Magazine de l'Union n°59

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Mag azıne de l’Unıon Le I NUMÉRO 59 I 1 ER TRIMESTRE 2013 I 5 EUROS I ISSN 2117-0991 I ÉDITORIAL JEAN-FRANÇOIS COPÉ PRÉSIDENT DE L’UMP P. 3 VIE DU MOUVEMENT L’ORGANIGRAMME DE L’UMP P. 10 CONVAINCRE HOLLANDE : 1 000 CHÔMEURS DE PLUS CHAQUE JOUR P. 13 www.u-m-p.org 60 ENGAGEMENTS DE CAMPAGNE 60 RATÉS DE FRANÇOIS HOLLANDE P. 4

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60 engagements de campagne, 60 ratés de François Hollande

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Magazınede l’Unıon

Le

I NUMÉRO 59 I 1ER TRIMESTRE 2013 I 5 EUROS I ISSN 2117-0991 I

ÉDITORIAL

JEAN-FRANÇOIS COPÉPRÉSIDENT DE L’UMP P. 3

VIE DU MOUVEMENT

L’ORGANIGRAMME DE L’UMP P. 10

CONVAINCRE

HOLLANDE : 1 000 CHÔMEURS DE PLUS CHAQUE JOUR P. 13

www.u-m-p.org

60 ENGAGEMENTS DE CAMPAGNE

60 RATÉS DE FRANÇOIS

HOLLANDE P. 4

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VOUS AVEZ LA PAROLEPAR LETTRE OU PAR COURRIEL, PAR TÉLÉPHONE OU SUR LE SITE INTERNET, TOUS VOS MESSAGES CONTRIBUENT À FAIRE AVANCER L’UMP.

NUMÉRO 59 n 1ER TRIMESTRE 20132

Courrier des lecteurs l

Société d’édition : Les Éditions de l’Union, 216, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris.Directeur de la publication : Éric Cesari ; rédacteur en chef/conception graphique : Xavier Jacobi. Ont participé à ce numéro : direction des Études, Jean-Michel Lefèvre.Service abonnements : 01 53 63 77 70. Courriel : [email protected] Abonnement annuel : 10 euros.Dépôt légal : 1er trimestre 2013. Commission paritaire : 0413 P 11080. issn 2117-0991. Imprimerie de Compiègne : 2, avenue Berthelot, ZAC de Mercière - 60205 Compiègne Cedex

Notre mouvement a besoin de faire front contre ce gouverne-

ment, de faire des contre-propositions, en dénonçant les dérives d’une idéologie dépassée, et ne doit pas avoir peur de mettre en valeur ce qui a été fait sous la présidence de Nicolas Sarkozy. ” G.T. (mail)

“ La France est majoritaire-ment à droite. Comment en est-on arrivé là ? Nous avons une gauche qui détient tous les pouvoirs, qui les exerce avec arrogance et sectarisme, dans l’improvisation la plus totale, voire l’incohérence jusqu’à l’inconscience,  et cela, sans aucune ligne directrice. ”  M. et Mme L.– Laroque-Timbaut

“ Aujourd’hui, beaucoup de travailleurs sont découra-gés, y compris ceux qui ont voté Hollande et qui ont été les premières victimes de la 

fin des heures supplémen-taires. Ici, dans l’Aveyron, c’est de 50 à 150 € de moins chaque mois sur la fiche de paie. Le découragement est quelque chose d’insup por-table, la France et les Fran-çais méritent beaucoup mieux que ça. ”G.L. – Villefranche-

de-Rouergue

“ Je pense que la ques-tion du « mariage pour tous » provoque un divorce entre les Français à une heure où il est si nécessaire, voire vital, de s’unir ! Je compte sur vous, et merci de votre courage. ”M.-L.J. – Toulon

“ Il est de votre responsa-bilité d’élus de prendre clai-rement position de façon raisonnée sur le mariage pour les couples de même sexe et de poser le cadre d’un débat apaisé, respec-tueux de chacun et appro-fondi. Je demande donc

que le gouvernement reporte son projet de loi et qu’un vrai débat soit orga-nisé, avec votre aide, avant l’examen du texte. Ce grand débat doit être public et à l’échelle nationale, car il engage l’avenir de chaque citoyen de notre pays. ”D.G. – Seine-et-Marne

“ De 1965 jusqu’au premier tour de la présidentielle de 2002, j’ai voté socia-liste à toutes les élections. Au second tour, en 2002, j’ai voté Chirac sans convic-tion pour faire barrage à Le Pen. Pendant cette période, je me considérais comme un « déçu du socialisme ». En revanche, en 2007, j’ai adhéré pleinement à la personnalité de Sarkozy et aux idées qu’il défendait. En 2012, j’ai aidé financièrement l’UMP pour sa réélection. […] L’escro-querie intellectuelle et cultu-relle de la gauche qui aboutit à la vision binaire de la 

société mérite d’être dénon-cée, comme vous le faites, pour convaincre ceux qui ne sont pas des « déçus » du socialisme, mais en réalité des électeurs trompés par le socialisme. ” G.H. – Paris

Partageant ma vie entre la France et Malte pour raisons professionnelles, c’est  avec effroi que j’assiste à  la déliquescence de notre société, de ses valeurs,  et à l’instru men ta li sa tion  dogmatique des craintes de nos citoyens. Comment en effet ne pas s’inquié-ter de l’acces sion à tous les pouvoirs et de la gestion du gouvernement actuel ? Comment rester insensible à l’évolution du monde et renier des évidences sous le couvert du politiquement correct  […] ? Ainsi, pour joindre les actes à la parole, j’ai rejoint l’UMP.   D.E. – Grasse

Le coin du livre politique

MARIAGE : MONSIEUR LE PRÉSIDENT, DONNEZ LA PAROLE AUX FRANÇAIS !

Le député des Yvelines, ancienne plume de Nicolas Sarkozy, publie une lettre ouverte à François Hollande dans laquelle il s’indigne et inter­pelle François Hollande sur le projet de « mariage pour tous » dont « la logique implacable » entraîne la « dissociation totale de la parenté biologique et de la parenté sociale ». ➜ Henri Guaino, Mariage, Monsieur le Président, donnez la parole aux Français !, éd. de l’Union, janvier 2013, 5 euros, disponible également en kiosque.

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Le

Vous souhaitez commander le livre de Henri Guaino

MARIAGEMonsieur le Président, donnez la parole aux Français !

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dûment rempli à l’adresse suivante :

Éditions de l’Union216, boulevard Saint-Germain, 75007 Paris

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Mes chers amis,

L’année 2012 a été une année difficile pour notre famille politique. Après la défaite électorale, nous avons connu les tourments internes. Que de querelles inutiles et blessantes ! Heureusement, malgré les

difficultés, vous avez continué à vous battre au service de nos valeurs. Vous êtes d’ailleurs de plus en plus nombreux à nous rejoindre : fin décembre 2012, l’UMP comptait plus de 315 000 militants. Du fond du cœur, merci de votre fidélité !

Nous devons vite tourner la page des divisions pour préparer ensemble l’avenir. Je suis donc heureux de vous présenter dans ces pages la nouvelle équipe dirigeante de l’UMP. Une équipe unie, avec des talents issus de toutes les sensibilités de notre famille politique. Une équipe à votre image. Une équipe mobilisée à 100 % pour notre parti et pour la France.

La France a plus que jamais besoin d’une UMP solide et rassemblée. Les trois élections législatives partielles que nous avons remportées en décembre prouvent qu’aux yeux des Français l’UMP est bien la seule force d’opposition capable de les protéger face à la gauche. Ensemble, nous avons une mission historique à accomplir : l’UMP doit éviter l’irréparable en s’opposant aux projets destructeurs de François Hollande. L’UMP doit redonner l’espé­rance au peuple français touché par la peur du déclassement.

Depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir, le chômage explose, les impôts augmentent, l’insécurité progresse… Nous avons d’autres projets pour la France que le déclin et l’effacement. Nous avons d’autres projets pour notre jeunesse que l’assistanat ou le chômage. Nous avons d’autres ambitions que l’effacement de tous les repères qui structurent la société par une gauche idéologue et sectaire.

Nous voulons construire une République fraternelle et courageuse. Une politique qui remet l’homme au cœur des préoccupations. Une République qui sait dire non aux caïds et aux provocateurs. Une République qui redonne à nos entre­prises de l’air et de la compétitivité. Une République qui

réforme en profondeur l’Éducation nationale pour promouvoir l’excellence et valoriser la promotion sociale par le mérite. Une République qui tend la main à ceux qui veulent s’en sortir et donnent le meilleur d’eux­mêmes.

Avec vous, je veux que nous placions l’année 2013 sous le signe de la reconquête. La reconquête se fera par notre oppo­sition nationale. Dans les médias, au Parlement, dans le débat public. Même dans la rue, quand cela est nécessaire, comme nous l’avons prouvé le 13 janvier dernier, lors de la mani­festation contre le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe qui a été un immense succès : nous avons fait la démonstration qu’on pouvait défendre nos convictions avec

fermeté, mais aussi dans un esprit de tolérance et de sérénité.

La reconquête se fera par un travail de fond, afin de préparer un projet d’alter nance crédible. C’est l’objec­tif des États généraux de l’UMP que nous lançons dès janvier en commen­çant par une convention sur le thème de la famille. Nous voulons écouter les Français, leurs souffrances, leurs espérances. Affirmer notre refus du

politiquement correct. Et, à partir de là, proposer un chemin pour la France.

La reconquête se fera aussi et surtout ville par ville, village par village, grâce à votre travail et votre enthousiasme. Les élections locales de 2014 seront un rendez­vous décisif, que nous devons préparer dès cette année : de 80 à 90 % des inves­titures vont être données d’ici à la fin du 1er semestre. Pour former les candidats et les équipes de campagne, nous allons engager le plus grand plan de recrutement jamais réalisé par un parti politique. Vous êtes directement concernés ! Nous allons aussi lancer une révolution civique en nous mettant au service des Français, concrètement. Sans attendre les élec­tions pour nous rendre utiles auprès de nos concitoyens.

Pour 2013, je souhaite à chacune et chacun d’entre vous tous mes vœux de bonheur, de santé et de réussite. Que 2013 soit une année portée par l’espérance ! Je suis sûr que nous allons faire de grandes et belles choses ensemble. Pour l’UMP ! Pour la France ! ❚

JEAN-FRANÇOIS COPÉ, PRÉSIDENT DE L’UMP

2013 : ANNÉE DE LA RECONQUÊTE

l Éditorial

DR

NUMÉRO 59 n 1ER TRIMESTRE 2013 3

SOMMAIREPage 2 : Courriers des lecteursPage 3 : Éditorial de  Jean-François Copé

Pages 4 à 9 : Dossier60 engagements de campagne : 60 ratés de François HollandePages 10-11 : Vie du mouvement : 

l’organigramme de l’UMPPage 12 : Le point sur :l’absentéisme scolairePage 13 :  Convaincre : emploi

Pages 14 et 15 :  Défendre et agir. Le « mariage pour tous » désavoué ; réforme des rythmes scolaires ; législatives partielles

Ensemble, nous avons une mission

historique à accomplir : l’UMP doit éviter l’irréparable en s’opposant aux projets destructeurs de François Hollande. ”

Ce numéro comporte un encart jeté.

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1 6 mai. Le président « normal » prend un jet privé le soir de son

élection.

À peine élu, le président « normal », qui jure qu’il ne se déplacera qu’en train, saute dans un jet privé pour rallier Paris.

26 mai. Plus de drapeaux étrangers que de français

à la Bastille.

François Hollande va saluer ses partisans place de la Bastille, à Paris. Il s’exprime sans ciller face à une foule qui arbore plus de drapeaux roses, rouges et étrangers que de drapeaux tricolores.

39 mai. Premier reniement : François Hollande renonce

à bloquer le prix de l’essence.

François Hollande l’avait pourtant promis le 20 janvier 2012. Avant même son investiture, il renie un de ses engage-ments phares, dont nous n’avions cessé de dénoncer la démagogie.

415 mai. Une cérémonie d’investiture marquée par

la mesquinerie.

Dans la cour de l’Élysée, Fran-çois Hollande refuse ostensiblement de raccompagner Nicolas Sarkozy. Dans son premier discours, il rend hommage à l’action de tous les prési-dents qui l’ont précédé, sauf Nicolas Sarkozy. Grossièreté et inélégance sont au rendez-vous.

515 mai. François Hollande nomme un Premier ministre

condamné par la justice.

François Hollande avait déclaré le 12 avril 2012 dans le JDD : « Je n’aurai pas autour de moi à l’Élysée des personnes jugées et condamnées. » Jean-Marc Ayrault est nommé Premier ministre alors qu’il a été condamné à six mois de prison avec sursis en 1997, pour octroi illégal de contrats publics.

616 mai. L’imposture de la réduction des salaires

des ministres.

Jean-Marc Ayrault annonce une baisse de 30 % du salaire des ministres, mais son gouvernement compte 14 membres de plus que le premier gouvernement de Nicolas Sarkozy. Au final, ce gouverne-ment pléthorique coûtera plus cher aux contribuables français.

7 17 mai. Premier couac gouvernemental sur la semaine

scolaire de cinq jours.

Vincent Peillon, ministre de l’Édu-cation nationale, annonce sans concerta-tion le retour à la semaine de cinq jours à l’école primaire… Il est désavoué par Jean-Marc Ayrault.

820 mai. Retrait précipité d’Afghanistan : la France perd

en crédibilité internationale.

Au mépris de nos engagements inter-nationaux, François Hollande annonce un retrait précipité de nos troupes combattantes d’Afghanistan.

9 29 mai. Limogeages de hauts fonctionnaires en raison

de leur orientation politique.

François Hollande annonce le limo-geage de trois hauts fonctionnaires jugés trop proches de Nicolas Sarkozy. La construction d’un État-PS est en marche. Aujourd’hui, le « nettoyage » se poursuit.

10 4 juin. Marisol Touraine refuse d’être auditionnée par

le Parlement au sujet du décret sur la réforme des retraites.

Pour la première fois sous la Ve Répu-blique, un ministre refuse d’être audi-tionné par une commission parlementaire.

11 5 juin. Le gouvernement s’attaque au régime

de l’autoentrepreneur.

Le gouvernement lance une charge violente contre les autoentrepreneurs,

accusés de créer de la « concurrence déloyale ». C’est le début d’une longue litanie d’attaques contre tous les Fran-çais qui prennent des risques pour créer de l’activité dans notre pays.

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➜ François Hollande nous avait promis un « changement » fondé sur 60 engagements. En huit mois, nous avons plutôt assisté à la succession consternante de 60 ratés, couacs et reniements. À force de renoncements, d’inélégances, d’ambiguïtés, de mauvaises décisions, François Hollande a perdu toute crédibilité et a aggravé la crise de notre pays.

Dossier I

60 ENGAGEMENTS DE CAMPAGNE

RATÉSDE FRANÇOISHOLLANDE60

 26août. François Hollande  ferme  la centrale nucléaire de Fessenheim. La gauche porte un premier coup à l’industrie nucléaire fran-çaise et à notre indépendance énergétique.

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12 5 juin. Cécile Duflot veut dépénaliser le cannabis.

Cécile Duflot plaide pour la dépéna-lisation du cannabis. Plutôt que d’exiger sa démission, Jean-Marc Ayrault répond que « le gouvernement n’a rien dit sur ce sujet ».

13 12 juin. Tweet de Valérie Trierweiler : les Français pris

en otages par les problèmes de couple de François Hollande.

La compagne du chef de l’État soutient officiellement l’opposant à Ségolène Royal lors des élections légis-latives. Les Français se retrouvent pris dans un imbroglio sentimental. Fran-çois Hollande avait pourtant affirmé le 6 mars 2012 : « Je respecte la vie privée, y compris celle du président de la Répu-blique. Mais je ne pense pas qu’elle ait besoin de s’exhiber. »

14 29 juin. Le récépissé pour les contrôles d’identité

est enterré.

Le 30e engagement de François Hollande consistait à mettre en place un récépissé pour lutter contre les contrôles d’identité au faciès. Le 29 juin, Manuel

Valls déclare : « Je ne veux pas imposer un dispositif qui, très vite, tournerait au ridicule et serait inopérant. »

15 2 juillet. Parution du décret sur la retraite à 60 ans.

Le retour partiel à la retraite à 60 ans ? Une décision irresponsable : quand on vit plus longtemps, il faut travailler plus longtemps. Une décision financée par une hausse des cotisations pour tous les salariés.

16 14 juillet. François Hollande s’en prend à la famille

Peugeot.

Le président qui voulait rassem-bler accuse la famille Peugeot de « mensonge »… C’est le début d’une stratégie de recherche de bouc émis-saire, pour masquer la faiblesse du gouvernement.

17 17 juillet. Taxation des heures supplémentaires.

La gauche s’attaque aux classes moyennes et populaires et décourage le travail : près de 9 millions de salariés qui bénéficiaient de ce dispositif vont perdre en moyenne 500 € environ par an.

18 17 juillet. Doublement de l’imposition de l’épargne

salariale.

La participation et l’intéressement voulus par le général de Gaulle pour favoriser la cohésion sociale et récom-penser les salariés sont battus en brèche. Près de 9 millions de salariés risquent de perdre en moyenne plus de 250 € par an.

19 17 juillet. Suppression de la TVA antidélocalisation.

Le gouvernement porte atteinte à la compétitivité de nos entreprises et péna-lise l’emploi.

20 19 juillet. Rétablissement des droits de succession.

Nicolas Sarkozy avait exonéré de droits de succession 95 % des Français. La gauche rétablit et augmente les droits de succession pour tous.

21 20 juillet. Le PS rend gratuite l’aide médicale d’État (AME)

pour les clandestins.

Les députés PS suppriment la fran-chise de 30 € pour bénéficier de l’AME. Les clandestins profitent ainsi de soins 100 % gratuits à la différence d’une écra-sante majorité de Français.

22 20 juillet. La gauche supprime la prise en charge

des frais de scolarité pour les Français établis hors de France.

Alors que la gauche trouve des crédits pour rendre gratuit les soins des clandestins, elle fait des économies sur la scolarisation des Français résidant à l’étranger.

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60 ENGAGEMENTS DE CAMPAGNE

RATÉSDE FRANÇOISHOLLANDE Lesplusgrosratés

 17juillet. Taxation des heures supplémentaires et suppression de la TVA antidélocalisation. Au total, 33 milliards d’impôts sont votés en huit mois.

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NUMÉRO 59 n 1ER TRIMESTRE 20136

23 3 août. Cécile Duflot distribue des Légions

d’honneur à ses amis.

La presse révèle que la ministre Cécile Duflot, dirigeante d’Europe Écologie-Les Verts, a distribué des Légions d’honneur à une quinzaine d’amis élus verts, socialistes ou commu-nistes, mais n’a distingué aucun élu d’opposition. Sectarisme et népotisme se disputent le pouvoir.

24 7 août. Christiane Taubira renie la promesse de

campagne de François Hollande sur les centres éducatifs fermés.

Christiane Taubira affirme qu’il faut sortir du « fantasme » selon lequel les centres éducatifs fermés constituent « la » solution en matière de délin-quance juvénile. Dans son engagement no 52, François Hollande s’était pourtant engagé à en doubler le nombre.

25 17 août. Imbroglio sur la question des Roms.

Alors que certains camps de Roms sont démantelés, Cécile Duflot déclare dans Libération : « Stigmatiser sur une base ethnique une population déjà discri-minée et expulser, dans une absurde et

coûteuse logique d’objectifs chiffrés – comme l’a fait le précédent gouverne-ment –, est non seulement honteux, c’est aussi inefficace. »

26 24 août. Pataquès sur le retour de la publicité sur

les chaînes publiques.

Jérôme Cahuzac affirme que « se posera la question : ou bien une taxe de plus, ou bien la publicité à la télévi-sion ». La ministre de la Culture, Auré-lie Filippetti, lui répond que « cette proposition n’a pas été retenue par le gouvernement ».

27 26 août. Arnaud Montebourg affirme que « le nucléaire est

une filière d’avenir », mais François Hollande ferme la centrale de Fessenheim.

Porte-parole du PS, David Assou-line affirme qu’Arnaud Monte-bourg a donné son « sentiment personnel », et que sa déclara-tion n’engage pas le gouver-nement. Et pour cause, le 14 septembre, François Hollande annonce la fermeture de la centrale de Fessenheim, en Alsace, l’une des plus sûres et des plus rentables du réseau nucléaire français.

28 30 août. Le gouvernement ouvre la porte à des « salles

de shoot ».

Marisol Touraine se déclare favo-rable à des salles d’injection de drogue payées et gérées par l’État.

29 31 août. Conflit d’intérêts lié au choix de la banque

Lazard comme conseil pour la future banque des PME.

Arnaud Montebourg et Pierre Moscovici ont choisi le banquier Matthieu Pigasse pour

conseiller la Banque publique d’investissement. Matthieu Pigasse est aussi propriétaire du journal les Inrocks, qui a pour rédactrice en chef la compagne d’Arnaud Montebourg, Audrey

Pulvar. François Hollande avait promis le 2 mai : « Moi, président de la Répu-blique, il y aura un code de déontolo-gie pour les ministres, qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts. »

30 13 septembre. François Hollande commande

des sondages à l’Élysée.

Le Parisien révèle que François Hollande commande des enquêtes d’opi-nion depuis l’Élysée. Le 15 avril, il avait déclaré : « L’Élysée ne commandera plus de sondages. »

31 17 septembre. Les députés PS exigent

le droit de vote pour les étrangers.

Soixante-quinze députés PS rappellent dans le Monde à François Hollande sa promesse no 50 de campagne d’instaurer le droit de vote des étrangers.

L’Élysée réagit : « Ce qui est clair, c’est que l’engagement sera tenu. » Le PS veut remplacer le vote populaire par un vote communautaire pour conserver le pouvoir, au détriment de la conception républicaine qui lie nationalité et droit de vote.

32 18 septembre. La gauche veut abroger la loi

sur le service minimum dans les transports.

François Hollande avait déclaré, le 26 janvier 2012 : « Je maintiendrai le service minimum. » Le Parisien rapporte pourtant que le ministre des Transports, sous la pression des syndicats, envisage de revenir sur cette loi qui empêche que l’exercice du droit de grève ne prive les Français de la liberté de circuler.

 18octobre.Manuel Valls brade la natio-nalité française. Les critères de naturalisation – maîtrise de la langue française, connaissance de notre culture, détention d’un emploi stable – sont revus à la baisse.

 30août. Le gouvernement décide d’ouvrir des salles de shoot et débat de la dépénalisation du cannabis. Premiers pas vers la légalisation des drogues.

ALFRED/SIPA PRESS

Dossier I 60 RATÉS DE FRANÇOIS HOLLANDE

Page 7: Magazine de l'Union n°59

33 27 septembre. Jean-Marc Ayrault

ment aux Français quand il affirme que 90 % d’entre eux seront épargnés par les hausses d’impôts.

Cent pour cent des Fran-çais seront affectés par cette augmentation sans précé-dent de 33 milliards d’euros de la fiscalité, dont 9 millions de salariés avec la taxation des heures supplémentaires, 16 millions de foyers avec la hausse de 23 % de l’impôt sur le revenu, 7,5 millions de retraités avec une taxe spéciale de 0,30 %, 2,5 millions d’indépendants avec une hausse des coti-sations de 1,3 milliard d’euros…

34 5 octobre. Les « pigeons » font reculer Pierre Moscovici.

Des entrepreneurs de PME inno-vantes, réunis au sein du mouvement des « pigeons », dénoncent le risque que prend la gauche de tuer tout esprit d’entreprise en imposant jusqu’à plus de 60 % les plus-values de cession. Le gouvernement doit reculer.

35 9 octobre. François Hollande fait adopter un traité

européen qu’il avait combattu.

Le 17 mars 2012, François Hollande déclarait : « Ce traité est un risque. » Et la proposition no 11 de son programme était : « Je renégocierai le traité euro-péen. » François Hollande a pourtant supplié sa majorité d’adopter ce traité qui était mot pour mot celui que Nico-las Sarkozy avait négocié. Vingt-neuf députés socialistes, 12 députés verts et 13 députés communistes dénoncent cette trahison de François Hollande, en refu-sant de voter pour ce traité.

36 12 octobre. Jean-Marc Ayrault veut indemniser les

descendants des traites négrières.

Selon Mediapart, Matignon se dit « très ouvert » à des réparations finan-cières pour indemniser les descendants des victimes de la traite négrière. Fran-çois Hollande le désavoue : « Il n’est pas question de réparations financières. »

37 14 octobre. Claude Bartolone, président

de l’Assemblée nationale, juge « absurde » la règle des 3 % de déficit défendue par François Hollande.

Pour Claude Bartolone, l’objectif de 3 % de déficit public en 2013 « a un côté absurde ». Jean-Marc Ayrault le quali-fie le 16 octobre d’« objectif impéra-tif ». Qui croire ? Le Premier ministre ou le président de l’Assemblée ? Fran-çois Hollande ne tranche pas.

38 15 octobre. Vincent Peillon demande un débat

sur la dépénalisation du cannabis.

Le ministre de l’Éducation nationale, qui défend une « morale laïque », prône la dépénalisation d’une drogue.

39 16 octobre. Jérôme Cahuzac est

désavoué sur l’élargissement de la redevance télévisée aux résidences secondaires.

Le 14 octobre, Jérôme Cahuzac explique que « le gouvernement est favo-rable à un amendement » sur l’élargisse-ment de la redevance télé aux résidences secondaires. Le 16 octobre, Jean-Marc Ayrault affirme que cette idée n’est « pas la position du gouvernement ». Au final, la redevance télé augmente pour tous les Français.

40 16 octobre. Le gouvernement

et la majorité s’opposent sur la taxation des œuvres d’art.

Le 10 octobre, les députés PS adoptent un amendement qui inclut les œuvres d’art dans le calcul de l’ISF. Jean-Marc Ayrault assure le 16 octobre qu’il est opposé à cette disposition défendue par ses propres députés.

41 18 octobre. Manuel Valls brade la nationalité française.

Manuel Valls supprime des critères objectifs de naturalisation, comme la connaissance de notre culture ou le fait d’occuper un emploi en CDI. La gauche remet en cause l’essence de l’intégration républicaine qui permet, au terme d’un parcours exigeant, de devenir français.

42 18 octobre. Harlem Désir devient

premier secrétaire du PS à l’issue d’une parodie de vote.

François Hollande, Martine Aubry et Jean-Marc Ayrault s’entendent pour imposer Harlem Désir à la tête du PS. François Hollande avait pourtant déclaré le 2 mai 2012 : « Moi, président de la République, je ne serai pas le chef de la majorité. » Et François Hollande s’en-

toure encore d’un homme condamné par la justice. Le 17 décembre 1998, Harlem Désir avait été condamné à dix-huit mois de prison avec sursis pour recel d’abus de bien sociaux.

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19novembre.La France perd son triple A. L’agence Moody’s sanctionne le manque de crédibilité de la politique économique et financière de la France.

 9octobre.François Hollande renie une des promesses phares de sa campagne, en faisant adopter le traité européen dans les mêmes termes que Nicolas Sarkozy l’avait négocié.

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Page 8: Magazine de l'Union n°59

43 22 octobre. La gauche baisse de

50 % le coût d’un visa pour obtenir un titre de séjour.

La gauche ouvre les vannes de l’immigration alors que notre pays n’est plus en mesure d’intégrer des immi-grés correctement. François Hollande augmente massive-ment les impôts pour tous les Français, mais baisse ceux des étrangers : suppression de 30 € de fran-chise de l’AME et baisse de plus 50 % du droit de visa pour entrer en France.

44 23 octobre. La porte-parole du gouvernement veut

récrire les manuels scolaires en fonction de l’orientation sexuelle des personnages historiques.

Najat Vallaud-Belkacem estime qu’il faut « passer en revue » les manuels scolaires afin de préciser l’orientation LGBT (lesbienne, gay, bi, trans) de certains personnages historiques. Ce n’est pas le rôle d’un gouvernement que de récrire les manuels scolaires pour réinterpréter l’histoire en fonc-tion de l’orientation sexuelle de certains personnages. Comment ne pas s’inter ro ger sur l’objectif péda-gogique de cette démarche ?

45 24 octobre. Jean-Marc Ayrault court-circuite

le Conseil constitutionnel.

Avant même la délibération du Conseil constitutionnel, Jean-Marc Ayrault annonce la censure de la loi sur le logement social. Cela dénote un sidérant mépris pour l’indépendance du pouvoir judiciaire. Le constitutionnaliste Didier Maus juge cette affaire « grave et anormale » et sans « précédent dans l’histoire de la Ve République ».

46 30 octobre. Dans la même journée, Jean-Marc Ayrault

se dit ouvert puis hostile à un débat sur les 35 heures.

Dans le Parisien, Jean-Marc Ayrault déclare : « Pourquoi ne pas [revenir aux 39 heures payées 39] ? » Panique au gouvernement. Michel Sapin désavoue

son Premier ministre : « Non, il ne faut pas supprimer les 35 heures. » Laurent Fabius esquive : « Il dit qu’il n’y a pas de tabou, mais enfin il dit qu’il n’est pas favorable à cette mesure. » Jean-Marc Ayrault rectifie le tir en urgence : « Ce n’est pas le point de vue du gouverne-ment. Il n’est pas question de revenir sur les 35 heures. » La cacophonie gouver-nementale atteint des sommets.

47 31 octobre. Rejet par le Sénat de gauche de la loi

de programmation budgétaire.

La loi de programmation budgétaire est rejetée par le Sénat où la gauche est

majoritaire. Par la suite, le projet de loi de finances (PLF) puis le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) seront aussi rejetés par le Sénat.

48 6 novembre. La supercherie du crédit d’impôt pour

les entreprises.

Le gouvernement annonce la création d’un crédit d’impôt pour les entreprises. Son montant de 20 milliards efface à peine les augmentations d’impôts votées depuis juin. C’est un monstre bureaucra-tique difficilement applicable. Le dispo-sitif est financé par une hausse de la TVA de 7 milliards. François Hollande jurait le 14 juillet : « Je ne veux pas recourir à la TVA », et Jean-Marc Ayrault ajou-tait le 27 septembre : « Il n’y aura pas de hausse de la TVA » durant tout le

quinquennat. Cette mesure sera rejetée le 16 décembre par le Sénat majoritairement à gauche.

49 7 novembre. La gauche baisse

de 10 % le budget de la défense, les verts veulent la fin de la dissuasion nucléaire.

Le 7 novembre, le gouver-nement fait adopter un budget

triennal pour la défense en baisse de près de 10 % par rapport à 2012, tandis que les verts réclament la fin de la dissua-sion nucléaire. La gauche fragilise notre défense nationale et la puissance de la France.

50 13 novembre. Face aux mauvais chiffres

de la sécurité, Manuel Valls accuse la droite d’être responsable « du retour du terrorisme ».

Sommé de s’expliquer sur l’augmen-ta tion préoccupante de l’insécurité en France en octobre (+ 8 % pour les crimes et délits), Manuel Valls perd ses nerfs

et accuse les députés UMP d’être la cause du « retour du terrorisme ». Un dérapage inacceptable condamné du bout des lèvres par François Hollande.

51 19 novembre. La France perd son triple A.

L’agence de notation Moody’s annonce qu’elle retire à la France son triple A. Elle justifie sa décision par le manque de réformes structurelles et l’absence d’une stratégie crédible pour restaurer la compétitivité de notre économie. C’est un désaveu cinglant pour François Hollande.

52 27 novembre. Les chiffres du chômage sont

catastrophiques.

L’Insee annonce que le nombre de chômeurs progresse de 1,5 %. Nous sommes sur un rythme moyen drama-tique de 40 000 demandeurs d’emploi supplémentaires chaque mois depuis juillet. La France compte 3,1 millions de chômeurs.

NUMÉRO 59 n 1ER TRIMESTRE 20138

Dossier I 60 RATÉS DE FRANÇOIS HOLLANDE

 27novembre. Les chiffres du chômage sont  catastrophiques.  La  France  compte 3,1 millions de chômeurs. Depuis l’élection de François Hollande, il y a eu en moyenne 1  000 demandeurs d’emploi de plus chaque jour.

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Page 9: Magazine de l'Union n°59

53 29 novembre. Mascarade de débat sur le mariage

et l’adoption pour les couples de même sexe.

Dans le cadre des auditions sur le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels, organisées par les députés PS à l’Assemblée nationale, les repré-sentants des grandes religions de France n’ont que quatre minutes chacun pour s’exprimer dans un climat hostile. La gauche montre un visage sectaire et intolérant.

54 3 décembre. Cécile Duflot attaque l’Église catholique.

Cécile Duflot accuse l’Église catho-lique de ne pas agir pour les plus dému-nis et menace de réquisitionner ses bâtiments. La ministre se trompe de cible, l’Église, avec le Secours catho-lique ou Emmaüs, est particulièrement active notamment sur la question de l’accueil des sans-logis.

55 7 décembre. Fiasco de Florange.

François Hollande laisse Arnaud Montebourg claironner une nationali-sation partielle du site. Puis Jean-Marc Ayrault rejette toute nationalisation, avant d’annoncer un accord avec Mittal pour l’avenir de Florange. L’accord devient quasi caduc à peine annoncé par le Premier ministre. Amateurisme gouvernemental, double discours présidentiel, absence de stratégie économique : Florange résume toutes les errances de la gauche au pouvoir.

56 8 décembre. Christiane Taubira veut détruire

l’arsenal pénal contre la récidive.

Mme Taubira envoie un signal désastreux de laxisme, en annonçant une loi de suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs récidi-vistes, des peines planchers et de la rétention de sûreté.

57 10 décembre. François Hollande soutient une plainte

de sa compagne devant la justice.

Au mépris de la séparation des pouvoirs, François Hollande et Manuel Valls écrivent chacun une lettre au tribu-nal de grande instance de Paris pour soutenir l’assignation déposée par Valé-rie Trierweiler contre une biographie la concernant. François Hollande avait claironné : « Moi, président de la Répu-blique, je ferai fonctionner la justice de manière indépendante » (2 mai 2012).

58 29 décembre. Le Conseil constitutionnel censure

la taxe à 75 % de François Hollande.

Le Conseil constitution-nel retoque cette taxe au taux confiscatoire. Nous avions toujours dénoncé son inconstitutionnalité. Avec cette promesse démagogique, François Hollande a trompé

les Français, en leur faisant croire qu’il suffisait de « taxer les riches » pour résoudre les problèmes de notre pays. En réalité, punir les plus « riches » jusqu’à ce qu’ils quittent notre pays

fait retomber l’effort fiscal sur les classes moyennes.

59 9 janvier. L’ancien directeur de cabinet

de Lionel Jospin est nommé à la tête du CSA.

François Hollande nomme Olivier Schrameck, ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin, président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Cette nomination intervient alors qu’Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, a de son côté menacé le PDG de France Télévisions le 12 décembre. C’est une évidente reprise en main politique de l’audiovisuel public. François Hollande avait assuré qu’il respecterait l’indé-pendance du service public : « Moi, président de la République, je n’au-rai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision publique » (2 mai 2013).

60 13 janvier. Plus de 1 million de personnes défilent

dans la rue pour demander un référendum sur le projet de loi sur le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe.

François Hollande oppose une fin de non-recevoir : il n’y aura ni débat ni référendum sur ce sujet. ❚

 29décembre. Le Conseil constitution-nel censure la taxe à 75 % de François Hollande, symbole de sa campagne présidentielle déma-gogique et de sa rhétorique antiriches.

NUMÉRO 59 n 1ER TRIMESTRE 2013 9

 8décembre.Christiane Taubira envoie des signaux laxistes : elle annonce la destruction de l’arsenal pénal contre la récidive. La délinquance a explosé de 8 % en octobre et de 5,6 % en novembre.

 13janvier.Plus de 1 million de Français défilent dans la rue pour réclamer un débat et un référendum sur le projet d’ouverture du mariage et de l’adoption pour les couples de même sexe. François Hollande leur oppose une fin de non-recevoir.

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Page 10: Magazine de l'Union n°59

VICE-PRÉSIDENT DÉLÉGUÉ

LUC CHATELDéputé de

la Haute-Marne

VICE-PRÉSIDENT

CHRISTIAN ESTROSIDéputé des

Alpes-Maritimes

DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL AU PROJET

HERVÉ MARITONDéputé de la Drôme

DÉLÉGUÉE GÉNÉRALE ADJOINTE AU PROJET

VALÉRIE DEBORD

DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL ADJOINT AU PROJET

BRUNO RETAILLEAUSénateur de la Vendée

DÉLÉGUÉE GÉNÉRALE AUX ÉLECTIONS

NADINE MORANO

DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL AUX ÉLECTIONS

DOMINIQUE BUSSEREAUDéputé de la Charente-Maritime

DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL AUX FÉDÉRATIONS

ÉRIC CIOTTIDéputé des Alpes-Maritimes

DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL AUX FÉDÉRATIONS

ÉDOUARD COURTIALDéputé de l’Oise

VICE-PRÉSIDENT

JEAN-CLAUDE GAUDIN

Sénateur des Bouches-du-Rhône

VICE-PRÉSIDENT

BRICE HORTEFEUX

Député européen

VICE-PRÉSIDENT

ROGER KAROUTCHI

Sénateur des Hauts-de-Seine

PRÉSIDENT DU CONSEIL NATIONAL

JEAN-PIERRE RAFFARIN

Sénateur de la Vienne

VICE-PRÉSIDENT

LAURENT WAUQUIEZ

Député de la Haute-Loire

ORGANIGRAMME AU 16 JANVIER 2013

LA NOUVELLE ÉQUIPE DIRIGEANTE DE L’UMP

Page 11: Magazine de l'Union n°59

PRÉSIDENT DE L’UMP

JEAN-FRANÇOIS COPÉDéputé de Seine-et-Marne

DÉLÉGUÉE GÉNÉRALE À LA

FORMATION

ANNE GROMMERCH-

BRANDENBURGERDéputée de Moselle

DÉLÉGUÉE GÉNÉRALE AUX

FÉDÉRATIONS PROFESSIONNELLES

DANIÈLE GIAZZI

DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL À

L’ANIMATION

JÉRÔME CHARTIER

Député du Val-d’Oise

DÉLÉGUÉE GÉNÉRALE

À LA FORMATION

MARIE-ANNE MONTCHAMP

CETTE ÉQUIPE SERA COMPLÉTÉE ULTÉRIEUREMENT.

DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL AUX FÉDÉRATIONS

PROFESSIONNELLES

SÉBASTIEN HUYGHE

Député du Nord

DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL À

L’ANIMATION

PHILIPPE COCHET

Député du Rhône

VICE-PRÉSIDENT

GÉRARD LONGUET

Sénateur de la Meuse

VICE-PRÉSIDENT

HENRI DE RAINCOURT

Sénateur de l’Yonne

SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT

MARC-PHILIPPE DAUBRESSE

Député du Nord

SECRÉTAIRE GÉNÉRALE

MICHÈLE TABAROTDéputée des

Alpes-Maritimes

SECRÉTAIRE GÉNÉRALE DÉLÉGUÉE

VALÉRIE PÉCRESSE

Députée des Yvelines

TRÉSORIÈRE NATIONALE

CATHERINE VAUTRIN

Députée de la Marne

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Page 12: Magazine de l'Union n°59

Le point sur l

NUMÉRO 59 n 1ER TRIMESTRE 201312

www.u-m-p.org

L’abrogation de la loi de suspen-sion des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire

répété est incompréhensible et envoie un inquiétant signal de laxisme aux élèves comme aux parents. Ce mécanisme ne visait pas à stigmatiser des familles, ni à les pénaliser finan ciè rement, mais à faire prendre conscience aux parents que tolérer l’absentéisme, c’est nuire à l’édu-cation de leurs enfants, c’est prendre un risque inconsidéré de les priver de pers-pectives d’avenir. Ce mécanisme visait à rappeler les parents à leurs respon-sabilités. Il répondait à une exigence d’équilibre entre les droits – toucher une allocation – et les devoirs – veiller à l’éducation de leurs enfants et respec-ter l’obligation de les scolariser.

La suppression de ce dispositif est d’autant plus dommageable que les études montrent qu’il était efficace, en complément des mécanismes de suivi des élèves et d’aide aux parents concer-nés. Une enquête de la Caisse natio-nale d’allocations familiales, publiée en mai 2012, révélait qu’entre janvier 2011 et mars 2012, sur 32 000 convoca-tions de parents par un chef d’établissement après quatre demi-journées d’absence non justifiée de leur enfant sur un mois, 472 suspensions d’allo-ca tions ont été prononcées. En clair, plus de 98 % familles convoquées par les inspec-teurs d’académie ont renvoyé leurs enfants absentéistes en classe de peur de perdre le bénéfice des allocations. Ce

dispositif atteignait ses buts : il respon-sabilisait les parents et remettait la majo-rité des élèves sur le chemin de l’école.

Bien sûr, à côté de cette loi impor-tante, il faut aussi accompagner les parents et les enfants en difficulté. La fragilisation des structures familiales

rend parfois les parents démunis. Cela invite à explo-rer de nouvelles pistes pour accompagner les familles dans leur mission d’éduca-tion, sans les déresponsabi-liser. Ce volet préventif et de soutien est complémentaire avec celui de suspension des allocations, la prévention ne va pas sans la sanction.

Hormis la volonté de défaire ce qui a été fait par la précédente majo-rité, on comprend donc mal les raisons de la gauche de

supprimer cette loi. D’autant plus que la majorité actuelle n’a présenté aucun mécanisme alternatif crédible pour lutter contre l’absentéisme. Faire en sorte que l’absentéisme demeure impuni, c’est envoyer un message contre-productif aux élèves en voie de « décrochage », ainsi qu’à leurs parents. La gauche ferme ainsi les yeux sur le fléau de

l’absentéisme scolaire plutôt que de conserver une loi qui le sanctionne, car elle refuse l’idée d’autorité ou de sanc-tion. Ce sont les enfants en difficulté qui seront les premières victimes de cette décision idéologique. ❚

ABSENTÉISME SCOLAIRE

LE RENONCEMENT DU GOUVERNEMENT

DES STATISTIQUES ALARMANTESl  140 000 : le nombre d’élèves qui 

sortent tous les ans sans diplôme  du système éducatif.

l 4 : le nombre de demi-journées d’absence non justifiée par mois  à partir duquel on considère  qu’un élève est absentéiste.

l 5 % : la proportion d’élèves absentéistes du second degré public.

l  1,6 % : le temps moyen d’enseignement perdu par les élèves absentéistes.

➜ Le 17 janvier 2013 à l’Assemblée nationale, la majorité socialiste a définitivement abrogé la loi du 28 septembre 2010, votée par la droite et entrée en vigueur depuis janvier 2011, qui autorisait la suspension des allocations familiales en cas d’absentéisme scolaire.

98,5 %C’est la part d’élèves qui sont retournés en classe lorsque le chef d’établisse-ment a annoncé à leurs parents qu’ils perdraient le bénéfice de leurs alloca-tions familiales si l’absentéisme de leur enfant perdurait.

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La majorité de gauche vient d’abroger la loi de suspen sion des allocations familiales en cas d’absen-téisme scolaire à répétition.

Page 13: Magazine de l'Union n°59

1. L’objectif que s’est fixé François Hollande

d’inverser la courbe du chômage en 2013 ne sera malheureusement pas atteint. La réalité, c’est que sans croissance il ne peut pas y avoir de baisse durable du chômage. Et sans réformes structurelles, ni baisse des dépenses publiques inutiles, il n’y aura pas de croissance. C’est tout le problème de François Hollande : en refusant toute réforme coura­geuse, il prive la France de crois­sance et ne peut pas réduire le chômage. Le matra­quage fiscal insensé qu’il a imposé (+ 33 milliards d’euros d’impôts ) a mis notre économie à genoux, et cela s’est traduit par une accélération de la hausse du chômage : 1 000 chômeurs en plus chaque jour depuis son élection.On sait qu’en France, selon les calculs de l’Observatoire français des conjonctures

économiques, le chômage augmente ou diminue selon que la croissance est supérieure ou inférieure à 1,5 %. Pour 2013, les prévi­sions de croissance les plus crédibles nous situent autour de 0,3 %, car l’inves­tis sement des entre­prises recule (– 0,6 % entre juillet et septembre 2012) et le pouvoir d’achat des ménages diminue (– 0,2 % sur la même période).

2. Dans ces conditions, et comme François

Hollande ne veut pas inflé­chir sa politique, il faut s’attendre à une très forte

augmentation du chômage en 2013. Les quelques mesures prises par le gouver­nement (emplois d’avenir, contrats de génération) ne s’apparentent qu’à de nouveaux contrats aidés et ne sont pas à la hauteur du défi du chômage. Et tout cela, à terme, au prix

d’une aggravation du chômage, car ces contrats sont financés par la dette et des impôts, c’est­à­dire

par des entraves à la crois­sance. Rien n’effacera cette réalité dramatique : si la prévision de l’Unedic est exacte, à la fin de l’année 2013, 420 000 personnes auront perdu leur emploi depuis l’élection de Fran­çois Hollande et le taux de chômage dépassera les 11 %.

3. L’UMP affirme qu’une autre politique est

possible. Il n’y a qu’une seule solution : gagner la bataille de la compétitivité au service de l’emploi. Il y a des réformes évidentes que nous proposons et que François Hollande refuse : baisser la dépense publique, poursuivre la réforme des retraites, alléger le coût du travail, simplifier l’environ­nement fiscal et réglemen­taire des entreprises. Il faut aussi conduire une vigou­reuse politique de l’offre en utilisant tous les leviers : augmenter le temps de travail, assouplir le code du travail, développer l’appren­tis sage et la formation continue, améliorer le suivi des demandeurs d’emploi, orienter l’épargne des Fran­çais vers les PME, renforcer l’innovation, défendre les intérêts écono­miques européens dans le commerce mondial. ❚

EMPLOI

1 000 personnes perdent chaque jour leur travail➜ François Hollande a beau affirmer que l’emploi est sa priorité, la réalité est que, depuis son élection, le chômage ne cesse d’augmenter à cause d’une politique économique anticompétitive. Sans réforme courageuse, en 2013, la France dépassera les 11 % de chômeurs.

À SAVOIR1,5 % : le chiffre de croissance au-dessous duquel  la France ne peut pas faire reculer  le chômage.

0,3 % : le chiffre  de croissance probable  de la France en 2013.

11 % : le taux de chômage que la France devrait dépas-ser en 2013.

180 000 : le nombre probable, selon l’Unedic, de chômeurs supplémen-taires sur l’année  2013. Soit au total 420 000 chômeurs  de plus depuis l’élection de François Hollande.

À RETENIR➜ François Hollande porte une lourde responsabilité : à cause de sa poli-

tique, qui multiplie les impôts et les contraintes sur les entreprises et les particuliers, la hausse du chômage ne cesse de s’accélérer.

➜ Si la gauche n’engage pas de réformes structurelles en 2013, la courbe du chômage ne pourra malheureusement pas s’inverser.

➜ L’UMP propose une autre politique : faire de la compétitivité la priorité au service de l’emploi et protéger les individus plutôt que les postes.

NUMÉRO 59 n 1ER TRIMESTRE 2013 13

l Convaincrewww.u-m-p.org

LE CHIFFRE

1 000C’est le nombre  de personnes qui ont perdu leur emploi chaque jour depuis l’arrivée de François Hollande à l’Élysée. La France compte plus de 3 millions  de demandeurs d’emploi et  s’approche du triste record du nombre de chômeurs de 1997.

Page 14: Magazine de l'Union n°59

NUMÉRO 59 n 1ER TRIMESTRE 201314

Défendre et agir I

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Entouré par des centaines de person-nalités et d’élus UMP,

Jean-François Copé a estimé que « François Hollande a bien tort de prendre ce mouvement de protestation de haut, car c’est un mouve-ment d’inquiétude qui touche la société dans son ensemble ». Des dizaines de millions de Français s’inquiètent en effet légiti-mement de ce projet de loi qui remet en cause deux fondements du mariage : l’alté ri té sexuelle et la filia-tion. L’ouverture de la procréation médicalement

assistée (PMA) et de la gestation pour autrui (GPA) aux couples du même sexe est également au cœur de leurs préoccupations, car cela risque de créer un droit à l’enfant qui supplante-rait les droits de l’enfant. « Ce n’est pas le moment de diviser les Français sur un projet qui bouleverse complètement l’organisa-tion juridique de la famille en France », estime Jean-François Copé, pour qui le gouvernement doit trou-ver une porte de sortie, celle du référendum. Fran-çois Hollande et son

gouvernement ne peuvent pas ignorer les centaines de milliers de Français qui manifestent leur inquiétude. Quand plus de 1 million de personnes de tous âges, de tous horizons, viennent de toute la France pour défi-ler dans les rues de Paris, on ne peut pas comme l’a fait François Hollande, balayer cela d’un revers de la main. Qualifier la plus forte mobilisation depuis 1984 et l’école libre de

« consistante », c’est un mépris inacceptable. Alors que le texte ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe est en discussion au Parlement et que le projet sur l’accès à la PMA et la gestation pour autrui restent en suspens, la mobilisation de l’UMP et du collectif La Manif pour tous ne faiblit pas. Le débat de fond doit avoir lieu avec les Français qui doivent être consultés par référendum. ❚

L e décret de Vincent Peillon institue la semaine de 4,5 jours

en primaire, suivant un calendrier qui sera fixé par les communes (rentrée 2013 ou 2014). Ce décret est non seulement déconnec té de toute réflexion globale sur l’éducation mais s’oriente par ailleurs dans la mauvaise direction. S’il est

souhaitable de s’interroger sur les rythmes scolaires, il est également indispensable de les adapter à la chrono-biologie des enfants. Or, le gouvernement fait la grave erreur de ne pas s’y intéres-ser, en négligeant complète-ment les études qui existent sur le sujet. En complément de la réflexion qui peut être menée sur les rythmes

scolaires, nous considé-rons, en effet, qu’il est important de revoir l’éta-lement de l’année scolaire. Chacun reconnaît que les vacances d’été sont trop longues. Pour cette raison, nous proposons un allon-gement de l’année scolaire de deux semaines. Les élèves auraient à suivre le même nombre d’heures

dans l’année, mais sur une période de 38 semaines, et non plus de 36 semaines.Enfin, il conviendrait éga lement de donner au chef d’établissement la liberté d’organiser la semaine de cours dans le cadre du projet pédagogique de l’établis-sement. Les familles pour-raient ainsi choisir librement l’établissement dans lequel elles souhaitent inscrire leurs enfants, notamment en tenant compte de l’organi-sation des rythmes scolaires proposée. ❚

PLUS DE 1 MILLION DE FRANÇAIS DANS LA RUE

LE « MARIAGE POUR TOUS » DÉSAVOUÉ

RÉFORME DES RYTHMES SCOLAIRES

UNE ABSENCE DE RÉFLEXION

➜ L’UMP s’est fortement mobilisée aux côtés des centaines de milliers de Français qui, le 13 janvier dernier, ont manifesté leur opposition face au projet de mariage et d’adoption pour les couples de même sexe.

➜ Le décret de Vincent Peillon est conçu pour donner l’illusion d’un changement. Il s’agit en réalité d’une simple réorganisation des dispositifs mis en place par notre majorité et qui confirme que la priorité du gouvernement est aux réformes de façade.

Parmi les nombreux élus qui étaient présents  à la manifestation du 13 janvier dernier,  on pouvait voir Michèle Tabarot, Jean-François Copé, Patrick Ollier et Laurent Wauquiez.

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NUMÉRO 59 n 1ER TRIMESTRE 2013 15

«C’est un grand chelem

pour l’UMP, la marque concrète de la réussite de l’implanta-tion locale de nos candidats et de leurs proxi-mités avec les électeurs. Mais c’est aussi un désa-veu cinglant de la poli-tique menée par François Hollande et le gouverne-ment de Jean-Marc Ayrault qui, depuis huit mois, matraquent fiscalement les classes moyennes et portent atteinte à certaines de nos valeurs fondamen-tales », a estimé le président de l’UMP, Jean-François Copé.Ces trois victoires témoignent de la forte mobilisation de l'électo-rat de droite et du centre-droit et consacrent l’UMP comme premier lieu d’opposition et de résis-tance face à la gauche. Dans la 6e circonscription

de l’Hérault, Élie Aboud avait été battu dans une triangulaire avec le FN de 10 voix en juin dernier par la socialiste Dolorès Roqué. Sept mois après, avec 5 000 voix d’avance, Élie Aboud a complè-tement inversé le résultat, en remportant cette partielle avec 61,91 % des suffrages, contre 38,09 % à la candidate socialiste. « C’est un sondage gran-deur nature et c’est presque un carton rouge envoyé à Paris et au couple exécu-tif Hollande-Ayrault », a réagi Élie Aboud. Dans la

13e circons-cription des Hauts-de-Seine, Patrick Devedjian avait manqué l’élection au 1er tour à quelques voix près. Pour ce

second tour, avec 60,04 % des voix, contre 39,96 % au candidat de gauche Julien

Lanfried, Patrick Devedjian a progressé de 10 points par rapport au mois de juin dernier. Patrick Devedjian voit dans son succès deux raisons : son implantation face à un candidat para-chuté et « un vote sanction contre la politique illisible

de François Hollande qui ne produit pas de résultats ».Dans la 1re circons-cription du Val-de-Marne, la gauche avait été éliminée dès le 1er tour. Au deuxième tour, sur les deux candidats de droite en

lice, c’est Sylvain Berrios qui siégera au groupe UMP. Il l’a emporté avec 56,60 % des voix sur Henri Plagnol (43,40 %) qui, élu en juin sur une étiquette UMP, avait finalement rejoint l’UDI de Jean-Louis Borloo.« Ces résultats très nets sont les prémices de la recon-quête des territoires voulue par Jean-François Copé », a réagi Michèle Tabarot,

secrétaire géné-rale de l’UMP. « Plus du tiers des électeurs qui ont porté la gauche aux responsabilités en juin dernier ne sont pas retournés aux urnes.

Cela témoigne d’une forte démobilisation notamment de l’électorat populaire et montre que les Français s’interrogent réellement sur le sens de la politique actuelle », analyse Christian Jacob. ❚

LÉGISLATIVES PARTIELLES

PREMIÈRES SANCTIONS POUR LE GOUVERNEMENT➜ L’UMP a remporté les trois élections législatives partielles du 16 décembre dernier : en votant pour Élie Aboud à Béziers (Hérault), Sylvain Berrios à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) et pour Patrick Devedjian à Antony (Hauts-de-Seine), les électeurs ont infligé un sévère désaveu à François Hollande et à la politique qu’il conduit depuis huit mois.

Ce soir, c’est la victoire

de l’engagement et de la conviction. C’est un exemple pour la reconquête de la France. ”Sylvain BerriosD

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Nous atteignons

des records absolus dans chacune des quatre villes [de la circonscription]. ”Patrick Devedjian D

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C’est presque un carton

rouge envoyé à Paris et au couple exécutif Hollande-Ayrault.”Élie Aboud D

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Le numéro 4 du « Mouvement des idées », la revue 

de débat politique de l'UMP, vient de 

paraître.Abonnez-vous  

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Page 16: Magazine de l'Union n°59

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Les dons à un parti politique sont plafonnés à 7 500 € par personne et par an, conformément à l’article 11-4 de la loi n° 88-227 du 11 mars 1988. Les informations que vous nous communiquez sont nécessaires à la gestion de vos adhésions, dons, et de nos relations. Elles sont exclusivement réservées à l’usage de l’UMP et de l’ANFUMP (Association nationale de financement de l’UMP) et en retournant ce formulaire, vous autorisez celles-ci à utiliser vos données pour des opérations de communication politique et de dons. Vos informations ne pourront être

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Date : ............................ Signature : .............................................................................p Chèque à l’ordre de l’ANFUMP p Mandat

OUI, je m’oppose à la politique du gouvernement socialiste, je renouvelle mon adhésion à l’UMP pour 2013 :

OUI, je fais un don supplémentaire pour les élections municipales de 2014

➜ PAR COURRIEREn retournant ce bulletin d’adhésion et votre règlement à :TSA 51558 – 75901 PARIS CEDEX 15

➜ PAR INTERNETSur www.u-m-p.org rubrique « J’adhère »

➜ PAR TÉLÉPHONEAu 0 825 867 867 (0,15 € TTC/min)

➜ PAR SMSAu 33 012 en envoyant UMP, votre nom, votre prénom et votre numéro de portable (coût d’envoi d’un SMS)

n Cotisation simple : 35 € (11,90 € après réduction d’impôt) Soit 25 € de cotisation et 10 € de contribution spéciale pour la reconquête des territoires*.

n Cotisation couple : 45 € (15,30 € après réduction d’impôt) Soit 35 € de cotisation et 10 € de contribution spéciale pour la reconquête des territoires*.

n Cotisation réduite : 20 € (6,80 € après réduction d’impôt) Soit 10 € de cotisation et 10 € de contribution spéciale pour la reconquête des territoires*. (pour les moins de 30 ans, étudiants, demandeurs d’emploi)

Ensemble, préparons la reconquête !

2013 doit marquer pour l’UMP le début

de la reconquête, celle du cœur des Français

et de nos territoires dès 2014 avec

les élections municipales.

Devenez acteur de cette reconquête en renouvelant dès aujourd’hui votre engagement à l’UMP.

À nous retourner accompagné de votre règlement à l’adresse suivante : Adhésions – TSA 51558 – 75901 PARIS CEDEX 15

POUR ADHÉRER

n 60 € (20,40 € après réduction d’impôt)n 40 € (13,60 € après réduction d’impôt)n 20 € (6,80 € après réduction d’impôt)

n Autre montant : ................................... €