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Financement Urbanisme Ikea pour lancer Zenata Un ecoparc à Bouskoura Trois exigences à satisfaire pour séduire les capital-risqueurs Un nouvel axe logistique à Casablanca PORTRAITS D’ENTREPRENEURS QUI FONT BOUGER LEUR VILLE Octobre 2014 Casablanca, Place de Création Casa Blanca Pensez Le magazine du Centre Régional d’Investissement du Grand Casablanca www.casainvest.ma 7

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FinancementUrbanisme

Ikea pour lancer Zenata

Un ecoparc à Bouskoura

Trois exigences à satisfaire pour séduire les capital-risqueurs

Un nouvel axe logistique à Casablanca

PorTraITs d’enTrePreneUrs qUI fonT BoUger leUr vIlle

Octobre 2014

Casablanca, Place de Création

CasaBlancaPensez

Le magazine du Centre Régional d’Investissement du Grand Casablanca

www.casainvest.ma

7

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dossierCasablanca capitale de la création.

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sept secteurs, sept créateurs

5 IndicateursMoins de projets en nombre, mais plus de grands investisse-ments, et plus d’emplois.

6 flash infosCasablanca, capitale du futur

10 vie du CrIForum de la PME et de ses Partenaires pour accélérer notre émergence

24 UrbanismeUn nouveau axe logistique

26 vivre à CasablancaLe Chapeau : un restaurant piano-bar

29 BusinessAgenda

30 Casabuzz4 nouveaux sites

édITeUr : Centre Régional d’Investissement. dIreCTeUr de la PUBlICaTIon : CRI · resPonsaBle de la revUe : Ahd ELKHAILIrédaction : Média 5, www.media5.ma· PhoTograPhIe média 5, DR · Conception graphique : media 5 · Mise en pages : Youssef HamiddineIMPressIon : Direct Print, dIsTrIBUTIon : CRIsIège soCIal CenTre régIonal d’InvesTIsseMenT 60, Avenue Hassan II, 20000 - Casablanca, MarocTel : +212 (0) 522 481 888 / Fax: +212 (0) 522 482 115

en couvertureLire page 12

Sommaire

Vos rubriques

16 videorama, Moulay ahmed Belghiti.

vIdeo

20 ali’n Production, nabil aâyouch

CInéMa

17 diamantine, abdellatif Kabbaj

Mode

22 sigma, dino sebti

Mode

21 CMooa, hicham daoudi

arT

18 l’Boulvard, Momo

MUsIqUe

19 Kezakoo.com Youssef ghalem

WeB

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Vision

Cosmopolite, effervescente, suractive, tou-jours en mouvement : Casablanca est une capitale économique qui se renouvelle en permanence. Pas étonnant que l’essentiel de la création marocaine s’y soit dével-oppé. La grande ville du pays attire les

compétences, les capitaux, les réseaux, les équipe-ments, les sièges sociaux. Tous les ingrédients sont là pour lancer des projets où la matière grise est le carburant principal. La publicité, l’internet, la vidéo, les jeux, la mode, les salons, c’est à Casablanca que l’essentiel de la production de ces secteurs gourmands et ex-igeants en compétences se réalise.Cette réputation a depuis longtemps dépassé les frontières du pays : les sièges sociaux des grandes sociétés informatiques, les réseaux publicitaires mondiaux, s’y sont installés. C’est à Casablanca qu’ils trouvent l’énergie et l’atmosphère propices à la création.

Le Grand Casablanca a été doté d’un plan de développement stratégique 2015-2020, intégré, équilibré et inclusif, élaboré selon une démarche participative impliquant quelque 600 participants. Le plan tend à consolider le positionnement économique de la région pour en faire un véritable hub financier international, à améliorer le cadre de vie de ses habitants, et à préserver son environnement et son identité.Il s’articule autour de quatre axes stratégiques :

• Le premier axe : ‘’Cadre de vie’’ porte notamment sur le renforcement des centres et structures de proximité, l’accompagnement du secteur informel, la généralisation de l’enseignement primaire, la réhabilitation des établissements de santé, la création d’un centre de régulation des urgences, la protection de l’environnement, l’amélioration des condi-tions d’habitat et la généralisation de la couverture des réseaux d’eau potable, d’électricité et d’assainissement, pour une enveloppe globale de 2,6 milliards DH.

• Le second axe : ’’Plateforme’’ porte sur le renforcement de la mobilité au niveau de la région à travers l’extension des lignes de Tramway, le développement du parc d’autobus, l’aménagement des routes urbaines, provinciales et des autoroutes, et la réalisation des ponts à haubans et de trémies , pour une enveloppe globale de 27 milliards DH.

• Le troisième axe : ‘’Excellence Economique’’ a pour objectif la promo-tion de l’attractivité économique de la région à travers la restructuration des zones d’activités économiques, l’aménagement de nouvelles zones industrielles, commerciales, et l’amélioration du climat d’affaire. Il sera financé dans le cadre de partenariats public privé.

• Quant au quatrième axe : ‘’Animation’’ il vise à ancrer le positionne-ment de la région en tant que destination nationale et internationale de shopping et de loisirs, et de hub M.I.C.E. Il est prévu dans ce cadre la construction d’un grand théâtre, d’un village de sport, la mise à niveau de complexe Mohammed V et de l’espace ‘’la Casablancaise’’, la réhabil-itation du littoral, de la forêt Marchich et du Zoo d’Ain Sebaâ, la création de l’espace archéologique de Sidi Abderrahmane et la mise en valeur du patrimoine urbanistique et architectural de la ville de Casablanca, pour une enveloppe globale de 2 milliards DH.

Il est à rappeler qu’un plan d’actions prioritaires a été mis en ouvre au cours de l’année 2014 d’une enveloppe globale de 2,8 milliards DH.

Pour la réussite de ce chantier d’envergure, 4 leviers sont prévus, notamment:

• L’amélioration de la gouvernance et du cadre juridique,• Nouveaux modes de financement et de partenariat,• La gestion moderne des services publics,• Adoption d’un plan de communication à même de promouvoir l’identité de la région à l’échelle nationale et internationale.

Dix conventions ont été signées en marge de la présentation du plan de développement 2015-2020 de la région du Grand Casablanca totalisant une enveloppe budgétaire de 33,6 milliards de DH.

edito

Casablanca apporte à la création marocaine l’influx nerveux dont elle a besoin.

Un plan de développement pour le Grand Casablanca à horizon 2020

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Flash infos

Les demandes d’autorisation de construire en hausse

Casablanca, capitale du futur

UrBanIsMe 6 600 demandes d’autorisation de construire ont été déposées en 2013, et 4 300 ont reçu un avis conforme. En 2012, 6 100 demandes avaient été déposées et 3 675 ont été validées. En 2008, au pic de l’activité immobilière, 4700 dossiers avaient été validés, puis 4000 en 2009 et 3900 en 2010 et 2011.

fUTUr Huit villes africaines, parmi lesquelles Casablanca, viennent d’être identifiées comme les futures plateformes du développement économique du continent, selon l’édition 2014 du Global Cities Index publié en avril. Elles ont le potentiel et les caractéristiques pour concurrencer les grandes métropoles mondiales d’ici 10 à 20 ans.

aT KearnY

salon Casablanca a abrité, les 24 et 25 avril, la 2e édition du salon Hub Africa. Organisé par le cabinet NGE IMPACT et CJD International, son programme était structuré autour de trois principales composantes. D’abord, l’« Africa entrepreneurship forum » qui est une plateforme de réflexion et d’échanges réunissant une cinquantaine d’experts, de décideurs et d’entrepre-neurs. Ensuite, le « HUB Africa Awards » et le « Pitch for Invest », dont l’objectif est de permettre à des porteurs de projets de rencontrer et présenter leurs projets à des investisseurs potentiels. Enfin, le « Made in Africa talks ».

sociétés de développement local, les statuts enfin adoptés

Un nouveau centre commercial dans le pipe

CoMMUne Trois sociétés de développe-ment local (SDL) vont voir le jour après l’adoption, de leurs statuts par les élus de Casablanca. La première, «Casa prestations»  est doté d’un capital de 15 millions de DH et aura pour mission de suivre les secteurs de la propreté, le marché de gros et les abattoirs. La deuxième, « Casa patrimoine », dont le capital est de 40 millions de DH, sera chargée de la préservation du patrimoine de la métropole. La troisième, « Casa Évents et animation » travaillera, comme son nom l’indique, sur les volets culturels et sportifs de la métropole de Casablanca. Son capital s’élève à 11 millions de DH.

Mall Petra, filiale de Best Financière, compte construire un mall à Casablanca. Le choix de l’emplacement n’est pas encore décidé. Mais plusieurs opportunités foncières sont déjà identifiées. Les travaux démarreraient en 2017 ou 2018. Comptant sur ses moyens financiers, humains et son expertise, la socié-té veut « lancer un véritable projet différent et à forte valeur à Casablanca ». À rappeler que Petra exploite plusieurs galeries commerciales, telles que Almazar à Marrakech et Borj Fez à Fès.

6 Octobre 2014 · Casa . Invest

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Bouygues Immobilier investit à Anfa

Les Casablancais se déplacent principalement à pied

Un long tunnel au-delà de Casa Port

Un premier parking relais

Derb Omar ne déménagera pas

anfa Un nouveau grand nom de l’immobilier arrive à Casablan-ca. Alors que Bouygues ne s’occupait de grands projets par le biais de sa filiale Bymaro, elle investira dans un projet immobilier de 435 logements, bureaux et commerces sur le site de l’ancien aéroport d’Anfa. Le géant du BTP français a créé une entité pour ce nouveau développement : Bouygues Immobilier.

TrafIC Casablanca s’est dotée, dans le prolongement de son schéma de développement et d’aménagement urbain (SDAU), d’un plan de circula-tion conçu par le Suisse Transitec et Systra, un groupe international d’ingénierie et de conseil spécialisé dans la mobilité. Il concerne le grand Casablanca, de Mohammédia à Dar Bouazza, de l’océan à Nouaceur, et concerne 10 millions de déplacements pour 5 millions d’habitants. L’augmentation du parc automobile de 5 % par an à Casablanca rend les déplacements de plus en plus longs.Ce plan propose quatre volets : l’organisation multi-modale des déplacements, l’orientation des poids lourds et la gestion des livraisons, le stationnement, et la signalisation directionnelle.

CIrCUlaTIon La mairie de Casablanca a décidé de prolonger le projet de tunnel de la marina au-delà de la gare Casa-Port. Elle entend ainsi séparer les flux de quartiers de ceux de transit, ces derniers représentant les deux tiers d’ici à 2020.

TraMWaY Un terrain de 8000 m2 a été identifié pour devenir un parking relais du tramway dans la nouvelle configuration du transport à Casablanca. Il pourra accueillir 300 véhicules fin 2014. Trois autres parkings doivent être créés à Hay Hassani, Californie et Sidi Moumen.

CoMMerCe Le maire de Casablanca a clairement fait savoir qu’il n’était pas question de déplacer Derb Omar, le cœur historique du commerce de gros au Maroc. La Mairie étudie en revanche la possibilité d’y fluidifier le trafic, notamment des camions qui transfèrent la marchandise dans ce quartier en plein cœur de Casablan-ca, déjà saturée.

Un nouveau plan de circulation

55%

5%

13%

14%

14%

Taxis

L’offre de transports en commun se développe, mais les Casablancais se déplacent encore à pied, tandis que la voiture progresse chaque année.

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S’implanter

Ikea pour lancer ZenataHypermarché, alimentation 11 976 m²Habillement, hygiène et beauté 33 034 m²Culture, sport, loisirs 4 271 m²Électroménager, mobilier, déco, brico 5 734 m²Services, restauration 10 195 m²Loisirs, Cinéma 17 293 m²Ikea 26 000 m²Total commerces 108 502 m²

La ville nouvelle de Zénata est destinée à accueillir une immense zone commerciale, dont la taille sera une première au Maroc : 108 000 m2 de commerces, plus 135 000 m2 de parking. Ce projet nécessitera un inves-tissement estimé à 1,18 milliard de dirhams. Toutes les catégories de commerce seront représentées. Pour lancer le projet, les promoteurs ont convaincu un poids lourd du secteur de s’installer : Ikea. Avec 26 000 m2 et 220 000 millions de dirhams d’investissement, Ikea sera la locomotive pour les autres enseignes, toutes prévues en phase 2. L’ouverture est prévue en 2015 pour Ikea, et en 2017 pour toute la phase 2.

Ikea ouvrira son premier magasin au Maroc en 2015.

Un grand mall sur le boulevard Ibn Tachfine

Mall Au terme d’un investissement de 600 millions de dirhams dont 150 pour l’acquisi-tion du terrain de deux hectares, un grand centre commercial, de bureaux et hôtelier sera construit près du boulevard Ibn Tachfine. Avec 10 000 m2 de commerces, un hypermarché de 9200 m2, et 32 000 m2 de parking, le centre apportera une offre nouvelle dans cette zone densément peuplée. 12 000 m2 de bureaux seront également ouverts à la commercialisa-tion.

8 Octobre 2014 · Casa . Invest

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Le succès des zones industrielles de la CFCIM est que les lots sont ouverts à la location, afin d’éviter toute spécula-tion, comme celle d’Oulad Salah à Bouskoura.

Un ecoparc à BouskouraAprès le succès de son premier parc à Bouskoura, la CFCIM en crée un deuxième.La Chambre française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) continue le développement de ses parcs industriels sur le modèle de son premier parc industriel, c’est à dire avec des terrains en location et non à la vente. Après Bouskoura, elle en crée deux à Berrechid et Settat. Deux parcs nés de « la volonté franco-marocaine d’essaimage des nouvelles zones industrielles dans les autres régions du Royaume », rappelle Mounir Benya-hya, directeur chargé des parcs industriels au sein de la Chambre.Le premier, ECOPARC, verra le jour à Berrechid. Il sera le premier de son genre en Afrique la-bellisé HQE (haute qualité environnementale). « Il sera réalisé sur un terrain de 61 hectares relevant du domaine collectif de la Commune Rurale Sidi El Mekki et situé sur la route vers Had Soualem à 5 km de Berrechid et à 9 km de l’Autoroute reliant Casablanca et Marrakech », précise Mounir Benyahya. ECOPARC abritera 180 entreprises industrielles pour un investis-sement total de 3 milliards de dirhams, dont la moitié en IDE. Ce quatrième parc permettra la création de 8000 emplois directs et 4000 indirects. Les travaux d’aménagement n’ont

pas encore démarré. La convention d’investis-sement entre la CFCIM et l’État est en attente de signature. L’accord de la commission interministérielle des investissements est déjà donné. Le second est à un jet de Casablanca. Dénommé Settapark est situé en mitoyenneté de la zone industrielle existante à Settat. Il sera composé de 85 lots locatifs sur 20 hectares bruts. Géré et sécurisé, il nécessitera un investissement de 95 millions de dirhams. La subvention accordée par l’État marocain s’élève à 21 millions de Dirhams. Settapark permettra la création de 4000 emplois directs et 3000 indirects, et drainera un investisse-ment total d’un milliard de dirhams, dont la moitié en investissement direct étranger (IDE). Les travaux d’aménagement de ce troisième parc industriel de la CFCIM ont démarré en décembre 2013. Les premiers lots seront prêts pour l’implantation des unités industrielles avant fin 2014.

La Chambre Française de Commerce et d’Industrie du Maroc (CFCIM) est une association privée, de droit marocain, créée en 1913. Avec plus de 4 000 entreprises adhérentes, réparties sur trois secteurs d’activité (commerce, industrie et services), la CFCIM est la plus im-portante des 111 Cham-bres de Commerce et d’Industrie Françaises à l’Étranger (CCIFE).

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Vie du CRI

forUM Le paysage économique et industriel marocain est fortement marqué par les PME, qui constituent environ 95 % de son tissu productif. Renforcer leur compéti-tivité est un levier déterminant pour la croissance de notre pays.Or, les PME demeurent bien sou-vent des entreprises fragiles. Pour 97 % des microentreprises, dont plus de 60 % dans le secteur in-formel, leur part dans la création de valeur ajoutée se limite à 20 % seulement du total global.Pour valoriser la PME et augment-er sa contribution à l’économie, l’idée d’un Forum de la PME et de ses Partenaires s’est concrétisée. Il se tiendra les 11 et 12 décem-bre 2014, organisé par Epitathe, en partenariat avec le Centre Régional d’Investissement du Grand Casablanca. Il mobilisera toutes les forces vives publiques et privées pour faire émerger un écosystème plus favorable au développement de nos petites

entreprises et industries.Des débats francs, ouverts et constructifs, un accès direct à l’administration publique, de véri-tables possibilités de financement public et privé, des solutions concrètes pour la valorisation des compétences et la mise à niveau de la PME — PMI, un réel accompagnement pour l’export et l’ouverture sur l’international, des centaines de rendez-vous d’affaires, c’est ce que propose cette première édition.Le Forum de la PME et de ses Partenaires offre un pro-gramme riche, pragmatique et interactif et une approche totalement opérationnelle. Il se positionner comme vec-teur de rapprochement entre l’administration et l’entre-prise, et comme plate-forme de solutions concrètes et génératrices d’opportunités d’investissement, d’innova-tion.

Informer, échanger, accompagner, soutenir, renforcer, rapprocher... ce sont les mots d’ordre du programme de cet événement qui veut fédérer toutes les énergies au service de la PME.

Forum de la PME et de ses Partenaires pour accélérer notre émergence

UrBanIsMe Dans le cadre de la mission dévolue aux Walis et aux gouverneurs pour la mise en œuvre du décret relatif au règlement général de construction et en application des recommandations du Comité Régional de l’Environnement des Affaires du Grand Casablanca, la Wilaya de la Région du Grand Casablanca, le centre régional d’investissement du Grand Casablanca et l’Ordre des Architectes du Centre ont lancé un appel à manifesta-tion d’intérêt auprès des opérateurs du secteur des technologies de l’informa-tion pour le développement et la gestion des services en ligne pour les 21 guichets uniques des autorisations d’urbanisme du Grand Casablanca.

À la suite de cet appel à manifestation d’intérêt, un candidat a été sélectionné : RIBATIS.L’objet de la consultation a consisté à sélectionner un Prestataire pour assurer les services et prestations suivantes :

1. Le développement et le déploie-ment d’un système d’information intégré destiné à la gestion en ligne des processus de dépôt, d’examen et de délivrance des autorisations d’urban-isme, auprès des 21 guichets uniques du Grand CasablancaLe système devrait permettre au moins les trois services suivants : • un service front-office de gestion en ligne de dépôt des demandes d’autori-

sations et de prise de rendez-vous par les usagers ; • un service back-office pour la gestion des processus liés aux activités de réception et de traitement et suivi des demandes et dossiers d’autorisation, des commissions d’examen, et de délivrance• un service de reporting et de moni-toring (Gouvernance).

2. Gestion et administration du sys-tème d’information conformément aux termes d’un contrat de gestion sur une durée déterminée fixée à six ans, où le Prestataire prélèvera des frais de dépôt des demandes d’autorisation d’urbanis-mes directement auprès des usagers.

Un guichet unique en ligne pour les autorisations de construire Un partenariat innovant entre administrations, ordre des architectes et opérateurs privés au service des investisseurs et architectes de la région du Grand Casablanca.

10 Octobre 2014 · Casa . Invest

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Vie du CRI

Une nouvelle zone industrielle à Sidi Hajjaj Oulad Hassar

Zone IndUsTrIelle “Le CRI du Grand Casablanca de concert avec plusieurs partenaires, a lancé un appel d’offres public pour la réalisa-tion des études de marché, de positionnement et de concept ainsi que les études techniques, juridiques et financières visant la réalisation d’un parc locatif d’activités industri-elles, commerciales et logistiques sur un terrain qui s’étend sur une superficie de 142 ha au niveau de la commune Sidi Hajjaj Oulad Hassar à Médiouna. Après ouverture des plis et examens des offres, un concurrent national a été déclaré provisoirement attributaire du marché sous réserve de compléter son dossier tel que prévu par la loi. A suivre “

CréaTIon Au titre du premier semestre 2014, 3664 sociétés ont été créées à travers ce guichet enregistrant ainsi une hausse de 2% par rapport à la même période de l’année 2013. La SARL demeure le type de société privilégié avec une part de 98,7 % La ventilation par secteur fait ressortir une prédominance des Services avec une part de 52,5%. Le secteur du Com-merce occupe la deuxième position avec une part de 33,5 %. La 3ème position revient au secteur des BTP avec une part de 10.8%

InvesTIsseMenT Durant le 1er semestre de l’année 2014, la Commission Régionale des Investisse-ments du Grand Casablanca a instruit 164 projets d’investissement. Le montant total de ces investissements s’élève à 21,5 milliards de dirhams alors que les emplois prévus se chiffrent à 36 866.Sur le nombre total des projets instru-its par le CRI du Grand Casablanca au cours de ce semestre, 58 projets d’in-vestissement ont reçu l’avis favorable totalisant un montant global dépas-sant les 9,4 milliards de dirhams et permettraient la création de plus de 5 700 emplois contre 44 projets au cours du même semestre 2013 avec une enveloppe de 8,2 milliards de dirhams et 47788 emplois. L’analyse sectorielle des projets

agréés fait ressortir une prédomi-nance du secteur des BTP avec 29 projets suivi du secteur industriel avec 10 projets et du secteur des Ser-vices avec 8 projets. La 4ème position est occupée par le Tourisme avec 4 projets agréés.La ventilation des montants d’in-vestissements projetés démontre que c’est le secteur du Tourisme qui réalise le montant le plus élevé avec 6,705 milliards de dirhams, soit une part de 71.33 %. Le secteur des BTP occupe la deuxième position avec une enveloppe de 1,23 milliards de dirhams, ce qui représente 13,08 % C’est le secteur des Services qui créerait le plus de main d’œuvre avec 1261 emplois soit 22,12 % du nom-bre total d’emplois prévus.

3 6649,4Sociétés ont été créées à travers le guichet d’aide à la création d’entreprise.

Milliards de dirhams approuvés ont permis la création de plus de 5 700 emplois.

Casa . Invest · Octobre 2014 11

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12 Octobre 2014 · Casa . Invest

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Dossier

Casablanca, princi-pale ville industri-elle du Maroc ? Un vieux cliché ! Une réalité dépassée. Ville extrêmement

jeune, puisqu’elle a un peu plus d’un siècle d’existence seulement, Casablanca s’est effectivement dével-oppée autour de son port où transitaient entre autres les matières premières qui alimentaient les industries de transformation. Mais ces vastes zones industrielles d’hier, comme Ain Sebâa ou le Mâarif, se vident de leurs

usines qui se délocalisent dans de nouveaux espaces en périphérie ou dans des villes satellites.

les bureaux chassent les usinesÀ Casablanca, ce sont les pla-teaux bureaux qui prennent le pas : il faut de nouveaux espaces pour la matière grise ! Ville industrielle hier, Casablanca est clairement devenue une ville de ser-vices. Banques et institutions financières, assurances, y ont de longue date leurs sièges sociaux. Mais ils sont rejoints depuis par d’autres secteurs.

L’économie de l’information, qui représente plus des deux tiers de la richesse produite dans les pays avancés, y explose.Tout ce qui fait appel à la créativité trouve à Casa-blanca les moyens de son développement et de sa production. Publicité, cinéma, télévision, mode, arts, web, médias, décoration, ameu-blement, architecture… Dans beaucoup de ces secteurs, la part de marché de Casablan-ca y est écrasante. La presse écrite est presque intégrale-ment installée à Casablanca,

Ville de tradition industrielle au siècle dernier, Casablanca aborde le XXIe par les services à haute valeur ajoutée. Pour qui veut créer,

développer dans les services, c’est à Casablanca qu’il faut être.

CréationCasablanca

capitale de la

Casa . Invest · Octobre 2014 13

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Dossier

et entretient des bureaux ou des correspondances dans les autres villes. La création publicitaire est entièrement à Casablanca. Les métiers qui y sont liés, comme la production vidéo, photographes, rédac-teurs-concepteurs ont, dans une écrasante majorité, élu domicile à Casablanca.

le cœur des métiers de créationLe cœur de la mode bat à Casa-blanca, où vient d’être installée la première école de création et de mode. Les métiers des nou-velles technologies essaiment d’abord à Casablanca, ou les grandes sociétés mondiales ont d’ailleurs domicilié leurs sièges régionaux, voire africains. Les jeux vidéos, la production de logiciels, les nouveaux sites web : c’est d’abord à Casablanca que cela bouge.Dans le cinéma, Ouarzazate c’est fait un nom dans la pro-duction et Marrakech avec son festival. Mais leur réputation n’a pas réussi à y développer un tissu local. Le gros des troupes qui contribuent à la production cinématographique dans le Sud

Musique, vidéo, art, c’est à Casablanca que la création se

fait.

xxx

Casablanca bouillonne. Comme les grandes villes, elle donne de l’énergie.

vit à Casablanca et se délocal-ise sur les lieux de tournage quand le besoin se fait sentir.La production télévisuelle est elle aussi localisée à Casablan-ca. Et lorsque la très officielle Société Nationale de Télévision et de Radio lance de nouvelles chaînes, comme ses chaînes

sportives ou thématiques, c’est à Casablanca qu’elle les implante.C’est l’effet grande capitale : comme à Londres, Barcelone, Paris, New York dans leurs pays respectifs, la ville a cette énergie, ce côté bouillonnant et cosmopolite nécessaire à

Casablanca renoue avec l’audace qui fut la sienne lors

de sa période Art Déco, qui la plaça à l’avant-garde de

l’architecture.

14 Octobre 2014 · Casa . Invest

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Dossier

Les meilleurs ingénieurs, les meilleurs designers, les meilleurs créatifs sont à Casablanca.

stimuler la créativité. C’est, dans le royaume, le seul creuset dans lequel se forgent les idées, où s’activent les réseaux qui engendrent la création.Les hommes et les femmes dont les compétences sont recherchées par cette écono-mie de l’information et de la création ont besoin de cette énergie, de cette activité pour vivre. Rencontrer, échanger, vivre même avec ce stress stimulateur sont nécessaire à l’activité.C’est aussi une question de taille critique. À Ouarzaza-te, une grosse production cinématographique interna-tionale peut mobiliser de très nombreux sous-traitants au printemps. Mais passées les quelques semaines de rush, les

sous-traitants reviennent à Casa-blanca où la production natio-nale télévisuelle et publicitaire assure du chiffre d’affaires pour le reste de l’année. À Marrakech, de nombreux photographes ou vidéastes s’arrêtent, séduits par la lumière. Mais petit à petit, Casablanca les aimante : c’est

là que le travail se fait, que les contrats se nouent. En fait, quand Marrakech vit, créée, c’est sou-vent que Casablanca s’y est délo-calisée. La ville dont la puissance économique sur les services est forte donne le tempo loin de ses bases.

La ville regorge de jeunes qui se

lancent sur le web et se dispute les ré-

compenses des web awards, à Casablan-

ca. Of course !

La mode est très active à Casablanca : les défilés s’y succè-dent régulièrement,

comme la Fashion Week.

Casa . Invest · Octobre 2014 15

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vidéorama, le choix gagnant de Moulay ahmed Belghiti.

Je ne finance pas un projet, je finance un homme ». C’est en ses termes qu’Abdelaziz Alami, alors président de la BCM, l’actuelle Attijariwafabank, exprimait il y a 27 ans sa confiance au jeune Ahmed Belghiti venu lui demander un financement. Le jeune Belghi-ti, venait de rentrer de la France avec un diplôme de l’université de Dauphine et voulait créer une société de production vidéo : Vidéorama. Nous sommes en 1987. Le Maroc ne compte pas d’entreprises spécialisées dans la

postproduction des spots publicitaires. Tout le travail de trucage, de montage et d’effets spé-ciaux se faisait à l’étranger, notamment en France. Ce qui impliquait forcément une sortie de devises. Et c’est là que résidait, entre autres, l’intérêt du projet de Moulay Ahmed Belghiti, intérêt qu’avaient saisi à l’époque les cinq hommes forts de la publicité dans le Royaume, dont Abdelha-mid Kadiri et Noureddine Ayouch, qui se sont associés à hauteur de 50 % dans son entreprise.

le virage du numériqueL’effet du nouvel entrant ne s’est pas fait attendre. « En 1988, 144 spots ont été produits au Maroc, contre seulement une soixantaine une année plus tôt », rappelle Ahmed Belghiti. Fer de lance du développement de la publicité au Maroc, Videorama voit son chiffre d’affaires croître très régulièrement jusqu’au milieu des années 90, où le numérique vient bousculer la startup. Son jeune patron adapte alors l’activité de son entreprise. Vingt ans après ce choix stratégique, la structure du chiffre d’affaires de Videorama a changé : 75 % de ses 80 millions de dirhams sont drainés par la production des spots publicitaires et 25 % par la communication d’entreprise, notamment le brand content.

Un savoir-faire qui s’exporteActuellement, l’expertise de Videorama est reconnue, à tel point qu’elle s’exporte facilement en Afrique et dans les pays arabes. Certes, cette diversification géographique a con-tribué à booster le business de cette entreprise d’une cen-taine de salariés. Mais Moulay Ahmed Belghiti constate que le marché est relativement saturé. «  Actuellement, difficile de réaliser un taux de croissance à deux chiffres », indique-t-il. Conséquence, d’autres domaines d’activités stratégiques sont en cours de développement : le digital et la production de séries télévisées. Une nouvelle aventure s’annonce pour Moulay Ahmed Belghiti. Et c’est toujours dans la même ville, Casablanca  : « Là où Videorama tourne facilement ses spots et émissions et où les autorités se montrent sensibles à ses besoins ». Belghiti est en train même de tourner une publicité sur la ville.

Sur une production publicitaire entièrement localisée à Casablanca, Vidéorama s’est affirmée.

Vidéo

en très brefCréation en 1987.144 spots télévision.80 millions de dirhams de chiffre d’affaires.

16 Octobre 2014 · Casa . Invest

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diamantine bouscule la tradition avec le prêt-à-porter

Diamantine, « pure création marocaine », n’existe pas encore en 2002. Moins de 12 ans après, elle s’est taillé une place de choix dans l’univers de la mode, où il est toujours difficile de réussir, particulièrement au Maroc. Elle a même accédé à la reconnais-sance : en 2012, Diamantine a été primée première marque marocaine de Commerce et Distribution dans le cadre de la quatrième édition des Morocco Awards, organisée par l’OMPIC et le Ministère du Commerce et de l’Industrie.

Une dame à la naissance de la marqueCette consécration est certes une reconnaissance des efforts fournis par tout le staff de cette entreprise spécialisée dans le prêt-à-porter traditionnel mod-ernisé destiné aux femmes, hommes et enfants. Mais elle doit beaucoup à Zhour Kabbaj : c’est elle qui a porté le projet de la création de la marque. Elle reste l’une des propriétaires du Groupe mère de Diamantine, Soft Group, une holding qui a vu le jour en 1918 et qui est, entre autres, l’un des leaders du secteur textile au Maroc avec plus de 3000 employés. D’ailleurs, cette appartenance à Soft Group fait dire à Abdellatif Kabbaj, celui qui a repris le flambeau quelques années après sa sœur, que « la création de Diamantine est une suite logique des choses, puisque le groupe a toujours opté pour une intégration horizontale et verticale de ses métiers ».À l’instar de Zhour Kabbaj, le nouveau directeur général ne veut pas faire dans la demi-mesure. Ses objectifs sont bien clairs : en faire une marque internationale. En 2014 : il veut que son enseigne boucle l’année en atteignant 100 points de vente sur le territoire national, mais aussi à l’étranger, notamment au Maghreb et le Moyen-Orient. Sans oublier le développement de la présence de Diamantine, via des magasins multimarques, en Europe occidentale et Amérique du Nord.Ce n’est pas une tâche aisée si l’on sait que la marque ne compte actuellement que 64 magasins, dont 12 à l’interna-tional.

Casablanca, base de développementMais Diamantine a plus d’un atout à faire valoir pour réussis son pari. La ville qui a connu sa naissance en fait cer-tainement partie. C’est de Casablanca qu’il s’agit. « Notre marque profite énormément du développement rapide de la capitale économique, du réaménagement de ses grands boulevards et de la construction de ses grands centres commerciaux », explique Abdellatif Kabbaj. « L’émergence de grands quartiers dans la périphérie de Casablanca est également pour beaucoup dans le développement de notre marque qui cherche, tout le temps, la proximité de ses clients », ajoute-t-il.

Mode

en très bref12 ans d’existence64 magasins12 à l’étrangerSacrée première marque marocaine de commerce et de distribution en 2012.

Le caftan et la jellaba étaient la chasse gardée des tailleurs. Diamantine en a fait du prêt-à-porter accessible.

Casa . Invest · Octobre 2014 17

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l’Boulevard, festival spontané.

L’Boulevard, c’est un nom, voire une marque qui sonne très bien. Sa spécialité, rares sont ceux et celles qui ne la connaissent pas. Il est même devenu le plus grand festival de la musique ur-baine (Rap, hip-pop, Fusion, Metal…) en Afrique et dans le monde arabe. Cette réputation a été

bâtie grâce aux efforts de plusieurs jeunes. À leur tête, Mohamed Merhari, célèbre par son surnom  : Momo. Ce spécialiste du théâtre à la base, se rappelle des moindres détails de cette aventure pas comme les autres.

Une idée qui a germé progressivement« Au milieu des années 90, nous avions commencé à organiser dans le cadre de la Fédération des œuvres laïques (FOL) des cours de théâtre, des petits concerts, des ateliers artistiques pour enfants, des petites compéti-tions, sans grande prétention », raconte Momo. « Au fur et à mesure, l’idée d’organiser un festival pour la musique marginalisée a germé ». Une idée qui n’a pas tardé à se concrétiser. En 1999, la première édition a vu le jour avec les moyens du bord dans les locaux de la FOL. « Même le kiosque qui nous faisait les photocopies était un de nos sponsors », ajoute notre Momo. Le festival s’appelait à l’époque « le tremplin des jeunes musiciens de Casablan-ca ». Pour la 2e édition, « nous étions toujours dans le bri-colage », précise-t-il, même si le Festival a pu convaincre un premier sponsor, Méditel. La salle de la FOL est alors devenue plus petite.

À partir de la 4e édition, le Festival a déménagé sur le terrain du COC pour accueillir les jeunes de plus en plus nombreux. En 2003, un événement inattendu a participé amplement à la promotion de L’Boulevard : l’emprisonne-ment de trois groupes soupçonnés d’appartenir à des sectes sataniques. Momo et ses collègues se sont forte-ment mobilisés pour défendre les jeunes accusés.

Une victoire d’imageUne fois libérés, la victoire était aussi celle du L’Boulevard et il est devenu de plus en plus facile de mobiliser des sponsors, de trouver des têtes d’affiche internationales et d’étoffer l’équipe d’organisation. « Le budget du festi-val a atteint les trois millions de dirhams », fait savoir le codirecteur de l’association EAC-L’Boulart qui organise le festival. De 2005 à 2007, L’Boulevard a atteint les 100 000 visiteurs avec une soixantaine de groupes. La dernière édition, la quinzième, a pu attirer en tout et pour tout moins de 40.000 visiteurs pour plus de 50 groupes. Pour redorer le blason de ce festival et de la musique al-ternative, ses promoteurs l’ont doté, fin 2011, d’une entité structurante : un Centre de la musique actuelle au Tech-nopark. L’objectif est de maîtriser la production musicale depuis la création jusqu’à la diffusion. Ce centre offre des salles bien équipées, des studios, des salles de concert, afin de suivre les jeunes groupes, les accompagner et les aider à se développer. L’Boulevard est devenu aujourd’hui sponsor…

L’Boulevard, le plus authentique des festivals de musique est un vrai succès populaire à Casablanca. Ce sont les jeunes de la ville qui l’ont lancé.

Musiqueen très brefCréation en 1999Jusqu’à 100 000 visiteurs50 groupes de musique

18 Octobre 2014 · Casa . Invest

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Kezakoo.com, l’e-learning des jeunes

Casablanca est la ville des startups de l’internet au Maroc. Youssef Ghalem et Radwan Basqual, deux jeunes casablancais, y ont créé kezakoo.com, qui s’est rapidement imposée dans le paysage du web marocain. En janvier 2013 seulement, ils produis-ent la première vidéo. Neuf mois plus tard, leur site web est mis en ligne, exactement après la production de 400 vidéos didactiques, dont une bonne partie destinée à l’enseignement des mathématiques. En moins d’un an, cette jeune pousse s’est fait

rapidement une excellente réputation. Elle est arrivée 2e lors de la première édition de Maroc Startup Cup, et a remporté le prix de la meilleure startup web 2013 au Maroc web Awards.Cette plateforme web offre gratuitement aux étudiants des programmes scolaires marocains en vidéos. Elle compte 8000 inscrits, 40 000 fans sur sa page Facebook, 800 visites par jour et 2000 vues quotidiennes.

dans la pépinière du TechnoparkKezakoo.com ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle profite, à cet effet, d’un atout de taille, l’écosystème des entrepreneurs si riche de la capitale économique. Youssef Gha-lem explique : « les rencontres, les workshops et tous les événements tenus au Technopark de Casablanca nous permettent de développer notre réseau relationnel et d’échanger des bonnes pratiques avec des entrepreneurs, notamment du monde du web ». La startup veut actuellement consolider son statut de premier entrant sur la niche des vidéos éducatives. « Il n’y a pratiquement pas de concurrents directs pour notre site web. En outre, le contenu vidéo étranger n’est pas adapté aux élèves et programmes marocains », fait savoir notre interlocuteur. Son entreprise travaille sur le développement d’une nouvelle version de son site web, dont le lancement est prévu pour septembre 2014. Cette version sera en français et en arabe, et sera marquée par l’ajout de nouvelles rubriques : Forum, blog, quiz, compétition, documents téléchargeables…

la plus grande vidéothèque éducativeLa plateforme s’ouvrira également sur ceux et celles qui veulent créer du contenu. En parallèle, Kezakoo.com compte développer la plus grande vidéothèque éduca-tive au Maroc. Avant fin 2014, son équipe s’est fixé comme objectif d’atteindre 1000 vidéos mises à la disposition des étudiants et des élèves. Un chiffre qu’elle prévoit de faire passer à 5000 en 2015 et 50 000 en 2018. Des objectifs certes ambitieux, mais qui sont leur portée, à en croire Youssef Ghalem, directeur et co-fondateur de Kezakoo.com.La startup mise beaucoup sur l’entrée tout pro-chainement d’une entreprise solide dans son tour de table. En attendant, les deux jeunes entrepreneurs Youssef Ghalem et Radwan Basqual, ont développé de nouveaux services pour financer leur projet. Outre le développement de contenu vidéo éducatif, ils ciblent aussi le dévelop-pement d’applications facilitant l’apprentissage. Ils viennent d’ailleurs de décrocher un marché de la part d’une grande entreprise marocaine.

web

en très brefUn an d’existence.400 vidéos8000 inscrits40 000 fans2000 vues quotidiennes

Deux jeunes Casablancais ont mis en ligne des modules pour réviser les cours à destination des lycéens et des étudiants. Ça marche !

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ali n’ Productions, des films et des sitcoms

Se faire une place dans un secteur très risqué et réputé peu rentable, c’est le pari gagné par Nabil Ayouch. En 1999, l’année de sa rentrée à Casablanca, le jeune cinéaste n’avait qu’une seule pas-sion et une seule volonté : faire des films. Pour les produire, ou exactement pour les coproduire, il a créé Ali n’ Productions. Une société qui va être derrière des films comme « Maktoub », « Ali Zaoua » ou encore « Whatever Lola Wants ». En quinze ans d’exercice, Ali n’ Productions a produit six films cinématographiques, 50 longs métrages, une trentaine de courts métrages, 40 films documen-

taires et 300 épisodes de séries télévisées.

Casablanca regroupe tous les métiersCette quantité n’est pas fortuite. Casablanca y est, d’ailleurs, pour quelque chose. « La ville m’offre notamment la proximité avec mes différents inter-locuteurs que sont les clients, les sponsors et les talents », précise Ayouch. «  Elle offre, ajoute-t-il, à tout cinéaste des studios de tournage et des prestataires de services comme les sociétés de location de matériels. Le caractère cosmopolite de Casablanca est aussi une véritable source d’inspi-ration », indique notre cinéaste. Outre l’installation dans la capitale économique, Nabil Ayouch a fait, dès le départ, un autre choix stratégique, la diversification de l’activité de sa société. Sa première initiative était essentiellement de nature sociale. « J’ai remarqué que le Maroc recèle beaucoup de talents. Ce qu’il leur faut, c’est l’accompagnement. Le prix Mohamed Reggab, créé en 2000, est né de ce constat. Résultat, huit films ont été accompagnés », se ré-jouit notre cinéaste. « Dans la foulée, j’ai mis en place d’au-tres initiatives », ajoute-t-il. Le patron de Ali n’ Productions était à l’origine d’un partenariat sur l’art vidéo avec plu-sieurs institutions comme l’École des beaux arts de Casablanca. Il a développé également un atelier sur l’art documentaire avec la faculté des lettres de Ben Msik de la capitale économique et celle de Moham-média. L’initiative Meda film développement (MFD) a émané également de la société Ali n’ Productions. Mis en place en partenariat avec l’Union européenne et le Festival du film de Marrakech, elle est destinée au cou-ple producteurs-scénaristes des dix pays de la région méditerranéenne afin de les accompagner tout au long du processus de développement de projets audiovisuels.

Booster le cinéma marocainLe tout dernier grand projet de Nabil Ayouch : « Film Indus-try  », dont l’objectif est de booster l’industrie cinémato-graphique marocaine, avec l’aide de la Société Nationale de Radio et Télévision et le ministère de la Communication. Ali n’ Productions est actuellement un véritable groupe qui détient quatre filiales spécialisées dans les films publicitaires, la 3D, la distribution et l’accompagnement de la production étrangère. C’est de cette façon que Nabil Ayouch a réussi à rentabiliser son affaire « dans un secteur qui n’est pas suff-isamment rentable et où les marges sont étroites »

Cinéma et télévision en très brefCréation en 19950 longs métrages40 documentaires300 épisodes de série télévisée

Le cinéma se développe à Casablanca, avec de jeunes talents ambitieux et créatifs.

20 Octobre 2014 · Casa . Invest

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CMooa développe l’intérêt pour la peinture et l’art à Casablanca

Lorsque Hicham Daoudi ouvert sa maison de vente aux enchères à Casablanca, le marché de la culture était encore très peu développé. « En 2002, date de la création de la compagnie, les entreprises culturelles ou dédiées à la culture étaient peu nombreuses et il y’avait un problème de crédibilité autour de l’émergence d’un nouveau secteur comme celui du commerce des œuvres d’art ». Le 28 décembre de cette même année, Hicham Daoudi organise sa

première vente aux Enchères à… la Mamounia, à Marrakech. Casablanca ne disposait alors pas de salle de vente aux enchères.Les débuts de la Compagnie Marocaine des Œuvres et Objets d’Art (CMOOA) n’ont pas faciles. Petit à petit, « nous avons fédéré plus de monde et permis à ce que la mayonnaise prenne, dans l’effort et non la douleur », se réjouit-il. En 2004, la compagnie se dote enfin de sa propre salle au cœur de la capitale économique. « Lieu d’exposition et d’adjudication, elle accueille désormais régulièrement des événements qui rencon-trent un public d’amateurs et d’institutionnels toujours plus nom-breux », explique Hicham Daoudi.

Presque cinquante ventes depuis la créationAujourd’hui, la CMOOA est tout près des cinquante ventes aux enchères. Des ventes qui ne sont pas passées inaperçues, puisque la salle casa-blancaise de la CMOOA a enregistré des records mondiaux d’adjudication pour certains peintres orientalistes tels que José Cruz-Herrera, Henry Pontoy, Jean Gaston Mantel ou de peintres marocains tels que Jilali Gharbaoui, Ahmed Cherkaoui ou encore Mohamed Ben Ali Rbati.« Casablanca, qui concentre les principaux acheteurs privés, sert indéniablement dans le flux d’échange de capitaux et de marchandises qui n’existe dans aucune autre ville du pays », reconnait Hicham Daoudi. Pour lui, la ville a beaucoup de potentiel. « Elle ne privilé-gie pas encore suffisamment une culture d’excellence ou une excellence culturelle, et notre secteur reste le parent pauvre des différents plans économiques de la ville ».

Casablanca porte le marché Un besoin d’autant plus en plus pressant que « l’art comme beaucoup de secteurs puisse être impacté par des conjonctures ou des calendriers spéciaux », précise Hicham Daoudi. Concrètement, explique-t-il, « il nous est arrivé de boire de sacrées tass-es, mais aussi de connaître parfois des heures de gloire ».

Art

en très brefCréation en 200450 ventes aux enchèresRecord d’adjudication pour un peintre orientaliste.Record d’adjudication pour un peintre marocain.

Une des premières maisons de vente aux enchères à s’être installée à Casablanca.

Casa . Invest · Octobre 2014 21

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sigma, pionnier de la production vidéo

« SIGMA ne pouvait se développer qu’à Casablanca ! », assène son directeur général délégué, Franck Beugniet. « C’est tout d’abord une ville cosmopolite, ouverte d’esprit, travailleuse et qui regorge de talents », argumente-t-il. « Son dynamisme économique permet de se dével-opper, de trouver des partenaires tout autant que des clients exigeants qui nous aident à avancer ».

C’est à Casablanca que Sigma, société de production audiovisuelle, a vu le jour en 1989, en même temps que 2M. Ses fondateurs sont très connus dans le champ médiatique. L’un d’eux est toujours à la tête de la société, à savoir Dino Sebti. Le second n’est autre que Faiçal Laraychi, l’actuel patron du pôle audiovisuel public marocain (SNRT et 2M).

Capter des marchés traités à l’étrangerAu moment de sa création, SIGMA avait un défi  : Apporter au Maroc une solution de type « one stop shop » en matière de postproduction vidéo. « Ces marchés étaient, auparavant, traités à l’étranger. Il a donc fallu devenir concurrentiel en prix et en qualité avec ce qui se faisait à Paris ou à Madrid », rappelle Franck Beugniet. Et ce, même si le contexte n’était pas tout à fait propice. « C’est un contexte où tout était encore à faire, où les paraboles n’avaient pas encore envahi les toits du Maroc, où aucune formation n’existait, où le métier n’était absol-ument pas encore structuré ». Les technologies étaient elles aussi beau-coup plus complexes avec, d’ailleurs, un ticket d’accès très élevé. « Il fallait véritablement être professionnel et motivé pour développer ces services au Maroc ». Cette façon de faire n’a pas tardé de donner ses fruits. Elle a même permis à l’équipe de la société de relever de nouveaux défis. Le premier était en 1992, l’année où SIGMA à « ajouter un service complet en matière de production publicitaire et institutionnelle ». Le troisième est le virage du digital. Et « l’aventure est loin d’être terminée ! », annonce son directeur général délégué, également producteur et réalisateur. des films restés dans les annalesEn 25 ans de travail acharné et de créativité, SIGMA a réalisé des films qui resteront à jamais dans les annales de la production audiovisuelle et pub-licitaire au Maroc, comme ceux sur la candidature du Maroc à différents événements internationaux, les stratégies sectorielles et la mise en valeur de toutes les réalisations du secteur privé.SIGMA aborde l’avenir en toute confiance. Encore une fois, la capitale économique aura un rôle crucial à jouer. Franck Beugniet explique  : « Aujourd’hui, Casablanca nous réserve encore un énorme potentiel de développement avec le projet Casablanca Finance City qui va propulser la ville vers de nouveaux standards internationaux. Et aussi, avec le rôle de Casablanca comme hub africain qui va encore booster la demande et nous permettre de penser à l’échelle du continent africain ». Notre interlocuteur ajoute  : «  Comme leader à Casablanca, nous sommes donc convaincus d’être au meilleur carrefour stratégique possible pour notre développement ».

Cinéma et télévision

en très bref

1989 : débuts de Sigma.1992 : service complet de production institu-tionnelle.À Casablanca, Sigma a trouvé le terreau idéal pour son

développement : clients, compétences et atmosphère.

22 Octobre 2014 · Casa . Invest

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Financement

Trois exigences à satisfaire pour séduire les capital-risqueurs

Plan de déveloPPeMenT L’un des premiers éléments qui attirent l’attention des fonds d’investissement est l’existence d’un potentiel de créa-tion de valeur. Mais il est nécessaire que ce potentiel soit mis en valeur à travers un projet de développement, formalisé en business plan. « Il est sou-vent plus facile de parler d’un projet que de le poser sur papier », indique Françoise Giraudon. « Cette étape per-met aux entrepreneurs de clarifier leurs idées, identifier les zones d’ombres éventuelles, préparer le discours qu’ils vont développer devant l’investisseur et expliquer leurs objectifs ainsi que les moyens envisagés pour les attein-dre ». Cette feuille de route doit couvrir une période de 3 à 5 ans. On y trouve notamment la stratégie de développe-ment de l’entreprise, le montant des investissements souhaités, la rentabil-ité espérée ainsi qu’une simulation des comptes de résultats et bilans. Elle doit aussi présenter le marché et ses perspectives.

TransParenCe « Lors du premier contact avec une société de gestion de fonds, en plus du business plan, l’entrepreneur doit ap-porter les états financiers et l’historique de son entreprise ainsi que ses réalisa-tions », recommande Françoise Giraud-on. Concrètement, explique-t-elle, il faut être le plus transparent et le plus complet possible dans la communica-tion des informations aux gestionnaires des fonds. La première impression donnée à l’investisseur en capital est primordiale. « C’est à ce moment-là que commence à se construire la relation de confiance entre l’entrepreneur et l’investisseur », fait savoir la déléguée générale de l’AMIC. La qualité de cette relation est fondamentale pour le succès du projet. D’ailleurs, si ce projet se concrétise, les entrepreneurs seront amenés à communiquer régulièrement des informations financières et com-merciales aux investisseurs sous forme de reporting définis conjointement.

CaPITal hUMaIn Autre condition, et pas des moin-dres, avoir des ressources humaines actuelles ou potentielles en mesure d’accompagner un rythme de crois-sance soutenu de l’entreprise. À cet égard, il ne faut pas oublier que les investisseurs en capital peuvent inter-venir dans le recrutement de personnel compétent. Normal, puisque « l’entrée de ces institutionnels dans une société ne se résume pas au seul financement, mais bien à une véritable collaboration active et à un soutien éclairé », rappelle Françoise Giraudon. En outre, cette collaboration nécessite que l’équipe dirigeante prenne en considération les exigences et la logique de travail des fonds d’investissement dans la gestion quotidienne et stratégique de l’en-treprise. Cette équipe doit également savoir que les investisseurs en capital peuvent les aider à améliorer leurs capacités managériales

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association Marocaine des Investisseurs en Capital 23, Bd. Mohamed Abdou (siège CGEM)Quartier Palmiers, 20340 [email protected]

Vous voulez développer votre entreprise, et vous n’arrivez pas à obtenir les fi-nancements traditionnels. Tenez le capital-risque. Françoise Giraudon, déléguée générale de l’Association Marocaine des Investisseurs en Capital (AMIC), vous explique ce qu’attendent de vous les sociétés de capital-risque.

Casa . Invest · Octobre 2014 23

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Aeroport Mohammed V

Forêt deBouskoura

Urbanisme

Dans la zone logistique des Zénatas, les en-trepôts de la SNTL sont déjà opérationnels.

978 hectaresLes huit zone logistiques multiflux programmés dans le grand Casablanca apport-eront 978 hectares à la logis-tique, dont 607 dès 2015.

ZénataConteneurs 130 ha 200 ha

Distribution et sous-traitance logistique 65 ha 109 ha

Céréales 7 ha 14 ha

Total 202 ha 323 ha

oulad haddaDistribution et sous-traitance logistique 30 ha 67 ha

Matériaux de construction 25 ha 36 ha

Total 55 ha 103 ha

derouaDistribution et sous-traitance logistique 40 ha 80 ha

Matériaux de construction 20 ha 30 ha

Total 60 ha 110 ha

nouaceurDistribution et sous-traitance logistique 40 ha 80 ha

Matériaux de construction 15 ha 20 ha

Total 55 ha 110 ha

Un nouvel axe logistique à CasablancaLa ville nouvelle de Zénata reconfigure la logistique de la capitale économique.

Avec 343 hectares, la nouvelle zone logistique de Zénata, officielle-ment inaugurée par S.M. le roi Mohammed VI en mai 2014, sera de loin le plus grand espace logistique du pays. Les aménageurs pub-lics ont profité du projet de ville nouvelle à Zénatas pour mobiliser du foncier pour la logistique. Idéalement placée sur l’axe Casablan-ca-Rabat (autoroute et voie ferrée), et sur un nouvel axe qui se dess-

ine depuis Zénatas jusqu’à l’aéroport de Nouaceur, pour rejoindre ensuite l’autoroute vers Marrakech et Agadir, la zone de Zénatas permettra surtout de libérer Casablanca des nuisances portuaires et de donner un nouveau souffle aux échanges qui transitent par le port.Un axe spécialement dédié reliant le port à la zone est en cours d’achève-ment. Il permettra la connexion entre trafic maritime et terrestre et évitera le trafic des poids lourds en centre-ville.La première tranche de la nouvelle plateforme de Zénata est déjà en partie opérationnelle. Elle prend place sur 6 hectares, et propose 10 entrepôts de taille égale, dont 7 réservés au privé. Ces derniers ont été construits par la so-ciété nationale de transport et de logistique (SNTL) qui a bénéficié du soutien de la Banque européenne d’Investissement, pour un montant global de près de 220 millions de dirhams. La première comptera au total 14 hectares. La deuxième tranche apportera de l’immobilier logistique aux opérateurs privés.

24 Octobre 2014 · Casa . Invest

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Casa Verde

Des tours végéta-lisées à Casa Anfa

1000 arbres Qualité de l’air Brigades vertes Cluster solaire

arChI CGI et Yasmine viennent d’annoncer tour à tour des projets de tours ou immeubles végétalisés à Casa Anfa, sur l’ancien site de l’aéroport. Les deux promoteurs prennent résolument le même pari, celui de bâtiment en hauteur où les jardins sont intégrés dans le bâti.La CGI a décidé de consacrer l’équivalent de 25 % de la super-ficie de chaque logement à un espace vert. Enfin, un grand espace vert de 50 hectares est prévu par l’aménageur de Casa Anfa.

arBres L’association Casablanca Environnement a organisé sa deuxième caravane « Plantons 1000 arbres » en avril. Chaque arbre planté a reçu le nom d’un enfant du quartier.

aIr La Fondation Mohammed VI pour la Protection de l’Environnement a achevé en 2013 la première étude écoépidémiologique sur la qualité de l’air dans le grand Casablanca.

PolICe La Sûreté nationale a créé en juillet 2013 un service central et des brigades régionales de l’environnement à Casablanca et la première brigade en novembre dernier.

solaIre Le premier Cluster industriel en énergie solaire, baptisé « Cluster Solaire » a été lancé en avril dernier à Casablanca, dans le cadre du plan solaire NOOR

Le projet de Yasmine sur Casa Anfa propose des tours végétal-isées.

le tri sélectif arrive à CasablancaCasablanca se met au tri sélectif, depuis les sociétés de collecte des déchets jusqu’à la décharge contrôlée.

le saviez-vous ??Le parc de l’Ermitage est, avec 18 hectares, le plus grand de Casablanca.

Il a été entièrement réhabilité en 2010.

10 autres parcs à Casa-blanca ont été ou sont en cours de réhabilitation.

Le projet de centre de tri sur la décharge est porté par le départe-ment de l’Environnement du ministère de l’Énergie. Il nécessitera une enveloppe de 30 à 40 millions de dirhams et permettrait la création de près de 300 emplois. À l’autre bout de la chaîne, les sociétés délégataires pour la collecte des déchets ménagers de Casablanca, Sita el Beida et Averda, compte introduire le tri sélec-tif. Sita compte mettre en place un nouveau mode de collecte, et Averda envisage d’introduire une formule qui a fait son succès au Moyen-Orient : encourage la population à recycler en donnant des incitations financières.

Casa . Invest · Octobre 2014 25

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Adresses

restaurationLes meilleures tables du pays sont à Casablanca ! Découvrez les nouvelles adresses avec Casa Invest.

Nouveau-né dans le centre qui bouge à Casablanca, le restau-rant Chapeau est le restaurant cosy par excellence : décora-

tions boisées, lumières douces et travaillées, et surtout, piano accompagné le plus souvent de chanteurs de jazz… Pour compléter l’atmosphère déjà idéale, la carte a été imaginée par un restaurateur épicurien averti et un grand chef lyonnais. Cuisine française traditionnelle et généreuse proposée sur ardoise à la française, le restau-

rant Le Chapeau est offre le même cadre et la même qualité que les bistrots mythiques des villes françaises. Le tout dans une atmosphère bohème et chic, dans la détente de la musique jazzy du piano. De bons moments de détente et de gastronomies à découvrir et à partager.

25, rue Ahmed Al Mokri, 20 000 - CasablancaTel : + 212 522 94 98 53 ;

+ 212 522 94 98 55

Le Chapeau : un restaurant piano-bar

26 Octobre 2014 · Casa . Invest

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Trois nouveaux restos à Casablanca

Le Chester’s Lounge restaurant : l’afterwork à la new-yorkaise

Le 25 Casablanca Cuisine et Confidences : cours de cuisine et dégustation

Plus qu’un afterwork, le Chester’s est avant tout un lieu de rencontre purement casablancais. Ambiance décontractée, lumières et décorations recherchées, ce bar revisité à la new-yorkaise est tenu par Samuel et Salva, qui donnent dans l’accueil ultra-chaleu-reux de leurs clients.« Le Chester’s est avant tout un restau-rant New Yorkais où la cuisine est or-chestrée par notre chef cuisinier Richard Meyniel.Cet endroit est aussi apprécié pour son Afterwork, sa cuisine internationale et américaine, et sa groovy ambiance 70, 80 and 90’s. » La décoration a été réce-mment totalement revue, accueillant souvent des toiles et photos d’artistes en vogue. Bonne musique, bonne cuisine et belles personnes, voilà l’argument et l’objectif de Salva pour vous inviter à rejoindre la « famille Chester’s » !

3 rue Abou Faraj Al Asbahani carrefour Bd Zerktouni et Bd d’Anfa. Casablanca+212 522 94 12 82 ; + 212 661 25 84 60

Lieu anciennement nommé « Maison Blanche », le 25 Casablanca est le nouveau restaurant-lounge bar le rem-plaçant, tenu par Thierry Hernandez et son équipe de professionnels venus de Paris. C’est une des brasseries les plus chics de Casablanca. Le restaurant pro-pose une cuisine méditerranéenne revis-itée et recherchée par le chef parisien, toujours à base de produits nobles, à la présentation soignée. Repas d’affaires ou sorties nocturnes entre amis, ce lieu accueillera toutes vos envies dans un esprit chic et cosy. Le mobilier lustré, le jeu de lumières, les vases de lys s’accor-dent à la l’élégance de marbre, en offrant une ambiance décontractée et glamour. Des tarifs plutôt doux pour la qualité proposée : de 110 à 240 DH.À découvrir !

1, Rue Med Abdou, Palmier, Casablanca, 20 000 – CasablancaTel : + 212 522 27 64 76

Un tout nouveau concept à Casablanca : un atelier de cours de cuisine que l’on déguste dans la convivialité en fin de cours !« Nous proposons des cours de cuisine et de pâtisserie dispensés par des Chefs étoilés. L’idée est de passer un bon moment à cuisiner avec le Chef, puis de partager un repas pour déguster les mets préparés, le tout dans la bonne humeur ! » raconte Paula Ruimy-Levy, cofondatrice de Cuisine et Confidences.« À la demande des clients, nous pouvons aussi adapter les spécialités culinaires que nous proposons. Cuisine française, internationale, la plupart du temps, nous essayons de proposer des choses différentes de ce que les gens peuvent manger chez eux ! »Les tarifs varient entre 250 Dhs et 500 Dhs. La consommation des mets se fait sur place ou bien à emporter.

68, Bd Abdellatif ben Kaddour RDC N° 8, Résidence WAFA (rond point des Sports)Casablanca Tel : +212.5 22 95 06 86

www.cuisineetconfidence.ma

Casa . Invest · Octobre 2014 27

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Casa Asso

On ne change pas un joueur qui fait gagner. Aziz Bouderbala, la légende du football ma-rocain, a été réélu, lors de l’assemblée générale

du 24 avril dernier, président délégué de l’association Sport et Amitié. Une association qui n’arrête pas de faire parler d’elle depuis sa création en mai 2000. C’est à Casablanca qu’elle a vu le jour avant de créer plusieurs sections dans une dizaine de villes marocaines, dont Kénitra, Rabat, Meknès, Fès, Oujda... Ses fondateurs et ses membres actifs sont essentiellement d’anciens sportifs. On y trouve des joueurs, des entraineurs, des arbitres, des ex-présidents de club, des cadres fédéraux... Salaheddine Bassir, Ahmed Faras, Hamadi Hami-douch, Mohamed Hazzaz, Hassan Akasbi, Said Benmansour… pour ne citer que certains de ceux qui sont très connus, font partie de l’association.

Les actions de Sport et Amitié sont notamment à caractère social et caritatif. L’association travaille beaucoup dans les centres pénitentiaires, comme la prison d’Oukacha de Casa-blanca. « Nous distribuons des appareils et articles sportifs, nous organisons des matchs avec d’anciens joueurs au profit des détenus, nous animons des ateliers didactiques autour du sport, sans oublier certaines activités de bienfaisance », explique Aziz Bouderbala. Le milieu rural est une nouvelle cible géographique de Sport et Amitié. « À Casablanca, nous sommes actifs dans les dif-férentes régions environnantes, comme Médiouna », ajoute-t-il.L’autre axe que vient de développer l’association tourne autour des séminaires scien-tifiques. « Notre association a contribué au débat autour de plusieurs thématiques qui con-cernent le sport national. Nous

avons ainsi réuni des experts et des praticiens pour échanger autour de l’arbitrage ou encore le passage de l’amateurisme au professionnalisme », fait savoir Aziz Bouderbala. C’est dans ce cadre que l’association organise aussi des séances de signature de livres traitant du sport. Et ce n’est pas tout. L’association porte un nouveau projet à forte valeur ajoutée, c’est la création d’un observatoire national du sport. Son objectif est de faire la veille sur les différentes disci-plines sportives, analyser les diverses failles tout en étant une force de propositions pour les autorités publiques. « Le contenu et le contenant exact de cette structure seront définis par le nouveau bureau dirigeant de l’as-sociation », précise le président délégué de Sport et Amitié. Mais, une chose est d’ores et déjà sûre et certaine : l’observatoire élira domicile à Casablanca.

Son association s’occupe de bienfaisance, d’actions sociales dans le grand Casablanca.

Avec d’anciens footballeurs, il organise des matches dans les prisons.

Aziz Bouderbala a été un des joueurs clés de la glorieuse équipe de 1986, devenue première équipe africaine à passer un tour à la Coupe du Monde de football.

Notre association contribue aussi au débat sur le sport national.

28 Octobre 2014 · Casa . Invest

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elec expo Elec Expo Forum 2014 offrira un espace privilégié de rencontres, d’échanges et d’affaires entre professionnels insti-tutionnels, investisseurs et banques en-gagés dans le défi énergétique que doit relever le Maroc. Il ouvrira le dialogue de manière directe sur les sujets liés à la politique énergétique au niveau national et international, et contribuera à l’information des participants sur les nouvelles technologies et les opportu-nités du secteur. À la foire de Casablanca

dU 29 oCT aU 1 nov 2014

salon International des Mines et Carrières Cet évènement, organisé par la revue Energie & Mines et la société RPI, en pa-tronage du Ministère de l’Energie et des Mines et du Ministère de l’Equipement et du Transport. Il est organisé en parte-nariat avec l’OCP – Office Chérifienne des Phosphates – et avec le concours de l’ONHYM et de la délégation étrangère MENA ARAB. Le SIMC a pour but de réunir, lors d’un congrès technique, les opérateurs miniers de toute l’Afrique du Nord et les pays francophones sub-sa-hariens. Le Maroc, de par sa politique africaine, joue un rôle moteur dans de nombreux secteurs d’activités et notam-ment dans les mines, d’où cette volonté d’organiser le SIMC à Casablanca. Au Parc

d’expositions-office des changes

dU 3 aU 6 déC 2014

salon International du Bâtiment Le SIB est un Salon Marocain à dimension internationale, est un rendez-vous des professionnels locaux et étrangers opérant dans le secteur du Bâtiment et métiers an-nexes.Il constitue une plate forme de ren-contres et d’échanges, espace de toutes les opportunités ouvertes aux professionnels, où ils pourront sous le même toit, exposer leurs produits et services, échanger leurs expériences et conclure des partenariats et/ou des contrats commerciaux importants.Sur une superficie de plus de 20 000 m2, ciblant plus de 650 sociétés nationales et étrangères et avec 150 000 visiteurs prévus. À la foire de Casablanca

dU 26 aU 30 nov 2014

Maghreb food exhibition Véritable pôle de rencontres et de part-age d’expériences dans le secteur de l’agro-alimentaire et représentant une réelle opportunité de développement et de valorisation des richesses des pays participants, le MAFEX a désormais sa place parmi les rendez-vous importants du secteur agro-industriel du pourtour méditerranéen. à la foire de Casablanca

dU 11 aU 13 déC 2014

salon international du commerce et de la distribution alimentaire Marocofood est un évènement profession-nel d’envergure à la fois internationale et nationale. Il a pour principal objectif de réunir les partisans du secteur et tous ceux qui s’y rattachent pour mettre en valeur des offres de qualité et favoriser le partage et l’interaction.En plus de la promotion des produits et marques, les visiteurs seront informés sur les meilleures pratiques d’une logistique agroalimentaire performante, un des secteurs que le Maroc veut développer en vue d’avoir une politique aux normes internationales. au parc d’expositions-office

des changes

dU 12 aU 15 nov 2014

forUM PMeLe Forum se tiendra sur une superficie de 8.500 mètres carrés, et se présentera sous forme de 12 villages dédiés, entre autres, à la croissance intégrée, à l’export et à la logistique, au business et aux services, aux technologies et au développement durable. Pas moins de 5.000 professionnels sont attendus lors de cette manifestation qui connaîtra la participation des ministères, d’organismes publics, de villages intégrés, de Chambres de commerce, d’organismes de financement et de formation outre des associations économiques. au Parc d’exposi-

tions-office des changes

11 eT 12 déC 2014

Business

Casa . Invest · Octobre 2014 29

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Repoussez vos limites !Vos fournitures de bureau en ligneWWW.UlTIMaTeraCe.Ma

Ultimaterace.ma est le portail de la première course à ob-stacles au Maroc. The Ultimate Race se déroulera sur 5 km rythmés par 15 obstacles avec un nombre de participants de plus de 1000 personnes. L’objectif n’est pas d’arriver premier, mais de gagner le titre de Racer : un qualificatif

qui sera octroyé à ceux et celles qui finiront le parcours. La première édition de cette course sera organisée le 18 mai à

Bouskoura. D’autres suivront au courant de cette année.

WWW.lafoUrnITUre.Ma

LaFourniture.ma est un site marchand spécialisé dans la vente de fourniture de bureau, de mobilier et d’équipe-

ments. Installé à Casablanca, il propose un large éventail de produits : papeterie et fourniture de bureau, informatique et bureautique, cartouches et toners, mobilier de bureau. LaFourniture.ma cible les entreprises, les revendeurs, les

administrations publiques et privées, les collectivités ainsi que les professionnels libéraux et indépendants.

Casabuzz !Ils créent les services de demain sur le web et ils sont à Casablanca.

CasaInvest vous propose ses dernières trouvailles.

web

Découvrir le Maroc avec carte.ma Markoub.com réinvente le covoiturage WWW.CarTe.Ma

Voulez-vous visiter différentes villes du Maroc tout en étant assis devant votre ordinateur ou en utilisant votre

téléphone portable ? Désormais, c’est possible ou presque, grâce au site web carte.ma. C’est l’équivalent du service Google Street View qui couvre plusieurs villes dans le

monde. Carte.ma, lui, a démarré avec quatre villes maro-caines à savoir Marrakech, Agadir, Essaouira et Errachidia.

Seize autres villes seront couvertes prochainement.

WWW.MarKoUB.CoM

Mettre en relation des conducteurs et des passagers pour ef-fectuer des trajets communs. Tel est l’objectif de Markoub.com : un site web qui cherche, bien plus, à réinventer le Covoiturage. Et pas seulement au Maroc. Ses développeurs prétendent qu’il est le premier portail de covoiturage 2.0 au monde. « C’est un véritable réseau social qui regroupe toute la communauté de

Covoitureurs et de Voyageurs marocains », précisent-ils.

30 Octobre 2014 · Casa . Invest

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