Le Soir Dalgerie Du 04.06.2015

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Le Bonjour du «Soir» Vous savez que s'il se présente, il n'acceptera pas moins de 90% ou, si vraiment il y a du changement positif, moins de 85% ! Cela, vous le savez, et vous y allez quand même ! Mais sachez que votre engagement et l'enthousiasme de vos supporters ne vous empêcheront pas de vous serrer dans les 10 ou 15 % de voix qui restent. Sachez que vous allez vous bousculer entre les virgules qui sépareront un mauvais score d'un autre mauvais score ! La machine infernale est ainsi fabriquée ; ses concepteurs ne s'amusent pas. Ils travaillent toujours en deux temps : vous attirer par des slogans et des promesses d'honnêteté et de surveillance impartiale, ils mettent tout leur art dans le montage du grand chapiteau coloré et festif de la «Démocratie». Puis, le soir du vote, ils enlèvent le masque pour travailler dans l'intérêt du «pays» : pas d'huile sur le feu, responsabilité, pas d'aventurisme politique ! C'est ce qu'ils disent, mais ils travaillent pour perpétuer leur ordre : celui de la désertification industrielle, du tout import, des contrats juteux et de la culture du désespoir ! Le jour d'après, je vous demande humblement de ne pas venir pleurnicher pour nous émouvoir : la «fraude» ! Vous allez encore convoquer cette pauvre «fraude» qui dormait tranquillement au fond des urnes ! Elle va surgir le jour d'après et vous ferez semblant de ne plus tenir sur vos sièges. Mais si nous étions de vrais journalistes, ce jour-là, nous vous boycotterions ! Car il ne servira à rien de crier : «Nous ne savions pas !» [email protected] P. S. : billet écrit le 11 novembre 2013. A méditer… Lettre aux futurs hurleurs ! JEUDI 4 JUIN 2015 - 17 CHAÂBANE 1436 - N° 7501 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l DIALOGUE INTERLIBYEN Le round de la dernière chance ? l Plus de tergiversations possibles dans le dossier libyen. L'envoyé spécial des Nations-Unies pour la Libye a, sans détour, demandé aux parties libyennes réunies hier à Alger de parvenir à un accord «de la dernière chance» pour sauver la Libye du naufrage. Abdelkader Messahel s’est joint à Bernardino Leon pour dire que la stabilité de la région dépendait de celle de la Libye. l COMMERCE EXTÉRIEUR L’import-export, c’est fini l Dans le cadre de l’inscription au registre de commerce, le statut d’importateur sera distinct du statut d’exportateur. Le projet de loi sur le commerce extérieur instituant les licences d’importation et d’exportation sera présenté dimanche à l’APN. L’entreprise Boukellal Mohamed Tahar, ETS remporte le Trophée Export 2014. L’exportation de dattes équivaut à l’importation de la moutarde l BENYOUNÈS DÉPLORE UNE CERTAINE ÉVASION FISCALE Les concessionnaires de véhicules devront déclarer l’IBS l Les importations de véhicules seront régies par des licences dès l’année prochaine, rappelait, avant-hier, le ministre du Commerce, Amara Benyounès. Instituées par le projet de loi sur le commerce extérieur, devant être présenté dimanche à l’APN, ces licences fixeront «un seuil au-delà duquel les concessionnaires automobiles ne pourront plus importer». Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l SELON UNE ENQUÊTE Quarante mille locaux commerciaux inexploités PAGE 5 PAGE 5 PAGE 5 PAGE 4 PAGE 6 L’Opep devrait maintenir inchangé son plafond de production l SES MEMBRES VONT SE RÉUNIR DEMAIN À VIENNE PAGE 5 l CONTRIBUTION Pourquoi les bureaux de change ne peuvent pas fonctionner Par Badreddine Nouioua (P. 9)

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  • Le Bonjour du Soir

    Vous savez que s'il se prsente, iln'acceptera pas moins de 90% ou, si vraimentil y a du changement positif, moins de 85% !Cela, vous le savez, et vous y allez quandmme ! Mais sachez que votre engagement etl'enthousiasme de vos supporters ne vousempcheront pas de vous serrer dans les 10ou 15 % de voix qui restent. Sachez que vousallez vous bousculer entre les virgules quispareront un mauvais score d'un autremauvais score !

    La machine infernale est ainsi fabrique ;ses concepteurs ne s'amusent pas. Ilstravaillent toujours en deux temps : vousattirer par des slogans et des promessesd'honntet et de surveillance impartiale, ilsmettent tout leur art dans le montage du grandchapiteau color et festif de la Dmocratie.Puis, le soir du vote, ils enlvent le masque

    pour travailler dans l'intrt du pays : pasd'huile sur le feu, responsabilit, pasd'aventurisme politique ! C'est ce qu'ils disent,mais ils travaillent pour perptuer leur ordre :celui de la dsertification industrielle, du toutimport, des contrats juteux et de la culture dudsespoir ! Le jour d'aprs, je vous demandehumblement de ne pas venir pleurnicher pournous mouvoir : la fraude ! Vous allezencore convoquer cette pauvre fraude quidormait tranquillement au fond des urnes !Elle va surgir le jour d'aprs et vous ferezsemblant de ne plus tenir sur vos siges. Maissi nous tions de vrais journalistes, ce jour-l,nous vous boycotterions ! Car il ne servira rien de crier : Nous ne savions pas !

    [email protected]. S. : billet crit le 11 novembre 2013. A

    mditer

    Lettre aux futurs hurleurs !

    JEUDI 4 JUIN 2015 - 17 CHABANE 1436 - N 7501 - PRIX 15 DA - FAX : RDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICIT : 021 67 06 75 - TL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

    l DIALOGUE INTERLIBYENLe round de la dernire

    chance ?l Plus de tergiversations possibles dans le dossier libyen. L'envoy spcial

    des Nations-Unies pour la Libye a, sans dtour, demand aux parties libyennesrunies hier Alger de parvenir un accord de la dernire chance pour sauverla Libye du naufrage. Abdelkader Messahel sest joint Bernardino Leon pour dire

    que la stabilit de la rgion dpendait de celle de la Libye.

    l COMMERCE EXTRIEUR

    Limport-export,cest fini

    l Dans le cadre de linscription au registrede commerce, le statut dimportateur sera

    distinct du statut dexportateur. Le projet de loisur le commerce extrieur instituant les licences

    dimportation et dexportation sera prsentdimanche lAPN. Lentreprise Boukellal Mohamed

    Tahar, ETS remporte le Trophe Export 2014.

    Lexportation de dattesquivaut limportation

    de la moutardel BENYOUNS DPLORE UNE CERTAINE

    VASION FISCALE

    Les concessionnaires de vhicules devront

    dclarer lIBSl Les importations

    de vhicules seront rgiespar des licences ds lanne

    prochaine, rappelait,avant-hier, le ministre du

    Commerce, Amara Benyouns.Institues par le projet de loi

    sur le commerce extrieur,devant tre prsent

    dimanche lAPN, ces licencesfixeront un seuil au-del

    duquel les concessionnairesautomobiles ne pourront

    plus importer.

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    l SELON UNE ENQUTEQuarante

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    LOpep devraitmaintenir

    inchang sonplafond deproduction

    l SES MEMBRES VONT SE RUNIRDEMAIN VIENNE

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    l CONTRIBUTIONPourquoi lesbureaux dechange nepeuvent pasfonctionner Par Badreddine Nouioua (P. 9)

  • La note de Sellal exigeant le dpart la retraite pourles personnes ayant atteint lge de 60 ans sembleconnatre quelques difficults dapplication. En effet,cette note est automatiquement applique auxpersonnes ayant des postes de travail sans grandeimportance dans lorganigramme de leur organismeemployeur. Par contre, ceux nomms par dcret arrivent chapper cette note du Premier ministre.

    PPJeudi 4 juin 2015 - Page 3

    [email protected]

    La note de SellalHollande et la chorbaEt voil comment on se plante ! Au sujet de la

    probable prochaine visite de Hollande en Algrie, nosprcieux analystes se sont lancs dans desconjectures impossibles. Que vient-il faire, et qui plusest mi-juin ? Il vient constater que le mnage a t fait! Pourquoi ? Parce que Il vient voir ce qui ne vapas Wallach ? Cest comme a ! Non, tas riencompris, il vient coordonner avec lAlgrie des trucsau Mali Ah bon ? Il vient en personne ? Menfin,vous pouvez pas piger cinq secondes, non ? Il vientfaire le Ramadhan ! Depuis le temps quon lui raconteque la chorba en Algrie, tout particulirement, a ungot incomparable aprs une journe de carmehouleux, il vient vrifier de lui-mme, voil tout.

    [email protected]

    Un jour, un sondage

    NON Sans opinion

    Oui : 54,05 %

    Non : 40,95 %

    Sans opinion :5 %

    Pensez-vous quela runion delOpep, ce

    vendredi, pourrafaire grimper leprix du baril hauteur de 70dollars ?

    Rsultat sondage

    Pensez-vous quil faut supprimerlexamen de 5e anne primaire ?

    OUI

    ERISCOOPERISCOOP

    Le mtro et le gr grUne entreprise trangre qui travaille

    sur le Mtro dAlger crie sur tous les toitsque bientt elle va dcrocher le march deralisation de lextension de la ligne C

    reliant Ha-El-Badr An-Nadja.

    Les responsablesde cette entreprise

    trangre affirmenthaut et fort que ce

    march seraobtenu sous

    la forme degr gr.

    Changementau FCE

    Il semblerait quau sein du FCE(Forum des chefs dentreprises) lonsachemine vers la cration depostes de conseillers duprsident. A noter que cesderniers seront puiss duCOS (Conseildorientation stratgique).Enfin, il est bon de rappelerque le prsident estdj assist pardes vice-prsidents.

    DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

    CEST MA VIEFaire vivre le pass pour avancer vers le futurFier de son fort, Riad ne cesse de raconter les histoires ayant

    t vcues dans ce lieu mythique vieux de prs de 400 ans. Guide culturel, du haut de ses 27 ans, il conte, sans se lasser, aux

    visiteurs et amateurs lhistoire du fort de Tamentfoust. Riad est bien sr un guide culturel. A notre tour, nous allons

    vous raconter sa journe et son travail.

    VOYAGE CULINAIREKhalouta, un plat qui sauve la face

    Grce la recette de cette semaine, nous allons faire unvoyage dans le temps pour dcouvrir un vieux plat spcifique

    la rgion de lAlgrois et que les anciens surnommaientacha el guellil, le dner du pauvre.

    ENQUTE-TMOIGNAGESProfessions librales, auto-entrepreneurs, chefs

    dentreprise..., lespoir dune bonne couverture socialeCrer son entreprise, tre son propre patron, saffranchir des

    responsables sont les leitmotive des femmes et des hommes qui tententlaventure de lentrepreneuriat. Nanmoins, ils se heurtent la ralit

    du terrain lie des prestations sociales boiteuses. Ils en parlent.

    LENTRETIEN DE LA SEMAINEla liste des mdicaments remboursables est strictement identique celle des salaris

    M. Acheuk Youcef Chawki est directeur gnral de la Caisse nationale de scurit sociale des non-salaris (Casnos) depuis six mois. Dans cet entretien, il rpond aux questions rcurrentes de ses

    adhrents et donne une vue densemble de la situation de cet tablissement.

    SSommaireommaire Retrouvez ce samedi le n176 de Soirmagazine

    Benamar Zerhouni etMustapha Rahiel au CC du FLN

    Encore deux grosses arrives au Comitcentral du FLN. Hier, ctaientBenamar Zerhouni et MustaphaRahiel, respectivementconseiller du PrsidentBouteflika et ministre,directeur de cabinet duPremier ministre, AbdelmalekSellal, qui ont fait leur entreofficielle au CC, travers la listedes dsigns par lesecrtaire gnral duparti, Amar Sadani.

  • Le SoirdAlgrie

    Jeudi 4 juin 2015 - PAGE4Actualit

    La Coordination nationale desassociations soutenant le prsidentde la Rpublique ajourne son forumnational de la socit civile, initiale-ment prvu ce week-end.Son nouveau coordinateur natio-

    nal, Kada Ahmed, qui en a fait part,hier mercredi, lors dune confrencede presse, a justifi ce report parlinadquation du lieu retenu pourcette manifestation, la salle deconfrences du Palais des nations,avec le nombre impressionnant(prs de 4 000) de jeunes ayantmanifest leur dsir dy prendrepart. Do, selon lui, la dcisionprise au sein du bureau national deladite coordination dajourner la ren-contre dont le slogan est : la soci-t civile nationale, une force de pro-positions pour le dveloppement dela gouvernance et source de lim-munit du front interne.Le confrencier sen est pris

    lopposition qui, selon lui, profitede tout vnement pour se faireentendre, citant les exemples desmanifestations dans le sud du pays, In Salah et Ghardaa, notamment.Il a accus le MAK (Mouvement

    pour lautonomie de la Kabylie)dtre derrire les troubles dans laValle du Mzab. Kada Ahmed nestpas rest ces reproches puisquila galement accus cette mmeopposition de ne pas trop sint-resser la jeunesse et quand il luiarrive de le faire, cest sur le dosde cette dernire quelle le fait.Le coordinateur national des

    associations soutenant le prsidentde la Rpublique est revenu sur lesaxes de ce forum report. Dontnotamment limpratif de consolider

    le front interne du fait, selon lui, quele pays est cibl, la participationau projet de rforme constitution-nelle, sinterrogeant, au passage,sur le refus de certains dy souscri-re. Il en fera de mme lgard dece qui ne sinscrivent pas dans lop-tion dun consensus national dont ilna pas cern le moindre contour.A noter que ce forum national

    report a t prcd de quatreforums rgionaux (Ouargla,Relizane, Tbessa et Blida).

    M. K.

    COORDINATION NATIONALE DES ASSOCIATIONSSOUTENANT LE PRSIDENT DE LA RPUBLIQUE

    Le forum de la socit civile report Ph

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    DIALOGUE INTERLIBYEN

    Le round de la dernire chance ?

    Nawal Ims- Alger(Le Soir) - Le troisimeround du dialogue interli-byen pourrait bien trecelui de la dernire chan-ce de lavis de l'envoyspcial des Nations-Uniespour la Libye. Sadressantaux belligrants libyensprsents hier Alger,Bernardino Leon a tenuun discours direct, affir-mant que les parties enconflit pouvaient passerleur temps laborer denouvelles moutures dunaccord mais quil risquaitdtre trop tard. Laccord en cours de

    ngociation, dit-il, doittre dfinitif car, esti-me-t-il, les diffrentes par-ties peuvent laborerjusqu' 20 moutures,mais dans quel tat serale pays dici l ?. Pour yarriver, lenvoy spcialdes Nations-Unies presse

    les parties libyennes faire des concessionspour arriver un accordqui puisse tre acceptablepar tous. Il espre, dit-il, un

    accord rapide, avantmme le dbut du moisde Ramadhan car, dit-il, ilny a que deux options :arriver se mettre dac-cord ou continuer allervers le chaos. La seconde option, dit-

    il, nest pas envisageablecar laffrontement nepeut tre une alternativeau moment o le pays vitune situation des plus cri-tiques. Au plan cono-mique, affirme Leon, laBanque centrale en Libyene pourra bientt pluscontinuer longtemps assurer les salaires desfonctionnaires et la situa-tion financire ne permet-tra plus au pays de fonc-

    tionner comme un Etatdans un contexte marqupar une chute de la pro-duction de ptrole et degrand dficit budgtaire.Politiquement, le tableaudcrit nest pas plus relui-sant avec un gouverne-ment qui, selonBernardino Leon, nemontre pas assez devolont pour rgler lacrise et emptr dans desparadoxes. Sans conces-sions, dit-il, aucunconsensus ne sera pos-sible. Signe de cetteconfusion, le cas de FadjrLibya, dit-il, considr ilny a pas si longtempscomme organisation ter-roriste et qui a fini parfaire sienne la lutte contrele terrorisme. Lenvoyspcial de lONU dit nepoint vouloir dun dialoguesur les aspects politiquesmais un accord rapide.

    Un vu exprim parAbdelkader Messahel quia ritr la position delAlgrie en faveur dundialogue sans exclusiondans le respect des choixdes Libyens et sans ing-rence aucune afin dvi-ter, dit-il, au pays lesprils de la division laLibye et une instabilitpour lensemble de largion du Sahel. Tout comme lenvoy

    spcial de lONU, il appel-le les parties libyennes faire des concessionspour arriver un accord. Des appels visiblement

    entendus par les prsentsqui ont non seulementremerci lAlgrie pour lesefforts dploys maisgalement fait part deleurs intentions de dpas-ser leurs divergences. Leferont-ils ?

    N. I.

    1 000 coups de fouet parce quejai os parler librement est le titredun ouvrage de 60 pages (recueildarticles traduits de larabe) du blo-gueur saoudien Raf Badoui (31ans), publi en plusieurs languespar Amnesty International. Levonsun coin du tapis : Raf Badaoui, leslecteurs du Soir le savent sansdoute, a t condamn en appel en mai 2014 par le tri-bunal de Djeddah (Arabie Saoudite) 1 000 coups defouet raison de 50 par semaine, 10 ans de prison et266 000 dollars damende pour insulte lIslam. Vendredi dernier, sa jeune femme, Ensaf Haidar, ori-

    ginaire de Jizan, dans le sud de lArabie Saoudite, qui apu quitter son pays pour sinstaller avec ses trois enfantsau Canada, tait Paris, premire tape dune tournede plusieurs capitales europennes, pour plaider lacause de son mari. Je ne cesse de rpter dans mesmessages au gouvernement saoudien, chaque forumou rencontre, quils savent trs bien que Raf nest pasun criminel, mais un prisonnier dopinion, et quils doi-vent se conformer tous les traits internationaux rela-tifs la libert dexpression. Je ne sais sils mentendrontun jour ou non, crit-elle dans la prface du livre. Mais qua crit de mal Raf Badaoui, qui avait reu le

    9 janvier dernier une premire sance de 50 coups defouet et qui attend dun moment lautre les prochainscoups ? Dans le recueil de textes incrimins par lesautorits saoudiennes, le jeune blogueur prend coura-geusement position pour la sparation entre le religieuxet le politique et entre le religieux et lEtat, traite dedivers sujets, de la Charia et de la politique, des rela-tions entre femmes et hommes, de la dmocratie et desdroits de lHomme, du printemps arabe Extraits, page49, propos de la mainmise du Hamas palestinien surGhaza : Regardons tous les pays fonds sur la pensereligieuse, regardons leurs peuples et les gnrationsqui y grandissent ; quoffrent-ils en termes dhumanit etdhumanisme ? Rien, cest certain, sinon la peur de Dieuet lincapacit affronter la vie ; rien dautre. De tellespenses ont form et continuent de former des gnra-tions inaptes toute crativit, toute culture, inca-pables de sinspirer des civilisations qui leur viennentdailleurs, puisquelles ne sont pas mme de construirela leur. Et dajouter : Les principales fonctions desEtats religieux sont de tuer la raison, de lutter contre lesenseignements de lHistoire et la logique et dabtir lesgens ; il est impratif de slever contre une telle menta-lit, et de les empcher de continuer tuer ltre humain,tant quil respire et quil est encore en vie. Ce dont nousavons le plus besoin dans nos socits arabes et isla-miques, cest de promouvoir la valeur de lindividu, dedfendre sa libert et de respecter sa pense, or cesides sont considres par les Etats religieux commeles premires devoir tre combattues. Ce texte,comme tous ceux figurant dans le livre de Raf Badaoui,a t publi sur des sites saoudiens comme Hiwar al-Mutamaddin : ils sont donc publics. Loin de renoncer, dufond de sa cellule o il croupit depuis dj trois ans, RafBadaoui crit en prface de son livre : Si ma famille etmoi avons endur de telles preuves, cest simplementparce que jai os exprimer ma pense. Cest cause dechacun des mots de ce recueil que tout cela est arriv. Ensaf Haidar craint pour la vie de son mari. Son tat

    de sant est aujourdhui trs dgrad. Son tat mentalaussi. Un comit de huit mdecins la examin en pri-son. Il a conclu qu'il ne pourrait pas supporter une autresance de coups de fouet, a-t-elle assur lors dunerencontre avec la presse franaise. En outre, le blogueursaoudien risque de comparatre devant la Cour supr-me, pour apostasie, et tre passible de la peine capitale.Aussi Ensaf Haidar espre-t-elle que les dmarchesentreprises et la multiplication des ractions dans lemonde aboutiront la libration de son mari. Pour conclure, prcisons quen plus de son avocat

    Waleed Abu Al Khair condamn le 12 janvier 15 ans deprison, plusieurs intellectuels et militants des droitshumains saoudiens croupissent dans les geles duroyaume wahhabite, et que depuis le dbut de lanne,90 personnes ont t dcapites publiquement pour unmotif ou un autre.

    H. Z.

    Par Hassane Zerrouky

    ARABIE SAOUDITE

    Le combat dEnsafpour Raf Badaoui

    CE MONDE QUI BOUGE

    Les Libyens appels fournir plus defforts pour arriver un accord.

    Plus de tergiversa-tions possibles dansle dossier libyen.L'envoy spcial desNations-Unies pour laLibye a, sans dtour,demand aux partieslibyennes runies hier Alger de parvenir un accord de la der-nire chance poursauver la Libye dunaufrage. AbdelkaderMessahel sest joint Bernardino Leon pourdire que la stabilit dela rgion dpendait decelle de la Libye.

  • Le SoirdAlgrie Jeudi 4 juin 2015 - PAGE 5Actualit

    Dans le cadre de linscription auregistre de commerce, le statutdimportateur sera distinct du sta-tut dexportateur. Le projet de loisur le commerce extrieur insti-tuant les licences dimportation etdexportation sera prsentdimanche lAPN. LentrepriseBoukellal Mohamed Tahar, ETSremporte le Trophe Export 2014.

    Cherif Bennaceur Alger (Le Soir) - Unprojet de texte lgislatif relatif linscription auregistre de commerce devait tre prsent hierau gouvernement, indiquait la veille AmaraBenyouns. Ce projet de texte porte sur lasparation entre le statut dimportateur decelui dexportateur, prcisait le ministre duCommerce qui a assist la crmonie deremise des Trophes 2014 de lexport, organi-se lhtel El-Aurassi par le World TradeCenter Algeria (WTCA), la douzime du genredepuis 2003. Si le gouvernement adopte cetexte, il yaura une distinction entre limportateuret lexportateur, dira Amara Benyouns, assu-rant de fait que lre de limport-export, en faitde limport-import, est rvolue. Ce qui permettrade clarifier le rle de lexportateur, de permettre tout oprateur de pouvoir exporter dans demeilleures conditions rglementaires, consid-re-t-il. Voire, tout le monde peut exportermme sil na pas de registre de commercedexportateur, dira-t-il. Cela mme si leministre du Commerce concdera que le dve-loppement de lexportation, essentiellementhors hydrocarbures, demeure une tche delongue haleine, de mme que pour la rductionde la facture dimportation, dans la mesure oces deux perspectives restent conditionnespar lexistence dune production locale, cettedernire tant galement lie la diversificationde lconomie et lamlioration du climat daf-faires.

    Lassainissement va toucher des intrts,

    selon BenyounsPour autant, lexcutif est dtermin assai-

    nir le commerce extrieur, ritrera AmaraBenyouns. Il indiquera dans ce contexte que leprojet de loi relatif au commerce extrieur etportant sur linstitution de licences dimportationet de licences dexportation sera prsentdimanche prochain en sance plnire lAssemble populaire nationale. Des licencesqui ne seront appliques quexclusivementsur les gros chapitres qui touchent srieuse-ment la balance commerciale, prcise-t-il.Certes, lengagement assainir le commerceextrieur va toucher des intrts, des lobbiesqui sont installs dans le commerce extrieuret dont certains sont dans l'importation depuisune quinzaine d'annes avec des chiffres d'af-faires absolument astronomiques, observe leministre du Commerce qui estime que de telslobbies ne concrtisent jamais leurs engage-ments industriels, voire sont derrire la pol-mique sur la vente des boissons alcoolises.

    Toutefois, il ne sagira pas de fermer le marchnational, limportation restant ouverte, mais dela rationaliser, selon le ministre du Commerce.

    Lexportation de dattesquivaut limportation

    de la moutardeAmara Benyouns constatait ainsi que les

    importations de produits lectromnagersdpassent les 500 millions de dollars, cellesdes produits dentretien et cosmtiques dpas-sent les 600 millions tandis que celles des ali-ments de btail atteignent les 1,6 milliard dedollars, limportation de ces derniers tantdomine par des lobbies. Selon M. Benyouns,le march d'importation de ce produit est dte-nu par 4 ou 5 oprateurs qui ralisent unemoyenne annuelle d'importation estime 400millions de dollars pour chacun. Personne neles connat ou entend parler d'eux. Le plus grosd'entre eux emploie 32 personnes, relve leministre du Commerce. Voire, lAlgrie importede la moutarde et de la mayonnaise pour unmontant de 39 millions de dollars, lquivalentdes exportations de dattes uniquement. A cepropos, Amara Benyouns indiquera que

    lAlgrie est le septime exportateur de dattesdans le monde, aprs la France, tandis que laTunisie figure au premier rang. Et cest juste-ment une entreprise spcialise dans le condi-tionnement et lexportation des dattes DegletNour et fruits secs, les EtablissementsBoukellal Mohamed Tahar, qui a reu leTrophe Export 2014. Fonde en 2009, cetteentreprise, qui dispose dune unit de traite-ment de dattes, a entam lexportation de cefruit noble en 2010, passant dun volume deplus de 260 tonnes cette anne-l 2 600tonnes en 2014, dune valeur de 4 millions dedollars et une prvision de 3 000 tonnes expor-tes en 2015. Notons que 80% des exporta-tions de cette entreprise sont orientes vers laRussie et lEurope de lEst.

    Gnral Emballage et NgaousConserves parmi les meilleurs

    exportateurs en 2014Quatre autres trophes ont t galement

    dcerns lors de cette crmonie, organisepar le WTCA pour rcompenser chaque anneles entreprises algriennes, particulirement lesPME exerant dans les secteurs hors hydro-

    carbures pour leur dmarche rflchie, dyna-mique dans le domaine de lexportation et dudveloppement linternational. Ainsi, deux tro-phes encouragement ont t dcerns auxentreprises Gnral Emballage (spcialisedans la fabrication et transformation de cartonondul et qui a export pour 2 millions de dol-lars vers la Libye, la Tunisie et lEspagne) et laSarl El Wiam de la Petite-Kabylie (activant dansla transformation et la valorisation des liges etqui a export pour 4 millions de dollars, verslItalie, lInde et la Chine notamment). Un tro-phe spcial du jury a t attribu la socitde droit algrien El Sewedy Cbles et qui aexport pour 2,5 millions de dollars. En outre,un trophe dhonneur a t attribu lentrepri-se Ngaous Conserves SPA qui a export deseaux fruites, jus et conserves pour 9 millionsdeuros vers la France, la Belgique, le Canadaet lAngleterre. Notons que plus de 65 entre-prises ont t nomines sous lgide du WTCAdurant les douze dernires annes, relvera leprsident du WTCA, Sid-Ahmed Tibaoui.Notons, toutefois, que si 500 exportateurs sontprsents linternational, seulement une dizai-ne assure 75% des exportations hors hydrocar-bures, selon le prsident du WTCA.

    C. B.

    COMMERCE EXTRIEUR

    Limport-export, cest fini

    Les importations de vhiculesseront rgies par des licences dslanne prochaine, rappelait,avant-hier, le ministre duCommerce, Amara Benyouns.Institues par le projet de loi sur lecommerce extrieur, devant treprsent dimanche lAPN, ceslicences fixeront un seuil au-delduquel les concessionnaires auto-mobiles ne pourront plus impor-ter, indiquera le ministre duCommerce. En outre, des cri-tres seront exigs dont lobliga-tion pour les concessionnaires dedclarer limpt sur le bnficedes socits (IBS), prcise leministre. Nous nous sommesrendu compte d'une choseincroyable : cest parmi les plusgrands vendeurs de voitures enAlgrie qu'il y a moins de dclara-tions d'impts. Cela veut dire queleurs marges bnficiaires sontfaites l'tranger, observeAmara Benyouns, dplorant taci-tement une certaine vasion fis-cale. Il considrait auparavantque lAlgrie est le seul pays aumonde o nous pouvons importerautant de vhicules que nous vou-lons. Les concessionnaires alg-riens ne sont jamais limits dansle nombre de leurs importations.Autre dysfonctionnement, la pos-sibilit quont des concession-

    naires dintroduire des automo-biles dont la date de fabricationdiffre rellement de celle devente.

    Tous les concessionnairesautomobiles, sans aucune excep-tion, sont astreints par lesconstructeurs importer (pour lemarch algrien) un certain

    nombre de vhicules, ce qui per-met, parfois, d'introduire sur lemarch national des vhiculesavec de fausses dates de fabrica-tion. Il est possible que vousachetiez une voiture en 2015alors qu'en ralit, elle a t fabri-que en 2014 ou en 2013, diraAmara Benyouns. Dplorant que

    lAlgrie soit devenue une trsgrande aire de stockage, leministre du Commerce indiqueraque les importations automobilesont oscill en moyenne entre 350 000 et 400 000 vhicules paran durant les dix derniresannes.

    C. B.

    BENYOUNS DPLORE UNE CERTAINE VASION FISCALE

    Les concessionnaires devront dclarer lIBS ds 2016

    Cherif Bennaceur Alger (Le Soir) - Lescours du ptrole taient en baisse hier mercredi.En cours de journe, le baril de ptrole valait60,56 dollars New York, aprs tre mont laveille 61,26 dollars. Plus tt, le baril de Brentvalait 65,22 dollars Londres. Succdant unehausse observe la veille, ce bond des courssurvient ce faisant, lavant-veille dune runionattendue de lOrganisation des pays exporta-teurs de ptrole (Opep) qui contribue hauteurde 30% dans loffre ptrolire mondiale. En effet,les douze pays membres de lOpep vont serunir demain vendredi Vienne pour discuterde la situation actuelle du march ptrolier. Sera-t-il question lors de cette runion de revoir le pla-

    fond de production de lorganisation, 30 millionsde barils par jour (mbj), et que lOpep avait main-tenu inchang lors de sa runion en janvier 2015 ? Notons que lorganisation ptrolire avaitalors maintenu ce plafond, malgr la baisseimportante des prix (plus de 40% entre juin 2014et dbut 2015) et laugmentation de loffre ptro-lire non Opep, notamment celle de la Russie etcelle non-conventionnelle (ptrole de schiste)provenant des Etats-Unis. Un maintien descours opr alors linstigation notable delArabie Saoudite, engage dans une guerre desprix effective et soucieuse de prserver ses partsde march mais aussi dinfluer sur le cours duptrole amricain. Ce scnario se reproduira-t-il

    demain dans la capitale autrichienne ? Le pla-fond de production sera-t-il inchang ? Peut-treoui. Une tendance maintenir inchang le pla-fond se profile en effet, plusieurs pays du Golfedont lArabie Saoudite et qui pompent prs de 17millions de barils jour, soit 55% des 31 mbj, sem-blant favorables ne pas rajuster le plafond deproduction en vigueur depuis 2011, ou laug-menter mais trs lgrement ( 30,5 ou 31 mbj).Cest la position exprime notamment par leministre kowetien du Ptrole, Ali al-Omair, esti-mant que lOrganisation ne devrait pas prendrede dcision qui pourrait avoir un impact ngatifsur le march, et les options dont dispose l'Opepsont, soit le maintien soit l'augmentation du pla-fond de production. Comme le ministre saou-dien du Ptrole, Ali al-Naimi, considrait lundidernier que la stratgie de lOpep de ne pasrduire sa production fonctionnait. Le marchse stabilise. La demande augmente. Loffreralentit, observe le responsable saoudien qui a

    attribu la hausse relative des prix du ptrole auralentissement de la production trs coteuse deptrole de schiste, en particulier aux Etats-Uniset au Canada, et une amlioration de la crois-sance conomique mondiale. En ce sens, leministre saoudien sattend une nouvelle haus-se des prix du ptrole d'ici la fin de l'anne. Acontrario, lIran et le Venezuela notamment plai-dent encore pour la rduction de la productionen vue de favoriser la remonte des cours. Alorsque les cours de lor noir restent encore baissierset quun certain pessimisme rgne quant lasurabondance de loffre mme si une haussedes exportations de lIrak est voque, la dci-sion que prendra lorganisation du ptrole reste-ra encore dterminante pour les cours. Et dau-tant que lamlioration des cours sera dcisivepour lAlgrie dont le ministre de lEnergie, SalahKhebri, devrait effectuer son premier dplace-ment international.

    C. B.

    SES MEMBRES VONT SE RUNIR DEMAIN VIENNE

    LOpep devrait maintenir inchang son plafond de productionRunion attendue, celle que lOrganisation des pays exportateurs de

    ptrole (Opep) tiendra demain Vienne. Lorganisation ptrolire devraitmaintenir inchang son plafond de production, linstigation encore delArabie Saoudite, dans un contexte marqu par la baisse des cours et lepessimisme sur labondance de loffre.

    Les particuliers qui importent des vhicules etengins roulants neufs ne sont pas concerns par lesnouvelles dispositions rgissant lactivit des conces-sionnaires automobiles.

    Dans une rcente instruction, le ministre delIndustrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb,informe que les oprations dimportation de vhiculesneufs et engins roulants effectues par les non-concessionnaires nentrent pas dans le champ dap-plication du dcret excutif n15-58 du 8 fvrier 2015et de larrt du 23 mars 2015, modifi.

    A charge, cependant, que les particuliers aientimport pour leurs propres besoins de fonctionne-ment et non pour la revente, prcise le ministre delIndustrie qui invite tous les intervenants appliquerla nouvelle rglementation. Une invite opportune dansla mesure o les particuliers ont t assujettis aux

    mmes conditions rglementaires que les conces-sionnaires. Et cela dans le contexte o les importa-tions de vhicules neufs ont t suspendues, les op-rations de ddouanement impossibles en labsencenotable du certificat de conformit et des milliers devhicules bloqus aux ports. Soit une situation inte-nable notamment pour les services des douanes.

    A ce propos, le directeur gnral des douanes,Kaddour Bentahar, a laiss entendre avant-hier, enmarge de la crmonie de remise du 12e TropheExport, que ladministration douanire devait prendredes dispositions pour rgler ce problme, sans toute-fois clarifier la teneur de ces dispositions.

    Sur un autre plan, le DGD a indiqu que le projetde nouveau code des douanes a t finalis et devraittre prsent prochainement laval institutionnel.

    C.B.

    IMPORTATION DE VHICULES ET ENGINSROULANTS NEUFS

    Les particuliers ne sont pas concerns par le nouveau cahier des charges

  • Le SoirdAlgrie Jeudi 4 juin 2015 - PAGE 6Actualit

    Rym Nasri - Alger (Le Soir) Plusieurs marchs et espaces decommerce sont inexploits tra-vers le territoire national. Cest leconstat fait par le porte-parole delUGCAA, Hadj-TaharBoulenouar, hier Alger.

    Il dplore que de nombreuxmarchs construits demeurenttoujours ferms et inexploitsainsi que tous ceux dont les tra-vaux de construction ont tinterrompus. Idem pour les mar-chs raliss dans des endroitsisols et sans tudes qui nesont pas utiliss.

    Il cite aussi tous les espacesdes anciennes Galeries alg-riennes et ceux des anciens SoukEl Fellah qui restent inutiliss.

    Hadj-Tahar Boulenouarvoque galement les nombreuxlocaux commerciaux inexploits.

    Quarante mille locaux commer-ciaux sont ferms et inexploits travers le territoire national dont 1500 Alger, prcise-t-il.

    Pour lui, tous ces locaux quidemeurent ferms intriguent. Ilappelle ainsi le ministre delIntrieur enquter sur ceslocaux. Linexploitation de tousces locaux favorise la prolifra-tion de vendeurs et de mar-chands informels, dit-il encore.

    Citant le march de gros desproduits alimentaires de Semmar,le porte-parole de lUGCAA esti-me quil est loin de rpondre auxnormes dun haut lieu de com-merce. Il nest quun regroupe-ment anarchique de commercesdans un quartier dhabitation,souligne-t-il.

    Il interpelle, cet effet, leministre du Commerce ainsi que

    le wali dAlger pour fermer cemarch.

    Ouvert en 2010, le march degros des produits alimentairesdEl Harrach tait destin pour

    les commerants du marchSemmar. Seulement, ce jour, ilne fonctionne qu 20%, assureSad, le prsident des commer-ants de ce march.

    Un march qui pourtant, prci-se-t-il, est en mesure dassurer 1500 postes demploi directs etindirects. Il assure galement que30% des locaux du march sontdtenus par des gens qui ne sontpas des commerants.

    Dnonant le blocage delAPC dEl Harrach, lintervenantplaide pour le retrait de la gestionde ce march de la commune.Nous voulons que la gestion dumarch de gros dEl Harrach soitconfie lentreprise de wilayade gestion des marchs, dit-il.

    De son ct, le prsident dumarch de dtail Mohamed-Mekhloufi Belouizdad, affirmeque les lieux ne disposent dau-cune condition de confort et descurit.

    Il ny a ni clairage, ni sani-taires, ni scurit dans ce mar-ch. Comment voulez-vous tra-vailler dans un lieu pareil o justeles murs ont t rigs, dit-il.

    Ry. N.

    LUGCAA EXIGE UNE ENQUTE

    Quarante mille locaux commerciaux inexploits

    Phot

    o :

    DR

    Hadj-Tahar Boulenouar, porte-parole de lUGCAA.

    Plus de quarante mille locaux commerciaux travers leterritoire national sont inexploits. Cest ce quaffirmelUnion gnrale des commerants et artisans algriens(UGCAA) qui exige louverture dune enqute.

    Phot

    o :

    New

    pres

    s

    Salima Akkouche Alger(Le Soir) Les praticiens desant publique taient desdizaines rpondre hier, lap-pel de leur syndicat pour tenir unrassemblement devant le minis-tre de la Sant.

    Mdecins gnralistes, den-tistes et pharmaciens, blousesblanches et pancartes la main,dnonaient la non-prise encharge de leurs revendications etla fuite en avant du ministre detutelle.

    Les praticiens refusent de dis-cuter avec un intermdiaire etdemandent des ngociationsdirectes avec le ministre de laSant. Nous avons demand,depuis le 17 mars dernier, uneaudience au ministre de tutellepour lui exposer notre situation,mais il na pas daign nousrpondre, dplore LyesMerabet, prsident du SNPSP.

    Selon le syndicaliste,Abdelmalek Boudiaf qui dclareque les revendications des prati-ciens ont t bel et bien prises encharge a t tromp et que desresponsables ont travesti la vri-t.

    Nous sommes ici aujourdhuipour demander de parler directe-ment avec le ministre de tutelle,mais aussi de dnoncer toutesentraves, de la part de ladminis-tration de tutelle, au libre exerci-ce du droit syndical, notammentlingrence de ladministrationdans le fonctionnement des orga-nisations syndicales, le dialoguede faade et de conjoncture,

    adopt par le ministre de laSant dans sa relation avec notresyndicat a soulign le docteurMerabet.

    Le SNPSP dnonce aussi lenon-respect des engagementspris par la tutelle lors de larunion de conciliation du 4 mai2015 pour le rglement de len-semble des points de la platefor-me des revendications.

    Le syndicat sindigne gale-ment contre son exclusion duprocessus de lorganisation duconcours de promotion auxgrades de mdecin principal et

    mdecin chef. Fix pour les 13et 15 juin prochain ; ce concours,souligne Merabet, intervient lamme date de droulement delexamen de fin de cycle moyen.

    De nombreux praticiens sontsollicits ce jour-l pour tre pr-sents dans les centres dexa-mens et les structures scolaires,comment vont-ils faire pour pas-ser le concours, sinterroge lesyndicaliste qui demande sonreport jusqu la prochaine ren-tre sociale.

    Le SNPSP rclame aussi unepromotion automatique des prati-ciens ayant plus de dix ans dan-ciennet. Une dolance laquel-le la chefferie de gouvernement apourtant donn son accord, maisqui nest pas applique, soulignele syndicat.

    Ce dernier appelle ainsi unnouveau rassemblement, mer-

    credi prochain, devant le palaisdu gouvernement. Le syndicatinterpelle lintervention du

    Premier ministre pour rgler leproblme des praticiens de santpublique. S. A.

    APPEL AU RASSEMBLEMENT DU SNPSP

    Forte mobilisation des praticiensde sant publique

    Dans un communiqu parve-nu hier notre rdaction, cesdeux syndicats ont justifi cettedcision par la multitude et diff-rents problmes rencontrs parles travailleurs, notamment lespressions exerces par les res-ponsables, ainsi que les pra-

    tiques illgales de ladministrationet la mauvaise gestion. Nousavons le regret de vous annoncerque la situation socioprofession-nelle des travailleurs est marquepar des pressions de la part deladministration, intimidation,ponction sur salaire, comporte-

    ment de vengeance indiquentdemble les contestataires.

    Ces derniers soutiennentquen dpit des rencontrestenues avec le secrtaire gnraldu ministre de tutelle ainsi quelInspection du ministre, aucu-ne issue na t constate nosdiffrents problmes. Pis, ajou-tent-ils, au moment o nousattendions lamlioration de lasituation, la direction actuelle apris des dcisions arbitraires lencontre des fonctionnaires

    ainsi que des mutations injusti-fies de certains dentre eux.

    Par ailleurs, les rdacteurs ducommuniqu appellent le nou-veau ministre de lAgriculture defaire toute la lumire sur la situa-tion dans laquelle se trouvent lesdeux socits.

    Nous vous appelons orga-niser une runion afin de posertous les problmes et galementmettre fin ce genre de pra-tique, ont-ils soulign plus loin.

    Salah B.

    ILS ORGANISERONT UN SIT-IN LUNDIDEVANT LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE

    Mcontentement des travailleurs du Parczoologique de Ben Aknoun et de la SCHPM

    Forte mobilisation, hier, des praticiens de santpublique qui ont tenu un sit-in devant le ministre de laSant. Le Syndicat national des praticiens de santpublique (SNPSP) qui demande lapplication des engage-ments dj tenus par la tutelle, appelle un nouveau ras-semblement, mercredi prochain, devant le palais du gou-vernement.

    Les membres de la section syndicale de lUnion gnra-le des travailleurs algriens (UGTA) du Parc zoologique deBen Aknoun et de la Socit des courses hippiques et dupari mutuel (SCHPM), organiseront, lundi prochain, un sit-in devant le ministre de lAgriculture et duDveloppement rural.

    Sit-in des praticiens de la sant publique devant le ministre de la Sant.

  • A ce titre, tirant un document deses poches, il lut lassistance desjournalistes prsents au forum orga-nis par le quotidien arabophone Al Chabab, la mercuriale des prixaffichs lors de cette journe auniveau du march de gros de fruitset lgumes de Hatatba. Lorateuraffiche demble le prix de lapomme de terre qui est de 35

    42 dinars le kilo, la salade 30 dinars le kg, loignon vert 25 dinars, le navet, les carottes etles betteraves 30 dinars le kilo.Cest la rponse donne auxmnages qui sont dans la hantise

    des prix du Ramadhan clame, son tour, M. Hadj Tahar Boulenouar,lomniprsent porte-parole delUnion des commerants (UGCAA) ; mais le constat dresspar M. Bensmali Ali, le vice-prsi-dent des mandataires du march deHatatba, donne un tout autre aspect la situation que vit ce march degros, plus de 3000 camions de fel-lahs et commerants font une cha-ne de plusieurs kilomtres pouraccder au march et vendre leursproduits. Certains dentre eux pas-

    sent plus de six heures attendre lemoment pour livrer leur marchandi-se, qui fltrit avec le soleil et la cha-leur.Dautres curs par lattentefont demi-tour et vendent leurs pro-duits trs bas prix en contrebas dela chausse. rvlera ce manda-taire en poursuivant : A lintrieurdu march, plus de 176 manda-taires patientent pour recevoir lesfruits et lgumes qui attendentdepuis laube, clame lorateur. Lasolution ce dilemme est proposepar M. Bachir Mohammed, le prsi-

    dent des mandataires Hatatba dis-pose dimmenses espaces vierges,qui peuvent convenir pour rgulerces fellahs par des box de rparti-tion des marchandises avec desbalances de pese et pouvoir lib-rer ces fellahs. Nous avons lanc unappel au wali de Tipasa afin denous octroyer un espace de 5 hec-tares attenant au march de gros,nous sommes toujours dans latten-te dune suite favorable, affirme M. Bachir Mohammed.

    Houari Larbi

    Le SoirdAlgrie Jeudi 4 juin 2015 - PAge 7Rgions

    TIPASA-MARCH DE GROS DE HATATBA

    Des mandataires exposent leurs dolances

    RAMADHAN

    Plus de 350 000 pains seront livrs quotidiennementM. Dahmani Wahid, le prsident du

    syndicat des boulangers de Tipasa, estformel : 200 boulangeries indus-trielles de la wilaya de Tipasa serontmobilises pour le Ramadhan et vontlivrer quotidiennement 350 000 pains,dclare ce boulanger devant un panelde journalistes, lors dune confrence-forum, organise rcemment Tipasaen prsence de M. Tahar Boulenouar,le porte-parole de lUGCAA. Ce der-nier affirme pour sa part que lors delAd et du Ramadhan, plus de 21 000boulangers seront mobiliss.Lorateur, qui ne sest pas gn detirer boulets rouges sur le marchinformel, fustige ceux qui sont com-plaisants face aux drives des approvi-sionnements illicites, sur des bchs,

    de la viande expose lair libre, sanschane de froid , mettant lindex,ceux qui nous empoisonnent, en vou-lant senrichir par des moyensvreux.

    M. Tahar Boulenouar, du syndicatUGCAA, interpell propos du crdit la consommation, se voulait dabordpdagogue il faut distinguer le crditimmobilier du crdit la consomma-tion. Peut-on cumuler les deux crditsavec la prtention de faire face auxchances de remboursement. Nosbanques doivent distinguer cette rali-t, pour mieux grer ce service. Nousavons espoir que M. Benkhelfa, lac-tuel ministre des Finances, va rexa-miner les procdures qui prvalaientauparavant en matire de crdit la

    consommation, sachant que le recoursau crdit est un lment de ralisationde projets immobiliers ou de consom-mation, prcise lorateur. En margede ces affirmations , des observateursont rappel ce titre quauparavant,plusieurs tablissements trangers etalgriens prsents Alger et spcia-liss dans le crdit la consommation,avaient pu et su grer ce type de cr-dit. Ces mmes observateurs ont rap-pel que les prts sur gages consentispar CPA Alger avaient soulag ladtresse de beaucoup dAlgriens endifficult. Ces derniers sinterrogentest-ce que le crdit la consomma-tion permettra seulement dacheterdes vhicules ou aussi dacqurir lesquipements de base pour un apparte-

    ment de nouveaux maris ? Cettelancinante question a interpell M.Tahar Boulenouar, qui sinsurge je nesuis pas daccord quon donne descrdits la consommation pour despersonnes qui, finalement se retrouve-ront face un juge pour dfaut depaiement !

    En poursuivant le crdit laconsommation nest destin ni ache-ter des vhicules chers fabriqusailleurs, ni se payer un voyage decirconstance. Il faut limiter les crdits,selon les besoins formuls et non pourdes dpenses de complaisance,clame M. Boulenouar en disant attendons encore un peu et maturonslide sans nous prcipiter !

    H. L.

    Chetouane (ex-Negrier)

    En dpit de sa situation strat-gique, de ple universitaire et zonesemi-industrielle, il reste beaucoup faire dans cette commune, en matirede dveloppement. Des citoyens deMsalla, au nord de la commune, seplaignent des conditions de vie o lerseau dassainissement nexistetoujours pas et ce, malgr leursmaintes rclamations. Dautre part, lerseau routier, notamment le trononChetouane- Ouzidane, est dans unpiteux tat, aprs des travaux divers,il ny a pas eu de remise en ltat.Cette commune devrait tre unexemple de dveloppement, eugard son riche patrimoine.

    Marsat-Ben-Mhidi :cest dj lt

    Que dargent a t investi pourfaire de ce littoral une vraie stationbalnaire ! Cependant, si presquetoutes les conditions sont runies surle plan de lhygine publique et de lascurit des personnes, pour la rus-site de la saison estivale, les com-merants de Marsat-Ben-Mhidi sefrottent dj les mains et pour cause,le contrle des prix ny peut rien. Landernier, le prix du poulet rti avaitatteint les 2000 DA et la bouteilledeau minrale les 200 DA, pour neciter que ces deux produits. Ce nestpas le modeste citoyen qui peut sepayer un petit sjour Porsay. Le walide Tlemcena inaugur la saison esti-vale hier, en donnant des instructionsfermes tous les concerns. Unebonne petite nouvelle, toutefois, desbouteilles deau de Mansourah serontdistribues gratuitement aux esti-vants, a-t-on appris.

    Sant : quand une campagne pour le contrledes naissances ?Alors que le taux dmographique

    reste lun des plus levs au mondeet dans les pays du Maghreb, ilsemble que les pouvoirs publics ontquelque peu dlaiss cette politiquedu planning familial. Il ny a plus decampagne de sensibilisation pour lalimitation des naissances au niveaudes centres de sant. Cette politique lpoque avait donn des rsultatsencourageants pour lquilibre fami-lial et la prservation de la sant de lamre. Il est temps de relancer cescampagnes dinformation, notam-ment au niveau du monde rural o lenombre de naissances ne cesse decrotre. Ce sujet nest plus tabou etles hommes de culte doivent simpli-quer car, avec un baril de ptrole quine cesse de dgringoler, lAlgrieaura beaucoup plus de bouches nourrir et denfants scolariser dansles annes venir.

    M.ZenasnI

    AN-TMOUCHENT

    Relogement de 108 familles

    Les autorits locales dela commune de An-Tmouchent ont procd,hier, au relogement de 108familles dans leurs nou-velles habitations sises auple nord-sud de la ville. Unrenfort des services descurit tait perceptiblesur le lieu de l'oprationainsi que devant le sige dela Wilaya et la radio locale.

    Selon M. Omar Ouarad,vice-prsident de l'APW,l'opration d'vacuation desfamilles de leurs vieillesbtisses du non moinsvieux quartier Ha-Moulay-Mustapha, a touch 108familles sur les 160 quivivaient dans ce quartier, lereste sera relog les pro-chains jours dans les nou-velles habitations du plesud-est de la ville de An-Tmouchent.

    Il faut noter que cetteopration s'inscrit dans lecadre de la rsorption del'habitat prcaire que lesresponsables locaux visent radiquer d'une maniredfinitive sur tout le territoi-re de la wilaya.

    S.B.

    Une premire dans les annales delAssemble populaire communale, desdizaines dentreprises de travaux publicset dlectricit travaillent darrache-pied,de jour comme de nuit, avec une caden-ce effrne en vue damliorer le cadrede vie des Mostaganmois, et ce, avantlouverture de la saison estivale. Dautrepart, concernant lhygine publique, lemaire a annonc que trois oprations dedmoustications ont t ralises danstoutes les cits et quartiers de la ville et

    que les caves des cits sont rgulire-ment vidanges des eaux uses. Leslus de lAPC semploient relancer letourisme avec, comme modle, la plagede Sonaghter o la piste menant de laRN11 la plage a t bitume.

    Des postes et diffrents kiosques enprfabriqu ont t installs pour laProtection civile, la Gendarmerie et lescommerants. Une cribleuse avec trac-teur passera tt le matin pour nettoyer lesable des dtritus, laccs et le parking

    seront gratuits pour les estivants. Il estgalement envisag, a assur le P/APCla rhabilitation de la mosque Badr aucentre-ville et de son espace vert.

    Linvit du forum a rvl que sacommune devrait tre bientt dote dunposte de commande de circulation pourrgler les feux tricolores afin dassurer lascurit des automobilistes et des pi-tons. Cette situation consiste grer lescarrefours de manire centralise enfonction des heures, de la date et surtoutdu trafic. Enfin concernant le mois sacrdu Ramadhan, une enveloppe de 3 mil-liards de centimes est consacre auxfamilles les plus dmunies et quelque8 000 familles bnficieront du couffinde Ramadhan dune valeur estime 4 000 DA.

    A.B.

    Le prsident des mandataires du march de gros des fruits etlgumes de Hatatba, M. Ali Bachir Mohammed, tout en dressantun tonnant tat des lieux du commerce des fruits et lgumes, encette veille du mois de Ramadhan, vient daffirmer rcemmentdevant des reprsentants des mdias que tous les produitsagricoles sont accessibles des prix comptitifs, tant auxdtaillants quaux mnages.

    BRVESBRVESDE TLEMCENDE TLEMCEN

    MOSTAGANEM

    Un profond toilettage pour la cit des MimosasDot dune enveloppe financire de 80 millions de dinars, un pro-

    gramme damnagement et damlioration urbaine vient dtre lancdans la majorit des quartiers avec des oprations de bitumage deschausses, rfection des trottoirs, lclairage public et des espacesverts, sans omettre la gestion des ordures mnagres, a indiqu lemaire de Mostaganem, M. Abdenour Belmiloud, lors du 5e forumorganis hier mardi par le journal Rflexion.

    Louable initiative que celle de la Ligue du sport scolairede Mascara, qui a tenu honorer les anciens enseignants desport de la wilaya de Mascara.

    Une crmonie symbolique a eu lieu hier Mascara et ilstaient une quinzaine danciens enseignants de cette matireEPS jadis noble, aussi noble que ceux qui la professaient dutemps du SUA et de la FASSU. Ctait lpoque o le sporttait un terroir de jeunes talents toutes disciplines confon-dues. Une dame aura galement droit au chapitre parmi ceuxqui ont t honors dont certains titre posthume, comme

    les regretts Mohamed Mehani, Aoued Deflah ou HamidBouhadjar pour ne citer que ceux-l. Le premier a fait le bas-ket-ball Mascara, le second stait autant dvou pour lesprint scolaire tout comme le troisime qui a t joueur defootball au GCM. Le sport scolaire a aussi ses repres et unereconnaissance lui a t faite travers ces hommes. Pournotre part, nous voquerons avec fiert nos enseignants desport des annes 60 au lyce. Les premiers dOran et ilsavaient pour nom Valentin Chehat - Soufi et Cheraka.

    M.Meddeber

    MASCARA

    Les anciens enseignants de sport honors

    Pour la 4e anne conscutive,Djezzy vient de boucler avec succs sacampagne de don de sang qui a torganise dans les diffrentes direc-tions rgionales de lentreprise ainsiquau niveau du sige central Dar El-Beida (Alger).

    En effet, plusieurs centaines dem-ploys ont rpondu prsent lappelpermettant de rcolter prs de 1 000poches de sang. Pour cette dition, leslogan choisi ma vie sang toi, est enfait un appel la traditionnelle gnro-sit des Algriens en faveur des

    malades qui souffrent et qui sont dansle besoin de cette goutte de sang quipourrait sauver leur vie. Cest, en effet,dans cet lan de solidarit avec lespatients hospitaliss que Djezzy, entant quentreprise citoyenne, a vouluencore une fois apporter sa contribu-tion la socit.

    Ladhsion a t totale comme son habitude et les employs ont tenu le raffirmer. Djezzy nous offre lachance de pouvoir faire cette action ausein de lentreprise au lieu de sortir lextrieur et perdre son temps dans

    lencombrement afin de joindre uncentre de collecte de sang, a dclarMme D. B., une employe dans les res-sources humaines. Une position quisera partage par sa collgue, A. K. quia affich sa satisfaction quant ladh-sion suscite au sein des travailleurs cette quatrime dition de don de sangen affirmant : Cest une belle opportu-nit de pouvoir donner son sang surplace pour le plus grand bnfice desmalades. Plusieurs autres employset cadres ont tenu pour leur part saluer cette initiative et appeler sa

    gnralisation dans le pays. Cettecampagne qui a commenc mardi etqui a pris fin hier aprs-midi a enregis-tr une mobilisation des travailleurs delentreprise qui sont profondmentconvaincus que donner de soi vautmieux que tout autre chose. Une pochede sang peut sauver trois vies. Chaquegoutte de sang peut savrer prcieusepour tous ceux qui, souvent, se battentcontre la maladie dans lanonymat.Djezzy a prouv encore une fois sonengagement citoyen et vous donnerendez-vous lanne prochaine.

    CAMPAGNE DE DON DE SANG

    Djezzy russit sa 4e dition

  • Un important rseau de vol devoitures a t dmantel Bjaa,ces derniers jours, par les agentsde la Brigade de recherche et din-vestigation (BRI) de la police judi-ciaire relevant de la Sret de lawilaya de Bjaa. Cinq individus membres du groupe,

    auteurs de plusieurs actes de vol de voi-tures, toutes marques confondues, tra-vers plusieurs municipalits de Bjaaet des wilayas de Bordj-Bou-Arrridj,Msila, Annaba et Batna, ont t arrtspar la mme brigade de la police judiciai-re de Bjaa, rapporte la cellule de com-munication de la Sret de wilaya deBjaa. Les cinq mis en cause dans cetteaffaire de vol de voitures, prcise lamme cellule de communication de lapolice, ont t mis hors dtat de nuiresuite un minutieux travail dinvestiga-

    tion men par les agents de la BRI quiont russi, dans un premier temps, identifier le chef du gang rpondant auxinitiales de Y.B., alias la caille 30 ans,

    rsidant Remila, commune de SidiAch avant que les autres membres durseau dont un est natif de Timezrit, unautre de Sidi Ach et les deux derniers de

    Msila ne tombent dans la souricire despoliciers. Ags entre 20 et 50 ans, les cinq indi-

    vidus seraient les auteurs de vol depas moins de quarante (40) voitures. Lechef de ce dangereux gang, dj sous lecoup de huit mandats darrt, a t arr-t le 17 mai dernier Takrietz, communede Souk Oufella, et avait vol lui seul,pas moins de 16 voitures aux quatrecoins de la wilaya de Bjaa. Il est pr-sent par les enquteurs de la policejudiciaire de Bjaa comme le cerveaude ce rseau national spcialis dans levol de voitures. Prsents devant le par-quet de Bjaa, les cinq malfrats ont tplacs en dtention provisoire pour,entre autres, constitution dune asso-ciation de malfaiteurs, vol qualifi,dgradation, complicit et non dnoncia-tion dun dlit.

    A. K.

    Le SoirdAlgrie Jeudi 4 juin 2015 - PAgE 8Faits divers

    Dmantlement dun rseau nationalde vol de voitures Bjaa

    EL-TARF

    Un policier bless lors de la dmolitionde constructions illicites

    En effet, les diles locauxet les responsables de laDUC (Direction de lurbanis-me et de la construction),accompagns des servicesde scurit, ont mobilis des

    engins, vers 7h du matin,pour raser les murs den-ceinte de 11 habitationsmitoyennes dune section deroute dans ce quartier.Malheureusement, un jeune

    homme, fou furieux, est sortide sa maison, et a commen-c tirer en direction despoliciers blessant lun deux.Arrts, lui et son pre, ils

    ont t placs en dtention. Interrogs, les pres de

    famille admettent unanime-ment que les terrains squat-ts relvent de biens delEtat, mais que les autoritsauraient d trouver un ter-rain dentente pour tout le

    monde, et ce, nonobstantlaccord paraph la veille delincident et marg par lamajorit des habitants duquartier, touchs par larrtde dmolition.Reste que lapplication de

    la loi, dans sa rigueur etsans concession, ne doit pastre lendroit des petitesgens, mais tous les pontesdu systme.

    Daoud Allam

    AN-TMOUCHENT/FUITE DE GAZ DANSUN CAF HAMMAM-

    BOU-HADJAR

    Plus de peurque de mal

    Une fuite de gaz a t signale dans uncaf dans la cit 170 logements dans la villedes thermes Hammam-Bou-Hadjar, hiermatin aux premires heures, prcismentvers les coups de 3 heures. Cet incident a cr une peur indescrip-

    tible chez les riverains particulirement ceuxhabitants les tages suprieurs de ce caf,situ au rez-de-chausse dans la cit 170logements. Ainsi, plusieurs personnes ontquitt leurs domiciles par crainte d'uneexplosion de gaz. Aviss, les lments de la Protection civi-

    le, accompagns des policiers de la Sretde dara de la ville, se sont rendus sur leslieux o ils ont d'abord procd la coupuredu gaz et ensuite ferm le robinet par lequelmanait le gaz dans ce caf situ en face dusige de la dara. Une enqute a t ouvertepar la police.

    S. B.

    MOSTAGANEM

    6 morts dans une collision

    entre un camionet une voiture

    Un grave accident sest produit mardi der-nier en dbut daprs-midi sur la RN 90A hauteur de la commune de An Tdels impli-quant un vhicule lger et un camion de grostonnage.Dans cette collision, six personnes sont

    mortes sur le coup dont trois enfants et deuxont t blesses dont une grivement. La cir-culation tait totalement interrompue sur laxeAn Tdels-Khereddine pour faciliter linter-vention des secours. La Gendarmerie nationale a ouvert une

    enqute pour dterminer les causes exactesde cet accident.

    A.B.

    CHLEF

    Agresse chezelle par un

    cambrioleurComme toutes les habitations en

    prfabriqu Chlef, la cuisine, les toi-lettes, la salle de bains se trouventdans la cour pour viter les dsagr-ments de l'eau. Hier, aux environs de23h, une jeune fille sort dans la courpour s'affairer. Elle se retrouve nez nez avec un voleur en train de com-mettre son forfait.Elle est bouscule ettire par les cheveux pour tre dstabi-lise et cder le passage. Malgr cela,la jeune femme arrive avoir le dessussur l'adolescent et pousse des crispour avoir de l'aide. C'est ce momentque le voleur qui aurait 16 ans portedeux coups de couteau la victimepour se librer de l'immobilisation etpouvoir s'chapper. La famille retrouvela jeune fille blesse au dos. Evacuevers l'hpital Ouled-Mohamed de laville, la jeune femme a subi une inter-vention chirurgicale. Candidate aubac,elle serait dans l'impossibilit de seprsenter aux preuves ; dans cettecit de Chorfa, mme dans son domici-le, on n'est pas en scurit. Dans cemme quartier, il y a quelques mois, enplein jour, une femme a t agressechez elle, heureusement que les voi-sins ont intervenu temps..

    Medjdoub Ali

    Phot

    o :

    DR

    POUR DTENTION ET COULEMENTDE PRODUITS HALLUCINOGNES

    3 personnes copent de 10 ans de prisonLe tribunal de Sidi-Bel-Abbs a, dans la journe de mardi dernier, rendu son ver-

    dict dans laffaire de dtention et de commercialisation de produits hallucinognesen condamnant trois personnes accuses dtre des dealers 10 ans de prisonferme. Laffaire remonte la mi-mai, lorsque la police est destinataire dinforma-tions faisant tat dune personne qui dtiendrait les produits hallucinognes. Lors de la perquisition du domicile de cette dernire, les policiers ont intercept

    1 000 comprims psychotropes et 45 flacons de produits hallucinognes. Le mis en cause a dnonc trois autres personnes qui ont t arrtes. Trois

    dentre eux ont t croues lors de leur prsentation devant le procureur de Sidi-Bel-Abbs, alors que le quatrime a bnfici dune citation directe avant la com-parution devant le tribunal qui a prononc sa sentence.

    Le professeur duniversit accusde harclement entendu par le procureurDans la journe de lundi dernier, un professeur de la Facult des sciences

    exactes de lUniversit Djilali-Liabs de Sidi-Bel-Abbs, accus par une tudiantede harclement, a t prsent devant le procureur de la Rpublique de Sidi-Bel-Abbs pour tre entendu dans le cadre de cette affaire. Pour rappel, la Facult dessciences exactes a t ferme par des tudiantes dans la journe de jeudi dernieren guise de solidarit avec une de leurs camarades qui aurait fait lobjet de harc-lement de la part de lenseignant et contre lequel elle dtiendrait des preuves avecdes propos enregistrs avec son tlphone portable. Cette dernire dclare avoir port plainte auprs de son administration, mais

    aucune suite ne lui a t rserve. Suite quoi, les tudiantes solidaires avec elleont dclench un mouvement de contestation, menaant de ltendre dautresFacults. Cette contestation qui exigeait le dpart de ce professeur aprs sa tra-duction devant un conseil de discipline a finalement abouti linterpellation du pro-fesseur dcri.

    A. M.

    Un policier a t bless la jambe par une balleprovenant dun fusil de chasse, lors de la mise excution de la dmolition de constructions illicitesobstruant une route au quartier appel HLM, sis lapriphrie est de la commune dEl-Tarf, a-t-onconstat sur place, hier matin.

    SIDI-BEL-ABBSSIDI-BEL-ABBS

  • ContributionLe SoirdAlgrie Jeudi 4 juin 2015 - Page 9

    Dans le cadre des rformesengages en relation avec lappli-cation, sous lgide du FMI et de laBanque mondiale, des pro-grammes dajustement et derestructuration, la Banque centralea promulgu en 1996 et 1997 deuxinstructions relatives aux condi-tions de cration et dagrment desbureaux de change. Ainsi donc surle plan rglementaire, il nexisteaucun obstacle pour la cration etle fonctionnement des bureaux dechange, et ce, depuis 19 ans.

    La Banque centrale a mme accordlagrment 45 bureaux de change,mais hormis quelques-uns ouverts dansles ports et aroports, laplupart des autres bureauxne se sont pas constituseffectivement. Pourquoi ?Ce nest certainement pasla question de leur rmu-nration qui est la causepuisquils bnficient, enplus dune diffrence de1% par rapport aux coursde change pratiqus par laBanque centrale, dunecommission en dinars.

    La difficult vient du faitquils sont tenus dappli-quer le taux de changeofficiel leurs achats dedevises. Or, qui parmi lesnon-rsidents ou les rsi-dents va leur cder ses devises au tauxde change officiel alors quil peut lescouler, lheure actuelle, sur le marchparallle des devises avec un taux dechange lui permettant davoir 50% 60% de plus ?

    Tant que le march parallle desdevises existe, les bureaux de changene peuvent pas fonctionner quel que soitle niveau de rmunration qui leur estaccord. Il ne faut pas croire que linstal-lation des bureaux de change rglera leproblme du march parallle desdevises alors que cest lui qui constituelobstacle. Il est par ailleurs le lieu detous les trafics. Cest l o seffectue leblanchiment de largent mal acquis, lar-gent provenant de la vente de drogue,de la contrebande, de la spculation, dela corruption...

    Cest ce march qui permet la fuitedes capitaux ltranger, le financementde limportation des produits prohibs,des autres produits qui entrent en frau-de. Cest lui qui contribue dvelopperles activits informelles.

    Il est vrai quil offre la possibilit cer-tains citoyens davoir les devises pourvoyager, pour couvrir leurs frais mdi-caux ou dducation ltranger. Toute-fois, la satisfaction de ces derniersbesoins qui aurait pu se faire, dans unecertaine mesure, dune manire lgalenest rien ct des prjudices normesque ce march parallle des devises faitsubir lconomie nationale et ct delatteinte quil porte limage du pays.Certes, il existe depuis longtemps, maisil a pris une ampleur extraordinaire aveclaugmentation des ressources finan-cires, avec lenrichissement rapide etconsidrable de certaines couches de la

    population, avec lamlioration du pou-voir dachat dune manire gnrale.Tant quil y a une demande importantede devises et une offre qui semble inta-rissable, le tout en dehors des circuitslgaux, le march parallle des devisescontinuera tre prospre.

    La demande sur ce march est provo-que par les restrictions dues au contr-le des changes, par le dsir de mettre labri les avoirs financiers obtenus hon-ntement ou malhonntement, par larecherche dun cadre de vie plusagrable, etc.

    Il reste que la demande a surtout pourorigine le manque de confiance dans lamonnaie nationale, dans la gestion dupays, dans son avenir. Quant loffre,elle est alimente par largent des mi-

    grs, par les reve-nus des retraits quiont travaill ltranger, par lesemploys des mis-sions diplomatiquesinstalles en Alg-rie, par tous ceuxqui russissent rintroduire, grcesurtout des com-plicits, une partiedes devises transf-res en procdant des surfacturationsdes produits impor-ts ou de faussesimportations.

    Etant donn lesfacteurs divers et complexes qui ontcontribu crer le march parallle desdevises et qui continuent le mainteniren activit, il est devenu un problmetrs difficile rgler.

    Il est clair que les mesures rpres-sives ne constituent pas la bonne solu-tion. De toute faon les autorits inter-viennent de temps autre pour emp-cher que les acteurs continuent y op-rer dune manire trop ostentatoire maisen principe ils le tolrent. Aucune actionsrieuse nest engage en effet poursattaquer aux aspects qui entretiennentce march. Des propositions sont sou-vent faites pour attnuer ses activits outenter dy mettre fin.

    Il est soulign entreautres, quun assouplis-sement du contrle deschanges permettra sansdoute une certaine limi-tation des recours cemarch. Il tait possiblede lappliquer lorsqueles revenus ptrolierstaient importants. Maisavec la chute des prixdu baril et la forte baissedes recettes en devises,on ny pense plus.

    Certains suggrentdadopter officiellementle taux de change prati-qu sur le march paral-lle disant quil est tablilibrement par loffre et lademande, et quil refltela ralit des changes. En fait, il est leproduit des multiples dysfonctionne-ments qui caractrisent le fonctionne-ment de lconomie nationale et des

    autres activits et contre lesquels on agitmollement ou on nagit pas du tout, et ce titre, il ne peut tre une rfrence.Dautre part, en supposant quaujour-dhui le taux de change du march paral-lle est retenu comme taux officiel (sanstenir compte des effets nfastes qui vonten rsulter, notamment une inflationincontrlable et des perturbations quiaffecteront tous les secteurs), le lende-main il y aura un nouveau taux de chan-ge puisque les causes lorigine du mar-ch parallle restent prsentes.

    Une autre solution consisterait ins-taurer la convertibilit totale du dinar.Elle serait probablement trs efficacepour supprimer le march parallle desdevises. Toutefois, est-il possible dansles circonstances actuelles de retenirune telle solution ? Dans un pays vuln-rable du fait que ses ressources endevises dpendent dun seul produitdont le prix est trs fluctuant et o beau-coup de dtenteurs de richesse naspi-rent qu les transfrer ltranger, lins-tauration de la convertibilit totale dudinar est un pari trs risqu. Il est propo-s galement derecourir au double tauxde change. Certes, laloi prvoit quil y ait unseul taux de changepour la monnaie natio-nale, mais du fait quele march parallle desdevises est opration-nel, il existe en ralitdeux taux de change :le taux officiel et le tauxde change de ce mar-ch. Si on retient cettesolution, le taux dechange officiel seraappliqu limportationdes produits de pre-mire ncessit (pro-duits alimentairesindispensables, pro-duits destins la pro-duction, mdicaments,quipements,).

    Le second taux seraappliqu limportation des autres pro-duits. La mise en uvre de la mesure enquestion devra se faire avec laccord du

    FMI et pour une priodelimite, le but atteindretant de parvenir uneunification des deuxtaux de change. Sil y ades craintes que ledouble taux de changeprovoque des complica-tions et ne permet pasde raliser lobjectifrecherch, il pourraittre utilis seulementpour encadrer les opra-tions effectues sur lemarch parallle desdevises, en vue de lescerner, de connatre leurnature et leur ampleur.

    A cet effet, lesbureaux de changeseraient autoriss, dune

    manire exceptionnelle, faire des op-rations dachat de devises en faveur desrsidents et des non-rsidents, et ventede devises aux non-rsidents en prati-

    quant les cours du march parallle.Leur activit doit sexercer dans le cadredune rglementation trs prcise, tresoumise un contrle rgulier et fairelobjet ventuellement dune taxation. Par

    ailleurs, des disposi-tions seront prisespour rduire gra-duellement cetteactivit en satta-quant, lappui desconnaissancesacquises, tous lesfacteurs qui lengen-drent et la favori-sent. Lliminationdu march parallledes devises est unetche trs difficilequi suppose lexis-tence dune volontpolitique dtermine mettre de lordredans les affaires dupays. Une volontqui se traduit pardes actions tendantdabord assainirles administrationset les institutions,

    les doter dlments comptents etintgres tous les chelons, prendreen charge dans leur ensemble les pro-blmes qui se posent, et ce, dunemanire srieuse et rationnelle de faon leur trouver des solutions adquates. Ilsagit galement dintroduire plus detransparence, plus de rigueur dans lamarche des secteurs relevant de lEtat,de mettre en place des programmes dedveloppement assis sur des basessolides en vue de rpondre aux besoinsde la production et de la consommationsans dpendance excessive vis--vis deltranger. Il faut esprer quun jour detels changements interviennent et contri-buent restaurer la confiance de lapopulation dans les responsables etdans leur gestion des affaires publiques,confiance qui est indispensable pourentreprendre les redressements nces-saires. La disparition du march parall-le des devises, entre autres. Si une telledisparition intervient, il sera possiblealors aux bureaux de change de sinstal-ler et de fonctionner, en pensant largirleur champ dactivit.

    B. N.

    Par Badreddine Nouioua, ancien gouverneur de la Banque

    centrale dAlgrie

    Pourquoi les bureaux de changene peuvent pas fonctionner

    Tant que le marchparallle des devisesexiste, les bureaux dechange ne peuvent pas

    fonctionner quel que soit leniveau de rmunration quileur est accord. Il ne fautpas croire que linstallationdes bureaux de changerglera le problme dumarch parallle des

    devises alors que cest luiqui constitue lobstacle.

    Il est par ailleurs le lieu detous les trafics.

    Llimination du marchparallle des devises est une

    tche trs difficile quisuppose lexistence dune

    volont politique dtermine mettre de lordre dans lesaffaires du pays. Une volontqui se traduit par des actionstendant dabord assainirles administrations et lesinstitutions, les doterdlments comptents et

    intgres tous les chelons, prendre en charge dans leurensemble les problmes qui seposent, et ce, dune maniresrieuse et rationnelle defaon leur trouver dessolutions adquates.

    Il est clair que lesmesures rpressives neconstituent pas la bonnesolution. De toute faon

    les autoritsinterviennent de temps autre pour empcher queles acteurs continuent yoprer dune manire

    trop ostentatoire mais enprincipe ils le tolrent.Aucune action srieusenest engage en effetpour sattaquer aux

    aspects qui entretiennentce march.

  • Le SoirdAlgrie Jeudi 4 juin 2015 - PAGE 10Monde

    Le groupe Etat islamique (EI) aengag une guerre de l'eau enIrak en fermant les vannes d'unbarrage Ramadi, ce qui va rendreencore plus complexe l'oprationde reconqute de cette ville lancepar les forces irakiennes. Cette initiative de l'EI tmoigne

    de la difficult reprendre les terri-toires conquis par les djihadistes enIrak et en Syrie malgr le soutienraffirm mardi par les pays de lacoalition internationale runis Paris. Il faudra probablement une

    gnration ou plus pour vaincre lamenace mondiale que reprsen-te l'EI, a d'ailleurs affirm hier legnral John Allen, l'missaireamricain pour la coalition dirigepar les Etats-Unis. Ce sera unelongue campagne, a-t-il assurlors d'un forum Doha. La priorit est actuellement don-

    ne la reprise de Ramadi, capita-le de la vaste province d'Al-Anbar(ouest) dont la chute aux mains del'EI le 17 mai avait reprsent unsrieux revers pour Baghdad etses allis.

    Dans les jours suivants, lePremier ministre irakien Haider Al-Abadi avait assur que la recon-qute de Ramadi serait une ques-tion de jours. Mais, depuis, la contre-offensi-

    ve avance lentement mme si lesforces gouvernementales, soute-nues par des milices chiites et destribus sunnites, ont repris une par-tie des environs de la ville. L'EI garde l'initiative, comme l'a

    prouv sa dcision de fermer lesvannes d'un barrage situ Ramadi qui rgule le cours del'Euphrate. La baisse du niveau dufleuve en aval provoque des cou-pures dans l'approvisionnement deKhaldiyah et Habbaniyah, deuxzones encore sous contrle gou-vernemental Al-Anbar, selon desresponsables locaux. Daesh mne dsormais une

    sale guerre de l'eau, a dnoncSabah Karhout, le chef du conseilprovincial d'Al-Anbar. Il espredstabiliser Khaldiyah etHabbaniya (...) Fermer l'eau est lepire crime qu'il puisse commettre.Cela va forcer les enfants, les

    femmes et les personnes ges fuir, ce qui lui permettra de lancerdes attaques. L'EI a choisi cette stratgie car il

    n'a probablement pas assez decombattants nous opposer dansle cadre d'une guerre convention-nelle, souligne Arkan Khalaf Al-Tarmuz, un autre lu provincial. Ilutilise donc l'eau comme une armepour affaiblir les zones o se trou-vent des bases militaires.Les forces gouvernementales

    se retrouvent par ailleurs la mercides attaques au camion pig, unetechnique dvastatrice de plus enplus utilise par l'EI pour semer la

    terreur et faire de nombreuses vic-times. Le groupe a ainsi revendiqu

    mardi une attaque suicide perp-tre la veille par trois kamikazes,qui a fait 47 morts en visant unebase de la police au nord deBaghdad. Plac sur la dfensiveaprs la chute de Ramadi, M. Abadi avait qualifi d'checmardi Paris la stratgie suivie parles pays de la coalition internatio-nale, Etats-Unis en tte. Le Premier ministre a nan-

    moins reu leur soutien son plande reconqute des territoires per-dus mme sil lui a t demand

    d'acclrer les rformes politiques,en particulier pour inclure la minori-t sunnite. Le numro deux de la diploma-

    tie amricaine Antony Blinken adfendu la stratgie de la coalition.En menant plus de 4 000 raids enneuf mois, elle a entran des pro-grs importants : l'EI contrle25% de moins de l'Irak, beau-coup de matriel a t dtruit etplus de 10 000 militants de l'EI ontt tus, ce qui va finir par avoirun effet. En Syrie, la lutte contrel'EI passe aussi par une transitionpolitique, selon la coalition, qui aofficiellement entrin mardi l'in-capacit du rgime de Bachar Al-Assad lutter contre les djiha-distes. Plusieurs milliers de com-battants irakiens et iraniens sontpar ailleurs arrivs rcemment enSyrie, avec pour objectif principalde dfendre Damas et sa banlieue,a indiqu l'AFP une source scu-ritaire syrienne. Quelque 7 000 combattants

    iraniens et irakiens sont arrivs enSyrie et le but est d'arriver 10 000 hommes pour pauler l'ar-me syrienne et les milices pro-gouvernementales, a affirm cemembre des services de scurit Damas sous couvert de l'anony-mat.

    IRAK

    Daesh engage une guerre de l'eauen fermant un barrage

    Phot

    os :

    D.R

    .PAKISTAN

    Une lection locale annule car les femmes ont t empches de voter Les autorits pakistanaises ont

    annul le rsultat d'une lection localedans une rgion trs conservatrice dunord-ouest car les femmes y ont tempches de voter par des respon-sables locaux.

    L'lection partielle organise le 7 mai dansle Bas Dir, un district recul proche de la fron-tire afghane, dans la province de KhyberPakhtunkhwa (KPK), avait t remporte parun membre de la Jamat-El-Islami (JI), l'un despremiers partis religieux du Pakistan.

    Or, plusieurs organisations de la socitcivile, dont des organisations de dfense desdroits des femmes, ont dnonc ce vote, affir-mant que les dizaines de milliers de femmesinscrites sur les listes lectorales avaient tempches de voter.

    Aprs avoir enqut et constat que les 47000 votes exprims pendant le scrutin taientuniquement masculins, la Commission lecto-rale pakistanaise (ECP) leur a donn raison, eta annul ce rsultat.

    L'lection partielle dans la circonscriptionPK-95 Lower Dir-II a t dclare nulle en rai-son de la privation des droits lectoraux deslectrices, a dclar l'ECP mardi soir, ajoutant: Une nouvelle lection sera annonce confor-mment la loi.

    Les partis politiques locaux s'taient misd'accord oralement pour empcher les femmesde voter, a dclar Shad Bibi, une militantelocale des droits des femmes. Nous saluonsla dcision d'annuler ce vote, et demandons augouvernement de faciliter le vote des femmesla prochaine fois, a-t-elle ajout.

    Mais le candidat de la JI dclar vainqueur l'issue du premier vote, Aizaz-Ul-Mulk Afkari,a ni que son parti ait particip un accord

    visant exclure les femmes du vote et annoncqu'il contesterait la dcision de l'ECP devant laCour suprme.

    Bahadur Khan, candidat du parti rival del'Awami National Party (ANP), a lui aussi nil'existence d'un tel accord. Il y avait eu desaccords comme cela dans le pass, mais pascette fois, a-t-il dit.

    Ce n'est pas la premire fois qu'un vote estannul au Pakistan pour ces raisons. En 2013,toujours dans le nord-ouest, considr commela rgion la plus conservatrice et le bastion desrebelles islamistes talibans, les autoritsavaient annul les rsultats du vote dans deuxcirconscriptions, et arrt les chefs de tribuslocaux qui avaient empch les femmes devoter.

    La participation des femmes aux lectionsest habituellement faible dans les rgionsrurales conservatrices du Pakistan.

    SNGAL

    Hissne Habr prsentavant son procs au tribunal

    spcial qu'il ne reconnat pas L'ex-Prsident tchadien Hissne Habr a t prsent hier Dakar au

    tribunal spcial devant le juger, pour un interrogatoire d'identit, mais,selon son avocat, il a refus de parler devant cette juridiction qu'il nereconnat pas.

    M. Habr, poursuivi pour crimes contre l'humanit, crimes de guerreet crimes de torture, a t convoqu par les Chambres africaines extraor-dinaires (CAE, tribunal spcial) pour cet interrogatoire, une formalitadministrative, avant son procs devant dmarrer le 20 juillet Dakar, aaffirm l'AFP un responsable de cette juridiction.

    L'ex-Prsident tchadien, vtu d'un boubou blanc et coiff d'un turban,n'a pas fait de dclaration sa sortie du tribunal, a constat un journalistede l'AFP.

    Il a salu de la main une dizaine de proches et sympathisants, qui l'ontacclam, puis il est mont dans une voiture banalise qui a pris la directionde la prison, en bordure de mer, dans le centre-ville de Dakar.

    L'interrogatoire a dur vingt minutes, M. Habr est rest silencieux.Il n'a rpondu aucune des cinq questions qui lui ont t poses, a affir-m Me Ibrahima Diawara, un de ses avocats.

    Il n'y a pas lieu de participer ce qui n'est pas un procs. M. Habrne reconnat ni la lgalit ni la lgitimit des Chambres africaines extraor-dinaires, a-t-il poursuivi.

    Le tribunal spcial a t cr par l'Union africaine (UA) la suite d'unaccord avec le Sngal sign en dcembre 2012.

    Il est prsid par le Burkinab Gberdao Gustave Kam, assist de troisjuges sngalais : Amady Diouf et Moustapha Ba, assesseurs titulaires,ainsi que Pape Ousmane Diallo, assesseur supplant.

    Hissne Habr a dirig le Tchad de 1982 1990, date laquelle il at renvers par l'actuel Prsident Idriss Deby Itno. Depuis sa chute, il viten exil au Sngal.

    Il a t arrt le 30 juin 2013 Dakar puis inculp le 2 juillet 2013 parle tribunal spcial et plac en dtention prventive.

    En fvrier, l'issue de 19 mois d'instruction, il a t renvoy devant lacour d'assises des CAE, les magistrats instructeurs concluant qu'il y avaitsuffisamment de preuves pour le juger pour les chefs d'inculpation retenus son encontre.

    Le groupe Etat islamique (EI) a engag une guerre del'eau en Irak en fermant les vannes d'un barrage Ramadi,ce qui va rendre encore plus complexe l'opration de recon-qute de cette ville lance par les forces irakiennes.

    Des combattants chiites contre l'EI dans la province d'Al-Anbar.

  • Le SoirdAlgrie Culture Jeudi 4 juin 2015 - PAGE 11

    SALLE AHMED-BEY (CONSTANTINE) Lundi 8 juin 20h : Soire artistique enhommage Warda El Djazaria, animepar Saber Errebai (Tunisie), Wael ElJassar (Liban), Reda Abdallah (Irak),Rouaida Atiyah ( Syrie), Mohamed Assaf(Palestine), Ghada Rajab (Egypte), DianaKarazoun (Jordanie), Houda Saad(Maroc), Aymen El Aatar (Libye), ZakiaMohamed, Nada Rehane, Yousfi Tewfik(Algrie) et la troupe musicale (Algrie,Liban, Tunisie, Syrie) dirige par leMaestro Bessam Beddour.GALERIE BAYA DU PALAIS DE LACULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA,ALGER) Jusquau 27 juin : 5e Salon national de laphotographie insolite.LIBRAIRIE GNRALE DEL-BIAR, (4PLACE KENNEDY, ALGER)Samedi 6 juin 14h30 :Mohamed Attafsignera son ouvrage Tizi-Ouzou traversles ges, paru aux ditions Dalimen.STAND ALPHA LESPLANADEAHMED BEY (CENTRE-VILLE DECONSTANTINE)

    Vendredi 5 juin 15h : Dans le cadre dela Foire du livre de Constantine, AhmedBenzelikha ddicacera son livre LAir dutemps.LIBRAIRIE KALIMAT LES MOTS (27,AVENUE VICTOR-HUGO, ALGER)Samedi 6 juin 14h30 : DominiqueWallon signera son livre Combatstudiants pour lindpendance delAlgrie, UNEF-UGEMA (1955-1962),paru chez Casbah Editions.THTRE RGIONAL KATEB-YACINEDE TIZI OUZOU Jusquau 6 juin : Journes nationales duthtre pour enfants.INSTITUT FRANAIS DALGER(ALGER-CENTRE) Jusquau 15 juin : Carte blanche auFestival premier plan dAngers. Samedi 6 juin 16h30 : Psychanalyseet crativit, une rencontre anime parAnnie Topalov, Rachel Frouard, ClaudeGuy, psychanalystes. Modrateur : GilbertGrandguillaune, anthropologue.SALLE EL MOUGGAR (ALGER- CENTRE) Jusquau 6 juin : Film Mascarade de

    Lyes Salem, raison de 4 sances : 14h,16h, 18h et 20h.Vendredi 5 juin 10h : Reprsentationthtrale : Notre ami le livre delassociation culturelle Cirta deBoumerds. Age : de 5 12 ans.SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED,ALGER) Vendredi 5 juin : Concert de HakimSalhi. Contes pour enfants avec TataHnifa. Reprsentation pour enfants &danse par la cooprative El-Farah deStif. Spectacle de magie avec AbdelkrimBoudjrada. Maquillage de clown desenfants.Samedi 6 juin 2015 : Journe desensibilisation pour les diabtiques loccasion du mois de Ramadhan.BIBLIOTHQUE MALEK-BENABI(BAINEM, ALGER)Samedi 6 juin 15h : Spectacleanimation Fahma We Fhaymi de latroupe Barik El Ghad dAlger.COMPLEXE CULTUREL ABDELOUAHEB-SALIM (CHENOUA, TIPASA)Vendredi 5 juin 15h : A loccasion de la

    Journe de lenfance : chants ducatifspar la troupe El Ilhem de Tipasa.Spectacle animation par le trio El Bassmade Tipasa. Jusquau 6 juin : Exposition collectivede photographies, loccasion de laJourne de lenfance.Samedi 6 juin 15h : Concert demusique avec Riad Ben Radjel (chabi),Samir (varits) et Baziz Ighilassen(chenoui). MAISON DE LA CULTURE AHMED-AROUA (KOLA, TIPASA) Jusquau 7 juin : 3es Journesprintanires du thtre pour enfants.SALLE DES FTES ROSE-BLANCHE (ELHARRACH, ALGER) Samedi 6 juin 14h : lAssociationculturelle et scientifique Ahl El Fen OuaTakafa organise un hommage aux artistesdisparus (Hadj Abderrahmane, Dahmane ElHarrachi, Kaci Tizi Ouzou, Fatiha Berber...).SALLE FRANTZ-FANON DE RIADH EL-FETH (EL MADANIA, ALGER)Jusquau 15 juin : Exposition dartsplastiques par lartiste Assa Abdellaoui.

    STADE ALI-ABDA DE GUELMA Jusquau 6 juin 21h : 10e Festivalculturel national de la musique actuelle.GALERIE ASSELAH (39, RUEASSELAH-HOCINE, ALGER )Jusquau 9 juin : Exposition de lartistepeintre Zahra Sabi. GALERIE DART DAR EL-KENZ (LOT BOUCHAOUI 2 N125, CHRAGA,ALGER) Jusquau 20 juin : Exposition 1, 2, 3des artises Yasmina Sadoun, KamelBenchemakh et Amar Briki. La galerie estferme le vendredi et le samedi.GALERIE DES ATELIERS BOUFFEDART (RSIDENCE SAHRAOUI, LESDEUX-BASSINS, BEN AKNOUN, ALGER) Jusquau 13 juin : 1re dition du Salon dujeune talent. MUSE NATIONAL DART MODERNE ETCONTEMPORAIN DALGER (RUE LARBI-BEN -MHIDI) Jusqu'au 9 juillet : Exposition La saga dela cration de la Cinmathque algrienne loccasion du cinquantenaire de sacration.

    [email protected]

    Le coup denvoi de la 10e dition du thtre pour enfants, qui place cette sai-son sous le thme Lamour et la paix, a t donn en prsence des autoritsciviles au thtre Kateb-Yacine de Sidi Bel-Abbs avec la pice Alwane tabi (lescouleurs de la nature) de la troupe Besma de Skikda.

    Cette 10e dition, qui stale sur 5 jours, et ce, jusquau 5 juin et qui ne serasanctionne par aucun prix, sera anime par lassociation Chouala El Hidhab deSada avec la pice Le marchand dillusions, lassociation Choumou Ennamanede Nama, avec la pice Mazra sada (la ferme heureuse), lassociationNabrasse de Djelfa avec la pice Hadiket mawahib, lassociation Touraya de Tia-ret avec la pices Ayat erahmane et Kitab dolmene, lassociation Enahde Elme-nayliya de Boumerds avec la pices Ouhroub, ouhroub ya taaleb, la cooprati-ve Sitar des arts dramatiques dOum El-Bouaghi avec la pice Lahn oua amel,lassociation Afrah de Mda avec la pice Alam douma (le monde des poupes)et enfin lassociation Adim Fatiha de Sidi Bel-Abbs qui prsentera un spectacleferique de marionnettes.

    A. M.

    Tout le monde la vu dans unemission de varits la Tlvisionalgrienne. Lanimatrice a demand une vedette de ra pourquoi il inter-prte rarement sur scne une de seschansons, souvent demande par lepublic. Le chanteur a fait un aveu. Il aexpliqu quun de ses fans tunisiensavait tatou le titre de cette chansonsur son corps. Ce jeune Tunisien estmort dans un accident de la circula-tion. Le chanteur algrien de ra a unproblme de conscience, car letatouage est interdit par lislam. Lecheb de ra a encore expliqu quilassume ce quil fait personnellement,mais quil ne veut pas que les autressoient jugs (le Jour du Jugementdernier) cause de lui. Le raman napu terminer sa phrase cause dessanglots...Il y a quelques annes, un prdi-

    cateur a lanc en direct un appel aumeurtre contre le chef dEtat dunpays arabe aujourdhui plong dansle chaos.

    Les fatwas de ce cheikh ontprovoqu des troubles et des guerresplus ou moins civiles dans dautrespays arabes o quotidiennement desgens meurent. Contrairement aujeune raman, le vieux prdicateurna jamais exprim le moindreremords. Religiosit sans consciencenest que ruine de lme !

    K. B. [email protected]

    LE COUP DE BILLART DU SOIR

    Conscience ducheb, inconscience

    du cheikhPar Kader Bakou

    CLTURE DU 10E FESTIVAL NATIONAL DU THTRE PROFESSIONNEL

    Le sacre du thtre indpendantLa 10e dition du Festivalnational du thtreprofessionnel sest clturemardi au TNA. Le jury prsidpar le metteur en scneDjamel Marir a annonc, lorsde cette crmonie, leslaurats des diffrentessections ainsi quune liste derecommandations.

    Aprs plus dune heure de retardcause par la venue tardive duministre de la Culture AzeddineMihoubi, le jury de cette 10e dition,compos de Djamel Marir, Moham-med Bourahla, Kouider Bouziane,Amal Himer, Noureddine Kaddour,Djamel Guermi et Ahmed Rezzag, aprsent une liste de recommanda-tions dont une tout fait indite quisuggre la suppression du jury etdes prix du festival : La propositionde supprimer le jury et tous les prixquil attribue est motive par le soucide stimuler la cration thtrale sanspour autant rcompenser lesmeilleurs uvres et auteurs (spec-tacle, scnographe, comdiens,texte, etc.).

    Le Festival national du thtreprofessionnel nest pas une comp-tition de football, mais plutt unespace dchange, de retrouvailleset surtout de cration artistique,explique le prsident Djamel Marir.Le jury recommande galement larvision des mcanismes de pro-duction des diffrents thtres etnotamment llaboration dune dyna-mique dencadrement et de distribu-tion des pices produites. Il a, parailleurs, insist sur la sacralit de lalibert de cration et de critique, sur

    lurgence de dvelopper une poli-tique de formation efficiente, la cra-tion dune revue mensuelle spciali-se dans le 4e art et dans la critiquethtrale, et enfin rapprocher leslieux dhbergement et y organiserdes activits parallles au festival.

    Le prsident du jury annonce,ensuite, le palmars de cette 10e dition qui, chose rarissime, asacr cette anne le thtre ind-pendant : la pice La voie lactede Missoum Laroussi produite par laCooprative Amis de lart de Chlef,dj prime au Festival rgional deSidi-Bel-Abbs, a obtenu le GrandPrix du FNTP. Adapte dun texteponyme du dramaturge allemandKarl Wittlinger, luvre allie intelli-gemment politique, humour et dis-traction et offre ainsi un spectaclecomplet qui ne manquera pas desduire public et jury. Loriginalit dela dmarche y tait aussi pour beau-coup dans cette distinction : il sagitdun ancien patriote qui, aprs unedisparition de dix ans, a tout perdude son ancienne vie et se retrouve

    donc dans un hpital psychiatriqueo il montera une pice autobiogra-phique avec le reste des malades.

    Le prix de la meilleure mise enscne est revenu au jeune et talen-tueux Faouzi Benbrahem, dcouvertavec fracas en 2011 lorsquil a pr-sent sa premire pice Le mar-cage des loups (Grand Prix du fes-tival). Cette anne, cest avec lespectacle Ouzid nzidlek produitpar le Thtre rgional de Batna quilobtient son deuxime grand sacre-

    ment au FNTP mais aussi le prix dela meilleure interprtation masculinedans un premier rle pour le com-dien Ramzi Kadja. MohammedCherchal, qui a adapt et mis enscne Le rhinocros dEugneIonesco, a t choisi pour le prix dumeilleur texte thtral, tandis queYahia Benammar a t sacrmeilleur scnographe pour son tra-vail dans Les mtamorphoses deMohammed Frimehdi, adapte deLne dor dAppule de Madaure.Le prix de la meilleure interprtationfminine a t dcern ex quo Chahrazad Khalifa pour son rledans Foundouq al alamayn deAhmed Al Aggounet Houria Bah-loul pour sa prestation dans Jai ledroit de rver de Dalila Meftahi. Duct des seconds rles, le jury asalu le travail de Youns Djouanidans Le dfi de Abdekhamid Bou-hayek et Sabrina Korachi dansLes mtamorphoses. La meilleurecration musicale sera celle de Nad-jib Gherissi dans Dellali de Abdel-kader Djeriou, tandis que le prix sp-cial du jury reviendra au Thtrergional de Tizi-Ouzou pour la piceThifi de Lys Moukrab.

    Sarah H.

    Photos : DR

    CINMA

    Dcs du ralisateur Benamar BakhtiLe ralisateur algrien BenamarBakhti est dcd dans la nuitde mardi mercredi Alger,des suites d'une longue maladie, aappris lAPS auprs de la directionde l'Office national des droits d'au-teur et des droits voisins (Onda).Selon ses collgues cinastes, il setrouvait lhpital de An Taya(Alger).

    Benamar Bakhti est n en 1941 Tlemcen (nord- ouest dAlgrie). Ila fait des tudes en cinma enFrance, l'Institut des hautestudes cinmatographiques deParis (IDHEC), puis a travaillcomme assistant la tlvisionfranaise. Il a t galement assi