Le R.P.I.B. « jeunes » Coordination régionale RPIB Aquitaine.

Le R.P.I.B.Le R.P.I.B.« jeunes »« jeunes »

Coordination régionale RPIB Aquitaine

Clinique Clinique du « mal être des du « mal être des

jeunes »jeunes »D’aprèsD’après

« Il ou elle va mal: être attentif aux « Il ou elle va mal: être attentif aux jeunes »jeunes »

Pommereau X, Damade M, Castera PhPommereau X, Damade M, Castera Ph

Et le conseil local de santé de la Mairie Et le conseil local de santé de la Mairie de Bordeauxde Bordeaux

• L’adolescence est une période de L’adolescence est une période de transformation physique, psychique et transformation physique, psychique et sociale.sociale.

• Le jeune préfère souvent les Le jeune préfère souvent les actesactes à la à la parole.parole.

• Aux actes sont parfois préférés les Aux actes sont parfois préférés les maux.maux.

Les mauxLes maux

• Troubles du sommeilTroubles du sommeil• FatigueFatigue• Mal au ventre, à la tête, au dos,Mal au ventre, à la tête, au dos,• Palpitations, douleurs précordiales,Palpitations, douleurs précordiales,• Le poids,Le poids,• Il ou elle s’inquiète souvent de sa Il ou elle s’inquiète souvent de sa

santé.santé.

Les comportementsLes comportements

• Les essais, les expériences des jeunes Les essais, les expériences des jeunes peuvent comporter des risques.peuvent comporter des risques.

• La prise de risque caractérise La prise de risque caractérise l’adolescence mais attention si:l’adolescence mais attention si:– Elle survient précocement,Elle survient précocement,– Elle se cumule et se répète,Elle se cumule et se répète,– Dure,Dure,

• C’est alors une C’est alors une conduite à risqueconduite à risque

Les conduites à risqueLes conduites à risque

• S’expriment par des S’expriment par des ruptures:ruptures:– Avec la famille,Avec la famille,– Avec les amis,Avec les amis,– Un désintérêt pour les loisirs, la scolarité, Un désintérêt pour les loisirs, la scolarité,

le travail.le travail.

• Le cumul des ruptures peut conduite à Le cumul des ruptures peut conduite à l’isolementl’isolement

Se souvenir : « P.I.R.E. »Se souvenir : « P.I.R.E. »

• Plus les manifestations sont :Plus les manifestations sont :– PPrécoces,récoces,

– IIntenses,ntenses,

– RRégulieres,égulieres,

– Menant à l’Menant à l’EExclusion, à l’isolement,xclusion, à l’isolement,

• Plus elles sont inquiétantes.Plus elles sont inquiétantes.

Le garçon exprime sa Le garçon exprime sa souffrance de façon souffrance de façon violente et impulsiveviolente et impulsive

Il ne « va pas mal » siIl ne « va pas mal » si

• Il cherche des sensations lui donnant le Il cherche des sensations lui donnant le sentiment d’exister.sentiment d’exister.

• Il se mesure aux risques, aux interdits et aux Il se mesure aux risques, aux interdits et aux autres.autres.

• Il cherche ses limites (notamment corporelles).Il cherche ses limites (notamment corporelles).• Il cherche à se démarquer de la société.Il cherche à se démarquer de la société.• Il peut en vouloir à la société.Il peut en vouloir à la société.• Il peut fumer ou boire pour s’intégrer, pour Il peut fumer ou boire pour s’intégrer, pour

faire comme les copains.faire comme les copains.• Il peut traverser des difficultés scolaires Il peut traverser des difficultés scolaires

passagères.passagères.

« Il va mal » si« Il va mal » si

• Il prend des risques sur la route (1ere cause Il prend des risques sur la route (1ere cause de mortalité des garçons de moins de 25 de mortalité des garçons de moins de 25 ans)ans)

• Il est violent contre lui-même, jusqu’au Il est violent contre lui-même, jusqu’au suicide (2eme cause de mortalité)suicide (2eme cause de mortalité)

• Il est violent contre autrui (vandalisme, Il est violent contre autrui (vandalisme, agressions)agressions)

• Il cherche les ivresses, la « défonce »Il cherche les ivresses, la « défonce »• Il est en échec scolaire, malgré ses Il est en échec scolaire, malgré ses

capacités.capacités.

La fille exprime La fille exprime sa souffrance sa souffrance discrètement discrètement

en allant en allant jusqu’à la jusqu’à la disparitiondisparition

Elle ne « va pas mal » siElle ne « va pas mal » si

• Elle cherche à éviter ses problèmesElle cherche à éviter ses problèmes• Elle peut avoir la sensation d’être mal.Elle peut avoir la sensation d’être mal.• Elle prend soin de sa peau.Elle prend soin de sa peau.• Elle s’inquiète de sa ligneElle s’inquiète de sa ligne• Elle se pose des questions sur sa Elle se pose des questions sur sa

sexualité et la maternité (sur sa sexualité et la maternité (sur sa féminité).féminité).

« Elle va mal » si« Elle va mal » si• Elle se « casse » en fuguant tout en Elle se « casse » en fuguant tout en

souhaitant qu’on vienne la chercher.souhaitant qu’on vienne la chercher.• Elle s’évanouit de façon répétée, a des Elle s’évanouit de façon répétée, a des

« crises de spasmophilie », prend des « crises de spasmophilie », prend des tranquillisants, prescrits ou non, et peut aller tranquillisants, prescrits ou non, et peut aller jusqu’au suicide.jusqu’au suicide.

• Elle coupe sa peau dans laquelle elle est mal Elle coupe sa peau dans laquelle elle est mal (poignets, avant-bras)(poignets, avant-bras)

• Elle ne mange plus (anorexie) ou mange trop, Elle ne mange plus (anorexie) ou mange trop, avec des vomissements provoqués (boulimie), avec des vomissements provoqués (boulimie), et en perd ses règles.et en perd ses règles.

• Elle a des conduites sexuelles à risque, des Elle a des conduites sexuelles à risque, des rapports non protégés, espérant secrètement rapports non protégés, espérant secrètement « changer d’état »« changer d’état »

• Si un jeune présente des signes de souffrance Si un jeune présente des signes de souffrance habituellement présentés par l’autre sexe, ceci habituellement présentés par l’autre sexe, ceci doit être considéré comme un marqueur de doit être considéré comme un marqueur de gravité.gravité.

• Ceci est vrai, même si aujourd’hui les spécificités Ceci est vrai, même si aujourd’hui les spécificités de chaque sexe sont moins tranchées.de chaque sexe sont moins tranchées.

• La cause de la souffrance est souvent La cause de la souffrance est souvent méconnue du jeune.méconnue du jeune.

• Il peut s’agir :Il peut s’agir :– De problèmes psychologiques ou de De problèmes psychologiques ou de

maladies mentales (dépression, maladies mentales (dépression, psychose…), psychose…),

– D’un vécu infantile traumatique (abus D’un vécu infantile traumatique (abus sexuel, deuil, abandon…), sexuel, deuil, abandon…),

– De tensions relationnelles (famille, amis, De tensions relationnelles (famille, amis, professeurs…) professeurs…)

– ou d’exprimer bruyamment la souffrance ou d’exprimer bruyamment la souffrance de ses proches (relations familiales de ses proches (relations familiales perturbées).perturbées).

• L’écoute est L’écoute est toujourstoujours nécessaire nécessaire pour permettre au jeune de mettre pour permettre au jeune de mettre en mots ce qui nécessitait violence, en mots ce qui nécessitait violence, rupture ou maux, même si ce n’est rupture ou maux, même si ce n’est pas toujours suffisant.pas toujours suffisant.

Les Les consommaticonsommati

ons des ons des jeunesjeunes

DEFINITIONS DEFINITIONS

Coordination régionale RPIB Aquitaine 18

Usage ou Usage SimpleUsage ou Usage Simple• Usage de substances (légales ou illégales), Usage de substances (légales ou illégales),

dans des quantités et des modalités faisant dans des quantités et des modalités faisant courir des courir des risques considérés comme risques considérés comme suffisamment faibles pour suffisamment faibles pour êtreêtre acceptablesacceptables d’un point de vue sanitaire et/ou d’un point de vue sanitaire et/ou social, selon les données actuelles de la social, selon les données actuelles de la science.science.

• On parle parfois d’usage à faible risqueOn parle parfois d’usage à faible risque• Du point de vu scientifique, il existe toujours un Du point de vu scientifique, il existe toujours un

risque associé à un usage. risque associé à un usage.


Usage à risqueUsage à risque• Usage de substances dans des quantités ou Usage de substances dans des quantités ou

suivant des modalités exposant la personne à suivant des modalités exposant la personne à un un risque considéré comme significatif risque considéré comme significatif d’un point de vue sanitaire et/ou social.d’un point de vue sanitaire et/ou social.

• Il n’y a pas actuellement de dommages Il n’y a pas actuellement de dommages avérés dus à l’usage.avérés dus à l’usage.

• Les seuils à risque sont variables selon les produits Les seuils à risque sont variables selon les produits et peuvent diminuer jusqu’à l’abstention dans et peuvent diminuer jusqu’à l’abstention dans certaines circonstances: grossesse; enfance; prises certaines circonstances: grossesse; enfance; prises de médicaments; conduites de véhicules……de médicaments; conduites de véhicules……


Usage nocifUsage nocif• L’usage de substances a entraîné des L’usage de substances a entraîné des

conséquences sanitaires ou sociales conséquences sanitaires ou sociales dommageables avérées pour l’usager. dommageables avérées pour l’usager.

• On a pu éliminer le diagnostic de dépendance. On a pu éliminer le diagnostic de dépendance.

• L’usage nocif ne se définit pas par rapport à des seuils L’usage nocif ne se définit pas par rapport à des seuils à risque et peut exister en dessous de ceux-ci.à risque et peut exister en dessous de ceux-ci.

• En l’absence de certitude sur l’absence du diagnostic En l’absence de certitude sur l’absence du diagnostic de dépendance, le diagnostic d’usage nocif ne peut-de dépendance, le diagnostic d’usage nocif ne peut-être retenu.être retenu.


Addiction - dépendanceAddiction - dépendance

• La personne n’a plus la possibilité La personne n’a plus la possibilité de maîtriser son usage. de maîtriser son usage.

• La maladie addictive doit être La maladie addictive doit être diagnostiquée précocement et diagnostiquée précocement et traité spécifiquement traité spécifiquement


DSM IV: Dépendance si présence de 3 critères ou plus au cours de la dernière année

1. Tolérance :Tolérance : besoin d'accroître les doses consommées pour obtenir l’effet désiré ou diminution des effets à dose constante

2. Symptômes de sevrage Symptômes de sevrage à la suite d'une période d'abstinence, évités ou améliorés par une nouvelle prise de la substance.

3. Prise de la substancePrise de la substance en plus grande quantitéen plus grande quantité ou pendant plus longtemps que prévu.

4. Désir persistant ou efforts infructueux pour diminuer ou contrôler la consommation.ontrôler la consommation.

5. Beaucoup de tempsBeaucoup de temps passé passé à utiliser/à se procurer la substance.

6. Abandon/réductionAbandon/réduction des activités sociales, professionnelles ou de loisir à cause de l'usage.

7. Poursuite de l’usagePoursuite de l’usage malgré la connaissance des risques pour la santé.


Pourquoi repérer plus Pourquoi repérer plus particulièrement les particulièrement les

consommations?consommations?• Elles peuvent être le signal d’un mal être.Elles peuvent être le signal d’un mal être.• Elles peuvent être responsables de Elles peuvent être responsables de

complications somatiques, psychiatriques, complications somatiques, psychiatriques, familiales, sociales, professionnelles, familiales, sociales, professionnelles, scolaires.scolaires.

• Elles peuvent mettre le jeune dans une Elles peuvent mettre le jeune dans une situation à risques (routier, sexuel, situation à risques (routier, sexuel, violences….)violences….)

Quand repérer les Quand repérer les consommations?consommations?

• Le jeune peut en parler spontanément ;Le jeune peut en parler spontanément ;• Les parents sont inquiets ;Les parents sont inquiets ;• Face à des signes d’alerte: mal être ; Face à des signes d’alerte: mal être ;

ivresses ;ivresses ;• De façon systématique.De façon systématique.

Pour repérer ce qui ne se Pour repérer ce qui ne se voit pasvoit pas

Épidémiologie des Épidémiologie des modalités de modalités de

consommationconsommation

Enquête LYCOLL (Mai Enquête LYCOLL (Mai 1999)1999)

(3749 élèves de 3eme et (3749 élèves de 3eme et 2eme)2eme)• La prévalence des ivresses est La prévalence des ivresses est

proportionnelle à l’intensité du proportionnelle à l’intensité du tabagisme et au cumul avec le cannabis: tabagisme et au cumul avec le cannabis: les consommations à risque sont les consommations à risque sont intriquées.intriquées.

• La fréquence des tentatives de suicide croit avec les consommations à risque, surtout chez les filles. Il en est de même de l’impulsivité, du sentiment de popularité, du passage à l’acte sexuel.

ESCAPAD A 17 ansESCAPAD A 17 ans

• Les ivresses régulières sont en Les ivresses régulières sont en haussehausse (6,5% en 2002 à 10,5 % en (6,5% en 2002 à 10,5 % en 2011)2011)

• La consommation régulière de La consommation régulière de cannabis est en baissecannabis est en baisse (10 % en (10 % en 2000 à 6,5 % en 2011)2000 à 6,5 % en 2011)

• Les autres produits illicites avec en Les autres produits illicites avec en première ligne les poppers et les première ligne les poppers et les autres produits inhalés, sont à peu autres produits inhalés, sont à peu près constants.près constants.

Une majorité de jeunes s’arrête à Une majorité de jeunes s’arrête à l’expérimentation ou à un usage modéré et l’expérimentation ou à un usage modéré et occasionnel.occasionnel.La consommation est conviviale, récréative, La consommation est conviviale, récréative, jamais seule, en petits groupes de pairs, peu jamais seule, en petits groupes de pairs, peu fréquente. fréquente. Consommation plaisir, à la recherche de Consommation plaisir, à la recherche de sensations.sensations.

La répétition des ivresses, des « défonces », La répétition des ivresses, des « défonces », « à tomber par terre », même rares et « à tomber par terre », même rares et espacées, dénote un passage à une espacées, dénote un passage à une consommation toxicomaniaque, toujours consommation toxicomaniaque, toujours problématique.problématique.

D’autres cherchent à renforcer le sentiment D’autres cherchent à renforcer le sentiment d’identité et d’appartenance au groupe.d’identité et d’appartenance au groupe.

L’utilisation auto-thérapeutique, plus L’utilisation auto-thérapeutique, plus régulière et solitaire est bien sûr plus régulière et solitaire est bien sûr plus inquiétante.inquiétante.

Plus les consommations Plus les consommations sont:sont:• PrécocesPrécoces

• RégulièresRégulières• DurablesDurables• SolitairesSolitaires• Importantes jusqu’à l’ivresse et la Importantes jusqu’à l’ivresse et la

« défonce »« défonce »

Plus elles sont:Plus elles sont:• Intriquées (poly-consommateurs)Intriquées (poly-consommateurs)• ProblématiquesProblématiques• Symptomatiques d’un mal être, de Symptomatiques d’un mal être, de

difficultés personnelles, d’une pathologie difficultés personnelles, d’une pathologie mentale, d’un trouble de la personnalité.mentale, d’un trouble de la personnalité.

Se souvenir : « P.I.R.E. »Se souvenir : « P.I.R.E. »

• Plus les consommations sont :Plus les consommations sont :– PPrécoces,récoces,

– IIntenses,ntenses,

– RRégulieres,égulieres,

– Menant à l’Menant à l’EExclusion, à l’isolement,xclusion, à l’isolement,

• Plus elles sont inquiétantes.Plus elles sont inquiétantes.

Facteurs de risque Facteurs de risque individuels et individuels et

environnementauxenvironnementaux

Facteurs psychologiquesFacteurs psychologiques

• Faible estime de soiFaible estime de soi• TimiditéTimidité• AutodépréciationAutodépréciation• Réactions émotionnelles excessivesRéactions émotionnelles excessives• Difficultés à faire face aux évènementsDifficultés à faire face aux évènements• Difficultés à avoir des relations stables Difficultés à avoir des relations stables

et à résoudre les problèmes et à résoudre les problèmes interpersonnelsinterpersonnels

Facteurs psychiatriquesFacteurs psychiatriques

• Troubles d’hyperactivité avec déficit Troubles d’hyperactivité avec déficit de l’attention (TADA)de l’attention (TADA)

• Troubles de l’humeur (dépression, Troubles de l’humeur (dépression, trouble bipolaire)trouble bipolaire)

• Tentatives de suicide à répétitionTentatives de suicide à répétition• Troubles anxieuxTroubles anxieux• Troubles du comportement alimentaireTroubles du comportement alimentaire• Troubles de la personnalité Troubles de la personnalité

(antisociale, borderline…)(antisociale, borderline…)

Facteurs Facteurs environnementauxenvironnementaux

• Antécédents familiaux de conduites Antécédents familiaux de conduites addictivesaddictives

• Fonctionnement intrafamilial, le mode Fonctionnement intrafamilial, le mode d’éducation, la tolérance des parents pour d’éducation, la tolérance des parents pour l’usage des produits et pour la l’usage des produits et pour la transgression des règlestransgression des règles

• Les évènements de vie (deuils, séparations, Les évènements de vie (deuils, séparations, agressions, incestes….)agressions, incestes….)

• L’influence des pairs, du groupeL’influence des pairs, du groupe• La précarité, l’absence de scolarisation, la La précarité, l’absence de scolarisation, la

marginalité.marginalité.

Une population hétérogèneUne population hétérogène

Des jeunes encore très « parents Des jeunes encore très « parents dépendants » dépendants » Des jeunes déjà « adultes », insérés Des jeunes déjà « adultes », insérés socialement (travail, famille)…….socialement (travail, famille)…….

Des jeunes « ados » - adulescents – en Des jeunes « ados » - adulescents – en errance entre l’enfance et la position adulte.errance entre l’enfance et la position adulte.Des jeunes en grande difficulté, non insérés Des jeunes en grande difficulté, non insérés (déscolarisés, sans travail, à la famille (déscolarisés, sans travail, à la famille absente)absente)

Clinique des Clinique des consommationsconsommations

L’alcoolisation aiguëL’alcoolisation aiguë

• Le « binge drinking » ou la recherche Le « binge drinking » ou la recherche rapide de l’ivresse, est en augmentation rapide de l’ivresse, est en augmentation régulière.régulière.

• Les risques principaux en sont :Les risques principaux en sont :– Le coma éthyliqueLe coma éthylique– La pancréatite aiguëLa pancréatite aiguë– Être agresseurÊtre agresseur– Être victime (vols, viols, coups, accidents)Être victime (vols, viols, coups, accidents)– Des passages à l’acte : rapports sexuels non Des passages à l’acte : rapports sexuels non

protégés, tentatives de suicide, consommations protégés, tentatives de suicide, consommations non contrôlées de substances dangereuses non contrôlées de substances dangereuses

– L’amnésie de ce que l’on a dit, fait, subi.L’amnésie de ce que l’on a dit, fait, subi.

Le cannabisLe cannabis

Ca marche comment?Ca marche comment?

• Le TétraHydroxyCannabinol (THC) = la Le TétraHydroxyCannabinol (THC) = la substance psycho-active.substance psycho-active.

• Des taux variables de 1 à 50 pour les Des taux variables de 1 à 50 pour les produits trouvés dans le « commerce », produits trouvés dans le « commerce », donc des effets difficiles à prévoir.donc des effets difficiles à prévoir.

• Effet maximal en 7 à 10 mn après Effet maximal en 7 à 10 mn après inhalation.inhalation.

• Se fixe sur le cerveau+++ Se fixe sur le cerveau+++ (jusqu’à 18 (jusqu’à 18 mois après le dernier joint pour un gros mois après le dernier joint pour un gros consommateur).consommateur).

• Elimination urinaire jusqu’à 21 jours Elimination urinaire jusqu’à 21 jours après la dernière prise.après la dernière prise.

Effets aigus du cannabis Effets aigus du cannabis (1)(1)

• L’ivresse cannabique: L’ivresse cannabique: – Dure 3 à 8 heures et jusqu’à 24 heures Dure 3 à 8 heures et jusqu’à 24 heures

pour les perturbations cognitives.pour les perturbations cognitives.– Sont recherchés le bien être Sont recherchés le bien être

euphorique, l’hyperesthésie sensorielle, euphorique, l’hyperesthésie sensorielle, la phase extatique, le sommeil.la phase extatique, le sommeil.

– Sentiment de ralentissement du temps Sentiment de ralentissement du temps et trouble de la coordination motriceet trouble de la coordination motrice

– Tachycardie, hypotension orthostatique, Tachycardie, hypotension orthostatique, démarche ébrieuse, hyperhémie démarche ébrieuse, hyperhémie conjonctivale, mydriase.conjonctivale, mydriase.

Effets aigus du cannabis Effets aigus du cannabis (2)(2)

• La « crise blanche » La « crise blanche » connue des connue des consommateurs consommateurs ::– Exacerbation des effetsExacerbation des effets– Sentiment de malaise avec pâleur (crise d’angoisse)Sentiment de malaise avec pâleur (crise d’angoisse)

• Attaque de panique (ou « bad trip »):Attaque de panique (ou « bad trip »): – Sentiment de ne plus maîtriser les effets du produit. Sentiment de ne plus maîtriser les effets du produit. – Peut motiver l’arrêt de la consommation.Peut motiver l’arrêt de la consommation.

• Syndrome de dépersonnalisationSyndrome de dépersonnalisation: : – Peut survenir immédiatement après la prise et Peut survenir immédiatement après la prise et

durer plusieurs semaines,durer plusieurs semaines,– Angoisse chronique avec sentiment d’étrangeté, de Angoisse chronique avec sentiment d’étrangeté, de

déjà-vu, troubles de concentration, troubles de déjà-vu, troubles de concentration, troubles de mémoire, humeur dépressive….mémoire, humeur dépressive….

Troubles psychotiques et Troubles psychotiques et cannabiscannabis

• Psychose cannabique aiguë: Psychose cannabique aiguë: bouffées bouffées délirantes aiguës liées à de fortes doses de délirantes aiguës liées à de fortes doses de cannabis. Évolution favorable en 8 jours à 3 cannabis. Évolution favorable en 8 jours à 3 mois, spontanément ou avec neuroleptiques, mois, spontanément ou avec neuroleptiques, à condition d’arrêter le cannabis.à condition d’arrêter le cannabis.

• 15 à 41% des schizophrènes consomment 15 à 41% des schizophrènes consomment régulièrement du cannabis. régulièrement du cannabis.

• Ce dernier apparaît de plus en plus comme Ce dernier apparaît de plus en plus comme un co-facteur probable de déclenchement de un co-facteur probable de déclenchement de la maladie, sur un terrain favorable.la maladie, sur un terrain favorable.

Les effets neuro-psychiques à long Les effets neuro-psychiques à long termeterme

• Troubles cognitifsTroubles cognitifs (mémoire à court (mémoire à court terme):terme):– Chute des résultats scolaires,Chute des résultats scolaires,– Absentéisme,Absentéisme,– Désinvestissement plus ou moins global.Désinvestissement plus ou moins global.

• Syndrome amotivationnelSyndrome amotivationnel::– Apragmatisme important,Apragmatisme important,– Perte d’intérêt,Perte d’intérêt,– Anhédonie,Anhédonie,– Intolérance aux frustrations,Intolérance aux frustrations,– Ralentissement psychique.Ralentissement psychique.

Autres effets chroniques du Autres effets chroniques du cannabis cannabis

• Le risque relatif de cancers des voies aéro-Le risque relatif de cancers des voies aéro-digestives supérieures et des poumons est digestives supérieures et des poumons est 2,6 à 8,2 fois plus élevé que chez les non 2,6 à 8,2 fois plus élevé que chez les non consommateurs et plus précoces.consommateurs et plus précoces.

• Les artérites sont plus fréquentes et surtout Les artérites sont plus fréquentes et surtout plus précocesplus précoces

• Le cannabis augmente le risque d’un Le cannabis augmente le risque d’un accident de la route, d’un accident au travailaccident de la route, d’un accident au travail

• Le cannabis potentialise les effets de Le cannabis potentialise les effets de l’alcool, des barbituriques, de la caféine et l’alcool, des barbituriques, de la caféine et des amphétamines.des amphétamines.

Syndrome de sevrageSyndrome de sevrage• 5% des consommateurs réguliers vont 5% des consommateurs réguliers vont

présenter un syndrome de sevrage. présenter un syndrome de sevrage. • Le Le syndrome de sevragesyndrome de sevrage commence un jour commence un jour

après l’arrêt et peut durer 4 à 14 jours avec après l’arrêt et peut durer 4 à 14 jours avec un pic entre le deuxième et le 6eme jour:un pic entre le deuxième et le 6eme jour:– Irritabilité ; anxiété ; humeur dysphorique, Irritabilité ; anxiété ; humeur dysphorique, – troubles du sommeil ; parfois comportements troubles du sommeil ; parfois comportements

agressifs.agressifs.– perte de l’appétit et nausées ; diarrhées; perte de l’appétit et nausées ; diarrhées; – modifications de la fréquence cardiaque et de la modifications de la fréquence cardiaque et de la

tension artérielle; tension artérielle; – tremblements ; sueurs. tremblements ; sueurs.

LE REPERAGELE REPERAGE

Les objectifs du repérageLes objectifs du repérage• Repérer si le jeune manifeste des signes Repérer si le jeune manifeste des signes

de mal être et parmi ces signes, les de mal être et parmi ces signes, les consommations de substances psycho-consommations de substances psycho-actives.actives.

• Permettre au « jeune » d’identifier ce qui Permettre au « jeune » d’identifier ce qui pose éventuellement problème, dans sa pose éventuellement problème, dans sa vie et dans ses consommations.vie et dans ses consommations.

• Être vigilant sur le « P.I.R.E. »Être vigilant sur le « P.I.R.E. »

Toujours rappeler le strict respect du secret médical

Les facteurs de risque individuels et Les facteurs de risque individuels et environnementaux des consommations environnementaux des consommations problématiques et du mal être sont, pour problématiques et du mal être sont, pour l’essentiel, les mêmes.l’essentiel, les mêmes.

Certains comportements, certains Certains comportements, certains symptômes, peuvent traduire aussi bien symptômes, peuvent traduire aussi bien un mal être qu’être la conséquence un mal être qu’être la conséquence directe des produits.directe des produits.

La majorité des jeunes ne vont pas mal et La majorité des jeunes ne vont pas mal et ont des consommations à faible risque.ont des consommations à faible risque.

Il est important de se centrer sur ce qui Il est important de se centrer sur ce qui fait problèmefait problème pour le jeune pour le jeune..

TSTS TSTS CAFARD (12-18)CAFARD (12-18)

• Traumatologie: raumatologie: avez-vous eu un accident ou une avez-vous eu un accident ou une blessure, même légère, au cours de l’année?blessure, même légère, au cours de l’année?

• Sommeil: ommeil: éprouvez-vous des difficultés pour dormir?éprouvez-vous des difficultés pour dormir?

• Tabac:abac: avez vous déjà fumé? avez vous déjà fumé?

• Stress scolaire, familial ou professionnel: tress scolaire, familial ou professionnel: ressentez-ressentez-vous du stress pour ton travail scolaire, professionnel ou vous du stress pour ton travail scolaire, professionnel ou dans la vie familiale?dans la vie familiale?

Toute réponse positive témoigne d’un risque accru de mal êtreToute réponse positive témoigne d’un risque accru de mal être

TSTS TSTS CAFARDCAFARDREPRENDRE LES QUESTIONS REPRENDRE LES QUESTIONS

POSITIVESPOSITIVES• CCauchemars:auchemars: fais-tu des cauchemars? fais-tu des cauchemars?• AAgressions:gressions: as-tu été victime as-tu été victime

d’agression (de toute nature)?d’agression (de toute nature)?• FFumeurs umeurs AAddictifs:ddictifs: fumes-tu 5 fumes-tu 5

cigarettes par jour tous les jours? Si oui cigarettes par jour tous les jours? Si oui faire l’faire l’ADOSPAADOSPA

• RRessenti essenti DDésagréable: ésagréable: dirais-tu que ta dirais-tu que ta vie familiale est désagréable?vie familiale est désagréable?Les réponses positives traduisent un Les réponses positives traduisent un

risque augmenté de mal êtrerisque augmenté de mal être

Est-ce que vous fumez ?

OUI

Du tabac? ?

Du cannabis ?

NON

JAMAIS

Vous arrive t’il de boire des boissons contenant de

l’alcool ? De prendre des médicaments pour le

« stress », le sommeil ?

OUI

Pour voir ensemble où vous Pour voir ensemble où vous en êtes, accepteriez vous de en êtes, accepteriez vous de répondre à un questionnaire répondre à un questionnaire

de 6 questions ?de 6 questions ?

Il suffit de cocher les Il suffit de cocher les questions où vous questions où vous répondriez « Oui »répondriez « Oui »

Agir 33Agir 33

Un questionnaire Un questionnaire standardiséstandardisé

• Outil médiateur neutre, Outil médiateur neutre, • Réduit le sentiment d’intrusion.Réduit le sentiment d’intrusion.• Permet au jeune d ’identifier les Permet au jeune d ’identifier les

problèmes.problèmes.• Pour consacrer l’essentiel du temps à Pour consacrer l’essentiel du temps à

l’écoute et non aux questions.l’écoute et non aux questions.

ADOSPAADOSPA

1- Êtes vous déjà monté(e) dans un véhicule (Auto, moto, scooter) conduit par quelqu’un (vous y compris) qui avait bu ou qui était défoncé(e) ?

2- Utilisez vous de l’alcool, du cannabis ou d’autres drogues pour vous Détendre, vous sentir mieux ou tenir le coup ?

3-Avez vous Oublié des choses que vous deviez faire (ou fait des choses que vous n’auriez pas faîtes) quand vous utilisez de l’alcool ou du cannabis ou d’autres drogues ?

4- Consommez vous de l’alcool, du cannabis ou d’autres drogues quand vous êtes Seul(e) ?

5- Avez vous déjà eu des Problèmes en consommant de l’alcool, du cannabis ou d’autres drogues ?

6- Vos Amis ou votre famille vous ont-ils déjà dit que vous devriez réduire votre consommation de boissons alcoolisées, de cannabis ou d’autres drogues ?

Deux réponses affirmatives indiquent un usage nocif de substances psychoactives

A la fin du repérageA la fin du repérageAprès TSTS Cafard et Après TSTS Cafard et

ADOSPAADOSPA

« Si je résume, vous dîtes « Si je résume, vous dîtes que…..c’est bien ça ? »que…..c’est bien ça ? »

Qu’appelle t’on une Qu’appelle t’on une intervention intervention

brève ?brève ?

L’intervention brève : objectifsL’intervention brève : objectifs

Provoquer une prise de conscience

Inciter à un changement de comportement

Respecter le choix du patient…

Amener le jeune à s’approprier le fait que ses consommations posent problème ou à dire qu’il ne va pas bien

est déjà une avancée majeure

Prendre conscience de quoi Prendre conscience de quoi ??

Changer quel Changer quel comportement ?comportement ?• Toujours partir de ce qui est un problème Toujours partir de ce qui est un problème

pour le jeune, selon lui, et non selon pour le jeune, selon lui, et non selon nous.nous.

• Lui permettre, grâce à l’ADOSPA, grâce Lui permettre, grâce à l’ADOSPA, grâce au TSTS, grâce à l’écoute, d’identifier au TSTS, grâce à l’écoute, d’identifier son ou ses problèmes.son ou ses problèmes.

• L’inciter à chercher les solutions pour L’inciter à chercher les solutions pour agir sur son ou ses problèmes, s’il le agir sur son ou ses problèmes, s’il le souhaite.souhaite.

• L’accompagner, l’aider et éventuellement L’accompagner, l’aider et éventuellement l’orienter.l’orienter.

L’intervention brève: L’intervention brève: principesprincipes

• FFeed-back: aider le jeune à identifier ce eed-back: aider le jeune à identifier ce qui fait problème.qui fait problème.

• RResponsabiliser esponsabiliser • AAdvice : on donne son avis sur les dvice : on donne son avis sur les

changements que le jeune souhaite changements que le jeune souhaite opérer.opérer.

• MMenu: moyens possibles.enu: moyens possibles.• EEmpathie: pas de jugement.mpathie: pas de jugement.• SSelf-efficacy: encourager.elf-efficacy: encourager.

1 - Restituer le repérage.1 - Restituer le repérage.

• Le jeune est invité à reprendre les Le jeune est invité à reprendre les problèmes qu’il vient d’identifier.problèmes qu’il vient d’identifier.

• Il est invité à évoquer les Il est invité à évoquer les désagréments, les risques désagréments, les risques encourus.encourus.

• L’intervenant partage le L’intervenant partage le diagnostic avec le jeune. diagnostic avec le jeune.

FEED

BACK

2- Si problème(s) 2- Si problème(s)

• Qu’est ce que le patient Qu’est ce que le patient identifie vraiment comme un identifie vraiment comme un problème, pour lui ?problème, pour lui ?

• Est-il prêt à changer quelque Est-il prêt à changer quelque chose ?chose ?

• Le changement de Le changement de comportement appartient au comportement appartient au patient.patient.

RESPONSABILISER

ADVICE

A ce stadeA ce stade

Il est possible de situer la Il est possible de situer la motivation à changer du motivation à changer du jeunejeune

Consommateur satisfait ou indécis

Envisage de changer son comportement de

consommation (ambivalent)

Décide dechanger

Change son comportement de

consommation

Tente de maintenir son changement de

comportement

Persévère dans sonChangement sans tentation,

certain à 100 %

rechute pré intention

Pré contemplation

Intentioncontemplation

Préparation

Action

MaintienAccomplissement

La progression en spirale La progression en spirale (P&DC 92)(P&DC 92)

contemplationpréparation

action

Maintien

3- 3- « comment changer ?»« comment changer ?»

• Le jeune a-t-il des idées pour Le jeune a-t-il des idées pour changer? changer?

• Comment peut-il diminuer les Comment peut-il diminuer les risques encourus?risques encourus?– Je ne bois plus avant d’entrer en Je ne bois plus avant d’entrer en

boite,boite,– Je ne fume plus seul des pétards,Je ne fume plus seul des pétards,– Je vais en parler à un psy ou à…..Je vais en parler à un psy ou à…..– Je vais faire du sportJe vais faire du sport– Je ne bois plus à la maison….Je ne bois plus à la maison….

MENU

EMPATHIE

4- si résistance4- si résistance« En reparler ? »« En reparler ? »

• Si vous avez bien conscience des risques Si vous avez bien conscience des risques encourus et si vous jugez que cela en vaut la encourus et si vous jugez que cela en vaut la peine, je respecte votre choix.peine, je respecte votre choix.

• Mais, vous pouvez toujours revenir en Mais, vous pouvez toujours revenir en parler, je serai là pour vous aider.parler, je serai là pour vous aider.

• Je peux vous donner un document, au cas où Je peux vous donner un document, au cas où vous souhaiteriez vous informer un peu plus.vous souhaiteriez vous informer un peu plus.

Plaquette d’ « information »

5- Résumer et 5- Résumer et encouragerencourager

• Résumer ce qui a été dit au cours Résumer ce qui a été dit au cours de la consultation:de la consultation:– Redéfinir ce qui fait problème,Redéfinir ce qui fait problème,– Intérêt de changer pour le patient,Intérêt de changer pour le patient,– Reformuler ce que le patient a Reformuler ce que le patient a

prévu pour diminuer les risquesprévu pour diminuer les risques– Proposer de refaire le point lors Proposer de refaire le point lors

d’une prochaine consultation (on d’une prochaine consultation (on donne le RV)donne le RV)

SELF

EFFICACY Donner une documentation

L’orientation est possible L’orientation est possible si:si:• Le jeune est volontaire et préparé,Le jeune est volontaire et préparé,

• L’intervenant lui a bien expliqué l’intérêt L’intervenant lui a bien expliqué l’intérêt de cette orientation et ses objectifs,de cette orientation et ses objectifs,

• L’intervenant reste disponible si le jeune L’intervenant reste disponible si le jeune le souhaite.le souhaite.

• Sinon poursuivre les rencontres jusqu’à Sinon poursuivre les rencontres jusqu’à ce que les bonnes conditions soient ce que les bonnes conditions soient remplies.remplies.

• Un accueil privilégié des structures Un accueil privilégié des structures ressources pour les membres des réseaux.ressources pour les membres des réseaux.

L’orientation est une urgence en cas d’addiction:

OrienterOrienter

Comment?Comment?

Avant tout le médecin Avant tout le médecin traitanttraitant

• Car il coordonne les soins du patient,Car il coordonne les soins du patient,• Car il n’a peut être pas repéré le problème,Car il n’a peut être pas repéré le problème,• Mais il peut ne pas être formé à ce type de Mais il peut ne pas être formé à ce type de

problématiques,problématiques,• Mais le patient peut ne pas vouloir l’informer,Mais le patient peut ne pas vouloir l’informer,• D’autant plus si c’est le médecin de la familleD’autant plus si c’est le médecin de la famille

Suggérer le choix d’un médecin traitant si Suggérer le choix d’un médecin traitant si besoin, si le patient le souhaite +++besoin, si le patient le souhaite +++

Les consultations jeunes Les consultations jeunes consommateurs (CJC)consommateurs (CJC)

• CAAN’ABUSCAAN’ABUS (consultation avancée (consultation avancée d’addictologie nouveaux usages et abus de d’addictologie nouveaux usages et abus de drogues chez les jeunes) - 39-41 rue Sainte-drogues chez les jeunes) - 39-41 rue Sainte-Colombe - 33000 Bx - 05 56 01 25 66Colombe - 33000 Bx - 05 56 01 25 66

• Maison de la solidarité (face à la mairie) Maison de la solidarité (face à la mairie) 33470 Le Teich - 06 78 25 57 3533470 Le Teich - 06 78 25 57 35

• Point Information Jeunesse - 46 Avenue des Point Information Jeunesse - 46 Avenue des Colonies - 33510 Andernos - 06 74 43 61 08Colonies - 33510 Andernos - 06 74 43 61 08

• Espace jeunesse de PAUILLAC - Espace jeunesse de PAUILLAC - • Libourne - 06 79 22 38 77Libourne - 06 79 22 38 77

Si addictions constituées Si addictions constituées - CSAPA- CSAPA

• Pole addictologie CH Charles Perrens Pole addictologie CH Charles Perrens - 146 bis rue Léo Saignat - 33076 - 146 bis rue Léo Saignat - 33076 BORDEAUX cedex - 05 56 56 67 02BORDEAUX cedex - 05 56 56 67 02

• CEID Addictions CEID Addictions – 24 rue du Parlement – 24 rue du Parlement Saint Pierre 33000 BORDEAUX - 05 56 Saint Pierre 33000 BORDEAUX - 05 56 44 84 8644 84 86

• ANPAA 33 ANPAA 33 - 67 rue Chevalier 33000 - 67 rue Chevalier 33000 BORDEAUX - 05 57 57 00 77BORDEAUX - 05 57 57 00 77

Antenne ArcachonAntenne Arcachon

38 rue du Maréchal De Lattre de 38 rue du Maréchal De Lattre de Tassigny 33120 ARCACHON. Tel. 05 Tassigny 33120 ARCACHON. Tel. 05 56 83 11 1256 83 11 12

Ne pas oublier en Gironde, le site Ne pas oublier en Gironde, le site destiné aux « jeunes » : destiné aux « jeunes » :

www.leplanb.info

Le R.P.I.B. « jeunes » Coordination régionale RPIB Aquitaine.

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