LE Journal Politique et Littéraire...

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81 me Année—N° 47 ABONNEMENTS Trois Mo ; s. Six Mois. . Un An. . 3 fr. 5.50 10 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne. Réclames Faits locaux r 1 fr. 1.20 1.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éc d'Avis levers FONDE E N 1841 - P A R A I S S A N T LE MERCREDI & LE SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHE-NOIR .eo m Samedi 13 Juin 1925 LE NUMÉRO 10 C Les Abonnements sont payables d 'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. D i recteur: A. GIROUARD Téléphone 1-95 Des Economies ! Des Economies ! A force de taper sur le clou, on finit par l'enfoncer. Voici d'abord le ministre des Finances, M. Caillaux, qui adresse une circulaire impérative à ses collègues et avertit tout net les divers départements ministériels : qu'il lui sera « impossible d'ac- céder à des propositions qui ne témoigneront pas d'un réel effort d'économie que la situation fi- nancière du pays rend particu-. lièrement urgent. » 11 indique que la prodigalité et le gaspillage gonflent démesuré- ment certains chapitres du bud- gejty et que la règle d'une sévère économie s'applique aussi aux; « rouages inutiles » et qu'elle implique le « licenciement du personnel de tout grade dont la présence serait reconnue super- flue. » C'est la sagesse même et, ; la juste conception de l'intérêt de l'État. Du coup, la Commission des Économies de la Chambre est sortie de sa torpeur et a bien voulu faire connaître qu'elle n'é- tait pas tout à fait morte. Elle adresse « un appel à la presse et au public, en leur demandant de bien vouloir suggérer les nou- velles économies que la situation financière du pays rend particu- lièrement urgentes. » Tout cela est bel'et bon, mais; on oublie que la « Commission des Cinq » que présidait M. Louis Marin avait proposé, sous la der- nière législature, des économies se totalisant par un milliard. 'Pour les réaliser rapidement et; supprimer sans délai les fonc- tionnaires inutiles, M. Poincaré obtint les décrets-loi. Il eut le tort grave de négliger de s'en servir. Le seul résultat fut la so- lide impopularité que gagna à l'affaire sa majorité. L'unanimité des fonctionnaires la mit à terre. Comme dit M. Maurice Schwob, «cetteunanimité est inquiétante ; ils po ivaient pourtant pas se '«"roirë tous utiles ». Et Edmond du Mesnil observe à son tour, ironiquement, « qu'il ne faut pas se dissimuler qu'une ferme poli- tique d'économies se heurtera inéluctablement à la démagogie financière qui a nanti trop de privilégiés de sinécures injusti- fiées. Le gouvernement qui osera s'attaquer à de tels abus invétérés rencontrera la résistance achar- née, non seulement des clients nantis « d'emplois superflus », mais encore des patrons qui les^ ont nantis par souci électoral. Il faut souhaiter que l'État finisse par imposer à tous la règle du «Bien Public». Oui, mais l'Étal, avant d'impo- ser cette règle aux autres, devrait bien commencer par se l'appli- quer à lui-même, sinon les temps sont proches où, parmi les Fran- çais accablés de dettes et d'impôts, une moitié devra suer sang et eau pour payer les traitements de l'autre moitié. Qu'attend l'État pour donner l'exemple ? Quand on est pauvre, on fait des économies, on sup- prime le luxe el l'on supprime tout ce qui coûte plus qu'il ne rapporte. Nousfaisons exactement le contraire : cela conduit les États, comme les particuliers, à à la ruine. Qu'attend l'État pour réduire le personnel en surnombre dans les administrations centrales des ministères, dans les services pu- blics, dans les monopoles,"dans ses ateliers militaires et mariti- mes ? Ce n'est pas la connaissance des économies possibles qui man- que, c'est le courage de les l'aire. Comme la note de M. Gignoux, dans la Journée Industrielle, le fameux Comité Geddes ne s'im- posa, en Angleterre, que le jour où, suivant l'expression d'un de nos confrères britanniques, une puissante campagne eût donné au public la « nausée » des gas- pillages. Le jour où le Parlement se sentira porté parle vœu sincère et unanime de l'opinion vers les réformes indispensables, au lieu de redouter des représailles élec- torales, ce jour-là, il ne sera pas besoin de longues enquêtes pour fixer les détails d'exécution. Il faut hâter la venue de ce jour par une campagne incessante contre les gaspillages, contre toute dépense inutile, si petite soit-elle. Il ne faut pas, dans la détresse financière où se débat la France, qu'un seul centime puisseêtre dépensé sans nécessité. Le mot d'ordre incessant de tous les contribuables, de tous les Français, doit être: a Des Economies ! des Economies ! » Emmanuel BROUSSE. NOUVELLES EXPRESS Il ne fait aucun doute que la situation à Shanghaï est très sérieuse, malgré l'ab- sence de désordre Une forte partie de l'opinion chinoise appuie les demandes des extrémistes. Dans un meeting monstre, les Chinois ont décidé de commencer le boycottage des produits britanniques et japonais. Au Maroc, le président du Conseil vient d'avoir une conférence avec le maréchal Lyautey et l'amiral Hallier. M . Painlevé s'est ensuite rendu à Fez, au quartier général du commandant des troupes d'o- pérations. A son passage à Meknès, il a visité l'hôpital où iL s'est entretenu avec les blessés. Il a constaté que, comme à Rabat, ceux-ci ont un excellent moral et sont parfaitement soignés. Le parti communiste d e Thouars, ayant annoncé son intention de faire une réu- nion publique sur la place de cette ville, avec le député Desoblin, pour protester contre l'expédition marocaine, le préfet a interdit cette manifestation sur la voie publique. La Commission de l'Armée a achevé l'examen du projet de loi sur le dégage- ment et l'aménagement des cadres. Le rapport, remarquablement étudié, de M . Sénac, a été adopté à l'unanimité, et la Commission a décidé que son dépôt aurait lieu dans le plus bref déla i . SITUATION GÈiËRALË La Belgique a enfin! ma ministère. Après soixante jours de crise, cela constitue un grand événement. C'est "un ministère de cartel. Les socialistes et les catholiques ont fait un pacte. Le ministère du vicomte Poullet, avec Monsieur Vandervelde, le socialiste, à la tête des Affaires étrangères, est donc composé mi-par'tie de catholiques et mi-partio de socialiste s. Singulier ac- couplement. On s'est entendu sur certai- nes bases. Cela peut dureir. Mais dans un cartel, il y a toujours un parti qui veut absorber l'autre. Nous en savons quelque chose en France où les socialistes veulent manger les radicaux. La Belgique fait une expérience dont les suites seront peut-être amèros. Bien heureux encore qu'elle ait pu sortir de la crise qui la rongeait et qui semblait insoluble. Ft voilà la Chine en proie ù un mouve- ment xénophobe. Emeutes à Shanghaï; on se rue sur les établissement japonais, èt américains; on épargne la colonie fran- çaise. La jeune Chine en veut aux puissan- ces qui d'ont, liée par des traités qu'elle s'efforce de remettre en question. Elle se dit victime de ces traités qui lui confis- eu ces traités, ces richesses n'existeraient pas; elles dormiraient dans les entrailles de la terre. Qui a fait la prospérité de certains terri- toires chinois, sinon les colons américains ot, les capitaux des puissances, le génie productif de ces étrangers qu'elle veut chasser aujourd'hui de chez elle. Prenons garde que son entêtement et la furei^ de ses partisans ne gâtent les choses I »** L'Allemagne a reçu des nouvelles d.^s alliés. Une note. Où en est son désarme-^ ment ? Le rapport de la Commission inte- ralliée de contrôle militaire est enfin pu- blié. Il est écrasant pour le Reich. Il éta- blit que l'Allemagne a renforcé sa puissan- ce militaire par toutes sortes de manoeu- vres frauduleuses. La note des alliés lui dit : Assez ! Il faut revenir aux clauses '.de Versailles. Sinon, pas d'évacuation de Co- logne. Pas d'entrée à la Société des Na- tions^. t r } Et voilà qui est mieux de toutes les me- naces faites au Reich et toutes les de- mandes qui lui sont présentées et dont il ne tiendra compte qu'en app arence. C[est le pacte de sécuritéé qu'elle a offert elle- même à la France et à ses alliés. M. Cham- berlain, ministre des Affaires étrangères, à Londres, et M. Briand, ministre, à Paris se sont mis d'accord à ce sujet. L'Angleter- er, la Belgique et la France garantiront avec l'Allemagne 1 "inviolabilité de la fron- tière rhénane. Si l'Allemagne viole cotte neiitralité, casus belli ! L'Angleterre, toute son armée, toute sa flotte se dresseront contre elle, comme en 1914. Fort bien. Mais à l'est? Et la frontière de la Pologne? Et celle de la Tchécoslovaquie? Eh bien ! si l'Allemagne viole ces frontières, la So- ciété des Nations interviendra et donnera mandat à la France d'agir au mieux des intérêts en jeu. La France pourra toujours se servir de la zone démilitarisée du Rhin pour venir au secours de ses alliés atta- qués Tel est le pacte. Le Reich va-t-il le ratifier ? NOËL MARTY. Les «Sacs au dos» La logique 1 n'est pas la qualité maîtresse do nos modernes anticléricaux sectarisme et logique n'ont jamais fait d'ailleurs bon ménage I Vous souvient-il de J'époque lointaine, où, pendant des années, disons mêmes des lustres d'années, la doctrine anticléricale en était. : « Les Curés sacs au dos 1 » Cela voulait dire : « Plus de privilège pour les curés ». A la caserne comme tous le mon- de 1 Et si la guerre, arrive, dans le rang comme tous les citoyens 1. Les Curés, la guerre venue, se conformè- rent strictement à la loi : les uns, en exé- cution des prescriptions légales, furent mobilisés dans les hôpitaux et les ambu- lances, à l'avant ou à l'arrière; les autres prirent a l'as du carreau » et le « flingot » et on les vit sur les routes de l'invasion, dans les tranchées, aux postes d'écoutes, derrière les crénaux, voire même dans la carlingue des avions. Les anticléricaux qui n'avaient pas dé- sarmé prétendirent que les « Curés et Re- ligieux sacs au dos » n'étaient qu'un my- the, qu'ils étaient tous embusqués. Il se trouva non seulement des députés, mais même des ministres pour colporter cette calomnie et pour essayer avec une puéri- lité invraisemblable d'exciter contre les rc Religieux et Curés sacs au dos » les an- ciens combattants. M. Painlevé lui même se livra, il y a deux ans, à Montpellier, à ce peu honorable exercice. D'une part donc on reprochait aux Cu- rés de n'avoir pas suffisament accompli leur devoir militaire, or voici que d'autre part, oh ilogique, on les accuse aujourd'hui d'avoir été de trop bons patriotes au cours des hostilités ! Certains, en effet, s'indignent: Prêtres et Religieux, vous avez -trahi votre religion de paix I Elle vous interdisait de faire la | guerre en « combattants •» « o m m e aussi d'enflammer les troupes 1 et l'arrière d'un Zfc He patriotique renforcé par le sentiment relik^ eux - v o u s a v ' e z 8& sincères, au lieu P r Ê c n e r i ° « Dteu de la Guerre », vous au ^ e z s e r v i l e " D i e u d e ^ a * >aix " 1 Vous devk r c m s e r d'aller vous battre I vous deviez ,. foncer t o U 8 l e s fauteurs de guerre et reco 1 ^ llier l e s ^Higérants V*. dessus les trancha e t f r o n t i e r c s 1 E n ser " les nationalisas fc vous a v e z trah > Religion ! te beau zèle en yêtîîé..} .-P 18 ' 8 a u s s i la piètre logique 1... Il aurait fait bon pour le© Reilgv eux e t Prêtres mobilisés de refuser de" partir* a u front, de prêcher un pacifisme qtil eut été à bon droit appelé déjÉaïtîsme. C'est pour le coup que l'on aurait so*flevé l'opinion pu- L'iiquo contre eux et constate la Religion t Les,n Conseils de guterre n'auraient pas chô- mé; la presse anticléricale aurait trouvé là de b «aux scandales à exploiter. Se représente-t-on le bel effet, auprès des Ci in. 1 battants du refus opposé par <un Prêtre Oiï un Religieux de monter à l'as- saut o«u (simplement de monter en ligne,... Si au l u "" u de " radouber » le moral des troupes, av 1 l i e u d e l e u r rappeler les concordances dt 1 devoir patriotique, dans uno guerre juste e u ts u b i e a v c c J 0 5 exigen- ces do la morale t ^retienne, les aumôniers militaires avaient h o u b l é l a f o i patriotique des poilus, quel scai ' l d a l c ' «I" 0110 indigna- tion..... Le S aumôniers,.' seraient passés en Conseil de Guerre bit ' n entendu, et les Juges du Conseil de G u c r r 0 s e bien gardés avec raison, d'approuver une pareille interprétation des L '°&mes et de la; morale catholiques en matièr^ e d e patrurPSi me I Ainsi donc, les uns disent : L. 1 enjeux et Curés se sont embusqués pendant la guer- re; honte à ces mauvais citoyen» f Et les autres : Pendant la Guerre, Rellgiev'rx et Curés ont été trop patriotes ils ont assers vi la Religion au Nationalisme I La.vérité, c'est que tous les arguments sont bons aux sectaires pour prendre en défaut la Religion en la personne des Re- ligieux et des Curés. Servent-ils le patrio- tisme ? On les accuse de servir le nationa- lisme. Prêchent-ils la reconciliation des peuples ? On dénonce leur pacifisme, on les accuse de défaillance. Qu'on se souvienne simplement des at- taques violentes des faux pacifistes contre S. S. Benoit XV lorsque, au cours de la guerre, il fit entendre sa voix en faveur de la paix . Mais pourquoi insister : les anticléricaux veulent à tout prix prendre en défaut les curés et les religieux suivant que leur poli- tique y trouve son intérêt, ils leur repro- chent d'être trop patriotes ou de ne l'être pas assez. Mais hommes de bons sens, les anciens combattants surtout ne se laissent pas émouvoir par de telles palinodies. Ils sa- vent que Religieux et Curés, le 2 août 1914 se sont, en bons citoyens, conformés aux obligations légales qui les concernaient; ils savent que, dans les postes ou ils furent placés, à l'arrière comme à l'avant, ils. fi- rent leur devoir loyalement et généreuse- ment. 11 suffit de parcourir le « Livre. d'Or du Clergé » pour avoir une preuve de cette loyauté et de cette générosité du Clergé de France, régulier et séculier Les anticléricaux qui nient l'héroïque réalité du dévouement patriotique des Prê- tres et Religieux n'ont qu'à se trouver di- manche prochain i4 juin à 5 h. 3o du soir, à l'Arc de Triomphe! ils verront là des Religieux et des Prêtres mutilés, certains véhiculés dans leurs petites voitures, d'au- tres avec leurs béquilles et lours cannes, tous la poitrine couverte de décorationa bien gagnées.

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81me Année—N° 47

ABONNEMENTS

Trois Mo;s. Six Mois. . Un An. .

3 fr. 5.50

10 fr.

INSERTIONS

Annonces, la ligne. Réclames — Faits locaux —r

1 fr. 1.20 1.50

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires éc d'Avis levers

— F O N D E E N 1841 —

- P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHE-NOIR

.eo m

Samedi 13 Juin 1925

LE NUMÉRO

1 0 C Les Abonnements sont payables d'a­

vance et l'acceptation de trois nu­méros engage pour une année.

La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

Directeur: A. GIROUARD Téléphone 1-95

D e s E c o n o m i e s ! D e s E c o n o m i e s !

A force de taper sur le clou, on finit par l'enfoncer.

Voici d'abord le ministre des Finances, M. Caillaux, qui adresse une circulaire impérative à ses collègues et avertit tout net les divers départements ministériels : qu ' i l lui sera « impossible d'ac­céder à des propositions qui ne témoigneront pas d'un réel effort d'économie que la situation fi­nancière du pays rend particu-. lièrement urgent. »

11 indique que la prodigalité et le gaspillage gonflent démesuré­ment certains chapitres du bud-gejty et que la règle d'une sévère économie s'applique aussi aux; « rouages inutiles » et qu'elle implique le « licenciement du personnel de tout grade dont la présence serait reconnue super­flue. » C'est la sagesse même et,;

la juste conception de l'intérêt de l'État.

Du coup, la Commission des Économies de la Chambre est sortie de sa torpeur et a bien voulu faire connaître qu'elle n'é­tait pas tout à fait morte. Elle adresse « un appel à la presse et au public, en leur demandant de bien vouloir suggérer les nou­velles économies que la situation financière du pays rend particu­lièrement urgentes. »

Tout cela est bel'et bon, mais; on oublie que la « Commission des Cinq » que présidait M. Louis Marin avait proposé, sous la der­nière législature, des économies se totalisant par un milliard. 'Pour les réaliser rapidement et; supprimer sans délai les fonc­tionnaires inutiles, M. Poincaré obtint les décrets-loi. Il eut le tort grave de négliger de s'en servir. Le seul résultat fut la so­lide impopularité que gagna à l'affaire sa majorité. L'unanimité des fonctionnaires la mit à terre. Comme dit M. Maurice Schwob, «cetteunanimité est inquiétante ; ils r© p o ivaient pourtant pas se '«"roirë tous utiles ». Et Edmond d u Mesnil observe à son tour, ironiquement, « qu'il ne faut pas se dissimuler qu'une ferme poli­tique d'économies se heurtera

inéluctablement à la démagogie financière qui a nanti trop de privilégiés de sinécures injusti­fiées. Le gouvernement qui osera s'attaquer à de tels abus invétérés rencontrera la résistance achar­n é e , non seulement des clients nantis « d'emplois superflus », mais encore des patrons qui les ont nantis par souci électoral. Il faut souhaiter que l'État finisse par imposer à tous la règle du «Bien Public».

Oui, mais l'Étal, avant d'impo­ser cette règle aux autres, devrait bien commencer par se l'appli­quer à lui-même, sinon les temps sont proches où, parmi les Fran­çais accablés de dettes et d'impôts, une moitié devra suer sang et eau pour payer les traitements de l'autre moitié.

Qu'attend l'État pour donner l'exemple ? Quand on est pauvre, on fait des économies, on sup­prime le luxe el l'on supprime tout ce qui coûte plus qu'il ne rapporte. Nousfaisons exactement le contraire : cela conduit les États, comme les particuliers, à à la ruine.

Qu'attend l'État pour réduire le personnel en surnombre dans les administrations centrales des ministères, dans les services pu­blics, dans les monopoles,"dans ses ateliers militaires et mariti­mes ? Ce n'est pas la connaissance des économies possibles qui man­que, c'est le courage de les l'aire.

Comme la note de M. Gignoux, dans la Journée Industrielle, le fameux Comité Geddes ne s'im­posa, en Angleterre, que le jour où, suivant l'expression d'un de nos confrères britanniques, une puissante campagne eût donné au public la « nausée » des gas­pillages. Le jour où le Parlement se sentira porté parle vœu sincère et unanime de l'opinion vers les réformes indispensables, au lieu de redouter des représailles élec­torales, ce jour-là, i l ne sera pas besoin de longues enquêtes pour fixer les détails d'exécution.

Il faut hâter la venue de ce jour par une campagne incessante contre les gaspillages, contre toute dépense inutile, si petite soit-elle. Il ne faut pas, dans la détresse financière où se débat la France, qu'un seul centime puisseêtre dépensé sans nécessité.

Le mot d'ordre incessant de

tous les contribuables, de tous les Français, doit ê t r e : a Des Economies ! des Economies ! »

Emmanuel BROUSSE.

NOUVELLES EXPRESS

Il ne fait a u c u n doute que la s i t u a t i o n à Shanghaï est très sérieuse, m a l g r é l ' a b ­sence de désordre U n e forte part ie de l ' o p i n i o n c h i n o i s e appuie les demandes des extrémistes. D a n s u n m e e t i n g m o n s t r e , les C h i n o i s ont décidé de c o m m e n c e r le boycottage des p r o d u i t s b r i t a n n i q u e s et japonais.

A u M a r o c , le président d u C o n s e i l v ient d'avoir une conférence avec le maréchal L y a u t e y et l ' a m i r a l H a l l i e r . M . Painlevé s'est ensuite r e n d u à F e z , au quart ier général du c o m m a n d a n t des troupes d 'o­pérations. A son passage à M e k n è s , i l a visité l 'hôpital o ù iL s'est entretenu avec les blessés. I l a constaté q u e , c o m m e à Rabat, c e u x - c i o n t u n exce l lent m o r a l et sont parfaitement s o i g n é s .

L e parti c o m m u n i s t e d e T h o u a r s , ayant annoncé son i n t e n t i o n d e faire u n e réu­n i o n publ ique s u r la p lace de cette v i l l e , avec le député D e s o b l i n , p o u r protester contre l 'expédition m a r o c a i n e , le préfet a interdit cette m a n i f e s t a t i o n sur l a v o i e publ ique.

L a C o m m i s s i o n de l ' A r m é e a achevé l ' examen d u projet de l o i sur le d é g a g e ­ment et l ' a m é n a g e m e n t des cadres. L e rapport , r e m a r q u a b l e m e n t étudié, de M . Sénac, a été adopté à l ' u n a n i m i t é , et l a C o m m i s s i o n a décidé q u e s o n dépôt aurai t l ieu dans le plus bref déla i .

SITUATION G È i Ë R A L Ë La Belgique a enfin! ma ministère. Après

soixante jours de crise, cela constitue un grand événement. C'est "un ministère de cartel. Les socialistes et les catholiques ont fait un pacte. Le ministère du vicomte Poullet, avec Monsieur Vandervelde, le socialiste, à la tête des Affaires étrangères, est donc composé mi-par'tie de catholiques et mi-partio de socialiste s. Singulier ac­couplement. On s'est entendu sur certai­nes bases. Cela peut dureir. Mais dans un cartel, i l y a toujours un parti qui veut absorber l'autre. Nous en savons quelque chose en France où les socialistes veulent manger les radicaux. La Belgique fait une expérience dont les suites seront peut-être amèros. Bien heureux encore qu'elle ait pu sortir de la crise qui la rongeait et qui semblait insoluble.

Ft voilà la Chine en proie ù un mouve­ment xénophobe. Emeutes à Shanghaï; on se rue sur les établissement japonais, èt américains; on épargne la colonie fran­çaise. La jeune Chine en veut aux puissan­ces qui d'ont, liée par des traités qu'elle s'efforce de remettre en question. Elle se dit victime de ces traités qui lui confis-eu ces traités, ces richesses n'existeraient pas; elles dormiraient dans les entrailles de la terre.

Qui a fait la prospérité de certains terri­toires chinois, sinon les colons américains ot, les capitaux des puissances, le génie productif de ces étrangers qu'elle veut chasser aujourd'hui de chez elle. Prenons

garde que son entêtement et la f u r e i ^ de ses partisans ne gâtent les choses I

»** L'Allemagne a reçu des nouvelles d. s

alliés. Une note. Où en est son désarme-^ ment ? Le rapport de la Commission inte­ralliée de contrôle militaire est enfin pu­blié. Il est écrasant pour le Reich. Il éta­blit que l'Allemagne a renforcé sa puissan­ce militaire par toutes sortes de manoeu­vres frauduleuses. La note des alliés lu i dit : Assez ! Il faut revenir aux clauses '.de Versailles. Sinon, pas d'évacuation de Co­logne. Pas d'entrée à la Société des Na­tions^. t r }

Et voilà qui est mieux de toutes les me­naces faites au Reich et toutes les de­mandes qui lui sont présentées et dont i l ne tiendra compte qu'en app arence. C[est le pacte de sécuritéé qu'elle a offert elle-même à la France et à ses alliés. M. Cham­berlain, ministre des Affaires étrangères, à Londres, et M. Briand, ministre, à Paris se sont mis d'accord à ce sujet. L'Angleter-er, la Belgique et la France garantiront avec l'Allemagne 1 "inviolabilité de la fron­tière rhénane. Si l'Allemagne viole cotte neiitralité, casus belli ! L'Angleterre, toute son armée, toute sa flotte se dresseront contre elle, comme en 1914. Fort bien. Mais à l'est? Et la frontière de la Pologne? Et celle de la Tchécoslovaquie? Eh bien ! si l'Allemagne viole ces frontières, la So­ciété des Nations interviendra et donnera mandat à la France d'agir au mieux des intérêts en jeu. La France pourra toujours se servir de la zone démilitarisée du Rhin pour venir au secours de ses alliés atta­qués Tel est le pacte. Le Reich va-t-il le ratifier ?

NOËL MARTY.

Les «Sacs au dos» La logique1 n'est pas la qualité maîtresse

do nos modernes anticléricaux sectarisme et logique n'ont jamais fait d'ailleurs bon ménage I

Vous souvient-il de J'époque lointaine, où, pendant des années, disons mêmes des lustres d'années, la doctrine anticléricale en était. : « Les Curés sacs au dos 1 » Cela voulait dire : « Plus de privilège pour les curés ». A la caserne comme tous le mon­de 1 Et si la guerre, arrive, dans le rang comme tous les citoyens 1.

Les Curés, la guerre venue, se conformè­rent strictement à la loi : les uns, en exé­cution des prescriptions légales, furent mobilisés dans les hôpitaux et les ambu­lances, à l'avant ou à l'arrière; les autres prirent a l'as du carreau » et le « flingot » et on les vit sur les routes de l'invasion, dans les tranchées, aux postes d'écoutes, derrière les crénaux, voire même dans la carlingue des avions.

Les anticléricaux qui n'avaient pas dé­sarmé prétendirent que les « Curés et Re­ligieux sacs au dos » n'étaient qu'un my­the, qu'ils étaient tous embusqués. I l se trouva non seulement des députés, mais même des ministres pour colporter cette calomnie et pour essayer avec une puéri­lité invraisemblable d'exciter contre les rc Religieux et Curés sacs au dos » les an­ciens combattants. M. Painlevé lu i même se livra, i l y a deux ans, à Montpellier, à ce peu honorable exercice.

D'une part donc on reprochait aux Cu­rés de n'avoir pas suffisament accompli leur devoir militaire, or voici que d'autre part, oh ilogique, on les accuse aujourd'hui d'avoir été de trop bons patriotes au cours des hostilités !

Certains, en effet, s'indignent: Prêtres et Religieux, vous avez -trahi votre religion de paix I Elle vous interdisait de faire la

| guerre en « combattants •» « o m m e aussi d'enflammer les troupes1 et l'arrière d'un

Z f cHe patriotique renforcé par le sentiment re l ik^ e u x - v o u s a v ' e z 8& sincères, au lieu P r Ê c n e r i ° « Dteu de la Guerre »,

vous au ^ e z s e r v i l e " D i e u d e ^ a * > a i x " 1

Vous devk r c m s e r d'aller vous battre I vous deviez ,. f o n c e r t o U 8 l e s fauteurs de guerre et r e c o 1 ^ l l i e r l e s ^Higérants V*. dessus les t r a n c h a e t f r o n t i e r c s 1 E n s e r "

les nationalisas fcvous a v e z t r a h > 1» Religion !

t e beau zèle en yêtîîé..} . - P 1 8 ' 8 a u s s i la piètre logique 1 . . .

Il aurait fait bon pour le© R e i l g v e u x e t

Prêtres mobil isés de refuser de" partir* a u

front, de prêcher un pacifisme qtil eut été à bon droit appelé déjÉaïtîsme. C'est pour le coup que l'on aurait so*flevé l'opinion pu-

L'iiquo contre eux et constate la Religion t Les,n Conseils de guterre n'auraient pas chô­mé; la presse anticléricale aurait trouvé là de b «aux scandales à exploiter.

Se représente-t-on le bel effet, auprès des Ci in.1 battants du refus opposé par <un Prêtre Oiï un Religieux de monter à l'as­saut o«u (simplement de monter en ligne,...

Si au lu ""u de " radouber » le moral des troupes, av 1 l i e u d e l e u r rappeler les concordances dt 1 devoir patriotique, dans uno guerre juste e u t s u b i e a v c c J 0 5 exigen-ces do la morale t ^retienne, les aumôniers militaires avaient h o u b l é l a f o i patriotique des poilus, quel scai ' l d a l c ' « I " 0 1 1 0 indigna­tion..... Le S aumôniers,.' seraient passés en Conseil de Guerre bit ' n entendu, et les Juges du Conseil de G u c r r 0 s e

bien gardés avec raison, d'approuver une pareille interprétation des L '°&mes et de la; morale catholiques en matièr^ e d e patrurPSi me I

Ainsi donc, les uns disent : L . 1 enjeux et Curés se sont embusqués pendant la guer­re; honte à ces mauvais citoyen» f Et les autres : Pendant la Guerre, Rellgiev'rx et Curés ont été trop patriotes ils ont assers vi la Religion au Nationalisme I

La.véri té , c'est que tous les arguments sont bons aux sectaires pour prendre en défaut la Religion en la personne des Re­ligieux et des Curés. Servent-ils le patrio­tisme ? On les accuse de servir le nationa­lisme. Prêchent-ils la reconciliation des peuples ? On dénonce leur pacifisme, on les accuse de défaillance.

Qu'on se souvienne simplement des at­taques violentes des faux pacifistes contre S. S. Benoit XV lorsque, au cours de la guerre, il fit entendre sa voix en faveur de la paix .

Mais • pourquoi insister : les anticléricaux veulent à tout prix prendre en défaut les curés et les religieux suivant que leur poli­tique y trouve son intérêt, ils leur repro­chent d'être trop patriotes ou de ne l'être pas assez.

Mais hommes de bons sens, les anciens combattants surtout ne se laissent pas émouvoir par de telles palinodies. Ils sa­vent que Religieux et Curés, le 2 août 1914 se sont, en bons citoyens, conformés aux obligations légales qui les concernaient; ils savent que, dans les postes ou ils furent placés, à l'arrière comme à l'avant, ils. fi­rent leur devoir loyalement et généreuse­ment.

11 suffit de parcourir le « Livre. d'Or du Clergé » pour avoir une preuve de cette loyauté et de cette générosité du Clergé de France, régulier et séculier

Les anticléricaux qui nient l'héroïque réalité du dévouement patriotique des Prê­tres et Religieux n'ont qu'à se trouver di­manche prochain i4 juin à 5 h. 3o du soir, à l'Arc de Triomphe! ils verront là des Religieux et des Prêtres muti lés , certains véhiculés dans leurs petites voitures, d'au­tres avec leurs béquilles et lours cannes, tous la poitrine couverte de décorationa bien gagnées.

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Les ce sacs au dos », seront là en chair et en os.

M. Homais n'a qu'à venir voir. S'il est sincère, i l fera comme saint Thomas i l croi­ra parce qu'il aura vu, au patriotisme des Religieux et Curés de France fidèles à leur Patrie comme à leur Foi.

L. PEZET.

L'Allemagne désarme !!! Le rapport Walch constate qu'il a fallu

6ept semaines de négociations pour faire admettre l'inspection.

Les autorités militaires soulèveront des difficultés et useront de subterfuges sans nombre pour empêcher le fonctionnement de l'inspection.

La commission de Contrôle a notam­ment pu vérifier :

i . — Quo l'Allemagne a repris sans au­torisation la fabrication du matériel de guerre et qu'elle n'a pas détruit les usines et une trentaine d'établissement militaires à supprimer;

•>.. — Quo des dépôts clandestins d'armes ont été découverts;

3. — Que l'organisation de Ja Reichs­wehr est contraire au trait''- de Versailles^

ii — Que les effectifs d<ef la police sont de 180.000 hommes au lieu de i 5 o ;

5. — Qu'on procède à la préparation militaire de la jeunesse et à des incorpora­tions illégales.

mirer avant tout et dans le plus bref délai

la couverture de toutes les dépenses budgé­

taires par des ressources d'impôts.

INFORMATIONS LE COURS DES CHANGES

Après Clôture

La livre sterling valait . . . . . . . v'oo.ao Le dollar valait 20 .Ci

§§§ LE VOYAGE DE M. PAINLEVÉ

AU MAROC

Après leur arrivée à la résidence, M.

Painlevé et M. Laurent Eynac se sont en­

tretenus longuement dans le cabinet de

travail du résident avec le maréchal Lyau-

tey, entouré de ses (Mllaborateurs im­

médiats. B

Jeudi matin, à 8 h. So le sultan a reçu le

président M. Painlev/é, le maréchal Lyautey

et leur suite. Ils sont partis ensuite pour

Fez.

LES MENÉES COMMUNISTES AU MAROC

La police poursuit son enquête sur les

menées communistes au Maroc. Des per­

quisition^ ont été effectuées mercredi soir

chez des individus affiliés au parli com­

munistes. Elles ont donné des ' résultats

intéressant et ont permis de découvrir des

noyas de propagandistes isolés, qui sont

repartis dans les villes de'l'intérieur.

LÉS PROJETS CAILLAUX

Dans la discussion qui a eu lieu jeudi

matin le groupe radical-socialiste a estimé,

en général, qu'il convenait de se rallier

à la conception de M. Caillaux en vue d'as-

F E T I I L L E T Ô N de L'Echo Saumurois N° 21. — 13 J u i n

LEGOUFFREDOR Par M A X I M E AUDOUIN

(Suite) — La faveur des mineurs s'est portée

vers d'autres régions, i l est vrai, mais ils ne sont pas épuisés. En tout cas, Beau-voisin répétait à qui vou/ait l'entendre que le filon d'où son ami d'Urbec tira sa fortu­ne, était loin d'avoir livré tous ses secrets.

— C'est donc là bas que nous devons aller le chercher ?

— Si le cœur vous en dit. — Faudra bien f Vous no connaissez

pas mon Olivier : c'est un vrai Breton, voyez-vous, et un gars ! S'il s'est mis dans la « caboche » de rejoindre ce Beauvoisin pour apprendre de lui quelque chose sur son père, i l n'hésitera pas à courir après lu i jusqu'au bout du monde !

— C'est à coup sûr un brave enfant, et i i mérite de réussir dans sa pieuse entre­prise. Beauvoisin ne doit pas être introu­vable. L'Etat de Sonora est grand, mais je puis vous aider à limiter vos recherches dans une sensible mesure.

— t)e quelle façon ? — En vous indiquant le gisement de son

ancien placer. — Ah ! Ah ? — Oh I avec une approximitation qui,

sans doute vous paraîtra insuffisante, car, tians notre pays, nous ne regardons pas

On mande de Washington :

« L'exposé de la polilique financière de

M. Caillaux est accueilli favorablement. Si

le but poursuivi est atteint, ce sera un ex­

trême avantage, aussi bien que pour les

Etats-Unis que pour la Grande-Bretagne

dans les engagements relatifs à la conso­

lidation des (Dettes. On espère que les pro­

positions de M. Caillaux, dont on a reçu

seulement un court aperçu, auront une

influence favorable dans le monde finan­

cier et tiendront à rétablir la confiance

dans l'habileté de la France pour se tirer

d'une mauvaise situation, »

. • §§§

DOCUMENTS COMMUNISTES !

des industriels et des commerçants intéres­

sés. Il a estimé que le taux proposé pour la

taxe dkapprentissage doit être de ao à So

centimes par 100 francs étant entendu que

ce taux sera revisible tous les ans par le

Parlement.

-§§§-CONGRÈS de TRIBUNAUX du COMMERCE

M. Doriot, député communiste, a donné

lecture à la Chambre, d"une lettre qui

aturait été adressée par M. Vatin-Pcrignon,

chef, du cabinet du résident général au

Maroc, à M. Pierre Lyautey, neveu du ma­

réchal.

D'après des renseignements recueillis à

cet égard, il résulte que le prétendu des­

tinataire n'a jamais reçu cette lettre et

qu'une information judiciaire est ouverte

pour faire la lumière sur cette affaire.

-§§§-LA CRISE BELGE

Les bureaux des droites ont entendu un

long exposé de M. Poucet. L'assemblée a

exprimé le vœu de voir M. Carton conser­

ver le portefeuille des Colonies. Aucun

ordre du jour nouveau n'a été présenté.

Il semble en. résulter quel les mandataires

catholiques voteront à la Chambre en tou­

te liberté.

§§§ — M. BENÈS VA VENIR A PARIS

A l'issue de la sesion du Conseil de Ge­

nève, M. Benès se rendra à Paris pour y ré­

gler la question de la missfon militaire

française en Tchécoslovaquie, dont le man­

dat arrive à expiration.

LE GRAND PRIX DE LITTÉRATURE

AU GÉNÉRAL MANGIN

L'Académie Française, dans sa séance de

jeudi a décerné le grand prix de la litté­

rature (10.000 francs) à feu le général

Mangin pour l'ensemble dc ses œuvres.

Le grand prix du roman (5.000 francs)

a été attribué à M. François Duhourcau

paur (( L'Enfant de la Victoire ». L'Académie a ensuite voté un prix de

10.000 francs à M. Camille Mauclair.

§§§

LA TAXE D'APPRENTISSAGE

Jeudi matin, à 9 h. So la conférence des

tribunaux de Commerce dc France a tenu

ses assises annuelles au tribunal de Com­

merce dc là Seine, sous la présidence dc M.

Doumergue, président de la République,

qui a ouvert les travaux de ce congrès, as­

sisté notamment du garde des sceaux.

§§§ LA VILLEGIATURE DE GUILLAUME

Au cours de la session du conseil supé­

rieur de l'enseignement technique qui

a lieu actuellement le principe de la taxe

d'apprentissage à élé adopté à l'unanimité.

Le conseil s'est mis d'accord sur le fonc­

tionnement des comités départementaux

qui statueront sur les demandes dexwné-

ralion en s'adjoignant les représentants

à quelques dizaines de lieues de plus ou de moins.

— Dites toujours ;> — Eh ! bien, le fameux nid à pépites de

Beauvoisin doit être situé à l'extrême fron­tière du Mexique, entre Arispe et Tubac.

— Soit, cela nous procurera une petite promenade.

— Une ^promenade non exempte de dangers; en effet, bien qu'il n'y ait plus grand chose à redouter de la part des In­diens, (le pays n'est pas très sûr, et l'on y est exposé à de fâcheuses rencontres.

— Quo voulez-vous ! on s'y habitue: n'a-vez-vous pas vu, de vos yeux, que jusque dans ces parages, à une lieue do votre ha­bitation, on court encore bel et bien le ris­que de se faire assassiner ?

— Mais cet enfant ? — Lo petit a du sang de marin dans les

veines : i l renifle après des aventures com­me un cheval de guerre après la poudre Bah I moi-même, s'il faut que je vous l'a­voue, je ne suis pas autrement fâché de me donner de l'air avant, de prendre définiti­vement ma retraite. Ge sera bien assez tôt, une fois de retour au pays, d'aller réchauf­fer mes rhumatismes au soleildu café des

Câlins sur le banc où nous autres vieux ai­mons à rabâcher nos prouesses du temps jadis !

Lentretien se termina sur cette perspec­tive mélancolique.

Grâce à sa jeunesse et à la vigueur de son tempérament, ou bout d'une huitaine, Olivier, à peu près rétabli, pouvait, appuyé au bras de son fidèle Lagadu, visiter en

On mande de Doorn que V ex-empereur

Guillaume va se rendre à Norwick pour y

passer la saison balnéaire. C'est la première

fois depuis son internement, que l'ex-kaiscr

est autorisé à quitter sa résidence de

Doorn.

Divorce en perspective Les radicaux-socialistes, nous parlons de

ceux chez lesquels les sentiments patrioti­ques et le sens critique ne sont pas com­plètement abolis, commencent à trouver un peu pesant le fardeau que les socia­listes ont placé sur leurs épaules avant le n mai 1924.

Passe encore do s'allier quand i l n'est question quo d'enlever des sièges au Bloc National Bépublicain et de reprendre la route du pouvoir interdite pendant quatre années, mais, à la longue, comme dans les ménages où le cœur tient moins de place que l'intérêt, on se lasse, on se boude, on 6e chamaille, puis on se quitte.

Tel est le spectacle quo donnent en ce moment les radicaux et les socialistes dû Cartel. Divisés sur la question nationa!e; divisés sur la réjforme électorale; divisés sur les prqjets financiers soumis à leur jugement, divisés en un mot sur tout ce qui est esssentiel, ils sont encore unis pour la forme en attendant le divorce final.

Les bien informés prétendent qu'il ne se fera pas attendre.

Acceptons-en l'augure.

Disponible : Tôles ondulées neuves et d'occasion jusqu'à 3 mètres.

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OUTILLAGE GARANTI MAUPAS Route de Rouen — SAUMUR.

A nos Lecteurs En recommandant la Poudre Louis Le­

gras à nos lecteurs atteints d'asthme, de ca­tarrhe, de suites de bronchites, nous leur éviterons bien des souffrances. Cette mer­veilleuse. Poudre qui a obtenu la plus haute récompense à l'Exposition Universelle de 1900, calmo instantanément l'asthme, l'op­pression, l'essoufflement, la toux des vieil­les bronchites et guérit progressivement. Une boîte est expédiée contre mandat de 3 fr. o5 (impôt compris) adressé à Louis Legras, 1, Boulevard Henri-IV, Paris.

détail l"hacienda, dont leur hôte leur fai­sait obligeamment les honneurs.

Dans notre pays où la propriété foncière est morcelée à l'infini, nous nous faisons difficilement une idée de ces vastes do­maines agricoles qui, au Mexique, occu­pent des étendues dc terrains d'une super­ficie souvent égale sinon supérieure à cef.lc d'un de nos cantons ou même d'un de nos arrondissements.

L'hacienda de Buenaventura qui s'éten­dait presque jusqu'aux rives du lac de Cha-pala, sur une longueur de plus de 2 lieues mesurait environ douze mille hectares, consacrés tant à la culture du maïs, du blé et d'autres céréales, qu'à l'élevage. En ce qui concernait cette branche d'exploitation ello nourrissait 6000 têtes de gros bétail, dont une moitié seulement appartenait à don Eusebio, la propriété de l'autre moitié se distribuant entre divers éleveurs qui lui payaient un droit de pâture de trois pis-tres par saison, c'est-à-dire pendant la sai­son qui s'tend du mois d'août au mois de mai et qui constitue la soison sèche. Qu'on ajoute à cette nomenclature 600 chevaux et mulets, 2,000 moutons et chèvres, sans compter toute une population de porcs, et l'on concevra ce qu'est au Mexique une hacienda de minime importance.

Celle de Buenaventura occupait plus de 3 ,000 indiens, répartis en plusieurs ha-ap suoiiejauioiâSe ssiqoiasiui ' xneaui huttes en branchages mal assemblées, où entrent à voJonté le vent, la poussière et la chaleur.

Nos amis eurent la curiosité de pénétrer dans une de ces huttes.

C 1 0 K I Q U E LOCALE ET RÉGIONALE

LA PROCESSION DU SACRE

Demain, dimanche de la Fête-Dieu, procession générale des paroisses. Réunion à Saint-Pierre, à 4 heures.

Itinéraire : rue de la Tonnelle, quai Mayaud , rues Rabelais et du Bellay et No:re-Dame-des-Ardilliers.

§§§ Carnet B lanc

Nous apprenons avec plaisir les fian­çailles de M. Jacques Brasilier, artiste chrétien , avec Mlle Licette Chaumont, artiste peintre belge.

Nos concitoyens, qui se réjouiront avec nous de cette bonne nouvelle, n'ont point oublié l'imposante manifestation organi­sée en notre ville par M. Brasilier, fonda­teur et directeur de « La Rosace ».

Au manoir de Massé, où il a créé ce foyer de. « rénovation des arts dans le Christ », le joyeux événement marque un nouvel acheminement vers cet IDÉAL que partage sa gracieuse fiancée.

A tous les deux, avec nos vives félici­tations, nous offrons nos vœux de bonheur les plus amples et les meilleurs.

§§§ • AUGMENTATION DU PRIX DU PAIN

En conformité do la déclaration de la Commission consultative départementale p ourla fixation du prix limité des pro­duits de la moulure du blé, réunie à la Préfecture le 6 juin, le prix du pain pour la Ville de Saumur pourra être fixé ainsi qu'il suit, à partir du mercredi 10 juin :

Le kilo de pain pesé dans le pain de 3 kilos : 1 fr. 65 (et dans tout autre pain à défaut dc pain de 3 kilos) pain de 1 k. 5oo, pesé, 2 fr. 5o. Pain de 3 kilos ordinaire, pe­sé, 4 fr. 70.

NOTA. — Toutes les boulangeries seront tenues d'être approvisionnées du pain or­dinaire de 3 kilos; à défaut, elles devront vendre du pain de 1 kg. 5oo au prix du pain ordinaire de 3 kilos.

-§§§-

Bureau de Bienfaisance

DROITS DES PAUVRES La Commission Administrative du Bu­

reau de Bienfaisance de Saumur par sa dé­libération du 19 mars 1914, confirmée par celle du 6 juin 1925, relative aux Droits des Pauvres, a chargé son vice-Président Or­donnateur M. Bourguignon demeurant à Saumur rue d'Alsace n° 28, de la défense des dits droits des Pauvres; de traiter les sommes forfaitaires à percevoir sur les Cirques et autres établissements do passage ainsi que celles relatives aux abonnements qui pourraient être substituées à la percep­tion du 5 % sur les Recettes brutas des spectacles, Concerts, Bals, Fêtes, payants et non quotidiens, do toutes les Entrepri­ses^ Sociétés, Cercles et Patronage de la vi l -

Une sorte de cloison en branches d'arbres grossièrement taillées la séparait en deux pièces meublées 1 la «chambre à coucher», d'un l i t de feuilles sèches, la «cuisine», d'une grosso pierre servant de fourneau, avec, au dessus, tombant du toit, une cor-do pour y accrocher une marmite en terre. Pour tout ornement aux murs du triste lo­gis, une image de la Vierge do Guadalupe.

Les Indiens ne résident pas tous à poste fixe sur la propriété : une partie sont no­mades; ils arrivent, bâtissent leurs huttes, demandent de l'ouvrage, travaillent six mois, un an, puis, un beau jour, comme ils sont venus, s'en vont chercher fortune dans un autre domaine.

Cette raco est lente au travail, mais doci­le, courageuse, très résistante à la fa­tigue et garde en tout temps une grande dignité, non exempte de noblesse, qui a survécu à sa déchéance actuelle.

Ceux qui composaient la population de l'hacienda, fort bien traités, étaient doux, soumis, témoignaient à don Eusebio un réel attachement.

Ils avaient gardé lc souvenir de l'oncle Job comme d'un maître bon et juste Oli­vier s'en convainquit avec plaisir en in­terrogeant quelques une de ces braves gens, le dimanche suivant, jour de la paie hebdomadaire.

Cette opération s'effectue après la messe, et le coup d'œil ne manque pas de pitto­resque.

Les Indiens passent l 'un après l'autre devant le guichet, ou le régisseur leur dé­livre leur argent. A côté du guichet est as­sis le chapelain de d'hacienda qui tient

fe de Saumur, sans aucune exception ou exclusion!*" •** l u * ; i

Le Receveur du Bureau dc Bienfaisance do Saumur est chargé de l'encaissement des dits droits des Pauvres.

/ f r f u I

CHAUFFAGE L'Econome du Bureau de Bienfaisance,

à la Mairie de Saumur, ayant besoin pour la ^période d'hiver 192J-192O, d'emiron mille deux cents cotrets (1200) de bonne qualité, liés à 2 liens, de poids régulier moyen de 28 à 3o kilos l 'un, à livrer avant le mois de novembre 1925, au magasin de la rue Fardeau, payables à la réception, prie les fournisseurs ou propriétaires de bien vouloir lui faire connaître, dans le plus bref délai, leurs propositions et prix, afin qu'ils soient soumis à la commission administrative du Bureau de Bienfaisance de Saumur en vue d'un marché amiable.

CHEMINS DE FER DE L'ANJOU I f t ^ ^ ^ a i i : Publie

La Compagnie des Chemins de fer de l'Anjou a l'honneur d'Informer le public que demain dimanche i 4 juin 1926, les trains spéciaux désignés ci-après seront mis en marche pour voyageurs, savoir :

Départ Saumur-Etat : 9 h. 00 — Arrivée Doué-la-Fontaine : 10 h. 27.

Départ Doué-la-Fontaine : 19 h. /jo — Ar­rivée Saumur-Etat : 20 h. a5 .

Ces trains desserviront toutes les stations intermédiaires.

§§§ • UNION NATIONALE DES COMBATTANTS

Section de Saumur

L'Assemblée Générale de la Section aura lieu demain Dimanche i 4 Juin, à 10 h., à l'Hôel de Ville, Saille des Mariages.

Les membres de l'Union, empêchés de se rendre à la Réunion, sont priés d'adres­ser leur bulletin de vote au Secrétaire.

ORDRE DU JOUR Election de 5 membres du Comité en rem­

placement des 5 membres sortants rééli-gibles ;

Projet d'une Fête pour le 11 Novembre.

Le Chœur de la chapelle ifs/'MM

à Saumur Nous aurons le privilège d'entendre à

l'Eglise Saint-Pierre, mercredi prochain, 17 Juin, à' 8 heures et demie du soir, lc Chœur de la Chapelle de l'Ukraine.

Nombreux sont ceux qui ont pu appré­cier, au cours de la tournée du Chœur National Ukrainien, les voix prestigieuses de ces fils d'une région privilégiée; la Cho­rale do Notre-Dame de Kiew, que nous al­lons entendrej surpasse de beaucoup les précédents, auxquels elle ne peut être as­similée, et avec lesquels elle n'a aucun rap­port.

Il ne s'agit plus de chanteurs populaires mais d'une phalange d'élite éduquée dans l'art très pur du chant d'église et qui ne peut être comparée qu'aux célèbres chan­teurs do la Chapelle Sixtine, dont la re-

son chapeau entre ses genoux et ne dit pas un mot. L'indien avant de serrer son argent dans sa, ceinture, laisse tomber dans le chajeau du padre un ou deux cen-

tavos qui permetront à celui-ci d'allumer des cierges et d'acheter des ornements pour la vierge de Guadalupe. Il en est fort peu qui se dérobent à cette menue obliga­tion.

Nos bretons s'arrêtèrent encore là une nuitaine de jours, chassant, observant, parcourant 1 "hacienda, en compagnie de don Eusebio, qui s "était pris d'une réelle sympathie pour Olivier. D'ailleurs, ainsi que ses compatriotes en général, i l esti­mait particulièrement les Français, un sé­jour de quelques mois à Paris lui ayant laissé l'impression la plus favorable Bur co peuple aimable, spirituel et brave, trop calomnié par ses ennemis à l'étranger.

Toutefois Olivier, maintenant complète­ment remis de sa blessure, n'oubliait point sa mission sacrée au milieu des plaisirs que leur hôte s'ingéniait à leur prouver pour les retenir; i l avait hâte de reprendre ses recherches, de se lancer sur les tracés de l 'énigmatique régisseur de l'oncle Job. Désormais, en effet ,sur ce Beauvoisin seul reposait son unique espoir de dissiper lc mystère qui entourait rinexpUcabft dispa­rition de son père. ,-, I

Au surplus, un incident depuis long­temps redouté se produisit ver® la iià'âe la seconde semaine de leur séjour à Buena­ventura.

On peut penser que, durant cette quin­zaine, Perez et son digne acolyte Miguel n'étaient pas restés inactifs. (A fgi|£«)

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nommée est universelle; pr, les chanteur1; de la Chapelle de l'Ukraine en sont 1rs dignes émules, îles égaux, les rivaux...

Le maître Iouriy Sérnéonovitch, qui di­rige cette fameuse chorale, avait toujouiA conservé l'espoir do n'unir à nouveau en! groupe célèbre, dispersé à la -suite des évé­nements- tragiques qui éprouvèrent son cher pays, et ce n'est qu'aux prix d'pfforls inouis qu'il y est parvenu. Cet ensemble,; après s'être fait entendre en Tchéco-Slova-quie et en Italie, a obtenu, dans les princi­pales villes de France, un succès triomphal qui motiva dans toule la grande presse une explosion d'éloges enthousiastes.

Nous sommes certains que nos conci­toyens accourront en foule enteiïdre cette phalange merveilleuse,et grand nombre do nos lecteurs, ayant entendu laSixtinc, sai­siront cette o'casion d'établir une compa­raison qui; dit-on, est toute en faveur de la Chorale de l'Ukraine.

Pour les frais occasionnés par celle so­lennité extraordinaire, i l sera perçu un droit d'entrée comme suit : Premières (nu­mérotées) io francs ; Secondes 8 francs ; Troisièmes 5 francs.

La Chorale de N-D. de Kiew, étant sous là même direction que les Solistes de la Chapelle Sixtine, n'a aucun rapport avec d'a\itres groupes Ukrainiens ayant passé dans la région. La Chapelle de N.-D. do Kiew ne peut être comparée qu'à la Chapello Sixtine dont elle est la rivale.

Etat-Civil de Saumur Du 10 au 13 Juin 1925.

NAISSANCES

Albert Petiteau, 5, rue de Bordeaux. PUBLICATIONS DE MARIAGE

Fernand Chauveau , sous - officier au 2 e rég. infanterie coloniale, à Lambezellec (Finistère), et Emilie Sourit, couturière, 47, rue de Bordeaux, à Saumur.

DECES

François Baranger, époux Georges, 58 ans, garçon d'hôtel, 67, rue Saint-Nicolas.

Henri Cotten, époux Hervé, 29 ans, chauffeur de drague, bras des Sept-Voies.

Pierre Barbaud, veuf Grolleau, 29 ans, sans profession, à l'hôpital.

Nos Grands Crus à l'Exposition des Arts déco­

ratifs de Paris

On demande à la Chambre de Commer­ce que l'on sait être l'organisatrice du Bar de Dégustation des Vins de Touraine, Anjou et Saumur, à la grande manifesta­tion qui attire à Paris une foule énorme, quelques précisions.

Nous lo comprenons, car la presse a si­gnalé, presque le. même jour, diverses inaugurations qui peuvent causer confu­sion dans l'esprit des lecteurs.

Sans diminuer en quoi que ce soit les efforts et les mérites des négociants qui ont eu l'heureuse idée d'organiser des bars où sont vendus nos Vouvray:, leur souhai­tant même le plus franc succès, disons que le bar organisé par les Chambres de Commerce de. Maine-et-Loire et d'Indre-et-Loire, avec l'appui et. les subventions des Conseils Généraux de ces départements, d^s grands centres de production, (villes de Tours, Angers, Saumur, Vouvray, Chinon, Monllouis, Bourgueil, etc...), avec le concours des Chambres Syndicales des Négociants en Vins et des Unions de Viti­culteurs d'Anjou et de Touraine, que le Bar régïonaliste, disons-nous ,est celui du rez-de-chaussée de la Tour dite « Tour Nord » (N° 1-87 du ,plan).

Cette Tour qui a sa réplique aux trois autres angles de l'Esplanade des Invalides, est située à la Porte Faber; quand on est entré par la porte d'honneur (entre le Petit et le Grand Palais), on y arrive après avoir traversé la Seine et passé devant no^ tamment les pavillons d'Italie et dë Grande-Bretagne; littérallement elle se dresse à droite, près des superbes pavillons de la Manufacture de Sèvres; la Tour et no­tre Bar font en somme vestibule des Gale­ries de la Section hollandaise.

Jeudi 4, nous l'avons inaugurée en ufî banquet que voulut bien présider M. Chau­met, ministre du Commerce.

Nous ont honoré encore de leur présence: M. Cou\ha, ancien ministre du Commerce, M. C. Chautemps, Président d'Honneur de noire Comité de Propagande, M. de Luze, Président du Syndicat des Vins Mousseux de Saumur; M. Vavasseur, Président du Syndicat des Vins Mousseux de Vouvray; M . le président Germain, de l'Union V i ­nicole d'Indre-et-Loire; M. ïe Vjcornîe de

Boissard, lie l'Union des Viticulteurs de l'Anjou; M. L. Cointreau, M. Bourin, Pré­sidents des Syndicats des Négociants en Vins et- spiritueux en gros de Maine-et-Loire et d'Iiidre-pt-1 nire, etc.... M. le Maire tle Chinon. Sénateur Fouché étaient là l'-.'.-ilpmeiii. VI. le Matra-de llourg'ueil, M. le Maire de Saumur. \ l . Pichard, Président de la Chambre de Commerce dte Sauniur, M. Girard-Amiot , M. Landais el toute la grande presse.

Cela se déroida au premier étage de no­tre Tour nord.au Restaurant do Bourgogne dont l'enseigne flambait, à laquelle on doit souvent, pour cette Tour, l'appellation de « Tour de Bourgogne ».

Maist, Tour de Tours, de Saumur, do Vouvray ou de Bourgogne,que les visiteurs sachent, au demeurant, qu'on y est bien accueilli, soit au rez-de-chaussée pour y déguster les vins de Touraine et l'Anjou, en savourant un sandwich aux incompa­rables rilloties do Tours, soit au premier étage pour faire, au vin de Bourgogne, de fins repas.

Le Président : L. M1RAULT.

" — — § § § : —

Chambre de Commerce de Saumur

UN SAUMUROIS PRECURSEUR EN COLOMBIE

t os st co it 00 ot coo at « La Chambre de Commerce de Saumur

avait la honne fortune de recevoir samedi f> juin, M. Romieux, attaché Commercial de France en Colombie.

Certains négociants exportateurs, di­vers industripls et Commerçants Saumu­rois, des Membres de la Chambre de Com­merce, assistèrent à la Conférence-Causerie traitant do l'exportation française en Co­lombie et des moyens de la développer.

En un langage clair, M. Pierre Romieux, profondément pénétré de son sujet expo­sa à ces auditeurs, en leur ouvrant quel­ques horizons nouveaux, ce qu'est actuelle­ment lo marché Colombien, les ressources qu'il peut offrir aux produits régionaux et la'nécessite de plus en plus grande d'une représentation sur place, dans le pays, par de jeunes français désireux de se créer des. situations brillantes profitables à (notre Commerce national d'exportation.

Aux cours de ces attrayantes causeries, M. Romieux, nous révêla qu'un Saumurois M. Henri Chartron, de Dampierre, après une longue randonnée par le monde, vint se fixer en Colombie où i l exerça la fonc­tion do Directeur de l'Ecole Nationale d'agriculture, dessina les jardins du Gou­verneur de la province de Bolivar et tenta audaCieusement d'implanter la culture de la vigne à Paloquemado près Juntas de Apulo (province de Cundinamarca).

Ses essais ayant pleinement réussi, d'ad­mirables résultats sont venus couronner les louables efforts de notre compatriote.

Propriétaire,, aujourd'hui, do 800 hec­tares, dont une -partie réservée à la vigne, M. Charlron, cultive le raisin de table et obtient des espèces fort belles très appré­ciées.

. Cet infatigable pionnier de, l'agriculture a fait connaître en Colombie les premiers instruments de culture, notamment les charrues françaises et s'intéresse à tous les produits du sol qu'il étudie et tente d'implanter aussi sur les- terres équato-àaiffii * — L L H . i T •.V.âuWiYiii'tiJ

Ses intelligentes méthodes lui permet­tent, entre autres d'obtenir comme fruits remarquables d'exceptionnelles variétés, de pamplemousses, Ce n'est pas sans un sentiment de fierté lé­gitime que tout Saumurois apprendra com­ment un des nôtres à pu courageusement, en bon français, au prix de lourds sacri­fices faire triompher, le premier, nos mé­thodes culturales et consacrer les riches produits do notre vieille province d'Anjou sous le ciel des tropiques.

M. H. Chartron, est le frère de Madame Angèle Drouineau, de Dampierre que nous nous plaisons à complimenter sincère­ment.

Notre reconnaissance et nos vifs remercie­ments pour les enseignements de son ai­mable et trop courte visite vont à M. Pier­re Romieux, Attaché Commercial que nous espérons revoir et entendre lors de son pro­chain séjour en France.

'- §§§ F É D É R A T I O N D E S M U T I L É S

R É F O R M É S , B L E S S É S , V E U V E S A S C E N D A N T S E T O R P H E L I N S

D E G U E R R E CONVOCATION

Vous êtes prié de vouloir bien .assister à l'Assemblée Générale (20 trimestre iga5) de da Fédération qui se tiendra le diman­che 38 juin 1925 à 9 h. 3o précises (heure légale) dans 1A salle de l'Agréable Ciné, place Saint-Pierre à Saumur.

C O N C O U R S D E P Ê C H E Mardi 14 Juillet 1925

Ainsi (jue nous l'avions annoncé la So­ciété des Pêcheurs à la ligne de Saumur or­ganise ^pour lo 1'1 juillet prochain un Grand Concours National de pêche à la l i ­gne qvii sera doté de 2.5oo francs en espè­ces qui seront ainsi répartis.

i"'- Prix Cinq Cents francs el un Objet d'Art.

2 e Prix : 35o fr. i4° Prix : 4o fr. 3 e Prix : a5o fr. •:. — i 5 e Prix : 35 fr. 4 e Prix : 120 fr. — 16e Prix : 35 fr. 5 8 Prix : 90 fr. —- ' 17° Prix : 3o fr. 0 e Prix : 80 fr. — 188 Prix : 3o fr. 7 e Prix : 70 fr. 1 — 19e Prix : 3o fr. 8° Prix : 60 fr. 20° Prix : 25 fr. 9 e Prix : 55 fr. • • ' — ' 21 e Prix : 25 fr.

10e Prix : 5o fr. — 22* Prix : 25 fr." 11e Prix : 45 fr. 23 e Prix 20 fr. 12° Prix : 45 fr. — 24e Prix : 20 fr. r3° Prix : 4o fr. 25° Prix : 20 fr.

26 e Prix : 20 fr. A partir du 4 e prix, les Cinq premiers

Lauréats appartenant aux Sociétés étran­gères toucheront une Primo individuelle do 3o francs, les douzo suivants chacun 20 francs quel que soit leur classement.

Voici le programme détaillé : Concours pour les enfants, 6 heures 30

du matin. — Concours de pêche sur la rive gauche de la Loire, entre la place Allain-Targé et l'Ecole de Cavalerie, réservée aux enfants de 7 à i5 ans.

8 heures 30 du malin. — Défilé obliga­toire.

A l'issue du défilé, un vin d'honneur se­ra offert aux enfants dans la cour de l'Hôtel de Ville.

Premier Prix. — Un objet'd'art ou d'uti­lité d'une valeur de 75 francs.

2? Prix. — Un objet d'art ou d'utilité d'Une valeur de 4o francs.

Et nombreux prix en nature. 10 heures du matin. — Grand Concours

de ballons (place de la République). Ce concours sera clos le 3 i juillet au soir.

Concours spécial de Dames. — i è r Prix : Un objet d'art d'une valeur de 80 francs.

Nombreux prix en nature. ***

'""'CONCOURS NATIONAL. — Le tirage au sort des places aura lieu lo jeudi 9 juillet à 8 heures 3o du soir.

13 heures. —Réunion place Bilange; les cartes de concours seront retirées sous les arcades du Théâtre (côté rue Molière).

12 heures 45. — Défilé pour se rendre au concours. Départ : Place de la République et quai Mayaud. (Itinéraire : place Bilange rue d'Orléans, place de l'Ancienne-Poste.—• Première partie : rue Beaurepaire. Ecole de Cavalerie; 2» partie : rue dé Bordeaux, Pont-Fouchard).

13 heures 3o. — Concours sur le Thouet entre Bagneux et Saint-Hilaire-Saint-Flo-rent.

ifi heures. — Fermeture du Concours .et pesage du poisson.

17 heures. — Défilé obligatoire; rassem­blement: j lace Maupassant et rue d'Alsace. (Itinéraire : rue Bodin, place de Ja Gendar­merie, rue Volney, rue du Portail-Louis, rue d'Orléans, rue Saint-Nicolas, rue Chan­zy, rue Beaurepaire, rue d'Orléans, rue Saint-Jean, rue du Marché-Noir, place St-Pierre, rue de la Tonnelle, place de la Ré­publique, rue. Molière. Dislocation).,

18 heures, -y Distribution des récom­penses sous le péristyle du Théâtre. On commencera par la distribution des prix du concours des enfants.

20 heures 3o. — Dîner arnica»! par sous­cription. Prix du dîner : i5 francs.

j § § §

F ê t e Annuelle de T r ê v e s Dimanche 21 juin 1925

A l'occasion de sa fête annuelle, la com­mune de Trèves-Gunault organise divers joux, concours et courses tous dotés de nombreux prix :

En voici le programme : Grands concours de tir à la carabine et

do palets, ouverts les dimanches 7 et i4 juin, de 9 heures à 19 heures, et fermés le jour de la fête, le 21 juin, à 17 heures. En dehors des prix, une prime sera allouée au meilleur classement de chaque diman­che.'

Le 21 juin, de 9 heures à n heures, con­cours régional de pêche à la ligne. Entrée o fr. 5o. Les engagements seront reçus jusqu'au 20 juin chez M. Vrain, buraliste à Trêves.

A i5 heures, Course à bicyclettes (com­munale) réservée aux jeunes gens non l i ­cenciés.

A v i 5 h. 3o, Course au pinard pour jeunes gens au-dessus de 12 ans.

A 16 heures, Course à bicyclette décorées pour jeunes filles. Prime pour les mieux décorées.

A 16 h. 3o, Tir à la ficelle et jeux divers pour les enfants des écoles.

A 17 heures, Réception de la Musique; défilé.

A 17 h. 3o, Course en bateaux. Inscrip­tion -jusqu'au 20 juin midi chez M . Vrain.

A iS heures, Mât de Cocagne. A 18 h. 3o, Grand Concert. À 22 heures, Grande retraite aux flam­

beaux avec le concours de la musique. Embrasement des coteaux.

A 23 heures, Feu d'artifice. Illumination des bateaux sur la Loire.

(Les heures annoncées sont fixées sur l'heure légale).

CHEMIN DE FER D'ORLÉANS

Faits de S a u m u r et Environs

TESTU, LE MEURTRIER SE FAIT JUSTICE

Vers midi, jeudi, des personnes de Saint-Lambert apercevaient du côté du lieu dit Le Buteau, une masse informe étendue sur un banc de sable.

La curiosité publique éveillée par cette affaire passionnelle et croyant en général au suicide du meurtrier, eut tôt fait de prévenir les autorités.

Effectivement le garde-champêtre de St-Lambert, puis les gendarmes reconnurent dans le cadavre' rejeté par le fleuve le trop sinistre Testu.

Une décrue assez forte s'étant produite, l'informe trouvaille déjà en décomposition fut vite rendue aux enquêteurs.

Après les fomalités d'usage, le corps de Testu a été mis en bière et inhumé.

Ainsi finit ce drame passionnel. La mal­heureuse victime souffre horriblement à l'hôpital et son état demeure grave.

La justice éclaircira maintenant les dé­mêlés commerciaux du boucher véreux et l'oubli passera.

UN OUVRIER DRAGUEUR SE NOIE EN LOIRE

Au cours de l'après-midi de mercredi, vers i5 heures, alors que, comme à l'ordi­naire, i l poursuivait son travail de méca­nicien sur la drague du P. O. installée dans lo bras des Sept-Voies le chauffeur Coten est tombé accidentellement en Loi­re et a piqué aussitôt : des recherches fu­rent opérées mais ce fut en vain.

Coten, qui était marié, habitait le quar­tier dè la Visitation : on a prévenu sa veuve aussitôt.

###

Vendredi matin on a retrouvé en Loire, dans le bras des Sept-Voies,à . très peu de distance de l'endroit où i l avait disparu, le cadavre du chauffeur de drague,Henri Cotten.

Paie suite ido la température excessive, l'autorité n'a pu déférer au désir do la veuve : Coillen mis immédiatement en bière a été transporté à l 'amphithéâtre de l'hospice.

L'infortunée victime du travail n'avait que 29 ans.

DISPARITION DE VÉLO Dans la soirée de dimanche, M. Louis

Caïman, cultivateur à Vivy, déposait son vélo près d'un tas de bois pour entrer chez M. Ory.

Il suffit des quelques instants qu'i l pas­sa à l'intérieur pour que la bécanne dis­parut.

Il a de suite porté plainte à lagendarme-rie d'Allonnes et une enquête est ouverte.

Avancement de la période de fonctionnement de certains circuits

automobiles pour la visite des Châteaux de la Loire

En raisoi) du succès obtenu par les Cir­cuits automobiles organisés pour la visite (1rs Châteaux de Touraine et du Blésois, la Compagnie d'Orléans a décidé de commen­cer, tous les jours, depuis le i e r juin les circuits C. et D. (sauf lundi et vendredi pour le Circuit D.) au départ de Tours qui ne devaient fonctionner qu'à partir du i 6 r

juillet. Il est rappelé que ces circuits comportent

les itinéraires ci-après : C. — Tours, Chenonceaux, Amboise,

Tours. Prix par place : 22 francs. Départ à i3 heures. Retour vers 18 h. 3b.

D. — Tours, Luynes, Cinq-Mars, Lan- i geais, ,Ajzay-le-Rideau, Villandry, Tours. Prix par place : i8 francs. Départ à i3 h . Retour vers 18 h. 3o.

GUIDE OFFICIEL ILLUSTRÉ DU RÉSEAU DE L'ETAT

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cile, contre l'envoi préalable de sa valeur augmentée des frais d'expédition, soit 3.4o, en mandat-carte ou timbres-poste au Ser­vice de la Publicité des Chemins de fer de l'Etat, 20, rue de Rome, à Paris (8 e).

_ — 0 - 0 -

UN ÉTANG A SEC '••Jtl 0£ . 'SlXi, '.. .-1.. . ' ;sf i Ce n'est pas la chaleur qui en a été la

cause, mais bien un ou plusieurs bracos. Pour mieux rapiner les quelques 5oo kilos de poisson qu"i l contenait, ils en avaient ouvert les vannes. On enquête à ce sujet, mais les coupables demeurent inconnus.

MENACE DE MORT Une. enquête vient d'être ordonnée à la

suite d'une déclaration de M. Alphonse Genneté, 28 ans, cultivateur à Champ-Ga-reau, commune de Vivy, qui aurait été me­nacé par un nommé Auguste Coulon, 25 ans, du même lieu, avec lequel i l eut une altercation.

Ce dernier aurait en effet, étant armé de son fusil, tenu le propos suivant : « Si Genneté était là je lui ficherais un coup de fusil ».

Au cours de l'enquête, Coulon a reconnu le propos qu'il avait tenu sans trop savoir pourquoi, car i l avouo qu'i l était ivre, mais i l ajoute avoir été fortement mal­mené.

Procès-verbal d'enquête fut dressé.

Produits Mélasses PARIS, juin.

Les 100 kil. départ non logé, par wagon de 5,000 kil.

Paille mélassée, 22 Ô/O de sucre. . . . Fr. 40 Son mélasse, 22 0/0 de sucre, 50 0/0 de son

de blé 64 Son mélasse, 22 0/0 de sucre, 30 0/0 de son

de blé 54 Avoins mélassée, 75 0/0 d'avoine, 12,5 0/0

de sucre 105 Cossettes de pommes mélassées, 30 à 35 0/0

de sucre 50 Provende mélassée « Sucrazote », 25 à 30 0/0

de sucre 48 Rations composées.

Pour chevaux, aliment complet, 50 0/0 d'a­voine, 12,5 0/0 de sucre .. Fr. .84

Pour vaches lait"3, coneentré sec et aqueux. 100 Pour bœufs à l'engrais, concentré 78 Pour moutons à l'engrais, concentré. . . . 82 Pour porcs à l'engrais, concentré 92 Farine mélassée pour veaux de boucherie. 110 Farine mélassée pour veaux d'élevage. . . 105 Provende mélassée p r volailles (Poultryne). 95 Provende mélassée pour lapins (Rahbitine). 90 Chènevis mélasse pour la Pêche 200

am ALIMENTS MELASSES « SUCRAZOTE » mm

[ous aliments mélasses pour tous animaux.• L A MARQUE L A PLUS R É P O T É E

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Page 4: LE Journal Politique et Littéraire Carchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · Au Maroc l,e président d Conseiu l vien t d'avoir une conférence avec

Etudes de : 5° Maître R„ BAUCHARD,

Docteur en Droit, Avoué près le Tribunal Civil de Saumur, j 2 , rue du Marché-Noir 5 sntJwTso S«9

a." M 0 BLAVETTE, Notaire à Gennes (Maine-et-Loire).

V E N T E Sur Licitation

Au plus offrant et dernier enchérisseur

M A I S O N

d'Habitation Sise commune de T R E V E S -

C U N A U L T .

Mise ù prix. • « 4.9BO fr.

L'Adjudication aura lieu le DIMANCHE 5 JUILLET 1.925., ù quatorze heures, en l'étude et par le ministère de M'Blaoelte,notaire ù Gennes, commis à cet effet.

On fait savoir à tous ceux qu'il appartiendra :

Qu'en exécut ion d'un juge­ment con tradictoirement ren­du par le Tribunal civil de première instance de Saumur, en date du 28 mai 1925, enre­gis tré et s ignif ié , et aux re­quêtes , poursuite et diligence de 1° Madame Céleste Rocher, épouse de, Monsieur Gustave Gaugain, pérailleur, qui l'as­s is té é t l'au'torise, et de Mon­sieur Gustave Gaugain sus­n o m m é , agissant tant en son nom personnel que pour as­sister et autoriser la dame son é p o u s e , demeurant en­semble; à T r ê v e s , commune de Trêves - Cunault ; 2° de Madame Hortense Ploquin, épouse ass istée et autorisée de Monsieur Armand Miche­let, cafetier, ledit Monieur Michelet agissant tant en son nom personnel, en tant que de besoin, que pour assister

la dame son é p o u s e , les é p o u x Michelet demeurant à Tré -ban, commune deChenehutte-les - Tuffeaux ; Monsieur Guslave Pay ou le Pay, mari­nier, demeurant à Nantes, quai de l'Ile-Gloriette, n° 21, ayant Me Bauchard pour a v o u é , contre Monsieur Joseph Gré-teau , champignonniste, de­meurant à Cunault, commune de Trêves - Cunault, pris en qualité de tuteur' naturel et légal du mineur Robert Gré-teauson fils, ledit Monsieur Gréteau ayant Me Boisseau pour avoué ;

11 sera, le dimanche 5 juil­let 1925, à quatorze heures, en l'étude et par le minis tère de Me Blavette, notaire à Gennes, procédé à la vente .sur licitation, au plus offrant et dernier e n c h é r i s s e u r , en un seul lot, savoir :

Une MAISON, sise à Trêves , lieudit le Carrefour, commune de Trèves-Cunault , o o m p o s é e d'une chambre à feu au rez-de-chaussée , une chambre à l ' é tage , grenier au - dessus , appentis au nord, et chambre froide avec grenier au-dessus, deux caves, four, cour et ser­vitudes, puits commun avec Monsieur Choisnières , joi­gnant au nord Monsieur'Pi­card, au midi un chemin, au levant Monsieur Choisnières , et au couchant Monsieur Huet. Mise à prix.. . . . 4,950 fr.

Tribunaf tfe Commerce de Saumur Fail l i te

rnow) DE.

M. Alexis ROCHARD, ancien épicier à Grézillé.

Reprise des opérations : La dernière réunion pour la

vérification et l'affirmation des créances aura lieu, au Tribunal de Commerce de Saumur, lé sa­medi 20 Juin 1925, à 45 heures.

Etude de M e LAGRANGE, nolaire à Saumur.

A V B H B 8 B

aa

A L'AMIABLE U N E B E L L E

Fait et. rédigé par l'avoué poursuivant, à Saumur, le 12 juin 1925.

IL BAUCHARD.

Enregistré à Saumur, le 13 juin 1925, folio 70 case20

Reçu 3 francs 60.

ABRAHAM.

S'adresser pour tous rensei­gnements :

1° à M* BAUCHARD, avoué à Saumur ;

2° M e B L A V E T T E , notaire à Gennes.

Maison Bourgeoise Sise à SAUMUR,

n' 30, rua HOCHE Librele 1 e r août 1925.

Un Terrain de ôOfr»'* Situé derrière l'immeuble précé­

dent, aboutissant à une rue, Libre de suite.

Pour tous renseignements.: I -/.ut. s'adresser à MVLagrangej no­taire, rue Beaurepaire, à Sau­mur, et, pour traiter, à MM. Godchot frères, 22, rue de la Commanderie, Nancy (téléph. 20-37,18-90, r.c. Nancy 13U3), ou à leur représenta Chartres, M. Petitmangin, 4, rue Mâthu-rin-Régnier.

M e Lagrange NOTAIRE à Saumur, demande JEUNE MLLE comme CLERC.

Étude de Me DA VOINE, notaire à Longue,

Et cabinet de M. DUBOIS, expeit

" Bau£é- •

ADJUDICATION de Bois

Dépendant de la Liquidation judiciaire dé M. Joseph LOISON,

Le JEUDI 25 JUIN 1925, à 15 heures,

En l'étude de M e Davoine, notaire. Il sera vendu 9 lots de bois en

billes (chêne, ormes u, châtai­gnier, hêtre), et 1 lot de bois de chauffage. Pour le détail, consulter les

Affiches. Pour tous renseignements :

s'adresser à M, Dubois, expert-liquidateur à Baugé, ou à Me Da­voine, notaire à Longue.

Étude de M 0 COURAULT, notaire à Saumur.

HOTEL .A. C É D E R

W J i i à Saumur,

—. ! S'adresser à:Mc Courault.

am

LEÇONS. S'adresser au Journal.

latin, français demande

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L I G N E D E S A U M U R P . - O . A F O N T E V R A U L T 1924.

SAUMUR A FONTEVRAULT

S T A T I O N S

S a u m u r P . - O d é p a r t . S a u m u r C r o i x - V e r t e S a u m u r - V i U e . . P e t i t - P u y B e a u l i e u h-D a m p i e r r e S o u z a y P a r n a y • L a G a b e l l e T u r q u a n t La V i g n o l l e h. M o n t s o r e a u C h a u m o n t F o n t e v r a u l t a r r i v é e .

101

8 10 8 12 8 20 8 28 8 33 8 39 8 45 8 50 8 51 8 56 8 58 9 05 9 11 9 17

103(i) Samedi et Di­manche seuiemt

13 35 13 37 13 45 13 53 13 58 14 04 14 10 14 15 14 16 14 21 14 23 14 30 14 36 14 42

105

17 30 17 32 17 40 17 48 17 53 17 59 18 05 18 10 18 11 18 10 18 18 18 25 18 31 18 37

FONTEVRAULT A SAUMUR

S T A T I O N S

F o n t e v r a u l t . . . d é p a r t . C h a u m o n t h . M o n t s o r e a u L a V i g n o l l e h . T u r q u a n t L a G a b e l l e . . . . h . P a r n a y S o u z a y D a m p i e r r e B e a u l i e u h . P e t i i - P u y h . S a u m u r - V i l l e S a u m u r C r o i x - V e r t e . . S a u m u r P . - O a r r i v é e .

102 Samedi et Di­

manche seuiemt

9 36 9 42 9 48 9 54 9 56

10 01 10 02 10 07 10 13 10 19 10 24 10 36 10 42 10 43

104 T. les/, sauf les Samedi et ûim.

11 30 11 36 11 42 11 48 11 50 11 55 11 56 12 01 12 07 12 13 12 18 12 30 12 36 12 37

106(i) iomedi et Di­

manche seuiemt

15 12 15 18 15 24 15 30 15 32 15 37 15 38 15 43 15 49 15 55 16 » 16 12 16 18 16 19

108

19 » 19 06 1 9 1 2 1918 19 20 19 25 19 26 19 31 19 31 10 43 19 « 20 . 20 08 20 07

D e s a r r ê t s f a c u l t a t i f s , à l ' a l l e r c o m m e au r e t o u r , sont en o u t r e p r é v u s : r ue J u l e s - F e r r y , p l a c e s S a i n t - M i c h e l , d u B e l l a y , N o t r e - D a m e , c h â t e a u d e B e a u l i e u , D a m p i e r r e r u e de l 'Egl ise , Souzay

c h a p e l l e N . - D a m e , c h â t e a u de P a r n a y , V a l - H u l l i n , L a M o m e n i è r e , L e s R o c h e s .

N A V E T T E S a u m u r P . - O . D é p a r t .

7 50 8 45 9 30 10 45 P l a c e d u T h é â t r e .

7 56 8 51 9 36 10 51 P o n t - F o u c h a r d . O c t r o i .

8 02 8 57 9 42 10 57 B a g n e u x . A r r i v é e .

8 03 8 28 9 43 10 58 B a g n e u x . D é p a r t

8 08 9 03 9 58 11 03 P o n t - F o u c h a r d . O c t r o i .

8 10 9 05 10 00 11 05 P l a c e d u T h é â t r e .

8 16 9 11 10 06 11 11 S a u m u r P . - O . A r r i v é e .

8 22 9 17 10 12 11 17 A r r ê t s f a c u l t a t i f s

E N T R E S A U M U R P . - O . E T B A G N E U X

12 00

12 06

12 12

12 13

12 45

12 51

12 57

12 58

12 18

12 20

13 03

13 05

12 26 13 11

13 30

13 36

13 42

13 43

13 48

13 50

13 56

14 10

14 16

14 22

14 23

15 00 16 20

15 06

15 12

15 13

16 26

16 32

16 33

17 40

17 46

17 52

17 53

18 45

18 51

18 57

18 58

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20 01

(1) L e s t r a i n s 103 et 106 p o u r r o n t s e m a i n e , e n c a s d e n é c e s s i t é d u t r a f i c .

12 32 13 17 14 02 p l a c e d u R o i - R e n é , p l a c e d e l a P o s t e , p l a c e M a u p a s s a n t , Champ-de -Fo i re .

ê t r e m i s e n m a r c h e , f a c u l t a t i v e m e n t , les autres jours de la

AVIS IMPORTANT

Pour tous faire-part de mariage, nais­

sance, décès, etc.. et pour menus, adressez-

vous à l'Imprimerie GIROUARD & RICHOU,

k, Place du Marché-Noir, Saumur, qui, sur

demande, vous adressera spécimens et prit

Téléphone IQ5 . xrn.noinbi elinboiq Jtt/JB ihi lo io'iq li'irp |

C H E M I N S D E F E R L I G N E D E L ' E T A T

P A R I S (Montparnasse) — S A U M U R B O R D E A U X

STATIONS

Par is . . . . . . . . . . . . . Chartres Courtalain. .dép . Château-du-Loir . Château laVallière Noyant-Méon..... Linières-Bouton . Vernantes. Blou Vivy.. SAUMUR (Orl.) arr.

— dép. Nantilly..... arr. SAUMUR (Etat)arr.

— dép. Nantilly arr.

— dép. Chacé-Varrains .. Brézé-Saint-Cyr.. Montreuil... dép. jThouars arr. I — dép. Airvault.... (gare) Parthenay Niort Saintes Bordeaux.... arr

785

5 35 6 09 6 40 6 49 7 01 7 12 7 21 7 31 8 01 8 08

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747

5 26 7 30

10 06 10 38 11 05 11 13 11 24 11 34 11 41 11 M 12 05 12 12

11 55 12 03 12 13 12 19 12 26 12 47 13 16 16 13 16 57 17 48 19 51 22 33 3 41

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7 » 8 50

10 38 13 59 14 37 15 16 15 25 15 37 15 49 15 57 16 09 16 30 16 38

787 KXPR.

16 39 16 45 16 53 17 50 18 22 20 48 21.24 22 04 23 02

8 » 9 32

10 30 11 36 11 57 12 14

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13 27 13 45 14 14

14 56 15 57 17 21 19 10

799 RAP.

9 15 10 40

12 29

13 27 13 29

14 04 14 14

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. . . |

775

18 26 18 32 18 47 18 53 19 01 20 19 20 39

789

12 44 15 25 17 00 19 30 20 00 20 26 20 35 20 45 20 55 21 03 21 13 21 25 21 32

21 33 21 39 21 46 22 01 22 29

783 KXPR.

20 30 22 10 23 16 0 41

2 22 2 43

781 EXPR.

21 40 23 14

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2 26 2 31

3 15 3 25 4 18 5 35 7 16 9 55

B O R D E A U X S A U M U R — P A R I S (Montparnasse)

STATIONS

Bordeaux.. Saintes . . . Niort Parthenay. Airvault... Thouars a. r>-J dép. Montreuil. Brézé-S'-C Chacé-Var. Nantilly a.

— dép. SAUMUR (E)

— dep. Nantilly d. S A U M U R ( O )

— dép. V i v y . . . . . . Blou . . . . . . . Vernantes. Linières-B. Noyant-M. 'Chât.-la-V. Chât.-du^L Courtalain Chartres .. Paris, arr.

784

5 30 6 04 6 17 6 26 6 31

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IS 26 19 05 19 12 19 30 19 42 19 51 20 11 20 24 20 40 21 19 21 53

768 710

9 45 16 40 20 20 21 53 22 24 23 00

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L I G N E D ' O R L É A N S j ( ; t i " l l ..;naoo •.ttri-'.ldo'i> ?sn\m

P A R I S — T O U R S S A U M U R - A N G E R S — N A N T E S

S T A T I O N S

Paris (Orsay) dép. Tours. . . . . . . . . dép. Langeais La Chapelle-s.-Loire Port-Boulet Varennes Saumur arr.

— dép. St-Mai tin-de-la-Pl. St-Clément Les Rosiers La Ménitré St-Mathurin Angers arr. Nantes. arr.

141

21 05 1 11

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21 05 1 34 2 18

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17 10

3307 OMN

6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 10 9 38

13 41

101 EXPR.

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12 32

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3319 OMN.

13 00 13 40 14 Ql 14 12 14 22 14 33 14 43 14 54 15 00 15 07 15 17 15 24 15 52 20 55

103 EXPR.

13 22 13 27

14 03 15 23

3325

12 » 16 30 17 12 17 33 17 45 17 55 18 06 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

121 EXPR.

14 30 18 15

19 24 19 26

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3331 OMN.

14 30 19 28 20 08 20 29 20 41 20 51 21 02 21 24 21 35 21 41 21 48 21 58 22 05 22 35

135 Rapide 20 25 23 38

0 51 0 54

1 30 2 53

N A N T E S — A N G E R S — S A U M U R — T O U R S - P A R I S

STATIONS

Nantes.. dép. Angers, .dép. St-Mathurin . La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St-Martin . . . Saumur. arr. avib— a dép. Varennes Port-Boulet.. La Chapelle.. Langeais Tours... arr. Paris (Orsay).

3308 OMN

5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 '48 6 59 7 15 7 24 7 52 8 30

12 25

120 EXPR.

6 00 7 21

9 08 12 25

122 EXPR.

8 36 9 54

iÔ 29 10 31

11 47 15 40

3316

10 37 11.06 11 14 11 24 11 31 11 37 11 48 11 57 12 09 12 25 12 34 13 02 13 40 17 40

3320 OMN

9 40 14 20 14 47 14 55 15 05 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16 50 17 30 21 50

102 EXPR

12 11 13 33

14 08 14 11

15 05 19 19

S A U M U R - P O R T - B O U L E T C H I N O N

STATIONS

SaumurOrl. Port- Boulet Avoine Chinon

1803

6 48 7 16 7 27 7 38

1809 le Jeudi

9 08 9 19 9 33

11 25 H 35 11 49

1807

15 43 16 29 16 55 17 12

STATIONS

C h i n o n Avoine Port- Boulet SaumurOrl.

1802 7 09 7 28 7 56 8 17

4836

13 02 13 36 14 12 14 33

1810 20 03 20 18 20 41 21 02

LeJeudi, 1812 15 25 15 39 17 45

S A U M U R — B O U R G U E I L

A N G E R S — DOUÉ — M O N T R E U I L — P O I T I E R S

STATIONS

Angers St-L. Martigné...

18 06|Doué-la-F»«, "les Verchers leVaudelnay Montreuil a.

STATIONS

SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueil..

6 48 8 17 8 26

mardi

12 41 12 50

15 43 16 30

STATIONS

Bourgueil.. Port-Boulet

16 39 SaumurOrl.

6 50 7 56 8 17

11 04 12 32 12 48

(B)

15 11 17 45 18 06

(A) N'a lieu que le Samedi. — (B) N'a pas iieu.le Mardi,

d Loudun Moncontour Poitiers

li'np E *

1855

7 40 8 00 8 07 8 14 8 25

8 42 9 35

10 03 11 31

1857

11 » 12 21 12 46 12 56 13 03 13 14

13 37 14 33 15 03 16 30

I

1863 EXPR;

16 01 17 03 17 19

17 28 17 36 OMN. 17 54 18 57 19 32 21 10

1865

17 30 19 04 19 40 19 48 19 55 20 0 7

20 19

E—

STATIONS

Poitiers Moncontour Loudun... . Montreuil a.

— d. leVaudelnay les Verchers Doué-la-F116. Martigné... Angers St-L.

1854 M.V.

6 15 6 29 6 40 6 48 7 12 8 44

1852

6 30 8 04 8 43 9 20

E X P R . 9 30 9 39

' 9 s i 10 07 11 07

1856

10 40 12 29 13 22 14 02 M . V . 14 24 14 36 14 45 14 54 15 12 16 34

1868

16 45 18 21 19 16! 19 51

20 16 20 29 20 39 20 49 21 121 22 281

Là Direction' du Journal décline toutes respon­sabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'Jndication contraire, les heures indi­quées sont toujours les heures de départ. oq erni-rq ...lin

110 EXPR.

14 51 16 26

lé 49

17 09 17 11

17 28

17 51 18 17 22 41

3334 OMN-

16 57 19 38 20 06 20 13 20 22 20 33 20 39 20 50 21 01 21 13 21 32 21 41 22 10 22 48 •5T8

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0 28 1 47

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S A U M U R A L A F L È C H E

Saumur dép. V ivy . . . . L o n g u e Les Hayes.. Brion Jum'« Chartrené . . Baugé ].\Â.'e\

Clefs. La Flèche...

8 55 9 07 9 21 9 29 9 35 9 42 9 55

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14 49 15 00 15 12. 15 20| 15 26 15 32 15 43 15 59 16 11

21 07 21 18 21 29 21.36 21 41 21 46 21 57 22 12 22 24

L A FLÈCHE A S A U M U R

La Flèche d. Clefs Baugé Chartrené .. Brion Jum'»';

Les Hayes.. Longue V i v y Saurnur, arr.

6 6 42 6 58 7 05 7 11 7 15 7 23 7 34 7 «4

i l 10 11 24 11 40 11 47 11 53 H 57 12 06 12 19 12 29

17 26 17 41 18 02 18 09 18 20 18 24 18 39 18 50 19 01

CHEMIN DE FER D E P A R T r i E M L Trains de Saumur à Cholet

S T A T I O N S E l H A L T E S

Saumur E.dép Nantilly (h) ar

— dép Chacé . . Munet (halte) Coudray-Mac Courchamps. Monfort-Cizayl Douces (halte) Doué-la-Font.

— dép Baugé-l-Fours Les Verchers Ligné (halte; Nueil . . . Passavant . Cléré. . . Les Cerqueux Vihiers. . St-Hilaire(hal) Coron. . . , Vezins . . La Poterie . Nuaillé CHOLET ar

OHMIBUS-MIXTIS QCOTIDIIXI 1" et i" classe

e 45 6 s i e a 6 se e 59 1 09 1 50 1 30 1 3 8

7 44 8 10 8 19 8 « 8 36 8 SI 8 S7 9 10 9 1» 9 S4

16 00 16 17 10 41 10 (0 11 00 11 16

16 01 16 07 16 ( 8 16 11 16 15 16 15 16 36 16 46 16 54 17 I 17 10 17 29 17 37 17 46 17 58 18 08 13 14 18 SS 18 «S 18 85 19,11 19 85 19 45 19 15 10 11

Trains ds Cholet à Saumur

S T A T I O N S ET H A L T E S

dép.

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CHOLET Nuaillé La Pote Vezins Coron Se H .HT Vihie Les Cerqueux Cléré Passavant (h) Nueil . . . Ligot (halte) Les Verchers Baugé-l-Fours] Doué-la-F. ar.

— dèp Douces (halte) Mop\iortctzay| Courunamps . Coudray-Mac. Munet (halte)! Chacé . . . Nantilly |h . a

— dép Saumur E- a r

OHNIBDS-MIXTIS i " et t"

Qucyitsii>(l classe

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10 08 10 13 10 10 10 13 10 » 10 18 10 84

13 49 14 06 14 17 14 11 14 46 18 08 l i 85 15 54 16 06 18 18 16 18 16 35 16 47 16 55 17 01 17 15 17 81 17 40 17 49 18 08 18 10 18 11 18 11 18 18 18 tii

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O B S E R V A T I O N S , - L ' h e u r e d e » C h e m i n » d e f« d e l ' A n j o u e s t c e l l e d e P a r i s . L e s S t a t i o n s d e s C h e ­m i n s J e f e r d e l ' A n j o u q u i n e s o n t p a s a d m i s e s i t r a f i q u e r « l i r e c t e m e n t a v e c l e s s t a t i o n s d e s r é s e a u i d e l ' O r l é a n j e t d e l ' E t a t n e d é l i v r e n t d e s billets d e v o y a g e u r s q u e p o u r l e i s t a t i o n s d e B a u g é , N o y a n t -M é o n , S a u m u r - E t a t , N a n t i l l y , D o u e l a - F o n t a l n » C h o l e t , C h a l o n n e s - E t a t , e t l a P o s s o n - è r e , m a l ' I * e n r e g i s t r e n t l e s b a g a g e s e t l e s c h i e n s p o u r l e u r d e s t i n a t i o n d é f i n i t i v e s u r o e s r é s e a u x .

E n p r i n c i p e , l e s t r a i n s m i x t e s d e v o y a g e u r s e t à

m a r c h a n d i s e s d u r é s e a u A n j o u n ' é t a n t p a s a t t e n d u d a n s l e s g a r e s d e j o n c t i o n p a r l e s t r a i n s d e v o y » > g e u r s d e s r é s e a u x v o i s i n s , e n c a s d e r e t a r d d e c e t r a i n s m i x t e s l a c o r r e s p o n d a n c e n e u t p a s g a r a n t i L a c o r r e s p o n d a n c e n ' e s t p a s n o p p l u s g a r a n t i e p o u r l e i t r a i n s m i x t e s c o r r e i p o n d a n t s a u - d e l à d e s d é l a i ) d ' a t t e n t e p r e s c r i t s p a r l ' a d m i n i s t r a t i o n é f e a r t e m e r *

a i t .

Le Gérant : P. RICHOU.

Saumur. — Imp. Girouard & Richou.

Certifié par .l'Imprimeur soussigné,

Vu par nous, Maire de Saumur,

pour légalisation de la signature du Gérant, 3*ion' :iïOJ i.'U oïj?uittm i*ji"nc ,su(fjtu .»

Hôte de Ville de Saumur, le SHJ OP V .«hnjrgeqo'rl

us M A I R E .