Les Conciles de l'Église catholique légiférant contre Les Juifs

8/8/2019 Les Conciles de l'glise catholique lgifrant contre Les Juifs

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[Dossier No IV]

Les Conciles e t les J u i f s 4

l'Eglise Catholique

Catholiques, pourquoi n 'observez-vouspasces lois?f%r archevqued'Olmutz, peti-ffsde Juifsconvertis) Jp

JHJjvtolx?e des GoncileicL"jM

les docnmentB ox?igfcriii r,Mgp Gharle-Jo0epliMFuShrqnedie IRottesilboTUPgg

f JL 1870

m A MontralJML s e p t e m b r e 1 S 9 0


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Les Conciles et les Ju if s A

Mgr Kohn, archevque d'Olmutz, petit-fils de Juifs convertis au catholicisme, des Catholiques qui se plaignaient de l'invasion juive, indique les

prescriptions et dclare que ces lois sont toujours en vigueur, d'aprs unerponse de Pie IX faite, en 1861, une consultation des vques de Galli-cie, et ajoutant :

Les Canettes de l'Eglise ont Indiqu aux chrtiens une lignede conduite trs claire ; c'est pour ne pas avoir obi l'Eglisequ'ils sont dans leur situation actuelle.

Catholiques, pourquoi n'observez-vous pas ces lois ? SI vousles observiez les juifs ne seraient plus rien. SI vous gmisse*

sous leur domination, c'est par votre faute, et en punition devotre dsobissance l'Eglise.

Le savant jurisconsulte catholique, Monsieur Auzias-Turenne a rsum lesprescriptions des Conciles dans un numro de la Revue Catholique desInstitutions et du Droit. Il a mis l'avis, partag par de nombreux docteurs, que si ces prescriptions sont tombes en dsutude et n'ont pas trimprimes dans les nouvelles ditions du Droit Canonique, elles n'ont

jamais t rvoques ou abroges, et forment toujours pour les catholiques un guide pour leur ligne de conduite.

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B Les Concile s e t les Jui fs

Principales Ordonnancesde la Lgislation Ecclsiastique

1. Les chrtiens ne doivent jamais entrer au service des juifs, niaccept er un emploi rtrib u par les jui fs.

2 . I l est interdit aux chrtiens de recourir aux soins des mdecinsju i fs , et de prendre des mdicaments prpars par h juif s.

3 . Sous peine d'excommunication il leur est dfendu de vivredans la mme maison et dans la mme famille que les juif s.

4 . XI est spcialement interdit aux femmes chrtiennes d'accepterune place de nourrice dans une famille j u ive .

[Voir ce propos sous la dsignation Nourricechez lesjuifs dans la table desmatires.} * *

5. I l ne faut pas perm ettr e au x juifs d'ex ercer des fonct ions pub liques qui leur donnent une autorit quelconque sur les chrtiens. .

6. Les chrtiens ne doivent jamais assister au mariage des juifs niaccepter leurs invitati ons dner.

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Les Conciles et les Jui fs

Catholiques, pou rq uoi n'observez-vous pas ces lois ?.. .(Mgr KOHN, archevquetfOlmutz,petit-fils de Juifs convertis)

Can. XVI- Synode d ' E M r e (305-306).

Dfense aux chrtiens decontracter mariage avec les juifs.

- Haeretici si se transferre noiuerint ad Ecclesiam catholicam, nec ipsis ca-tholicas dandas esse puellas ; sed neque Judaeis neque haereticls dareplacuit, eo quod nulia posstt esse societas fkleii cum Infideli : si contra in-terdictum fecerint parentes, abstineri per quinquennium piacet.

Can. XUX- Synode d ' E M r e (305-306).

Dfense aux catholiques de continuer la coutume superstitieuse, enEspagne de faire bnir par les Juifs des fruits.

- Admoneri placuit possessores, ut non patiantur fructus suos, quos a Deoperipiunt cum gratiarum, a Judaeis benedict, ne nostram irritam f ' infir-

mam faclant benedictonem : si quls post interdictum facere usurpaverit,penitus ab ecclesia abjiciatur.

Les Juifs furent si nombreux et si puissants en Espagne ds les premierssicles de l're chrtienne, qu'ils purent un moment esprer de judalsertout le pays. D'aprs des monuments qui, la vrit, ne mritait pas toutecrance, ils se seraient tablis en Espagne du temps du roi Salomon1. Ilest plus vraisemblable qu'ils ne passrent d'Afrique dans la Pninsule hispanique qu'environ cent ans avant Jsus-Christ. Ii s'y accrurent bientt ennombre et en importance, et purent pousser nergiquement leur uvre de

proslytisme2

. De l vient que le synode d'EMre dut dfendre aux prtreset aux laques tout commerce intime avec les Juifs (can. L), et notammentle mariage, car il est hors de tout doute qu' cette poque beaucoup deChrtiens d'Espagne judasaient, ainsi que Jost le dmontre dans son ouvrage 3.

Jost, Berlin, 1825 (Histoire desIsralites depuis /esMacchabes jusqu'nos jours). Thl. V.S. 13.

2

Jost. 1.C.& 17.3 Le S. 32-34. (Influence juive enEspagne. Voir le texte la fin des canons,page 56.)


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2 Les Conciles et les Jui fs

Can. L - Synode d ' E Mr e (305-306).

Dfense aux Catholiques demanger en lacompagnie des Juifs.

- Si vero quis ciericus vei fideiis cum Judaeis cibum sumpserit, placuit euma communione abstineri, sine dubio deponantur.

Can. 1 - (Synode Antioche 341).

Fte de Pques

- Tous ceux qui viendraient mpriser la rgle donne au sujet de lasainte fte de Pques par le saint et grand concile runi Nice en prsence de Constantin, empereur trs pieux et trs agrable Dieu, doiventtre spars de PEglise et rejets si, par esprit de dispute, ils s'obstinent ne pas se soumettre des rgles trs sages, les laques doivent aussi sesoumettre cette ordonnance. Si mme, aprs cette nouvelle dfense, unsuprieur ecclsiastique, soit vque, soit prtre, soit diacre, osait encore,au scandale du peuple et la confusion des Eglises, suivre son propre sentiment et clbrer la Pque avec les juifs, le saint synode le regardecomme tant, partir de ce moment, spar de l'Eglise : car il ne pchepas seulement pour lui-mme, mais il est pour un grand nombre une causede ruine et de perdition ; le saint synode dpouille ce clerc de son office, etil porte la mme peine contre tous ceux qui continueront tre, aprs sadposition, en communion avec lui. Les clercs ainsi dposs doivent treprivs des honneurs extrieurs auxquels le saint canon 1 et le sacerdocedivin leur donnent droit.

Can. XXf%- Synode de Laodice (343-381).

- Les chrtiens ne doivent pas judaser et se tenir oisifs le jour du sabbat,mais qu'ils doivent travailler ce jour-l ; qu'ils honorent le jour du Seigneuret qu'ils s'abstiennent autant que possible, en leur qualit de chrtiens, detravailler en ce jour. S'ils persistent judaser, qu'ils soient anathmes aunom du Christ.

C'est--dire ordo clericorum. Cf. Suicer, Thsaurus, s.h.v. et le 16e

canon deNice.


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Les Conciles et les Jui fs 3

Can. XXXVJn-Svnodedelaodice (343-381).

Le pain no n lev juif .

L'on ne doit pas accepter des juifs du pain non lev et que l'on ne doitprendre aucune part leurs sacrilges.

Can. XV- 4 Synode cumnique 1 Chalcdoine(31 octobre 451 ISS Session* les canons)

Mariage avec des jui fs ou des paens.

Comme (tons certaines provinces on a permis aux lecteurs et aux chan

tres de se marier, le saint synode a d:id qu'aucun d'eux ne devait pouser une femme htrodoxe ; ceux qui ont dj eu des enfants aprs avoircontract de pareils mariages (c'est--dire avec des femmes hrtiques),doivent faire admettre ces enfants la communion de l'Eglise catholique,s'ils les ont fait dj baptiser par les hrtiques. S'ils ne sont pas encorebaptiss, ils ne doivent pas les faire baptiser chez les hrtiques et ne doivent pas les marier des ' hrtiques ou des juifs ou des paiera, moins que la personne qui doit s'unir (se marier) la partie orthodoxe nepromette d'embrasser la foi orthodoxe. Si quelqu'un va contre cette ordonnance du saint synode, il doit tre frapp des peines canoniques.

Can. 12-Synode de Vannes (Bretagne) (465)

Les clercs ne doivent pas mange r avec le juifs.

Patemus fut ordonn vque de cette ville par Perpetuus mtropolitain deTours. Les six vques qui composrent ce synode crivirent leurs collgues Victorius du Maris' t Thlassius d'Angers une lettre synodale quicontenait seize canons, dont le douzime qui ordonnait que :

Les clercs ne doivent pas manger avec les jui fs.

Can. 34- Synode d fAdge (Agatha) (506)

Les jui fs feront un catchumnat de huit mois.

Si des juifs veulent se faire catholiques, comme il est reconnu qu'ils re-

On appelle concilecumnique (qui veut dire universel) un concile gnralauquel tous les vques de l'Eglise catholique ont t convoqus. (NouveauDictionnaire National, par Bescherelle An, t3). Ce n'est pas le mmegenre de concile melting-pot que celui de Vatican IL (N.d.l.R.)


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Les clercs et les laques ne doivent pas prendre part au repas des nocesdes juifs. Le synode de Vannes (voir plus haut) avait dj port, dans son

canon 12, la mme dfense pour les clercs. Gratien a insr ce canon dansle Corpu&c. 14, causa XXVHI, q. 1.

Can 15- Synode d'Epaon (Bourgogne) (517)

Dfense de prendre des repas avec les hrtiques et les jui fs.

Si un clerc de haut rang a pris part au repas d'un clerc hrtique, il seraexclu de l'glise pendant un an, et les jeunes clercs qui se seront renduscoupables de cette faute seront battus. Le laque ne doit pas non plusprendre part aux repas des juifs, et celui qui l'aura fait, ne ft-ce qu'unefois, ne pourra plus manger avec un clerc.

... Aprs sa conversion la fol orthodoxe, le roi Slglsmond de Burgundeavait convoqu (es vques de son royaume un synode Agaunum ; ilen convoqua un second peu de temps aprs Epaon, pour amliorer dansson royaume les murs des clercs et pour remettre en vigueur d'anciennes

ordonnances ; ce synode s'ouvrit vers le 6 septembre 517. Les signaturesdes vques, la fin du procs-verbal, font connatre d'une manire plusexplicite que rassemble se termina le 15 septembre 517. Avitus prsidal'assemble ; outre son nom, on trouve aussi les signatures des vquesqui y participrent.

Can. 19- Deuxime synode d'Orlans (533)

Dfense de contracter mariage avec tes jui fs.

Aucun chrtien ne doit pouser de juive et v k e -v e r s a . Si on a dj con-

connu qu'ils reviennent facilement leur vomissement, ils devront resterhuit mois dans le catchumnat avant d'tre baptiss. On n'avancera m

rpoque de leur baptme que dans le cas o ils tomberaient en danger de

mort. (Cf. c. 93 de Consecrat. , dist. IV ).

Can. 40-Synode d'Adge (Agatha) (506)

Dfense aux chrtiens de manger en la compagnie des juifs.


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du pareille union, elle doit tre annule sous peine d'excommunication. '

... Dans la prface du procs-verbal de leur synode, le&rques assem

bls dans le 2e

concile d'Orlans, disent s'tre runis, sur les ordres desglorieux rois, pour veiller l'observation des lois catholiques. Par cette expression, ils entendent dsigner tes trois fils encore vivants du roi Clovis,c'est--dire ChiWebert 1er, Clotalre 1er, et Thodose 1er.

Ce synode a rendu vlngt-et-un canons dont celui mentionn ci-haut.

Owi. ^ - S y n o d e C l e r m o n t e i i Auvergne (535) '

Aucune autorit des juifs su r les chrtiens.

Les juifs ne doivent pas tre tablis juges pour une popubtion chrttenne.

Avec fassentiment de Thodebert, rof d'Austral de Clovis JeGrand, quinze vques se runirent en synode le 8 novembre 535, Cler-mont, dans le pays des Avem. A leur tte se trouvait Honora^ archevque de Bourges, que nous avons dj vu au synode d'Orlans.

synode d'Orlans (538) t o -L'esclavage des chrt iens chez les jui fs.

Lorsque des chrtiens sont en esclavage chez des ]uifs r et lorsqu'ils sontcondamns faire quelques chose contre la religion chrtienne, ou bienlorsqueTfr niartres veulent tes battre, cause d'un dlit dont PEgllsaJeura fait grce, s'il arrive que ces chrtiens se rfugient de nouveau dansl'glise, rvque ne doit pas les livrer, si l'on n'a pas donn le prix des esclaves en question (comme gage) pour prouver qu'il ne leur sera Fier) lait


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6 Les Conciles e t les Jui fs

Can. 30- 3 e synode d'Orlans (538) ,

D u Jeudi-Saint Pques t

A partir du Jeudi-Sattrtptes juifs ne doivent pas paratre parmi les chrtiensdurant quatre jours conscutifs. , -~. .

... De mme que le deuxime, le troisime concile d'Orlans ne fut passeulement un concile provincial,, car il,se composa des, vques de plusieurs provinces ecclsiastiques. Loup, mtropolitain de Lyon, y exera laprsidence, quoique la yitte


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... Le grand synode national franc qui, alns quelle dit la souscription de sonprsident, se tint sous le consulat de Basile (c'est--dire en 541 aprsJsus-Christ) Orlans, se composa d'vques de presque toutes les. pro

vinces des Gaules. Fleury et, aprs lui, Dom Cellier (t. XVI , p. 732) supposent que les trois royaumes dont se composaient atoisb monarchie fran-que y taient reprsents. - . ,vri.

Can. 2- Synode de Mcon (convoqu en 581 par le roi franc Gontran,).

Les jui fs dans les couvants des religieuses.

Aucun clerc ou laque, s'il n'est de vertu prouve et d'un ge avanc, nedoit, sous quelque motif que ce so^ enfref dans un couvent de ,femmes, et

avoir avec les religieuses des entretiens secrets, ils ne pourront venir qu'auparloir. - :-> . r - v -> >(

On doit surtout emnchep les lutffrd'avoir accs dans te i m e f

Cm. i J - S y n o d e de Mcon (581)

Les jui fs juges des chrtiens.

Les juifs ne doivent pas tre tablis juges ou percepteurs sur des chrtiens. : l !' utw -i:y, :li :

Can. 1 4 - Synode de Mcon (581)

Le temps pascal et les juifs .

A partir du Jeudi-Saint de la semaine sainte jusqu' la fte de Pques, lesjuifs confnriment une o r don nan t ^ rpj CM^ebert, ne doivent pas

se montrer dans les rues ou sur placfpubrjqu^ parce qu'ite n'agfesentainsi que pour braver les chrtiens. Ils doivent montrer du respect l'gard 9

de tous les clercs et ne doivent pas s'asseoir avant les prtres, slte/Vy sontpas invits.

Can. 1 5 - S y n o d e de Mcon (561) r

Les repas et les ju i fs .

Aucun chrtien ne doit, sous peine d'excommunication, prendre part auxrepas des julfe. ' ^ - ^v . ..vv.'.. . U i . . ,v.-w .


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8 Les Conciles et tes Jui fs

Can. 16** Synode de Mcon (581) M ; ... ,

Lesjui fs et l 'esclavage.

Aucun chrtien ne devra l'avenir tre esclave chez des juifs ; si un juif aun esclave chrtien, tout chrtien pourra le lui racheter pour 12 solidi, soit;pour affranchir cet esclave, soit pour le prendre son service. Si le juifn'est pas content et refuse de recevoir la somme fixe, l'esclave chrtienpourra aller habiter o il voudra chez des chrtiens. Si un juif est convaincud'avoir fait apostasier un de ses esclaves, (^retiens, il perdra e t esclave etn'aura plus le droit de faire testament1.

. . .Le l^syrode de M c o t r ( i H & ^ 581 par leroi franc Gdntran. Il se^ompdsa de 21 vques, venus;des diffrentes provinces ecclsiastiques, et parmi lesquels se trouvaient les archevquesPriscus de Lyon, Evantius de Vienne, Artmius de Sens et Remedius deBcwres. :La p f f ^ l'assemble s'occupa des affaires publiques, ainsi que des pauvres ; il dcrta 19canons dont ceux ci-haut mentionns.

Can. 14- 3 e synode de Tolde (589)

Aucune femme chrtienne comme pouse chez les jui fs.Aucun juif ne doit avoir une chrtienne pour femme ou concubine ; les

enfants issus d'une pareille union doivent tre baptiss.

C a * . 1 4 - 3 e synode de Tolde (589)

Aucune fonct ion publique par les jui fs.

lies juifs ne doivent pas non plus exercer une fonction publique qui leur

Derrnette de porter des peines cont res chrtiens.

Can. 14- 3 e synode de Tolde (589) . V, .

Aucun esclave chrtien chez les jui fs.

Les juifs ne doivent pas acheter des esdayes,chrtiens, pour se faire servir

Voyez la dissertation (en allemand) de Mhler surl'abolition de l'esclavage

dans ses oeuvres compltes; Bd, H, S. 119, et iacdissertation du Dr Hfl surl'esclavage dansle Kirchenlexikon vonWetzer und Welte. Bd.X. S. 215.


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Les Conciles et lea Jui fs 9

par eux, et si ces esclaves ont t soumis des rites' judaques, ils serontaffranchis, sans avoir besoin) de payer de rachat,^ Ita* retourneront auchristianisme. Le roi veut que ces prescriptions soient-insres dans, les

canons. . y--- ' " -, . 0.-. " j ^ ^ .

s L'Espagne devient catholhiue dans le troisinw wnodQ deTolde, en 589.

... Aprs que le roi Reccared eut embrass la foi orthodoxe, il convoqua lesvques de son royaume (de l'Espagne et de la Gall ia N ? t t o ^synode gnral Tolde (Totetana n i ) , au mois de mai 589. Nous avonsde ce concile tinr procs-verbalassez dtaill. J i rapporte qu'avant le? op

rations du synode, Reccared avait engag les vques se prparer, par le jene et la prire, la sainte oeuvre qu'ils allaient faire ; ils dcidrent un jene de trois jours, et se runirent ensuite le 8 mai en premire session.Le roi y assista et engagea le synode remercier Dieu de ce que tant depersonnes s'taient converties^la foi orthodoxe. Il lut ensuite une dclaration qu'il avait lui-mme compose. Elle contenait la foi oifrodoê ausujet du Rte et duâint-Esprlt/sans oublier le procderez Saint-Esprit aptre et aFilio ; le mmoire rapporte ensuite comment la foj orthodoxeavait t opprime en Espagne, et comment lui, le .Qfatalt;. reyenw l'Eglise univer^lte/et avait engag tout son peuple faire de atme. Laclbre et magnifique nation des Goths, dit-iij avait, en parfaite intelligenceavec lui, prir part la communion de ÊgKse cG uûnjcaj3onpar des acclamations en l'honneur de Dieu et du roi, et il engagea les vques goths nouvellement convertis, de mme q u e J ^ c mettre, eux aussi, une profession de foi. Ils le firent dans dix-sept ana-thmes . " ' " J c A - ' i - -Uh)} ^ - v'. v ; . : . \ .... J t . le 1* novembre 589,un synode provindiai. Mfgtius archevque de Narbonne l'avait convoqu

pour excuter le 18e

canon port Tolde, et y avait appel sept suffra-gants, qui avaient dj assist, en personnes ou par des dputs au synode de Tolde ;&ii^totoSwtmi*^Mitm tt-: *.qr-

Can. 9 Narbonne (Gaule) (1 er novembre 189)

:i ;Cwftiilme^l^^

Ls julfS doivent ensevelir leurs corps d'aprs l'ancienne coutume et sanschanter.

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'-*' s ^ sp'jv- -i >p/spr. < >-w y.y. s* ..

!!.. : >' >; v l v , ... >,, ,-: . . , ; ^

Clotatre fl,; tant devenu en 615 roi de toute la nionarchie franque,, parsuite de te mort de ses cousins, runit, le 18 octobre 614 ou 615, les vques de son royaume en un synode gnral Vzfo{Parlsk)nsls Y)S


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Ls Conc i l ia e ttesJu i fs 1i

Can. 11* Synode de Reims (24-625) < >

La charge publique et lesjuifst ; -> J?V:"' - , ;;, A w

Beaucoup de clercs et de laques se sont jusqu'ici laiss sduire par tesjuifs et les ont dfendus ; quiconque dejTieme ravenir^f^jaiath-

matis etexclu.

Can. 59- Concile gnral de Tolde (633) >>

Si un juif a une chrtienne pour femme, il doit se faire chrtien, s'il veutcontinuer vivre avec elle. S'il ne le fait pas, ils seront spars, et les enfants suivront la mre. De mme tes enfants d'un pre chrtien et d'unemre infidle (c'est--dire juive) seront chrtiens.

Can. 64- Concile gnral de Tolde (633)

(dans l'glise de Sainte Locadie) 0 4 0

Apostasie des j u i f - t m o i n s .

Ls juifs baptiss et qui ont ensuite apostasie ne seront pas admis comme


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Les Conciles et les J u i f s 1%

tmoins, quand mme Ils se prtendraient chrtiens. >

Can. 65- Concile gnral de Tolde (633)

(dans reglfeedeSaintB-Locadie)

Aucun emploi public pour tes ju i fs .

Sur rordre du roi, le synode prescrit que les juifs et les fils de.jujfc,ne peuvent pasoccuper un emploi public.

Gai. 66- Concile gnra i de Tolde (633) < .(dans l'glise de Sainte-Locadie) ;

Les juifetesclave8yclirtien9>r r-.lit.'

Les juifs ne doivent pas acheter ou possder des esclaves chrtiens ; s'ilsen ont, ces esclaves seront dsormais l ibres , v . _

* Le premier synode n'ayant pas t occasionn par le mongtH$l$me estte concile gnral ou national (car les conciles nationaux espagnols sontsouvent appels unversalia) qui se tint dins l'glise de Sainte-Locadie Tolde (Toletana XV) le 5 dcembre 633. Il fut convoqu par le roi Sise-

nand et compos de soixante-deux vques venus d'Espagne et de laGaule Narbonnaise, sous la prsidence d e v i n t Dsl'ouverture du synode, le roi se prosterna humblement terre devant lesvques et les supplia avec larmes d'intercd pour luLaupt^d^ Pieu. Illes exhorta ensuite maintenir les droits de l'Eglise, en se conformant auxanciens canons, e* dtruire l abus qui ^tciient introduits ; c'est cequ'ils firent dans soixante-quinze capiti ite r dritc^xpa^ai$^nt plus haut.

Ferreras 1 suppose que, vu le grand nombre de dcrets ports par ce synode, il a du siger jusqu'en l'anne 634. >

Can. 36* concile Tolde (638) .(dans l'glise de Sainte-Locadie)

Expulsion des juifs d'Espagne. ,

Gn rendra grce- Dieu de ce que le roi a port, il y a quelque temps, undit ordonnant tous les juifs de quitter l'Espagne, pour qu'il n'y ait, plusdans le pays que des catholiques. Conjointement avec le roi et lesgrands,

1 Histoire del'Eglise d'Espagne, t I I , p. 367.


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14 Les^ Conciles eMes> Jui fs

Il est prescrit qu' l'avenir toiit roi qui montera sur le trne devra, sanscompter ses autres serments, prter celui de ne pas souffrir l'impit juive,et de conserver dans toute leur vigueurtesprsentes-ordonnances/ S'il fle

tient pas ce serment, qu'il soit anathfne et Maranatha * devant Dieu, etqu'il soit la proie du feu temel. Enfin les dcisions portes au sujet des

juifs par le 4*synode de Tolde sotfeatfkrwes; ^him$10,^^ m

* Er?anrte'638, au mois d janvier, s tint, sur le dsir du roi Chlntiia, le6 e concile de Tolde, dans fglise de cette VHte; ddie Sainfc-Locadie. Ala tte de ce synode, qui comptait cinquante-deux vques de toutes lesprovinces de l'Espagne e t d e l ^ u f f t o f t a ^mtropolitains Selva ou Sitva clWarbonne, Julien de Braga>> Eugne de

Tolde et Honoratus de Sville (successeur de saint Isidore). Ils se rangrent, ainsi que dans les autres synodes espagnols? Capts tpoque de leurordination.

Can, 10-8e synode d e Tolde (653)

" Le ro i e t les jui fs. .

... le roi doit dfendre tefbi catholique contre te^juife^t contre les hrtiques.. ^ 1 *: ; < ; - u>;U.r>)y: ; j?-^ Y

Can. 2^ 8 e *yrt*aede Totd* (653) wi hMO ^* " ': ' ' i-? '','"f"'i It.-'if r.!i .'T V.1 ; V 1 1 ,,. ,j. . ; 1 , ; J ' ! .

: ' Les dcrets et les jui fs, ' ' r-s

Au sujet des juifs, on do it observer les dcrets du synode de Tolde, tenusous le roiSisenand. (Volt p lus hai fo )i - ^-.s-.,-....-- = ;--=-...>r-

Ont . J J - 8 e synode d e Tolde (653)

Mmoire des juifs baptiss. ( ;>- -/ .;, > , . .

Le synode confirmait deux dcrets royaux qui sont annexs au procs-verbal et traitent de la succession d e fa n ^ c c w ri n ie x ie chaque futur roi.Et comme troisime appendice, on a un mmoire des juifs baptiss dat del'anne 654, dans lequel ils promettent de rester fidles la foi chrt ienne 2 ' :'- "- ' > > !

1 Pour tude et signification de ce mot, voir la page 68 du prsent ouvrage.2 Cf. Mansi, t X, p. 1206 sqq. - - : v


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Ls Conciles M e s J u i f s 15

* En Espagne^* ResUinthus, fils du roi Chindasuinthus, devinten 652 sonsuccesseur. Le nouveau roi convoqua aussitt les vques et les grands duroyaume pour le 8 e synode de Tolde, le 16 dcembre 653. Le m assista

lui-mme au synode, ainsi que las quatre mtropolitains Orontius d'EmfI-ta , Antonlus d&Sville, E ugnele Saint (son prdcesseur Eugne l a taitmort en 647) de Tolde^qui.est iciappele g i a urbs, et Potamius deBraga ; on comptait en outre au synode quarante-huit autres vques,beaucoup d'abbs, etc., des reprsentants d'vques absents, et sejze,comits et duces. Le roi ouvrit l'assemble par un discours, et remit ensuite un tomus dans lequel il protestait Sabord de son o^rthodoxie} puisdemandait une rvision des toissvres portes contre ceux qui trahiraientle pays ou le roi. Il engageait ensuite tous ceux qui taient prsents prendre avec sn*assentiment ^ dclsioite r^cessaires^et dTojtait lesgrands les observer, promettant que pour lui il les confftmerait ^ enfin ildemandait aux vques de l'clairer, pour savoir ce qu'il avait faire l'gard; des. juifs. Les vques se conformant, rendirent .13 canons dontceux ci-haut mentionns.

Can. 17- 9 e synode d e Toide (655)

Les ju i fs et les j ours de ftes.

Les juifs baptiss doivent assister les jotjrs de ft. chrtiennes, de mmeque les jours de ftes Judaques, awsErioe divin cibr par i'vquef afinque celui-ci puisse s'assurer de leur foi. Celui qui ne le fera pas sera, suivant son ge, ou be nbt tu oto bien condamnau jene. ;

* A la fin du synode prcdent, on dcida que le prochain synode devait se


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16 Ls Conciles et les Jui fs

tenir lel* novembre de Tanne suivante, II se runit cependant un moisplus tard, le 1" dcembre 656, Tolde. Ce fut un synode gnral auquelprirent part les trois mtropolitains Eugne n de Tolde, Fugitivus de S-

ville et Fructuosus de Braga. Les mtropolitains des provinces de Mrida,de Tarragone et de Narbonne n'y parurent pas, mais il y eut en revanchedes vques de ces provinces ; on compta en tout vingt vques et cinqreprsentants d'vques. Ils rendirent? ordonnances dont celle cite plus

C^m 12 e synode de Tolde (6ftl) : --,-;-)(dans l'glise de St-Pierre etSt^-Paul). - ( ! U

Vir igt lo is dcrtes partapoi. ./VK,


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Les Conciles ej |e$ Jui fs 1J

m) La loi concernant la profession de felde^ j u i f s , s e n v e r t i ^le sermentqu'ils doivent prter!; ...a ^ - m

n) La loi concernant ces chrtiens qui sont les esclaves des juifs et ne sedonnent pas comme chrtiens ;

o) Qu'aucun juif, moins d'en avoir reu du roi la mission expresse, nedoit commander un chrtien, ou le punir ;

p) Que les esclaves des jutfjs doivent tre .pis en libert, us'ils sont cbc^

q ) Qu'aucun juf nedoit tre tabli eorrime vill icus actor (intendant) sur

une familia chrtienne (c'est--dire sur des esclaves) ;

r ) Quettout juif, quivient dante royaume doit se prsenter immdjate-, menfrdevant favenue ou te prtre, et que fvque dott, certains

jouivfaire venir lesjuifs q e ^ - , r , . , h .,,

* .Ce^yncte d u r ^ a U . 9 ^ ^ ^ j S e j j ^ d a n s . ^ o J ^ . d e ^ i n t -Werre fit Saint-paui, compta outre Jarchevque Julien, ,tre$e-cinq vqueset archevques, quatre abbs, trois reprsentants d'vques absents, et

qtiJa>ze,!irlirf-flfct9A!BW Le roj ouy/ iten pereq^ 'assemble.et pronona un discours dans, lequel il rernrciait les ^ u e s i ^ ^ j ^ r e s -sement! qu'ils avaient mis se rendre ^on appel, et les engageait a trouver, des moyens pratiques pour ftaverser te triste poque, o i)$ taient ; te1

roi engageait en plus, d'une manire gnrale, les vques.^ poster debonnes ordonnances, et ; examiner, en-pa^culier la nouvelle toi sur ls

J U l f e - . . . . . . . . . " - ^ ' ' v - J

* Du reste, le synode avait pour mission d'examiner et d'amliorer toutesle sb Me r ta *, ... . ;

* Le roi .Eryig confirma et souscrivit les actes du synode (au nipbre de13), le 25 janvierJ o u r chj se terminrent ^ et! ildclara que toutes tes dcisions du synode; devaient commencer treobserves partirde ce joui^. . > , , ; . . , ^

Cah. 9- 13f Synode de Tolde (683)

L dcisions du 12e synode d Toide sont de nouveau* confirmes.


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Ls Conciles et tes Jui fs 19

Can. 8- 17 e synode de Tolde (69 4) ^

Conjuration tram e par les jui fs. --

Comme les juifs ont ajout tous leurs autres crimes celui de vouloir renverser la patrie et le peuple, ils doivent tre svrement punis. Ils ont ourdic embches aprs avoir reu le baptme (pour b forme) ; ils s'taientdonc de nouveau montrs flons. Aussi tous leurs biens devraient-ils tresaisis par le fisc, et eux-mmes devaient tre rduits pour toujours en esclavage. Ceux qulle roi les donnera comme esclaves, devront veiller cequ'ils ne continuent pas leurs pratiqus judaques, et on devra Jeur enleverleurs enfants ds rage de sept ans, et les marier plus tard avec des chrtiens. : "

Une conjuration trame par les juife espagnols avec leurs coreligionnairesd'Afrique, dtermina le roi Egiza runir un autre synode gnral espagnol, ds l'anne suivante 694. Beaucoup d'vques et de grands duroyaume se runirent en effet le 9 novembre 694, dans l'glise de Sainte-Locadie, situe dans un faubourg de Toide, et aprs avoir rcit, selonrusage ; te symbole de la foi,

4 ils portrent huit canons ou capitula, dont le8e ci-haut mentionn. Le roi confirma ces dcrets.

Cn.8- 7e

concile o ^u m n iq u e de Nice (787)

Les jui fs et les pratiques judaftjjes.'

On ne doit admettre ni la communion nt la prire les juifs qui ont seulement fait mine de devenir chrtiens, mais qui continuent clbrer ensecret le sabbat et les autres pratiques judaques ; on ne doit pas permettre que ces juifs visitent les glises, et on ne doit point baptiser leurs enfants; : -


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20 Les Conciles et les J u i f s

Can. 10- Synode romain (Rome) (743) . ,

Fille chrt ienne marie un juif et esclaves vendus par un

chrt ien un ju i f .

Si un chrtien marie sa fille un juif ; si un chrtien vend des esclaves un juif ; si une veuve chrtienne pouse un juif, ils seront frapps d'ana-thme, eux et ceux qui leur auront conseill d'agir ainsi.

En 743, le pape Zacharie prsida, Rome, dans l'glise de Saint-Pierre,un synode important, qui dcrta quinze capitula, dont quelques-unsn'taient que tel rptition de dcrets dj ports par le concile tenu, en721, sous le Pape Grgoire n. Le Pape et soixante vques signrent lesactes du synode.

Synodes rformateurs Mayence, a Lyon e t Toulouse, ;tenus en 829* , ...

Esclaves chrtiens>vendu9 aux j u i f e r - f e m m e s chrtiennes enservice chez les j u i fs - Viande, vin , etc. achets chez tes ju i fs . Le Christ maudit par les juifs*:-,>. >,,-, : .- r . ,

Deux lettres crites l'empereur Louis ,le Dbonnaire par Agobard, archevque de Lyon, ont quelque rapport avec ce synode de Lyon. .Plusieurssavants ont pens qu'Agobard avait dfr au synode tenu Lyon en 829l'affaire dont il parle dans cette lettre, savoir, le danger que l'on courait cause des juifs. La seconde lettre n'est pas seulement signe d'Agobard,mas aussi de Bernard, archevque de Vienne, et de Caof, vque de Cha

lon-sur-Sane ; ces trois vques avaient, du reste, rdig cette missivesur la demande du synode.

Comme il y avait, Lyon et dans les environs, un trs grand nombre de juifs, l'archevque Agobard avait jug opportun d'engager les chrtiens ne pas vendre aux juifs aucun esclave chrtien ; ils ne devaient pas souffrirque des chrtiens achets par les Juifs fussent amens en Espagne, quedes femmes chrtiennes en service chez les juifs clbrassent le sabbatavec eux, travaillassent au contraire le dimanche et mangeassent avec euxen carme. Aucun chrtien ne devait acheter de la viande aux juifs ou

boire leur vin, etc. - Sur les plaintes des juifs l'empereur envoya troismissi (mandataires impriaux) Gerrik, Frdric et Evrard ; mais ces en-


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Les Conciles et les Juifs 21

voys firent preuve d'une telle partialit en faveur des juifs qu'Agobard evit dans tefncessit d'envoyer l'empereur 4a premire de ces deux fefrtrs. Grcei la manire dont mssi avaient trait cette affaire, les juifs,

disait l'archevque, ne gardaient plus aucune mesure -, Ils osaient bienpoursuivre les chrtiens et mme lui, f archevque; ; ils voulaient enseigneraux chrtiens ce qu'ils devaient croire (c'estrrdire ce que permettait lareligion chrtienne au sujet des rapports avec les juifs V i l Tie-pouvaitcroire que les prtendus dcrets impriaux que les juifs avaient entre lesmains fussent authentiques. On prtend que les mss auraient dit :-L 'empereur aime les juifs, et ils lui sont chers. * Lui, Agobard, tait enbutte des perscutions, uniquement cause des rgles qu'il avait don?nes aux chrtiens regard des juifs, et qui cependant taient si bien fonde en raison. On sait nanmoins que lorsque les juifs tuent un animal quise trouve avoir quelque dfaut, ils en vendent ensuite la viande auxchrtiens et, par esprit d'orgueil, appellent ces animaux christiana peco-ra. Ils font le commerce du vin, quoiqu'ils le regardent comme une boissonimpure 2 , ils runissent tout ce qu'il y a de dform et de souill pour levendre ensuite aux chrtiens; On sait; en outre, que dans leurs prires dechaque jour ils maudissent le Christ et les nazarens . Il tait bon quel'empetew apprit comblt les juifs nuisaient la foi thrttenne> car ils nerougissaient pas de se vanter de la manire suivante par-devantteschrtiens simples : cause de leurs patrferches, ils se trouvent en; grande fa

veurauprs de Fempereur, si bien que d personnes haut places suaientsollicit leurs prires et leur bndiction. Des parents de l'empereur et desfemmes des employs de la cour avaient fait prsent de vtements auxfemmes des juifs, et il leur tait maintenant permis, malgr les anciennesprescriptions, de btir de nouvelles synagogues. Des chrtiens peu intelligents vont mme jusqu'dire* que les juifs pourraient mieux prcher queleurs prtres. A cause desjuifs, les missi avaient supprim tous les. marchs qui se tenaient le samedi et ils avaient laiss aux juifs le soin de choisir un autre jour. I l fallait que l'empereur apprit ce que les anciens vquesdes Gaules et les rois avaient, en union avec la sainte Ecriture, dcid sur

la sparation qui devait exister entre les juifs et les chrtiens... Cette lettre

S'il est un autre juif qui/plus tard fit d'mme, c'est bien Jules Isaac. Il russit faire accepter par l cohcite Vatican n, que les Aptres et les Pres de l'Eglisetaient de fieffs menteur; que renseignement millnaire de l'Eglise devait trepurifie, ce que crurent un grand nombre de cardinaux, d'vques et de prtresassistant au concile, qui ne furent ni prudente comme. le serpent ni russcomme le renard, mais furent


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22 L e * Conciles e t les Jui fs

avait dj t rdige lorsque est arriv de Gordoue un fugitif^ qui a fait ladclaration suivante : Il avait t, il y a vingt-quatre ans, lorequ'il tait encore enfant, vol Lyon pan Un juif et ensuite! v e n d u e tait parvenu se

sauver avec un autre compagnon de i captivit qui, six ans .auparavant,avait t vol pareillement par un juif Arles. De parete cas se prsentaient souvent, et l'on parlait en outre de plusieurs autres mfaits dont les

juifs s'taient rendus coupables*, , < , : W .^c ;

Dans la seconde lettre, en dmontre ce que fon avait dj nonc dans la,,premire, savoir qu'il tait ncessaire d'observer scrupuleusement, uneligne de dmarcation entre les chrtiens et les jujfe, et on dmontre(qu'aprs le Christ) le-judasme tait tout fait digne de rprobation, .et oncite l'appui de cette assertion les Pres de l'Eglise, .jes conciles gaulois,les passages talmudiques des juifs et enfin la Bible elle-mme

1.

Synodes Francs Meaiix (845) ^ Paris (846)

Bttf les armes 845 et 47 se tinrent, dans, le royaume de Otaries leChave,qiiatre runions j La prfra des fragnaente^e ces runions prouved'une wanire incontestable qije deux rsynodes se; sont tenus Tun,

M e a u x le 17 juin 845 et sa continuation Paris le 14 fv rier 846.Parmi les actes du synode, nous retrouvons lecanon suivant :

Can. Au suj et des jui fs. .;

Au sujet des juifs, on observera les anciennes lois et prescriptions. Viennent* ensuite plusieurs de ces lois et prescriptions manant de Constantin,de Thodose et de Valentinierr, roi Childebert, du pape Grgoire teGrand, de S. Avtt de Vienne, de Csaire d'Arles et de divers synodes.

A Pavie, en 850, se tenait un synode. Les membres les plus importantstaient : Angilbert archevque de Milan, Thodernan patriarche d'Aquileet Joseph vque (d'Ivree) et archichapelain de l'empereur Louis H. Lacollection du concile donne vingt-cinq canons dont celui-ci :

Can. 24 ^Les juifs ne doivent pas exercer l'office de juges sur des chrtiens, et Ils ne doivent pas non plus exiger d'eux des redevances.

1 Mansi, t XIV, p. 607 sqq. - Agobardi Opp. d. Migne (t. CIV), p. 69 sqq. VglGfrrer, K.G. Bd. I I I , 2, S. 755. l !


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Dans la biographie d e saint Thodard, archevque de Narbonne, on lit queles Juifs de Toulouse s'taient plaihts d'avoir t maltraits, le roi francavait prescrit, en 833, de runir un synode dans cette ville. On avait prou

v dans ce synode, d'aprs des documents de Charlemagne et de Louis leDbonnaire, que tes jttffs de Toulouse avaient autrefois appel les Sarrasinsdans les Gaules, et pour ce motif,* hartes avaitordonn que tous tes ans*; Nol, au Vendredi-Saint et l'Ascension, un juif recevrait un soufflet laporte d'une glise de Toulouse. Comme, malgr ces documents, les juifscontinurent, dans le synode qui se tint en 883, mettre leurs plaintes et ihjurier le Christ et les chrtiens, l'archevque Ricard avait aggrav leurspeines et dcid que l'on crierait trois fois au juif charg de recevoir lesoufflet : tes coupsdeschrtiens, parce qu'ils tlfont pas voulu se soumettre UChrist.

1

v H - -:

f -

* Aprs la mort de Charles le Gros (888), la couronne de Germanie tombaentre les mains d'AmuIf, duc de Carinthie et fils naturel de Carloman. Avecson entre au pouvoir, la Germanie commena jouir d'un peu de repos etd'ordre, et ls mtropolitains eh profitrent aussitt pour runir plusieurssynodes, et pour venir, de leur ct, au secours de lEgHseiet de l'empire.Le 1er mai 888, Ralbod, archevque de Trves, ouvrit Metz un synode,

qui publia treize canons dont celui ci-aprs cit. ii ; .Cana 7 - Synode de Metz (1

e r mai 868)

Dfense de mang er avec les juifs. J

Aucun chrtien netJoit manger ou boire avec les juifs ; il ne doit non plusaccepter d'eux quelque chose dont il puisse jouir.

Ferdinand 1er dit le Grand, et sa femme Sanctia, runirent en 1050, unsynode Coyaca, dans le diocse d'Ovido (Espagne). Des 13 ordonnances que publia ce synode, nous extrayons le canon s u iv^ nU

Can. Dfense de mang er avec u n j u i f r

Aucun chrtien ne doit demeurer dans une maison avec un juif, ou bienmanger avec lui.


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Aprs l'arrive de Hugo en Espagne,: nous constatons, dans .cette mmeanne 1068, te clbration Grundum d'un synode qui dcrta, quatorze canons, dont ce lufr-ci : - ... i } j- ... :,:H,n :

. . . I ls prescrivent qu e les juifs soient galement obligs de payerla dme pour des b i e n s q u l i s o n t achets de s chttiens.

De tous les princes de l'Occident, ce fut Guillaunge le Conqurant, roid'Angleterre et duc de Normandie; qui prit ie plus cur l'instruction desrformes de Grgoire Vn, Dj, avant r wHldebrand avait remarqu les gcands ta^lapisi^r la cause (je^Dieu et celle

de l'Eglise ; aussi l'avait-il soutenu lorsqu'il avait voulu s'emparer dujtrned'Angleterre. Les lettres du pape Guillaume le Conqurant font voir queHldebrand, devenu Grgoire VU , resta attach ce prince et continua fonder sur lui les mmes esprances qu'auparavant I l j'appelle en effet le fidle partisan de Pierre * et le seul prince qui pensg hideusement remplir-es devoirs.1 D'un autre ct, nous avons une preuve dela sollicitude qu'avait^ Guillaume pour tes intrts de l 'Egl i^ e t de ta courformit de ses penses aveclles de Grgoire dans le synode gnral dela Normandie qu'il rjntt Rouen en 1074^ Parmi les quatorze prescriptions, nous trouvons celle-ci ^ v;, f ^ ;

Can. 14- Rouen (Normandie) lOWk

Esclaves et nourrices.

Lesjuifs ne doivent avoir ni esdaves ni nourrices chrtiennes 2 . i . u

Can. 10-Synode Grundum (1078).

Dmes payes par les juifs.

Nous voyons par le grafid synode tenu Grundum en 1078, sous la prsidence d'Amattr (prs d'Auch), lgat du pape; et en prsence de huit autres vques, combien on s'effora en Espagne d'introduire les dcretsrformateurs de Grgoire V i f tiicte-pwiimr^ri2^nrai une amliorationdans l'Eglise. Parmi les douze canons produits de ce synode, il y a celui-ci :

1

Mansi, 1. c.p. 113 sq. et 306, Harh 1. c.p. 1248, 1444.2

Mansi, 1. c.p. 398. - Hard. 1. c.p. 1518. (Voir aussi Tables l'article : Nourrices chez/esfuf& N.d.l.R.). 1


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Dans les pays habits par les juifs^ on devra prlever, au profit del'glise du district, tes dmes que dans leur malice ces jui fs ontalines (excolebant), et agir comme si le pays tait habi t par des

chrtiens. .'-v e r, .; . . . 7 P - . .-,!

Grgoire VII continua s'occuper comme auparavant des besoins del'Eglise dans tes quatre parties du monde, des personnes, des couvents, et,en prsence du-danger, il n'abandonna pas d'une seule ligne les principesqu'il avait mis et dfendus. Ii persista, avec une dignit et une force toutapostoliques, exhorter et punir les grands et les puissants de la terre,chaque fois que la cause de Dieu ou le devoir de sa charge paraissait le

demander. Cest ainsi que, vete la fin de 1080, il pronona contre Manasses1er, archevque de Reims, une sentence irrvocable de dposition, malgrl'appui que lui prtait Philippe, roi de France, parce qu'il n'avait pas tenucompte du dlai qui lui avait t accord et qu'il avait cherch se maintenir par la force en possession de son sige. En mme temps, le pape engagea le roi de France ne plus donner son concours Manasses et nepas mettre obstacle l'lection d'un nouvel vques II veut bien pardonnerauroi les fautes de sa jeunesse, s'il se montre l'avenir ami de la justice,misricordieux, protecteur des Eglises et patron des veuves et des orphe

lins. Toute la lettre est rdige sur un

1

ton lev, sans trahir en.rien unhomme qui veut se procurer du secours par quelque condescendance. Aucontraire, Grgoire renouvelle ses prtentions au prlvement du denier deSaint-Pierre1. ^ r * ; -

Le pape menaa avec un gal ouragete putesant Lanfranc, primat d'Angleterre, de le suspendre s'il ne venait bientt ad limina Apostolorum,comme ttait le devoir d'ih vque, Il interdit farthevque de Rouenplusieurs fonctions ecclsiastiques, parce qu'il n'avait pas sollicit te-pat-lium. Il expliqua au roi de Castille que lui, Grgoire, tait il est vrai un p

cheur, mais que ce n'tait cependant pas ses fautes, mais bien la malice deses ennemis, qui tait la cause de la haine injuste avec laquelle ils le poursuivaient. Il loue ensuite le roi de ce qu'il avait introduit partout dans sonroyaume la pratique romaine (pour le cuite), et de ce qu'il avait aboli lapratique oppose, qui contenait quelque'freu d'htrodoxie. lEn revanche,Il le blme vigoureusement parce qu'i l favoris e les juifs,

1 Mansi, t. XX, p. 327, 338. - Hard. t. VI, p. 1465, 1476.


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On clbra un synode importante Siaboles, chteau situ dans le comthongrois du mme nom et au-del de la Theiss. Aprs que-le roi Ladisiaseut fait valoir d'une manire victorieuse ses prtentions, la couronne de

Hongrie, contre Salomon, gendre de Henri IV, et aprs qu'il eut runi sonempire la Croatie et la Slavonie, il convoqua, au mois de mai 1092, deconcert avec le primat Sraphin, archevque de Gran, une assemble desgrands du royaume dans l'ordre civil et dans l'ordre ecclsiastique, afind'abolir quantit d'abus qui s'taient introduits pendant les longues guerres. Les dcisions prises furent consignes dans trois grands livres. Dupremier grand livre qui contenait 40 capitula, nous extrayons ce canon :

Can. 10Sur les esclaves chrtiens.

Aucun juif ne doit avoir une chrtienne pour femme ou pour esclave.

Pterffy) qui a collationn les conciles d Hongrie, pla au commencement de l'anne 1114 le synode de Gran (Strigonim), que Laurentinus,archevque de cette ville, runit vers la fin du gouvernement du roi Colo-

mann. Nous avons de cette assemble soixante-cinq canons assez courts,dont voici te No61 :

Can. 61 - Synode de Gran (Hongrie) (1114)

Esclaves chrt iens et servantes chrtiennes c h i les j u i f s.

Les juifs ne doivent pas avoir d'esclaves chrtiens ni de servantes chrtiennes, ou d'ouvriers chrtiens.

Le 6 septembre 1209, le lgat Miio essaya, conjointement avec son collgue, Hugo vque da Riez, de rformer, dans un synode |a)u Avignon, lasituation religieuse de la Provence, pour mieux s'opposer par l la propagation de la secte des cathares. Les archevques de Vienne, d'Arles, d'Embrun et d'Abc, ainsi que vingt vques et un trs grand nombre d'abbs,assistrent l'assemble, qui dcrta vingt et un canons, dont les deuxsuivants :


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Les Conciles et les J u i f s 27

Can. 2 - Synode Avignon (1209)

Les juifs , les emplois publics, les domestiques chrtiens.

Chaque vque devra forcer ses comtes, chtelains, bourgeois, etc., en seservant, s'il le faut, des censures ecclsiastiques, promettre par sermentainsi que l'ont fait ceux de Montpellier, d'expulser les hrtiques, de punirles opinitres, d'loigner les juifs de tous les^emplois^t de ne pas permettre qu'ils aient des domestiques chrtiens.

Can. 4- Synode Avignon (1209)

L'usure pratique par les juifs.

On doit galement empcher les juifs de pratiquer l'usure, et cela en excommuniant tous les chrtiens qui se laissent entraner ngocier aveceux des affaires de ce genre. Conformment au dcret du pape Innocent m, ces juifs seront aussi forcs de rendre tout l'argent qu'ils aurontacquis par l'usure. Ils ne pourront pas travailler en public les jours de dimanche et de fte ; ils ne mangeront pas non plus de viande en public les

jours d'abstinence.

4 e concile de Latran (Douzime concile cumnique).

Insr dans le Corpus jur. can. 42, de Simonia.

Les jui fs ne doivent pas pouser des chrtiennes.

Insr dans le Corpus fur. can. 18, X, de Usuris. . .

Les jui fs ne peuvent sortir pendant la semaine sainte ; ils doivent restituer les sommes obtenues au moyen de l 'usure ils doivent payer la dme.

**Insr dans le Corpus jur. can. c. 15, Xf de J u d i s .

En 581, un synode clbr Tolde avait port dans son can. 14, uneordonnance analogue.

Les jui fs ne peuvent exercer de fonctions publiques.


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Dans le carme de 1227; Pierre Amelii f depuis peu de temps archevque

de Narbonne, runit un synode provincial tant cause des albigeois quepour introduire quelques rformes. Parmi tes canons de ce synode, noustrouvons ceux-ci qui ont trait aux juifs.

Can. 2 - Synode de Narbonne (1227).

Usure des ju i fs - servante chrtienne - vente de viande- e m p l o i s

Les juifs ne doivent pas exiger des chrtiens des intrts excessifs ; ilsn'auront pas de servante chrtienne, seront dclars inhabiles tous lesemplois et ne pourront pas vendre de la viande en public, mais seulementdans l'intrieur de leurs maisons.

Can. J - Synode de Narbonne (1227).

Le port d'habit spcial pour les jui fs - Le t ravai l du dimanche.

Afin que l'on puisse plus facilement distinguer les chrtiens des juifs, ceux-

ci porteront sur leurs habits, sur le dos et sur la poitrine, un signe en formede croix.

Les dimanches et les jours de fte, ils ne travailleront pas en public et,durant la semaine sainte, ils ne sortiront pas de leurs maisons, part lescas de ncessit.

Can. 4 - Synode de Narbonne (1227).

La fte de Pques.

Lors de la fte de Pques, chaque famille juive devra payer 6 deniers l'glise paroissiale.

La question des albigeois ne se termina que sous le pape Grgoire IX.Dans les dernires semaines du pontificat d'Honorius, c'est--dire le 1er

mars 1227, il se tint dans l'glise de Notre-Dame de Trves, sous la prsidence de l'archevque Thoderich, un synode diocsain. Nous trouvonsdans les canons : r


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Can. 8- Synode de Trves (* r mars 1227).

Mdecine ju ive .

On ne doit pas accepter de mdecine de la part des juifs.

Can. 11 - Synode de Trves (1 e r mars 1227).

Mdecin jui f .

Les juifs ne doivent pas exercer les fonctions de mdecin.

Avec le synode provincial de Rouen, clbr en 1231, cette assembles'effora de remettre en vigueur la stricte observance de la rgle de Saint-Benot, et extirper les abus qui existaient. De ces canons, nous relevons lessuivants :

CanB 1-3-Synode provincial de Rouen (1231).

Emprunt d'argent des juifs.

Les abbs et les suprieurs de couvents ne doivent pas, sans permission,emprunter une grosse somme d'argent, surtout aux juifs .

Can. 49-Synode provincial de Rouen (1231).

Signe distinctif pour les juifs.

Nous prescrivons, conjointement avec le concile gnral ( I V Lateran.c. 68), que les juifs se distinguent des chrtiens par leurs habits et qu'ils

aient sur la poitrine un signe trs facile recotttyfem

Can. 49Synode provincial de Rouen (1231).

Aucun serviteur chrtien chez les ju i f &

Aucun chrtien ou chrtienne ne doit entrer chez eux comme serviteur oucomme servante1.

1 Mansi, t. XXIII, p. 213 sqq. - Hard. t. VII, p. 185 sqq.


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30 Les Conciles e t les, J u i f s

Dans cette mme anne de 1231, se tenait un synod de la province ecclsiastique de Reims, clbr Saint-Quentin sous la prsidence de l'archevque Henri ; il promulgua dix-sept canons dont ceux-ci ;

Can. 31 - Synode provincial de Reims (1231). .

Les juifs fonctionnaires. * , >

Les juifs ne doivent pas devenir fonctionnaires.

Can. 32- Synode provincial de Reims (1231).

Le ju if qui injurie la fo i.

Si un juif injurie la foi chrtienne ou le Sauveur, aucun chrtien ne devraensuite avoir commerce avec lui. ,

Can. 33 Synode provincial de Reims (1231).

Le jui f tmoin.

Aucun juif ne peut servir de tmoin contre un chrtien*

Le synode clbr Arles en 1234, sous l'archevque Jean de Bausson,promulgua vingt-quatre canons, parmi lesquels nous retrouvons celui-ci :

Can* 16-Synode de Arles (1234).


Les juifs doivent porter sur leurs habits des signes qui permettent de lesreconnatre, et leurs biens seront soumis la dme ecclsiastique.

Le 18 avril 1239, se tenait, Tarragone (Espagne), par le lgat du papecardinal vque de Sainte-Sabine et par Pierre Albalatius, archevque de

Tarragone, un synode. Dans les statuts, nous retrouvons ce canon :


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Les Conciles et les Juifs 31

Can. 4- Synode de Tarragone (18 avr il 1239).

Signe distincte pour les juifs.

Les juifs et les sarrasins doivent se distinguer des chrtiens par leur habit.

Can. 4Synode de Tar ragone (18 avril 1239),

Aucune nourrice chrtienne pour les juifs .

Les juifs et les sarrasins ne devront jamais avoir de femme ou de nourricechrtienne1.

Can. 4- Synode de Tar ragone (18 avril 1239)D

Les chrtiens qui vivent avec les juifs.

Les chrtiens qui vivent avec des juifs ou des sarrasins et qui ne les auront pas quitts dans le dlai de deux mois, seront privs de la spultureecclsiastique, quelque longues pnitences qu'ils aient pu faire, moinsd'une permission expresse du mtropolitain.

Contre les cathares fut galement dirig le synode que Guillaume de laBroue, archevque de Narbonne, runit avec ses suffragants Bziers le19 avril 1246. Il crit dans la prface les lignes suivante, o il dtermine lebut de cette assemble : Comme l'Eglise romaine a publi, soit par elle-mme, soit par ses lgats, des ordonnances salutaires contre l'hrsie etpour assurer la paix, nous voulons notre tour avec nos suffragants, notrechapitre et tout le synode, apporter notre contingent cette sainte institution. Il publia, avec l'assentiment du synode, quarante-six chapitres ou

canons, dont nous extrayons ceux-ci :

Can. 37- Synode de Bziers (19 avr il 1246).

Intrt prlev injustement par les juifs.

Les juifs doivent restituer tout intrt prlev injustement. S'ils s'y refusent, tout chrtien qui traitera avec eux sera excommuni.

1 Voir Tables l'article Nourrices chez les juifs


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32 Les Conciles et tes Juifs

Can. 38-Synode de Bziers (19 avri l 1246).

Aucun emploi public pour les juifs.

Les juifs seront inhabiles aux emplois publics.


Viande ju ive.

Les juifs ne vendront pas de viande les jours maigres et en gnral ils n'envendront que dans l'intrieur de leurs maisons, et non pas dans les bou

cheries des chrtiens.

Can. 39- Synode de Bziers (19 avril 1246).

Signe distnctif pour les juifs.

Les juifs porteront sur leurs vtements, et par devant un signe en formede croix.

Can. 40-Synode de Bz iers (19 avri l 1246).

Les juifs et le travail du dimanche.

Les juifs ne travailleront ni les dimanches ni les jours de fte.

Can. 41 - Synode de Bziers (19 avril 1246).

La Semaine Sainte et les juif s.

Du Jeudi Saint au lundi de Pques, il est dfendu aux juifs de sortir dechez eux. Durant ce temps, ils seront dfendus par les prlats, si les chrtiens tentent de les maltraiter.


Dme payer par les juifs.

Toute famille juive payera le jour de Pques, six deniers son cur.


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Les Conciles et Ees Juifs 33

Can. 43- Syn ode de Bl i ers (19 avr i l 1246).

Mdecins ju i f s.

Les chrtiens ne doivent pas avoir de juifs pour mdecins.

Le dernier des synodes de 1248 est celui de Valence, ou mieux de Mon-teuil prs de Valence, clbr le 5 dcembre par les deux lgats du pape,Pierre, cardinal-vque d'lbano, et Hugo, cardinal-prtre de Sainte-Justine. Le pape lui-mme avait convoqu cette assemble les vquesdes quatre provinces ecclsiastiques de Narbonne, de Vienne, d'Arles et

d'Aix, ainsi que d'autres vques et prlats voisins. Sans compter les mtropolitains de ces quatre provinces, on compta quinze vques, parmilesquels l'vque d'Agen, dpendant de la province de Bordeaux. Parmi lesvingt-trois c ap itula ou canons de cette assemble, nous trouvons celui-ci :

Can. S- Syno de de Valenc e (1248).

Signe part icul ier pour les jui fs.

On observera au sujet des juifs les anciennes ordonnances. Ils porterontun signe particulier, et s'ils ne le font pas, tout chrtien s'abstiendra d'avoircommerce avec eux.

En 1254, se runirent Albi, sous la prsidence de Zoen vque d'Avignonet lgat du pape, un grand nombre d'vques et de prlats des provincesde Narbonne, de Bourges et de Bordeaux, pour extirper les derniers restesde l'hrsie des albigeois et pour introduire des rformes dans le clerg et

dans le peuple. Pour atteindre le premier but, on tudia les dcisions d'anciens synodes franais, en particulier de celui de Toulouse de 1229, et onremit en vigueur une partie de ses ordonnances. L'autre partie fut au contraire, suivant les besoins de l'poque, modifie, complte ou abroge.Parmi les soixante et onze canons, nous y trouvons ceux qui suivent :

Can. 63*=Syn ode d'lbi (1254 ) a

Usure j u i ve .

Aucun juge ne doit obliger des chrtiens payer des intrts aux juifs etaux autres usuriers.


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34 Les Conciles et les Juifs

Can. 64-Synode d'AIbi (1254) .

Vtements distinctifs pou r les juif s.

Les juifs ne doivent pas porter de manteaux ronds l'exemple des clercs,mas bien des manteaux longues manches.

Can. 65- Synode d'AIbi (1254).

Signe distinctifs pour les juif s.

Les juifs auront sur la poitrine et par-dessus leurs habits une sorte de

croix de la largeur d'un doigt et haute comme la moiti de la main.


Viande ju ive.

Les juifs ne doivent pas vendre leur viande dans les boucheries des chrtiens.

Can. 67- Synode d'AIbi (1254).

Tmoins contre les juifs.

Les chrtiens ne doivent pas tre admis en qualit de tmoins dans lesaffaires des juifs.

Can. 68Synode d'AIbi (1254).

Le travail du dimanche.

Les juifs ne doivent pas travailler tes jours du dimanche et de fte.


Mdecin juif .

Aucun mdecin juif ne doit soigner les chrtiens.


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Can. 70Synod e d'AIbi (1254).


Les seigneurs qui ont des juifs parmi leurs infrieurs doivent les forcer porter sur leurs habits le signe indiqu ( 65).

Les vques de la province de Narbonne dcidrent, dans un synode tenu Bziers en 1255, de prter secours au snchal du roi saint Louis, quiassigeait le chteau de Querbus, parce que ce chteau tait une sentined'albigeois et d'autres impies ; toutefois ce secours devait tre absolument

volontaire. Dans cette mme runion, laquelle assistrent un grand nombre de seigneurs, le roi saint Louis fit lire trente-deux articles pour rprimerl'avarice et la corruption des employs royaux et pour les amener exercerla justice d'une manire quitable. Dans ce texte, on peut y lire ces deuxordonnances :

L I TALMUD

1 - Onordonna debrler tous lesexemplaires du TALMUD judaque;

USURE J U I V E

2 - Onprit des mesures contre l'usure pratique par les juifs.

Le 6 septembre 1258, se tint Montpellier, un synode franais, sous Jac

ques, archevque de Narbonne, qui promulgua huit capitula, dontcelui-ci :

Can. S Syn ode de Montpellier.

Dette d'un chrtien e nve rs les juifs.

Si un juif accuse un chrtien de lui devoir de l'argent, ce dernier ne pourradans tous les cas tre oblig qu' payer ce qu'il devait (sors, c'est--dire lasomme qu'il devait), mais non pas les intrts.


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Sous la prsidence de l'archevque Gerhard, s'est tenu en 1259, un concile Fritzlar de la province de Mayence, qui a publi toute une srie decanons, dont celui qui suit :

Can. 8- Synode Fritzlar (1259).

Habit particulier pour les juifs.

Les juifs doivent porter un habit particulier.

Can. 8- Synode Fritzlar (1259).

Les ju if s et la fonction publique.

Les juifs sont inhabiles aux fonctions publiques.

Can. 8Synode Fritzlar (1259).

Esclaves chrtiens et juifs.

Les juifs ne pourront avoir d'esclaves chrtiens.

Can.8-

Synode Fritzlar (1259).Le Vendredi Saint et (es juifs.

Un juif qui est vu le jour du Vendredi Saint sera puni par une amende d'unmarc d'argent *.

Au synode provincial Arles, on mit dix-sept canons dont celui-ci :

Can. 8- Synode provincial Arles (1260).

Habits distinctifs pour les juifs.

Les juifs ne doivent pas porter, comme les clercs, des manteaux ronds : ilsauront des signes particuliers sur leurs habits.

1

Mansi, t. XXIII, p. 997. - Harzheim, Concilia Germanioe, t IV, p. 576.- Binterim, deutsche Concil. Bd. V, S. 15 et 156 ff.


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Au mois de mars 1261, Philippe Fontana, archevque de Ravenne, clbradans sa mtropole un synode provincial, parmi lesquels canons nous retrouvons celui qui suit :

Can. 11 - Synode de Ravenne (1261).

Les jui fs devant le tr ibunal ecclsiastique.

Le roi et ses employs ne doivent pas s'opposer ce qu'un juif qui s'estrendu coupable l'gard des choses ou des personnes de l'Eglise mit traduit par-devant un tribunal ecclsiastique.

Le synode de Vienne tenu en 1267, auquel participrent au moins seizevques, dura trois jours, et dans la dernire des trois sessions, le lgatpromulgua, avec l'assentiment du synode, dix-neuf capitula, parmi lesquels nous retrouvons :

Can. 15-Synode de Vienne (1267).

1. Audace des ju i fs 2. sans signe distinctif - 3. la dfme payepar les juifs.

1. L'audace des juifs augmentant de jour en jour, de telle sorte que lesmaximes de la saintet catholique ont t altres chez beaucoup de chrtiens, nous ordonnons, sans pour cela rien innover, mate en nous contentant de remettre en vigueur les anciens statuts des papes, que les juifs, qui

doivent se distinguer des chrtiens dans leurs habits, reprennent le chapeau cornes qu'ils portaient autrefois dans ces pays, mais qu'ils onttmrairement abandonn, afin qu'ils se distinguent clairement des chrtiens, ainsi que l'a prescrit le concile gnral (12 e, can. 68). 2. Tout juifqui sortira et qui sera surpris sans ce signe doit tre puni d'une amendepar le seigneur du lieu.

3. Nous ajoutons que les juifs doivent payer au cur, sur te district duquelils demeurent, toutes les dmes proportionnes aux biens qu'ils possdent ; la raison de cette obligation provient de ce qu'ils occupent la place

de chrtiens (qui payeraient la dme), et par consquent qu'ils causent aucur un tort dont l'vque diocsain devra rgler la compensation.


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Can. 1 6 - Synode de Vienne (1267).

1. Les jui fs et les maisons de bains - 2. ju i fs et esclaves chrt iens 3. servantes et nourrices 4. aucune charge de percepteur.

1. Nous prescrivons en outre que les juifs s'abstiennent d'aller dans lesmaisons de bains (stupa = stuba), ainsi que dans les bains et dans teshtelleries qui servent aux chrtiens. 2. Nous leur dfendons d'avoir desesclaves, des servantes et des nourrices chrtiennes1, et en gnral toutdomestique chrtien habitant leur maison soit de jour soit de nuit. 3. Enfin les juifs ne pourront exercer la charge de percepteur ou tout autrefonction publique.

Can. 17- Synode de Vienne (1267).

Faute charnelle commise avec une chrtienne.

Si un juif est surpris commettant une faute charnelle avec une chrtienne,il sera maintenu au cachot jusqu' ce qu'il ait pay une amende d'au moinsdix marcs ; quant la chrtienne qui s'est laisse aller une pareille faute,elle sera fouette et chasse de la ville sans aucun espoir d'y revenir.

Can. 18-Synode de Vienne (1267).

1. Dfense de manger avec les ju i fs - 2. ni de noces -3. viande ju ive .

1. Nous dfendons, sous peine d'excommunication, tous les chrtiensde cette province, ainsi qu' ceux de la ville et du diocse de Prague, derecevoir leur table les juifs ou les juives, de boire ou de manger aveceux, 2. de prendre part leurs noces, leurs nouvelles lunes, leurs jeuxet d'y danser. 3. Les chrtiens devront s'abstenir encore d'acheter aux

juifs de la viande ou d'autres plats, afin que ceux-ci ne pussent vendre dupoison aux chrtiens qu'ils regardent comme leurs ennemis.

Voir Tables l'article Nourrices chez les juifs.


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s'en acquittent pas, on leur interdira l'entre de l'glise et ils ne prendront pas par au service divin.

Nous ordonnons, sous peine d'excommunication, que l'vquelu deSalzbourg et ses suffragants aient, ainsi que l'vque, des exemplairesdes prsents statuts scells de notre sceau ; qu'ils les fassent lire tousles ans dans les synodes piscopaux et dans le concile provincial ; qu'ilsveillent ce qu'ils soient observs, et enfin qu'ils tassent proclamer dansles glises paroissiales de leurs diocses les points ayant trait aux laques.

Fait Vienne a, D, 1267, au mois de mai, la troisime anne du

Pape Clment IV *. r .

Un synode franais de la province de Reims, clbr en 1271 Saint-Quent in, chargea les vques de punir les seigneurs temporels qui, sur laplainte d'un jui f , obligeaient, sans autre prambule et sans consulter lessuprieurs ecclsiastiques, un clerc a payer un intrt rclam par ceju i f .

1274... Sept annes s'taient peine coules depuis la runion de 1267,que le synode de Salzbourg de Tan 1274 se plaignit de ce que les statuts du cardinal-lgat Guido taient dj tombs en dsutude. Antrieurement mme, en 1273, Bruno, vque d'Olmtz, numre, dans clbrerelation au pape Grgoire X, parmi les plaies de l'poque, l'habitude qu'ontles juifs de prendre des nourrices chrtiennes, les intrts usuraresqu'ils extorquent aux chrtiens, et enfin la facilit avec laquelle on leurconfie des emplois publics

Durant les pontificats d'Innocent V et d'Adrien V , il ne se clbra aucunsynode de quelque importance, mais, pendant la courte vacance du Saint-Sige qui eut lieu aprs la mort d'Adrien, Jean, archevque de Tours, prsida, le 31 aot 1276, Saumur, un synode provincial. De concert avec sesvques suffragants ainsi qu'avec les chapitres et abbs, etc., il publiaquatorze canons rformateurs.

Mansi, 1. c.p. 1178.


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Un peu plus tard, se tenait un second synode franais. Simon, cardinal-prtre de Sainte-Ccile et envoy en France en qualit de lgat par le papeGrgoire X, prsida Bourges, te 13 septembre 1276, ce deuxime synode.

Le lgat avait constat, soit par lui-mme, soit par les rapports d'autrespersonnes, plusieurs abus. Il chercha par seize capitula, amliorer lasituation. Parmi ces canons, nous retrouvons celui-ci :

Can. 14- Synode de Bourges (13 septembre 1276).

Les ju i fs et leurs erreurs.

Les juifs ne doivent habiter que dans des villes ou dans des lieux assezconsidrables pour qu'ils ne puissent tromper les gens simples de la campagne et tes entraner partager leurs erreurs.

Le 4 mai 1279, se tenait Pont-Audemer, dans la province de Rouen, unsynode prsid par l'archevque Guillaume de Flavacourt, qui promulguavingt-quatre canons parmi lesquels figure celui-ci :

Can. 9- Synode de Pont-Audemer (4 mai 1279).

Service chez les jui fs - signe distinctif.

Un chrtien ou une chrtienne ne doivent point entrer au service d'un juifou habiter avec lui.

Les juifs doivent porter sur leurs habits des signes servant les distinguerdes catholiques.

Au mois de septembre 1279, de nombreux canons furent rendus par ungrand synode national hongrois clbr Ofen ( in Castro Budensi Ves-primiensis dioecesls). Peu de temps auparavant, le roi Ladislas m avaitpris en main les rnes du gouvernement, lorsqu'il eut atteint l'ge de dix-huit ans ; le pape Nicolas m nomma, avec des pouvoirs trs tendus, Philippe, vque de Fermo, lgat pour la Hongrie, la Pologne, la Dalmatie, laCroatie, Rama, la Servie, la Lodomrie, la Gallicie et la Cumanie. Toutd'abord le jeune roi ne voulait pas recevoir te lgat ; mais lorsqu'il connutson arrive, il lui fit un accueil bienveillant ; il lui promit de marcher sur tes

traces de ses anctres, en particulier de saint Etienne, d'extirper toutes leshrsies et de s'employer pour la conversion des Cumans, qui taient en-


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coren grande partie paens. Les Curnans, qui taient parents des Tartareset originaires du Caucase, avaient t peu de temps auparavant chasss dela Bulgarie, etc., par les Tartares. Ils avaient migr n Hongrie, o ils er

raient comme des nomades. Vers l'an 1250, Bela IV, roi de Hongrie, obtintd'eux qu'ils le reconnussent pour roi, et il maria son fils et successeurEtienne, pre du jeune roi Ladislas, avec une princesse cumane. Deuxchefs de cette nation jugrent alors, au nom de leurs peuples, de renoncerau paganisme, de recevoir les sacrements, de vivre selon les manires etles coutumes chrtiennes, de fonder des habitations au lieu de courir droite et de gauche, et enfin de restituer tout ce qu'ils avaient pris auxchrtiens et aux glises chrtiennes. Le roi consentit ce que le lgatrunit une assemble de tout le clerg, depuis l'archevque jusqu'aux simples prtres. Il promit de faire excuter fidlement les dcisions de cette

assemble, et, si cela tait ncessaire, d'obliger par les armes les Cumans tenir leur parole. Il appuya ces promesses de plusieurs serments, etajouta qu'il consentait tre frapp lui-mme d'excommunication et sonroyaume d'interdit s'il ne tenait sa promesse ; il renona d'avance touteespce d'appellation et de priviiige .

Ce synode, dont le roi Ladislas permettait la clbration, est prcismentcelui de Ofen. Pendant les travaux du synode, le roi Ladislas, se croyantls dans ses droits par les dcisions de l'assemble2, fit expulser le sy

node par la bourgeoisie de Ofen. Mais on ne saurait cependant admettreque le synode ait subitement pris fin au milieu de la rdaction du canon 69.Ce qui prouve le contraire, c'est que le docteur Caro a trouv dans un codex de Saint-Ptersbourg tout une srie de canons provenant de ce synode, et il a communiqu au docteur Gratz le 113 e et le 114 e de cescanons, qui traitaient des juifs, afin que celui-ci s'en servit pour son Histoire des Juif s.

Can. 113- Synode de Ofen (1279).

Emploi et charge pour les juifs.

D'aprs ces deux canons, les juifs auraient t loigns de tout emploiet de toute charge en Hongrie et dans les autres provinces sur lesquelless'tendait le pouvoir du lgat

Les vques et en gnral les clercs qui affermaient leurs terres des juifs, devaient tre privs de tout revenu ecclsiastique, et les laques quicommettaient cette faute, condamns au bannissement jusqu' ce que les

1

Kopp, Gesch. der Wiederherstellung, Bd. I, S 286 ff. - Reynald, 1279, 31 sqq.2 C'est ce qu'il raconte lui-mme dans Raynald, 1280, 8.


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Ls Conciles et les Jui fs 43

fermiers et autres employs juifs eussent t loigns, et jusqu' ce queles coupables se fussent engags sous caution ne plus en avoir l'avenir,parce qu'i l tait dangereux de laisser habiter des jui fs dans des

familles chrtiennes.

Can. 114- Synode d Ofen (1279).

Signe dlstinctif pour les juifs.

Les juifs devaient, en outre, porter sur le ct gauche de la poitrine unmorceau de drap rouge dcoup en rond ; ils ne devaient jamais sortirsans ce signe dlstinctif. Enfin on ne devait jamais confier une charge quelconque aux juifs, aux Sarrasins, aux ismalites, aux schismatiques, etc. Ondevait surtout viter de les choisir pour prlever les tributs, les redevances,les droits de douane et ceux du page.

Il s'est tenu, le 22 mars 1282, Tarragone, un synode provincial o

l'archevque Bernard confirma les statuts de ses prdcesseurs, parmi lesquels on peut trouver celui-ci, savoir :

Dfense aux chrtiens de cohabiter avec les juifs

Sur le dsir d'Edouard 1er, roi d'Angleterre, un synode clbr Westminster en 1290 dcrta l'expulsion de tous les juifs indistinctement, et

en effet, entre le mois d'aot et la Toussaint, toute la population juive,hommes et femmes, durent quitter l'Angleterre au nombre de plus de16,000 ; on leur permit d'emporter leur argent ainsi que leurs meubles. Ilsne sont revenus en Angleterre que bien plus tard, sous le rgne deCharles H.

Gerhard, archevque de Mayence, tint avec ses suffragants, le 15 septem

bre 1292, Aschaffenbourg, un synode qui promulgua vingt-six capitula.Parmi ceux-ci, nous retrouvons celui qui suit v


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Can. 18-Synode Aschaffenbourg (15 septembre 1292).


Les anciennes lois l'gard des juifs n'tant pas en vigueur partout, nousprescrivons que, dans un dlai de deux mois partir de la publication duprsent statut, dans toutes les villes et dans tous les chteaux et endroitsde la province de Ma'fence, les juifs tant hommes que femmes, portent detels habits et de tels signes qu'on puisse les distinguer des chrtiens.

Can. 18-(Synode Aschaffenbourg (15 septembre 1292).

Fonction publique et esclaves.

Les juifs ne? pourront pasexereer de fonctions ou avoir des esclaves chrtiens.

Can. 18Synode a Aschaffenbourg (15 septembre 1292).

Aucun rapport avec les juifs.

Les lieux o les autorits chrtienne ne feront pas observer le prsent

dcret seront punis par la cessation de tout service divin. Les vques forceront indirectement les juifs leur obir, en dfendant aux chrtiensd'avoir avec eux quelques rapports que ce soit.

Can. 18-Synode Aschaffenbourg (15 septembre 1292).

Vendredi-Saint et les juifs.

Si, le jour du Vendredi-Saint, un juif se montre dans la rue ou sur la portede sa maison, ou bien s'il regarde par la fentre, il sera puni d'un marc

d'argent.

A Anse, se tenait un synode prsid par Henry, archevque de Lyon. Maiscontrairement la croyance, cette assemble ne se tint en l'anne 1299,les dernires paroles des actes de cette assemble prouvent qu'elle a eulieu le vendredi avant le dimanche de Laetare de 1299, en ralit le 26mars 1300 ; car d'aprs la coutume franaise du moyen ge, la nouvelleanne ne commenait qu'avec Pques ; aussi plaait-on encore en 1299

tout te qui se trouvait avant le 10 avril 1300, jour o tombait la Pquecette anne-l. Le synode a donc eu lieu le 18 mars 1300. Il remit en vi-


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gueur toute^une srie d'anciennes ordonnance et en promulgua quelquesnouvelles/ Parmi ces ordonnances nous retrouvons celle qui suit :

Can. - Synode d'Anse (18 mars 1300).

Signe dlstinctif pour les juifs.

Les juifs doivent porter un signe distinctif sur leurs habits de dessus.

Can. J - Synode d'Anse (18 mars 1300).

N o u r r i c e - Prcepteur - v iande ju ive .

Les juifs n'auront ni nourrice1

ni prcepteurs chrtiens, et la viande quiaura t prpare pour eux ne doit pas tre vendue aux chrtiens.

Can. J - Synode d'Anse (18 mars 1300).

La Croix. l 'Hostie et le jui f . ^

Si l e juifs rencontrent une croix


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46 Les Conciles et les Ju i fs

Du 1er avril au 13 mai 1302-, se tint Pennanfiel (apud Pennam f ide-lem), sous la prsidence de Gonzague, archevque de Tolde, un synodeespagnol qui dcrta quinze capitula. Parmi ceux-ci, il y a le suivant :

Can. 10- Synode de Pennanfiel (13 mai 1302).

Les juifs baptiss.

Un juif ou un sarrasin qui se fait baptiser ne doit pas pour cela perdre lesbiens qu'il possdait auparavant.

Du 11 au 13 mai 1310, il s'est tenu une assemble synodale Mayence.L e nouvelle ordonnances de la prsente assemble se sont leve jusqu'au chiffre de cent cinquante-sept, qui ont t runies en un livre, afinde servir de rgle aux fidle du diocse et de la province eccliastique deMayence. De c e canons, il y en a trois qui concernent l e juifs.

Can, 122- Synode de Mayence (1310).

Sur les habits particuliers des jurfs.

Can. 123- Synode de Mayence (1310).

Les jui fs ne doivent pas avoir de servantes chrtiennes ( in tendantes, gouvernantes, etc.) .

Aucun chrtien ne doit, sous peine d'excommunication, habiter chez des juifs. < r


Anathme aux hrtiques et leurs protecteurs.


Le juif ou le chrtien qui passe au judasme.

Lorsqu'un chrtien passe au judasme, ou bien lorsqu'un juif baptis revient au judasme, on doit procder contre eux comme contre d e hrtiq u e convaincus, quand mme le juif baptis n'aurait reu le baptme que

par crainte de la mort, ou bien aurait t baptis tant enfant et sans sonconsentement.


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Les Conci les et les Jui fs 47

Le 21 juin 1311, fut sign le procs-verbal du synode de Ravenne, sous la

prsidence de l'archevque Raynald. Il publia, sous le titre de Rubricoe,trente-deux ordonnances pour la rforme de l'Eglise, parmi lesquelles nousretrouvons celle-ci :

Can. 23- Syn ode de Ravenne (1311).

Signe dfstiitctif pour les juifs.

Les juifs doivent porter sur leurs habits un signe dlstinctif, qui consistera

en une rosette rouge.Can. 23Syn ode de Ravenne (1311).

L ieux d'habitation pour ju i fs .

On ne permettra aux juifs de s'tablir que dans lesendroits o il y a unesynagogue.

Pour amliorer ia situation religieuse et morale de sa province, en particulier celle du clerg, Raynald, archevque de Ravenne, remit en vigueur,dans un synode provincial tenu Bologne le 27 octobre 1317, les ordonnances de plusieurs anciens conciles et des siens propres, et il ajoutavingt-deux autres capitula sous te titre de rubricoe (en usage Ravenne). Parmi ces canons, nous retrouvons celui qui suit :

Can. 14Syn ode de Bologne (27 octob re 1317).

Immeuble pour ju i fs .

Nul ne doit louer ou vendre une maison un juif.

Le 2 aot 1322, le cardinal lgat Guillaume mit fin Valladolid, dans lediocse de Palencia (de l ce concile a t appel Paientinum), au concilegnral des pays compris dans sa lgation, et il publia sac ro app ro ban teconcilie vingt-sept capitula, parmi lesquels nous retrouvons celui-ci :


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Les Conciles et tes J u i f s 49

qua les archevque Gaspert Duval d'Arles, Jacques de Concas d'Aix, etBertrand d'Eux d'Embrun, avec onze suffragants et un grand nombre defond de pouvoirs d'vques absents et de chapitres. Cinquante-neuf ca

nons furent publi dont celui-ci :

Can.57 Synode Avignon (18 j u i n 1326).


L e juifs (de deux s e x e ) porteront sur leurs habits d e signe distinctifs.

Le premier synode du pontificat de Benot XH fut tenu par Jean, archevque de Saint-Jacques de Compostelle, au mois de mai 1335, dans la cathdrale de Salamanque. Le canon suivant concerne l e juifs.

Can. Synode de Salamanque ( mai 1335).

Mdecin juif . o&

Un juif ou un sarrasin ne doit pas tre employ comme mdecin, parce

qu'ils cherchent nuire aux chrtiens,

Habitation ju ive .

Un juif ou un sarrasin ne doit pas habiter une maison attenant uneglise ou un cimetire. * ,

Amet de Pardubic, le premier et excellent archevque de Prague, a laiss

un beau monument de son zle pastoral dans la collection de canons faitepour sa province et approuv par un synode provincial tenu en 1349. Onsait que Prague appartenait la province ecclsiastique de Mayence. Mais,sur le dir de Charles IV et de Jean de Bohme, Clment VI l'avait, le 30avril 1344, leve la dignit de mtropole, et lui avait donn comme suffragants les vchs d'Omutz et de Leitomischl. L'archevque Amet crutopportun de runir en un seul livre, qui aurait ensuite force de loi danstoute la province, les statuts provinciaux de Mayence qui taient observsen Bohme, ainsi que les statuts synodaux du dioce de Prague. Chaquevque suffragant devait faire composer une copie de ce livre, et recommander tous l e ans de la manire la plus vive dans le synode diocain, son clerg, d'tudier et d'observer ces constitutions. Tout chapitre d'glise


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cathdrale et collgiale devait avoir pareillement deux exemplaires desconstitutions, l'un dans la sacristie et l'autre dans rglise. Les archidiacres,doyens de campagne, recteurs d e g li se cathdrales, etc., taient ga

lement tenus de s'en procurer d e exemplaire.

La nouvelle collection qui commence par c e mots : Rex magnifiais,traite d'abord de la foi et demande que l e la que croient implicite, et leecclsiastiques explicite et distincte, ce que l'Eglise romaine croit et enseigne, afin que sur ce point aucun clerc ne pt arguer d'une ignorancecrasse. Parmi l e soixante et un canons, nous retrouvons celui qui suit :

Can. 50Synode de Prague (1349),

Nourrice chrtienne chez les juifs. :

L e juifs commettent parfois l'pouvantable forfait suivant : lorsqu'unenourrice chrtienne, place chez eux, fait la communion, ils fontdurant les trois jours suivants couler son lait dans un cloaque, etce n'est qu'au bout de ces trois jours qu'ils laissent le petit juifreprendre le sein.

Afin que de pareilles chose ou d'autre analogue ne se reproduisent pas,

les juifs ne devront avoir ni sage-femme, ni nourrices, ni servantes/ niesclaves chrtiens.

Can. 5 0 - S y n o d e d e Prague (1349).

Signes distinctifs pour les juifs.

L e juifs et l e ju i ve devront porter d e habits spciaux, afin qu'on nepuisse l e confondre avec l e chrtiens.

Can. 50- Synode de Prague (1349).

Vendredi-Saint et tes Jui fs . '

Le Vendredi-Saint, les Juifs ne devront pas sortir ; ils resteront chez eux,les portes et fentres fermes.

Can. 50-Synode de Prague (1349).

Emplois publics:

Aucun juif ne doit exercer d'emploi public.


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Ls Conciles et tes Jui fs 51


Nouvelles synagogues.

Il est dfendu aux juifs de btir de nouvelles synagogues ; ils se contenteront de rparer l e ancienne, mas sans les agrandir, etc.


B a p t m e - F t e s - C i m e t i r e s ju i f s.

On ne doit pas l e faire baptiser, pas plus qu'on ne doit troubler leurs ftes ou dvaster leurs cimetires.

Deux mois aprs le synode d'Angers, s'est tenu celui d'Apt prs d'Avignon,dans lequel les archevque et vque des trois province du sud de laFrance, c'et--dire d'Arle, d'Embrun et d'Abc, et tes procureurs de leurschapitres se runirent, le 13 mai 1365, et publirent trente capitula, dontcelui-ci ;

Can. 24Synode de Apt (13 mai 1365).


Le statut de Saint-Rufus touchant l'habit particulier que doivent porter l ejuifs n'et presque pas observ. L e vque doivent veiller ce qu'il lesoit.

Le pape Urbain V avait exhort l e mtropolitains remettre en vigueur

l'habitude de tenir d e synode provinciaux, parce que cette tradition tendait tomber en dsutude. Cette exhortation dcida l e archevque deNarbonne, de Toulouse et d'Auch demander au pape de tenir, au lieu detrois concile provinciaux, un synode gnral du Languedoc, parce que,ainsi qu'ils le disent dans la prface, il est trs dsirable qu'une certaineuniformit s'tablisse dans les provinces voisine. Le pape Urbain ayantaccd cette demande, l e archevque convoqurent un synode pour le18 mai 1368, dans la cathdrale de Lavaur (de la province de Toulouse,concil . Vaurense). Les deux archevque Pierre de Narbonne et Gaffredde Toulouse assistrent l'assemble ; mafe l'archevque.d'Auch se con

tenta de s'y faire reprsenter par son vicaire gnral, Philippe abb de So-rze.


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Il sortit de cette assemble de Lavaur tout un code de lois pour l e troisprovince : on y reconnat un vigoureux effort pour une sage rforme.Partant de la lettre aux Hbreux (XI , 6), et de ce passage de S. Augustin,

fies est bonorum omnium fundamentum, l'assemble voulut, dsson premier chapitre, non seulement recommander aux clercs d'instruireles fidle avec grand soin, mais aussi donner ceux d'entre eux qui seraient moins instruits, un rsum du dogme et de la morale chrtienne. Cecompendium, qui e t tout entier dans le premier chapitre, lui donne unetendue dmesure. Apre avoir dfini la foi (aux Hbreux, XI , 1), l e Pres du concile de Lavaur divisent le symbole apostolique en quatorze articles, sept traitant de Dieu en lui-mme et sept de Dieu fait homme. Cettedivision en quatorze article tait plus exacte que celle en douze, et, poureux, ils s'en servaient d'autant plus volontiers qu'ils recherchaient partout

le nombre sept. Apre avoir parl du symbole de Nice et de S. Athanase,ils traitent d e sept sacrements, d e sept principale vertus (les trois vertusthologale et les quatre vertus cardinale i ) , d e sept dons du Saint-Esprit(Isae, XI , 2,3), d e sept demande du Notre Pre, d e sept batitude(la huitime : Heureux ceux qui souffrent perscution pour la justice etc.,est laisse de cot), des douze fruits du Saint-Esprit (aux Galate V, 22),d e sept uvre de misricorde corporelle et d e sept uvre de misricorde spirituelle, ainsi que d e sept pch capitaux et d e dix commandements.

Afin de faciliter aux clercs l'tude de cet expos de la foi et de la morale,les Pre du concile y ont insr un grand nombre de vers mnmonique.Ils ont ordonn, en outre, que le clercs portassent toujours ce compendium avec eux.

De ce concile, sortirent cent trente-deux ordonnances dont tes trois suivante :

Can. 2 - Synode gnral du Languedoc (18 mai 1368).

Vases sacrs vendus aux juifs.

Un prtre ne doit pas vendre ou aliner aux juifs des calice ou d e habitseccliastiques, etc., ou bien l e faire renouveler par eux.

Vertus thologales, celles qui ont Dieu pour objet immdiat. Ce sont :l a f o i , l ' e s p r a n c e , l a c h a H t .Vertus cardinales ou morales, celles qui perfectionnent la volont pourlui faire faire le bien. Ce sont : l a p r u d e n c e , l a f o r c e , l a t e m p r a n c e e tl a j u s t i c e .


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Can. 112- Synode gnrai du Languedoc (18 mai 1368).

Signe distinctif.

L e juif

Les Conciles de l'Église catholique légiférant contre Les Juifs

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