La Charente- Maritime

Le magazine de votre Département

NUMÉRO 61 DÉCEMBRE 2016 6 LES SOLIDARITÉS

PARTOUT, POUR TOUS 11 ROUTES EN HIVER : LE DÉPARTEMENT FAIT FACE

Charentais-Maritimes,

20 est notre année !

SOMMAIRE

N°61DÉCEMBRE 2016

Faisons plus que célébrer 2017 ! Toute l'année, amusons-nous avec notre numéro de Département pour mettre ensemble en lumière les Charentais-Maritimes. 20

Vous n’avez pas reçu ce magazine dans votre boîte aux lettres ?Signalez-le au Département (coordonnées page ci-contre). Une distribution dans tous les foyers de la Charente-Maritime est normalement effectuée.

12 AMÉNAGEMENTS Le Département améliore, sécurise et rénove.

14 TRIBUNE Expression des groupes politiques.

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4 ACTUALITÉS Ici et ailleurs, la Charente-Maritime fait parler d'elle.

6 DOSSIER Les Solidarités : une économie au service de tous.

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8 PATRIMOINE Pont transbordeur du Matrou, le coup de génie d'Arnodin.

10 CULTURE Dans les coulisses du spectacle vivant.

11 ROUTES L'hiver vient... Rocade de Surgères

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• Premier rendez-vous annuel de la Communauté maritime française, les Assises de l’économie de la mer se sont tenues à La Rochelle les 8 et 9 novembre. Quelques mois après la mise en place d’une nouvelle organisation territoriale, ce fut une opportunité exceptionnelle d’affirmer la place de tout premier plan que tient notre Département dans ce domaine.

Qu’il s’agisse du poids prééminent de ses filières nautiques, de la conchyliculture, de l’activité de ses 3 ports de pêche de La Cotinière, Chef-de-Baie et Royan, de ses ports de commerce de Rochefort - Tonnay-Charente mais surtout du Grand Port Maritime de La Rochelle, la Charente-Maritime, qui dispose d’un réseau très dense de ports de plaisance, dont Les Minimes, premier port français, offre un éventail complet, dynamique et innovant.

J’ai profité de cet événement pour mettre l’accent, avec Alain Rousset, le Président de la Nouvelle-Aquitaine, sur les grands dossiers en cours : le développement du trafic ferroviaire au départ du Grand Port Maritime de La Rochelle, l’extension et le réaménagement du port de La Cotinière, l’avenir des énergies marines renouvelables et notamment le projet de parc éolien offshore d’Oléron, les promesses des biotechnologies bleues.

• En cette fin d’année, le Conseil départemental va discuter et voter notre Budget primitif 2017, dont les grandes orientations ont été déjà débattues lors de la session d’automne.

Malgré les nouvelles baisses des dotations de l’État et le manque de financement des dépenses sociales, nous allons continuer à remplir, allant souvent au-delà de nos obligations légales, notre belle mission (qui vous est présentée dans ce magazine) en faveur de celles et ceux qui sont en situation de précarité, ont perdu leur autonomie et qui éprouvent donc le besoin de la solidarité départementale.

Nous avons également décidé de ne pas augmenter le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties.

Nos efforts continus de maîtrise des dépenses de fonctionnement vont nous permettre de continuer à investir en particulier sur les routes et les infrastructures ferroviaires, le Plan Digues, le Très haut débit, les Collèges, la préservation et l’aménagement des espaces naturels sensibles.

C’est essentiel pour soutenir l’activité économique et l’emploi.

En cette fin d’année, je vous souhaite, en mon nom et au nom de tous mes collègues Conseillers départementaux, de belles fêtes.

Nous vous adressons nos vœux de santé et de bonheur pour l’année 2017 qui, vu son nombre final, sera celle de la Charente-Maritime !

Très sincèrement.

14 octobre 2016, Dominique Bussereau, Président du Département de la Charente-Maritime, visite le chantier de construction du centre de secours de Rochefort.

En Charente-Maritime plus qu’ailleurs, et en cette période particulièrement, les huîtres sont à l’honneur. Produit emblématique du département, fruit de la mer et du travail des hommes, l’huître illustre toute une filière. Avec 37 000 tonnes commercialisées, 900 exploitations, 5 000 emplois directs, l’ostréiculture de la Charente-Maritime se hisse au 1er rang national. Cette puissante tradition économique façonne le littoral. Les Vols de Max nous donnent l’occasion de prendre un peu de hauteur pour admirer du ciel « un mélange merveilleusement

équilibré de terre et d’eau, une immixtion savante et

fertile qui au fil du temps a inventé des paysages, forgé

des hommes, créé des métiers singuliers », comme le décrivait Richard Texier. Ici, à Bourcefranc-Le Chapus, le pont s’élance vers l’île d’Oléron, trait d’union posé sur la mer mélangée aux eaux de la Seudre, mixture salée, changeante, unique.

Avec les "Vols de Max", le Département vous a fait survoler la Charente-Maritime durant toute l'année. Retrouvez une sélection des plus belles images sur charente-maritime.fr

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Retrouvez la Charente-Maritime sur et • @departement17• facebook.com/lacharentemaritime

La Charente-Maritime est le magazine du Département de la Charente-Maritime. 85 boulevard de la République CS 60003 - 17 076 La Rochelle CEDEX 9 Tél. : 05 46 317 000 - Fax : 05 46 31 17 17 E-mail : info@charente-maritime.fr charente-maritime.fr

Directeur de la publication : Dominique Bussereau Co-directrice de la publication : Sylvie Marcilly Responsable de publication : Frédérique Eloy Rédacteurs : Isabelle Lecomte, Florian Merle, Yann Vrignaud, François Blazy. Maquette et mise en page : RC2C La Rochelle Crédit photo : voir mentions Photos de couverture et p.2 : © iStock Impression : Imprimerie Vincent - Imprimé sur papier recyclé à 360 000 exemplaires N° ISSN : 1639-0393 - Dépôt 4e trimestre 2016

Dominique Bussereau, Président du Département de la Charente-Maritime

BOURCEFRANC- LE CHAPUS, PAYSAGE OSTRÉICOLE

ÉDITO

4 ACTUALITÉSLe Département est à vos côtés dans tous les domaines et à tous les instants. Ici et ailleurs, la Charente-Maritime fait parler d’elle. Retour sur quelques faits marquants. Plus d'infos en continu sur charente-maritime.fr et les réseaux sociaux.

en bref

andis que la digue du Boutil-lon sur l’île de Ré s’achève, le chantier de Saint-Trojan sur l’île d’Oléron démarre. Deux exemples sur les 137

opérations engagées, aujourd’hui à diffé-rents stades d’avancement.Six ans après Xynthia, le Plan Digues orchestré par le Département continue ses avancées « contre vents et marées ». Malgré ses caractéristiques titanesques – 137 opérations, 20 km linéaires cumulés de chantiers, 60 millions d’euros engagés, 350  000 tonnes d’enrochement, 2  500 tonnes d’acier, 20 entreprises mobilisées – le risque majeur auquel doit se confronter « le plus grand chantier de France » contre les submersions n’est pas sur le terrain des travaux. Aux critères environnementaux intransigeants et autres délais d’études interminables imposés par l’État, s’ajoutent maintenant les hésitations de la Région Nouvelle-Aquitaine qui pourrait devoir

mettre la main au porte-monnaie. « Plus on avance, plus c’est compliqué », confie Lionel Quillet, Vice-président et patron de la mission mer au Conseil départemental. Et de rappeler : « En matière de digues et de submersion, le critère n°1, c’est la protection des personnes ». Aux abords de l’hiver et de son cortège d’intempéries, une évidence qui devrait mettre tout le monde d’accord.

Plan digues, contre vents et marées

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Entre vignes et carrières, Sainte-Gemme, ses 1 200 habitants, son prieuré du XIe siècle, son église romane du XIIe siècle… et sa médiathèque du XXIe siècle. Le projet municipal, subventionné par le Départe-ment qui encourage la lecture publique en milieu rural, a été inauguré en septembre. La bibliothèque ne s’arrête pas aux prêts de livres et de CD, elle propose l’accès à internet gratuit, un atelier tricot, un atelier écriture, un club de lecture, des expos, des animations et fourmille d’idées. Un dynamisme culturel qui a déjà conquis de nombreux lecteurs.

05 46 93 33 93 - bibliotheque.saintegemme@laposte.net

Sainte-Gemme, la médiathèque a ouvert ses portes

Les Maisons Prim’Access, marque de la Coopérative Vendéenne du Logement, et Habitat 17 ont signé une convention pour développer des programmes communs de logements en location-accession. Le premier verra le jour à Saint-Sulpice-de-Royan et comportera 5 logements locatifs sociaux et 6 maisons individuelles. Habitat 17 est la « filiale » du Département pour le logement, avec environ 14 000 locataires. Avec ce partenariat inédit, Habitat 17 confirme sa vocation d’acteur de premier plan en Charente-Maritime.

Logement, un partenariat inédit

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La signature entre la Coopérative Vendéenne du Logement et Habitat 17 dans le cadre du Congrès HLM le 27 septembre 2016.

Dans un environnement en pleine muta-tion, les structures touristiques doivent s’adapter pour faire face à de nouveaux défis institutionnel, économique et concur-rentiel. C’est pourquoi, depuis plusieurs mois, Charente Tourisme et Charente-Ma-ritime Tourisme, en accord avec les deux Départements, œuvrent de concert pour qu’au 1er janvier 2017, les deux Agences de Développement Touristique fusionnent.L’objectif est double : accroître la perfor-mance économique des acteurs en les accompagnant de manière plus poussée par la mutualisation des ressources et savoir-faire ; développer l’attractivité des

Charentes dans un marché très concurren-tiel en s’appuyant sur la complémentarité d’une offre touristique riche et variée, des rivages de l’Atlantique aux portes du Péri-gord en passant par les vignes du Cognac.Dès 2017, cette fusion permettra des réa-lisations concrètes comme par exemple la parution d’un Guide du Routard « Les Cha-rentes » en avril, une première, ou l’édition d’un dossier de presse commun valori-sant l’offre œnotouristique. Ensemble, les « Charentes » peuvent tenir une promesse touristique encore plus forte, moteur de développement économique, d’emplois et d’attractivité globale.

Les Charentes, une ambition touristique commune

Agriculteur, maire de Messac, délégué communautaire de la Communauté de Communes de la Haute-Saintonge, élu Conseiller départemental remplaçant sur le canton des Trois-Monts, Bernard Seguin siège désormais à la place de Francis Savin, décédé l’été dernier. Au sein de l’Assemblée départementale, il est membre de la Commis-sion des affaires scolaires et de l’enseignement supérieur.

Bernard Seguin

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Digue de Saint-Trojan

Digue du Boutillon

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Avec une équipe de 3 collaborateurs, l'antenne départementale est maintenant opérationnelle. Elle représente pour l'instant 4 départements sur les 12 que compte la région : la Charente, la Charente-Maritime, les Deux-Sèvres et la Vienne. En cultivant des relations quotidiennes avec les services de la Région Nouvelle-Aquitaine, le bureau vise une gestion des dossiers départementaux plus efficiente. Une proximité bien avisée pour défendre les intérêts locaux au sein d’une région aussi étendue que l’Autriche.

37 rue du Général de Larminat - Immeuble Point Centre - Bordeaux, tél. : 09 72 58 14 01.

Quel est le point commun entre un néandertalien, Jean Monnet, le père de l’Europe, et Goulebenèze, le chantre saintongeais ? Ces trois figures ont inspiré le talent de Jack Bouyer, vigneron de profession et sculpteur par passion. Cet autodidacte, aujourd’hui octogénaire, mémorise dans la pierre les grandes figures saintongeaises. En 1968, il réalise un premier buste, consacré à Barthélémy Gautier, un caricaturiste du XIXe siècle né à Pons, et l’offre à la municipalité pour remplacer l’original dérobé pendant la Seconde Guerre mondiale. Encouragé localement, il a poursuivi une œuvre de mémoire complètement désintéressée : ses 116 réalisations ont toutes été offertes aux communes. Parmi elles, une sculpture en pied du plus vieux Charentais-Maritime, un néandertalien surnommé Pierrot, a trouvé sa place au Paléosite de Saint-Césaire. On lui doit aussi une allégorie au Cognac, figure de 3 mètres de haut, installée sur l’aire de Saint-Léger (A10). Sa dernière œuvre publique (2012) est dédiée à Frédéric Garnier, maire de Royan de 1871 à 1905 qui a façonné la cité balnéaire à la Belle époque.Au sein du vignoble cognaçais, sur le domaine familial de Birius, une multitude d’œuvres signées Jack Bouyer sont rassemblées dans son « musée local ». Son accès est gratuit, à l’image du sculpteur « bénévole ».

Domaine de Birius, 17800 Biron, accès libre sur réservation 06 70 35 82 71 ou contact@cognac-birius.com

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Jack Bouyer, le « vitisculpteur » de Biron

Michel Rigou s’est éteint le 29 septembre 2016. Né à Montguyon en avril 1927, vétérinaire à Mirambeau où il intègre dès 1959 l’équipe municipale avant d’être le maire de cette commune de 1977 à 1995, Michel Rigou a été sénateur de la Charente-Maritime de 1980 à 1989 et a siégé au Conseil général pen-dant 4 mandats (1976-1982 puis de 1988 à 2008).Comme l’a rappelé Claude Belot lors de ses obsèques, Michel Rigou était d’abord un « homme du sud » qui a beaucoup œuvré au service des autres et des collectivités qu’il a représentées.

Michel Rigou

NOS DÉPARTEMENTS À BORDEAUX

Stade Chaban-Delmas

Chambre des Métiers et de l'Artisanat

Hôtel de PoliceCommissariat central

Préfecture

Boulevard Maréchal Leclerc

Boulevard Antoine Gautier

Rue François de Sourdis

Cours Maréchal JuinRue du Général

de Larminat

Cimetière de la Chartreuse

Conseil Régional Nouvelle-Aquitaine

Patinoire Mériadeck

Rue d'Ornano

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près l’île d’Aix et le Château d’Oléron (lire le N°60), c’est à Rochefort que se construit maintenant un nouveau centre de secours. Avec un budget de 8 M€, c’est l’opération la plus importante en termes de budget de cette première tranche, qui prévoit 5 nouvelles casernes à échéance 2020.  L’équipement est dimensionné pour

44 pompiers professionnels et 78 pompiers volontaires, 24 véhicules, 5 engins roulants spécialisés, un bureau prévention et un pôle mécanique. Le chantier durera 18 mois et représente 32 000 heures de travail pour les entreprises.

Pompiers, le programme de construction se poursuit

La « Résidence des 4 Vents » accueillera bientôt 33 personnes handicapées mentales vieillissantes. Le projet est le fruit des engagements partagés entre associations et institutions*, pour l’accompagnement tout au long de la vie. Son fonctionnement sera entièrement financé par le Département.

L’établissement, qui comptera 33 chambres, des espaces communs (salon, restauration, loisirs) et un pôle administration/médical, s’inscrit dans une démarche de développement durable. La mise en service est prévue fin 2017.

*ADEI, ADAPEI, PEP17, Conseil départemental, CCAS de Dompierre-sur-Mer, Office Public de l’Habitat de l’Agglomération de La Rochelle.

Maison de retraite spécialisée à Dompierre-sur-Mer

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De nombreuses personnalités étaient présentes le jeudi 15 septembre pour la cérémonie de la pose de la 1re pierre.

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Action sociale, « chef de file », mission obligatoire, EHPAD, MDPH, APA, ces mots nous les entendons souvent quand il s’agit d’action sociale. Peut-être sans les comprendre vraiment. De quoi s’agit-il exactement ? Ce dossier propose quelques clés pour appréhender l’envergure et les facettes de l’action sociale. Et parce qu’on y attache aussi des valeurs, en Charente-Maritime, on préfère parler de Solidarités.

Les solidarités : une économie au service de tous

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6 DOSSIER

n oncle veuf et âgé, une voisine qui élève seule ses enfants, un neveu sans emploi, un couple d’amis qui cherche un logement

social, un collègue handicapé après un accident de la route… nous connaissons tous au moins une personne accompagnée par le Département. Confronté à la perte d’autonomie, chacun d’entre nous peut compter sur l’action sociale, un service public made in France très envié hors de nos frontières. En Charente-Maritime, le Département vise plus que sa seule « mission obligatoire ».

Le fameux « chef de file »

On a coutume de dire que le Département est le « chef de file de l’action sociale ». En effet, la collectivité consacre la plus grande part de son budget, de son organisation et de ses responsabilités à la protection à l’enfance, aux personnes âgées, aux

personnes handicapées, à la petite enfance, à l’insertion professionnelle, au logement. En amont, toutes ces missions sont strictement encadrées par la législation qui définit qui-a-droit-à-quoi, tandis qu’en aval, sur le terrain, une multitude de professionnels interviennent et agissent. Le tout interagit dans un équilibre fragilisé par la disette des finances publiques. Pressé de part et d’autre, le Département a peu de marge de manœuvre. Néanmoins, il exprime une vraie ambition pour les solidarités.

Plus qu’une main tendue

En Charente-Maritime, l’action sociale départementale ne veut pas se résumer à un guichet qui administre pensions pour les uns et agréments pour les autres. Chef de file de l’action sociale, le département se veut aussi le moteur des solidarités à l’échelle de son territoire. L’approche globale est des plus complexes car elle tente de croiser les différents champs de

compétence du Département : la mobilité et l’insertion, le logement et les transports, etc., avec en fil rouge le respect de l’équité et le bien-être des personnes. La promotion de la bientraitance dans le champ des aides à domicile, le soutien à la construction de logement social, le parrainage des jeunes diplômés sans emploi, la carte de transport à 1 € figurent parmi ces nombreuses actions « facultatives ». Elles ont pourtant aidé certains à conserver leur dignité et retrouver leur autonomie. Parce que « prévenir c’est guérir » comme le dit l’adage populaire, le Département espère, malgré la loi NOTRe, la poursuite des actions facultatives qui lui permettent de voir large et loin.

RSA Revenu de Solidarité Active (aide à l’insertion) 89,62 M€ d’allocations versées à 22 517 allocataires.

PDI Plan Départemental d’Insertion7,33 M€ de crédits mobilisés.150 actions d’insertion menées.

FSL Fonds de Solidarité pour le Logement (aide à l’habitat)Aide aux ménages à faibles ressources pour le maintien dans un logement décent. 2 M€ d'aide. 579 mesures d'accompagnement.

PMI Protection Maternelle et InfantileService gratuit : visite et suivi prénatal, consultation de nourrissons, bilans de santé des enfants de 6 ans…16 500 enfants ont bénéficié d'une consultation.

APA Allocation Personnalisée d’Autonomie (aide aux personnes âgées)64,5 M€ d’aides.14 920 bénéficiaires.

MDPH Maison Départementale des Personnes HandicapéesLieu d’accueil et d'orientation pour les enfants et adultes en situation de handicap.

CLIC Centre Local d’Information et de Coordination (aide aux personnes âgées)Lieu d’accueil, d’information et d’orientation pour les retraités et leur entourage. 7 829 appels téléphoniques, dont 1 323 au numéro unique (09 70 82 12 13) mis en place en 2014.

ASE Aide Sociale à l’Enfance60 M€ de dépenses.1 420 mineurs pris en charge.

EHPAD Etablissement pour Personnes Agées DépendantesLa Charente-Maritime en compte 111 sur son territoire.

*Données 2015

Repères*

en chiffres

dépenses proportion emploi

355,27 M€

C’est le montant des dépenses de fonctionnement du Département pour l’aide sociale en 2015.

59,15 %

C’est la part des dépenses sociales dans les dépenses réelles de fonctionnement du Département en 2015.

13 500C’est le nombre d’emplois, en « équivalents temps pleins », directs et indirects, générés par l’action sociale menée par la Charente-Maritime.

« Nous avons la responsabilité du bien-être des personnes »

« En 2015, 1 546 contrats aidés ont été signés dans le cadre de l’aide à l’insertion »

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a droit à l'APA comme près de 15 000 autres personnes âgées

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Martine

a droit à l'APA comme près de 15 000 autres

Mathieu et Sandra

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Nicolasperçoit le RSA en attendant de trouver un travail

Françoisgère son handicap avec l'aide de la MDPH

Julienperçoit le RSA en attendant de trouver un travail

bénéficient du FSL pour leur logement

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La Banque alimentaire et Vivractif font partie des associations à caractère social que soutient le Département et que les Charentais-Maritimes peuvent aider dans leurs actions.

7Le Département aide ceux qui aident…

Paniers solidaires à la Banque alimentaire

Premiers maillons d’une véritable chaîne de solidarité contre la faim, les enseignes de la grande distribution donnent tous les jours des marchandises à la Banque alimentaire. Régulièrement, les clients de ces hauts lieux de la consommation sont mis aussi à contribution via des denrées alimentaires qu’ils achètent et déposent pour l’association à l’entrée des magasins.

Acheminés ensuite aux 53 associations agréées et réparties dans l’ensemble de la Charente-Maritime, ces dons permettent de distribuer de la nourriture à des personnes bénéficiaires. En 2015, cette organisation soutenue par le Département a permis de remettre aux plus démunis près de 250 000 « paniers » d’un poids unitaire de 8 kilos.

www.banquealimentaire.org

Social et original

Ouvrir sa porteEn ouvrant leur porte à une personne âgée ou à un adulte handicapé, les familles d’accueil agréées font profession de partage et de solidarité. L’accueil familial permet à celles et ceux qui ne veulent ou ne peuvent plus rester dans leur logement de retrouver une vie de famille. Ainsi, la personne hébergée profite de l’encadrement attentif et sécurisant d’une cellule familiale tout en ayant la possibilité de conserver son autonomie.

http://charente-maritime.fr/CG17/jcms/tb091023_5829/l-accueil-familial

Dossier en ligneLa Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) facilite les démarches pour la reconnaissance du statut de handicap et oriente vers les établissements et services médico-sociaux adaptés. La préparation du dossier permettant de mieux appréhender besoins et attentes est le préalable à toutes prestations. Site pilote, la MDPH de la Charente-Maritime expérimente le dépôt du dossier en ligne.

https://mdph.beta.gouv.fr/mdph/17

La solidarité, c’est du sport !Avec le Chèque-sport, tout collégien de Charente-Maritime bénéficie d’une réduction pour sa pratique sportive. C’est bien. Avec le Chèque-sport partagé, un élève handicapé et un élève valide, pratiquant ensemble une activité sportive, bénéficient d’une réduction et changent ensemble le regard sur le handicap. C’est encore mieux.

« La solidarité, c’est du sport ! » en vidéo sur charente-maritime.fr

Ado de chevalCheval et Insertion, une Maison d’Enfants à Caractère Social, accueille une dizaine d’adolescents placés par l’Aide Sociale à l’Enfance. Le centre équestre, avec ses lois, ses règles, ses habitudes calquées sur les modèles de la société, immerge les jeunes dans un bain culturel qui les prépare à la responsabilité et la citoyenneté.

http://www.cheval- insertion.com

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Achats solidaires à la Chinetterie

À Tonnay-Charente, Vivractif mène d’autres actions d’insertion sociale dont le Département est également partenaire. Cette association aide les personnes en difficulté sociale ou professionnelle à retrouver le chemin de l’emploi. Elle a, par exemple, ouvert dans la zone commerciale

de la commune une chinetterie dédiée à la vente d’objets donnés par des particuliers, puis rénovés et vendus par ses salariés en contrat d’insertion. Ainsi, faire ses achats dans ce magasin plutôt qu’ailleurs participe à l’effort solidaire collectif.

ZA de la Croix-Biron - 17430 Tonnay-Charente - 05 46 83 19 58

Pont transbordeur du Martrou, le coup de génie d’Arnodin

8 PATRIMOINE

e 29 juillet 1900, les conditions sont idéales. La veille, un gros orage et une pluie abondante avaient fait craindre le

pire aux organisateurs. Les voilà rassu-rés : depuis que le ministre de la Marine, Jean-Marie de Lanessan, et celui des Tra-vaux publics, Pierre Baudin, ont débar-qué de leur train, à neuf heures du matin, le soleil brille sur Rochefort. Soufflant de l’ouest, une brise bienvenue évite même aux dignitaires de suffoquer sous leur chapeau. L’inauguration du pont trans-bordeur du Martrou devrait se dérouler sans accrocs.

Ce soir, un grand banquet sera donné à l’école de dressage, suivi d’un feu d’artifice et d’un bal, mais en ce début d’après-midi l’heure est aux rubans et aux discours. Les premiers sont à peine coupés que les seconds débutent. Interminables. Enfin, avec l’éloquence grandiloquente de ce siècle naissant, Pierre Baudin remercie le conseil général et l’architecte Arnodin, d’avoir « donné à la démocratie un nouveau moyen de transport ». On peut alors embarquer sur la nacelle pour atteindre la rive gauche de la Charente « où un vin d’honneur est servi aux vivats et aux acclamations de la foule », rapporte l’envoyé spécial du quotidien « Le XIXe siècle ».Ce genre d’honneurs, justement, Ferdi-nand Arnodin y est habitué. Depuis qu’à 27 ans il a fondé sa propre entreprise dans son village de Châteauneuf-sur-Loire, l’ingénieur enchaîne les réalisations. Le 5

Cnovembre 1887, il a déposé le brevet des « ponts à transbordeur pour grand débou-ché, servant à la traversée des voies mari-times ». Après Bilbao, Rouen et Nantes, ce savoir-faire particulier l’a mené sur les rives de la Charente.Depuis le milieu du XIXe siècle, les autorités cherchent un moyen plus sûr, plus efficace et moins coûteux que les vieux bacs pour traverser les 160 mètres séparant Rochefort et Échillais. Un pont ? L’ouvrage gênerait la circulation des navires de la Marine nationale qui vont et viennent à l’arsenal. Un tunnel ? Trop cher et trop complexe. En 1888, Arnodin expose les plans de son transbordeur. De chaque côté du fleuve, deux pylônes métalliques culminant à 66,25 mètres soutiennent un tablier long de 175 mètres. Sur ce dernier, un chariot sur rails entraîne, une cinquantaine de mètres plus bas, la nacelle où embarquent les passagers. Banco, répondent les élus. Il faudra pourtant attendre dix ans pour que soient débloqués les 586 000 francs nécessaires au financement du projet, puis encore 27 mois pour que s’élève l’immense carcasse d’acier. Mais ce 29 juillet 1900, ça y est : tractée par une machine à vapeur (remplacée par un moteur électrique en 1927), la nacelle fait ses premiers allers-retours au-dessus des flots 1 .Certes, ce Meccano® géant surgissant subitement sur la lande charentaise n’est pas du goût de tout le monde. Pierre Loti, l’enfant du pays, trouve même l’ensemble « laid comme la tour Eiffel »… Mais, qu’importe le jugement

de l’écrivain voyageur, les Rochefortais, comme tous ceux qui circulent entre Bordeaux et La  Rochelle, plébiscitent le pont. Un succès qui, paradoxalement, signera sa perte. Avec l’accroissement démographique et l’explosion du trafic automobile, les bouchons et files d’attente se multiplient. On patiente parfois des heures avant de trouver une place sur la nacelle. L’exaspération monte. En 1961, quelques commerçants de Rochefort ulcérés brûlent même une effigie du pont. Il faut agir. En 1967, un pont à travée levante est construit 2quelques hectomètres en amont, puis, en 1991, l’actuel viaduc de béton 3 . Laissé à l’abandon, l’ancien ouvrage d’art se dégrade, au point que le ministère de l’équipement accorde les crédits pour sa démolition.C’est compter sans la pugnacité d’une poignée de passionnés qui ont obtenu son classement au titre des monuments historiques en 1976 et sont à l’origine de ses deux restaurations, la première entre 1980 et 1994, et la seconde commencée

Entre 1899 et 1910, cinq ponts transbordeurs voient le jour en France. Sauvé de la destruction et classé monument historique depuis 1976, celui du Martrou, entre Rochefort et Échillais, est aujourd’hui l’unique survivant de ces impressionnants ouvrages d’art.

en 2016, qui doit durer trois ans. Le dernier pont transbordeur de France entame alors sa deuxième vie : celle de témoin de l’architecture métallique du XIXe siècle et de l’œuvre, parfois oubliée, de Ferdinand Arnodin.

Ingénieur, inventeur et industriel, Ferdinand Arnodin (1845 - 1924) est considéré comme l’inventeur des ponts transbordeurs, qu’il construit en France comme à l’étranger (Bilbao, Newport…).

L’entretien annuel des câbles du pont nécessitait une drôle de machine, la « bicyclette », et une sacrée dextérité.

Le câble à torsion alternative,

invention d’Arnodin, s’imposera dans

la construction des ponts suspendus.

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Au pied de la pile sud du pont, une machine à vapeur 4 actionne un treuil qui entraîne le câble de traction

de la nacelle. Sur ce dernier, un ruban indique au pilote à quel moment il doit stopper la machine.

Pouvant contenir neuf voitures à deux attelages et 50 piétons (ou 200 piétons), la nacelle 5 effectue la traversée en 4 minutes et assure entre 5 et 6 allers-retours par heure.

C’est sur le tablier que circule le câble tracteur grâce à un système de poulies. Amarré au chariot, il permet de mettre en mouvement ce cadre rigide circulant sur des rails grâce à 24 paires de galets mécaniques.

© Studio Différemment 2016 - Texte : Benjamin Peyrel - Illustrations : Marine Delouvrier

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Le Château d’Oléron, place forte culturelleDepuis son ouverture en novembre 2015, la salle de l'Arsenal accueille jusqu’à 300 personnes par spectacle. L’adaptation du bâtiment classé aux exigences du spectacle vivant est une réussite totale. Tous les spectateurs profitent d'une qualité visuelle et acoustique optimale. L’investissement a été soutenu par le Département. L’aide au fonctionnement proposé par la Charente-Maritime facilite toute l'année la venue d'artistes renommés, comme le conteur Yannick Jaulin qui s'y produira en janvier prochain.

Service culturel du Château d’Oléron 05 46 75 53 00

Le Département accompagne les arts de la scène sur tout le territoire.

Dans les coulisses du spectacle vivant

10 CULTURE

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Cette année, dans le canton rural des Vals de Saintonge, 10 000 personnes ont assisté aux spectacles proposés par l’A4, l’association

angérienne d'action artistique. Implantée localement depuis 25 ans, l’association propose une programmation annuelle variée tout en assurant la gestion du festival Théâtre en l’Abbaye. De plus, pour aller à la rencontre du jeune public, l’A4 promène son chapiteau itinérant dans les établissements scolaires : 2 500 élèves ont découvert le monde de la création artistique.

La directrice, Céline Bohère, salue la volonté des élus de porter des enjeux culturels :

«  Le spectacle vivant est essentiel au vivre ensemble. Ça nous permet de comprendre ce qui se passe autour de nous ». La possibilité de délocaliser des spectacles dans les petites communes incite les gens qui n’ont pas l’habitude d’aller au théâtre à franchir le pas : « 99 % des personnes ressortent convaincues ».

« Le spectacle vivant est essentiel au vivre

ensemble »Démocratiser la culture, c'est l’objectif de la politique mise en place en Charente-Maritime. En accompagnant le travail des diffuseurs locaux, le Département permet

Un outil au service des communes et de la créationEn 2015, l'aide à la diffusion culturelle en milieu rural a permis de soutenir 100 spectacles et de financer 100 représentations dans 63 communes. Le dispositif soutient le talent en Charente-Maritime dans sa diversité : arts de la rue, musique, théâtre ou spectacles jeune public.

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L’art roman n'est pas monobloc. Pendant deux siècles, innovations et bouleversements ont accompagné l’élévation des édifices religieux vers l’apogée du style. L’Histoire a marqué la pierre de nos églises. Le Département, avec l’éclairage de l’historien Christian Gensbeitel, propose des clés de lecture pour décoder les monuments qui nous entourent.

À la fois didactique et spectaculaire, l’exposition fait la part belle aux contenus inédits. Les images aériennes filmées par des drones sont à couper le souffle et offrent un nouveau regard sur les bâtiments et les paysages. Les cartes commentées apportent des éléments de contexte historique et territorial précieux. Avec plusieurs niveaux de lecture, la visite conduit le grand public sur la voie d’une observation éclairée et constitue un outil pertinent pour les étudiants et les enseignants.« L’art roman à ciel ouvert » : une nouvelle exposition virtuelle, à goûter des yeux, des oreilles et du bout des doigts.

Photos : crypte de Saint-Eutrope à Saintes, détail et vue d'ensemble.

exposvirtuelles.charente-maritime.fr

L’Art roman s’invite chez vous

Accessible gratuitement sur internet, la nouvelle exposition virtuelle du Département met le patrimoine roman à la portée de tous.

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Demandez le programme !

Les derniers spectateurs arrivent, les lumières de la salle se tamisent, le brouhaha s’estompe… le spectacle commence. La saison 2016-2017 bat son plein. Soyez curieux !Les salles aidées par le Département :- La Maline,

La Couarde-sur-Mer- L'Arsenal,

Le Château d'Oléron- La Coursive et La Sirène,

La Rochelle- Salle Beauséjour,

Châtelaillon-Plage

- Salle Aliénor d'Aquitaine, St-Jean d'Angély

- Le Palace, Surgères- Salle Jean Gabin, Royan- La Coupe d'Or, Rochefort- Le Gallia, Saintes- La Salle Bleue,

St-Georges de Didonne.

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au plus grand nombre d'accéder à des spectacles de qualité et aide les techniciens et les artistes à vivre de leur métier.

L’A4 a bénéficié de l’aide du Département pour programmer la compagnie Pyramid, qui jouera son nouveau spectacle « Index » le 2 février 2017 à Saint-Jean d’Angély.

L’hiver vient…

La voie rapide entre la D939 et la D114 est mise en service en décembre 2016. On pourra désormais aller de St-Jean d'Angély à La Rochelle sans traverser l'agglomération de Surgères. Cela permet d'éviter les feux et la limitation de vitesse tout en diminuant les nuisances sonores dues au trafic intense dans le centre-ville.Ce fut un chantier plutôt atypique puisqu'il fallait faire sortir de terre une toute nouvelle voie de circulation. Avant d'apporter les 45 000 m3 de rem-blais nécessaires, il a fallu déblayer

26  000  m3 de terre végétale, réutilisés pour les bassins et les accotements.Financé à 85 % par le Département, l'ouvrage a été réalisé dans les règles de l'art. Il comprend une voie de désenclavement pour permettre aux agriculteurs et aux promeneurs d'accéder aux champs et une voie inférieure pour que les piétons puissent traverser. Il n'y a donc aucune intersection sur les 1 732 m de tronçon. Le trafic, comme le cœur de ville, sera plus serein.

Rocade de Surgères, un chantier qui fait l’unanimité

11 ROUTES

Face aux intempéries, le Département assure la viabilité du réseau routier.

La mise en place du dernier tronçon de contournement au sud de la ville tranquillise les habitants du centre et fait gagner du temps aux automobilistes.

Les hivers de Charente-Ma-ritime ne sont pas les plus rudes du pays. Même en se promenant du côté du Bois de Chantemerlière à Contré,

point culminant à 173 m d'altitude, on risque rarement l’avalanche. Cependant, il faut faire face chaque année à des pro-blèmes de givre, de verglas, voire à quelques flocons qui peuvent rapidement désorgani-ser le trafic sur les routes.C’est la mission de la Direction des Infras-tructures de sécuriser les axes de circulation et de mettre en œuvre les moyens adaptés pour limiter les conséquences de l'hiver sur le réseau départemental. De décembre à février inclus, 64 agents départementaux veillent à notre sûreté 24 heures sur 24. L'effectif peut être porté à 250 en cas de fortes intempéries. Attentifs aux prévisions météorologiques, ils anticipent les situa-

tions difficiles pour pouvoir se répartir de façon optimale et prendre les mesures qui s'imposent.

Plusieurs niveaux d'intervention sont planifiés

Rien n'est laissé au hasard. Selon l'intensité du phénomène, les services du Département ont planifié plusieurs niveaux d'interven-tion. 1 250 km de route sont considérés comme prioritaires au vu de l'importance du trafic. Des circuits de salage sont prédéfinis pour répondre au mieux aux attentes des usagers. Le Département mise également sur le conseil et l'information. Il s'agit de recommander aux automobilistes quelques bonnes pratiques concernant la préparation d'un déplacement hivernal et le compor-tement sur la route. Vérifier son véhicule,

prévoir des trajets plus longs, ou encore adapter sa vitesse.Un « plan neige » est en phase d’expérimen-tation sur cinq cantons pour améliorer la qualité du service en zone rurale. L'objectif est de déneiger plus rapidement en s’ap-puyant, contre compensation, sur les com-munes et les agriculteurs volontaires. En cas de neige, il est important d'intervenir avant qu'elle ne se transforme en glace.

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« Un "plan neige" est en phase d’expérimentation pour améliorer la qualité du service en zone rurale »

En chiffres

45 000 m3

de remblais nécessaires

26 000 m3

de terre végétale déblayée et réutilisée

PRÉCIEUX SELL'année dernière, en raison d'un hiver particulièrement doux, seulement 38 tonnes de sel ont été nécessaires pour dégeler les routes. En revanche, entre 2007 et 2012, les saleuses installées sur les camions du Département en ont répandu plus de 1 000 tonnes. En 2011/2012, les conditions climatiques très rudes qui ont frappé la France ont engendré une pénurie de sel nationale. Les services du Dépar-tement ont réussi à se procurer du sel destiné à l'industrie papetière. La créativité et la compétence des agents ont ainsi permis d'éviter un blocage total. Si le froid s'abat sur nous cette année, ils seront de nouveau prêts à intervenir.

12 AMÉNAGEMENTS

Le Département de la Charente-Maritime œuvre chaque jour pour l’aménagement du territoire. Il est aussi le premier partenaire des communes pour la plupart de leurs travaux. Montant en € = Part départementale.

1 Tonnay-Charente Nouveau complexe sportif et son dojo, 119 470 €.

2 Saint-HippolyteAménagement de traverse D123, 832 173 €.

3 ChambonPlaine de jeux, 38 132 €.

4 Corme-RoyalAménagement de traverse « La Noue » D119, 227 865 €.

5 Saint-Pierre d'OléronCollège des Pertuis, rénovation énergétique, logements, garages, 350 814 €.

6 Saint-Georges AntignacTransformation d’un logement communal en mairie, 64 400 €.

7 JonzacTravaux de mise aux normes du Tribunal, 566 000 €.

Le Département améliore, sécurise et rénove

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BrizambourgEspace commercial, 202 837 €.

Saint-Georges d’OléronStabilisation du cordon dunaire, 60 000 €.

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Photos © Sébastien Laval (sauf mentions)

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8 SaintesCollège René-Caillé, rénovation des circulations, 200 000 €.

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Nouvelle station d’épuration, filtre planté de roseaux, 186 070 €.

10 Nuaillé d’AunisÉcole « Les Maronniers », nouveau restaurant scolaire, 309 000 €.

11 Saint-SavinienAménagement de traverse D114, 236 960 €.

Le Département améliore, sécurise et rénove

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AndillyConstruction d’une salle polyvalente, 250 000 €.

MarennesComplexe sportif, 225 000 €.

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14 TRIBUNE

De l’école au collège, solidaires de tous nos jeunes !

ors de la session budgétaire d’octobre, grâce aux arguments maintes fois développés par

Marylise Fleuret-Pagnoux, nous avons obtenu la révision du système de dotation aux collèges de façon à le rendre plus juste et équitable. Car, comme nous l’avons récemment exprimé dans cette tribune, l’éducation est une priorité que nous défendons, surtout à une période de notre histoire nationale où il est beaucoup attendu de l’École, au sens large. C’est pourquoi, au cours de cette même session budgétaire, par l’intermédiaire de Nadège Désir, nous avons également fait adopter une motion pour demander le maintien du groupe scolaire Barthélémy Profit en zone d’éducation prioritaire.Ces deux faits saillants de la dernière session budgétaire relèvent de notre responsabilité d’élus de la République envers tous nos jeunes.La motion votée au Département : solidarité et bon sensLe groupe scolaire Barthélémy Profit, à La Rochelle, est situé dans le quartier prioritaire de Villeneuve-les-Salines où les chiffres actuels du chômage et du RSA indiquent que les moyens donnés aux plus

jeunes en matière d’éducation sont une solution d’avenir pour lutter contre toutes formes de précarité. Cela fonctionne. Or, suite au rattachement administratif de ce groupe scolaire au collège Albert Camus, il est prévu de sortir Barthélémy Profit de la zone REP. La même chose s’est produite l’année dernière pour un autre groupe scolaire rochelais (Descartes). Pour ces deux groupes scolaires, nous sommes de chaque combat pour lutter contre les effets de ces « dézeppages ». Sur le terrain, en effet, cela se traduira par une baisse de moyens financiers et humains. Alors que les quartiers concernés par ces groupes scolaires sont jugés prioritaires, leur sortie de la zone d’éducation prioritaire est un non-sens en pleine et entière contradiction avec l’ensemble des politiques publiques menées dans différentes Collectivités, dont la nôtre, avec l’aide de l’État. Cette motion est donc transmise à la Ministre de l’Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem.Révision du système de dotation aux collèges : justice et équitéNotre Département a la compétence collège. Nous y sommes particulièrement attachés. C’est donner à nos jeunes les

moyens de bien grandir à une période décisive de leur vie. Au-delà du montant global affecté aux collèges, que nous souhaiterions plus élevé, nous avons demandé une meilleure répartition, plus équitable, entre les établissements. Tous les collégiens ont les mêmes besoins, certes, mais ni les collèges ni les parents d’élèves n’ont les mêmes moyens. Pour être plus juste et équitable, il faut donc être plus près des réalités sociales et de terrain. Cela conduira désormais le système de répartition des collèges à prendre en compte une dimension qualitative afin de corriger les seules approches quantitatives qui ne considéraient que le nombre de collégiens par établissement.Ces deux actions que nous avons portées à l’Assemblée départementale montrent que, dans un état d’esprit constructif, il est possible de rassembler au-delà des clivages politiques. C’est le sens de notre groupe : « penser juste, parler vrai », et dans la continuité de ces paroles de Michel Crépeau : agir pour « accomplir [notre] part d’humanité ».

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Groupe « Alternative radicalement républicaine »

Pascal Ferchaud (Saujon)

Patricia Friou (La Rochelle 2) Dominique Guégo (La Rochelle 2) Ghislaine Guillen (Saujon) Pierre Malbosc (La Rochelle 1) Pierre Robin (La Rochelle 3)

Nadège Désir (La Rochelle 3)

Karine Dupraz (Marans)

Marylise Fleuret-Pagnoux (La Rochelle 1)

Desserte du nord de la Charente-Maritime : il est temps d’agir !

e nord de notre Département connaît une vitalité et une jeunesse démographique liées au

dynamisme de La Rochelle, dont le territoire étend chaque jour sa zone d’influence et d’attractivité.Doté d’un Grand Port Maritime, de zones d’activités commerciales et industrielles, cet espace connaît des flux de transit et pendulaires denses, saturant au quotidien l’ensemble du réseau routier départemental. Les usagers qui n’ont pas la possibilité de vivre sur la Communauté d’Agglomération rochelaise voient augmenter leur temps de trajet journalier.Alertées, sollicitées à de nombreuses reprises, les instances gouvernantes du Département semblent avoir mis sous coupe, depuis plus de 20 ans, ce territoire dans l’attente d’une hypothétique autoroute, libératrice des congestions du réseau routier. Le projet de l’A831 a été enterré l’année dernière ce qui permet de relancer la réflexion sur la modernisation du réseau routier au nord du département.

La déviation de Marans a été déclarée depuis peu prioritaire. Mais à quel horizon alors que des études sont annoncées ? « Encore des études ! » tel est le cri des habitants désespérés qui devront attendre au minimum 44 mois d’études, sans compter les années de réalisation. Autant dire une éternité.Et que dire de la traverse de Bourg Chapon, qui, avec le pont du Brault, subissent le passage de 10 000 véhicules par jour. Eux aussi sont mis à l’étude, mais pour quel délai et quel résultat ? Un nouveau pont d’ici 5 ou 6 ans ? Un trafic encore plus intense dans cette commune qui deviendrait à terme un Marans bis ? Et ce serait oublier l’arrivée nord de La Rochelle par la RD 9 au niveau de Chagnolet qui est problématique ou bien encore l’arrivée par l’Est depuis Surgères sur l’agglomération rochelaise par la RD 939. Ce sont autant de routes au gabarit souvent inadapté et congestionnées par un trafic toujours plus denses.Les habitants et les usagers vont devoir subir encore des années les cohortes de

véhicules et poids lourds dans l’attente d’un nouveau réseau.Si d’aventure, le projet autoroutier de l’A831 devait être relancé suite au bénéfice d’un éventuel changement à la tête de l’État, le réseau départemental au nord du département ne peut être négligé plus longtemps.Face à un environnement complexe, nous sommes conscients des difficultés de réalisation. Mais nous ne pouvons cependant pas les reporter aux calendes grecques et multiplier les études à l’infini.Trop de retard a été pris dans cette partie stratégique du département. Il est désormais temps d’agir !

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Groupe des élus socialistes et républicains

Mickaël Vallet (Marennes)

David Baudon (La Jarrie) Michèle Bazin (Marennes) Guy Denier (Aytré) Christophe Dourthe (Saintes) Brigitte Favreau (Saintes) Corinne Grégoire (Chaniers) Line Lafougere (La Jarrie) Denis Petit (Marans) Martine Villenave (Aytré)

15En avant la Charente-MaritimeEntretiens avec les élus de la majorité départementale

rancis Savin nous a quittés après un douloureux combat. Très attaché à sa commune de Saint-Pierre-du-Palais dont il était le Maire depuis 1995, à son Canton de Montguyon devenu celui des Trois-Monts, il jouait un rôle important auprès de

Claude Belot au sein de la Communauté des Communes de la Haute-Saintonge. Francis Savin, grand défenseur de la ruralité et des services au public, a marqué la vie publique du Département. Aussi, nous souhaitons rendre hommage à son action, son dévouement et sa grande générosité, en nous inscrivant dans ces valeurs.

« Le maintien des services publics »

Le Préfet de la Charente-Maritime a récemment présenté aux Élus la réorganisation des services publics dans notre canton. Il a été ainsi annoncé la fusion des Trésoreries de Saint-Aigulin et de Montlieu-la-Garde et le regroupement des brigades de gendarmerie de Saint-Aigulin et de Montguyon. Ces fusions administratives engendrent des regroupements géographiques qui impactent fortement l’aménagement des territoires et l’avenir de notre ruralité. Nous regrettons ces décisions de l’État. Nous allons poursuivre notre combat pour le maintien et l’accessibilité de nos services au public.

« L'aménagement des territoires, une priorité départementale »

La disparition des services publics en milieu rural est très mal vécue. Nous devons poursuivre notre politique d’aides aux communes pour le maintien ou la création de services au public, de commerces de proximité, d’agences postales, de gendarmeries. Le Département, collectivité de proximité, agit en faveur de notre ruralité et des petites communes du canton. À l’écoute des Maires, il participe financièrement à la création ou au maintien d’activités, à la construction ou à l’extension de salles communales, sportives ou bien de salles des fêtes, à l’aménagement de centres-bourgs… La Charente-Maritime est d’ailleurs l’un des départements de France qui consacre le plus de crédits en faveur des communes et de la ruralité. Le Département va prochainement soumettre à l’Assemblée le projet de réaménagement du centre bourg de Saint-Aigulin et plus particulièrement la place de la Victoire, qui prévoit le déplacement et la reconstruction du Centre de Secours.

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a Charente-Maritime compte 6 081 km de routes départementales. Un réseau important dont le Département assure l’entretien, la mise en sécurité et le développement. Il agit ainsi concrètement pour améliorer la qualité des axes

de communication afin qu’ils participent pleinement à l’attractivité du territoire en accompagnant son développement économique et en améliorant les déplacements quotidiens des habitants. C’est pour cela que le Département ne limite pas son activité aux routes départementales. En tant que premier partenaire des communes, il soutient également les projets d’aménagement de traverses de bourgs et de voies communales.

Un budget 2017 renforcé

En 2015 et en 2016, les enjeux de cette mission nous ont conduits à augmenter (en cours d’année) de 5 M€ le budget consacré aux investissements routiers. Il a ainsi été porté à deux reprises à 40 M€, contre 35 M€ prévus initialement.

Pour l’exercice 2017, le budget de 40 M€ est inscrit en totalité dès le budget primitif afin de renforcer et simplifier notre capacité d’engagement. Plusieurs éléments justifient cette décision : en conséquence de la loi NOTRe, le Département est devenu le premier partenaire des communes et doit donc soutenir davantage de projets d’aménagement locaux ; plusieurs grands projets routiers doivent avancer ; l’absence de pluie cet été a accéléré la fissuration des routes.

Les grands projets et principaux travaux pour 2017

Ce budget 2017 permettra de poursuivre les études et/ou la réalisation des opérations d’aménagement inscrites au Schéma Routier Départemental telles que les études des contournements de Cozes, Mirambeau et St-Genis-de-Saintonge ; les études de mise aux normes de la 2x2 voies La Rochelle - Rochefort ; les travaux du contournement d’Échillais ; la réalisation des aménagements de traverses de Burie, St-Hippolyte, La Tremblade, Saint-Denis-d’Oléron, Chepniers, Sainte-Soulle, Dompierre-sur-Mer, Cravans…

Enfin, le projet A831 ou son alternative, qui reste une priorité du Département, profitera nous l’espérons du dynamisme d’un nouveau gouvernement, plus à l’écoute des besoins de notre territoire.

Lans le sillage de la loi NOTRe et du désengagement de l’État, l’année 2016 a été marquée à la fois par l’affirmation du rôle du Département et par une nouvelle entrave de ses moyens d’action. Ainsi, la mise en place de la grande Région a conforté

le Département comme premier partenaire des communes tout en lui enlevant certaines compétences. Une situation contradictoire renforcée par le fait que le Département a continué cette année de subir la diminution des compensations liées aux prestations sociales dans un contexte économique qui lui demande d’être de plus en plus présent.

Ce contexte, accompagné par les événements économiques locaux, nous a conduit à faire preuve de beaucoup d’habileté pour construire un budget qui permette de garantir l’efficacité de l’action départementale en 2017.

Les enjeux de ce budget peuvent ainsi être résumés en 5 objectifs :

1 - Continuer de donner au Département les moyens d’assumer pleinement ses missions autour de l’action sociale (1er poste de dépenses qui représente plus de 60 % du budget global) tout en restant actif autour de compétences complémentaires (la culture, le sport, l’animation des territoires…). Pour cela, il nous faut obtenir du prochain gouvernement la compensation complète des Allocations Individuelles de Solidarité.

2 - Assurer le renforcement des capacités d’action du Département auprès des communes. Parce que le Département est désormais le premier acteur de proximité.

3 - Faire progresser les moyens d’investissement pour l’aménagement des routes départementales et communales, le déploiement du Très Haut-Débit et la protection du littoral.

4 - Faire aboutir les négociations avec la Région autour du transfert ou non de la compétence transport pour établir un budget en réelle cohérence avec nos missions dans ce domaine.

5 - Poursuivre pleinement nos missions majeures et réaliser des actions concrètes dans les collèges, le tourisme, l’aménagement des ports, le SDIS…

Parce que le Département de la Charente-Maritime profite aujourd’hui d’une situation saine, nous saurons relever ces défis et continuerons en 2017 d’investir pour les Charentais-Maritimes, sans augmenter la pression fiscale directe pour la 4e année consécutive.

a Charente-Maritime bénéficie d’Espaces Naturels Sensibles (ENS) remarquables dont celui du Marais de Pontaillac. Il s’agit d’un marais de près de 70 hectares, drainé par le « Riveau Saint-Nicolas », principal cours d’eau, qui délimite les communes

de Vaux-sur-Mer et de Royan. Cet espace naturel, appelé « zone humide » est une enclave verdoyante. Classé d’intérêt écologique, floristique et faunistique, ce marais péri-urbain joue son rôle de filtration naturelle des eaux qui se jettent dans la mer et font la qualité de nos eaux de baignade.

« Notre objectif : faire découvrir au grand public ces espaces naturels »

C'est pour cette raison que les deux communes concernées ont fait appel au Département pour mettre en place une zone de préemption au titre des ENS. Des parcelles sont ainsi acquises, au gré des ventes et elles font l'objet, quand cela est nécessaire, de travaux de renaturation (enlèvement des déchets sauvages). Les usages actuels (jardinage, pâturage) sont maintenus dans la mesure où ils respectent le milieu. Cette collaboration s’inscrit dans une prise de conscience collective pour la sauvegarde des espaces fragiles. Une action pédagogique auprès des jeunes du collège Henri Dunant à Royan est en cours d’élaboration. Un programme d'animations sera développé avec le concours des collectivités et des associations intéressées, notamment avec l’ASCO du marais de Pontaillac qui nous fait part d’inquiétudes relatives à la prolifération d’espèces invasives comme la Jussie.

« Un réseau de 14 Pôles-Nature »

Depuis 40 ans, le Département de la Charente-Maritime mène une politique dynamique en faveur de la préservation et la mise en valeur des ENS. Le Département et le Conservatoire du littoral engagent chaque année des actions concrètes et concertées de préservation du patrimoine naturel. Créés à l’initiative du Département, 14 Pôles-Nature sont le fruit d’une volonté des élus et d’une démarche environnementale en partenariat avec les associations et les collectivités. Ils sont un atout pour notre économie touristique. En 2016, les Pôles-Nature ont accueilli plus de 300 000 visiteurs.Informations sur charente-maritime.fr

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Brigitte Rokvam et Bernard Seguin Conseillers départementaux du canton des Trois Monts.

Le Département, partenaire de la ruralité

Lionel Quillet Vice-Président du Conseil départemental en charge des finances. Élu du canton de l’Île de Ré.

Les enjeux du budget 2017

Marie-Pierre Quentin Conseillère départementale du canton de Royan.

Une politique dynamique en faveur des espaces naturels sensibles

Michel Doublet Vice-Président du Conseil départemental en charge des infrastructures. Élu du canton de Saint-Porchaire.

Aménager et entretenir nos routes pour améliorer votre quotidien et renforcer l’attractivité de la Charente-Maritime

Accompagné par

CHRISTIAN GENSBEITELMaître de conférences en histoire de l’art médiévalDépartement d’histoire de l’art et archéologie Université Bordeaux-Montaigne

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Comme un musée à ciel ouvert, la Charente-Maritime compte près de 300 édifices ou vestiges romans. Laissez-vous guider dans cette exposition qui retrace l’histoire et les particularités de l’art roman sur

L’ART ROMAN À CIEL OUVERT

LE DÉPARTEMENT DE LA CHARENTE-MARITIME PRÉSENTE SA NOUVELLE EXPO VIRTUELLE

http://exposvirtuelles.charente-maritime.fr