LE VIH/SIDALe risque est difficile à évaluer, il est corrélé au nombre de partenaires. Salive:...

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LE VIH/SIDA Historique Épidémiologie Modes de transmissions Prévention Le dépistage

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LE VIH/SIDA Historique

ÉpidémiologieModes de transmissions

Prévention Le dépistage

HistoriqueEn bref…

AJANA/ SURMIV/2006

VIH différent de SIDA

V= Virus

I= Immuno –déficience

H= Humaine

S= Syndrome

I= Immuno

D= Déficience

A= Acquise

I – EPIDEMIOLOGIE =les chiffres

Est-ce que l’épidémie

est terminée?

Nombre estimatif d’adultes et d’enfantsnouvellement infectés par le VIH en 2009

31 000

75 000

1,8 millions

130 000

82 000

270 000

4500

70 000

17 000

92 000

Total : 2,6 millions (2,4 - 3)

Europe occident

ale

Afriquesubsaharie

nne

Europe orientale& Asie centrale

Asie du Sud & du Sud–Est

Australie & Nouvelle–Zélande

Amérique du Nord

Caraïbes

Amérique latine

Asie de l’Est & PacifiqueAfrique du Nord

& Moyen–Orient

Rapport onusida, décembre 2010

Nouvelles infections dans le monde

2,6 millions par an =

Ce qui correspond à ~ 7200 nouvelles

personnes infectées par jour!

Adultes et enfants vivant avec le VIH/SIDA

Estimations à fin 2010

820 000

460 000

22,5 millions

1,4 million

4,1 millions

57 000

1,5 million

240 000

1,4 millions

770 000

Europe occident

ale

Afriquesubsaharien

ne

Europe orientale& Asie centrale

Asie du Sud & du Sud–Est

Australie & Nouvelle–Zélande

Amérique du Nord

Caraïbes

Amérique latine

Asie de l’Est &

PacifiqueAfrique du Nord

& Moyen–Orient

Total : 33,3 millions (31,1-35,8) Rapport onusida, décembre 2010

Est-ce qu’on meurt

encore du SIDA,

actuellement?

Nombre estimatif de décès liés au SIDAchez l’adulte et l’enfant en 2009

8 500

24 000

1,3 millions

76 000

36 000

260 000

1 400

26 000

12 000

58 000

Total : 1,8 millions (1,6 – 2,1)

Europe occidenta

le

Afriquesubsaharie

nne

Europe orientale& Asie centrale

Asie du Sud & du Sud–Est

Australie & Nouvelle–

Zélande

Amérique du Nord

Caraïbes

Amérique latine

Asie de l’Est & PacifiqueAfrique du

Nord& Moyen–Orient

Rapport Onusida, décembre 2010

Morts du SIDA, dans le monde

1,8 millions de décès en 2009 :

Ce qui correspond à~ 5000 morts par jour!

Et en France?

INVS, BEH du 30 novembre 2010 / ministère de la santé

VIH en France

• 130 à 150 000 personnes infectées par le VIH• 6700 nouvelles infections en 2009

• Ce qui correspond à

~ 20 nouvelles personnes dépistées /jour50 000 personnes ne seraient pas

dépistées en France• Modes de contamination :

– Hétérosexuel : 60% Homosexuel H : 37% UDI:1%– Dont 50% de femmes

NORD PAS de CALAIS

• ~ 2500 personnes infectées par le VIH

• 150 à 200 nouveaux patients chaque année

• 248 nouvelles personnes suivies en 2010 sur la région (c’est 50 de plus qu’en 2009!)

• Sources : COREVIH Nord, année 2010

II - Les modes de transmission et la

prévention

Combien de modes de

transmissions?Comment on risque

d’attraper le VIH/SIDA?

La voie sanguine

Transfusion et greffes:

En France : date charnière 1985.

Beaucoup de lois pour mieux gérer la distribution

Plus grande sécurité pour les personnes transfusées

Dérivés sanguins:Aucun risque depuis 1985. Ils sont

chauffés pour inactiver le virus.

La voie sanguine

Toxicomanie:Risque élevé en cas d’échange de

seringues.

La prévention:

Distribution de seringues gratuites

Vente de stéribox

La voie sanguine Les accidents d’exposition au sang

Piqûres accidentelles seringues qui traînent par terreinfirmiers/médecins qui se piquent

Conduite à respecter pour éviter une infection?- Nettoyer, désinfecter en respectant le temps de trempage- Voir un médecin au plus vite :

médecin traitant ou aux urgences dans un premier tempsinfectiologue dans un 2ème temps

Intérêt des urgences : traitement d’urgence pour éviter une infection (le TPE)!

Contact cutané: pas de risque car la peau nous protège! Attention si plaies récentes

La voie sanguine Piercings et tatouages :

Toujours exigé du matériel stérilisé Toujours dans une boutique officielle Idéal : utilisation de matériel à usage unique Jamais dans la rue Jamais sur la plage en vacancesAttention au VIH mais aussi aux hépatites!!

hépatite B ou C : très contaminantes!

La voie sexuelle

Tous les types de rapports sont contaminant.

(génitaux, anaux, buccaux.)

Le risque est difficile à évaluer, il est corrélé au nombre de partenaires.

Salive: pas de risque! Pour un baiser le risque serait lié à une présence de sang!

Objets : si échange d’objet entre partenaire, il y a un risque! Préservatif sur l’objet.

La prévention de la voie sexuelle

Le préservatif féminin ou masculin

La voie périnatale

La transmission materno-fœtale est

actuellement < à 1 % grâce à l’instauration d’un

traitement antiviral durant la grossesse en l’absence de traitement ce risque serait de 20 %

environ.

Le virus passe dans le lait maternel, il y a donc

risque de transmission en cas d’allaitement.

On parle de comportement à risque.

AJANA/ SURMIV/2006

Impossible de repérer la personne infectée par le VIH qui

peut vivre des années sans aucun signe de la maladie

Comment se passe l’infection à VIH?

Le virus cible le CD4 ou T4 : cellule de notre immunité (moyens de défense de l’organisme contre les infections)

Les CD4 font parties des globules blancs

AJANA/ SURMIV/2006

Mécanismes de l’infection

AJANA/ SURMIV/2006

III - LE DEPISTAGE

Où ?Quand ?

Comment?

Où faire un test de dépistage?

Dans un CDAG ( centre de

dépistage anonyme et gratuit )

Dans n’importe quel

laboratoire avec une

prescription médicale

Quand faire un test de dépistage?

Si prise de risque!! Échange de seringues usagées Rapports sexuels non protégés Rupture du préservatif

Examens médicaux : Grossesse, mariage, intervention

chirurgicale… Lors d’un don (sang, organe, sperme,

ovule…)..

Comment faire un test de dépistage?

Pour réaliser un test de dépistage il faut le consentement éclairé de la personne concernée.

Le dépistage du VIH se fait par une prise de sang, le test consiste en la recherche des anticorps spécifiques au VIH (période de séroconversion)

Il existe deux test de dépistage :La méthode ELISA : réalisé en 1ère intentionLa méthode WESTERN BLOTT : confirme

l’Elisa positif

Comment ça se passe en CDAG?

Pas de nom à donner, ni carte vitale On donne juste son âge

Rencontre avec un médecin : Point fait sur la situation : prise de risque ou non Point fait sur la prévention

Rencontre avec l’infirmier(e) qui réalise la prise de sang et remet un carton avec n°

Carton à ramener pour la remise du résultat : Toujours en entretien individuel avec le médecin

Le dépistage

Attention à la période de séroconversion! Ne pas faire confiance à un test papier!

Comment faire pour arrêter le préservatif, si on est en couple stable?

Qu’est-ce que ça entraîne si on arrête le préservatif?

Les autres IST….

CIDDIST : centre d’information et de dépistage des infections sexuellement

transmissibles (IST)

Anonyme et gratuit Dépiste et traite toutes les IST Il n’y a pas que le VIH, il y a aussi le

chlamydia l’hépatite B, les condylomes….. Vous pouvez être porteur d’une infection

sans le savoir. La plupart ne donnent pas de symptômes, se transmettent et donnent des complications à moyen ou long terme si elles ne sont pas traitées (maladie du foie, problèmes de stérilité….)

C’est l’occasion

d’avoir une information adaptée a sa propre sexualité

d’avoir des réponses claires a des questions que l’on n’ose pas toujours poser au médecin traitant ou d’autres personnes…….

D’avoir un examen si nécessaire Dans le respect de l’anonymat

C’est l’occasion aussi

De faire le point sur les vaccins concernant les ist

De bénéficier d’un traitement et d’un suivi si nécessaire

Alors si vous avez un jour pris des risques faîtes vous dépister……..

Les traitements contre le VIH

Si ils sont maintenant plus efficaces, ils ne guérissent pas de la maladie.

Ils réduisent la force du virus et son nombre dans l’organisme mais ne le tue pas!

À ce jour, c’est des comprimés chaque jour, sans interruption!

Avec des effets secondaires importants.

Difficultés de la prise

Une fois commencé, traitement à vie! Effets secondaires importants :

Troubles digestifs Troubles cardio-vasculaires Troubles métaboliques (cholestérol ++, diabète

insulino dépendant) Troubles lipidiques : lypodystrophies Souffrances osseuses : ostéoporose, ostéonécrose Troubles biologiques : anémies, pancytopénies,…

problèmes des résistances aux traitements

Vivre avec le VIH en 2011, ça reste difficile

DIFFICULTES au QUOTIDIEN :Discrimination toujours forte

Souffrance psychologiqueMaladie du secret

Beaucoup de solitude, d’isolementPrise du traitement chaque jour

Difficulté au travail : secret et fatigue 1 personne sur 2 ne travaille pas

Transmission de la maladie Sexualité, partage du secret

Difficultés de voyager