LeBillet Eczéma,larévolution Tueur thérapeutiqueenmarcheeuros pour le traitement des aissel-les,...

6
samedi 9 décembre 2017 Votre cahier gratuit tous les samedis l www.nicematin.com se voit ! Mais maintenant, en com- plément d’une hygiène de vie saine, vous avez de l’aide à portée de main avec Activ’Foie. Ses ingrédients favo- risent le bon fonctionnement du foie et contribuent à une meilleure digestion des graisses. LE SECRET D’ACTIV’FOIE Le secret d’Activ’Foie est sa teneur très élevée en principes bioactifs issus d’ex- traits naturels de plantes (Chardon-Marie, Artichaut, Curcuma et Poivre noir) qui soulagent les fonctions hépatiques, et plus particulièrement, stimulent le foie et la production de bile au quotidien. Enfin, la Choline contribue à l’équilibre du foie en favorisant le métabolisme des graisses (lipides). Un comprimé 100% naturel par jour d’Activ’Foie, la « vitamine » quotidienne de votre foie, est une opportunité unique d’être en pleine forme ! Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour. www.mangerbouger.fr Publicité Un foie en « bonne santé » est la condi- tion indispensable pour avoir un corps sain et en parfait état de fonctionnement. Or, plusieurs facteurs seraient incriminés dans l’accumulation des graisses dans le foie : une consommation exagérée d’al- cool mais aussi un problème de surpoids, ce qui est très fréquent. Vous ressentez alors de la fatigue et manquez d’entrain (ou d’envie), signes caractéristiques d’un foie surchargé. TROP D’EXCÈS ? Lorsque vous vivez votre vie à fond, votre corps vous le fait sentir et cela DONNEZ CE COUPON DANS VOTRE PHARMACIE OU VOTRE ESPACE DIÉTÉTIQUE Activ’Foie 30 et 90 cp sont disponibles sous les codes ACL 977 09 81 et 977 85 05. Questions ? Les experts New Nordic vous répondent au 01 40 41 06 38 (tarif local) www.vitalco.com Pourquoi prenez-vous du ventre ? La graisse ne se dépose pas uniquement sur le ventre, les fesses ou les cuisses. Elle s’accumule aussi dans les organes, et en particulier dans le foie, ce qui peut perturber votre bien-être au quotidien. Racine de curcuma D es nuits sans sommeil, des lendemains épuisés, pas de sport pour éviter la sudation, parfois même un renoncement à la vie intime… Le quotidien des per- sonnes atteintes d’eczéma atopique modéré à sévère est souvent empoi- sonné par cette affection dermatolo- gique responsable de prurit intense. «Environ 15 % des Français en souf- frent, à des degrés divers, et leur nom- bre est en constante augmentation de- puis 20 ans», signale le D r Abdallah Khemis, responsable de l’unité d’es- sais thérapeutiques dans le service de dermatologie du CHU de Nice. «Nombre de ces patients adultes souf- frent depuis l’enfance d’eczéma atopi- que. Lassés de se badigeonner de crème, s’inquiétant – à tort – des effets secondaires des traitements topiques à base de cortisone, beaucoup renon- cent à se soigner et souffrent en si- lence », regrette le P r Jean-Philippe Lacour, chef du service et éminent spécialiste de cette pathologie. Pour- tant le ciel s’éclaircit enfin pour ces centaines de milliers de Français, avec l’arrivée de plusieurs traite- ments qui devraient révolutionner la prise en charge de l’eczéma atopi- que. « La recherche a été plus difficile que pour le psoriasis, mais on voit enfin se profiler des molécules effica- ces», se réjouit le P r Lacour. Début Il y a quatre ans, nous évoquions dans ces colonnes le lancement d’essais cliniques à Nice évaluant l’effet de biothérapies sur l’inflam- mation chronique en cause dans l’eczéma. «37 patients azuréens y ont participé depuis 2 014. Les résultats sont très satisfaisants chez plusieurs d’entre eux, avec un contrôle total de la maladie. Le produit (le dupilumab) a ainsi obtenu son autorisation sur le marché et devrait arriver dans les of- ficines début 2018», annonce le D r Khemis. Des essais sont par ailleurs en cours à l’étranger pour évaluer ce traitement chez les adolescents. Et «il est probable qu’à terme les enfants pourront en bénéficier», complète le P r Lacour. D’autres biothérapies sont égale- ment à l’essai avec l’espoir qu’elles apportent un bénéfice aux patients qui restent en échec thérapeutique. Parmi celles-ci, le nemolizumab, dans lequel les spécialistes placent beaucoup d’espoir. « Il cible une mo- lécule chimique, l’interleukine 31, très impliquée dans le prurit. On a déjà commencé à tester ce médicament chez les patients qui souffrent de pru- rigo, une affection cutanée à l’origine de lésions de grattage monstrueuses (1) . Et un essai va démarrer pour l’ec- zéma atopique. » À côté de ces biothérapies, sont dé- veloppées des thérapies ciblées par voie orale. «Elles agissent à des ni- veaux très précis de la cascade inflam- matoire. » Dès janvier prochain, des malades pourront participer à un essai clinique en phase 3 avec l’une de ces molécules, le baricitinib, mieux connu en rhumatologie, car récem- ment utilisé dans la polyarthrite rhu- matoïde. L’enrichissement spectaculaire de l’arsenal contre l’eczéma atopique incite le P r Lacour à l’optimisme. «Le paysage thérapeutique de la derma- tite atopique de l’adulte est sur le point d’être révolutionné.» NANCY CATTAN [email protected] (1) Essai en cours au CHU de Nice. Contact : 04.92.03.62.25. À la une Après des années de recherche, des biothérapies et des thérapies ciblées contre l’eczéma atopique modéré à sévère arrivent sur le marché Eczéma, la révolution thérapeutique en marche Le dupilumab, qui arrivera prochainement dans les officines, devrait aussi bénéficier à terme aux plus jeunes, selon le P r Jean- Philippe Lacour. (Photo N. C.) Un robot pour les tumeurs invisibles ORL Comment retrou- ver le sommeil SOINS Tueur Bougez, mangez moins gras, moins sucré, moins salé. On peut résumer en ces quel- ques mots l’essentiel des con- seils de prévention distillés depuis des années. Avec les effets que l’on connaît: quasi nuls. L’incidence d’un grand nombre de maladies, obé- sité, diabète, cancers, affec- tions auto-immunes… ne cesse de croître. Et on dé- pense des sommes astrono- miques pour essayer de les juguler, faute de pouvoir les guérir. Il ne s’agit pas d’inciter le public à la débauche ali- mentaire ou à une sédenta- rité suicidaire. Mais on aura bien compris que les dési- gner comme les causes pre- mières de tous nos maux, c’est laisser la place libre à un tueur silencieux bien plus re- doutable: la pollution envi- ronnementale. Celle qui s’est infiltrée dans les espaces les plus intimes de nos vies. Elle est certes bien plus difficile à appréhender car polymor- phe, mais, on ne peut plus se risquer à l’ignorer. Hommage à ceux qui, depuis des décen- nies, tentent de nous alerter. Enfin, ils sont écoutés. Le Billet de Nancy Cattan

Transcript of LeBillet Eczéma,larévolution Tueur thérapeutiqueenmarcheeuros pour le traitement des aissel-les,...

ssaammeeddii 99 ddéécceemmbbrree 22001177

Vo t re cah i e r g ra t u i t tou s l e s s amed i s l www.n i cema t i n . com

se voit ! Mais maintenant, en com-plément d’une hygiène de vie saine,vous avez de l’aide à portée de mainavec Activ’Foie. Ses ingrédients favo-risent le bon fonctionnement du foieet contribuent à une meilleure digestiondes graisses.

LE SECRET D’ACTIV’FOIELe secret d’Activ’Foie est sa teneur trèsélevée en principes bioactifs issus d’ex-traits naturels de plantes (Chardon-Marie,Artichaut, Curcuma et Poivre noir) quisoulagent les fonctions hépatiques, etplus particulièrement, stimulent le foie

et la production de bile au quotidien.Enfin, la Choline contribue à l’équilibredu foie en favorisant le métabolismedes graisses (lipides). Un comprimé100% naturel par jour d’Activ’Foie, la« vitamine » quotidienne de votre foie,est une opportunité unique d’être enpleine forme !

Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour. www.mangerbouger.fr

Publicité

Un foie en « bonne santé » est la condi-tion indispensable pour avoir un corpssain et en parfait état de fonctionnement.Or, plusieurs facteurs seraient incriminésdans l’accumulation des graisses dans lefoie : une consommation exagérée d’al-cool mais aussi un problème de surpoids,ce qui est très fréquent. Vous ressentezalors de la fatigue et manquez d’entrain(ou d’envie), signes caractéristiquesd’un foie surchargé.

TROP D’EXCÈS ?Lorsque vous vivez votre vie à fond,votre corps vous le fait sentir et cela

et la production de bile au quotidien. Enfin, la Choline contribue à l’équilibredu foie en favorisant le métabolisme des graisses (lipides). Un comprimé

, la « vitamine » quotidienne de votre foie, est une opportunité unique d’être en

DONNEZCECOUPONDANSVOTRE PHARMACIEOUVOTRE ESPACEDIÉTÉTIQUEActiv’Foie 30 et 90 cp sontdisponibles sous les codesACL 977 09 81 et 977 85 05.Questions ? Les experts NewNordic vous répondent au01 40 41 06 38 (tarif local)

www.vitalco.com

Pourquoi prenez-vous du ventre ?La graisse ne se dépose pas uniquement sur le ventre, les fesses ou les cuisses.Elle s’accumule aussi dans lesorganes,et en particulier dans le foie, ce qui peut perturber votre bien-être au quotidien.

Racine de curcuma

Des nuits sans sommeil, deslendemains épuisés, pas desport pour éviter la sudation,

parfois même un renoncement à lavie intime… Le quotidien des per-sonnes atteintes d’eczéma atopiquemodéré à sévère est souvent empoi-sonné par cette affection dermatolo-gique responsable de prurit intense.«Environ 15 % des Français en souf-frent, à des degrés divers, et leur nom-bre est en constante augmentation de-puis 20 ans», signale le Dr AbdallahKhemis, responsable de l’unité d’es-sais thérapeutiques dans le servicede dermatologie du CHU de Nice.«Nombre de ces patients adultes souf-frent depuis l’enfance d’eczéma atopi-que. Lassés de se badigeonner decrème, s’inquiétant – à tort – des effetssecondaires des traitements topiques àbase de cortisone, beaucoup renon-cent à se soigner et souffrent en si-lence», regrette le Pr Jean-PhilippeLacour, chef du service et éminentspécialiste de cette pathologie. Pour-tant le ciel s’éclaircit enfin pour cescentaines de milliers de Français,avec l’arrivée de plusieurs traite-ments qui devraient révolutionner laprise en charge de l’eczéma atopi-que. «La recherche a été plus difficile

que pour le psoriasis, mais on voitenfin se profiler des molécules effica-ces», se réjouit le Pr Lacour.

Début Il y a quatre ans, nous évoquionsdans ces colonnes le lancementd’essais cliniques à Nice évaluantl’effet de biothérapies sur l’inflam-mation chronique en cause dansl’eczéma. «37 patients azuréens y ontparticipé depuis 2014. Les résultatssont très satisfaisants chez plusieursd’entre eux, avec un contrôle total de

la maladie. Le produit (le dupilumab)a ainsi obtenu son autorisation sur lemarché et devrait arriver dans les of-ficines début 2018», annonce le Dr

Khemis. Des essais sont par ailleursen cours à l’étranger pour évaluer cetraitement chez les adolescents. Et «ilest probable qu’à terme les enfantspourront en bénéficier», complète le Pr

Lacour.D’autres biothérapies sont égale-ment à l’essai avec l’espoir qu’ellesapportent un bénéfice aux patientsqui restent en échec thérapeutique.

Parmi celles-ci, le nemolizumab,dans lequel les spécialistes placentbeaucoup d’espoir. «Il cible une mo-lécule chimique, l’interleukine 31, trèsimpliquée dans le prurit. On a déjàcommencé à tester ce médicamentchez les patients qui souffrent de pru-rigo, une affection cutanée à l’originede lésions de grattage monstrueuses(1). Et un essai va démarrer pour l’ec-zéma atopique.»À côté de ces biothérapies, sont dé-veloppées des thérapies ciblées parvoie orale. «Elles agissent à des ni-veaux très précis de la cascade inflam-matoire.» Dès janvier prochain, desmalades pourront participer à unessai clinique en phase 3 avec l’unede ces molécules, le baricitinib, mieuxconnu en rhumatologie, car récem-ment utilisé dans la polyarthrite rhu-matoïde.L’enrichissement spectaculaire del’arsenal contre l’eczéma atopiqueincite le Pr Lacour à l’optimisme. «Lepaysage thérapeutique de la derma-tite atopique de l’adulte est sur le pointd’être révolutionné.»

NANCY [email protected]

(1) Essai en cours au CHU de Nice.Contact : 04.92.03.62.25.

À la une Après des années de recherche, des biothérapies et des thérapiesciblées contre l’eczéma atopique modéré à sévère arrivent sur le marché

Eczéma, la révolutionthérapeutique enmarche

Le dupilumab, qui arrivera prochainement dans les officines,devrait aussi bénéficier à terme aux plus jeunes, selon le Pr Jean-Philippe Lacour. (Photo N. C.)

Un robot pour lestumeurs invisibles

ORL

Comment retrou-ver le sommeil

SOINS

TueurBougez,mangezmoinsgras,moins sucré,moins salé.Onpeut résumerencesquel-quesmots l’essentiel des con-seils depréventiondistillésdepuisdesannées.Avec leseffetsque l’on connaît: quasinuls. L’incidenced’ungrandnombredemaladies, obé-sité, diabète, cancers, affec-tionsauto-immunes…necessedecroître. Etondé-pensedes sommesastrono-miquespouressayerde lesjuguler, fautedepouvoir lesguérir. Il ne s’agit pasd’inciterlepublic à ladébaucheali-mentaireouàunesédenta-rité suicidaire.Maisonaurabien comprisque lesdési-gner comme les causespre-mièresde tousnosmaux,c’est laisser laplace libreàuntueur silencieuxbienplus re-doutable: lapollutionenvi-ronnementale. Cellequi s’estinfiltréedans les espaces lesplus intimesdenos vies. Elleest certesbienplusdifficile àappréhender carpolymor-phe,mais, onnepeutplus serisquer à l’ignorer.Hommageàceuxqui, depuisdesdécen-nies, tententdenousalerter.Enfin, ils sont écoutés.

Le Billetde Nancy

Cattan

’est le plus souvent àl’adolescence que les pre-miers signes de l’hyperhi-drose se manifestent. Uneintrusion particulièrement

indélicate à cette période de la vieoù l’on est tellement sensible àl’image que l’on renvoie.« L’hyperhidrose touche classique-ment les paumes, les aisselles et laplante des pieds, plus rarement levisage. Dans les cas les plus sévè-res, elle se manifeste par un ruissel-lement incontrôlable, indépendantde la température extérieure, seulela nuit apportant quelque répit »,relatent les spécialistes de laSAMCEP (1).

A la charge du patientContrairement à ce que d’aucunscontinuent de penser, il n’y a pasde fatalité à l’hyperhidrose. C’estce qu’affirment les membres de laSAMCEP : « On a aujourd’hui unrecul de plusieurs années concer-nant l’utilisation de la toxine botu-lique dans le traitement de l’hy-perhidrose localisée. Mais beau-coup de personnes, et même demédecins, continuent d’ignorerl’existence de cette thérapeutiquetrès efficace et parfaitement toléré ».Le produit est administré sousforme d’injections sous-cutanéeset va agir en bloquant temporaire-ment le muscle qui, en se contrac-tant, permet la production desueur. Le traitement reste à lacharge du patient (entre 300 et 600euros pour le traitement des aissel-les, par exemple (2)) et doit êtrerenouvelé tous les 6 à 8 mois, selonla gravité de l’affection.

Un vrai handicapMais, pour ceux qui y ont recours,

le soulagement est tel qu’il relè-gue au second plan le montant dela facture.Car si l’affection ne revêt aucuncaractère de gravité en termes desanté, elle constitue un vrai handi-cap socioprofessionnel.« Des enquêtes ont montré que cesproblèmes de sudation sont encoreplus mal vécus que l’eczéma ou lepsoriasis. Les patients, des femmesen majorité, se changent jusqu’àquatre fois par jour, en cachettesouvent, multiplient les douches,ne mettent que des vêtementsblancs…Tous vivent cette affection dans lahonte et le silence. C’est inadmissi-ble quand des solutions existent ».

NANCY [email protected]

1. La SAMCEP (Société Azuréenne de Médecine etde Chirurgie Esthétique et Plastique) est une Socié-té Savante Médicale réunissant toutes les spéciali-tés intéressées par les techniques de rajeunisse-ment : chirurgiens plasticiens, chirurgiens de laface et du cou, dermatologues, médecins esthéti-ques...http://www.samcep.com/2. Le traitement de l’hyperhidrose palmoplantairepeut être pris en charge, s’il est réalisé dans uncadre hospitalier

Quatre Français sur cent seraient affectés d’hypersudation, le plus sou-vent au niveau des aisselles

(Photo Patrice Lapoirie)

Je sue, mais je me soigne La toxine botulique, utilisée classiquementcontre les rides, permet de soulager toutes lespersonnes qui souffrent de transpiration excessive

C

Il existe des traitements lo-caux de différents types : an-tiperspirants, déodorantsvrais et lipoaminoaci des. L’ef-ficacité de ces agents topi-ques est variable dans les for-mes modérées, et « nulledans les formes sévères »,selon les experts de la

SAMCEP.Des séances d’ionophorèsepeuvent également être prati-quées régulièrement au ni-veau des mains et des pieds.La méthode est souvent effi-cace, mais contraignante.Concernant le traitement chi-rurgical, il n’est plus du tout

utilisé pour traiter l’hyperhi-drose au niveau des aisselles,et de façon exceptionnellepour les autres localisations.Enfin, les médicaments parvoie orale (anticholinergi-ques) ne sont plus proposés,les effets secondaires étanttrop très importants.

Les autres traitements

santésantésanté

Randonnées enmontagne : la bonneattitude face aux chiensde protectionAlors que les randonnées enmontagne séduisent de plusen plus de vacanciers, lespouvoirs publics alertent surle risque d’agression par deschiens de berger. Desagressions le plus souventconsécutives à descomportements humainsinadaptés face à ces chienschargés de défendre lestroupeaux face auxprédateurs.Les conseils à suivre si vousvous retrouvez face à untroupeau et des chiens deprotection () :✔ Contournez largement letroupeau quand cela estpossible même s’il se trouvesur le sentier que vous suivez;✔ N’essayez pas de caresser lechien, de lui donner à mangerou de vous en approcher pourle prendre en photo; le chiende protection n’est pas unchien de compagnie.✔ Si le chien s’approche devous, vient vous sentir, aboie,surtout restez calme et passifpour le rassurer, évitez lesgestes brusques, et ne lemenacez pas avec un bâtonou une pierre. Ne criez pas etne tentez pas de caresser oude prendre un agneau dansvos bras. Tous ces gestespeuvent être interprétés par lechien comme des agressions;✔ Si vous êtes à vélo,descendez lorsque vous êtes àproximité du troupeau etcontournez calmement letroupeau en marchant.

1. Source : direction régionale de l’environnement, del’aménagement et du logement (DREAL) RhôneAlpes. Plus d’informations surwww.loup.developpement-durable.gouv.fr

EEnnbbrreeff

ProduitsSoigner le nezde bébéChez les tout-petits,le nez bouché esttrès fréquent àl’arrivée d’unenouvelle saison. Lechangement detempérature rendleur corps plus vulnérable etleur petit nez coule plusfacilement, entraînant aussiparfois des irritations sur lecontour du nez. Biolanepropose une sélection deproduits qui pourront aiderles parents à prévenir et

soulager bébé lors desrhumes. Le sérumphysiologiquesécurité + permetd’éliminer lessécrétions nasales.L’embout épouse lanarine pour un gestedoux sans risque de

blessure. Le soin Cicabébé en soulage les irritationslocalisées qui peuventapparaître sur le contour dunez. Sa formule, aux vertushydratantes, apaisantes etréparatrices, nourrit la peauet répare rapidement les

petits troubles cutanés.Biolane sérum physiologique sécurité +30 unidoses de 5 ml, 4,30 €. BiolaneCicabébé 3 en 1, tube de 40 ml, 4,70€.

Les plantes au secoursdes maux de gorgePhytosun arôms propose nouvellessolutionsdestinées à toutela famille pourtraiter le mal degorge et soulagerla toux. Un spraytraite d’abord etsoulage

rapidement et durablementles maux de gorge en cas dedouleurs, irritations,sensations de brûlures,difficultés à la déglutition. Lesirop calme tous les types detoux (sèche et grasse). Ilpeut être pris pendant la

journée ou la nuit. Grâceà son effet apaisant, ilaide à bien dormir etfavorise un bonrétablissement. Un autresirop a, quant à lui, étéformulé pour les tout-petits. On y retrouve lesmêmes ingrédients

naturels (miel et extrait secde guimauve) avec undosage adapté. À l’arôme defraise, ce sirop toux enfantPhytosun arôms permet uneutilisation dès an.SpraymaldegorgePhytosunarôms,goût Miel Citron, à partir de 6 ans,flacon spray 20 ml : 5,99 €. SiroptouxsècheetgrassePhytosunarôms,à partir de 12 ans, flacon verre 120ml :6,10€. Sirop enfant toux sècheet grasse, Phytosun arôms, à partirde1an,flaconverre120ml :6,10€.

Régénérer lespeaux matures

Le laboratoire Ladrôme aconçu un soin à base d’huilede rosemusquée du Chili. Ilaide à hydrater et nourririntensément tout enpréservant l’élasticité et le

tonus des tissuscutanés. Sa couleurdorée ravive l’éclat etestompe les marquesde fatigue. Sonbouchon-pipettepermet un dosageprécis.Huile de rose musquée bioladrômelaboratoire,flacon30ml,14€.(D

R)

Acné et adolescence. Deuxmots indissociables dansl’inconscient collectif. Et

pourtant, nos ados ne sont nulle-ment les seuls à mener une luttedésespérée pour en finir avec cesboutons disgracieux qui mettent àmal l’estime de soi, en ayant lemauvais goût d’éclore dans deszones offertes au regard des au-tres: visage bien sûr, menton enparticulier, cou, décolleté…«On pense souvent que seuls lesadolescents sont touchés, confirmele Dr Abdallah Khemis, dermatolo-gue. En réalité, l’acné peut parfoisse prolonger au-delà de l’adoles-cence voire apparaître pour la pre-mière fois à l’âge adulte; 20 % desfemmes et 5 % des hommes deplus de 25 ans en sont ainsi affec-tés à des degrés divers» Et ils le vi-vent tout aussi mal que les plusjeunes générations. «De la mêmemanière que l’acné juvénile est as-sociée à un absentéisme accru aucollège ou à l’université, l’acné àl’âge adulte est un motif d’arrêt detravail ; aller au travail avec desboutons d’acné comme une ado de15 ans représente une véritableépreuve.»

Les formes légèresà modérées les plusdifficiles à soignerSi le mécanisme de l’acné chezl’adulte n’est pas complètementdécrypté, on retrouve les mêmesfacteurs de risque que pour l’acnéjuvénile. Parmi lesquels le stress,la malbouffe, le tabac, le soleil etsurtout l’hérédité. «Cinquante pourcent des femmes qui déclenchentdes poussées d’acné à l’âge adulteprésentent des antécédents fami-liaux d’acné.» Un dérèglement hor-monal représente une autre causepossible. «L’acné peut être asso-ciée à une hyperandrogénie [excèsd’hormones sexuelles mâles,ndlr]. Dans ce cas, les patientes seplaignent aussi de chute de che-veux, de pilosité, de troubles ducycle menstruel, de prise de poids…Lorsqu’une hyperandrogénie estmise en évidence, la prise encharge doit être multidisciplinaire et

associer endocrinologues, dermato-logues, gynécologues.»Fait moins connu, l’acné peutaussi trouver son origine dans laprise de médicaments. «Certains,comme la cor-tisone, le li-thium… peu-vent induire del’acné. D’oùl’importancede signaler àson médecinles traitements en cours.»Dernier facteur de risque bienidentifié: une contraception maladaptée. «Si une pilule bien adap-tée peut améliorer l’acné, mal adap-tée, elle l’aggrave!», met en gardele dermatologue.Concernant les traitements, leDr Khemis rappelle qu’ils diffèrentsensiblement selon la sévérité del’affection. «Contre les formes trèssévères, assez rares (moins de 10 %des cas), des cures de 6 mois de ré-

tinoïdes (Roaccutane, etc.) sont trèsefficaces chez 75 à 80 % des pa-tients. Elles ne peuvent toutefoisêtre prescrites qu’après échec d’aumoins deux cures de traitements

systémiques [à base d’antibioti-ques comme des cyclines, ndlr].»Paradoxalement, les formes légè-res à modérées d’acné (pour les-quelles ces médicaments ne peu-vent être prescrits) sont de l’avismême du spécialiste les plus diffi-ciles à traiter. Par faute de médica-ments? «On est plutôt confrontés àun problème de compliance, re-grette le Dr Khemis. Les personnesmanquent de patience, de persé-vérance, elles ne prennent pas leur

traitement régulièrement…»

Bientôt des biothérapies?Plusieurs traitements locaux sontdisponibles, les plus utilisés étantles préparations à base de pe-roxyde de benzoyle (en vente libreen pharmacie) et de vitamine A.«On peut aussi prescrire des anti-biotiques oraux, des cyclines enparticulier, sauf en été [la photo-sensibilité est un effet indésirableconnu des cyclines, ndlr]. Un pee-ling spécifiquement adapté à l’acnéet réalisé par un dermatologue peutaussi être envisagé», énumère leDr Khemis. Plus récemment, etgrâce aux recherches ayant misen cause une bactérie, des solu-tions nouvelles ont enrichi récem-ment l’arsenal contre l’acné: letraitement par photobiomodula-tion. «On associe la photothérapiepar LED avec une longueur spécifi-que et un produit qui va entrer encontact avec les microbes et les dé-

truire.» La piste des probiotiquesest également à l’étude. Ainsi quele recours à des biothérapies.« Des essais cliniques de phase 1sont en cours aux États-Unis », an-nonce le Dr Khemis. Et il conclutpar cette phrase qui devrait rassu-rer ceux qui s’inquiètent encore dene jamais trouver de solution: «Onarrive à bout de toutes les acnés!»

NANCY [email protected]

Soins Les adolescents n’ont pas le monopole de l’acné. Une femme sur 5 et un homme sur 20en souffrent après l’âge de 25 ans. Pas de traitement miracle mais un panel de solutions efficaces

Quand l’acné touche l’adulte

Si les acnés légères à modérées sont plus difficiles à prendre en charge que les formes sévères,c’est souvent lié au comportement même des patient(e)s, qui ne prennent pas correctementleurs traitements. (Photo François Vignola)

«Pour prévenir les poussées,quelques consignes simples doi-vent être respectées», insiste leDr Khemis. Et il énumère :«adopter une bonne hygiènealimentaire, pratiquer des activi-tés physiques permettant decombattre le stress, facteurconnu d’aggravation, comme leyoga.» La nature des produitscosmétiques utilisés est égale-ment déterminante. «Le re-cours au maquillage pourdissimuler l’acné est courant etcompréhensible. Mais il ne fautpas en abuser et surtout bienchoisir ses produits : une crèmehydratante teintée est toujourspréférable à un fond de teint.Lorsque l’on «étouffe» la peau,on stimule en effet la sécrétionde sébum; comme il ne peutplus être évacué, il s’accumule etfavorise la pullulation de micro-bes. Bien se démaquiller, en uti-lisant une eau micellaire depréférence, est également essen-tiel.»Dernier conseil, mais pas desmoindres : résister à la tenta-tion de percer ses boutons.«Cela risque de disséminer lesmicrobes, et surtout de laisserdes traces parfois à vie.» Parcontre, on peut appliquer unefois par semaine un antisepti-que sur les boutons. «Mais pasplus souvent, insiste le Dr Khe-mis, sinon, on risque d’instaurerun déséquilibre et d’augmenterla résistance aux traitements.»

Prévenir

La photobiomodulation,une avancéemajeure

SSaannttéé Dimanche 9 septembre 2018nice-matin

Yves, 53 ans, estcadre supérieur. Ilappréhende les réu-

nions avec son équipe.Katia, 21 ans, est manne-quin. Les vêtements encoton de couleur clairesont sa hantise. Quel estle point commun entreYves et Katia ? Tous deuxsouffrent d’hyperhidrose.Comprenez de transpira-tion excessive : la sueurcoule chez eux abondam-ment provoquant gênevoire honte.« Nous avons tous un“thermostat cérébral” quisurveille la température dusang. Si elle s’élève, trans-pirer permet d’évacuer letrop-plein de chaleur », ex-plique le Dr Abdallah Khe-mis, dermatologue et res-ponsable de l’unité d’éva-luation thérapeutique ausein du service de derma-tologie du Pr Jean-PhilippeLacour (CHU de Nice).Mais si suer régulière-ment est tout à fait natu-rel et indispensable,transpirer constammentet à grosses gouttes peutconstituer un véritablehandicap. Tout sur l’hy-perhydrose et ses solu-tions sous forme de quizréalisé en collaborationavec le Dr Khemis.

L’hyperhidrose revient àévacuer litre detranspiration par jourFAUX. Un litre par jour,c’est la moyennenormale. En cas detranspiration excessive,cela peut être à foisplus ! Mais il faut aussisavoir qu’on peut évacuer litres sous l’effet d’uneactivité physique intenseou du stress.

La transpirationexcessive a un impact

psychologique.VRAI. Une personne quitranspire énormément,va avoir des auréolesdisgracieuses, parfoisdégager des odeursdésagréables. Tout cela aun impact important surla confiance, l’estime desoi, jusqu’à détériorer laqualité de vie.Les conséquencessociales peuvent êtredramatiques : repli sursoi, complexes, voiredépression.

Un bon déodorant peutlimiter les auréoles.VRAI et FAUX. Unepersonne « saine » peuten effet utiliser undéodorant adapté pourréduire la transpiration.Mais en casd’hyperhidrose, cela nesuffira pas.Quoi qu’il en soit, il estimportant de choisir desproduits doux, testésdermatologiquement etd’en changerrégulièrement pouréviter l’irritation. Car laflore cutanée, un peucomme la floreintestinale, est composéede bactéries, dechampignonsmicroscopiques, etc., quiforment ensemble unesorte d’écosystème.Or l’utilisation de gelsdouches, savons oudéodorants trop agressifsrisque de déséquilibrerou d’endommager cetteflore et donc d’irriter.

Les déodorants aux selsd’aluminium sont àbannir.FAUX. Attention, il fautprendre la question avecprudence. Ils ont étéremis en question cesdernières années à cause

de leur caractère irritant,notamment en présenced’une lésion typecoupure de rasoir, leurabsorption étant alorsnettement augmentée.On entend aussi parfoisdire qu’ils ont uneresponsabilité danscertaines maladiesneurologiques etneuromusculaires. Maisla toxicité des selsd’aluminium présentsdans les déodorants etanti-transpirants n’est pasprouvée. D’ailleurs, ils nesont pas interdits.Il n’y a pas plus de preuvescientifique d’un lien decausalité entre leurutilisation et le risque decancer du sein.Pour rappel, les selsd’aluminium sont utilisésparce qu’ils limitent latranspiration. Mais dansle doute, on peut les

remplacer par desdéodorants bio à base depoudre végétale, d’argileou de pierre d’alun ; touten sachant qu’ils sontmoins efficaces.

On peut utiliser lecourant électrique poursoigner l’hyperhidrose.VRAI. L’ionophorèse estune techniquethérapeutique utilisantun courant électrique defaible intensité. Encirculant dans les tissus,il limite la transpiration.Cependant, c’est assezcontraignant car il fautpratiquer deux à troisséances par semainependant trois mois. Lerésultat est modéré et nedure pas dans le temps.

La toxine botuliquedonne de bons résultats.VRAI. La toxine

botulique est injectéesous anesthésie locale(car c’est un peudouloureux) en uneséance. Son actionconsiste à mettre lesglandes sudorales aurepos. Elle est efficacemais son effet s’estompeen à mois (selon lesindividus). Il faut compterentre et euros.

On peut corrigerl’hyperhidrose avec lachirurgie.VRAI. Mais seulementdans de très rares cas. Lechirurgien va dans ce cassectionner les nerfssympathiques. Lapersonne ne va donc plustranspirer. Cependant, onpréfère l’éviter car ils’agit d’une interventionlourde.

AXELLE [email protected]

Soins L’hyperhidrose gâche la vie d’1 à 2 % de la population. Des auréoles en permanences sousles bras, une odeur désagréable… autant d’éléments qui peuvent devenir un handicap social

Quelles solutions pour neplus suer à grosses gouttes?

Attention aux déodorants qui risquent de perturberla flore cutanée. (Photo F.B.)

Les Etats-Unis ont développé un appa-reil qui pourrait révolutionner la vie despersonnes souffrant d’hyperhidrose, leMiradry. « Cette technique indolore etnon invasive détruit les glandes sudoripa-res par des ondes ultracourtes, résume leDr Khemis. On dispose aujourd’hui de années de recul, plus de patientsont été traités dans le monde avec de trèsbons résultats. Une à deux séances maxi-mum d’une heure environ suffisent à trai-ter les aisselles. Son efficacité – qui est

permanente – s’explique par le fait que lecorps n’est pas capable de reconstituerles glandes sudoripares détruites. »Pour le moment, on n’a relevé aucun ef-fet secondaire. Les aisselles ne représen-tant que à % de la surface du corps,la température corporelle ne risque pasd’augmenter de manière notable. En re-vanche, il existe des contre-indicationsliées à des pathologies (notammentcancer du sein) ou encore au port d’unpacemaker.

Détruire les glandes sudoripares

SSaannttéé

Près d’un adulte sur trois âgé de plus de 25 ans vit avec une dent manquante, ouplus. En plus de d’entrainer une perte osseuse, cet édentement peut perturber lamécanique globale de la mâchoire, et impacter le bien-être du patient en raisondu caractère inesthétique du manque d’une dent.

LEs soLutions réParatricEs

1. Le bridgeAnglicisme pouvant se traduire par "pont". Ce "pontprothétique" est un ensemble de couronnes scelléesqui prend appui sur les dents adjacentes. En quelquesrendez-vous de préparation, d’empreintes et de pose,le patient retrouve toutes fonctions esthétiques etmécaniques de sa mâchoire.

2. L'implantUn implant dentaire est une vis en titane, sur laquelle estmonté un pilier prothétique servant de support à la futuredent manquante. De la même façon, en quelques rendez-vousdechirurgie, deprised’empreinteset pose, labouchedu patient retrouvera toutes ses fonctions mécaniques.

Que choisir ?L’implant dépend fondamentalement de la qualité et la vitalité du plancher osseux.Mais plusieurs décennies permettent d’avoir un recul nécessaire sur la pratique.

Le bridge lui ne nécessite pas de chirurgie. Cependant, il peut nécessiter de mutilerdes dents qui peuvent être en pleine santé. De plus, prenant un appui mécaniquesur les dents adjacentes, la technique finira par user les racines d’appui à force demastication quotidienne, et donc, affaiblira des dents saines.

Si les hypothèses sont favorables aux deux techniques, le principe de conservationdu capital dentaire devrait faire pencher le choix vers la solution implantologique,qui permet le retour aux fonctions masticatoires sans toucher aux dents adjacentes.

5 Av. de Lyon 06400 Cannes04 93 99 66 07180 Av. E. Donadeï 06700 St Laurent du Var04 93 07 63 95

Dents manquantes,le bridge à l'épreuve des faits

publicité

Samedi 18 février 2017nice-matin

Alopécie. C’est le nom scien-tifique d’un trouble très fré-quent : la chute de cheveux.

Une femme de plus de 60 ans surdeux en souffre depuis des mois,voire des années. Mais cette chuten’épargne pas les plus jeunes. En-visagée comme une « balafre» à laféminité, l’alopécie peut avoir unimpact psychologique majeur, quelque soit l’âge. Comment vit un che-veu? Quelle est la réalité de l’alopé-cie, quelles en sont les causes, destraitements existent-ils? Autant dequestions auxquelles le Dr Abdal-lah Khemis, dermatologue au CHUde Nice, répond sous la forme d’unquiz.

Un cheveu ne vit que quelquesjours.VRAI. Le cheveu pousse environpendant six ans chez la femme,mais il ne vit que quelques jours.Suit unemort lente (phase dite« télogène ») qui dure plusieurssemaines, voire quelquesmois ets’achève par sa chute.

Nous perdons des centainesde cheveux par jour.FAUX.Nous perdons« seulement » à cheveuxpar jour, pour un patrimoinecapillaire total de à. On parle de pertepathologique lorsqu’elle atteintplus de par jour pendant unelongue durée.

La chute saisonnièreest unmythe.FAUX. Elle est réelle, normale etpeut atteindre jusqu’à cheveux perdus par jour. Liée à lavariation de la luminosité et sonretentissement hormonal, ellen’excède pas six semaines.Septembre-octobre est la saisonde plus grosse chute de cheveux,l’intersaisonmars-avril estmarquée par une chutegénéralement plus faible.

Il existe deux types d’alopécie.VRAI.On distingue la chute decheveux aiguë, qui évolue depuismoins de trois mois, et la chute decheveux chronique installée

depuis plus de sixmois.

Une femme sur deux est victimed’alopécie après avoir accouché.VRAI.Mais, dans l’année qui suit,elle retrouve son capital capillaire.

La forme la plus fréquented’alopécie chez la femmeest liée à un taux trop élevéd’hormonesmâles, lesandrogènes.VRAI. L’alopécie diteandrogénique (AAG), débuteentre et ans, pour atteindreun sommet entre et ans.Elle peut découler d’une

prédisposition génétique (capitalcheveu qui s’épuise plus vite)doublée d’un déséquilibre entreandrogènes etœstrogènes. Ilexiste par ailleurs une alopéciepost-ménopause, liée à la chutebrutale des hormones féminines.

Parmi lesmédicaments, seulsdes anticancéreux peuventprovoquer la chute de cheveux.FAUX. Si l’alopécie la plusfréquente est en effet liée à laprise d’antimitotiques, d’autresmédicaments peuventoccasionnellement provoquerune chute de cheveux :

anticoagulants, anticonvulsivants,antithyroïdiens, corticoïdes…

Il existe plusieurs causespossibles à une chutede cheveux aiguë.VRAI. Parmi les causes les plusfréquentes, une fièvre, unehémorragie aiguë, untraumatisme, une interventionchirurgicale, un régime brutal, unstress psychologique ou encoreunemodification de lacontraception. Dans toutes cessituations, la repousse estspontanée en quatre à sixmois,et des vitamines sont

généralement prescrites pourpasser le cap.

Il existe des « fausses chutes » decheveux.VRAI.À l’examen, rien n’apparaît,et la densité et la traction sontnormales. Ces fausses chutespeuvent être liées à des étatsdépressifs et en être unmoyend’expression.

Se laver fréquemmentles cheveux est nocif.FAUX. Il ne faut pas hésiter à selaver les cheveux dès qu’ils sontsales. Les shampoings ont aucontraire l’avantage de donner dugonflant à la chevelure et luipermettre ainsi de gagner duvolume. En revanche, il n’existepas de shampoing anti-chute; cetype d’allégation sur lesétiquettes est mensonger.

Il faut préférer se couper lescheveux les soirs de pleine lune.FAUX. C’est malheureusementune idée reçue. Se couper lescheveux ce soir-là ne les fera pasrepousser plus durs ou plus vite.

Masser régulièrement son cuirchevelu est bénéfique.FAUX. Lesmassages, aussiagréables soient-ils, ne stimulentpas la pousse, pas plus qu’ils nepréviennent la perte.

Certaines coiffures favorisentla chute.VRAI. Barrettes et élastiques tropserrés, nattes très tendues, enexerçant une traction importantesur le cheveu, gênent lacirculation sanguine au niveaudes racines et peuvent entraînerune alopécie dite de traction.

Un régime peut provoquer uneperte de cheveux.VRAI.Vingt pour cent desfemmes qui pratiquent un régimemodéré à sévère souffrentd’alopécie. En cause, des carencesen fer, cuivre, zinc, silicium,vitamines…

NANCY [email protected]

Bien-être Très répandue, l’alopécie peut être transitoire ou chronique, liée à un stress,un régime, ou encore un déséquilibre hormonal. Les gestes à éviter, les recours disponibles

Tout sur la chutede cheveux chez la femme

Un test de traction sur mèches de cheveux chacune permet d’évaluer la perte de cheveux, :« Le test est anormal si chaque mèche ramène plus de cheveux avec leur racine », selon leDr Khemis. (Photo Franck Fernandes)

Plusieurs traitements existent adaptés à chaque cas parle dermatologue :■ Traitement par des anti-androgènes.■ Contraception : association d’oestroprogestatifs avecun progestatif anti-androgénique.■ LeMinoxidil, un dilatateur des vaisseaux sanguins,utilisé localement à de faibles concentrations, et sousprescriptionmédicale.■ Les vitamines. Les vitamines B en particulier sont con-

nues pour être impliquées dans le processus de renou-vellement du follicule pileux. Également intéressantes,les vitamines E et B, via leur effet vasodilatateur local.■ L’association demésothérapie avec la phytothérapiepar LED.■ La lutte contre les facteurs environnementaux sus-pectés d’accélérer le vieillissement normal des che-veux : tabac, soleil, mauvaise hygiène de vie,mais aussicouleurs,mèches, défrisage...

Comment traiter

En brefLa sécurité dupatienten ville et à l’hôpitaldu au novembreLaquatrièmesemaine desécuritépatients va sedérouler sur le thèmenational : la coordinationdesprofessionnelsde santépour la sécuritédespatients enville, à l’hôpital et enmédico-social.Plusieurs actions sontprogramméesdans lesAlpes-Maritimesautourdecetévénement.AuCHUdeNNiiccee,unechambredepatient serareconstituéeainsi qu’une sallede soins,

présentantdes situations comportantdeserreurs, afinde sensibiliserusagersetprofessionnels auxbonnespratiques : lundihall de L’Archet ;mercredi, bibliothèque,RDCpavillonMde l’hôpital Pasteur ; jeudi, patiodel’hôpital Saint-Rochet vendredi ; hôpitalde jourRDCdupavillonMossaàCimiez(dehàh).Uneconférenceauralieumardi ,dehàhdansl’amphithéâtredeL’Archet (niveau - ).

A l’hôpital Lenval àNNiiccee,unejournéede la sécuritédespatientsestorganisée lemardi sousformed’ateliers thématiquesinteractifs.Dehàhetdehàhdans lehall d’accueil de Lenval.AMMoouuggiinnss.DeuxjournéessontorganiséesparlescliniquesArnault-TzanckdeMouginssurlethème:communiquersurla

sécuritédessoinsetfavoriserledialogueentrelespatients, lesusagersetlesprofessionnelsdesanté.Dehàh,dansle halldelacliniquePleinciel.Unfilmsuivid’uneconférencedébataurontlieusurlethème:quereste-t-ildenoserreurs?Lenovembre,dehàh,danslasalledeconférencedesS.A FFrrééjjuuss. Le dans le hall du centrehospitalier de h à h .A DDrraagguuiiggnnaann, le et le , de h à h, àla polyclinique Notre-Dame.

la ssaannttéé Samedi 22 novembre 2014

SSaannttéé Samedi 21 mai 2016nice-matinSSaannttéé

Rares sont ceux qui ne se-ront jamais concernés parla chute des cheveux. L’alo-

pécie peut être passagère commechronique, se résoudre touteseule comme elle peut nécessiterune prise en charge. Le Dr Abdal-lah Khemis, praticien hospitalierau CHU de Nice, responsable del’unité d’évaluation thérapeutiquedans le service de dermatologiedu Pr Jean-Philippe Lacour (CHUde Nice), balaie les idées reçues.

Il est normal de perdre descentaines de cheveux par jour.FAUX. Nous disposonsde à cheveuxet nous en perdons seulement à par jour. Au-delà de cheveux et sur une longue durée,il s’agit d’une pertepathologique. C’est à cemoment-là qu’il faut consulter.

L’alopécie est d’originegénétique.VRAI. FAUX. Les gènes peuventêtre la cause; si le père et legrand-père ont perdu leurscheveux jeunes, il y a un risqued’être concerné par l’alopécieandrogénétique (calvitie).Mais elle peut aussi s’expliquerpar un facteur hormonal (à laménopause par exemple) ouencore saisonnier (on peutperdre davantage de cheveux auprintemps et surtout àl’automne), après un régime, unaccouchement ou simplement uncoup de fatigue.

Les hommes sont davantageconcernés que les femmes.VRAI. % des personnesatteintes d’alopécie sont deshommes. Mais associer la calvitiemasculine à un trop plein detestostérone, c’est un mythe!

Le cheveu croît pendantplusieurs années.VRAI. Il met beaucoup de temps

à pousser, environ six ans (c’estla phase anagène), vit quelquesjours et meurt ensuite lentement(phase télogène).

On peutquantifierla chute.VRAI. Grâce àun appareil dedermatoscopienumérique, onpeut prendreune photo entrès gros plan du cuir chevelu,déterminer s’il y a un problèmed’alopécie – car ce n’est pastoujours le cas – et même enconnaître la cause si elle esthormonale. On peut aussipratiquer un test de traction : onprend une mèche de dix cheveuxet si en tirant légèrement plus detrois s’en détachent, on peut

parler d’alopécie.La dermatoscopie numériquenouvelle génération estaujourd’hui plus fiable et

précise;elle peutcompléter latechnique detraction pourle diagnosticet le suivi.Parfois celapermet deprouver à un

patient qu’il ne perd pas autantses cheveux qu’il le pense.

Les compléments alimentairesne peuvent rien contrel’alopécie.FAUX. Au contraire, danscertains cas, lorsqu’il ne s’agitpas d’une alopécie hormonale,on peut prendre des

compléments (vitamines, fer,etc.) pour stimuler la pousse.

On peut soigner l’alopéciepar le laser.VRAI.Mais uniquement enutilisant des lasers de faibleintensité. Ils provoquentun vieillissement des cellulesqui vont rendre plus actifs lesfollicules pileux et doncaccentuer la croissance descheveux.Ce type d’appareil peut s’achetersur les conseils de sondermatologue. L’utilisation àdomicile doit impérativementêtre faite avec un avis médical.

Il n’existe que très peude traitements.FAUX. De nombreuxmédicaments visant à combattrela calvitie sont sur le marché, les

plus connus étant le minoxidil, lefinasteride ou le dutasteride parvoie locale ou orale.Plus récemment, une nouvellethérapie a vu le jour : le PRP pour« plasma riche en plaquettes ».On prélève du sang chez lepatient, dont on extrait lesplaquettes qu’on réinjecte ensuiteà l’aide d’aiguilles très fines auniveau du cuir chevelu. Lesfacteurs de croissance contenusdans les plaquettes vont stimulerla pousse. Une séance dureminutes. Il faut en faire aumoins deux ou trois sachantqu’elles sont espacées de mois.

On peut combinerles traitements.VRAI.On peut tout à fait associerdes compléments alimentairesavec le laser ou le PRP. Toutdépend du type d’alopécie (si elleest chronique ou passagère).

Les traitements sont rembourséspar la Sécurité sociale.FAUX. L’alopécie n’est pas priseen charge par la Sécurité sociale.Les patients peuvent serenseigner auprès de leurmutuelle après avoir demandéun devis au praticien.

Desmolécules innovantes sontà l’essai pour les formes les plussévères.VRAI.Deux types de traitementssont à l’essai contre les pelades(chutes de cheveux par plaques) :les anti-jack (inhibiteur de lavoie janus kinase) et les IL àfaible dose (ces derniers sont enphase d’expérimentation àL’hôpital l’Archet à Nice). Ilsagissent en ciblant desmoléculesde l’immunomodulation (quiagissent sur le systèmeimmunitaire en diminuantcertaines réactions et en enaugmentant d’autres, nldr).

AXELLE [email protected]

Vrai/Faux Pas toujours facile de voir sa chevelure se clairsemer. Autant pour les femmesque pour les hommes. Heureusement, il existe plusieurs traitements pour limiter les dégâts

Tout sur la chute des cheveux

La dermatoscopie numérique permet de visualiser le cuir chevelu pour identifier et quantifier lachute des cheveux. Et parfois, le Dr Khemis rassure ses patients qui pensent à tort que leur cheve-lure à tendance à devenir clairsemée. (Photo Ax. T.)

Calvitie, et tropplein detestostérone,unmythe!

Info ProduitUn crayon sourcilsqui résiste à tout

Expert despeaux sensibles et dumaquillage correcteur,La Roche-Posay complètesa gamme demaquillageavec le Crayon SourcilsRespectissime.Sa formule enrichie en cireset huiles émollientesd’origine végétale, résisteà l’eau et à la sueur. Elle estégalement longue tenue etsans transfert. Sa brossegoupillon intégrée soyeuseest conçue pour estomperla couleur et définir uneligne parfaite et naturelle.Disponibleenpharmarcie,parapharmacieet sur my-dermacenter.com au prixindicatif de 13.90 €.

SOS Coupures!Bricolage, jardinage,cuisine… Nous ne sommespas à l’abri d’uneétourderie,d’unemaladresse oudemalchance!Seuls, dansune situationd’urgence, nous n’avonspas toujours les bonsréflexes. URGO, l’expertdes Premiers Soins,a développé un conceptrévolutionnaire : URGOSOS COUPURES. Lapremière bande auto-adhérente qui stoppe lesaignement et protège laplaie en un seul geste!Disponibleenpharmarcieauprix indicatifde 8,90 €

La SVT, pour préparer le bac, pour préparer lemondeDans le cadre de la semaine sciencesconsacrée aux bacheliers et à leursfamilles, RévolutionsMédicalesrevient en compagnie deMarie-NoëlMorin Ganet, professeur agrégée deSVT au LycéeMontaigne et unelycéenne de Terminale S dumêmeétablissement, Pauline Berdin, sur lesthématiques des sciences de la vie etde la terre non seulement afin deréussir lemieux possible ces épreuvesdu baccalauréatmais engager une réflexion sur notre santé etnotre environnement. Le brassage, la diversité génétique et lacommunication nerveuse entre neurones et fibresmusculairesseront plus spécifiquement abordés. Cette émission pourra êtreune aide précieuse pour réussir l’épreuve de SVT car les questionspratiques de préparation aux épreuves écrites seront détaillées,demêmeque l’épreuve orale de rattrapage par l’enseignante,rompue à ces techniques.Mais au-delà c’est une richesseindéniable, d’aborder ces connaissances très évolutives aveclesquelles tout un chacun pourra se familiariser.

(Photo

archiveFran

tzBouton)

Notez-le