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LIANT le N° 42 NOVEMBRE 2007 Heijmans, plus de 80 ans de routes au Pays-Bas. Alors même que les conclusions du Grenelle de l’environnement sont encore toutes fraîches dans nos esprits, nous avons souhaité mettre à l’honneur dans ce numéro, différents sujets qui nous tiennent particulièrement à cœur, à commencer par le développement durable. Lors du récent Congrès Mondial de la Route, vous avez pu apprécier l’étendue de l’engagement de Shell Bitumes dans cette démarche, qui s’articule, à travers une équipe globale dédiée, autour de 3 axes : sociétal, environnemental et futur. Mais au-delà de notre engagement, c’est tout le Groupe Shell qui se mobilise dans cette voie d’avenir. Ainsi vous découvrirez la recherche sur un autre produit indispensable à vos activités : les carburants. L’avenir c’est également la réduction des températures. Nos produits de spécialités tentent d’apporter leur pierre à cet édifice. Notamment à travers le Mexphalte C LT, bitume pour enrobé coloré à basse température, dont les qualités sont aujourd’hui reconnues dans le monde entier. Nous avons également choisi de vous montrer l’exemple de l’aéroport de Chambéry qui a été convaincu par le Mexphalte 20/30 aK et ses qualités durables anti-kérosène. L’avenir c’est aussi l’Europe. Dans notre dernière édition je vous avais présenté notre nouvelle organisation européenne. Nous avons donc choisi de vous parler ici de la présence de Shell en Belgique et aux Pays-Bas à travers l’interview d’Heijmans, partenaire néerlandais de Shell. Nous avons souhaité illustrer combien l’ouverture des frontières peut favoriser la mutualisation des moyens et le partage d’expérience. L’avenir enfin, c’est surtout et avant tout de pouvoir assurer sans compromis la sécurité de nos personnels. Nous revenons donc sur la livraison des bitumes et les équipements des parcs à liants. Un bilan plutôt positif mais qui justifie toujours notre vigilance. Pour finir nous vous proposons un dossier spécial consacré à un autre produit phare de spécialité, notre mastic de jointoiement le Mexphalte C joint P3J. Au travers des témoignages d’applicateurs, d’utilisateurs, vous constaterez que l’avenir passe également par le développement continu de solutions existantes aux qualités d’étanchéité, de durabilité et d’esthétique surprenantes. Bonne lecture à tous ! CARLOS MAURER Directeur Bitumes ÉDITORIAL P. 8 ENVIRONNEMENT : Shell et le développement durable P. 2 EUROPE : une même dynamique de services P. 4 CHANTIERS : de l’Ile-de-France à la Croatie, en passant par Chambéry P. 6 SÉCURITÉ : les livraisons de bitumes P. 8

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LIANTle

N° 42 NOVEMBRE 2007

Heijmans, plus de 80 ansde routes au Pays-Bas.

Alors même que les conclusions du Grenelle de l’environnement sont encore toutes fraîches dans nosesprits, nous avons souhaité mettre à l’honneur dans ce numéro, différents sujets qui nous tiennentparticulièrement à cœur, à commencer par ledéveloppement durable.Lors du récent Congrès Mondial de la Route, vous avezpu apprécier l’étendue de l’engagement de Shell Bitumes dans cette démarche, qui s’articule, à traversune équipe globale dédiée, autour de 3 axes : sociétal, environnemental et futur. Mais au-delà denotre engagement, c’est tout le Groupe Shell qui se mobilise dans cette voie d’avenir. Ainsi vous découvrirez la recherche sur un autre produit indispensable à vos activités : les carburants.

L’avenir c’est également la réduction des températures.Nos produits de spécialités tentent d’apporter leurpierre à cet édifice. Notamment à travers le MexphalteC LT, bitume pour enrobé coloré à basse température,dont les qualités sont aujourd’hui reconnues dans lemonde entier.Nous avons également choisi de vous montrer l’exemple de l’aéroport de Chambéry qui a été convaincupar le Mexphalte 20/30 aK et ses qualités durablesanti-kérosène.

L’avenir c’est aussi l’Europe.Dans notre dernière édition je vous avais présenténotre nouvelle organisation européenne. Nous avonsdonc choisi de vous parler ici de la présence de Shellen Belgique et aux Pays-Bas à travers l’interviewd’Heijmans, partenaire néerlandais de Shell. Nous avonssouhaité illustrer combien l’ouverture des frontières peutfavoriser la mutualisation des moyens et le partaged’expérience.

L’avenir enfin, c’est surtout et avant tout de pouvoir assurer sans compromis la sécurité de nos personnels.Nous revenons donc sur la livraison des bitumes et leséquipements des parcs à liants. Un bilan plutôt positifmais qui justifie toujours notre vigilance.

Pour finir nous vous proposons un dossier spécial consacré à un autre produit phare de spécialité, notremastic de jointoiement le Mexphalte C joint P3J. Autravers des témoignages d’applicateurs, d’utilisateurs,vous constaterez que l’avenir passe également par ledéveloppement continu de solutions existantes auxqualités d’étanchéité, de durabilité et d’esthétiquesurprenantes.

Bonne lecture à tous !

CARLOS MAURER Directeur Bitumes

ÉDIT

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IAL

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P. 6

P. 8

ENVIRONNEMENT : Shell et le développement durable P. 2EUROPE : une même dynamique de services P. 4CHANTIERS : de l’Ile-de-France àla Croatie, en passant par Chambéry P. 6SÉCURITÉ : les livraisons de bitumes P. 8

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LES AVANTAGES DU PROCÉDÉ WAM FOAMLa réduction de 50 °C environ de la température durant la fabrication et la mise en œuvre se traduit par une diminution sensible des émissions, des poussières et des fumées.Outre cette réduction des émissions de CO2, ce processus permet de réduire de 30 % environ la consommation d’énergie.• Au niveau de la centrale d’enrobés, pendant la production : réduction du CO2 (30 %), du CO (25 %), du Nox (60 %) et de la poussière (plus de 50 %).• Sur le chantier, lors de la mise en œuvre, réduction quasi-totale des fumées.

À l’occasion du Congrès Mondial de la Route, Shell Bitumes a présenté son projet en faveur dudéveloppement durable. Une équipe dédiée a été mise en place, dirigée par Richard Davies etentourée de différents collaborateurs à travers le Monde.

SHELL BITUMES OPTE POUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE

ENVIRONNEMENT

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La société exige désormais une réduction considérable des émissions de gaz à effet de serre.Suite au protocole de Kyoto entré en vigueur le 16 février 2005, 156 pays dont la France ont acceptéde réduire de 5 % leurs émissions de gaz à effet deserre pendant la période d’engagement couvrant2008 à 2012. Une problématique qui s’immisce jusque dans la construction routière où les maîtresd’œuvre doivent s’adapter à de nouvelles technologiestoujours plus écologiques.Notre savoir-faire technique nous donne aujourd’huiles moyens de réduire la production de CO2 lors dela construction des routes, et notre action s’inscritdans une politique d’amélioration continue.Le système WAM Foam (enrobés tièdes à la moussede bitume) nous permet de réduire de 50 °C la température de la fabrication des enrobés et dediminuer de 30 % la production de CO2. Etendue à

50 centrales d’enrobage, cetteapproche permettrait de réduirede 31 000 tonnes environles émissions annuelles, soitl’équivalent de 25 000 voitures.Ce processus permet d’utiliserun équipement classique et nenécessite qu’un minimum

d’investissement pour adapter la centrale d’enrobage, facilitant ainsi la production d’enrobésde qualité équivalente à celle d’un enrobé traditionnel. Par ailleurs, et comme pour les enrobés conventionnels, les RAP (ReclaimedAsphalt Pavement) peuvent être incorporés dans lemélange.L’enrobé utilisant le procédé WAM Foam a fait sespreuves dans les climats froids des pays scandinaves

aussi bien que dans l’environnement plus chaud etavec un trafic plus dense de l’Italie.Les avancées technologiques, dans le domaineenvironnemental, permettent aujourd’hui d’envisagerl’utilisation de liants à base d’huile végétale. Ainsi, Shell Bitumes développe Bioflux, un nouveauproduit dans lequel une partie du bitume est remplacée par des liants d’origine végétale dont lecycle carbone est globalement neutre. Ces huilessont issues de végétaux, en quantités abondantes,qui n’entrent pas en concurrence avec la chaîne alimentaire. L’objectif des chercheurs est que cesbitumes innovants atteignent des performances aumoins équivalentes à celles des bitumes purs qu’ilsremplacent partiellement. Deux essais sur route deBioflux ont été réalisés en Norvège, en collaborationavec l’entreprise routière Mesta, l’Institut norvégien des bitumes, la direction locale des routes, ainsi qu’avec le SINTEF, un institut indépendantde recherche norvégien. Les analyses de laboratoireconfirment que certaines huiles végétales peuvententrer dans la fabrication de liants qui satisfont auxspécifications des bitumes.Sans oublier que depuis 2004, le liant clairMexphalte C LT, basse température, remplace définitivement le Mexphalte C P1. Ce liant de synthèse modifié polymère, de haute qualité technique, permet la réalisation d’enrobés colorés àplus basse température (inférieures de 30 °C à cellesde son prédécesseur). Conséquence immédiate pourles applicateurs : un rayonnement thermique et desdégagements de fumée moindres, tout en consommant moins d’énergie lors de la mise enœuvre du produit. Le Mexphalte C LT combine ainsiperformances et protection de l’environnement.

UN DÉFI ENVIRONNEMENTAL

“LE LIANT CLAIR MEXPHALTE C LT,BASSE TEMPÉRATURE, REMPLACE

DÉFINITIVEMENT LE MEXPHALTE C P1”

Notre objectif est de devenir le leader des solutions durables et d’apporter aux communautés du mondeentier des avantages sociaux et environnementaux conséquents et reconnus par le biais :

• de la mise en œuvre et du développement de solutions de chaussée, conçues pour réduire l’impactsur l’environnement ou améliorer activement ce dernier.

• de l’amélioration de la qualité de vie des pays en voie de développement et des zones urbaines desnations développées.

Différentes solutions ont été présentées autour de 3 axes principaux :

Richard Davies qui dirigel’équipe Shell dédiée

au développement durable.

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BIO-CARBURANTS DE 1ÈRE OU DE 2E GÉNÉRATIONLes bio-carburants de 1ère génération (bio-ester, éthanol) sont dérivés de produits agricoles alimentaires : blé, maïs, colza, canne à sucre, betterave sucrière.Leur développement, dans les années 80, a permis de cultiver des terres que la Politique Agricole Commune destinait à la jachère afin de répondre à unniveau de productivité trop élevé. Mais il y a risque de concurrence entre la production de nourriture et celle de carburants.Les bio-carburants de 2e génération sont fabriqués à partir de résidus de bio-masse lignocellulosique, la « structure » des plantes : paille, copeaux de bois, etc.Celle-ci constitue une réserve très importante — 60 %, en masse sèche, de toute la bio-masse du globe — et permet de s’affranchir de la concurrence entrenourriture et carburants. Aujourd’hui, les technologies de conversion des produits cellulosiques en carburants ne sont pas tout à fait au point. Très peu d’organismes vivants sont en effet en mesure de digérer la cellulose. Les biochimistes rencontrent le même problème et doivent donc développerdes technologies très fines, dont la mise au point est délicate.

Cela fait une trentaine d’années que Shell s’intéresse au développement des bio-carburants. Aujourd’hui, la société en a fait une priorité stratégique. Avec ses partenaires canadiens et allemands, elle est déjà engagée dans la productionde bio-carburants de 2e génération.

SHELL TRÈS ACTIF SUR LES BIO-CARBURANTS

« Shell travaille à l’introduction et au dévelop-pement des biocarburants depuis le milieudes années 70, au Brésil lorsque le pays s’estintéressé à l’éthanol, aux Etats-Unis dix ansplus tard, lorsque ce produit a été fortementrecommandé comme composant oxygénédans les carburants, afin de réduire les émissionspolluantes des véhicules à essence. Lasociété devient alors membre du Grouped’experts intergouvernemental sur l’évolutiondu climat (GIEC). Au milieu des années 90,nous avons été la seule société pétrolière àparticiper, à côté de l’Institut Français duPétrole, au développement et au lancementdu bio-ester en France », raconte Jean Cadu,responsable des développements bio-carburantsdepuis l’an 2000, au sein de “Future Fuels andCO2” depuis le 1er octobre 2007.Dès 2001, sur les bases de cette expérience déjà ancienne, Shell a considéré que la croissance des bio-carburants et des produitsd’origine au moins partiellement renouvelableétait un enjeu majeur pour le futur. Lasociété a alors défini une stratégie offensivesur le sujet « Nous savions que le volume des bio-carburants dits de 1ère génération seraitlimité et nous nous sommes intéressés parallèlement aux technologies qui permet-traient d’utiliser les bio-carburants de

2e génération », poursuit-il. Ainsi, enavril 2002, dans le cadre d’un accord de partenariat, Shell a pris des participationsdans la société canadienne Logen, leaderdans la conversion de la paille en éthanol.Depuis lors, les équipes de recherche se sontlargement investies dans la finalisation et lamise au point des technologies nécessaires àcette transformation. Aujourd’hui, les deuxsociétés veulent ouvrir la première usinecommerciale au monde de bio-carburants de

2e génération. Un véritable défi technologique,économique et logistique, l’usine devant êtreapprovisionnée chaque année avec 500 000 à 1 000 000 tonnes de paille. Il y a deux ans, Shell s’est associé à la société allemandeChoren, leader dans la gazification du bois, afin de convertir le gaz obtenu en un carburantbio-synthétique de très grande qualité, le BTL. Les bio-carburants de 2e générationdevraient également permettre de produire desliants.

RESPONSABILITÉ SOCIALEL’amélioration de l’infrastructure routière facilite l’accès des communautés rurales à tout un éventail de services sociaux, tels que les hôpitaux, les cliniques et les écoles. Les routes contribuent au développement des économies locales en permettant aux agriculteurs d’accéder aux marchés locaux. Elles constituent l’un des piliers de toute stratégie de réduction de la pauvreté. Shell Bitumes s’est forgé une solide expérience en matière de construction de routes économiques dans les pays en voie de développement, notamment au travers du procédé Instapave.

UNE TECHNOLOGIE D’AVENIROutre les questions environnementales et sociales actuelles, Shell Bitumes a considérablement accru sesefforts de recherche et de développement en vue de formuler les technologies et les solutions durablesde demain. Sur le stand, les visiteurs ont pu découvrir les recherches en cours pour de nouvelles solutionscomme l’Active Asphalt pour réduire la pollution ou le Conductive Asphalt pour utiliser l’énergie produitepar le trafic routier ; ou encore la séquestration du carbone. Il est essentiel que nous poursuivions nosefforts d’innovation dans ce domaine si nous voulons favoriser une croissance durable.

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Aujourd’hui, les clients de Shell Bitumes au Benelux bénéficient directement de l’expérience et de l’organisation des équipes logistique, technique, marketing et HSE implantées en France. Cette synergie européenne permet ainsi à un plus grand nombre d’entreprises de s’appuyer sur un solide savoir-faire en matière de services et sur des infrastructures conséquentes, par exemplele laboratoire mondial de recherche Shell Global Solution situé près de Rouen.Une usine de spécialités Shell Bitumes est implantée à Gand (Belgique) pour la production debitume polymère, et deux sites de production sont également présent au Benelux, Latexfalt pour le Mexphalte C et les bitumes polymères, ou encore Illbruck pour le Tixophalte wet, jointbitumineux très utilisé au Benelux. Les bitumes conventionnels qui y sont livrés proviennent pourleur part des raffineries françaises de Petit-Couronne et de Reichstett, ou encore de Miro. En retour, l’usine de Gand peut également en partie approvisionner le marché français, notamment certains bitumes polymères.Les livraisons sont assurées par des transporteurs locaux qui, comme Shell Bitumes, ont fait de la sécurité l’un de leurs premiers engagements : Buxant (EB-Trans) pour la Belgique et le Luxembourg, et Verduyn pour les Pays-Bas.

LA FRANCE ET LE BENELUX DANS UNE MÊME DYNAMIQUE DE SERVICES

LES B ITUMES SHELL EN EUROPE

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Plus de 3 500 visiteurs se sont pressés dans les allées du CongrèsMondial de la Route (World Road Congress), qui se tenait du 17 au21 septembre dernier au Palais des Congrès de Paris. Parmi eux, venusdes Pays-Bas pour sentir les tendances du moment : Gerbert VanBochove et Marc Gillissen, respectivement responsable de l’innova-tion et acheteur au sein de la division infrastructures du constructeurhollandais Heijmans. A leurs yeux, il semble que la thématique du« développement durable prenne encore de l’ampleur, l’implicationdes gouvernements est et sera grandissante au vu de l’échéance de2010 et de la très forte baisse des émissions de CO2 prévue ». « Les techniques sont là, mais on se demande parfois comment lesimplémenter », poursuit Gerbert Van Bochove, car ces nouveaux procédés induisent souvent un coût supplémentaire ; ce qui exige des signaux forts de la part des décideurs. Autre tendance, relevée par Marc Gillissen, celle qui consiste à intégrer de l’intelligence à l’intérieur de la route, « par l’utilisation de composants électroniques ».De quoi donner de l’inspiration au responsable de l’innovationGerbert Van Bochove. Même si pour l’instant, il s’estime, avec unemodestie toute hollandaise, satisfait du travail de ses équipes. « Outre la qualité pour un meilleur confort de conduite, nous avonsnotamment travaillé à la réduction du bruit », explique le technicien.Ce qui, dans un pays à forte densité de population tel que les Pays-Bas(4 fois celle de la France), s’avère utile. Et même économique, si l’onprend en compte le fait qu’il n’est plus nécessaire de s’équiper enmurs anti-bruit. « Ce qui a été testé successivement chez nous peut

Si la relation commerciale entre Shell Bitumes et Heijmans n’est pas récente, elle arécemment connu un tournant. Aujourd’hui, collaboration technique et bonne intelligencesont au menu des rapports entre le fournisseur de bitume et ce client hollandais.

HEIJMANS-SHELL : DES LIENS À TRAVERS LES FRONTIÈRES

À l’occasion du Congrès Mondial de la Route 2007, Elena Vaccarossa, responsable marketing Shell Bitumes,

et Michaël Lecomte, responsable commercial et technique Belgique et Pays-Bas, reçoivent Marc Gillissen

et Gerbert Van Bochove du groupe Heijmans.

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ensuite être réalisé à l’étranger », clame Gerbert VanBochove.Autre spécificité du marché néerlandais : la carencede carrières. Face à la difficulté de se procurer localement des granulats de qualité, les Hollandaispratiquent des taux de recyclage particulièrementélevés. Quand on estime que 25 % de l’enrobé estrecyclé en France, cette proportion peut atteindre50 à 60 % aux Pays-Bas.Qu’il s’agisse d’enrobé neuf ou recyclé, Heijmansfait notamment confiance à Shell pour ses approvisionnements en bitume. Cette relation commerciale dure depuis assez longtemps pour que Marc Gillissen ne se rappelle pas quand elle acommencé. « Ce qui est sûr, c’est que Shell a étéprésent aux côtés de Heijmans en 2003 lorsquel’activité de Heijmans a fortement progressé,notamment avec la centralisation à Rosmalen des activités “achat” des différentes centrales d’enrobage ». Shell, de part son réseau et sa structure est un partenaire idéal pour répondre àcette expansion internationale.Aujourd’hui, Heijmans est client de tous types debitumes de Shell, qu’ils soient traditionnels ou spéciaux. Comme le souligne Michaël Lecomte, le commercial en charge de la Belgique et des Pays-Bas pour Shell Bitumes : « la large gamme deproduits de Shell offre en effet de larges possibilités ». Heijmans a même été le premier àadopter le Cariphalte XS aux Pays-Bas, « pour sesqualités de longévité ainsi que pour son bon comportement au moment de la pose de l’enrobé »,précise Gerbert Van Bochove. À partir de produitsShell dont le Cariphalte DM-S, Heijmans œuvre à lamaintenance des pistes de l’aéroport Schiphol(Amsterdam). Un autre chantier phare, pour lequelHeijmans a fait appel à Shell est celui de l’A2/A67néerlandaise. Il s’agit d’élargir le périphérique de laville d’Eindhoven. Ce contrat majeur porte sur17 km de voies.Pour ce dernier chantier, Heijmans déclare avoirfait passer de 5 à 4 années le temps des travaux.Comment ? Grâce à une approche intégrée. « C’esten effet une volonté de notre société de couvrirtoute la chaîne de production, en étant présentedès les bureaux d’études et jusqu’à la production »,éclaire Marc Gillissen. Ce contrôle de l’amont àl’aval du chantier est rendu possible par le rachatde sociétés d’ingénierie. Ce fonctionnement estsurtout privilégié pour les contrats importants, qui représentent de 30 à 40 % en valeur descontrats de la division infrastructures. Ce mode de fonctionnement change radicalement la façon detravailler : « auparavant, les clients nous délivraientdes spécifications techniques, il nous incombait d’y répondre. Désormais, ils arrivent avec des spécifications fonctionnelles, à nous de les traduiretechniquement », note l’acheteur d’Heijmans. Pour les revêtements routiers, les décideurs exigent couramment des garanties de durabilitésupérieure à 7 ans. Si cela force le constructeur àassumer plus de responsabilités et donc plus derisques financiers, cela permet aussi une certaineliberté technique et stimule l’innovation.Dans ce contexte, la collaboration avec Shell s’estrévélée bénéfique. En réunissant physiquement les

équipes techniques des deux sociétés lors de séancesde brainstorming, lancées à partir de la fin 2005,Shell et Heijmans ont pu conjointement développer un mastic spécifique, une version “dopée” duCariphalte XS, destiné auxponts. Et la complicité nes’arrêtera pas là : « nous pensons à de nouveaux sujets de travaux communs.Comme la problématique desprocédés basses températures,qui ne doivent pas altérer laqualité du produit final. Ouencore des thématiques liéesau développement durable », avance le responsablede l’innovation d’Heijmans. Qui poursuit : « Avec cefonctionnement, Shell apporte sa valeur ajoutéejusqu’au client final ».Pour optimiser de manière objective ce travailcommun, les deux sociétés ont lancé un projet de « best value procurement » qui a pour but deréduire au maximum tous les dysfonctionnementsqui peuvent se produire dans la relation fournisseur- client. Cela passe par l’établissement d’indicateursde performances, tant pour la qualité que pour l’aspect logistique. Alimentés en données au fur età mesure des projets, ces indicateurs délivrerontdes métriques qui permettront de déterminer avecprécision les aspects positifs ou éventuellementaméliorables.

84 ANS DE ROUTES AUX PAYS-BAS ET AILLEURS

La société de construction Heijmans est toujours dirigée depuis le bourg hollandais deRosmalen : c’est là que Jan Heijmans lança en 1923 son entreprise de construction routière.Aujourd’hui, Heijmans emploie environ 11 000 personnes. Son chiffre d’affaires, près de 3 milliards d’euros en 2006, se répartit presque équitablement entre les trois divisions “métier”de la maison : la réalisation d’infrastructures, la construction de logements ou de bureaux et enfin la « property development ». Le bénéfice après imposition de la société dirigée par Guus Hoefsloot s’est élevé à 82,5 millions d’euros pour 2006. Cotée à l’Euronext d’Amsterdam,Heijmans compte parmi ses actionnaires principaux le fonds d’investissement de Rotterdam Van Hoek Groep, ainsi que la banque d’investissement Van Lanschot. Si le marché domestiquepèse plus de 75 % de ce chiffre d’affaires, Heijmans s’étend au Royaume-Uni, en Belgique et en Allemagne (seuls ces deux derniers pays sont concernés par l’activité “infrastructures”). Cela se traduit notamment par des acquisitions à l’étranger, comme celles de Heitkamp Rail et Oevermann en Allemagne ou celle de Denne Construction au Royaume-Uni. Au total et en2006, la Belgique pèse 10 % du chiffre d’affaires, contre 9 % pour le Royaume-Uni et 4 % pour l’Allemagne.Au service de sa division infrastructures, Heijmans possède neuf postes d’enrobage. Six sont situées en Hollande, deux en Belgique, la dernière se trouvant en Allemagne.

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“NOUS PENSONS À DE NOUVEAUX SUJETS DE TRAVAUXCOMMUNS, COMME DESTHÉMATIQUES LIÉES AUDÉVELOPPEMENT DURABLE”

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La SYME vient de réaliser ses premières applications de bitumes bassetempérature, à sa plus grande satisfaction.

LE MEXPHALTE C LT, UN FACTEUR DE PLUS GRANDE SÉCURITÉ

BITUMES ET CHANTIERS

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Depuis ses premiers essais, l’année dernière, la Société Yvelinoise de Matériaux Enrobés (SYME)a fabriqué 5 800 tonnes d’enrobés colorés, dont 4 500 tonnes d’enrobés clairs pour le tunnel de l’A86, qui relie Rueil à Vaucresson, en RégionParisienne. Directeur d’exploitation de la société, M. Labbé rappelle que les enrobés clairs ont l’avantage,outre leur dimension esthétique, d’augmenter lavisibilité de circulation en zones à risques, carrefours, passages piétons ou surélevés.« Pour le moment, nous n’avons traité que 1 000 tonnes d’enrobés basse température, notam-ment à partir du Mexphalte C LT », explique-t-il.Les principaux chantiers concernaient le Palais de

Justice de Pontoise, ainsique la ville nouvelle de Saint-Quentin en Yvelines.« Les bitumes bassestempératures offrent desavantages immédiats au

moment de leur application, souligne-t-il encore,d’abord pour la sécurité du personnel, ensuite pourl’environnement ». Les enrobés normaux dégagent

beaucoup plus de fumée, voire du brouillard partemps de pluie, à cause de leur température d’application plus élevée. Les basses températuresaméliorent le confort et la sécurité des usagés. « Le Mexphalte C LT permet également de réaliserdes économies d’énergie lors de la fabrication desenrobés ».

L’entreprise Guintoli (Groupe NGE) a répondu à une demande d’utilisation d’un enrobé anti-kérosène en proposant du Mexphalte 20/30 aK de Shell Bitumes. Elle s’engageait sur une obligation de résultats.

L’AÉROPORT DE CHAMBÉRYCHOISIT LE MEXPHALTE 20/30 AK

« L’aire de stationnement de l’aéro-port de Chambéry se composaitd’un enrobé classique âgé de plusde vingt ans. Il méritait une réfectionglobale des couches de chaussées,l’objet du marché », précise DanielLegoy, responsable technique dela région Savoie Vercors Vivaraisdu groupe NGE (Guintoli EHTP…).L’appel d’offres précisait l’utilisa-tion d’un enrobé anti-kérosène, et le Mexphalte 20/30 aK a étéproposé.« Un produit que nous n’avons pasl’habitude d’utiliser, mais dontnous nous étions déjà servis cetteannée sur une aire de repos de

l’autoroute A43, près de Chambéry.Je le connaissais de réputation ».Les travaux de réhabilitation etd’extension de l’aire de stationne-ment de l’aéroport s’étalent sur deuxans, avec une interruption de cinqmois en période hivernale, celle deplus forte activité touristique. Le premier volet de réhabilitation aété réalisé sur trois semaines, entrejuin et juillet derniers, le second enoctobre et novembre, pour un totalde 49 250 m2. Entre les deux, le préchargement d’une grave de0/80, sur 3,5 mètres de hauteur,aura permis de compacter le sol. Les 38 850 m2 d’extension suivants

“LES BITUMES BASSES TEMPÉRATURES OFFRENT DES AVANTAGES IMMÉDIATS”

LA SYMESociété Yvelinoise de Matériaux Enrobésest un GIE dont les principaux actionnairessont Eurovia Ile-de-France et Watelet.L’entreprise intervient en région parisienne,principalement dans les Yvelines, où elleapplique environ 130 000 tonnes d’enrobés par an. Elle est également une des seules àutiliser des liants végétaux et à fabriquer des enrobés tièdes.

M. Labbé, directeur d’exploitation de la Société Yvelinoise de Matériaux Enrobés.

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INFO CHANTIERLe Conseil Général de Savoie et Scetauroute sont respectivement maître d’ouvrage et maître d’œuvre du chantier de réhabilitation et d’extension de l’aire de stationnement de l’aéroport de Chambéry.La direction régionale Savoie Vercors Vivarais de la société NGE compte environ 160 salariés, qui interviennent sur les départements de Savoie, Haute-Savoie, Isère, Drôme et Ardèche. L’application d’enrobés concerne 40 % de ses activités.

MEXPHALTE C : DES CONDITIONNEMENTS TOUJOURS PLUS PRATIQUESL’usine Shell Société Provençale de Bitumes (SPB) fournit désormais, pour la réalisation d’asphalte, du Mexphalte C conditionné en carton siliconnés de 15 kg. Cette nouvelle présentation, plus robuste, est également mieux adaptée à la manutention du produit. En se dotant d’un stock réduit de Mexphalte C en cartons de 15 kg, les entreprises sont ainsi en mesure de réajuster plus facilement leurs formulations, si nécessaire.

LA CROATIE AUX COULEURS DES MEXPHALTE CEn avril 2007, la société GP Krk, située à Krk, aménage les abords de son siège social, dont unepartie des trottoirs. Elle utilise des enrobés rougeset verts à base de Mexphalte C 50/70. Basée àZagreb, la société Spaz souhaite refaire son parkingen le concevant comme un espace vivant et original.Quinze tonnes d’enrobés verts fabriqués, eux aussi,à partir de Mexphalte C 50/70 seront utilisés parl’entreprise de travaux publics Viadukt. L’enrobéchoisi donne un rendu de surface unifié, tout enpermettant de distinguer nettement les limites deszones concernées.En septembre dernier, l’entreprise Viadukt, en collaboration avec un architecte, Mr Duplanc,intervient pour le compte de la ville de Zagreb. Il s’agit d’améliorer la sécurité d’un chemin piétonnier sur le pourtour d’une île, en le signalantvisuellement d’une manière originale.Dix tonnes de Mexphalte C LT sont utilisées afin

de produire les cent cinquante tonnes d’enrobés de couleur jaune, nécessaires à la réalisation de lacouche de surface.

se feront en 2008. La totalité du chantier nécessitera40 000 tonnes d’enrobés et 2 300 tonnes de bitu-mes. « L’utilisation du Mexphalte 20/30 aK ne nousa posé aucun problème. Nous avons réalisé uneétude de formulation préalable afin de vérifier lepouvoir anti-kérosène de l’enrobé, ainsi que sescapacités anti-orniérantes, raconte Daniel Legoy. Notre laboratoire a également mesuré la rugositéobtenue après compactage, car nous étions engagés sur une obligation de résultat ».

Rabotage de l’existant, remise en forme du support,mise en œuvre de 2 couches de 10 cm d’enrobés àmodule élevé, puis du 20/30 aK sur 6 cm ont constitué les principales étapes du chantier.L’entreprise disposait de sa propre centrale d’enrobésà une vingtaine de kilomètres de la zone des travaux.« Le service technique de Shell nous a aidé à validerle choix du liant, ainsi que celui du Cariphalte 45 utilisésur la piste de circulation du parking de l’aéroport,pour laquelle un bitume anti-kérosène n’était pasnécessaire », ajoute-t-il. Ici, l’étude de laboratoire aété confiée à Shell Bitumes.

“LE SERVICE TECHNIQUE DE SHELL NOUS A AIDÉ À VALIDER LE CHOIX DU LIANT”

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SÉCURITÉ

POINT SUR LA SÉCURITÉ LORS DES LIVRAISONS DE BITUMESDepuis l’année 2000, les équipements et les pratiques des professionnels en matière de sécurité ontconsidérablement évolué en France. Si quelques postes d’enrobage ne sont toujours pas équipés depompe d’aspiration, les autres installations sont aux normes souhaitées par le Groupement Professionneldes Bitumes (GPB) et Shell Bitumes. Port complet des Équipements de Protection Individuelle (EPI) et risquesde débordement lors des livraisons sont maintenant l’enjeu de nouvelles campagnes de sensibilisation.

« Même si la préoccupation est déjà bien réelle dèsles années 70, c’est en 2000 que le GPB rédige sapremière plaquette sur la sécurité des livraisons »,rappelle Bernard Lombardi, Directeur Général duGroupement Professionnel des Bitumes (GPB). La recommandation numéro 1 est l’installationd’une pompe d’aspiration sur le site de livraison,afin de remplacer la pompe de refoulement descamions. Le flexible reliant le camion au raccordfixe de l’installation n’étant plus en pression maisen dépression, les risques de brûlure par projectionde bitume résiduel chaud deviennent nuls.Mais en 2003, une enquête du GPB, réalisée sur le terrain par les commerciaux des pétroliersappartenant au groupement, avait révélé que

plusieurs postes de livraison n’étaienttoujours pas équipés.« Une action a été alors engagée à partir de 2004 afin que les clientss’équipent correctement dans desdélais raisonnables, explique Vy MaKim, responsable qualité Shell BitumesFrance et conseillère à la sécurité pour letransport routier. Au-delà, nous pouvions refuser d’assurer les livraisons ».

« Aujourd’hui, 96 % des installations sont équipées.Il reste donc encore un petit effort à faire », commente Bernard Lombardi. Les usines d’émulsionset de liant, anciennes ou récentes le sont, commeles centrales d’enrobage fixe.

Les difficultés se concentrent sur les centrales mobi-les, montées et démontées au gré des gros chantiers.Les pompes qui tombent en panne en cours delivraison sont un autre sujet de préoccupation. « Laconsigne est alors donnée au transporteur et auclient de travailler en marche dégradée, c’est-à-direen situation de vigilance extrême », souligne Vy MaKim. « En cas de débit trop lent qui entraînerait unedurée de livraison plus longue que prévue, il estfortement déconseillé d’actionner à la fois lapompe de refoulement du camion et celle d’aspiration de l’installation, ajoute-t-elle.Autrement, on augmente considérablement les risques d’accident ».« Aujourd’hui, le GPB termine son enquête 2007 et nous espérons constater de nouvelles améliorations. Les résultats seront diffusés aux syndicats professionnels régionaux de l’industrieroutière qui pourront continuer de mener campagne », poursuit Bernard Lombardi. Si les progrès ne sont plus à rechercher massivement du côté des pompes, les incidents liés aux débordements de produits existent encore. Toutesles installations ne sont pas dotées de jauge etd’alarme de niveau haut. Cela reste donc à faire.Enfin, il est fondamental que les opérateurs, etnotamment les conducteurs, portent leurs équipements de protection individuelle, casqueavec protège nuque et visière baissée, chaussurescouvrantes, manchettes des gants sous les manchesdes cottes de travail. « Même si tous ces équipements ne sont pas encore totalement ergonomiques », reconnaît Bernard Lombardi. LeGPB travaille aussi sur ce sujet.

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LA SÉCURITÉ EN EUROPELe Groupement Professionnel des Bitumes (GPB) est adhérent d’Eurobitume, l’association européenne des producteurs de bitume. En matière de sécurité, le GPB occupe une position centrale due au fait que le marché français des bitumesest le premier d’Europe. Il existe également en France une très longue tradition detravail coopératif entre les différents acteurs dans un souci commun de sécurité.Certaines sociétés adhérentes du GPB réalisent des livraisons au-delà de leurs frontières nationales. Elles contribuent à l’évolution des pratiques de sécurité enEurope. Les Équipements de Protection Individuelle (EPI) seraient ainsi utilisés auBenelux ou en Espagne. Par contre, 1/3 des postes belges d’enrobés ne seraient pas encore équipés en pompe d’aspiration. Les commerciaux Shell Bitumes ou les transporteurs affrétés pour les livraisons, et qui interviennent au Benelux, recommandent le changement d’installation. À la demande, les conseillers à la sécurité Shell Bitumes peuvent se déplacer sur les sites pour des visites conseil.

“AUJOURD’HUI, 96 % DES INSTALLATIONSSONT ÉQUIPÉES. IL RESTEDONC ENCORE UN PETIT

EFFORT À FAIRE”

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