Le Magazine de l'Union - 66

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ÉDITORIAL LUC CHATEL, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’UMP P. 3 LE POINT SUR POLITIQUE FAMILIALE : HARO SUR LES FAMILLES ! P. 22 ÉCONOMIE BUDGET 2015 : LE BUDGET DE TOUS LES DANGERS P. 16 www.u-m-p.org M ag azıne de l’Unıon Le VOTEZ ! ÉLECTION À LA PRÉSIDENCE DE L’UMP LE 29 NOVEMBRE ET LE 6 DÉCEMBRE 2014 BRUNO LE MAIRE HERVÉ MARITON NICOLAS SARKOZY NUMÉRO 66 I OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014  I 5 EUROS I ISSN 2117-0991 ››› Scrutin électronique sur www.presidentump2014.fr ou sur www.u-m-p.org

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Sommaire : Election à la présidence de l'UMP - Le 29 novembre et le 6 décembre 2014, votez ! / Editorial de Luc Chatel / Economie - Budget 2015 : le budget de tous les dangers / Le point sur - Politique familiale : haro sur les familles !

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Page 1: Le Magazine de l'Union - 66

ÉDITORIAL

LUC CHATEL, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’UMP P. 3

LE POINT SUR

POLITIQUE FAMILIALE : HARO SUR LES FAMILLES ! P. 22

ÉCONOMIE

BUDGET 2015 : LE BUDGET DE TOUS LES DANGERS P. 16

www.u-m-p.org

Magazınede l’Unıon

Le

VOTEZ !

ÉLECTION À LA PRÉSIDENCE DE L’UMP

LE 29 NOVEMBRE ET LE 6 DÉCEMBRE 2014

BRUNO LE MAIREHERVÉ MARITON NICOLAS SARKOZY

NUMÉRO 66 I OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 I 5 EUROS I ISSN 2117-0991

››› Scrutin électronique sur www.presidentump2014.fr ou

sur www.u-m-p.org

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Les Éditions de l’Union, 238, rue de Vaugirard, 75015 Paris.Directeur de la publication : Philippe Gustin. Rédacteur en chef/conception graphique : Xavier Jacobi. Ont participé à ce numéro : direction des Études. Service adhésion de l’UMP : 01 40 76 60 09Service abonnements : 01 40 76 27 16. Courriel : [email protected] Abonnement annuel : 10 euros.Dépôt légal : 4e trimestre 2014. Commission paritaire : 0615 P 11080. ISSN 2117-0991. Imprimerie de Compiègne : 2, avenue Berthelot, ZAC de Mercière - 60205 Compiègne Cedex

Magazınede l’Unıon

Le

Photo de couverture : DR

VOUS AVEZ LA PAROLEPAR LETTRE OU PAR COURRIEL, PAR TÉLÉPHONE OU SUR LE SITE INTERNET, TOUS VOS MESSAGES CONTRIBUENT À FAIRE AVANCER L’UMP.

Courrier des lecteurs l

J’ai 71 ans, je suis veuve depuis seize ans, j’ai élevé trois

enfants. Le 1er septembre, j’ai reçu mon imposition pour 2014. J’ai été effarée ! Les socialistes ont fiscalisé les retraités qui ont eu trois enfants et plus ? En 2012, je ne payais pas d’impôt. En 2013, j’ai reçu un avis de 400 €. Et, pour 2014, 912 € ! Cela veut dire que je vais donner plus d’un mois de ma retraite aux impôts. Cela m’a mise en colère. Quand cela va-t-il s’arrêter ?”E.L. – Cambrai

“ Je ne comprends pas l’obstination qu’ont les socialistes à vouloir sortir du nucléaire. Notre parc nous garantit une indépendance énergétique inégalée. Ils prévoient de tout saborder,

en brandissant la transition énergétique qui se traduit concrètement, dans nos terri-toires, par d’horribles forêts d’éoliennes… fabriquées hors de France. Petit espoir cependant, l’hésitation de Ségolène Royal qui n’a pas, bizarrement, inscrit dans sa loi de transition énergétique la fermeture de Fessenheim, pourtant programmée pour 2015 !” L.L. – Vénissieux

“ Il est plus que temps d’agir contre la politique désastreuse que mène François Hollande. Tout notre quotidien est affecté. Que cela soit dans le travail quand il nous a supprimé l’exonération fiscale pour les heures supplémen-taires. À cette baisse du pouvoir d’achat, il a ajouté

le matraquage fiscal. Il veut régir la société en modi-fiant les lois sur la famille, jusqu’à les éreinter finan-cièrement en s’attaquant maintenant aux allocations familiales. Le pire, c’est que nous ne comprenons ni son cap, ni son objec-tif. Sauf à affaiblir écono-miquement la France et les Français !” J.D. – Sedan

“ En suivant à la télévision les actualités politiques, je m’aperçois que les journa-listes citent de plus en plus souvent le nom de Marine Le Pen. Il ne faudrait pas oublier que le Front natio-nal ne se porte jamais aussi bien que lorsque la gauche est au pouvoir. Souve-nons-nous de la propor-tionnelle mise en place à

l’Assemblée nationale par François Mitterrand. Et de la proportionnelle mise en place au Sénat par Fran-çois Hollande. Le résultat est devant nos yeux.”P.F. – Louhans

“ Et voilà maintenant que l’on nous inflige une taxe sur la majoration des retraites pour les parents de trois enfants ou plus. Le résultat pour moi est une augmenta-tion nette de mes revenus de 1 800 €, ce qui se traduit par une augmentation d’impôt importante. En partant à la retraite, nous savions que nos revenus allaient bais-ser. Sans savoir que ceux qui se parent des habits du « social » et de l’« humanité » allaient tout casser, pierre après pierre.

F.G. – La Roche-sur-Yon

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LES 12 TRAVAUX DE L’OPPOSITION

Avec cet ouvrage, le premier parti d’opposition porte collectivement un projet appuyé sur une vision à long terme. Ces 12 travaux de l’opposi-tion, rédigés par d’anciens ministres

et Premiers ministres, exposent une autre vision de la France, proposent un nouveau regard sur sa place en Europe et dans le monde, livrent les pistes d’une reconstruction ambitieuse de son économie, de son éducation, de sa justice, et invitent à bâtir ensemble la France nouvelle.➜ Les 12 Travaux de l’opposition, collectif, Flammarion, septembre 2014, 15 €. Clin d’œil

Le coin du livre politique

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LE 29 NOVEMBRE, MOBILISONS-NOUS !

PAR LUC CHATEL, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’UMP

Mes chers amis,

Notre victoire aux élections sénatoriales a permis au Sénat de basculer à droite : c’est, pour le pays, un événement politique majeur ; pour notre famille politique, un pas décisif vers la reconquête.

C’est la transformation de la formidable vague bleue des municipales du mois de mars. Et, pour François Hollande et le gouvernement de Manuel Valls, un camouflet cinglant.

Avec cette victoire de notre famille politique, les grands électeurs, nos élus locaux, ont même amplifié le rejet exprimé par les Français en mars dernier. Oui, mes chers amis, la reconquête est en marche !

Mais la reconquête passe aussi par notre congrès du 29 novembre prochain avec, dans moins de quarante-cinq jours, l’élection d’un nouveau président pour notre mouvement.

C’est une étape majeure qui doit ouvrir une nouvelle ère pour notre famille politique. Ma mission, aux côtés d’Alain Juppé, de Jean-Pierre Raffarin et de François Fillon, c’est de créer les conditions d’un rassemblement très large derrière celui que nos militants porteront à la tête de notre mouvement.

Secrétaire général de l’UMP, il y a pour moi une exigence : faire en sorte que nous ayons une élection équitable, incontestable, apaisée… loin, très loin du fiasco de nos tristes batailles internes de l’année 2012.

En veillant notamment au respect de l’impar-tialité de l’« appareil ». En commençant par moi-même. Évidemment, quand on fait de la politique, on ne peut pas rester neutre. Mon choix est fait. Mais je suis secrétaire général et, à ce titre, organisateur du scrutin : qui comprendrait que je puisse faire campagne pour l’un des candidats ? J’ai d’ailleurs eu l’occasion de rappe-ler cette exigence d’impartialité aux permanents de l’UMP et je veux leur rendre hommage ici, pour ce professionnalisme

qui permettra de faire de ce congrès un succès pour notre famille politique.

Mais aussi pour leur mobilisation sans faille et les efforts qu’ils ont su déployer dans cette phase de redressement de l’UMP que nous avons engagée ensemble. Nous faisions face à tous les risques – et d’abord au risque de voir notre mouvement disparaître. Pour la première fois, une grande formation politique a fait la transparence totale sur ses finances. Et engagé un plan d’économies sans précédent, en instal-lant une logique d’entreprise à tous les étages. Logique d’exemplarité également : seulement 20 % de nos parlementaires payaient leurs coti-

sations, cent jours plus tard ils sont plus de 80 %.Il reste moins de cinquante jours avant notre congrès et

désormais, c’est vous qui avez la parole. C’est vous et vous seuls qui élirez le prochain président de notre mouvement.

Depuis cent jours, j’ai entamé un tour de France de nos militants, allant à votre rencontre dans les Bouches-du-Rhône, après le Doubs, le Rhône, les Alpes-Maritimes, la Charente-Maritime, la Corse, la Loire-Atlantique… Je veux vous remer-

cier pour votre formidable mobilisation.Votre mobilisation est à l’image des adhé-

sions qui sont de retour depuis l’été avec, certaines semaines, plus de 500 adhésions en moyenne par jour. Des Françaises et des Fran-

çais qui nous rejoignent pour écrire, avec nous, une nouvelle page de notre histoire politique. Parce

qu’ils ont compris que l’enjeu dépasse de loin la seule question de notre parti. Il s’agit désormais

de notre pays.Devant l’échec des socialistes, devant surtout

l’extrême gravité de la situation pour la France, nous incombe la responsabilité immense de porter à nouveau une ambition pour le pays et un espoir pour les Français.

Le 29 novembre, mobilisons-nous ! ❚

l Éditorial

SOMMAIREP. 2 : Courrier des lecteurs.P. 3 : Éditorial.P. 4-5 : Dossier. Élection à la présidence de l’UMP : le 29 novembre et le 6 décembre 2014, votez !

P. 6-7 : profession de foi  d’Hervé MaritonP. 8-9 : profession de foi  de Nicolas SarkozyP. 10-11 : profession de foi  de Bruno Le MaireP. 12-15 : Les permanences 

UMP à votre serviceP. 16-17 : Économie. Budget 2015 : 2 000 milliards d’euros de dettesP. 18 : Actualité.Lutte contre le terrorisme : unis dans un même combat

P. 19 : Défendre et agir.Le Sénat rebascule à droiteP. 20-21 : Décryptage. Ces Français qu’on pousse à l’exilP. 22-23 : Le point sur.Haro sur les familles !P. 24 : Bulletin d’adhésion

Ce numéro comporte un encart jeté.

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NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 3

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➜ Dans moins de 45 jours, les militants éliront le prochain président de l’UMP. C’est une étape importante pour la vie interne de notre parti. C’est aussi un moment clé de la vie politique de notre pays, puisque c’est à l’UMP qu’incombe le devoir de préparer l’alternance face à un PS en décrépitude et un FN qui n’a que l’outrance comme programme. Nous devons être à la hauteur des espoirs que les Français placent dans la droite et le centre droit afin de redresser notre pays qui s’est enfoncé dans la crise. Pour cela, l’élection, dont le premier tour aura lieu le 29 novembre, doit être une grande réussite démocratique. Cela passe par une exemplarité totale et une forte participation. Vous trouverez dans ce numéro toutes les informations pratiques pour participer au scrutin, qui sera électronique, ainsi que les professions de foi des candidats qui vous permettront d’effectuer votre choix en toute liberté. À vous de voter !

Dossier I

ÉLECTION À LA PRÉSIDENCE DE L’UMP

Le 29 novembre et le 6 décembre 2014

VOTEZ !

NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 20144

QUI SONT LES CANDIDATS ?La Haute Autorité a constaté que Hervé Mariton, Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire ont tous trois recueilli les 13 parrainages parlementaires et les 2 681 parrainages d’adhérents à jour de cotisation nécessaires pour être candidats à la présidence de l’UMP.Vous trouverez leurs professions de foi (dans l’ordre résultant du tirage au sort auquel a procédé la Haute Autorité) dans ce numéro de la page 6 à la page 11.

Vous pouvez retrouver toutes les informati ons sur l’élection du prochain président de l’UMP sur www.u-m-p.org/congres-2014/accueil

LES DATES À RETENIR15 octobre-27 novembre : campagne officielle pour le 1er tour

Du 28 novembre, 20 h au 29 novembre, 20 h : 1er tour

30 novembre- 4 décembre :

campagne officielle en cas de 2nd tour

Du 5 décembre, 20h, au 6 décembre, 20h :

2nd tour éventuel

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OÙ TROUVER VOTRE NUMÉRO D’ADHÉRENT

POUR VOTER ?Selon l’année de votre adhésion,

vous possédez une de ces trois cartes :

Votre numéro d’adhérent ne vous sera pas envoyé ultérieurement et vous en aurez besoin pour voter.Si vous n’avez pas votre carte, rapprochez-vous, sans attendre, de votre fédération départementale pour obtenir votre numéro d’adhérent.

QUI PEUT VOTER ?Tous les adhérents à jour de cotisation au 31 décembre 2013 ou au 30 juin 2014. 268 236 personnes seront ainsi appelées à désigner le prochain président de l’UMP.

Le scrutin se déroulera par Internet. Il sera accessible, via n’importe quel ordinateur, Smartphone ou tablette à l’adresse suivante : www.presidentump2014.fr ou à partir du site de l’UMP :

www.u-m-p.org. Au mois de novembre, vous recevrez à votre domicile les codes personnels qui vous permet-tront de voter, conservez-les précieusement !

Pour voter, vous aurez également besoin de votre numéro d’adhérent. Si vous ne l’avez pas, demandez-le dès maintenant à votre fédé-ration, il vous sera indispen-sable ! Référez-vous au mode

d’emploi ci-dessus pour trou-ver votre numéro d’adhérent sur votre carte.

Si vous ne disposez pas d’un ordinateur, vous pourrez vous rendre dans une permanence UMP près de chez vous où des ordinateurs seront mis à votre disposition. La liste et les horaires d’ouverture de ces lieux de vote se trouvent dans ce numéro aux pages 12 à 15.

Votre numéro d’adhérent

Votre numéro d’adhérent

Votre numéro d’adhérent

Vous pouvez retrouver toutes les informati ons sur l’élection du prochain président de l’UMP sur www.u-m-p.org/congres-2014/accueil

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Dossier I Profession de foi

HERVÉ

MARITON

NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 20146

POUR ME JOINDRE

l Adresse : 5, rue Paul-Pons, 26400 Crest

l Téléphone : 04 75 76 71 34

l Adresse mail : ump2014@ herve-mariton.net

l Site Web : www.herve-mariton.net

l Facebook : Hervé Mariton

l Twitter : @HerveMariton

l Retrouvez mes déplacements : www.herve-mariton.net/rencontres

L’élection à la Présidence de l’UMP est une étape cruciale pour le redressement de notre parti. Elle nous permettra d’être mieux audible dans l’opposition, de mieux nous préparer pour retrouver la confiance des Français, pour gagner les élections et réussir l’alternance. Depuis l’annonce de ma candidature, le 5 juin dernier, j’ai multiplié les rencontres sur le terrain pour entendre vos préoccupations et partager avec vous ma vision pour l’UMP et pour la France. Je poursuivrai ces rencontres qui témoignent que, si l’UMP est pauvre dans ses finances, elle est riche de ses militants.

“ Président de l’UMP, je ne serai pas candidat aux primaires. ”Ma démarche est claire : je souhaite servir l’UMP. L’UMP a été créée en 2002 après l’élec-tion présidentielle, non pour servir un homme mais pour installer dans la vie politique fran-çaise une formation de droite solide, efficace et durable. Je me consacrerai pleinement à ma mission. Président de l’UMP, je ne serai pas candidat aux primaires, telle est la condition indispensable à l’unité de notre famille politique. Je m’engage à gérer le parti de manière rigoureuse, transparente et collégiale, afin de regagner votre confiance et celle des Fran-çais. L’UMP ne peut pas continuer d’aller de crise en crise, sous peine de disparaître. Votre énergie et votre enthousiasme sont grands, mais le rendement de la machine n’est pas bon. Je serai aussi attentif à l’amélioration du fonctionnement de notre maison commune : des cartes d’adhérent qui arrivent rapidement, un site Internet véritablement interactif, l’iden-tification et la promotion des jeunes et des nouveaux talents, la formation dans les fédé-rations des militants et des cadres, de réels moyens pour les fédérations obligeant à une

rigueur assumée au siège. L’organisation des primaires présidentielles sera loyale, impartiale. Je serai ensuite au service de celui ou celle que vous aurez choisi. Pour gagner, ensemble.

“ Je suis le candidat des convictions, dans leur vigueur et dans leur constance. ”Je suis le candidat des convictions, dans leur vigueur et dans leur constance. Les idées que je défends comptent plus que ma personne, elles structurent mon engagement politique depuis de nombreuses années et je n’en ai pas

La droite des convictions

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BIO EXPRESSIngénieur de formation, né à Alger, j’ai été successivement conseiller municipal, conseiller régional, député puis maire de Crest, dans la Drôme. J’ai gagné ma circonscription et ma commune sur la gauche. Je sais qu’en politique rien n’est jamais facile, rien n’est jamais acquis. Parlementaire actif, je suis porte-parole du groupe UMP à la commission des Finances et j’ai mené le débat contre la loi Taubira sur le mariage pour tous. Je suis marié et père de quatre enfants.

www.herve-mariton.net

varié. Je me situe au cœur de la droite, en assu-mant pleinement la promotion du travail, de l’entreprise, de la liberté et la défense de nos valeurs et de notre identité. Nous devons être à la fois conquérants et rassurants, c’est-à-dire capables de nous engager dans la compéti-tion économique mondiale pour garantir notre niveau de vie et ardents à défendre nos valeurs pour préserver notre mode de vie.

Une lourde responsabilité nous incombe : regagner la confiance des Français, en nous préparant solidement à exercer le pouvoir le moment venu. Notre aptitude à redresser le pays passe par notre capacité à redresser notre parti. Cela suppose de mettre le projet en tête de nos priorités et de s’attacher à sa bonne mise en œuvre. Ce que nous disons, nous le ferons. François Hollande aura démontré aux Français les dangers de l’ambiguïté et des contradictions. C’est par la pertinence et la clarté de nos propositions que l’UMP pourra assurer la reconquête électorale.

Retraite à 65 ans et suppression totale des régimes spéciaux, suppression des 35 heures en allégeant considérablement le droit du travail, réduction des dépenses publiques de 130 milliards d’euros pour baisser les impôts et se désendetter, service civique obligatoire, droit du sang, abrogation de la loi Taubira, reconnaissance de la famille, retour à la double peine et aux peines planchers pour les multirécidivistes… Je n’ai pas peur d’avancer des propositions vigoureuses pour redresser notre pays. Elles font parfois débat en notre sein. Les militants voteront et trancheront par référendum interne ; chacun saura ce que sont nos positions. Elles nous engageront.

Le temps est venu de faire primer la force des convictions, le sérieux et le dévouement au sein de la classe politique, afin de retisser un lien de confiance avec les Français. En étant l’un des parlementaires les plus actifs et les plus engagés, j’ai prouvé que je possé-dais ces qualités et je souhaite les mettre au service des militants de l’UMP.

Nous partageons des convictions fortes, alors votez pour moi dès le 29 novembre prochain. Nous pèserons sur l’orientation future de notre famille politique, nous garantirons son succès et nous préparons l’avenir de la France.

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Dossier I Profession de foi

NICOLAS

SARKOZY

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Depuis le 6 mai 2012, je vois notre pays perdre pied. Au lieu de renforcer notre économie, on a étouffé nos entreprises et les Français sous le poids des impôts et des contraintes. Au lieu d’encourager le travail, on a supprimé les heures supplémentaires. Au lieu de veiller à la sécurité de nos compatriotes, on a démantelé tout ce que nous avions mis en place et tourné le dos à la fermeté. Au lieu de régu-ler l’immigration, on a assisté passivement à l’explosion de l’immigration irrégulière. Au lieu de défendre la laïcité, on a fermé les yeux sur les dérives du communautarisme. Jamais les Français n’ont autant douté de la capacité de notre pays à maintenir son rang.

Dans le même temps, les militants de l’UMP assistent conster-nés au triste spectacle de notre famille politique qui affiche ses divisions, au lieu de mobiliser toutes ses forces pour lutter contre un pouvoir totalement imperméable à la réalité du monde contemporain.

J’ai consacré ma vie à la France. Jamais je ne me résignerai à ce que le découragement et le désarroi l’emportent. Jamais je n’accepterai que notre pays devienne un acteur secon-daire. Jamais je ne laisserai le fatalisme l’emporter. Jamais je ne me déroberai devant mes responsabilités.

Tout au long de ma vie, je me suis senti proche de tous ceux qui, comme vous, se battent pour leurs valeurs et leurs idées, et donnent tout sans rien attendre en retour. Je ne pouvais pas laisser notre mouvement dans une telle situation.

Je suis candidat à la présidence de notre famille politique parce que je veux qu’ensemble nous proposions aux Français un nouveau choix politique. Avec l’expérience qui est la mienne, avec le recul que ces deux dernières années m’ont

permis de prendre, avec ma passion de la France, je veux que nous incarnions une alternative crédible qui permettra à notre pays de retrouver la maîtrise de son destin.

Cette alternative, nous devons la proposer à partir de bases résolument novatrices. La situation est trop grave pour que nous puissions imaginer réussir avec les idées du passé. Si vous m’accordez votre confiance, nous créerons ensemble, dans un délai de trois mois, les conditions d’un vaste et

nouveau rassem blement qui s’adressera à tous les Français désireux de permettre à la France de reprendre son rang dans le monde et de renouer avec la prospérité et l’espérance.

Ce vaste rassemblement, nous le doterons d’un nouveau mode de fonctionnement. Notre famille politique a toujours

Rassemblons-nous, pour la France

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DR

“ Je suis candidat à la présidence de notre famille politique parce que je veux

qu’ensemble nous proposions aux Français un nouveau choix politique. ”

POUR NOUS JOINDREl Adresse : 13, rue du Docteur-Lancereaux, 75008 Parisl Téléphone : 01 45 63 07 61l Adresse mail : [email protected] Site Web : www.sarkozyump.frl Facebook : facebook.com/nicolassarkozyl Twitter @nicolasSarkozy

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NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 9

eu ses différentes sensibilités. Toutes devront s’y sentir non seulement accueillies, mais, bien plus profondément, respectées, même si l’unité doit être notre priorité.

Nous le doterons d’une véritable équipe, parce que la conduite d’un parti ne peut être un exer-cice solitaire. Elle devra faire émerger une nouvelle génération, autour de tous ceux qui apportent depuis plus longtemps leur expérience et leur talent.

Enfin, nous le doterons d’un projet adapté à l’ampleur et à l’urgence des défis que notre pays doit relever. Les enjeux sont majeurs : baisse des impôts et réduction des dépenses publiques, revalorisation du travail et de l’entreprise, encou-ragement à l’innovation, protection de notre environnement et valorisation de notre patri-moine, lutte contre l’assista-nat, réforme du modèle social, réforme de l’école, soutien des familles, rétablissement de la sécurité, maîtrise de l’immigra-tion. Ce projet, nous le bâtirons collectivement, à partir des valeurs qui nous ont toujours réunis : le travail, la responsabilité, le mérite, l’autorité, la liberté. Nous devrons proposer des solutions nouvelles et courageuses, car il en va du sursaut de notre pays. Le génie français n’est pas un vain mot : la France a trop de potentiel, les Français trop de talents pour nous satisfaire de demi-solutions, de facilités, d’échappatoires. Il nous faudra aller au bout de nos idées : promettre mais surtout tenir.

Ensemble, bâtissons la formation politique du xxie siècle ! Nous le ferons avec détermination et enthousiasme, avec le souci permanent d’apaiser les tensions et la volonté de nous retrouver autour de ce qui nous unit. Nous le ferons en associant tous ceux qui, dans le respect des autres, veulent s’engager pour nos idées. Nous le ferons en gardant à l’esprit

qu’au lendemain de l’élection à la tête de notre famille poli-tique nous devrons tous nous retrouver. Nous le ferons avec cette conviction profonde que la France a un avenir, pour peu que ses responsables politiques lui en donnent les moyens.

Le temps d’un nouveau départ pour notre famille politique est venu. J’ai besoin de vous pour le construire. Plus votre

soutien sera fort, plus vite nous pourrons tourner la page des difficultés du passé.

Nous avons un long chemin à parcourir. Mais ce que nous avons à faire est tellement

important, ce que nous pouvons réussir, tellement déter-minant, que rien ne pourrait justifier le renoncement. Il en va de l’avenir de notre famille politique. Mais il en va surtout de l’avenir de la France.

DRwww.sarkozyump.fr

“ Le temps d’un nouveau départ pour notre famille politique est venu. J’ai besoin

de vous pour le construire. Plus votre soutien sera fort, plus vite nous pourrons

tourner la page des difficultés du passé. ”

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Dossier I Profession de foi

BRUNO

LE MAIRE

NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 201410

Depuis le 11 juin dernier, je suis candidat à la présidence de notre mouve-ment. Je suis candidat pour porter le renouveau nécessaire à notre famille politique. Je suis candidat pour vous redonner votre fierté de militer. Je suis candidat pour que tous ensemble, nous redonnions un espoir à nos compa-triotes, accablés par deux années de gestion socialiste sans cap, sans vision, sans résultat.

Depuis deux ans, notre UMP a été affaiblie par la guerre des chefs et par des scandales financiers sans précédent.

Mais notre base reste puissante : les victoires aux élections municipales de mars et la recon-quête du Sénat en septembre le montrent.Ces victoires électorales, nous vous les devons et je vous en suis reconnaissant. Quand il a fallu repartir au combat, vous vous êtes mobilisés. Quand il a fallu rembourser les dettes, vous avez répondu présents. Il aurait été tellement plus facile de quitter le navire ! Et pour-tant, vous êtes restés.

Partout en France, vous avez résisté aux critiques et aux doutes. Votre engagement depuis deux ans a été sans faille. Vous avez été solides comme le roc.

Et nous ferions disparaître notre UMP ? Nous vous ferions porter à vous le chapeau de nos propres responsabilités ? Jamais.

Notre UMP doit retrouver sa crédibilité, elle ne doit pas disparaître.

Notre UMP peut changer de nom si vous le décidez, elle ne doit pas changer de militants.

Notre UMP doit clarifier son positionnement politique, elle ne doit pas céder aux sirènes des grands chamboulements qui ajouteront de la confusion à la confusion.

Mon projet est clair : tourner la page des scandales financiers, assainir nos comptes, renforcer les fédérations en vous donnant la parole et le pouvoir

Le renouveau est à droite

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“ Je suis candidat pour vous redonner votre fierté de militer. Je suis candidat pour que tous ensemble, nous redonnions un espoir à nos compatriotes, accablés par deux années de gestion socialiste sans cap, sans vision, sans résultat. ”

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NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 11

BIO EXPRESS11 juin 2014 : se déclare candidat à la présidence de l’UMP

Depuis 2007 : député de l’Eure

De juin 2009 à mai 2012 : ministre de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire

De décembre 2008 à juin 2009 : secrétaire d’État aux Affaires européennes

2005 : conseiller politique puis directeur de cabinet du Premier ministre

Âge : 45 ans

CONTACTSl Adresse : Association Avec BLM 89, bd Raspail, 75006 Paris

l Téléphone : 01 43 25 55 49

l Adresse mail : contact@bruno lemaire.fr

l Twitter : @Bruno_LeMaire

l Site Web : www.brunolemaire.fr

www.brunolemaire.fr

de décision sur toutes les investitures, repérer et former les candidats pour les prochaines élections cantonales et régionales de 2015, élaborer un vrai projet de droite républicaine.

Oui, entre un Parti socialiste moribond et un Front national aux aguets, je veux construire avec vous un grand parti de droite républicaine, fort et respecté.

L’UDI sera un partenaire pour nous. Je ne veux pas de fusion : fusion veut dire confusion.

Je veux que nous retrouvions notre identité de droite républicaine, avec nos valeurs, nos convictions, nos propositions. Nous voulons un État régalien fort et des règles respectées, pour lutter contre la délinquance et contre cette immigration illégale qui menace notre cohésion nationale ? Affirmons-le. Nous voulons plus de liberté pour les entrepreneurs ? Faisons-le. Nous sommes affligés par les faiblesses de notre Éducation nationale ? Mettons-la au cœur de nos ambitions pour la France.

Vous avez droit à un Président disponible : je le serai.

Vous avez droit à un Président qui rassemble : je rassemblerai.

Vous avez droit à un Président qui vous écoute et qui vous respecte : depuis des mois que je suis en campagne, je vous écoute et je vous respecte.

Chers amis militants,

Le 29 novembre prochain, vous choisirez le Président de notre parti, celui qui devra prépa-rer les élections locales de 2015 et les primaires de 2016. Ne confondez pas les échéances.

Le 29 novembre prochain, vous pouvez apporter la preuve à la France entière que le conser-vatisme est à gauche, et le renouveau à droite.

DR

“ Je veux que nous retrouvions notre identité de droite républicaine, avec nos valeurs, nos convictions, nos propositions. ”

Page 12: Le Magazine de l'Union - 66

Dossier I

SCRUTIN ÉLECTRONIQUE

LES PERMANENCES À VOTRE SERVICE Département Adresse Horairesd’ouverture

1 Ain Permanencedépartementale,51avenueAlsaceLorraine01000Bourg-en-Bresse 9h-17h PermanenceparlementairedeCharlesdelaVerpillère,4rueduDocteurMéhier01150Lagnieu 9h-13h Permanenceparlementaired’EtienneBlanc,73avenuedesThermes01220Divonne-les-Bains 9h-13h PermanenceparlementairedeDamienAbad,158rueAnatoleFrance01100Oyonnax 9h-13h Permanenceparlementaire,1rueAlexandreBérard01500Ambérieu-en-Bugey 9h-13h PermanenceparlementairedeMichelVoisin,21ruedelaCroixColin01750Replonges 9h-13h

2 Aisne Permanencedépartementale,22rueRogerSalengro02000Laon 10h-16h Permanencedecirconscription,19rueduGouvernement02100Saint-Quentin 10h-16h Sallepolyvalente,13terrueAristideBriand02620Buironfosse 10h-16h SalledelaMutualité4ruePetrotLabarre02200Soissons 10h-16h EspaceLouvroy,rueRacine02470Neuilly-Saint-Front 10h-16h

3 Allier 4rueBarathon03100Montluçon 10h-17h PermanenceUMP,13avenuePasteur03500Saint-Pourçain-sur-Sioule 10h-17h

4 Alpes-de-Hautes-Provence RestaurantL’Arena,CheminDesteil04200Peipin 9h-18h

5 Hautes-Alpes BureaudeJeanCointe,38routedesEyssagnières05000Gap 10h-12h–16h-18h BureaudePhilippeSezanne,31,avenueduGénéraldeGaulle05100Briançon 10h-12h–16h-18h

6 Alpes-Maritimes PermanenceUMP,27avenueJeanMédecin06000Nice 9h-20h PermanenceUMP,17avenuedelaRésistance06140Vence 9h-20h PermanenceUMP,24placeauxAires06130Grasse 9h-20h PermanenceUMP,PlacedelaMairie06500Menton 9h-20h PermanenceUMP,84avenuedeNice06800Cagnes-sur-Mer 9h-20h PermanenceUMP,6rueSadiCarnot06400Antibes 9h-20h PermanenceUMP,5rueLouisBlanc06400Cannes 9h-20h PermanenceUMP,589avenuedeCannes06210Mandelieu-la-Napoule 9h-20h PermanenceUMP,88boulevardSadiCarnot(entréeB)06400Cannes 9h-20h PermanenceUMP,56placeduLogis06580Pégomas 9h-20h

7 Ardèche Permanencedépartementale,16lesDomainesdelaGareLeStephenson(1erét.)07100Annonay 10h-12h

8 Ardennes 72avenueduPetitBois08000Charleville-Mézières 10h-13h PermanenceparlementairedeJean-LucWarsmann,11rueCarnot08200Sedan 10h-13h

9 Ariège ChezJacquelineRougé,LeVignoble,68routedeRoquefixade09000Foix 9h-17h ChezMarcDutrénois,5chemindelaCavalerie09100Pamiers 9h-17h ChezChristianHuertas,10boulevardNoëlPeyrevidal09200Saint-Girons 9h-17h

10 Aube Permanencedépartementale,20rueClaudeHuez10000Troyes 10h-19h

11 Aude 37boulevardDocteurFerroul11100Narbonne 10h-18h 47rueAiméRamond11000Carcassonne 10h-18h

12 Aveyron PermanenceUMP,5bddelaRépublique12000Rodez 9h-18h PermananceUMP,24avenuedelaRépublique12100Millau 9h-18h

13 Bouches-du-Rhône PermanenceparlementairedeValérieBoyer,50avenuedesCaillols13012Marseille 10h-18h PermanenceparlementairedeDominiqueTian,486BrueParadis13008Marseille 9h30-18h PermanencedeRichardMiron,53rueAlphonseDaudet13013Marseille 10h-18h FédérationUMP,39rueSainte-Cécile13005Marseille 8h30-20h PermanencedeNicolasIsnard,SalonAvenir,24bdLamartine13300Salon-de-Provence 9h-13h PermanenceparlementairedeBernardDeflesselles,44bdBertolucci13600LaCiotat 8h-18h PermanencedeRichardMallié,20rueJulesFerry13120Gardanne 9h-13h PermanenceparlementairedeChristianKert, LeGaliceMirabeau11rueLouiseColet13090Aix-en-Provence 10h-18h PermanenceUMP1av.Marius-AugustePeyre–ZI.LaGrandColle13110Port-de-Bouc 10h30-16h Permanenced’AlexandreGallese,9rueLacépède13100Aix-en-Provence 9h-18h PermanenceparlementairedeBernardReynes,34av.duGaldeGaulle13160Châteaurenard 9h-12h PermanenceUMP,1ruePlanBédoin13410Lambesc 9h-12h

14 Calvados Permanencedépartementale,17rueVarignon14000Caen 9h-18h

15 Cantal PermanenceUMP,rueMarieMaurel15000Aurillac 9h-12h–14h-18h Permanenced’AlainMarleix,4avenueTallandier15200Mauriac 9h-12h–14h-18h Permanenced’AlainMarleix,35rueSorel15100Saint-Flour 9h-12h–14h-18h

16 Charente Permanencedépartementale,37rueMinage16000Angoulême 10h18h

17 Charente-Maritime PermanenceparlementaireDidierQuentin,86bddeLattredeTassigny17200Royan 9h-18h ChezJeanineBouit,9ruedesMirambelles17580LeBois-Plage-en-Ré 10h-12h–14h-16h ChezAnne-MarieChaudun,5avenuePorteNeuve17000LaRochelle 10h-12h–14h-18h PermanenceUMP,61avenueLafayette17300Rochefort 10h-20h ChezJacquesCastagnet,4rueLouisAudpuinDubreuil17400Saint-Jean-d’Angély 10h-12h–14h-16h MaisondesAssociations–SalleLouisLumière,rueCormier17100Saintes 10h-12h30–15h-17h ChezDaniellePoireauPhelippeau17360Saint-Martin-de-Coux 8h-20h

18 Cher Permanenceparlementaired’YvesFromion,4rueduChâteau18700Aubigny-sur-Nère 10h-18h PermanenceUMP,11ruedeSéraucourt18000Bourges 10h-18h MaisondesAssociations5alléedesVignes18200Saint-Amand-Montrond 10h-18h PermanenceUMP,59rueduMaréchalJoffre18100Vierzon 10h-18h

19 Corrèze 8quaiBaluze19000Tulle 9h-18h 11avenuedeParis19100Brive 9h-18h

2A Corse-du-Sud Permanencedépartementale,17coursNapoléon,20000Ajaccio 9h30-12h–14h30-19h

2B Haute-Corse Permanencedépartementale,10avenueduMaréchalSebastiani20200Bastia 8h-18h

21 Côte-d’Or Permanencedépartementale,38boulevarddelaMarne21000Dijon 9h-18h Permanence,6placeCarnot21200Beaune 10h-18h

22 Côtes-d’Armor 4boulevardClemenceau22000Saint-Brieuc 10h-18h

NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 201412

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Département Adresse Horairesd’ouverture

www.u-m-p.org/congres-2014/accueil

SCRUTIN ÉLECTRONIQUE

LES PERMANENCES À VOTRE SERVICE 6avenuedesCombattants22600Loudéac 11h-16h 25placeDuguesclin22100Dinan 10h-18h

23 Creuse 2rueduCapitaineMoure23140Cressat 10h-18h

24 Dordogne Permanencedépartementale,8rueThiers24000Périgueux 10h-18h PermanencedeBergerac,25rueneuved’argenson24100Bergerac 10h-18h MairiedeBrantôme,bdCharlemagne24310Brantôme 10h-18h PermanencedeSarlat,4rueMagnanat24200Sarlat 10h-18h

25 Doubs Permanencedépartementale,11placeVictorHugo25000Besançon 9h-19h PermanenceUMP,7ruedelaViette25200Montbéliard 9h-19h Permanenceparlementaired’AnnieGenevard,5rueduParc25300Pontarlier 9h-19h SalledesSociétés,rueBarral25500Morteau 9h-19h

26 Drôme Permanencedépartementale,51rueDenisPapin26000Valence 8h-20h PermanenceUMP,49placeduFust26200Montélimar 8h-20h Permanenced’HervéMariton,5ruePaulPons26400Crest 9h-20h Permanenceparlementaired’HervéMariton,28ruedesDéportés26110Nyons 9h-20h SalleduBar,EnsembleCharlesBringuier,placedu19mars196226300Chatuzange-le-Goubet 8h-20h

27 Eure SalleJulesFerry,9boulevardDubus27300Bernay 8h-20h 34bisrued’Albuféra27200Vernon 8h-20h Halldesexpositions,26,avenueduMaréchalFoch27000Evreux 8h-20h

28 Eure-et-Loir Permanenced’OlivierMarleix,7rueSaint-Martin28100Dreux 9h30-12h30 PermanencedeLauredelaRaudière,78ruedelaRépublique28110Luce 14h-18h

29 Finistère EspaceGrandsProjets,ThéâtredeCornouaille,EsplanadeFrançoisMitterrand29000Quimper 10h-15h Permanencedépartementale,38rueAlgésiras29200Brest 10h-15h HôtelLesGrandsVoyageurs,9placeJeanJaurès29900Concarneau 10h-15h

30 Gard PermanenceUMP,8quaidelaFontaine30000Nîmes 9h-18h

31 Haute-Garonne Permanencedépartementale,6rueGabrielPéri31000Toulouse 8h-20h

32 Gers PermanenceUMP,21alléeLagarasic32000Auch 9h-20h

33 Gironde Permanencedépartementale,11coursXavierArnozan33000Bordeaux 9h-19h

34 Hérault 8avenued’Assas34000Montpellier 9h-20h 9ruedel’Egalité34300Agde 9h-20h 6avenuedu22aout194434500Béziers 9h-20h

35 Ille-et-Vilaine PermanenceIsabelleLeCallennec,2placeduGénéraldeGaulle35500Vitré 9h30-12h30 Permanencedépartementale,1ruedeBaudrairie35000Rennes 10h-12h Maisondesassociations,35rueErnestRenan35400Saint-Malo 10h-12h30

36 Indre PermanencedépartementaledelaFédération,88avenueCharlesdeGaulle36000Châteauroux 9h30-12h–14h-17h

37 Indre-et-Loire Permanencedépartementale,11boulevardHeurteloup37000Tours 10h-18h PermanenceparlementairedeClaudeGreff,4bisrueJulesFerry37400Amboise 8h-20h ChezValérieGervès,44ruedesLys37600Loches 10h-18h SalleClaudeMonet,rueduGénéralLeclerc37510Ballan-Miré 10h-18h HôteldeVille,SalonRonsard,ParcdelaPérraudière,37540Saint-Cyr-sur-Loire 10h-18h MaisondesAssociations45rueJean-JacquesRousseau37500Chinon 10h-18h

38 Isère Permanencedépartementale,9placePaulVallier38000Grenoble 8h-20h

39 Jura Permanencedépartementale,38rueLecourbe39000Lons-le-Saunier 14h-18h Permanencedépartementale17rueMarcelAymé39100Dole 14h-18h PermanenceUMP,2rueduGénéralLeclerc39300Champagnole 9h-13h

40 Landes Permanencedépartementale,39avenueVictorHugo40100Dax 9h-19h

41 Loir-et-Cher GroupeUPLC19rued’Angleterre41000Blois 9h-12h–14h-18h PermanencedePatriceMartin-Lalande4placedelaPaix41200Romorantin 9h-12h–14h-18h

42 Loire Permanencedépartementale,24ruedelaRésistance42000Saint-Etienne 10h-18h 1rueCourbonBrioude42700Firminy 10h-18h 3avenueGrégoireChapoton42170Saint-Just-Saint-Rambert 10h-18h PermanenceYvesNicolin,4rueMolière42300Roanne 10h-18h

43 Haute-Loire Permanencedépartementale,1placeauxLaines43000Le-Puy-en-Velay 9h-19h30 PermanenceparlementairedeLaurentWauquiez,2ruedesAlliés43200Yssingeaux 9h-19h30 PermanenceparlementairedeJean-PierreVigier,avenueVictorHugo43100Brioude 9h-19h30

44 Loire-Atlantique Permanencedépartementale,10rueGaëtanRondeau44200Nantes 8h-18h BureaudeClaireHugues,7rueDidierBérini44210Pornic 9h-13h SalledesFloralies,placedesSalines44500LaBaule 9h-18h HôteldeChâteaubriant,30ruedu11novembre44110Châteaubriant 10h-16h

45 Loiret Permanencedépartementale,54ruedelaBretonnerie45000Orléans 10h-18h

46 Lot 39rueJoffre,46000Cahors 10h-18h 41rueColomb46100Figeac 10h-12h30

48 Lozère Permanenceparlementaire,3alléePiencourt48001Mende 9h-12h

49 Maine-et-Loire Permanencedépartementale,72rueRablais49000Angers 9h30-19h

50 Manche 45routedeVilledieu50000Saint-Lô 9h-13h 2boulevardLéon-Jozeau-Marigné50300Avranches 10h-13h 11boulevardMendès-France50100Cherbourg-Octeville 10h-13h ChezJean-ManuelCousin,22rueEléonorDaubrée50200Coutances 10h-13h ChezHélèneBesnard,1routedelaFerme50700Valognes 10h-13h

51 Marne Permanenceparlementaired’ArnaudRobinet,9placeRoyal51100Reims 9h-16h

NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 13

Page 14: Le Magazine de l'Union - 66

Département Adresse Horairesd’ouverture

Dossier I

PermanenceparlementairedeCatherineVautrin,8ruedeVenise51100Reims 9h-16h PermanenceparlementairedePhilippeMartin,15bisruedesArchers51200Epernay 10h-16h Permanencedépartementale,1ruePasteur51000Châlons-en-Champagne 9h-16h MairiedeLoisysurMarne,98ruedeChoiset,51300LoisysurMarne 10hà16h

52 Haute-Marne Permanenceparlementaire,6rueBouchardon52000Chaumont 10h-17h PermanenceUMP,15rueduDocteurDespres52100Saint-Dizier 10h-17h

53 Mayenne Permanencedépartementale,13bisrueJulesFerry53000Laval 10h-18h

54 Meurthe-et-Moselle Permanencedépartementale,63rueSaintGeorges54000Nancy 9h-18h 21ruePierreAlbertLabro54400Longwy 9h-18h 13placeLéopold54300Lunéeville 9h-18h 1rueSaint-Waast54200Toul 9h-18h

55 Meuse PermanenceparlementairedusénateurGérardLonguet,53rueMartelot55000Bar-le-Duc 9h-18h

56 Morbihan Permanencedépartementale,31rueduMaréchalLeclerc56000Vannes 9h-18h

57 Moselle Permanencedépartementale,4rueChristianPfister57000Metz 10h-16h Permanenced’AnneGrommerch,9placeduMarché57100Thionville 10h-17h Permanenced’AlainMarty,16ruedelaGare57400Sarrebourg 10h-16h HôtelMercure,rueFélixBarth57600Forbach 9h-18h

58 Nièvre Permanencedépartementale,1avenueduGénéraldeGaulle58000Nevers 10h-17h

59 Nord PermanenceruedeCaudry(àl’arrièredu79avenueVillars)59400Cambrai 9h-13h Permanencedépartementale,216ruedeSolférino59000Lille 9h-20h

60 Oise PermanencedeJean-FrançoisMancel,18rueBeauregard60000Beauvais 9h-18h Permanenced’EricWoerth,9avenueduMaréchalFoch60300Senlis 9h-18h SalleannexedelamairiedeCompiègne,4ruedelaSurveillance60200Compiègne 9h-18h Permanenced’EdouardCourtial,45rueduPontdePierre60600Clermont 9h-18h

61 Orne Permanencedépartementale,2placeCharlesdeGaulle61000Alençon 10h-18h

62 Pas-de-Calais 441bisruedel’Impératrice62601Berck-sur-Mer 9h-18h Permanencedépartementale,12rueCardinal62000Arras 9h-19h30 PermanencedeNatachaBouchart,172boulevardGambetta62100Calais 9h-12h–14h-18h

63 Puy-de-Dôme Permanencedépartementale,8rueBlatin63000Clermont-Ferrand 9h-12h–14h-17h 20rueHellenie63200Riom 9h-12h–14h-17h

64 Pyrénées-Atlantiques PermanenceUMP,5rueduMaréchalJoffre64000Pau 9h30-12h–14h-18h PermanenceUMP,9rueGuyPetit64200Biarritz 9h30-12h–14h-18h

65 Hautes-Pyrénées Permanencedépartementale,RésidenceCordoba1erétage2ruedel’Harmonie65000Tarbes 8h-19h

66 Pyrénées-Orientales PermanenceUMP,53avenueduGénéraldeGaulle66000Perpignan 10h-18h

67 Bas-Rhin 16rueEugèneDelacroix67200Strasbourg 9h-19h 53routedeBischwiller67301Schiltigheim 9h30-17h 5rueRoswag67604Sélestat 9h-12h 8balléeJean-PierreCarl67120Molsheim 10h-12h–14h-16h 9ruedelaGare67700Saverne 9h30-12h 14ruedePhalsbourg67260Sarre-Union 9h30-12h 12alléedesPeupliers67160Wissembourg 9h30-12h

68 Haut-Rhin 10rueEmileSchowoerer68000Colmar 8h30-17h30 PermanenceUMP,52rueduSauvage68200Mulhouse 10h-20h

69 Rhône PermanenceparlementairedePhilippeCochet,13rueJeanMoulin69300Caluire-et-Cuire 9h-16h PermananceUMP,36rueRacine69100Villeurbanne 9h-12h PermanenceparlementairedeMichelTerrot,8rueVictorHugo69600Oullins 9h-12h PermanenceUMP,5rueVauban69006Lyon 9h-16h Bâtimentmunicipal,Maisondessociétés,squareGrimma69500Bron 9h-17h PermanenceparlementairedePatriceVerchère,24avenueduGénéraldeGaulle69170Tarare 9h-12h PermanenceparlementairedeBernardPerrutetElisabethLamure, 227boulevardGambetta69400Villefranche-sur-Saône 9h-17h LocalUMP,9rueVictorHugo69700Givors 9h-18h

70 Haute-Saône 20placePierreRenet70000Vesoul 10h-18h Mairie,1placeStPierre70300Luxeuil 10h-18h PermanenceUMP,30rueVanoise70100Gray 10h-18h

71 Saône-et-Loire Permanencedépartementale,38rueduGénéralLeclerc71100Chalon-sur-Saône 9h30-18h

72 Sarthe FédérationUMP,RésidenceConcorde43avenueduGénéraldeGaulle72200LeMans 10h-18h

73 Savoie Permanencedépartementale,91bisrued’Angleterre73000Chambéry 9h-18h30 HôtelGoldenTulip16av.CharlesdeGaulle73100Aix-les-Bains 10h-18h Permanenceparlementaired’HervéGaymard5placeFerdinandMillion73200Albertville 10h-12h HôtelSaintGeorges341ruedelaRépublique73300Saint-Jean-de-Maurienne 9h-18h

74 Haute-Savoie Permanencedépartementale,59avenuedeGenève74000Annecy 9h-18h PermanenceparlementairedeMartialSaddier,111rueduPont74130Bonneville 10h-16h PermanenceparlementaireVirginieDuby-Muller7placedelaLibération74103Annemasse 9h-12h PermanenceparlementaireMarcFrancina5ruedel’HôteldeVille74200Thonon-les-Bains 10h-16h PermanenceparlementaireSophieDion,108placeCharlesdeGaulle74300Cluses 10h-16h

75 Paris 6rued’Alger75001Paris 10h30-20h 125ruedeCrimée75019Paris 9h30-18h 38rueMolitor75016Paris 10h-18h 6ruedelaReineBlanche75013Paris 10h-12h–16h-18h

76 Seine-Maritime Permanencedépartementale,8placedelaHauteVieilleTour76000Rouen 9h-18h PermanenceUMP,27rueEdouardHerriot76600LeHavre 9h-18h PermanenceUMP,10ruedelaBoucherie76200Dieppe 9h-18h

77 Seine-et-Marne 35,rueCornillon77100Meaux 10h-16h 202rueGrande77300Fontainebleau 10h-17h 4rueHuguesleGrand77160Provins 9h-17h30 PermanenceFranckRiester,39rueYvetteTroispoux77120Coulommiers 10h30-18h Permanenced’YvesAlbarello,Appartement001,64rueJeanJaurès77410Claye-Souilly 8h-18h 91avenuegénéralLeclerc77170Brie-Comte-Robert 10h-19h

78 Yvelines Permanencedépartementale,8AruedelaCeinture78000Versailles 10h-13h–16h-19h PermanenceValériePécresse,13ruePaulhan78140Vélizy 10h-13h–16h-19h PermanenceHenriGuaino,RésidenceOrsay,8squareSurcouf78150LeChesnay 10h-13h–16h-19h PermanenceJacquesMyard,36avenuedelaRépublique78500Sartrouville 10h-13h–16h-19h

NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 201414

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Département Adresse Horairesd’ouverture

www.u-m-p.org/congres-2014/accueil

PermanencePierreMorange,1ArueStChristophe78100Saint-Germain-en-Laye 10h-13h–15h-18h EcoleLaGarenne,salleextensionrestaurantAlléedesBleuets78480Verneuil-sur-Seine 10h-12h30–16h-19h 3PlaceStJacques78200Mantes 10h-13h–15h-19h PermanenceSophiePrimas,13bisrueCharlesdeGaulle78410Aubergenville 11h-16h PermanencedeJean-FrédéricPoisson,40bisav.Foch78120Rambouillet 10h-12h–16h-18h Mairie,placeduGénéraldeGaulle78990Elancourt 15h-18h PermanenceD.DouilletetK.Olive,147rueduGénéraldeGaulle78300Poissy 10h-13h–16h-19h

79 Deux-Sèvres Permanencedépartementale,18bisruedelaGare79000Niort 9h-17h

80 Somme SalleRey,ruePaon80200Péronne 10h-12h–14h-16h 18ruedelaPrévoté80140Oisemont 10h-12h–14h-16h 9rueLamartine80000Amiens 10h-12h–14h-18h

81 Tarn 41boulevardMontebello81000Albi 8h-18h 13rueGambetta81100Castres 8h-18h

82 Tarn-et-Garonne Permanencedépartementale,1placeGuibert82000Montauban 9h-20h Centreculturel,24ruedelaSolidarité82200Moissac 9h-20h

83 Var ImmeubleLeConcorde,280av.MaréchalFoch83000Toulon 9hà19h 52CoursLaFayette83000Toulon 9h–19h SalleBeausoleil–RD558–83310Grimaud 9hà13h 17,ruedupeyron83700Saint-Raphaël 9h-18h30 42,rueDocteurCiamin83600Fréjus 9h/18h30 13rueVictorHugo83270Saint-Cyr-sur-Mer 10h–16h 89ruedelaRépublique83140Six-Fours 9h–19h 9avenueLazareCarnot83300Draguignan 9h–18h

84 Vaucluse HôtelMercure,2rueFerruceQuartierBalance84000Avignon 9h-18h PermanenceparlementairedeJean-ClaudeBouchet,33coursSadiCarnot84300Cavaillon 9h-18h PermanenceJean-MichelFerrand,232boulevardduMaréchalLeclerc84200Carpentras 9h-18h PermanenceUMP,82avenueCharlesdeGaulle84100Orange 8h-18h PermanenceparlementairedeJulienAubert,41ruedesMarchands84400Apt 9h-18h

85 Vendée 5ArueVictorHugo85000LaRoche-sur-Yon 9h-18h 8squareMontaigne85300Challans 9h-18h BureauduCentreduLavoir,ruedesBainsDouches85500LesHerbiers 10h-12h–14h-17h ChezRichardBonnet,26rueduDésert85200Fontenay-le-Comte 9h-11h

86 Vienne 48rueCarnot86000Poitiers 8h-20h 15GrandRue86500Montmorillon 8h-20h 39Grand-ruedeChateauneuf86100Châtellerault 8h-20h

87 Haute-Vienne PermanenceUMP,8avenuedelaLibération87000Limoges 9h30-18h

88 Vosges Permanencedépartementale,3ruedesNoiresHalles88000Epinal 10h-12h–14h30-18h PermanenceparlementairedeFrançoisVannson,1rueBaugru88200Remiremont 8h-12h PermanenceparlementairedeGérardCherpion,47ruedelaBolle88100Saint-Dié-des-Vosges 8h-12h–14h-20h

89Yonne PermanenceUMP,15ruePaulBert89000Auxerre 9h-13h PermanencedeMarie-LouiseFort,36ruedel’Épée89100Sens 9h-13h

90 Territoire-de-Belfort Permanencedépartementale,4rueGeorgesClemenceau90000Belfort 8h-19h

91 Essonne Permanencedépartementale,49bdAristideBriand91600Savigny-sur-Orge 9h-20h 123ruedeGournay91100Corbeil-Essonnes 9h-20h MaisondesLarris–PMI,8ruedesEcoles91650Breuillet 13h30-18h SalleBérégovoy,9ruedeLyvette91160Longjumeau 9h-12h30h MaisonduParc(derrièrelaposte),rueAmodru91190Gif-sur-Yvette 10h-17h CaveauJazzEspaceS.Allende,rueS.Allende91120Palaiseau 10h-17h SalleJulesFerry(derrièrelamairie),91800Brunoy 14h-18h FoyerGuégan,placed’Oberkirch91210Draveil 8h-20h SalledesGlaises,ruedesProcessions91240Saint-Michel-sur-Orge 10h-20h ChâteaudeValnay,routedeChalo-Saint-Mars,91150Etampes 9h-12h

92 Hauts-de-Seine 97avenueAchillePeretti92200Neuilly-sur-Seine 8h-20h 43rueTrébois92300Levallois 9h-20h 7rueLouisBlanc92170Vanves 9h-18h 2ruePierreBaudry92140Clamart 9h-19h 12rueHervet92500Rueil-Malmaison 10h-18h 177avenuedelaDivisionLeclerc92160Antony 9h-18h 23placedel’Eglise92290Châtenay-Malabry 9h-18h

93 Seine-Saint-Denis 17rueduGénéralLeclerc93110Rosny-sous-Bois 9h-12h–14h-18h 7rueIsidoreNerat93600Aulnay-sous-Bois 9h-12h–14h-18h

94 Val-de-Marne FédérationUMP,35rueduGénéralLeclerc94000Créteil 8h-20h PermanenceUMP,21rueEugèneGalbrun94130Nogent-sur-Marne 9h-19h PermanenceUMP,101rueLouisTalamoni94500Champigny-sur-Marne 9h-12h–14h-19h L’Escale,sallepolyvalente,2bddeFriedberg94350Villiers-sur-Marne 9h-19h

95 Val-d’Oise Permanencedépartementale,1rueSaintFlaive95120Ermont 9h-20h PermanenceparlementairedePhilippeHouillon,11placedel’Hôtel-de-Ville95300Pontoise 9h-18h MaisondeL’Isle-Adam,ruedel’AbbéBreuil95290L’Isle-Adam 9h-18h Sallecommunale,69rueChantepuits95220Herblay 9h-18h

971 Guadeloupe Sallepolyvalente,ruedelaRépublique,BourgdeSaint-François 8h-15h

972Martinique HôtelImpératrice,placedelaSavane97200Fort-de-France 9h-15h

973Guyanefrançaise LesVerrièresdelaMadeleine2260routedelaMadeleine97300Cayenne 8h-12h

974LaRéunion PermanencedépartementaleUMP,6bisboulevardVauban97400Saint-Denis 8h-18h PermanenceUMP,66rueVictorleVigoureux97410Saint-Pierre 8h-18h

975Saint-Pierre-et-Miquelon 32rueMaréchaldeLattredeTassigny97500Saint-Pierre 10h-16h

976Mayotte 22rueMaevatanaMtsapéré97600Mamoudzou 8h-18h

977Saint-Barthelemy Pasdebureau

978Saint-Martin PermanencedeDanielGibbs,Im.Computech–1eré.23rueduportdeGalisbay97150Saint-Martin 9h-14h

986Wallis-etFutuna Tabled’hôtedeMmeAnaKuaola,RT1Aka’aka,DistrictdeHahake98600Wallis 9h-13h

987Polynésiefrançaise Pasdebureau

988Nouvelle-Caledonie PermanenceduMPC,8rueLouisBlériot,rdcdelaTourIsledeFrance,98800Nouméa 9h-17h PermanenceduRassemblement,13ruedeSébastopol,Centreville,98800Nouméa 8h-16h 78ruedesCocotiers,Boulari,98809Mont-Dore 8h-16h

NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 15

Page 16: Le Magazine de l'Union - 66

Alors que François Hollande s’était engagé à réduire le défi-cit public à 3 % en 2013 et à

0 % en 2016, le budget présenté creuse encore la dette du pays, avec un déficit à 4,3 % en 2015 : notre dette augmen-tera donc de 90 milliards d’euros, pour dépasser un chiffre vertigineux (Insee octobre 2014) : 2 000 milliards d’euros . Rapportée à la richesse nationale, elle se monte à 95,1 % du PIB (contre 12 % en 1974, 20 % en 1981, 50 % en 1994 et 60 % en 2002). Par comparaison, la moyenne de l’Union européenne est de 86 % et celle de l’Allemagne est à 78 %. Désormais, c’est le seuil d’une dette dépassant les 100 % du PIB qui se profile et le retour à l’équilibre budgé-taire est reporté au plus tôt à 2019.

Des sanctions de la part de la Commission européenne ?

Nous sommes donc bien loin des engagements de campagne de François Hollande et des engagements européens de la France. Aussi, la Commission euro-péenne pourrait rejeter d’ici à la fin du mois le projet de budget 2015 présenté par la France et demander qu’il soit modifié afin de respecter les engage-ments en matière de réduction des défi-cits. Seule l’Autriche a jusqu’ici subi une telle humiliation en devant modifier l’an dernier sa loi de finances au nom de la discipline budgétaire collective et sous la menace d’une sanction.

De plus, ces prévisions sont fondées sur des « hypothèses trop favorables » a estimé le Haut Conseil des finances publiques. Le gouvernement attend 1 % de croissance en 2015, puis 1,7 % en

2016 et 1,9 % en 2017. Pour rappel, celle-là devrait être de 0,4 % en 2014. De son côté, l’Insee a baissé vendredi 3 octobre sa prévision de crois-sance moyenne en France en 2014 à 0,4 % et prévenu que le PIB ne devrait progresser que de 0,1 % au troisième comme au quatrième trimestre.

Le résultat final devrait donc être bien plus alarmant et la France risque d’être parti-culièrement surveillée par les investisseurs, au risque d’aggraver encore la situation.

Baisse des dépenses publiques : la grande illusion

En 2014, les dépenses publiques fran-çaises représentent 57,7 % du PIB (envi-ron 1 200 milliards d’euros), en hausse de 1 point par rapport à 2012. Elles ont atteint leur niveau le plus élevé, rapporté

au PIB, depuis plus de cinquante ans. Cette situation rend impossible toute diminution de nos déficits publics et, par conséquent, de notre dette.

Si les collectivités locales et l’État contribueront modestement à l’effort, les dépenses sociales seront en augmen-tation, en dépit de la moindre inflation, avec, par exemple, la revalorisation de 2 % du RSA socle.

BUDGET 2015

2 000 MILLIARDS D’EUROS DE DETTES➜ Bien loin des effets d’annonce de Manuel Valls, le budget présenté par le gouvernement pour 2015 s’inscrit dans la droite ligne des exercices précédents : les impôts sont maintenus à leur niveau record et rien n’est fait pour maîtriser sérieusement la dépense publique. Ce laxisme budgétaire menace directement la souveraineté financière de la France et l’avenir des générations futures.

GA

ILL

AR

D/R

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NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 201416

Pour baisser la dépense publique, un plan vigoureux pour l’État, les collectivités locales et la Sécurité sociale, avec notamment :

l Non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (hors régalien).

l Fin de l’emploi à vie systématique dans la fonction publique.

l Réduction du mille-feuille territorial.

l Loi de financement des collectivités territoriales avec une norme 

d’évolution de dépenses (bonus/malus sur les dotations de fonctionnement selon la gestion).

l Adoption d’une règle d’or sociale : indexation des prestations sociales sur la croissance et non sur l’inflation (hors retraite et minima sociaux) et obligation de voter un projet de loi de financement de la Sécurité sociale en équilibre.

l Cession d’au moins 5 % du parc de logements sociaux, avec un droit d’achat pour les locataires.

LES PROPOSITIONS DE L’UMP

Baisser les dépenses publiques

Économie I

Estimé à 87 milliards d'euros en 2015, le déficit public devrait déraper et atteindre 100 milliards d'euros.

Page 17: Le Magazine de l'Union - 66

Le gouvernement prévoit de réaliser 21 milliards d’euros d’économies l’année prochaine, et 50 milliards d’ici à 2017. À ce stade, le gouvernement n’est pas capable de détailler le contenu de ses économies. Ce qui est certain, c’est qu’il ne s’agit pas de réduction de dépenses, mais d’un ralentis-sement de la hausse naturelle d’une année sur l’autre. Cette subtilité permet à Manuel Valls de dire qu’il baisse la dépense publique, sans le faire réellement.

Les seules économies certaines viendront d’une remise en cause de la politique familiale, avec la division par trois de la « prime de naissance » à compter du deuxième enfant. Aucune réforme struc-turelle n’a pour l’heure été annoncée.

Impôts : attention aux hausses cachées !

Après les augmentations d’impôts records du début de quinquennat, le

taux de prélèvements obli-gatoires sera quasi stable en 2016 et 2017, à 44,5 et 44,4 % du PIB. Malgré la suppres-sion de la première tranche du barème de l’impôt sur le revenu, le taux de prélève-ments obligatoires ne sera pas favorable pour les ménages. En effet, ce que le Premier ministre donne d’une main, Bercy le reprend de l’autre par les nombreuses mesures qui viennent contrebalancer l’annonce de la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu : alourdissement de la fiscalité sur le gazole, montée en puissance de la taxe carbone, relèvement des coti-sations de retraite, hausse de la contribution au service public de l’électricité, augmentation

de la redevance télé. Par ailleurs, cette mesure va avoir pour effet de renforcer l’hyperconcentration de l’impôt sur le

revenu et faire porter l’ef-fort fiscal davantage sur les classes moyennes.

Faute de respecter le pacte de stabilité et les engage-ments pris, la France épuise son capital de confiance et s’isole de plus en plus au sein de l’Union européenne. En effet, ni le budget annoncé, ni les promesses de réduc-tion du déficit public ne correspondent aux enga-gements pris au printemps dernier.

La France a déjà bénéficié de deux reports pour ramener son déficit budgé-taire sous la barre des 3 % du PIB. Lors du premier en 2013, la France faisait partie des 24 pays en « procédure de déficit excessif ». À la fin de l’année, ils ne seront plus qu’une dizaine et, en 2017, la France risque de se retrouver définitivement seule. ❚

BUDGET 2015

2 000 MILLIARDS D’EUROS DE DETTES

NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 17

LE CHIFFRE

2 000 milliards d’eurosC’est le mon-tant vertigineux atteint par notre dette. Cette fuite en avant est dan-gereuse et hypo-thèque l’avenir des générations futures.

www.u-m-p.org

François Fillon,  le 1er octobre

“ C’est un budget qui n’est pas sincère,

qui tourne le dos à tous les engagements de la France en matière de réduction des déficits, et malheureusement, c’est un budget qui va provoquer ce que le ministre du Travail redoute, c’est-à-dire un effet récessif. ”

Valérie Pecresse,  le 1er octobre

“ C’est un budget pour rien […] extraordinaire-

ment décevant. Il n’y a aucune baisse d’impôts, aucune baisse de déficit, et sur les dépenses, beaucoup d’interroga-tions. On nous promet des baisses de dépenses pour les collectivi-tés locales, mais on ne nous donne aucune garantie que l’État ne va pas provoquer une hausse des impôts locaux immédiatement. ”

Gilles Carrez,  le 2 octobre

“ J’ai eu le sentiment qu’ils laissaient partir les

déficits, qu’ils n’avaient plus de prise sur les choses. Il n’y a pas de véritables économies. Ils font l’hypothèse que la dépense va augmenter quoi qu’il arrive dans les trois ans qui viennent de 100 milliards d’euros, et qu’avec leurs efforts elle n’augmentera que de 50 milliards d’euros. ”

Éric Woerth,  le 1er octobre

“ Il y a toujours une bonne raison, des

excuses pour ne pas faire des réformes de fond. L’unique solution pour réduire la dette de la France, c’est la baisse des dépenses publiques, la baisse du déficit.”

Laurent Wauquiez,  le 1er octobre

“ Ce qui me gêne dans ce budget, c’est que

je crains que ce ne soit une nouvelle saignée pour les classes moyennes et que ce gouvernement soit très hypocrite quand il dit qu’il baisse les impôts : il reprend d’une main ce qu’il donne de l’autre.”

DR

DR

DR

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ILS ONT DIT

Page 18: Le Magazine de l'Union - 66

Face à une nébuleuse terroriste, l’option diplomatique n’est malheureusement pas de mise,

seule l’option militaire est pertinente. L’UMP soutient donc la décision du président de la République de procé-der à des frappes aériennes pour neutraliser Daech.

Pour autant, les condi-tions d’une intervention doivent être bien pesées et précisées. Notre tradi-tion diplomatique est que la France intervienne sous mandat des Nations unies. Le blocage persistant du Conseil de sécurité, qui nous ramène aux heures sombres de la guerre froide, n’est pas satisfaisant.

Quid de la Syrie ?Une opération militaire,

sans autorisation expresse du Conseil de sécurité, est concevable si l’Etat agressé fait appel à nous. Cela peut donner un cadre légal à une intervention en Irak. Mais qu’en est-il de la Syrie ? Le 18 septembre, François Hollande déclarait que les frappes françaises ne concerneraient pas ce pays. Son ministre de la Défense a semblé le contredire le 25 septembre. Tout cela donne l’impres-sion d’une certaine improvisation. Bien évidemment, frapper Daech en Irak et pas en Syrie n’a pas de sens d’un point de vue militaire, opérationnel. Néanmoins, la question de la légalité d’éventuelles frappes en Syrie se pose.

La coalition la plus large possible est nécessaire pour combattre Daech, afin d’éviter de tomber dans le piège du conflit des civilisations. Il ne s’agit pas d’une guerre entre civilisations, mais d’une guerre pour la civilisation, contre

les nouveaux barbares. Le caractère crapuleux de Daech, dont les membres, loin de défendre un idéal, une religion, une civilisa-tion, cherchent à s’enri-chir personnellement par le crime et divers trafics, ne doit pas être oublié. La participation de 10 pays arabes à la coalition, l’asso cia tion, même indi-recte, de l’Iran sont nécessaires.

En effet, une victoire militaire n’est rien sans processus politique concomitant.

Il faut d’ores et déjà se plonger dans l’après-conflit En Irak, nous sommes confrontés à un État quasiment failli. Tout est à refaire : reconstruire un consen-sus national, sortir du communautarisme exacerbé, assurer la sécurité, remettre un État en ordre de marche. Toutes les puis-sances de la région devront être associées au processus de sortie de crise.

La France a-t-elle encore les moyens de ses ambitions ?

Une nouvelle fois, l’Europe est absente en tant que telle d’une grande

crise internationale. Notre pays ne risque-t-il pas, en raison de la dispro-

portion des forces, d’être relégué au rang de simple supplétif des États-Unis dans cette opération ? À force de rogner massi-vement dans le budget de la défense, a-t-on encore les moyens de mener plusieurs opérations à la fois ? Le

gouvernement doit rapidement sortir de ces contradictions et refaire de la poli-tique de défense une priorité nationale. ❚

LUTTE CONTRE LE TERRORISME

UNIS DANS UN MÊME COMBAT➜ L’assassinat de notre compatriote Hervé Gourdel est un acte lâche et barbare qui ne doit pas demeurer impuni. C’est l’ensemble de la communauté nationale qui ressent ce deuil avec une très grande émotion. Notre détermination à lutter sans faille contre Daech en sort plus que jamais renforcée. Le gouvernement doit mobiliser tous les moyens en sa possession pour assurer la sécurité de nos compatriotes présents à l’étranger.

AF

P

Actualité Iwww.u-m-p.org

NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 201418

LE CHIFFRE

9 C’est le nombre de Rafale engagés 

dans le combat contre Daech. Une frégate anti-aérienne est éga lement présente dans le golfe Arabo-Persique.

L’opération « Chammal » se poursuit en Irak. Deux avions de combat Rafale volent pour une mission de reconnaissance après avoir décollé de la base Al-Dhafra, aux Émirats arabes unis.

Page 19: Le Magazine de l'Union - 66

Il y a un an, le gouver-nement, comme s’il n’y avait pas d’autre urgence

dans notre pays miné par le chômage et la dette, avait modifié le mode de scrutin du Sénat de manière à favori-ser la gauche (minoration du poids électoral des petites communes et introduction de la proportionnelle dans les départements qui élisent trois sénateurs) et à conser-ver la main sur la Haute Assemblée.Malgré cette tentative manifeste de tripatouillage électoral, la droite et le centre ont largement remporté les élections du 28 septembre 2014 et regagné la majorité au Sénat. La droite et le centre avaient six sièges de retard sur la gauche, ils ont désormais 34 sièges d’avance. Cette victoire très nette est la conséquence directe de la vague bleue des municipales de mars 2014, où la droite et le centre avaient gagné 166 communes de plus de 9 000 habitants, du jamais-vu dans toute l’histoire de la ve République.L’ampleur très nette de la défaite de la gauche montre combien les grands électeurs – les élus locaux qui élisent les sénateurs – ont voulu sanctionner la politique illisible du gouvernement, en particulier en ce qui concerne les collectivités : avec notamment une baisse des dotations, mais une

hausse des charges (réforme des rythmes scolaires) ou une réforme territoriale inintelligible (à un an des élections régionales, la carte des futures régions n’est toujours pas connue).Beaucoup de défaites symboliques illustrent d’ail-leurs un rejet de François Hollande, de la majorité et de la politique du gouvernement. Deux anciens ministres, Anne-Marie Escoffier et Thierry Repentin, ont été battus, respectivement dans l’Aveyron et dans la Savoie. Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche, allié fidèle du PS, candidat à la primaire de la gauche en 2011, a perdu son fief historique en Tarn-et-Garonne. Bernard Combes, successeur de François Hollande à la mairie de Tulle, et conseiller du président à l’Élysée, a été battu dans la

Corrèze, département où l’UMP a emporté les deux sièges qui étaient détenus par la gauche. Jean-Pierre Michel, rapporteur sur le mariage et l’adoption pour les personnes de même sexe, a perdu son siège dans la Haute-Saône.Après la reconquête des villes et villages de France, la reconquête du Parlement a donc commencé. Il faudra amplifier cette dynamique de victoire lors des élections cantonales et régionales

de 2015. C’est ainsi que nous préparerons l’alternance de 2017.D’ici là, nous avons besoin d’un Sénat porte-voix des territoires et des Français face à la crise.

Une chambre haute qui joue son rôle d’apaisement dans une société française fracturée de toutes parts. Un Sénat qui dénonce les échecs du gouvernement et lutte contre tous les freins à la croissance et à l’emploi que la gauche s’évertue à créer. Un Sénat qui s’oppose, mais d’abord qui contribue à offrir une alternative pour le pays, un espoir pour les Français. ❚

ÉLECTIONS SÉNATORIALES 2014

LE SÉNAT REBASCULE À DROITE➜ Peu à peu, la France redevient bleue. Conséquence de l’historique vague des municipales de mars dernier et du rejet toujours plus fort de la politique de la gauche, le Sénat, perdu en 2011, vient de rebasculer à droite. Le Sénat sera un lieu d’opposition à la politique de François Hollande et Manuel Valls, ainsi qu’un laboratoire pour préparer l’alternance.

l Défendre et agirwww.u-m-p.org

À SAVOIR348 : c’est le nombre total de sénateurs.

178 : c’était le nombre de sièges à pour-voir lors des élections du 28 septembre.

136 : c’est le nombre de sénateurs que compte désormais le groupe UMP.

87 000 : c’est le nombre de grands électeurs qui étaient appelés à voter pour les sénateurs.

6 : c’est le nombre de sénateurs qui représentent les Français établis hors de France.

6 ans : c’est la durée du mandat des sénateurs.

LE CHIFFRE

+ 19 C’est le nombre de sièges remportés par la droite et le centre aux élections séna-toriales du 28 septembre. Il s’agit d’une défaite très nette. La gauche n’a pas « limité la casse », comme elle a tenté de le faire croire.

À RETENIR➜ La droite et le centre ont regagné la majorité au Sénat malgré un

changement de scrutin que la gauche avait voté il y a un an, afin d’y conserver le pouvoir. C’est une seconde phase de la recon-quête du cœur des Français après la vague bleue des municipales.

➜ L’ampleur de la très lourde défaite de la gauche est un désaveu personnel pour François Hollande et Manuel Valls.

➜ Au Sénat, la droite et le centre lutteront contre les effets néfastes de la politique du gouvernement et prépareront l’alternance.

NUMÉRO 66 n OCTOBRE - NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2014 19

Page 20: Le Magazine de l'Union - 66

«Puisque la majorité parlemen-taire refuse de dire ce que tout le monde voit, puisqu’elle refuse

de voir ce que tout le monde voit, les membres UMP et UDI de la commis-sion d’enquête sur l’exil des forces vives françaises ont décidé de présenter leurs propres conclusions, tirées des constats et des observations rassemblés à l’issue des 34 auditions menées entre avril et septembre 2014.

« Notre objectif est d’en finir avec le déni de la réalité et de proposer des chan-gements majeurs afin que les talents fran-çais puissent s’épanouir sur le territoire national, afin qu’ils puissent contribuer à la création de richesses et au développe-ment de notre pays. »

C’est par ces mots que débute le « contre-rapport » porté par les parlementaires de l’opposition membres de la commission d’enquête sur l’exil des forces vives de France.

Que s’est-il passé ? Depuis plusieurs mois, le sujet de l’expatriation hors de France de jeunes diplômés, d’entrepreneurs et d’entreprises, d’artistes, de contri-buables aisés, occupe les colonnes de la presse nationale et internationale, l’opi-nion publique étant elle-même alertée par différents signes de départ, soit volon-tairement discrets, soit plus évidents.

Un certain nombre de chiffres viennent alimenter ces conjectures au sujet d’un exil croissant des citoyens et des entreprises françaises et d’une perte d’attractivité conjointe de notre pays.

Cette question se révèle finalement mal connue, alors même qu’elle constitue un problème majeur pour l’économie française.

Face à ces interrogations légitimes, le groupe UMP à l’Assemblée nationale, à l’initiative de Luc Chatel, a demandé la création d’une commission d’enquête sur l’exil des forces vives de France.

Celle-là s’est donné pour but d’ana-lyser précisément le phénomène au cours des dix dernières années, ses consé-quences sur le plan économique et poli-tique, et d’avancer des propositions fortes qui permettraient à la France de retrou-

ver toute son attractivité.Mais, après six mois

de travaux, force est de constater que le Parti socialiste préfère rester dans le déni plutôt que de regarder la réalité en face. Le rapporteur socia-liste a présenté un rapport en total décalage avec les travaux conduits durant des dizaines d’heures d’audition sous la prési-dence de Luc Chatel.

Évidemment, à l’heure de la mondiali-

sation, l’expa tria tion est loin d’être un mal en soi. Bien au contraire, cela peut être le fruit d’un choix assumé, une étape importante dans la vie de beaucoup de nos concitoyens. Pour la France, c’est une façon de rayonner à l’étranger.

Encore faudrait-il que les Français qui partent le fassent pour de bonnes raisons, et non par dépit.

Alors que le gouvernement et la majorité parlementaire chantent avec

insouciance « Tout va très bien, madame la Marquise… », nous entendons ceux de nos concitoyens qui se sentent obligés de quitter la France pour de mauvaises raisons : à commencer par l’impression que la réussite y est devenue impos-sible. Du fait d’une mentalité anti-travail et antiréussite, de la pression fiscale absurde, du chômage de masse persistant, de l’absence de perspectives d’évolution, du poids de la dette sur les générations à venir…

L’« exil intérieur »Cette question représente un enjeu

essentiel pour l’avenir de notre nation. Ce n’est pas seulement une question de rentrées fiscales ou de potentiel de croissance. Ce n’est pas seulement un phénomène touchant plusieurs centaines de milliers de Français. C’est un sujet qui touche tous les Français, notamment notre jeunesse. En effet, à l’exil de ceux qui partent à l’étranger pour réus-sir s’ajoute un autre « exil », beau-coup plus large et pernicieux : l’« exil

COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE SUR L’EXIL DES FORCES VIVES DE FRANCE

LES FRANÇAIS S’EXILENT, LA GAU CHE REGARDE AILLEURS !➜ Il y a six mois, le groupe UMP à l’Assemblée nationale  demandait la création d’une commission d’enquête sur l’exil  des forces vives de France. Quelles mesures pour rendre notre  pays plus attractif au cœur de la mondialisation ? Face à  un Parti socialiste qui préfère regarder ailleurs quand tant de nos compatriotes quittent le pays, nos parlementaires ont été conduits à présenter un « contre-rapport ». Événement rare. Décryptage.

Décryptage I

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LE CHIFFRE

+ 10 %C'est la proportion des plus de 60 ans s’étant expatriés  à l’étranger entre  2011 et 2013.  On dénombre 50 000 résidents français au Maroc où les pensions  françaises des retraités bénéficient de réductions d’impôt très attractives.

Entre 1,7 et 2,5 mil-lions de Français vivent aujourd’hui à l’étranger. Avec une augmentation régulière de 2  à 4 % par an ces dix dernières années. Parmi les desti-nations favorites, le Royaume-Uni arrive en tête avec la Suisse.

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intérieur », ce décourage-ment d’un nombre croissant de Françaises et de Français, jeunes ou moins jeunes, qui baissent les bras et se résignent à un lent déclasse-ment parce que tous les hori-zons leur paraissent bouchés sur le territoire national !

Aujourd’hui, on vient en France pour de mauvaises raisons (l’immigration professionnelle est très minoritaire par rapport à l’immigration familiale). En sens inverse, on part de France pour de mauvaises raisons : fuite d’un climat pesant, d’une fiscalité puni-tive, d’un taux de chômage très fort pour les jeunes, d’une absence de perspec-tives de croissance…

L’exil des forces vives de la nation est d’autant plus insuppor-table que la France dispose d’un potentiel attractif exceptionnel : formation, qualité de vie, culture, environnement, infra- structures, équilibre social, excellence de notre système médical, position centrale dans les échanges… Dans la course à l’attractivité, certains pays partent avec des handicaps beaucoup plus lourds que nous.

Retrouver notre attractivité, c’est d’abord une affaire de volonté poli-tique. C’est tout l’enjeu des proposi-tions présentées dans le contre-rapport. Il faut s’attaquer sans faiblir aux freins qui nous paralysent :

l une culture de la défiance et de l’aversion au risque ;

l un système fiscal pénalisant par rapport à nos voisins européens ;

l un cadre normatif trop compliqué et trop instable.

Voilà pourquoi est proposé un triple changement : culturel, fiscal et normatif.

Il s’agit de refaire de la France une terre de réussite, où les Françaises et les

Français peuvent s’épanouir et expri-mer tous leurs talents, afin de contri-buer à la création de richesses et au rayonnement de notre nation. Comme le souligne le contre-rapport présenté par l’UMP, « nous voulons que tous les Français se sentent pleinement à l’aise

en France. Nous voulons que chacun puisse s’épanouir, selon ses talents et son mérite. Nous voulons réconcilier la réus-site individuelle et collective et refaire de la France une terre de confiance et de réussite ! Il est temps d’ouvrir les yeux sur la réalité et d’agir ». ❚

COMMISSION D’ENQUÊTE PARLEMENTAIRE SUR L’EXIL DES FORCES VIVES DE FRANCE

LES FRANÇAIS S’EXILENT, LA GAU CHE REGARDE AILLEURS !

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LE MAG : Pourquoi les parlementaires d’oppo si tion ont-ils été conduits  à rédiger un contre-rapport à l’issue de cette commission d’enquête ?CLAUDINE SCHMID : Parce que nous sommes en profond désac-cord avec les conclusions du socialiste Yann Galut. Loin de la réalité de nos travaux, il est resté dans le déni le plus complet. Si nous avons voulu dénoncer cette logique de déni en présentant un contre-rapport, c’est pour que nos travaux, qui ont été si riches, n’aient pas été vains. Forts de ce travail de plus de six mois et d’une cinquantaine d’heures d’auditions, nous avons les moyens de créer une prise de conscience. « Refaire de la France une terre de réussite ! Nos propositions pour sortir du déni et stopper l’hémorragie » : c’est le titre de notre contre-rapport.

LE MAG : Pour vous, la réalité qui est apparue lors des auditions  de la commission d’enquête est tout autre ?C. S. : Oui, nous avons entendu un certain nombre de choses édifiantes. Le président de la commission d’enquête , Luc Chatel, a parlé d’une véri-table omerta. C’est exac tement ça : beaucoup de dirigeants d’entreprise nous ont en effet expliqué en off qu’il existait une vraie évasion fiscale et une vague de départ importante des centres de décision, mais ils ont refusé de venir témoigner devant la commission d’enquête . Aujourd’hui, on les terrorise. La gauche préfère traiter ceux qui quittent notre pays de « mauvais Français » plutôt que de chercher à comprendre les raisons de leur départ.

LE MAG : Quelle est l’ampleur du phénomène de l’exil des forces vives françaises ?C. S. : Il est très difficile d’accéder à des données chiffrées parce que le pays n’est pas armé des outils nécessaires pour mesurer de manière fiable et régulière le phénomène. La première proposition de notre contre-rapport consiste justement à mettre en place une mesure fiable qui pour-rait être élaborée par l’Insee associé aux réseaux consulaires, avec l’appui de la direction générale des impôts.Mais on sait que 500 contribuables à l’ISF quittent chaque année notre territoire, que le nombre de départs des foyers dont le revenu fiscal excède 300 000 € a doublé entre 2011 et 2012. Le manque à gagner pour les finances publiques est estimé à 220 millions d’euros en ce qui concerne l’impôt sur le revenu et à 80 millions en ce qui concerne l’impôt sur le patrimoine. Soit donc un impact négatif de 300 millions au total. Quant aux entreprises et aux investisseurs qui partent, s’ils ne paient plus d’impôts en France, ils ne créent surtout plus de richesses dans notre pays.

DR

3 QUESTIONS À CLAUDINE SCHMIDDéputée des Français de l’étranger pour la Suisse et le Luxembourg et vice-présidente de la commission d’enquête parlementaire sur l’exil des forces vives de France

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En 2013, le taux de dépenses publiques de la France a dépassé 57,1 % du PIB. Aujourd'hui,

la dette frôle 100 % du PIB et excède 2 000 milliards d’euros. Chaque citoyen est donc conscient que des efforts doivent être faits en urgence pour maîtriser nos comptes publics et ne pas léguer une dette colossale à nos enfants. Mais les Fran-çais ont deux exigences : que les efforts demandés soient justes et efficaces. Or, ce sont l’inefficacité et l’injustice qui sont au rendez-vous de la politique de Fran-çois Hollande.

Inefficacité parce que François Hollande a fait le choix des impôts plutôt que des réformes, ce qui s’est traduit par une augmentation des déficits.

Injustice parce que les hausses d’impôts ou les coups de rabot ont été

mal calibrés. Ainsi, comme il y a du bon et du mauvais cholestérol, il y a de la bonne et de la mauvaise dépense publique. François Hollande a décidé de conserver la mauvaise (préservation des régimes spéciaux de retraite par exemple) et de couper dans la bonne à l’instar de la politique familiale, qui vise à soute-nir les personnes qui décident d’avoir des

enfants et à préparer l’avenir en encou-rageant la natalité.

Ce choix est dramatique : les impôts explosent, les familles s’appauvrissent et la dette file. La gauche a présenté aux familles la facture de son incapacité à gérer nos comptes publics dès 2012, en baissant le quotient familial. Elle a poursuivi, en fiscalisant la majoration de pension des retraités parents d’au moins trois enfants et en rabotant à nouveau le quotient familial dès 2014. Et voilà une nouvelle salve fiscale, d’un montant de 700 millions d’euros, est prévue pour 2015, avec la division par trois de la prime de naissance à partir du deuxième enfant, la baisse du complément mode de garde

Le point sur I

POLITIQUE FAMILIALE

HARO SUR LES FAMILLES !➜ Depuis plus de deux ans, entre la facilité des hausses d’impôts et le courage des réformes de structure, François Hollande s’évertue à choisir la facilité : les Français en payent tous le prix. Ainsi de la politique familiale, chaque jour détrico-tée davantage. L’actuelle majorité casse une politique qui fonctionne plutôt que réformer ce qui ne marche pas.

LA FAUSSE BONNE RÉFORME DU CONGÉ PARENTAL

Le congé parental est une mesure qui permettait

à l’un des deux parents d’interrompre son activité professionnelle jusqu’aux 3 ans de l’enfant, et de bénéficier d’une allocation d’un montant de près de 400 €, avec l’assurance de retrouver son emploi à l’issue du congé. Désormais, le gouvernement prévoit que le congé parental ne pourra pas excéder dix-huit mois

par parent. Le gouvernement veut faire croire qu’il s’agit d’une mesure en faveur de l’égalité hommes/femmes. C’est mensonger.

l Rien n’empêchait les parents de partager entre eux ce congé parental s’ils le souhaitaient. De fait, si 97 % des bénéficiaires du congé parental sont des femmes, c’est notamment pour des raisons économiques, car seulement 25 % des mères

gagnent mieux leur vie que les pères.

l C’est une fausse économie, car ces personnes risquent de se tourner au bout de dix-huit mois vers les modes publics de garde qui sont plus coûteux pour l’État (crèche ou complément de libre choix de mode de garde) que la garde parentale.

l Cela risque de pénaliser l’insertion professionnelle

des femmes. Si, au bout de dix-huit mois, les femmes n’obtiennent pas de place en crèche, elles n’auront d’autre choix que de quitter le marché du travail pour garder leur enfant jusqu’à ses 3 ans.

l Cela concerne en premier lieu des femmes modestes, car le revenu moyen des femmes qui prenaient leur congé parental était de 783 € par mois.

Parmi les pistes de réforme de la poli-tique familiale que la majorité socialiste étudie actuellement, la modulation des allocations familiales en fonction du revenu ou la diminution de la durée du congé parental pour les mères.

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LE CHIFFRE700 millions d’eurosC’est le nouveau coup de rabot que le gouvernement prévoit sur la politique familiale pour l’année 2015, après plusieurs milliards déjà ponctionnés depuis 2012.

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L’ENFANT, SIGNE EXTÉRIEUR DE RICHESSE…PAR PIERRE-GEORGES CHAROUSSINE *

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I Billet d’humeur

Certains considèrent que la gauche s’attaque à la politique familiale par mesure de rétorsion électorale. « Les familles ne votent pas comme il faut, vengeons-nous par des hausses d’impôts et des baisses d’alloca-

tions ! Ça leur apprendra… » D’autres pensent que François Hollande fait payer aux familles leur participation massive aux cortèges de La Manif pour tous. « Après les coups de matraque de Beauvau, ceux de Bercy. Suite logique… ». À ces motifs conjoncturels ajoutons une explication plus fondamentale : et si, pour la gauche, l’enfant était devenu un signe extérieur de richesse, un produit de luxe dont l’entretien doit incomber aux seuls propriétaires…

Dans la vision originelle de la politique familiale, chaque enfant est une chance pour l’ensemble de la société, et pas seulement pour la famille qui l’accueille . Les enfants incarnent l’espérance de toute une nation : ils favori-seront demain la prospérité par leur créativité, leur travail, leur consomma-tion ; ils paieront les cotisations de retraite de ceux qui les précèdent, ils feront rayonner l’héritage d’une civilisation…

Il s’agissait donc de neutraliser autant que possible le coût d’un enfant supplé-mentaire pour une famille, afin d’encoura-ger tous les foyers, quels que soient leurs revenus. On ne confondait pas la politique sociale – redistribution verticale, des plus riches vers les moins riches – avec la poli-tique familiale, qui relève de redistribution horizontale, afin qu’à revenu égal, le niveau de vie d’une famille avec enfants ne soit pas trop pénalisé par rapport à celui d’un couple sans enfant. En clair, la politique familiale, c’était reconnaître qu’il serait injuste de faire porter aux seules familles le coût financier de leurs enfants qui plus tard contribueront pour toute la société !

Cette vision a porté ses fruits, comme en témoigne notre démographie plus dynamique que le reste de l’Europe.

Malheureusement, la gauche aime bien casser ce qui marche. Pour elle, la politique familiale n’est plus un investissement de la nation, mais un avantage indu versé à des privilégiés : « Qu’est-ce qu’une naissance sinon le choix de privilégiés qui satisfont leur désir d’enfant ? Peu importe d’ailleurs si l’enfant est acheté après GPA ou PMA au grand supermarché mondial des bébés zéro défaut… »

Dans cette perspective, pourquoi la solidarité nationale viendrait-elle en aide à toutes les familles ? La seule justice qui vaille se limite à prendre aux classes moyennes pour donner aux plus modestes, les plus riches fuyant à l’étranger. Et peu importe si, à force d’être lâchées, les familles perdent confiance en l’avenir. Peu importe si la démographie française se dégrade. Des brillants experts de Terra Nova vous expliqueront alors qu’il suffit de compenser le déficit démo-graphique naturel par un surcroît d’immigration. Quitte à piller les pays d’ori-gine. Quitte à dépenser des milliards pour favoriser l’intégration de nouveaux arrivants. Quand on vous dit que la France est gouvernée par des génies… ❚

* Pseudonyme d’un haut fonctionnaire.

“ La gauche aime bien casser ce qui marche. Pour elle, la politique familiale n’est plus un investissement de la nation, mais un avantage indu versé à des privilégiés. ”

POLITIQUE FAMILIALE

HARO SUR LES FAMILLES !pour les familles employant une aide à domicile ou une assistante maternelle, la diminution par deux de la durée du congé parental. La mise sous condition de ressources des allocations familiales est désormais soutenue par une majorité des députés socialistes.

Pour certaines familles des classes moyennes, l’addition de ces mesures devient insupportable, car ce sont les mêmes personnes qui sont aussi concernées par la hausse des cotisations salariales, la fiscalisation des complémen-taires santé, l’alourdissement des charges sur les emplois à domicile, l’augmenta-tion des prix du gaz et des taxes sur le gazole… Tout cela est injuste, car, après impôts et transferts sociaux, à salaire égal, le niveau de vie d’un couple avec trois enfants ou plus est en moyenne inférieur de 25 % à celui d’un couple sans enfants.

La famille, siège des inégalités et des déterminismes

Pourquoi la gauche matraque-t-elle ainsi les familles ? Parce qu’elle considère la famille comme un facteur de reproduc-tion des inégalités et des déterminismes.

À l’inverse, nous pensons que la famille est un socle de notre société : c’est le premier lieu de transmission des valeurs, de socialisation et d’édu-cation, de solidarité entre les généra-tions. Ce sont les familles qui travaillent, élèvent des enfants, s'endettent pour se loger, payent les retraites, consomment et investissent… Il faut les aider plutôt que les étouffer fiscalement ! Le risque est de mettre ces classes moyennes dans le rouge et avec elles notre économie, ainsi que la vitalité de notre démographie, l’un de nos meilleurs atouts pour l’avenir.

Il est d’ailleurs symptomatique que François Hollande s’attaque à la politique de la famille, qui est pourtant l’une des politiques publiques les plus efficaces et que l’on nous envie à l’étranger, notamment en Allemagne… On casse une politique qui fonctionne plutôt que réformer ce qui ne marche pas. ❚

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MAG

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