2014 – 2015 : 2321 finalistes ou licenciés

2015 – 2016 : 3472 finalistes ou licenciés

2016 – 2017 : 2425 finalistes ou licenciés.

Graphiquement, ces données peuvent être représentées comme suit :

graphique 4. Nombre des licenciés lancés par l’Université de Lubumbashi pour le trois ans.

Source : nous-même sur base de nos enquêtes

0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

4000

0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5

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Interprétation :

La convexité de cette courbe s’explique par le fait que, la première année et la troisième année

l’Université de Lubumbashi a lancé moins de licenciés sur le marché de l’emploi (chômage) que

la deuxième année. Concrètement, à la deuxième année, il y a eu 3472 finalistes lancés contre

2321 finalistes à la première année et 2425 finalistes à la troisième année.

Tableau 4 Présentation de demandes de l’emploi par niveau d’instruction.

Catégorie 2013 - 2014 2014 – 2015 2015 - 2016 TOTAL

CADRE 106 2812 72 2990

MAITRISE 19 1363 817 2199

CLASSIFIER 0 128 1710 1838

TOTAL PAR ANNEE 125 4303 2599 7027

Source : ONEM.

Tableau 5 Présentation de perte d’emploi ou à la recherche d’emploi

Catégorie 2013 - 2014 2014 - 2015 2015 - 2016 TOTAL

CADRE 0 50 106 156

MAITRISE 0 180 233 413

CLASSIFIER 0 1332 249 1581

TOTAL PAR ANNEE 0 1562 588 2150

Source : ONEM.

Commentaire :

Au cours de ces trois années, au total 7027 personnes ont postulé ou fait une demande d’emploi

dans une entreprise de la place. Alors que 2150 personnes ont perdu d’emplois et sont donc des

chômeurs. En additionnant le nombre de demandeurs d’emploi et ceux qui venaient de perdre

leurs emplois, nous constatons que 9177 personnes réparties comme suit sont à la recherche

d’emplois :

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28

Pour la classe de cadre nous avons 3146 personnes sans emplois soit 34,28% de

l’ensemble.

Pour la classe de maîtrise nous avons 2612 personnes non employées soit un total de

28,46% de l’ensemble des sans-emplois.

Pour la classe de classifier nous avons un total de 3419 personnes non employées soit

37,26% de l’ensemble.

Cela peut bien se voir sur le graphique suivant :

graphique 5. perte d’emploi ou à la recherche d’emploi enregistré

En essayant de comparer les trois années, nous constatons qu’à l’année 2013-2014 le nombre des

demandeurs d’emplois ou de chômeurs est trop faible soit un total de 125 individus. Ce qui n’est

pas le cas pour l’année 2014-2015. C’est l’année qui a beaucoup plus battue record avec un total

de 5865 personnes à la quête d’un emploi ; alors qu’en 2015-2016, nous constatons une baisse de

demandeurs d’emplois par rapport à 2014-2015 soit un total de 3187 personnes ont demandé

l’emploi.

106 19 0 125

2862

1543 1460

5865

178

1050

1959

3187

0

1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

CADRE MAITRISE CLASSIFIER TOTAL PAR ANNEE

Graphique N°5

2013 - 2014 2014 - 2015 2015 - 2016

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29

De par ces observations, nous disons que, l’intervalle de 2013-2014 ou même avant cet intervalle,

plusieurs mécanismes pour la promotion d’emplois ont été entrepris. C’est ainsi qu’à cette

période-là, plusieurs personnes avaient un emploi et par conséquent, peu de demandeurs

d’emplois (125) enregistrés par l’ONEM.

Si ce premier intervalle s’avère très bon, cela n’est pas le cas pour les deux intervalles d’années

suivantes, 2014-2015 et 2015-2016. Durant ces deux intervalles, nous observons que, le nombre

de demandeurs d’emplois (chômeurs) a beaucoup plus augmenté. Plusieurs causes peuvent être

à base de ce changement. C’est entre autres : le changement de régime politique, le changement

de gouvernements provinciaux ou même nationaux, cession d’entreprise, faillite d’entreprise,

l’exode rural, lancement de plusieurs autres nouveaux licenciés ou gradués sur le marché de

l’emploi, etc.

Tableau 6 Résultat en rapport avec l’âge et le genre des individus

Age Genre En %

Tranche d’âge Nombre Masculin Féminin Age Sexe

M F

18 à 24 8 1 7 8,2 1,0 7,2

25 à 30 54 29 25 55,1 29,6 25,5

31 à 35 24 19 5 8,2 3,1 5,1

36 et plus. 12 9 3 12,2 9,2 3

TOTAL

98

58

40

100%

59,2% 40,8%

100%

Source : nous-même sur base du questionnaire d’enquête.

Commentaire :

La population de notre échantillon se retrouve dans l’intervalle de 18 à plus de 36 ans. Le tableau

ci-haut reprend les tranches d’âges dans lesquelles les personnes constituant notre échantillon se

retrouvent.

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30

Il ressort de ce tableau que 55,1% de notre échantillon se retrouvent entre 25 à 30 ans. Ce qui

nous pousse à dire que pour l’université de Lubumbashi, l’âge modal des finalistes se trouve

entre 25 et 30 ans.

De 8 personnes dont l’âge varie entre 18 et 24 ans, il y a 3 hommes et 5 femmes ; pour ceux dont

l’âge varie entre 31 et 35 ans il y a 17 hommes et seulement 7 femmes et enfin pour ceux qui ont

36 ans d’âge et plus il y a 9 hommes et trois femmes. De ces résultats nous avons constaté que

la majorité des femmes contrairement aux hommes se retrouvent sur un intervalle de 18 à 30 ans.

Tableau 7 Tableau représentatif des individus par niveau d’étude et l’état civil

Niveau d’études

Nombre

Etat civil

Marié(e)

Célibataire Divorcé(e)

H F H F H F H F

Gradué(e) 12 29 4 10 8 19 - -

Licencié(e) 46 11 10 3 34 7 2 1

Total 58 40 14 13 42 26 2 1

Source : nous-même sur base du questionnaire d’enquête.

Commentaire :

Pour les 98 personnes constituant notre échantillon, il y a un total de 58 hommes dont 12 sont

gradués et les 46 autres licenciés. De ces 58 hommes, 14 sont mariés, 42 célibataires et les 2

autres sont divorcés.

Dans notre échantillon, nous comptons 40 femmes réparties comme suit : 29 graduées, 11

licenciées. De ces 40 femmes il y a 13 qui sont déjà mariées, 26 célibataires et une seule divorcée.

Il sied de signaler une observation que nous avons faite. Nous constatons une dis-proportionnalité

entre les hommes et les femmes. Ceci peut bien être expliqué par les graphiques suivants :

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31

Graphique 6. Individus par niveau d’étude et l’état civil

De ces graphiques, nous constatons que 79% de la totalité des hommes est licenciés et seulement

21% de la totalité des hommes sont gradués.

Ce constat est quasiment inverse si l’on essaye d’observer du côté des femmes : chez celles-ci

nous observons que 72% de la totalité est graduée alors que rien que 28% de celles-ci foncent

jusqu’à faire la licence.

Ayant fait constat, nous avons donc interrogé les concernés et leurs réponses donnent lieu à

énoncer ce qui suit :

La majorité des hommes préfèrent accomplir au moins deux cycles dans les études

universitaires, ceci pour avoir une certaine garantie d’avoir un travail consistant dans le

futur,

les réponses données par les femmes prouvent que la majorité de celles-ci préfèrent faire

une fourche entre le premier et le deuxième cycle ; cela pour s’assurer du mariage futur

ou à venir. La plupart d’entre-elle se disent donc que plus on passe beaucoup de temps

dans la vie estudiantine, plus la chance d’être mariée est faible. Ce qui est vérifiable dans

notre échantillon avec le graphique qui suit tiré du tableau N°9 :

21%

79%

Graphique N°6

Hommes

Gradué(e)

Licencié(e) 72%

28%

Femmes

Gradué(e)

Licencié(e)

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Graphique 7. Individus par niveau d’étude et l’état civil B

Commentaire :

Le graphique ci-haut représente le nombre des gradué(e)s et licencié(e)s qui sont soit marié(e),

soit célibataires et les divorcé(e). Ainsi, en comparant sur ce graphique le nombre total des

femmes marié gradué(e)s et licencié(e)s, nous nous rendons compte que seulement 3 femmes

licenciées sont mariées alors que 10 femmes graduées sont mariées.

Tableau 8 Représentant des individus ayant un emploi stable par sexe.

Avez-vous un emploi stable ? Hommes Femmes

Total

OUI 13 9 22

NON 45 31 76

Total 58 40 98

Source : nous-même sur base du questionnaire d’enquête.

Commentaire :

Pour ce qui est de l’emploi chez les personnes de notre échantillon, nous constatons que la

majorité est sans emploi. Sur l’ensemble des hommes, 13 personnes ont un emploi soit 13 sur 58,

4

10 10

38

19

34

72 1

HOMME FEMME HOMME FEMME

GRADUÉ LICENCIÉ

marié célibataire divorcé

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alors que chez les femmes rien que 9 personnes ont un emploi. Ce qui représente respectivement

22,4% et 22,5% des personnes ayant de l’emploi chez les hommes et chez les femmes.

En outre, nous constatons que 77,6% des hommes sont sans emplois et 77,5% du côté des

femmes. Ce qui fait que, juste un total de 22% des personnes constituant un échantillon ont un

emploi alors que 78% de l’ensemble est sans emplois. Cela peut bien se voir sur le graphique

suivant tiré à partir du tableau N°10 :

Graphique 8. Représentation des personnes ayant un emploi

Nous nous rendons donc compte sur ce graphique que, la grande portion représente les personnes

ayant dit NON à la question de savoir s’ils ont un emploi stable. Départ cette observation, il est

évident de dire qu’il y a une rareté pour ce qui est de l’emploi dans la ville de Lubumbashi.

Tableau 9 Représentant les individus ayant déjà eu l’idée de crée une entreprise

Idée de créer une

entreprise ?

Homme Femme Total

OUI 57 40 97

NON - - -

POSSEDE DEJA UNE

ENTREPRISE OU

ORGANISATION

1 - 1

TOTAL 58 40 98

22%

78%

OUI

NON

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Source : nous-même sur base du questionnaire d’enquête.

Commentaire :

Le résultat obtenu pour ce qui concerne la question de savoir s’ils avaient l’idée de créer une

entreprise nous prouve que chaque personne a au moins cette envie-là de se retrouvé entrain de

diriger sa propre entreprise.

Comme nous le constatons sur le tableau ci-haut, hormis le seul homme qui a déjà créé une

entreprise, les 57 autres ont des idées ou rêvent de créer une entreprise. Il en ait de même pour

les femmes ; 40 femmes soumises à notre questionnaire ont dit ‘’oui’’ à cette question. Ce qui

représente le 100% de notre échantillon qui a des idées.

Ainsi donc, une question s’avère importante de par cette observation : qu’est-ce qui peut être à la

base de la non création des entreprises par ces personnes bien qu’ayant des idées ? Ainsi, la

réponse trouvée est très simple et se retrouve dans le tableau N°14.

Tableau 10 Représentant des individus ayant un emploi dans leur propre entreprise et

non

Source d’emplois Masculin Féminin Total

Son propre entreprise 1 0 1

Entreprise autrui 12 9 21

Total 13 9 22

Source : nous-même sur base du questionnaire d’enquête.

Commentaire :

Le tableau N°11 que nous venions tantôt d’analyser nous a démontré que sur l’ensemble de notre

échantillon, rien que 22 personnes avaient un emploi.

Le tableau N°12 lui, nous présente combien sur les 22 personnes ayant un emploi travaillent dans

leur propre entreprise. Ainsi donc, sur les 13 hommes ayant de l’emploi, un seul est promoteur

d’une entreprise et les 12 autres sont dans des entreprises d’autrui.

De 9 femmes ayant un emploi, aucune n’est fondatrice d’une quelconque entreprise ou

organisation.

Ceci nous laisse dire que peu de jeunes diplômés de l’université de Lubumbashi s’intéressent à

l’entrepreneuriat, bien qu’ayant plusieurs connaissances, bien que venant fraîchement de

‘’l’Alma Mater’’ qui les a nourri durant 3 ou 5ans.

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Tableau 11 Représentant les sources de financement des ceux qui ont créé une entreprise

Source de financement Homme Femme Total

Fond propre

Emprunt

Cotisation familiale

Tontine.

Micro crédit

Total 1

Source : nous-même sur base du questionnaire d’enquête.

Commentaire :

Pour pouvoir montrer aux autres comment on arrive à créer une entreprise, nous nous sommes

beaucoup plus intéressés à la seule personne possédant une entreprise pour lui demander où elle

a eu son financement pour la création de son entreprise.

Tout d’abord, cette personne avait un fond propre dont on ignore la provenance, puis cette

personne a fait recours à sa famille et en fin a ajouté l’argent par un micro crédit.

Si toute personne a une famille et peut accéder à un micro crédit pour avoir de l’argent et

entreprendre une activité, pourquoi est-ce que nous avions trouvé qu’une seule personne sur 98

possédant une entreprise ?

Tableau 12 Représentant les freins à la création d’une entreprise

Freins Homme Femme

Fond de lancement 58 /58 100% 40/40 100%

Environnement

défavorable

42/58 72,4% 17/40 42,5%

Charges familiales 6/58 10,3% 15/40 37,5%

Manque d’encadrement 0/58 0% 3/40 7,5%

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36

Difficultés à accéder au

micro crédits

58/58 100% 40/40 100%

Source : nous-même sur base du questionnaire d’enquête.

Commentaire :

Cette question avait multiples réponses. La totalité des hommes et femmes de notre échantillon

pense que les plus grands freins à la création d’entreprise c’est l’argent. Cela ce constate dans le

tableau ci-haut : 100% des hommes et femmes disent que le fond de lancement les freine pour

créer ou entreprendre. Ils disent aussi qu’ils ont du mal à accéder au micro crédit.

Bien que l’accès au micro crédit est ouvert à tous, mais les conditions d’octroi du crédit par les

micros crédit est très inaccessible pour les nouveaux diplômé, disait-il.

Hormis les deux difficultés là, on constate aussi que 72,4% des hommes et 42,5% des femmes

ont soulevé les problèmes environnementaux. Plusieurs problèmes environnementaux peuvent

être soulevée pour expliquer cela ; l’analyse PESTEL nous présente les environnements Politique,

Economique, Socioculturel, Technologique, Ecologique, Légal et se présente comme suit3 :

Tableau 13 analyse PESTEL

Catégorie Type des facteurs

Politique Stabilité, politique fiscale, régulation du commerce externe, protection

sociale, etc.

Economique Cycles économiques, inflation, chômage, taux d’intérêt, etc.

Socioculturel Démographique, attitudes face au travail, évolution du style de vie,

niveau culturel, etc.

Technologique Nouvelles avancées technologiques, vitesse de transfert technologique,

etc.

Ecologique Lois sur la protection de l’environnement, consommation d’énergie,

etc.

Légal Droit de travail, législation sur la santé, normes de sécurité

3 M’bayo Musewa, comprendre la gestion d’entreprises par ses modèles : une introduction aux sciences de gestion, éd. Economie et Gestion, 2013

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37

Les autres freins à la création d’entreprises sont les charges familiales qu’ont ces nouveaux

diplômés. Plus une personne a un foyer à sa charge, plus cette personne est contraint à faire

beaucoup de dépenses et donc elle ne peut se permettre de pensé à investir pour le futur alors

qu’il doit résoudre par exemple des problèmes à l’immédiat.

Tableau 14 Représentant la connaissance d’une ou plusieurs organisations de promotion

entrepreneuriale dans la ville de Lubumbashi.

Connaissance d’organisation de

promotion entrepreneuriale.

Total

OUI 6 6,1%

NON 92 93,9%

TOTAL 98 100%

Source : nous-même sur base du questionnaire d’enquête.

Commentaire :

Par organisation de promotion entrepreneuriale on sous-entend cette organisation dont le but est

d’orienter, de promouvoir l’esprit entrepreneurial dans l’esprit des jeunes en particulier mais plus

précisément des jeunes diplômés ou licenciés.

Le résultat que nous présente ce tableau nous montre que rien que 6,1% de l’ensemble de notre

échantillon connaissent quelques organisations pour la promotion entrepreneuriale dans la ville

de Lubumbashi. Ainsi, plusieurs personnes de notre échantillon, soit 93,9% ignorent de telles

organisations.

Tableau 15 Représentant les personnes connaissant ce qu’est l’ONEM

Avez-vous une connaissance sur ce qu’est

l’ONEM ?

Total

OUI 28

NON 23

DEJA ENTENDU PARLE 47

TOTAL 98

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38

Source : nous-même sur base du questionnaire d’enquête.

Commentaire :

Il ressort de ce tableau que sur l’ensemble de notre échantillon, la majorité ont déjà entendu parler

de l’ONEM mais ne savent pas ce qu’elle est.

28 personnes connaissent l’ONEM et 23 ne sont même pas au courant de ce qu’est l’ONEM ou

l’existence même de L’ONEM.

Pour pallier à ce problème, voici en peu de mot ce que l’ONEM4 :

L’ONEM est une organisation qui a pour mission générale de promouvoir l'emploi décent et de

réaliser en collaboration avec les organismes publics et privés une bonne planification,

organisation et gestion du marché national de l'emploi.

AXES D'INTERVENTION DE L'ONEM

Les activités de l'Office s'articulent autour de quatre principaux axes à savoir :

L'intermédiation

Elle consiste à opérer le rapprochement entre les demandeurs et les opérateurs économiques et

socioculturels :

l'accueil, l'entretien, l'orientation et l'enregistrement des chercheurs d'emploi ;

la prospection des offres d'emploi et le placement des chercheurs d'emploi ;

le visa des contrats de travail ;

la collecte, le traitement et l'analyse des statistiques sur le marché de l'emploi.

La formation qualifiante et sur le tas

L'ONEM prépare, finance et suit les actions des formations qualifiantes et sur le tas vers

lesquelles sont orientés les demandeurs d'emploi.

L'appui à l'auto emploi et à la microentreprise

L'ONEM apporte son appui technique et financier aux initiatives économiques et socioculturelles

génératrices d'emplois décents.

Les statistiques sur le marché de l'emploi

La production et la diffusion périodique des données statistiques sur l'évolution du marché

national de l'emploi

Tableau 16 Représentant les personnes enregistrées à l’ONEM.

Etes-vous enregistré à l’ONEM pour signaler

que vous êtes sans emploi et à la quête de

ceci ?

Total

4 www.pagesclaires.com/fr/Congo.../OFFICE-NATIONAL-DE-L-EMPLOI-ONEM

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39

OUI 14 14,3%

NON 84 85,7%

TOTAL 98 100%

Source : nous-même sur base du questionnaire d’enquête.

Commentaire :

L’une des missions de l’ONEM étant l’enregistrement des personnes n’ayant pas un emploi afin

de les connecter aux entreprises et organisations en cas de besoins en personnel. Pour y parvenir,

l’ONEM met à la disposition de toute personne ayant cette volonté une carte de membre. Ainsi,

les personnes intéressées s’inscrivent et sont directement membres et en étant membres, ont

automatiquement l’espoir d’être embauchés un jour.

Dans le cas de notre études, nous constatons que rien que 14 personnes sont enregistrées à

l’ONEM ce qui représente juste 14,3% des personnes qui sont enregistrées sur les 100% de

l’échantillon.

85,7% des personnes ne sont pas enregistrés à l’ONEM. En essayant d’interroger plusieurs

personnes sur les causes qui les poussent à ne pas s’enregistrer à l’ONEM, nous avions obtenu

les raisons suivantes :

- La plupart de ces personnes ne savent pas ce qu’est l’ONEM ;

- D’autres sont déjà en attente d’un boulot,

- Il y a ceux qui ont déjà entendu parler de l’ONEM mais ne savais pas ce que l’ONEM

faisait comme activité concrètement ; etc.

Tableau 17 Représentant les personnes qui pensent que l’Etat a un rôle dans la crise du

chômage

Pensez-vous que l’Etat a un rôle dans cette

crise de chômage ?

Total

OUI 96 98%

NON 2 2%

TOTAL 98 100%

Source : nous-même sur base du questionnaire d’enquête.

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40

Commentaire :

Ce tableau nous présente le nombre des personnes qui pensent que l’Etat a un rôle dans la crise

de chômage des nouveaux diplômés.

4.4. VERIFICATION DES HYPOTHES

Plusieurs hypothèses ont été soulevées pour notre problématique, ainsi donc, après investigations

nous disons que :

Pour notre première hypothèse, Les nouveaux diplômés ne sont pas reçus dans

plusieurs entreprises ou organisations soit disant qu’ils manquent d’expérience

professionnelle : le seul personnel freinant ces nouveaux diplômés à ne pas avoir un

emploi sans une entreprise c’est eux même. Après plusieurs rencontres et interviews avec

certaines personnes de notre échantillon, nous avons réalisés qu’une fois que ces

personnes voient écrit sur l’offre d’emploi la condition d’avoir une expérience

professionnelle, il ne continue plus le processus et donc abandonne. Il s’agit donc d’une

négligence de leur part, car, ceux-ci ne pouvaient que postuler en premier lieu puis voir

la suite des évènements. Ce qui nous pousse donc à infirmer notre première hypothèse.

Manque d’encadrement, de financement et de fonds pouvant les aider à décoller : le

tableau N°14 nous présente le résultat de freins à la création d’entreprise. Après notre

descente sur terrain, nous affirmons cette hypothèse. Plus de 90% de notre échantillon

manque de financement et fond pour se lancé. Ce qui leur permet donc pas à entreprendre

une activité bien qu’ayant ce désir-là.

Environnement défavorable pour obtenir facilement un emploi et non incitateur à

entreprendre quelques choses : Avec l’évolution de la technologie, nous nous rendons

compte que, la place que pouvais occupée plus d’une personne est prise par une machine ;

ce qui fait que l’on puisse assister au chômage du plein emploi.

Manque des structures d’appui aux projets que ces diplômés peuvent détenir ou

encore manque de connaissance de ces structures-là : biens que ces structures existent

dans la ville de Lubumbashi, plusieurs nouveaux diplômés finissent sans avoir

connaissance d’aucune structure d’appui aux projets entrepreneurials. Alors, bien pouvant

avoir des projets, ils ne savent ni où les amener ni par où commencer.

Manque d’esprit entrepreneurial : Nous infirmons cette hypothèse et cela en vertu du

résultat obtenu en rapport avec la question de savoir s’ils avaient d’idée de créer une

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41

entreprise. A cette question, le 100% de notre échantillon nous a affirmé d’avoir d’idée

de création d’entreprise.

RECOMMANDATIONS

Au regard de la vérification de nos hypothèses nous avons reformulé quelques recommandations

à l’endroit des entreprises locales et les autorités nationales. Ces recommandations sont énumérer

sur l’ordre suivant :

La prise en compte de la formation professionnelle de nouveaux diplômés malgré leurs

expériences professionnelles. Les dirigeants d’entreprises ou les chefs d’entreprises

doivent recruter sur base des compétences professionnelles de nouveaux diplômés et non

sur base de l’expérience professionnelles.

Pour un bon encadrement des nouveaux diplômés et la création d’entreprise nous

recommandons à l’Etat ou aux autorités centrales de développer de plateformes d’échange

de bonnes pratiques sur l’emploi et l’entrepreneuriat ; L’amélioration de l’environnement

entrepreneurial (institutionnel, règlementaire, et financier) afin de focaliser la création

d’entreprises par les jeunes diplômés et encourager la formalisation des activités

économiques ;

Nous recommandons à l’Etat congolais d’encourager les jeunes porteurs de projets

d’innovation dans la réalisation de leurs rêves, grâce notamment à l’accès à des

instruments d’incitation et d’appui à l’entrepreneuriat, par la mise en place d’incubateurs

d’entreprises à destination des jeunes ciblés. Ces incubateurs doivent fournir d’appui à

destination des jeunes entrepreneurs en termes de renforcement de capacités (comme la

formation à l’entrepreneuriat, le tutorat, le développement de plans d’affaires, les

formations complémentaires à l’utilisation d’outils notamment : les outils numériques

basés sur la mondialisation.

CONCLUSION GENERALE

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42

Nous voici au terme de notre travail. Le sujet qui a constitué nos recherches s’intitule : Les

déterminants de frein à l’emploi des nouveaux diplômés dans la Ville de Lubumbashi

Il a été question de présenter la question même de recherche ; il s’agit d’identifier les causes du

frein à l’emploi chez les nouveaux diplômés dans la ville de Lubumbashi.

Plusieurs hypothèses ont été soulevées et voici quelques résultats trouvés pour cette

problématique :

Pour la première hypothèse, nous avons trouvé que si la plupart des nouveaux diplômés

disent qu’ils ne sont pas reçus dans des entreprises par manque d’expérience, c’est parce

qu’eux même le veulent, ils ne veulent même pas tenter leur chance. Lorsque l’offre

précise qu’il faut une expérience, il s’auto-exclut directement.

Manque de financement et fond de lancement bien qu’ayant des idées dans leur têtes.

La place de l’homme prise ou occupée par des machines et robots.

Faute de connaissance des structures d’appui à l’entrepreneuriat.

Pour bien mener notre recherche, nous avons fait recourt aux méthodes et techniques suivantes :

la méthode quantitative qui nous a permis de mener une recherche dite documentaire, recherche

qui a consisté à rassembler des informations secondaires, d'origine interne en rapport avec le

chômage à l’ONEM et bâtiment administratif de l’Université de Lubumbashi enfin de recueillir

des données chiffrées. Pour ce qui est de l’analyse de données nous avons utilisé la méthode

analytique qui nous a permis de décomposer le phénomène observé puis la reconstruire à partir

de résultats obtenus.

Le résultat de notre analyse atteste que :

La seule personne freinant ces nouveaux diplômés à ne pas avoir un emploi sans une

entreprise c’est eux même. Après plusieurs rencontres et interviews avec certaines

personnes de notre échantillon, nous avons réalisés qu’une fois que ces personnes voient

écrit sur l’offre d’emploi la condition d’avoir une expérience professionnelle, il ne

continue plus le processus et donc abandonne. Il s’agit donc d’une négligence de leur part,

car, ceux-ci ne pouvaient que postuler en premier lieu puis voir la suite des évènements.

Ce qui nous pousse donc à infirmer notre première hypothèse.

Le tableau présente le résultat de freins à la création d’entreprise. Après notre descente

sur terrain, nous affirmons cette hypothèse. Plus de 90% de notre échantillon manque de

financement et fond pour se lancé. Ce qui leur permet donc pas à entreprendre une activité

bien qu’ayant ce désir-là.

biens que ces structures existent dans la ville de Lubumbashi, plusieurs nouveaux

diplômés finissent sans avoir connaissance d’aucune structure d’appui aux projets

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entrepreneurials. Alors, bien pouvant avoir des projets, ils ne savent ni où les amener ni

par où commencer.

Nous infirmons cette hypothèse et cela en vertu du résultat obtenu en rapport avec la

question de savoir s’ils avaient d’idée de créer une entreprise. A cette question, le 100%

de notre échantillon nous a affirmé d’avoir d’idée de création d’entreprise.

Limites théoriques, méthodologiques et empiriques de cette étude et les perspectives de

recherches futures.

Du point de vue théorique, ce travail de fin de cycle nous a permis d’établir un cadre nouveau de

recherche basé sur le profil des étudiants nouvellement diplômés des universités du pays. Pour

ce faire, si nos apports formulés sous forme des recommandations ne sont pas mis en pratiques

ou en applications, donc ces derniers resteraient stériles.

Du point de vue méthodologique, nous nous sommes atteler à agiter notre problème d’étude sur

une étendue de deux méthodes de récolte et d’analyse des données, or plusieurs autres méthodes

existent.

Du point de vue empirique, la science évolue et ne nous permet pas un jour de tout savoir, elle

progresse à pas géant et marque elle-même ses limites, pour notre recherche, nous n’avons pas

épuisé toutes ressources sur l’emploi ou la création d’entreprises.

Du point de vue Perspective recherches futures, la limitation de notre étude sur le plan spatial et

temporelle laisse ouverte la recherche dans le même domaine pour d’autres chercheurs qui

travailleront sur ce sujet.

Par ailleurs, notre étude a été réalisée sur 98 répondant(e)s dont l’âge varie entre 18-36 ans et

plus, d’autres chercheurs opteront pour une autre tranche d’âge que la nôtre.

Pour clore cette conclusion, nous n’avons pas la prétention d’avoir épuisé la matière, c’est

pourquoi nous espérons que ce travail fera modeste contribution et laissons nos idées aux critiques

constructives des lecteurs en vue d’améliorer nos futures recherches et nous mettons ce travail à

la disposition des chercheurs.

BIBLIOGRAPHIE

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44

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1. Cyrille M. (2015), Investissement et financement de l’entreprise, France : éd. de

Boeck,

2. Gary H. et Prahala C. (1995), la conquête du futur : stratégies audacieuses pour

prendre en main le devenir de votre secteur et créer le marché de demain, France :

éd. l’Harmattan,

3. Haut Conseil de la coopération internationale (2004), La très petite entreprise :

promouvoir un acteur essentiel des économies en développements, France : éd.

Karthala,

4. Jacques Eloi D. (2016), Réveillons-nous : plaidoyer d’un entrepreneur pour la

création des valeurs, France : éd. l’Harmattan,

5. Joseph Y. (2005), Méthode d’étude et de recherche en sciences économiques et

sociales, France : éd. l’Harmattan,

6. Éric L. (1999), les théories du marché du travail, France : éd. du seuil

7. Madeleine G. (1964), méthodes des sciences sociales, Paris : éd. Dalloz,

8. Pascal S. et Annie C. (2017), cours de méthodes de recherche en sciences

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9. Peter D. (1995), le management, Vienne : Routledge 1e édition

10. Stephen E. et Yves A. (1995), Entreprises et entrepreneurs Africains, Paris : éd.

Karthala et Orstom,

11. Thierry V. (2014), Préparer le lancement de son affaire, Bruxelles : éd. de Boeck,

II. Articles

1. Centre de recherche et de vigie sur la culture entrepreneuriale. (2009), « Pourquoi

stimuler la culture entrepreneuriale et l’entrepreneuriat dans nos collectivités », fondation

de l’entrepreneurship, Avril 2009.

2. Constance T. (2005), « L’emploi, le chômage et les conditions d’activité en RDC :

principaux résultat de la phase 1 de l’enquête 1-2-3 2004-2005 »

3. Franck B. & Thierry J. (2009), « La dynamique entrepreneuriale en Phase projet :

contribution à travers l’analyse d’une équipe de jeunes diplômés ».

4. Ivanvan de CLoot, (2017), « l’esprit d’entreprise : Importance et politique »,

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5. Louis Jacques F. (2012), « Le champ de l'entrepreneuriat : historique, évolution,

tendances », Revue internationale P.M.E., volume 10, Numéro 2, 1997,Quebec p. 129-

172

6. MARUANI M. (2002), « les mécomptes du chômage »,

7. Philippe M. (2000, « Vision prospective de l’évolution de l’entrepreneuriat, des formes

diverses d’entreprises sur le territoire français dans les 10 ou 20 ans »

III. TFC et Mémoires :

1. ABDALLAH H. (2013), Le PME et la création d’emploi dans la ville de Lubumbashi,

Lubumbashi.

2. BANZA MAKELELE G. (2015) Les défis de l’entrepreneuriat dans la commune de

Lubumbashi

3. L. Hurtubise, La précarité du travail chez les diplômés d’université, mémoire de maitrise publié

par la chaire de recherche du canada en développement des collectivités

4. NYEMBO K. (2011), L’intrapreneurship et les PME au Katanga, Lubumbashi

IV. SITES INTERNET

1. www.tel.archives-ouvertes.fr

2. www.schoolar.google.fr

3. www.cairn.info

4. www.érudit.org

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ANNEXE : QUESTIONNAIRE D’ENQUETE

Le présent questionnaire est fait dans le cadre de nos recherches pour l’obtention du titre de

Graduer en science économiques et de gestion.

Pour l’élaboration du résultat de nos recherches dont le sujet est : ‘’ Les nouveaux diplômés

universitaires, le chômage et l’entrepreneuriat dans la ville de Lubumbashi : cas de nouveaux

diplômés universitaires de l’université de Lubumbashi’’, nous vous prions de bien vouloir nous

aider à remplir le présent questionnaire afin de nous permettre à mieux atterrir avec notre travail

de fin de cycle.

1. Age :

a. 18 à 24 b. 25 à 30 c. 31 à 35 d. 36 et plus

2. Sexe :

a. Masculin b. Féminin

3. Niveau d’étude

a. Graduer b. Licencié(e)

4. Etat civil

a. Marié(e) b. célibataire c. divorcé(e)

5. Avez-vous un emploi stable ?

a. Oui b. Non

6. source d’emploi

a. son entreprise b. engagé dans une entreprise autrui

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7. Avez-vous déjà crée une entreprise ?

a. Oui b. Non

8. Source de financement de votre entreprise

a. fonds propre b. emprunt c. cotisation familiale d. tontine

e. micro crédit

9. Si non à la question numéro 7, avez-vous déjà eu au moins l’idée de devenir

propriétaire d’une entreprise et d’en être le créateur ?

a. Oui b. Non

10. Quels sont les difficultés que vous rencontrez pour entreprendre une activité ou pour

la création de votre entreprise

a. Fond de lancement b. environnement défavorable c. Charges familiales

d. Manque d’encadrement.

e.

Autre :……………………………………………………………………………………………

……………………………

11. Avez-vous connaissance d’une ou plusieurs organisation de promotion

entrepreneuriale dans la ville de Lubumbashi ?

a. Oui b. Non

12. Avez-vous une connaissance sur ce qu’est l’ONEM ?

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a. Oui b. Non

13. Si oui, êtes-vous déjà enregistrer à l’ONEM pour signaler que vous êtes sans emplois

et à la quête de ceci ?

a. Oui b. Non

14. Quand avez-vous commencé à réfléchir à votre insertion sur le marché de travail ?

a. pendant que j’étudier b. après mes études

15. Pensez-vous que l’Etat a un rôle dans cette crise de chômage ?

a. Oui b. Non