SEGPA / ULISQuand le Rectorat dégrade l’enseignement spécialisé P. 3

Notre dossier spécial mutationsRetrouvez toutes les infos et nos revendications P. 4-5

N° 116 Mars-avril 2012

de ParisL’Education Nationale : un chef d’oeuvre en péril !

L’ enseignant de Paris n° 116 • Mars - Avril2012

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EDITOLe règne de l’oxymore

Dans la solide demeure branlante qu’est l’Education nationale, c’est dans son fonctionnement même que nous pouvons en mesurer les contradictions.A l’heure des résultats des mutations inter académiques, on nage dans le clair-obscur quand aux modalités d’attribution par la moulinette ministérielle.Il en va de même en sortant de leur contexte les mots de l’Inspecteur d’Académie du 1er degré parisien à propos de la suppression ou transformation de postes décidées: « c’est pour apporter de la stabilité dans le mouvement ». Ce qui résume bien ce que nous recherchons tous au moment des mutations intra académiques : un peu plus de stabilité ! Dans nos vies personnelles (se rapprocher de chez nous par exemple) ou dans nos vies professionnelles (pour en finir avec une succession de postes de non titulaire ou simplement trouver un poste plus satisfaisant).Même le groupe nominal Education nationale sera bientôt une figure de style tant on supprime de moyens, certes sur tout le territoire, mais finalement au profit de l’inégalité territoriale voire de la fuite vers le privé.Pour éviter le règne de l’absurde, une solution s’impose et prolonger ainsi votre action pédagogique au quotidien : trouver un syndicat différent, qui s’oppose à cette conception de notre employeur actuel voire de tout autre employeur qui ne soutiendrait pas une politique plus ambitieuse et fédératrice des missions de l’Enseignement. Alors, il est encore temps, syndiquez-vous au SE-Unsa qui agira toujours à vos côtés sur le plan local et national!

L’édito

Pauline Le ClercqSecrétaire générale du SE-UNsa Paris

Offres culturellesGrâce à notre partenaire APC, le SE-Unsa Paris vous propose des offres culturelles. L’équipe parisienne du SE-Unsa tient à vous remercier de votre fidélité et de votre présence, ainsi que de la confiance d’APC à nos côtés.

En novembre et décembre, vous avez pu découvrir le spectacle « Princes et Princesses » adapté de l’œuvre cinématographique de Michel Ocelot au Théâtre Marigny. Le samedi 19 novembre 2011, la séance spéciale organisée avec APC a réuni de nombreux participants et a émerveillé petits et grands.

Le samedi 28 janvier 2012, 150 invités ont eu le plaisir de découvrir au cinéma Max Linder l’avant première du film « Detachment » de Tony Kaye avec Adrian Brody. Film bouleversant qui a rencontré un beau succès en salles et qui a beaucoup plu à nos adhérents.

Riche de ces rencontres, nous continuerons à vous proposer tout au long de l’année de nouveaux événements culturels aussi riches et variés que ceux auxquels vous avez déjà pu assister.

Syndicat des enseignants • SE- Unsa • Section de Paris

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S’opposer , proposer

n DHG / répartition des moyens : Des enjeux importants ...

Chaque établissement du second degré reçoit une dotation horaire globale (DHG) qui constitue l’ensemble de ses moyens d’enseignement pour l’année scolaire.La DGH est divisée en 2 parties : Heures postes (HP) et Heures Supplémentaires-Années (HSA).En fonction de cette DHG, le chef d’établissement doit construire un projet de répartition appelé TRMD (Tableau de Répartition des Moyens par Discipline). Cette répartition doit se faire en fonction des horaires élèves obligatoires et tenir compte des propositions du conseil pédagogique concernant l’utilisation des heures complémentaires pour les groupes à effectifs réduits et concernant l’accompagnement personnalisé.La répartition des moyens doit obligatoirement être présentée en commission permanente (CP) et votée en conseil d’administration. Le chef d’établissement doit proposer à la CP un projet de TRMD présentée sous la forme de deux tableaux. Celui concernant les enseignants ventile les horaires entre les enseignements. C’est aussi celui qui prévoit les créations et les suppressions de postes définitifs non pourvus et les compléments de service reçus ou donnés.Cette CP est l’affaire de tous. C’est lors de cette réunion que le chef d’établissement propose la suppression ou la création de postes, les compléments de service reçus ou donnés. Les priorités et les choix ont des répercussions sur les postes  : prendre des heures pour instaurer tel ou tel choix aboutira de fait à créer ou supprimer tel ou tel poste.Le conseil d’administration ( CA) :- doit émettre un vote sur la répartition de la DHG et donc entériner, ou non, les travaux de la CP. Si le premier vote est négatif, le proviseur doit ensuite proposer une nouvelle répartition.- peut proposer, au vote, un autre projet de répartition dans le cadre de la DHG attribuée.

L’enseignant de Paris Journal de la section de Paris du SE-Unsa

69, rue du Faubourg Saint Martin 75010 ParisTél.: 01 44 52 82 00 - mel : 75@se-unsa.org

http://se75.wordpress.com/Directrice de la publication : Pauline Le ClercqMise en page : Nathalie DumesgeN° CPPAP : 0911 S 07642 - N° ISSN : 0982-5339Tactic ImpressionsZI Paris Nord II 33 Rue des Chardonnerets BP 6207195972 Roissy CDG Cedex

Si le vote est favorable, c’est cette répartition qui doit s’appliquer.Le chef d’établissement est tenu d’en rester aux moyens qui lui sont imposés et d’utiliser les quotas d’HSA et d’heures postes qui lui sont impartis, d’où les situations de tension quand les DHG sont insuffisantes et les HSA trop nombreuses.A Paris, le Rectorat annonce la suppression de 120 ETP (collèges, LGT et LP) car 1400 élèves de moins sont prévus.Vous souhaitez organiser la mobilisation voire une audience auprès du Rectorat pour votre établissement ? Contactez-nous à 75@se-unsa.org

Line CHARPENET

Responsable 2nd degré

n ASH : "Ce sera mieux pour votre enfant, vous verrez..."

Dans quelle école élémentaire cette phrase n’a-t-elle pas été prononcée à des familles désemparées dans la perspective d’une orientation de leur enfant vers les enseignements adaptés ou spécialisés ?Dans la plupart des cas, c’est une réalité : les élèves à besoins éducatifs particuliers sont accueillis dans un cadre adapté par des enseignants spécialisés. Dans la plupart des cas … Il est pourtant des situations que l’on ne peut ignorer  : suite aux récents arbitrages politiques saignants (suppression de 60 000 postes d’enseignants en 5 ans), l’institution scolaire n’est plus capable de remplacer les titulaires absents dans les établissements du second degré. Il ne fait aucun doute que le premier degré suivra. Les conséquences sont graves  : des élèves sans enseignants… Et pas n’importe quels élèves, mais précisément ceux qui ont le plus besoin de l’école, les élèves à besoins éducatifs particuliers.Dans le second degré, les enseignements adaptés et spécialisés sont dispensés

par des professeurs d’école et des professeurs de lycée et collège. Chaque administration gestionnaire s’occupant de pourvoir aux remplacements des personnels dont elle a la responsabilité. Mais en période de restrictions budgétaires, ce n’est plus si évident  ! Désormais, si un PE (BOP 140) exerçant en SEGPA ou ULIS (BOP 141) est absent, les services du premier degré renvoient la responsabilité du remplacement au second degré.L’administration du second degré a donc recours au recrutement d’enseignants contractuels.Si nous savons que par le passé de nombreux collègues ont pu débuter leur carrière comme suppléant éventuel, ou maître auxiliaire, la situation des contractuels aujourd’hui est radicalement différente  : les contractuels n’ont pas de perspective de titularisation à terme. Désormais, l’institution demande à des contractuels de prendre en charge un enseignement pointu, qui est normalement assuré par des personnels spécialisés pour un public particulièrement fragile.Les équipes en place vont accueillir ces nouveaux collègues le mieux possible, c’est sûr. Les élèves qui pour certains d’entre eux étaient à domicile en attendant le remplaçant, vont enfin pouvoir retrouver le chemin du collège et reprendre leur scolarité. Ouf !Cependant, nous ne sommes pas sûrs que l’on puisse dire encore aux familles « ce sera mieux pour votre enfant » en y croyant vraiment.

L’équipe ASH du SE-Unsa Paris

Pour vous accompagner dans

votre mutation

Chaque académie et département édite un bulletin d’accueil qui vous aide à participer au mouvement intra de chacun d’entre eux. Pour en être destinataire (celui de Paris y compris), envoyez-nous vos coordonnées postales, pour qu’on vous mette en relation à 75@se-unsa.org

Vous pouvez aussi :

- passer à la section

69, rue du faubourg Saint Martin75010 PARIS

- nous téléphoner 01.44.52.82.00

N’hésitez pas à demander un rendez-vous personnalisé

(priorité aux adhérents) et notre guide d’accueil !

Pour plus d’infos :

http//:se75.wordpress.com

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Notre dossier

Pour toute question, n’hésitez pas à nous contacter : 1er degré : 1degre.75@se-unsa.org

2nd degré : ac-paris@se-unsa.org Jeunes enseignants : jeunes.se-unsa75@hotmail.fr

Retraites : retraite.se-unsa75@hotmail.fr

n Mouvement intra du 1er degré

Quelques dates utiles :

- Circulaire dans les écoles entre le 8 et 10 février - Inscription via I-prof du 9 mars au lundi 26 mars à minuit - Réception accusé réception et barème sommaire dans I-prof à partir du jeudi 29 mars- Envoi postal du récapitulatif des vœux et du barème à partir du mardi 10 avril- Contestations jusqu’au vendredi 4 mai- Résultats définitifs prévus pour la CAPD du 29 mai

n Mouvement intra du 2nd degré

Une permanence téléphonique aura lieu tous les après-midis de la période de saisie du mouvement.La circulaire étant présentée lors du GT du 13 mars, nous mettrons toutes les informations nécessaires pour vous accompagner sur notre blog :

http://se75.wordpress.com/

Nous proposons également un rdv personnalisé en priorité à nos adhérents.

Quelques dates utiles :- Circulaire disponible dans les établissements mi-mars - Inscription via I-prof - Réception accusé réception et barème sommaire dans I-prof quelques jours après la fin de la saisie- Envoi postal du récapitulatif des vœux et du barème avant les congés d’avril (penser à toujours vous corriger en rouge et indiquer vos nom, prénom, établissement en haut de tous les documents)

Soyez des nôtres !Le SE-Unsa ne vit que grâce à ses adhérents, rejoignez-nous !Adhérez en ligne sur www.se-unsa.org

- Contestations possibles en suivant- Examen des postes spécifiques académiques 2 mai- Examen des priorités médicales et vérification des barèmes en GT pour chaque corps du 4 au 15 mai - Résultats définitifs prévus pour les CAPA de début juin.

Une exception : la mut intra des PEGC a déjà commencé et les résultats seront connus le 14 mars. Contactez-nous pour que nos élus locaux (Alexandre Clabaut, à Verlaine et Anne Hierle à Victor Hugo) vous informent.

Mutations inter-académiques

Résultats définitifs 1er degré :

Lundi 12 mars

Résultats définitifs 2nd degré:

Du 5 au 15 mars

Tous les collègues nous ayant communi-qué leur coordonnées seront prévenus par nos élus nationaux qui siègent en CAPN pour pratiquement tous les corps, 1er et 2nd degrés confondus.Si vous ne l’avez pas déjà fait, envoyez-nous tout cela sur 75@se-unsa.org.

Ma mut’Je m’en occupeavec le

Tampon Ma mut'...:Mise en page 1 20/12/10 14:26 Page 1

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Les mutations

n Ce que dit notre projet EXTRAITSsyndical sur le mouvement

Le SE-Unsa, autant pour la phase inter qu’intra académique :- revendique la transparence et l’équité lors des commissions officielles et qu’elles ne soient remplacées par des groupes de travail- ne s’oppose pas à des améliorations pour le dispositif « mutations » mais en gardant une stabilité et une transpa-rence des barèmes- revendique que le barème mutation comprenne une partie commune avec l’ancienneté de service et de poste, la situation individuelle de l’agent, la situation familiale et que les autres critères soient définis en concertation avec les élus du personnel- dénonce et combattra la volonté ministérielle de multiplier des postes à profil, attribués hors barème.Pour les PEGC, le SE-UNSA revendique la participation aux opérations de mouvement des corps du second degré afin de retrouver un réel droit à mutation.

Retrouvez notre projet syndical complet sur www.se-unsa.org

n Calendrier du mouvement intradu 1er degré

Dates Opérations

Vendredi 9 mars Ouverture du serveur de saisie des vœux SIAM.

Lundi 12 mars Résultats du mouvement interdépartemental 2012 et début de la saisie des vœux des candidats entrant à Paris.

Mercredi 21 mars Prise en compte dans SIAM des mesures de rentrée du 2nd degré (postes en SEGPA et EREA) permettant aux candidats sur ce type de poste de saisir correctement leurs vœux.

Lundi 26 mars à minuit

Fermeture du serveur de saisie des vœux SIAM.

A partir du 29 mars Envoi de l’accusé de réception de saisie des vœux sur la boîte aux lettres i-prof du candidat (avec indication d’un barème partiel : ancienneté générale des services + points pour enfants)

A partir du 10 avril Envoi postal au candidat de sa fiche de vœux comportant, pour chaque vœu for-mulé, le barème complet correspondant.

Dès réception de la fiche de vœux et

jusqu’au 4 mai 2012

Examen des contestations relatives aux vœux et barèmes .Attention : le délai de contestation des barèmes comprend la période des congés scolaires de printemps de la zone C, dont relève l’académie de Paris (du vendredi 13 avril au soir au lundi 30 avril au matin).

Lundi 7 mai Groupe de travail chargé de valider les vœux et barèmes des candidats et de donner un avis sur l’attribution de bonifications prioritaires liées aux situations de handicap.

Mardi 29 mai Réunion de la commission administrative paritaire départementale (CAPD)chargée de donner un avis sur le projet de mouvement intra départemental 2012.

Mercredi 30 mai Validation du projet de mouvement par le DASEN chargé du 1er degré, et affichage des résultats individuels sur la boîte aux lettres i-prof de chaque candidat.

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Ça l’interpelle !

Laisser les vivre....et travailler ! Il est des signes qui ne trompent pas. Malgré la crise, bon nombre d’enseignants aimeraient changer de carrière. De plus, les concours de recrutement peinent à trouver leur quota de candidats. Une telle situation devrait alarmer l’Education Nationale. Malheureusement, il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre, pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Dormez braves gens, tout va bien dans le meilleur des mondes des Bisounours. L’administration a ses raisons que la raison ignore... Ou est-ce une volonté délibérée de casser l’Ecole de la République ?

Force est de constater que sur le terrain, tous les signaux sont au rouge. Les nombreuses «  réformes  » ont achevé de démotiver les enseignants qui ont de plus en plus le sentiment de ne pas faire du bon travail. La culture du résultat, accompagnée de protocoles d’évaluation de plus en plus pesants, alourdissent considérablement notre charge de travail. Nous passons de plus en plus de temps à tester, à évaluer et à cocher des tableaux abscons totalement déconnectés de la réalité des apprentissages. Petit à petit, nous ne nous reconnaissons plus dans notre fonction.

Cette reconnaissance, alpha et oméga de tout travail, commence à faire défaut et entraîne une cruelle perte de sens. La dérive gestionnaire que nous subissons, le management infantilisant qui rogne de plus en plus notre liberté pédagogique et tue l’initiative, favorisent le découragement. Tout est saucissonné, chaque séance, chaque cours doit faire l’objet d’une progression, d’une validation des compétences notionnelles et transversales. Absurde et chronophage !

Nous devons constamment jongler avec les incohérences de l’administration qui souhaite par exemple favoriser le travail en équipe tout en organisant un cadre de plus en plus contraint où les collègues ne peuvent même plus se rencontrer et communiquer. Malgré le discours néo-libéral du ministère, nous subissons de plus en plus une pression administrative digne d’une bureaucratie omniprésente.

Et que dire du travail de sape engagé par de nombreux médias, dénigrant le corps enseignant, où des pseudo-spécialistes donnent un avis sur tout? Faut-il alors s’étonner qu’un climat de plus en plus lourd règne dans les établissements scolaires ? Beaucoup de collègues, proches du « burn-out » (de nombreuses enquêtes confirment cette aggravation), se posent des questions sur leur rôle voire leurs compétences face à des parents de plus en plus consuméristes : « Il faut que mon enfant soit bon en grammaire, en orthographe, en calcul… Mais vous ne faîtes pas de classe de nature  ? Vous n’allez pas au musée, au théâtre… Il n’y a pas anglais ! Et l’informatique (avec un ordinateur en fond de classe !). Vous ne participez pas à la lutte contre le harcèlement scolaire, contre la drogue, contre l’alcool … Vous ne vous associez pas à la lutte contre la maladie d’Alzheimer (j’avais oublié). Mon petit chéri s’ennuie en classe. Il ne fait pas assez de sport et ses résultats ne sont pas ce que nous attendions s’il veut aller dans cet établissement de prestige… »

Même un vieux dinosaure comme moi à la couenne épaisse, ayant connu moult ministres et un nombre incalculable de programmes, commence à se lasser. Que dire alors des jeunes collègues plongés sans aucune préparation, ni formation dans un monde professionnel stressant, usant et particulièrement mis à rude épreuve par des « réformes » récentes ?

René ETRILLARD

Engagé depuis 65 ans !

Jean Godefroy a enseigné dans le 3ème arrondissement de Paris dont il est devenu le Secréraire de sous-section, puis dans le 12ème .Instituteur en début de carrière, il est devenu PEGC en mathématiques. Vous êtes instituteur retraité et toujours fidèle adhérent à notre syndicat. En quelle année vous avez rejoint le SNI Pegc, devenu depuis le SE - Unsa ?J’ai adhéré en 1947.Parmi les grandes valeurs portées par le syndicat, laquelle aura été déterminante et décisive pour vous engager syndicalement et durablement ?La défense de nos emplois et de la laïcité ainsi que la solidarité entre les enseignants.A la retraite, vous continuez à manifester votre intérêt et votre attachement au syndicat. Pourquoi  ? Quelles sont vos motivations ?Toujours la solidarité. La défense de nos salaires et pensions.Inciter les jeunes enseignants à se syndiquer comme leurs aînés ! Aujourd’hui que diriez-vous à un jeune enseignant pour l’inciter à se syndiquer ?

Je lui dirais que se syndiquer est plus qu’utile… c’est nécessaire ! C’est la seule façon de défendre ses droits et son idéal laïque. Etre tous unis rend plus fort.Citez une revendication que vous souhaiteriez voir portée par le SE-Unsa concernant les retraités ?Veiller à la péréquation de toutes les retraites pour conserver le pouvoir d’achat afin d’être en mesure de nous maintenir en bonne santé et d’aider nos petits enfants qui doivent assumer de longues études au bout desquelles trouver un travail n’est pas facile.

Propos recueillis par l’équipe des Retraites

Billet d’humeur ... Interview ...

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Au quotidien

n Comité Technique (CT)

Mardis 20 mars et 3 avril 2012Mesures de rentrée 2d et postes spécifiques académiques

n Groupe de Travail 1er degré

Jeudi 15 mars 2012

Postes adaptés (maintiens et premières demandes)

n CAPD

Jeudi 29 mars 2012 Avancement à la Hors classe

Liste d’aptitude PECandidatures CAPA-SH / DDEEAS

Postes adaptésCongé formation

Candidature échanges franco-allemand

Avril 2012 Avis sur bonification des situations de handicap pour le mouvement

n Groupes de Travail 2nd degré

Lundi 5 mars 2012

Postes adaptés tous corps (par corps les 16 et 19 mars)

Lundi 12 mars 2012

Liste d’aptitude Agrégés

Mardi 13 mars 2012

Lecture circulaire Mutation intra et vérification du barème

n CAPA

Mercredi 14 mars 2012 Mutation intra des PEGC

Du 20 au 23 mars 2012 Liste d’aptitude et postes adaptés

tous corps

Du 10 au 13 avril 2012 Notation des COP, PRAG, PRCE, CPE,

EPS et PEGC tous corps

Les temps forts de mars-avril

n En direct du terrain : Etre enseignant stagiaire (PES)

« Pressée comme un citron » !Voilà ma réponse à ceux de mes amis qui me demandent comment je me sens cette année en tant que PES ? « Pressée comme un citron » !..Entre les préparations de chaque séquence puis séance, les corrections qui semblent interminables, les différentes visites-conseil, de titularisation et autres qu’il faut préparer de son mieux. Entre les journées de stages d’observation de pratiques accompagnées, les formations expresses des mercredis réservées aux PES, les ateliers professionnels, les animations pédagogiques. Entre les conseils de maitres, les synthèses et autres rendez vous exceptionnels.Voilà le sentiment, assez partagé quand je discute avec des collègues, qui en ressort. Nous nous sentons épuisés et pressés jusqu’à la dernière goutte.Heureusement qu’il y a la classe et tout ce qui se passe, qui nous réconcilie et nous fait oublier ce que j’ai énoncé plus haut et pourrait faire croire que la vie de PES ressemble à l’enfer.La relation qui s’établit avec la classe en général et les élèves en particulier. Le visage qui s’illumine de celui qui a enfin compris une notion et nous fait nous féliciter d’avoir pensé différenciation en amont, voir les élèves s’amuser en apprenant, entendre certains parents nous dire que leur enfant est content, et oui, content de venir à l’école le matin.Voilà aussi ce qui fait que ce métier -notre métier- que l’on apprend chaque jour est et reste le plus beau métier du monde.

Céline B. , PES en CM1

n Image(s) de terrain : Défendre les RASED !

Un air de fanfare pour défendre les RASED devant le Rectorat. Retrouvez toute l’actu sur :http://se75.wordpress.com

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PARTICIPEZ AUX DEBATS SUR L’ECOLE DE DEMAIN EN VOUS RENDANT SUR LE BLOG DU SE-UNSA:

http://ecolededemain.wordpress.com/VOUS Y ENTENDREZ LES REPONSES DE L’HISTORIEN CLAUDE LELIEVRE À LA QUESTION :

Quelle École faut-il construire pour la réussite de chacun ?

CELLES DU SOCIOLOGUE F. DUBET :Des moyens, oui, mais pour quoi faire ?

POUR LA 2ÈME INTERVIEW DE L’INSPECTEUR GENERAL DE L’EDUCATION NATIONALE J.P OBIN :Nous sollicitons à nouveau vos remarques pour approfondir la problématique :

Quels enseignants et personnels d’éducation pour l’école de demain ?

Pour participer au débat : - Facebook https://www.facebook.com/ecolededemain - Twitter @ecolededemain avec la balise #bouge 2012