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Année—№92 I ABONNEMENTS Trois MQÎS. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An . . . . 12 fr. En dlhors du département: 1Б fr. KTRANGER 25 FRANCS INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.80 Réclames 2 fr. Faits locaux 2.50 Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local d'Annonces Judiciaires cê? d'Avis Divers - FONDE EN 1841 - PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI RÉDACTION & APIVIlNISTRATiOfVi ï 4 - PLACE DU I^ÂRCHÉ-NOÎR Mercredi 18 Novembre 1931 LE NUMERO Les Abonnemer.ts sont paynbles d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour une innée, La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. С/С/ Nantes 154-28 f Qirectenr: Л. o m o U A R D Téléphou* 1-95 Optimisme et i*essimisme Depuis quelque temps, à propos de l'évolution des diverses crises dont nous souffrons, une sorte de polémique est ouverte entre les optimistes el les pessimistes. On connaît ce dialogue de l'ancien Boulevard : — Tout s'arrange, disait l'op- timiste. — Oui, répliquait le pes- simiste, tout s'arrange,mais mal! Il vaudrait mieux reconnaître que, laissées à leur propre pen- chant, les choses s'arrangent au hasard sans égard ni pour le bien ni pour le mal, mais que, diri- gées par la raison de l'homme et soumises à son effort patient, il y a peu d'exemples qu'elles s'ar- rangent tout à fait mal. Dans la paix plus encore que dans la guerre, on n'est vaincu que lorsqu'on s'avoue vaincu. L'optimisme et le pessimisme, fondés sur la seule disposition des choses, sont toujours démen- tis, parce qu'ils ont leur source dans le goût du moindre effort et que le moindre effort exclut aussi bien l'exacte prévoyance des événements que le pouvoir de les corriger. Il n 'y a qu'un optimisme sain : [celui qui tire sa raison d'être, noii delà perspective des chan- jces, mais delà conscience d'une [volonté ou, simplement, d'une (bonne volonté qui se sait prête à [agir ou à réagir, quelles que [soient les chances. Quant au pes- Isimisme de parti pris, c'est (ou- (jours un signe de faiblesse, de Imauvaise santé ou de calcul per- Ifide. Le pessimisnie ne se justifie, len tout cas, que,comme méthode de précaution de l'esprit qui pré- voit la.pire hypothèse pour,mieux pe préparer à y faire face. Aujourd'hui, l'évolution de la [crise économique et de la crise tinternationalepermet toutes les |hypqlhè,ses dans, .l'é, m i l u alité Iles choses obéiraient à des lois i purement mécaniques. Car il est I facile d'imaginer les répercus- isions.les plus diverses des acci- dents que la situation présente j rend possiblesj Mais ce qu'il ne faut pas ou- blier, c'est là force de la vie. Les sociétés humaines ne sont à la merci des événements, ni pour le bien, ni pour le mal. Elles dé- pendent, par définition, de la conduite des hommes. Or les hommes ont, plus que les autres êtres, la faculté de corriger leurs erreurs. Et quand l'humanité tout entière, comme aujourd'hui, a le souci des dangers qu'elle court et la volonté d'y échapper, il est certain que, sous l'effort universel, les choses finiront par entrer dans un équilibre satis- faisant. Pour la France, en particulier, la situation est plus favorable que pour tout autre peuple. 11 n'y a de dangers, précisément chez nous, que dans Tillusion que nous avons que notre vigi- lance doit porter sur les autres plutôt que sur nous-mêmes. Lucien ROMIER. La vérité sur le désarmement M. Louis Souclion, dans Figaro pense que le discours prononcé dimanche à Besan- çon, par M. Jean Fabry, président de la commission de l'armée de la Chambre, est appelé à un certain retentissement en Eu- rope, au moment où une virulente campa- gne pacifiste propage dans le monde de périlleux sophismes concernant le désar- mement : и II déclare que le désarmement généra' est impossible, que l'égalité des arme- ments est chimérique el qu'il s'agit, en réalité, pour l'Allemagne, de tirer avanta- ge de son (( potentiel » d'agression. Il pré- conise, comme unique solution, la création d'une force internationale, encore que, de son proprp aveu, celte force ne puisse ja- mais garder qu'un caractère punitif et soit certainement hors d'état d'assurer la sécu. rité des nations pacifiques et de les garan- tir de toute attaque brusquée. » Il faut se féliciter d'entendre enfin un parlementaire éminent dire courageuse- ment ces vérités essentielles. » Mais cela ne doit pas se borner à des discours el comporter des conclusions, im- précises. » Une presse nombreuse, une propagan- de impudente empoisonnent en ce mo- ment l'opinion publique, lui font espérer que la conférence du désarmement sera l'aurore d'une ère de paix universelle et que seuls y sont opposés de ténébreux pro- fiteurs d'une nouvelle guerre. )) Oii se trouve la contre-partie ? Qui dé- masque ces grossiers mensonges? Qui ose dire la vérité iur la conférence en quRS- lion » Seuls dans la grande presse, nous avons entrepris ici une campagne pour dé- montrer, preuves en mains, les périls cer- tains de cet** assemblée, et nous devons avouer que notre compagne n'a rencontré d'éch<ï. que,,dans les Amis du Peuple el cer- tains quotidiens de province. A notre con- naissance, les. journaux où M. Fabry lui- .même posa|<îe (quelque influence n'en ont pas soufflé mi>t. ' „ Се n'est,"; pas,-pour nous décourager. Mais nous espérons que le discours de Be- sançon n'est qu'un commencement. Nous aimerions apprendre que, à leur tour, quel- ques hommes politiques se déclarant natio- naux vont prendre leur billon de pèlerin pour aller aux quatre coins du pays crier (( Casse-cou I » aux Français ! C'est à ce prix seulement qu'on méritera de se classer par- mi les défenseurs de la cause nationale. » iiiiiiîrin»iiuiiiim»miiiii8îiiimm NOUVELLES EXPRESS M. Briand s'efforce de trouver une solution qui satisfasse h la fois la Chine et le Japon. La Chambre entend les interpellateurs sur le chômage et sur la politique exté- rieure du Gouvernement. Serge de Lenz a été arrêté à Bruxelles. L'aviateur Détroyat a quitté la maison de santé de Tours pour rentrer dans sa famille. _ M. Hoover a reçu M. Grandi à Was- hington. Il II »11 a 111 i m i 11H1111 i n I II 1111111 m ilTi Le Chômage La Chambre s'est attaquée, dès la repri- se de ses travaux, au problème du chômer ge. Elle n'a peut -être pas pris la meilleure voie pour le résoudre rapidement puisque treize orateurs ont la prétention d'appor- ter chacun une solution, alors qu'une seu- le suffit pourvu qu'elle soit bonne, et sur- tout appliquée sans délai. Sans doute le gouvernement les précédera-t,-il en prenant de lui-même des mesures utiles, préféra- bles aux meilleurs discours. Il n'en reste pas moins que cette question est parmi les plus imporlantes de l'heure, car le nom- bre accru des sans-travail nous fait toucher du doigt la réalité de la . crise économique dont nous sommes atteints à notre tour, comme on l'avait d'ailleurs prévu. Or, il faut bien le dire, si l'on peut atté- nuer, el assez faiblement, les maux que le chômage entraîne pour les ouvriers el leurs familles en organisant divers syslè mes d'assistance, le remède efficace n'a point encore été trouvé. Le fameux « dole » britannique n'.a, eu d'autre réstiltal que d'étendre la maladie même qu'il se vanlail de guérir, et quant M. Léon Blum s'écrie sans rire ' <( Que fût devenue l'Angleterre sans 'sa caisse de chômage P », il suffit de lui répondre, comme le Temps : « Dites- nous plutôt ce qu'elle est devenue avec!» Quoi qu'en j^nsent; les socialistes, on -est bien oWigii' içfcî#e.;r£Courir à une lapalissa- de et de direi-q-jt'on ne se débairrasse du chômage qu'en créani du Iravail. Toul le r."stp est lilléraluro. Mais comment créer du Iravail I.'in- duslrie cl le coniniorre no demandent pas mieux que produire cl fuire circuler des richesses. Mais ils se \oicnt on ce moment paralysés pnr des circonslances ('conoml- ques externes que leur seul désir ne peut modifier. Non seulement ils ne peuvent conquérir dos marchés étrmgers, déj'i con- gestionnés, mais même chez leurs clients habituels ils se heurtent soit à une très nette volonté de restriction, soit à des bar- rières douanières nouvelles, soit enfin à une concurrence de plus en plus serrée et qui devient invincible depuis quelques mois. En effet, dans tous les pays produc- teurs on a procédé en ces derniers temps à une révision des prix diC revient et, com- me toutes les mesures de ralionalisalion, centralisation, économie de frais généraux, etc., avaient été prises dès .a^'ant le début de la crise, on s'y est résolu ii abaisser lo taux dos salaires. Les Elals-Unis, brrtlnnl ce qu'ils avaient adoré, ont donné le sign.Tl du mouyeinenl. L'Angleterre s'est nionlréo plus timide, mais l'Allemagne est onlrée résolumenl da.ns la vole el elle y va même d'un pas accéléré. Dans ces conditions no- tre industrie se trouve doublement handi- capée à l'extérieur; elle ne pourra établir de nouveaux prix susceptibles de la remet- tre en ligne que si elle se plie elle-même à la règle établie par ses concurrents. Elle ne Irouvora qu'il ce compte le moyen d'of- frir une occupation è la main-d'œuvre na- tionale. Il est aisé de se livrer 1,^-dessus fi des exégèses démago,giquos. Mais le dur dilem- me est l.'i : le chômage avoué ou voilé d'ime part, un réajustement des salaires aux non. veaux prix mondiaux de l'autre. Cet équi- libre exige beaucoup de doigté et de bon- ne volonté d'un côté comme de l'autre de la barricade; mais on n'échappera pas i\ la nécessité de le réaliser. Voilà ce qtie les ora- letirs du Parlement négligeront peut-être de dire. Mais il faut regarder la vérité en face. César RIROTTEAU. (Réveil Economique) La Commission Economique franco-allemande La commission économique franco-alle- mande a clôturé les travaux de sa premiè- re session. Dans sa séance finale, lai commission a pris connaissance des éludes poursuivies dans la journée précédente par ses experts. Il a été décidé que les quatre sous-commis- sions se réuniraient aux dates suivantes : La première sous-commission : Aménage- ment des relations commerciales el du dé- veloppement des ententes franco-alleman- des, à Berlin, le i5 décembre. La 2" sous-commission : Questions de transports, à Paris, les 27 et 28 novembre. La 3° sous-commission : Communautés d'intérêts à établir entre les économies des deux pays, à Berlin, le i5 décembre. La i" sous-commission : Problèmes pou- vant intéresser la coopération extérieure des deux pays, à Paris, les 18 et 19 décem- bre. Dans l'intervalle, les présidents des qua- tre sous-commissions demeureraient en contact permanent pour préparer aclive- menl la lAclio de ces dernières el en assu- rer la proHiplo exécution. §§§ Le conñit sino-japonais Senalus, dans l'Avenir, est d'avis qu'il n'est que de laisser un peu de temps au gouvernement de Tokio pour que la solu- tio.n du (.•onllit iii;iiidchoiiri(iu se dégage d'eile-niênie : <( l.a paix régnera dès c|ue los généraux chinois, qui jouent chacun leur parlio sans •s'occuper des fantômes de gouvernements de Nankin el de Canton, auront été succes- sivement l);iltus.ou achetés. El le Conseil pourra ?e réjouir de n'avoir pas pris une peine inutile! On fera sembl.nnt de l'ap- prouver. » A la vérité, du moment que les Soviets ne tiennent décidément ])as h se mêler .'i cette affaire et que les Etats-Unis obser- vent une attitude prudente, il est bien inu. tile de se mettre martel en tête. Le Japon ne déclarera jamais la guerre à la Chine, - ___ •nillMllllg»M III n puisqu'il n'y a pas de Chine, phénomène important dont La, S. D. ¡N. n'a pas tenu un comjtle suffisant; il se bornera îi proléger la Miuidchourie coniro les raids dos géné- raux (jui ne sont que des cliofs de bande. Que vout-on de plus i> On devrait l'en re- morcior ot no pas inollro les prétendus gouvernouioids do Nankin ot do Canton dans l'obligalion, toujours désagréable, do reconiiiu'lre qu'ils n« gouvernonl rion, » Voilà pourquoi votre fille est muette,..! A tin de nos derniei^s grands congrès po- litiques, la question coloniale <s, été mise il l'ordro du joiu-. Un orateur — (nù a d'ail- leurs été gouverneur général d'une de nos; ])Ius importantes colonies — a déclaré ; « Le public qui so pressait si nombreux il Vinconnes ne se doutait pas du drame angoissant qui se jouait derrière le décor; féérique. » Ce drame, c'est la conlro-oifonsivc des énergies indigènes réveillées par le dyna- misme européen. » «Outre de Boufre », comme di.sail Tarla- rin. Ce « dynamisme européen » est bien cou])iil)le s'il esl resiwnsable dos événe- ments de Yon-Baï. Nous pensions, nous, comme le général Henri Noguès et l'unani- niilé do nos camarades d'Indochine, nue les mouvements do rébellion de certaines populations de l'Annam étaient dus aux ox-c^lations communistes d'jorigino inolte- nienl soviétique. Potil-on dès lors, en face d'une inspiration purement asiatique car personne ne tient à considérer les théories el les excès des bolchevistes com- me (l'essence européenne parler do <( dynamisme européen » ? Parlons de la faiblesse européenne, do l'incohérence européenne, ,soit, mais ne déplaçons pas les responsabilités à coups d'axiômos absilraits dignes dei .Ilos^ph Prudhomme. Lo «drame qui se joue derrière le décor», c'est le drame de la contradiction et de la sottise dont les principaux acteurs sont des politiciens et certains fonctionnaires pusil- lanimes qui sont leurs clients ou leurs complices. On ne conserve pas un grand empire co- lonial en y semant soi-même les graines empoisonnées de la révolte et du mépris de l'autorité. Ce sont des Français qui ont constitué en Indochine les premières . cellules com- munistes. Ce sont des Français qui ont fondé les premiers journaux hostiles à la France. Ce sont des Français qui ont, dans leur enseignement, préconisé plus ou moins clairement la révolte dos indigènes. Ce sont des Français aigiris, rancuniers — et parfois cependant repus — qui ont multiplié les sections de la Ligue des droits de l'homme dont chacune est un ré- duit anti-français. Ce sont des Français qui ont énervé la répression, désarmé les tribunaux et pris lo parti des massacreurs contre les victi- mes. Ce sont des Français (pii ont vidé de ses troupes blanches l'Indochine et commis de graves imprudences dans la répartition du corps d'occupation. •Te p o u r r a i continuer longtemps ainsi. Est-ce cela le «dynamisme européen 1) !> C'est tout le contraire du dynamisme; c'est de la faiblesse, de l'incurie, de l'ignorance et parfois de la complicité. Le remède, nous a dit l'orateur politique dont le discours fait l'objet de ce billet, est dans le « libéralisme ». Nous connais- sons l'antienne. Le remède est dans la con- tinuation des erreurs. Le remède est dan^

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  • A n n é e — № 9 2 I ABONNEMENTS

    Trois MQÎS. . 4 fr. Six Mois. . . . 7 fr. Un An. . . . 12 fr.

    En d lhors du département: 1Б f r . K T R A N G E R 2 5 F R A N C S

    INSERTIONS

    Annonces, la ligne. 1.80 Réclames — 2 fr. Faits locaux — 2.50

    Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local d'Annonces Judiciaires cê? d'Avis Divers

    - FONDE EN 1841 -P A R A I S S A N T L E M E R C R E D I & L E S A M E D I

    RÉDACTION & APIVIlNISTRATiOfVi ï 4 - P L A C E DU I^ÂRCHÉ-NOÎR

    Mercredi 18 Novembre 1931

    LE NUMERO

    Les Abonnemer.ts sont paynbles d 'a-vance et l 'acceptation de trois nu-méros engage pour une innée,

    La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui.

    С/С/ N a n t e s 154-28 f Qirectenr: Л . o m o U A R D Téléphou* 1-95

    Optimisme et i*essimisme

    Depuis quelque temps, à propos de l 'évolution des diverses crises dont nous souffrons, une sorte de polémique est ouverte entre les optimistes el les pessimistes.

    On connaît ce dialogue de l'ancien Boulevard :

    — Tout s 'arrange, disait l'op-timiste. — Oui, répliquait le pes-simiste, tout s 'arrange,mais mal!

    Il vaudrai t mieux reconnaître que, laissées à leur propre pen-chant, les choses s 'arrangent au hasard sans égard ni pour le bien ni pour le mal, mais que, diri-gées par la raison de l 'homme et soumises à son effort patient, il y a peu d'exemples qu'elles s'ar-rangent tout à fait mal. Dans la paix plus encore que dans la guerre, on n'est vaincu que lorsqu'on s 'avoue vaincu.

    L'optimisme et le pessimisme, fondés sur la seule disposition des choses, sont toujours démen-tis, parce qu'i ls ont leur source dans le goût du moindre effort et que le moindre effort exclut aussi bien l'exacte prévoyance des événements que le pouvoir de les corriger.

    Il n 'y a qu 'un opt imisme sain : [celui qui tire sa raison d'être, noii d e l à perspective des chan-

    jces, mais de l à conscience d 'une [volonté ou, s implement , d 'une (bonne volonté qui se sait prête à [agir ou à réagir , quelles que [soient les chances. Quant au pes-Isimisme de parti pris, c'est (ou-(jours un s igne de faiblesse, de Imauvaise santé ou de calcul per-Ifide. Le pessimisnie ne se justifie, len tout cas, que ,comme méthode de précaution de l 'esprit qui pré-voit la.pire hypothèse pour,mieux

    p e préparer à y faire face. Aujourd 'hui , l 'évolution de la

    [crise économique et de la crise t in te rna t iona lepermet toutes les |hypqlhè,ses d a n s , .l'é, m i l u alité où Iles choses obéiraient à des lois i purement mécaniques. Car il est I facile d ' imaginer les répercus-isions.les plus diverses des acci-dents que la situation présente

    j rend possiblesj Mais ce qu'il ne faut pas ou-

    blier, c'est là force de la vie. Les

    sociétés humaines ne sont à la merci des événements, ni pour le bien, ni pour le mal. Elles dé-pendent, par définition, de la conduite des hommes. Or les hommes ont, plus que les autres êtres, la faculté de corriger leurs erreurs. Et quand l 'humanité tout entière, comme aujourd 'hui , a le souci des dangers qu'elle court et la volonté d'y échapper, il est certain que, sous l'effort universel, les choses finiront par entrer dans un équilibre satis-faisant.

    Pour la France, en particulier, la situation est plus favorable que pour tout autre peuple. 11 n 'y a de dangers, précisément chez nous, que dans Tillusion que nous avons que notre vigi-lance doit porter sur les autres plutôt que sur nous-mêmes.

    Lucien ROMIER.

    La vérité sur le désarmement

    M. Louis Souclion, dans Figaro pense que le discours prononcé d imanche à Besan-çon, par M. Jean Fabry, président de la commission de l ' a rmée de la Chambre, est appelé à u n certain retent issement en Eu-rope, au m o m e n t où u n e virulente campa-gne pacifiste propage dans le m o n d e de périlleux sophismes concernant le désar-m e m e n t :

    и II déclare que le désarmement généra ' est impossible, que l 'égalité des arme-men t s est ch imér ique el qu ' i l s 'agit, en réalité, pour l 'Allemagne, de tirer avanta-ge de son (( potentiel » d'agression. Il pré-conise, comme u n i q u e solution, la création d ' u n e force internationale, encore que, de son proprp aveu, celte force ne puisse ja-mais garder q u ' u n caractère punitif et soit cer ta inement hors d 'é ta t d 'assurer la sécu. r i té des na t ions pacifiques et de les garan-tir de toute a t taque brusquée.

    » Il fau t se féliciter d ' en tendre enf in u n par lementaire éminen t dire courageuse-m e n t ces vérités essentielles.

    » Mais cela ne doit pas se borner à des discours el compor ter des conclusions, im-précises.

    » Une presse nombreuse, u n e propagan-de i m p u d e n t e empoisonnent en ce mo-m e n t l 'op in ion publique, lui font espérer que la conférence d u désarmement sera l ' aurore d ' u n e ère de paix universelle et que seuls y sont opposés de ténébreux pro-f i teurs d ' u n e nouvelle guerre.

    )) Oii se trouve la contre-partie ? Qui dé-masque ces grossiers mensonges? Qui ose dire la vérité i u r la conférence en quRS-lion

    » Seuls dans la grande presse, nous avons entrepris ici une campagne pour dé-mont re r , preuves en mains, les périls cer-ta ins de cet** assemblée, et nous devons avouer que not re compagne n 'a rencontré d'éch On devrait l 'en re-morcior ot no pas inollro les pré tendus gouvernouioids do Nankin ot do Canton dans l 'obligalion, toujours désagréable, do reconiiiu'lre qu' i ls n« gouvernonl rion, »

    Voilà pourquoi votre fille est muette,..!

    A tin de nos derniei^s grands congrès po-litiques, la question coloniale C'est tout le contraire du dynamisme; c 'est de la faiblesse, de l ' incurie, de l ' ignorance et parfois de la complicité.

    Le remède, nous a dit l 'orateur polit ique dont le discours fait l 'objet de ce billet, est dans le « libéralisme ». Nous connais-sons l 'ant ienne. Le remède est dans la con-t inuat ion des erreurs. Le remède est dan^

  • le traitenieixt du mal par le mai, Le remè^ de est dans l 'aggravation du mal.

    C'est encore cela le « dynamisme euro-péen » ?

    Cependant, quand le gouvernement a voulu en f inir avec le bandit isme en Corse, a-t-il employé la méthode dite « libérale » ? Les journaux n'ont-i ls pas publié la photo-graphie des Coo gardes mobiles, des autos-mitrailleuses et autres agents du « libéra-lisme », qui prenaient place sur le paque-bot « El-Dzem » Ce qui est l)on en Corse contre des Français dévoyés, mais qui sont des « Français tout de même, ne pourrait-on l 'employer aussi ut i lement contre les bandits de l 'Annam, de la Cochinchine et du Tonkiu ?

    Décidément, la Grande Guerre, celte éco-le de réalités et d'énergie, ne nous a pas libéré des sophistes et des métaphysiciens. Quand tlonc le dynamisme français nous débarassera-t-il de ces rêveurs ?

    DOUM-DOUM. ( L a France Militaire)

    INFORMATIONS

    AU CONSEIL DE LA SOCIETE DES NATIONS

    Lundi à 1 6 heures, au Ministère des Af-faires étrangères, s'est ouverte la sessiofx extraordinaire d la S. D. N. dont l'objet, comme on le sait, est de trouver une solu-tion au confia sino-japonais en Mandchou-rie. Pour la troisième fois l'institution de Genève s'occupe de cette grave affaire qui risque de s'étendre en Extrême-Orient.

    Datis les milieux officiels japonais, on dé-claire qu'il y a peu de chmices que le Con-seil de la Société des Nations réussisse à ré-gler le différend sino-japoruiis, à mo:ins qu'il ne recommande le recours à des né-gociations directes entre la Chine et le Ja-

    §§§

    LES TARIFS DE CHEMINS DE FER

    Les membres du Groupe radical et radi-cal-socialiste ont recueilli les cinquante si-gnatures nécessaires à la demande de dis-cussion immédiate d'une proposition de ré-solution aux termes de laquelle le Gouver-nement serait invité à ne pas procéder au relèvement des tarifs de chemins de fer avant d'en saisir l'Assemblée.

    Suivant des informations recueillies dans les couloirs, le groupe radical aurait décidé de porter cette question à la tribtiné à la fin de la séance publique de jeudi prochain, 1 9 novembre.

    POUR LA PROTECTION DE LA FEMME

    avec le président Hoover et les membres de son administrailon.

    M. Grandi est ¡Hurli directement par che-min de fer pour Washington.

    UN CONGRES D'AMICALES S. E. le cardinal Maurin a présidé à Lyon,

    le congrès régional des Amicales de l'ensei-gnement libre.

    De nombreuses notabilités ecclésiastiques y assistaient. M. Meyerie, président de l'U-nion régionale, insista sur le développe-ment des amicales dans le sud-est, qui com-prennent déjà cent-vingt associations mas-culines el quatre-vingt-dix-huit associailions féminines.

    Des rapports furent présentés sur l'aide financière et morale apportée aux inslitu-leurs libres et aux écoles.

    JOURNEE DE CLOTURE Le bureau de presse de l'Exposition Co-

    loniale communique que, dans la journée de dimanche i5 novembre, 558.793 person-nes ont visité l'Exposition. Ce chiffre est le plus haut qui ait été atteint depuis l'ou-verture de l'Exposition Coloniale.

    Au total, l'Exposition Coloniale Interna-tionale a reçu 33 millions / 1 9 0 . 3 3 o visiteurs.

    §§S LES SAPEURS-POMPIERS, CORPS D'ELITE

    M. Dupin, député de la Loire, voudrait que les sapeurs-pompiers titulaires de la médaille d'hormeur prévue par le décret du 1 6 février 1 9 0 0 , ayant accompli 05 années de services et âgés d'au moins 6 0 ans re-çoivent une allocation annuelle. Et ce ne serait encore que bien modestement recon-naître l'abnégation, le dévouement et la vaillance de ces braves gens.

    §§§ LES ECOLES MILITAIRES PREPARATOIRES

    Le gouvernement a déposé un projet de loi modifiant la loi du 1 9 juillet i 8 8 4 déjà modifiée par les lois du i5 avril 1 8 9 a et du 28 juin 1 9 2 9 , relative à la création des éco-les militaires préparatoires.

    D'après ce nouveau projet, l'âge d'admis-sion est ramené à i3 ans au lieu de il\, et, à moins de 1 8 ans au i" octobre de l'ad-mission aux écoles. En principe, il est créé six écoles militaires préparaloires.

    M. Charles Richel estime qu'on devrait étendre à toutes les femmes la législation sur les femmes en couches. A son avis tous les travaux {intellectuels ou manuels) pé-nibles devraient leur être interdits.

    PENSIONS DES VEUVES DE GUERRE REMARIÉES

    Au nom de la commission des pensions, M. Jean Goy a fait un rapport favorable à l'adoption de la proposition de la loi de M. Laville, disant que les taux des pensions des veuves de guerre remariées, redevenues veuves, seront portés, à partir du avril 1 9 8 0 , aux taux fixés pour les pensions des veuves de guerre non remariées.

    M. GRANDI EN AMERIQUE

    M. Grandi, ministre italien des Affaires étrangères, est arrivé lundi maiin, se ren-dant à Washington où il va discuter les di-vers aspects de la situation internationale

    FEUILLETON de L'Echo Saumurois N« 2 2 — 1 8 Novembre

    L a p o n n e i l e m o n o n c l e p a r CHARLES D O D E M A N

    iSuite) Les colères de mon père tombaient aus-

    si vite qu'elles s'élevaient. Il se mi t à ri-re, car dans les situations les plus tragi-ques, il saisissait toujours le côté comique des gens et des choses. La colère de mon oncle avait quelque chose de burlesque en soi. Cette idée de l 'accuser d ' u n e prémé-ditatoin criminelle le jeta dans un accès d 'hi lari té.

    — Allons!" Allons! Céréol! conclut-il. N0 vous emportons pas. Vous êtes, au fond, u n brav ehomme, moi aussi. Vous ave*; tort de voir dans ma visite à la Vernhède, un at tentat contre vptre magistrature . Je n 'a i rien dit de ce qui se passe ici, puis-qu ' i l ne s'y passe r ien. Nous n 'ayons pas p a r l i de vous. Notre conversation a roulé seuleaesnt su r la tristesse de voir inexploi-tées 1«!S immenses ricfiesses du sous-sol au-vergnat. Vous avez tort de m e croire ca-pablel d ' u n e viletaie; mais je voue com-prends et je vous pardonne. Je vous prie, q u a n t à mo57 de me pardonner les excès d e langage et de gestes d ' u n tempérament q u i va droit au but et qu 'énervent les dif-l i ^ t é S i i 'ous aimez trop votre pays pour

    NOUS SOMMES DE BONS CLIENTS t

    Et combien rwXfsl Certains produits que nous pourrioris produire chez nous, l'é-tranger nous les fournit en énorme quan-tité : colorants, acide picrique, camphre de synthèse, acide phénique de synthèse, etc..

    Si on voulait, tout de même.

    ne pas admet t re que je puisse fftre dans le vrai. Embrassons-nous, Auguste ! Nous reparlerons de cela à tête reposée.

    Et bravement, loyalement, en homme de cœur, mon père serra, mon oncle dans ses bras.

    Corentine et Joséphin, att irés comme moi par les éclats de voix, étaient à la por-te entr 'ouyerte. Les yeux de l 'enfant , fi-xés sur les objets qui garnissaient la ta-blette d 'acajou, luisaient connue deux pointes de feu. J 'é ta is t rop émue, alors, pour ne pas prêter q u ' u n e at tent ion va-gue à ces jeux de physionomie. J 'embras-sai le maî t re du logis avec une filiale ten-dresse.

    Les souliers neufs avaient fait merveille au marché. Quelle jeune fille n 'es t pas au paradis lo rsqu 'un nouveau chapeau orne sa tête, lorsque de jolis bottines fon t sail-lir la cambrure de son pied I Le passé était oublié en faveur des bottines. Un sou don-n é par u n avare lai plus de prix q u ' u n e fo r tune donnée par u n prodigue. Je con-fectionnai u n déjeuner èxquis.

    Mon oncle dénicha u n e nouvelle bou-teille i83o, af in de sceller la réconciliation, et les deux h o m m e s se m i r e n t à causer d'excursion.

    — C'est une idée I fit tout à coup Si-gismond Céréol — que je ne reconnais-sais plua. (Il leva u n doigt). Nous allons mont re r à notre nièce les beautés de nos vallées auvergnates. Demain, mes petits, je vous offre un voyage à 1« Chaise-Dieu. t.

    REGIONALE

    AU CONSEIL MUNICIPAL

    Les membres du Conseil Municipal se réun i ron t à l 'Hôtel de Ville, le jeudi 1 9 novembre, à 2 0 heures 3o, au lieu ordi-naire des séances, pour délbérer su r :

    I. Rapports des Commissions. II. Affaires Diverses. III. Comité secret.

    DICGi.AIt/ATlONS DE RECOLTES Le Maire de Saumur rappelle

  • Florent ainsi q u ' à M. No^-Tessier,. Bre-tault et Sidaine, Coulon de Saumur , pour Jes excellentes bouteilles envoyées et tou-jours appréciées. Il remercie également les camarades de la section de Bagneux, Sau-piur et Verrie qu i se sonl joints à leurs frères d ' a rmes .

    M. de Grandmaison prend la parole ,>i $on tour pour exprimer toute sa joie de se re trouver cornme chaque année pa rmi de sincères patriotes et amis , ' il a pour tous u n e bonne paroi© qu ' i l soul igne toU-jours d ' u n souvenir s i apprécié « L e Dé-pu tados

    M. le Sous-Préfet manifes te également sa satisfaction de se retrouver p a r m i ses amis, anciens comba t t an t s de St-Florent auxquels i l assure u n e fois de p lus son en t ie r dévouement .

    M. Amiot, ma i re et vice-président du Groupe d 'An jou après quelques bonnes pa-roles, adresse ses félicitations au Président pour la bonne marche de la section, il fait m ê m e entrevoir que le prochain congrès r e l 'U. N. G. aurai t des cFances pour avoir lieu î» St-Hilaire-St-Florent.

    Les ora teurs sont f réné t iquement applau-dis et la parole est donnée aux chanteurs . La soirée s 'est prolongée très heureusement e l n o n m o i n s ga iment .

    Le premier Bal organisé par la section au ra l ieu le samedi 5 décembre à la Villa Plaisance, comme les années précédentes Retenez' b ien cette date et préparez-vous.

    FETE DES COMBATTANTS A BAGNEUX

    Les anciens combat tan ts de Bagneux fê-teront l 'anniversaire de l 'Armistice, di-manche prochain 22 novembre. A mid i : grfand b f U q u e t à FBÔtel Boucheron, les ancins combat tan t s et mobilisés sont priés de se faire Tnscrire avant jeudi 1 8 courant .

    A 20 heures 3o à la salle des Fêtes, grand bal avec l 'orchestre Chevalier et son Jazz, ouvert à tous danseurs et danseuses. En in termède concours de pousse-pousse (gra-tu i t ) doté de nombreux prix.

    (Les dartes de bal seront délivrées à l 'en-trée, réduc t ion pour les anciens combat-tan ts et leurs invités. Tenue correcte exi-gée).

    SPORTING-CLUB SAUMUROIS

    Lffl product ion de l ' équipe première du S. C. S. a r emené la confiance aux suppor-ters saumurois et c 'est sans pessimisme que l ' on envisage le choc qu i d imanche à Thouars opposera les énergiques joueurs de Galidie aux n o n moins énergiques joueurs de Gouban.

    Nombreux sont ceux que cette rencontre intéresse et l ' équipe qui défeiiclra les cou-leurs saumuroises est assurée de trouver u n e galerie sympathique . Les suppor ters qui Se sont fait inscrire pour p rendre le car d é f o n t conf i rmer l eu r inscript ion avant jeudi mid i dern ie r délai, soit chez M. Perr in , bi joutier , ou à M. Huet, rue Molière. Pr ix aller et re tour 10 francs.

    Championnat d'Anjou — i'" série .

    JEAN^TÎ D'ARC DE SAUMUR BAT JEt.\NTVE FRANCE DE CHOLET

    par 6 bu t s à 2

    IMmanche dernier la .feanne d 'Arc avait déplacé son équipe première à Cholet pour y rencont rer en u n m a t c h de championna t le team correspondant de la J eune France.

    Ce m a t c h s ' es t déroulé sur le stade de St-Pierre devant u n e nombreuse galerie évaluée à 7 ou 800 personnes.

    Quoique handicapée par l 'absence de trois t i tu la i res premiers , les Ciel e t Blanc de notre ville o n t réalisé u n « performance remarquable .

    C'est par u n score très net de 6 bu ts à a qu ' i l s on t disposé des Choletais.

    D'après ce résul ta t le c lub Ciel e t Blanc reste seul leader d u Championna t avec 32 bu ts m a r q u é s contre 3.

    Dimanche prochain , nos Ciel et Blanc se produiront à Millocheau, devant le public saumurois . A cet effet, u n g rand gala spor-tif a été m i s sur pied; nous y verrons la toute première de Bessonneau, quar t de fi-naliste de. la Coupe de France IQSO-SI et Champion de l 'Ouest . «

    Championnat Union d'Anjou. — 2° série E S P E R A N C E - S P O R T S D E L O N G U É I

    R . \ T J F A N N E D ' A R C D E SAUIMUR II

    par 3 b u t s h o La Jeanne d 'Arc II rencontrait d imanche

    dernier à L o n g u é , l 'Espérance -Spor ts I, en un ma tch comptan t pour le championnat 0'Anjou, 2' série.

    Fortement handicapée par l 'absence des trois t i tulaires Gautier, Gouban et Chal-

    . m o n t , les deux premiers jouant à Cholet I avec l'équiiKî première, nos cc seconds » se i f i ren t battre, après une partie assez équi-

    librée, au cours de laquelle les deux équi-lies f irent à peu près jeu égal.

    A la mi- temps le score était de i but à o en faveur de Longué qui par la suite mar-qua deux autres buts. — R. D.

    En match amical JEANNE D ' A R C D E S A U M U R I I I

    BAT; E S P P R A N C E - S P O R T S DE LONGUÉ II

    par 3 bu t s à o Après avoir ba t tu l 'E. S. Longué i r par

    4i à 3, St-Louis-Sports (mixte), par 4 à i, l ' In t rép ide de Neuillé I par 1 à o, les osition du Parquet par le com-missaire de iwlice, sous r i i iculpat ion do vols de diverses sommes d 'argent chez son voisin, comparaît à la barre comme fla-grant délit. Ses indélicatesses lui valent 8 jours de prison;.

    Toujours la même. — Peut-être pour la centième fois, Louise Baillargeon, 77 ans, sans profession, comparaît jiour infraction il interdiction de séjours dans le Saumu-rois où celle fois encore elle va purger un mois de prison.

    lotes bibliographiques SAINT BERNARD

    par le P. F.-J. TuoN^лnD, A. A. La vie de ce grand saint de France vient

    heureusement prendre place dans la belle collection des Fies de Saints qu 'édi te la Bonne Presse.

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    LES PAPES A TRAVERS LES AGES •pat" E. LACOSTE (a* sérié)

    Dans u n e première séiie^ l ' au teur avait groupé les dix premiers papes (de saint Pierre à saint Hygin).

    Dans cette deuxième, cent dix ans d 'his-toire « r o m a i n e » se déroulent (de l ' an T4O environ à l ' an aSo).

    Ce bel ouvrage de savante vnlgai-isalion, magni f iquement i l lustré de 1 2 0 gravures (portails, . médailles, monnaies, monu-ments et vestiges, tableaux, fresques, sta-tues, sculptures, vitraux, inscriptions, etc) n 'ennuiera pas le lecteur, c'est une œuvre sérieuse, mais si attrayiantu...

    Les Papes à travers les âges, deuxième série : de saint Pie I""' à saint Fabien, par E. Lacoste. — Un volume formai 2 6 x 1 7 , ia8 pages, 1 2 0 i l lustrations, couverture il-lustrée. Prix : broché, 5 francs; franco, 5 fr. 65. Relié, 9 francs; frOnco, TO f r . o5. La première série est en vente aux mêmes prix.

    Bonne Presse, 5, rue Bayard, Paris (8«), C. c . '1668.

    L'ALMANACH DU COMBATTANT, (fui pa. ra i t chaque année, va entrer dans sa dou-zième année d'existence. Il s'est assuré la collaboration des meilleurs écrivains com-bat tants et des meilleurs artistes de la guerre. Il a été honoré d ' u n e préfacé du Maréchal Foch. Il publie chaque année la législation des combat tants et victimes de la guerre, la législation agricole, des con-tes de guerre et d 'après-guerre, des ar t i -cles variés, de larges extraits des mei l leurs livres de la guerre jjarus en France et à l 'Etranger , u n annuai re complet des Asso-ciations d 'anciens combattants , etc, le .tout très abondamment illustré.

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    2 34 2 55

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    21 50 23 15

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    "é Í7 6 22

    7 06 9 03

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    3307 OMN..

    23 52 6 32 7 21 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 38

    13 48

    101 E X P R .

    7 06 11 42 12 06 12 26

    12 4Í 12 43

    13 02 13 22 14 51

    103 EXPU ,

    , 9.03

    13 39 13 41

    14 14 15 29 17 18 18 21

    3319 OMN.

    8 08 12 59 13 38 14 08 14 18 14 29 14 39 14 50 14 56 15 03 15 13 15 48

    109 3325 115 3331 135 141 EXPR. RAP. OMN. RAP. L.O.

    12 » 17 00 14 08 20 10 21 22 15 14 ié 33 19 38 20 12 23 24 1 52 , , , , 17 15 .. .. 20 51 2 18 • « . • 17 48 .. .. 21 23 .. .. 2 39 . . . . 17 68 21 33 16 20 18 09 2Ó 43 21 44 'Ó 35 '2 55 16 21 18 21 20 44 21 54 0 38 2 59 » • . . 18 32 • • • « 22 05 . . . . 18 38 • • • • 22 11 .. ..

    18 46 • • • < 22 18 . . . . 18 56 • • 22 27 •3 20 Ë ^^ 19 33 21 15 23 02 i Í4 3 43 18 12 22 25 2 34 5 19 19 25 .. .. 23 39 2 34 6 54 20 19

    23 39 8 04

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    — dép. Varennes Port-Boulet . Langeais Tours . . . arr . Paris (Orsay).

    3308 OMN.

    5 29 6 03 6 11 6 18 6 24 6 34 6 38 6 49 7 01 7 34 8 10

    12 38

    120 EXPB.

    6 01 7 05 8 16

    8 46 8 47

    9 50 12 38

    3316

    10 30 11 05 11 14 U 21 11 27 11 37 11 47 11 58 12 13 12 48 13 24

    3320 OMN.

    9 57 14 15 14 50 15 00 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 11 16 50 17 27 21 37

    102 EXPR.

    9 30 10 40 12 00 13 18

    13 50 13 52

    14 55 18 01

    110 EXPR.

    12 35 14 42 16 08 16 28

    16 46 16 48

    Í7 04 17 24 18 06 21'37

    3334 OMN.

    16 53 19 55 20 30 20 39 20 50 20 56 21 07 21 18 21 30 21 53 22 30 23 05 TTo

    SAUMUR PORT-BOULET — CHINON

    116 RAP.

    16 19 17 24 18 41 19 51

    20 21 20 23

    21 21 0 12

    O.L.

    19 35 20 42 22 14 23 38 0 01

    0 21 0 24

    •Ó4Í 1 04 1 30

    136 RAP.

    O 41 1:59

    2 31 2 34

    3 43 7 10

    í STATIONS I -SaumurOrl. Port-Boulet Avoine Chinon

    1803 i 1809 1807 STATIONS 1802 4836(3|4íi36(4 6 38 15 43 eiiinon 7 08 13 02 15 02 7 13; 11 25 16 21 Avoine 7 26 13 35 15 30 7 24 11 36 16 47 i-brt-Boulet 7 56 14 Oí' 17 48 7 36 11 50 17 05 SaumurOrl. 8 17 14 29 18 09

    1810 20 44 20 57 21 23 21 44

    SAUMUR - BOURGUEIL

    STATIONS STATIONS

    SaumurOrl. Port-Boulet Bourgueil..

    6 38 8 10 8 19

    11 47 12 40 12 47

    15 43 16 20 16 27

    Bourgueil.. Port-Boulet SaumurOrl.

    (A)'N'a lieu que le Samedi. —

    6 43 7 56 8 17

    (B) N*a pas lieu

    (A)

    10 54 12 26 12 41

    ( B )

    16 45 17 48 18 09

    le Mardi.

    ANGERS — DOUÉ — MONTREUIL — POITIERS

    STATIONS 1855 1857 18£3 1865 STATIONS EXPR.

    Angers St-L. 6 10 11 35 17 03 17 40 Martigné... 7 35 12 51 17 59 19 08 Doué-la-F"«. 7 56 13 10 18 15 19 37 lesVerchers. 8 02 13 17 19 44 leVaudelnay 8 11 13 25 19 51 Montreuil a. 8 22 13 35 18 30 20 04

    OMN. Montreuil d. 8 41 13 57 19 05 20 21 Loudun . . . . 9 39 14 41 19 54

    20 21

    Moncontour 10 04 15 08 20 22 Poitiers . . . . 11 27 16 25 21 47 .-S EZA

    STATIONS

    Poit iers . . . . Moncontour Loudun . . . y Montreuil a.

    Montreuil d. leVaudelnay lesVerchers, Doué-la-F"o. Martigné.. . Angers St-L.

    1854 M.V.

    6 00 6 15 6 28 6 39 7 02 8 36

    1852

    6 37 7 5» 8 38 9,17

    EXPR. 9 33 9 43

    '9 54 1011 I l 10

    1856

    10 42 12 14 13 13;36

    14 . 14 13 14 21 14 30 14 46 16 «2

    1868

    16 40 18 17 19 21 20 08

    20 39 20 51 20 59 21 05 21 20 22 17

    La Direction du Journal décline toutes responsabilités 'pour les erreurs matérielles qui pourraiint s'être ¡^lissées dans cet horaire.

    A moins d'indication coritraire. les heures indiQuécs sont toujours les heures de départ.

    (1 ) L e s s a m e d i s , s a u f 26-12-31 e t 2 - 1 - J 2 .

    (2) L e s L u n d i s , s a u f 2 8 - j e t 16-5-32.

    (3) S a u f l e j e u d i .

    (4) J e u d i s s e u l e m e n t .

    S A U M U R A LA FLÈCHE

    Longué Les Hayes. Brion Jum>'" Chartrené. . Bangé . . . . . . Clefs La Flèche...

    , 8 55 14 34 21 51 .. .. 9 07 14 45 22 02 9 21 14 56 22 13 .... 9 29 lE 03 22 20 .. .. 9 35 15 08 22 25 ' . R . . 9 42 15 13 22 30 9 55 15 23 22 41

    10 12 15 38 22 56 10 29 15 50 23 08 , .. ..

    LA F L Ë C « E A SAUMUR

    La Flèche d 6 24 11 10 17 26 Clefs 6 38 11 24 17 41 .. ..' Baugé 6 53 11 40 18 02 .. Chartrené... 7 00 11 47 18 09 . .. • Brion-Jumi" 7 06 U 54 18 20 1 Les Haves.;. 7 10 11'58 18 24 .. . Longue" 7 18 12 08 18 39 .. .. Vivy..'. 7 29 12 21 18 50 • . . . Saumur arr. 7 39 12 31 •19 01

    Vu par tiouij Maire de Saumur, pour légalisation de la signatur« du géraat|

    u f ' i & H i y i U i