Le Plan Global de Prévention - Partie 1

24
PUBLICATION TRIMESTRIELLE DECEMBRE 1999 BUREAU DE DEPOT: NAMUR fascicule numéro 84 NOTES DE SECURITE CONSTRUCTION VADE-MECUM du Comité National d’Action pour la Sécurité et l’Hygiène dans la Construction C.N.A.C. Rue St-Jean 4 1000 Bruxelles Téléphone: 02/552 05 00 Fax: 02/552 05 05 E-mail: [email protected] LE PLAN GLOBAL DE PREVENTION Critères de sécurité ? plan global de préven- tion ? Analyse des risques ?

description

Voir confédération de la construction

Transcript of Le Plan Global de Prévention - Partie 1

  • PUBLICATION TRIMESTRIELLEDECEMBRE 1999BUREAU DE DEPOT: NAMUR

    fascicule numro

    84NOTES DE SECURITE CONSTRUCTIONVADE-MECUMdu Comit National dAction pour la Scurit et lHygine dans la Construction C.N.A.C.

    Rue St-Jean 4 1000 BruxellesTlphone: 02/552 05 00 Fax: 02/552 05 05E-mail: [email protected]

    LE PLAN GLOBAL DE PREVENTION

    Critres descurit ?

    plan global de prven-tion ?

    Analyse des risques ?

  • 2TABLE DES MATIERES

    INTRODUCTION 2

    LE SYSTEME DYNAMIQUE DE GESTION DESRISQUES 3

    Gnralits 3

    Llaboration dune politique 3

    La programmation 4

    La mise en uvre 4

    Lvaluation 4

    LELABORATION DUNE POLITIQUE 5

    But 5

    Pourquoi analyser des risques ? 5

    Lapproche systmatique 6

    Linventaire des risques 7

    Evaluation du risque et dtermination du degr du risque 11

    Lapplication ultrieure 13

    LA PROGRAMMATION DE LA POLITIQUE 15

    Dfinition du but souhait 15

    Dfinition des moyens et critres dexcution 15

    Ltablissement de plans 16

    Lexcution de la politique 17

    Lvaluation de la politique 18

    Exemples dexcution 18

    INTRODUCTION

    En 1999, le CNAC a introduit unedemande de subsides auprs duFonds Social Europen pour ledveloppement de la mthodologieet de ltude dun certain nombre decas pratiques en rapport avec leplan global de prvention dans laconstruction.

    Cette demande a t accepte parle FSE et a donn naissance undocument volumineux qui distingue4 sous-secteurs dans lanalyse decette problmatique : Le gros-uvre Le parachvement Les travaux de voirie Le dragage

    Cette note de scurit nest que lereflet des lignes de force de cettetude. Si ltude complte vousintresse, elle sera disponible auCNAC partir du mois de mars2000.

  • 3LE SYSTEME DYNAMIQUE DE GESTION DES RISQUES

    GENERALITES

    Jusquau milieu des annes 80, lapolitique de scurit en Belgiquetait base sur un ensemble detextes rglementaires qui reprodui-saient clairement les droits et obli-gations des employeurs et tra-vailleurs de sorte que la prventiondes risques tait principalementconcentre sur la lutte contre lesretombes des risques et demanire insuffisante sur la lutte desrisques la source comme prescritdans la politique de prvention.

    Durant cette mme priode, dessystmes de gestion comme laQualit Intgrale (Q.I) connaissentun premier essor. Pour optimaliser lesystme de gestion au sein de len-treprise, diffrentes entreprisescommencent appliquer demanire exprimentale les ides dela Q.I. dans le domaine de la scu-rit et de lhygine; une volutionconnue aujourdhui comme la scu-rit intgrale. Cependant, de nom-breuses entreprises accusaient uncertain retard.

    Larrive de la rglementation euro-penne avec sa lgislation desobjectifs a permis lemployeur debnficier dun plus grand espacede mouvement pour mener une poli-tique de scurit adapte. Il nesagit plus de lgislations dtaillesmais uniquement dobjectifs gn-raux et globaux que tout le monde

    doit essayer de raliser chacun poursoi sa manire. Les adaptations auniveau europen engendrent gale-ment des modifications au niveaunational. Pour optimaliser lefficacitdes efforts en matire de prventiondaccidents, un modle a t dve-lopp; il donne aux entreprises lalibert ncessaire pour dvelopperelles-mmes une politique adapte leur situation moyennant le res-pect dun certain nombre de prin-cipes de base.

    Dans le cadre de la nouvelle rgle-mentation, lemployeur est tenudarrter sa politique du bien-tredans un systme dynamique degestion des risques. Cette politique

    comprend les domaines tels qunu-mrs dans la loi sur le bien-tre, savoir la scurit du travail, la santau travail, la charge psychosocialeoccasionne par le travail, lergo-nomie, lhygine du travail, lembel-lissement des lieux de travail et lin-fluence du milieu du travail sur lesconditions de travail.

    Le nouveau modle doit permettrellaboration dun plan de prventionet la mise en uvre de la politiqueen matire de bien-tre des tra-vailleurs. Pour la ralisation de ceplan, lemployeur peut se baser surun certain nombre de principes degestion existants.

    MODELE DYNAMIQUE DE GESTION DES RISQUES

    Elaborer Programmer

    Evaluer Mettre en uvre

    LELABORATION DUNE POLITIQUE

    Lemployeur doit lui-mme dfinirles objectifs et moyens quil sou-haite utiliser pour raliser la politiquede scurit dans son entreprise. Lapolitique de scurit mise au pointdoit tre fonde sur une analysetotale (globale) des risques et sur lesmesures de prvention correspon-dantes. La notion danalyse desrisques nest pas nouvelle; elleexiste en effet dans la lgislationdepuis 1992. La notion d analysetotale des risques repose sur le faitquelle doit tre effectue plu-

    sieurs niveaux de lentreprise : lor-ganisation dans son ensemble (col-lectif) et chaque poste de travail(fonction) ou groupe de postes detravail (fonctions) au niveau de lindi-vidu. Lanalyse comprend les troistapes suivantes :

    lidentification des risques / dan-gers (identification des risques);

    la dfinition et la dterminationdes risques / dangers;

    lvaluation des risques / dangers(valuation des risques).

  • 4Celui qui a dj lu le nouvel A.R.comprend trs vite le fondement dela nouvelle lgislation. Lanalysetotale des risques au sein de lentre-prise devient une condition sine quanon pour la politique de scurit mener. Comment est-il possible dedfinir autrement ses mesures deprvention de manire adquate ?

    Selon le lgislateur, il existe troistypes de mesures de prvention debase, savoir : les mesures de prvention qui ont

    pour but dviter les risques, dviter les dommages ventuels ou de limiter les dommages.

    Lemployeur examine le type debase et la catgorie de mesures deprvention quil va appliquer dansson entreprise.

    LA.R. numre douze catgoriessur lesquelles portent les mesures : lorganisation de lentreprise ou de

    linstitution, en ce compris les

    mthodes de travail et de produc-tion utilises;

    lamnagement du lieu de travail;

    la conception du poste de travail;

    le choix et lutilisation dquipe-ments de travail et de substanceset prparations chimiques;

    la protection contre les risquesrsultant dagents chimiques, bio-logiques et physiques;

    le choix et lutilisation dquipe-ments de protection collective etindividuelle et de vtements detravail;

    lapplication dune signalisation descurit et de sant adapte;

    la surveillance de la sant des tra-vailleurs, en ce compris les exa-mens mdicaux;

    la charge psychosociale occa-sionne par le travail;

    la comptence, la formation et lin-formation de tous les travailleurs,

    TYPES DE MESURES DE PREVENTION DE BASE

    Eviter lesrisques

    Eviter lesdommages

    Limiter lesdommages

    Le rsultat du modle de gestiondynamique des risques, savoirlanalyse des risques et les mesuresde prvention, doit tre repris dansdeux documents crits :

    le plan global de prvention;

    le plan daction annuel.

    Le plan global de prvention esttabli en concertation avec lesmembres de la ligne hirarchique etle(s) service(s) de prvention et deprotection. Il sagit dun plan quin-quennal qui mentionne les activitsde prvention dvelopper et appliquer.

    Lobligation dtablir un plan dac-tion annuel bas sur le plan dactionglobal reste toutefois dapplication.

    LA PROGRAMMATION DE LA POLITIQUE

    en ce compris les instructionsadquates;

    la coordination sur le lieu de travail;

    les procdures durgence, en cecompris les mesures en cas desituation de danger grave et im-mdiat et celles concernant lespremiers secours, la lutte contrelincendie et lvacuation des tra-vailleurs.

    LA MISE EN UVRE DE LA POLITIQUE

    Llaboration dune politique descurit sur papier ne peut pasconstituer le seul objectif. Elle doiten effet tre transpose dans la pra-tique et applique.

    Tous les acteurs prsents dans len-treprise devront collaborer lex-

    cution de ce plan. Ceux qui ne lefont pas devront tre suivis et cor-rigs do limportance que le lgis-lateur accorde galement au doublesuivi de la politique de scurit, savoir interne lentreprise parlemployeur, le conseiller en prven-

    tion et les membres de la ligne hi-rarchique et externe lentreprisepar les services de prventionexternes, le CNAC et les servicesdinspection.

    LEVALUATION DE LA POLITIQUE

    Il apparat dans la pratique que leplan global de prvention et le plandaction annuel ne sont pas simples,quils napportent aucun rsultat ouquils manquent leur objectif; uneguidance savre alors ncessaire.Dans une premire phase et il sagit

    l de la mthode la plus douce, laguidance peut consister en une ini-tiative interne lentreprise.

    Chaque entreprise connat sespoints faibles et peut / souhaite yremdier grce un changement de

    politique. Certaines entreprises res-tent toutefois rcalcitrantes. Pourcelles-ci, une mthode de guidanceplus svre sera ncessaire : linter-vention rpressive des instancescomptentes.

  • 5LELABORATION DUNE POLITIQUE

    BUT

    La Loi sur le Bien-tre et les A.R. quien dcoulent stipulent que lesemployeurs sont tenus dinventorieret dvaluer les risques dans ledomaine de la scurit et de lasant. En se basant sur cet inven-taire et sur cette valuation, lem-ployeur doit prendre des mesurespour prvenir ou rduire les risques.

    Tant linventaire et lvaluation queles mesures prendre doivent tredfinis par crit. Cet inventaire etcette valuation des risques concer-nent galement les risques pour lestravailleurs qui, sur base de leurscaractristiques personnelles, cou-rent des risques supplmentairescomme par exemple les travailleurs

    gs et jeunes, les travailleurs tran-gers, etc. Si linventaire a correcte-ment t dress, de nombreuxrisques y seront signals.

    Le texte ci-dessous aborde la pro-blmatique dun bon inventaire desrisques pour la scurit et la sant ettraite en outre de manire dtaillelvaluation des risques inventoris.

    Lieu de travail Equip. de travailAgent Milieu du travail Lieu de travailEquip. de travail

    Agent

    Homme

    Adaptations et/ou suivi mdical

    Homme

    Activits internes lentreprise

    Analyse des risques

    Activits externes lentreprise

    Milieu du travail

    Pour obtenir un niveau de scuritacceptable dans son entreprise,lemployeur doit avoir de bonnesconnaissances compltes desrisques lis aux activits profession-nelles (internes et externes).

    La notion de risque peut tredfinie de diffrentes manires.

    Une dfinition est reprise dans lanorme europenne EN 292-1, savoir Une combinaison de la pro-babilit et de la gravit dune lsionou dune atteinte la sant pouvantsurvenir dans une situation dange-reuse ou, de manire simplifie :risque = probabilit x effet.

    Comment interprter maintenant lanotion de danger ? Conform-ment la norme EN 292-1, le danger

    est une situation pouvant engendrerun risque de lsion ou datteinte lasant.

    Il est impossible de mesurer lesrisques. Dans le meilleur des cas, ilspeuvent uniquement tre valus.Cest pourquoi il sera galementquestion dans la terminologie enmatire de scurit dune estima-tion du risque . Conformment lanorme EN 292-1, lestimation durisque est une valuation largie dela probabilit (de lsion ou datteinte la sant) et de la gravit (de lalsion ou de latteinte possible lasant) en vue de choisir les mesuresde scurit adquates.

    Lvaluation des risques dpend desconnaissances et de lexprience dela personne qui procdera lestima-

    tion du risque. Ils seront par cons-quent valus dune autre manire,ce qui nous amne au point faible delanalyse des risques. Quelle que soitla faon objective et profonde aveclaquelle on procde, une analyse desrisques est toujours lie au temps, augroupe, la personne, la situationet la culture. Une analyse desrisques est-elle par consquentinutile ? NON, lanalyse des risquespermet davoir une ide aussi cor-recte que possible de la situationactuelle en matire de scurit et desant dans lentreprise.

    Techniques danalyse

    Les diffrentes techniques danalyseauxquelles le conseiller en prven-tion peut recourir peuvent tre appli-

    POURQUOI ANALYSER DES RISQUES ?

  • 6ques la fois pour lanalyse desituations de travail existantes etpour la planification de nouvellessituations et nouveaux systmes detravail.

    Lorsque lon tient compte de la hirarchie des mesures de prven-tion , il est clair que la dcouverte,lanalyse et lvaluation des risquespour la scurit et la sant sont leplus efficace dans la phase de projetde chaque nouvel aspect du travail.

    Dans le cadre de la scurit, lesrisques repris ci-dessous sontconsidrs comme cause dacci-dents et de quasi-accidents :

    les risques rsultant dagents phy-siques (bruit, vibrations, );

    les risques chimiques (ractions,explosions, corrosivit, nocivit,toxicit, ),

    les risques mcaniques (parties enmouvement, manipulation de mar-chandises, rcipients sous pres-sion,),

    les risques dincendie (sourcesdallumage, produits (facilement)inflammables, auto-inflammation,);

    les risques environnementaux (pol-lution de lair, du sol, des eaux, );

    les risques de radiations (radiationsionisantes, non ionisantes (U.V.,I.R.,)),

    les risques biologiques (allergies,),

    les risques externes (industrie proximit, trafic arien, fluvial,ferroviaire, ).

    En principe, chaque imperfection,quelle concerne lhomme, son qui-pement, les produits avec lesquels iltravaille et son environnement com-porte des risques. Sans dcouvrirces risques, leur matrise est impos-sible. Comme le systme dyna-mique de gestion des risques peuttre dfini comme la technique demanagement pour viter les vne-ments non souhaits pouvantengendrer des dgts, il est nces-saire dintgrer dans chaque entre-prise une systmatique pour per-mettre, en dautres termes, uneapproche systmatique des pro-blmes de scurit et de sant.

    LAPPROCHE SYSTEMATIQUE

    Chaque accident / quasi-accidentfictif ou rel prsente une ou plu-sieurs causes et par consquentune ou plusieurs consquences.Pour dceler les risques, il y a lieu

    de possder une bonne connais-sance des diffrents facteurs qui ontjou un rle lors de laccident / duquasi-accident. Quelle que soit lafaon de considrer la situation, il y

    a toujours quatre facteurs de base :lhomme, son quipement, son envi-ronnement et les produits avec les-quels il travaille. Ces facteurs debase sont prsents dans chaque

    Feed-back des donnes

    Analyse des risques

    Dtecter les risques

    Dfinir les mesures de prvention

    Etablir un Plan global de prvention (5 ans)

    Plan daction annuel (1 an)

    Excution du planning

    Suivi et contrle

    MoyensResponsable Temps de raction/priodicit

    Lieux de travail Equip. de travail Agents Personnel concern

    Inventaire des activits de lentreprise Inventaire des activits sur le chantier

    nouveaux risques

    adaptation du planning

  • 7situation de travail et prsentent enpermanence des interfrences.

    La runion de ces facteurs constitueun ensemble au fonctionnement dynamique .

    Supprimer ou modifier un des fac-teurs influence automatiquement lesautres facteurs.

    Pour aborder les problmes descurit avec succs et de manireapprofondie, les quatre facteursdevront tre tudis srieusement.A cet effet, la mthode suivante peuttre applique :

    commencez par inventorier toutesles activits de lentreprise et surle chantier;

    rpertoriez les diffrents lieux(postes) de travail (environ-nement), les quipements de tra-vail utiliss (quipement), lesagents (produit) et le personnelconcern (homme);

    dcelez les risques possibles quipeuvent donner lieu ces quatrefacteurs de base;

    dfinissez les mesures de prven-tion;

    dressez un planning et dterminezdes priorits;

    intgrez dj lors de ltablisse-ment du planning un certain

    nombre de points de contrle pourlexcution;

    dsignez le responsable de lex-cution et dfinissez les moyensncessaires;

    excutez le planning;

    veillez au suivi, au contrle etadaptations.

    HOMME

    ENVIRONNEMENT

    EQUIPEMENT

    PRODUIT

    LINVENTAIRE DES RISQUES

    La dcouverte des donnes de base

    Une premire dmarche trs impor-tante consiste rassembler les don-nes relles de la situation de len-treprise. Il sagit : du nombre de personnes concer-

    nes par lactivit professionnelle; des tches quelles accomplis-

    sent; des habitudes de travail; de lutilisation dquipements de

    travail; de lamnagement du lieu de tra-

    vail; de lincendie et de lexplosion; de llectricit; des agents chimiques; des agents physiques; des agents biologiques; de lenvironnement et du climat au

    travail; de la charge de travail; de lorganisation du travail; dautres facteurs spcifiques.

    En rsum, le lgislateur exige quela situation relle soit rendue lemieux possible.

    La dcouverte des tendances

    Lorsque la situation relle est repro-duite, il est possible de procder auregroupement de divers faits et inci-dents pouvant indiquer un problmepossible de scurit. Ces faits et inci-dents peuvent tre des accidents,blessures, absences, dgts, dsor-dre, fissures dans les machines,maladies, stress, etc. Il sagit designaux tmoignant de la prsencedun problme situ trs probable-ment au niveau de la scurit.

    Pour obtenir une liste aussi longueque possible de risques et dangers,la personne qui effectue lanalysedes risques peut sappuyer sur troissystmes danalyse complmen-taires : lanalyse des statistiques dacci-

    dents, le sondage systmatique des tra-

    vailleurs, ltude systmatique des lieux de

    travail.

    Lanalyse des statistiquesdaccidents

    Les accidents soulignent souventune inscurit. Un vnement non

    souhait (un accident) en lui-mmene peut pas tre valu gratuitementmais bien les consquences decelui-ci.

    Normalement, lors de lnumrationdes situations non souhaites, unedistinction est faite entre :

    les vnements sans dommage,

    les vnements avec uniquementdes dgts matriels,

    les vnements engendrant unelsion physique qui :

    - gurit rapidement aprs avoirapport des soins et nocca-sionne pas une incapacit detravail,

    - occasionne une incapacit detravail temporaire,

    - donne lieu une incapacit detravail permanente,

    - connat un dnouement mortel.

    Les vnements non souhaits nesont donc pas toujours identiques.Cest la raison pour laquelle des sta-tistiques fiables doivent tre tabliespour permettre dtablir des liensexacts pouvant tre vrifis entrecauses et consquences.

  • 8Analyse des risques

    Loi sur le bien-tre

    Lieux et postesde travail

    Equipements detravail Machines

    Produitsdangereux Autres agents

    Interne(entreprise)

    Externe(chantier)

    Usageinterne/externe Inventaire

    Fiche S. & S./fiches M.S.D.S.

    Oprations demesures

    Directivelieux de travail

    Directive chantierstemp. ou mobiles

    DirectiveEquip. de travail

    Directives concernant lusagede produits dangereux

    Plan durgence Plan de scuritet de sant

    Analyse desrisques quip.

    de travail

    Analyse globaledes risques

    Le sondage systmatique destravailleurs

    Les travailleurs qui excutentchaque jour les tches qui leur sontconfies sont le mieux plac pourconnatre leur poste de travail. Ilsconstituent une source riche enexpriences et informations et peu-vent aider lanalyste dceler lescauses des diffrents quasi-acci-dents (non rpertoris dans les sta-tistiques), incidents et accidents dutravail qui se sont produits antrieu-rement. Ils pourront en outre for-muler les suggestions ncessairessur les mesures de prvention prendre.

    Chaque inventaire de donnes surles problmes humains peut com-mencer en pratique en cherchantune rponse un certain nombre dequestions comme : quels mtiers de la construction

    prsentent des risques pouvantconstituer un problme sur le plande la scurit et de lhygine ?

    les travailleurs sont-ils contents deleur mtier ?

    de quoi sont-ils prcismentmcontents ?

    quelles raisons de mcontente-ment sont-elles invoques ?

    quel rythme le problme pos seprsente-t-il ?

    quel est le degr de gravit duproblme ?

    existe-t-il encore dautres motifsnon cits pour lesquels le pro-blme se pose ?

    En dpit de la quantit considrabledinformations que peut fournir cettemthode, il faut tenir compte duncertain nombre de restrictions.

    Une premire restriction est leffetde l information de deuximemain . Il est bien connu que denombreuses observations sontobtenues par ou-dire. De ce fait, latransmission de ce message nestpas parfaite non plus. La plupart despersonnes essayent dadapter lasituation relle la situation sou-haite. Dans une analyse appro-fondie de la situation, il est nces-saire de considrer la fois le ct ralit et le ct dsirabilit .

    Une deuxime restriction est limagefausse de lentreprise. Lobser-vation dune situation est souvent

    dtermine par le regard individueldu travailleur. Des problmes peu-vent en effet se poser par limageque lon a de la ralit et non par laralit proprement dite. Cette imagepeut toutefois scarter normmentde la ralit. La mthode susmen-tionne ne tient toutefois pascompte de limage fausse que peutavoir le travailleur de sorte quil serancessaire dappliquer une autremthode en complment.

    Ltude systmatique des postesde travail grce une visitevisuelle

    Les instruments suivants peuvent enoutre tre ventuellement utiliss cet effet : listes de contrle pour le secteur

    de la construction, descriptions de fonctions et de

    tches, instructions, notices dutilisation,

    manuels et procdures, obtenir des donnes lors du son-

    dage systmatique, statistiques des interventions pre-

    miers soins, accidents du travail etsurveillance mdicale,

  • 9 donnes de contrle et de mesuretablies auparavant,

    informations des fabricants et desfournisseurs.

    On vrifie en outre : si la ralit concorde avec les pro-

    cdures courantes de travail (pres-crites) et

    comment sont effectues les acti-vits qui sortent de la routinecomme lentretien, le rglage demachines, le chargement et ledchargement, llingage et ledchargement de charges, etc.

    Lapplication de la mthodeM.I.E.R.

    Dans le cadre des dispositionslgales en matire danalyse desrisques, le C.N.A.C. met laccent surla mthode M.I.E.R. Il sagit dunetechnique danalyse permettantdinventorier de faon systmatiqueles risques pour la scurit, la santet le bien-tre dans lentreprise (dela construction) et sur le chantier. Lamthode M.I.E.R. a pour but din-citer lemployeur grer systmati-quement ces risques dans sonentreprise. La mthode comportedeux volets : linventaire et lvalua-tion. Linventaire consiste rper-torier les principaux points critiquesen matire de scurit, de sant etde bien-tre (S.S.B.) dans une entre-prise. Ces points qui ressortent delinventaire sont apprcis lors delvaluation. Lors de lapprciation,une valuation mathmatique ounon du risque est ralise par pointcritique. Le rsultat de lvaluationdoit permettre dobtenir une listereprenant les points critiques ainsique les mesures de prvention prendre.

    Lexcution dune analyse et valua-tion des risques ne constitue toute-fois pas une donne unique. Eneffet, les techniques et les condi-tions de travail voluent et parconsquent, les risques vont gale-ment changer. Par consquent, unervision rgulire de la mthodeM.I.E.R. simpose.

    Dans le cadre de la mthodeM.I.E.R., il faut tout dabord dresserdans une premire phase un aperude base de toutes les activits prin-

    FACTEURS DEQUIPEMENTS STANDARDS

    1 Le type dquipement

    2 Le degr de protection de lquipement

    3 Le degr dautomatisation de lquipement

    4 Le concept de la commande

    5 Les caractristiques du projet

    6 La ralisation de lquipement

    7 La clart de lecture

    8 La qualit de vrification de lquipement

    9 Le degr dentretien

    10 La vitesse de fonctionnement de lquipement

    11 La nature de lnergie utilise

    12 La prsence dun arrt durgence

    13 La prsence dun bouton type homme mort

    14 La possibilit ventuelle de pontage ou de sabotage

    FACTEURS HUMAINS STANDARDS

    1 La condition physique

    2 La situation familiale et les difficults ventuelles

    3 La sant

    4 Lattitude envers le travail et la scurit

    5 La motivation et lardeur de la personne

    6 Les informations reues par la personne

    7 La taille de la personne

    8 Le milieu dont la personne est issue

    9 La formation prparatoire reue par la personne

    10 Lge de la personne

    11 Les rflexes de la personne

    12 La maturit de la personne

    13 Les aptitudes acquises par la personne

    14 Lexprience du pass

    15 Les dficiences dans la mthode suivre

    16 Les erreurs dans lordre de montage

    17 La distraction par dautres travailleurs

    18 Les erreurs humaines durant la conduite, la planification ou lorganisation

    19 Les erreurs humaines durant le contrle ou ladaptation

    20 Les actions dangereuses volontaires accomplies par lhomme

  • 10

    cipales et partielles qui se droulentau sein de lentreprise.

    Une fois que le schma complet estconnu, il est alors possible de com-mencer remplir les fiches typesdanalyses M.I.E.R. Chaque activitest automatiquement couple une(des) catgorie(s) de personnel(le facteur homme), un(des) quipe-ment(s) (quipement de travail,appareil, installation, ), un(des)produit(s) (produits dangereux) etun(des) facteur(s) environne-mental(aux).

    Chaque inventaire se base sur unefiche danalyse type (voir exemple).La procdure est la suivante :

    donnez un titre la fiche danalysedes risques (pour en faciliter leclassement ultrieur) :exemple :Analyse des risques : Chantiergare de Gand, lieu de travail fer-railleurs, ouAnalyse des risques : MenuiserieLippens, lieu de travail scie circu-laire.

    compltez lactivit principale quisera analyse sur le lieu de travail.exemple : ferraillage, sciage

    compltez ensuite les activitspartielles pour cette activit princi-paleexemple :llingage des barres darmature,le levage des barres darmature,le soudage de larmature,le levage des planches et pan-neaux,le sciage des planches,le stockage des matriaux scis,

    demandez-vous si ces activitspartielles peuvent encore tre sub-divisesexemple :rpartition en diverses techniquesde soudagesoudure lectrique, soudure oxy-actylnique, soudure M.I.G. etT.I.G.

    le but de la mthode M.I.E.R. estde dresser par activit partielleune numration de lquipement,des produits utiliss, des facteurshumains et environnementaux.

    RISQUES ET DANGERSSTANDARDS

    1 Coupure

    2 Choc/heurt

    3 Coincement

    4 Brlure

    5 Ecrasement

    6 Basculement/renversement

    7 Dgagement

    8 Ejection

    9 Chute dobjets

    10 Chute

    11 Fumes, gaz, poussire

    12 Incendie/Surchauffe/Explosion

    13 Aveuglement

    14 Electrocution

    15 Radiations

    16 Vibrations

    17 Bruit

    18 Asphyxie

    19 Empoisonnement

    20 Noyade

    21 Enfouissement

    22 Affection mdicale

    23 Charge physique/psychique

    FACTEURS ENVIRONNEMENTAUXSTANDARDS LIES A LIMPLANTATION

    DU POSTE DE TRAVAIL

    1 Proximit de leau

    2 Accs au poste de travail

    3 Trafic

    4 Sol / air pollu

    5 Travaux dans les excavations

    6 Travaux en hauteur

    Vous trouverez ci-aprs un certainnombre de facteurs dquipe-ments standards, de facteurshumains et environnementauxrepris sous forme de tableau.

    Pour chacun de ces facteurs, uneliste standard avec des risquesfixes est parcourue.

    Il faut vrifier si, par facteur et parchamp de risques, il y a rellementune possibilit que le risque seproduise. Dans une premirephase, il sagit uniquement dins-crire une croix (X) si le risque estdapplication et un moins (-) si cenest pas le cas ou si le risque estinexistant. On entend par item lesfacteurs Equipement , les fac-teurs humains et environnemen-taux. Complter cette matrice per-mettra dobtenir une ide desrisques lis une certaine activit.

    Et ensuite :

    un degr de risque peut tre dfini.Lutilisation de lauxiliaire pou-voir implique que lon nest pasencore oblig de complter avecdes chiffres cet endroit. Dans uncertain nombre de cas, le mot LOIpeut figurer la place du degr durisque. Ce sera le cas lorsque lelgislateur a dj impos certainesmesures de scurit.

    il faut dfinir si des mesures deprvention spcifiques sontncessaires. A cet effet, il y a lieu :+ dessayer dans une premire

    phase dviter ou de limiter lesrisques,

    + de rechercher en permanenceun niveau de protection sup-rieur,

    + dadapter les mesures de pr-vention au progrs technique et

    + de raliser une meilleure protec-tion du travailleur.Il est toutefois important que lesmesures de prvention dcritessoient bases sur :

    + des prescriptions lgales : Loisur le Bien-tre, R.G.P.T., Codeet autres,

    + les codes de bonne pratiquecomme les normes, les prescrip-tions de pays trangers, lescodes de pratique et dinstruc-tion, les niveaux dexposition,

    + des donnes de la littrature etdes banques de donnes.

    sil nexiste pas de mesures deprvention matrielles ou si celles-ci ne suffisent pas, il est possibledindiquer que des instructionsspcifiques doivent tre prises.Celles-ci constitueront un compl-ment aux instructions imposespar la LOI;

  • 11

    FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX PHYSIQUES ET NATURELS

    1 Exigences particulires en matire denvironnement

    2 Conditions climatiques

    2.1 Vapeurs 2.5 Verglas / gel

    2.2 Chaleur 2.6 Vent

    2.3 Soleil 2.7 Pluie

    2.4 Froid 2.8 Neige

    3 Proximit des conduites

    3.1 Gaz 3.3 Eau

    3.2 Electricit 3.4 Autres

    4 Bruit

    5 Eclairage

    6 Gaz, vapeurs, fumes,

    7 Radiations

    7.1 I.R. 7.3 Ionisantes

    7.2 U.V. 7.4 Autres

    8 Vibrations

    une colonne Informations sur latche peut tre complte (sansobligation). Elles peuvent surtouttre utiles pour les entreprises quiappliquent ou souhaitent appli-quer un systme de gestion de lascurit certifi dans leur entre-prise;

    la dernire colonne Profil delexcutant donne plus dinfor-mations sur la formation ou lesconnaissances du travailleur quidoit effectuer le travail. Le profil delexcutant porte sur sa formation,son exprience assimile ou sesspcialisations.

    Un autre lment examiner dans lecadre de lanalyse des risques sontles risques lis linteraction desdiffrentes activits de constructionou des activits au sein de lentre-prise.

    EVALUATION DU RISQUE ET DETERMINATION DU DEGRE DU RISQUE

    Il nexiste pas encore lheureactuelle de mthode dvaluationdes risques spcifiques au secteurde la construction mais bien desmthodes gnrales dvaluationdes risques pouvant tre appliquesau secteur de la construction. Lamthode Kinney a t retenue dansle cadre de cette note.

    La mthode Kinney part du principeque trois paramtres influencentlimportance dun risque. Cetteconclusion a t tire aprs lana-lyse de la dfinition la plus simple durisque :

    distinction est faite entre dunepart, la dure ou la frquencedexposition et dautre part, lenombre de personnes exposes.

    On obtient 3 paramtres de risqueen combinant avec le facteur Consquences (C).

    Risque = Probabilit xConsquences (R = P x C)

    On obtient une valuation sense endivisant le risque dapparition endeux paramtres importants :1) Probabilit (P) = le risque de sur-

    venance dune consquence oudun dommage non souhait d labsence de mesures et dedispositifs;

    2) Dure dexposition (E) = la duredexposition au risque o une

    R = P x E x C

    Reprsentation sous forme deformule :

    P = probabilitP = 0,1 = presque inconcevableP = 0,2 = pratiquement impossibleP = 0,5 = concevable mais improbableP = 1 = improbable, cas limiteP = 3 = inhabituel mais possibleP = 6 = fort possibleP = 10 = pouvant tre attendu

    Il faut en outre noter que, quelle quesoit lapproche choisie, il est tou-

    E = expositionE = 0,5 = trs rare (1x an)E = 1 = rare (quelques fois par an)E = 2 = parfois (mensuelle)E = 3 = occasionnelle (hebdomadaire)E = 6 = frquente (journalire)E = 10 = permanente

  • 12

    AN

    ALY

    SE

    DE

    S R

    ISQ

    UE

    S:

    COUPURE

    CHOC/HEURT

    COINCEMENT

    BRULURE

    ECRASEMENT

    BASCUL./RENVERSEMENT

    DETACHEMENT

    EJECTION

    CHUTE DOBJETS

    CHUTE

    VAPEURS, GAZ OU POUSSIERES

    INCEN./SURCHAUFFE/EXPL.

    AVEUGLEMENT

    ELECTROCUTION

    RADIATIONS

    VIBRATIONS

    BRUIT

    ASPHYXIE

    EMPOISONNEMENT

    NOYADE

    ENLISEMENT

    AFFECTION MEDICALE

    CHARGE PHYSIQUE/

    PSYCHIQUE

    C

    P

    E

    R

    AC

    TIV

    ITE

    PR

    INC

    IPA

    LEA

    CTI

    VIT

    EPA

    RTI

    ELL

    EFA

    CTE

    UR

    DE

    RIS

    QU

    E

    RIS

    QU

    ES

    ET

    DA

    NG

    ER

    SD

    EG

    RE

    DU

    RIS

    QU

    E (*

    )M

    ES

    UR

    ES

    DE

    PR

    EV

    EN

    TIO

    NP

    RO

    FIL

    DU

    (DE

    S)

    EX

    EC

    UTA

    NT(

    S)

    HO

    MM

    E

    EQ

    UIP

    EM

    EN

    T

    EN

    VIR

    ON

    .

    PR

    OD

    UIT

    FICHE DINSTRUCTIONS

    TOOLBOX

    FORMATION

    EXPERIENCE

    ASSIMILEE

    FORMATIONS

    COMPLEMENTAIRES

    (*) V

    oir

    pag

    es 1

    1 et

    13

  • 13

    C = consquence = dommageC = 1 = blessure insignifiante sans incapacit de travailC = 3 = blessure importante et incapacit de travailC = 7 = invalidit grave permanente / affection chronique avec

    incapacit (partielle) de travailC = 15 = lsion trs grave, 1 cas mortel (aigu terme)C = 40 = catastrophe, plusieurs morts

    R = P x E x C = rsultat du risque et action rsultante

    R 20 : pas (code 1)20 < R 70 : attention ncessaire (code 2)70 < R 200 : mesures requises (code 3)200 < R 400 : amlioration directe (code 4)R > 400 : arrt des travaux (code 5)

    jours question dune simplificationde la ralit.

    Aprs tablissement des para-mtres P, E et C, il est possible deranger le risque laide du produitdans une des cinq classes risques.Cette classification des risques estdcrite comme suit :

    LAPPLICATION ULTERIEURE

    Maintenant que lon a grosso modoune ide des activits, de lquipe-ment (quipements de travail, ),des produits, des facteurs environ-nementaux, des travailleurs expossaux risques, des risques propres lactivit et de linteraction avec lac-tivit de tiers ainsi que des princi-pales mesures de prvention, il estpossible de complter le tableausuivant. Ces donnes peuvent trecompltes avec dautres mesuresde prvention connues ou imposs(par la loi) qui ne ressortent pasdirectement de la matrice.Le tableau ci-contre permet depeaufiner lanalyse des risques.Un volet est ainsi galement prvupour lvaluation des risques.Le volet Mesures de prvention est subdivis en trois colonnesaction (A.), moyens (M.) et temps deraction (T.R.). Le grand avantage dela subdivision est la possibilitdnumrer les diffrents pointsdaction (A.) et moyens (M.) quiseront invoqus.

    Exemple :

    Lorsque pour laction (A.), Leport dE.P.I. adapts au travail est repris dans le plan de scu-rit, le volet Moyens (M.) peuttre complt avec p.ex. dispo-nible en magasin, de stock sur lechantier,

    Par ailleurs, la colonne Temps deraction (T.R.) donne au respon-sable de lexcution (voir ci-aprs)une ide de la rapidit avec laquelleil doit intervenir face une certaineinfraction ou un certain point dac-tion.

    Exemple :

    Lorsque lon constate, lors dunevisite de chantier, que la mesurede prvention qui consiste mettre en place un dispositif deprotection collective contre leschutes (garde-corps, etc.) na past applique, il faut ragir direc-tement. Le volet T.R. direct est complt ce moment-l.

    Exemple :

    Pour les mesures de prventionconcernant lordre et la propret,un temps de raction journalierou hebdomadaire peut treimpos.

    Une autre exigence lgale consiste dsigner un responsable pour le res-pect des mesures de prvention. Sadsignation dpendra toutefois dediffrents facteurs qui diffrerontdentreprise entreprise (taille delentreprise, structure hirar-chique,). Les responsables delexcution sont par exemple lem-ployeur, le responsable du servicelogistique, le responsable pour len-tretien, le conducteur de chantier, lechef dquipe ou lexpert interne ouexterne en prvention. Il est gale-ment possible de donner dans lacolonne suivante les moyens quepeut utiliser le responsable de lex-cution pour lvaluation du suivi et lapriodicit avec laquelle celui-ci doitse faire.

  • 14

    PE

    GR

    A.

    M.

    T.R

    .R

    .E.

    P.E

    .P.

    F.S

    .E

    .A.

    F.C

    .T.

    I.A

    CTI

    VIT

    EE

    QU

    IPE

    ME

    NT/

    PR

    OD

    UIT

    /E

    NV

    IRO

    N.

    CAT

    EG

    OR

    IEP

    ER

    SO

    NE

    LE

    VALU

    ATIO

    N D

    ES

    RIS

    QU

    ES

    EVA

    LUAT

    ION

    DU

    RIS

    QU

    EM

    ES

    UR

    ES

    DE

    PR

    EV

    EN

    TIO

    NS

    UIV

    I DE

    LE

    XE

    CU

    TIO

    NFO

    RM

    ATIO

    N/I

    NS

    TRU

    CTI

    ON

    Les

    abr

    viat

    ions

    sui

    vant

    es s

    ont

    utili

    ses

    dan

    s le

    s ta

    ble

    aux

    ci-d

    esso

    us:

    P.:

    Pro

    bab

    ilit

    E.

    :E

    xpos

    ition

    G.

    :G

    ravi

    tR

    .:

    Ris

    que

    A.

    :A

    ctio

    nM

    .:

    Moy

    ens

    T.R

    .:

    Tem

    ps

    de

    rac

    tion

    (p.e

    x. d

    irect

    , en

    fin

    de

    jour

    ne,

    )

    R.E

    .:

    Res

    pon

    sab

    le d

    e le

    xcu

    tion

    P.E

    .:

    Pos

    sib

    ilit

    d

    valu

    atio

    nP.

    :P

    rio

    dic

    itF.

    S.

    :Fo

    rmat

    ion

    scol

    aire

    E.A

    .:

    Exp

    rie

    nce

    assi

    mil

    eF.

    C.

    :Fo

    rmat

    ion

    com

    pl

    men

    taire

    I.T.

    :In

    form

    atio

    ns s

    ur la

    tc

    heI.

    :In

    stru

    ctio

    n(s)

  • 15

    PROGRAMMATION DE LA POLITIQUE

    DEFINITION DU BUT SOUHAITE

    Lanalyse globale des risques de lasituation dune entreprise va faireapparatre un certain nombre derisques pour lesquels il faudratrouver trs rapidement une solu-tion. Les mesures de prventionfixes sont par consquent priori-taires. En raison de leur nature ou deleur cot, dautres mesures de pr-vention ncessitent plutt uneapproche systmatique. Une rpar-tition des efforts sur une plus longuepriode sera de ce fait ncessaire.

    La russite de la politique de pr-vention dpend principalement desobjectifs de lentreprise. Cest pour-quoi il est utile de dfinir en premierlobjectif souhait avant de dve-lopper une stratgie dtaille.

    Avant de dfinir les objectifs, lana-lyste essaye de soupeser au mieuxla ralit avec le caractre souhai-table. On entend par ralit lasituation relle en matire de scu-rit et de sant dans lentreprise. Estvis par caractre souhaitable leniveau de scurit et de sant final

    de lentreprise et ce, APRES lintro-duction du systme dynamique degestion des risques.

    Il existe deux faons de rapprocherces situations. Soit que le caractresouhaitable est adapt la ralit,soit que la ralit est influence jus-qu ce que celle-ci rponde aucaractre souhaitable.

    Il importe de dcrire de manireaussi claire que possible les diff-rences entre la ralit et le caractre souhaitable .

    Un certain nombre de questionspeuvent tre poses cet effet : Quels sont les vritables points de

    divergence ? Quels sont les points qui rpon-

    dent plus ou moins la ralit etlesquels ny rpondent pas ?

    Quels sont les points fautifs dansla situation et lesquels ne le sontpas ?

    A quel niveau peut se situer ladivergence ? Au niveau de lindi-vidu ou du collectif (organisation),

    de lquipement, de lopration,de la formation, du suivi, ?

    Les rponses aux questions sus-mentionnes feront apparatre coup sr toute une srie de pointslitigieux. Il est en outre important queles points positifs et ngatifs soientnots. De nombreuses analyses etvaluations sont en effet bases surla situation ngative (mauvaise). Cequi est bon est bon et ne ncessitepas dattention supplmentaire. Riennest moins vrai. Si lon souhaite quetout le monde suive la politiquedurant la phase dexcution danslentreprise, il faudra non seulementmettre laccent sur les points nga-tifs mais il faudra galement exposerles points positifs (dj atteints) danslentreprise.

    La recherche de solutions et derponses pour rsoudre les pointsdivergents soulvera rapidementtoute une srie daccents (dobjec-tifs) permettant de dvelopper unestratgie dans une phase suivante.

    DEFINITION DES MOYENS ET CRITERES DEXECUTION

    Il est uniquement possible derechercher les moyens ncessairesaprs avoir dfini tous les dtails. Ilva de soi que tous les moyens doi-vent toujours tre appliqus avec laplus grande efficacit. Les moyenspossibles doivent par consquenttre connus ainsi que, dans lamesure du possible, leffet escomptde ces moyens.

    Un certain nombre de questionspeuvent tre utiles pour rechercherces moyens : Quel peut tre le cot ? Quels avantages sont-ils escomp-

    ts?

    Que faut-il faire et pour quand ?

    Le remplacement ou la modifica-tion dune technique nest-elle pasmoins coteuse que son adapta-tion ?

    Qui se chargera de lexcution ?

    Combien de temps peut treinvesti dans la recherche de cesmoyens ?

    Qui va suivre et contrler len-semble ?

    De cette manire, les objectifs peu-vent continuer tre dtaills ce quipermettra son tour de fixer un cer-tain nombre de critres dexcution.

    Dautres critres peuvent tretrouvs dans ladaptation, lorgani-sation ou des actions, compte tenude lindividu, de lquipement, delenvironnement et des produits.Certaines alternatives peuvent(peut-tre) liminer compltementles risques. Dautres sparerontpeut-tre la source de risque.Dautres encore prvoiront encorede laide.

    Il est important que les moyens etsolutions retenus soient regroupssur une liste avec les donnes djrunies.

  • 16

    LETABLISSEMENT DE PLANS

    Objectif

    Le rsultat de lanalyse des risques,les objectifs, moyens et critresdexcution avancs se retrouventdans deux documents crits :

    le plan global de prvention et

    le plan daction annuel.

    En complment au planning prc-dent, lemployeur doit galement

    Mesures de prvention

    Excution de la politique

    Evaluation et adaptation

    Analyse globale des risques

    Evaluation des risques

    Plan global de prvention Plan daction annuel

    dresser un planning tertiaire, savoirle plan durgence interne. Le but estde regrouper toutes les dispositionsen matire de dite prvention ter-tiaire. On entend par mesures de

    prvention tertiaires, toutes lesmesures qui doivent tre prises aucas o les mesures de prventiondevraient chouer dans des casexceptionnels ou, en dautrestermes, les procdures en matiredincendie, dexplosion, daccidents,dincidents et de premiers soins.

    En dpit du fait que le plan dur-gence interne est tabli sparment,

    il fait proprement parler partie duplan global de prvention.

    Le fil rouge dans tous ces plans estdaboutir une vritable solution

    dfinitive des problmes de scuritexposs. Il va de soi que ces plansdoivent comprendre les objectifsviss. Il ne faut par ailleurs pasoublier les moyens qui serontncessaires cet effet. Les opra-tions ainsi que les interventions(mesures) organisationnelles ven-tuellement ncessaires devront trementionnes.

    A vrai dire, un plan global de pr-vention et un rapport dactionannuel constituent une successionde dmarches ncessaires prendre dans le temps pouratteindre lobjectif souhait. Cestpourquoi les deux plans doiventapporter des rponses claires auxquestions suivantes :

    Que faut-il faire prcisment ?

    O doivent avoir lieu les change-ments ?

    Qui est responsable de lexcu-tion ?

    Quand les changements doivent-ils avoir lieu ?

    Qui soccupe du suivi global ?

    Quels points et moyens de con-trle seront-ils intgrs ?

    Quels dispositifs dalarme serontincorpors ?

    Si le suivi ne se passe pas bien :+ Quelle information sera trans-

    mise ?+ Qui va sen charger ?+ A quel moment cela va-t-il se

    faire ?+ De quelle manire ?

    Quels points critiques comporte leplan ?

    Quels moyens sont absolumentncessaires pour lexcution ?

    A quel niveau un malentendu est-ilencore possible ?

    Quel malentendu ventuel peut-ilavoir de graves consquences ?

    Quels lments sont-ils encorequivoques dans le plan ?

    Quels sont les points critiques ?

    Est-il possible de remdier auxpoints critiques ?

    Quels lments sont-ils trs diffici-lement ou impossibles ma-triser ?

    interaction

    Rsultats I & E des risques

    Mesures de prvention prvues

    Objectifs prioritaires

    Activits/missionsralisation des objectifs

    Moyens financiers/organisationnels/matriels

    Obligations/moyens missionsparties concernes

    Critres dvaluation

    Objectifs prioritairespour lexercice

    Moyens / mthodesralisation des objectifs

    Moyens financiers/organisationnels/matriels

    Obligations/moyens missionsparties concernes

    Adaptation prioritaire :- modification des circonstances- accidents/incidents- rapport annuel- avis du comit

  • 17

    Quest-il vraiment improbable etcatastrophique si cela se produit ?

    Quels sont les risques rsiduelsacceptables ?

    Le plan global de prvention

    Le plan global de prventioncontient les donnes suivantes :

    les rsultats de lanalyse desrisques,

    les mesures de prvention pr-vues,

    les priorits,

    les activits et missions prvues,

    les moyens,

    le mode dadaptation du plan,

    les critres dvaluation du plan.

    Il est tabli en accord avec :

    le service interne pour laPrvention et la Protection,

    le service externe pour laPrvention et la Protection,

    le comit pour la Prvention et laProtection.

    Le plan daction annuel

    Le plan global de prvention doittre transpos en un plan dactionannuel. Le contenu du plan dactionannuel reste en grande partieinchang.

    Le plan daction annuel comprend : les objectifs prioritaires dans le

    cadre de la politique de prventionpour lexercice de lanne sui-vante,

    les moyens et mthode(s) pouratteindre ces objectifs,

    les missions, obligations etmoyens de toutes les personnesconcernes,

    ladaptation au plan global de pr-vention suite :

    - un changement de circons-tances,

    - aux accidents et incidents sur-venus dans lentreprise,

    - au rapport annuel du serviceinterne de P. & P. de lexerciceprcdent,

    - aux avis du comit durant lexer-cice prcdent.

    La grande diffrence avec lesanciennes dispositions concernantle plan daction annuel est quilsinscrit maintenant dans uncontexte beaucoup plus large. Ilconstitue une partie intgrale dusystme dynamique de gestion desrisques; il est une consquence duplan global de prvention etconstitue par consquent linstru-ment de travail journalier. Toutes lesadaptations priodiques du planglobal de prvention doivent parconsquent tre reprises dans leplan daction annuel.

    LEXECUTION DE LA POLITIQUE

    Llaboration dune politique descurit sur papier ne peut pas trele seul objectif. Elle doit galementtre transpose rellement dans lapratique et applique. Tous lesacteurs prsents dans lentreprise

    devront collaborer ce plan. Ceuxqui ne le font pas devront tre suiviset corrigs, do limportance que lemployeur accorde galementau double suivi, savoir interne lentreprise par lemployeur, le

    conseiller en prvention, lesmembres de la ligne hirarchique, lecomit P. & P. et externe lentre-prise par les services externes deprvention, les services dinspectionet le C.N.A.C.

    Dveloppement de la politique

    Dveloppement de lorganisation

    Dveloppement detechniques pour leplanning, la mesureet lvaluation

    Politique

    Organisation

    Planning et mise en application

    Mesure des rsultats

    Boucle de feed-back pouramliorer les rsultats

    Evaluation des rsultats

    Auditing

  • 18

    EXEMPLES DEXECUTION

    Introduction

    Afin davoir une meilleure ide de lapartie thorique de lanalyse desrisques, deux exemples pratiquesportant lun sur le secteur grosuvre et lautre sur le secteur menuiserie sont repris ci-dessous.

    Ltablissement dun aperu desactivits principales et partielles

    Comme dj signal ci-avant danscette note de scurit, il y a lieudtablir au dbut de lanalyse desrisques une rpartition globale desprincipales activits qui engendre-ront des risques particuliers dans ledomaine de la scurit et de lasant. Les diverses activits par-tielles seront traites ultrieurement.

    Gros uvre

    Pour le secteur gros uvre , leschma suivant peut tre avanc : Amnagement du chantier

    - Travaux prparatoires- Mise en place de linstallation de

    chantier- Excavation et terrassement- Montage de la grue

    - Grue fixe / grue sur rail- Grue mobile

    Fondations- Implantation des semelles de

    fondation conformment au plan- Semelles de fondation- Battage de pieux- Battage de palplanches

    LEVALUATION DE LA POLITIQUE

    Ltablissement dun plan global deprvention donne lemployeur, auconseiller en prvention et auxautres personnes mles la poli-tique de prvention un bon aperudes risques pour la scurit et lasant dans lentreprise. Il permettragalement de donner un but pourconnatre le sens du travail.

    A court terme, ce type de plan peutdonner de trs bons rsultats. Lebesoin dune valuation priodiquedouble va toutefois subsister.

    La premire valuation est lvalua-tion point par point ; chaquepartie du plan est examine spar-ment au niveau de la ralisation, dusuivi, etc. Pour ne pas avoir de dis-cussions inutiles avec les respon-sables de lexcution pendant cettephase, il est indispensable de fixerles moyens et points de contrlelors de llaboration du planning. Ilest ainsi possible de voir clairementsi chaque partie du plan avanc estexcute. Des dispositifs dalarmedoivent galement tre intgrs. A

    cet effet, il y a galement lieu dedfinir quelles informations doiventtre transmises, par qui, quelmoment et de quelle manire.

    La deuxime valuation est lva-luation globale. Pour cela, le planest examin dans son ensemble eton vrifie si de nouveaux risques sesont ajouts ou si des risques exis-tants ont disparu. Le lgislateur lagalement compris. Cest la raisonpour laquelle on retrouve dans lalgislation une rvision priodiqueobligatoire tous les cinq ans.

    - Parois berlinoises- Reprise en sous-uvre des bti-

    ments- Murs embous- Tranches blindes

    Coffrage- Prparation du coffrage- Coffrage de la dalle de sol- Coffrage des colonnes- Coffrage des poutres- Coffrage des parois- Coffrage de la dalle (tages)- Coffrage des escaliers

    Ferraillage- Gnralits- Ferraillage des fondations

    - Ferraillage du plancher- Ferraillage des colonnes et des

    parois- Ferraillage des lments prfa-

    briqus Btonnage

    - Gnralits- Dversement avec trmie (cufat)- Dversement avec pompe

    bton Maonnerie

    - Gnralits- Maonnerie sur un chafaudage

    sur trteaux- Maonnerie sur un chafaudage

    de service

  • 19

    Ralisation dlments prfabri-qus- Ralisation de coffrages- Mise en place du ferraillage- Dversement du bton- Traitement / stockage- Montage dlments prfabri-

    qus Dmolition

    Menuiserie

    Pour le secteur menuiserie , leschma suivant peut tre tabli : Amnagement de latelier - menui-

    serie Sciage

    - Travaux avec une scie circulaire panneaux (horizontale)

    - Travaux avec une scie rubandu type normal

    - Travaux avec trononneuse scie circulaire

    - Travaux avec une scie radiale(scie circulaire bras radial)

    - Travaux avec une trononneusedouble

    - Travaux avec une scie circulairede chantier

    Rabotage- Travaux avec une dgauchis-

    seuse- Travaux avec une raboteuse- Travaux avec une machine

    combine dgauchisseuse-rabo-teuse

    - Travaux avec une machine com-bine dgauchisseuse-raboteu-se avec mortaiseuse mche

    Fraisage- Travaux avec une toupie arbre

    vertical- Travaux avec une dfonceuse

    Le tenonnage et le faonnage- Travaux avec une tenonneuse

    Le perage de trous- Travaux avec une mortaiseuse

    mche- Travaux avec une perceuse mul-

    tibroches- Travaux avec un foret gouge- Travaux avec une mortaiseuse

    bdane- Travaux avec une mortaiseuse

    chane Ponage

    - Travaux avec une poneuse bandes longues

    - Travaux avec une poneuse chssis

    Le dveloppement desactivits partielles

    A titre dexemple, trois analysesde risques ont t dveloppespour les deux sous-secteurs.

    Pour le secteur gros uvre , ilsagit :- Ferraillage - gnralits

    Pour le secteur menuiserie , ilsagit :- Travaux en atelier (gnralits)- Travaux avec une scie circulaire

    Assemblage- Travaux avec une presse cadre

    Activits diverses- Travaux avec un tour bois- Travaux avec une encolleuse de

    chants- Travaux avec une encolleuse de

    chants avec toupies- Travaux avec une perceuse

    colonne- Travaux avec une meuleuse fixe

    Travaux avec petit outillage lec-trique- Travaux avec une disqueuse- Travaux avec une perceuse- Travaux avec une meuleuse

    dangle- Travaux avec une scie circulaire

    main- Travaux avec une scie sauteuse- Travaux avec une raboteuse- Travaux avec une ponceuse

    bande- Travaux avec une surfaceuse- Travaux avec une dfonceuse

    Travaux avec petit outillage avecmoteur combustion- Travaux avec scie chane

    Travaux avec petit outillage pneu-matique- Travaux avec une agrafeuse et

    une cloueuse- Travaux avec des conduites air

    comprim- Travaux avec compresseurs

    Travaux avec pistolets de scelle-ment

    Travaux avec engins de levage etmoyens de transport- Travaux avec une grue sur

    camion- Travaux avec une transpalette

    Travaux avec accessoires lec-triques- Travaux avec enrouleurs- Travaux avec allonges

    Equipements de travail pour lestravaux en hauteur- Utilisation dune chelle- Utilisation dun chafaudage- Utilisation dun chafaudage

    roulant- Utilisation dchafaudages sur

    trteaux

  • 20

    PE

    GR

    A.

    M.

    T.R

    .R

    .E.

    P.E

    .P.

    F.S

    .E

    .A.

    F.C

    .I.T

    .I.

    AC

    TIV

    ITE

    EQ

    UIP

    . D

    ETR

    AVA

    IL

    CAT

    E-

    GO

    RIE

    PE

    R-

    SO

    NN

    EL

    IDE

    NTI

    FIC

    ATIO

    N D

    ES

    RIS

    QU

    ES

    EVA

    LUAT

    ION

    DU

    RIS

    QU

    EM

    ES

    UR

    ES

    DE

    PR

    EV

    EN

    TIO

    NS

    UIV

    I DE

    LE

    XE

    CU

    TIO

    NFO

    RM

    ATIO

    N /

    IN

    STR

    UC

    TIO

    N

    Exe

    mp

    le

    ferr

    ailla

    ge

    Dc

    harg

    e-m

    ent

    des

    fers

    da

    rmat

    ure

    Eng

    in d

    ele

    vage

    /m

    anue

    l

    Cou

    pur

    es lo

    rs d

    e la

    ccro

    chag

    e ou

    du

    dc

    roch

    age

    du

    ferr

    ailla

    geFo

    rmat

    ion

    et in

    stru

    ctio

    ns;

    Por

    t d

    e ch

    auss

    ures

    de

    scu

    rit;

    Util

    isat

    ion

    de

    dis

    pos

    itifs

    aux

    iliai

    res.

    Form

    atio

    n et

    inst

    ruct

    ions

    ;U

    tilis

    ez u

    n m

    atr

    iel d

    lin

    gage

    ad

    apt

    et

    cont

    rl

    ;P

    ort

    du

    casq

    ue d

    e s

    curit

    .

    Bon

    ne e

    nten

    te a

    vec

    le g

    rutie

    r (u

    tilis

    er d

    es g

    este

    sco

    ds

    );Fo

    rmat

    ion

    et in

    stru

    ctio

    ns;

    Pro

    tect

    ion

    pr

    iph

    rique

    du

    cam

    ion

    ga

    rder

    le p

    lus

    pos

    sib

    le.

    Util

    isez

    des

    mac

    hine

    s en

    bon

    ta

    t, in

    stal

    les

    de

    man

    ire

    con

    form

    e et

    cor

    rect

    e;Fo

    rmat

    ion

    et in

    stru

    ctio

    ns;

    Por

    t d

    e ga

    nts

    et d

    e ch

    auss

    ures

    de

    scu

    rit.

    Trav

    aille

    z un

    ique

    men

    t av

    ec d

    u m

    atr

    iel a

    gr

    , co

    ntr

    lvi

    suel

    lem

    ent

    chaq

    ue jo

    ur;

    Sus

    pen

    dez

    et/

    ou p

    rot

    gez

    les

    cb

    les.

    Por

    tez

    des

    gan

    ts d

    e p

    rote

    ctio

    n;P

    rot

    gez

    et/o

    u si

    gnal

    ez le

    fer

    raill

    age

    tran

    chan

    t et

    en

    saill

    ie;

    Lais

    sez

    uniq

    uem

    ent

    du

    per

    sonn

    el q

    ualif

    i t

    rava

    iller

    ave

    cle

    s m

    achi

    nes.

    Por

    t d

    e ga

    nts

    de

    pro

    tect

    ion;

    Pro

    tge

    z et

    /ou

    sign

    alez

    le f

    erra

    illag

    e tr

    anch

    ant

    et e

    nsa

    illie

    .

    Util

    isez

    une

    meu

    leus

    e p

    orta

    tive

    conf

    orm

    e (d

    isq

    ue e

    tco

    iffe

    de

    pro

    tect

    ion

    adap

    ts)

    ;Fo

    rmat

    ion

    et in

    stru

    ctio

    ns;

    Por

    t d

    e ga

    nts

    de

    pro

    tect

    ion.

    Por

    tez

    des

    vt

    emen

    ts d

    e tr

    avai

    l com

    ple

    ts;

    Por

    tez

    des

    gan

    ts d

    e p

    rote

    ctio

    n.

    Ble

    ssur

    es a

    ux y

    eux

    Form

    atio

    n et

    inst

    ruct

    ions

    ;P

    ort

    de

    lune

    ttes

    / lu

    nett

    es d

    e so

    udeu

    r d

    e s

    curit

    .

    Form

    atio

    n et

    inst

    ruct

    ions

    ;U

    tilis

    ez u

    niq

    uem

    ent

    du

    mat

    rie

    l con

    trl

    et

    cer

    tifi

    ;V

    rifi

    ez c

    haq

    ue jo

    ur l

    outil

    lage

    .

    Form

    atio

    n et

    inst

    ruct

    ions

    ;P

    erso

    nnel

    qua

    lifi

    ;U

    tilis

    ez le

    s b

    ons

    gest

    es;

    Por

    tez

    des

    q

    uip

    emen

    ts d

    e p

    rote

    ctio

    n in

    div

    idue

    lle(c

    haus

    sure

    s d

    e s

    curit

    , g

    ants

    de

    pro

    tect

    ion,

    )

    Chu

    te d

    e m

    atr

    iaux

    sur

    lep

    erso

    nnel

    Chu

    te d

    e p

    erso

    nnes

    (tra

    vaux

    sur

    cam

    ion,

    tr

    buc

    hem

    ent

    sur

    lefe

    rrai

    llage

    ,

    )

    Ecr

    asem

    ent

    de

    mem

    bre

    s

    Eng

    in d

    ele

    vage

    Out

    illag

    el

    ectr

    ique

    Man

    uel

    Trav

    aux

    avec

    lam

    eule

    use

    por

    tativ

    e /

    dis

    pos

    itif

    de

    soud

    ure

    Dc

    ou-

    peu

    se e

    tp

    lieus

    e

    Dc

    oup

    eet

    /ou

    plia

    ge d

    ufe

    rrai

    llage

    Pos

    e d

    ufe

    rrai

    llage

    Ele

    ctro

    cutio

    n

    Cou

    pur

    es

    Cou

    pur

    es

    Cou

    pur

    es

    Br

    lure

    s

    Ble

    ssur

    es a

    ux y

    eux

    Ele

    ctro

    cutio

    n

    Coi

    ncem

    ent

  • 21

    PE

    GR

    A.

    M.

    T.R

    .R

    .E.

    P.E

    .P.

    F.S

    .E

    .A.

    F.C

    .I.T

    .I.

    AC

    TIV

    ITE

    EQ

    UIP

    . D

    ETR

    AVA

    IL

    CAT

    E-

    GO

    RIE

    PE

    R-

    SO

    NN

    EL

    IDE

    NTI

    FIC

    ATIO

    N D

    ES

    RIS

    QU

    ES

    EVA

    LUAT

    ION

    DU

    RIS

    QU

    EM

    ES

    UR

    ES

    DE

    PR

    EV

    EN

    TIO

    NS

    UIV

    I DE

    LE

    XE

    CU

    TIO

    NFO

    RM

    ATIO

    N /

    IN

    STR

    UC

    TIO

    N

    Exe

    mp

    le

    Trav

    aux

    dan

    s un

    ate

    lier

    de

    men

    uise

    rie

    Trav

    aux

    enat

    elie

    r(g

    nr

    a-lit

    s)

    Ate

    lier

    Men

    uisi

    erE

    tre

    hap

    p,

    cr

    as

    et c

    oinc

    p

    ard

    es m

    achi

    nes.

    Inst

    alle

    z le

    s m

    achi

    nes

    b

    ois

    de

    man

    ire

    sta

    ble

    ou

    ancr

    ez-l

    es d

    ans

    le s

    ol.

    Larg

    eur

    du

    pas

    sage

    : 80

    cm

    min

    imum

    .P

    assa

    ges

    non

    sign

    als

    .M

    aint

    enez

    dg

    ags

    les

    envi

    rons

    des

    mac

    hine

    s.In

    stal

    lez

    les

    dis

    pos

    itifs

    de

    pro

    tect

    ion

    rgl

    emen

    taire

    sob

    ligat

    oire

    sIl

    est

    inte

    rdit

    de

    nett

    oyer

    ou

    de

    rp

    arer

    les

    par

    ties

    enm

    ouve

    men

    t d

    e la

    mac

    hine

    san

    s p

    rot

    ger

    la m

    achi

    neco

    ntre

    la r

    emis

    e en

    mar

    che.

    Rep

    lace

    z to

    utes

    les

    pro

    tect

    ions

    ap

    rs

    lent

    retie

    n.N

    e p

    orte

    z p

    as d

    e b

    ague

    s, c

    han

    es o

    u b

    race

    lets

    pen

    -d

    ant

    le t

    rava

    il.D

    isp

    ositi

    fs p

    our

    les

    pre

    mie

    rs s

    oins

    ad

    apt

    s.

    Eq

    uip

    ez le

    s es

    calie

    rs d

    e ga

    rde-

    corp

    s.P

    rot

    gez

    avec

    des

    gar

    de-

    corp

    s le

    s d

    pt

    s p

    our

    le b

    ois

    qui

    dp

    asse

    nt d

    e 2

    mt

    res

    du

    sol e

    t so

    nt a

    cces

    sib

    les

    aux

    trav

    aille

    urs.

    Dg

    agez

    les

    pas

    sage

    s. E

    limin

    ez r

    gul

    ire

    men

    t le

    sd

    che

    ts e

    t co

    pea

    ux d

    e b

    ois.

    Evi

    tez

    le s

    tock

    age

    de

    boi

    s ou

    de

    dc

    hets

    p

    roxi

    mit

    des

    sou

    rces

    de

    chal

    eur

    et d

    es p

    olis

    seus

    es.

    Pla

    cez

    la p

    olis

    seus

    e

    lend

    roit

    app

    rop

    ri.

    Inte

    rdic

    tion

    de

    fum

    er.

    Veill

    ez

    ce

    qu

    il y

    ait

    des

    ext

    inct

    eurs

    ad

    qua

    ts e

    n su

    ffi-

    sanc

    e et

    c

    e q

    uils

    soi

    ent

    sign

    als

    de

    man

    ire

    effi

    cace

    .M

    aint

    enez

    dg

    ag

    lesp

    ace

    auto

    ur d

    es e

    xtin

    cteu

    rs.

    Con

    trl

    e p

    rio

    diq

    ue d

    e li

    nsta

    llatio

    n et

    des

    ap

    par

    eils

    lec

    triq

    ues.

    Ecl

    aira

    ge d

    e se

    cour

    s.G

    ard

    ez

    jour

    le r

    egis

    tre

    des

    con

    trl

    es p

    rio

    diq

    ues.

    List

    e d

    es p

    rod

    uits

    dan

    gere

    ux.

    Fich

    es d

    e s

    curit

    et

    de

    sant

    .Fi

    ches

    de

    xam

    en m

    dic

    al.

    Dc

    lara

    tions

    et

    fiche

    s d

    acc

    iden

    ts d

    u tr

    avai

    l.R

    app

    orts

    de

    mis

    e en

    ser

    vice

    et

    inst

    ruct

    ions

    pou

    r le

    sm

    achi

    nes,

    inst

    alla

    tions

    ,

    Ne

    dp

    osez

    pas

    do

    utill

    age

    ou d

    out

    ils d

    tac

    hs

    sur

    les

    mac

    hine

    s.L

    utili

    satio

    n d

    es E

    .P.I.

    sui

    vant

    s es

    t ob

    ligat

    oire

    :-

    vte

    men

    ts d

    e tr

    avai

    l et

    -ch

    auss

    ures

    de

    scu

    rit.

    Le c

    as

    cha

    nt:

    -p

    rote

    ctio

    n d

    es m

    ains

    ,-

    pro

    tect

    ion

    du

    visa

    ge,

    -p

    rote

    ctio

    n d

    es v

    oies

    res

    pira

    toire

    s,-

    pro

    tect

    ion

    com

    pl

    men

    taire

    du

    visa

    ge.

    LOI

    LOI

    LOI

    LOI

    LOI

    LOI

    LOI

    LOI

    Chu

    te e

    t tr

    buc

    hem

    ent

    Ince

    ndie

    Ris

    que

    s d

    acc

    iden

    ts s

    pc

    ifiq

    ues

  • 22

    PE

    GR

    A.

    M.

    T.R

    .R

    .E.

    P.E

    .P.

    F.S

    .E

    .A.

    F.C

    .I.T

    .I.

    AC

    TIV

    ITE

    EQ

    UIP

    . D

    ETR

    AVA

    IL

    CAT

    E-

    GO

    RIE

    PE

    R-

    SO

    NN

    EL

    IDE

    NTI

    FIC

    ATIO

    N D

    ES

    RIS

    QU

    ES

    EVA

    LUAT

    ION

    DU

    RIS

    QU

    EM

    ES

    UR

    ES

    DE

    PR

    EV

    EN

    TIO

    NS

    UIV

    I DE

    LE

    XE

    CU

    TIO

    NFO

    RM

    ATIO

    N /

    IN

    STR

    UC

    TIO

    N

    Exe

    mp

    le

    Trav

    aux

    avec

    une

    sci

    e

    pan

    neau

    x

    Trav

    aux

    avec

    une

    scie

    circ

    u-la

    ire

    pan

    neau

    x

    Sci

    e ci

    rcu-

    laire

    p

    anne

    aux

    Men

    ui-

    sier

    Con

    tact

    dire

    ct a

    vec

    la la

    me

    de

    scie

    Util

    isat

    ion

    du

    n d

    isp

    ositi

    f d

    e p

    rote

    ctio

    n co

    rrec

    tem

    ent

    pla

    c.

    Util

    isez

    des

    pou

    ssoi

    rs (q

    ui d

    oive

    nt t

    oujo

    urs

    tre

    la

    por

    te

    du

    trav

    aille

    ur) p

    our

    la d

    erni

    re

    par

    tie d

    e la

    pi

    ce

    scie

    r.U

    tilis

    ez d

    u b

    ois

    sain

    .U

    tilis

    ez u

    n co

    utea

    u d

    ivis

    eur

    bie

    n r

    gl

    1

    cm m

    axim

    umd

    e la

    lam

    e.D

    isp

    osez

    du

    ne b

    ross

    e

    mai

    n p

    our

    nett

    oyer

    la t

    able

    .P

    rot

    gez

    la la

    me

    de

    scie

    en

    des

    sous

    de

    la t

    able

    san

    sem

    pc

    her

    llim

    inat

    ion

    des

    cop

    eaux

    (asp

    iratio

    n d

    esp

    ouss

    ire

    s).

    Le s

    ol d

    oit

    tre

    liss

    e et

    les

    voie

    s d

    acc

    s d

    oive

    nt

    tre

    dg

    age

    s.L

    cla

    irage

    doi

    t t

    re s

    uffis

    ant

    (800

    lux)

    . P

    rvo

    ir un

    cl

    ai-

    rage

    sup

    pl

    men

    taire

    du

    pos

    te d

    e tr

    avai

    l.

    Util

    isez

    un

    cout

    eau

    div

    iseu

    r d

    une

    p

    aiss

    eur

    gal

    e

    lala

    rgeu

    r d

    u tr

    ait

    de

    scie

    moi

    ns 0

    ,3 m

    m.

    Le c

    oute

    au d

    ivis

    eur

    doi

    t p

    ouvo

    ir re

    ster

    dan

    s le

    pla

    n d

    ela

    lam

    e,

    une

    dis

    tanc

    e d

    e 1

    cm m

    axim

    um d

    e ce

    tte

    der

    nir

    e et

    ad

    opte

    r au

    ssi b

    ien

    que

    pos

    sib

    le le

    pro

    fil d

    ela

    lam

    e.V

    itess

    e d

    e co

    upe

    sup

    rie

    ure

    40

    m/s

    ec,

    sans

    dp

    asse

    r le

    rg

    ime

    max

    imum

    ind

    iqu

    par

    le c

    onst

    ruc-

    teur

    .R

    esp

    ecte

    z la

    rg

    le d

    e b

    ase

    :+

    Chr

    ome-

    Vana

    diu

    m:

    2/3

    de

    la la

    me

    sont

    rec

    ouve

    rts

    par

    la p

    ice

    .+

    Lam

    es e

    n ca

    rbur

    e d

    e Tu

    ngst

    ne

    :La

    dis

    tanc

    e en

    tre

    la p

    artie

    sup

    rie

    ure

    de

    la p

    ice

    et

    leso

    mm

    et d

    e la

    lam

    e es

    t g

    ale

    la

    long

    ueur

    de

    la d

    ent

    de

    scie

    plu

    s un

    cen

    timt

    re.

    En

    cas

    de

    trav

    ail a

    vec

    un c

    ontr

    e-gu

    ide.

    Ne

    rgl

    ezja

    mai

    s le

    con

    tre-

    guid

    e au

    -del

    d

    u p

    oint

    cen

    tral

    de

    laxe

    de

    scie

    .A

    ffte

    z le

    s la

    mes

    en

    tena

    nt c

    omp

    te d

    es a

    ngle

    s d

    onn

    sp

    ar le

    con

    stru

    cteu

    r ou

    dl

    gue

    z la

    tc

    he.

    Util

    isez

    une

    lam

    e co

    rrec

    tem

    ent

    mis

    e en

    pla

    ce.

    Mon

    tez

    la s

    cie

    de

    sort

    e q

    uun

    rej

    et d

    e p

    ice

    ne

    pui

    sse

    ble

    sser

    un

    trav

    aille

    ur.

    Util

    isez

    des

    sup

    por

    ts.

    Vt

    emen

    ts a

    dap

    ts

    bie

    n he

    rmt

    ique

    s.La

    par

    tie in

    frie

    ure

    de

    la s

    cie

    circ

    ulai

    re d

    oit

    tre

    bie

    np

    rot

    ge.

    Les

    por

    tes

    de

    la m

    achi

    ne q

    ui,

    en c

    as d

    ouv

    ertu

    re d

    on-

    nent

    dire

    ctem

    ent

    acc

    s au

    x co

    urro

    ies

    doi

    vent

    tr

    e p

    ro-

    tg

    es a

    u m

    oyen

    du

    n ve

    rrou

    illag

    e

    cl.

    Att

    end

    re l

    arr

    tco

    mp

    let

    de

    la m

    achi

    ne a

    vant

    do

    uvrir

    les

    por

    tes

    ou p

    r-

    voir

    un in

    terr

    upte

    ur

    lect

    rique

    du

    typ

    e p

    ositi

    f q

    ui a

    rrt

    ela

    mac

    hine

    en

    cas

    do

    uver

    ture

    .P

    roc

    dez

    l

    entr

    etie

    n lo

    rsq

    ue la

    mac

    hine

    est

    hor

    s te

    n-si

    on.

    Rej

    et d

    u b

    ois

    Chu

    te d

    e la

    pla

    nche

    Con

    tact

    dire

    ct a

    vec

    les

    par

    ties

    enm

    ouve

    men

    t

  • 23

    PE

    GR

    A.

    M.

    T.R

    .R

    .E.

    P.E

    .P.

    F.S

    .E

    .A.

    F.C

    .I.T

    .I.

    AC

    TIV

    ITE

    EQ

    UIP

    . D

    ETR

    AVA

    IL

    CAT

    E-

    GO

    RIE

    PE

    R-

    SO

    NN

    EL

    IDE

    NTI

    FIC

    ATIO

    N D

    ES

    RIS

    QU

    ES

    EVA

    LUAT

    ION

    DU

    RIS

    QU

    EM

    ES

    UR

    ES

    DE

    PR

    EV

    EN

    TIO

    NS

    UIV

    I DE

    LE

    XE

    CU

    TIO

    NFO

    RM

    ATIO

    N /

    IN

    STR

    UC

    TIO

    N

    Trav

    aux

    avec

    une

    scie

    circ

    u-la

    ire

    pan

    neau

    x(s

    uite

    )

    Sci

    e ci

    rcu-

    laire

    p

    anne

    aux

    (sui

    te)

    Men

    uisi

    er(s

    uite

    )P

    roje

    ctio

    n d

    e d

    iver

    s ob

    jets

    Con

    trl

    ez le

    boi

    s av

    ant

    de

    le s

    cier

    .U

    tilis

    ez u

    n d

    isp

    ositi

    f d

    asp

    iratio

    n d

    es p

    ouss

    ire

    s d

    eb

    ois

    et d

    es c

    opea

    ux.

    Veill

    ez

    ce

    qu

    il y

    ait

    un d

    bit

    da

    ir su

    ffisa

    nt

    lor

    ifice

    du

    dis

    pos

    itif

    da

    spira

    tion

    des

    pou

    ssi

    res

    pou

    r p

    erm

    ettr

    eun

    e b

    onne

    asp

    iratio

    n.S

    yst

    me

    de c

    omm

    ande

    en

    deho

    rs d

    e la

    zon

    e da

    nger

    euse

    .N

    e d

    pas

    sez

    pas

    la v

    itess

    e m

    axim

    ale

    de

    coup

    e ai

    nsi

    que

    la v

    itess

    e d

    e ro

    tatio

    n d

    e la

    lam

    e.A

    ffte

    z r

    guli

    rem

    ent

    la la

    me.

    Elim

    inez

    les

    lam

    es e

    ndom

    mag

    es.

    Rac

    cord

    ez le

    sys

    tm

    e d

    asp

    iratio

    n d

    es p

    ouss

    ire

    s au

    moy

    en d

    un

    cond

    uit

    flexi

    ble

    ad

    apt

    . (=

    du

    typ

    e an

    tista

    -tiq

    ue o

    u m

    is

    la t

    erre

    ). P

    as d

    e tu

    yaux

    d

    vacu

    atio

    n d

    esea

    ux d

    e p

    luie

    .B

    on

    qui

    libre

    des

    par

    ties

    en r

    otat

    ion.

    Lam

    es

    inso

    nore

    s.

    Mon

    tez

    la m

    achi

    ne s

    ur u

    n m

    atr

    iau

    qui

    ab

    sorb

    e le

    svi

    bra

    tions

    .E

    vite

    z la

    mon

    celle

    men

    t d

    e p

    ouss

    ire

    s d

    e b

    ois

    en u

    tili-

    sant

    un

    bon

    dis

    pos

    itif

    da

    spira

    tion

    des

    pou

    ssi

    res.

    Con

    ceve

    z le

    dis

    pos

    itif

    da

    spira

    tion

    des

    pou

    ssi

    res

    conf

    orm

    men

    t au

    x r

    gles

    de

    bon

    ne p

    ratiq

    ue.

    Les

    app

    arei

    ls

    lect

    rique

    s p

    oss

    den

    t un

    deg

    r d

    e p

    ro-

    tect

    ion

    min

    imal

    e:IP

    44

    dan

    s le

    s m

    enui

    serie

    s m

    can

    ique

    s et

    IP 5

    5 o

    sont

    pro

    dui

    tes

    de

    fines

    pou

    ssi

    res.

    Les

    arm

    atur

    es d

    cl

    aira

    ge s

    ont

    gale

    men

    t ada

    pte

    s (IP

    55)

    Les

    pris

    es d

    e co

    uran

    t so

    nt d

    u d

    egr

    IP 4

    4.P

    rot

    gez

    lins

    talla

    tion

    lec

    triq

    ue a

    vec

    des

    fus

    ible

    s et

    un

    inte

    rrup

    teur

    diff

    ren

    tiel a

    utom

    atiq

    ue d

    e 30

    0 m

    A m

    ax.

    Ext

    inct

    eurs

    en

    suffi

    sanc

    e et

    fac

    ilem

    ent

    acce

    ssib

    les

    (ext

    inct

    eur

    p

    oud

    re o

    u ex

    tinct

    eur

    CO

    2)U

    n b

    on d

    isp

    ositi

    f d

    asp

    iratio

    n d

    es p

    ouss

    ire

    s.U

    ne b

    onne

    hyg

    ine

    cor

    por

    elle

    , se

    lave

    r le

    s m

    ains

    ava

    ntd

    e m

    ange

    r.P

    rot

    gez

    lint

    erru

    pte

    ur c

    ontr

    e un

    e m

    ise

    en m

    arch

    e in

    vo-

    lont

    aire

    .-

    utili

    sez

    une

    pris

    e d

    e co

    uran

    t av

    ec b

    outo

    ns d

    e m

    ise

    enm

    arch

    e en

    cast

    rs

    et b

    outo

    n d

    arr

    t e

    n sa

    illie

    -p

    rot

    gez

    les

    inte

    rrup

    teur

    s

    pap

    illon

    ave

    c un

    e co

    iffe.

    Cho

    isis

    sez

    une

    pla

    ce f

    acile

    men

    t ac

    cess

    ible

    pou

    r in

    s-ta

    ller

    lint

    erru

    pte

    ur.

    Pr

    voye

    z un

    dis

    cont

    acte

    ur m

    agn

    tique

    (p.e

    x. in

    terr

    up-

    teur

    de

    tens

    ion

    min

    imal

    e)P

    ossi

    bili

    t d

    e d

    evoi

    r ad

    apte

    r li

    nter

    rup

    teur

    .U

    tilis

    ez u

    ne s

    cie

    circ

    ulai

    re a

    vec

    un m

    oteu

    r d

    e fr

    eina

    ge.

    Lais

    sez

    en p

    erm

    anen

    ce la

    coi

    ffe d

    e pr

    otec

    tion

    sur

    la la

    me.

    Dis

    pos

    itif

    da

    rrt

    du

    rgen

    ce r

    eli

    au

    mot

    eur

    de

    frei

    nage

    (mc

    aniq

    ue o

    u l

    ectr

    ique

    )In

    stal

    latio

    n l

    ectr

    ique

    con

    form

    e au

    x p

    resc

    riptio

    ns

    lec.

    Mis

    e

    la t

    erre

    de

    la m

    achi

    ne.

    Le r

    sea

    u es

    t p

    rot

    g p

    ar u

    n in

    terr

    upte

    ur d

    iffr

    entie

    l.

    Noc

    ivit

    Pro

    ject

    ion

    de

    lout

    il

    Bru

    it et

    vib

    ratio

    ns

    Ince

    ndie

    et

    exp

    losi

    on

    Mis

    e en

    mar

    che

    invo

    lont

    aire

    de

    lam

    achi

    ne

    Con

    tact

    ave

    c la

    lam

    e p

    ar e

    ffet

    stro

    bos

    cop

    ique

    Situ

    atio

    n d

    urg

    ence

    Ele

    ctro

    cutio

    n

  • Reproduction autorise moyennant accord du C.N.A.C.

    Ces fascicules sont publis en nerlandais sous le titre VEILIGHEIDSNOTAS BOUWBEDRIJF

    Les conseils publis par le C.N.A.C. ne lengagent que dans ltat de la rglementation et de la technique et ne soustraient pas le lecteur lobli-gation de sinformer et au respect de la rglementation.

    Paraissent 4 fois par an.

    Sont envoyes automatiquement, en annexe de Scurit Construction, toutes les entreprises de la construction.

    Un exemplaire est envoy directement aux dlgus syndicaux des entreprises de la construction en annexe de Scurit Construction.

    Les travailleurs peuvent demander titre priv un exemplaire gratuit par le biais de leur organisation syndicale et ce, jusqu puisement des stocks

    Commandes supplmentaires = 100 F (secteur de la construction) et 150 F (autres secteurs).

    Editeur responsable: C. HEYRMAN, Rue St-Jean 4 - 1000 BRUXELLES - Numro dinscription auprs de la Bibliothque Royale (dpt lgal 2515 )

    BIBLIOGRAPHIE

    Guide du Service S.H.E.Kluwer Editorial, Kouterveld 14 - 1831 Diegem

    PreventActuaPrevent, Rue Gachard 88 - 1050 Bruxelles

    Scurit au TravailKluwer Editorial, Kouterveld 14 - 1831 Diegem.

    Safety DataKluwer Editorial, Kouterveld 14 - 1831 Diegem.