Les cathédrales et l'alchimie

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JEAN-FRANÇOIS BLONDEL Les cathédrales et l'alchimie LA QUÊTE D' UNE PAROLE PERDUE

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JEAN-FRANÇOIS BLONDEL

Les

cathédraleset l'alchimieLA QUÊTE D'UNE PAROLE PERDUE

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Préface

Le texte de Jean-François Blondel que vous allez lire est la néces-saire continuation du précédent livre sur les cathédrales, Le Moyen Âge des cathédrales, que je vous invite à découvrir si ce n’est déjà fait.À la lecture de ce nouvel ouvrage de l’auteur, le titre Les Cathédrales et l’Alchimie – La quête d’une parole perdue, avec les importantes majuscules aux mots, m’a paru, spontanément, résumer l’ensemble du texte. En effet, dans cet ouvrage, l’auteur se démarque très nette-ment de tous ceux déjà connus sur ces deux thèmes que sont les cathédrales et l’alchimie.Facétieusement, en pratiquant la Langue des Oiseaux, dont je dirai deux mots plus loin dans cette préface, on peut s’exercer, avec ce titre apodictique et imaginable, à le lire de droite à gauche ou, plus symboliquement, de la main qui bénit vers celle du cœur et de l’Amour. En suivant l’ordre, les mots « perdue », « parole », « quête », « alchimie » et « cathédrale », on pourra alors faire la rencontre de l’Esprit du livre.En effet, lu de cette façon, on pourra traduire ce titre par : « Bénit celui qui, ayant perdu la Parole, part dans une Quête de l’alchimie qui trouvera son aboutissement dans la cathédrale, qui est Pierre philosophale et Amour. »Cette traduction du titre imaginaire se manifeste dans la structure de l’ouvrage, en quatre parties, qui peut être vu comme le Quaternaire Terre-Eau-Air-Feu.La première partie, « Comment regarder les cathédrales ? » est la Terre, matrice et support ; la seconde partie, « Qu’est-ce que l’alchimie ? » est l’Eau, symbole des contenus de l’Inconscient ; la troisième partie, « La pierre des cathédrales recèle-t-elle un message caché ? » est l’Air, qui relaie les contenus latents au Feu d’où jaillissent les cristallisations humaines et sociales que l’auteur évoque dans sa quatrième partie, « Les cathédrales et les “sociétés à mystères” ».Dans un style accessible à tous, ce cadre quaternaire permet à l’auteur de nous présenter cette Quête au cours de laquelle notre conscience rationnelle, visant un objectif de recherche qu’elle croit

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bien connaître et cerner, rencontrera finalement au bout du Chemin une Lumière qui lui était inconnue. C’est Christophe Colomb qui, croyant découvrir les Indes, rencontre un Monde totalement diffé-rent, l’Amérique et ses fabuleuses richesses !Tout au long de son ouvrage, en semant de nombreuses clefs qui ouvrent les très nombreuses portes protéiformes de cette immense Forteresse hermétique qu’est l’alchimie, l’auteur va utiliser une technique d’une grande efficacité initiatique : le questionnement.Le questionnement est une heuristique qui utilise la curiosité et l’émerveillement de toutes choses, les pires et les meilleures, pour en extraire une substantifique moelle, comme nous l’explique l’au-teur de l’un des plus splendides traités d’alchimie jamais écrits en Langue des Oiseaux : Nôtre Rabelais et ses Cinq Livres.En particulier, concernant les 28 médaillons alchimiques de Nôtre Dame1 de Paris, certains guides ou spécialistes reconnus en comptent 35, voire 33, en tenant compte des 7 médaillons du trumeau du portail du Jugement dernier. À la rigueur, 35 peut se comprendre, si ce n’est que les 7 médaillons du trumeau sont l’œuvre remarquable de Viollet-le-Duc (vers 1843-1850) et ne peuvent en aucune façon s’intégrer à la série originale des 28 datant, eux, de 1210-1240. Si on veut considérer un nombre de 29 à 34 médaillons, il faut choisir de supprimer 1 à 6 médaillons du trumeau… Lesquels et pourquoi ?De même, le grand Émile Mâle, dont on connaît notamment les remarquables ouvrages sur l’art aux xiie et xiiie siècles, ne déroge pas à cette Loi d’une interprétation qui veut accommoder l’imagerie des 28 médaillons au dogme chrétien ou à tout autre Rituel. C’est ainsi qu’il affirme que l’oiseau du médaillon « l’Humilité » est une colombe. Je veux bien, à la rigueur, qu’il en soit ainsi dans le cas de Notre-Dame de Chartres, mais un observateur impartial ne peut pas voir une colombe à Nôtre Dame de Paris. D’ailleurs, je propose aux lecteurs intéressés de mettre côte à côte les 3 médaillons de « l’Humi-lité » que l’on rencontre aux grands portails ouest des cathédrales de Chartres, de Paris et d’Amiens… La conclusion saute aux yeux. Il est probable qu’Émile Mâle, pour des raisons qui s’adaptent au dogme chrétien, ait nommé « colombe » ce qui est un « Corbeau » ; pour

1. Nôtre Dame de Paris est la cathédrale des alchimistes – celle où l’on trouve la totalité du Grand Œuvre inscrit dans la pierre. Ils ont voulu garder le « ô » qui remplaçait l’ancienne appellation : « Nostre Dame » du Moyen Âge. C’est leur cathédrale, à leur ressemblance.

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comprendre cela, reportez-vous à l’épisode du Déluge et de l’Arche de Noé, vous y découvrirez le Mal et le Bien dans le « méchant » corbeau noir et la « gentille » colombe blanche (Genèse, VIII, 6-12, Bible de Jérusalem). On pourrait donner d’autres exemples d’expli-cations hors sujet des médaillons alchimiques, tels ceux concernant « la Folie » et « la Lâcheté » dont j’invite à la comparaison point par point.L’auteur, quant à lui, offre à chacun la liberté de construire sa propre compréhension de l’information que ces admirables bas-reliefs présentent à tous.C’est ainsi que l’ouvrage de l’auteur se démarque des ouvrages habi-tuels sur le sujet : il propose, sans parti pris, un questionnement et laisse le passant profane faire œuvre touristique et l’alchimiste en herbe ré-fléchir, mesurer, doser, dissoudre et cristalliser les riches informations dispensées par les 28 médaillons, et par de très nombreuses autres tout autour de Nôtre Dame de Paris.

Comme l’auteur nous l’explique dans le premier chapitre, toutes les cathédrales délivrent de fabuleux messages d’Espérance et de Liberté.Ces messages peuvent être simplement dogmatiques en racontant, par exemple, l’Ancien et le Nouveau Testament sous forme architec-turale, sculpturale et picturale.Ils peuvent également être hermétiques pour diverses raisons ; c’est leur galerie des rois, quand ils en ont une, qui donne la clef du message ésotérique.Quoi qu’il en soit, dogmatiquement clairs ou hermétiques, ils sont, peu ou prou, lisibles par tous et n’exigent pas une culture univer-sitaire ou de hautes études dans de grandes écoles, ils nécessitent seulement de la curiosité quant aux textes que ces messages illustrent et une capacité à s’extraire des formatages de toute nature (religieux, sociaux, politiques, économiques…). C’est là le rôle de l’émerveillement.Je ne peux, ici, faire l’économie de ce propos du grand physicien Albert Einstein : « La plus belle et la plus profonde émotion que nous puissions expérimenter est la sensation mystique. C’est la semence de toute science véritable. Celui à qui cette émotion est étrangère, qui n’a plus la possibilité de s’étonner et d’être frappé de respect, celui-là est comme s’il était mort. »

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Parmi les cathédrales dont le message religieux renferme en filigrane un message hermétique, nombreuses sont celles qui renferment une très grande quantité d’informations concernant l’alchimie et le Grand Œuvre, ce qui leur octroie à juste titre le qualificatif d’« alchi-mique », telles Chartres ou Amiens. Cependant, Nôtre Dame de Paris est la seule et unique cathédrale alchimique au monde qui décrive en détail et de façon complète le Grand Œuvre. À l’oc-casion du monstrueux incendie de ce lundi saint 15 avril 2019 qui l’a mise à genoux, mais ne l’a pas détruite, la présence forte de cette Âme alchimique explique probablement son impact émotionnel universel qui transcende son succès touristique et son caractère historique.Toutes les autres cathédrales – Chartres, Amiens, mais aussi Rouen, Strasbourg, Bourges, etc. – présentent, peu ou prou, des informa-tions de premier ordre concernant le Grand Œuvre. Les médaillons qui paraissent identiques, à Amiens ou à Chartres, par exemple, sont utiles pour mieux comprendre ceux de Paris qui, pour beaucoup d’entre eux, ont subi les affres du temps et des hommes. C’est là que des grands historiens de l’art, comme Émile Mâle, ont un rôle à jouer pour nous expliquer les écoles de tailleurs de pierre et l’esprit de l’époque des cathédrales.

Très simplement et clairement, l’auteur, dans la deuxième partie, nous brosse un tableau très parlant de l’alchimie et nous offre une sublime définition de celle-ci par Claude d’Ygé, que je laisse au lecteur le plaisir de découvrir. Cette définition, certes peu explicite pour un esprit cartésien et rationnel qui ne peut exister que baigné dans des preuves et des réponses « palpables », comme saint Thomas, est cependant claire et pure comme une eau de source… à condi-tion d’être conscient que toute chose – toute chose – ne peut exister qu’avec son contraire ; la synergie de cette chose et de son contraire crée sa vie, sa fonction, sa preuve et ses réponses.Cherchez donc l’alter ego de la définition de Claude d’Ygé et vous saurez ce qu’est l’alchimie… La réponse se trouve d’ailleurs dans le texte de cette préface.

Comme vous allez le découvrir dans cet ouvrage, l’alchimie n’est pas une science mais un Art vivant, un Ars Magna, c’est une « science » avec conscience, qui s’oppose totalement à la science rationaliste et

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cartésienne qui est sans conscience. N’en déplaise aux scientifiques, cet Ars Magna a découvert depuis fort longtemps les secrets fonda-mentaux de la nature que la science rationnelle n’a découverts que depuis ces 150 dernières années.

L’Alchimiste, pour exercer cet Art, devra se construire spirituelle-ment préalablement à toute progression dans son travail opératif. Paracelse affirme : « Nul ne transmute aucune matière, s’il ne s’est transmuté lui-même. » Ce préalable spirituel à toute progression concrète, matérielle, le distinguera des souffleurs, des spagyristes et des scientifiques.Ce principe fondamental fait de l’alchimie un Art spéculatif et opératif éminemment centré sur l’humain. L’alchimie s’oppose totalement à la science rationaliste, sans conscience, qui néglige celui pour lequel elle est censée œuvrer en façonnant une société inhumaine qui réifie ces hommes qu’elle aurait dû spiritualiser.

L’auteur nous explique bien quels sont les objectifs de l’alchimie : élaborer à partir d’un matériau initial impur, nommé materia prima, un matériau final parfait, la Pierre philosophale, aussi nommée pierre des sages.Il a également très bien présenté les propriétés et les effets de cette pierre des sages.Cependant, si la Nature s’offre généreusement, nue et sans fard, à tous, elle n’ouvre pas à tous, indistinctement, le sanctuaire.Au non-initié, materia prima et Pierre philosophale sont deux subs-tances qui se refuseront à toute identification précise : les adeptes ont toujours caché la nature physique initiale de cette materia prima dans la meilleure cachette qui soit : l’endroit le plus visible !Aux antipodes de l’approche alchimique, l’approche scientifique, où il faut aller vite, être efficace tout de suite, où il y a obligation de résultat immédiat, implique toutes sortes de conséquences destruc-trices dans lesquelles chaque victoire du scientifique devient un échec pour l’homme et la race humaine. Les exemples sont connus : victoire sur la matière donne bombe atomique ; la victoire sur la maladie engendre des effets secondaires pires que le mal ; la victoire sur le travail par le machinisme rend l’homme esclave de la machine ; la victoire sur les origines de la vie avec la génétique : je vous laisse imaginer les conséquences (clonage humain, OGM, etc.).

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Alors que la science matérialiste, dans sa volonté de puissance et de désir de tout maîtriser, réalise des viols successifs de la Nature (viol des secrets de la matière, viol des secrets du corps, viol des secrets de la vie), l’Alchimiste, quant à lui, recherche une symbiose, une relation d’Amour, une union totale avec le Cosmos et les mêmes découvertes (transmutation, médecine, vie, etc.) ne produisent aucune destruction, aucun effet secondaire toxique ou létal.

Une autre particularité distingue l’alchimie de la science rationa-liste : l’alchimie ne fonctionne pas suivant la méthode cartésienne, basée sur une logique duale et déductive, qui utilise le principe, dual aussi, selon lequel une cause produit un effet.La cause est l’élément producteur, initiateur, originel, c’est le domaine source qui imagine et déclenche.L’effet est le résultat, le produit, le but, la finalité, le phénomène observable.En hermétisme, la cause correspond à l’Esprit et l’effet correspond à la Matière. Entre la cause et l’effet, la science, dans sa méthodo-logie, ne fait pas intervenir le vecteur opératif qui permet à la cause de produire l’effet, sauf peut-être en physique quantique. Ce vecteur opératif est ce que l’hermétisme nomme l’Âme.Cette Triade (Esprit, Âme et Matière) constitue une seule chose : la Connaissance de l’objet en tant que totalité, et non point en tant que catalogue de propriétés de celui-ci, une taxonomie de l’objet plus ou moins exhaustive, issue généralement d’un travail destructif de celui-ci.Entre l’alpha de la cause et l’oméga de l’effet, il n’y a point d’al-phabet dans la science rationaliste.La science classique (mathématique, physique, chimie, biologie, etc.) exclut l’observateur de l’objet observé, de l’expérience. Il faudra attendre l’émergence de la physique quantique pour que l’on commence à se préoccuper de l’interaction entre l’observateur, l’objet observé et l’acte d’observation.

Il en est tout autrement en alchimie où l’expérimentateur, l’Artiste comme aiment dire les adeptes, est tout entier dans le processus d’expérimentation. Par ailleurs, le travail opératif et spéculatif de recherche de l’Alchimiste n’est pas de nature binaire mais modal, c’est-à-dire qu’il fait intervenir des relations de sens entre les

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phénomènes observés en même temps que des relations « ration-nelles » de cause à effet.L’Alchimiste fait intervenir dans son travail au Grand Œuvre les deux principes complémentaires de causalité et d’a-causalité (synchronicité).Comprendre cela constitue un premier pas vers le décryptage du code alchimique et notamment des 28 médaillons de Nôtre Dame de Paris.

Compte tenu de tout ce qui vient d’être précisé sur « l’Esprit » de l’alchimie et du travail de l’Alchimiste, on peut comprendre cette Loi sacrée, respectée par tous ceux qui ont finalisé le Grand Œuvre et que l’on nomme « adeptes ».Cette Loi est clairement énoncée par l’un d’eux, Fulcanelli, dans son ouvrage qui renferme, bien que l’information soit « floutée », tout le Grand Œuvre : Le Mystère des cathédrales.Elle se traduit par Quatre Préceptes que nous rappelle l’auteur :

SAVOIR ð POUVOIR ð OSER ð SE TAIRE

Toutefois, au-delà de cette Loi, les adeptes offrent bénévolement et généreusement à tous, comme Dame Nature offre généreusement et gratuitement tous ses fruits aux hommes, leur savoir, leur connais-sance, leur pratique, mais aussi leur nécessaire foi et leur pugnacité.Dès lors, ces adeptes sont mis en présence d’un problème particu-lièrement complexe, en apparence, qui doit concilier deux contraires inconciliables : « se taire » et « tout dire » dans une même parole. Ils ont tout à la fois l’obligation du silence absolu et le devoir impé-rieux de transmettre la Connaissance du Grand Secret, à tous, du plus petit au plus grand de la société.

Dans leur immense Sagesse et leur pratique non duale du Monde et de leur Travaux, les adeptes ont trouvé, très naturellement, le moyen de se taire et de présenter « en clair », et à tous, l’ensemble complet du processus du Grand Œuvre qui mène de la materia prima à la Pierre philosophale.Ce moyen est la Langue des Oiseaux, peinte sur de stupéfiants et enchanteurs manuscrits, d’admirables et féeriques tableaux, tel La Vierge alchimique de Reims (musée Saint-Remi à Reims), écrite dans

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d’incroyables et extraordinaires romans comme ceux de Rabelais, gravée dans la pierre des cathédrales, etc.Cette Langue permet aux adeptes d’utiliser tous les systèmes dogma-tiques quels qu’ils soient – religieux, politiques, sociaux, culturels –, partout en ce monde. Elle permet de décrire, parfaitement et totale-ment, tout le processus du Grand Œuvre de façon conforme à celui-ci et au système dogmatique dans lequel il s’inscrit, et de façon parfai-tement sécurisée pour le message transmis et celui qui le transmet.Les 28 médaillons de Nôtre Dame de Paris, dont l’auteur nous parle remarquablement dans son ouvrage, en sont un exemple.

Cette Langue des Oiseaux utilise toutes sortes de techniques : l’ana-logie, l’homophonie, l’isomorphisme entre un ensemble d’élé-ments appréhendables par les sens et la logique duale et le monde des Idées (non accessible aux cinq sens et à la logique duale), les jeux de mots, les anagrammes, les calembours, les rébus, l’argot (l’art goth), etc. Cette pratique de la Langue des Oiseaux a fait nommer l’alchimie : Gaye Science ou Gaye Savoir.Signalons tout de suite que le mot « Gaye » appartient lui-même à la Langue des Oiseaux et n’a strictement rien à voir avec l’homosexualité.

Remarquons que l’expression « la Langue des Oiseaux » est elle-même écrite en Langue des Oiseaux. Comme clefs de compréhen-sion du sens contenu dans ces quatre mots – « la », « Langue », « des », « Oiseaux » –, je vous informe que « Langue » doit être pris aussi bien comme « les mots utilisés par une population » que comme « l’appendice buccal » muni de ses papilles gustatives, et je vous renvoie à Ésope qui nous faisait comprendre que « la langue est la meilleure et la pire des choses » ; quant aux oiseaux, ce sont des animaux ailés qui évoluent dans l’Air, à ce titre ils sont à relier aux Anges qui permettent le dialogue entre l’homme et Dieu, dialogue que les Alchimistes doivent engager s’ils veulent finaliser le Grand Œuvre et accéder à l’Honneur de devenir adepte.Comme vous le verrez dans le travail de l’auteur, il y a beaucoup d’Oiseaux dans les messages alchimiques.Nous voyons par là que les adeptes savaient maîtriser ce que les mathématiciens nomment aujourd’hui « métalangue » ; un métalan-gage sert à étudier un langage particulier.

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L’adepte Rabelais, dans son Gaye Opus alchimique en Cinq Livres, a très largement pratiqué cette très riche Langue des Oiseaux. Comme il nous y invite dans son prologue du Gargantua, si l’on veut voir autre chose, dans l’œuvre de Rabelais, que ripailles pantagruéliques, obscénités et personnages grotesques, débauches et orgies diverses et variées, pour en extraire la substantifique moelle, alors la Langue des Oiseaux est la métalangue nécessaire.Cependant, comme en toute chose, le positif de ce Langage ne saurait exister sans son complémentaire négatif.En effet, tout élément de cette Langue, qu’il soit écrit, peint ou sculpté, est insaisissable, « touffu », car le non-initié peut lui faire dire tout et n’importe quoi. Cet Aspect de la Langue des Oiseaux, ajouté au fait qu’aucun profane, fût-il un grand scientifique, n’a vu ni touché la Pierre philosophale, donne à l’alchimie une aura très négative de vaste fumisterie ! Elle est totalement farfelue, absurde, ses objectifs sont irréalisables et illuminés, voire démoniaques. Beaucoup de scientifiques qui se sont essayés au Grand Œuvre, avec leur perception rationnelle de la recherche, se sont fracassés sur le mur de l’impossible… et sont devenus, par dépit, des pourfendeurs de ce qu’ils n’ont pas compris ; le grand chimiste Marcellin Berthelot est un de ceux-là.

Cependant, je pose la question : pour un profane, la représentation du « Corbeau » que l’on trouve dans le médaillon « l’Humilité », dont l’image est remplie d’informations alchimiques, est-elle pire en termes d’idée farfelue, que l’hamiltonien H de la physique quantique, qui symbolise l’énergie totale d’un système que l’on peut trouver dans l’équation de Schrödinger ?Il serait donc du meilleur effet que les divers et multiples détracteurs de l’alchimie balaient devant leur porte et respectent, au minimum, en vrais scientifiques qu’ils prétendent être, une approche expéri-mentale qui n’appartient pas à leur culture, à leur mode de penser (et non point « mode de pensée », qui est personnel et non sujet à la critique), ou, tout simplement, qui appartient à une intelligence que ne peut récompenser aucun diplôme aussi élevé soit-il.

Pour pouvoir « sucer la substantifique moelle » de l’œuvre de J.-F. Blondel et les messages délivrés par les cathédrales et autres lieux philosophals – et non pas philosophaux ou philosophiques –,

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je dirai qu’il existe deux Voies pour réaliser le Grand Œuvre : la Voie sèche, décrite au portail Sainte-Anne de Nôtre Dame de Paris, et la Voie humide qui comporte Quatre Grandes Phases, nommées « œuvre » : l’œuvre au noir, l’œuvre au blanc, l’œuvre au jaune et l’œuvre au rouge. Elles sont exposées au Portail central du Jugement Dernier et dans l’ensemble de la cathédrale ; vous les retrouverez dans le texte de l’auteur.Dans chacune de ces Voies, mais plus particulièrement dans la Voie humide, l’Alchimiste pratiquera le solve et coagula. Dans ces opéra-tions, il s’évertuera à travailler les Quatre Éléments (Eau, Terre, Air et Feu) pour séparer (l’opération du solve) les Trois Principes (Mercure, Soufre et Sel) inclus dans la materia prima afin de les purifier en extrayant de chacun d’eux leur nature duale (mâle/femelle, ou fixe/volatil, ou roi/reine…) ; après quoi il pourra réaliser des Conjonctions (l’opération du coagula). Chacun de ces processus visant à des transmutations successives qui feront passer de la materia prima à la Pierre philosophale, ou pierre des sages, ou Nôtre pierre, pierre sur laquelle l’adepte installera sa propre cathédrale.

Dans sa quatrième partie, l’auteur met en lumière quelques consé-quences sur l’émergence de sociétés à mystères.Dans un clin d’œil amical, je formulerai le souhait que, dans une future réédition de l’ouvrage, il nous parle des apports de l’alchimie à la science moderne à travers les hommes qui l’ont faite.J’en citerai deux, un adepte, qui a finalisé le Grand Œuvre, et un autre qui n’est resté que spagyriste. Le premier est Newton, dont toutes les idées, qui ont construit la physique classique, sont issues de ses travaux alchimiques – y compris la gravité et sa conception particulaire de la lumière en opposition à la conception ondulatoire de Huygens (la physique quantique réunira ces deux conceptions : ça, c’est de l’alchimie !).Le second est le remarquable chimiste (ex-Alchimiste/spagyriste) Lavoisier et son très célèbre et alchimique « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Lavoisier a jeté les bases de la chimie moderne, a découvert notamment les différents états de la matière, l’oxydation, les composants de l’air, de l’eau – toutes choses que ses travaux dans le cadre du Grand Œuvre, qu’il n’a pas finalisé, lui ont permis de réaliser. À ma connaissance, il a toujours respecté sa « mère », l’alchimie.

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Voilà, le moment est venu de me taire dans ce rudimentaire aperçu de la Gaye Science et de vous laisser pérégriner sur le chemin des mots remarquables de Jean-François Blondel, qu’il faut écouter avec ses yeux et voir avec ses oreilles.

Le vent souffle,il nous apporte le murmure de Nôtre-Dame

et la joyeuse Antienne des Oiseaux.

Christian CabayéAgrégé de physique

Ancien professeur des universités

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Première partie

Comment regarder les cathédrales ?

« Au Moyen Âge, le genre humain n’a rien pensé d’important qu’il ne l’ait écrit en pierre. »

Victor Hugo, Notre-Dame de Paris (1831)

Le promeneur du troisième millénaire qui trouve une cathédrale sur son chemin ne peut que la contempler avec admiration. Devenues de véritables joyaux de notre patrimoine, les cathédrales font partie de notre identité culturelle et la vision de ces édifices pluriséculaires inspire spontanément le respect ; elles disent quelque chose de nous. Or le regard que nous portons sur elles aujourd’hui est insuffisant pour appréhender – au-delà de la grandiloquence de leur architec-ture – toute leur complexité. C’est le devoir que leur riche histoire nous impose. Dans cette première partie, il nous a donc paru primor-dial de nous replonger dans le contexte médiéval pour approcher du mieux possible la façon dont elles étaient perçues par les contempo-rains de leur édification. Elles sont indéniablement une célébration de la foi chrétienne et ont pour fonction d’enseigner le catéchisme aux fidèles ; le tour de force tient en cela que la transmission est muette, symbolique, faite de volumes et d’images. Mais à y regarder de plus près, l’ensemble du système complexe des cathédrales ne saurait être résumé à leur seule vocation religieuse. Bien que sacrées, ces constructions recèlent bien des éléments païens, voire cryptiques. Ces derniers justifient des mystères et légendes que les cathédrales ont toujours abrités. Il s’agit donc de changer d’angle de vue pour formuler quelques hypothèses en réponse aux secrets scellés dans la pierre. Dans cette optique, la grille de lecture alchimique est parti-culièrement opérante. Il s’agira de rappeler les fondamentaux de l’alchimie, cette science totale florissante au Moyen Âge, basée tant sur des techniques chimiques que sur des concepts mystiques. C’est une présentation de la longue chaîne de ses initiés qui finira de lier et d’établir les correspondances entre l’art ésotérique et ces géantes de pierre pointant vers les cieux.

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Chapitre I

La cathédrale : un livre de pierre, un livre muet

Les cathédrales et leurs mystères

Mystérieuses cathédrales qui n’ont cessé d’intriguer les historiens depuis le xixe siècle ! C’est à cette époque que l’on a commencé à s’intéresser au patrimoine culturel de notre pays. La plupart d’entre elles sont sorties de terre aux xiie et xiiie siècles, brusquement, telles des champignons après la rosée matinale, puis ont vu leur achève-ment s’étaler dans le temps, parfois sur plusieurs centaines d’années, certaines n’ayant d’ailleurs jamais été terminées. D’où le nom de « tours inachevées » qu’on leur a données. S’élevant toujours de plus en plus haut, ne sont-elles pas un peu à l’image de la tour de Babel des écrits bibliques ?Mais ce qui étonne le plus les historiens, c’est leur longévité, qui fait qu’elles sont encore debout aujourd’hui – certes, après des restau-rations successives – depuis près d’un millénaire. C’est ensuite leur gigantisme qui étonne : en effet, comment, avec des moyens de construction qui paraissent dérisoires aujourd’hui, les bâtisseurs du Moyen Âge – « les logeurs du bon Dieu6 » –, ont-ils pu élever des tours et des flèches jusqu’à 150 mètres de hauteur ? Ce phénomène a eu pour effet de générer dans l’esprit du bon peuple toutes sortes de mythes et de légendes voyant l’intervention du surnaturel : les anges, le diable ou ses cohortes de puissances infernales, aidant les architectes à terminer l’œuvre commencée.Aujourd’hui, ce sont ces étranges chimères et ces gargouilles démo-niaques qui peuplent les créneaux et les galeries hautes des cathé-drales qui interpellent le visiteur venu admirer cette « vieille dame de pierres ». Quel message veulent-elles bien lui transmettre ? Et que

6. Abbé Bourassé, Archéologie chrétienne, éd. Alfred Mame et compagnie – Libraires imprimeurs, 1867.

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Deuxième partie

Qu’est-ce que l’alchimie ?

Nous avons choisi dans cette partie de présenter l’alchimie, mais le sujet est tellement vaste que nous ne saurions être exhaustifs. Le lecteur trouvera ci-après des éléments de définition ; s’il souhaite approfondir ces questions, il peut se reporter à l’annexe en fin d’ou-vrage, qui rassemble des extraits de texte parus dans notre ouvrage Franc-maçonnerie et alchimie49.Il y a eu des alchimistes probablement depuis plusieurs millé-naires, et il y en a encore aujourd’hui qui ne font pas parler d’eux, et qui restent dans l’anonymat le plus complet. L’alchimie est-elle une science ? Elle est une pseudo-science selon les positivistes du xixe siècle, qui ne considéraient comme existant que ce qu’ils pouvaient expliquer. Une science sacrée serait peut-être plus exacte, car elle mêle science et mysticisme. Albert Poisson, alchimiste de la seconde moitié du xixe siècle, a écrit : « L’Alchimie est la science la plus nébuleuse que nous ait légué le Moyen Âge. La Scolastique, avec son argumentation infiniment subtile ; la Théologie, avec sa phraséologie ambiguë ; l’Astrologie, si vaste et si compliquée, ne sont que jeux d’enfants, comparées à l’Alchimie. »

Dans cette deuxième partie, nous allons essayer d’expliquer les grandes lignes de l’alchimie, tout en rappelant que les alchimistes ont toujours occulté le sens de leur démarche, la matière première de l’œuvre, et le temps de cuisson de celle-ci dans l’œuf philosophique.À partir de la fin du Moyen Âge, l’alchimie a vu se rattacher à elle d’autres sciences. Elle deviendra une sorte de démarche mystique, en plus du travail sur la matière.Nous terminerons cette deuxième partie en nous interrogeant sur Notre-Dame de Paris. Pourquoi tant d’alchimistes s’y sont inté-ressés ? Leur engouement fut tel que certains n’ont pas hésité à la définir comme étant le « Temple des alchimistes ».

49. Jean-François Blondel, Franc-maçonnerie et alchimie, éd. Trajectoire, 2015.

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Chapitre III

Origines de l’alchimie et de l’hermétisme

On peut dire que l’origine de l’alchimie se perd dans la nuit des temps. Des traces de son existence sont présentes dans les civili-sations chinoises, hindoues, mésopotamiennes, égyptiennes, etc. Certaines sources l’attribuent au dieu Hermès Trismégiste (le Trois Fois Grand), qui l’aurait communiquée aux hommes à travers une révélation, et qui, lui-même, aurait détenu cette connaissance du dieu égyptien Thot.

Hermès Trismégiste et l’hermétisme

Ce que l’on appelle l’hermétisme, c’est un système de pensée regroupé dans les Hermetica (faisant partie du Corpus Hermeticum), qui seraient la transmission par écrit de la pensée du dieu Hermès.Pour certains, l’hermétisme se rattache à ce dieu mythique dont les Grecs en avaient fait le dieu de la sagesse et des sciences, tandis que pour d’autres, ce serait l’émanation de tout un système de pensée. L’hermétisme n’est pas une doctrine, mais plutôt un éveil spirituel de l’être, qui entreprend une démarche jamais aboutie de retour à l’un, par le dépassement de la dualité.On pense aussi que le courant hermétique a puisé dans les religions et philosophies de l’époque hellénique. Est-ce une philosophie ? Ou bien une gnose (de gnosis, « connaissance ») ? Est-ce enfin un vaste mouvement syncrétiste qui aurait fait de larges emprunts aux différents courants ésotériques que nous venons d’énumérer ? C’est ce que pensent beaucoup de chercheurs qui se sont penchés sur les origines de ce courant ésotérique.La tradition hermétique se fonde sur l’analogie entre le microcosme et le macrocosme, ainsi que sur leur origine unique et transcendante, selon le principe de similitude entre le haut et le bas, qui fera de l’adepte un être qualifié pour le retour à l’Un. Cet état nouveau s’ap-puie sur une Révélation qu’aurait faite le dieu Hermès, entraînant à travers cette transmission aux hommes une certaine vision du monde.

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Les Cathédrales et l’Alchimie

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Révélation qui n’est pas doctrinale, mais qui doit se comprendre comme un éveil spirituel, proféré par le verbe hermésien.

L’alchimie est un art hermétique

On peut noter que les deux traditions – hermétique et alchimique – ont pu parfois n’en faire qu’une, et que l’alchimie a été nommée parfois « l’art d’Hermès ». L’alchimie sous ses diverses formes est un art hermétique, une application sur la matière de la philosophie hermétique. On peut faire remarquer, d’une part, que la majorité des traités d’alchimie débutent par une invocation faite à Hermès, et que, d’autre part, les alchimistes se disent fils d’Hermès. Ils se déclarent aussi philosophes hermétiques, dépositaires de la science absolue, celle qui contient toutes les autres, expliquant l’origine de toutes choses et la destinée de l’univers tout entier. C’est cette science, mère de toutes les autres, qui aurait été révélée aux hommes par Hermès le Trois Fois Grand. Mais il ne faut pas confondre l’hermétisme et l’alchimie, cette dernière étant au départ une pratique, une science de la matière, une application de la première sur le monde manifesté50.Les deux traditions – hermétique et alchimique –, avons-nous dit, n’en font qu’une. Pour certains historiens, se basant sur des consi-dérations concrètes, issues de l’histoire des métiers, tel Mircea Eliade, l’alchimie serait venue, dans les temps anciens, de l’usage du feu et de la forge par les métallurgistes, et de l’utilisation des métaux en fusion. D’où, dans la pratique de l’alchimie, un langage symbolique en rapport avec le règne minéral (mercure, soufre, sel, plomb, cuivre, etc.) Les variations de couleur des métaux en fusion, lors de la montée en température, étaient connues des forgerons et des métallurgistes, et celles-ci ont peut-être généré le symbolisme des couleurs associé aux différentes étapes du magistère, employé depuis par les alchimistes lors de leurs opérations sur la matière.Cette alchimie, que l’on qualifie d’« opérative », a pris elle-même différentes formes. Elle a été la science de la transformation de la matière et reconnue comme telle. C’est ainsi que dans Le Roman de la Rose de Guillaume de Lorris et Jehan de Meun (xiiie siècle), nous lisons : « Cependant, c’est chose bien connue, l’alchimie est un art véritable », c’est l’art de transformation de la matière, et elle apparaît

50. « Les grands hermétistes de l’Andalousie », Liber Mirabilis, no 116, novembre/décembre 2019.

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Table des matières

Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9Prologue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

Première partieComment regarder les cathédrales ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Chapitre ILa cathédrale : un livre de pierre, un livre muet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27

Les cathédrales et leurs mystères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27Existe-t-il une « géographie sacrée » des cathédrales ? . . . . . . . . . . . . . . 28La cathédrale : « Bible du pauvre » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

Dieu le Père . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

Le Christ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

Le diable . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

Les anges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

Les prophètes de l’Ancien Testament . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

Les évangélistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35

Les Apôtres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36

La Vierge Marie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

Les Saints . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38

La cathédrale : « miroir du monde médiéval » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39L’art gothique, art ogival ou « argot » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42Les labyrinthes d’église et leur mystère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45

Chapitre IIAnges et démons autour de la cathédrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

Pourquoi les cathédrales ont-elles fait naître tant de légendes ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49Chimères et gargouilles, un bestiaire fantastique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50Les dragons dans l’imaginaire médiéval . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53La fête de l’âne et la fête des fous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56Les mystères joués sur les parvis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57Un lac sous la cathédrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57D’étranges phénomènes optiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

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Les Cathédrales et l’Alchimie

Notre-Dame de Chartres : le « clou de Saint-Jean » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58

Le « rayon vert » de la cathédrale de Strasbourg . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59

Une rencontre d’initiés le « Jour de Saturne » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

Deuxième partieQu’est-ce que l’alchimie ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65

Chapitre IIIOrigines de l’alchimie et de l’hermétisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

Hermès Trismégiste et l’hermétisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

L’alchimie est un art hermétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

Définition du mot « alchimie » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

Peut-on définir l’alchimie ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

Les différentes formes d’alchimie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72La quête de la Pierre philosophale et le Grand Œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . 73La conception de la matière chez les alchimistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75Symboles, anagrammes, acrostiches, pentacles : les arcanes de l’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78

Chapitre IVL’alchimie et les sciences médiévales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81

Alchimie et philosophie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81La conception du labyrinthe dans la philosophie hermétique . . . 85Alchimie et astrologie : le zodiaque, une inversion de signe explique le Grand Œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87Alchimie et géométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90Alchimie et métaux planétaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92

Chapitre VUne longue chaîne d’initiés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95

Nicolas Flamel (1330-1417) et le Livre des Figures hiéroglyphiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95

Qui était Nicolas Flamel ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95

Le Livre des Figures hiéroglyphiques de Nicolas Flamel

et le cimetière des Innocents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96

Nicolas Flamel nous donne-t-il la clef de l’énigme ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98

Notre-Dame de Paris est-elle la « cathédrale des alchimistes » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99

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Table des matières

Denis Zachaire (1510-1556) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102

Noël du Fail (1520-1591) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102

Esprit Gobineau de Montluisant (1590-date de mort incertaine) . . . . . . . . . 103

Louis-Paul-François Cambriel (1764-vers 1850) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107

Fulcanelli (1839-date de mort incertaine) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110

Eugène Canseliet (1899-1982) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112

Robert Ambelain (1907-1997) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112

Fulcanelli a-t-il repris les écrits de Gobineau de Montluisant en les développant ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113Un évêque alchimiste : Guillaume d’Auvergne, qui deviendra Guillaume de Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114

Guillaume de Paris, alchimiste ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114

L’alchimiste de la cathédrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115

Troisième partieLa pierre des cathédrales recèle-t-elle un message caché ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121

Chapitre VI Les médaillons des Vertus et des Vices expliquent-ils les étapes du Grand Œuvre ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123

L’importance des Vertus et des Vices dans la doctrine religieuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123

Les vertus théologales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126

Les autres vertus et leurs contraires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127Les médaillons des Vertus et des Vices dans la vision alchimique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130

Une mise au point nécessaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130

Quels étaient « ces symboles et ces signes » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131

Interprétation alchimique des médaillons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134

« L’Entrée ouverte dans le palais fermé du roi » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135Les Vertus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135

Les Vices . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142

Chapitre VIIL’énigmatique bestiaire des alchimistes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147

Animaux : oiseaux, mammifères, reptiles, bestiaire fantastique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147

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Les Cathédrales et l’Alchimie

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Les oiseaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148

Les reptiles et amphibiens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150

Les mammifères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151

Les animaux fantastiques et mythiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152Le basilic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152

Le dragon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152

Le griffon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154

Le phénix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154

Les végétaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154La vigne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154

Chapitre VIIILa conduite de l’œuvre expliquée sur les murs des cathédrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157

Les composants de l’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157La matière première . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157

Le « Bain des astres » et la condensation de l’Esprit universel . . . . . . . . . . . . . 158

La Rosée céleste* . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158

Les matériaux de la conduite de l’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159L’athanor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159

Le creuset . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160

Le matras de verre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161

Chapitre IXLes roses médiévales et leur message emblématique . . . . . . . . . . 165

Les roses médiévales ou rota et le symbolisme de la roue . . . . . . . . 165La grande rose du portail ouest de Notre-Dame de Paris . . . . . . . . . . 168Le mystère de la rosace nord hermétique de l’église Saint-Merry à Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 169

La rosace nord hermétique de Saint-Merry et son mystère . . . . . . . . . . . . . . . . . 171

Les vitraux de la Sainte-Chapelle de Paris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177

Chapitre X« L’Art de Mémoire » au Moyen Âge et ses applications . . . . . . . 181

Les métiers au Moyen Âge avaient le sens du secret, et des exercices de mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181Qu’est-ce que « l’Art de Mémoire » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 183

Les Cathédrales et l’Alchimie

Page 28: Les cathédrales et l'alchimie

295

Les images des Vices et des Vertus sur les murs des cathédrales sont-elles des systèmes d’images de « l’Art de Mémoire » ? . . . . . 185

Quatrième partieLes cathédrales et les « sociétés à mystères » . . . . . . . . . . . . . . . . . 189

Chapitre XICes « sociétés à mystères » sorties de l’ombre à la fin du Moyen Âge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193

Un long cheminement et des sources incertaines… . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193Une société secrète spécifiquement chrétienne :

« L’Estoile Internelle » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195

Les Sept instructions aux Frères en saint Jean . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197

Quelques autres exemples de cercles mystiques… . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197

L’influence déterminante des Frères de la Rose-Croix au xviie siècle . . . . 198

Pourquoi les sociétés à mystères sont-elles nées dans « l’ombre des cathédrales » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200

La corporation des Squaremen en Écosse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201

Les compagnonnages peuvent-ils revendiquer l’héritage des bâtisseurs de cathédrales ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203

L’incertitude des origines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203

L’héritage des bâtisseurs de cathédrales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203

Initiation au monde des symboles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205

Les Frères Chevaliers d’Héliopolis ou F.C.H. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206Les origines de la fraternité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207

Les Frères Compagnons d’Hiérosolym . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208

Chapitre XIIDes constructeurs de cathédrales aux francs-maçons . . . . . . . . . 215

La franc-maçonnerie est-elle l’héritière des ghildes de la pierre du Moyen Âge ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215

La maçonnerie de métier, ses origines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215

La maçonnerie de métier, ses traditions et ses usages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220

Avoir le « Mot du maçon » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221

L’alchimie dans la franc-maçonnerie : une rencontre tardive ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226Le degré de « Chevalier du Soleil », 28e degré du REAA, est un degré alchimique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231

Table des matières

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Les Cathédrales et l’Alchimie

296

Description de la Loge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233

Explication du Tableau de Loge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 237

Les Trois Discours du Chevalier du Soleil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239

Épilogue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241

Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245

Annexe I Compléments sur les origines de l’alchimie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245

Origines mythiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245Origines historiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246

Annexe IICompléments sur les grandes étapes de l’alchimie . . . . . . . . . . . . . . 249

Les alchimistes grecs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249Les alchimistes arabes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249L’alchimie européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250

Annexe IIICompléments sur la conduite de l’œuvre alchimique . . . . . . . . . . 253

Recherche de la « matière première » ou « Pierre des philosophes » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 253L’identité de cette matière première . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254« L’Entrée ouverte au palais fermé du roi » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254L’importance de la saison de démarrage de l’œuvre alchimique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255Qu’est-ce que le « Feu secret » ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256Lorsque l’œuvre démarre enfin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256Succession des différentes couleurs de l’œuvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257Les deux voies d’élaboration de la Pierre des philosophes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258La Pierre philosophale et ses propriétés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259

Annexe IV . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263Résumé des différentes étapes du Grand Œuvre alchimique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263

Phase préparatoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263Premier œuvre ou nigredo (plus noir que le noir) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 263

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Table des matières

Deuxième œuvre ou albedo (œuvre au blanc) appelée aussi « queue du paon » : la matière passe par toutes les couleurs . . . 263Troisième œuvre ou rubedo (œuvre au rouge) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264

Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 267Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 277Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285

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