Le Soir 05032014

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MERCREDI 5 MARS 2014 - 3 JOUMADA AL-AWWAL 1436 - N° 7118 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 Photo : Samir Sid Le Bonjour du «Soir» Si les images du Président Bouteflika du 3 mars sont destinées à rassurer, on peut dire que le résultat est exactement à l’opposé de cet objectif. Primo : la télévision a filmé tous les candidats en train de monter les marches du Conseil constitutionnel. Le Président Bouteflika est montré assis, sans aucune séquence filmée à l’entrée de l’édifice. Conclusion ou confirmation de ce que l’on savait déjà : il ne marche pas. Secundo : pour la première fois depuis des mois, nous avons entendu la voix de M. Bouteflika. On devine que, là aussi, ceux qui ont décidé d’ouvrir le micro voulaient certainement rassurer. Eh bien, ils sont servis ! La voix inaudible, caverneuse, hachée, pénible à écouter, fait déjà le tour de la Toile. Finalement, et paradoxalement, nous qui demandons à cet homme de partir dans la dignité, pour un repos bien mérité, nous serions tentés de croire que nous l’aimons plus que cette faune d’affairistes qui l'encense et le pousse à rester au pouvoir. [email protected] L’aimez-vous vraiment ? Anep n° 109 353 - Le Soir d’Algérie du 05/03/2014 l APRÈS L’OFFICIALISATION DE LA CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA Que reste-t-il de la présidentielle ? l Quel suspense reste-t-il à la compétition électorale, à présent que le Président sortant, impotent, a officialisé sa candidature, pour la quatrième fois de suite, à la magistrature suprême ? Nombreux sont ceux qui pensent qu’il n’y aura pas d’élections à proprement parler mais tout juste l’accomplissement d’un formalisme électoral pour la reconduction de Bouteflika. l ALI BENFLIS DÉPOSE SON DOSSIER DE CANDIDATURE ET DÉNONCE LA FRAUDE : «Mes formulaires de signature sont authentiques» l SIDI-ALI-BOUNAB Fin de l’opération de l’ANP l Le candidat Ali Benflis a déposé, hier, son dossier auprès du Conseil constitutionnel. Lors d’une entrevue avec Mourad Medelci, il a ouvertement dénoncé la fraude orchestrée par l’administration en faveur de Abdelaziz Bouteflika. PAGE 3 PAGE 4 PAGE 3

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  • MERCREDI 5 MARS 2014 - 3 JOUMADA AL-AWWAL 1436 - N 7118 - PRIX 10 DA - FAX : RDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICIT : 021 67 06 75 - TL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

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    0074

    Photo : Samir Sid

    Le Bonjour du Soir

    Si les images du Prsident Bouteflika du 3mars sont destines rassurer, on peut direque le rsultat est exactement loppos decet objectif.

    Primo : la tlvision a film tous lescandidats en train de monter les marches duConseil constitutionnel. Le PrsidentBouteflika est montr assis, sans aucunesquence filme lentre de ldifice.Conclusion ou confirmation de ce que lonsavait dj : il ne marche pas.

    Secundo : pour la premire fois depuis desmois, nous avons entendu la voix de M.Bouteflika. On devine que, l aussi, ceux quiont dcid douvrir le micro voulaientcertainement rassurer. Eh bien, ils sont servis !La voix inaudible, caverneuse, hache,pnible couter, fait dj le tour de la Toile.

    Finalement, et paradoxalement, nous quidemandons cet homme de partir dans ladignit, pour un repos bien mrit, nousserions tents de croire que nous laimonsplus que cette faune daffairistes quil'encense et le pousse rester au pouvoir.

    [email protected]

    Laimez-vousvraiment ?

    Anep n 109 353 - Le Soir dAlgrie du 05/03/2014

    l APRS LOFFICIALISATION DE LA CANDIDATUREDE BOUTEFLIKA

    Que reste-t-il dela prsidentielle ?

    l Quel suspense reste-t-il la comptition lectorale, prsent que lePrsident sortant, impotent, a officialis sa candidature, pour la quatrime fois desuite, la magistrature suprme ? Nombreux sont ceux qui pensent quil ny aurapas dlections proprement parler mais tout juste laccomplissement dunformalisme lectoral pour la reconduction de Bouteflika.

    l ALI BENFLIS DPOSE SONDOSSIER DE CANDIDATUREET DNONCE LA FRAUDE :

    Mes formulairesde signature sont

    authentiques

    l SIDI-ALI-BOUNABFin de lopration

    de lANP

    l Le candidat Ali Benflis a dpos,hier, son dossier auprs du Conseil

    constitutionnel. Lors dune entrevue avecMourad Medelci, il a ouvertement dnonc

    la fraude orchestre par ladministrationen faveur de Abdelaziz Bouteflika.

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  • Ouyahia la manuvreDepuis linstallation officieuse, il y a

    une semaine, de la direction de campagnede Abdelaziz Bouteflika, cest lancienchef de gouvernement Ahmed Ouyahiaqui est la manuvre.Avantlinstallation officielle de Abdelmalek

    Sellal, ds le 12 mars, cest en effetson prdcesseur la

    chefferie du gouvernementqui est charg decoordonner le tout.

    PPUn 8 Mars sans Bouteflika

    Le FCE voudrait se librer

    Au sein du Forum des chefsdentreprises (FCE), on pencherait versun positionnement libre concernant lesprsidentielles. Les membres du Forumseraient libres de se prononcer leurguise quant au soutien un quatrimemandat. Voire, lorganisation patronaledcidera de ne plus simpliquerdans la politique.

    Un jour, un sondage

    OUI Sans opinion

    Au vu des images dhier, pensez-vous que Bouteflika sest remis de son AVC ?

    Pensez-vous quele gouvernementfait preuve de

    neutralit dans laprparation des

    lectionsprsidentielles ?

    Oui : 9,56% - Non : 87,52% - S.opinion : 2,92%

    NONCest, finalement, Mme Souad Bendjaballah, la ministre de laSolidarit nationale, qui prsidera la traditionnellecrmonie organise par la prsidence de la Rpublique enhommage aux femmes algriennes loccasion du 8 Mars.

    Cest ce que rvlent des sources informes en prcisant que lechef de lEtat, ne pouvant tre prsent pour cause de sant,fera lire son message aux Algriennes par MmeBendjaballah.

    ERISCOOPERISCOOPMercredi 5 mars 2014 - Page 2

    [email protected]

  • Le SoirdAlgrie Mercredi 5 mars 2014 - PAGE 3Actualit

    Sofiane At Iflis - Alger (LeSoir) - De se rendre cetteconviction ne procde pas forc-ment dun esprit dfaitiste.

    Oser la candidature dunBouteflika, malade et de surcrotg, est, de lavis de beaucoupdobservateurs et danalystes, unsigne avant-coureur dun coup deforce lectoral en prparation. Vumais surtout entendu lundi latlvision, loccasion du dptde ses souscriptions auprs duConseil constitutionnel,Bouteflika nest, raisonnable-ment, pas en mesure dassumer

    encore les hautes charges delEtat. Mais de cela, ni lui ni sonclan nont cure, tant est quils nese sentent pas redevables debilans de gouvernance devantlopinion.

    Les trois mandats passs nesont pas des plus reluisants. Cequi les fait courir aprs un qua-trime mandat cest le pouvoir ence quil procure comme senti-ment de puissance.

    Cest pour cela que Bouteflikapostule la prennit la tte delEtat, en dpit de sa sant dcli-nante et de ses innombrables

    checs aprs 15 ans de rgne. En comptition libre, sa candi-

    dature, dans sa forme actuelle,serait, au plus, un tour dadieu.Or, cest parce que la prsiden-tielle du 27 avril prochain ne sejouera pas la rgulire quilsest align.

    Ses partisans, qui se recrutentaussi bien au sein de la classepolitique, les associations que lesclientles administratives et de lasphre conomique, anticipentdj lannonce victorieuse,laquelle ne sera pas arrache dehaute comptition mais lexag-ration dune fraude lectorale audemeurant fortement apprhen-de.Latmosphre lundi auParlement est un signe qui netrompe pas. Un Premier ministrequi se comporte en directeur decampagne sans tre dmentdsign et deux prsidents de

    chambres parlementaires quisoublient dans des appels voter Bouteflika.

    Par ailleurs, la surenchre,visiblement exagre autour dunombre de souscriptions rcol-tes au profit du candidatBouteflika, est faite pour prparerlopinion un score lectoral fortapprciable.

    En se prvalant davoirramass 4 millions de souscrip-tions dlecteurs et plusieurs mil-liers de souscriptions dlecteurs,les partisans de Bouteflika sug-grent que leur candidat partavec une trs grande longueurdavance sur le reste des postu-lants la magistrature suprme.Ceci prpare des justificatifs aposteriori : si Bouteflika a russi rcolter 4 millions de souscrip-tions en un laps de temps court,que lon ne stonne pas donc de

    retrouver, la nuit du scrutin prsi-dentiel, ce chiffre plusieurs foismultipli en termes de suffrages.

    Le reste ne sera quaffaire detruchements, lorsque le 17 avrilse fera crpuscule.

    S. A. I.

    APRS LOFFICIALISATION DE LA CANDIDATURE DE BOUTEFLIKA

    Que reste-t-il de la prsidentielle ?

    IL TAIT LINVIT DU SOIR DALGRIE HIER

    Les ambitions du candidat Belad Abdelaziz Belad, candi-

    dat la prsidentielle etprsident du parti El-Moustaqbal, cr en fvrier2012, tait hier dans leslocaux du Soir dAlgrie.

    Belad a dpos son dossierde candidature au Conseil consti-tutionnel. Il explique avoir eu unsoutien important, pour cela ilflicite le bon travail effectupar les militants du parti. Le can-

    didat revient sur sa longue carri-re politique, il dit connatre parfai-tement le systme, par cons-quent, il sait sy prendre pour nepas se brler ou y tre totale-ment exclu, explique-t-il.

    Belad utilise une mtaphore,fort subtile, pour dcrire sa posi-tion par rapport au pouvoiractuel : Ce systme cestcomme un feu, si on senapproche trop on se brle et si onsen loigne trop on a froid. Alors

    il faut trouver la bonne distancepour avoir suffisamment chaudsans se brler. Belad dclarequil est contre ce systme etsoutient les opposants au 4emandat.

    Cependant, il nest pas pour leboycott des lections car, selonlui, il faut tre dans le systmepour le combattre. Il expliquequil participe ces lections pr-sidentielles dans le but de renfor-cer son parti, tre reprsent

    dans les institutions tatiquespour enfin changer les choses delintrieur, construire un autresystme en renforant notreparti.

    Dans un entretien quil aaccord Echourouk, Beladexplique quil ne se prsentepas aux lections pour devenirprsident.

    Sachant que les jeux sont pra-tiquement faits, il ny a pas grandespoir ce que le Prsident sor-

    tant ne soit pas rlu, de ce faitles concurrents commeAbdelaziz Belad profitent de ceslections pour se faire une placedans la vie politique et mdia-tique. Le candidat ajoute que sonparti sengage dans un travail surle long terme et quil avancetape par tape, pour lemoment, nous avons deux lus lAPN et un snateur. On y vadoucement, par tape.

    S. G.

    ALI BENFLIS DPOSE SON DOSSIER DE CANDIDATUREET DNONCE LA FRAUDE

    Mes formulaires de signature sont authentiques

    Tarek Hafid - Alger (LeSoir) - Ali Benflis a choisi, hier,de remonter pied le boulevarddu 11-Dcembre-1960. Un gestesymbolique pour marquer sadtermination.

    Et cest sous les acclamationsde ses partisans que le candidatest entr dans lenceinte duConseil constitutionnel pourdposer son dossier. Au mmemoment, un fourgon transportantles formulaires de souscriptionsindividuelles pntre dans labtisse.

    Ali Benflis a russi collecter185 000 signatures de citoyenset 2 200 dlus. Des formulairesauthentiques et hallal. Reupar Mourad Medelci, le candidattiendra un vritable rquisitoirecontre les fraudeurs. Visiblementgn, le prsident du Conseil estmis face ses responsabilits.

    Je profite de la prsence dela presse pour madresser aupeuple algrien et mettre le pr-sident du Conseil constitutionnel

    face ses responsabilits. LeConseil constitutionnel est linsti-tution de lEtat qui garantit latransparence de cette oprationlectorale. Je participe ce scru-tin et je refuse catgoriquementque lon porte atteinte aux droitsdu peuple et aux miens. Mes par-tisans mont demand demadresser directement au prsi-dent du Conseil constitutionnelafin que personne ne prenneleurs voix, a dclar Ali Benflis.Pour lui, le scrutin du 17 avril doittre un nouveau dpart pourlAlgrie. Il faut que la prochainelection soit le dbut dune sortiede crise. Il ne faut pas que la pro-chaine lection approfondisse lacrise.

    Aprs avoir sign la dclara-tion dengagement, Ali Benflissest de nouveau adress lopi-nion publique dans une dclara-tion. Il aborde notamment la pro-blmatique de sa candidature.Jai dcid de participer tout encomprenant les motivations et

    les proccupations de ceux quiappellent au boycott ou de ceuxqui ont renonc prendre unepart active dans la vie politiquede notre pays car rvolts par lesattitudes de mpris, darrogance,de viol de leur conscience et deconfiscation de leur volont. Jemengage dans cette comptitionlectorale en tant pleinementconscient des lourdes hypo-thques qui psent sur sondroulement. Je suis confortdans ma dtermination par lavolont de nos concitoyens,chaque jour plus nombreux, quirefusent la politique du faitaccompli et sinterdisent de cau-tionner des pratiques honteuses

    qui violent la conscience citoyen-ne et constituent un danger pourla stabilit de notre pays et lacohsion de notre Nation. Jaidcid dassumer mes responsa-bilits devant Allah, devant laNation et devant le peuple alg-rien qui est le tmoin de mavolont sincre et dtermine rassembler tous les Algriensautour de mon projet, sans dis-tinction et sans exclusion.

    Au moment o il prononaitces mots, des citoyens et desjournalistes taient arrts par lapolice, sur le boulevard du 11-Dcembre-1960, aux abordsdu Conseil constitutionnel.

    T. H.

    Quel suspense reste-t-il la comptition lectorale, prsent que le Prsident sortant, impotent, a officialis sacandidature, pour la quatrime fois de suite, la magistra-ture suprme ? Nombreux sont ceux qui pensent quil nyaura pas dlections proprement parler mais tout justelaccomplissement dun formalisme lectoral pour lareconduction de Bouteflika.

    Le candidat Ali Benflis a dpos, hier, son dossierauprs du Conseil constitutionnel. Lors dune entrevueavec Mourad Medelci, il a ouvertement dnonc la fraudeorchestre par ladministration en faveur de AbdelazizBouteflika.

    Phot

    o :

    Sam

    ir Si

    d.

    Ali Benflis lors du dpt de son dossier au Conseil constitutionnel.

    LA POLICE SEN PREND DES JOURNALISTESET DES OPPOSANTS

    AU 4e MANDAT

    Interpellationsdevant le Conseilconstitutionnel

    A ce qui tait loin dtre unrassemblement, soit le dpla-cement de quelques membresdu mouvement Barakat,pour la remise dune lettre auprsident du Conseil constitu-tionnel, hier, Alger, la policea ragi dune manire brutale,muscle et totalement injusti-fie.

    Mardi 4 mars 2014. Il est11h. Soit dix minutes aprslarrive de la militante et unedes initiatrices du mouvementBarakat, Amira Bouraoui,devant le sige du Conseilconstitutionnel, sur les hau-teurs dAlger.

    Mustapha Benfodil etHafnaoui Ghoul, journalisteset membres du mouvementanti-quatrime mandat pourAbdelaziz Bouteflika, qui vien-nent dtre empchs daccs linstitution de MouradMedelci, lisent la presse lecontenu de la lettre quils ontdsesprment tent de luiremettre.

    Entre-temps, quelquespolicires commencent serapprocher et rder autour duDr Bouraoui.

    Le signal est donn par lechef en charge de la rpres-sion : Embarquez-la.Dunemanire brutale et muscle,elle est trane jusquau four-gon de police.

    Suivra un journaliste duSoir dAlgrie, puis la directri-ce de publication du quotidienarabophoneEl Fadjr, HaddaHazem, arrts et embarqussans mnagement. Ils serontconduits au commissariat depolice dEl Biar avant dtrerelchs deux heures plustard.

    Mehdi Mehenni

  • M. Kebci - Alger (Le Soir) - Lesecrtaire gnral du RND a, eneffet, ouvert le bal en profitantdune runion prvue depuis long-temps avec les parlementaires duparti largie aux coordinateurs dewilaya et autres P/APW, pour sat-taquer frontalement aux opposantsau quatrime mandat pour le pr-sident de la Rpublique.

    Le peuple algrien a suivi lecandidat Abdelaziz Bouteflika lorsdu dpt de son dossier de candi-dature au poste de premier magis-trat du pays auprs du Conseilconstitutionnel, ce qui sest drou-l, comme vu par tout le monde,dans le strict respect de len-semble des procdures en la

    matire et que prvoit la loi, aaffirm Abdelkader Bensalah dansson allocution douverture de ceconclave exceptionnellementddi la campagne lectorale dela prsidentielle du 17 avril pro-chain alors quelle tait prvuepour ltude de lagenda de la ses-sion printanire du Parlement dansses deux chambres ouverte avant-hier.

    Une allusion on ne peut plusclaire lendroit des opposants au4e mandat prsidentiel et que lepatron du RND dclinera on nepeut plus amplement juste aprs,en invitant ces derniers exploreret trouver dautres arguments,sil en existe. La logique vou-

    drait maintenant que ceux quisopposent avec tous les argu-ments la candidature deAbdelaziz Bouteflika, sil en existe,ne se cherchent dautres raisons.Et de leur porter lestocade en esti-mant que lheure de vrit a

    sonn, avant de leur montrer lui-mme la voie, celle, poursuit-il,de laffrontement de AbdelazizBouteflika dans la scne coupsde programmes et en donnant laparole, lultime parole au peuple,souverain dans ses choix.

    Le secrtaire gnral du RNDna pas manqu de justifier lechoix du parti port sur le prsi-dent de la Rpublique.

    Le soutien du RND au quatri-me mandat du PrsidentBouteflika ne s'appuie pas sur descalculs politiques ni politiciensmais procde de sa profondeconviction quant l'importance dece qui a t ralis dans le payssous sa direction, dit-il, affirmantque le parti soutient Bouteflikapour tous les projets qu'il a appor-ts et pour toutes les ralisationsaccomplies durant les mandatsqu'il a assums.

    Bensalah a tenu aussi prci-ser que ce soutien constitue l'op-tion la plus sre et la plus rassu-rante pour le peuple algriencompte tenu de ses qualits entant qu'homme d'Etat et de pou-voir.

    M. K.

    Le SoirdAlgrie

    Mercredi 5 mars 2014 - PAGE4ActualitBENSALAH AUX OPPOSANTS DU 4e MANDAT :

    Votre heure a sonn

    Dlocalis vers Constantine, leconclave du groupe parlementairedu FFS, tenu lundi et mardi sous lacoupe de son premier secrtaireAhmed Betatache, aurait tranch laposition du plus vieux parti de l'op-position, s'agissant des lectionsprsidentielles du 17 avril pro-chain.

    C'est, du moins, ce qui se dgage duconstat empreint d'amertume fait parBetatache lors d'un point de presse organi-s hier, au terme de cette rencontre l'htelNovotel. Le premier secrtaire du FFS aprfr renvoyer l'annonce officielle de ladcision de sa formation vendredi pro-chain, date de la tenue d'une session extra-ordinaire de son conseil national qui avalise-ra entre autres, la position dfinitive du FFSvis--vis des joutes prsidentielles du moisprochain. Rfutant l'existence de tractationsqu'entretiendrait son parti avec quelques

    cercles que ce soient, de par la postureattentiste inhabituelle pour cette formationen pareilles circonstances, le premier secr-taire du parti d'At Ahmed soutient que lerespect de l'agenda tabli par les instancesdu parti prvaut sur les considrations v-nementielles, aussi cruciales soient-elles ouencore, un agenda du pouvoir en place.

    D'o, prconise-t-il, de laisser le soin auConseil national de dbattre et d'avaliser laposition qu'il jugera conforme la ligne deconduite du FFS. Une ligne qui n'a pas dvid'un iota, a-t-il estim, arguant de sa quteinassouvie de changement dmocratique etde stabilit dans le pays.

    Une stabilit menace, laisse-t-ilentendre, eu gard la persistance des per-scutions contre les liberts et les droits derassemblement et la fermeture du champpolitique en gnral.

    Le boycott de la crmonie protocolaired'ouverture de la session parlementaire duprintemps par les dputs du FFS, n'est enfait, selon Betatache qu'une forme d'indigna-

    tion et de protestation contre, notamment lafermeture du champ politique et le muselle-ment des liberts y compris au sein de l'h-micycle devenu par excellence une caissed'enregistrement et qui plus, tolre l'incons-

    titutionnalit concernant prcisment la non-dclaration de politique gnrale par lePremier ministre.

    Une dclaration qui devait constitution-nellement intervenir au mois de septembre2013. Un Parlement ignor, qui s'est loigndes dbats srieux et qui empche l'aboutis-sement de toutes les initiatives des dputsentonnera Betatache qui qualifiera de hon-teuse la crmonie boycotte par ses dpu-ts qui s'tait transforme en tribune de sou-tien au prsident sortant, ce qui est, de l'avisdu chef du groupe parlementaire du FFS,Chafa Bouache, immorale et indigne de lapart de prsums reprsentants du peuple.

    Une raction qui dnote un penchantcertain des tnors du FFS qui semblents'orienter vers le boycott des prsidentiellesdu 17 avril et qui iront, aprs Constantine,prcher la bonne parole Oum-El-Bouaghiet Mila avant le conclave de vendredi pro-chain. K. G.

    Bensalah, un soutien indfectible Bouteflika.

    Il fallait sy attendre, le dpt de son dossier de candi-dature par le Prsident-candidat himself, avant-hier lundi,auprs du Conseil constitutionnel, na pas tard trerelay et pris en charge par les partisans du 4e mandat desuite pour le prsident de la Rpublique.

    REPORT DU PROCS FAMILLE SADI, MIRA, MON JOURNAL ET ECHOUROUK

    La famille Sadidnonce un dni de justice

    Phot

    o :

    Sam

    ir Si

    d.

    Phot

    o :

    DR

    Sofiane At Iflis Alger(Le Soir) Le procs estreport au 8 avril prochain. Lafamille Sadi et son collectifdavocats dnoncent un man-quement la procdure, aprsce quatrime report. Dans unecitation directe, le parquet napas vocation appeler au reportdu procs, a fait remarquerSad Sadi qui sest dit pas dutout convaincu par largumentdu prsident daudience qui ajustifi le report par labsence laudience de lun des prvenus,en loccurrence Hicham Aboud.

    Ce nest pas normal que cene soit quau bout de la quatri-me audience quil se rendecompte que le prvenu nest

    pas prsent en Algrie, alorsquil fait lobjet, pour dautresaffaires, dun mandat darrtinternational, sest exclamSad Sadi, outr par ce quivenait de se passer, ajoutantque si ctait rellement cela leproblme, il serait loisible de luienvoyer une notification ds lapremire audience.

    Pour Sad Sadi, dlgu parle reste des membres de safamille pour sexprimer sur laf-faire, cette dmarche sappa-rente un dni de justice. Ilestime que cest parce que ledossier est en lui-mme explosifet quil ny a aucune chance quele prvenu chappe la justiceque la justice sillustre dans

    cette dmarche. Tout donne penser que la justice ne veutpas ouvrir le dossier pour nepas devoir sanctionner desmdias prcisment conuspour insulter, diffamer et polluerla scne, mais aussi pour nepas devoir prononcer descondamnations contre des per-sonnes habitues bnficierde limpunit.

    Revenant sur le report en lui-mme, Sad Sadi a soulignque le prsident daudience arclam des pices, les P-V decitation, qui ont t versesdans le dossier ds la premireaudience. Pour lui, rien ninterditde poser la question sils sontgars ou volontairement sous-traits.

    Ce sont des signes quiattestent dun dmembrementde lEtat, linstitution judiciairecomprise, a affirm Sadi, pour-suivant que, dans le dossier enquestion, la justice agit de lasorte parce que les clientles

    du rgime doivent continuer bnficier de limpunit.Condamner les supports de cegenre de pratiques serait unmauvais message pour tousceux qui ont t dlibrmentrecruts pour polluer le dbat.

    Affirmant que le documentexhib comme preuve pouroffenser la mmoire de sonpre est un faux, Sad Sadi arappel quil a t deux fois can-didat llection prsidentielleet que de ce fait, son dossier at pass au crible par les ser-vices du DRS, la gendarmerieet la DGSN et que la mmedmarche a concern certaine-ment son grand frre, commisde lEtat nomm par dcret.

    La famille Sadi et son collec-tif davocats avertissent que sile procs est report une nou-velle fois, ce sera une provoca-tion de plus qui en appellera dautres ractions par desmoyens politiques.

    S. A. I.

    Lopration dclenche dans le massifde Sidi-Ali-Bounab par les forces delArme nationale populaire (ANP), depuismercredi pass contre un important grou-pe dhommes arms faisant partie dAqmi,est termine.

    Aprs avoir procd au nettoyage et la scurisation de la zone cible, les ser-vices de scurit, mobiliss en nombrepour cette opration spciale, ont vacules lieux lundi en fin daprs-midi.

    Au 6e jour de cet encerclement, le bilanfait tat de 7 terroristes abattus. Ce bilannous a t confirm par une source scu-ritaire.

    De plus, selon un autre bilan rendupublic par le ministre de la Dfensenationale (MDN) par le biais de lAPS, unlance-roquettes, des armes individuelleset des munitions ont t rcupres.Jusqu hier, seuls deux corps de terro-ristes ont t identifis.

    Il sagit dun important mir que nousavions signal dans un article prcdentet dun certain Mohamed Bourahla, origi-naire de la commune de Cap-Djinet.

    Abachi L.

    Ahmed Betatache.

    SIDI-ALI-BOUNAB

    Finde lopration

    de lANP Programm pour hier, au mme tribunal dHussein Dey,aprs trois reports, le procs en diffamation, intent par lafamille Sadi, Smal Mira, la tlvision et aux journauxEchourouk et Mon Journal dans ses deux versions franco-phone et arabophone, a t report pour une quatrimefois. Cette dmarche sapparente un dni de justice, aragi Sad Sadi, qui sest exprim au nom de la famille enconfrence de presse.

    BETATACHE PROPOS DE L'OUVERTURE DE LA SESSION PRINTANIRE DU PARLEMENT :

    C'est une honte !

  • Le SoirdAlgrie Actualit Mercredi 5 mars 2014 - PAGE 5

    ACTIVIT DES HOSPITALO-UNIVERSITAIRES DANS LE PRIV

    Boudiaf gle les autorisations

    Nawal Ims - Alger (Le Soir) -Abdelmalek Boudiaf dit stop lacti-vit complmentaire. Un gel tempo-raire qui va empcher les hospitalo-universitaires de pratiquer au niveaudes cliniques prives. Cest dailleursface aux patrons de ces derniresque le ministre de la Sant a fait tatde sa dcision de saisir les direc-teurs de sant publique afin quilscessent de dlivrer les autorisationsncessaires la pratique de lactivitcomplmentaire.

    Le ministre de la Sant a affirmavoir reu depuis son installation latte du dpartement ministriel de lasant un nombre important deplaintes au sujet des drives dues la pratique de lactivit complmen-taire qui a permis beaucoup depraticiens de dserter leurs services

    pour se consacrer la pratique de lamdecine dans les structures pri-ves.

    Des snateurs, des dputs maisgalement des professionnels dusecteur ont tir la sonnette dalarmeface au dtournement sans scrupuledes malades du secteur public aupriv. En gelant cette disposition, leministre de la Sant dit vouloir ouvrirla rflexion ce sujet. Il sagira dansun proche avenir soit de la restaureravec plus de garde-fous ou de lasupprimer tout simplement.

    Beaucoup de praticiens fontcependant fi de ces autorisations etexercent dans le priv sans avoirdemand au pralable dautorisationou en exhibant des autorisationsdatant de plusieurs annes. Cestlune des nombreuses anomalies

    constates par les cadres du secteurchargs de faire un audit des tablis-sements de sant du secteur public.

    Selon Larbi Abid, directeur gn-ral des services de la sant au minis-tre de la Sant, la liste des griefsretenus est longue. Les inspectionsmenes dans des structures desant prives ont rvl que trssouvent, aucun bilan des activits deces structures nest tabli, que beau-coup de cliniques prives proc-daient lextension de leur activit des spcialits pour lesquelles ellesnavaient pas reu dautorisation etque beaucoup dentre elles recru-taient pour les postes de paramdi-caux, des personnes nayant pas dequalifications.

    Dans dautres structures, cestlabsence de comptes-rendus opra-toires qui est signale tandis quedans dautres, cest un seul et mmemdecin qui les signe tous, ce quiest une aberration sur un plan mdi-co-lgal sans compter les mdecinsqui y exercent lactivit complmen-taire sans autorisation et ceuxnayant pas encore accompli leurservice civil.

    Dans les centres dhmodialyse,cest le manque dhygine qui a tconstat sans compter le recoursexcessif au personnel paramdicalpour des actes ncessitant la pr-sence obligatoire dun praticien.Dailleurs, le ministre de la Sant asuspendu toute nouvelle implanta-tion de centres dhmodialyse privs.

    Les inspections menes par ledpartement de Boudiaf ne sont visi-blement pas du got de tous les res-ponsables des structures prives.Certaines ont tout simplement inter-dit laccs aux reprsentants desDSP ou ceux du ministre de laSant. Face une quarantaine deresponsables de cliniques prives, leministre de la Sant a dclar que letemps de labsence de la tutelle taitrvolu. Il les rassure nanmoins, ilne sagit pas de faire la guerre ausecteur priv mais de permettre cedernier de se hisser au meilleurniveau pour pouvoir tirer vers le hautle secteur public. Il a dit comprendreque ces structures soient galementexistantes pour faire du profit maisque cela ne devait pas se faire audtriment des patients.

    Le dossier de la facturation seradailleurs ouvert par le ministre qui apu constater quen la matire, lanar-chie rgnait en matresse.

    N. I.

    Abdelmalek Boudiaf.

    Les autorisations pour la pratique de lactivit compl-mentaire au sein des structures prives de sant sontgeles. Le ministre de la Sant a pris la dcision de neplus permettre aux hospitalo-universitaires de travaillerdans le priv. Une suspension temporaire que Boudiafexplique par les nombreuses drives constates sur leterrain.

    Phot

    o : D

    R

    60e SESSION DU COMITDE LIAISON DE LATRANSSAHARIENNE

    La partie algriennetotalement finalise en 2016Le taux d'avancement de la ralisation de la route transsa-

    harienne sur le territoire algrien a atteint les 95%, selon leministre des Travaux publics Farouk Chiali. Le ministre aaussi annonc lors de la 60e session du CLRT que le projetsur le territoire national sera totalement livr l'horizon 2016.

    La 60e session du comit de liaison de la transsahariennes'est tenue hier Alger, les participants la rencontre ayantmis en avant la ncessit de booster le projet dans les zoneso la ralisation connat un retard ou un ralentissement. Selonle ministre, il s'agit de la troisime runion des ministres despays membres.

    Les ministres de la Tunisie, du Tchad, du Nigeria, du Maliet du Niger ont ainsi particip hier la rencontre pour faire lepoint sur l'tat d'avancement du projet dans leurs pays res-pectifs et donner une impulsion au projet, a prcis FaroukChiali.

    L'Algrie a mis le paquet pour le projet, nous avons rev-tu 2 400 kilomtres sur l'axe principal de la route et d'Alger aupoint le plus au sud de la transsaharienne. La liaison vers laTunisie est acheve et la troisime tranche de Silet au nordde Tamanrasset vers Timiaouine et Tin Zaouatine est en traind'tre ralise sur 200 kilomtres, a expliqu le ministre desTravaux publics. Il rappellera ainsi que la transsahariennerpondra aux besoins des populations mais aussi ceux destransports de marchandises et au dsenclavement desrgions. Farouk Chiali a aussi voqu le tronon reliant le portde Djendjen l'autoroute Est/Ouest dans le cadre de la trans-saharienne. Selon le ministre, ces tronons faciliteront lesoprations d'import-export et donneront un accs direct lamer et aux ports pour certains pays africains enclavs.

    Le ministre prcisera aussi que l'axe principal de la trans-saharienne ainsi que le tronon vers la Tunisie sont totale-ment achevs. Reste le tronon vers le Mali, qui selon leministre des Travaux publics est 50% avec un tronon de200 kilomtres raliser. Le financement de ce tronon serapropos l'anne prochaine, a-t-il expliqu. Le projet de latranssaharienne a, par ailleurs, bnfici d'une enveloppe de240 milliards de dinars. Pour ce qui est du ddoublement decette route stratgique, le ministre affirme que celui du tron-on Chiffa Berouaghia est en cours. Cela est galement lecas pour le tronon allant vers Ghardaa. Le ddoublement de1 000 kilomtres de la route est ainsi prvu. Nous pouvonsenvisager d'autres ddoublements de la route en fonction dela demande du trafic, et on peut mme envisager cette optionjusqu' la frontire avec le Niger, a dclar Farouk Chiali.

    Par ailleurs et au vu de la situation politique et scuritaireinstable au Mali, Mohamed Ayadi, secrtaire gnral du comi-t de liaison de la route transsaharienne a prcis que c'taitle pays qui en avait le moins fait concernant le projet au coursdes dernires annes. Il proposera en outre de donner unsouffle nouveau au projet en crant une entreprise mixte pourles travaux d'entretien courant et priodique du rseau de latranssaharienne, ainsi que d'tudier un schma d'amnage-ment de la zone d'impact de la branche malienne entre Gaoet Tamanrasset.

    F.-Z. B.

    FINANCEMENTS ACCORDS AUX ENTREPRISES

    LAlgrie reste la traneau Maghreb

    Chrif Bennaceur - Alger(Le Soir) - Les financements accordspar les banques aux entreprises, rap-ports au Produit intrieur brut (PIB),ont volu hauteur de 13%. Cest ceque le prsident du Forum des chefsdentreprises (FCE), Rda Hamiani, aindiqu hier lors dune journe parle-mentaire. Certes, le montant des crditsoctroys en 2013 a dpass les 5 000milliards de dinars, dont plus de la moi-t i ont bnfici aux entreprisespubliques et aux mnages.

    Des financements qui ont progress hauteur de 20% (21% pour le secteurpriv) et constitus 72% par des cr-dits moyen et long terme, comme lontrappel le ministre dlgu auprs duministre des Finances, charg duBudget, Mohamed Djellab, et le prsi-dent de lAssociation des banques ettablissements f inanciers (ABEF),Boualem Djebbar. Ceux-ci ayant ainsinot, avec force indicateurs, lamliora-tion du rapport de lentreprise labanque, thme justement de cette jour-ne parlementaire. Certes, les chosesse sont amliores, durant les vingt der-nires annes. Il y a davantage dosmo-se, de proximit, concdera RdaHamiani.

    Pour autant, le prsident du FCEestime que lAlgrie reste en de desattentes, la trane par rapport auxdeux pays voisins, le Maroc et la Tunisieo le ratio financements/PIB a volu hauteur de 58% 65% ces derniresannes. Toutefois, le problme du finan-cement perdure, note Rda Hamiani quiconstate que la mise en place des 48Fonds dinvestissement de wilaya dontlon ne connat ni le mode de gestion nilimpact rel na pas t effectivementconcluante.

    Outre le fait que les disponibilits duFonds national de linvestissement aientexclusivement profit aux entreprisespubliques, relve le prsident du FCE.Cela mme si un amnagement rgle-mentaire a t apport en vue de fairebnficier les entreprises prives de ce

    Fonds. Pourtant, plus de 80% despetites et moyennes entreprises sefinancent sur leurs fonds propres, sansaucune relation avec les banques, diraRda Hamiani qui rappelle le dficitpatent en matire de cration dentre-prises et de taille critique, la petites-se du tissu entrepreneurial.

    Nanmoins, laccs des jeunes pro-moteurs aux financements restecontraint par lexigence de la garantiebancaire. La question lancinante de lagarantie bancaire pnalise normmentles jeunes promoteurs, observe le pr-sident du FCE qui note que les disponi-bilits du Fonds de garantie des risquesde crdits aux Pme (FGAR) sont limi-tes. A ce propos, le ministre dlguau Budget, Mohamed Djellab, avait indi-qu quun texte rglementaire (undcret) est en voie de finalisation.

    Ce texte devrait redfinir les critresdligibilit des Pme aux dispositifs etcaisses de garantie bancaire. Il sagitdu relvement du montant du chiffredaffaires exigible (de 2 4 milliards dedinars) et du total bilan (de 500 millionsde dinars 1 milliard de dinars).

    Lamiri favorable la crationdun fonds de restructurationIntervenant galement lors de cette

    journe parlementaire, lconomiste etuniversitaire Abdelhak Lamiri notera lapersistance de la culture collectiviste,une conception rfractaire au principeuniversel de la faillite dentreprise. Uneentreprise dfaillante doit tre mise enfaillite, relve cet universitaire quiconsidre quil ne peut y avoir une co-nomie de march sans la contraintedefficacit. Lorsquune entreprise quidgage des bnfices est taxe poursubventionner une entreprise du mmesecteur, les rgles du jeu sont faus-ses.

    Favorable la mise en place dunebanque ddie au financement de lin-vestissement, Abdelhak Lamiri observeque lessentiel des financements profi-

    tent, outre les activits dimportations,aux entreprises en mauvaise situationfinancire, notamment celles publiques.

    Ainsi, il note que les assainisse-ments et les crdits non rembourssaccords aux entreprises publiques de1990 ce jour sont estims entre 60 et140 milliards de dollars, ayant permis desauver 400 000 emplois et une produc-tion de 13 15 milliards de dollars paran. Or, un engagement dau moins 60milliards de dollars au profit de limpul-sion de nouvelles entreprises et le sou-tien des entreprises performantesaurait permis la cration de 4 millionsdemplois et une capacit de productionde plus de 35 milliards de dollars par an.

    En ce sens, et se rfrant lexemple de la Chine, Abdelhak Lamiriprconisera la cration dun Fondsddi la restructuration des entre-prises publiques, financ hauteur de3 4 mil l iards de dollars. Dot entermes dexpertise et danalyse tech-nique, ce fonds pourrait contribuer larcupration de loutil de production desentreprises dstructures et impossibles redresser ainsi quau redploiementdes personnels (cadres et travailleurs),dveloppement de la formation et aide la cration de leurs propres socits.Ainsi, cet universitaire plaidera pour lamise en place de mcanismes de finan-cement de lconomie fonde sur laconnaissance de lindustrie du savoir etde lexpertise et de laccs la forma-tion.

    Rcurrente, la problmatique dufinancement bancaire des entrepriseslest malgr les efforts et les mesuresdployes en vue de dvelopper linter-mdiation financire, voques aupara-vant par le ministre dlgu au Budget.Et une problmatique que le ministredu Dveloppement industriel et de laPromotion de linvestissement comptetraiter, en concertation avec lestablish-ment patronal, les banques et desexperts.

    Ainsi, un groupe de travail sera ins-tall la semaine prochaine, annoncera leresponsable de ce dpartement, AmaraBenyouns qui voquera, par ailleurs, lancessit de prserver le tissu entrepre-neurial dj oprationnel et de soutenirson expansion, pour la cration de nou-velles entreprises.

    C. B.

    LAlgrie reste la trane dans le Maghreb en termes de finan-cements octroys aux entreprises, selon Rda Hamiani quiobserve que 80% des Pme se financent indpendamment desbanques. Les critres dligibilit des Pme aux caisses degarantie sont en voie de rvision, selon le ministre dlgu auBudget, Mohamed Djellab.

  • ContributionLe SoirdAlgrie Mercredi 5 mars 2014 - Page 6

    Ceux qui ne bougent pas ne sen-tent pas leurs chanes (1)

    La parution, le 11 fvrier dernier, dansces mmes colonnes, de la contributionintitule Les catastrophes sont rare-ment le fruit du hasard a eu, auprsdes lecteurs, unengouement inatten-du, de mon point devue, bien sr. A cejour, des commen-taires et desrflexions me par-viennent encore delecteurs qui expri-ment leur adhsion la problmatiquesouleve et ladmarche prconi-se, mais aussi etsurtout leur inquitu-de quant lavenirdu pays. Et ils sontnombreux procla-mer avec amertumeque cet avenir sannonce particulire-ment sombre. Ils ne croient pas auxmiracles et ne pensent pas que ceux quiont men le pays dans limpasse o il setrouve aujourdhui accepteraient un jourde faire amende honorable et de partiren douceur. Bien au contraire, ils leurprtent des intentions bellicistes, voiresuicidaires et les souponnent de vou-loir sallier avec les extrmistes de tousbords sur le dos du peuple. Un lecteur,et non moins ami, vivant ltranger, napas hsit faire un parallle saisissantavec les ultrasde 1962 qui, sentant lafin proche, ont tent de mettre lAlgrie feu et sang avant de senfuir. Tant de pessimisme, daffliction et de

    peurs dans un pays dont le peuple apay un si lourd tribut pour sa libert ! Etcomment ne pas tre pessimiste quandon constate, tous les jours que Dieu fait,les retombes nfastes des luttes intes-tines sur fond de ferraillements dunautre ge entre clans rivaux, ou suppo-ss tels, et entre dcideurs hier encoreunis dans lintrigue, qui se livrent aujour-dhui une guerre sans merci, nous dit-on, en tout cas sans fin dans laquelle lepeuple est pris en tau son corpsdfendant. Que veut-on faire croire auxAlgriens ? Quelles ractions esprent-ils susciter en eux? La peur peut-tre oula soumission ? A quoi veulent-ils quilspensent ou plutt quoi ne faut-il paspenser ? Quels secrets inavouables ten-tent-ils de leur dissimuler encore ?Croient-ils vraiment quils peuvent ind-finiment nous berner et insulter notreintelligence ?Ce que nous rap-

    porte rgulirement lapresse est loin de leshonorer en tout cas.Quen en juge ! Desallusions peine voi-les pour semer lapeur et langoisse ausein de la population,des offres de serviceindcentes, desappels pathtiques,des allgeances etprofessions de foi dgradantes, dessuppliques et autres complaintes qui endisent long sur le sens de lhonneur ausein du srail. Je suis personnellementconstern par lindigence et la mauvaisefoi de certaines contributions de person-

    nalits, a priori respectables, mais quise sont laisses entraner dans lalogique infamante des clans. Heureusement quil y a ces femmes

    et ces hommes encore debout qui nousrappellent chaque jour quils sont avecnous sur le mme radeau, et ces jeunes

    aussi dont les actions, iso-les certes mais hroqueset sans concessions, nousmettent du baume au cur.Leur bravoure a dj faitplusieurs fois le tour dumonde et redonn espoir des millions de jeunes et demoins jeunes. Leur enthou-siasme nous tient en veil,car il ne faut surtout pasperdre de vue lessentiel :la question fondamentale,le cur du problme, lemoufid.Conditionn par des dis-cours claniques qui dfen-dent des intrts person-nels mesquins en contra-

    diction flagrante avec lintrt suprieurdu pays, le citoyen dsorient se sur-prend en train de spculer sur lesrisques de X de perdre son poste, surles chances de Y de le lui prendre, surles probabilits dun affrontement dra-matique au sein desinstitutions, sur leschoix des forcesarmes, sur leschances quont lesgrands voleurs de nejamais tre soumis laquestion, sur les par-rains des uns et desautres, sur le nombrede chauffeurs de timba-le, etc. Le tout sur fondde prils bien rels, devellits totalitaires etrtrogrades que nour-rissent les faux dvotset les vrais pirates, surfond dimplosion prochaine du pays, demenaces trangres qui se rapprochentinexorablement de nos frontires Bennabi aurait-il raison en fin de

    compte ? Les thses fatalistes qui nousprtent des tendances innes au chaoset lautodestruction sont-elles en trainde se vrifier sous nos yeux ? Pourquoien vouloir alors aux stratges froids desgrandes capitales qui nous observentdepuis des dcennies en consignantmthodiquement les paramtres denotre rgression et qui pensent sansdoute que lheure a sonn de nous confi-ner dans les frontires quils ont dj tra-

    ces pour nous et denous dpossder de cesimmenses territoires quenous avons de toutefaon dserts pour nousentasser dans les gros vil-lages boueux ou poussi-reux, selon les saisons,que nous appelons pom-peusement des villes !Ces territoires qui nenous serviront plus rienquand il ny aura plus deptrole mais dont lOcci-

    dent a grand besoin pour continuer prosprer. O trouver, dans ces conditions

    troubles, les rserves de noblesse et degrandeur qui font cruellement dfautpour prserver notre pays dune nouvel-

    le domination ? Comment planter rapi-dement, avant quil ne soit trop tard, lagraine de la dmocratie, seul remdeefficace, rempart indestructible contrelingrence extrieure ? Comment, dansun pays min par les ondes ngatives,mettre au rebut tous les charlatans dontlunique commerce est de tromper lasocit ? Je le dis aujourdhui

    sans dtours : lintrt dupays ne se limite pas une nime lection pr-sidentielle ! Quavons-nous besoin dlections etmme dun prsident sicest pour perptuer unsystme inique, un syst-me qui a rduit au silenceles philosophes pour don-ner des porte-voix auximposteurs, un systmequi a enfant tant dinjus-tices, de malheurs et dedsesprances, un syst-me fond sur le menson-ge et la rapine, un syst-me qui a fait dun peuple hroque larise du monde ? Un systme dont lespartisans ont recolonis les Algriensavant de se coloniser eux-mmes, pourreprendre le constat amer de notre

    valeureuse TaosAmrouche que desresponsables haineuxet sans doute aussienvieux ont exclue duFestival panafricain en1969 pour cause dal-grianit assume. Quavons-nous besoindune lection prsi-dentielle si cest pourreproduire les mmescomportements dex-clusion de nos proprescompatriotes ? Lurgence, le moufidsont ailleurs, dans la

    ncessit vitale de rformer ce systmeillgitime qui bloque la constructiondune Algrie dmocratique et sereine,dune Algrie apaise et tolrante, cesystme qui tente dimposer une Algrietribale, rtrograde, monarchique, uneAlgrie du Makhzen. Il ne sagit pas seu-lement de renverser la tendance, dechasser X et dexclure Y ; il sagit avanttout de traiter la plaie avant la gangrne,

    dextraire le pus dgotant

    qui sy est accumul durant un demi-sicle de mystification et de prparer leterreau pour un contrat social ambitieuxqui permette tous les Algriens sansexclusive de vivre ensemble en bonne

    intelligence. Entendons-nous bien : il ne sagitpoint de saimer obliga-toirement mais simple-ment de faire preuve din-telligence en acceptantsans contrainte les diff-rences de lautre pourpouvoir vivre librementles siennes.Le moufid, cest de laverlaffront fait au peuple quia donn au monde lunedes plus belles leons debravoure du XXe sicle.Noubliez jamais cefameux 31 juillet 1963,cest une date marquer

    dune pierre blanche, inscrire en lettresrouges dans les manuels et les livresdhistoire. Ce qui sest pass au cinmaMajestic ce jour-l est un fardeau humi-liant que nous portons depuis 50 ans,qui nous fait plier et qui nous empchedavancer. Il nous faut nous en dbar-rasser au plus vite pour permettre notre jeunesse de se redresser et deprendre enfin son destin en main. Celapeut paratre idaliste et mme uto-pique. Mais est-il vraiment possible dal-ler de lavant sans une part de rve ? Le moufid, cest ce rve de dignit

    autour duquel les femmes et leshommes libres de ce pays se mobilisentde jour en jour pour en faire une reven-dication quotidienne, permanente,essentielle, perptuelle, jusqu sonaboutissement final. Quun candidatvienne linscrire dans son programmelectoral et sen rclame franchement etexpressment et le peuple entier le sou-tiendra comme un seul homme. Ceuxqui lignorent ou sy opposent peuventnous raconter ce quils veulent, lintrtdu pays et des Algriens nest pas leurpriorit. LEtat, dont les fondements ontt bricols dans un cinma, est en trainde scrouler sur nos ttes, cest la der-nire ligne droite devant nous.

    M. D.(1) Citation de Rosa Luxembourg

    Par Mohamed Djafar, colonel la retraite

    [email protected]

    Ce que nous rapportergulirement la presse est loinde les honorer en tout cas. Quenen juge ! Des allusions peinevoiles pour semer la peur et

    langoisse au sein de lapopulation, des offres de service

    indcentes, des appelspathtiques, des allgeances etprofessions de foi dgradantes,

    des suppliques et autrescomplaintes qui en disent longsur le sens de lhonneur au sein

    du srail.

    O trouver, dans cesconditions troubles, les

    rserves de noblesse et degrandeur qui font

    cruellement dfaut pourprserver notre pays dunenouvelle domination ?Comment planter

    rapidement, avant quil nesoit trop tard, la graine de ladmocratie, seul remde

    efficace, rempartindestructible contrelingrence extrieure ?

    Le moufid, cest ce rve dedignit autour duquel les

    femmes et les hommes libresde ce pays se mobilisent dejour en jour pour en faire unerevendication quotidienne,permanente, essentielle,perptuelle, jusqu son

    aboutissement final. Quuncandidat vienne linscrire

    dans son programme lectoralet sen rclame franchement etexpressment et le peuple

    entier le soutiendra comme unseul homme.

    Lurgence, le moufid sontailleurs, dans la ncessit

    vitale de rformer ce systmeillgitime qui bloque la

    construction dune Algriedmocratique et sereine, duneAlgrie apaise et tolrante, cesystme qui tente dimposerune Algrie tribale, rtrograde,monarchique, une Algrie du

    Makhzen.

    Traiter la plaie avant la gangrne

  • Le SoirdAlgrie Mercredi 5 mars 2014 - PAGE 7Contribution

    Des oprations subversivesmultiformes contre lAlgrie

    Aprs le test ngatif de Tiguentourineo des groupes ont t arms commeles salafistes de la mouvance AlQada par les pays occidentaux et leursservices de renseignement et dactionsubversive, et aprs la tentative toujoursen cours, de formation dun abcs defixation et dun point dappui stratgique Ghardaa, tous deux ncessaires laralisation du vieux rve colonial de par-tition de lAlgrie (entre un Nord conc-d aux peuplades algriennes et unSud immensment riche revenant auxpuissances occidentales, en premier lieula France, des actions multiformes dedstabilisation planifie ont commenccontre notre pays.

    Ces actions subversives sur plusieursaxes (politique, diplomatique, dinfiltra-tion dlments subversifs, de rensei-gnements pointus sur les sites, les per-sonnes, les organisations civiles ...)conues et mises au point par leCONCLAVE des services franais,israliens, marocains, sont suivies deprs par les USA et le Royaume-Unidont les intrts en Algrie sont toutaussi considrables que ceux de laFrance.

    Comme en Syrie et en Libye, aujour-dhui nations disloques, ces oprationssont soutenues par la logistique finan-cire du Qatar isralien et de lArabieSaoudite.

    Tous les signes avant-coureurs dudveloppement acclr de ces opra-tions et de leur finalit, concordant afinque lon puisse affirmer que lExtrmeSud du pays et nos frontires mridio-nales soient le premier saillant retenudans ce plan de partition.

    Nos frontires occidentales ayant tretenues comme objectifs complmen-taires simultans. Depuis la dislocationde la Libye et la chute du dictateurKadhafi, de nombreux groupes armsarabophones et touaregs et des popula-tions entires issues du Mali et du Nigeren majorit Touaregs, se sont tabliesdans les zones de lExtrme Sud.

    La rgion de Tamanrasset surtout setrouve prsent dans une situation deventre mou dans lequel les populationsnatives algriennes constituent uneminorit.

    Une grosse accumulation de forcescentrifuges a donc t entreprise, dont ilfaut attendre des troubles sociaux etcommunautaires, prludes planifis des actions de plus grande envergure,visant toute la partition.

    A cela sajoute laccumulation desarmements venant des arsenaux deKadhafi, gnreusement distribus auxgroupes terroristes sous la coordinationoprationnelle des apprentis sorcierscomme le philosophe sergent chefBernard Henri-Lvy.

    La presse nationale et trangre adans ce sens rapport quen date dudimanche 23 fvrier un convoi darmes encore un avait t intercept parlANP dans la zone dIllizi proche de lafrontire libyenne.

    Un arsenal constitu dune quarantai-ne de missiles sol-air de type Etrela(9K32)) et dune vingtaine de roquetteskattouchka, achemin par un importantgroupe arm venant de Libye, tait,selon la presse, destin au Nord-Mali.

    Ces armes seraient alles grossir la

    puissance de feu, anti-arienne en parti-culier, des groupes terroristes, mais des-tines en dernier ressort aux thtresdoprations venir.

    Laide prcieuse des groupes mafieux compradores la destabilisation du pays

    Cette situation pleine de prils pournotre pays et notre peuple na t ren-due possible quavec le concours actif etlaide prcieuse de clans mafieux aupouvoir, organiquement lis par leursintrts aux capitaux trangers.

    Depuis 1999, les magnats de limpor-tation tous azimuts depuis le lait denos enfants jusquaux vhicules de luxeen passant par les petites voitures de fabrication isralo-chinoise,lesbarons de la drogue fidles allis duMakhzen marocain, les gros spcula-teurs fonciers qui ont entrepris devendre tous les Hauts-Plateaux auxmirs du Golfe, avec des prte-noms,les barons du bton destructeur de notreagriculture et autres mafieux du mdica-ment, du textile, du bl ... ont russi seconstituer en un groupe social parasitai-re dilapidateur de la rente ptrolire.

    Ce groupe social, activant dans lill-galit et lopacit la plus totale, organisselon les schmas mafieux avec sesparains et ses hommes de main, a rus-si occuper la totalit du pouvoir. Cephnomne est connu dans dautrespays.

    Dsign par le concept de bourgeoi-sie compradore, ce type de groupesocial parasitaire avait dj exerc sadictature dans plusieurs paysdAmrique latine aux annes 70/80ainsi que dans certains pays dAsie (voirla Birmanie).Il tire essentiellement sarichesse de sa position dintermdiaireoblig dans le commerce de notre paysavec les fournisseurs trangers, et aarrim lAlgrie solidement aux capitauxtrangers.

    Bloquant toute tentative dmergenceet maintenant le pays dans une positionde pays domin, ce groupe parasitairedoit prsent imposer par la force et ladictature, le retour de lAlgrie au stadede pays sous tutelle.

    Ce groupe social a ainsi, depuis delongues annes, russi tendre sestentacules et ses rseaux dans tout lecorps social algrien, y compris et sur-tout dans les institutions de lEtat quilcontrle par toutes les mthodesmafieuses allant de la corruption aurgionalisme en passant par le chanta-ge, la discrimination, la marginalisationdes comptences et de lintgrit jus-quaux crimes.

    Toutes les instituions ont t tou-ches des degrs divers par la gangr-ne, et le seront totalement si la lutteorganise de tout le peuple ne lradiquepas.

    Le paradoxe du printempsarabe algrien

    Alors quen Libye, en Tunisie, en gyp-te... le nom de code Printemps arabetait cens dsigner la dlivrance despeuples arabes de leurs dictateurs afinquils puissent goter aux dlices dela dmocratie occidentale y compris parla violence aveugle de groupes de mer-cenaires salafistes forms par les ser-

    vices de renseignement et dactionisraliens et saoudiens, ne voil-t-il pasque ce nom de code printemps arabesignifie, pour lAlgrie, le contraire : Nonpas balayer une dictature mais mainteniren vie une dictature mafieuse dimporta-teurs de pacotille (y compris de produitsisraliens irradis !) et de barons de ladrogue !!

    Mais les experts-philosophes-ser-gents-chefs ne sembarrassent pas detelles contradictions.

    Le maintien en vie du pouvoir dictato-rial de cette couche parasitaire estlogique : cest elle qui devra offrir sur unplateau dargent les clefs de nos villescomme lavaient fait nagure ses aeuxen 1830.

    Le rappel des islamistesdu FIS

    Le tableau serait incomplet si lon neprend pas en considration la ncessitpour le pouvoir compradore mafieux dese doter dune machine de guerre poli-tique qui lui manque aujourdhui.

    Avec un FLN rduit ntre quunvieux cheval gangren, impuissant et entat de mtastase, un RND peu sr carmettant toujours deux fers au feu, avecune myriade de groupes et de partisparasitaires et minuscules mais voracesconsacrs comme partis politiques, leclan mafieux se trouve dans lobligationde battre le rappel des islamistes int-gristes du FIS et des groupes de repen-tis de lAIS, du GIA, et du GSPC de tris-te mmoire.

    De nombreux signes de tractationssous lgide du Qatar et des Saoudiens,et de mobilisation de ces troupes sont lpour tayer ces faits. Les agents propa-gandistes du salafisme wahhabite dontde nombreux trangers reconnaissables leurs accents, multiplient actuellementles Halaqates, les prches, les prises deparole improvises dans les quartiers :leur principal mot dordre est le principesalafiste de Adm el khourouj an tat elhoukkam ou interdiction faite auxmusulmans de sortir de lallgeancequils doivent au pouvoir en place. Cemot dordre se double de lordre donnaux fidles de ne pas boycotter leslections prsidentielles ! El imtinaan atasouit haram !

    Toute cette mobilisation se fait, toutcomme en 1989/1990 avec laide et labndiction de lArabie maudite et duQatar isralien.Rappelons-nous duchque de un million de dollars US offertau FIS par le ministre de la Dfensesaoudien le prince Fahd Benabdelazizen 1989 et dont un duplicata avait tprsent par le journal kowetien AlQabas !!

    Le danger de la confiscationdu mouvement dmocratique

    populaire par lislamismeintgriste

    Notre peuple, fort de son exprienceface aux criminels intgristes, doit trevigilant. Il doit empcher que ne sereproduise lexprience de 1989 qui a vulintgrisme sortir du chapeau des magi-ciens du pouvoir de Chadli Bendjedid etdu FLN, pour confisquer les acquisdmocratiques de nos jeunes et desPatriotes en 1988.

    - Nous devons avoir lesprit la

    confiscation de la lutte des dmocrateset du peuple gyptien par les Frresmusulmans de Morsi.

    - Nous devons garder toujours les-prit lopration honteuse de confiscationde la lutte du peuple tunisien contre ladictature, par Rached Ghanouchi, mira-culeusement tomb du ciel sur le peupletunisien grce aux Anglais.

    Notre peuple a eu la chance et letemps davoir observ loisir et dtu-dier attentivement toutes ces exp-riences pour ne pas subir les mmesdboires.

    Merci aux experts de la subversion denous avoir gards pour le dessert, cedernier sera trs amer.

    Les forces de destabilisation tran-gres et leurs allis mafieux et int-gristes ne peuvent oublier que :

    - Lintgrisme salafiste et ses brasarms ont t briss en Algrie.

    - Le terrorisme intgriste a t rduit des bandes de faible nuisance.

    - Notre peuple qui a vcu les affres delintolrance et des massacres, porte enlui encore de profonds traumatismes etla haine de la violence intgriste et delintolrance.

    Dautre part, les forces de dstabili-sation trangres ne peuvent oublierquen salliant et en armant copieuse-ment des cohortes de mercenaires int-gristes, elles doivent sattendre de trsgros risques et des chamboulementsgopolitiques tectoniques dans unevaste zone allant de lAfrique subsaha-rienne jusqu la Mditerrane et plu-sieurs pays dEurope.

    Un pouvoir mafieux base dintgris-me est un explosif puissant pour allumerune zone stendant une vingtaine depays au moins. Y aurait-il donc des voixresponsables, ralistes et sages pourstopper les ardeurs des docteursFolamour franais, israliens et leursallis arabes ? Car lalliance avec le ter-rorisme est aussi synonyme de nou-veaux 2 septembre 2001 en chane.

    Face aux prils, face aux desseins dedestruction de lintgrit de notre pays etde la nation, face aux plans trangers demaintenir et renforcer la dictaturemafieuse en Algrie, afin de mettrelAlgrie dfinitivement sous tutelle et desaccaparer de toutes ses richesses, ilest urgent que toutes les forces poli-tiques qui ont cur la dfense de lapatrie sans pralable aucun, que toutesles organisations civiles, associations dejeunes, de femmes, corporations den-trepreneurs et industriels nationaux, fel-lahs, personnal i ts, reprsentantsintgres du peuple sans exclusive aucu-ne ... en Algrie et dans tous les pays ose trouve un Algrien, sunissent en untrs large front patriotique.

    Pour : - Dfendre la patrie et fairechec aux plans de partition du pays.

    - Eradiquer la dictature mafieuse parla voie pacifique.

    - Organiser toutes les catgories denotre peuple dans les quartiers, les vil-lages, les lieux de travail afin dancrer cefront patriotique dans les profondeurs denotre socit.

    - Librer les nergies des millions denos jeunes afin que soit enfin fondelAlgrie dont ils rvent, une Algriedebout, mergente, prospre o rgne-ront le progrs, la justice et la paix.

    L. G.

    Faire barrage au plan de partition de lAlgrie

    Par Lazhar Ghilani

  • Co-organise avec la Directionde la sant et de la population (DSP) de Tizi-Ouzou, reprsentepar son directeur le Dr GacebMostefa qui a indiqu que son ins-

    titution est l pour livrer son exp-rience de la sant scolaire avecson volet insertion, la journe detravail a vu la prsence de plu-sieurs partenaires que M. ThierryMartinez, expert et consultant fran-ais qui booste le centre mdico-pdagogique (CMP) deBouzegune depuis 2009 et plaidepour une interaction intersectoriel-le, appelle les trois piliers indispen-

    sables laccompagnement desenfants souffrant de handicaps envue de leurs dpistages prcoces :lducation nationale reprsentepar M. Lannak S/G de la Directionde lducation de Tizi-Ouzou. Les inspecteurs primaires de la

    rgion et des enseignants, lesmdecins de la sant scolaire dontle Dr Madiou , chef de service pr-vention la DSP et le CMP deBouzegune et ses ducatricesqui ont cur de mener bout leprojet port bras-le-corps parson initiatrice Baya H. Deux lus APW reprsentant

    les commissions sociale et duca-tion ont galement pris part auxtravaux pour aider lassociation. LADS dAzazga et son assis-

    tante sociale Mme Hammad Sabihataient galement de la journe

    pour un ventuel avis technique.Ce qui donne plus de visibilit

    au projet visant llimination desdisparits sociales afin de per-mettre laccs lcole pour tous.Le CMP de Bouzegune a djorganis neuf journes de forma-tion en deux ans pour initier lesenseignants aux techniques pda-gogiques appropries aux besoinsde cette jeune population qui accu-se un retard mental ou qui estsujette des troubles comporte-mentaux, cela pour les intgrerdans les classes normales.Ne comptant pas sen arrter

    l, lAssociation des handicapsde Bouzegune, qui envisagedlargir son exprience toute largion, a initi un projet de cra-tion dun centre mdical pour han-dicaps que la DSP accompagne.

    Elle a, dailleurs, transmis un dos-sier la centrale dans loptique delamnagement et de lquipementde locaux dsaffects mis la dis-position du projet par lAPC, cecipour passer de 68 150 pension-naires. Ce nest pas pour autantque le centre et ses partenairesrglent tous les problmes et lespathologies lourdes lexemple delautisme que la structure et sesfacilitateurs narrivent pas rglerau grand dsarroi de ce parent,dsempar quil est, par le cas deson enfant. Mme Kessal, rfrent pdago-

    gique a, dailleurs, insist sur laconcertation intersectorielle et ledpistage pour tablir en tempsutile le diagnostic et la compensa-tion du handicap.

    S. Hammoum

    5 membres lus parmi les 19que compte lAPC sont poursuivispar la justice, entranant ainsiconformment au code commu-nal leur suspension par lautoritde tutelle, la wilaya, en attendantque linstitution judiciaire tranche.Il sagit du maire lu pour sondeuxime mandat, dobdienceFLN, de deux vice-prsidents etde trois membres lus.La raison de cette suspension,

    et des poursuites engages par lajustice, est que ces 5 lus sontimpliqus dans une affaire qui

    remonte au mandat prcdent. Ilsagirait, selon diverses sourcesconcordantes locales, de reventedun lot important de tuyaux dirri-gation qui ont t brads par desvoies illgales.Toujours El Amra, deux

    autres affaires sont sous enqute.On voque notamment une affairequi a trait lacquisition, par lAPC,dun lot de brouettes des prixsurfacturs. La seconde affaire,dans laquelle pourrait tre impli-que une personne de haut rang,relve de la vente illicite dun ter-

    rain domanial que se sont parta-gs trois personnes et contre quile directeur des domaines avaitdpos plainte. Les deuxenqutes sont en cours, avons-nous appris.Il est reproch ces 5 lus sus-

    pendus la passation de march illi-cite, trafic dinfluence et abus defonction, nous a-t-on indiqu.Dimanche dans laprs-midi, le

    responsable de la Drag a supervi-s la procdure de remplacementet de linstallation du nouveau pr-sident de lAPC. Il sagit dun jeuneingnieur.Cette affaire dEl Amra nest

    pas la seule tre clabousse

    par ce type de scandale puisquedautres lont prcde, notam-ment et pour ne citer que deuxdentre elles, Djelida et Bir OuldKhelifa.Dj pour avoir t impliqus

    dans ce type de scandale, 23 lusde plusieurs APC, Djelida, El Attaf,Bir Ould Khelifa, ont t suspen-dus, dont un a t innocent par lajustice. Avec ces lus, sont impli-qus 18 agents de ladministrationrelevant de plusieurs secteurs. Oncite ainsi Algrie-Poste, le secteurde la sant, la Formation profes-sionnelle, la Cnas, 4 APC et lesecteur de lducation.

    Karim O.

    Le SoirdAlgrie Mercredi 5 mars 2014 - PAGE 8Rgions

    AZAZGA

    Quelle place pour les handicaps en milieu scolaire ?

    AN DEFLA

    5 lus, dont le maire, suspendus El AmraLAPC dEl Amra, situe 15 km au nord de An Defla,

    vient dtre clabousse par un scandale dont la justice sestsaisie du dossier.

    Daprs les informations quenous avons eues ; les citoyensavaient procd la mme actionle dimanche dernier pour protester

    contre la pollution des eaux de lasource Ainsar Aberkane do estalimente la commune, la vtustdu rseau AEP ainsi que la deman-

    de du gel de lopration de posedes compteurs, opration qui exigeauprs des citoyens le payementde 8 000 dinars par compteur. Lors de la premire action

    laquelle ont particip des dizainesde citoyens, le vice-prsidentdAPC qui avait reu une dlga-tion avait promis de leur rendre unerponse dans les 48 heures.

    Hier, aprs lexpiration de cedlai, et ne voyant rien venir, lesmmes citoyens ont procd lafermeture nouveau du sige delAPC en rclamant la venue surles lieux du chef de dara, seulinterlocuteur crdible selon eux.Mais, selon nos informations, lechef de dara aurait refus de sedplacer sur les lieux. Y. Y.

    BOUIRA

    Le sige de lAPC de Saharidj ferm par des citoyens

    Hier, et malgr la pluie et lefroid qui svissaient dans lawilaya, plusieurs dizaines de

    lycens se sont dplacs depuisles daras de Mchdallah,Bechloul et Hazer, et quelques-

    uns du chef-lieu pour se rassem-bler devant le sige de laDirection de lducation. Surplace, les lycens qui ont fermla route la circulation, avant l'in-tervention des services de l'ordrequi les ont convaincu de laisserle passage pour les vhicules,des banderoles crites en arabeet en franais ont t dployes,sur lesquelles taient rsumes

    leurs principales revendications.Signalons que lors de ce rassem-blement qui sest droul dans lecalme, une dlgation reprsen-tant ces lves protestataires, at reue par le directeur delducation qui a tenu les rassu-rer en leur rappelant les engage-ments du ministre de lEducationsur ce sujet.

    Y. Y.

    Rassemblement de centaines de lycens devant le sige de la DE

    Plusieurs dizaines de citoyens du chef-lieu de la commu-ne de Saharidj, situe 60 kilomtres lest de Bouira dansla dara de Mchdallah, ont procd hier dans laprs-midi,et pour la deuxime fois en une semaine, la fermeture dusige de leur APC.

    Malgr toutes les assurances donnes par le ministre delEducation nationale, les lyces des daras est de la wilayade Bouira, poursuivent leur mouvement de protestationcontre ce quils considrent comme leur droit lgitime, savoir le maintien des vacances de printemps, la suppres-sion des examens du deuxime trimestre et la dclaration duseuil des cours pour lexamen du baccalaurat.

    Le projet portant inclusion scolaire des enfants ensituation de handicap en milieu scolaire, lanc en 2009par Handicap international sous la frule de la SuissesseAude Baumbacher et laide de lAmricaine Lah Bitat, etpilot par lAssociation des handicaps de Bouzegunecontinue assidment sa mission en co-organisant, lundiau CEM Ache-Fatma dAzazga, une journe ddie lin-sertion des enfants en situation de handicap dans lesclasses ordinaires.

    OUM-EL-BOUAGHI

    Trois jeunesinterpells

    pour possessionde drogue

    De source scuritaire, nousavons appris que les lments dela section de recherche de la gen-darmerie d'Oum-El-Bouaghi onttrait une affaire ayant trait au tra-fic de drogue et ont russi, encette fin de semaine, apprhen-der le prsum auteur.

    Les lments de la gendarme-rie ont, suite des informations enleur possession pu mettre la mainsur un jeune universitaire en com-pagnie de deux autres complicesen possession d'une quantit de800 grammes de kif trait et 20grammes de mercure.

    L'auteur et ses complices ontt intercepts par la gendarme-rie au bord d'un vhicule de typeRenault Symbol. Aprs les forma-lits d'usage, les trois jeunes ontt prsents par-devant le pro-cureur de la Rpublique prs letribunal d'Oum-El-Bouaghi qui aordonn leur mise en dtentionprovisoire au motif de possessionet commercialisation de drogue.

    C. M.

    GUELMAArrestation

    d'un faussaireactivementrecherch

    Au terme de plusieurs joursd'enqute, les lments de la poli-ce judiciaire de la dara deBouchegouf ont mis la main, cettesemaine, sur un individu g de27 ans, en flagrant dlit d'utilisa-tion de pice d'identit falsifie.

    Le suspect qui est originairede Bouchegouf a t interpelldans un caf au chef-lieu de lacommune de An Benbeda, dis-tante de 35 kilomtres deGuelma. Aprs vrification, il s'estavr qu'il s'agit d'un faussaireactivement recherch par les ser-vices de police pour divers dlits.Selon la cellule de communicationde la Sret de wilaya, il seraitimpliqu dans des affaires de vol,de falsification de documents offi-ciels et d'usurpation d'identit.

    Notre source rvle, parailleurs, que le prvenu a tplac en dtention provisoire parle magistrat instructeur prs le tri-bunal de Bouchegouf, en atten-dant les suites de l'enqute.

    N. Guergour

    Selon la cellule de communi-cation de la wilaya, la Sonelgazvient dattribuer trois entre-prises les marchs relatifs au

    raccordement de trois com-munes. Notre source souligneque ces projets vont toucher lescommunes de Chehna, Ouled

    Asker, Kheiri Oyed Adjoul ainsique la localit de Djenah rele-vant de la commune ctire deSidi Abdelaziz.On apprend galement que

    ce sont 17 centres queSonelgaz vient de confier troisentreprises de ralisation, pourdes dlais variant de 3 13

    mois pour une population globa-le estime 34 000 habitants.On apprend en outre que

    dans le cadre de la distribution,la Sonelgaz va lancer des op-rations prochainement. Il s'agitde 76 centres pour une popula-tion de 117 000 habitants .

    Bouhali Mohamed-Cherif

    GAZ NATUREL JIJEL

    Du nouveau pour Ouled AskerLes efforts consentis par les pouvoirs publics pour le rac-

    cordement des mnages au rseau du gaz naturel connais-sent une relle dynamique dans diffrentes communes etlocalits de la wilaya.

  • Le SoirdAlgrie Culture

    U n hommage sera renduaujourdhui mercredi Alger Ahmed et RabahAsselah. Ainsi, une crmonieest prvue partir de 14h lasalle de confrences de lEcolesuprieure des beaux-arts dAl-ger pour honorer la mmoire deAhmed et Rabah Asselah, avecune pense pour Anissa, souli-gnent les organisateurs. Le pro-gramme de la rencontre compor-te plusieurs activits, notammentla prsentation dune fresqueintitule 20 ans, Asselah. Il yaura aussi beaucoup de posieavec Abderrahmane Djelfaoui etSamira Negrouche qui dclame-ra son pome Cinq tombeaux etune fentre. La partie musicale verra la parti-cipation de Reda Doumaz, Kaw-thar Meziti, le percussionnisteHakim Washabou ainsi que desmusiciens, anciens et nouveauxtudiants, des Beaux-Arts,

    comme Mehdi Kerri et NabilKara.Cet hommage Ahmed et

    Rabah Asselah, loccasion duvingtime anniversaire de leurdisparition, sera organis parlEcole des beaux-arts, les AmisdAhmed et Rabeh Asselah etles Membres dAnissa CultureAction. Ahmed Asselah surnom-

    m le porteur de lumires at assassin le 5 mars 1994dans l'enceinte de l'Ecole sup-rieure des beaux-arts d'Algerqu'il dirigeait depuis les annes1980. N le 6 aot 1940 IghilImoula dans la wilaya de Tizi-Ouzou, il s'engagea dans la luttepour l'indpendance aprs avoirinterrompu ses tudes secon-

    daires. Il entra dans le mondede l'information et de la culture partir de 1968. Journaliste laradio, il occupa plus tard lesfonctions de directeur de l'Insti-tut national de musique. Il aaussi t administrateur de latroupe thtrale de Kateb Yaci-ne. Il deviendra, plus tard, direc-teur de l'Ecole suprieure desbeaux-arts, cre sous sonimpulsion en 1985. Il souhaitaitque cet tablissement soit unespace ouvert toutes lesexpressions et un lieu o toutesles disciplines artistiques pour-raient s'panouir. Ahmed Asselah est tomb

    sous les balles des terroristesdans la cour de son tablisse-ment. Son fils Rabah SalimAsselah n le 9 octobre 1971 Alger tait tudiant en designgraphique l'Ecole suprieuredes beaux- arts d'Alger. Il a tassassin lui aussi en essayantde porter secours son pretomb sous ses yeux. AnissaAsselah, la femme dAhmed, quia cr la Fondation Asselah, estdcde le 13 mars 2000 dansun tragique accident de la circu-lation.

    K. B.

    [email protected]

    COLE DES BEAUX-ARTS DALGER

    Hommage aux Asselah

    BIBLIOTHQUE MULTIMDIA JEUNESSE (RUE DIDOUCHE-MOU-RAD, ALGER) :Mercredi 5 mars 2014 14h : Dansle cadre du programme hebdomadai-re Des mercredis du verbe, ren-contre-dbat, anime par lcrivaineet potesse Dalila Boumghar, autourde son livre Calembours ainsi quedautres crits pour enfants.

    LIBRAIRIE MDIA-PLUS (1, PLACEDES MARTYRS, CONSTANTINE)Samedi 8 mars de 14h 17h : FaridaHamadou signera son livre La lgendeinacheve, paru aux ditions Mdia-Plus, 2014.

    LIBRAIRIE INTERNATIONALEAURASSI OMEGASAMEDI 8 Mars de 14h 17h :Ali Yahia Abdennour signera son livreLa crise berbre de 1949, portrait dedeux militants : Ouali Benna et AmarOuld-Hamouda Quelle identit pourlAlgrie ?, paru aux ditions Barzakh.Le public et la presse sont cordiale-ment invits.

    SALLE IBN-KHALDOUN (12, RUE

    DOCTEUR SADANE, ALGER- CENTRE)Vendredi 7 mars 18h : Concert deDjmawi Africa.Samedi 8 mars 14h : A loccasionde la Journe internationale de lafemme, lEtablissement Arts et Cultu-re de la wilaya organise un concert delartiste Massi. Lentre est gratuite.

    BIBLIOTHQUE COMMUNALE DELARBA-NATH-IRATHEN (TIZIOUZOU)Vendredi 7 mars 14h : Emev, lEn-treprise dorganisation des vne-ments culturels conomiques et scien-tifiques, organise, en collaborationavec lAssemble populaire commu-nale de Larba-Nath-Irathen, un caflittraire et philosophique avec lauteu-re Louiza Gallez sur le thme Quest-ce que philosopher.

    SALLE DES FTES DE LA COMMU-NE DE KOUBA (ALGER) Samedi 8 mars (dans laprs-midi) :A loccasion de la Journe internatio-nale de la femme, lassociation Nawa-fedh Thakafia organise un hommage Warda El Djazairia. Gala avec la pro-

    jection du clip El ayyam ralis par leralisateur Mounes Khemar.Soire musicale anime par Moha-med Panorama, Mohamed Lamari etle duo Amenadi. Rcital de posiepopulaire avec Messaoud Taibi, Yaci-ne Bouchareb, Nourredine Mazari etKamel Cherchar. Exposition photossur Warda El Djazairia.

    SALLE POLYVALENTE DE LINSTI-TUT CULTUREL ITALIEN (4 BIS,RUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR,ALGER)Mercredi 5 mars 15h : Projection dufilm Maledetto il giorno che t'ho incon-trato de Carlo Verdone (comdie, Ita-lie, 1992, V.O. 115 mn).

    MAISON DE LA CULTURE AHMED-AROUA (KOLA, ALGER)Samedi 8 mars 13h : Animationvarie (posie, dfil de mode, etc).Concert de musique par NoureddineDziri, Clina, Cheb Salim, etc.

    SALLE IBN KHALDOUN (ALGER-CENTRE)Jeudi 6 mars 19h 30 : L'Etablisse-ment arts et culture de la wilaya d'Al-

    ger et l'Institut franais d'Alger, orga-nisent un concert de jazz avec leSarah Murcia Quartet. Rservation l'adresse suivante : [email protected] (Maximum 4places par rservation).

    INSTITUT CERVANTS DALGER(RUE KHELIFA-BOUKHALFA,ALGER) Jusquau 7 mars : ArtLandz, en col-laboration avec lInstitut Cervantsorganisent lexposition Printanire etfminin (dessin, peinture, patch-work), avec les crations desenfants ayant particip au projetViva Espaa ! en compagnie desartistes de latelier ArtLandz.

    CENTRE CULTUREL DE OUEDKORICHE (ALGER) Jeudi 6 mars 20h : Soire chabieavec Sid Ali Lekkam et MohamedRabeh.Vendredi 7 mars 20h : Soirechabie avec Abdelmadjid Meskoud et Karim Teldja.Jeudi 13 mars 20h : Soire cha-bie avec Tahar Zahani et Kamel Bel-khiret.

    Vendredi 14 mars 20h : Soirechabie avec Noureddine Allane etBour Yacine.Jeudi 20 mars 20h : Soire cha-bie avec Sergoua Mohamed, MaziraKamel et Lagab Mohamed.

    GALERIE EZZOUART DU CENTRE COMMERCIAL ET DE LOISIRS DEBAB EZZOUAR (ALGER) Jusquau 10 mars : Exposition depeinture Atelier Mira par les lvesde latelier de lartiste polonaise MiraNaporowszka.

    MUSE NATIONAL DART MODER-NE ET CONTEMPORAIN DALGER (RUE LARBI-BEN-MHIDI, ALGER) Jusquau 8 mars : 4e Festival nationalde la photographie dart, regroupantdes uvres de quatorze photographesalgriens de diffrentes gnrationsautour du thme Fragments denfan-ce.

    GALERIE ART 4 YOU (SACRCUR, ALGER) Jusquau 15 mars : Exposition depeinture Lcho des priples deNadir Remita.

    Mercredi 5 mars 2014 - PAGE 9

    Dernirement Chlef, Zohra Bitata parl de rvisionnisme et dervisionnistes concernantlhistoire de la guerre de Libra-tion nationale (1954-1962).En vrit, il y a deux types dervisionnisme : le volontaire etlinvolontaire.Discrditer la Rvolution algrien-ne est un vieux rve colonial quiest en train de se raliser, car dis-crditer cette pope du peuplealgrien, cest rhabiliter, indirec-tement, le systme colonial.Il y a plusieurs manires darriver cet objectif. Lune dellesconsiste discrditer les leadersde la Rvolution ou exagrerles divergences qui existaiententre eux. Ainsi et titredexemple, il y a des propos attri-bu Larbi Ben Mhidi qui audbut commenaient par : BenMhidi aurait dit... Quelquesannes plus tard, cest devenu :Ben Mhidi a dit Le plustrange cest que ni la date, ni lelieu, ni les circonstances danslesquels le chahid aurait tenu cespropos ne sont cits. On ne ditpas aussi qui a rapport ces pro-pos datant davant fvrier 1957,date de la mort de Larbi Ben Mhi-di, ni les ventuels tmoins.Le rvisionnisme inconscient,cest aussi parler, tort et tra-vers, de lindpendance confis-que, ce qui revient dire quuncolonialisme national a rem-plac le colonialisme tranger.Ceci pourrait faire croire ceuxqui ne lont pas vcu que le colo-nialisme nest pas aussi inhu-main que a.Les frasques du parti FLN aujour-dhui apportent de leau au mou-lin de ceux qui cherchent dcr-diter le FLN historique et la Rvo-lution algrienne. Il est temps deprserver le vrai FLN et sa rvo-lution, patrimoine commun detous les Algriens, des jeux,enjeux et rglements de comptespolitiques daujourdhui.

    K. [email protected]

    RvisionnismePar Kader Bakou

    LE COUP DE BILLART DU SOIR

    L e complexe culturel de la wilaya de An-Tmouchent a t le thtre du coupd'envoi de la semaine culturelle de lawilaya de Tlemcen en prsence des respon-sables, artistes et hommes de la culture desdeux wilayas voisines. De nombreux plateaux artistiques et cul-

    turels sont ramens dans la valise des Zia-nides dans le cadre de leur semaine culturel-le qui durera jusquau 6 mars.En prambule de linauguration, les l-

    ments de troupe alaoui de Sidi-Youcef ontanim une danse folklorique du terroir deOuled N'har, une danse qui a enthousiasmle public tmouchentois fru de ce patrimoi-

    ne ancestral qui reflte une glorieuse pagede lhistoire des descendants des Beni-Ameur. Les sons de la gasba et du gallal, etle chant bdoui ont attir les visiteurs. Selon le commissaire des arts et cultures

    populaires de la wilaya de Tlemcen, ArrasTahar, lors de cette manifestation culturelle,le public tmouchentois aura le plaisir dedcouvrir les habits tlemcniens, la bijouterie,les gteaux traditionnels, la posie, lamusique andalouse du genre haouzi, le folk-lore alaoui de Ouled N'har, les produits artisa-naux comme la poterie, les gteaux de largion et une simulation dune fte de maria-ge traditionnel. Les soires musicales, spec-

    tacles thtraux et lecture de pomes sont aumenu de cette manifestation qui verra lesspectacles prsents travers les structuresculturelles des grandes villes de la wilaya l'instar de Hammam Bou-Hadjar et Bni-Safen plus du complexe culturel du chef- lieu dewilaya. Des tableaux d'arts plastiques et desphotos retraant la culture des Zianides sontexposs dans les halls du complexe culturel,en plus des stands o des habits traditionnelset des gteaux qui devront drainer une foulenombreuse particulirement la gent fmininecurieuse des traditions et coutumes ances-trales de la capitale des Zianides.

    S. B.

    SEMAINE CULTURELLE DE LA WILAYA DE TLEMCEN AN-TMOUCHENT

    Un riche programme artistique dans la valise des Zianides

    Ahmed A sselah surnommle porteur de lumires at assassin le 5 mars 1994dans l'enceinte de l'Eco lesuprieure des beaux-artsd'A lger qu'il dir igeait depuisles annes 1980.

  • Le SoirdAlgrie Mercredi 5 mars 2014 - PAGE10

    Pour son lancementcommercial en Algrie,la nouvelle vedette duconstructeur franais aprfr les grandsespaces de notre fasci-nant dsert pour exhiberses atours et taler lecharme de ses nou-velles lignes.

    Cest au pied desimmenses dunes de sable delerg occidental, sur des routesrectilignes et rgulires entreBchar, Taghit et Bni Abbs,quelle a laiss clater la puis-sance de ses motorisationsloin des radars et autrespoints de contrle. Une oppor-tunit pour faire le plein dairrevigorant et de srnit avantde reprendre le relais et pour-suivre la mission de sa devan-cire. Une lourde tche,quand on sait le succs rali-s par lancienne 308 avecson style dcal par rapport la concurrence. Elle est le pre-mier vhicule de la gammePeugeot faire sa mue touten gardant sa numrotationdans le cadre de la nouvellestratgie de la marque. Mais sielle reprend la mme appella-tion, elle affiche en revancheun design entirement revu.En effet, plus quun restylage,on assiste une refondationdu modle 308, une ruptureavec lancienne architecture.Quelques mois aprs son

    lancement international, ellearrive dans les show-roomsde Peugeot Algrie en troisniveaux de finition et troismoteurs et des prix qui variententre 1 690 000 et 2 390 000DA. Autant dire que lvolutionest globale et profonde. Fini lestyle rvolutionnaire initipar lancienne 307, un savantdosage entre le monospace,le crossover et la berline quiest reconduit par la prcden-te 308 avec un ajustement aufil des ans et des liftings. Lanouvelle star adopte un desi-gn plus conventionnel qui

    rompt radicalement avec lori-ginalit. Un retour vers unclassicisme de tendance etune rfrence avoue et assu-me au style inaltrable de lamatresse du segment, lalle-mande VW Golf.Les lignes de la nouvelle

    308 sont ainsi plus pures etrgulires qui ne surprennentplus mais qui dgagent dellgance et de la stature.Une force de caractre quiplat et que recherche uneclientle la fois familiale etprofessionnelle. Elle arborenaturellement les nouveauxlments stylistiques de lamarque au lion, notamment laface avant avec sa calandreflottante, les optiques effils etla double signature, logo etinscription chrome juste endessous du bord du capot. Acela sajoute un clairage enLED selon les finitions. Deslignes fluides qui prennentnaissance sur le capot etapportent une lecture stylis-tique de larchitecture gnra-le de la voiture en se poursui-vant sur les flancs par desajouts de chrome positionnantla 308 dans lunivers du pre-mium. A larrire, les feux ren-forcent limage technologiqueet dynamique de la voiture. Ilsreprennent le thme de lacrosse ainsi que les 3 griffesPeugeot, dessines par desfeux LED. Prsents sur tousles niveaux de finition, ilsconstituent une premire dansle segment C. A l'intrieur, lanouvelle 308 dispose du nou-

    vel habitacle de la marque quel'on retrouve sur les 208 et2008. Dnomm i-Cockpit, ony retrouve trois ingrdientsmajeurs : le petit volant enposition basse, le combind'instrumentation plac en

    hauteur et la console centralepure avec un large crantactile regroupant presquetoutes les fonctions du vhicu-le (audio, navigation, climati-sation, tlphone). Sil est vrai que la concep-

    tion de cet ensemble relve dela modernit et de la technolo-gie, il nen demeure pas moinsque le choix dune telle centra-lisation, y compris pour lesfonctions de climatisation,

    suscite des interrogations surla fiabilit de lcran et surtoutde sa rsistance aux condi-tions dutilisation et de climatdans des pays comme lentre.Pour sa commercialisation

    dans notre pays, la filiale de lamarque au lion a opt pourune gamme articule autourde 3 niveaux de finition,Access, Active et Allure ainsique 3 moteurs, un essence, le1.6 e 116 VTI, et deux diesel,le 1.6 HDi de 92 ch et le 1.6 e-HDi qui dveloppe 115 ch.Dans une premire phase,ces blocs sont associs unebote de vitesses manuelle de5 et 6 rapports en attendantlarrive dune bote automa-tique au cours des prochainsmois.

    Ses prix de vente variententre 1 699 000 DA TTC pourla version Access essence,1 809 000 DA TTC pourlActive essence, 1 929 000DA TTC pour lActive dieselHDI de 92 ch, 2 059 000 DATTC pour lActive e-HDi de115 ch et 2 369 000 DA TTCpour la version Allure e-HDi de115 ch.

    B. Bellil

    NOUVELLE PEUGEOT 308 EN ALGRIE

    Comment faire face la Deutch Qualitt ?

    NOUVEAUTES... NOUVEAUTS... NOUVEAUTS

    NOUVELLE CITRON C1

    Changement de cap

    Dix jours aprs laPeugeot 108, la C1 deuxi-me gnration pointe le boutde son petit capot. Mme sielle partage de nombreuxlments avec sa cousine, laCitron a sa propre person-nalit. Quand la lionne se faitsrieuse, la C1 se veut plusjoyeuse avec une bonnebouille et des couleursattrayantes.PSA et Toyota ont renou-

    vel leur partenariat chez lespetites citadines. Une nou-velle triplette va voir le jour Genve. Mais les franaisesont dcid de sortir du boisavec de l'avance. Peugeotavait t le premier dgai-ner, le 14 fvrier dernier,srement pour donner larplique Renault quipubliait ce jour-l les pre-mires images de la troisi-me gnration de Twingo.Citron est le deuxime officialiser son modle.Toyota attendra l'ouverturedu Salon, le 4 mars, pourmontrer sa nouvelle Aygo.Les trois autos partage-

    ront encore de nombreuxlments. Mais Peugeot etCitron ont essay de diff-rencier un peu plus leurmodle respectif l'ext-rieur. La C1 adopte une

    bonne bouille avec desoptiques ronds, compltspar d'originales paupiresqui remontent le long ducapot. On retrouve l'avantla classique calandreCitron, avec deuxbaguettes chromes dans leprolongement des chevrons.La C1 reste fidle aux barresde LED verticales. Le pare-brise et le vitrage latral sontvisuellement relis. A l'arri-re, la C1 se distingue de la108 par son bouclier, plusclassique, et le fond de sesfeux. Dommage que laforme n'ait pas t retra-vaille. La C1 est un poilplus courte que la 108. Ellemesure 3,46 m de longueur,soit un petit centimtre demoins. La Citron est l'unedes plus compactes de sacatgorie, un avantage pourla maniabilit. Le rayon debraquage est de seulement4,80 m. Comme la 108, laC1 sera propose en versiondcouvrable. Chez Citron, le modle

    cheveux dans le vent senomme Airscape. Disponibleavec les carrosseries 3 et 5portes, il est quip d'ungrand toit en toile souple, quis'ouvre sur 80 cm de large et76 cm de long.

    Phot

    os :

    DR

    Skoda nourrit ses ambi-tions en les abreuvant rguli-rement de nouveauxmodles. Le prochain serabas sur ce concept VisionCprsent au Salon de Genvela semaine prochaine. La nou-velle plateforme MQB dugroupe VW permet aux desi-gners de laisser libre cours leur imagination. Mme sipour le coup, chez Skoda ons'inspire de ce qui est lamode. VisionC est l'expres-sion du genre berline coupdj courant chez lesmarques premium : Mercedeset Audi en tte. VW a sa dcli-naison avec la Passat CC eton sait que Peugeot arriverabientt sur le segment. Une

    chose est certaine, c'estqu'avec la Peugeot et laSkoda, l'addition sera moinschre ! La calandre est djen place sur des modles desrie, un juste quilibre entrerenouveau et identit de lamarque. Sous le capot, ontrouve un moteur 1.4 TSI 110ch fonctionnant la fois augaz naturel et lessence.Les missions CO2 sont de91g/km ce qui permet auconcept de rpondre Euro-6. La marque avance djque son concept est trsproche de la srie car il utilisedes trains roulants proches dela srie. On risque donc devoir la version dfinitive auSalon de Paris en fin d'anne.

    A quelques jours de louverture duSalon dAlger, la socit Saida reprsen-tant de Citron en Algrie, a convi lapresse pour une prsentation du nouveauC4 Picasso dans son sige Chraga.Ce monospace de charme marque unevolution de style remarquable par rap-port la prcdente gnration. Le desi-gn sassocie avec la technologie pourproposer un vhicule rsolument futuris-te.Il est le premier vhicule du groupe

    PSA Peugeot Citron bnficier de lanouvelle plateforme technique. Il en rsul-te, un porte--faux rduit, des voies lar-gies, une garde au sol et un bloc moteurabaisss ; le tout pour favoriser une archi-tecture la fois dense et dynamique. Laface avant change radicalement, elleincarne dune manire visible et pronon-ce lintgration en force de nouveauxlments technologiques. Cest le cas notamment des feux

    minces diurnes LED prolongeant le des-sin de la calandre. Les projecteurs logs juste au des-

    sous et plus affins ainsi que les feuxantibrouillard contribuent de leur ct accentuer cette signature lumineuse que

    ses concepteurs lui ont attribu. A larri-re, lvolution est encore plus visiblegrce aux feux LED effet 3D. Lhabitacle est accueillant et spacieux.

    Des siges confortables avec une multitu-de de rglages surtout lavant assurentune assise digne de fauteuils douillets.Dans sa finition Pack Lounge, ce sont dessiges avant relaxant et massant. A lar-rire, on trouve des siges individuels aulieu dune banquette et dots chacun derglages autonomes. La planche de bordimpressionne par la domination en sonmilieu dun grand cran daffichageregroupant lensemble des indicationsconcernant le vhicule. Une tablette tacti-

    le de 7 pouces vient sajouter la dotationen permettant daccder aux fonctions debien-tre de la voiture, telles que la clima-tisation bi-zone, la navigation le systmeaudio, le tlphone et autres aides laconduite.Ct quipements et au-del des fon-

    damentaux, le nouveau C4 Picasso estpropos avec un systme de vision 360*grce 4 camras disposes autour duvhicule et offrant une large vue sous dif-frents angles. Cest aussi le Park Assistou aide au stationnement qui offre la pos-sibilit de manuvres automatique destationnement. Il est associ une cam-ra de recul.Le nouveau monospace de Citron

    arrive en Algrie avec une seule motori-sation diesel, le 1.6 HDi qui dveloppeune puissance de 115 ch. Il est associ une bote de vitesse manuelle de 6 rap-ports. Disponible en versions 5 et 7places, son prix dbute partir de 2 420000 DA sans la taxe VN.Par ailleurs, le DG de Saida, Patrick

    Coutelier, a confirm la prsence lors dusalon du nouveau crossover de Citron,Cactus et la C-Elyse sportive WTC.

    B. B.

    ARRIVE DU NOUVEAU CITRON C4 PICASSO

    Un design futuriste

    SKODA VISIONC

    Les ambitions dune berline coup

  • Le SoirdAlgrie Mercredi 5 mars 2014 - PAGE11

    Larrive dune nouveaut estsouvent un vnement chez leconcessionnaire, mais une nou-veaut double dune premiredans la prsence de la marque enAlgrie est, lvidence, une dateimportante et elle mrite uneattention particulire.

    Cest le cas prcisment pour la nouvelle cita-dine Mirage de Mitsubishi qui vient enrichir lagamme propose par Falcon Motors, reprsen-tant du constructeur japonais et intgrer le seg-ment le plus sollicit par la clientle locale.

    Le directeur gnral de Falcon a demblesoulign la pertinence dun tel lancement : Notregamme sarticulait auparavant autour de deuxmodles seulement, le pick-up L