i f f é r e n t smotifs de

tatouages existent,et il y en a vrai-ment pour tous lesgoûts : du granddragon dans le dosà la grappe de ceri-ses sur la cheville,en passant mêmepar la pochette deson artiste préféré,les possibilitéssont presque infi-nies. Mais d'où vientdonc cet art ?pourquoi lesc o n t e m p o r a i n sl'arborent - il deplus en plus ?

Suite page 3

déchaîné

Sport

Les résultats desPipins

p. 9

Numéro 8 - 200 exemplaires Décembre 2009 Directeur de publication : Romain MOREL

Le pipin

L’ART DU TATOUAGE : MON CORPSM’APPARTIENT !

Homosexualité

Où en sont les préjugés ?

p. 4

D

Warhammer

La chronique d’unjeu mythique

p. 8

2 Sommaire et Editorial

Editorial

Chers pipins, chères pipines,

Nous sommes heureux de vous infor-mer du retour du plus inattendu, duplus hilarant, du plus lu (ce quireste encore à prouver), du plus…, duplus pipin quoi !« Mais malgré la pluie, la neige et lemauvais temps (ok il ne neige pasencore mais il y a quand même un tempsde merde) », bon je reprends « Maismalgré les vacances toujours tropcourtes, Noël qui approche à grandpas, la grippe A qui a cloué l’équi-pe de rédaction à l’infirmerie (paixà leurs âmes)... nous revoilà de plusbelle, tout pour vous distraire devotre quotidien monotone ».Bon fini les discours chiants place àune lecture bien méritée…

La rédaction et moi-même (votrerédac’ préféré)

Romain Morel, TS2Equipe rédactionnelle.

Rédacteur en chef :Romain Morel, TS2

Rédactrice adjointe :Armony Grenier, TL

Maquetiste :Sebastien Maheux, TS2

Rédacteurs :Alexandre Bernard, TES, Alexis Lamy,TES, Hélène Hudry, 1ère ES, AngéliquePontneau 1ère L, Nils Eifler TL, GuillaumeCuraudeau 1ère L, Cyrielle Pugliese 1èreS1, Emmanuel Simon Aumonier.

Dessins : Emma Peyronnet 1ère L,Jérome Garcia TES, Romain Morel TS2,

Photo : Florent Perris 1ère L, NicolasSoubeyrant éducateur.

Remerciements.Le Colonel Legai, Séverine Duteil, ThomasBlanchet, le service de reprographie. Nicolas Soubeyrant, éducateur.

Sommaire :

p.2 Editorialp.3 L’art du tatouagep.5 L’homophobe est un gay refoulép.6 Le pape des polémyques, la réponsep.8 Cimer’, le langage des jeunes

Warhammerp.11 Billet d’humeurp.11 Les 20 ans illustrésp.12 Le seigneur des anneauxp.13 Actu’ sportp.14 Pages d’artp.17 C.D.Ip.20 BDp.24 Album photop.28 Divertissements

Dossier 3

L’ART DU TATOUAGETo be tatoo or not to be tatoo.

n peu d’histoire

«Tatouage» vient du tahitien et veut dire « mar-quer/dessiner », le préfixe « ta » renvoie auxverbes « frapper/inciser ». Le mot « tatoo »(anglais) a été employé pour la première fois en1772, par le traducteur du deuxième voyage deJ. Cook (rappelons que ce dernier a tellementvoyagé que des îles portent même son nom),traducteur qui a pour nom Docteur Berchon. Lafrancisation date de 1858 (dictionnaire de Littré)et le mot apparaît donc comme « tatouage »

Tatouer se fait depuis la période du néo-lithique. Ainsi, on a retrouvé Ötzi (hommedécouvert dans les Alpes italo-autrichiennes,mort en -3500) portant des tatouages. Plusieursmomies tatouées ont aussi été retrouvées enChine. Certaines d'entre elles pourraient daterde -2000 ! Les Européens se sont appropriésles tatouages dans les années 1770, lors devoyages dans le Pacifique (par James Cook).Les marins portaient ainsi souvent un crucifixdans le dos, pour éviter les coups de fouet, cardéfigurer une image pieuse était un crime...Le tatouage servait aussi de système d'identifi-cation et les fiches de police portaient les des-criptions des tatouages des individus fichés,précédent en quelque sorte la photo d'identité.

Cette forme d'art est devenue une modedans le courant des années 1990 voire 2000.C'est notamment grâce aux célébrités(Madonna, Sharon Stone et David Beckam parexemple) que le tatouage se démocratise et estconsidéré comme un bijou de corps. Toutefois, ilest aussi associé à « l'underclass » américai-ne.

Symboliques du tatouage

Le tatouage est mal considéré dans notresociété occidentale à cause des valeurs chré-tiennes, interdisant de le porter : on le trouvedans le Lévitique (19:28) : « Vous ne vousferez pas d'incisions sur le corps à cause d'un

mort et vous ne ferez pas dessiner des tatoua-ges sur le corps». Les égyptiens et certains peu-ples d'Orient utilisaient le tatouage. Ainsi, leschrétiens ne devaient pas dégrader leurs corpset prendre part aux rites des autres religions.

Par ailleurs il fournit aussi une force àcelui qui le porte. Il touche en effet à l'esthétis-me et au psychisme : il attire le regard, pourrepousser ou attirer le spectateur selon lesmotifs et couleurs. Il permet donc de se distin-guer de la masse et de montrer sa supérioritéaux autres. Il a une connotation virile, dure; cecicontribuant à donner à son porteur une appro-che narcissique de son corps.

Le tatouage a également un aspect sen-suel. Il met en valeur le corps et ses courbes.Ainsi, Reinhardt (sociologue américain) décritle tatouage comme « la représentation talisma-nique de quelque chose qui se joue dans lepetit monde privé des rêves voluptueux dusujet». Il permettrait donc de faire ressortir unedimension libidineuse de la pensée du tatoué.

Le besoin d'identité peut être comblé parle port d'un tatouage. L'acte de se tatouer peutdonc être considéré comme une renaissancepar certains. En effet, celui-ci permet de sereconnaître dans un groupe de personnes etdonc de l'intégrer. Ou alors au contraire de s'enéloigner (cf punks).Toujours est-il qu'il permetde combler le désir d'être quelqu'un d'autre, etvéhicule le message d'appartenance à un grou-pe politique, ethnique ou religieux. Donc ceux-ciconsidèrent leur corps comme une feuille depapier vierge.

On peut toutefois aussi parler de mimé-tisme, comme le dit Tenehaus : “être comme sescopains ou son tatoueur est un mécanisme dedéfense par imitation, qui permet un soulage-ment au moins temporaire des interactionsanxieuses sur l’identité”. Jusqu'à une périoderécente, le tatouage était porté par des groupesde masses comme les marins, soldats etouvriers, groupes représentant le détachementde la société ordonnée. suite page 4

U

4 Dossier

Malgré la forte symbolique du messagedans le tatouage, on assiste maintenant à sadémocratisation, porté par les « non-motivés »(« se tatouer parce c'est beau et sexy »). Cetteperte de message dans l'exhibition du tatouagea donc contribué à la montée en puissance dustyle tribal, dans lequel il n'a quasiment pas deportée; tout du moins pour les personnes denotre société occidentale. Il faut ainsi bien réflé-

chir avant de se rendre chez le tatoueur. Eneffet, celui-ci n'est pas à un prix modique (lesavoir faire, le matériel spécialisé et sa stérilisa-tion entraînent cela); et surtout le dessin quevous allez arborer (pour toute votre vie) est fortde sens. On peut donc se demander s'il vouscorrespondra encore dans quelques années.

Angélique Pontneau 1ère L

Actualité 5

Sujet de moins enmoins tabou :L'homosexualité. Alors,qu'est-ce que l'homosexuali-té ? Une attirance vers unepersonne du même sexe.D'accord. Mais est-ce vrai-ment une attirance physique,sexuelle ? Ou peut-on réelle-ment parler d'amour ?L'homosexualité est-elle unemaladie ? Est-ce un effet demode ?

Beaucoup ont tendanceà penser que l'homosexualité,c'est uniquement une histoirede sexe. Tous les homosexuelsvous le diront : le sexe c'estimportant, mais les homo-sexuels peuvent aimer. Et oui,l'homosexuel a des sentiments.Qu'un homme aime un homme,c'est possible. Qu'une femmeaime une femme, aussi.

La réponse que donneles homosexuels est la suivan-te : « Si un homme aime unefemme, pourquoi une femmene pourrait-elle pas en aimerune autre ? Et si une femmepeut aimer un homme, pour-quoi un homme ne pourrait-il

pas en aimer un autre ?L'homosexualité, ce n'est pasune tare, l'amour, ce n'est pasune histoire de corps, mais unehistoire de coeur. » Et en effet,quand on parle d'homosexuali-té, on parle d'amour. Alors siles homophobes parlent «d'erreur de la nature », ou de «tare », de « défaut », ou dequelque chose de « physique-ment incorrecte », ils ne pen-sent pas à l'amour. Alors, quiest fautif ?

A la question « l'homo-sexualité est-elle une maladie? », une réponse possibleserait la suivante : non, l'homo-sexualité n'est pas une mal-adie. L'homosexualité en fait,ce n'est rien de plus qu'unequestion d'éducation. On naittous « bi ». C'est l'éducation quinous donne notre orientation «sexuelle ».

En effet, l'absence d'unparent par exemple, et doncd'un repère, peut changer l'o-rientation sexuelle. De même,une mère trop possessive peutêtre la cause de l'homosexuali-té. Ainsi, si les parents refusentl'homosexualité de leurs

enfants, il faut qu'ils sachentque c'est peut-être « de leurfaute » !

Mais la véritable maladiecependant, serait peut-êtrel'homophobie. Car en effet,l'homophobe est un gay refou-lé. Car si une personne esthomophobe, c'est qu'elle estmal dans sa peau. Et bien oui,si une personne est bien danssa peau, pourquoi serait ellerévoltée par la vie des autres ?Elle a tout simplement peurque cela lui arrive, qu'elledevienne homosexuelle, carelle sait que c'est possible !

Cependant, de nos jours,l'homosexualité prend quelquefois l'aspect d'une mode. Lesadolescents se disent homo-sexuels pour attirer l'attentiondes parents, et redeviennenthétérosexuels du jour au len-demain. Ils veulent provoquer,choquer par leur homosexuali-té. Mais le problème qu'appor-te cette attitude provocatrice,c'est qu'ils peuvent ternir l'ima-ge des véritables homosexuels...

Armony Grenier, TL

LL''hhoommoopphhoobbee eesstt uunn GGAAYY rreeffoouulléé ......

Sou

rce

: Flo

rent

Per

ris

6 Réponses

Voici un droit deréponse à l’article parudans le numéro 7 en mai2009. Monsieur l’aumô-nier est venu discuteravec la rédaction duPipin Déchaîné.Découvrez ici la teneurde nos échanges.

A la question posée par unélève : « A quoi sert Dieu? »,j'ose répondre : Il n'est pasutile.Mais gardons-nous bien deperdre le sens de l'inutile. C'estsouvent dans des actes inutilesque l'on mesure le sens du gra-tuit ; et c'est dans l'inutile et legratuit que prend essence ledon, et de ce don nous perce-vons le bonheur. Le bonheurest ce qui ne s'achète pas et nes'évalue pas. Il est l'inattendu, l'inespéré, l'in-calculable. Il naît là où il y aplace pour l'inutile et le super-flu, il est à l'image chrétiennede Dieu.

Mais de quel bonheur parlons-nous ? Pour cela regardons lestextes bibliques de la Genèse.Ces textes mettent en valeur larelation qui existe entre Dieu etl'Homme. L'Homme prendconscience que tout ce qui luipermet la vie est un don voulude Dieu et que le regard deDieu sur la création est unregard d'amour. Ce don deDieu est aussi de l'ordre du donde l'artiste qui produit une oeu-

vre sans but de don, par impul-sion, par émotion.L'Homme reçoit l'Amour deDieu. «Homme et Femme» illes créa. L'homme seul n'estpas accompli, car l'homme apour vocation la communion(homme-femme).L'humanité ne s'accomplit que

dans la relation conjugale.

Permettez moi ici d'approfondirla sémantique du langage del'amour. On parle d'amour pourla patrie, pour son métier, d'a-mour entre amis, d'amour dutravail, d'amour entre enfantset parents, entre frères et entreproches, d'amour pour le pro-chain et d'amour pour Dieu.Cependant dans toute cettediversité de sens, l'amour entrel'homme et la femme, danslequel le corps et l'âme concou-rent inséparablement et danslequel s'épanouit pour l'êtrehumain une promesse de bon-heur qui semble irrésistible,apparaît comme l'archétype del'amour par excellence, devantlequel s'estompent toutes lesautres formes d'amour.A l'amour entre l'homme etfemme, qui ne naît pas de lapensée ou de la volonté maiqui s'impose à l'être, la Grèceantique avait donnée le nomd'Eros. Entre parenthèse,disons que l'Ancien Testamentutilise ce terme seulementdeux fois, alors que le NouveauTestament ne l'utilise jamais :des trois mots grecs relatifs àl'amour - éros, philia, agape,

les écrits néotestamentairesprivilégient le dernier. En ce quiconcerne l'amour d'amitié (phi-lia), il est repris et approfondidans les Evangiles pour expri-mer le rapport entre Jésus etses disciples. La notion d'Erosest un terme que l'Eglise gar-dera pour privilégier l'expres-sion de l'amour conjugal.

L'homme est sur la terre pours'épanouir et être heureux.Dieu crée l'homme à sonimage et à sa ressemblance.Pour nous chrétiens, alors quela notion d'image est liée à lamaîtrise du monde, par la res-semblance Dieu appelle l'hom-me à devenir responsable de lacréation qui lui est confiée.C'est dans cette communion,dans le don que l'homme et lafemme expriment leur fécondi-té. Mais ce qui est donné, nedoit pas être possédé.

Voici en fond de toile lesvaleurs de l'humanité quedéfend Sa Sainteté, le PapeBenoît XVI, lorsqu'il parle del'humanisation de la sexualité.Bien loin des images véhicu-lées dans notre société par lesslogans pornographiques del'homme objet dont le préserva-tif en est le symbole le plus par-fait. C'est sans doute pour celaque les médias ont retiré deson contexte les propos duSaint Père lors de son voyageen Afrique. Alors permettez moide me livrer à un exercice pra-tique :

« Le Pape des polémiques »,

Réponses 7

Etape numéro 1 : lisez cettephrase« (...) on ne peut résoudre cefléau en distribuant des préser-vatifs : au contraire, cela risqued'augmenter le problème. »

Etape numéro 2 : lisezL'ensemble du texte suivant(question et réponse)

Philippe Visseyrias, France 2 :Saint-Père, parmi les nomb-reux maux dont souffrel'Afrique, il y a en particulier lapropagation du sida. La posi-tion de l'Eglise Catholique surles moyens de lutter contre lesida est souvent considéréeirréaliste et inefficace. Allez-vous aborder ce thème durantvotre voyage ?

Benoît XVI : Je dirais le contrai-re. Je pense que l'entité la plusefficace, la plus présente sur lefront de la lutte contre le sidaest justement l'Eglise catho-lique, avec ses mouvements,avec ses réalités diverses. Jepense à la communauté deSant'Egidio qui faitactue11ement, de manière visi-ble et aussi invisible, pour lalutte contre le sida ; je penseaux Camil1iens, à toutes lessoeurs qui sont au service desmalades. Je dirais que l'on nepeut vaincre ce problème dusida uniquement avec des slo-gans publicitaires. S'il n'y a pasl'âme, si les Africains ne s'ai-

dent pas, on ne peut résoudrece fléau en distribuant des pré-servatifs : au contraire, celarisque d'augmenter le problè-me. On ne peut trouver la solu-tion que dans un double enga-gement : le premier, une huma-nisation de la sexualité, c'est àdire un renouveau spirituel ethumain qui implique une nou-velle façon de se comporterl'un envers l'autre, et le second,une amitié vraie, surtout enversceux qui souffrent, la disponibi-lité à être avec les malades, auprix aussi de sacrifices et derenoncements personnels. Cesont ces facteurs qui aident etqui apportent des progrès visi-bles. Autrement dit, notre dou-ble effort pour renouvelerl'homme intérieurement, don-ner une force spiritue11e ethumaine pour un comporte-ment juste à l'égard de son pro-pre corps et de celui de l'autre,et notre capacité à souffrir, àrester présent dans les situa-tions d'épreuves avec lesmalades. Il me semble quec'est la réponse juste, l'Egliseagit ainsi et offre par la mêmeune contribution très grande ettrès importante. Remercionstous ceux qui le font.Verbatim des déclarations deBenoît XVI lors de la conféren-ce de presse dans l'avion versl'Afrique. Source : salle depresse du Saint-Siège (traduc-tion La Croix)

Etape numéro 3 : répondez

aux questions suivantes.

1 - Recevez-vous les proposdu pape exactement de lamême manière après l'étape 1et après l'étape 2 ?

2- Qu'arrive t - il lorsqu'on isoleun morceau de phrase d'unpropos global ?

Etape numéro 4 :Sachant que l'Eglise est l'unedes institutions internationalesqui a le plus d'expérience de laréalité du Sida sur le terrain,parce que 25% des maladesdu Sida dans le monde sontpris en charge par des institu-tions catholiques.

L'homme qui s'exprime ici estun homme de très haut niveauintellectuel et spirituel quiconnaît très bien à la fois lapâte humaine et la question dusida.

Répondez à la question sui-vante

Les propos du pape ne méri-tent-ils pas qu'on leur accordeun minimum de considérationet de réflexion ?

Aumônier Emmanuel Simon

la suite…

8 Actualité nationale

es ados ont leurs propre langage, codes de communication (attention on devient sociologue…),ce qui a parfois tendance à agacer les parents qui entendent leurs touts petits (oui ce sont enco-

re leurs bébés, leurs poussins, leurs trésors même s’ils sont grands maintenant) parler en verlantou utilisant des « wesh wesh » à tout bout de champ. La grand-mère en frôle même la crise car-diaque. Petit exemple de conversation entre potes, assez lourde faut avouer : Michael : Wesh man ! Comment vas ?Benjamin : Mes darons me gavent ! Truc de malade ! Parce que j’fais rien au bahut… Genre jesuis un galérien (= jeune inactif, mou) quoi ! Ils pensent que j’fais que fumer des bédos et que maracli (=petite copine) a mauvais genre. Et puis en ce moment elle est findus (=froide, distante),j’sais pas pourquoi, elle veut pas qu’on bouillave (=fasse l’amour), et on se tape même plus debarres. J’veux pas qu’elle me largue… En plus elle se rapproche à mort d’Antoine.M : Oulà… T’es meskin (= à plaindre)… ’Tin ! En plus c’est un vrai poukave (=fayot) ce boug(=mec). Il arrête pas de faire crari (=crâner) parce que ses fossiles (=parents) sont frais (=riches).Il racave (=raconte) n’importe quoi tsé. Il fait genre il bolosse (=domine) tout le monde et se metpilot (=saoul) à chaque soirée.B : Mais ça me gave tu vois, parce qu’elle dit à chaque fois qu’il est dar (=très cool) et que tout cequ’il fait c’est violent (=super bien), alors que c’est un bolos ce pelot (=mec). Ca croundave (=sent mauvais) à chaque fois que je le vois… J’ai trop envie de le marave (=massacrer) tu peux passavoir.M : ‘Fin devient pas P4 (=fou) à cause de ce type. Tu peux pas te test’ (=comparer) avec lui, il esttout keus (=maigre) et vous avez pas le même style. Faut pas qu’il te cheb (=influence).B : Ouai, t’façon j’m’en moque… Je connais son reveton (=frêre) qui pourra m’refiler deux ou troisdossiers histoire que s’il me cherche l’embrouille, il se rétame dans ses schlaps (=chaussures).M : Allé ! Te prends pas la tête pour ça. On va traîner un peu, se faire un p’tit cinoch, quel film tuveux mater ?

Sources : Le Figaro et la vie de tous les jours

Hélène Hudry, 1ES

Cimer’L

Oui je sais, faire passer çapar le journal du Lycée estquelque peu grotesque, maiscela reste néanmoins lemoyen le plus efficace etintéressant pour vous, lec-teurs du journal, de connaît-re un peu mieux ce hobby

qui fait tant d'adeptes actuel-lement, parmi les adoles-cents, comme parmi les adul-tes.Ceux et celles qui voudrontpasser sur cet article sontlibres de leur choix, mais lesautres pourront alors décou-vrir un peu plus cette activité

qui paraît repoussante aupremier abord, et qui se trou-ve en fait par la suite pas-sionnante...

Un peu d'histoire...

Ce qui allait être plus tardWarhammer est un jeu de pla-

Lisez, ou passez votre route mécréant !

Dossier 9

teau crée dans les années 80au Royaume-Uni pour la toutepremière fois par un groupe defanas de Fantasy, qui forme-ront plus tard la filiale commer-ciale games workshop.Ce jeu consistait en un simplejeu de rôle comme Donjon etDragons, mais avec des figuri-nes, et des décors.Le jeu ne fit pas beaucoup d'a-deptes parmi les gamers de l'é-poque, à cause de son universviolent et sombre, mais trouve-ra un certain succès à la fin desannées 90.games workshop créa trois uni-vers différents: WarhammerBattle, Warhammer 40000, etplus récemment Le Seigneurdes Anneaux.Depuis une dizaine d'années,ces univers connaissent unsuccès qui monte en flèche aufur et à mesure du temps, tou-chant beaucoup plus les ado-lescents que les adultes, ce quine fait que avantager la noto-riété des univers de gamesworkshop, principalement dansles écoles et collèges.

Les Univers de gamesworkshop.

Warhammer BattlePremier univers crée par GW,cet univers est plutôt médieval-fantastique, avec des orques,des elfes, des nains etc... Il setourne vers un vrai public depassionnés, car il est difficilede savoir y jouer, et demandeun travail sur les figurinescolossal !Ce jeu propose maintesarmées et styles de jeux, etoffre aussi des figurines magni-fiques, du guerrier du chaossombre à l'elfe aux couleurschatoyantes. Gros bémol : le

prix, exigeant plus d'investisse-ment financier que les autresunivers.C'est un jeu fait pour ceux quis'investissent à fond, et qui sesentent vraiment passionnés.

Warhammer 40000Univers récent de gamesworkshop, Warhammer 40k deson surnom, présente un uni-vers très sombre, violent, etconstamment en guerre, met-tant en place un régime humainfascite, et des races extrater-restres belliqueuses et hosti-les.Au niveau du jeu, Warhammer40000 est facilement aborda-ble. Certes il faut apprendre lesrègles mais cela se résout avecdeux ou trois parties d'initiation.L'investissement financier estfort aussi, mais plus abordable,car il faut peu de figurines pourjouer au minimum, mais celadépend des armées. Après, auniveau esthétique les figurinesde Warhammer 40k peuventbeaucoup varier, je ne démen-tirais pas que certaines figuri-nes sont laides et d'autresmagnifiques, mais presque...On n'est pas obligé de devenircomplètement fan pour y jouer,mais il faut se réserver quandmême du temps, sinon onachète beaucoup pour rien, eton laisse tout tomber unesemaine après.

Le Seigneur des AnneauxLe plus récent des jeux degames workshop est sorti peuaprès la Trilogie du réalisateurPeter Jackson.Fidèle adaptation des films etdes romans, ce wargame esttrès simple, se concentrant surpeu d'unités au contraire deWarhammer et Warhammer

40k. Très abordable financière-ment, ce jeu propose uneexpérience sympathique duwargame, en se basant surtoutes les bonnes choses duFantasy. Certes ce jeu a l'airbeaucoup plus facile à entre-prendre, mais dans mon cas jene suis pas fan, avis personnelévidemment...

Le modélismeCertaines personnes le savent,Warhammer et les autres uni-vers ont besoin de figurinesspéciales pour êtres joués, cel-les-ci sont vendues par le stu-dio citadel, déjà célèbre pourleurs maquettes qui ont serviesà certaines productionsHollywoodiennes.Cette entreprise fabrique lesfigurines de nombreux jeuxautres que ceux de gamesworkshop, mais cette dernièrereprésente leur meilleure asso-ciée au plan économique et enréputation dans le milieu du jeude société.En effet les figurines sont d'uneexcellente facture, qu'ellessoient en plastique ou enmétaux, elles sont travailléespar des mains de maîtres etaucun détail n'y est omis surchacune d'elles.Une fois l'original prêt, les mou-les précis de leurs fabriques lereproduisent aisément dansdes matériaux solides maisfaciles à travailler par la suite,et au final on les retrouve surles étals des magasins gamesworkshop et des revendeurs.Une bonne chose pour les fansavisés est de convertir ses figu-rines, il s'agit de faire un ajoutpersonnel à une figurine lamb-da, cela peut être une arme,une tête, des habits et même letout ! suite page 10

10 Dossier

C'est la meilleure façon dedonner de l'originalité à votrearmée, car on peut tout faire,comme on veut, on peut faireun super-soldat en armureimmense comme unschtroumph tenant une fleur...Pour permettre aux acheteursde donner vie aux figurines,citadel produit également despeintures de bonne qualité, etfacilement trouvables ainsi quedes colles et du matériel demodélisme tout à fait honora-bles si l'on commence. Après,allez voir vers des profession-nels pour connaître le matérieladapté au haut niveaux,comme certains magasins depeinture spécialisés. Maisattention aux prix, déjà que lesproduits citadel sont chers, celademanderait beaucoup d'ar-gent d'avoir le matos de pro !

La collectionLa fierté d'un joueur pour sesfigurines peut se représenterpar la taille de son armée, parla qualité de peinture ou par l'o-riginalité de ses conversions,mais la collection est unechose élémentaire pour unjoueur car ne ressent on pas dela fierté quand on voit ses trou-pes peintes en rang sous leursbannières par dizaines ou cen-taines, intimidant votre adver-saire par le nombre d'heuresque vous avez passé sur cettearmée ? Là est la collection,et c'est une chose fondamenta-le dans les jeux de gamesworkshop.Après il y a les tricheurs, quivont sur Ebay acheter desarmées toutes prêtes, mais onne peut pas vraiment les blâ-mer car si l'on aime que le jeuet pas le modélisme, c'est une

chose très utile.

Les dérivésGames workshop aime adapterses univers à d'autres domai-nes, comme les jeux vidéos,les bandes dessinées, lesromans et même les films ! Grâce à cela il attire des futursfans dans un cercle plus largeencore.Certes vous me direz que c'estcommercial, mais sans celaelle ne serait que très peuconnue et proposerait des jeuxde moins bonne qualité.On retient des adaptationscélébres comme la série dejeux vidéos Warhammer40000: Dawn of war, ou encoreWarhammer: mark of chaos,ainsi que les romans de la

bibliothéque interdite, recon-nus parmi les ouvrages descience-fiction et de fantasy.On parle même d'un film prévusur Warhammer 40000 dansquelques temps, mais cecin'est que rumeurs, car gamesworkshop ne veut pas gâcherl'esprit des fans de ses univers.

Pour finir...Jouer ou collectionner les figu-rines de games workshop resteune activité onéreuse par des-sus tout, mais on peut faire ceque l'on veut, alors si vous pré-ferez peindre, ou jouer, c'estvotre choix!Du moment que cela resteavant tout un hobby!

Guillaume Curaudeau 1ère L

Billet d’humeur 11

Billet d’humeur : Nos ventres crient famine !

Et oui, il faut se rendre à l’évidence : la nourriture que l’on nous sert au mess n’est pas vraimentdigne d’un quatre étoiles, ni même d’un deux étoiles… Nourriture fade, peu de choix en dessert ouen entrée, souvent les mêmes plats principaux, voila ce qui caractérise notre cantine maintenant.La situation s’est détériorée l’année dernière, ne s’est pas véritablement améliorée cette année :le pain au chocolat du matin se fait rare, on a petit à petit plus de soda le dimanche et enfin, lematin (cela change en fonction de l’appréciation des éducateurs), les quantités sont de plus enplus réduites.Comment voulez vous que les élèves soient productifs le ventre vide ? Comment peut-on expliquerune telle baisse des dépenses ? Combien alloue le Ministère de la Défense pour un repasélève ?

Vient s’ajouter à ça une queue d’attente devenue plus longue, que l’on vienne à 12h05 ou à 12h30.Les élèves ont alors peu de temps pour manger, et consacrent leur pause de midi uniquement àfaire la queue et à manger.

Ainsi, malgré la sympathie des cuistots, ce sont nos ventres qui ont le dernier mot !Alexandre Bernard, TES

Les 20 ans Illustrés

Monsieur Blanchet, professeur de sciences économiques et sociales, explique régulièrement lathéorie de Karl Marx à ses élèves. En effet, ce dernier est le grand inspirateur des régimes com-munistes. Aussi ce prof était - il présent lors de la chute du mur, le 9 novembre 1989 ! Le voici lut-tant contre la chute du mur !

A moicamarades !

Jérome Garcia TES

12 Culture et Divertissement

Le Seigneur des Anneaux, livreincontournable de Tolkien, adapté en film parPeter Jackson en une trilogie encore moinsincontournable, est-il meilleur à savourer surpapier ou sur écran ?

Comme c'est le cas pour la majorité deslivres qui ont été adaptés cinématographique-ment, on pourrait aisément penser que c'est lelivre qui l'emporte sur le film, ce dernier étantdécevant. C'est le cas pour Harry Potter,Twilight, et le dernier cas le plus flagrant :Eragon. On comprend cela par les infidélitésaux livres, les évènements passés à la trappe etenfin le manque de détails.

Pourtant en ce qui concerne Le Seigneurdes Anneaux, on vous le dira tous, et même lesL pourrons confirmer : pour le jeune public, lefilm fut un triomphe etbien plus appréciéque les œuvres deTolkien. Prouesse duréalisateur ? Échec del'auteur ? Ou alors lesjeunes admiratrices pré-fèrent-elles simplementvoir Orlando Bloom surécran plutôt que d'ima-giner Légolas ? Onadmet sans rechignerque l'on a à faire dansce film à de superbeseffets spéciaux, costu-mes, décors et bataillesimpressionnants et unjeu d'acteurs spectacu-laire qui combinésensemble auront valuaux films 11 oscars.

Et le livre alors, n'est il pas plus précis etriche que les films ?

Pour répondre à cette question, il fautpartir à la recherche des courageux qui ontentrepris la lecture des trois volumineux tomes.On dit bien entrepris car rares sont ceux qui ontréussi à passer cette épreuve. Et pour cause :l'histoire est intéressante et écrite de manière

précise et détaillée, mais sans aucun doute demanière trop précise et trop détaillée. En effetle jeune public veut de l'action et non pas despages et des pages de description souventjugées inutiles et superflues. Tolkien nous mon-tre un monde qu'il connait par cœur et bien quecela soit impressionnant, autant par la précisionde la terre du milieu que par la création de lalangue elfique, le public est insatisfait. Laquantité excessive de détails entraine l'aban-don de nombreux lecteurs. On note aussi quela séparation visible surtout au tome II entreFrodon et Sam avec le reste de la troupe offredans l'écriture une partie passionnante et richeen batailles puis une deuxième partie longue etennuyeuse à suivre les deux hobbits. Chose quidans le film ne se ressent pas grâce aux alter-nances entre les deux groupes.

On voit donc que pour une fois le jeunepublic à travers les prouesses du film et lesdéfauts du livre est plus touché par l'œuvrecinématographique que par l'œuvre littérai-re.

Cyrielle Pugliese, 1S1

Le Seigneur des Anneaux : le livre ou le film ?

Activité Sportif 13

Sports : des nouveautés, des résultats.Après pratiquement trois mois de cours, ilest temps de faire le point sur les résultatssportif des pipins.

Le retour du basket.Il faut savoir dans un premiertemps qu'un nouveau sport a faitson apparition dans le paysagesportif de nos élèves. Il s'agit dubasket qui, grâce à la ténacité deM. Bamba, a pu renaître comme

sport proposé en AS. Cette activité recrute denouveaux joueurs puisqu'ils ne sont que cinq (le5 majeur soit le minimum). Malgré l'effectif, ilsont terminé deuxième à leur premier tournoijoué. Venez nombreux compléter cette équipe.

Les autres sports collectifs.Nous allons ensuite passer auxsports collectifs dans lesquellesnos cadets devront représenterl'école au TILD (Tournoi inter-lycée de la défense). Il s'agit du rugby, footballet handball pour les garçons et uniquement duvolley pour les filles. Sur ces quatre équipes,seules deux ont déjà eu des compétitions UNSS: le football et le rugby. Les footballeurs cadets,au moment de l'écriture de l'article, se sont pourle moment qualifiés pour les finales départe-mentales du mercredi 25 novembre. Pour arri-ver à ce résultat, ils ont dû, sur les trois tournoisjoués, terminer à chaque fois dans les deux pre-miers. Quant aux rugbymen, ils ont du secontenter d'une honorable cinquième placedans un tournoi relevé où pas moins de huitéquipes étaient présentes. Il faut aussi noterl'absence de certains joueurs qui pour des rai-sons différentes n'ont pu venir aider leuréquipe.

Cependant il ne faut pas oublier que d'au-tres sports ou catégories existent.Certains sports ont même des résultats honora-bles ; en atteste la première place des vol-leyeurs juniors ou encore la qualification desfootballeurs juniors, qui ont terminé premiers àtous les tournois joués, pour la finale départe-mentale. Le rugby a réussi l'exploit de garderune équipe féminine après le début de cette

section l'année dernière. Ces quelques combat-tantes ont même obtenu des résultats honora-bles puisque, lors de leur premier tournoi del'année elles ont fini à la 4éme place. Toujoursdans le même sport les juniors garçons, dont laplupart ont joué le TILD l'année dernière, ont euune dure reprise. Mais ils ont tenu le coup puis-qu'ils ont terminé à la deuxième place d'un tour-noi d'un niveau régional.

Pourquoi ces bons résultats ?Tous ces résultats élevés, dans tous sportsconfondus, sont surement dus à la présence depas moins de onze pipins dans les clubs desalentours. Cela faisait des années, qu'autant denos sportifs, ne s'étaient expatriés. Les vol-

leyeurs sont les plus nombreux car troisgarçons (Kévin Toquet, Yann Curry et LoisCornut) et trois filles (Amandine Roger,Alexandra Adams et Florence Vassard). -Cela est plus rare il faut donc le souligner.-sont inscrits dans un club. Il faut noter que

les garçons sont partis le dimanche 15 novemb-re au 2éme tour du championnat de France oùmalheureusement, ils tombèrent contre uneéquipe plus forte qu'eux. Même résultat pour lesfilles c'est à dire sorties au deuxième tour duchampionnat de France. Au niveau du basket,quatre joueurs ont décidé aussi de s'inscrire enclub. Il s'agit de Florian Matieu, EtienneGouvart, Timothée Kouame et Thomas Nicaud.Ils jouent à Meylan et n'ont perdu qu'un matchdepuis le début de la saison régulière.

Après de nombreuses demandes les élèves ontun créneau en plus pour pratiquer des activitéssportives. Les sports proposés sont la natation,

le rugby, la boxe, le badminton... et cecréneau se situe le lundi soir soit pen-dant, soit après l'étude du soir. Nouspouvons aussi remercier M. leProviseur, M. Belchior ainsi que M.

Blanc capitaine de la deuxième division qui ontaccepté que ces élèves ratent des heures d'étu-des pour représenter l'école dans les club spor-tifs des alentours.

Alexis LAMI, T°ES

14 Arts

Le Crayon

Simple manche de boisSurmonté d’une mineLaissant derrière toiDes vers et des rimes

Voyez déjà une mégardeQue je peux corrigerEt que pourtant je gardeCela sans rien déchirer

Car suivit d’une gommeSa meilleure amieElle efface d’un hommeLe forfait commis.

Ainsi mon crayon,Fantastique outil,Utile à l’expression,Tout comme à la poésie

Se fait un instrument,Suivant à la perfection,D’un air doux et lent,Le rythme de mon imagination…

Ryjiin

Le Dessin

Une image ou une simple copieTracées et faites à la mainNon pas une photographieMais bien l’œuvre de quelqu’un

L’œil se fait donc un objectifMême si le geste ne suit pasIl reste alors bien subjectifQuand on admire le résultat

Mais si la plume est une armePour vous autres écrivainsN’y versez point trop de larmesMais j’aime mieux mon fusain

L’assemblage de ses traitsFait le charme d’un dessinSeulement ne l’oubliez jamaisDe signer de votre âme à sa fin.

Ryjiin

C'est pas comme si ça avait de l'importance, tu sais, tous ces momentspassés, je n'ai pas envie de les regarder, parce que vraiment, je n'ai plus le tempsd'y penser. Toi et moi c'était beau c'est vrai, mais tant pis si c'est terminé. Ouais,toi et moi, c'était comme un arc-en-ciel, un mélange magnifique entre pluie etsoleil. Comme un arc-en-ciel, éphémère ...

Army

Comme un arc-en-ciel, éphémère ... Parce qu'à 17 ans, il ne faut pastrop espérer de la vie. Il faut vivre au présent. Rien n'est sérieux. On n’a pasencore les moyens de construire quelque chose de sérieux, mais si on pensequ'on peut le faire, alors on est simplement dans ... L'illusion ? Ouais c'est ça,dans l'illusion !

Il ne faut pas se dire que l'on s'aime, parce qu'on n’en sait rien. Etquand tout se terminera ... On disparaitra comme une bulle qui éclate dansl'air ...

NiNii''

L'union

Cette douceur de ta peau sous mes tendres doigtsCette texture de ta chair me laisse sans voixCes formes voluptueuses éblouissent mes yeuxLe plaisir de la chair m'envahit peu à peu ...

D'un orifice dégouline un nectarSous mes maints mordillements et sous mes regardsRegarde avec les mains, touche avec les yeuxTa beauté m'aveugle comme la lueur d'un feu ...

Petit à petit désir et faim te dévorentA la merci de mes crocs tu fais face encore ...Gémissements et cris, tu aimerais pousserDouleur et plaisir se sont entremêlé

Tout ce qui est trop bon a toujours une finDe cette union charnelle il ne reste rienTout juste de quoi remplir un petit sac plastiqueAinsi disparut ce noyau de pêche mythique ...

Alsemevad

Arts 15

Prise de vue des lacs Robert (Belledonne) Lors d'une petite randonnée effectuée à la toute fin duprintemps 2009 avec quelques collègues. Ce panorama à la fois proche de Grenoble mais dans lemême temps si dépaysant offre de multiples possibilités de prises de vue. Pour ma part j'ai profitéde la fin d'après-midi où le soleil commençait à disparaître afin de jouer sur le contraste ombre-/lumière que j'ai cherché à mettre en valeur avec l'utilisation du noir et blanc et faire ressortir lerelief.

Nic

olas

Sou

beyr

ant,

éduc

ateu

r

Explication de la photoen page 2.

Lac Finlandais dans larégion de Tampere Photoprise au cours des vacan-ces d'avril 2009. Coucherde soleil dans une régionde forêts et de lacs, où lesfinlandais installent sou-vent des cottages qu'ilsrejoignent le week-end. Lelac est encore gelé maisseulement pour quelquessemaines ce qui permetd'avoir des densités deglace variable que l'ondevine assez bien autourdu ponton. Le coucher desoleil derrière la forêtassombrit celle-ci et faitressortir la surface geléedu lac.

16 Illustrations

Cela nous pendait au nez. La grippe tant attendue est enfin arrivée àl’EPA !

Centre Documentation et d’Information 17

A la une au CDI, exposition sur LE DEVELOPPEMENT DURABLE

Photos d’Arthus Bertrand

OU VA DONC LA PLANETE ? SOLUTIONS ENVISAGEES CONTRELE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Venez vite avant les vacances de Noël. Vous trouverez de nombreux docu-ments sur le sujet, en particulier des articles dans les n°s des revues sui-vants :

ACTU SP CLIMAT n° 3027Coup de chaud sur la planète Sommet de CopenhagueALTERNATIVES ECONOMIQUES n° 285Changement climatique Comment eviter le pire ?CIEL ET ESPACE n °475Le changement climatique va-t-il réveiller les volcans ?COURRIER INTERNATIONAL n ° 994Climat Tour du monde des initiativesLe MONDE MAGAZINE n° 11Eoliennes Le vent de la polémique n° 12Dossier Urgence Climat / D Cohn-Bendit et le « Gree Deal »Le MONDE DOSSIERS ET DOCUMENTS SCIENCELa double face des pôles n° 392WAPITI n° 30 HSProtège les animaux

18 Centre Documentation et d’Information

L'échelle de Glasgow Marcus MALTE

Pour le faire revenir à la vie, un père entreprend de raconter à son fils unehistoire qu'il pensait ne jamais dire à personne... Cette histoire, c'est celled'Astro Man et de Catfish, deux garçons qui, à quinze ans, avaient unevision bien précise de leur avenir : ils voulaient devenir des stars du rock,des guitar heroes... Ils avaient juré, aussi, que leurs routes ne se sépare-raient jamais. Mais tandis qu'à force de travail Catfish devenait un honnêteguitariste, il apparut très vite qu'Astro Man avait cette petite chose en plus,à la fois évidente et indéfinissable, à laquelle on reconnaît le génie.

Le prédicateur Camilla LÄCKBERG

Dans les rochers proches de Fjällbacka, le petit port touristique suédoisdont il était question dans la Princesse des glaces, on découvre le cadavred'une femme. L'affaire se complique quand apparaissent, plus profond, aumême endroit, deux squelettes de femme...L'inspecteur Patrick Hedström est chargé de l'enquête en cette période esti-vale où l'incident pourrait faire fuir les touristes et qui, canicule oblige, renddifficiles les dernières emaines de grossesse d'Erica Falck, sa compagne.Lentement, le tableau se précise : les squelettes sont certainement ceux dedeux jeunes femmes disparues 24 ans plus tôt. Revient ainsi en lumière lafamille Hult dont le patriarche, Ephraïm, magnétisait les foules accompagné

de ses deux petits garçons dotés de pouvoirs de guérisseurs. Depuis cette époque et un étrangesuicide, la famille est divisée en deux branches qui se haïssent. Alors que Patrick assemble lesmorceaux du puzzle, on apprend que Jenny, une adolescente en vacances dans un camping, adisparu. La liste s'allonge...

Uglies Scott WESTERFELD

Tally aura bientôt seize ans. Comme toutes les filles de son âge elle s'ap-prête à subir l'opérationchirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la castedes Pretties. Dans ce futur paradis promis par les autorités, Tally n'aura plusqu'une occupation : s'amuser...Mais la veille de son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui l'en-traîne dans le monde des rebelles. Là-bas, elle découvre que la beauté par-faite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'état ; une manipula-tion. Que va-t-elle choisir ? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succom-ber à la perfection ?

Résumés d'ouvrages dernièrement acquispar le CDI

Illustrations 19

20 Bande Dessinée

Bande Dessinée 21

22 Illustrations

paroles de profs :

Français : « J'ai déjà assez des garçons qui tripotent leur engin sous la table ... »

Français : Prof : « X, arrête de regarder la copie de ton voisin »Eleve : « Mais monsieur, j'ai un strabisme divergeant ! »Prof : « Et moi j'ai un strabisme convergeant vers mon bazooka ! »

Illustrations 23

24 Album PhotoLa soirée halloween, tout le monde s’en souvient, et pourtant la redaction a décidé de faire unalbum souvenir avec les pipins que vous reconnaitrez sûrment. On retrouvera une grande partiedes organisateurs de cette soirée, des cadavres, des femmes sexy, et des déguisements plus tor-dus les uns que les autres !

Album Photo 25

26 Album Photo

Album Photo 27

Merci à tous les pipins ayant accepté la publication de ces photos dans le journal ... =D

28 Divertissements

Photos de profs,à qui sont cescharmantesbouilles ?