Le SIG Cadastre

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Un public professionnel croissant et ciblé… Depuis sa mise en place en 2016, le SIG Cadastre (v2) connaît un franc succès auprès des professionnels. Représenté par près de 390 inscrits, il est composé d’une clientèle privée (géomètres experts, notaires, concessionnaires réseaux) et de collectivités (gouvernement, provinces et communes). En tenant compte de la fréquentation du site (environ 7 000 connexions/mois) et des demandes d’inscription croissantes, l’applica- tion est ainsi devenue un outil de consultation indispensable pour ces professionnels. … génère un besoin de suivi de la base de données… Afin d’assurer une qualité de service public qui satisfait tous les utilisateurs, le bureau du cadastre a pour ambition de contrôler et d’améliorer la qualité des informations délivrées. Depuis la mise en place du SIG Cadastre, nous nous employons à créer des indicateurs précis qui contrôlent l’état de la base de données. Il s’agit pour l’instant d’identifier les anomalies portant sur les parcelles en ayant recours à des traitements SQL ou Python. Les contrôles effectués ont par exemple permis d’établir que près de 90 % de la base parcellaire était conforme en termes de délivrance de renseignements sur les surfaces graphiques et juridiques (surfaces à l’acte). … qui peut être valorisée pour attirer un public plus large Ces traitements statistiques ouvrent cependant d’autres perspectives intéressantes. En effet, les données accumulées depuis la création de la plateforme professionnelle du SIG Cadastre peuvent être exploitées pour générer de nouvelles données géographiques. Il est par exemple possible à partir d’actes de vente d’illustrer la dynamique foncière d’un territoire comme le Grand Nouméa. La carte ci-dessus représente le nombre de transferts de propriétés à partir d’actes notariés enregistrés au cours de l’année 2016. Si certaines statistiques sont régulièrement publiées et accessibles en ligne (accès à la carte), elles sont cependant peu consultées. Le site a pourtant de nombreuses potentialités dans l’exploitation des informa- tions cadastrales, ce qui peut attirer de nouveaux utilisateurs en lien avec l’aménagement, l’urbanisme ou l’immobilier. Des outils dynamiques pour valoriser la documentation cadastrale À l’image de la carte ci-dessus, d’autres représentations sont envisageables sur une échelle de temps définie : le nombre de villas/appartements vendus, les surfaces générées par des procédures de lotissement à l’échelle d’un secteur, le nombre de parcelles créées, etc. Si aujourd’hui les outils d’information géographique modernisent la documentation cadastrale, la valorisation de cette documentation lui donne- rait des possibilités d’utilisation et un rôle économique plus importants encore. Le SIG Cadastre, en plus d’être un outil de consultation, deviendrait donc potentiellement un outil d’observation dynamique du territoire. Auteur : Yohan LOO ([email protected]) Le SIG Cadastre Le baromètre du foncier ? Sommaire p. 3 Mode d’occupation du sol p. 1 Le SIG Cadastre p. 4 Géo-Infos p. 2 MNTCH SIG Application Vous souhaitez vous abonner ? Vous souhaitez nous proposer vos articles ? Une seule adresse : [email protected] Suivez-nous sur Facebook georepnc Les bulletins sont disponibles au format PDF sur http://www.georep.nc 3 e trimestre 2017 Bulletin n o 48 Éditorial L’année 2017 est déjà à moitié écoulée, et nous vous proposons donc notre troisième édition de l’année avec ce Bulletin de la Géomatique 48 e du nom. Au programme ce trimestre : le SIG Cadastre sera mis en valeur par le service du cadastre de la DITTT, la présentation du MNTCH vous est détaillée par la DAVAR et ,enfin, la réalisation du mode d’occupation du sol en Province Sud est exposée par l’OEIL. En vous souhaitant une bonne lecture, n’oubliez pas que ce bulletin est avant tout le vôtre : le comité de relecture attend vos propositions d’articles pour les prochaines éditions !

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Un public professionnel croissant et ciblé…Depuis sa mise en place en 2016, le SIG Cadastre (v2) connaît un franc succès auprès des professionnels. Représenté par près de 390 inscrits, il est composé d’une clientèle privée (géomètres experts, notaires, concessionnaires réseaux) et de collectivités (gouvernement, provinces et communes). En tenant compte de la fréquentation du site (environ 7 000 connexions/mois) et des demandes d’inscription croissantes, l’applica-tion est ainsi devenue un outil de consultation indispensable pour ces professionnels.

… génère un besoin de suivi de la base de données…Afin d’assurer une qualité de service public qui satisfait tous les utilisateurs, le bureau du cadastre a pour ambition de contrôler et d’améliorer la qualité des informations délivrées. Depuis la mise en place du SIG Cadastre, nous nous employons à créer des indicateurs précis qui contrôlent l’état de la base de données. Il s’agit pour l’instant d’identifier les anomalies portant sur les parcelles en ayant recours à des traitements SQL ou Python. Les contrôles effectués ont par exemple permis d’établir que près de 90 % de la base parcellaire était conforme en termes de délivrance de renseignements sur les surfaces graphiques et juridiques (surfaces à l’acte).

… qui peut être valorisée pour attirer un public plus largeCes traitements statistiques ouvrent cependant d’autres perspectives intéressantes. En effet, les données accumulées depuis la création de la plateforme professionnelle du SIG Cadastre peuvent être exploitées pour générer de nouvelles données géographiques. Il est par exemple possible à partir d’actes de vente d’illustrer la dynamique foncière d’un territoire comme le Grand Nouméa. La carte ci-dessus représente le nombre de transferts de propriétés à partir d’actes notariés enregistrés au cours de l’année 2016. Si certaines statistiques

sont régulièrement publiées et accessibles en ligne (accès à la carte), elles sont cependant peu consultées. Le site a pourtant de nombreuses potentialités dans l’exploitation des informa-

tions cadastrales, ce qui peut attirer de nouveaux utilisateurs en lien avec l’aménagement, l’urbanisme ou l’immobilier.

Des outils dynamiques pour valoriser la documentation cadastraleÀ l’image de la carte ci-dessus, d’autres représentations sont envisageables sur une échelle de temps définie : le nombre de villas/appartements vendus, les surfaces générées par des procédures de lotissement à l’échelle d’un secteur, le nombre de parcelles créées, etc. Si aujourd’hui les outils d’information géographique modernisent la documentation cadastrale, la valorisation de cette documentation lui donne-rait des possibilités d’utilisation et un rôle économique plus importants encore. Le SIG Cadastre, en plus d’être un outil de consultation, deviendrait donc potentiellement un outil d’observation dynamique du territoire.Auteur : Yohan LOO ([email protected])

Le SIG CadastreLe baromètre du foncier ?

Sommaire p. 3  Mode d’occupation du solp. 1 Le SIG Cadastre

p. 4 Géo-Infosp. 2  MNTCH

SIG

Appl

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ion

Vous souhaitez vous abonner ? Vous souhaitez nous proposer vos articles ? Une seule adresse : [email protected] sur Facebook georepnc Les bulletins sont disponibles au format PDF sur http://www.georep.nc

3e trimestre2017Bulletin no 48

ÉditorialL’année 2017 est déjà à moitié écoulée, et nous vous proposons donc notre troisième édition de l’année avec ce Bulletin de la Géomatique 48e du nom.Au programme ce trimestre : le SIG Cadastre sera mis en valeur par le service du cadastre de la DITTT, la présentation du MNTCH vous est détaillée par la DAVAR et ,enfin, la réalisation du mode d’occupation du sol en Province Sud est exposée par l’OEIL. En vous souhaitant une bonne lecture, n’oubliez pas que ce bulletin est avant tout le vôtre : le comité de relecture attend vos propositions d’articles pour les prochaines éditions !

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La DAVAR s’est dotée d’un MNT au pas de dix mètres destiné à la modélisation numérique en hydrologie de surface. Pour cela, la méthodologie de production diffère de celle qui a servi à générer le MNT de référence produit par la DITTT, de manière à s’assurer qu’une goutte d’eau qui tombe sur n’importe laquelle de ses mailles puisse s’écouler gravitai-rement jusqu’au lagon. Ainsi, les cuvettes et dépressions naturelles du relief ont souvent été comblées afin d’assurer l’écoulement des eaux vers l’aval. Ce MNT a été dénommé MNTCH, pour MNT Corrigé pour l’Hydrologie.

Comment a été produit le MNTCH ?La vocation première du MNT corrigé pour l’hydrologie est de pouvoir tracer automatiquement des bassins versants avec une précision dans le calcul de la superficie supérieure à 95 % par rapport à celle obtenue manuellement à partir de la BD Topo 10 000 de la DITTT, pour les bassins dont la superficie est supérieure à 5 km². Pour ce faire, un prétraite-ment des secteurs à faibles pentes, préalablement identifiés, a dû être réalisé. Sur ces secteurs, le réseau hydrographique cartographié (RHC) présent dans la BD Topo 10 000 de la DITTT, couche SIG de référence pour représenter les cours d’eau, a été retravaillé afin de définir des segments orientés.Les premiers MNTCH créés n’étant pas satisfaisants, il a été nécessaire de repartir des données topographiques à l’ori-gine de la création du MNT 10 mètres de la DITTT et de les combiner avec le RHC retravaillé afin de bâtir le MNTCH. Pour arriver à un MNT hydrologiquement cohérent sur les secteurs à faibles pentes, certaines données topographiques initiales ont pu être écartées, voire certains points cotés ont pu être imposés durant le traitement. Pour réaliser ces traitements, la Grande Terre a dû être découpée en 34 zones de 50 km de côté. C’est la société Magis qui a réalisé cette prestation pour la DAVAR.

À quoi sert le MNTCH ?Cet outil s’avère être particulièrement intéressant pour produire, à l’échelle de la Grande Terre, des analyses hydro-

logiques homogènes. Il a permis de définir pour différents seuils de superficie de bassins versants (0,2 km², 0,5 km² et 1 km²) un réseau hydrographique modélisé (RHM). Ce RHM est ainsi disponible pour les géo-traitements, notamment le croisement avec des informations telles que l’altimétrie, la pente, les surfaces de bassins versants avec les cours d’eau, etc.

Exemple d’utilisationÀ partir des mesures hydrologiques réalisées sur les cours d’eau de Nouvelle-Calédonie, la DAVAR définit les débits

caractéristiques d’étiage (DCE) en chacune de ses stations de mesure. Ces grandeurs sont très utiles pour connaître la ressource en eau disponible en basses eaux sur chacun des cours d’eau, mais aussi pour caractériser la sécheresse d’une année. En utilisant les informations spatialisées de la pluie et du pourcentage de péridotites dans le sous-sol, une modélisation a permis de spatialiser les DCE, initialement disponibles aux seules stations de la DAVAR, sur l’ensemble du RHM pour les surfaces drainées supérieures à 5 km², avec une résolution de 0,1 km².Quelles limites d’utilisation du MNTCH ?Le MNTCH ne représente pas de la manière la plus fidèle possible l’altimétrie de la Grande Terre, principalement sur les secteurs à faibles pentes puisque des traitements sur les données topographiques ont dû être réalisés. Pour les mêmes raisons, le MNTCH n’est pas toujours cohérent avec le réseau hydrogra-

phique cartographié (RHC) de la BD Topo 10 000 de la DITTT. Et dans les zones à fortes pentes et forte pluviométrie, le RHC peut être plus développé que le réseau hydrographique modélisé (RHM) obtenu à partir du MNTCH.

Un service « modelisation_ecoulements_surface » et sa métadonnée ont été publiés sur le portail GEOREP. Ils sont consultable dans l’explorateur cart’eau : https://explorateur-carto.georep.nc/?app_carto=ressource_eau_nc.Auteurs : Christophe LAROCHE ([email protected])

Fabien JUFFROY ([email protected])

MNTCHModélisation numérique en hydrologie de surface

SIG

Don

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Bulletin no 48

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ContexteDepuis une dizaine d’années, la Province Sud connaît un développement économique im-portant, notamment au travers de nouveaux projets miniers. Il se traduit par une anthropi-sation rapide et la modification des différents écosystèmes et paysages néo-calédoniens. Depuis 1998, l’OEIL suit ces pressions au travers de l’évolution du mode d’occupation du sol (MOS) sur l’ensemble de la province Sud. En 2016, l’observatoire a mené une étude visant à poursuivre et améliorer ce suivi.

Objectifs•  Fournir aux gestionnaires en Province Sud des chiffres clés

sur leur territoire.•  Cartographier de manière plus précise les différentes for-

mations paysagères (territoires artificialisés et agricoles, formations végétales, zones humides, surfaces en eau) à partir d’images satellites.

•  Affiner la caractérisation de l’occupation du sol et améliorer la reproductibilité de la méthode.

•  Quantifier les évolutions affectant les écosystèmes.

MéthodeDes cartes sont produites par une méthode mixte de classifi-cation automatique (télédétection) et de photo interprétation à une échelle proche du 1/12 000 à partir des images spot 6 (1,5 m le pixel) de 2014 fournies par le gouvernement (DTSI) et des images Rapid Eye (5 m le pixel) de 2010 appartenant à l’OEIL.

Collaboration•  Partenaires : conseil scientifique de l’OEIL, IAC, IRD, gou-

vernement (DTSI, SAP), province Sud (DDR, DENV, DFA, DSI), SIGN.

RésultatsDes cartographies amélioréesLa précision géographique est nettement améliorée par rapport aux cartographies précédentes (1998, 2002 et 2006). Elle permet de repérer des objets de plus petite taille, de 1 ha contre 5 ha auparavant. La reproductibilité des cartes

produites a été nettement accrue par une modification dans la méthode de typage de la végétation, la mise en place d’une ossature de la cartographie basée sur les réseaux hydrogra-phique et routier, etc.Données de référence pour l’étude des milieux terrestresCes cartographies sont adaptées pour étudier nombre de thématiques touchant le Sud de la Nouvelle-Calédonie : artificialisation des milieux, déforestation, urbanisation, fragmentation des habitats, érosion, etc. Elles constituent des données de référence permettant de multiples usages et sont une aide précieuse aux gestionnaires (environnement, aménagement, etc.). Elles alimentent des modélisations notamment de l’aléa érosif et de connectivité écologique.Données et indicateurs diffusés en ligneLes cartographies et statistiques d’évolution associées sont consultables depuis le site internet de l’OEIL par le biais d’une interface cartographique (http://geoportail.oeil.nc/paysage) qui offre une consultation dynamique des données avec une interface intuitive. L’outil permet de construire sa propre analyse en choisissant les paramètres tels que les années de référence (simple observation ou comparaison), le niveau de détail souhaité et la zone géographique d’étude (province, commune ou zone libre). L’internaute peut aussi éditer un rapport d’analyse sur la zone de son choix.Les données sont accessibles au format SIG et sous la forme de service web depuis la fiche de métadonnées.Conformément à la politique d’ouverture des données (Open Data) de l’observatoire, la licence régissant l’utilisation des données offre des droits élargis.Auteur : Fabien ALBOUY ([email protected])

Mode d’occupation du solUn suivi par images satellites

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GéorepQuelques nouvelles du GéorepNouveau produit dérivé de la BD Topo NC, la carte routière de la Nouvelle-Calédonie au 1:500 000 est maintenant disponible dans le fonds cartographique de Géorep NC. Elle enrichit la gamme de cartes déjà proposées et s’affiche à l’échelle du 1:500 000 et du 1:250 000. Complète, cette carte contient les informations topographiques et routières essentielles, mais aussi des données sur les centres d’intérêts touristiques du pays.Sa commercialisation au format papier (une seule carte au format 121x90 cm)

sera engagée dès août 2017 au guichet du service topographique de la DITTT et dans de nombreux commerces (grandes surfaces et librairies notamment). Des versions « poster » (papier épais plastifié) au 1:500 000 et au 1:250 000 (en 2 volets) seront disponibles à la DITTT uniquement.Le fonds imagerie a également été mis à jour sur la région de LA FOA, MOINDOU, FARINO et SARRAMÉA. Il s’agit des ortho-photographies d’un des deux chantiers cartographiques 2016 initiés par la DITTT. Cette prise de vue a été réalisée par vecteur aérien les 20 et 21 août 2016. La restitution cartographique de la zone vient, quant à elle,

d’être livrée par le prestataire. La mise à jour de la BDTOPO-NC résultant de ce chantier débute donc à peine. Elle devrait être dispo-nible (de même que le fonds cartographique au 1:10 000) à partir de septembre 2017.

Pour plus d’information sur ces données : [email protected]

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Réalisation : D. Buisson – DTSI/SGT – juillet 2017 – ISSN 2109-3741 – Comité de rédaction : D. David, M. Vende-Leclerc, D. BuissonMise en page : Point GED – Impression : DTSI – Tirage : 150 exemplaires, sur papier respectant les normes environnementales

Géo-BouquinLes petites cartes du web : approche critique des nouvelles fabriques cartographiquesDepuis l’apparition de Google Maps il y a dix ans, la cartographie a considérablement évolué. Les mutations technologiques et les changements d’usages conduisent à une profusion de don-nées géographiques (data deluge). À l’origine de ces milliers de cartes, des professionnels – géographes, cartographes – mais

aussi des utilisateurs nouveaux : militants associatifs, acteurs politiques, hackers, etc. Désormais, sur le web, les cartes sont donc partout. Comment interpréter cet essor et cette omniprésence ? En prenant ces nouveaux usages au sérieux ! Ainsi, le parti pris de ce livre est de faire des Petites Cartes du web un véritable objet de recherche en mobilisant la cartographie critique comme cadre théorique et en défendant une méthode d’analyse ancrée à la fois dans les infrastructures techniques et auprès des acteurs impliqués. Deux études de cas menées en Guyane – sur les activités minières et sur les toponymes amé-rindiens – viennent illustrer ces propositions et démêler les usages et enjeux des cartes et contre-cartes guyanaises qui circulent sur Internet. Les cartes officielles de l’État sont ici complétées, contournées, voire concurrencées par celles des communautés issues de la culture libre ou des multinationales de l’Internet mais aussi des opérateurs miniers, des associations de défense de l’environnement ou encore des représentants des peuples autochtones.Finalement, en déployant une approche critique, cet opuscule de 70 pages dé-construit ces nouvelles façons de lire et d’écrire l’espace, qui font renaître le mythe de l’objectivité des cartes et de leur pouvoir de changer le monde. Il est destiné aux chercheurs, enseignants et étudiants en géographie, géomatique et sciences de l’information et de la communication qui s’intéressent aux nouvelles formes d’écritures géographiques et à leurs enjeux sociopolitiques. Il vise aussi un public large intéressé par la cartographie, la géographie et les humanités numériques.Pour en savoir plus : http://patiencesgeographiques.org/pcw/ Contact : [email protected]

Géo-PortraitGaëtan Vilette, 32 ans – GéomaticienJ’arrive fraîchement de Métropole pour tra-vailler au sein du SGT. Le cadre est agréable, les projets intéressants, la technique pointue et l’équipe sympathique. Ce poste nécessite

une compréhension des attentes des directions métiers aux thématiques aussi variées qu’intéressantes, une connaissance technique des SIG et des infrastructures informatiques avec toutes les contraintes que cela entraîne. L’expérience professionnelle de mes quatre dernières années m’a sans doute ouvert les portes de la DTSI. Je fus embauché en 2013 dans la pétillante ville de Montpellier dans une structure privée informatique à l’échelle européenne de 10 000 employés, BULL, rachetée deux ans plus tard par une structure privée informatique à l’échelle mondiale de 100 000 employés, ATOS ! J’étais dans ce groupe le matricule A452793. Quelle sera la prochaine OPA ? Cette expérience a été très formatrice. En tant que prestataire de services des cellules SIG du conseil régional du Languedoc-Roussillon, de l’agglomération de Montpellier, de SIGLR, de la Ville de Marseille, j’intervenais en tant qu’expert technico-fonctionnel SIG, développeur Web, administrateur de BDD, chef de projet, auditeur. Autant de cas-quettes qui diversifiaient mes tâches, stimulaient mon quotidien, affinaient et multipliaient mes compétences autour des SIG. Cette activité faisait suite à une année passée à Tomtom dont l’intérêt notable était les échanges techniques quotidiens avec l’équipe de développement en Pologne et l’équipe de production

cartographique en Inde. Je dus aller travailler sur place quelques semaines et le terme « open space » a alors pris tout son sens.Avant cela, il y eut la Guyane, un territoire luxuriant à tout point de vue, je fis un VCAT à l’INSEE en tant que géomaticien. Mes objectifs étaient d’améliorer les outils SIG utilisés et d’étoffer la base « Adresses » pour le recensement. Je traitais des images satellites SPOT 5 et faisais des analyses diachroniques sur des zones de déboisement de la forêt (zones d’orpaillage illégales) afin de détecter les endroits peuplés et de procéder au recensement de la population sur ces zones. Lors d’une rencontre SIG des différents acteurs publics du territoire guyanais, un agent de la gendarmerie s’est montré particulièrement intéressé par ce projet et me souffla de ne pas trop ébruiter la nature de mon travail !Mon cursus universitaire s’est déroulé à Paris, ville où j’ai grandi. J’ai fait une licence de géographie des milieux naturels et un master TGAE (télédétection et géomatique appliquées à l’environnement) ponctué par un stage à Glasgow, en Écosse, à l’université « School of Geographical and Earth Sciences ». Ces années universitaires m’ont passionné pour la découverte des écosystèmes, les analyses spatiales ou comment l’homme aménage différents territoires. À force de voyager à travers des images satellites et des photos aériennes, d’étudier des milieux terrestres, de créer des cartes, je n’avais qu’une seule envie, quitter Paris pour aller découvrir ce qu’il y avait derrière cette étendue façonnée par l’homme, aller par-delà collines et mon-tagnes, au-delà des océans. Bonjour la Nouvelle-Calédonie.Contact : Gaëtan VILETTE ([email protected])

Géo-ÉvénementsEn FranceConférence francophone de l’information géographique04-05 septembre 2017 – StrasbourgL’AFIGEO et le CNIG associés à la Région Grand Est saisissent l’occasion unique de la conférence européenne INSPIRE à Strasbourg pour réunir les acteurs francophones de la profession dans le cadre d’une « Conférence francophone de l’information géographique ». Cet événement inédit s’articulera sur deux jours autour d’ate-liers, de tables rondes, de conférences, avec la participation de grands témoins et l’animation d’un espace exposants !Site internet : http://afigeo.asso.fr/conférence-francophone-2017.html

SIG 201711-12 octobre 2017 – FranceEsri France organise depuis vingt ans la « Confé-rence francophone des utilisateurs Esri », ren-dez-vous incontournable de la géomatique francophone.Site internet : https://sig2017.esrifrance.fr

Pour un agenda plus complet : http://georezo.net/agenda.php