Le Seynois n°38

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4 EMPLOIS D’AVENIR À LA SEYNE PAGES 4 ET 5 N° 3 8 DÉCEMBRE 2012 SEYNOIS SEYNOIS LE JOURNAL DE LA SEYNE-SUR-MER WWW.LA-SEYNE.FR SÉCURITÉ : DES MOYENS ACCRUS POUR LA SEYNE page 9 Leanna Cholot, 6 ans, a préparé les décorations du sapin avec ses copains du centre aéré Martini pages 32 et 33 C’est Noël !

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Le magazine municipal de La Seyne-sur-Mer

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4 EMPLOIS D’AVENIR À LA SEYNEPAGES 4 ET 5

N° 3 8DÉCEMBRE 2012 SEYNOISSEYNOISLE JOURNAL DE LA SEYNE-SUR-MER

WWW.LA-SEYNE.FR

SÉCURITÉ : DES MOYENS ACCRUS POUR LA SEYNE

page 9

Leanna Cholot, 6 ans, a préparé les décorations du sapin avec ses copains du centre aéré Martini pages 32 et 33

C’est Noël !

Page 2: Le Seynois n°38

2/ Sommaire

L’événement / 4 et 5

Un emploi pour l’avenir

Retour en images / 6 et 7

Vie seynoise / 9

La Seyne zone de sécurité

320 000 croisiéristes en 2012

Des commerçants ingénieux

Les métiers de l’IPFM

Des équipements pour le Sud

Le Seynois c’est vous / 15

Magali Coispel et Henri Gomez

Travaux /16 et 17

Crématorium

Un rond-point à Auchan

A votre service /18

Des rues illuminées

Quartiers/ 19

Le maire à votre rencontre

La “vieille Berthe” rénovée

Une poste place St Jean

Portrait du mois/ 24

Ian Simms

Reportage / 26

Les as du badminton

Gros plan / 32

Tout sur les festivités

D’aqui / 35

Largade en musique

Mémoire/ 36

Le centenaire de Pouillon

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Circuit santéUn circuit santé dédié

aux enfants du quartier Berthe était organisé par la

municipalité le 21 novembre dernier à la Villa Vidal, en partenariat avec les

associations du quartier. L’occasion de faire

le point sur la santé buccodentaire,

le surpoids et l’obésité, la parentalité et la prise de poids -et les troubles

sensoriels.

Page 3: Le Seynois n°38

Le mot du maire /3

Le mois dernier, je suis revenu

du Congrès des Maires des villes

de France avec le sentiment très

net que nos gouvernants, à l’échelle

nationale et européenne, ne semblent

pas avoir pris la juste mesure

de la récession qui menace, jusqu’à

l’étouffement, nos communes,

nos collectivités, les populations... et pas seulement

les plus fragiles. Les contribuables seynois en savent

quelque chose. Le monde de la haute fi nance s’est

d’abord lui-même plongé dans la crise, par ses abus et

sa déconnexion de l’économie réelle. Mais aujourd’hui,

à la face du monde, il fait supporter ses errements aux

citoyens, par le biais des États ou des collectivités. Un

exemple, chez nous, à La Seyne, que je cite souvent : on

refuse de nous prêter 2,5 millions d’euros pour aménager

les quais qui accueillent les yachts de haute plaisance.

Pourtant, un écolier de CM2 comprendrait que le retour

sur investissement serait on ne peut plus profi table, à

la fois pour nos fi nances, pour les entreprises locales,

et pour notre solvabilité auprès des banques. Exemple

d’école, donc, permettant de mesurer l’absurdité d’un

système devenu fou.

Pourtant, les élus locaux sont des gens responsables.

Pour ma part, depuis 2008, j’ai fait en sorte que la Ville

économise et ramène la durée de remboursement de sa

dette de 96 ans à 19 ans ! Mais c’est encore insuffi sant, il

faudrait réduire ce délai à 12 voire 10 ans. Je garde donc

deux caps : d’un côté la mesure et la rigueur ; de l’autre,

la détermination. Des investissements directs et aidés par

nos partenaires, comme la médiathèque qui ouvre début

2013, ou la cuisine centrale, mise en service à la rentrée

2011/2012. Et des investissements faisant appel au privé,

au travers de DSP : Casino (démarrage en janvier 2013),

crématorium (dont les travaux viennent de commencer),

port de plaisance...

Bonne lecture !

Marc Vuillemot, maire de La Seyne-sur-Mer,

vice-président de TPM et conseiller régional

VENDREDI 14 DÉCEMBRE

CONCERT OCCITANLargada « de saga e de

susor »

Salle Apollinaire

à 20h30

DIMANCHE 16 DÉCEMBRE

LA PHILHARMONIQUE LA SEYNOISE

Salle Aillaud, 7, bd

Gounod à 16h

SAMEDI 15 ET DIMANCHE 16

DÉCEMBRE

CIRQUE TOUT PUBLIC« Cabaret basculatoire »

par Théâtre Europe

Chapiteau de la Mer à

20h30 et à 15h30

VENDREDI 21 ET SAMEDI 22 DÉCEMBRE

THEATRE« La croyable légende

de Bert Falcomochère »

Café-théâtre 7e Vague

à 21h

JUSQU’AU 23 DÉCEMBRE

27ème CALENDALESAnimations, concerts,

contes, crèches, expo-

sitions...

Fort Napoléon

Maires de France

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

“Janvier dans les étoiles”Cette année, le festival aura vraiment lieu en janvier ! Cette 14ème édition se déroulera du 24 janvier au 3 février 2012, dans le cadre de Marseille-Provence 2013 capitale de la Culture. En ouverture du festival, jeudi 24, “Le bal des intouchables” de la Cie les Colporteurs, à 20h30 (VOIR EN PAGE 30). N’attendez pas pour réserver vos places.Espace Chapiteaux des SablettesAv. Jean-Baptiste Mattéi infos : 04 94 06 84 05www.theatreurope.com

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«La jeunesse est la préoccupation du gouvernement et du

quinquennat ». Mettre le pied à l’étrier, briser la spirale

des petits boulots, offrir une formation professionnelle,

autant d’objectifs rappelés par Laurent Cayrel, nouveau

préfet du Var, auxquels s’associent la municipalité et l’of-

fi ce d’HLM Terres du Sud Habitat (TSH). Chacun recrutera

donc une dizaine d’emplois d’avenir en 2013. Emilia Go-

mis et Amaniy Rebaya pour TSH, Samia Belkamsa et Hugo Liégard pour

la mairie (voir encadrés), étaient les quatre premiers à signer leur CDD

d’un an renouvelable deux fois en salle de réception de l’hôtel de ville.

« Nous sommes directement concernés par ce dispositif pour les 16-25

ans en recherche d’emploi, précise le maire, Marc Vuillemot. Ces derniers

ont vu leur nombre croître sur la commune de 7 % en un an, malgré le

Programme de rénovation urbaine et ses 1 200 emplois dans le bâtiment

4/ L’événement

Un emploi pour pr

22 novembre à l’hôtel de ville. Première visite du nouveau préfet du Var, Laurent Cayrel, qui a fait le déplacement pour signer avec le maire et président de l’offi ce Terres du Sud Habitat (TSH), Marc Vuillemot, les quatre premiers emplois d’avenir de La Seyne. Des contrats à plein temps, et un dispositif de formation conséquent.

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L’événement /5

réparer l’avenir

Samia Belkamsa« Passer mon permis »

Deux ans au KFC, trois mois assistante de conciergerie à la SNCF, plus des aides aux devoirs, Samia Belkamsa a enchaîné les petits boulots. Née à La Seyne, résidant au Messidor, Samia a suivi les cours de l’école Giono-Malraux (aujourd’hui Lucie

Aubrac), du collège Wallon et du lycée de La Coudoulière où elle décroche un bac pro “secrétariat”. « Depuis mes 18 ans, j’ai toujours travaillé. Mais jamais dans mon secteur », constate la jeune fi lle de 23 ans. Suivie par la MIAJ, elle a bénéfi cié du dispositif Mer +, d’une formation informatique, d’un stage de secrétariat dans un centre de contrôle technique et d’échanges interculturels à l’EAJ des Sablettes : « J’ai pu mesurer à quel point la jeunesse d’Europe était exposée à la crise. Par exemple, les Espagnols sont obligés de s’expatrier et les Roumains n’ont pas de salaire minimum ». Désormais agent d’écoute et de proximité au service Vie des quartiers, Samia est résolue à passer son permis et découvrir, avec l’aide de sa tutrice, Katia Asins, les différents métiers du service public.

Hugo Liégard« Avoir un chez moi »

Hugo Liégard, 23 ans, voudrait être graphiste. Lui non plus n’a jamais exercé dans son domaine. Résidant en centre-ville chez des amis, le jeune homme a quitté le lycée Beaussier en classe de

première. Le centre Défi 83 à Toulon lui permet toutefois de décrocher une formation de CAP d’agent d’entreposage et de messagerie fi nancée par le Conseil régional. Après un stage dans l’entreprise Vauban boat services (NDLR : DISPARUE DEPUIS) aux Playes, il prend le chemin de la Savoie en tant que magasinier au Club Med de Tignes. « Nous étions cinq pour assurer la logistique de 650 clients. L’ambiance entre employés était bonne, mais nos responsables étaient plutôt méprisants », retient le jeune homme inscrit à la MIAJ depuis cinq ans. Motivé pour aller à la rencontre des habitants en tant qu’agent d’écoute et améliorer le service des administrés aux côtés de sa tutrice, Anne Loussier, Hugo espère oublier la précarité et « avoir un chez lui ».

et les travaux publics », note-t-il. L’emploi d’avenir ? Une « perspec-

tive d’insertion à concrétiser via une formation durable et un tuteur

expérimenté », poursuit Marc Vuillemot. « Il s’agit d’un tremplin,

qui doit permettre de s’engager dans la vie active en décrochant un

CDI. Je vous invite donc à rester actifs dans la poursuite de recher-

che d’emploi ». Le nouveau préfet du Var (VOIR CI-CONTRE) a rappelé

que, chaque année, 120 000 jeunes quittent l’école sans formation :

« La crise mondiale ne doit pas nous détourner de la jeunesse. Les

150 000 emplois d’avenir fi nancés par l’Etat d’ici 2015 refl ètent une

mobilisation solidaire nécessaire ». Pour Daniel Vuillermoz, « le

partenariat entre la MIAJ, Pôle emploi, le centre de formation de la

Fonction publique territoriale et le Conseil régional vise à établir

un parcours de formation ». Un comité de pilotage encadre en effet

chacun des emplois d’avenir : « Leurs postes d’agent d’écoute et de

proximité pour la mairie, et de chargés de clientèle pour TSH, occu-

pent les trois quarts du temps. Le dernier quart sera consacré à une

formation », poursuit le président de la Mission d’insertion action

jeunes (MIAJ) de La Seyne. « Nous nous engageons pour ces jeunes

tout en leur indiquant que le but n’est pas forcément de devenir

fonctionnaire », confi rme l’adjoint à la promotion de la démocratie

locale, Michel Reynier. Et ce dernier d’ajouter : « Il peut s’agir d’un

tremplin vers le secteur marchand ou industriel ».

Gwendal Audran

Laurent CayrelPréfet du VarSuccédant à Paul Mourier, le nouveau préfet du Var, Laurent Cayrel, a pris ses fonctions lundi 19 novembre dernier. Ancien préfet du Morbihan (août 2006 à juin 2009) et de l’Inspection générale de l’administration, Laurent Cayrel a réservé sa première visite à La Seyne-sur-Mer pour la signature des premiers contrats d’avenir. Le représentant de l’Etat va par ailleurs s’atteler à « trouver une nouvelle démarche de coopération avec les élus pour mettre en place la zone de sécurité prioritaire à La Seyne-sur-Mer (VOIR P.9) ». La protection civile et le renforcement des Plans de prévention du risque inondation (PPRI) sont également programmés, sans oublier la poursuite de la politique de prévention routière. Conscient de la « pression urbanistique qui règne dans le Var » et de la « complexité d’application de la loi littoral », le préfet propose un appui juridique aux élus en amont du contrôle de légalité, qui sera rigoureusement appliqué.

Emploi d’avenir mode d’emploi

Agés de 16 à 25 ans et à la

recherche d’un emploi

depuis plus de 6 mois, les

candidats doivent s’adres-

ser à la mission locale ou

à l’agence Pôle emploi. Un

conseiller détermine les

secteurs où l’on peut exer-

cer et met en contact avec

les éventuels employeurs.

Si la candidature est rete-

nue, une demande d’aide

emploi d’avenir est signée.

Avant de décrocher un CDI

ou un CDD de 1 à 3 ans.

MIAJ355, avenue Estienne d’Orves Tél. : 08 26 88 68 10http://missionlocalemiaj.blogspot.fr/

Pôle Emploi113, avenue Emile ZolaL’arche du rond-point du 8 maiTél. : 39 49

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Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

6/Retour en images

L’Alsace a fait le plein. Malgré les intempéries du samedi, le public s’est déplacé nombreux lors de l’Alsace-sur-Mer pour déguster fl ammekueches et choucroutes sur le parc de la Navale. (CI-DESSOUS) Ecolos en herbe. Le 5 novembre dernier, à l’occa-sion des vacances de la Toussaint, les enfants de la struc-ture de loisirs Léo Lagrange ont ramassé des déchets sur le Parc Braudel et sur les plages de Saint-Elme et de Mar-Vivo.

Champions de France !

Les championnats de France par équipe

de trampoline ont couronné l’Entente

Gymnique Trampoline Seynoise. A domicile,

les protégés de Lucien Viviani ont décroché le

titre national chez les hommes et la 2ème place avec les fi lles. Ce qui en fait le meilleur club de l’hexagone de l’année

2012, d’autant qu’en Division Nationale 2,

les féminines gagnent le concours alors qu’en

DN3, elles se classent secondes. Une véritable

razzia pour le plus grand plaisir du public

venu en nombre à la salle Baquet.

Soli’sphère. Symbole du lancement

de la Semaine de la solidarité internatio-nale, une Soli’sphère

éphémère a été élaborée le 17 novembre au pied

du Pont-Levant. Com-posée de charbon et de jouets usagés, elle a été

réalisée par des enfants des centres aérés et de l’école municipale des

Beaux Arts.

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Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Retour en images /7Cross de Fabrégas

Le CSMS Athlétisme organisait le 18 novembre dernier dans les sous-bois du Domaine de Fabrégas le 44ème Cross de Fabrégas. 750 participants ont pris

le départ des différentes épreuves. Natacha Moreau et Nicolas Navarro ont respectivement remporté les

épreuves femmes et hommes.

IntempériesLes agents sur le pontSuite aux intempéries qui ont touché la ville fi n octobre, le maire, Marc Vuillemot, a tenu à remercier l’ensemble des agents communaux intervenus sur le terrain lors des inondations puis du rétablissement de la circulation (CI-DESSOUS À LA VERNE) à travers la ville.

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Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

8/ Vie seynoise

Chahine, 21 ans et étu-

diant en BTS, partici-

pe pour la deuxième

fois aux Assises. Pour cette

année il a décidé de s’impli-

quer « pour être au cœur du

projet ». Eddy, lui, a 17 ans. Il

est lycéen à Beaussier et doit

participer pour la première

fois aux Assises. Ce qui les a

motivés tout les deux ? « Le

changement à La Seyne ».

Ils insistent sur le fait que

« chacun peut y apporter sa

pierre, en travaillant sur un

projet de bien commun ».

Ces Assises sont pour eux

« l’occasion idéale pour

s’exprimer, partager et se

faire entendre par l’ensem-

ble des acteurs de la Ville :

maire, élus, associations…».

Les deux jeunes n’hésitent

d’ailleurs pas à mettre en

avant « le manque d’inves-

tissement de la jeunesse » :

« On a tendance à beaucoup

parler, et peu agir. Ce genre

de journée est fait justement

pour ceux qui veulent ajou-

ter leur pierre à l’édifi ce ».

Les Assises de la jeunesse,

qui se tenaient le 1er décem-

bre au Chapiteau de la mer,

ont proposé un programme

très varié pour attirer un

maximum de jeunes. Un dé-

bat sans thème imposé a été

organisé, laissant libre ex-

pression aux participants.

« Durant ce débat, chacun

peut proposer une idée no-

vatrice pour la Ville », souli-

gne Chahine.

Cette journée a ainsi permis

de « confronter les généra-

tions et les visions », comme

le souligne Eddy. « Avec une

vision jeune, des projets

jeunes, pour la jeunesse ».

Durant cette journée consa-

crée entièrement à la jeunes-

se seynoise, le maire, Marc

Vuillemot, a remis plusieurs

bourses aux lauréats, des pro-

jets V.I.J (Valorisation initiati-

ve jeune) et PAJES (Projet ac-

tion jeunes en Seyne). Enfi n,

quoi de mieux pour clôturer

cette initiative qu’un buffet

et une soirée cabaret, pour ce

qui devait rester un moment

fort de l’année 2012.

Sami Bouzid

Pour la 2ème année consécutive, la Ville a renouvelé les Assi-ses de la jeunesse. Cette initiative rencontre toujours un fort succès auprès des participants.

Deuxième Assises au Chapiteau de la mer

Au cœur de la jeunesse !

JACQUES ATTALI A LA SEYNELe 11 décembre, Jacques Attali, président du réseau Planet fi nance, ONG créée en 1987 pour soutenir les micro-entreprises, sera reçu à la Cyberbase de Berthe. Deux entreprises seynoises à l’hon-neur : La Pause zen, 1 000 ème entreprise du réseau national et Transports Côte-d’Azur, l’une des 50 entreprises du réseau seynois.

Eddy, 17 ans et Chahine,

21 ans, deux parcours

distincts et une volonté

commune

//// RÉVEILLONMagic Mouss sur France 2

Au moment où nous

mettons sous presse,

nous apprenons que le

31 décembre prochain

à 20h50, le Seynois

Magic Mouss devrait

participer à l’émission

de Patrick Sébastien

“Le plus grand cabaret

du monde” sur France

2. Un accomplissement

pour le responsable

des ateliers “magie” de

l’Espace culturel Tisot,

qui avait rencontré

l’humoriste le 12 août

dernier lors du festival

“Côté pont”, à l’occa-

sion de son spectacle

“Imitations... et confi -

dences”.

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Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Vie seynoise /9

Si le gouvernement a

fait de la sécurité des

Français une priorité

de son action, le maire, Marc

Vuillemot, a fait de la sécu-

rité des Seynois, sa priorité.

Une nécessité, car, si la dé-

linquance en général est en

baisse à La Seyne, elle s’ac-

croît sur certains quartiers,

tel le centre ancien et sous

certaines formes (drogues,

menaces aux personnes ...).

Pour être entendu et pou-

voir bénéfi cier de moyens

supplémentaires afi n d’as-

surer la quiétude républi-

caine, le maire a dû tirer

la sonnette d’alarme. Avec

succès. Le ministère de l’in-

térieur a en effet considéré

que la demande était digne

d’intérêt, au vu du « trafi c

de stupéfi ants en très forte

augmentation » selon les

termes de la circulaire qui

explicitait les raisons du

classement de La Seyne en

Zone de sécurité prioritaire.

Et pour cause, sur les neuf

premiers mois de l’année

2012, le trafi c a doublé dans

le centre ancien, « il fallait

vraiment tout faire pour

arrêter cette insécurité.

Profi tons de ce dispositif et

de ses ressources humai-

nes supplémentaires ». A

peine arrivé dans le dépar-

tement, Laurent Cayrel, le

nouveau préfet (VOIR AUSSI

P.5), tient à associer les élus

« dans une démarche de

coopération, pour mettre

en place la ZSP ». Celle-ci

va permettre de renforcer

les moyens donnés à la Po-

lice nationale pour qu’elle

puisse remplir ses mis-

sions. Entre 5 et 10 fonction-

naires de police vont venir

grossir les effectifs, d’ici le

premier trimestre 2013. En

outre, l’Etat pourra fi nan-

cer l’installation de caméras

de vidéosurveillance : « Ac-

tuellement, nos services tra-

vaillent à installer très ra-

pidement cables et réseaux

pour raccorder ces caméras.

Ils réfl échissent également

aux endroits où elles seront

les mieux placées ».

Prévention avant toutLe dispositif de ZSP permet

également d’être prioritaire

sur les moyens engagés, es-

sentiellement au titre du

Fonds interministériel de

prévention de la délinquan-

ce (FIPD) : « L’objectif est de

consacrer 75 % de ces moyens

à de véritables actions de pré-

vention comme la lutte contre

la récidive, la prévention de

la délinquance, et non pas de

répression ou d’élucidation

dans les affaires. Je précise

que le travail de la Police na-

tionale continue de s’inscri-

re en partenariat avec celui

de la Police municipale ».

Dans la lutte contre la réci-

dive, La Seyne est d’ailleurs

ville pilote : « Sur le travail

d’accompagnement des dé-

tenus en fi n de peine ou des

travaux d’intérêt général en

alternative à l’incarcération,

nous sommes la commune

du département la plus en-

gagée », rappelle le maire,

Marc Vuillemot. Pour mettre

en œuvre des actions prio-

ritaires, les crédits alloués

au CUCS (Contrat urbain

de cohésion sociale) seront

maintenus. On l’aura com-

pris, l’intérêt d’une Zone de

sécurité prioritaire n’est pas

seulement de renforcer le

dispositif de la police, mais

de soutenir une véritable po-

litique de prévention. Avec

des moyens. Et si d’aucuns

se demandent combien de

temps va durer le label ZSP,

« le dispositif s’arrête dès le

moment où dans sa globa-

lité, la situation redevient

normale ».

Chantal Campana

[email protected]

Sécurité

Des moyens accrus pour La Seyne

La Seyne n’a pas été oubliée dans la création des 49 nouvelles zones de sécurité (ZSP) du territoire national. La ville va pouvoir bénéfi cier de moyens dédiés.

Entre 5 et 10 fonctionnai-

res de police en plus,

d’ici le 1er trimestre 2013

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10/ Vie seynoise

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Tête de ligne pour les

croisières, La Sey-

ne-sur-Mer connaît

depuis 2008 un véritable

boom économique dans ce

secteur, avec toutes les re-

tombées que cela engendre.

Cette année, ce sont quelque

120 escales qu’a connues le

port de Toulon/La Seyne,

comme l’appellent les ar-

mateurs.

La Ville s’est adaptée à ce

nouveau modèle économi-

que en mettant en place

un dispositif permettant

d’accueillir au mieux les es-

cales. Pour cela, des agents

d’accueil ont été formés, des

places de parking ont été ré-

servées, et un dépliant en

quatre langues a été édité.

Les passagers qui viennent

du monde entier visitent

ainsi notre ville, son rivage,

ou encore son centre histo-

rique en promettant pour

20% d’entre eux de revenir

pour un plus long séjour

(sondage de la Chambre de

commerce et d’industrie du

Var).

Retombée économiqueLes efforts consentis par la

municipalité semblent por-

ter leurs fruits tant auprès

des professionnels que des

particuliers. En 2012, ce sont

320 000 personnes au total

qui ont fait escale ou ont

pris le départ de notre ville.

Cela représente, pour l’en-

semble de l’agglomération,

une retombée économique

de l’ordre de 17,4 millions

d’euros.

Une activité en plein essor

dans laquelle l’investisse-

ment de la Ville n’a jamais

été aussi fort.

Sami Bouzid

EN BREF Saison 2012

320 000 croisiéristesC’est le nombre de voyageurs que le port Toulon/La Seynea accueillis cette saison.

TRANSPORTS EN COMMUNComité

des usagersLe prochain comité des usagers des transports en commun qui se réunira le 17 décembre à 14h30 salle du Conseil municipal abordera des sujets importants, tels les engagements des collectivités locales à réaliser un rond-point sur l’avenue Rabin au niveau de Citroën afi n de permettre l’accès des bus à leur futur dépôt (ouverture en 2013) sans couper la route, la création d’une ligne au Gai-Versant, les parkings relais de Tamaris et des Esplageolles et le bilan des lignes maritimes transversales cet été.

//// FIBRE OPTIQUETrès Haut Débit Patrick Figuères,

directeur d’Orange

Sud-Est, a présenté le

26 novembre dernier

à l’hôtel de ville en

présence du maire,

Marc Vuillemot, les

grandes étapes du

déploiement du Très

Haut Débit sur le

territoire de La Seyne.

Par ailleurs, lors de

son conseil municipal

du 27 novembre, la

Ville a voté une com-

mande à la délégation

de service public TPM

Très Haut Débit pour

l’extension de son

propre réseau de fi bre

optique qui desser-

vira, d’ici février 2013,

douze nouveaux sites

de la collectivité. Nous

reviendrons dans no-

tre prochaine édition

sur les enjeux de ces

nouveaux équipe-

ments pour la ville et

ses administrés.

La Seyne tête de ligne :

embarquement immédiat

«Nous voulons récompenser nos clients

de leur fi délité ». Bruno Fontaine, prési-

dent de l’association des commerçants

“La Seyne cœur de ville”, mobilisait déjà une

vingtaine de commerçants en partenariat

avec l’association “Vitrines seynoises” fi n no-

vembre. « Il s’agit d’une carte de fi délité mul-

ticommerçants. Elle se présente comme une

carte de crédit. Chaque remise y sera créditée

en euros », poursuit-il.Le 27 novembre dernier,

la carte a été présentée en salle du conseil mu-

nicipal aux médias. Plus de renseignements

sur [email protected]. G.A.

150 commerçants

Une carte pour fi déliserL’association « La Seyne cœur de ville » a annoncé le 27 novembre dernier le lancement d’une carte multicom-merçants.

Page 11: Le Seynois n°38

Vie seynoise /11

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Cellu-Chic, 25 rue Baptistin-PaulCéline Vinit a 25 ans, un

master d’économie dans sa

pochette à diplômes et une

passion pour l’esthétique

très technique. But : sculpter

et remodeler le corps. Cette

véritable technicienne de

la minceur et du bien-être

propose des cures d’amin-

cissement sur-mesure avec

une machine “palpé-roulé”

très impressionnante et des

combinaisons de pressothé-

rapie qui sont aussi très re-

laxantes. « Pour lancer mon

affaire, je cherchais un local

avec une grande vitrine.

Et la proximité du marché

seynois m’intéressait beau-

coup, ainsi que celle du port

et des bateaux de Mistral.

J’ai été très bien accueillie et

intégrée par mes voisins ».

Menuisier ébéniste d’Art Arnal, 37 rue FranchipanniBaptiste Arnal a 23 ans.

Après un diplôme Brevet

des métiers d’arts de l’Ecole

supérieure d’ébénisterie

d’Avignon, Baptiste a été le

salarié de deux entreprises

du coin avant de se mettre à

son compte. « C’était le seul

local dans mes moyens, et

ça tombait bien car c’était

une menuiserie avant, celle

de Louis Campodonico. Je

suis ici depuis un an, les an-

ciens étaient contents de re-

voir une menuiserie ici. J’ai

tout refait. Au début, c’était

dur, mais je pense que mon

commerce répond à une

réelle demande de proxi-

mité. » Baptiste Arnal répa-

re vos vieux meubles et les

restaure pour les remettre

au goût du jour. Il est éga-

lement spécialiste en sculp-

ture, dorure et marqueterie

et effectue tout aménage-

ment intérieur sur-mesure,

ancien et moderne.

Au goût du jour, 7 cours Louis-BlancVéronique et Yoann ont

la petite trentaine. Ils se

sont rencontrés autour des

pianos de l’école hôtelière

Saint-Louis de Toulon, il y

une dizaine d’années. Elle

est diplômée en cuisine, il

est spécialisé en gestion hô-

telière. Après avoir travaillé

pour des établissements

dans toute la France, ils ont

décidé d’ouvrir un snack.

Un snack, oui, mais avec

un concept nouveau : faire

de la restauration rapide

de qualité. « Chaque matin,

j’épluche les patates pour

les frites maison. Dès que

nous pouvons acheter au

marché, nous le faisons ». Et

Véronique d’ajouter : « On

a repéré toutes les erreurs

culinaires des snacks de la

ville et nous les avons cor-

rigées. Toutes mes sauces

sont maison, et je vous as-

sure qu’un ketchup maison

n’a rien à voir avec un ket-

chup de marque ». Véroni-

que fait aussi de délicieux

sandwichs, pâtes et desserts

maison, dont une mousse

au chocolat succulente.

Sylvette Pierron

[email protected]

Centre-ville

Petits commerces, grandes idées !Vous pouvez chercher dans tous les centres commerciaux, vous ne trouverez pas l’originalité, la proximité et le sens du service de ces trois artisans-commerçants.

65 rue Gambetta C’est la nouvelle

adresse de la trésore-

rie municipale dont

le numéro de télé-

phone et le numéro

de fax demeurent

inchangés.

Tél : 04 94 87 25 15

Fax : 04 94 87 87 40

////GASTRONOMIE

La Seyne gourmandeC’est le nom des

ateliers culinaires

animés 17 boulevard

Jaurès par Isabelle et

Loïc Bachelart. Elle

est pâtissière, il est

poissonnier, rien

d’étonnant dès lors

d’alterner cuisine

sucrée et salée dans

leurs cours. « Nous

fournissons la tenue, le

matériel et les clients

repartent au bout de

trois heures avec leur

entremets s’ils ne l’ont

pas déjà mangé ! »,

explique Isabelle

Bachelart. Installé

dans une ancienne

boulangerie, le couple

permet d’appréhender

l’univers professionnel

de la cuisine pour

les adultes et ses

techniques de base pour

les enfants. Les cours se

déroulent le mercredi

après-midi pour les

enfants et toute la

journée du samedi pour

les adultes.

www.

laseynegourmande.fr

09 82 53 21 74

Page 12: Le Seynois n°38

12/ Vie seynoise

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Formation et apprentissage

L’avenir et la mer

Guillaume Barcella,

directeur de l’IPFM

Avec 250 apprentis et 400 stagiaires à l’année, l’Institut de promotion et de formation aux métiers de la mer perpétue la conservation des métiers des savoirs.

La campagne d’apprentissage

de l’IPFM se termine à la fi n du

mois. Les retardataires ont en-

core quelques semaines pour s’ins-

crire. Certains métiers intéressent

toujours les jeunes et Guillaume

Barcella, directeur de l’IPFM, s’en

félicite : « Dans la pêche, même si

les pêcheurs ont des diffi cultés ac-

tuellement, il y

a encore des pa-

trons qui veu-

lent bien faire

l’effort d’em-

barquer un jeu-

ne de 16 ans qui

est intéressé.

Actuellement,

nous en avons

trois ». Les

ébénistes, eux,

font la pratique

en entreprise,

en respectant

le cadre légal de l’apprentissage.

« Nous allons arriver sur des mé-

tiers de niches un peu isolés mais

porteurs d’embauches. Ebéniste,

matelot, pêcheur, sellier... On se bat

pour que ces formations ne soient

pas abandonnées, sinon, à terme,

on perdra le savoir ». L’établisse-

ment propose des formations du

CAP au BTS technico commercial

nautisme, niveau III. Après plus

de dix années d’existence, et donc,

d’expérience, on peut dire que la

réussite de l’IPFM est liée au choix

du recrutement des enseignants.

« On fait appel à de vrais profes-

sionnels, des personnes avec une

culture marine et navale et une

bonne technique ». Au fi l des an-

nées, la fi lière soudure s’est deve-

loppée. En septembre 2012, l’insti-

tut a obtenu un marché de soudure

en aluminium, qui supposait des

techniques et un savoir-faire par-

ticuliers : « On forme à tous types

de soudure. Il y a différents maté-

riaux, procédés et matériel. Dans

cette branche, il faut être polyva-

lent, car dans une TPE* on ne peut

pas avoir que des spécialistes ».

Un soudeur gagne en moyenne

2 000 €, voire plus, selon ses quali-

fi cations et spécifi cités. En novem-

bre, six plongeurs démineurs de

la Marine koweïtienne sont venus

se former à la soudure terrestre et

sous-marine. Maintenant, ils vont

pouvoir faire un travail de plon-

geurs scaphandriers, c’est-à-dire

travailler en pieds lourds, combi-

naison étanche et casque alimen-

té de la surface, pour le relevage

d’épaves et découpage sous-marin.

A l’IPFM, le savoir s’exporte bien.

Chantal Campana

[email protected]

*Très petite entreprise

CONTACTSIPFM/CFA des Métiers de la Mer et de l’Automobile68 Allée des Forges83500 La Seyne-sur-MerTél. 04 94 10 26 [email protected] www.ipfm.fr

«Sociologiquement, La Seyne

est une ville contrastée. Cela

se traduit schématiquement

par des univers sportifs différents :

la boxe à Berthe, le rugby en centre-

ville ou les sports loisirs au Sud »,

observe Christian Bromberger, so-

cio-anthropologue à l’Institut d’eth-

nologie méditerranéenne, euro-

péenne et comparative (IDEMEC).

Du 12 au 16 novembre dernier, cet

enseignant de l’Université d’Aix-

Marseille, accompagné de deux

collègues et 13 étudiants en licence,

ont résidé à l’Espace accueil jeunes

des Sablettes. Objectif, sillonner la

ville et ses établissements scolaires

à la rencontre des acteurs sportifs

locaux : « L’anthropologie découle

des entretiens et des observations.

Lorsque l’adjoint aux sports, Tous-

saint Codaccioni, nous a proposé de

venir travailler à La Seyne, cela nous

a intéressés. 11 000 licenciés sportifs

pour 62 000 habitants, c’est un beau

ratio ! », constate l’universitaire.

« Votre regard extérieur à la ville est

précieux, se félicite le maire, Marc

Vuillemot. Cela va permettre d’ali-

menter, dans l’esprit de la démocra-

tie participative, les assises du sport

en février 2013 ». En toile de fond de

ce terrain d’études, un foisonnement

associatif seynois, héritier d’une lon-

gue histoire de mouvements syndi-

caux ou d’éducation populaire : « Un

héritage de la IIIe République et de

sa loi 1901, poursuit le maire. L’élé-

vation des consciences, par la lutte

contre l’illettrisme, passait aussi par

la pratique sportive ». Le sport, la clé

de socialisation, de bien-être collec-

tif et, trop peu souvent, de solidari-

tés. Les rapports des étudiants, at-

tendus en janvier, serviront de socle

aux assises du sport. Rendez-vous en

février 2013.

Gwendal Audran

Assises du sport

Sports à la loupeLe mois dernier, le socio-anthropologue Christian Bromberger et 13 étu-diants de l’Université d’Aix-Marseille ont étudié le tissu sportif. Une base qui doit servir aux assises du sport de février 2013.

Page 13: Le Seynois n°38

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Vie seynoise /13

Comme Candide l’af-

fi rmait haut et fort

dans l‘épilogue de

l’Optimiste de Voltaire, les

enfants de l’Amiq ont dé-

cidé, eux aussi, de “cultiver

leur jardin”. Derrière l’Es-

pace municipal et associa-

tif Jean-Baptiste Coste, le

service des Espaces verts

a labouré une plate-bande

à la demande des jeunes

membres de l’association

temporaire enfant citoyen

appelée “Jardin malin” et

présidée par Mamadou

Diouf : « Nous allons plan-

ter des légumes et créer un

jardin décoré, on appelle ça

le Land Art », explique Ma-

madou. Et son copain Waïl

de préciser : « Pour le mo-

ment, on a planté des fèves,

des tulipes, des oignons, des

laitues et des épinards. Ni-

cole et Rina (NDLR : LES DEUX

SPÉCIALISTES ES-POTAGER DE L’AMIQ

DANS LE CADRE DES ACTIONS INTER-

GÉNÉRATIONNELLES) nous ont

expliqué que ce sont des

végétaux qui poussent en

hiver ».

Fête de la soupePour les aider dans leurs

nouvelles tâches de jardi-

niers, les enfants pourront

aussi compter sur l’arrivée

prochaine d’un jeune en

service civique. « Le 2 mars,

avec notre première récolte,

nous organiserons une fête

de la soupe, annonce fi è-

rement Walid. Il y aura un

concert et un banquet avec

les légumes de notre Jardin

malin ».« Parce que les légu-

mes, rappelle Wail, c’est très

bon pour la santé, ça donne

des forces ! ». De son côté,

la jeune Kenza a hâte de

réaliser les premières déco-

rations de fl eurs : « Le Land

Art, c’est de la décoration

avec des fl eurs et des végé-

taux. On va faire des bons-

hommes avec des buissons,

des épouvantails… ».

Ce qui est sûr, c’est que ce

petit carré de terre au bout

du jardin de Coste donne

mille et une idées aux en-

fants qui, comme Candide,

souhaitent « cultiver leur

jardin » pour être heureux.

Sylvette Pierron

[email protected]

* L’association maison intergé-

nérationnelle de quartier du

centre-ville

Action citoyenne

Cultivons le Jardin malin !L’AMIQ* a monté une association temporaire enfant ci-toyen (ATEC) : Jardin malin. Buts : cultiver un potager à l’espace Coste, et réaliser du Land Art.

////DISPARITIONL’escalade en deuil

Le grimpeur à mains nues, Patrick Edlinger, nous a quittés le 16 novembre dernier à l’âge de 52 ans. Né à Dax (Landes), il est arrivé enfant à La Seyne avec sa famille. Initié à l’escalade dès l’âge de huit ans, Patrick “Le Blond” Edlinger se consacre très vite entièrement à cette discipline. Passant ses journées en falaise, il fait connaître l’escalade au grand public en 1982 grâce aux documentaires de Jean-Paul Janssen diffusés dans le monde entier : « La Vie au bout des doigts » et « Opéra Vertical ». Il y escalade en libre et, pour partie, en solo intégral, des voies des fameux sites de Buoux (Luberon) et des gorges du Verdon. Retenu à La Réunion lors de l’inauguration de « Roc en Seyne » au Complexe sportif Léry, Patrick Edlinger devait venir découvrir en personne le plus haut du mur d’escalade indoor de la région. Le Seynois présente ses sincères condoléances à sa famille et à ses proches.

Le 14 novembre, le maire

Marc Vuillemot était

invité par les jeunes de

l’AMIQ à découvrir leur

jardin à l’espace munici-

pal Coste

//// SENIORS

Mini-réveillonMardi 18 décembre

à 14h, le Palais de la

réception, avenue

Robert Brun,

accueillera les convi-

ves du mini-réveillon

des seniors. Réserva-

tion obligatoire.

Page 14: Le Seynois n°38

14/ Vie seynoise

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Il en était question de-

puis quelques mois. En

novembre dernier, l’al-

lée centrale du parc Braudel

a été baptisée offi ciellement

“Allée Danielle-Mitterrand”.

En 2008, elle était venue

signer avec le maire, Marc

Vuillemot, la charte des Por-

teurs d’eau. Avant de dévoi-

ler la plaque, le maire a ren-

du hommage à la «femme

engagée et militante». L’oc-

casion de faire également

un point sur les travaux et

aménagements réalisés aux

Sablettes et dans les autres

quartiers de la ville. « Les

bassins ont été remis en eau.

L’allée a été refaite pour un

coût de 200 000 €. Les lattes

de bois ont été remplacées

par du béton désactivité de

couleur claire et le rendu est

excellent.». Et de rappeler

que le parc Braudel, conçu

de façon pertinente et inau-

guré en 1999, avait mis à dis-

tance la circulation automo-

bile qui passait à l’endroit

où se trouve l’allée Danielle-

Mitterrand : « Cela a permis

d’utiliser les espaces et d’ac-

cueillir des animations pen-

dant la période estivale ».

Un parc qui rassemble 300

espèces végétales méditer-

ranéennes. Les bassins fonc-

tionnent en circuit fermé.

« L’idée est de constituer un

plan d’eau écologique qui

sera un point de repos pour

les oiseaux migrateurs.

D’ici le printemps, les ber-

ges vont être revégétalisées

avec des nénuphars. Carpes

et grenouilles seront intro-

duites ». Un lieu de villégia-

ture très prisé, « que nous

avons le devoir d’entretenir

et de préserver. A ce sujet,

je voudrais aussi vanter le

travail opinîatre réalisé par

Florence Cyrulnik pour par-

venir à la fi nalisation du

dossier de Zone de protec-

tion du patrimoine architec-

tural urbain et paysager (ZP-

PAUP), qui est le cadre dans

lequel s’inscrivent toutes

les opérations qui peuvent

être faites ». L’adjointe au

Patrimoine précise : « Nous

allons vers une évolution du

dispositif Aire de mise en

valeur de l’architecture et

du paysage ».

Autre point positif, la ré-

habilitation, en 2011, de la

promenade Charcot, le long

de la plage. Des aménage-

ments qui certes, concer-

nent le Sud de la commune,

mais qui profi tent à tout le

monde, comme le rappelle

le maire : « Chaque réalisa-

tion qui se déroule sur une

partie de notre territoire est

bénéfi que pour l’ensemble

de la commune ».

Le Nord et le centre aussi Si l’embellissement du quar-

tier des Sablettes est une

chance pour les Seynois et

ceux qui viennent profi ter

des plages, l’inauguration

de la médiathèque Andrée

Chédid, l’an prochain, quar-

tier Berthe, va également

servir à tous : « Ce sera la

plus importante médiathè-

que, non seulement de la

commune mais également

de tout l’Ouest de l’agglo-

mération ». Mais avec les

baisses de dotation de l’Etat

et les dépenses accrues, le

maire doit souvent jouer les

équilibristes. « On diversifi e

notre économie. Accueil des

yachts de grande plaisance

en hivernage pour la répa-

ration et le maintien de l’ac-

tivité de certains chantiers,

installation du casino, port

de plaisance de 600 an-

neaux dont l’attributaire de

la Délégation de service pu-

blic, sera connu lors du pro-

chain Conseil municipal... ».

Ceux qui ont un projet pour

l’ancien atelier mécanique

devraient le déposer avant

la fi n décembre. La corniche

de Tamaris attendra encore

un peu, 20 M€ pour sa réno-

vation représentent l’équi-

valent du budget annuel de

la commune, tous investis-

sements confondus.

Chantal Campana

[email protected]

EN BREF Réalisations et rénovations

Des équipements pour le SudDu Nord au Sud les aménagements se poursuivent et profi tent à tous les Seynois. Au parc Braudel, l’allée cen-trale “Danielle-Mitterrand” a été inaugurée.

L’allée centrale du parc Braudel

porte désormais le nom de

Danielle Mitterrand

////Seniors COLIS DE NOËL

Les traditionnels colis de Noël seront remis mercredi 12 dé-cembre à partir de 14 heures à la Bourse du travail, avenue Gambet-ta, pour les cou-ples et personnes seules. Jeudi 13 décembre, ce sera le tour des rési-dents des foyer API et Bartolini, et vendredi 14 décembre les résidents de la maison de retrai-te de l’hôpital et du foyer Croizat.

////PEINTUREAmicale des Beaux-ArtsLes ateliers ont repris à l’Espace Jean-Baptiste Coste, 17 bis rue Messine.

Le mercredi après-midi et le vendredi après-midi sont consacrés à la peinture. Le mercredi de 18h à 20h, est dédié aux modèles vivants et au dessin d’art

Pour plus de renseignements :

Daniel Gonzalès au

06 75 50 15 73

//// TÉLÉ

Un Seynois à la Star’AcAprès avoir produit le

générique des Anges de

la Téléréalité, le Seynois

Gilles Luka interprètera

la B.O. de la prochaine

Star Academy. Sur NRJ12

à partir du 6 décembre.

Page 15: Le Seynois n°38

Le Seynois c’est vous /15

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Magali Coispel et Henri Gomez

Des mains d’or

Deux mois. C’était le

délai imparti à Ma-

gali Coispel pour

réaliser un trompe-l’œil de

huit mètres sur quatre sur

le plafond du Palais de jus-

tice de Toulon. « Une verriè-

re en l’occurence », se sou-

vient-elle. Deux mois pour

réaliser une maquette au

1/20e, profi ter des échafau-

dages des peintres et ache-

ver la peinture. Pari tenu.

Une passion qui remonte

à son enfance au Pas-du-

Loup. « J’ai toujours aimé

dessiner. Les cours ne m’in-

téressaient plus. J’ai quitté

le collège L’Herminier pour

un établissement privé à

Toulon ». C’est là qu’elle

rencontre Henri Gomez,

son futur mari bientôt des-

sinateur industriel. « Il m’a

parlé d’un cursus de design

urbain en trois ans aux

Beaux-Arts qui m’a inté-

ressée », raconte-t-elle. Elle

y apprend photo, gravure

et sculpture pour passer

un diplôme national d’Arts

et techniques. « J’ai débuté

avec Henri à Sanary comme

peintre en lettres », pour-

suit l’artiste. Les devantures

de commerces se suivent et

ne se ressemblent pas. “Ca-

dillac” place Martel-Esprit

à La Seyne, “California” rue

d’Alger à Toulon, le couple

multiplie les réalisations

extérieures. « Intérieurs

également avec les bétons

cirés du bar La Frégate sur

le port, ou encore les décors

des Rencontres de Tama-

ris », conclut Magali Cois-

pel, heureuse maman de

Paco, 17 ans et Louna, 7 ans.

Gwendal Audran

http://magdecors.perso.sfr.fr

06 85 55 71 89

A l’honneur : Marie Craisson

Créateurs depuis 5 ans des décors des Rencon-tres de Tamaris, le couple exerce à travers les façades, intérieurs et plafonds de l’Ouest-Var.

L’art à crochets ! Depuis 10 ans, Marie Craisson réalise à la force de son imagination et de ses crochets des œuvres plus étonnantes les unes que les autres.

Cette mère de famille, saisonnière durant les vendanges, avait « beaucoup de temps ». « Alors j’ai décidé de m’occuper avec mes crochets », confi e-t-elle. Réservée aux premiers abords, elle est décrite par sa belle fi lle Anaïs comme « quelqu’un de passionné » qui vit des moments « de liberté grâce à son Art». L’inspiration ? Ne lui en parlez pas, car comme beaucoup d’artistes elle vous

répondra : « On ne contrôle pas son inspiration, cela peut venir tard dans la nuit. Des fois, je n’en ai pas pendant

des semaines entières », souffl e t-elle fi èrement devant ses œuvres qui, pour notre venue, meublent le salon.

Fille d’un ouvrier des chantiers seynois, Marie a naturellement consacré une partie de ses œuvres au patrimoine de la Ville. Pont levant, port, chantiers font ainsi partie de ses créations. Mais sa grande spécialité reste les crèches de Noël. Différentes expositions demeurent à son actif. Notamment le Salon international des santons, en Arles l’an dernier.Ce mois-ci, vous pourrez admirer la crèche de Marie Craisson lors des Calendales au fort Napoléon, du 1er au 23 décembre. « Créative », « travail remarquable » sont autant de remarques qui ornent son livre d’or. Nous le signons d’un « beaucoup d’admiration », en attendant de nouvelles créations. Sami Bouzid

Magali et Henri, un couple au

travail et dans la vie. Ici devant

une fresque réalisée chez un

particulier à Saint-Elme

Page 16: Le Seynois n°38

16/ Travaux

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Après des mois de procédu-

res administratives, les tra-

vaux du crématorium ont

commencé lundi 19 novembre pour

environ un an. « La Municipalité est

ravie de voir ce dossier se concréti-

ser. Les travaux de préparation au

gros-œuvre se concentrent sur le

terrassement de la butte » explique

Raphaëlle Leguen, première adjoin-

te au maire.

Il est vrai qu’un crématorium dans

l’Ouest-Var répond à une réelle de-

mande. Les familles Ouest-varoises

sont actuellement obligées de se

déplacer jusqu’à Cuers, Aubagne

ou Vidauban. Un Français sur deux

choisit aujourd’hui la crémation.

Selon un sondage Ifop-Pompes fu-

nèbres réalisé en août 2010, ils se-

raient exactement 53 % à plébisciter

la crémation - ils n’étaient que 1 %

en 1979. « Malgré son implantation

dans une zone assez industrielle,

nous avons tout fait pour que l’in-

timité des familles soit respectée.

Aussi les salles funéraires donne-

ront sur la colline et non sur la zone

industrielle. »

Le cimetière en 2014Parallèlement à ces travaux d’en-

vergure, les travaux du cimetière

juste à côté devraient commencer

après la procédure légale de mar-

ché public. « Le marché de maîtrise

d’œuvre est lancé, assure la premiè-

re adjointe au maire. Les travaux

devraient s’achever en 2014. Avec

comme objectif de réaliser le jardin

du souvenir à l’intérieur du cime-

tière en priorité pour répondre au

besoin du crématorium. Le cime-

tière du centre-ville est vraiment à

saturation, sa gestion est de plus en

plus complexe et la liste d’attente

s’allonge. Aussi, je suis vraiment

satisfaite que ces deux dossiers se

concrétisent enfi n ».

Sylvette Pierron

[email protected]

Répondant à un réel besoin dans l’Ouest-Var, le crématorium du quar-tier Camp-Laurent sera ouvert au public fi n 2013. Le cimetière, à côté, ouvrira en 2014.

Nuisances des travaux

Le Croûton surveilléD

u côté de la rue Raphaël-Dubois à Ta-

maris, un chantier de 28 villas de Marly

Immobilier inquiète vivement les rive-

rains du Croûton depuis cet été. Ces derniers

ont fait part de leurs gênes et mécontente-

ments au maire, Marc Vuillemot, lors de sa vi-

site sur place le 22 octobre. La commission de

suivi des chantiers gérée par la GPS (Gestion de

proximité seynoise) a dès lors mis en demeure

l’entrepreneur de fournir les documents de la

préfecture l’autorisant à utiliser un concasseur.

La commission lui réclame également les do-

cuments d’élaboration du pluvial afi n d‘éviter

les inondations. La Ville lui demande aussi de

soigner l’apparence de ce pluvial, en le “paysa-

geant”. En réponse, Alain de la Porte des Vaux,

représentant Marly immobilier, s’est engagé à

verser 10 000 euros à la commune.

Affaire à suivre !

S. P.

Camp Laurent

Crématorium en chantier

Page 17: Le Seynois n°38

Travaux /17

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

////Centre-ancienConseils travauxDans le cadre de l’OPAH-RU (Opérération programmée d’amé-lioration de l’habitat et de renouvellement urbain), de nombreuses subventions sont depuis longtemps accordées aux propriétaires de lo-gements dans le centre-ville. Dans le cadre de prestations dites “intel-lectuelles” du PNRQAD (Programme national de requalifi cation des quartiers anciens dé-gradés), une équipe de conseillers experts est mise à la disposition des candidats à la rénova-tion pour monter leurs dossiers de subvention. Cette équipe apportera également une aide à la commmune pour le pilotage de son plan de requalifi cation du cen-tre ancien.04 98 00 50 95

EN BREFFluidité du trafi c

Un rond-point aux “trois feux”C

e carrefour est

un nœud de cir-

culation de plus

en plus emprunté par

les nombreux clients

des centres commer-

ciaux. Créant parfois

une jolie pagaille et des

ralentissements mons-

trueux. Pour fl uidifi er

le trafi c à hauteur des

entrées des deux su-

permarchés (Auchan

et Leader Price) et du

concessionnaire Re-

nault, un rond-point

va être aménagé. Les

travaux débuteront le

23 janvier pour une du-

rée de 6 mois environ.

Pendant le premiers mois de tra-

vaux, un plan de déviation sera mis

en place. Il ne sera alors plus possi-

ble de prendre la bretelle de droite

sur la passerelle allant à l’autoroute.

Pour les véhicules venant de Six-

Fours-les-Plages par exemple, il

faudra choisir un autre itinéraire

pour se rendre aux centres com-

merciaux de l’avenue de l’Europe.

Par Vignelongue par exemple.

La planifi cation défi nitive des tra-

vaux aura lieu le 5 janvier. Nous

reviendrons plus en détails sur ce

chantier dans le prochain Seynois.

S. P.

Un plan de déviation sera

organisé pendant les premiers

mois de travaux

En janvier, les travaux d’un rond-point vont démarrer avenue de l’Europe à la place du carrefour, entre Renault et Auchan.

Voirie

Le pointu à Sauvet

Ports-Toulon-Provence a of-

fert un pointu à la Ville. Trois

employés municipaux l’ont

restauré. Il ira orner le rond-point

du Docteur Sauvet aux Plaines.

Tous les Seynois l’appellent en-

core le rond-point de la barque. Et

pourtant, ça fait quelques années

que l’esquif n’y est plus. La muni-

cipalité remercie Ports-Toulon-Pro-

vence, ex-syndicat mixte des ports

du Levant qui gère l’exploitation

de 18 ports du littoral varois. Cyril

Marty, Frédéric Zangani et Fran-

çois Gomez ont poncé, consolidé et

repeint le bateau en bleu, blanc et

rouge.

C’est un particulier à la base qui

l’avait offert à Ports-Toulon-Pro-

vence, qui l’a ensuite donné à la

Ville, pour le plus grand plaisir des

habitants des quartiers Sud qui

pourront maintenant appeler le

rond-point du Docteur Sauvet, et

ce sans passer pour des “fadas”, le

carrefour de la barque.

S. P

les trois employés municipaux

ont restauré le pointu offert à la

Ville par Ports-Toulon-Provence

Page 18: Le Seynois n°38

18/ A votre service

EN BREFServices techniques

Lumières de Noël

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

//// RENTRÉE 2013-2014Inscriptions maternelles

Les enfants nés en

2010 et 2011 verront

leurs inscriptions

enregistrées du 7

janvier au 1er février

2013. Retrouvez le

dossier téléchar-

geable sur www.

la-seyne.fr.

Inscriptions à la

mairie sociale, rue

Renan uniquement :

04 94 06 97 70

////Hôtel de villeBesoin

de documents

administratifs ?Un correspondant CADA (Commission d’Accès aux Documents Administratifs) est à votre disposition en Mairie au service juridique. «Conformément à la Loi de 1978, tout administré a droit de se voir communiquer les documents administratifs, sous réserve de s’acquitter des frais de reproduction. En cas de refus, il peut saisir la CADA qui transmet sa demande au Maire afi n de justifi er le refus» indique Jacqueline Audibert, correspondante CADA.

CONTACTS04.94.06.95.33

Depuis le 7 décembre, les traditionnelles illuminations de Noël ont été déclenchées. La municipalité poursuit ses économies d’énergie tout en assurant des nouveautés.

La mise en place des

décorations, étalée

sur une dizaine de se-

maines, a commencé le 17

septembre dernier. Menée

par une équipe de trois

agents municipaux du ser-

vice Illuminations / Signa-

lisation en journée et neuf

la nuit, elle connaît cette

année plusieurs nouveau-

tés. Cinq palmiers ont ainsi

été décorés avenue Hoche,

un autre avenue Faidherbe

avant d’arriver sur le port,

et trois au Carrefour du 8

mai. Par ailleurs, deux pla-

tanes ont été illuminés rue

du Docteur Vaillant, et deux

autres place Garibaldi et

place Kennedy. Côté sapins,

des stalactites produisent

sur place l’effet “neige qui

tombe”.

Concernant la consomma-

tion globale des illumina-

tions, la Ville est toujours

engagée dans la réduction

des coûts en supprimant

année après année toutes

les décorations qui ne sont

pas équipées en LED. Des

guirlandes faible consom-

mation (environ 7 watts par

poteau) avenue Louis Curet,

Max Barel, Maréchal Juin et

Pablo Neruda remplacent

les anciennes et énergivores

guirlandes à incandescence

qui occupaient les candéla-

bres de ces avenues.

Par ailleurs, douze sphères

lumineuses, rue Léon Blum,

rue Taylor et rue Lagane, ont

été entièrement démontées

et reconfi gurées par les

agents municipaux. Leur

très mauvais état aurait pu

justifi er que la Ville s’en sé-

pare. Le talent des agents

municipaux a rendu une

nouvelle jeunesse à ces

sphères de lumière. C’est à

eux que l’on doit les nou-

veaux motifs et les nou-

veaux jeux de couleurs :

boules blanches et étoiles

rouges rue Léon Blum,

boules blanches et vagues

bleues rue Lagane.

G. A.

Place Ledru Rollin le 19

novembre dernier.

Les agents municipaux

profi tent de l’accalmie

nocturne pour décorer `

le port

Page 19: Le Seynois n°38

Visites de terrain

Le maire à votre rencontre

Le journal des

Quartiers

19

Le 22 octobre au Croûton, le 7 novembre à la Petite Garenne et le 16 à Vi-gnelongue, le maire poursuit ses visites de terrain. Le 18 décembre, il sera à la Donicarde.

C’est avec les élus concernés,

l’adjoint de quartier, des

responsables des servi-

ces techniques et de la Gestion de

proximité seynoise que le maire se

déplace à la rencontre des riverains,

membres de Comités d’intérêt local

et riverains. Le 22 octobre, il était au

Croûton où un chantier de la rue Ra-

phaël-Dubois importune et inquiè-

te les riverains (VOIR NOTRE ARTICLE PAGE

16). Le 7 novembre, il se rendait tout

au nord de la ville où les problèmes

sont nombreux : propreté générale

du quartier, circulation, hangars

à l’abandon et pas de trottoir ni

d’éclairage public pour les riverains

et les salariés de cette zone à vocation

industrielle gérée par Toulon-Pro-

vence-Méditerranée. Une invitation

avait été envoyée à la Communauté

d’agglomération et le responsable

du service infrastructure-entretien

de TPM avait fait le déplacement. Il

assure que la démolition de l’ancien

Efi ssol est programmée. Et qu’un

pont tout-gabarit pour franchir la

voie ferrée sera élaboré à la place

de la casse Profer, délocalisée. En ef-

fet, les poids-lourds qui s’engagent

avenue Brun vers le pont de la gare

sous lequel ils ne peuvent passer,

ont toutes les peines du monde à

faire demi-tour, provoquant parfois

de belles pagailles.

Des solutions adaptéesLe 16 novembre, enfi n, le premier

magistrat se rendait à Vignelongue

où la sécurité routière, avenue des

Anciens combattants français d’In-

dochine, inquiète les riverains et les

parents d’élèves de l’école Toussaint-

Merle. Les élus et fonctionnaires ont

pris bonne note des problèmes et

ont proposé des solutions adaptées.

Les riverains ont également sollicité

la vigilance de la commission de

suivi des chantiers pour un permis

de construire accordé juste à côté de

la clinique du Cap d’Or. En décem-

bre, le maire se rendra le 18 à 17h30

à la Donicarde. Sylvette Pierron

[email protected]

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Le 16 novembre dernier à Vignelongue

Page 20: Le Seynois n°38

20/ QUARTIERS

EN BREF//// Saint-GeorgesUn collectif d’animationsLes conseillers des quartiers Sud se sont réunis le 25 octobre à la Maison St-Georges pour constituer un collectif d’animation. Objectif, un meilleur suivi au sein des ateliers «animation», «cadre de vie»(circulation, stationnement, sécurité, environnement etc.). Les groupes de travail étaient constitués, parmi les neuf conseillers de quartier volontaires le 21 novembre. Premières pistes : demande de mise à sens unique d’une voie, création d’une aire de stationnement pour les camping-cars, mise en sécurité de certaines voies de la commune, festivités dans les quartiers Sud, rencontre avec les jeunes etc.

////Proximité

Une info qui rouleUn minibus d’information de la Ville va désormais rencontrer régulièrement les Seynois dans leur quartier. Le but est de permettre à l’ensemble des citoyens d’obtenir plus facilement des informations sur la commune et de découvrir les Conseils de quartier, leur rôle, leur implication dans la vie de la cité. Cette démarche citoyenne est un trait d’union supplémentaire entre le citoyen et sa mairie.

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Les plus anciens bâtiments du quartier avaient été oubliés par le PRU* de 2006. La municipalité s’est battue pour répa-rer cette injustice

A voir le monde dans la salle de

réunion de la tour C de Berthe,

on comprend les nombreuses

attentes des habitants des plus anciens

bâtiments du quartier. Ils étaient nom-

breux en effet à venir écouter l’annon-

ce des futurs travaux dans leurs rési-

dences où la vétusté a peu à peu envahi

leur quotidien.

« La municipalité s’est battue auprès de

l’Agence de rénovation urbaine (NDLR :

L’ANRU) pour trouver des fi nance-

ments, assurait Christian Bianchi, ad-

joint de quartier Nord, au public lors de

la réunion le 19 novembre. Cette der-

nière fi nance les travaux à hauteur de

40 %. Le reste est assuré par les collecti-

vités locales (Conseils général et régio-

nal, TPM), la Ville et l’offi ce Terres du

Sud Habitat. Les travaux démarreront

au printemps 2013 après la procédure

obligatoire de consultation publique ».

Mêmes prestations qu’ailleursJusqu’ici, il faut dire que les résidants

de la vieille cité Berthe regardaient

avec une certaine rancoeur les travaux

effectués un peu partout dans leur

quartier. « Et nous ? » se plaignaient-ils.

Joël Canapa, directeur de l’offi ce Terres

du Sud Habitat, leur assurait que les

travaux annoncés seraient « d’un ni-

veau de prestation égal à ce qui a été

fait ailleurs ».

Le Berthe B (B1 et B2) (NOTRE PHOTO) sera

démoli. Les locataires concernés seront

relogés dans des résidences neuves.

Quant aux autres, ils ont été heureux

d’apprendre que leurs logements se-

ront rénovés : fenêtres, portes, volets

roulants, traitement des pièces humi-

des, porte d’entrée, ventilation, mise

en sécurité électrique, remplacement

de la robinetterie, appareils sanitaires

et évier, réfection des sols souples dans

les salles de bain). Les façades, toitures

et halls d’entrée sont également prévus

au programme. Enfi n, un effort parti-

culier sera apporté aux problèmes de

réception de télévision dans cette ré-

sidence. « On trouvera des solutions »

assurait Jean-Paul Raynaud, technicien

à l’offi ce Terres du Sud Habitat.

Réunions de pied d’immeubleAprès la présentation des travaux, les

questions étaient nombreuses. « Des

réunions de bas d’immeuble seront or-

ganisées, annonce Joël Canapa, et nous

passerons dans vos logements avant

les travaux. Nous ne ferons pas du “sur-

mesure” mais nous nous adapterons

avec intelligence à vos besoins ».

Autant de bonnes nouvelles pour des

résidants de l’ancienne Berthe qui se

sentaient un peu… oubliés.

Sylvette Pierron

[email protected]

* Programme de rénovation urbaine

Programme de rénovation urbaine

La “vieille Berthe” aussi

Le Berthe B est voué à la démolition, les locatai-

res seront relogés dans des appartements neufs.

Page 21: Le Seynois n°38

QUARTIERS /21

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Après des mois d’acti-vité dans des préfabri-qués, le directeur, Al-ban Costa a accueilli ses usagers dans la toute nouvelle poste de la place Saint Jean.

Berthe

Bienvenue à la Poste

« Là où il y a du courrier, il y a la vie, déclare

fi èrement le maire en préambule de son

discours d’inauguration du bureau de Pos-

te de la place Saint-Jean. Et, Berthe est une belle

et bonne adresse ». Le maintien des services pu-

blics de proximité est la colonne vertébrale d’un

quartier qui vit. Car ce nouveau bureau de poste

est un véritable lieu de vie, comme l’indique la

plaque dévoilée ce 5 novembre et réalisée par un

professeur de l’école des Beaux-Arts, Christophe

Vivian : « On m’a donné carte blanche pour cette

plaque. Je me suis donc imprégné de la vie de cet-

te place et je me suis rendu compte que c’était un

véritable lieu de rencontres intergénérationnel-

les. J’ai donc travaillé sur ce thème ». Et le maire

de rappeler que cette Poste est le seul établisse-

ment bancaire du quartier. Christian Bianchi,

adjoint de quartier délégué à la présence postale,

a obtenu auprès de la Poste qu’un interprète de

langue arabe soit embauché à temps plein.

Vitrine du groupe La PosteLes habitants sont très attachés à leur Poste. Hen-

riette Melly a 80 ans. Malgré le vent déchaîné

ce matin du 5 novembre, elle n’aurait raté pour

rien au monde l’inauguration de la Poste où elle

connaît tout le monde : « Ça fait 25 ans que j’ha-

bite au Berthe E22, juste en face de l’ancienne

Poste. Pendant des mois, les employés ont tra-

vaillé dans la chaleur des préfabriqués, c’était

pas facile pour eux. Je suis heureuse de retrou-

ver une vraie poste, c’est un peu plus loin de chez

moi mais ça me fait faire de d’exercice ».

« Ce bureau de poste est une véritable vitrine du

groupe La Poste dans le Var. Le premier bureau

sans argent (NDLR : LES EMPLOYÉS NE MANIPULENT PAS

D’ARGENT LIQUIDE). La Poste a investi 800 000 euros.

Il est labellisé AFNOR, (Association française de

normalisation) », se réjouit Alban Costa, le direc-

teur. Avec la présence de la Poste et des futurs

commerces, la place Saint-Jean a vocation à de-

venir le cœur du quartier Berthe.

Sylvette Pierron

[email protected]

« La démocratie s’est exprimée », se réjouit André Patiès,

présidente du Comité d’intérêt local des Mouissèques. 680

bulletins de réponse ont été distribués aux riverains de

l’avenue Esprit-Armando. 293 bulletins ont été reçus. 131 souhai-

tent le retour au double sens. Ils sont un peu plus nombreux à

désirer que rien ne change : 150. A noter : 12 nuls. En accord avec

les règles de la démocratie participative, le sens de circulation

reste donc le même. « Rien ne change, mais alors, il faut penser

aux aménagements nécessaires », souligne la présidente du CIL.

La municipalité a en effet, projeté l’aménagement d’un rond-

point en bas du chemin Casanova sur la corniche Giovannini, et

un autre, en haut, côté collines de Tamaris (au niveau d’Aldi). Sur

ce dernier, un parking d’une trentaine de places sera aménagé.

S. P

Esprit-Armando

Sens unique maintenu

La Poste a investi 800 000 euros dans

le nouveau bureau de poste de Berthe

Dépouillement de la consultation :

une majorité de bulletins pour le

maintien du sens unique

Page 22: Le Seynois n°38

22/ Rubrique

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

22/ QUARTIERS

A travers les quartiers

En imagesLe Beaujolais aux Mouissèques (PHOTO DU HAUT)

André Patiès, présidente du Comité

d’intérêt local des Mouissèques a invi-

té ses membres et les nouveaux rési-

dants du quartier à déguster un verre

de Beaujolais nouveau le 17 novembre

dernier à l’heure de l’apéro. « Plus de

200 personnes se sont retrouvées en

bas des Allées Maurice Blanc pour

une rencontre conviviale, raconte la

présidente du CIL. Arômes de fruits

rouges, banane ou épices, chacun a

trouvé ce qu’il voulait dans le millé-

sime 2012, l’essentiel était ce bon mo-

ment de partage. A renouveler sans

modération ».

Fête de quartier à Martini (PHOTO DU BAS)

Ambiance toujours aussi conviviale

lors de la 3ème édition de la fête du

quartier Martini. Organisée par les

conseillers de quartier, elle s’est tenue

le 16 novembre dans les locaux de

l’école Martini. H.B

Le 16 novembre, une exposition de peintures

du peintre Jean-Paul Schmitt s’est tenue à

titre posthume à la Bourse du travail. Pein-

tre fi guratif, admirateur des impressionnistes,

inspiré des paysages corses et des chemins de

St Jacques de Compostelle, il rêvait de pouvoir

exposer dans sa commune d’adoption l’œuvre

qu’il avait mis tant d’années à réaliser. Accom-

pagné de son épouse et de Jean-Claude Bardelli,

président du CILSOS, Jean-Paul Schmitt avait

rencontré Alain Lopez, Adjoint en charge des

quartiers Sud, dans sa permanence de la mai-

son St-Georges. Cette exposition a permis de lui

rendre hommage. S.B.

Centre-ville

Exposition Schmitt

L’épouse de Jean-Paul Schmitt assistait

au vernissage

Page 23: Le Seynois n°38

Rubrique /23Vos élus /23

OPPOSITION A l’heure où nous imprimons, le texte de cette tribune libre ne nous est pas parvenu.

1 - Twirling-bâtonToussaint Codaccioni, adjoint aux Sports, et Christian Barlo, conseiller

municipal délégué aux associations sportives, ont reçu l’équipe du

Twirling-Club de La Seyne-sur-Mer. A cette occasion, 5 athlètes, en

catégories Cadettes, Minimes et Seniors, ont été félicitées pour leurs

performances.

1

2

2 - Nouvelle-Calédonie, le bagne oubliéFlorence Cyrulnik, adjointe déléguée à la Culture et au Patrimoine (au micro), entourée de Jean-Jacques Taurines, conseiller municipal délégué aux Littératures, et de Graziella Gaujac, conseillère municipale déléguée à la Restauration scolaire, le 24 novembre dernier lors du vernissage de l’exposition annuelle du musée Balaguier « Nouvelle-Calédonie, le bagne oublié ».

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

3

3 - Gaël Fickou à l’USSSélectionné en équipe de France de rugby, le Seynois Gaël Fickou s’est rendu le 14 novembre sur la pelouse du stade Léry à la rencontre des élèves de l’école de rugby. L’occasion de présenter son parcours exemplaire aux jeunes. Le dimanche précédent, Gaël Fickou recevait en présence de Toussaint Codaccioni, adjoint aux Sports, le maillot de l’USS (NOTRE PHOTO) qu’il venait encourager au stade Marquet.

Page 24: Le Seynois n°38

LE MAGArrivé à La Seyne-sur-Mer au lendemain de la fermeture de la Navale, le Sud-Africain Ian Simms pose un regard d’artiste sur les archives du fonds Sillages des anciens chantiers. Son expo, intitulée « Dans le Fonds » sera visible du 15 janvier au 22 mars 2013, à la Maison du Patrimoine.

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Avec Ian Simms, les archives deviennent photogéniques

Page 25: Le Seynois n°38

ReportageL’Entente Toulon-La Seyne Badminton PAGE 36

PAGE 28 LE MAG /25

MémoireCentenaire de la naissance de Pouillon

Q uand Ian Simms

s’installe à La

Seyne-sur-Mer, en

1987, les chantiers

navals ne sont déjà

plus là. Seul subsiste un semblant

d’activité, en attendant la fermeture

totale du site, en 1989. « J’étais très

intrigué par cette espèce de vide

dans la ville », raconte l’artiste, dont

le travail était, jusque-là, « une ex-

ploration sur la question de l’exil,

des récits et des ruptures ». Une réfé-

rence à l’Afrique du Sud où il est né,

ainsi que son père, d’origine britan-

nique. Sa mère a quitté très jeune

l’Irlande du Nord, qu’elle trouvait

« un peu trop étriquée ». Partie faire

le tour de France en stop, juste après

la guerre, elle fait la connaissance

d’un Hollandais, qu’elle suit en Afri-

que du Sud. Si leur histoire ne dure

pas, sur place, elle rencontre le père

de Ian. En 1961, Ian Simms naît à Jo-

hannesburg. Il y passe ses vingt-

deux premières années. Son diplôme

d’ingénieur-agronome en poche, le

jeune homme travaille depuis 6

mois, quand il est appelé à faire son

service militaire. Opposant au régi-

me de l’Apartheid, il refuse et risque

6 ans de prison, assortie de l’obliga-

tion d’accomplir son service, au ter-

me de son emprisonnement. Il choi-

sit l’exil : « A la différence de

l’expatriation, on part en sachant

qu’on ne reviendra plus. On fait le

deuil de son pays et les gens là-bas

font de même vis à vis de nous ».

Pourtant, il n’hésite pas et part à Lon-

dres, où il reste un an. A Minstead,

dans le New Forest, il organise des

rencontres entre jeunes Européens

autour de la lutte contre l’Apartheid.

Parmi eux, Josiane, une Seynoise.

Quand elle rentre en France, il repart

avec elle. Ils emménagent à La Seyne,

dans la maison familiale. Lui, le jeu-

ne exilé, va devoir s’enraciner dans

un pays dont il ne connaît pas la lan-

gue et dans une ville qui vit un véri-

table drame social dont il ignore

presque tout.

Nouveau départD’abord il faut trouver du travail :

« Comme je ne parlais pas un mot

de français, pour moi, être prof d’an-

glais, c’était l’idéal ». Il enseigne à

l’école des Beaux Arts de Toulon* la

vidéo et la culture anglo-saxonne,

fait des traductions, fabrique des

meubles, crée du design... « Petit à

petit, j’ai fait des photos, des installa-

tions et de la vidéo. Tout était axé sur

les questions de l’Afrique du Sud et à

un moment donné, j’ai voulu ancrer

mon travail ». De la main, Ian Simms

montre son jardin : « Je me demande

toujours où se situe la question du

jardinage et du jardin, dans l’œu-

vre. Il y a impossibilité de l’exposer,

mais un jardin s’inscrit dans un en-

vironnement plus large. J’ai fait une

étude cadastrale de la maison, suivi

toutes les générations qui s’y sont

succédé et découvert peu à peu les

changements de structures de popu-

lations ».

La passion des archives Aidé par l’historien Guy Morel et Ju-

lie Castellani, responsable de la Mai-

son du Patrimoine, il découvre alors

d’autres archives et le fonds Sillages.

« A la fermeture des chantiers, les

archives ont été collectées par les

directions successives. Certaines ont

été récupérées par la direction de

la Normed à Paris, d’autres, versées

aux Archives du monde du travail,

à Tourcoing. L’association Sillages

a été créée en 1988 pour prendre

ce qui restait : photos, objets, dont

personne ne voulait. Le fonds a été

ramassé, mais sans ordre, sans sens

véritable. C’est un fonds diffi cile à

inventorier », explique Julie Castel-

lani. « Pour moi, répond Ian, les ar-

chives sont en attente d’activation ;

elles peuvent être activées par un

journaliste, un historien, un artis-

te ». En 1998, l’association Sillages a

fait don des archives à la mairie. Ne

reste plus alors, pour l’artiste, qu’à

les activer. Le travail commence. Ici,

pas de regard nostalgique, mais une

dimension pleinement artistique,

accompagnée d’une nécessaire dis-

tance. Au propre, comme au fi guré.

Car les archives, en épis, sont espa-

cées de 70 cm et on ne peut en regar-

der qu’une partie à la fois. Il n’y a pas

le recul nécessaire. « J’ai construit un

dispositif pour pouvoir les photogra-

phier, une sorte de pied qui me per-

met d’aller jusqu’en haut et en face,

à angle droit ». Les dossiers photo-

graphiés, détourés et assemblés sur

un fond noir, composent un papier

peint que l’artiste a déjà exposé, au

Centre national d’Art contemporain

de la Villa Arson à Nice : « Mais ex-

poser à la Maison du Patrimoine, à

La Seyne, c’est un retour aux sources

pour moi ». L’exposition comportera

trois éléments : une grande photo

de 2m50 sur 1m30, tirée à l’échelle

1, le papier-peint et un diaporama

de 3 400 tracts photographiés, pro-

jeté en continu. « Au fi l des tracts, on

voit l’espoir qui monte et redescend,

à mesure que le temps passe ». Et on

ressent le maillage social construit

par cette action syndicale et ouvriè-

re. « L’art a une double nécessité, une

qui vient de soi et l’autre, du support

par lequel on s’exprime ».

Chantal Campana

[email protected]

*devenue, par son transfert à TPM, le 1er

septembre 2006, l’Ecole Supérieure d’Art

de Toulon

CONTACT Maison du Patrimoine : 04 94 06 96 64Inauguration de l’expo, samedi 12 janvier à 11h

Art & archives/ Le portrait du mois

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

PAGE 26ThéâtreDeux ateliers d’improvisation

Page 26: Le Seynois n°38

26/ LE MAG / Reportage

Les As du volantEntente Toulon-La Seyne Badminton

Longtemps considéré comme un “sport de plage”,

le badminton est reconnu comme sport olympique

depuis 1992. A La Seyne, on compte 150 licenciés

qui pratiquent par loisir mais aussi pour faire

de la compétition. Focus sur un des sports les plus

physiques qui soit au sein d’un club sympathique.

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Tous les lundis soir le gymnase

Sauvat accueille les As du volant

Page 27: Le Seynois n°38

LE MAG /27I

l faut les voir frapper “comme

des mules” dans le volant. Cou-

rir dans tous les sens ou essorer

leur tee-shirt trempé par la sueur.

Eux, ce sont les pratiquants de l’En-

tente Toulon-La Seyne Badminton.

Des passionnés de sport de raquette

qui se donnent rendez-vous tous les

lundis soir au gymnase Sauvat.

Une vingtaine environ ce soir-là

qui, après une journée de boulot,

profi tent des deux heures qu’ils ont

à disposition pour venir se défouler

aux Sablettes. « Ce sport réunit tous

les ingrédients qui nous plaisent,

racontent de concert ces passion-

nés du volant. C’est super physique

et ludique à la fois. En plus, il règne

ici une ambiance conviviale. Per-

sonne ne se prend la tête. On est là

avant tout pour s’amuser. Et trans-

pirer ! ».

Compétitions régionalesMais pas que. Le club présidé par

Fabien Sehier a aussi une section

jeune qui participe aux nombreu-

ses compétitions départementales

ou régionales. « On accueille les en-

fants à partir de 6-7 ans, explique le

créateur de la structure. 80 % des

pratiquants sont ici pour le loisir.

Mais on forme aussi des enfants à

la compétition. Le problème est que

dans le Var ou les Alpes-Maritimes,

il y a peu de clubs. Contrairement

à d’autres régions où ils pullulent,

notamment dans le Nord de la Fran-

ce. Il y a tout de même dans le Sud

des clubs qui pratiquent à haut ni-

veau. Notamment dans les Bouches

du Rhônes ». A La Seyne, il existe

aussi une championne. On pense à

Charlie Sehier (NDLR : LA FILLE DU PRÉ-

SIDENT), qui a intégré le pôle France

de Strasbourg. Si elle est licenciée à

Mulhouse qui évolue dans le Top 12,

elle a appris à La Seyne en écoutant

attentivement les conseils de son

père qui s’est pourtant mis tard à la

discipline. « J’avais 25 ans, se sou-

vient-il. Je suis originaire de Rouen.

Avec des amis, on s’était pris de pas-

sion pour ce sport. J’ai commencé

à me former, puis à passer des di-

plômes d’entraîneur. En arrivant

sur La Seyne, j’ai demandé à la mu-

nicipalité s’il était possible d’avoir

des créneaux horaires pour notre

association qui a vu le jour en 2007.

On a commencé à une dizaine. On

est désormais 150. Ce qui n’est pas

rien, car le badminton n’est pas un

sport très médiatique en France. Il

est pourtant le premier sport prati-

qué en sport scolaire. Il jouit d’une

mauvaise réputation de sport de

plage alors que physiquement, c’est

super dur ».

Que ceux qui pensent que le jeu est

lent se détrompent ! La vitesse de

frappe peut atteindre les 300 km/h

dans le cas du smash. Mais le coup

le plus diffi cile à jouer pour l’ad-

versaire est l’amorti, qui culmine à

3 km/h. Tout est affaire de tactique

et d’anticipation dans ce sport très

physique et éprouvant pour le cœur.

Le badminton est en effet bien plus

fatiguant que le tennis. Un match de tennis de trois heures compte en

réalité moins d’une vingtaine de

minutes de temps de jeu effectif.

Alors qu’un match de badminton

d’une heure seulement, en compte

le double. La distance parcourue

lors d’un match peut être même

jusqu’à trois fois supérieure. C’est

pourquoi le badminton est consi-

déré comme l’un des sports les plus

éprouvants avec le squash, le water-

polo et le hockey sur glace. Et aussi

surprenant que cela puisse paraî-

tre, il est l’activité sportive numéro

un en Asie. Dans le Monde, c’est

tout simplement le deuxième sport

le plus pratiqué après le football !

Alors, si cette activité vous intéres-

se, rendez-vous les lundis soir de 18

à 20 heures au gymnase Sauvat. Ou

tous les mercredis à partir de 17h30

à l’Institut Sainte-Thérèse où ont

lieu les entraînements pour les plus

jeunes. Sébastien Nicolas

CONTACT Jean-Pierre Sehier : 06 63 91 09 52

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Le smash peut projeter le volant

à plus de 300km/h. Ci-dessous, à

l’instar du squash, le badminton est

bien plus physique que le tennis

Page 28: Le Seynois n°38

28/ LE MAG / Agenda

DÉCEMBRE////jusqu’au 19 décembreEXPO PHOTOS« Áréa urbana indígena »Espace culturel Tisot Infos : 04 94 30 61 85

////jusqu’au 20 décembreEXPOSITIONS- Œuvres de Marie-Christine Ragaigne Centre culturel Nelson MandelaInfos : 04 94 94 77 45- « La Seyne : mer, port et corniche » expo photos par Elian BachiniMaison du Patrimoine Infos : 04 94 06 96 45

////jusqu’au 21 décembreEXPOSITION Trace#4Les Chantiers de la Lune Infos : 04 94 06 49 26

////jusqu’au 23 décembre27e CALENDALESAnimations, concerts, contes, crèches, expositions...Fort NapoléonInfos : 04 94 30 42 80

////jusqu’au 31 décembreEXPOSITION - « Patrimoine invisible et rénovation urbaine »Espace culturel Tisot Infos : 04 94 30 61 85- Peintures d’Alain NonnBrasserie de la MairieInfos : 04 94 94 01 62

////jusqu’au 6 janvier 2013EXPOSITION « Œuvres récentes » exposi-tion d’Aurélie RoustanVilla Tamaris Centre d’Art Infos : 04 94 06 84 00

////jusqu’au 10 mars 2013EXPOSITION « Le tour des mondes » expo-sition de Hervé Di RosaVilla Tamaris Centre d’Art Infos : 04 94 06 84 00

////jusqu’au 15/09/2013EXPOSITION « La Nouvelle Calédonie, le bagne oublié » Musée Balaguier Infos : 04 94 94 84 72

De l’improvisation...Un atelier à la 7e Vague, un autre à l’espace Tisot : deux démarches pour donner libre

Chassez le naturel, il revient au galop !

C’est, en quelque sorte, la devise des

deux clubs d’improvisation de La Seyne-sur-

Mer. Le premier se prénomme Udada, pour

“Union des artistes anonymes des dirigeants

anonymes des dirigeants anthropophages”, à

la 7e Vague. Il s’inspire de la tradition anglo-

saxonne. « Le British Improvisation Theatre

de Bristol incarne une vieille coutume anglaise que l’on retrouve dans l’émission de la BBC « C’est ma

réplique après tout ! », raconte Selim Hernandez, 29 ans. Voilà quatre ans, à son retour du Royaume-Uni,

le responsable d’Udada débute ses séances dans sa cave à Coste-Chaude : « Dire oui à tout, être ouvert

à l’autre sert à construire des images de manière dynamique, à extérioriser », poursuit-il. Un thème et

des scènes de 5 minutes répondant à des contraintes telles que rimes, chants ou touchers. Le second

atelier d’improvisation se tient à l’espace Tisot avec la Ligue d’Improvisation de la rade de Toulon et

du Var. D’inspiration québécoise, cet atelier né à Sainte-Musse organise des matchs à la manière du

hockey : « 30 secondes de réfl exion, deux équipes, un arbitre et la patinoire pour scène », résume Flo-

rence Fournier, présidente de “La Radit”. Les matchs, organisés chaque mois, se déroulent en deux fois

45 minutes par équipes de 6 joueurs. Il reste quelques places. Faites donc travailler votre imagination...

Gwendal Audran

Udada. 7e Vague. Café Constroy . 38, rue Berny. Tous les mercredis soir à 20h45. Répétitions publiques au 06 78 67 86 44. Photos sur facebook.com/udadaimproLa Radit. Espace culturel municipal Tisot. Avenue Bartolini. Tous les lundis soir à 19 heures. Inscriptions au 06 81 61 63 03

Histoire de l’école Martini

Premier livre écrit par Marius Autran en 1982, il vient

d’être réédité grâce à son fi ls Jean-Claude, qui a enrichi

cette première partie de nouvelles annexes et illustrations.

On y trouve, en autres, une liste complète des élèves (1938-

1960) de Marius Autran, qui fut instituteur dans cette école,

de 1938 à 1966. Un ouvrage de 376 pages, avec 57 photos de

classes, que l’on peut se procurer auprès de Jean-Claude

Autran : [email protected] Campana

Sans oublier...La sortie du livre-photos «Navale une fi n programmée» réa-lisé par l’Amians et le Centre de ressources de la construction navale. Editions Charlemagne.

Le nouveau roman de Daniel Gonzalès «Le chemin des aman-diers» paru aux Editions De Borée. Pour cet ouvrage, l’auteur vient de recevoir le Prix de l’Académie du Var 2012.

THÉÂTRE

LECTURE

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Un grand moment de détente

Jean-Claude Autran présente son dernier livre

Page 29: Le Seynois n°38

LE MAG /29////Lundi 10 décembreCONFERENCELes glacières de la Sainte Baume et d’ailleurs par Raoul Decugis. Les Amis de La Seyne ancienne et moderneThéâtre Apollinaire à 17hInfos : 04 94 94 74 13

////Mercredi 12 décembreTHEATRE« Finette et les étoiles perdues » par l’association Expressité libreThéâtre Apollinaire à 15h Infos : 06 77 09 41 85

SOIREE CONCERTAmbiance festive tous les mercredis à partir de 20hCasino de La Seyne Infos : 04 94 29 16 67

////Jeudi 13 décembreCONFERENCE « Un patrimoine caché et révélé : Fernand Pouillon et le hameau des Sablet-tes » par Florence CyrulnikMaison du Patrimoine à 17h30Infos : 04 94 06 96 64

////Vendredi 14 décembreVERNISSAGE« Tu vois ce que je veux dire » de Pierre TilmanVilla Tamaris Centre d’Art jusqu’au 17 mars 2013Infos : 04 94 06 84 00

LECTURE« L’Héritage » de Alexis RagougneauBibliothèque de théâtre Armand Gatti à 19h30Infos : 04 94 28 50 30

CONCERT DE NOELLes tubas de la « Lyre provençale d’Ollioules » invités par la Philharmoni-que La SeynoiseLa Seynoise – salle Aillaud, 7 bd Gounod à 20hInfos : 06 98 39 75 16

SOIREES DANSANTESLe Capitole à partir de 20h, et tous les vendredisInfos : 04 94 30 77 77

Retrouvez à l’Impasse, 58, impasse Noël Verlaque La Seyne-sur-Mer :

- VENDREDI 14 DÉCEMBRE : Flowia- SAMEDI 15 DÉCEMBRE : Naïm Touat

et Dj Touko- SAMEDI 12 JANVIER : R-ash et Silent

Infos et réservations : 06 51 26 30 62

Ce seynois de 19 ans, s’est mis à l’humour l’an der-

nier. « C’est un ami qui m’a poussé dans cette direc-

tion ». Mais le jeune homme a toujours été passion-

né de comédie : « J’ai commencé le théâtre à l’âge de 7 ans.

Au-delà de l’humour, j’essaye de toucher un peu à tout,

avec des rôles différents à chaque fois ». Son inspiration,

il la puise dans son quotidien. « Je note toutes les situa-

tions drôles sur mon téléphone, et j’écris par la suite mes

sketchs ». De ses débuts à Omaseyne à ses performances

actuelles, Naïm n’oublie pas de saluer un ensemble d’ac-

teurs qui l’ont soutenu. « Je veux remercier la Ville, Oma-

seyne et également l’Impasse pour le travail qu’ils font ».

Lieu de culture incontournable à La Seyne, l’Impasse offre

« un accès direct aux différents corps d’arts », souligne

Brahim Ben Fredj, l’un des responsables de l’association.

Sur ce point, il est rejoint par Naïm. Les deux voix s’accor-

dent sur le besoin de culture à la Seyne : « Notre ville plé-

biscite ce genre de lieu. Personnellement, j’ai rencontré

beaucoup d’artistes ici. Je pense notamment à Deluxe, que

j’ai vu dernièrement sur Taratata, ils ont fait du chemin

depuis l’Impasse ». Un chemin que le jeune artiste espère

prendre grâce à l’Impasse, véritable rampe de lancement

pour les jeunes artistes.

Sami Bouzid

COUP DE CŒUR / 15 DÉCEMBRE 2012

Naïm Touat : L’amour de l’humour

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

C’est le 15 décembre que Naïm

Touat se produira à l’Impasse pour

un moment plein d’humour. Le 1er

décembre, il était également sur

scène pour la première partie de

Redouanne Harjanne, comédien

qui s’est fait connaître dans le fa-

meux Jamel Comedy Club.

Page 30: Le Seynois n°38

30/ LE MAG / Agenda

DÉCEMBRE PÔLE CIRQUE MÉDITERRANÉE / 24 JANVIER AU 3 FÉVRIER 2013

Janvier dans les étoiles

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

C’est parti pour le 14ème fes-

tival du cirque contem-

porain “Janvier dans les

étoiles”. Dès le 24 janvier, à l’espace

Chapiteaux de la mer, onze compa-

gnies venues de France, d’Italie, de

Suède et de République Tchèque se

disputeront la piste, dans la plus

pure tradition du cirque contempo-

rain. Spectacles innovants ou créa-

tions, cette fois, le festival s’inscrit

dans le projet européen “Lacrimae”,

initié par la compagnie régionale

Cahin-Caha, en collaboration avec

les équipes artistiques tchèques

(La Putyka) et suédoises (Cirkus Ci-

rkör). Rassemblées sur une même

thématique, les trois compagnies

créent chacune un spectacle en pre-

mière mondiale. Trois créations,

soutenues par le Pôle Cirque Médi-

terranée et “Cirque en Capitales”.

En ouverture du festival, le 24 jan-

vier à 20h30, les Colporteurs vont

ouvrir «Le bal des intouchables».

« L’une des meilleures compagnies

qui a marqué le cirque contempo-

rain » précise Thierry Dion. Parmi

les douze pôles nationaux des Arts

du Cirque, le Pôle Cirque Méditer-

ranée, créé dans la dynamique de

Marseille Provence 2013, est le pre-

mier pôle de territoire à être consti-

tué de deux structures associées,

Théatre Europe à La Seyne-sur-Mer

et le CREAC de Marseille (Centre de

recherche européen des arts du cir-

que).

Cirque en capitalesEn partenariat avec Marseille Pro-

vence 2013, le Pôle Cirque Médi-

terranée présentera un tout nou-

veau festival “Cirque en corps” qui

se tiendra en divers lieux de la cité

phocéenne, du 24 janvier au 24 fé-

vrier 2013. Certains spectacles de ce

festival sont partagés avec «Janvier

dans les étoiles». La cuvée 2013 du

cirque contemporain s’annonce ri-

che en émotions et en découvertes.

Pas de doute, en janvier, les étoiles

seront bien sur la piste.

Chantal Campana

[email protected]

Chapiteaux de la mer aux SablettesAv. Jean-Baptiste Mattéi Infos : 04 94 06 84 05www.theatreurope.comtheatre.europe@sfr.frwww.pole-cirque-mediterranee.com

CREAC, 22 bd de Méditerranée13015 Marseille Tél : 04 91 55 61 64www.archaos.fr/[email protected]

////Vendredi 14 décembreCONCERT OCCITANLargada présente son nouveau cd « de saga e de susor »Salle Apollinaire à 20h30Infos : 06 03 91 00 03

////Vendredi 14 et samedi 15 décembreCHANSON SWING MANOUCHE« Madame Oleson »Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52

////Samedi 15 décembreCONCERT Chorales « Chœurs d’hiver »Eglise St Jean de Berthe à 16h

SOIREES DANSANTES avec orchestreLe Capitole à partir de 20h, et tous les samedisInfos : 04 94 30 77 77

THEATRE« L’avare » de Molière. Théâtre Poquelin, Fabregas à 20h45Infos : 04 94 30 55 00

////Samedi 15 et dimanche 16 décembreSTAGE DE THEATRE ET DE DANSEEspace culturel Tisot de 10h à 12h30 et de 14h à 16h30, à partir de 16 ansInfos : 04 94 30 61 85

CIRQUE Spectacle Saison Europe« Cabaret basculatoire ».Chapiteau de la Mer : samedi à 20h30 et dimanche à 15h30Infos : 04 94 06 84 05

////Dimanche 16 décembreDIMANCHE BRUNCHCasino de La Seyne, tous les dimanches de 10h à 13hInfos : 04 94 29 16 67

CHORALEStella Maris chante Noël. Eglise Notre-Dame de la Mer à 15h30

CHŒURS EN SEYNEChants de Noël par les Chœurs d’hiver. Salle Apollinaire à 16h

Cie suédoise Cirkus Cirkör

«Knitting peace»

DR

SUITE DE L’AGENDA PAGE 34

MUSIQUE

CONTACTS 06 60 39 43 33

[email protected]

L’association des Amis de Fer-

nand Bonifay continue de

remplir sa mission : faire sa-

voir que l’auteur-compositeur fait

partie du patrimoine artistique sey-

nois. Andrée Bonifay, présidente et

cousine de l’artiste, a eu l’idée de fai-

re enregistrer quatorze de ses chan-

sons, par des artistes locaux, qu’ils

soient amateurs ou professionnels.

Et avec toute l’énergie qui la caracté-

rise, elle n’a eu aucun mal à trouver

ses chanteurs ! De Jean-Luc Bruno à

Laurent Lenne, en passant par Cyril

Wanjberg, Catherine Dulché, Sophie

Ruiz, Jennifer Marchiona et Barbara

Laurent, tout le monde a enregistré

un morceau. Il se murmure même

que, la liste n’étant pas exhaustive,

Jean-Pierre Savelli et Michel Orso

pourraient être de la partie. En at-

tendant, Adieu Lisbonne, Maman la

plus belle du monde, Souvenirs Sou-

venirs, Je pars, Quand le soleil était

là, Prends mon cœur, Petite fl eur,

Romantica, ou Le facteur de Santa-

Cruz, ont trouvé preneur. Date de

sortie prévue en août 2013, pour les

20 ans de la mort de Fernand. Une

souscription de 15 € est lancée pour

l’édition de ce CD. C.C.

Des talents chantent Fernand

Page 31: Le Seynois n°38

LE MAG /31

> MairieHôtel de ville 04 94 06 95 00Secrétariat des élus 04 94 06 90 60Mairie sociale 04 94 06 97 00Maison de l’Habitat 04 94 06 90 01Clic (information 3ème âge) 04 94 06 97 04Mairie technique 04 94 06 93 00Direction des sports 04 94 10 81 40Direction de la culture 04 94 06 96 60Service propreté 04 94 06 92 40Service de détagage 04 94 06 92 40Service propreté/encombrants 0 800 20 23 00Comptoir citoyen 04 94 06 96 54“Allô La Seyne” 04 94 06 96 33Caisse des écoles 04 94 06 97 88Guichet unique 04 94 06 97 70> Culture /Bibliothèques municipalesArchives municipales 04 94 87 52 24Bibliothèque le Clos Saint-Louis 04 94 16 54 00Bibliothèque centre-ville 04 94 87 39 59Bibliobus 04 94 06 93 58Domaine de Fabrégas 04 94 93 54 27École des Beaux-arts 04 94 10 83 09Conservatoire national de région 04 94 93 34 44Villa Tamaris centre d’art 04 94 06 84 00Maison du Patrimoine 04 94 06 96 64Musée Balaguier 04 94 94 84 72Maison de quartier Jean Bouvet 04 94 30 87 63Espace culturel Tisot 04 94 30 61 85Pont Levant 04 94 89 55 39Fort Napoléon 04 94 30 42 80> Sécurité / Secours / Justice

Police municipale 04 94 06 90 79(renseignements) 04 94 06 95 28Police nationale 17 (renseignements) 04 98 00 84 00Crossmed 04 94 61 71 10Sapeurs-pompiers 18Samu 15 Planning familial 04 94 10 59 60SOS médecins 04 94 14 33 33Hôpital George Sand 04 94 11 30 00 Pharmacie de garde 32 37Enfance maltraitée 119Maison de justice et du droit 04 94 63 50 98Maison des services publics 04 94 10 93 50Service Animation 3ème âge 04 94 06 97 48Maison Intergénér. St Georges 04 94 64 48 17Maltraitance envers les personnes âgées et handicapées 39 77SOS Violences faites aux femmes 04 94 22 17 82BIJ (information jeunesse) 04 94 06 07 80Sécurité dépannage gaz 0 800 47 33 33> PratiqueAllo service public 39 39Offi ce de tourisme 04 98 00 25 70Objets trouvés 04 94 06 95 28 Alliances taxis 83 0 825 56 26 26Cuisine centrale 04 94 98 98 72> Jeunesse 04 94 94 88 67EAJ les Sablettes/parc Braudel 04 94 30 13 94EAJ la Maurelle 04 94 30 98 40EAJ Jules Renard 04 94 10 16 76EAJ Malsert 04 94 10 98 80

BLOC NOTES

CAFÉ THÉÂTRE 7ÈME VAGUE / 21 & 22 DÉCEMBRE ET 18 & 19 JANVIER 2013

“La croyable légende de Bert Falcomochère”«

Toute ressemblance avec un ou

plusieurs personnages réels,

connus ou inconnus ne serait

que pure inspiration de l’auteur »,

peut-on lire sur la page offi cielle du

dit-auteur. Lequel ne manque pas

d’inspiration comme chacun le sait.

Ni de talent pour écrire des histoires

où la fi ction se mêle au réel, et où la

dérision traite, avec beaucoup de ta-

lent, de tous les sujets qui secouent

notre société. Cette fois, Tonton Dgé

a écrit une comédie dont le titre

est à lui seul évocateur ! Une pièce

«poélitique» dans le genre d’une

conférence théâtrale. Ecran vidéo

avec illustrations, photos et images

fi lmées accompagnent et illustrent

le propos du comédien Paul-Noël

Jourdan qui s’est glissé avec une

grande aisance dans la peau de son

personnage. Un personnage haut

en couleurs, natif du sud, qui passe

du statut d’homme ordinaire à celui

de héros territorial, entre 68 et de

nos jours. Et même si ce héros est né

de l’imagination de son créateur, le

public n’aura aucune peine à y dé-

celler l’empreinte d’une personne

bien réelle.

Chantal Campana

[email protected]

Paul-Noël Jourdan dans la pièce en

dix scènes «La croyable légende de

Bert Falcomochère»

NFOS Café théatre 7ème Vaguerue BernyEntrée 10 € pour les adhérents, 15 € avec adhésion.Contact : 04 94 06 02 5221 et 22 décembre et 18 et 19 janvier 2013 à 21h

////Lundi 17 décembreATELIER D’ECRITURECEP CERPAC par Christophe Forgeot à 18h30Infos : 06 86 71 13 82

VERNISSAGE peinturesOffi ce du tourisme des Sablet-tes à 17h30. Jusqu’au 30/12Infos : 06 11 28 54 83

////Vendredi 21 décembreREPAS CONVIVIALEspace solidarités, 90, av. Esprit Armando à 12hInfos : 04 94 98 11 91

REPAS SPECTACLE« L’homme à la fl eur à la bouche » de Pirandello. Inau-guration de la maison théâtre de René Raybaud, Bd Jaubert FabregasInfos : 04 94 30 55 00

////21 et 22 décembreTHEATRE« La croyable légende de Bert Falcomochère » Café-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52

////24 et 25 décembreLA FEERIE DE NoëlDîner gospel. Casino de La Seyne - Les SablettesInfos : 04 94 29 16 67

////Lundi 31 décembreSOIREE DE FIN D’ANNEEAu programme : cadeaux à remporter, dîner concert...Casino de La Seyne Infos : 04 94 29 16 67

REVEILLON THEATRE« Le Père Noël est une ordure »Théâtre Poquelin, FabregasInfos : 04 94 30 55 00

DÉCEMBRE

RENSEIGNEMENTS04 94 16 54 [email protected] toute la programmation des bi-

bliothèques pour le mois de décembre : Club

Ados-lecture, Paroles de lecteurs, Club de

lecture Adultes, Café littéraire et Racontines

sur notre site

www.la-seyne.fr

Programmation AnimationsBibliothèques de la ville / Décembre

Page 32: Le Seynois n°38

Tout sur les festivités !Noël en Seyne

Comme chaque année, les associations Vitrines seynoi-ses et les commerçants du Sud, avec le soutien de la Ville, se sont chargées de nous divertir. Chants de Noël, loups du Castel, parade des lumières, fêtes calendales, mar-ché de Noël, arrivée du Père Noël... Tout a été prévu pour nous faire passer de bons moments, en ce dernier mois de l’année.

32/ LE MAG / Gros plan

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Rendez-vous le 23 décembre entre 15h15 et 15h30, aux

Sablettes, pour accueillir le Père Noël.

Page 33: Le Seynois n°38

LE MAG /33

Certes on attend tous le Père

Noël, mais avant, faut bien

s’occuper ! Visite guidée pour

un Noël en centre-ville, dans les

quartiers sud et quartiers nord.

Tout d’abord, ne pas oublier le sapin.

Dans le centre, on le fait mercredi

12 décembre à trois endroits : place

Perrin, de 10h à 12h, - ateliers de dé-

corations du sapin et maquillage des

enfants -, place Laïk de 15h à 17 h, -

ateliers de décorations du sapin, ma-

quillage des enfants et promenades

à poney - et enfi n, place Martel Esprit

de 15h à 17h, tours en calèches.

Vendredi 14, concert de Noël à la salle

Aillaud avec “Les tubas de la lyre pro-

vençale d’Ollioules”.

Samedi 15, à partir de 15h, le Père

Noël sera accompagné de princesses,

qui feront leur grande parade. Le dé-

part est prévu avenue Hoche. On ar-

rive déguisé (si on veut) en prince ou

princesse et on déambule.

Diffi cile d’envisager Noël sans les

chants. Comme chaque année, les 10

chorales qui composent les Chœurs

d’hiver chantent Noël. Dimanche 16

décembre, ils seront à la salle Apol-

linaire, à 16h. Le même jour, salle

Aillaud, à 20h, ce sera au tour des

«Tubas de la Lyre provençale d’Ol-

lioules» de se produire.

Mais si, dans l’imagerie populaire,

Noël est la fête des enfants, pas ques-

tion d’oublier les seniors. Mardi 18,

un mini-réveillon est prévu à leur

intention au Palais de la réception à

14h. Pour cela, les inscriptions sont

obligatoires au 04 94 06 97 48.

Mercredi 19, les enfants des quar-

tiers nord font, à leur tour, le sapin.

Place Saint-Jean, quartier Berthe, on

les accueille à 14h, puis décoration

du sapin, atelier de maquillage, fa-

brication des décorations de Noël

et de la carte. Au centre Mandela à

15h, spectacle de la Cie de Théâtre

Chignolo et à 16 h, goûter dans la

cour. Tout est prêt pour accueillir le

Père Noël. Il arrive à 16h et à 16h30, il

faut lui dire au revoir et à bientôt, et

rejoindre la place Saint-Jean. Ateliers

de maquillage, photos avec le père

Noël, promenades à poney, tours en

calèche et animations se succèdent

en centre-ville. Mais avec tout cela,

il ne faudrait pas oublier le mar-

ché de Noël, toujours très attendu,

dans toutes les villes. Ici, dans le

centre-ville, les 22, 23 et 24, les com-

merçants et artisans du cours Louis

Blanc vous donnent rendez-vous, de

8h à 18h, sans interruption. Avec, en

prime, de nombreuses animations.

Bonne nouvelle, le parking Martini

sera gratuit ! Au fort Napoléon aussi,

le parking est gratuit et les fêtes ca-

lendales battent leur plein jusqu’au

23 décembre. L’occasion de se faire

plaisir et de faire des heureux.

Des loups aux Sablettes...Il est des traditions qui résistent aux

années qui passent. Aux Sablettes,

le bain de Noël en est la parfaite

illustration. Le 23 décembre, à 11 h,

rendez-vous esplanade Bœuf avec

votre costume le plus drôle, le plus

délirant qui soit. Après avoir reçu

un bonnet de Noël pour aller faire

trempette en eau fraîche, le bon vin

chaud, offert par la Ville, descendra

tout seul ! Récompenses à la clé sous

forme de coupes, pour le plus beau

costume, le plus jeune et le plus

vieux baigneur et celui qui aura fait

le plus long déplacement. Plus un

diplôme d’honneur. Cette année, le

bain est organisé par les commer-

çants des Sablettes, avec le soutien

de l’association Art Culture, Touris-

me et Evénement et en partenariat

avec Joa Groupe. A 14h, commence

l’après-midi récréative pour les en-

fants. On se réunit, toujours espla-

nade Bœuf, où se tient le marché

forain et on part tous ensemble en

direction du théâtre de verdure pour

un grand moment, avec les «Loups

du Castel». Le spectacle/démonstra-

tion à visée pédagogique commence

à 14h30. De tous temps, les loups

ont fasciné petits et grands. Mais

qu’en est-il vraiment de ces bêtes ?

Le loup est-il vraiment dangereux

pour l’homme ? Pour tout savoir et

faire le distingo entre légendes et

réalités, des spécialistes présente-

ront quatre magnifi ques canidés. Il

seront en haut des marches, tandis

que le public sera en bas. Le site sera

entièrement sécurisé, davantage

par mesure de précaution que par

risque d’un quelconque danger. Le

spectacle dure ¾ heure. Ensuite, il est

temps d’aller accueillir le Père Noël

dont l’arrivée est prévue entre 15h15

et 15h30. Pour l’occasion, chaque en-

fant recevra un bonnet de Noël. L’an

dernier 1 500 enfants étaient venus.

Le Père Noël, arrivera en calèche, de

l’avenue Charles de Gaulle, mon-

tera sur le podium prévu à cet effet

et distribuera bonbons et tickets de

manège. Ensuite, il ira à Funny Land

avec un immense sac postal pour

récupérer son courrier dans la boîte

aux lettres. Ateliers de peinture visa-

ge, promenades en poney, tours en

calèche, pas le temps de souffl er ! En

attendant, toute la rédaction du Sey-

nois vous souhaite de très joyeuses

fêtes de fi n d’année !

Chantal Campana

Samedi 15 décembre à partir de 15h, le Père Noël arrive en centre-ville. Mercredi 19 à 16h, il sera au centre Mandela

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

L’esprit de Noël

Cette année encore, Leanna Cholot, 6 ans (en couverture du Seynois), attend Noël avec beaucoup d’impatience. Sa lettre au père Noël ? : « Je l’ai écrite juste après mon anniversaire en oc-tobre » souligne t-elle. Jeune élève de CP, elle assure « être Sey-noise depuis toujours, je suis même née à la Seyne ». Quand on lui demande si elle a été gentille, et qu’elle pense avoir tous les cadeaux qu’elle souhaite, elle ne sourcille pas. « J’ai été très sage cette année, le Père Noël le sait, je lui ai même offert un cadeau ». Mais Leanna n’oublie pas l’esprit de Noël, « J’ai une petite sœur qui s’appelle Maiana, elle n’a que 10 mois, alors j’ai écrit une lettre pour elle, je voudrais plein de poupées pour moi, et des habits de bébé pour ma sœur ».Alors en attendant, elle s’amuse au Centre de loisirs sans hébergement de l’école Martini en décorant le sapin qu’elle souhaite installer dans sa chambre, elle qui préfère avant tout « les gâteaux à la chantilly de maman » pour fêter son réveillon. Sami Bouzid

Page 34: Le Seynois n°38

34/34/ LE MAGLE MAG // DistractionDistraction

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Page 35: Le Seynois n°38

Bèn que lei fi fres e l’accordeon

dònon una polida musica,

es a regrèts que laissam lei

trompas de nèblas, lei martelada

sus la tòla e la ressaca que comen-

çan lo disc d’aquela còla de quatre

cantaires e instrumentistas. Larga-

da, dau nom dau vent de la mar, es

un recuelh de cançons, de còps que

i a socialas, coma aqueu Planh dei

Chantós, que devèm a Gerard Tautil,

professor ara a la retirada e anima-

tor de la vida occitanista au nòstre.

« Es en memòria d’aquelei obriers

qu’an trimat per viure e assegurar

la vida de la ciutat que lo cantam »

que nos ditz Miquèu Tournan. L’ani-

mator de mai d’una chorma mu-

D’aquí / LE MAG /35

Largada, vent creatiuMusique

Avec Largada, les Seynois Amandine Dulieux (accordéon), Patricia Jouve (chant), Florian Mesureux (galoubet tambourin) et Miquèu Tournan (chant et cornemuses) réussissent un disque de musique traditionnelle de création, 100 % en occitan et 101 % grande qualité.

sicala a La Seina es tanben, coma

d’autres, una victima d’aquela epò-

ca que barrèron sei pòrtas lei chan-

tiers navaus. Lo faguèt caumaire…

puei cantaire e musician. « Monte

siás vilòta / que d’un brusc d’obra-

dors / lei naus sortián / lo bruch

dei còcas marteladas / ritmava la

jornada / e la serena picava l’ora /

Monte siás vilòta / T’an chabit lei

chantós. » Vaquí çò que ditz aquela

cançon, sus un èr de balada, tot plen

tot d’un còp de nostalgia e pasmens

de vòlha, en un encavaucament im-

probable de regrèt dau passat e de

fi sança en l’avenir. Largada, ambé

la segonda cançon nos far ausir un

morcèu de galoubet de Florian Me-

sureux que pren d’autor per dire la

vida dei pastres que te van montar

ailamondau au moment de partir

far la « Rota ».

Ambé Coma l’aiga, es Joan Jaume

Murat, un autre cepon dau Cèucle

Occitan, que nos parla de la vida,

« dau viu sorgent fi ns qu’a la mar …

totjorn s’en va au larg ». Vaquí amb

eu que la vida depende pas tant

dau trabalh que de nòstrei gents, e

de nòstreis amors, de plasers que

son dins la vida « prefums sob-

tius frescs coma la nèu ». Mai amb

Egalitat, una compausicion dau re-

gretat Gaston Beltrame, s’entònan

cap au sociau lei « largadaires »

seinencs. N’i a que d’escotar per se

dire que siam a l’epòca modèrna :

« N’i a que travalhan per de prunas

/ cochan au lotjís de la luna / fau

pas parlar d’egalitat ». Ambé sei

dotze titres, Largada nos fa veire un

polit amanèu de musica tradicio-

nala de creacion. Lei tèrmes pòdon

segur semblar estranhs quand son

pegats l’un a l’autra. Pasmens es la

tòca bèn modèrne que de s’apie-

lar sus una musica tradicionala

per crear de nòu. Lei cantaires de

blues an pas fach autrament. En-

fi n la còla d’artistas fa una part au

collectage, ambé Galant, un tèxte

e una musica qu’èran a l’origina de

dònas Garassin e Elmira, dau vila-

tge de Torvas. E Gainsbourg l’auriá

pas renegada se l’aviá sachuda au

moment de compausar « Je t’aime,

moi non plus »… Largada fuguèt

possible perque la Vila de La Seina e

lo Conseu Regionau an pagats una

ajuda. Aquesta fuguèt pas perduda

que l’òbra es bèla.

Michèu Neumuller

Pour tout contact : Coucagno Production

Tél. 04 94 91 63 22

A noter le concert de lancement :

Salle Apollinaire, vendredi 14 décembre,

à 20h30. Entrée gratuite

LES MOTS QUI COMPTENT Ailamondau = là-bas en haut

Chorma = la banquée de galériens,

l’équipe

Sobtius = subtil

Vòlha = entrain

Retrouvez la traduction sur le site

www.la-seyne.fr

Miquèu Tournan, Florian Mesu-reux, Amandine Dulieux

et Patricia Jouve, un quatuor au service de la création trad’

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Page 36: Le Seynois n°38

36/ LE MAG / Mémoire

Dans les derniers temps de

l’Occupation, le maréchal

Rommel vînt inspecter les

plages de la baie de Toulon. Arri-

vant aux Sablettes, il trouva que

c’était un endroit idéal pour un

débarquement de troupes. Logi-

quement, il fi t raser les modestes

maisons des artisans pêcheurs de

l’endroit, et d’autres habitations :

il ne tenait pas à fournir un point

d’appui aux Anglo-Américains à

leur arrivée. Celle-ci était considé-

rée comme probable dans cette sta-

tion balnéaire, aménagée depuis

un demi-siècle.

Toutefois, le stratège allemand dé-

cida de conserver l’hôtel du Golfe

et deux villas à étage : la Villa Jac-

queline et la Villa Fauvette. Elles

avaient un double avantage pour

Rommel : assez cossues pour loger

les offi ciers, et assez hautes pour

surveiller la mer, tout en offrant

une position élevée, propice à la

défense des plages.

Six ans après commençaient les

travaux de refondation des Sablet-

tes. Pour cela, l’Etat s’adressa à un

architecte trentenaire qui venait de

montrer un esprit d’à-propos et un

sens esthétique et moral certain.

Fernand Pouillon avait en un tour

de main construit et aménagé un

immeuble pour l’administration

américaine. Un peu plus tard, il

s’était jeté dans le vaste champ de

bataille pour coteries d’architectes

que promettait d’être la recons-

truction du quartier du Vieux Port

de Marseille, détruit peu après l’ar-

rivée des troupes allemandes.

Urbaniste et humanisteSa notoriété toute fraîche lui valut

de reconstruire aussi le village de

pêcheurs seynois. « Il ne s’est pas

contenté de son rôle d’architecte et

a agi en véritable urbaniste », sou-

tient Florence Cyrulnik. L’adjointe

déléguée à la Culture et au Patri-

moine a entrepris de faire connaî-

tre le travail de Pouillon à La Seyne

afi n de conserver aux habitants et

plus largement aux Seynois l’hu-

Hameau Pouillon

« Ce village était fait pour tournLes études sont déjà prêtes, la volonté municipale est là, le mécénat de la Fondation du Patrimoine est possible. Le village des Sablettes, défi guré au fi l des ans, pourrait donc retrouver son urbanité originelle tout en restant un quartier de vie en bord de mer. L’architecte Fernand Pouillon l’avait voulu ainsi. On célèbre en 2012 le cen-tenaire de sa naissance, qui pourrait être l’an 1 de la re-naissance des Sablettes.

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Fernand Pouillon avait fait appel à divers artistes proches tel Jean Amado pour faire vivre les places du village reconstruit.

Page 37: Le Seynois n°38

Mémoire / LE MAG /37

ner un film »manité de cette œuvre.

« Il l’a conçue comme un village,

avec ses places, ses commerces, et,

note de modernisme, une station-

service », poursuit-elle, sans oublier

qu’il y eut un supplément d’âme :

il convia ses amis artistes tels Jean

Amado, à y créer une statuaire qui

a orné places et fontaines.

Fernand Pouillon était un dé-

brouillard sensible. Pour assurer,

en période de pénurie post-guerre,

la livraison de matériaux de qua-

lité, il “ponctionna” une partie de

ceux qu’il utilisait pour construire

la Tourette à Marseille. Il s’agissait

certes de chutes, mais de pierres

“Marcerou”, du nom d’un carrier

qui venait d’inventer un moyen de

produire en séries industrielles des

pierres fortement granuleuses de

Fontvieille et de Castillon du Gard.

Elles accrochaient la lumière, assu-

rant ce blond auquel les couchers de

soleil donnent une beauté particu-

lière. Mais les matériaux n’étaient

pas tous ni toujours homogènes, ce

qui apporte ce côté “patchwork” qui

contribue au charme des Sablettes.

Mais laissons parler l’architecte« Une sinistrée particulièrement

rouspéteuse me demanda, en plei-

ne réunion, pourquoi je faisais ve-

nir de la pierre gratuitement :

- Pour que ce soit plus beau et plus

solide, répondis-je.

- Mais cette pierre ne me paraît

pas fameuse. Elle est pleine de co-

quillages.

- Cependant chère madame, elle

est des plus durables. Elle a servi à

construire le Pont du Gard.

- Et ils en sont contents ?

- Oui, fi s-je tout uniment (NDLR : ÉGA-

LEMENT). Après environ deux mille

ans, aucune plainte n’a été enregis-

trée. »

Pouillon a pourtant été sévère

avec son œuvre qu’on admire

aujourd’hui. « L’ensemble terminé

avait le défaut d’être trop joli. Le dé-

cor apparaissait partout, ce village

était fait pour tourner un fi lm. J’ai

regretté longtemps de n’avoir pas

été plus sévère ».Une anecdote rap-

pelée par Florence Cyrulnik, mérite

qu’on la relate. A côté des maisons

de pêcheurs, il en était une qui ap-

partenait à la propre secrétaire de

Fernand Pouillon. Elle avait été ra-

sée comme les autres et il ne subsis-

tait de celle-ci que la première série

de pierres formant carré. Pouillon

venait de reconstruire la Villa Ma-

gali, dont les plans respectaient ce

reste ancien. « Pourquoi ne feriez-

vous pas la même chose pour la

mienne ?», lui souffl a la dévouée

secrétaire. Et ainsi fut fait.

Les Sablettes “défi gurées”Un demi-siècle a passé, l’automo-

bile est partout, une statue a été

déplacée en dépit du bon sens,

les terrasses stockent mobilier et

marchandises, les enseignes cher-

chent à être plus voyantes les unes

que les autres... « Dès les années

1980, les Sablettes sont dites défi -

gurées » explique Florence Cyrul-

nik. « Dès 1990, on réfl échissait à

une protection du site. Malgré une

superbe étude de Rudy Ricciotti en

1996, un label “Patrimoine du XXe

siècle” en 2000 et un classement

en ZPPAUP (Zone de Protection du

Patrimoine Architectural Urbain et

Paysager) en 2005, ce village se re-

trouve masqué et défi guré par des

rajouts superposés qui n’ont ce-

pendant pas réussi à l’altérer pro-

fondément. »

Une réhabilitation reste possible,

et dépend en partie de la bonne

volonté des commerçants des Sa-

blettes, « que nous aimerions voir

choisir un seul architecte pour

redessiner les prolongements de

leurs magasins ». Un partenariat

avec La Fondation du Patrimoine

pourrait aider, via du mécénat, à

engager des travaux, largement dé-

fi scalisés.

Michel Neumuller

A noter que Florence Cyrulnik donnera

une conférence, « Un patrimoine ca-

ché et révélé - Fernand Pouillon et Les

Sablettes », à la Maison du Patrimoine,

jeudi 13 décembre à 17h 30. L’exposition

qui a été proposée à la Maison du Patri-

moine du 15 au 28 septembre devrait,

elle, être à nouveau montrée à une date

ultérieure.

Le 16 septembre dernier, Florence Cyrulnik commentait l’œuvre de Pouillon et brossait les possibili-tés de réhabilitation des Sablettes au cours d’une visite guidée du quartier, « qui sera renouvelée » assure l’intéressée.

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

L’architecte Fernand Pouillon

Page 38: Le Seynois n°38

38/ LE MAG / DISTRACTION

MOTS CROISÉS

HORIZONTALEMENT1 - Musique de chambre2 - Donnai un sens / Pour rendre rapidement la pareille3 - Elles ont été bien corrigées4 - Lentilles grossissantes / Prêt à l’accueil5 - Poussée à la révolte6 - Collection de perles / Symbole chimique du cérium7 - Ferme en Amérique / Explora-teurs des profondeurs8 - Elle est vraiment à côté de ses pompes 9 - La première / Dans le vent / Vient en plus10 - Condition / C’est du propre...

VERTICALEMENTI - Suffi santes, mais pas forcé-ment nécessairesII - Obstacle de concours équestre / Grains de beautéIII - Résultat attendu d’un travail en salleIV - Pour donner des coups ou en recevoir / Unité pourles petites dosesV - Ne dissimulais pas une divergence de vueVI - Chaume qui reste sur place / Tête de canardVII - Plante de la famille des malvacées / Au pied de la lettreVIII - Ne sont pas bonnes nageu-ses, mais bonnes à la nageIX - Elle est passée par le primai-re / L’horreur en montagne !X - Elle dirige des examens de facultés

DEFI

NITI

ONS

LE COIN JARDIN

Alors que la ville se pare de ses plus beaux atours, il est grand temps de préparer les fêtes de fi n d’année ! Participez à la magie de Noël en composant vous même des décors féériques sur le rebord de vos fenêtres ! Branches, brin-dilles et bougies offriront un bel effet à l’intérieur comme à l’exté-

rieur de votre maison. Voici com-ment rendre vos fenêtres de fêtes encore plus belles.Tradition des couronnesSi à l’origine, la couronne de Noël

représentait pour les Chrétiens

les 4 semaines qui précèdent

la naissance du Christ (période

de l’Avent), elle est désormais le

symbole de l’accueil et de la fête

sur la porte des maisons. Ce décor

invite à entrer et partager la magie

de Noël. Alors pour accueillir vos

invités le soir de Noël, n’hésitez

pas à composer vous-mêmes votre

propre couronne avec vos enfants.

Créer votre décor Avec quelques pommes de pins

et du fi l de fer, il est très facile de

composer soit même sa couronne

de Noël. Il suffi t de rigidifi er des

brins de paille ou de raphia avec

une torsade de fi l de fer ou du

grillage puis de courber le tout

afi n de former un cercle. Enfi n,

plantez dans le support des bran-

chages de sapin ou des petits ob-

jets de décoration voire quelques

bougies si la couronne est posée

sur le rebord de la fenêtre.

Le balcon en fêteSi vous avez la chance de possé-

der un petit espace à l’extérieur,

n’hésitez pas à le décorer avec des

branchages et des bougies. Placez

quelques bougies de couleur dans

vos jardinières et accrochez des

brindilles sur vos balustrades.

Si vous achetez un sapin naturel,

placez-le à l’extérieur devant votre

baie vitrée. Bien attaché avec de la

fi celle, vous pourrez le conserver

plus longtemps et en faire profi ter

votre voisinage. Il participera au

décor de la rue.

Boules de fi celles Voici une idée originale qui vous

permettra de décorer votre fenê-

tre à faible coût.

Matériel: fi celle de coton, de lin

ou de laine un peu épaisse, colle à

la farine (vous trouverez quelques

recettes sur le net), ballon de

baudruche.

Etape 1 : gonfl ez le ballon à la

taille souhaitée de la boule.

Etape 2 : enroulez la fi celle sur le

ballon puis encollez le ballon avec

la colle farine. La fi celle doit être

bien imbibée. Attention: laisser

un passage pour pouvoir extraire

le ballon par la suite. Laissez

sécher 24h.

Etape 3 : percez le ballon et décol-

lez le délicatement de la fi celle.

Etape 4 : (facultative): ajoutez un

lien pour pendre la boule ou insé-

rez un petit objet dans la boule.

Vous trouverez également beau-

coup d’autres idées sur http://

www.creaclic.ch/

Joyeuses fêtes !

Guilhem Bresson

Décors de fenêtre

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Page 39: Le Seynois n°38

Les bébésLes bébésVous pouvez retrouver la liste des naissances des enfants seynois nés hors de la communce surwww.la-seyne.fr

Ils nous Ils nous ont quittésont quittés• 23/10/2012BAURENS Marc• 23/10/2012DOUSSON Paul• 24/10/2012TROILO Pietro• 25/10/2012COMPAGNONRaymonde•26/10/2012DEVESCOVI Robert•27/10/2012LOPEZ Philippe•28/10/2012CAVAILLÈS Chris-tiane•28/10/2012FOURNIER Roger•28/10/2012VONNET Nicole•30/10/2012BLANC Guy•31/10/2012DUCHET Christiane•31/10/2012STALETTI Jeanne•01/11/2012FRANÇOISE Alice•01/11/2012LALUC Fernand•02/11/2012FERRER Irène

•02/11/2012LISANA Manuel•02/11/2012LLOBET Jean•02/11/2012PONSADA Fabrice•02/11/2012RAYNAL Eva•02/11/2012ROBERT Jean•03/11/2012BÉRENGER Josette•03/11/2012MALLET Marie•04/11/2012LAGNES Virginie•06/11/2012GARRIC Jeanne•06/11/2012ROMANO Antoinette•07/11/2012TOURENQ Margue-rite•08/11/2012FLOURET Suzanne•08/11/2012JOUVENCEAUMonique•08/11/2012MARIUS Gilbert•09/11/2012OLLIVIER Nelly•10/11/2012MAS Emma•11/11/2012TRÉBAOL Jean•13/11/2012LATIEULE Denise•14/11/2012DRIGÉ Madeleine•15/11/2012CADÉO de ITURBIDEEugène•15/11/2012COMBES Gabrielle•16/11/2012FRIDERICH Paulette

•16/11/2012MAURAL Nicole•17/11/2012ROSSI Giuseppe•19/11/2012ARDISSON Simone•19/11/2012DEWAVRIN Sarah•19/11/2012DOS SANTOS Rei-naldo•19/11/2012HIDALGO Sérafi n•20/11/2012NANS Lucienne•21/11/2012BABIROWSKI Lau-rette•21/11/2012CHENU Danielle•21/11/2012MURRIS Marcelle•22/11/2012MONTES Joséphine•23/11/2012MOLINARI Sandra•24/11/2012ISTRIA Maryse•24/11/2012RISSO Mathlide

Ils se sont Ils se sont mariésmariés• 27/10/2012ABED RABAHEzzeddineet CLOTAIREMarlène, Denise, Léonie•27/10/2012BOUAITAToufi ket BOUSSAHASihem

•17/11/2012BOURNEChristophe, Marcet SERNESIMélissa, Danielle, Annie•03/11/2012CHABOUHABrahimet SAHLIYousra•27/10/2012DANSSAERTCyril, Michel, An-toninet TESFAMIKAELLaetitia, Presyllia•24/11/2012DEVALIÈRELaurentet RAMIREZ RODRI-GUEZIrma•03/11/2012DZIERBINSKILaurentet GODARTAngélique, Mauri-cette, Antoinette•10/11/2012GROSSOJean-Marc, Angeet PARAYViolaine, Laetitia, Gwendoline•17/11/2012SASSIAkremet GARBAAAïcha•27/10/2012STANoureddineet BEN TABIBMounira

Etat civil / LE MAG /39

Décembre 2012 - LE SEYNOIS n°38

Josette Bertolucci : le parcours d’une militante A 90 ans Josette garde toujours un sourire radieux. Impliquée dans le monde associatif, elle a contribué à la construction d’une âme seynoise. Longtemps cette militante acharnée aura donné de son temps aux autres. Au Secours populaire, à l’église Saint-Jean, ou encore à Gaspar, Josette s’investit pour La Seyne et ses quartiers populaires. Ainsi participe-t-elle durant 13 années aux colonies de vacances et y travaille comme marmiton : « Mon travail était d’aider le cuisinier, je dé-corais notamment les plats des Seynois qui étaient en va-cances ». Elle qui devient par la suite régisseuse de la can-tine Renan a du mal à confi er ses vieux souvenirs avec l’âge, mais quelques bribes de ce qu’était l’organisation restent gravées. « Un jour avant le départ, il fallait laisser ses valises à la Bourse du travail, ensuite les bus greno-blois récupéraient nos affaires, et nous emmenaient à Saint-Bernard du Touvet ». De ces années passées dans les colonies Josette garde en tête des habitudes qu’elle avait : « On allait souvent à Saint-Hilaire se balader et regarder les delta-planes partir vers le Touvet ». Il est temps de prendre congé de Josette et de la laisser écouter sa radio, elle nous gratifi e d’un “A bèn lèu” dans un provençal qu’elle aime tant. Sami Bouzid

MAGAZINE

MUNICIPAL

Hôtel

de Ville

20, quai Saturnin Fabre

83500 La Seyne-sur-Mer

04 94 06 90 00

www.la-seyne.fr

[email protected]

Directeur de publication :

Marc Vuillemot, maire

de La Seyne-sur-Mer

Directeur de la

communication :

Gilles Gaignaire

Directeur adjoint

de la communication :

Laurent Dupuy

Rédacteur en chef :

Gwendal Audran.

Rédaction :

Chantal Campana,

Sylvette Pierron,

Patricia Le Goff, Sébastien

Nicolas (Sports),

Jean-Christophe Vila

(Culture) Michel Neumuller,

Sami Bouzid

et Guilhem Bresson

Secrétariat de rédaction :

Bernadette Dionisi

Photos : François Laï,

Pascal Scatena

Conception graphique :

Anatome

Mise en pages : Lise Kubli

• Impression : Hémisud

Diffusion :

35 000 exemplaires

Page 40: Le Seynois n°38

LES FÊTES CALENDALES

du 1er au 23 décembre

Fort Napoléon

MINI RÉVEILLON

DES SENIORS

mardi 18 décembre

Palais de la Réception - 14h

Attention : inscription obligatoire

au 04 94 06 97 48