Le Seynois n°31 Mars 2012
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Transcript of Le Seynois n°31 Mars 2012
MARS. DES RECOURS ASSOCIATIFS CONTRE LA FIN DE LA TRÈVE HIVERNALE15 PAGE 9
LEN° 3 1 MARS2012 SEYNOISLE JOURNAL DE LA SEYNE-SUR-MER
WWW.LA-SEYNE.FR
ROULEZ JEUNESSE !
VOIR PAGE 8 ET LE QUESTIONNAIRE EN PAGES CENTRALES
MaternitéTenir bon pages 4 et 5
Camille Mariotti, 82 ans, adepte de gym douce et du
"Bien vieillir, vivre ensemble"
2/ Sommaire
Vie seynoise / 8
Audit “Bien vieillir”
Fin de la trève hivernale
Le don de moelle osseuse
Le Seynois c’est vous / 13
Yvette Cohen-Solal, militante
Travaux et chantiers / 14
Braudel fait peau neuve
La ville mode d’emploi /16
Une nouvelle carte électorale
Quartiers/17
Un jour pour changer d'adresse
LE MAG
Le Portrait du mois / 22
Franscesco Magglieno,
du carrelage aux pâtes
Reportage / 24
La déchetterie, mode d'emploi
D’aquí / 31
La philharmonique
La Seynoise
Mémoire de ville /32
Radio La Seyne en 1980
Evénement / 4
Mobilisation pour la maternité
Le mot du maire /3
Seniors et bébés occupent
la Une du Seynois de ce mois
de février. Les uns, témoins
de toute une vie, et les autres,
véritable promesse d'avenir,
dans une société que nous
nous efforçons de rendre plus juste et plus équi-
table pour tous. Il y a près d'un an, notre ville
obtenait le label national «Bien vieillir, vivre
ensemble», du ministère de la Solidarité et de
la Cohésion. La reconnaissance des actions que
nous menons auprès des seniors. Aujourd'hui,
pour mieux répondre encore à leurs besoins, la
Ville lance une consultation, via un question-
naire en pages centrales. Mais s'il est important
de « Bien vieillir à La Seyne », j'aimerais que l'on
puisse dire, un jour prochain, « Bien naître à La
Seyne ». Car ce combat-là continue et n'est pas
prêt de s'arrêter. J'ai saisi la justice pour empê-
cher le déménagement de notre maternité.
En attendant, le mois de mars est là,
et ses accents printaniers posent les premiers
jalons d’une saison où le cirque contemporain
et le nautisme tiennent le devant de la scène.
Enfi n, le renouveau accompagne les efforts
de la commune sur le plan de la propreté
de la ville. Découvrez la nouvelle carte
magnétique d’accès à la déchetterie.
Marc VuillemotMaire de La Seyne-sur-Mer
Vice-Président de Toulon Provence Méditerranée
Conseiller régional Provence-Alpes-Côte d’Azur
SAMEDI 17 MARS
ScienceLe forum
de la robotique
Espace Tisot
de 9H à 19H
VENDREDI 23 MARS
JAZZHommage à Armstrong
et Bechet
Fort Napoléon à 21h30
LUNDI 19 MARS
Souvenir50ème anniversaire du
« Cessez-le-feu en Algérie »
Quai du 19 mars 1962
Parc de La Navale
11H30
MERCREDI 28 MARS
CINEMA
« Les Pirates ! Bons à rien,
mauvais en tout »
de Peter Lord
Salle Apollinaire à 14h
VENDREDI 16 MARS
Spectacle« Le Mentaliste »
avec Bernard Fane
Café-théâtre 7e Vague
à 21h
Ma Seyne, je l’aime, c’est net !
Le 29 février dernier, dans le cadre du contrat local de sécurité et de prévention de la délinquance, et de l'application de la loi du 5 mars 2007 sur les nouveaux pouvoirs du maire, une convention de partena-riat et d'échange d'informations a été signée entre les représentants de la Police nationale, de la Justice et de l'Education nationale
Samedi 11 février 2012. Pour la première fois
depuis 1987la commune
a été recouverte d'un épais
manteau blanc
4/ L’événement
Maternité : c'est laChaîne humaine, “fl ash mob”, rassemblement, bloca-ge de la circulation... Citoyens et associations se sont mobilisés par milliers, en février, pour la maternité et le centre IVG de l'hôpital George-Sand. Le combat ne faiblit pas en mars, avec de nouvelles actions, un constat d'huissier et l'attaque en justice annoncée par le maire, Marc Vuillemot. A suivre...
Samedi 25 février, environ 1 500 personnes
sont venues manifester pour le maintien
de la maternité et du centre IVG
de l'hôpital de La Seyne
L’événement /5
arguant de l'absence d'infrastruc-
tures routières suffi santes permet-
tant un accès vers le nouvel hôpital,
en un temps “acceptable”. A l'appui,
constats d'huissiers sur des trajets
variant entre 50 minutes et 1h15.
Et non, les enfants ne naissent pas
dans les choux.
Chantal Campana
L'appel à continuer le combat
pour sauver la maternité
de l'hôpital George Sand
et le centre IVG est de plus en plus
entendu. Samedi 25 février, 1 500
personnes ont répondu présent !
C'est un fait, à chaque opération de
protestation contre le transfert de
la maternité de La Seyne-sur-Mer,
le nombre de participants grossit.
Et leur détermination avec. Appelés
sans relâche par tous les défenseurs
du service public, en tête desquels le
maire de La Seyne, Marc Vuillemot,
des citoyens de tous horizons mani-
festent leur soutien. A la “fl ash mob”
du 18 février dernier à Toulon, près
de 500 personnes sont venues faire
un “H” noir devant l'Hôtel de Ville.
Facile d'en comprendre le sens. Col-
lectif varois de défense d'accès aux
soins et Collectif des femmes de
l'Ouest Var réclament le droit d'ac-
coucher à La Seyne mais aussi celui
d'avorter, menacé par la fermeture
du centre IVG. La clinique mutua-
liste Malartic va céder son activité.
Son personnel est aussi venu crier
sa colère. Un sentiment qui ne
quitte pas le maire, Marc Vuillemot,
depuis la décision de l'Agence ré-
gionale de santé (ARS) de fermer la
maternité : « On ne peut pas faire
disparaître la maternité de l'hôpi-
tal de La Seyne-sur-Mer et le centre
d'IVG sur un bassin de 200 000 ha-
bitants. Puisque nous n'avons pas
été entendus et que le transfert de
la maternité George-Sand est prévu
à partir de la mi-mars, j'invite tous
mes concitoyens à se mobiliser ».
Appel entendu et largement suivi !
NON AU TRANSFERT !Samedi 25 février 10h, stade Léry.
Sur l'estrade, le maire s'adresse à
une foule venue de tous horizons,
politiques ou géographiques : « Je
crois que nous n'avons jamais été
aussi nombreux. Cela veut dire
qu'on croit et qu'on est sûr qu'il
est encore possible d'empêcher ce
transfert... Il faut arrêter de tailler
dans l'offre de service public hos-
pitalier et de désertifi er nos terri-
toires ». Et de rappeler la dangero-
L’événement /5
a contre-attaque !
sité pour les parturientes, de faire
45 mn de trajet et parfois davan-
tage pour aller accoucher. « Dans
un hôpital qui devrait accueillir plus
de 3 500 naissances annuelles, est
ce que nous voulons une usine à bé-
bés ? » Demande Marc Vuillemot.
Avant d'annoncer « Nous voulons
des services publics de proximité.
J'ai décidé d'attaquer cette ignomi-
nieuse puissance publique en jus-
tice. Et pendant que ça se fera, nous
marcherons ». Pour l'heure juste-
ment, il est temps de marcher. Mais
pas avant d'avoir lâché les ballons
bleus et roses, sur le refrain “Aux
Armes” de Mélissmell. « Papa, moi
je ne veux pas lâcher mon ballon »
dit une fi llette. Les autres volent
vers le ciel. Jean, ancien de l'Arsenal
« de tous les combats », les regarde :
« On dirait des points d'interro-
gation, toutes nos questions sont
là... Fermer cette maternité, c'est
contraire au serment d'Hippocrate ;
ils mettent des vies en danger ». Un
danger que dénonce le maire, Marc
Vuillemot. Le 27 février dernier, il
a réclamé auprès de Dominique
Deroubaix, directeur de l'ARS, un
débat sur la fermeture des services
publics hospitaliers. Mais il a égale-
ment saisi la justice, via un avocat,
Tous mobilisés
Samedi 18 février, 500 personnes
ont fait un H noir devant l'Hôtel
de Ville de Toulon
Collectif des femmes de l'Ouest Var
Apolitique et combattant Elles sont de toutes les manifestations, participantes actives ou instigatrices d'opérations fl ash mob. Ce sont les femmes de l'Ouest Var, réunies en collectif pour la défense des droits des femmes et des services publics de santé de proximité. Sans relâche, depuis des se-maines, elles se battent pour le maintien de la maternité, des services gynécologiques, du centre IVG et du bloc opératoire de La Seyne. Leur slogan : Une femme, un droit, un choix... Chaîne humaine le 4 février, fl ash mob à Toulon le 18, couchées sur le port de La Seyne, le 23, elles se mobilisent. Cécile Jourda : « Il semblerait que l'ARS ne nous ait pas vues. Ils n'ont pas vu que nous étions 200 000 ! Alors, on va se rendre visible, et on commence aujourd'hui ! Chaque semaine, nous ferons une action ». Samedi 25, lors du grand rassemblement, Céline Ivaldi a enfoncé le clou : « La naissance des bébés se déshumanise ! Le temps de se manifester et de manifester est arrivé. On ne veut pas risquer de mettre au monde notre enfant dans la voiture, ni de devoir sortir deux jours après l' accouchement ». Un sentiment partagé par un grand nombre de personnes : « La mobilisation est de plus en plus forte. Les gens prennent conscience. Ce n'est que le début. Ne nous résignons pas, devenons visibles ! », interpelle Cécile Jourda.
Chantal Campana
6/ Retour en images
(En haut) Quizz cinéma à la bibliothèque Le Clos Saint-Louis(ci-dessous)Tournoi dé-partemental d'escrime au gymnase Sauvat.(En bas)13ème édition de Janvier dans les Etoiles au chapiteau de la Meraux Sablettes
Retour en images /7
(En haut) Chutes de neige à Fabrégas, Barban et aux Sablettes. Déclenchement du plan Grand froid : le service plan de sauvegarde et prévention des risques prépare le centre d'accueil des SDF à Léry et passe la saleuse sur les routes. (A gauche) Magic mouss et ses magiciens organisent des ateliers de magie dans les écoles.
Jean
-Chr
isto
phe
Vila
Jean
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phe
Vila
«En juin 2011, la
Ville recevait du
ministère de la
Solidarité et de la Cohésion
sociale le label “Bien vieillir,
vivre ensemble” pour ses
actions auprès des seniors.
Elle lance aujourd'hui une
grande consultation à l'at-
tention des Seynois de
plus de 60 ans pour amé-
liorer l'écoute et répondre
concrètement à leurs be-
soins ». Adjointe à la solida-
rité et aux personnes âgées,
Solange Andrieu souhaite
impliquer un maximum de
nos aînés via un question-
naire. « Transports, accessi-
bilité des bâtiments publics,
loisirs, sécurité ou encore
logements sont passés en re-
vue », poursuit l'élue qui sou-
ligne « qu'au-delà des cinq
réunions publiques de quar-
tier (VOIR PAR AILLEURS), la muni-
cipalité souhaite toucher un
maximum de personnes ».
Car le nombre de seniors
isolés croît régulièrement,
notamment dans les quar-
tiers résidentiels moins bien
desservis : « Avec les années
et l'arrêt de la conduite, un
domicile excentré peut par
exemple devenir contrai-
gnant. L'audit, qui complète
celui réalisé l'an dernier
auprès des professionnels et
des bénévoles, va permettre
d'évaluer les demandes et
d'établir un plan d'action »,
explique Françoise Aubry,
directrice du service Solida-
rité-Insertion.
Plan d'actionPour cela, un comité de pi-
lotage rassemble autour
des services municipaux
l'hôpital intercommunal de
La Seyne-Toulon, l'Institut
médicalisé de Mar-Vivo, le
Comité départemental des
retraités et personnes âgées,
sans oublier le Comité de re-
cherche, d'éthique et de re-
connaissance des aînés : « Il
s'agit de permettre à un
maximum de Seynois de
pouvoir vieillir dans leur
ville dans les meilleures
conditions », insiste Solange
Andrieu. « Deux catégories
se distinguent. Les 60 / 75
ans, de plus en plus réti-
cents à être assimilés à des
seniors. Et les plus de 75 ans,
plus exposés aux probléma-
tiques d'autonomie », note
Françoise Aubry.
L'éloignement des familles
et le développement de la
solitude aggravent les pro-
blématiques quotidiennes
du vieillissement : « Il s'agit
de dépasser ses appréhen-
sions, de savoir se projeter
quelques années dans le
futur, de manière à gérer au
mieux ses vieux jours », ré-
sume Solange Andrieu.
Gwendal Audran
8/ Vie seynoise
Les seniors consultés
Bien vieillir à La SeyneSuite à l'obtention du label national “Bien vieillir, vivre ensemble” voilà un an à Paris, la Ville lance en pages centrales du Seynois un questionnaire à l'attention des administrés de plus de 60 ans.
La troupe Daniel Paganelli, en décembre dernier
salle Baquet lors de son spectacle sur la “Guinguette”
Camille MariottiBon pied, bon œil !
Randonnée et gymnastique douce, Camille Mariotti (EN COUVERTURE DU MAGAZINE) ne manque pas une activité de la Maison intergénérationnelle Saint-Georges. Et ce malgré « la vieillerie qui sort de (s)es genoux ! », s'exclame-t-elle avec malice. Résidant La Plaine depuis 31 ans, elle a vu se métamor-phoser le quartier : « Dans les années quatre-vingt, il n'y avait pas de trottoirs pour accompagner mes petits-enfants à l'école Jean-Jacques Rousseau ! », se souvient cette amatrice de marche à pied. Coiffeuse à la retraite, Camille Mariotti a vécu l'exode des Pieds-noirs. Elle rallie la métropole en 1961 avec son mari. De Marseille à la Corse en passant par La Rochelle,elle s'installe en 1981 à La Seyne afi n de côtoyer sa fi lle, mariée à un marin. Elle est aujourd'hui l'heureuse et pimpante aïeule de quatre petites-fi lles et quatre arrière petits-enfants.
Gwendal Audran
RÉUNIONS- Mardi 22 mai à 9h30 Salle du conseil municipalHôtel de ville Quai Saturnin Fabre
- Jeudi 31 mai à 9h30Salle Bleue Mairie sociale Rue Renan
- Lundi 4 juin à 9h30Maison St-Georges Route de Fabrégas
- Mercredi 13 juin à 9h30Foyer CRESP. La Rouve
- Mardi 19 juin à 9h30 Espace Tisot. Berthe, av. Jean Bartolini
Eviter les expulsions
pour les locataires,
mais également les
non-paiements de loyers
successifs pour les proprié-
taires, la médiation peut
s'avérer une précieuse so-
lution à quelques jours de
la fi n de la trêve hivernale.
« En 2011, 92 000 expul-
sions ont eu lieu en France.
Malgré la loi DALO (Droit
au logement opposable), les
logements existants attei-
gnent des niveaux de loyers
inédits », déplore Rachid
Maziane, adjoint délégué
à l'habitat et à la politique
de la Ville. A La Seyne, si un
seul foyer est expulsable se-
lon les services de la Préfec-
ture, les familles en diffi cul-
té sont invitées à se signaler
avant qu'il ne soit trop tard :
« On ne peut aider les gens
que s'ils se manifestent. Les
foyers surendettés peuvent
contacter les associations
siègeant à la Maison de
l'Habitat pour établir des
plans d'apurement avec
des échéanciers », poursuit
l'élu. (VOIR CI-HAUT)
Gwendal Audran
Vie seynoise /9EN BREFFin de la trêve hivernale
Des recours associatifs
Le 15 mars, les expulsions par les bailleurs et les propriétai-res privés reprendront com-me l'autorise la loi. La Maison de l'habitat et ses permanen-ces associatives constituent un recours à activer.
L'Espace Accueil Jeunes des Sablettes
Show coiffureL' Espace Accueil Jeunes
(EAJ) des Sablettes a
proposé à ses adhérentes
une journée relooking en
partenariat avec l'école de
coiffure de la Coudoulière.
Effervescence en coulisses
le 1er février dernier à l'EAJ
pour le défi lé coiffure en
costumes d'époque présen-
tés par neuf fi lles et deux
garçons, Kevin et Florian,
dans le rôle des chevaliers
servants ! « Nous avons mis
en place cette manifestation
en collaboration avec les
élèves en dernière année de
CAP de l'école de coiffure de
La Coudoulière. Comme lors
de “La journée de la fi lle”, or-
ganisée l'été dernier, l'objec-
tif était de mettre en valeur
les jeunes participantes afi n
qu'elles acquièrent assuran-
ce et confi ance en elles »,
explique Aline Ivanowitz,
animatrice à l'EAJ. Pari
réussi pour les deux Anaïs,
Floriane, Célia,
Jennifer, Linéa
et Elodie, qui
ont assuré le
spectacle après
avoir passé de
longues heures entre les
mains expertes des coiffeu-
ses, stylistes et visagistes.
Quant à Inès et Habiba, en
plus de défi ler, elles ont per-
mis aux spectateurs venus
nombreux, de découvrir
leur talent de chanteuses.
Une nouvelle initiative
réussie pour l'Espace Ac-
cueil Jeunes et une expé-
rience appréciée par toutes
les participantes, heureuses
et fi ères d'avoir relevé le défi
de se produire en public.
Patricia Le Goff
//// TransportsTable ronde avec MistralSouhaitée par les mem-bres des Comités d'in-térêts locaux (CIL), les acteurs des Conseils de quartiers, les adjoints de quartiers et les résidants de nombreux quartiers de la ville, et réclamée par le maire depuis des mois, une table ronde avec les représentants du réseau Mistral aura lieu le 14 mars à 14h30 en salle du conseil muni-cipal. A l'ordre du jour : l'optimisation des lignes de bus seynoises et l'amélioration des lignes maritimes.
//// Hommage
Une allée Danielle MitterrandL'allée centrale du parc Fernand Braudel (voir aussi p.14) sera prochai-nement baptisée « allée Danielle Mitterrand ». Un hommage à celle qui fut, 14 ans durant, première dame de France. Tiers-mondiste convaincue, Danielle Mitterrand crée en 1990 la fondation « France libertés », ONG humanitaire. En visite dans notre ville en no-vembre 2008, son dernier combat portait sur l'accès de tous à l'eau potable.
//// CivismeCérémonie de la citoyennetéLe 17 mars à 10h30, la place Laïk accueillera les jeu-nes de 18 ans qui voteront pour la 1ère fois aux présiden-tielles.
Située en centre-ville au 1 rue République, la Maison de l'Habitat accueille plusieurs associations qui assurent gratuitement sur ren-dez-vous des entretiens individuels :
- L'ADIL 83 (Agence dépar-tementale d'information logement Tél : 04 94 22 65 80) offre une information et un soutien juridique ren-forcé aux publics démunis, le 2ème mercredi du mois de 14h à 17h.- Le CHV (Collectif héber-gement varois- Moissons nouvelles Tél : 04 94 21 03 99) œuvre pour le main-tien des ménages en situa-tion de précarité dans un logement au travers d’un accompagnement (Fonds de Solidarité Logement - chantiers de réhabilitation - amélioration habitat per-sonnes âgées...), le mardi après-midi de 14h à 17h.- Le CILVAR (Tél : 04 94 08 80 43) apporte des solutions concrètes aux besoins des entreprises et de leurs salariés en
matière d'habitat, dans le cadre du 1 % logement (de-venu “action logement” en 2010) par des aides tech-niques et fi nancières pour la location et l'accession, par l’aide aux ménages en diffi cultés (paiement de loyer - garantie des risques locatifs) le vendredi après-midi une fois par mois de 14h à 16h.- Le CLCV-UD du VAR (Tél : 04 94 91 15 60), association nationale agréée représentative des locataires et des copro-priétaires, de défense des consommateurs, de protection de l'environ-nement, représentant les usagers dans les hôpitaux, conseille le mercredi matin.Et n'oublions pas le 115, n° d'urgence du service d'accueil et d'orientation pour les personnes qui n'ont pas de logement ou qui vont le perdre et le 0 810 001 505, numéro vert Allo prévention expulsion de la Fondation Abbé Pierre.
Les familles sont invitées à se mobiliser, à d'indigner pour
éviter de fi nir dans la rue. Pour mieux accompagner cha-
que famille, la Maison de l'Habitat est à votre service
Un don indolore, sans
conséquence thérapeuti-
que, qui peut sauver une
vie. C'est le message porté par
Marie-Madeleine Georges, pré-
sidente de l'association France-
ADOT 83 : « La moelle osseuse n'a
rien à voir avec la moëlle épinière.
Elle est constituée de milliards de
cellules, réparties dans tous nos
os, qui fabriquent notre sang »,
souligne-t-elle. Des globules rou-
ges pour l'oxygène, des globules
blancs pour les défenses immuni-
taires et des plaquettes pour évi-
ter les hémorragies, autant dire
qu'un dysfonctionnement de la
moelle condamne le patient à une
mort certaine.
190 000 inscrits« Seul le don de moelle par une
personne compatible peut éradi-
quer ce mal. Or si dans une fratrie,
le potentiel de compatibilité est de
1 sur 4, en dehors, il passe à 1 pour
1 million », précise Marie Made-
leine Georges. Etoffer le fi chier de
donneurs devient dès lors indis-
pensable : « 190 000 français sont
inscrits sur un fi chier mondial de
14 millions de volontaires. Dans
notre seule association, trois
messieurs ont ainsi pu sauver
respectivement un Suédois, une
Australienne et un Français », no-
te-t-elle. Ouverte aux personnes
de 18 à 50 ans (les dons peuvent se
faire jusqu'à 60 ans), la candida-
ture débute par un pré-question-
nement suivi d'un entretien mé-
dical à l'Etablissement français du
sang à Toulon. « Un prélévement
salivaire permet de déterminer
le profi l génétique et de l'inscrire
dans le fi chier mondial ». On peut
ou pas ensuite être appelé : « Si
l'on est compatible, on suit un
check up radio gratuit avant le
prélévement qui peut se faire se-
lon deux modes : par piqûre sous
anesthésie générale au niveau du
bassin, ou par prise de sang dans
le bras ». Une demi-journée à
Marseille est nécessaire.
Gwendal Audran
RENSEIGNEMENTSFrance ADOT 83
BP 20325
83500 La Seyne-sur-Mer Cedex
Tel. : 04 94 94 08 60
France ADOT 83
Don de soi
10/ Vie seynoise
Basée à La Seyne, l'association France ADOT 83 rappelle qu'il manque encore nationalement 240 000 donneurs de moelle osseuse.
Grâce à la coopération
entre les services d’en-
docrinologie et de diabéto-
logie de l’Hôpital George
Sand et les services muni-
cipaux de la Santé et des
Sports, la Commune a été
citée comme “référence
nationale” dans la stratégie
commune de lutte contre
l’obésité et le diabète en
France. Une reconnais-
sance encourageante du
travail engagé depuis plus
deux ans. Né de la volonté
de susciter des change-
ments de comportements
chez les patients atteints de
ces deux maladies, le pro-
jet porte ses fruits. Afi n de
mieux contrôler l’Indice de
Masse Corporelle et la glycé-
mie des malades, plusieurs
actions ont été menées :
prise en charge médicale,
psychologique, diététique
et promotion de l’exercice
physique. Les malades peu-
vent ainsi pratiquer des
séances de gymnastique
adaptée et s'adonner à la
randonnée encadrés par
des éducateurs sportifs
municipaux.
Formations
Ils ont bénéfi cié de forma-
tions spécifiques dispen-
sées par la Direction Dépar-
tementale de la Cohésion
Sociale et ont été associés
aux “circuits santé” consa-
crés à l’obésité et aux mala-
dies cardiovasculaires, du
service Santé publique de
la Ville. Une vaste opéra-
tion qui mêle aussi les ser-
vices spécialisés de l’hôpi-
tal George Sand, le Comité
d’Éducation pour la Santé
du Var et la coopération des
Habitantes Relais.
« Tout le monde travaille
main dans la main, explique
Roberto Valeriani, coordina-
teur de l’atelier santé-ville.
Nous menons également
des actions de dépistage,
en particulier auprès de
personnes en situation
précaire, notamment ceux
des quartiers prioritaires.
Notre rôle est ensuite de les
orienter vers le service dia-
bétologique. Les docteurs
Di Constanzo (Hôpital) et
Truze (Municipalité) en sont
les coordonnateurs. Ce sont
les chefs de fi le de la prise
en charge des patients, leur
éducation thérapeutique et
leur insertion ». Une vraie
transversalité entre les ser-
vices qui "fonctionnent par-
faitement" à en croire les
experts de l’Etat qui, après
avoir évalué 11 projets en
France, ont constaté que les
activités proposées à La Sey-
ne étaient « les plus abou-
ties et les plus cohérentes ».
Sébastien Nicolas.
Santé et sport
S'entretenir
Ils sont 200 environ, tous
retraités de la Commune,
des sapeurs-pompiers (gé-
rés par les municipalités
jusqu’en 2001) ou encore de
l’Offi ce HLM.
« On accepte même les ac-
tifs », affi rme Marius Don,
alias Lucien, le président.
Dans leur permanence du
9 rue Gounod tous les mer-
credis et vendredis matin,
il règne une ambiance de
franche camaraderie où
l’on se remémore les bons
moments et, où l’on pré-
pare les futures activités de
l’association. Et elles sont
nombreuses : aquagym (les
lundis et vendredis après-
midi à Aquasud), bowling et
apéro dînatoire (une fois par
trimestre), sorties à la jour-
née (manade à Tarascon,
marché de Noël), dîners
dansants, balletti, pique-
niques, visites d’expo, lotos
(deux fois par an), ateliers
de boutis, d’informatique,
voyages (Toscane, Autriche,
Tunisie, Croatie, Corfou… le
tout à prix négocié).
Bref, un retraité de l’ARMS
est un retraité qui ne peut
s’ennuyer.
Sylvette Pierron
CONTACTA la permanence tous les mercredis et vendredis de 9h à 11h au 04 94 29 57 60 ou au 04 94 34 37 74
« On m’a dit que
dans le Sud, il
ne faisait ja-
mais froid ! ». C’est avec hu-
mour que Thomas Voeckler
a abordé l’avant-dernière
étape du Tour Méditerra-
néen. Une étape qui devait
les mener de La Seyne à La
Londe, via Signes, Garéoult
et Forcalqueiret. Mais, à
cause des intempéries et de
la neige tombée la veille au
soir en abondance, la direc-
tion de course a modifi é le
parcours de l'étape et annulé
le passage dans le Haut-Var.
Le départ a tout de même
été donné, par l'adjoint aux
Sports, Toussaint Codac-
cioni, sur le cours Toussaint
Merle. Puis les coureurs ont
pris le bus à Bon Rencontre
direction La Londe pour une
étape sur un circuit de 9 km,
parcouru à 11 reprises. Mal-
gré des conditions clima-
tiques fâcheuses, de nom-
breux Seynois sont venus
assister au départ de ce 39ème
Tour Méditerranéen, animé
par Daniel Mangeas, speaker
offi ciel du Tour de France de-
puis de nombreuses années.
« On ne compte plus à partir
d’un certain âge » répond-il
avec malice. Reste que le pas-
sage du peloton profession-
nel dans la commune fut un
véritable événement.
Outre les cyclistes de re-
nom, les jeunes licenciés
du Vélo Sport Seynois ainsi
que le public ont côtoyé des
anciennes gloires telles que
Lucien Aimar, Raymond
Poulidor ou Stefen Roche…
sans oublier le premier ma-
gistrat, Marc Vuillemot, dont
les 950 km à vélo pour re-
joindre Paris afi n de sauver
la maternité de l’hôpital, ont
été longuement commentés
tout au long de la matinée.
Un maillot de coureur pro-
fessionnel lui a d’ailleurs
été remis par la direction de
course. Sans gêner le départ
de l'étape, des tracts ont été
distribués aux spectateurs
afi n de les sensibiliser tou-
jours plus au sauvetage de
la maternité. Côté résultat,
c’est le Néerlandais Michel
Kreder qui remporte l’éta-
pe. Le succès fi nal revient à
l’Anglais Jonathan Tiernan-
Locke. Il rejoint ainsi au pal-
marès les prestigieux Eddy
Merckx, Jean-François Ber-
nard, Charly Mottet, Gianni
Bugno, David Rebellin, Lau-
rent Jalabert ou Paolo Betti-
ni. « En 2013, j'aimerais bien
revoir le 40ème Tour Med à
La Seyne, et, qui sait, L'étoile
de Bessège, première course
internationale de l'année »,
glisse Toussaint Codaccioni
en guise de conclusion.
Sébastien Nicolas
EN BREF//// Science
Beaussier à l'honneurElève de terminale S du lycée Beaussier, Laura Cerdan présentera le projet “Sédiments en Seyne” au concours na-tional “Science Factor”, concours dont l'objectif est « d’enrayer la désaf-fection des jeunes pour la science », explique Karyne Mouren, pro-fesseure de physique chimie. “Sédiments en Seyne” analyse comment les sédiments relarguent leurs polluants dans l'eau de mer. Les cinq équipes fi nalistes présenteront leurs projets à un jury présidé par la première femme spationaute française et présidente d’Universcience, Claudie Haigneré. Vous pouvez voter pour “Sédiments en Seyne” en retrouvant le concours “Science fac-tor” sur facebook.com
////SolidaritéBanque alimentaire Association créée en août 2006, Espace solidarités est située dans le quartier de la Rouve. Ses adhé-rents profi tent de diffé-rentes aides. « Depuis mai 2011, nous dévelop-pons une nouvelle acti-vité en partenariat avec la Banque alimentaire au Pouverel à la Garde », raconte la présidente, Madame Boudraa. « Au début, nous distribuions des colis une fois par semaine et depuis le 15 janvier 2012, cette activité ayant pris de l'impor-tance, la distribution s'effectue six jours par semaine ». Lieu de la distribution Banque alimentaire 90, avenue Esprit ArmandoTél. : 09 50 18 63 36
Vie seynoise /11Tour Med 2012
La Seyne « les Alpes » !La Seyne « les Alpes » !Après 11 ans d'absence, le tour Méd a pris son départ du cours Toussaint Merle malgré la neige.
Retraite
Une vie après la mairie
Voyage à Klitzbühel
(Autriche)
12/ Vie seynoise
Janas
Une belle saison de chasseLa saison de la chasse touche à sa fi n. Jean-Paul Ballottin, président de l'Union des chasseurs seynois (UCS), revient sur six mois d'activités dans le massif de Sicié et forêt de Janas.
Perdrix rouges, faisans et bé-
casses pour les espèces séden-
taires, palombes et grives pour
les migratrices. Le massif de Sicié et
la forêt de Janas offrent un biotope
exceptionnel pour le gibier : « Nous
sommes parvenus à pérenniser
cette faune par l'installation de bacs
à eau et la plantation de cultures à
gibier », rappelle Jean-Paul Ballot-
tin, président passionné de l'Union
des chasseurs seynois (UCS). Forte
de 170 adhérents, l'association s'est
toujours attachée à concilier exer-
cice de la chasse et exigences d'un
site classé Natura 2000 : « La coha-
bitation avec les randonneurs et les
vététistes est bien meilleure. Chacun
a trouvé sa place. Nous ne chassons
que les samedis, dimanches, mercre-
dis et jours fériés. Et hormis le jour
d'ouverture de la chasse (NDLR : 2E
DIMANCHE DE SEPTEMBRE), les chasseurs
n'arpentent les lieux qu'en tout dé-
but de matinée », souligne-t-il.
Gestion cynégétiqueMis à disposition gratuitement par la
communauté d'agglomération TPM,
le massif forestier doit en retour être
géré par les sociétés de chasse. « On
observe par exemple l'arrivée de
sangliers depuis le massif du fort de
Six-Fours. Tôt ou tard, il nous incom-
bera de réguler ces populations »,
explique Jean-Paul Ballottin. Egale-
ment invasif, le maquis rend impé-
nétrables des pans entiers de la forêt
de Janas : « Une des solutions consis-
terait à introduire des chèvres pour
débroussailler ».
Témoin direct du changement cli-
matique, le président de l'UCS note
que palombes et grives empruntent
moins le ciel de Sicié en raison de la
raréfaction du Mistral. La mécani-
sation des vendanges, pour sa part,
nuit aux grives : « La coupe au séca-
teur permettait jusque-là de laisser
les grapillons. Les pesticides et en-
grais déciment par ailleurs les per-
drix rouges », déplore ce fi n connais-
seur.
A noter que l'UCS, membre de la So-
ciété intercommunale des chasseurs
de l'Ouest-Varois (SICOV), offre une
des cartes de chasse les moins chères
de la région.
Gwendal Audran
INFOS04 94 94 82 97http://chasseurseynois.fr
Au pied du sémaphore, en contre-
haut de la Corniche merveilleuse,
les chasseurs débusquent faisans
et bécasses.
Emilie Wade : Beauté métisse A bientôt 19 ans, Emilie Wade, 1,86 mètre, est une jeune fi lle pleine d'ambition. « J'aimerais percer dans le mannequinat, même si je sais que ce milieu est diffi cile et quelquefois malsain », confi e cette résidente de la Maurelle. Après un BEP Métiers de la mode au lycée de
la Coudoulière et un BEP Métier Relation Clients et Usagers à Défi 83, Emilie a travaillé dans un magasin de parfu-merie toulonnais. Aujourd'hui, après avoir candidaté à un Service volontaire européen à la Mission locale, cette amoureu-se de la photo tente l'aventure parisienne. Emilie devrait très bientôt nous donner de ses nouvelles. A bientôt donc...
G.A.
Le Seynois c’est vous /13Yvette Cohen-Solal
La passion des autres
Originaire d'Oran,
Yvette Cohen-Solal
arrive à La Seyne
avec son époux en 1962. Les
débuts sont diffi ciles. Le cou-
ple s'installe d'abord à Bala-
guier. En 1967, son mari est
embauché aux chantiers de
La Seyne et la même année
ils obtiennent un logement
dans la cité du Prairial. Cet
appartement, Yvette l'occu-
pe encore aujourd'hui et elle
ne le quitterait pour rien au
monde. « Ici je connais tous
les habitants et tous me
connaissent et me respec-
tent. Lorsque je suis arrivée,
deux militants associatifs
tentaient de rassembler les
locataires pour les défendre.
Motivée par cette action, j'ai
décidé de m'engager ». Et
son engagement sera sans
faille et sans limite. Pré-
sidente de l'Amicale de la
Confédération Nationale
du Logement depuis 1992,
elle s'investit toujours sans
compter pour les locatai-
res et leurs revendications.
Mais cela ne lui suffi t pas.
« J'avais aussi dans l'idée de
créer une maison de quar-
tier accueillante et convivia-
le pour renforcer les liens
entre les habitants ». Elle
obtient alors un local au rez
de chaussée du bâtiment B2
et l'aménage en atelier où
elle donne bénévolement
des cours de couture et de
tricot. « C'est un lieu très
chaleureux où l'on organise
également des anniversai-
res, ou encore la Fête des
voisins ». Yvette Cohen-So-
lal travaille également avec
le Secours populaire afi n de
distribuer des colis alimen-
taires aux familles les plus
en diffi culté. Mère de cinq
enfants, grand-mère et ar-
rière grand-mère, elle n'a
pas de temps à consacrer
aux loisirs durant de nom-
breuses années. Mais il n'est
jamais trop tard. Yvette a ré-
cemment renoué avec une
de ses passions de jeunesse,
l'écriture. « J'ai retrouvé des
textes, des nouvelles, des
lettres que j'écrivais à ma
mère ». Elle rejoint alors
l'atelier d'écriture animé par
Femmes dans la Cité et par-
ticipe à l'ouvrage publié en
2011 “Mots et délices”. Dans
l'un de ses poèmes, on peut
lire : « Je ne voudrais plus
m'arrêter d'écrire tant j'y
prends de plaisir ». Lorsque
le 23 décembre dernier, on
l'appelle pour une réunion
urgente de la CNL, elle s'y
rend et surprise ! Famille,
amis, résidents sont tous là
pour lui rendre hommage.
Elle reçoit alors des mains
du maire la médaille de la
Ville (NOTRE ÉDITION DE JANVIER).
Une distinction amplement
méritée pour cette militan-
te qui a consacré sa vie aux
autres et qui est bien déci-
dée à continuer.
Patricia Le Goff
A l’honneur
Attachante et dévouée mais aussi énergique et déterminée, Yvette Cohen-Solal a récem-ment reçu la médaille de la Ville pour son parcours exemplaire de militante associative du quartier Berthe.
CHLOÉ PASTOR : La cuisine, son métier !Dans la vie, il y a ceux qui aiment manger, ceux qui aiment cuisiner et parfois, ce sont les mêmes. A 28 ans, la Seynoise Chloé Pastor se souvient avec gourmandise des gâteaux qu'elle confectionnait enfant, avec sa marraine et sa mamie. Avant de se lancer en cuisine, pour de vrai. Après ses études au lycée hôtelier Saint-Louis à Toulon, place aux stages et expériences professionnelles, de l'île des Embiez à Tahiti, en passant par le Couvent Royal de Saint-Maximin, où le chef étoilé, Philippe Hodina, l'initie à la gastronomie. Mais Chloé Pastor a un rêve : ouvrir un jour son propre restaurant, chez elle, à La Seyne-sur-Mer. Début décembre dernier, “Pâquerette Le Restaurant” ouvre ses portes, avenue Gambetta. La jeune restauratrice y sert une cuisine traditionnelle, “dans un esprit raffi né, tout en gardant les quantités” précise-t-elle. Elle travaille les produits frais et s'occupe de tout. Son foie gras fait maison, délicieusement parfumé au Sauternes, a toujours du succès. En cuisine, le savoir-faire seul ne suffi t pas : « Il faut être créatif. Composer un plat, c'est savoir aussi l'accompagner, l'imaginer dans l'assiette ». Sans oublier son aspect : « L'esthétique est très importante. Il faut tenir compte de la couleur, de la forme, de la hauteur. Et surtout, lui donner une saveur à laquelle on ne s'attend pas ». Au service, maman assure et chouchoute les clients. “Après un bon dîner, on n'en veut plus à personne, même pas à sa propre famille” disait Oscar Wilde. Et après la liqueur ? C.C.Pâquerette Le Restaurant
Tél 04 22 44 84 85 Sur Facebook : pâquerette lerestaurant
Yvette Cohen Solal dans son appartement
du Prairial
14/ Travaux
Du 12 mars au 20 avril, l'allée centrale du
parc va être le théâtre de travaux de ré-
fection. L'allée doit en effet être refaite
en béton désactivé sur toute sa longueur entre la
place Henri Bœuf et l'Espace accueil jeunes : « De
l'entrée du parking de Saint-Elme au
carrousel des Sablettes, les chemi-
nements en bois, dégradés par les
intempéries et le passage de certains
véhicules, demandaient un entretien
annuel. Ils seront remplacés par du
béton désactivé. Les traversées en
bois seront toutefois conservées »,
remarque Claude Astore, adjoint dé-
légué à l'urbanisme.
Autre rénovation notable, l'assise et
les dossiers des bancs du parc Brau-
del ont tous été remplacés par des
lattes en résine : « Plus résistantes,
sans entretien, ces lattes en imitation
bois reviennent deux fois moins cher
qu'en bois », souligne Lionel Mora,
chargé des travaux.
Ce nouveau cheminement sera plus facile d'en-
tretien et permettra une meilleure évacuation
des eaux par temps de pluie.
G.A.
Les Sablettes
Braudel fait peau neuveJusqu'aux vacances de Pâques, la municipalité engage 180 000 euros TTC de travaux pour refaire l'allée centrale du parc Braudel. Un lifting qui intervient dans le même temps que la remise en eau des bassins.
Première mission le 3 février dernier pour
les jeunes du foyer Wallon Berthe : ré-
habiliter le chalet des sanitaires avec au
programme ponçage et lasure. Encadrés par le
service des bâtiments communaux, les jeunes
ont accompli leur tâche avec enthousiasme et
motivation. « C'est une bonne expérience. C'est
sympa de travailler en équipe et en plus dans
un domaine qui me plaît parce que je veux faire
un bac professionnel en menuiserie », déclare
Joseph, 15 ans, actuellement en 3ème. Ayoub, 16
ans, est également heureux de participer au
chantier : « Même si je me destine à la méca-
nique, j'aime bien travailler le bois. En plus on
a des conseils de gens du métier, on apprend
beaucoup et franchement je suis mieux ici
qu'en cours ». Tous les vendredis après midi,
c'est donc comme ils le disent “Opération Parc
Braudel”. Les jeunes ont ainsi une ouverture
sur le monde du travail dirigés par des profes-
sionnels qui leur transmettent un savoir faire,
une technicité ainsi que les règles du travail en
équipe. Douze interventions sont programmées
jusqu'au mois de juin pour trois groupes consti-
tués de quatre à six jeunes. Prochain chantier
prévu, la remise en état des assises des bancs du
boulodrome, côté St Elme.
PLG
Foyer Wallon Berthe
“Opération Parc Braudel”Des jeunes adhérents du foyer Wallon Berthe par-ticipent actuellement à divers chantiers de réno-vation des équipements du parc Fernand Braudel.
Travaux /15INFOS//// Ecologie
Horloges économesLa municipalité va mettre en service des horloges astronomi-ques qui couperont l'éclairage de 23h30 à 5h à la Pyro, av. Pre-mière armée Française, au 8 mai 1945, au Pas du Loup, à Mar- Vivo et au 18 juin. Missions : alléger la facture d'électricité de la mairie. Ces éclairages sont esthétiques et n'ont donc aucune utilité en terme de sécurité.
//// Propreté
Nettoyage du port et la cornicheLa municipalité est en discussion avec la préfecture maritime afi n que la Marine nationale puisse nettoyer le port, suite à un accord de principe avec la CCIV. Ce nettoyage s'étendra à la corniche de Tamaris et s'effectuera lors de la Semaine du développement durable du 2 au 6 avril.
//// La CornicheCirculation et stationnement réglementésJusqu'au vendredi 8 juin, en raison de travaux d'assainisse-ment, la circulation et le station-nement sont réglementés sur les corniches Pacha et Pompidou. La circulation se fera de manière alternée et réduite à 30 kilomè-tres heure à l'approche du chan-tier en cours. Le stationnement sera pour sa part interdit des deux côtés de la chaussée.
//// La Navale
Pieds au secLa municipalité a créé de platel-lages en résine imitation bois sous les tables de pique- nique pour ne plus manger les pieds dans la boue quand il a plu.
Centre Nelson Mandela
Rénovation accomplie !
Situé dans le quartier de Ber-
the, au milieu de l'impasse
de la rue Jean Vilar, le centre
social et culturel Nelson Mandela
est en passe d'être totalement réha-
bilité. La fi n des travaux est prévue
pour le mois d'avril. Déjà, le gros
œuvre est terminé. La requalifi ca-
tion s'inscrit dans le vaste projet de
rénovation urbaine qui participe,
pierre après pierre, à l'embellis-
sement du quartier. Pour Rachid
Maziane, adjoint à la Politique de
la ville et de l'habitat, « ce centre
est l'équipement phare de Berthe,
qui draine une population concer-
nant tous les quartiers de la ville.
Sa réhabilitation et son extension
lui permettent de poursuivre et de
développer son activité, pour ac-
cueillir encore plus d'enfants, plus
de jeunes, plus de familles ». Serge
Léger, directeur du centre social,
attend avec sérénité la livraison de
ses nouveaux locaux, dans son bu-
reau installé depuis juillet dernier,
dans les murs de la crèche, déplacée
à l'école Eugénie Cotton (VOIR CI-CON-
TRE). «Les travaux ont commencé en
mars dernier, explique Betty Sar-
rey, chef de projet. Les jeunes ont
été accueillis dès que l'école Lucie
Aubrac a été fi nie, en juillet, dans
le centre de loisirs de l'école. En
même temps, on a eu les travaux de
voirie et les logements». Sur place,
la concertation a bien fonctionné :
« C'est agréable de travailler avec
Serge Léger. C'est le moteur de ce
projet. Nous avons bien bossé, en
cohérence entre les actions menées
sur le terrain et le bâtiment » ajoute
Betty Sarrey. Le responsable du cen-
tre est enthousiaste : « C'est un bel
ensemble qui comprend l'agran-
dissement de la salle de spectacles
et une petite salle supplémentaire
d'activités, construite dans un bâ-
timent surélevé, côté Lucie Aubrac
avec également, un bureau pour les
agents ».
Des changementsL'entrée du centre se fait désormais
par la place publique Nelson Man-
dela qui dessert l'établissement
scolaire, le centre de loisirs et le
multi-accueil petite enfance, Le Pe-
tit Monde. L'accessibilité pour tous
est assurée par un ascenseur, un
L'extension, la restructuration et la mise en conformité du centre social sont pratiquement terminées. Ne reste plus que les fi nitions.
L'architecte Cécile Briolle a conçu
l'extension du centre Nelson
Mandela. Ici, le nouveau bâtiment
surélevé, relié au bâtiment initial
par une passerelle
escalier de secours et une rampe
d'accessibilité pour les personnes
à mobilité réduite. Rachid Maziane
souligne l'engagement sans faille
de la Ville auprès du centre social
et reconnaît celui des partenaires
fi nanciers, qu'il espère voir se ren-
forcer. L'inauguration aura lieu le 19
juin, avec la place Saint-Jean, et sera
le théâtre d'une belle fête qui durera
plusieurs jours. « La culture est un
facteur d'insertion et de partage de
savoirs. La nouvelle salle accueillera
davantage de manifestations pour
le bonheur de l'ensemble des Sey-
nois », conclut l'élu.
Chantal Campana
Petite enfance
Crèche du Petit mondeAbritée dans les locaux de l'école maternelle Eugénie Cotton en attendant son réaménagement à Berthe, la crèche multi-accueil du Petit monde pourrait ouvrir ses portes à la rentrée 2013. Le permis de construire a été dé-posé fi n février. Un projet qui s'inscrit, à la demande de la Ville, dans le cadre de l'ANRU (agence nationale pour la rénovation urbaine), avec la réhabilitation du centre Nelson Mandela, dont les travaux s'achèveront en avril 2012. Avec deux extensions, la crèche multi accueil, dont l'accès se fera désormais par le nord, place Mandela, va bénéfi cier d'une superfi cie supplémentaire de 90m² en bâti. Elle sera dotée d'une grande terrasse et d'un grand jardin, orientés plein sud. Sa capacité sera de 33 lits. C. C.
16/ La ville mode d’emploi
EN BREF////Espace TisotFête des grands-mèresLe mercredi 14 mars à 14 h, l'espace Tisot accueillera la fête des grands-mères avec un spectacle de la troupe Pa-ganelli suivi du traditionnel thé dansant. Inscrip-tions obligatoires au 04 94 06 97 48
Elections 2012
Nouvelle carte électorale
Le nombre de citoyens par bureau
est fi xé entre 800 et 1000 par le
code électoral. Un quota dépas-
sé par certains bureaux seynois qui
comptaient plus de 1 300 électeurs.
« La dernière réorganisation des bu-
reaux date de 2007, relève Bernard
Trouchet, adjoint au maire délégué
aux élections. Depuis, la population
seynoise a augmenté de près de 2 000
habitants. Et l'on compte de nouveaux
inscrits sur les listes qui font la démar-
che à la veille d'échéances importantes
comme la présidentielle ». Le service
élections a donc dû s'atteler à la tâche
et procéder en un temps record à une
nouvelle réorganisation de l'ensem-
ble des bureaux. Mission accomplie,
aucun bureau ne dépasse plus désor-
mais la limite des 1 000 électeurs. Cer-
tains citoyens changent simplement
de bureau, d'autres de site (VOIR LA
CARTE EN DERNIÈRE PAGE). Afi n d'expliquer
ces modifi cations, un courrier a été
adressé à l'ensemble des électeurs de
la commune. D'ici la fi n du mois, tous
devraient avoir reçu leur nouvelle
carte.
Patricia Le Goff
INFOSHôtel de ville - Quai Saturnin FabreDu lundi au vendredi de 8h à 16hTél 04 94 06 90 55et portail élections : www.la-seyne.fr
////UrbanismeChangement d'horairesAfi n d'améliorer le servi-ce offert à la population, le Service Urbanisme - Droit des Sols accueillera le public 4 matinées par semaine au lieu de 3 à sa-voir : les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 8h30 à 12hService UrbanismeTél : 04 94 06 94 31 Fax : 04 94 06 94 99 [email protected]
L'évolution démographique oblige à procéder à une nou-velle répartition des Seynois dans les bureaux de vote. Sur les 42 763 inscrits, 12 000 électeurs sont concernés par ce changement.
Parmi ses nombreuses obliga-
tions en matière d'affi chage,
le maire doit notamment pro-
téger l'environnement en veillant à
ce que les dispositifs implantés sur
sa commune respectent la réglemen-
tation. Le code de l'environnement
met à sa disposition des procédures
d'une réelle effi cacité. « La loi punit
ainsi de 750 euros d'amende cha-
que affi che apposée sans déclaration
préalable ou dans des conditions non
conformes », rappelle Guy Santan-
gello, conseiller municipal délégué
à la propreté des espaces publics. La
Police municipale a la compétence de
constater par procès verbal tout af-
fi chage illégal. Le maire prend alors
dans les 15 jours un arrêté d'enlève-
ment des affi ches qui est adressé à la
personne pour le compte de laquelle
a eu lieu l'affi chage. Par un autre ar-
rêté, il fi xe le montant de l'astreinte
qui sera appliqué lorsque le délai
d'enlèvement sera écoulé, en se réfé-
rant au montant évalué chaque année
par le Conseil d'Etat, actuellement en-
viron 85 euros par jour et par affi che.
Le maire peut également ordonner la
dépose d'offi ce des affi ches illégales
et faire supporter les frais à la per-
sonne à laquelle elles profi tent...
PLG
Affi chage illicite
Attention sanctions !La municipalité a installé sur différents points de la ville 12 panneaux d'affi cha-ge libre. En dehors de ces espaces, tout affi chage est interdit et les contreve-nants s'exposent à des poursuites.
//// Education
Appel Le GIP Nouvelle Seyne lance un appel à projets pour la programmation 2012 du Programme de Réussite Educative de la ville de La Seyne-sur-Mer (PRE). Ce programmme, fi nancé par l'Agence Nationale pour la Cohé-sion Sociale et l'Egalité des chances (ACSé) a pour vocation d'accompagner des enfants de 2 à 16 ans qui présentent "des signes de fragilité" pouvant com-promettre leur réussite éducative. GIP Nouvelle Seyne ([email protected] 04 98 03 09 00) ou directement auprès du PRE ([email protected] ou 04.94.10.16.73). Dossier à déposer au GIPNS avant le lundi 26 mars 2012 à 17h au GIP Nouvelle Seyne.
La démocratie n’est pas une science exacte. Ça se saurait.
Il faut donc toujours veiller à son application concrète
et à la bonne marche de ses outils. La démocratie locale
n’échappe pas à cet adage, et c’est « suite aux remarques fai-
tes lors de l’assemblée générale des Conseils de quartiers du
17 novembre dernier (NDLR : VOIR LE SEYNOIS DE DÉCEMBRE 2011,
PAGE 10), rappelle Christian Bianchi, adjoint du quartier Nord,
que certains problèmes de fonctionnement des Conseils
de quartiers ont été relevés. Aussi, nous vous proposons
aujourd’hui de participer à trois ateliers interquartiers avec
trois objectifs bien précis : Améliorer le fonctionnement et
l’organisation des conseils de quartiers, travailler sur la Dé-
mocratie locale à La Seyne-sur-Mer et la communication. »
Un blog des Conseils de quartier« Ces ateliers animés par des volontaires ont eu lieu dans
les quatre quartiers », affi rme Roger Tirion, responsable
de la GPS (Gestion de proximité seynoise). Les volontaires,
adjoints de quartier et fonctionnaires de la GPS se sont
en effet inspirés des chartes de la démocratie locale de
Grenoble (Isère) ou encore la Roche-sur-Yon (Vendée), ont
redéfi ni le rôle du conseiller de quartier, proposé la mise
en ligne d’un blog, et, in fi ne, suggéré de rédiger un nou-
veau règlement des Conseils de quartiers afi n de dynami-
ser ses actions. Affaire à suivre ! Du côté de l’assemblée
du Conseil de quartier Nord, d’autres propositions ont été
émises. « La résidence Vignelongue n’est pas représentée
au sein du Conseil de quartier Nord. C’est dommage, re-
grettent les conseillers. Nous lançons un appel aux rési-
dents et à son conseil syndical. Nous manquons aussi de
jeunes au sein de notre instance citoyenne ». A ce sujet,
Christian Bianchi assure que « des passerelles seraient
mises en place entre les acteurs des Assises de la Jeunesse
qui ont eu lieu en décembre et les Conseils de quartiers.
Car vous partagez certaines de leurs préoccupations, no-
tamment sur les transports en commun* ».
Sylvette Pierron
* Proposée par le maire, et souhaitée par les conseils de quartiers et
les assises de la Jeunesse, une table ronde sur les problématiques de
transports en communs aura lieu le 14 mars à 14h30 dans la salle du
Conseil municipal. (voir brève 9)
Quartier Nord
Appel aux jeunes et à Vignelongue
EN BREF//// DémocratieRéunion interquartiersUne première réunion rassemblant les volon-taires pour animer les trois ateliers qui auront pour objectif d'améliorer le fonctionnement de la démocratie locale et participative (VOIR ARTICLE PAGE 17) a eu lieu le 23 février dernier à la mai-rie annexe Léon Blum. Nous publierons le mois prochain les résultats de leurs premiers travaux.Une autre réunion in-terquartiers aura lieu le 12 mars à 18 heures à la Maison intergénération-nelle Saint-Georges. Elle abordera le lien social dans les quartiers. Renseignements : 04 94 22 23 74
//// Balade urbaine
Berthe à la loupeLa commission Circulation du Conseil de quartier Nord devait organiser le 27 février dernier un tour du quartier Berthe. Objectifs : la prise en compte des pro-blèmes de circulation, sta-tionnement et autres, dus aux nombreux program-mes immobiliers sortant de terre dans le quartier. Nous rendrons compte de ces problématiques dans la pro-chaine édition du journal des quartiers.
Le journal des
Quartiers
17
Le Conseil de quartier Nord s’est réuni le 14 février pour
redynamiser son fonctionnement.
Inspiré des chartes de Grenoble et de La Roche-sur-Yon
« Tous les jours
de la semai-
ne, le matin
mais surtout à midi et le soir
aux heures de sortie, c’est
le même désordre, déplore
Guy Gurnary, président de
l’association syndicale libre
des résidences de l’Evescat.
Les parents attendent leurs
enfants et stationnent au
plus près de la sortie. Ré-
sultat : ils se garent de fa-
çon anarchique, au milieu
d’adolescents qui sortent
en nombre, à pied, en vélo,
en skate. Et comme le che-
min de l’Evescat est pour
beaucoup de Seynois un
itinéraire de délestage pour
rejoindre le Sud depuis le
centre-ville, même les dos
d’âne ne suffi sent pas à frei-
ner les véhicules ».
Constat
sur le terrainFace à ces incivilités et ces
nuisances, les résidants réu-
nis au sein de l’association
syndicale, ont sollicité la
venue des élus et des tech-
niciens du service voirie.
Rendez-vous fut donné sur
place le 1er février dernier
à Claude Astore, adjoint à
l’urbanisme, Alain Lopez,
adjoint du quartier Sud,
Marie Viazzi, conseillère
municipale à la voirie, Ro-
ger Tirion, responsable de
la GPS (Gestion de proxi-
mité seynoise) et aux tech-
niciens des services techni-
ques municipaux.
Il est vrai que les ruelles
du lotissement de l’Evescat
sont squattées aux heures
des sorties (voir photo). Les
riverains ont bien pensé à
installer une barrière mais
cette voie privée mène aussi
au gymnase Sauvat. Servi-
tude oblige, la barrière n’est
pas envisageable.
Mais au-delà du station-
nement anarchique et des
quelques projectiles lancés
par des ados dans les jardins
et sur le velux d’un riverain,
c’est plus la vitesse et ce vi-
rage dangereux à l’entrée
du chemin de l’Evescat, qui
inquiètent les riverains.
« Une zone 30 serait la bien-
venue, avec une signalisa-
tion “virage dangereux” en
amont. En fait, nous aime-
rions les mêmes aménage-
ments qu’au Vieux chemin
des Sablettes, au niveau du
magasin l’Abri ». Les élus
et techniciens municipaux
devraient proposer très
bientôt des solutions aux
résidants de l’Evescat.
A suivre !
Sylvette Pierron
L’Evescat
Ça bouchonne devant le collègeLes riverains ont sollicité la venue des élus et techniciens municipaux pour remédier à la circulation dangereuse et le stationnement abusif devant l’Herminier.
18/ QUARTIERS
C’est l’anarchie à la sortie du collège !
Stationnement indélicat, cohue, vitesse :
un cocktail accidentogène.
//// Les Mouissèques
La fête c'est le 12 maiLa troisième fête des Mouissèques organisée par le CIL éponyme aura lieu le 12 mai prochain sur le parc de la Navale et l'esplanade Marine. Au programme : « Le désormais tradition-nel vide-grenier, annonce Andrée Patiès, présidente du CIL, une kermesse en collaboration avec le service jeunesse de la Ville et l'as-sociation Nouvel Horizon, des spectacles (nous en appelons d'ailleurs aux ta-lents locaux), du modélisme naval avec les Argonautes, du modélisme aérien et l'incontournable apéritif de clôture ». Infos : 06 05 12 31 28 ou [email protected]
Les élus et techniciens municipaux à la rencontre
des riverains le 1er février dernier
//// Camp Laurent
MénageLes habitudes ont la vie dure. Le 8 février dernier, avenue Robert Brun, les abords de l'ex-Intercasse ont été à nouveau dé-barrassés de cinq épaves de voitures par l'entre-prise Jean-Christophe Guire, sous-traitante de Pizzorno. « Nous étions déjà passés voilà trois ans. Mais des propriétai-res inciviques persévè-rent à abandonner leur véhicule devant les grilles de l'ancienne casse », déplore le chef de chan-tier. La veille, 50 m3 de déchets déposés devant le chantier de démolition de la Banane avaient été évacués, avenue Yitzhak Rabin, par cette même
entreprise.
VOTRE JOURNAL DES QUARTIERS EST DE RETOUR. DES INFOS, DES REMARQUES ? N’HÉSITEZ PAS À APPELER LE 04 94 06 90 25
Infos
Chacun de nous sait,
quand on a au moins
une fois changé
d’adresse, quelle galère ad-
ministrative on va devoir
affronter. EDF, Gaz, Box, té-
léphones fi xe et portables,
sécu, Caf, banques, le service
élection de la mairie, le pôle
emploi, les services sociaux,
le fournisseur d’eau, la carte
grise de la voiture, la mu-
tuelle, les assurances… bref
des courriers, des fi les d’at-
tente à la Poste, des coups de
fi ls à rallonge avec musique
d’attente insupportable, etc.
Tout régler
en une journée
Conscients de cette contrain-
te, le GIP (le Groupement
d’intérêt public) de Ber-
the et l’adjoint de quartier
Nord, Christian Blanchi ont
souhaité aider les habitants
du Floréal dans leurs dé-
marches et leur permettre
de tout (ou presque) régler
dans la journée. Le 17 février
dernier, 94 familles ont été
prises en charge à l’école
Jean-Zay où des stands
avec des représentants de
toutes ces institutions et
fournisseurs les recevaient
individuellement. A 17h, un
débat autour de l’impact et
les avantages de la résiden-
tialisation a été animé par
Rachid Maziane, adjoint à la
Politique de la Ville, Chris-
tian Bianchi, adjoint de
quartier Nord, et Pierre de
Riberolles, directeur du GIP.
Beaucoup de résidants ont
fait part de leur satisfaction
concernant cette journée
du changement d’adresse
et les travaux de rénova-
tion et résidentialiation. Les
habitants des futures rési-
dentialisations (Messidor,
Fructidor) invités eux aussi
au débat, ont pu obtenir des
réponses concrètes à leurs
questions. C’est autour du
verre de l’amitié que s’est
terminée cette journée ad-
ministrative et non moins
conviviale.
Sylvette Pierron
Ecole Jean-Zay
« Habite à l’adresse indiquée »
QUARTIERS /19
Comme promis, 94 familles du Floréal ont pu effectuer à Jean-Zay leurs formalités de changement d’adresse en une journée
Le Pôle emploi, la Caf, la Banque postale, les services cartes grises, élections et cartes de séjour de la mairie (service formalités administratives), la Sécu, l’EDF, les Impôts et la SEERC, autant d'interlocuteurs à prévenir du changement d’adresse
Le stationnement abusif sur le rond-point Yitzhak Rabin gênait le passage
des bus Mistral et freinait le trafi c au bout du port, entraînant souvent des
embouteillages jusqu'au rond-point du 8 mai. Un damier a été marqué au sol
afi n de prévenir ces stationnements indélicats et fl uidifi er le trafi c
Collines de Tamaris
La montée des collines de Tamaris est un itinéraire très emprunté.
Une montée abrupte, des virages serrés et un double-sens : un
véritable cocktail accidentogène. Pour freiner la vitesse des véhicules,
et inviter les automobilistes à plus de vigilance, les services
techniques y ont installé des plots de séparation de la voie.
Centre-ville
20/ QUARTIERS
Pour le Seynois, mais
surtout pour le visi-
teur, le rond-point
de la Pyrotechnie, c’est un
peu la première image de
La Seyne-sur-Mer. En urba-
nisme, on appelle ça “une
entrée de ville”. « Les vignes
que nous avions plantées
il y a quelques années ont
bien tenu le coup, explique
Guilhem Bresson, respon-
sable du service des espaces
verts. Mais certains pieds
ont souffert de la pollution
et sont morts. D’autres ont
tout simplement été ven-
dangés par des promeneurs
affamés ».
60 ans, 60 arbresPour célébrer les 60 ans de
sa naissance, le groupe Au-
chan a offert 60 arbustes
de Méditerranée à la muni-
cipalité. C’est au rond-point
de la Pyro que les agents du
service espaces vert les ont
plantés : « des fi guiers, des
grenadiers, des néfl iers, des
fi gues de barbarie », précise
Guilhem Bresson. Des plan-
tes méditerranéennes peu
gourmandes en eau.
Une éolienne au centre Les travaux d’embellisse-
ment du rond-point ne sont
pas terminés. En projet,
ajoute le responsable : « la
réalisation d’une rivière sè-
che, façon jardin japonais et
la plantation d’agaves amé-
ricaines. Enfi n, une éolien-
ne décorative sera installée
au centre du rond-point ».
Quant aux vignes, celles qui
ont survécu au monoxyde de
arbone seront entretenues
et choyées. Pour les autres,
que Bacchus protège leur
âme !
Sylvette Pierron
Brégaillon
La Méditerranée sur la Pyro
En préambule de la réunion,
les participants ont tous tenu
à exprimer leur entière satis-
faction quant aux interventions ra-
pides et effi caces de la GPS. « Ce ser-
vice est un partenaire privilégié qui
nous permet désormais d'obtenir
rapidement la réalisation de petits
travaux, ce qui améliore considéra-
blement le quotidien des habitants
du quartier», a tenu à souligner
Jean-Claude Bardelli, le président
du CIL. Il reste les grands chantiers à
mener par la Communauté d'agglo-
mération Toulon Provence Méditer-
rannée pour lesquels rien n'avance.
Et l'on reparle encore et toujours du
problématique carrefour des quar-
tiers Brémond, Gavet, Bastian, Mau-
veou toujours provisoire et signalé
à l'aide de balises rouges et blanches
régulièrement déplacées à titre de
test. Quatre voies communautaires
et une seule voie communale dé-
bouchent sur ce carrefour. « C'est un
secteur très dangereux qui devrait
être une priorité pour TPM. Or mal-
gré les différents projets envisagés,
rien ne bouge et rien ne semble être
prévu avant 2013 », a déploré le pré-
sident en conclusion.
PLG
CIL Ouest-Sud
Bons et mauvais pointsL'effi cacité de la Gestion de Proximité Seynoise et le retard des projets que doit réaliser la Communauté d'agglomération étaient à l'ordre du jour de la réunion du 11 février dernier.
Autour des vignes, 60 arbus-tes de Méditerranée offerts par Auchan ont été plantés par le service des Espaces verts.
le rond-point de la Pyrotechnie
est une des entrées de ville
les plus fréquentées
Vos élus /21
OPPOSITION OU ALLONS NOUS !
La ville s'est profondément transformée dans la Zup. Des investissements considérables ont changé la physionomie, tant au niveau de la qualité des nouvelles
habitations que des structures d'accueil et de culture. La précédente municipalité avait bien fait de s'impliquer dans le plan de rénovation urbaine.
Au centre-ville quelques opérations de rénovation se sont engagées bien réussies aux alentours de la place Bourradet et probablement autour de l'église et de
Martini. Mais ailleurs rien, désespérement rien. Rien dans le canton Sud, rien autour de Balaguier, rien vers les Mouissèques, si ce n'est le douloureux maintien
des friches industrielles là où l'on devait avoir un théâtre, une salle de conférences, un port. Rien là où l'on pourrait au moins réfléchir à intégrer ces terrains
qui dorment au pôle mer. Le rien risque de durer car malheureusement le budget qui se prépare sera plus que tendu. C'est l'avant dernier budget que la munici-
palité va présenter : le cinquième. On entendra encore que les difficultés que rencontre l'équipe en place : l'absence d'investissement, les coûts considérables
des postes de fonctionnement sont bien sûr dus à la politique de la précédente municipalité. Quatre ans après les élus qui gouvernent la ville n'ont aucune
responsabilité dans les choix et les non choix. Ils lavent toujours plus blanc. Ils sont de plus en plus satisfaits d'eux mêmes.
A travers la ville
Tour d'horizon
Inauguration du 13ème festival de Janvier dans les étoiles. De gauche à droite, FLorence
Cyrulnik, adjointe à la culture et au patrimoine, Jean-François Chougnet, Directeur
général de Marseille Provence 2013, Christiane Grandchamp, présidente de Théâtre
Europe (Pôle national des arts du cirque méditerranée, Théâtre Europe La Seyne,
CREAC / Marseille), le maire, Marc Vuillemot, Marie Bouchez, conseillère
régionale PACA, et Gilles Vincent, Conseiller général60 ans après sa création, remise du prix d'honneur au CSMS
ski et snowboard
Inauguration du bureau de poste rénové de Garibaldi, en
présence Christian Bianchi, adjoint délégué à la présence
postale, Martial Leroy, adjoint de quartier centre-ouest,
et Alain Lopez adjoint de quartier sud. Un nouveau
cheminement pour les usagers doit permettre une attente
moindre au guichet. A noter la séparation des services
postaux et banquiers pour plus d'effi cacité
4/ L’événement
LE MAG
Avec Dominique et Francescol'Italie est à l'honneur !
Rubrique /23
ReportageDéchetterie : mode d’emploi
RugbyLes 20 ans des Charly’s Boys
PAGE 28
PAGE 26 LE MAG /23
IDÉE SORTIEÇA SE PASSE À L’IMPASSE !
PAGE 24
Vous cherchez
le point com-
mun entre
le carrelage
et les pâtes ?
A première
vue, il n'y en
a pas. Mais
pour Francesco Magliano, le goût
du travail bien fait sera toujours le
même. Depuis le mois de janvier,
dans sa boutique “Mozzarella E
Bocconcini”, avenue Pierre-Auguste
Renoir, il apporte le même soin à la
confection de ses gnocchis que celui
qu'il a mis pendant toute sa carrière
à poser du carrelage. Car pendant les
dix dernières années de son activité,
Francesco Magliano a nourri l'espoir
d'ouvrir un jour une épicerie dédiée
aux produits italiens. 45 ans de tra-
vail dans le bâtiment aurait pourtant
pu lui donner l'envie d'une retraite
bien méritée. Las ! « Je n'allais tout de
même pas passer le reste de ma vie à
jouer aux boules ou aux cartes. Et re-
garder la télé toute la journée, c'était
pas possible. Je suis un actif ! » dit en
riant Francesco. A le voir s'affairer
dans le magasin, on n'en doute pas.
Et quand le patron s'assied un court
instant pour raconter avec passion
les sauces, les farces, les gnocchis, le
pesto alla genovese ou les antipasti,
on sent monter en nous une irrépres-
sible envie de manger. Originaire de
Naples, Francesco Magliano est for-
mel : « Les pâtes, c'est Napolitain ! ».
Aussi va-t-il les chercher à Gragnano,
petit village près de Naples. “Faella“
ou “Di Martino” sont fabriquées com-
me autrefois, et du coup, « les pâtes
ne collent pas. Certaines sont confec-
tionnées avec un moule de bronze ».
Lui, fait les pâtes fraîches, tagliatel-
les, gnocchis, raviolis et prodigue ses
conseils pour les sauces. Il imagine
ses farces : « Je prends de la brousse,
je mets un peu de pesto, je goûte, je
rajoute quelques fl ocons de pommes
de terre, un peu de sel, je goûte en-
core, il manque quelque chose ? hop
je mets du parmesan. Je re-goûte : e
buono ! ». Il faut dire que lorsqu'on
est l'aîné de onze enfants et que l'on
a toujours vu la mamma cuisiner, on
garde à jamais les odeurs et la saveur
des plats de son enfance. De ses raci-
nes. « Je suis né dans la sauce toma-
te » plaisante Francesco. « Quand on
est une grande famille, il faut faire
des plats qui tiennent au ventre ». Le
secret ? “Pâtes et patates !” Des plats
qui deviennent en un clin d'œil, par
la magie de l'assaisonnement ou de
l'accompagnement, savoureux : sau-
cisses aux brocolis, raviolis ou gnoc-
chis avec une noisette de roquefort
que l'on fait fondre avec un peu de
crème fraîche, artichauts grillés aux
pâtes... La cuisine traditionnelle ita-
lienne utilise toujours les légumes
de saison : « En ce moment, ce sont
les artichauts ; on cuisine un tas de
choses avec ce produit. Sous huile,
c'est délicieux. Comme les aubergi-
nes d'ailleurs. Là, je m'en sers pour
faire une farce ».
Amour des deux paysSe souvient-il de toutes les recettes
de sa maman ? « Non, confi e Domini-
que, son épouse, qui fait de délicieux
Cannoli Sicilani, -il lui téléphone le
soir ». Car Emilia d'Amore, la mam-
ma, vit toujours à côté de Naples. En
1956, toute la famille avait émigré en
France, pour le travail. Mais en 1968,
avec les événements, le père de Fran-
cesco a trouvé plus sage de rentrer.
10 ans plus tard, le jeune Francesco,
en manque de la France, où il avait
grandi, est revenu : « On retourne
toujours là où on a grandi » dit-il. Do-
minique aurait aimé avoir “mamma”
à ses côtés, au magasin. Mais Emilia
est restée au pays, à 1 300 km de là.
Alors, de temps en temps, Francesco
prend la voiture et va lui rendre visi-
te. Et sentir aussi sa terre natale. Lui, a
deux amours, l'Italie et la France : « Je
suis doublement nationaliste ! Et je
chante les deux hymnes ! ». Domini-
que acquiesce. Tous deux évoquent
avec gourmandise la mozzarella di
bufala, la bonne charcuterie, « il faut
la couper très fi ne, c'est meilleur »,
et les vins de toute la région d'Italie.
“Il padrone” prépare un cappuccino
dont lui seul a le secret. Un bon café
italien « doit être brillant, comme s'il
y avait de l'huile dessus ». Un gage
de qualité et de bonne torréfaction.
Francesco Magliano a toujours le
sourire : « Vous savez pourquoi ? »
demande-t-il : « Parce que c'est le
sourire d'une future prospérité». Un
sage, ce Francesco.
Chantal Campana
Après 45 ans passés dans le bâtiment, Francesco Ma-gliano s'est lancé dans la fa-brication des pâtes et autres délices dans son commerce “Mozzarella E Bocconcini”.
Du carrelage à la pasta !
/ Le portrait du mois
Déchetterie, mode d'emDéveloppement durable
Créée il y a 25 ans dans l'enceinte des services techni-ques de la ville, la déchetterie municipale reçoit près de 30 000 visiteurs par an. Des particuliers mais aussi des professionnels seynois soucieux de leur environnement apprécient l'accès à ce service entièrement gratuit.
24/ LE MAG / Reportage
Versant maritime du futur technopole de
la mer, Brégaillon et ses quais constituent
un précieux atout que la Ville souhaiterait
valoriser.
mploi
LE MAG /25
La déchetterie municipale est
un lieu très fréquenté, et c'est
plutôt une bonne nouvelle qui
unit les service municipaux et les
citoyens seynois dans une démar-
che de développement durable en
permettant d'améliorer la qualité de
la vie. « Certains jours, c'est l'embou-
teillage à l'entrée. Nous ne sommes
pas trop de trois pour gérer le site »,
observe le responsable de la déchet-
terie, Pascal Huin. La déchetterie est
ouverte aux particuliers du lundi au
samedi matin et aux professionnels
trois fois par semaine les lundis,
mercredis et vendredis. La règle est
la même pour tous : chaque charge-
ment ne peut excéder 1m3. Chargés
de l'accueil, Frédéric Barlo et Nico-
las Lanza guident les usagers vers
les fi lières et les bennes appropriées
au déchargement de leurs déchets.
Les habitués comme Georges Gal-
lissian, un habitant de Saint-Elme,
maîtrisent parfaitement l'utilisation
du site : « Je viens parfois plusieurs
fois par semaine me débarrasser de
mes déchets verts. Je suis révolté par
les dépôts sauvages. Tout le monde
devrait faire l'effort de respecter sa
ville. D'autant plus que nous bénéfi -
cions gratuitement de ce service de
proximité ». Quant aux nouveaux vi-
siteurs, ils sont guidés par les agents :
« Certains sont un peu perdus car il
faut trier et ne pas jeter n'importe
quoi dans n'importe quelle benne »,
souligne Nicolas Lanza. L'incitation
au tri se retrouve en effet dans tou-
tes les actions menées par le service
propreté. Une exigence qui a permis
à la ville de décrocher en 2010 pour
trois années, le label Qualitri. « Cette
distinction met en valeur les efforts
réalisés par une collectivité, ses ser-
vices mais aussi ses citoyens en ma-
tière de collecte sélective », rappelle
le conseiller municipal délégué à la
propreté, Guy Santangelo. Afi n de
pérenniser ce label, la Ville envisage
de se doter de nouveaux outils. En ce
qui concerne la déchetterie, il s'agira
d'une carte nominative d'accès gra-
tuit informatisée, délivrée à tous les
particuliers et professionnels qui en
feront la demande (VOIR ENCADRÉ). « La
déchetterie est actuellement acces-
sible sur présentation d'un simple
justifi catif de domicile. La mise en
place de cette nouvelle carte va nous
permettre d'optimiser et d'amélio-
rer les collectes sélectives, de gérer
et d'analyser plus précisément le
pourcentage de fréquentation du
site, de mieux contrôler l'accès de
l'ensemble des utilisateurs mais aus-
si de réaliser un suivi journalier des
tonnages enregistrés sur la déchette-
rie par fl ux et fi lière d'élimination »,
explique Alain Roman, le responsa-
ble du service propreté. Concernant
les chiffres de la collecte 2011, ils
sont considérables, à titre d'exem-
ples : 4 390 tonnes de gravats, 1 365
tonnes de déchets verts, 1 516 tonnes
d'encombrants incinérables et 760
tonnes de bois. Des résultats qui ré-
compensent les efforts entrepris par
la municipalité et son service pro-
preté afi n d'offrir aux usagers une
structure accessible, effi cace et per-
formante en matière de traitement
des déchets.
Patricia Le Goff
En haut : Frédéric Barlo et Nicolas Lanza
guident les usagers. Ci-dessus : Georges
Gallissian, de St Elme, est un habitué
des lieux
Une nouvelle carte d'accèsL'imprimé à remplir est à retirer auprès du service propreté. Les pièces justifi catives à fournir sont : pour les particuliers un justifi catif d'adresse seynoise, pour les professionnels un extrait Kbis de moins de trois mois (siège social de l'entreprise domicilié à La Seyne). Le dossier complété peut être envoyé par courrier, fax, mail ou être remis sur place. La carte sera à retirer quelques jours plus tard uniquement sur place à l'accueil du service propreté contre signature du demandeur. Aucune carte ne sera envoyée par courrier.
Service PropretéQuartier Peyron avenue St ExupéryTél 04 94 06 92 40Fax 04 94 06 93 06E-mail [email protected]
Du lundi au jeudi de 8h à 11h45 et de 13h45 à 16h45. Le vendredi de 8h à 11h45 et de 13h45 à 16h. Le samedi de 8h à 11h30
////jusqu'au 15 marsEXPOSITIONS« Cirque » peintures et œu-vres sur papier d'Alain NonneBrasserie de la MairieInfos : 04 94 94 01 62
Peintures de Chantal Gautier et sculptures d'André PoissyOffi ce du Tourisme SablettesInfos : 06 14 40 24 77
////jusqu'au 28 mars EXPOSITIONPhotos de Lena DurrCentre culturel TisotInfos : 04 94 30 61 85
////jusqu'au 30 marsEXPOSITIONS- Photographies d'Emmanuel Bavoux « 83,5 Perspectives »Maison du PatrimoineInfos : 04 94 06 96 96 45- « Trace1ecart(s) » : dessins, peinturesLes Chantiers de La LuneInfos : 04 94 06 49 26
////jusqu'au 31 mars EXPOSITION Peintures de Michel Gonthier et Jean-Claude CureLe TransbordeurInfos : 04 94 10 52 11
////jusqu'au 4 avrilEXPOSITION Des étudiants de l'Ecole Supérieure d'Art Toulon Villa Tamaris Infos : 04 94 06 84 00
////jusqu'au 15 avrilEXPOSITIONPeintures de D. GauthierVilla Tamaris Infos : 04 94 06 84 00
////jusqu'au 21 avrilEXPOSITION Peintures de Bernard Conte Galerie du fort Napoléon Infos : 04 94 30 42 80
////jusqu'au 6 maiEXPOSITION« Dessins » de Magali LatilVilla Tamaris Infos : 04 94 06 84 00
////jusqu'au 16 septembre EXPOSITION "Balaguier sentinelle de la rade"
26/ LE MAG / Agenda
MARS“I am” à La Seyne
FESTIVAL COULEURS URBAINES / MAI/JUIN MARSMusée Balaguier Infos : 04 94 94 84 72
////Samedi 10 mars SPORTBanana Cup YCS .Base Nauti-que de Saint-Elme et le 11 marsInfos : 04 94 30 52 49
EXPOSITION« Five » : dessins d'Yfat Gat, artiste israélienne et ses 4 invités. Galerie 1/52 jusqu'au 7 avril. 1, rue Diderot-52, av. Frédéric MistralInfos : 06 63 82 22 12
HUMOUR« Bienvenue au club » de et avec Gérard DuboucheCafé-théâtre 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52
////Mercredi 14 mars SPORTCritérium optimist YCSBase Nautique de Saint-ElmeInfos : 04 94 30 52 49
THE DANSANTBourse du Travail de 14h à 18hInfos : 04 94 06 97 48
CIRQUESpectacle Saison Europe « Les Augustes Blancs » par la Cie BruitquicourtThéâtre Apollinaire à 15hInfos : 04 94 06 84 05
MUSIQUE IBERIQUEAvec Guillemette Laurens, Damien Colcomb (orgue) et Françoise Johannel. Conser-vatoire 11, rue J. Laurent à 20hInfos : 04 94 93 34 29
////Vendredi 16 mars DEBAT« L'énigme de St-Exupéry » par M. Roger CraveroLe Transbordeur à 18hInfos : 04 94 10 52 11
VERNISSAGESExposition de peintures de Mmes Berisot et SavardOffi ce du Tourisme Sablettes à 18h jusqu'au 31 mars Infos : 06 14 40 24 77« Dessins » de Magali LatilVilla Tamaris jusqu'au 6 maiInfos : 04 94 06 84 00
Vincent Moscato aux 20 ans des Charly's BoysBelle initiative de la part des Charly's Boys que
d'avoir pensé à Vincent Moscato pour venir cé-
lébrer le samedi 31 mars au chapiteau de la Mer
aux Sablettes, leur 20ème anniversaire. Cette association de rugby
corporatif affi liée à l'Union sportive seynoise a été créée il y a 20
ans par David Jaubert. Elle a décidé de fêter ses 20 printemps avec
un invité de prestige : le comédien et animateur vedette de RMC
Info, Vincent Moscato. L'ex-rugbyman international se produira
lors d'un one man show d'une heure trente environ à partir de
21h. Dès 20h, le public pourra également assister à un spectacle
de cirque contemporain. L'entrée est fi xée à 30 euros. S.N.
INFOS 06.37.03.96.59 Points de vente au Bar le Saint-Jean, Salon de coiffure Evanes-cence, Patisserie Gosso, Gilles Antiquité Brocante et Flo Pêche - Les Sablettes
DR
Le plus mythique des groupes de rap français IAM sera sur la
scène de l’esplanade Marine le 27 mai. En avant-première les
trois dates seynoises du festival qui aura lieu du 19 mai au 2 juin !
La quatrième édition du festival Couleurs Urbaines aura
lieu du 19 mai au 2 juin 2012 à Toulon, La Seyne-sur-Mer
et Ollioules. Heureux les Seynois car les dates de l’Espla-
nade Marine sont déjà programmées. Les membres de l’asso-
ciation Culture Plus en coopération avec la municipalité nous
ont particulièrement gâtés cette année. Alors à vos claviers car
le concert d’IAM, de Youssoufa, Big Flo et Oli est programmé
pour le dimanche 27 mai et, sachant que les rappeurs mar-
seillais n’ont pas chanté dans le coin depuis les Voix du Gaou
en 2004, ça risque de se presser au portillon. Attention mèfi
au guichet fermé ! Le vendredi 25, les amateurs de bon reggae
roots, ragga et dance-hall pourront s’éclater au concert de Dana-
kil, Admiral T et Joseph Cotton. Le samedi 26, c’est du « reggae
occitan » qui vous attend avec les inclassables Massilia Sound
System et leur acolyte Gari Greu. Bonne résa et bon festival ! Sylvette Pierron
INFOS TARIFS RÉSERVATIONS
LE MAG /27 COUP DE CŒUR / JUSQU'AU 6 MAI 2012
La Villa Tamaris Centre d'art nous convie à un
singulier duel entre murs et dessins... Murs
de l'institution contre expression d'une ar-
tiste qui nargue l'oubli avec élégance puisqu'elle
travaille beaucoup et montre fi nalement peu,
mais bien ! Discrétion est raison, pour cette expo-
sition Magali Latil offre le meilleur d'elle-même,
environ 70 œuvres dont la plupart récentes et
certaines historiques avec des dessins de 1999,
une façon de mesurer un chemin jalonné éga-
lement par des exercices d'édition que sont les
livres d'artistes, à la fois objets d'art, sources de
connaissance et témoignages de la rencontre en-
tre l'artiste et l'artisan. Ici, ce sont le blanc, les gris,
l'enduit, les découpes et coutures qui causent à ce
que l'œil suppose formes, fruits d'un imaginaire.
Ces “structures” naissent d'une main guidée par
un espace intérieur, un parallèle avec Henri Mi-
chaux dans la façon qu'il avait d'appréhender son
travail en lien direct avec ses propres états. « Mon
travail plastique se situe dans un espace étroit en-
tre dessin et écriture : parfois, le geste, la posture
de l'écrit se trouvent dans le dessin. De l'écriture
"frappée" vient se joindre aux traits. La pensée
est visible et se construit par l'écrit, de même, est
visible et construite par le dessin. Mon travail de
dessin serait une re-traduction de la première
trace écrite. Ou plutôt, le mouvement de la pen-
sée écrite essayerait d'être visible différemment
par le dessin. Du dessin surgirait ce mouvement
même, à l'instant de son apparition, - une parole
qui ne parle pas, une parole silencieuse », confi ait-
elle dans ses Notes d'atelier 1993/1999. Il est évi-
dent que l'artiste entretient un rapport privilégié
avec le temps. D'abord il est mobilisé par ce travail
particulièrement méticuleux, ensuite parce que
ses œuvres expriment une réelle fragilité due aux
matériaux employés et sont donc sensibles aux
mouvements d'air, à l'humidité ou au feu. Enfi n
parce que le temps ne fait rien à l'affaire (copyri-
ght Brassens) en rendant notre existence relative,
en soit une énième confi rmation de l'évidence.
Magali Latil aime rappeler qu'elle rêve de sculpter
l'air : il semble donc qu'elle soit parvenue à mo-
deler les grands volumes qu'offrent les salles de la
Villa Tamaris. Jean-Christophe Vila
Les racines de l'air, détail76,5 x 38,5 cmenduit, mine
graphite, découpe sur papier Arches
satiné - 2008
//// mars - avril 2012•Club Ados-lectureBibliothèque centre-
ville
La bibliothèque pro-
pose aux adolescents
de se retrouver pour
discuter de leurs
dernières lectures, de
leurs livres préférés... vendredi 30 mars à 18h•Heure du conteBibliothèque
centre-ville- 14 mars à 10h (0-5 ans)- 28 mars à 10h (0-5 ans)- 11 avril à 10h (0-5 ans)- 25 avril à 10h (0-5 ans)Bibliothèque Le Clos
Saint-Louis- 21 mars à 9h30 et 10h30 (0-5 ans)- 28 mars à 9h30 et 10h30 à partir de 5 ans- 4 avril à 9h30 et 10h30 (0-5 ans)- 18 avril à 9h30 et 10h30 (0-5 ans)
•« Paroles de lecteurs »,
Bibliothèque
centre-ville
Venez partager vos
coups de cœur ou
critiques de lectures en
rejoignant notre Club
de lecture Adultes le
dernier mardi de chaque
mois dans une ambiance
conviviale et détendue.mardi 27 mars 18h à 19h30mardi 24 avril 18h à 19h30
• Café littéraire
Bibliothèque Le Clos
Saint-Louis
samedi 10 mars à 10h30 « L'œuvre de Charlie
Chaplin et la littératu-
re : Comment dénoncer
les temps modernes
par le cinéma et la litté-
rature » samedi 14 avril à 10h30 : « Gabriel
García Márquez, un
symbole de la littéra-
ture sud-américaine »
• Ateliers d'écriture : Bibliothèque Le Clos
Saint-Louismardi soir de 18h30 à 20h30 à partir du mardi
13 mars. Les ateliers
sont gratuits
• « La dictée »samedi 31 mars à 10h30Bibliothèque Le Clos
Saint-Louis
A partir de 15 ans, accès
libre sur inscription.
• Semaine de la presse et des médias dans l'école
bibliothèque le Clos
Saint-Louis 20 au 24 mars
• « Semaine du déve-loppement durable », Bibliothèque centre-
ville du 3 au 7 avril Exposition : « Alerte au
climat» vendredi 6 avril. Conférence : « Désordre
climatique et moi ? »,
animée par Céline
Moquet, chargée de
mission Energie, samedi 7 avril à 10h30, bibliothè-
que Le Clos Saint-Louis,
espace animation.
Projection : « Pou-
belle la vie » de Martin
Meissonnier et Pascal
Signolet, en présence
du réalisateur Pascal
Signolet, samedi 7 avril à
14h30, bibliothèque Le
Clos Saint-Louis.
Samedi 7 avril : stand de
9h à 17h proposé par le
syndicat mixte inter-
communal de transport
et de traitement des
ordures ménagères de
l'aire toulonnaise (SIT-
TOMAT) : informations,
guide du tri, démons-
tration du mini pulpeur
(procédé industriel
miniature permettant
la récupération du
papier dans les briques
alimentaires)...
RENSEIGNEMENTSBibliothèque C. Villerue François Croce04 94 87 39 59
Bibliothèque Le Clos Saint-Louisav. Henri Guillaume
04 94 16 54 00
www.la-seyne.fr
bibliotheques@
la-seyne.com
RENSEIGNEMENTSVilla Tamaris Centre d'art Av. de la Grande Maison
04 94 06 84 00 / www.villatamaris.fr
Programmation AnimationsBibliothèques de la ville
Latil, une artiste à la Villa
28/ LE MAG / Agenda
MARSLECTURE/RENCONTREAvec Alexis Ragougneau, auteur de théâtre. Les Chantiers de la Lune à 19hInfos : 04 94 06 49 26
ROCK ET SALSASoirée animée par Fab et Bruno. Le Capitole à partir de 20hInfos : 06 14 36 77 44
MAGIE ET ILLUSION« Le Mentaliste » avec Bernard Fane 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52
CONCERT DE JAZZInigo Kilborn Quartet, par l'association Art Bop : Inigo Kilborn trompette, Philippe Armand claviers, Jean-Marc Pron contrebas-se, P. Mejean batterieFort Napoléon à 21h30Infos : 06 87 71 59 30
////Samedi 17 marsFORUM ROBOTIQUEOrganisé par l'association « Planète sciences Médi-terranée ». Espace culturel Tisot de 9h à 19hInfos :04 94 30 61 85
MASTER CLASSES ET ATELIERSImprovisation tous instru-ments avec Laszlo FassangPar le CNRR TPM Infos : 04 94 93 34 29
SOIREE LITTERAIREConsacrée à la poète Colette Gibelin, par les Amateurs MaladroitsFort Napoléon à 19hInfos : 06 19 81 18 04
SPORTHandball : match La Seyne/BelfortGymnase Baquet à 20h45Infos : 04 94 63 45 65
CHANSONS Tonton Dgé dans le cadre des « Fantaisies toulonnai-ses ». 7e Vague à 21h Infos : 04 94 06 02 52
JAZZ CLUBPar La Seyne Jazz Works-
THÉÂTRE DE L'IMPASSE / UN LIEU DE TOUTES LES CULTURES
C’est l’histoire d’une bande de jeunes qui cher-
chaient à animer un lieu ouvert aux cultures
urbaines et à tous les artistes locaux. Dans
l’impasse Verlaque qui n’en est plus une, ils ont com-
plètement réhabilité un ancien garage. De bonnes
soirées ont suivi, les membres de l’Infanterie y or-
ganisaient leurs soirées Old School. Deluxe du label
Chinese Man, le groupe Kennedy, Scred-Connection
et Demi-portion y ont rappé. Luciano, le célèbre chan-
teur jamaïcain y a chanté, et des expos de graffeurs
et peintres ornent les cimaises de cet ancien hangar
autrefois voué à la mécanique. Avec une déco très loft
new-yorkais (dédiée à la robotique archaïque), des
mezzanines très cosy et une jolie scène, la bande de
l’Impasse organise des expos de graffeurs, des projec-
tions de films, des débats, des spectacles et un atelier
de personnalisation de street-wear (tee-shirts, sweat-
shirts, polo, etc). Elle ouvre ses portes tous les jours
de la semaine sauf le dimanche et le lundi.
Concept ludique et personnalisable
C’est Jérémy et Mejid alias Hiroshi, les spécialistes « S
fringues » de la bande qui ont eu cette idée de collection
ludique et personnalisable. L’idée est simple mais ingé-
nieuse : un velcro vierge sur le devant ou le derrière d’un
tee-shirt ou encore sur la poitrine pour les polos, et des
mini-scratchs de toutes les formes possibles à coller sur
le velcro vierge pour illustrer votre humeur du jour. En
langage Internet, ça s’appelle aussi des Emoticônes ou
des Smileys. Hiroshi font aussi de la personnalisation de
fringues à votre goût, avec vos graphismes et vos logos !
Car ils sont des maîtres de la sérigraphie, et ils possèdent
même leur petit secret de fabrication. Mais, chut ! « C’est
une recette maison », classée « secret-l’Impasse ».
Mais avant tout, l’Impasse se veut un espace de cultures
et de rencontres entre artistes et acteurs de la vie asso-
ciative. N’hésitez pas à leur rendre visite, le lieu vous
étonnera par son originalité. Et l’accueil y est des plus
chaleureux.
Car ça se passe à l’Impasse et nulle part ailleurs !
Sylvette Pierron
RENSEIGNEMENTSThéâtre l’Impasse :
58 Impasse Noël Verlaque, en face du parc la Navale
Tél : 04 94 41 59 45
Courriel : [email protected]
Internet : inlimpasse.com
Facebook : facebook.com/Cafe.Theatre.Limpasse
Iroshi street-wear : iroshi.com
Le blog : mr.iroshi.over-blog.com
Ça se passe à l’Impasse !Après quelques travaux, la jeune équipe de l’Impasse a rouvert ce lieu dédié aux cultures urbaines et à toutes les autres.
Autour de Magic Mouss (de gauche à droite) et juste avant son spectacle : Tony, Mejid, Jérémy, Cassandre, Marine, Brahim, Feddy et l'assistant de Magic Mouss
LE MAG /29
hop. Fort Napoléon à 21hInfos : 06 11 55 14 75
////Dimanche 18 marsSPORTRugby : U.S.Seynoise/Romans. Stade Marquet à partir de 13h30Infos : 04 94 94 27 72
////Lundi 19 mars VERNISSAGEŒuvres de Côme « Remue-Méninges »Centre d'art Le Bosphore à 18h30. Jusqu'au 31 mars Infos : 06 19 42 15 51
////Mardi 20 mars FICTION« La double exposition du Je ». Villa Tamaris de 18h à 20hInfos : 04 94 06 84 00
EXPOSITION Photographies de Michel Mariotti du journal « La Marseillaise » dans le cadre de la semaine de la presse et des médias dans l'école. Bibliothèque Le Clos St-
Louis jusqu'au 31/03 Infos : 04 94 16 54 00
CIRQUESpectacle Saison Europe « La vie tendre et cruelle des animaux sauvages » par la Cie Azeïn. « Frais, fort, léger : secouer » par la Cie Les Hommes de mains. Chapiteau de la Mer à 20h30 et mercredi 21 mars à 19hInfos : 04 94 06 84 05
////Vendredi 23 mars PROJECTION DIAPORAMAEt dédicace du livre de Bernard Coudret « Mon aventure intérieure » vendu au profi t des en-fants du TibetThéâtre Apollinaire à 18h Infos : 06 51 44 36 70
LECTURE/PRESENTATION« Les pieds tanqués », par la compagnie Artsceni-cum Théâtre. Les Chan-tiers de la Lune à 19hInfos : 04 94 06 49 26
THEATRE« Encore plus de gens
d'ici » de Serge VallettiEspace Henri Tisot à 20h30Infos : 04 94 30 61 85
CHANSONS Le Trio Klostro. 7e Vague à 21h, et samedi 24 Infos : 04 94 06 02 52
CONCERT DE JAZZHommage à Armstrong et Bechet par Art Bop. Fort Napoléon à 21h30Infos : 06 87 71 59 30
////Samedi 24 et dimanche 25 mars LES JOURNEES DE LA RESISTANCE Par les Relais de la MémoireThéâtre Apollinaire Infos : 04 94 94 45 64
////Dimanche 25 marsSPORTRugby : U.S.Seynoise/Marseille-VitrollesStade Marquet 13h30Infos : 04 94 94 27 72
LA PENA DE BAYAMOFort Napoléon de 16h à 20hInfos 06 28 90 24 76
////Lundi 26 mars
CONFERENCEAvec projection « Regards sur les monuments méga-lithiques » par G. GarierThéâtre Apollinaire à 17hInfos : 04 94 94 74 13
////Mercredi 28 mars CINEMERCREDI« Les Pirates ! Bons à rien, mauvais en tout » de Peter Lord par les Ateliers de l'ImageSalle Apollinaire à 14hInfos : 04 94 06 13 12
////Vendredi 30 mars HUMOURLes Lunatiques. 7e Vague à 21h, et le 31 marsInfos : 04 94 06 02 52
SOIREE COUNTRYAnimée par B. Moggia. Le Capitole à partir de 20hInfos : 06 14 36 77 44
////Samedi 31 mars CHARLY'S BOYS 20e anni-versaire. (VOIR P. 26)Infos : 06 37 03 96 59
JAZZ CLUBPar La Seyne Jazz Works-hop. Fort Napoléon à 21hInfos : 06 11 55 14 75
SPORTRégate sélective de Ligue CatamaransSaint-Elme et le 1er avrilInfos : 04 94 30 52 49
////Dimanche 1er avrilTHEATRE« Scènes et saynettes » par la Cie Folenscène. Théâtre Apollinaire à 14h30Infos : 04 94 06 96 60
Mercredi 4 avrilEXPOSITION « Le Bazar des mots »Maison du Patrimoine et de l'Image jusqu'au 11 avrilInfos : 04 94 62 80 15
Vendredi 6 avrilEXPOSITION « Trace 2 » par C. MasilleLes Chantiers de La Lune jusqu'au 26 maiInfos : 04 94 06 49 26
CONCERT DE JAZZPhilippe Troisi Trio par l'association Art Bop : Phi-lippe Troisi guitare, Eric Surmenian contrebasse, Maney Deleria cajonFort Napoléon à 21h30Infos : 06 87 71 59 30
> MairieHôtel de ville 04 94 06 95 00
Secrétariat des élus 04 94 06 90 60
Mairie sociale 04 94 06 97 00
Clic (information 3ème âge) 04 94 06 97 04
Mairie technique 04 94 06 93 00
Direction des sports 04 94 10 81 40
Direction de la culture 04 94 06 96 60
Service propreté 04 94 06 92 40
Service de détagage 04 94 06 93 16
Service propreté/encombrants 0 800 20 23 00
Comptoir citoyen 04 94 06 96 54
Gestion de proximité seynoise 04 94 06 96 33
> Culture /Bibliothèques municipalesArchives municipales 04 94 87 52 24
Bibliothèque le Clos Saint-Louis 04 94 16 54 00
Bibliothèque centre-ville 04 94 87 39 59
Bibliobus 04 94 06 93 58
École des Beaux-arts 04 94 10 83 09
Conservatoire national de région 04 94 93 34 44
Villa Tamaris centre d’art 04 94 06 84 00
Maison de l’Habitat 04 94 06 90 01
Musée Balaguier 06 22 96 64 01
Maison de quartier Jean Bouvet 04 94 30 87 63
Espace culturel Tisot 04 94 30 61 85
> Sécurité / Secours / JusticePolice municipale 04 94 06 90 79
(renseignements) 04 94 06 95 28
Police nationale 17
(renseignements) 04 98 00 84 00
Crossmed 04 94 61 71 10
Sapeurs-pompiers 18
Samu 15
Planning familial 04 94 10 59 60
SOS médecins 04 94 14 33 33
Hôpital George Sand 04 94 11 30 00
Pharmacie de garde 32 37
Enfance maltraitée 119
Maison de justice et du droit 04 94 63 50 98
Maison des services publics 04 94 10 93 50
Service Animation 3ème âge 04 94 06 97 48
Maison Intergénér. St Georges 04 94 64 48 17
Maltraitance envers les personnes
âgées et handicapées 39 77
SOS Violences faites aux femmes 04 94 22 17 82
BIJ (information jeunesse) 04 94 06 07 80
Sécurité dépannage gaz 0 800 47 33 33
> PratiqueAllo service public 39 39
Offi ce de tourisme 04 98 00 25 70
Objets trouvés 04 94 06 95 28
Alliances taxis 83 0 825 56 26 26
Cuisine centrale 04 94 98 98 72
> Jeunesse 04 94 94 88 67
EAJ les Sablettes/parc Braudel 04 94 30 13 94
EAJ la Maurelle 04 94 30 98 40
EAJ Jules Renard 04 94 10 16 76
EAJ Malsert 04 94 89 55 62
MAGAZINE
MUNICIPAL
Hôtel
de Ville
83500 La Seyne-sur-Mer
04 94 06 90 00
Internet : www.la-seyne.fr
Directeur de publication :
Marc Vuillemot, maire
de La Seyne-sur-Mer
Directeur de la communication :
Gilles Gaignaire
Directeur adjoint de la
communication : Laurent Dupuy
Rédacteur en chef :
Gwendal Audran
Rédaction : Chantal Campana,
Sylvette Pierron, Patricia Le Goff,
Sébastien Nicolas (Sports), Jean-
Christophe Vila (Culture) Michel
Neumuller, Sami Bouzid
Secrétariat de rédaction :
Bernadette Dionisi
Photos : François Laï,
Pascal Scatena
Conception graphique :
Anatome
Mise en pages : Lise Kubli
• Impression : Hémisud
Diffusion : 35 000 exemplaires
BLOC NOTES
MARS
30/30/ LE MAGLE MAG // DistractionDistraction
D’aquí / LE MAG /31
A passa quarant’an ‘mé la bagueto dóu mèstre
Philharmonique La Seynoise
Jean Arèse confond son histoire avec celle de la Philharmonique de La Seyne. Le chef historique d’une Seynoise, qui ne l’est pas moins après deux siècles d’existence, nous parle de ses goûts musicaux, de son action passées, et de ce feu sacré qui ne s’éteint pas.
Lèvo sa bagueto d’ourquestro,
piei n’en liso l’èr, e uno oundo
de fl ahuto siblejo, bèn lèu re-
gantado per uno colo d’auboi. Se lei
cournet espèron encaro, vaqui ja lei
cor qu’emboucon seis estrumen. Ero
en nouvembre passa per la Santo
Cecilo, patrouno dei musician. E
‘mé seis setanto sièis an, segne Joan
Arèse, lou saup bèn mena soun our-
quèstro. L’ome que fouguè auboisto
a l’Oupera de Touloun avans que de
mena tambèn soun ourquèstro per
leis oupereto, sa vido se counfounde
tambèn ém’aquelo de la Filarmou-
nio de La Seino. N’en prenguè la ba-
gueto un coup tourna de l’armado,
maugra qu’èro jouino, en 1958.
« Ero pas eisa, que va fau bèn dire,
la Filarmounio èro en coumpleto
perdicien » se remento Joan Arèse.
Après mai d’un sègle de bèlo vido, lei
musician se n’en levèron, de la Filar-
mounio, que i avié plus gis d’envan.
« Falié fa quauqua ren. M’a faugu
eissourba mai d’un elegit ! »
Finalament s’en troubara per s’en-
treva de l’afaire e vouta leis ajudo
a la mita deis annado seissanto...
« d’autant qu’avién pus proun de
musician per jouga lei musico pa-
trioutico au moument dei fèsto na-
ciounalo. Es acò, premié, que faguè
boulega lou mounde. » L’Escolo de
Musico crebè l’iòu perque se jouguè
senso troumpeto La Marsiheso.
Pau a cha pau, alentour d’uno Filar-
mounio reviscoulado, s’agrumèron
un ourquèstro sinfounico dei joine
e un ensen de musico de chambro
coumpausa de cordo, e mai un big-
band que jazziso tan que póu ! « Es
uno musico que jogui pas mai n’en
fau per tóuti lei goust » qu’ajusto
Joan Arèse. Mai la tiero de sei rea-
lisacien es pas encaro acabado, que
fau ajusta lou soutensen de fl ahuto,
clarineto, guitaro e saxoufone, de
cordo e encaro un coup de varieta e
de jazz. Em’acò lo ventau d’aquelo fi -
larmounio es bèn desplega.
Aquel afouga de Verdi, Puccini e Mas-
senet, alestis pamens dous councèrt
l’an per de musico tóutei diferènto :
en nouvembe coume ja l’avèn vis, e
a la primo. Aro lei coundicien soun
bèn mihoua que fa trento an, e per
acò coumto lou capitèu dei Sableto,
ounte jogon lei musician émé l’es-
colo de cirque. Tout acò nous fa
uno bèlo dinamico. Leis animacien
deis un entraïnon l’estrambor deis
àutrei, « e semblo bèn interessant
per La Seino », que nous dis. Aro a la
retirado despiei dès an, Joan Arèse,
pamens pauso jamai la bagueto e se
meno de coup l’ourquèstre, s’apielo
sus soun ajoun, lou capoulié Laurens
Canavesio. E passo encaro tóutei sei
matin a la Filarmounico, que ten
soun loucau a la carriero Gounod, un
deis autour maje de la musico fran-
ceso, bèn segur.
Michel Neumuller
LES MOTS QUI COMPTENT Afouga = passionné, fan
Agruma = agglomérer
Ajusta = ajouter
Auboi = hautbois
Creba l’iòu = naître (imagé)
Eissourba = étourdir de demandes,
casser les pieds
Reganta = rattraper
Ecrit en version mistralienne, avec le
concours du pf. Pèire Brechet, service de
la langue occitane de l'IEO
Juin 2011. La Philharmonique en concert au théâtre de verdure du parc Braudel
32/ LE MAG / Mémoire
Radio La Seyne 1984. Jean-Luc Lahaye entouré de deux de ses fans, Marie-Jo et Nicole
Radio La Seyne
101 Mhz, l'aventure humaineRadio libre dont les studios de La Dominante émettaient du Beausset à l'Ouest-toulonnais, Radio La Seyne (RLS) a été à l'image des années 80. Exhaltante. De 6h30 à une heure du matin, plus d'une soixantaine de bénévoles ont fait vivre l'antenne dans une joyeuse improvisation libertaire. Un esprit pionnier bientôt happé par la logique commerciale et consumériste des bandes FM. Retour sur une époque oscillant entre punk, new wave et fermeture des chantiers.
Mémoire / LE MAG /33« D
ès que j'ai su qu'une
radio libre se créait
à La Seyne, j'ai fon-
cé ». Nous sommes fi n 1982. Amateur
de rock alternatif, Boualem Amed-
jout se présente au recrutement des
bénévoles. « Dans le garage de Jean
Muddu », se souvient-il. Le jury, fu-
tur directoire de la radio, est com-
posé de Marc Davin, Jean Muddu,
Didier et Serge Zimmerman et Mar-
cel Laugier, éducateur aux Maristes.
« L'éloquence primait sur le reste »,
raconte ce dernier, notant « qu'il y
avait aussi bien des quadras que de
jeunes adultes ». Boualem décroche
la tranche 22h - 23h30 des jeudis soir
et crée son émission. « Perfecto, du
nom de ce blouson de cuir qu'affec-
tionnaient les punks », souffl e notre
Philippe Manœuvre local. L'époque
est aux fanzines et aux vinyls à petit
tirage. La culture de la rue transpire
enfi n sur les ondes. « Les gens se sont
reconnus dans leur radio », souligne
Marcel Laugier, alors directeur d'an-
tenne. « L'enthousiasme était là. Avec
Mitterand, le monopole des chaînes
offi cielles venait de tomber. Les ra-
dios pirates devenaient licites et les
infos de proximité passionnaient les
auditeurs ». Plus besoin de guetteurs
comme à l'époque de Radio CGT à La
Seyne ou de Martin Bidouré à Olliou-
les. Chacun s'investit dans la conso-
lidation des studios situés en contre-
haut de l'Ecole de Plein Air, à La
Dominante. « L'un coulait la chappe,
l'autre montait des meubles. Assurer
l'antenne de 6 heures à 1 heure du
matin, ça crée des liens ! », s'exclame
Boualem Amedjout. Du banquier à
l'employé en passant par la femme
au foyer, l'étudiant, le prof, chacun
arrive aux studios avec sa collection
de disques et ses histoires.
Du pouvoir des ondesLe succès de l'audimat a des traduc-
tions concrètes. « J'ai découvert le
pouvoir de la radio un dimanche
matin », témoigne ainsi Marcel Lau-
gier. « M'adressant aux auditeurs, je
leur confi ais avec malice combien
ils avaient de la chance d'être chez
eux devant un bon petit déjeuner.
Une demi-heure plus tard, une di-
zaine de personnes venaient à la
radio porter des viennoiseries! », se
rappelle avec émotion l'éducateur.
Du pouvoir à l'enjeu politique, il n'y
a qu'un pas que le clivage politique
de l'époque soulève : « Radio La Sey-
ne est toutefois parvenue à rester au
dessus de ces clivages. C'est ce qui a
fait son succès et sa reconnaissance
par le milieu politique local », in-
siste le directeur, Marc Davin. « Il
y avait bien des avertissements sur
ce qu'on pouvait dire, notamment
via les collègues qui travaillaient en
mairie. Mais la première des cen-
sures, c'était l'autocensure ! », note
Boualem Amedjout. La Haute auto-
rité de la communication audiovi-
suelle, ancêtre du CSA*, enregistre de
son côté l'ensemble des émissions :
« En tant que directeur d'antenne,
je devais rendre régulièrement
des comptes à la représentation de
l'autorité à Marseille. Autant vous
dire que certaines interventions ont
failli nous coûter la fréquence... »,
observe Marcel Laugier.
La fi n d'une époqueTémoin d'années diffi ciles pour les
chantiers, Radio La Seyne expéri-
mente des techniques à l'époque iné-
dites pour relayer l'actualité : « J'avais
acheté un téléphone portatif d'une
portée de 5 kilomètres. Résidant rue
Pierre Fraysse, je pouvais ainsi inter-
viewer les ouvriers en grève devant
les chantiers. De même, pour les
matchs de rugby de l'USS, mon télé-
phone était relié en direct à une ligne
fi xe en contact avec les studios... »,
rappelle l'éducateur. L'interaction
avec les auditeurs est telle que ces
derniers téléphonent pour protester
lorsque les animateurs interrom-
pent la fi n des morceaux, « un pro-
cédé courant à l'époque pour limiter
les droits à verser à la SACEM ** ».
Mais le point d'orgue de ces années
demeure le débat Maurice Blanc –
Charles Scaglia : « Chaque candidat
est arrivé avec son garde du corps
(NDLR : un karatéka pour Ch. Scaglia
et un rugbyman pour M. Blanc). Ils
avaient réclamé deux salles séparées
pour débattre. Les Seynois se sont
passionnés pour cet événement ! ».
Les années passent. Pour conserver
ses initiales, Radio La Seyne devient
Radio Latitude Sud. « Il s'agissait aus-
si et surtout d'élargir notre notoriété
auprès des annonceurs. Nous avons
versé dans l'événementiel, en orga-
nisant par exemple des concerts avec
Catherine Lara », relève Marcel Lau-
gier. Car l'argent vient à manquer.
« Comme nous refusions de nous af-
fi der à un parti politique, seule la pu-
blicité pouvait nous faire vivre. Les
grands groupes sont alors arrivés,
avec comme exigence de viser les
plus gros consommateurs, à savoir
les 16/25 ans ». Refusant de suivre
la stratégie de ses collègues, Marcel
Laugier démissionne du directoire.
Et la fréquence de RLS est rachetée
par le groupe Chérie FM. 89 FM et
Dominique Kim, Radio Phare Signal,
petit à petit, le réseau de radios libres
se réduit comme peau de chagrin.
Aujourd'hui, seule radio associative
de l'aire toulonnaise, Radio Active
perpétue l'esprit de ces années sur
100 Mhz. Comme dirait Marc Davin,
"notre accent, quand il passe à la ra-
dio, ça vaut le déplacement!"
Gwendal Audran
* Conseil supérieur de l'audiovisuel
** Société des auteurs compositeurs
et éditeurs de musique
Trente ans plus tard, Boualem Amedjout et Marc Davin devant
les anciens studios de Radio La Seyne à La Dominante
Marcel Laugier, directeur d'antenne, aux manettes
MOTS CROISÉS
34/ LE MAG / détente
HORIZONTALEMENT1 - Messieurs de compagnie2 - Grande dans un lit / Parti pris3 - Femmes qui aimeraient avoir la paix4 - Pièces de monnaie lettones / Echelle de sensibilité5 - Après s'être cotoyés, les blancs et les jaunes s'y marient6 - Donna le jour / Sa maison compte de nombreuses pièces7 - N'est pas dépassé / Aires de jeux8 - Un jeu d'enfants / Petit problème9 - Femmes qui saignent10 - Réfl échi / Prix du silence / Pour les habitués du tout-pari
VERTICALEMENTI - Mis à sacII - Un de nos cousins ger-mains / Réserve parfois de vilains toursIII - Pièce de charpente / Parole en l'airIV - Cuir de bœuf préparé dans de l'eau saléeV - C'est parfois le pied chez les anglais / Le premier fran-çais porte le numéro 5VI - Donne du reliefVII - Fils de / Fatal est celui payé à la natureVIII - Marque de pneus / ConnuIX - On en tombe par surprise / S'égarerX - Sources d'ironie / Littérature du futur
DEFI
NITI
ONS
LE COIN JARDIN
Petite terrasse ou grand terrain, tous les espaces sont prétexte à héberger nos ''amis'' des jardins. Voici quelques conseils pour leur fournir un lieu douillet pour pas-ser l'hiver et nicher l'été.
Des abris pour tousSi l'on connait bien les boules de
graisse pour nourrir les oiseaux
pendant l'hiver ou les nichoirs
qui les abritent du froid, il est
plus rare de rencontrer dans nos
jardins d'autres types d'abris
pour la faune locale ''amie des
jardins''. En effet, qu'il s'agisse des
chauves-souris ou des insectes,
nombreux sont ceux qui contri-
buent à lutter contre les ravageurs
de nos plantes et nos légumes. Le
succès d'un jardin sans produits
pesticides passe donc aussi par la
confection de petits habitats pour
les auxiliaires.
Chauves-souris anti-moustiques Les chauves-souris ne sont pas
sanguinaires comme pourraient
le prétendre certaines légendes.
Elles permettent au contraire de
lutter effi cacement contre les
moustiques et les moucherons
très désagréables pendant les lon-
gues soirées d'été. Si on les trouve
parfois dans nos greniers ou nos
combles, les chauves-souris voient
malheureusement disparaître
leurs habitats. Il est donc intéres-
sant de leur fournir un abri qui
les protège de l'humidité et des
courants d'air. Pour cela, placez
dans une boîte en bois (de la taille
d'une boîte à chaussures à la ver-
ticale), une tige transversale, afi n
qu'elles puissent s'y suspendre la
tête à l'envers. Puis percez un trou
d'un diamètre de 50mm sur le
devant de la boîte. Enfi n, suspen-
dez-là dans un endroit ensoleillé à
3,50m /4,00m de hauteur.
L'hôtel à insectes, un abri 5* Désormais, les oiseaux ne sont
plus les seuls hôtes du jardin.
Depuis quelques années se déve-
loppent dans les jardineries ou
les commerces spécialisés une
nouvelle gamme d'abris permet-
tant aux insectes auxiliaires de
nidifi er et de se reproduire en
toute quiétude. L'activité au jardin
se faisant plus rare en hiver, c'est
la saison idéale pour construire
son propre abri à insectes. Voici
l'exemple d'un hôtel à insectes
conçu par un couple d'Allemands
Helga et Hans-Dieter Sachse dans
leur jardin écologique. (http://
www.terrevivante.org/237-cons-
truire-un-hotel-a-insectes.htm)
N'hésitez pas à vous en inspirer
pour construire vous-même, votre
hôtel, avec vos enfants ou petits
enfants. Privilégiez les matériaux
de récupération.
Abris naturels et économiquesSi malgré toute votre bonne
volonté, les insectes capricieux
rechignent à intégrer leur nouvel
habitat, ne vous découragez pas et
multipliez les abris naturels dans
votre jardin, ils seront bien plus
effi caces!
En effet, quelques branchages dé-
posés en fagots, un carré d'herbes
hautes, un tapis de feuilles ou un
tas de pierres laissé dans un coin
du jardin permettront d'accueillir
les insectes à moindre coût.
L'été, espacer les tontes et limiter
le désherbage de vos massifs suffi -
ront à redonner l'envie aux insec-
tes de venir butiner vos fl eurs et
protéger vos légumes.
Guilhem Bresson
Accueillir la nature sous ses fenêtres
Nids & abris
Ils nous Ils nous ont ont quittésquittés•26/01/2012LE MAGUERRoger•27/01/2012AGOSTINIMarie-Louise•27/01/2012GARDY Lucien•27/01/2012ROSSI Velia•29/01/2012SANCHEZClaude•30/01/2012Le CALVEZMonique•31/01/2012DELVIN-COURTJacques•02/02/2012HACHETTEPierre•04/02/2012CARDONAFrançoise•07/02/2012BOULARDNicolle•07/02/2012CHEMINOTGermaine•07/02/2012FORNONIPierre•09/02/2012FAVALLIJean•10/02/2012ANDRÉ Lucette•10/02/2012CANONICOEdmond•10/02/2012JOURDAINEEmilia•11/02/2012HOCHARTJean-Michel•11/02/2012JURANLucette11/02/2012LAPIERREAndré•11/02/2012SANTINI Barbe•12/02/2012
SMAINEBrigitte•14/02/2012AGOSTINIMarie-Louise•14/02/2012SERTI-LLANGEYves•15/02/2012DARPHINJeanne•15/02/2012FALCOArmande,•15/02/2012GIANNICIMarie•15/02/2012VILLALON-GA Lucette•17/02/2012TANGUYAndré•18/02/2012CLÉRETPatrick•18/02/2012DIMASAntonia•18/02/2012GARCIALouise•18/02/2012MARTINOAntoine•19/02/2012PRADFrançois•20/02/2012PERTATMonique•21/02/2012
FABRE Aline
Bonjour Bonjour les les bébésbébés•26/01/2012MIGEWANTNathan•27/01/2012ALEXIS Lilou•27/01/2012NEFFATI Marwa•28/01/2012BREUIL Hiêu•28/01/2012DECOUDUIzia•28/01/2012
GUIMBAUDGanaël•28/01/2012KUHN Pauline•28/01/2012PONCET Noan•28/01/2012POUTRAINLouca•28/01/2012VANNIEREnola•29/01/2012AMZAL Ismail•29/01/2012GARNIERAngelina29/01/2012GARNIERJade•29/01/2012HENRIQUES VERMECHHugo•31/01/2012BIANIC Nina31/01/2012BRAQUETMolly•31/01/2012CASANOVAShana31/01/2012SALAMAAntonin•01/02/2012BOYER Baptiste•01/02/2012POPA Syan-na-Gabriella•01/02/2012SMIRANIChaynez•02/02/2012BORDIERTiméo•02/02/2012DEMEILLATMadylène•02/02/2012JAUBERTMaël•02/02/2012MOCARDJulien•03/02/2012CALAS-TRENGManoa•03/02/2012COLLAINE COUDOINGConstance•03/02/2012GHOUL Isra
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Kaylia•17/02/2012ASSOURIIlyani•17/02/2012BEN RHOUMASamar•17/02/2012QADAOUIRanim•18/02/2012DANIELNaomy•18/02/2012ZANNA Hugo•19/02/2012BION Mathilde•19/02/2012BOSSO Eloïse•19/02/2012GRASSINJeanne•19/02/2012KHALFI Noah•19/02/2012MEDI Clara•19/02/2012OUVRARDMélyna•20/02/2012CRESSONAdriana•20/02/2012EL AIADI AHARCHISoukaïna•20/02/2012LOUKKALAssia21/02/2012SIOUANEYassine
Ils Ils s’aiments’aiment04/02/2012ABDESSA-TARYoussef et SAHLISarah04/02/2012HERVÉ Da-vid, Ollivier et MUNI Aloïsia14/02/2012OUJJIT Benaïssa et BELHOUE Aïcha
Etat civil / LE MAG /35Charlotte Queruel
100 ans !
Le 17 février dernier, Charlotte Queruel fêtait ses cent bougies au Foyer Ambroise Croizat, rue Ferrandin. Née le 17 février 1912 à Cannectantourt (Oise), elle travaille dès l'âge de 5 ans avec ses parents qui étaient agriculteurs. Elle s'occupe ainsi des animaux et de la terre. A 19 ans, elle épouse un agriculteur avec qui elle a deux enfants. Très vite, elle doit assumer seule ses enfants en travaillant dur toute sa vie. C'est en juillet 1984 qu'elle intègre le foyer résidence Ambroise Croizat. Très douce et affectueuse, elle aime danser et sortir malgré son bel âge. Une autonomie qui lui permet de continuer à profi ter du cadre convivial et fraternel du foyer Ambroise Croizat. G.A.
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COMMUNIQUE