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Contexte En début d’année, la province Sud a déployé son GeoCat, outil développé spécifiquement par la DSI pour la gestion des métadonnées des données géographiques provinciales. Le système en place jusqu’alors, reposant sur l’application opensource GeoNetwork, n’était pas satisfaisant, car complexe, peu performant et pas adapté aux besoins provinciaux. En juin 2014, le bureau SIG décide de développer une application suivant ses standards de développement, inté- grée au géoportail provincial CartoSud, afin de : recenser et décrire les données géographiques disponibles à la province Sud, ainsi que les données d’autres organismes ; faciliter la mise à jour des fiches de métadon- nées géographiques par les géomaticiens au sein des directions métier ; – simplifier le processus de publication du web service cartographique sur le géoportail CartoSud web harmoniser et centraliser la gestion de l’accès des web services sécurisés (données confi- dentielles accessibles uniquement à certains profils utilisateurs). Une application web pour simplifier la mise à jour des métadonnées L’application GeoCat repose sur un modèle de fiche de méta- données mis au point par un groupe de travail des géoma- ticiens provinciaux. Ce modèle, spécifique suivant le type de données (vecteur, raster ou service), s’appuie sur la norme de métadonnées ISO19139, simplifiée pour correspondre aux besoins spécifiques de la collectivité. Le GeoCat offre aux géomaticiens des directions métier une interface sécurisée pour la saisie des informations générales de leurs métadonnées (titre, description, généalogie, contacts, restrictions d’usage, thèmes, mots-clés…). En complément, un système d’analyse de la ressource permet la détection et la saisie automatique d’un certain nombre d’informations techniques (format, type de géométrie, système de coor- données, emprise géographique, nombre d’entités, attributs, protocoles et légendes des web services…). Une métadonnée en cours de saisie n’est accessible qu’au géomaticien éditeur, qui pourra la publier de façon autonome lorsqu’il la jugera diffusable. La mise à jour d’une métadon- née de web services sera diffusée de façon dynamique dans l’onglet « description de la couche » de CartoSud. Le Bureau SIG, administrateur de l’application, reçoit chaque jour un rapport des modifications opérées la veille sur le GeoCat. Ceci permet un double contrôle des informations diffusées. Un catalogue des données géographiques pour tous les agents provinciaux L’application, déployée sur l’intranet, est accessible à tous les agents provinciaux. Elle comporte aujourd’hui près de 150 fiches de métadonnées. Un moteur de recherche perfor- mant, s’appuyant sur une solution Solr où est indexé l’ensemble des fiches, permet la recherche d’une métadonnée par mots clés contenus dans les fiches. Les résultats de la recherche, classés par pertinence, peuvent être filtrés suivant un certain nombre de critères définis de façon dynamique par Solr (thème, état, origine, type de métadonnées, propriétaire…). Cette recherche à facettes va permettre à l’utilisateur d’affi- ner sa recherche en additionnant les critères sélectionnés. SIG Données Le GeoCat L’application provinciale dédiée à la gestion des métadonnées des données géographiques Sommaire p. 3 La CPAC et l’imagerie satellite p. 1 Le GeoCat p. 4 Géo-Infos p. 2 Applications SIG opérationnelles p. 2 Vous souhaitez vous abonner ? Vous souhaitez nous proposer vos articles ? Une seule adresse : [email protected] Suivez-nous sur Facebook georepnc Les bulletins sont disponibles au format PDF sur http://www.georep.nc 4 e trimestre 2015 Bulletin n o 41 Éditorial Eh oui, c’est déjà le dernier numéro de l’année 2015, mais l’activité géomatique en Nouvelle-Calédonie est toujours aussi prolifique. Ce trimestre, nous vous proposons la découverte de plusieurs applications locales : le catalogue de données de la province Sud et les applications opérationnelles pour la sécurité sanitaire et civile de la Ville de Nouméa seront à l’honneur. Nous ferons également un focus sur l’offre de service de la société CIPAC, récemment arrivée sur le marché de l’imagerie satellite en Nouvelle-Calédonie. Et bien sûr, comme chaque trimestre, les géo-infos compléteront ce bulletin. Bonne lecture à tous !

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ContexteEn début d’année, la province Sud a déployé son GeoCat, outil développé spécifiquement par la DSI pour la gestion des métadonnées des données géographiques provinciales.Le système en place jusqu’alors, reposant sur l’application opensource GeoNetwork, n’était pas satisfaisant, car complexe, peu performant et pas adapté aux besoins provinciaux. En juin 2014, le bureau SIG décide de développer une application suivant ses standards de développement, inté-grée au géoportail provincial CartoSud, afin de :–  recenser et décrire les données géographiques

disponibles à la province Sud, ainsi que les données d’autres organismes ;

–  faciliter la mise à jour des fiches de métadon-nées géographiques par les géomaticiens au sein des directions métier ;

–  simplifier le processus de publication du web service cartographique sur le géoportail CartoSud web

–  harmoniser et centraliser la gestion de l’accès des web services sécurisés (données confi-dentielles accessibles uniquement à certains profils utilisateurs).

Une application web pour simplifier la mise à jour des métadonnées L’application GeoCat repose sur un modèle de fiche de méta-données mis au point par un groupe de travail des géoma-ticiens provinciaux. Ce modèle, spécifique suivant le type de données (vecteur, raster ou service), s’appuie sur la norme de métadonnées ISO19139, simplifiée pour correspondre aux besoins spécifiques de la collectivité. Le GeoCat offre aux géomaticiens des directions métier une interface sécurisée pour la saisie des informations générales de leurs métadonnées (titre, description, généalogie, contacts, restrictions d’usage, thèmes, mots-clés…). En complément, un système d’analyse de la ressource permet la détection et la saisie automatique d’un certain nombre d’informations

techniques (format, type de géométrie, système de coor-données, emprise géographique, nombre d’entités, attributs, protocoles et légendes des web services…). Une métadonnée en cours de saisie n’est accessible qu’au géomaticien éditeur, qui pourra la publier de façon autonome lorsqu’il la jugera diffusable. La mise à jour d’une métadon-née de web services sera diffusée de façon dynamique dans l’onglet « description de la couche » de CartoSud. Le Bureau SIG, administrateur de l’application, reçoit chaque jour un rapport des modifications opérées la veille sur le GeoCat. Ceci permet un double contrôle des informations diffusées.

Un catalogue des données géographiques pour tous les agents provinciaux L’application, déployée sur l’intranet, est accessible à tous les agents provinciaux. Elle comporte aujourd’hui près de 150 fiches de métadonnées. Un moteur de recherche perfor-mant, s’appuyant sur une solution Solr où est indexé l’ensemble des fiches, permet la recherche d’une métadonnée par mots clés contenus dans les fiches. Les résultats de la recherche, classés par pertinence, peuvent être filtrés suivant un certain nombre de critères définis de façon dynamique par Solr (thème, état, origine, type de métadonnées, propriétaire…). Cette recherche à facettes va permettre à l’utilisateur d’affi-ner sa recherche en additionnant les critères sélectionnés.

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Don

nées

Le GeoCatL’application provinciale dédiée à la gestion des métadonnées des données géographiques

Sommaire p. 3  La CPAC et l’imagerie satellitep. 1  Le GeoCat

p. 4 Géo-Infosp. 2  Applications SIG opérationnelles

p. 2

Vous souhaitez vous abonner ? Vous souhaitez nous proposer vos articles ? Une seule adresse : [email protected] sur Facebook georepnc Les bulletins sont disponibles au format PDF sur http://www.georep.nc

4e trimestre2015Bulletin no 41

ÉditorialEh oui, c’est déjà le dernier numéro de l’année 2015, mais l’activité géomatique en Nouvelle-Calédonie est toujours aussi prolifique. Ce trimestre, nous vous proposons la découverte de plusieurs applications locales : le catalogue de données de la province Sud et les applications opérationnelles pour la sécurité sanitaire et civile de la Ville de Nouméa seront à l’honneur.

Nous ferons également un focus sur l’offre de service de la société CIPAC, récemment arrivée sur le marché de l’imagerie satellite en Nouvelle-Calédonie. Et bien sûr, comme chaque trimestre, les géo-infos compléteront ce bulletin.

Bonne lecture à tous !

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Application SIGNOMADE pour le prélèvement des eauxLe Service d’Inspection et de Prévention des Risques Envi-ronnementaux et Sanitaires (SIPRES) de la Ville de Nouméa réalise régulièrement sur toute la commune des échantil-lonnages d’eau (eau douce, eau de mer) destinés à l’analyse en laboratoire. Ces échantillonnages se font principalement sur des points fixes de surveillance et occasionnellement sur des points définis en fonction du besoin.L’objectif principal du « SIGNOMADE SIPRES – Analyse des eaux » est d’apporter une amélioration dans les processus de relevés « terrain » (initialement sur papier) en évitant les erreurs de saisie, de positionner, stocker et analyser les points des prélèvements. La mise en œuvre technique de ce projet se devait d’être simple et adaptable à d’autres thématiques de la Ville.La solution choisie a été déve-loppée sous ESRI avec « ArcGIS for Windows Mobile » installé sur une tablette « Xplore » avec GPS intégré (voir ci-contre). Cet outil permet désormais au SIPRES de préparer ses cam-pagnes de terrain en listant les points à échantillonner, de définir des nouveaux points de prélèvements, d’effectuer des synchronisations journalières des données de la tablette avec le système d’information municipal, de produire en automatique des fiches de groupement d’analyses destinées au laboratoire et, enfin, de réaliser rapidement des cartes des points de prélèvements et des zones de pollution.

Application sécurité civileLe service de l’Information Géographique et celui de la Pré-vention, Prévision et Organisation des Secours (Direction des Services d’Incendie et de Secours - DSIS) de la Ville de Nouméa travaillent de longue date en étroite collaboration. Jusqu’en 2014, le support papier était le seul média utilisé pour le rendu et l’usage des documents cartographiques

opérationnels. Dans le même temps, la création du Centre de Traitement des Appels 18 (CTA 18), à la caserne de Nor-mandie, a généré de nouveaux besoins issus notamment de son mode de fonctionnement, puisqu’un sapeur-pompier de chacune des trois communes (Nouméa, Dumbéa et Païta) est en permanence à la gestion des appels.Répondant au référentiel des exigences du CTA 18 (ex. : cou-verture géographique à l’échelle du Grand Nouméa), cette application SIG web est aussi accessible à tous les agents sur l’intranet municipal.

Trois fonds de cartes gérés en cache sont disponibles : un fond cartographique « classique » avec notamment les emprises des infra-structures liées à l’enseigne-ment et au sport, l’ortho-photo 20 cm du GIE SERAIL sur Nouméa et celle de 2009 de la DITTT sur l’agglomération. L’application propose aussi des couches d’informations connectées

à des outils de recherche pour les adresses, les voiries, les quartiers, les

squats et les objets liés à l’enseignement. Les couches réellement opérationnelles sont :–  les hydrants (poteau et/ou bouche incendie) publics et privés

avec une symbologie par types et un accès aux attributs comme les valeurs de débits, par exemple ;

–  les bâtiments disposant de colonne sèche (CS) et les établis-sements répertoriés (ETA.RE), ces objets étant liés à des fiches techniques ou à des plans de prévision tactique en PDF ;

–  la sécurité cyclone avec les points et les circuits de ramassage des personnes et les centres d’hébergement ;

–  les carroyages de la DSIS permettant une correspondance rapide avec les atlas papier au 1:5 000 embarqués dans chaque véhicule d’intervention, et DFCI à 1, 2 et 20 km ;

–  les réseaux électriques et d’eau.

Applications SIG opérationnellesPour la sécurité sanitaire et civile

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Un véritable outil d’administration de web services pour la DSILes agents du Bureau SIG disposent d’une interface adminis-trateur leur permettant de configurer les services diffusés sur le géoportail interne.

Cette interface permet la sécurisation de certains services confidentiels en affectant un profil utilisa-teur spécifique dans leur fiche de métadonnées.L’application s’occupe de la gestion des catalo-gues de cartes qui définit, de façon dynamique, l’arborescence CartoSud présentant les couches de données suivant les thématiques auxquelles elles appartiennent.Le GeoCat constitue également à ce jour un véritable routeur qui présente simplement les modalités d’accès à une ressource. Il assure un échange sécurisé entre les clients et les différents serveurs cartographiques (ArcGis Server / Map-server / Mapcache). Cependant, cette fonction-

nalité devrait être implémentée dans une future application interne dédiée à la sécurisation des données géographiques : le GeoData. Le Bureau SIG travaille actuellement à sa mise en place dans les mois à venir.

Auteur : Léa PROTOY ([email protected])

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Bulletin no 41

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Créée en 1971, la Compagnie Industrielle du Pacifique (CIPAC), entreprise 100 % calédonienne, a plus de 40 ans d’expérience à travers la région Pacifique Sud.Forte de ses compétences dans les divers secteurs d’acti-vité qu’elle représente, la CIPAC développe aujourd’hui des solutions pour la fourniture de produits et de services autour de la géomatique, de la télédétection et des systèmes d’information géographiques.C’est ainsi qu’elle est devenue partenaire officiel d’Airbus Defence and Space, le géant mondial reconnu dans le domaine et doté d’une constellation de satellites jumeaux optiques et de radars aux capacités inégalées :–  Pléiades 1A et 1B, à 50 cm de résolution

(panchro) et d’une fauchée de 20 km ;–  SPOT 6 et 7, à 1,5 m de résolution (pan-

chro) et d’une fauchée de 60 km ;–  TerraSAR-X, TanDEM-X et très bientôt

PAZ, avec des résolutions allant de 40 m à 25 cm et dont l’évolution des techniques interférométriques permet aujourd’hui la détermination de mouvements de la surface du sol de l’ordre de quelques millimètres seulement.

En somme, tous types de capteurs et de résolutions dont la disposition offre une capacité de revisite quotidienne en tout point du globe et dont l’unique complémentarité permet de répondre à des demandes qui se diversifient.Ces capacités sont aujourd’hui plus particulièrement avérées dans les secteurs d’activité tels que la mine, l’énergie type pétrole et gaz, l’agriculture, la gestion du territoire ou des ressources, la surveillance maritime et la sécurité.C’est ainsi avec une volonté certaine de construction pour l’avenir que la CIPAC a mis en place autour de l’imagerie un réseau de partenaires locaux et internationaux, permettant de répondre au plus grand nombre de besoins :

–  suivi de l’environne-ment et des ressources naturelles : montée des eaux, trait de côte, érosion, feux de brousse, anthropisa-tion, urbanisation, pol-lutions en tout genre, herbiers et récifs ;

–  catastrophes natu-relles : cyclones, inon-dations, tremblements

de terre ou éruptions volcaniques ;–  cartographie : thématique, cadastrale, d’occupation

des sols, bathymétrie, modèles numériques de terrain.

Ces différents capteurs satellites sont particulièrement adaptés pour des zones d’intérêt étendues, avec un besoin de résolution correspondant ainsi qu’une néces-sité de revisite et de réactivité opérationnelle sans faille.

Afin d’adapter au mieux les services proposés, c’est cependant tous les types de capteurs qui doivent être et seront pris en considération dans un projet de développement commun.L’objectif premier d’un tel essor est d’être en mesure d’acquérir, en local, les capacités et compétences nécessaires à tous les niveaux de la chaîne opérationnelle : acquisition des données, récupération de ces dernières, puis traitement, analyse et expertise pour en ressortir toutes les informations attendues.C’est ainsi que nous serons capables d’exporter nos compétences locales, reconnues, dans toute la région Pacifique, au travers d’un développement à l’international déjà en construction.La finalité à court terme est donc la mise en place d’un centre de traitement local à rayonnement régional, basé sur des partenariats solides, structurés et en constant développement.

Auteur : Jean MASSENET ([email protected])

Parmi les autres fonctionnalités disponibles, la géolocalisation d’une coordonnée quel que soit son format (RGNC Lambert NC, WGS84 décimal, degré-minute-seconde, degré-minute décimale) est possible (figure ci-dessous).

Actuellement en phase de qualification et destinés à un public restreint, deux web services vont venir enrichir l’application :–  issue du calcul d’isochrones (différents temps et vitesses),

la visualisation de la couverture d’intervention au départ de chaque centre de secours ;

–  à partir d’un service de géotraitement, la possibilité de caractériser la défense extérieure contre l’incendie (DECI) à un temps « t ». En se basant sur l’extension Network Analyst d’ESRI, un graphe correspondant au déploiement de 200 m linéaires de tuyau au départ de chaque hydrant en service est calculé (figure Intranet-DSIS).

Initialement mise en place comme une amélioration numérique des supports papier existants, cette application est devenue aujourd’hui un outil opérationnel incontournable pour les pompiers. La prochaine étape leur permettra la mise à jour de l’état (en service / défectueux) des hydrants.

Auteurs : Cédric PITOUT ([email protected]) et Nadia CHAGNAUD ([email protected])

La CIPAC et l’imagerie satellite

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Réalisation : D. Buisson – DTSI/SGT – Octobre 2015 – ISSN 2109-3741 – Comité de rédaction : D. David, M. Vende-Leclerc, D. BuissonMise en page : Point GED – Impression : DTSI – Tirage : 150 exemplaires, sur papier respectant les normes environnementales

Géo-NaissanceLe « Club Géomatique NC »Une réunion organisée à la DTSI le 8 sep-tembre dernier a lancé les bases d’un réseau « Géomatique » en Nouvelle-Calédonie. Dix structures étaient représentées pour cette première rencontre : le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, la province Nord, la province Sud, la Ville de Nouméa, l’OPT, le GIE-SERAIL, le Syndicat Intercommunal du Grand Nouméa (SIGN), la Communauté du Pacifique (CPS), l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer (IFREMER).Les grands principes de ce réseau ont été présentés. Une rencontre trimestrielle sera donc dans un premier temps organisée autour des thématiques suivantes :– les infrastructures techniques ;– l’information géographique ;

– les outils de la géomatique ;– la communication ;– les formations et emplois;Le Club Géomatique NC a donc pour mission principale l’animation d’un réseau technique réunissant un ensemble d’acteurs  : responsables d’IDS, producteurs de données géographiques… il reste une structure informelle et se définit comme un outil d’échange et de partage.Qu’on se le dise, les géomaticiens de Nouvelle-Calédonie franchissent aujourd’hui une étape importante dans leur fonctionnement inter-structures. Une première réunion de travail est prévue d’ici à la fin de l’année 2015.Pour toutes informations concernant le Club Géomatique NC, merci de contacter Damien Buisson, chef du service de la Géomatique et de la Télédétection de la DTSI.

Auteur : Damien BUISSON ([email protected])

Géo-PortraitAlex Ferrand, 29 ans – GéomaticienLa géomatique est devenue une évidence au fil de mes études, même si je ne connaissais pas ce mot lors de mon arrivée en faculté de géographie. Je ne voulais pas être prof comme beaucoup de mes collègues, mais j’étais dans les amphis pour

une vraie attirance durant ma jeunesse pour la géographie en général, avec les noms de pays, capitales, drapeaux, fleuves et points culminants que l’on peut trouver à travers les différents atlas. C’est au cours de mes trois années de licence que je découvre les SIG et me dirige vers un master en géomatique. Une première année à Rennes, puis une deuxième à Avignon, et me voici embauché du côté de Lille (belle triangulation de la métropole, au passage), plus précisément à Bailleul, au sein du Conser-vatoire botanique en tant que gestionnaire de données/cartographe. Pendant deux ans et demi, j’utilise peu les SIG, mais beaucoup les systèmes de gestion de base de données. J’apprends beaucoup sur la structuration des données afin de garantir leur pérennité et leur qualité, dans le but de fournir une infor-mation fiable aux utilisateurs, et utilise beaucoup Postgres et sa cartouche spatiale Postgis. Les projets utilisant de plus en plus de données localisées, cette expérience fut un très bon complément à ma formation en géomatique. Ma venue sur le territoire est liée à des raisons personnelles, et j’ai du mal à trouver un job dans mon domaine. J’effectue quelques missions : avec SIGEO pour la province Sud, notamment sur le SIGRoutier en faisant un relevé GPS du mobilier routier le long de la SAV express et de la VDE avec la création d’une base de données, mais également avec Thémis pour EMR (Environnement de la Mine au Récif) sur la mise à jour de productions cartographiques pour des sites miniers. Suite à ces missions, j’ai la chance d’être choisi par la Direction de la Sécurité Civile et de la Gestion des Risques (DSCGR) du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie pour intégrer ses équipes en tant que géomaticien et ainsi apporter une plus-value « carto » aux outils de gestion de crise et de situation tactique de la DSCGR.

Contact : Alex FERRAND ([email protected])

Géo-ÉvénementsEn France...3e colloque national Métiers et compétences en géomatiqueLe 9 décembre 2015 – Paris 14e

Après une conférence introductive consacrée à l’impact de l’innovation technologique sur la filière géomatique et ses métiers, cette journée permettra aux participants d’échanger sur l’impact de la recherche sur les pratiques et les métiers, sur les évolutions réglementaires en cours dans la formation professionnelle et sur l’implication des acteurs de la filière (employeurs, branches professionnelles, prescripteurs de formation, associations d’anciens élèves, chercheurs, respon-sables de formation) dans ces deux domaines :– recherche-développement et recherche-action en géomatique ;– réglementation, certification des compétences, évolution/adaptation des offres de formation.Site Internet : www.afigeo.asso.fr

Conférence Temps, Art & Cartographie – La sémiologie dans tous les sensDu 16 au 18 mars 2016 – StrasbourgLa représentation cartographique évolue en lien avec le renouvellement des pratiques pour la produire. Réalisée sur support écran de taille variable, elle devient animée, interactive et s’inscrit dans le développement de nouveaux modes de visualisation spatio-temporels et dynamiques. Au sein de ce renouvellement, qu’en est-il de la sémiologie ? Comment participe-t-elle à l’expres-sion de messages cartographiques ou artistiques ? Comment facilite-t-elle la perception ? La date limite de soumission est le 31 octobre 2015.Site Internet : art-carto-semio.sciencesconf.org

Pour un agenda plus complet : http://georezo.net/agenda.php

Conférence Inspire FRANCE / Le 16 novembre 2015 – ParisCette journée permettra de mettre la directive en perspective, de faire un état des lieux de son déploiement en France et d’échanger au sein d’ateliers. L’objectif est d’aider au déploiement de la directive européenne en France.Site Internet : cnig.gouv.fr/?p=12075