Le Magazine de l'Union - 54

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Editorial : Jean-François Copé / Le point sur le Projet 2012 / Campus 2011 / Consultation UMP / Libye

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Page 1: Le Magazine de l'Union - 54

CONSULTATION UMP : PLUS DE 50000 RÉPONSES REÇUES P. 12

WITT/SIPA PRESS

Vie du mouvement

magazıneLede l’UnionNuméro 54 I juillet-août-septembre 2011 I 5 euros

Numéro 54

ÉDITORIAL

JEAN-FRANÇOIS COPÉSECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’UMP P. 3

LE POINT SUR

PROJET 2012ENTRETIEN AVEC BRUNO LE MAIRE P. 9 ET 10

Jean-François Copé etFrançois Fillon lors de la clôture du campus,

dimanche 4 septembre.Près de 6000 militants

sont venus de toutes les régions de métropole

et d’outre-mer pour assister à ce grand

rassemblement

MARSEILLE 2011

L’UMP RASSEMBLÉEAUTOUR DE NICOLAS SARKOZY P. 4

www.u-m-p.org

INTERNATIONAL

LIBYE, CÔTE-D’IVOIREUN AN DE SUCCÈS DIPLOMATIQUESPOUR LA FRANCE P. 11

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Courrier des lecteurs

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Cli

n d

’œil

NUMÉRO54 � JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2011

Dernière minute

VOTRE NOUVEAU SITEINTERNET EST EN LIGNELe nouveau site Internet de l’UMP est en lignedepuis le 19 septembre. Vous y découvrirez,outre une mise en page simplifiée, les dernièresactualités politiques, des vidéos, les commu-niqués de presse ainsi que toutes lespropositions du Projet 2012. Vous trouverez,par ailleurs, tous les outils pour militer à télé-charger : tracts, argumentaires, bannières…

www.u-m-p.org

J’espère que l’UMP aiderales jeunes et les proches de la retraite à retrouver dutravail. Jessica D., Isère

Je suggère que le service

national soit rétabli pour tous

les garçons. Il serait un

facteur d’intégration

citoyenne et pourrait être arti-

culé selon deux pôles à mi-

temps : formation militaire et

formation professionnelle.

Gérard C., Corse du Nord

Je soutiens l’UMP, mais

je n’ai pas d’œillères ! Aussi

je me permets certaines

remarques qui me viennent

naturellement à l’esprit et

vous en fais part avec fran-

chise. Si nous ne voulons

pas subir une immigration

indésirable, il nous faudra

commencer par ne pas

l’attirer en distribuant des

retraites, subsides et diverses

allocations.

Jacques D., Pyrénées-Orientales

Nous sommes tous

conscients de la nécessité

de mener une politique

de rigueur dans le contexte

actuel, comme l’a annoncé le gouvernement. La Francen’est pas la Grèce et ne doitpas le devenir. Néanmoins,nous pensons qu’il estnécessaire d’aller plus loindans la diminution desdépenses. De très grandeséconomies peuvent êtrefaites, notamment dans toutce qui désincite au travail.Notre majorité est celle du travail et doit le rester.

Sylvain M., Tarn-et-Garonne

C’est toujours un grandbonheur de partager lestemps forts organisés parl’UMP et me retrouver àMarseille est un honneur. Madeleine V., Rhône

Si nous ne voulons paslaisser détruire par les socialistes en 2012 lesrestructurations effectuées, il est indispensable de rede-venir populaires et d’appli-quer la rigueur en haut lieuquand elle est indispensablepour maintenir une sainegestion. […] Je ne suis sansdoute pas le seul à être déçu,alors il est urgent d’employer

les grands moyens pour

reconquérir une certaine

confiance dans les femmes

et les hommes politiques.

M.-A. B., Bouches-du-Rhône

On se plaint des jeunes,mais il ne faut pas généra-liser, et souvent les parentssont fautifs et ne remplis-sent pas leurs devoirs.

Thérèse D., Vosges

Dans tous vos courriers, vous

parlez toujours des droits et

des devoirs. Permettez-moi de

vous rappeler que ce n’est

qu’après avoir fait son devoir

que l’on a des droits. […] Ça

ne peut pas et ne doit pas être

autrement. J’ai droit à la

retraite parce que j’ai cotisé et

travaillé. […] Depuis 1981,

nous n’entendons que ça ! J’ai

des droits !!? […] Non ! Il y a

le devoir et après il y a le droit.

Régis B., Bouches-du-Rhône

N’hésitez pas à reparler

de la TVA sociale qui a été

sabordée par un certain

L. Fabius lors d’un débat télé-

visé. Il serait judicieux que

tous les revenus qui entrent

au foyer soient imposables

(y compris toutes les aides

et allocations diverses) pour

une vraie transparence

(en aménageant les tranches

du barème imposable). Car

celui qui vit des aides de

la société est avantagé par

rapport à celui qui travaille.

Claude T., Vaucluse

Suite à cette nouvelle crise de

la dette, je tiens à féliciter

M. Nicolas Sarkozy pour son

action face aux problèmes à

résoudre. Nous avons pu

constater son courage et sa

volonté pour trouver une

solution avec la chancelière

allemande. Dans la situation

actuelle de redressement de

la France ainsi que des entre-

prises, nous devons avoir

une attention toute particu-

lière envers ceux qui travail-

lent avec l’esprit de

l’entreprise pour obtenir de

meilleurs résultats et adapter

notre modèle social en fonc-

tion ; et être très vigilants sur

la réduction de l’assistanat.

Nicole G., Maine-et-Loire

Vous avez la parolePar lettre ou par courriel, par téléphone ou sur le site Internet, tous vos messages contribuent à faire avancer l’UMP.

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Éditorial

NUMÉRO54 � JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2011 3

SOMMAIREPage 2 : Dernière minutePage 3 : Éditorial de

Jean-François Copé

Pages 4 à 8 : DossierMarseille 2011 : l’UMP mobiliséepour la victoire en 2012Pages 9 et 10 : Le point surProjet présidentiel 2012 :

entretien avec Bruno Le MairePage 11 : InternationalLibye, Côte-d’Ivoire : un an de succès diplomatiquespour la France

Pages 12 et 13 : Vie du MouvementSuccès de la grande consultationnationale : plus de 50000 réponses reçues !Pages 14 et 15 : Défendre et agir

Chers amis,

À huit mois de la présidentielle, la mobilisation excep-tionnelle des Jeunes Populaires et des adhérentsvenus de toute la France pour le campus de Marseille

est de bon augure : la levée en masse est en marche. Le rassemblement de tous les talents de la droite et du centreest un atout essentiel pour notre mouvement ; c’est la condi-tion de nos victoires à venir.

À la tête de notre mouvement, je mebats chaque jour pour faire vivre l’unitédans le respect des différentes sensibilitésde l’UMP. C’est l’une de vos exigences.Vous l’avez rappelée unanimement enrépondant à la grande consultation quej’ai lancée auprès de tous les adhérentsactuels ou passés. Pour vous, les divisionssont un poison mortel. Avec vous, j’ai la conviction qu’à l’UMP ce qui nousrassemble est infiniment supérieur à cequi nous sépare ! Soyons donc tous unisavec Nicolas Sarkozy !

Merci pour vos réponses très nombreuses qui permettentde mieux connaître vos priorités. J’ai en tête que voussouhaitez un parti toujours plus à l’écoute et toujours plusproche de vos préoccupations. Vous avez raison ! La forcede notre mouvement est de pouvoir compter sur des militantsengagés, volontaires, pour contribuer à la réflexion et àl’action de terrain. Rien ne serait pire que d’avoir un parti detechnocrates parisiens…

Dans cet esprit, j’ai souhaité ouvrir le débat sur tous lessujets et vous donner la parole à chaque occasion : lors demes déplacements en régions chaque semaine ; lors desconseils nationaux qui sont désormais organisés comme unparlement, avec des séances de questions à l’équipe dirigeante,des travaux en commissions où ministres, élus et militantstravaillent main dans la main ; lors de nos conventions oùvous pouvez systématiquement apporter votre contributionpar Internet ou en direct ; dans vos réunions en circonscrip-

tions… Et dans ce magazine où nous inaugurons une rubrique«Vous avez la parole ». Enfin, d’ici aux prochaines élections,je souhaite que vous soyez à nouveau consultés sur le projet.Quand les socialistes se disputent sur des questions depersonnes, nous débattons des sujets de fond !

Ce travail de fond est d’autant plus vital qu’un nouveaumonde est en train de naître. Tous les repères du XXe sièclesont bouleversés par une succession de crises sans précédent :

crise financière et économique, crisesociale avec la remontée du chômagedans tous les pays occidentaux, crise environnementale avec la catastrophe de Fukushima, crise géopolitique liée au « printemps arabe », qui suscite de l’enthou siasme mais nous invite aussi àla vigilance… Toutes ces crises alimententune profonde crise morale en Europe,où le doute gagne du terrain.

Dans un contexte international aussitroublé, 2012 ne sera pas une campagnecomme les autres. La France a rendez-vous avec son histoire et les Français,

avec leur conscience. Au cœur de la crise, Nicolas Sarkozya protégé les Français et il a posé les fondements d’uneFrance plus innovante, plus forte, plus juste. Ne laissonspas la gauche irresponsable détruire ces avancées par idéo-logie. Ne laissons pas davantage le FN tromper les Françaiset faire gagner la gauche comme en 1997.

Au contraire, il faut tracer de nouvelles voies d’avenirpour les jeunes générations, en changeant notre modèle decroissance – moins de dépenses publiques, plus de travail,plus d’innovations, plus d’exportations ; en réaffirmant avecautorité l’équilibre des droits et devoirs, fondement du pacterépublicain ; en renouant avec l’esprit de conquête et d’ouver -ture au monde qui doit nous permettre de faire gagner laFrance dans la mondialisation.

La campagne est lancée ! Je compte sur votre mobilisationsans faille. Tout est entre nos mains. Pour la victoire de NicolasSarkozy, j’ai besoin de chacune et chacun d’entre vous. I

Au cœur de la crise, Nicolas Sarkozya protégé les Français etil a posé les fondements

d’une France plusinnovante, plus forte,

plus juste.

Jean-François CopéSECRÉTAIRE GÉNÉRAL DE L’UMP

Tous unis avec Nicolas Sarkozy ©

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Société d’édition : Les Éditions de l’Union, 55, rue La Boétie, 75008 Paris.Directeur de la publication : Éric Cesari ; rédacteur en chef/conception graphique : Xavier Jacobi. Ont participé à ce numéro : direction des Études, Jean-Michel Lefèvre. Ligne directe abonnements : 01 40 76 61 48. Courriel : [email protected] Abonnement annuel : 10 euros. Dépôt légal : 3e trimestre 2011. Commission paritaire : 0413 P 11080. ISSN 2117-0991. Imprimerie de Compiègne : 2, avenue Berthelot, ZAC de Mercière - 60205 Compiègne Cedex

Ce numéro comporte un encart jeté.

magazıneLede l’Union

www.u-m-p.org

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MARSEILLE

L’UMP MOBILISÉPOUR LA VICTOIRE EN

Rassemblée et unie. Toute la familleUMP dans toutes ses composantes,forces et sensibilités, venue de toutesles régions de métropole et d’outre-mer,

était à l’unisson à Marseille où s’est déroulé troisjours durant, du 2 au 4 septembre, le Campus2011, impressionnant par l’ampleur et la mobi-lisation de son enthousiasme.Cet enthousiasme chaleureux et coloré, porté

par plus de 6000 personnes , reflète l’état d’es-prit d’aujourd’hui de notre formation politiquequi, sous l’impulsion de Jean-François Copé, « a redonné vigueur au parti ».En présence de très nombreux membres du

gouvernement et parlementaires, Jean-FrançoisCopé, sous une forêt de drapeaux tricolores et

d’oriflammes aux couleurs de l’UMP, a lancé officiellement la campagne prési-

dentielle 2012 du parti autour de soncandidat naturel : Nicolas Sarkozy.

VENDREDI 2 SEPTEMBRE

À Marseille, difficile d’ouvrir en séance plénièrele campus sans évoquer ce qui est sur toutes leslèvres : les affaires plus qu’encombrantes du PSdes Bouches-du-Rhône : affaire Guérini (présidentPS du conseil général), affaire Granié (présidentd’une intercommunalité*)… Le sénateur-maire

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Dossier I Campus 2011

C’est pour la France que nous sommes réunis, c’est pour elle que nous somme que, chaque jour, nous nous battons, tous unis avec Nicolas Sarkozy.Jean-Fra

Ci-dessus : le stand desJeunes Actifs.À droite, leplateau de TVCampus.BenjaminLancar etJean-FrançoisCopé répon-dent aux questions desanimateurs.

‚L’enthousiaste et chaleureux campus de Marseille,

a lancé officiellement la campagne de notre parti pour

la présidentielle 2012. Jean-François Copé a appelé

les militants à « être lucides sur la gravité des enjeux »,

impliquant un « devoir de vérité et de courage ». François

Fillon a demandé à tous les membres de notre famille

politique d’adhérer aux trois engagements du « pacte

de Marseille » : rester unis ; porter haut nos valeurs

et défendre notre action ; continuer à bâtir notre

projet « parce qu’il n’y a pas de victoire

électorale sans domination intellectuelle ».

Revivre le campusRetrouvez lesactualités,photos, vidéos,discours, inter-views sur le sitewww.u-m-p.orget plus particu-lièrement sur lapage dédiée auCampus 2011 :www.le mouvementpopulaire.fr/actualites/Campus-2011-10810.html

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N2012de Marseille, Jean-Claude Gaudin, et le députéRenaud Muselier tout comme Jean-François Copés’étonnent de « ce qui a bien pu pousser deux

premiers secrétaires successifs du PS [FrançoisHollande et Martine Aubry] à respecter ainsi la

loi du silence ».

Habiter les valeursAnimée par Valérie Rosso-Debord, la table

ronde sur le thème des valeurs tombe àpoint nommé. Les représentants de tous lespartis et clubs associés de l’UMP ainsi queles membres du gouvernement présentsformulent le socle de ce qui les rassemble :valeur travail pour Frédéric Lefebvre, attache-

ment aux valeurs universelles de la France pourNathalie Kosciusko-Morizet, Marc Laffineur etLionnel Luca, solidarité pour Roger Karoutchi,équité et justice pour Christian Estrosi, diversitépour Nora Berra… « Des valeurs qui prennentréalité et consistance lorsqu’elles sont habitées »,considère Hervé Mariton. D’où, pour HenriGuaino, conseiller de Nicolas Sarkozy, la nécessitépour toute personne s’engageant en politiqued’être sincère, « c’est-à-dire honnête avec soi-même », responsable et d’aimer les gens.

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Pour emporter la victoire à la présidentielle, qui est un « moment de rencontre totale avec les Français », de « combat pour la France » ainsiqu’une « aventure humaine fantastique faite d’engagement, d’enthou-siasme et de fraternité », Jean-François Copé a détaillé le mode d’emploinécessaire à cette victoire. Il s’appuie sur cinq conditions :L’UNITÉ, « parce que les querelles personnelles ne peuvent en aucun casl’emporter sur l’intérêt général» ;LA CRÉDIBILITÉ, qui nécessite que la vérité soit dite. « Les décisions que nous prendrons seront déterminantes pour l’avenir de la France et de nos enfants », souligne-t-il ;LA SOLIDITÉ face aux critiques et polémiques. Mais également de l’enga-gement total, « car beaucoup d’intérêts se coagulent pour nous empêcherde poursuivre les réformes pour la France » ;LA RIPOSTE : « Ne cachez pas votre fierté d’appartenir au plus grand parti de France. Dénoncez les inepties de l’opposition » ;LA VALORISATION DU BILAN : « Jamais un gouvernement sous la Ve République n’avait autant réformé avec courage en un mandat dans le souci de protéger la France et les Français », note Jean-François Copé.

ZOOM SUR…

Les 5 conditions de la victoire

« Comment s’engager en politique sans aimer lesgens, la France, la République, celle qui permetà celui qui n’est rien, n’a rien, de devenirquelqu’un par son talent, son courage ? » s’inter-roge Henri Guaino, à la recherche d’« un nouvelhumanisme ».

« Nicolas Sarkozy a sauvé nos vies ! »D’amour il fut également question dans la table

ronde consacrée aux droits de l’homme, démo-cratie, espérance de la jeunesse animée parNadine Morano. Des jeunes provenant d’Égypte,Tunisie, Syrie, Côte-d’Ivoire, Libye ont témoignéde leurs combats qui ont tous un même élan : lasoif de démocratie. Sahla Ashtewi, une jeuneLibyenne, nous livre cet émouvant et poignanttémoignage : « Nous étions des étrangers dans

s engagés et c’est pour elle nçois Copé

Jean-FrançoisCopé et FrançoisFillon ontexhorté les6000 militantsqui étaientprésents à undevoir de vérité et de courage.Arrivée des

jeunes au parcChanot.

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www.u-m-p.org

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invitant tous les conseillers nationaux àrejoindre les huit commissions thématiquesidentiques à celles du Parlement pour débattreavec les ministres et cadres de l’UMP.Au retour en séance plénière et avant une

table ronde pédagogique consacrée à la crisefinancière, Jean-François Copé considère quel’UMP est désormais « entièrement mobilisée

pour la campagne présidentielle ». Et délivrele mode d’emploi pour la victoire qui reposesur cinq conditions : l’unité de notre famillepolitique, la crédibilité de notre projet, la soli-dité face aux polémiques, la riposte face à lagauche et la valorisation du bilan de l’actionde Nicolas Sarkozy.

notre propre pays. NicolasSarkozy a sauvé nos vies. Mainte-nant, on respire la liberté. Lanouvelle Libye, c’est nous ! Quel’on soit ainsi toujours liés avecvous, Français, nos frères… » Ceséchanges confortent Jean-François

Copé dans son souci d’« ouvrir l’UMP au monde,de mettre les choses en perspective et mesurerla chance que nous avons de vivre en France ».

SAMEDI 3 SEPTEMBRE« Nicolas Sarkozy ne rêve pas, il agit, lui »Premier rendez-vous de cette deuxième

journée, une formation en séance plénière surle thème de la défense et de la promotion du

bilan de Nicolas Sarkozy et du gouvernementanimée par Michèle Tabarot. Les jeunes en profi-tent pour questionner les ministres FrédéricMitterrand, Jean Leonetti ainsi que les secré-taires nationaux, lesquels détaillent l’énormetravail accompli par le gouvernement, sous l’im-pulsion de Nicolas Sarkozy, pour protéger lesFrançais, bâtir une France plus juste, construire

une France moderne et préparer l’avenir.Place ensuite au Conseil national, devenu

selon le souhait commun de Jean-PierreRaffarin et de Jean-François Copé, le parlementdu parti. « Le Conseil national, c’est égalementl’assemblée du respect de l’UMP. Ici, noussommes tous responsables de notre avenir,dans la diversité et dans le souci de notreunité. » L’accueil est de Jean-Pierre Raffarin,

Sir Peter Westmacott, ambassadeur duRoyaume-Uni en France, Valérie Rosso-Debord,Jean-François Copé, Frédéric Lefevre, NathalieKosciusko-Morizet et Marie-Anne Montchamplors de la réunion plénière sur les valeurs.

Charles Pasqua,toujours aussi populaire.

Alain Joyandet,Fabienne Keller,

Jean-Pierre Raffarinet Jean-François

Copé.

Jean-FrançoisCopé lors dudîner avec lesJeunes UMP.

Dossier I Campus 2011

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Sous l’impulsion de Jean-François Copé, l’UMP ouvre les débats que d’a voie à un air frais, offrant ainsi une vraie vision d’avenir s’appuyant sur un

Avoir 20 ans ce n’est pas nécessairem peut vous donner. Exigez la vérité plut

HAN

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Réunion descadres et dessecrétairesdépartemen-taux, le 3 septembre.

Commission del’ed́ucation, de larecherche, de lajeunesse, des

affairesculturelles et

des sports avecMichèle Tabarot,Chantal Jouanno

et FrédéricMitterrand.

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pilote, nous l’avons : c’est Nicolas Sarkozy. Il estce moteur indispensable pour la France, pourl’Europe. Il faudrait avoir des œillères pourpouvoir contester cela ».

Le devoir de courageInvitant les Français à s’inspirer de l’exemple

des soldats qui s’engagent pour la France, Jean-François Copé a demandé aux participants dece campus de dessiner un nouveau patriotismepour le XXIe siècle. Ce patriotisme, «c’est la

fidélité à nos racines. C’estl’ouverture sur les autres etsur le monde. C’est l’envie devivre et de réussir ensemble».Les récentes crises (finan-

cière, économique, sociale,environnementale, géopoli-tique) sont autant de muta-tions profondes qui rebattent

les cartes entre les nations.Cela nous oblige à « être lucides sur la gravité

des enjeux » et « nous engage à la vérité et aucourage ». « Dans le contexte mondial tour-menté que nous connaissons, ce qui comptec’est la solidité et la réactivité des dirigeants.Ni Martine Aubry, ni François Hollande n’incar-nent ces aptitudes », ajuste Jean-François Copéavant de fixer trois priorités pour préparerl’avenir : changer notre modèle de croissanceen dépensant moins et créant plus ; l’éduca-tion « parce qu’il n’y a pas de grande nationsoudée et puissante sans un effort éducatif

ambitieux » ; renforcer notre pacte républi-cain : « Soyons fermes sur nos valeurs et sur lerespect d’un principe simple : l’équilibre desdroits et des devoirs. Sans cet équilibre, notre

DIMANCHE 4 SEPTEMBRE« Le pilote, nous l’avons : c’est Nicolas Sarkozy ! »« Nous sommes prêts à nous lever. À tout

donner pour notre famille politique. À porternotre projet pour la France, pour et autour deNicolas Sarkozy. La France mérite mieux qu’un

président normal. Nicolas Sarkozy ne rêve pas,il agit, lui. »Respectivement présidents des Jeunes Popu-

laires et des Jeunes Actifs, Benjamin Lancar etFranck Allisio donnent le ton de la plénière declôture. L’action de Nicolas Sarkozy, si détermi-nante pour l’avenir de la France et de l’Europe,est saluée par les présidents du Sénat et de l’Assem blée nationale, Gérard Larcher etBernard Accoyer, les présidents des groupesUMP au Sénat et à l’Assemblée nationale, Jean-Claude Gaudin et Christian Jacob. Tous insistentavec force sur la nécessité de l’unité de notrefamille à l’approche d’une échéance capitale.D’autant, souligne Christian Jacob, que « le

Jean-FrançoisCopé, ChristianJacob et Brice

Hortefeux.

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utres s’interdisent, ouvre la bilan.Gérard Larcher

ent courir derrière des illusions et ce n’est pas exiger de la société plus qu’elle ne ôt que les mirages, choisissez l’action plutôt que la commisération.François Fillon

André Chieng,Camille Bedin etXavier Bertrandlors de la réunion

plénière du samedi

3 septembre sur la crise

économique etfinancière.

De droite àgauche :Marc-PhilippeDaubresse,Michèle Alliot-Marie,François Baroin,Alain Juppé,Nadine Morano,ChristianEstrosi, PierreMéhaignerie,Jean Leonetti,Hervé Novelli etValériePécresse.

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En chiffres300Événementmajeur dans la rentrée politique, ceCampus 2011 a été suivi par300 journa-listes, prove-nant de lapresse écrite,de la radio, dela télé et duWeb. Deschaînes commeLCP ou BFM TVont réalisé des directspendant cestrois journées. Le site www.u-m-p.orga retransmisl’intégralité du campuspendant lestrois jours.

3000C’est le nombrede militantsadhérents aux Jeunes Populaires quiont participé à ce campus.

10000C’est le nombretotal depersonnes qui,cumulées surles trois jours,ont participé àce rendez-vousde la familleUMP.

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communauté nationale se déchire et les égoïsmesprennent le pas sur le bien commun », soulignele secrétaire général de l’UMP.

« Exigez la vérité plutôt que les mirages »« Soyez lucides sur les défis et contraintes qui

pèsent sur notre avenir », lance François Fillonaux jeunes militants. « Avoir 20 ans, note-t-il, cen’est pas nécessairement courir derrière des illu-

sions et ce n’est pas exiger de la société plusqu’elle ne peut vous donner. Exigez la véritéplutôt que les mirages, choisissez l’action plutôtque la commisération », lance-t-il, s’étonnant decertaines mesures préconisées par le PS :« Quelles valeurs servent-elles ? Est-ce celles del’audace ? Est-ce celles du mérite ? Est-ce vérita-

blement celles de la solidarité ? Où est-ce l’an-nonce mensongère d’une existence sans défis ? »Pour la campagne présidentielle, François

Fillon demande à tous les membres de notrefamille politique d’adhérer aux trois engage-ments de ce qu’il appelle le « pacte deMarseille » : rester unis autour du président dela République, « condition de notre réussitecollective » ; porter haut nos valeurs etdéfendre notre action ; continuer à bâtir notreprojet « parce qu’il n’y a pas de victoire élec-torale sans domination intellectuelle ».C’est toute la philosophie de la démarche

initiée par Jean-François Copé pour l’UMP, quiorganise, semaine après semaine, des conven-tions thématiques pour élaborer le Projet 2012

de notre famille politique, apporter desréponses concrètes aux questions des Françaiset servir notre idéal commun : la France. I

* Bernard Granié a été condamné mercredi 7 septembre 2011par la cour d’appel d’Aix-en-Provence à deux ans de prison ferme,100000 € d’amende et cinq ans d’inéligibilité, pour corruptiondans le cadre d’un marché public de collecte des déchets.

Dossier I Campus 2011

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Rarement un campus n’avaitreçu autant de ministres,secrétaires d’État en exer-cice et anciens ministres.Aux côtés de François Fillon,se sont déplacés àMarseille : Alain Juppé,Nathalie Kosciusko-Morizet,Claude Guéant, FrançoisBaroin, Xavier Bertrand, Luc Chatel, Valérie Pécresse,Bruno Le Maire, FrédéricMitterrand, RoselyneBachelot, Laurent Wauquiez,

Chantal Jouanno, PatrickOllier, Eric Besson, Henri deRaincourt, Philippe Richert,Nadine Morano, JeanLeonetti, Thierry Mariani,Pierre Lellouche, Nora Berra,Benoist Apparu, Marie-AnneMontchamp, FrédéricLefebvre, Marc Laffineur,Claude Greff, JeannetteBougrab, David Douillet.Aux côtés des présidents de l’Assemblée nationale etdu Sénat, Bernard Accoyer

et Gérard Larcher, des présidents des groupes UMPau Sénat et à l’Assembléenationale, Jean-ClaudeGaudin et Christian Jacob,présents également : Jean-Pierre Raffarin, ancienPremier ministre, premiervice-président du Conseilnational ainsi que les anciens ministres Marc-PhilippeDaubresse, Hervé Novelli,secrétaires générauxadjoints, Brice Hortefeux,

Michèle Alliot-Marie et Pierre Méhaignerie, tous trois vice-présidents du Conseilnational, les anciens ministres Christian Estrosi,Roger Karoutchi, CharlesPasqua, Patrick Devedjian,Rachida Dati, Alain Marleix.Présents aussi : HenriGuaino, conseiller du président de la République,Renaud Muselier, ainsi quetous les membres del’équipe dirigeante de l’UMP.

ZOOM SUR

Ils étaient présents à Marseille

Le Conseil national, c’est l’assemblée du respect de l’UMP. Ici, noussommes tous responsables de notre avenir, dans la diversité et dans le souci de notre unité. Jean-Pierre Raffarin

Jean-FrançoisCopé

lors de sondiscours,

le 4 septembre.Clôture del’édition 2011du campus.

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Nicolas, nous sommes rassem-blés ici pour toi et avec toi.

Jean-François Copé

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LE MAG : Vous êtes en charge de l’éla-boration du Projet 2012. Quelles sontvos « sources d’inspiration » ?BRUNO LE MAIRE. : Face à la déma-gogie du PS, nous travaillons avec Jean-François Copé et avec les militants à ceque l’UMP présente un projet de véritéaux Français, qui propose une ambitionet un espoir pour notre pays. La situa-tion appelle des décisions courageusescomme celles prises par le président dela République. Après la réforme desretraites, après la règle du « un surdeux » dans la fonction publique, l’adop-tion du plan de redressement de nosfinances publiques nous permet de nepas sombrer dans la situation drama-tique que vivent la Grèce ou le Portugal.Où en serions-nous sinon ? Sans cesmesures, nous aurions été obligés debaisser les salaires, de baisser les pen-sions de retraite, de réduire les rembour-sements de médicaments. En finir avecla dette, c’est garantir notre souverai-neté nationale.

L’inspiration de notre projet est sim-ple : nous construisons un projet crédi-ble pour la France. Nous devons rompreavec cette habitude qui fait reposer l’ac-

tion politique sur de la dépense supplé-mentaire. Nous proposons un projetdont le coût est de 0 €. Une premièrepour un projet présidentiel. Toute nou-velle dépense devra être compensée parla réduction d’une autre. Ce choix res-ponsable, nous l’avons présenté à Mar-seille. Il est issu des consultations qu’avecValérie Rosso-Debord et Fabienne Kellernous menons auprès des élus, des mili-tants, des secrétaires nationaux, des res-ponsables de fédération…

PROJET 2012

Entretien avec Bruno Le MaireMINISTRE DE L’AGRICULTURE, DE L’ALIMENTATION, DE LA PÊCHE, DE LA RURALITÉ ET DE L’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

‚A l’occasion du campus, le délégué général de l’UMP en charge du projet a présenté un bilan d’étape du programme pour l’élection présidentielle de 2012, un avant-projet « qui ne coûtera pas un centime ». Bruno Le Maire revient, pour le Magazine de l’Union, sur ses grands axes dont les propositions portent notamment sur la famille, l’école, la sécurité, la santé, la justice, notre place dans le monde et en Europe, l’avenir de notre industrie et de notre agriculture.

LE MAG : Pourquoi un projet à 0 ¤ ?BLM. : Parce que c’est la seule manièrede garantir notre indépendance nationale.

Il nous faut nous désintoxiquer de ladépense publique. Toujours plus, ce n’estplus possible. C’est pour cela que lessocialistes sont irresponsables ! Leprogramme du PS, c’est la chute de lamaison France en trois mois. Son projetcoûtera 45 milliards d’euros. Il doublerala charge des intérêts de la dette de notrepays. Les socialistes veulent le retour dela retraite à 60 ans. Pourquoi pas 55 ans ?Autant dire qu’ils préparent une augmen-tation sans précédent des impôts de la

classe moyenne. Quand le PS fait le choixde plus de dépense publique et de plusd’impôts, nous assumons le choix de la

responsabilité et de la crédibilitéde la France. Arrêtons de nousdemander ce que l’État peutfaire pour nous, demandons-nous ce que nous pouvons faire

pour la France. Les efforts devront êtrejustes et équitables.

LE MAG : Comment le projet va-t-il êtrefinalisé ?BLM. : A Marseille, nous avons posé uncadre. Les conventions à venir seront desrendez-vous essentiels pour débattre despropositions sur la famille, l’école, la sécu-rité, la santé, la justice, notre place dansle monde et en Europe, l’avenir de notreindustrie et de notre agriculture.

Le point sur

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www.u-m-p.org

Nous construisons un projet crédible pour la France.Nous devons rompre avec cette habitude qui fait

reposer l’action politique sur de la dépense supplémentaire.

DR

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Le point sur

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www.u-m-p.org

Je ferai le tour des fédérations pouraller à la rencontre de toute notrefamille politique. Chacun sera consulté,du militant au ministre. C’est à la finde l’année que nous présenterons leprojet de l’UMP.

LE MAG : Quelles doivent être, selonvous, les priorités du projet ?BLM. : Pour nous, la première desjustices, c’est une école qui permet àtous les enfants en France de réussir.Nous voulons refonder dans les cinqprochaines années notre éducation,sur la base de la personnalisation engagéepar Luc Chatel. Nous voulons une vraieautonomie pour les chefs d’établissement.Nous voulons que les enseignants soientplus disponibles pour les élèves enéchange d’une meilleure rémunération,car nous voulons valoriser la transmissiondu savoir et ceux qui y consacrent leur vie.Nous voulons personnaliser les parcoursdes élèves plutôt que de mettre chacunsous la toise du collègeunique. Nous voulons mieuxcontrôler la maîtrise dessavoirs fondamentaux. Nousvoulons que les parentsassument leurs responsabi-lités de parents. L’école doitaussi être le lieu où chaque enfantapprend que nous sommes unis par lesprincipes de liberté, d’égalité et de frater-nité qui font notre nation.

LE MAG : La justice, c’est aussi la recon-naissance des efforts de chacun, non ?BLM. : Absolument ! Dans une sociétédémocratique, il est normal que certainsgagnent plus que d’autres, mais il estinjuste que des dirigeants augmententleurs salaires quand ceux de leursouvriers, de leurs employés ou de leurscadres ne bougent pas d’un centime. En

France, il existe des gens pour qui1 million d’euros ne sont rien et des genspour qui 1 euro est tout : nous nepouvons pas l’accepter. La taxe sur les trèshauts revenus est un signe de la contri-bution de tous, elle est juste et nécessaire.Nous proposons maintenant que les sala-riés soient mieux associés aux résultats

des entreprises : qui dit versement de divi-dendes pour les actionnaires dit verse-ment de rémunération pour les salariés.

LE MAG : Cela suppose aussi de créer dela richesse pour stimuler la croissance.Quelles pistes avez-vous étudiées ?BLM. : La France doit se donner lesmoyens de rester une terre de produc-tion. Les entreprises, les PME, les TPE, sont

les meilleures alliées de la croissance etde la richesse des Français. Nous sommesdécidés à modifier le financement denotre protection sociale pour qu’il pèsemoins sur le travail. Soixante pour centsur le travail en France contre 40 % enAllemagne : cet écart est intenable. Lamodification de ce financement est unecondition de survie pour des milliers denos emplois et pour protéger notreproduction nationale. Nous sommeségalement décidés à faire de l’alternanceune voie royale pour l’emploi. Nousvoulons créer 1 million de places en alter-

nance. En faisant ce choix de la produc-tion, nous voulons inventer un nouveaumodèle de croissance en France et enEurope. Avec le numérique, avec lesfilières vertes, nous avons devant nousdes perspectives de développement quivalent ce que nous avons su faire avec lenucléaire, le TGV ou Airbus.

LE MAG : Les Français sont égale-ment en attente d’un meilleur respectdes règles et des valeurs. Commentfaire ?BLM. : La sécurité des Français est uncombat de tous les jours. Personne necomprend la logique de la réductionautomatique des peines. Un délinquantcondamné à cinq ans de prison devrafaire cinq ans et non deux. Nousvoulons renforcer le travail en commundes policiers et des magistrats. A quoibon interpeller un jeune délinquant sila comparution a lieu trois semaines

plus tard et la condamnation trois moisaprès ? Tout délit mérite sanction et toutesanction doit être exécutée sans délai : voilànotre ligne de conduite. En matière migra-toire, nous voulons aussi un renforcementet une application plus stricte des règles.Nous sommes un peuple de brassage etde diversité. Nous devons être fiers de ceque nous sommes. Mais nous voulonsgarder la maîtrise de notre destin. Nous

voulons donc renforcer les contrôles etmettre fin aux fraudes. On ne vient pas enFrance sans la volonté de respecter sesvaleurs et de maîtriser sa langue : nousvoulons renforcer le parcours de citoyen-neté, qui est un gage d’intégration despopulations immigrées. Quand on laisse lecommunautarisme gagner du terrain dansnos quartiers, quand on laisse siffler laMarseillaise ou le drapeau national, on netransige pas seulement avec des symboles,on transige avec la France. En faisant durespect de nos valeurs une priorité, nousaffirmons ensemble notre attachement

inaliénable à la France.

LE MAG : La crise a démontré une grande faiblesse de l’Europe.Comment y répondre ?BLM. : L’Europe a été aux abonnésabsents. Elle ne doit sa survie et

celle de l’euro qu’à Nicolas Sarkozy etAngela Merkel. Il faudra en tirer lesleçons : les dogmes européens – libéra-lisme et concurrence effrénée – ne sontplus les bons. Nous avons besoin d’unleadership européen. L’intégration devrase faire au sein des 17 membres de lazone euro et non à 27. I

Quand on laisse le communautarisme gagner du terraindans nos quartiers, quand on laisse siffler

la Marseillaise ou le drapeau national, on ne transige passeulement avec des symboles, on transige avec la France.

En France, il existe des gens pour qui 1 million d’euros ne sontrien et des gens pour qui 1 euro est tout : nous ne pouvons

pas l’accepter. La taxe sur les très hauts revenus est un signe de la contribution de tous, elle est juste et nécessaire.

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Nicolas Sarkozy a, une foisencore, fait bouger leslignes et pris le leadershipsur la scène internationale.

À ce titre, l’action de laFrance en Libye a été exem-plaire. Après avoir été lapremière nation à recon-naître le CNT, la France aporté la résolution 1973 del’ONU qui a ouvert la voieà l’intervention militaire. Sur cette base, le chef del’État a décidé de déployertous les moyens nécessairespour assurer le triomphedes droits de l’homme etdémontrer aux régimesoppressifs du monde arabeou du continent africainque l’on ne peut bafouerimpunément les aspirations des peuples.De la réussite des mouvements démocra-tiques en Tunisie, en Égypte, en Libyedépend aujourd’hui l’avenir de la toute la région, et tout particulièrement celuide la Syrie.

La Côte-d’Ivoire et la Libye constituentdeux succès majeurs de la diplomatie

International

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française. Sur ces deuxdossiers, les intuitions deNicolas Sarkozy se sontrévélées justes et se sontimposées à tous ceux quidoutaient d’une alterna-tive possible aux régimesdespotiques de Gbagbo

ou Kadhafi. Pour autant, la politique étran-gère de Nicolas Sarkozy reste fidèle aupragmatisme qui caractérise son action :le président de la République a clairementindiqué que le renforcement des institu-tions démocratiques et le développementéconomique sont, plus que jamais, desobjectifs centraux de notre diplomatie.En effet, il n’y a pas de stabilité de longterme sans démocratie et sans croissance.Il ne faut pas oublier que le « printempsarabe » s’explique aussi par la volonté derendre aux populations les richessescaptées par les tyrans et de mettre unterme à la corruption généralisée.

La France, partenaireincontournable

La France jouera tout son rôle danscette bataille économique. À travers sesinstitutions de coopération, ses entre-prises, ses citoyens expatriés, la Francecontribuera à la relance de l’économieivoirienne. Il en va de même en Libye, oùle rétablissement des capacités énergé-tiques constituera un enjeu majeur pourles nouvelles autorités. La France joueraauprès du nouveau gouvernement libyenson rôle de partenaire et prendra sa partde l’effort à engager pour reconstruire letissu productif du pays. I

‚« Il y a un pacte vingt foisséculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde » (Charles de Gaulle).Par ses multiples interventions en Libye ou en Côte-d’Ivoire, par son soutien aux démocratessyriens et son appui à la transitionpolitique en Tunisie, la France se montre fidèle à ce pacte et joue pleinement son rôle de patrie des droits de l’homme.

Au cours des derniers mois, NicolasSarkozy a été le premier à prendrela mesure des bouleversements

géopolitiques en cours et a compris queces révolutions, menées au nom de ladémocratie et de la liberté, contribue-raient à renforcer les liens qui nous unis-sent à des pays qui nous sont prochespar la géographie ou la culture. Ce rôlea été décisif en Libye, où la déterminationdu président de la République a permisd’éviter le bain de sang promis auxrebelles par le colonel Kadhafi. Plus large-ment, qu’il s’agisse du « printemps arabe »ou du soutien à la démocratie en Afrique,

LIBYE, CÔTE-D’IVOIRE

Un an de succès diplomatiquespour la France

www.u-m-p.org

Les principes fixés pour laTunisie et l’Égypte lors dusommet du G8 à Deau-ville (mai 2011) guiderontla coopération entre laFrance et la Libye. Il s’agitd’accompagner la transi-tion démocratique et lamise en place d’institu-tions favorisant la crois-sance économique, ainsiqu’un partage plus équi-table des ressourcesénergétiques de la Libye.Contrairement à la majo-rité des pays confrontés àun conflit de grandeampleur, la Libye pourra,en effet, réaliser l’essen-

tiel des investissementsnécessaires à la recons-truction de son économiegrâce au déblocage desavoirs libyens détenus àl’étranger et à la reprisede la production d’hydro -car bures (1,5 million debarils par jour avant lacrise pour des réservesde 44 milliards de barils).La France joue un rôlepilote dans les négocia-tions en cours sur ce sujet. En réunissant àParis, le 1er septembre, laconférence internationaledes « Amis de la Libye »,le président de la Répu-

blique a jeté les basesconcrètes d’un chantieréconomique et institu-tionnel qui s’étendra surplusieurs années. Outre le soutien straté-gique promis au nouveaugouvernement libyenpour assurer l’unité dupays malgré l’existencede nombreux clivagestraditionnels (tribus), lespays européens enten-dent jouer pleinementleur rôle de partenairescommerciaux, en favori-sant notamment les investissements dansle secteur de l’énergie.

ZOOM SUR

La reconstruction de la Libye

Nicolas Sarkozy, lors de sondéplacement en Libye, le 15 septembre dernier. Il s’estrendu à l’hôpital de Tripoli puis a rejoint l’hôtel Corinthia où il s’est entretenu avec MM. Abdeljalil et Djibril avant de participer à une conférencede presse conjointe.

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SUCCÈS DE LA GRANDE CONSULTATION NATIONALE

Plus de 50000 répo

Vie du Mouvement

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‚Au début de l’été, nous avons sollicité 400000 personnesqui avaient adhéré au moins une fois depuis 2007 à l’UMP, afinde mieux connaître leur profil, leurs attentes et avis sur notre parti, son action, ses méthodes et les sujets à aborder dans notre projet pour 2012. Notre première satisfaction, c’est le taux de réponse, qui a atteint 12,5 %. C’est le signe d’un fort intérêt porté à cette consultation et à la vie de notre mouvement, car les instituts de sondage considèrent qu’un taux de retour est bon lorsqu’il se situe au-delà de 5 % ! Cette enquête avait pour but de mieux nous adapter aux attentes des militants, de les mettre au cœur de notre projet et de mieux seconnaître. Retour sur les conclusions que nous en avons tirées.

La diversité des militants :l’UMP à l’image de la France

67%des répondants ontadhéré après 2002 !C’est la preuve d’unegrande vitalité militante

de l’UMP. Cinquante-huit pour cent des répondantsn’ont jamais appartenu à un des partis fondateursde l’UMP. Ils sont simplement UMP : cela permet derelativiser les prophéties des Cassandre qui prédi-sent un éclatement de notre famille entre anciensRPR, UDF, DL ou radicaux. L’UMP a une vraie iden-tité, ce n’est pas une construction artificielle !Parmi les adhérents, halte aux idées reçues : notreparti rassemble tous les Français, notre parti estpopulaire. Il rassemble des individus issus detoutes les sphères professionnelles : 42 % de sala-riés du privé, 30 % de personnes à leur compte,28 % de fonctionnaires ; et issus de tous les cursusscolaires : 33 % d’entre eux ont un niveaubrevet/BEP/CAP/certificat d’études et 21 % unniveau grande école/doctorat/DEA/DESS/master.Oui, l’UMP est représentative de toutes les compo-santes de notre pays.

Circonscriptions etdépartements dynamiques :l’UMP au plus proche du terrain

64%des répondants sont encontact avec leur déléguéde circonscription ou leursecrétaire départemental.

C’est un chiffre positif : il prouve que la première ported’entrée du mouvement, ce sont les circonscriptions etles fédérations ! Soixante-six pour cent saluent l’impli-cation et la qualité de leurs interlocuteurs. Le dyna-misme d’une fédération et d’une circonscription, c’estla base sur laquelle un parti politique peut construire.

Le siège de l’UMP à votre service

35%des répondants sont au moins unefois entrés en contact avec le siège,le plus souvent par téléphone. Si larapidité et la qualité de la réponse

donnent satisfaction, ces chiffres peuvent être améliorés.

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NUMÉRO54 � JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 2011 13

nses reçues !

www.u-m-p.org

Le Magazine de l’Union plébiscité !

80%c’est le nombre de répondants qui nouslisent ! Le Magazine de l’Union est le canald’information le plus utilisé : 89 % d’entreeux le jugent bien fait. Merci de cette

confiance ! D’ailleurs, chacun de nos supports de communication estapprécié par ses lecteurs. Les lettres personnalisées sont consultées par75 % des répondants. Le site Internet de l’UMP ferme la marche : 76 %l’apprécient. Une nouvelle version du site Internet plus accessible, plusparticipative et plus militante est en ligne depuis le 19 septembre.

Économie, immigration et insécuritépréoccupent le plus

7C’est le nombre de thèmes que les répondants voudraient voirémerger dans le projet pour 2012. Ils attendent particulière-ment de l’UMP qu’elle se saisisse des sujets liés à l’économie, à l’immigration clandestine et à l’insécurité. En période

de crise mondiale, 59 % des répondants jugent la place accordée à laquestion de l’avenir de l’industrie en France « pas assez importante »de même qu’ils sont préoccupés par les questions du développement des PME, de la lutte contre les déficits, des liens entre formationet monde de l’entreprise et de l’avenir des territoires ruraux. Chacun de ces thèmes sera donc traité dans les conventions que nousorganisons d’ici à la fin de l’année pour préparer notre projet.

Un service de qualité

76%sont satisfaits desservices délivrés parl’UMP. Le résultat estbon, notamment au

niveau de l’adhésion, du renouvellement (76 %de satisfaits) et de l’accueil dans la circonscrip-tion ou le département (59 %). Des effortsrestent à fournir : 42 % des non-renouvelle-ments d’adhésion sont justifiés par un manqued’écoute. Plus d’action, de dialogue et de pédagogie, voilà ce que veulent les militants !Plus d’écoute

et de dialogue

74%des sondés sont satis-faits par rapport auxattentes qu’ils avaientlors de leur adhésion.

Mais 82 % veulent plus de proximité et d’écoute au niveau local comme avec l’équipedirigeante. À nous de multiplier les occasionspour rapprocher les militants de leurs élus.

Un fort taux deréponses, desmilitants motivéspour s’impliquer au niveau local etnational : notreparti est une forcevive de la nation !Nousrenouvelleronsdonc chaque annéecette démarcheauprès de tous nosmilitants pourmesurer l’évolutiondes satisfactions et des attentes detous nos adhérents.Des marges de progressionapparaissent danstous les domaines.Nous allons toutfaire pour répondreencore mieux à vos attentes, tantau niveau local,avec le grand plande formation mis en œuvre parMichèle Tabarot et son équipe, qu’auniveau national,avec le projetpréparé autour de Bruno Le Maire.Travail sur le terrainet travail de fonddans l’unité et le rassemblementsont les clés quipermettront à l’UMP de gagner à nouveau la confiance desFrançais en 2012 !

S’investir plus

70%voudraient assister à des meetings ou des réunions, 54 % participer à des débats d’idées et 45 % relayerdes argumentaires ou informations

à des proches. Nous avons compris le message : les adhérentsveulent participer plus, à nous de les solliciter. Cette volontéd’engagement est un élément sur lequel nous saurons nous appuyer pour les échéances électorales cruciales de 2012.

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‚ 12 millions d’élèvesont rejoint les écoles,collèges et lycées de notre pays, encadréspar près de 1 milliond’enseignants. L’avenirde notre jeunesse est aucœur de la politique dugouvernement avec unseul objectif : donner àchaque élève le bagagenécessaire pour l’avenir !

C ette rentrée marque une nouvelle étape dans

la rénovation de notre école.Nous maintenons le cap en confortant les actionsengagées et en lançant desinnovations :

1. La réforme du lycéese poursuit en classe depremière. Les séries géné-rales amorcent laspécialisation progressive desélèves, alors que la série tech-nologique industrielle,totalement rénovée, offre desperspectives plus largesd’études supérieures. Ellesintègrent l’accompagnementpersonnalisé et le tutorat.

2. Les internats d’excel-lence offrent à des élèves demilieux défavorisés desconditions favorables pourréussir leur scolarité. Neufnouveaux établissementsvoient le jour à cette rentrée.Avec les nouvelles labellisa-

tions dans lesinternats exis-tants, le nombretotal de placesdépassera les10000.

3. L’autonomie indispen-sable aux démarchesd’innovation et d’expérimen-tation est au cœur duprogramme Éclair (Écoles,collèges et lycées pourl’ambi tion, l’innovation et laréussite), qui concerne main-tenant 2110 écoles, 297collèges, 17 lycées profession-nels et 11 lycées généraux ettechnologiques.

4. Les établissements deréinsertion scolaire, qui

accueillent les élèves pertur-bateurs et les ramènent versl’école, verront leur nombrepasser progressivement de 10 à 20 au cours de l’année.

5. Le programme« Cours le matin, sportl’après-midi » est mis enœuvre dans deux fois plusd’établissements que l’annéedernière : 15000 élèves vontpouvoir bénéficier de cetteorganisation innovante dutemps scolaire. I

Défendre et agir

NUMÉRO54 � JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE 201114

RENTRÉE 2011

Des objectifs ambitieux

L a règle d’or est un outilde bonne gestion utilisépar plus de 90 pays dans

le monde et, au mois deseptembre, l’Italie et legouvernement socia-liste de l’Espagnel’ont adoptée. C’estégalement le cas del’Allemagne qui amodifié sa Constitu-tion dans un largeconsensus politiqueen 2009 pour s’inter-dire d’adopter unbudget en déficit structurelde plus de 0,35 % du PIB àcompter de 2016.Il s’agit d’une « glissière de

sécurité » qui ne prive pas lesgouvernements de leurliberté politique, car ils pour-ront toujours donner la

priorité à telle dépense ou àtelle réduction d’impôt. Maiselle fixe une condition :l’équilibre budgétaire. La loiest là pour fixer un cadre, la

volonté politique pour fixerdes priorités.Pour être adoptée, cette

modification constitution-nelle doit être votée par leParlement réuni en Congrès –députés et sénateurs – à lamajorité des trois

cinquièmes. L’adoption doitdonc se faire dans unconsensus avec l’opposition,

qui ne semble pas, pourl’heure, disposée à faire lechoix de la responsabilité. I

‚Malgré la gravité de la situation de nos financespubliques au lendemain de la plus grande crisedepuis 1929, le Parti socialiste continue à refuserd’inscrire dans la Constitution l’impératif de maîtrisedes comptes publics.

RÈGLE D’OR

L’irresponsabilité budgétaire du PSCe que prévoit la loi

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BAC

A/R

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La « règle d’or », c’est untexte de 13 articles adoptédans les mêmes termes par l’Assemblée nationale et le Sénat et qui attend sa ratification par le Congrèsou par référendum.

Ce texte « relatif à l’équilibredes finances publiques »crée une nouvelle catégoriede lois pour assurer l’équi-libre des comptes des admi-nistrations publiques : leslois-cadres d’équilibre desfinances publiques qui dirontquand et comment legouvernement s’engage àrevenir à l’équilibre. Adop-tées pour au moins trois ans,elles se substituent auxactuelles lois de programma-tion des finances publiqueset s’imposeront aux lois definances et de financementde la Sécurité sociale. Ellesfixeront, pour chaque année,

le plafond de dépenses et uneffort minimum de recettessupplémentaires pour tenircet objectif. Le Conseilconstitutionnel sera doncautomatiquement saisi etdevra vérifier que les lois-cadres répondent à l’objectifd’équilibre et que les lois definances et de financementde la Sécurité sociale s’inscri-vent bien dans la loi-cadre.C’est un chaînage vertueux.

Par ailleurs, elle prévoit quele gouvernement transmetteau Parlement le programmede stabilité avant sa trans-mission à la Commissioneuropéenne. Les Assembléespourront adopter des résolu-tions sur ce programme.C’est une revalorisation duParlement, qui pourra mieuxcontrôler l’engagementeuropéen de maîtrise desfinances publiques.

Discours de NicolasSarkozy dans l’hémicycledu château de Versailles,

lors de la réunion ducongrès, le 22 juin 2009

Visite de Luc Chatel dans une école duPerreux-sur-Marne, le 5 septembre dernier

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ITT/

SIPA

Page 15: Le Magazine de l'Union - 54

Alors que les prévisions decroissance ont été abais-

sées à + 1,75 % en 2011 et2012 au lieu de + 2 % et+ 2,25 %, le gouvernement sedevait d’accentuer l’effortbudgétaire pour que laFrance respecte sa trajectoirede réduction des déficitspublics (5,7 % du PIB en2011, 4,5 % en 2012, 3 % en2013). Parmi les mesuresannoncées, cinq ont étéexaminées dès le mois deseptembre au Parlement. Lesautres le seront lors del’examen du projet de loi definances pour 2012.Les efforts demandés sont

équilibrés et équitablement

répartis. Il s’agit notammentd’augmenter les prélève-ments sociaux sur lesrevenus du capital, desupprimer l’exonérationpartielle de taxe spéciale surles conventions d’assu-rances pour les contrats

solidaires et responsables,ou d’intégrer des heuressupplémentaires dans lebarème de calcul des allége-ments généraux de charges,en maintenant les avantagesfiscaux et sociaux spéci-fiques pour les salariés.Concernant les mesures qui

servent aussi la santépublique, relevons la haussede la fiscalité sur les bois-sons sucrées, sur l’alcool etsur les cigarettes.En ce qui concerne

l’impo si tion des plus-valueslors de la vente d’une rési-dence secondaire, alors quele plan Fillon avait proposéla suppression intégrale desabattements pour durée dedétention, les parlemen-taires ont souhaité maintenirune exonération totale en laportant de quinze à trenteans de détention, avec un

abattement progressif àpartir de cinq ans (2 % paran entre cinq et quinze ansde détention, 3 % par anjusqu’à vingt-cinq ans, 10 %entre vingt-cinq et trenteans). Ce compromis est unjuste équilibre entre l’impé-ratif de réduction de nos

déficits et la préservation del’avantage accordé aux Fran-çais propriétaires d’unerésidence secondaire. Lahausse de la TVA sur lesentrées de parc à thème aété remplacée par une taxesur les hôtels de luxe. Enfin,les plus riches seront mis àcontribution par une taxeexceptionnelle sur les trèshauts revenus.La réduction des niches

fiscales se poursuivra en2012 avec un nouveau coupde rabot de 10 % et lesdépenses de l’État serontréduites d’au moins3 milliards en 2013. Ce planpoursuit les efforts déjàengagés pour le redresse-ment de nos financespubliques, mais l’UMPprévient déjà : demain, laFrance aura besoin denouvelles réformes structu-relles pour faire durablementbaisser la dépense publique. I

DÉPENSES PUBLIQUES

12 milliards d’économies pour 2012

A vec l’impulsion de Jean-François Copé et de

Philippe Juvin, les « fédéspro » ont retrouvé toute leurplace dans les débats d’idéesde notre Mouvement pour lacampagne présidentielle et,surtout, dans la préparationdu projet présidentiel del’UMP. Les fédérations profes-sionnelles sont organisées en

groupes de travail. Elles parti-cipent à la vie de notreMouvement avec la tenue deplus de 100 réunions depuisle début de l’année et ladiffusion d’une newslettermensuelle. Elles ont beau-coup travaillé pour apporterleur contribution au projetde notre parti en vue del’échéance présidentielle.

Elles auront un rôle clé àjouer pendant la campagneprésidentielle, car leur posi-tion de relais d’informationentre le monde professionnelet l’UMP leur permet decréer le débat et de mobiliserles réseaux d’entreprise. Dèsle mois de septembre, lesfédérations professionnelleslancent un nouveau formatde réunion, « Les mercredisdes fédés pro ». Ce momentd’échange bimensuel mettraen lumière le travail des fédé-rations professionnelles, àtravers l’organisation dedébats de fond sur des sujetsd’actualité. Il s’agira pourchacune des fédérations de

réfléchir sur une probléma-tique propre à son secteur,de soumettre sa réflexion à sondage huit jours avant le débat sur le site www.u-m-p.org et de convierdes professionnels du secteurpour venir débattre du sujet à l’Assemblée nationale, salleColbert. Le premier« Mercredi des fédés pro » est organisé le 21 septembre2011 par la fédérationChimie, sur le thème de « la responsabilité sociale des entreprises », en présence de M. HervéNovelli, ancien ministre et secrétaire général adjointde l’UMP. I

FÉDÉRATIONS PROFESSIONNELLES

Une force de propositions pour le projet

‚Pour répondre au ralentissement de la croissancemondiale et respecter nos engagements européensen matière de finances publiques, François Fillon a annoncé le 24 août dernier un plan de réductiondes déficits publics pour économiser près de 12 milliards d’euros en 2012. Plus de 80 % desefforts seront supportés par les grandes entrepriseset les ménages les plus aisés.

‚Les fédérations professionnelles sont un outilessentiel pour développer les réseaux profession-nels, relayer les actions de l’UMP et dugouvernement dans le monde professionnel et pourlancer et animer des débats. Elles sont aussi des vecteurs de propositions et le relais des attentesdu monde professionnel. Elles comptent aujourd’hui23 fédérations et 5 délégations.

Le seuil de tolérance à l’endettement estdésormais dépassé. François Fillon

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ITT/

SIPA

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François Fillon, le 24 août dernier

www.u-m-p.org

Page 16: Le Magazine de l'Union - 54

❏ Mme ❏ Mlle ❏ M. N° adhérent (facultatif) ...............................................................................................................................................

Nom* : ................................................................................................... Prénom* : ..............................................................................................

Adresse* : .............................................................................................................................................................................................................

Code postal* : Ville* : ....................................................................... Pays* : ............................................................

Né(e) le* : .......... / ........... / ................. E-mail : .....................................................................................Tél. portable :

si adhésion couple :❏ Mme ❏ Mlle ❏ M. N° adhérent (facultatif) ...............................................................................................................................................

Nom du conjoint* : ..................................................................................Prénom du conjoint* : ..............................................................................

Adresse* : .............................................................................................................................................................................................................

Code postal* : Ville* : ....................................................................... Pays* : ............................................................

Né(e) le* : .................... / .......... / ..................... E-mail : .......................................................................Tél. portable :

Date :

Signature :

* Merci de remplir les champs obligatoires E2012MAGU09

* Votre adhésion vous donne droit à une réduction d’impôt sur le revenu pour 66 % de son montant, dans la limite de 20 % du revenu imposable* Votre adhésion vous donne droit à une réduction d’impôt sur le revenu pour 66 % de son montant, dans la limite de 20 % du revenu imposable

JE SOUHAITE RENOUVELER MON ADHÉSION EN 2011 ET M’ENGAGER JUSQU’EN 2012

Cotisation simple 2011-201250 € (soit 17 € après réduction d’impôt*)

Cotisation couple70 € (soit 23,80 € après réduction d’impôt*)

Cotisation réduite (- 30 ans, étudiants, demandeurs d’emploi)

20 € (soit 6,80 € après réduction d’impôt*)

* Votre adhésion vous donne droit à une réduction d’impôt sur le revenu pour 66 % de son montant, dans la limite de 20 % du revenu imposable

JE SUIS ADHÉRENT EN 2011 ET JE M’ENGAGE JUSQU’EN 2012

Cotisation simple 201225 € (soit 8,50 € après réduction d’impôt*)

Cotisation couple 201235 € (soit 11,90 € après réduction d’impôt*)

Cotisation réduite 2012 (- 30 ans, étudiants, demandeurs d’emploi)

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