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82 me Année— N°47 ABONNEMENTS ] Trois Mo ; s. . 3 fr. fi Six Mois. . . . 5.50 Un An . . . . 10 fr. En dehors du département: 12 fr. INSERTIONS Annonces, la ligne. 1.30 Réclames 1.50 Faits locaux 2 fr. Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers - FONDE EN 1841 — PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR Samedi 12 Juin 1926 LE NUMÉRO 1 0 r Les Abonnements sont payables d'a- vance et l'acceptation de trois nu- méros engage pour' une année. La quittance est présentée à l'abonné sans dérangement pour lui. | Directeur ; A. GIROUARD Téléphone 1-95 L'ignorance et l'incompétence arlementaires, l'incohérence du ouvernement ont fini par sou- ever le cœur du pays. On n'en- end plus parler que de faire ppel aux techniciens , aux sa- ants, aux spécialistes. On s'a- Iresse à la science pour nous arer, pour nous sauver, s'il se eut, des politiciens. La constitution du Comité des xperts reflète assez bien cet état 'esprit. C'est un recours quasi ésespéré, et d'ailleurs bien tar- dif, aux compétents contre les •norants du Parlement. L'heure est donc propice pour e tourner du côté de ceux qui avent et pour prendre leur avis. C'est ce qu'on s'est décidé à aire en matière financière ; mais n ne saurait trop généraliser ette excellente méthode, appli- able à tous les cas et à toutes es questions. C'est évidemment ce qu'a pensé otre confrère Le Figaro en ou- rant, parmi nos plus notoires avants contemporains, une inté- essante enquête sur l'un des lus hauls problèmes de ce temps t de tous les temps : celui de la rétendue incompatibilité de la cience et de la foi religieuse. M. Homais a son opinion sur ette question. Il est pour l'in- ompatibilité radicale et même adicale-socialiste entre la science t la croyance. Mais il faut croire ue M. Homais n'est qu'un igno- nt, encroûté dans de ipoussié- ëux préjugés, car les savants 'ançais ne sont pas du tout — ais là, pas du tout — de son vis. Interrogés sur cette prétendue pposition de la science et de la i, ils tombent tous d'accord our déclarer qu'une pareille op- osition n'existe pas. Prétendre u professer le contraire, M ITo- ai, c'est le fait de l'ignorance, e'ia mauvaise foi ou du men- onge. Choisissez ! D'abord, presque tous les sa- ants signalent que ce serait un îrtnquement énorme à la mé- hode scientifique que de négli- er ce fait capital : la plupart des es grands savants : Newton , escartes, Leibnitz, Pascal, Ma- billon, Ampère, Faraday, Couchy, lord Kelvin , Buffon, Laparent, Pasteur, Henri Favre, etc., etc., pour ne nommer que les morts, n'ont nullement été gênés dans leur savoir par la foi. Bien plus, l'esprit religieux agit souvent comme un ferment de l'esprit scientifique, ainsi que le démontre un des savants en- quêtes, M. Bouvrier. Un autre de "ses collègues, ls grand géologue M. Barrois, termine ainsi sa ré- ponse : « La géologie n'est arri- vée de nos jours qu'à moderniser les preuves classiques de l'exis- tence de Dieu. » A ce coup, la déconvenue de M. Homais fait peine à voir. Faut-il être arrivé à son âge car le vénérable F.*. Homais est presque aussi périmé que ses idées — pour entendre nos plus illustres savants : chimistes, géo- logues, physiciens, astronomes, biologistes, mathématiciens, etc., rendre ainsi hommage à la reli- gion ? Et ce n'est même pas tout, car plusieurs savants avouent qu'a- yant perdu la foi de leur jeunesse, par un orgueil rationaliste très antiscientifique, ils l'ont recou- vrée à mesure qu'ils ont eu moins d'ignorance à la fois de la science et.de la religion. * En somme, la conclusion gé- nérale de cette très opportune et très curieuse enquête, c'est que, sauf chez les gens de demi- science ou chez les purs igno- rants, le vieux topo anticlérical de l'opposition entre la religion et la connaissance n'a plus cours. Une telle opinion est antiscienti- fique et, dit nettement M. Chate- lier, professeur à l'Académie des sciencs, ne « saurait émaner de véritables savants, tout au plus de demi-savants, le plus souvent même d'écrivains étrangers à toute connaissance scientifique. C'est du mercantilisme et de la politique, c'est un procédé facile pour flatter la clientèle électorale, mais ce n'est aucunement de la philosophie. » Nous n'ajouterons rien à ce jugement — pure expression de la vérité scientifique sinon pour constater que l'infortuné M. Homais en paraît naturelle- ment fort déconfit. T. LOURMARIN. NOUVELLES EXPRESS La Chambre a entendu hier les inter- pellations de MM. Fontanier, sur les arrestations de Casablanca, et Doriot, sur le Maroc. Les paroles du député com- muniste ont soulevé l'indignation de la Chambre et provoqué du tumulte. La discussion du rapport Gamard sur les marchés de l'aéronautique avait préala- blement été terminée. Le Sénat a repris la discussion du projet de révision du code de justice militaire. Puis un crédit de 500,000 francs a été voté pour le voyage de M . Doumergue à Londres. M. Franklin-Bouillon, député deSeine- et-Oise, considère que les circonstances présentes réclament la constitution d'un ministère d'union nationale qui irait de M. Blum à M. Marin. Une telle expé- rience doit être tentée. Ce serait à la fois, dit-il, de bonne politique et de bonne justice, car tous les partis sont également intéressés au salut national et doivent prendre une égale part des responsabilités gouvernementales. Des conversations vont être engagées à Paris entre la France et l'Espagne sur les questions marocaines ; elles traiteront également du sort d'Abd el Krim et de sa fortune personnelle. Deux orages d'une extrême violence, accompagnés d'une tornade d'eau et de grêle, ont éclaté sur la région champe- noise depuis quarante-huit heures, cau- sant de grands dégâts. L'orage a égale- ment sévi dans la région parisienne. SITUATION G E N E R A L E , Le Conseil de la Société des Nations tient ses assises de juin à Genève depuis lundi. Il a enregistré avec une vive joie la nou- velle qu'un accord était intervenu entre la Turquie et l'Angleterre sur la question do Mossoul, tant il est vrai que les problèmes les plus épineux finissent toujours par se régler lorsque les adversaires en présence n'ont pas envie de se battre. Au contraire, quand ils veulent la guerre, les difficultés les plus légères deviennent tout à coup in- surmontables. La session du Conseil de la Société des Nations commencée sous d'aussi heureux auspices, se terminera-t-elle de môme P Il faut .l'espérer. La S. D. N. et son Conseil constituent des organismes essentiellement pacifiques. Ils finiront bien par trouver le compromis qui permettra de faire entrer l'Allemagne dans le Conseil de la S. D. N. sans en exclure les Etats candidats. C'est cette grosse question, et aussi celle des finances hongroises, que le Conseil doit résoudre. On a promis a l'Allemagne un siège permanent pour l'engager à deman- der son admission dans la Société. Mais les autres Etat® sont fondés < J i croire que l'en- trée de l'Allemagne dans le Conseil va mo- difier les tendances de cet organisme et en changera la majorité. Aussi, pour faire contrepoids, on serait heureux de voir la Pologne, par exemple, entrer aussi dans le Conseil, au même titre que l'Allemagne. Mais le-Brésil et l'Espagne s'écrient : Pourquoi pas nous ', En effet, pourquoi pas l'un ou l'autre de ces deux états, ou même tous les deux ? Elargissez le Conseil, (suggèrent Jes uns, admettez-y un plus grand nombre de membres permanents. A quoi l'Allemagne répond : Ah ! mais non. Ce n'est plus de jeu. Vous m'avez fait des promesses. Tenez-les. Vous changez les conditions. Cela m'inté- resse d'entrer dans le Conseil tel qu'il est, cela m'enchantera beaucoup moins si vous l'élargissez. — N'élargissons rien ? a répliqué M. Briand. Mais pourquoi n'obtiendrait-on pas la démission en faveur de la Pologne, d'un membre non permanent ? Faites ce que vous voudrez, s'est écrié le Brésil, mais si vous ne me donnez pas satisfaction, je m'opposerai h l'admission do. l'Allemagne. Coup de théAtre ! Renvoi de la question à la session suivante. Nous y voici. A-t-on trouvé une formule d'accord P Non. On s'arrange, disait Alfred Capus ! Les Impôts supprimés en 1926. Vous vous frottez les yeux P Vous vous demandez si vous avez bien lu P Quoi, il y aurait des impôts supprimés ? Parfaitement. Mais rassurez-vous : ce n'est pas en France. Ce n'est pas en France, c'est en Alle- magne. En Allemagne on a supprimé, en effet, à dater du i e r avril 1926 : La taxe de luxe; L'impôt sur le vin; L'impôt sur le sel Le cadeau est d'importance, puisque l'impôt sur le sel, à lui seul, était de 3 marks (plus de 21 francs) par 100 kilos. Il s'accompagne de certaines diminu- tions d'impôts. L'impôt sur les transactions commer- ciales, entre autres ; est ramené de 1 % à o. 7 5 %. Les taxes sur les brevets sont, dans des proportions diverses diminuées. C'est ainsi, de proche en proche, qu'un pays souligne son relèvement économique et, surtout que s'allège le collier de fer qui, par contre, étouffe la France davan- tage chaque jour. (Lai Petite Tribune). §§§ Qui est Préfet des Landes? Dans chaque département le Préfet a été chargé de former un comité de contri- bution volontaire dont font automatique- ment partie les sénateurs et députés du dit département. Lo préfet des Landes a suivi les ordres donnés par le ministère de l'Intérieur. Il a publié par voie d'affiches, les noms des membres du Comité. Il n'a oublié qu'une personne : M. Mil- liès-Lacroix, sénateur, président de la Commission des Finances. Gros scandale, M. Briand, indigné, de- manda à M. Jean Durand, au cours du dernier conseil des ministres, le nom du délinquant. M. Jean Durand hésita, rougit, pâlit et très embarrassé, a avoué qu'il ignorait le nom du préfet. » Comment fulmina. M. Briand, vous le ministre de l'intérieur, vous ne connais- sez pas le nom de vos préfets ? Vous ne savez pas qui est préfet des Landes ? C'est insensé. » Et il n'y a personne parmi vous, mes- sieurs, qui le connaisse ? » Personne .ne pouvait donner le rensei- ment demandé; mais, par contre j ces mes- sieurs dissimulaient îi grand' peine, uno forte envie de rire, qui ne diminuait gtière l'air penaud de M. Jean Durand. Quand à M. Doumergue, il arborait certain petit sourire malicieux qu'il a gé- néralement, quand il se fiche des gens. §§§ DANS L'ÉPISCOPAT LES DEUX NOUVEAUX EVÊQUES DE CHARTRES ET DE SÉES M. le Chanoine Pasquet du diocèse do Coutances est nommé évêque de Sées. Le chanoine Octave Pasquet est né en 1869, a Percy (Manche), qui se glorifie dé- d'avoir donné à l'Eglise du Mans Mgr G rente. Il a fait, ses études à Saint-LÔ. Licencié ès-sciences, il a été longtemps professeur à Mortain, puis préfet de disci- pline. Après avoir été mobilisé pendant la guerre, il devint, en 1919, secrétaire géné- ral de l'Evôché. * » * Mgr Harscouët, vicaire-général d'Annecy est nommé évoque de Chartres. Mgr Rodolphe HanscouêL est né à Saint- Brieuc, en 1874. H fut ordonné prêtre en 1899 et. aussitôt envoyé comme professeur do liturgie au Grand Séminaire de Saint- Brieuc. Il a été mobilisé pendant toute la guerre. Chanoine honoraire en 1921 ; il suivit à Annecy Mgr Florent du Bois de la Ville- rabel, qui l'avait choisi pour vicaire-géné- ral. Il fut nommé Protonotaire apostolique le 6 mars 1922. §§§ Un Enfant de chœur peu banal Du Cri de Paris : Lo chancelier allemand Marx est un chrétien militant, et malgré ses hautes fonctions, il va tous les matins, à 6 heures, servir la messe dans une petite église pro- che de la gare Saint-Anhalt. Photos de Ministres ! Je voudrais bien savoir ce que j'ai fait à imon secrétaire de rédaction. Figurez- vous que l'autre matin, quand on m'a apporté le Nouveau Siècle avec mon petit déjeuner, je l'ai tout de suite ouvert, et la première chose qui a frappé ma vue, ça été en première colonne de la première page une photo de M. de Monzie 1 II y a deux jours, c'était la binette de M. Binet; deux jours plus tôt c'était I e portrait de M. Daniel Vincent. Enfin pourquoi P .... Pourquoi quand j'ouvre les yeux à la douce lumière et l'â- me à l'espoir d'une heureuse journée, me flanque-t-on sous les yeux la face rébarba- tive d'un ministre P Est-ce pour que mon café soit un café au laid ?..,. Remarquez qu'en changeant de journal (il m'arrive parfois de jeter le premier en un geste de colère) on ne fait que changer de ministre.... à moins qu'on no trouve le même. C'est insupportable ! S'ils étaient beaux au moins.... Mais ils ont, déplorablement la physionomie de leur emploi ! Il n'y a aucune raison pour -qvie chaque fois que le ministre des Fi- nances dit que la hausse du franc est in- justifiée ou que celui de l'Intérieur défend une manifestation patriotique, on expose leurs traits à l'admiration des contempo- rains. Autrefois on se plaignait que les étoiles do théAtre abusassent de la publicité par l'image dans les grands quotidiens. Au moins c'étaient des gens de bien, dont la profession colisiste à amuser et à distraire leurs semblables. Mais maintenant I Çç

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Page 1: archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · L'ignorance et l'incompétenc e arlementaires, l'incohérenc deu ouvernement on fint

82me Année— N°47 ABONNEMENTS

] Trois Mo ;s. . 3 fr.

fi Six Mois. . . . 5.50

Un A n . . . . 10 fr.

En dehors du département: 12 fr.

INSERTIONS

Annonces, la ligne. 1.30

Réclames — 1.50

Faits locaux — 2 fr.

Journal Politique et Littéraire D'Intérêt Local, d'Annonces Judiciaires & d'Avis Divers

- FONDE EN 1841 — PARAISSANT LE MERCREDI & LE SAMEDI

RÉDACTION & ADMINISTRATION : 4, PLACE DU MARCHÉ-NOIR

Samedi 12 Juin 1926

LE N U M É R O

1 0 r Les Abonnements sont payables d 'a­

vance et l 'acceptation de trois n u ­

méros engage pour ' une année.

L a quittance est présentée à l'abonné

sans dérangement pour l u i .

| Directeur ; A. GIROUARD T é l é p h o n e 1-95

• •

L'ignorance et l 'incompétence arlementaires, l 'incohérence du ouvernement ont fini par sou-ever le cœur du pays. On n'en-end plus parler que de faire ppel aux techniciens , aux sa-ants, aux spécialistes. On s'a-

Iresse à la science pour nous arer, pour nous sauver, s'il se eut, des politiciens. La constitution du Comité des

xperts reflète assez bien cet état 'esprit. C'est un recours quasi ésespéré, et d'ailleurs bien tar­

d i f , aux compétents contre les •norants du Parlement. L'heure est donc propice pour

e tourner du côté de ceux qui avent et pour prendre leur avis. C'est ce qu'on s'est décidé à

aire en matière financière ; mais n ne saurait trop généraliser ette excellente méthode, appli-able à tous les cas et à toutes es questions.

C'est évidemment ce qu'a pensé otre confrère Le Figaro en ou-rant, parmi nos plus notoires avants contemporains, une inté-essante enquête sur l'un des lus hauls problèmes de ce temps t de tous les temps : celui de la rétendue incompatibilité de la cience et de la foi religieuse.

M. Homais a son opinion sur ette question. Il est pour l ' in-ompatibilité radicale et même adicale-socialiste entre la science t la croyance. Mais i l faut croire ue M. Homais n'est qu'un igno-nt, encroûté dans de ipoussié-

ëux préjugés, car les savants 'ançais ne sont pas du tout — ais là, pas du tout — de son

vis.

Interrogés sur cette prétendue pposition de la science et de la i , ils tombent tous d'accord our déclarer qu'une pareille op-osition n'existe pas. Prétendre u professer le contraire, M ITo-ai, c'est le fait de l'ignorance,

e'ia mauvaise foi ou du men-onge. Choisissez ! D'abord, presque tous les sa-

ants signalent que ce serait un îrtnquement énorme à la mé-hode scientifique que de négli-er ce fait capital : la plupart des es grands savants : Newton , escartes, Leibnitz, Pascal, Ma­

billon, Ampère, Faraday, Couchy, lord Kelvin , Buffon, Laparent, Pasteur, Henri Favre, etc., etc., pour ne nommer que les morts, n'ont nullement été gênés dans leur savoir par la foi.

Bien plus, l'esprit religieux agit souvent comme un ferment de l'esprit scientifique, ainsi que le démontre un des savants en­quêtes, M. Bouvrier. Un autre de

"ses collègues, ls grand géologue M. Barrois, termine ainsi sa ré­ponse : « La géologie n'est arri­vée de nos jours qu'à moderniser les preuves classiques de l'exis­tence de Dieu. »

A ce coup, la déconvenue de M. Homais fait peine à voir. Faut-il être arrivé à son âge — car le vénérable F.*. Homais est presque aussi périmé que ses idées — pour entendre nos plus illustres savants : chimistes, géo­logues, physiciens, astronomes, biologistes, mathématiciens, etc., rendre ainsi hommage à la reli­gion ?

Et ce n'est même pas tout, car plusieurs savants avouent qu'a­yant perdu la foi de leur jeunesse, par un orgueil rationaliste très antiscientifique, ils l'ont recou­vrée à mesure qu'ils ont eu moins d'ignorance à la fois de la science et.de la religion.

*

En somme, la conclusion gé­nérale de cette très opportune et très curieuse enquête , c'est que, sauf chez les gens de demi-science ou chez les purs igno­rants, le vieux topo anticlérical de l'opposition entre la religion et la connaissance n'a plus cours. Une telle opinion est antiscienti­fique et, dit nettement M. Chate-lier, professeur à l'Académie des sciencs, ne « saurait émaner de véritables savants, tout au plus de demi-savants, le plus souvent même d'écrivains étrangers à toute connaissance scientifique. C'est du mercantilisme et de la politique, c'est un procédé facile pour flatter la clientèle électorale, mais ce n'est aucunement de la philosophie. »

Nous n'ajouterons rien à ce jugement — pure expression de la vérité scientifique — sinon pour constater que l'infortuné M. Homais en paraît naturelle­ment fort déconfit.

T. LOURMARIN.

N O U V E L L E S E X P R E S S

La Chambre a entendu hier les inter­pellations de M M . Fontanier, sur les arrestations de Casablanca, et Doriot, sur le Maroc. Les paroles du député com­muniste ont soulevé l'indignation de la Chambre et provoqué du tumulte. La discussion du rapport Gamard sur les marchés de l'aéronautique avait préala­blement été terminée.

Le Sénat a repris la discussion du projet de révision du code de justice militaire. Puis un crédit de 500,000 francs a été voté pour le voyage de M . Doumergue à Londres.

M. Franklin-Bouillon, député deSeine-et-Oise, considère que les circonstances présentes réclament la constitution d'un ministère d'union nationale qui irait de M . Blum à M. Marin. Une telle expé­rience doit être tentée. Ce serait à la fois, dit-il, de bonne politique et de bonne justice, car tous les partis sont également intéressés au salut national et doivent prendre une égale part des responsabilités gouvernementales.

Des conversations vont être engagées à Paris entre la France et l'Espagne sur les questions marocaines ; elles traiteront également du sort d'Abd el Krim et de sa fortune personnelle.

Deux orages d'une extrême violence, accompagnés d'une tornade d'eau et de grêle, ont éclaté sur la région champe­noise depuis quarante-huit heures, cau­sant de grands dégâts. L'orage a égale­ment sévi dans la région parisienne.

S I T U A T I O N G E N E R A L E , Le Conseil de la Société des Nations tient ses assises de juin à Genève depuis lundi. Il a enregistré avec une vive joie la nou­velle qu'un accord était intervenu entre la Turquie et l'Angleterre sur la question do Mossoul, tant il est vrai que les problèmes les plus épineux finissent toujours par se régler lorsque les adversaires en présence n'ont pas envie de se battre. Au contraire, quand ils veulent la guerre, les difficultés les plus légères deviennent tout à coup in­surmontables.

La session du Conseil de la Société des Nations commencée sous d'aussi heureux auspices, se terminera-t-elle de môme P Il faut .l'espérer. La S. D. N. et son Conseil constituent des organismes essentiellement pacifiques. Ils finiront bien par trouver le compromis qui permettra de faire entrer l'Allemagne dans le Conseil de la S. D. N. sans en exclure les Etats candidats.

C'est cette grosse question, et aussi celle des finances hongroises, que le Conseil doit résoudre. On a promis a l'Allemagne un siège permanent pour l'engager à deman­der son admission dans la Société. Mais les autres Etat® sont fondés <Ji croire que l'en­trée de l'Allemagne dans le Conseil va mo­difier les tendances de cet organisme et en changera la majorité. Aussi, pour faire contrepoids, on serait heureux de voir la Pologne, par exemple, entrer aussi dans le Conseil, au m ê m e titre que l'Allemagne.

Mais le-Brés i l et l'Espagne s'écrient : — Pourquoi pas nous ',

En effet, pourquoi pas l'un ou l'autre de ces deux états, ou même tous les deux ?

— Elargissez le Conseil, (suggèrent Jes uns, admettez-y un plus grand nombre de membres permanents.

A quoi l'Allemagne répond : — Ah ! mais non. Ce n'est plus de jeu.

Vous m'avez fait des promesses. Tenez-les. Vous changez les conditions. Cela m'inté­resse d'entrer dans le Conseil tel qu'il est, cela m'enchantera beaucoup moins si vous l'élargissez.

— N'élargissons rien ? a répliqué M. Briand. Mais pourquoi n'obtiendrait-on pas la démission en faveur de la Pologne, d'un membre non permanent ?

— Faites ce que vous voudrez, s'est écrié le Brésil, mais si vous ne me donnez pas satisfaction, je m'opposerai h l'admission do. l'Allemagne.

Coup de théAtre ! Renvoi de la question à la session suivante. Nous y voici. A-t-on trouvé une formule d'accord P Non. On s'arrange, disait Alfred Capus !

Les Impôts supprimés en 1926.

Vous vous frottez les yeux P Vous vous demandez si vous avez bien lu P Quoi, il y aurait des impôts supprimés ?

Parfaitement. Mais rassurez-vous : ce n'est pas en

France. Ce n'est pas en France, c'est en Alle­

magne. En Allemagne on a supprimé, en effet,

à dater du i e r avril 1926 : La taxe de luxe; L'impôt sur le vin; L'impôt sur le sel Le cadeau est d'importance, puisque

l' impôt sur le sel, à lui seul, était de 3 marks (plus de 21 francs) par 100 kilos.

Il s'accompagne de certaines diminu­tions d'impôts.

L'impôt sur les transactions commer­ciales, entre autres; est ramené de 1 % à o.75 %.

Les taxes sur les brevets sont, dans des proportions diverses diminuées.

C'est ainsi, de proche en proche, qu'un pays souligne son relèvement économique et, surtout que s'allège le collier de fer qui, par contre, étouffe la France davan­tage chaque jour.

(Lai Petite Tribune). §§§

Qui est Préfet des Landes? Dans chaque département le Préfet a

été chargé de former un comité de contri­bution volontaire dont font automatique­ment partie les sénateurs et députés du dit département.

Lo préfet des Landes a suivi les ordres donnés par le ministère de l'Intérieur. Il a publié par voie d'affiches, les noms des membres du Comité.

Il n'a oublié qu'une personne : M. Mil-liès-Lacroix, sénateur, président de la Commission des Finances.

Gros scandale, M. Briand, indigné, de­manda à M. Jean Durand, au cours du dernier conseil des ministres, le nom du délinquant.

M. Jean Durand hésita, rougit, pâlit et très embarrassé, a avoué qu'il ignorait le nom du préfet.

» Comment fulmina. M. Briand, vous le ministre de l'intérieur, vous ne connais­sez pas le nom de vos préfets ? Vous ne savez pas qui est préfet des Landes ? C'est insensé.

» Et il n'y a personne parmi vous, mes­sieurs, qui le connaisse ? »

Personne .ne pouvait donner le rensei-ment demandé; mais, par contrej ces mes­

sieurs dissimulaient îi grand' peine, uno forte envie de rire, qui ne diminuait gtière l'air penaud de M. Jean Durand.

Quand à M. Doumergue, il arborait certain petit sourire malicieux qu'il a gé­néralement, quand il se fiche des gens.

§§§ DANS L'ÉPISCOPAT LES DEUX NOUVEAUX EVÊQUES

DE CHARTRES ET DE SÉES

M. le Chanoine Pasquet du diocèse do Coutances est n o m m é évêque de Sées.

Le chanoine Octave Pasquet est n é en 1869, a Percy (Manche), qui se glorifie dé­jà d'avoir donné à l'Eglise du Mans Mgr G rente.

Il a fait, ses études à Saint-LÔ. Licencié ès-sciences, il a été longtemps

professeur à Mortain, puis préfet de disci­pline.

Après avoir été mobil isé pendant la guerre, il devint, en 1919, secrétaire géné­ral de l'Evôché.

* » * Mgr Harscouët, vicaire-général d'Annecy

est n o m m é évoque de Chartres. Mgr Rodolphe HanscouêL est né à Saint-

Brieuc, en 1874. H fut ordonné prêtre en 1899 et. aussitôt envoyé comme professeur do liturgie au Grand Séminaire de Saint-Brieuc.

Il a été mobilisé pendant toute la guerre. Chanoine honoraire en 1921 ; il suivit à

Annecy Mgr Florent du Bois de la Ville-rabel, qui l'avait choisi pour vicaire-géné­ral. Il fut n o m m é Protonotaire apostolique le 6 mars 1922.

§§§

Un E n f a n t de c h œ u r peu b a n a l Du Cri de Paris : Lo chancelier allemand Marx est un

chrétien militant, et malgré ses hautes fonctions, il va tous les matins, à 6 heures, servir la messe dans une petite église pro­che de la gare Saint-Anhalt.

Photos de Ministres ! Je voudrais bien savoir ce que j'ai fait

à imon secrétaire de rédaction. Figurez-vous que l'autre matin, quand on m'a apporté le Nouveau Siècle avec mon petit déjeuner, je l'ai tout de suite ouvert, et la première chose qui a frappé ma vue, ça été en première colonne de la première page une photo de M. de Monzie 1 II y a deux jours, c'était la binette de M. Binet; deux jours plus tôt c'était I e portrait de M. Daniel Vincent.

Enfin pourquoi P . . . . Pourquoi quand j'ouvre les yeux à la douce lumière et l'â­me à l'espoir d'une heureuse journée, me flanque-t-on sous les yeux la face rébarba­tive d'un ministre P Est-ce pour que mon café soit un café au laid ?..,.

Remarquez qu'en changeant de journal (il m'arrive parfois de jeter le premier en un geste de colère) on ne fait que changer de ministre.... à moins qu'on no trouve le même. C'est insupportable !

S'ils étaient beaux au moins.... Mais ils ont, déplorablement la physionomie de leur emploi ! Il n'y a aucune raison pour

-qvie chaque fois que le ministre des Fi­nances dit que la hausse du franc est in­justifiée ou que celui de l'Intérieur défend une manifestation patriotique, on expose leurs traits à l'admiration des contempo­rains.

Autrefois on se plaignait que les étoiles do théAtre abusassent de la publicité par l'image dans les grands quotidiens. Au moins c'étaient des gens de bien, dont la profession colisiste à amuser et à distraire leurs semblables. Mais maintenant I Çç

Page 2: archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · L'ignorance et l'incompétenc e arlementaires, l'incohérenc deu ouvernement on fint

sont, que- meutriers, cambioleurs, mi­nistres.

Je demande grâce !.,. D'autant plus que c'est une habitude dangereuse pour la paix européenne. Les gens exaspérés fini­ront par désirer la guerre, certains que ce jour-là, au moins, ce n'est pas la figure que ces gens-là montreront.

Et comment peut-on, dans ces condi­tions, s'étonner que le franc baisse ? Par­bleu ! Il baisse d'ennui. E. R.

INFORMATIONS

L E COURS DES CHANGES Après Clôture

La livre valait . . . . . . . 166 »

Le dollar valait 34,12

§§§ L'EXÉCUTION DU PLAN DAWES

Le Comité interallié chargé de répartir le produit de l'application du plan Dames a décidé, après examen de la situation, qu'une partie (de l'annuité venant à échéance cette année serait payable aux puissances intéressées en devises étran­gères et il en a fixé le montant à cinquan­te millions de doilars.

La France ayant droit à cinquante pour cent des versements effectués par l'Alle­magne au litre du plan Dawcs, c'est donc vingt-cinq millions de dollars, soit au cours actuel du cliangc environ sept cent cinquante millions de francs qui devraient rentrer dans les caisses du Trésor français.

§§§ ' POUR LE FRANC !

Le Conseil de Régence de la Banque de Pratice a tenu lundi une importante réu­nion au sujet de l'utilisation éventuelle d'une partie de son or pour la bataille du franc.

CHEZ NOS MINISTRES D'après L'Echo de Paris, il se confirme,

que M. Raoul Péret a bien rédigé mardi dernier sa lettre de démission, qui a été remise à la présidence du Conseil.

M. Briand en a été avisé à Genève et s'est employé à faire revenir le ministre des Finances sur ses interventions.

LES POUVOIRS MUNICIPAUX MM. Hector Molinité et Bellamy ont dé­

posé une proposition, de loi tendant à pro­roger les pouvoirs des conseillers munici­paux dans toutes les communes et les pou­voirs des conseillers généraux de la Seine jusqu'au premier dimanche de mai ig3o.

On sait que les dernières élections mu­nicipales avaient eu lieu en mai 1925.

§§§ MALVY ET LES 42.000

• M. Malvyt qui avait voté contre lajour-nement, avait rectifié son vote, de même que son "colistier M. Bouat. Il avait déclaré avoir voufu s'abstenir.

Au début de l'inénarrable séance de mardi des membres de son groupe, parti-

FEUILLETON de L'Echo Saumurois N° 22 — 12 Juin

PRIS AU PIEGE Par Claude MONTORGE

(Suite)

A quelque distance, devant eux, M. et Mme Fayol devisaient,in différents au dra­me qui s'accomplissait. Des hirondelles voltigeaient dans le ciel bleu en décrivant dc grands cercles. Les pommiers du verger, surchargés d'un fardeau de fleurs, aban­donnaient a. la brise des pétales qui tour­noyaient en tombant comme • des flocons do neige. Autour d'eux, un bourdonne­ment d'abeilles et d'insectes formait un murmure continu, comparable à une har­monie d'orgues minuscules, tenus par dos lutins, accompagnés par des chœurs aé­riens.

Cependant Jacques s'était ressaisi : —• J'ai une prédilection pour cette fleur,

répondit-il. Jamais je n'ai vu, aux devan tures des bijoutiers, un joyau en diamants ou en perles qui eût la perfection de sa corolle. Elle est toute blanche, elle a un cœur d'or. Elle porte votre nom et vous 1110 paraissez être sa sœur Je comprends s ulement à présent pourquoi les Babylo­niens lui donnaient le nom parfumé de « Myrrha »; pourquoi les anciens l'appe­laient (( Petite Perle ».

La jeune fille rougit de surprise et de plaisir, Cette allusion lui faisait sompren-

sans des 42.000 l'apostrophèrent dans les c iuloirs :

a C'est ainsi que, tu le défiles loi aussi; lui dirent-ils On. s'est pourtant battu pour loi et on a reçu dese coups, »

M. Malvy impressionné par ces menaces, vota contre l'ajournement el pour l'aug-11 jut absent toutefois à 1 heure du ma­lin, au moment du vote à la tribune.

§§§ LA SITUATION AU MAROC

M. Painjevé, ministre de la Guerre, a été entendu jeudi matin par la Commission de l'Armée sur les dernières opérations militaires et la situation au Maroc. Le mi­nistre a fait l'historique des opérations de­puis un an. Il a rendu hommage au plan et à l'action militaire du maréchal Pétain, à qui a-t-il dit, on ne saurait trop accor­der de reconnaissance pour la tâche qu'il a acceptée et accomplie dans des circons­tances particulièrement difficiles.

Deux chaloupes à moteur à pétrole, ap­partenant à Abd-el-Krim ont été capturées par les Espagnols. Une d'elles, magnifique est en. parfait état. Elles ont été mises à la disposition du croiseur « Reina Victoria ».

On. est généreux à Salies-de-Béam l La municipalité de Salies-de-Béarn, réu­

nie en. session extraordinaire, vient de mettre à la disposition du ministre de la Guerre, pour servir de résidence à Abd-el-Krim, un château du 18" siècle qui se trouve à l'entrée de ta ville sur la route de. Rayonne. ! ! !

; §§§ VICTIMES DE LA GRANDE TOURMENTE

On signale d'Ypres, que dans la région de Hollebecke, journellement, on décou­vre encore des dépouilles mortelles de sol­dats tués durant la guerre.

Dans les derniers jours, au lieu dit de Sixty Hill, pas moins de i 3 4 cadavres ont été exhumés, parmi lesquels on a reconnu 117 Anglais, 5 Français et 12 Allemands

§§§-A L'OFFICE NATIONAL DES

COMBUSTIBLES LIQUIDES

Le Conseil d'Administration de l'Office national des combustibles liquides s'est réuni jeudi sous la présidence de M. Lou-cheur. La majeur partie de la séance a été consacrée à l'étude de la proposition de résolution de M. Barthe, tendant à organi­ser, en vue du carbwant national.

§§§ LE BARRAGE D'EGUZON

Samedi matin a eu lieu, sous la prési­dence de M. Paul Bénazet, sous-secrétaire d'Etat à l'enseignement technique, l'inau­guration officielle du barrage de l'usine hydro-électrique d'Eguzon, construite sur la Creuse, à deux kilomètres d'Eguzon.

Ce barrage constitue le premier stade dans l'aménagement de l'énergie hydrau­lique du Massif central dont la plus grande partie sera utilisée pour l'électrificaiion des chemins de fer et l'alimentation, de la région parisienne.

dre la véritable cause dc l'enthousiasme du blessé. Mais son visage prit aussitôt une gravité subite. Elle aussi se prit à trem­bler comme une corolle dont une abeille impétueuse et brusque se fut approchée avec trop d'impétuosité. Elle murmura, avec un tremblement de la voix qui révélait son frissonnant émoi : « Ma mère pourrait être inquiète, il faut que je retourne au­près d'elle...»

Elle s'éclipsa, regagna en quelques bonds lo groupe formé par M. et Mme Fayol, laissant Jacques à ses méditations, ébloui et subjugué par la signification dc la gêne et du trouble qu'elle n'avait pu cacher.

Il semblait au pauvre parisien méta­morphosé que la lumière décrivait autour de cette jeune fille, vêtue de blanc, frisson­nante auprès de ses parents comme un jeune faon auprès de la biche ou du cerf qui lui ont donné le jour, des cercles, des guirlandes, des orbes ; qu'elle l'entourait d'un ruissellement, d'un flamboiement de rayons comme on en voit sur certains ta­bleaux mystiques, autour d'une angélique apparition.

Une lumière pure, blanche, abondante, généreuse, transfigurant les êtres et les choses, tombait en nappe, en torrent, en cataracte, d'un soleil bienveillant et ra­dieux, comme pour délivrer le monde des incantations des ténèbres et do l'ombre des sortilèges, de doute, de l'erreur, de la sottise.

Jacques éleva vers la majesté de ce soleil éblouissant, un regard plein de grati­tude et de reconnaissance pendant qu'il lui disait en pensée : «Soleil, je t'aime

Un exemple de stoïcisme Le radiographe Vaillant, l'héroïque sa­

vant et praticien, qui a dû déjà subir l'am­putation des deux bras, avait tenu à assis­ter, à Ponligny, aux obsèques de son ami, l'abbé Tauleigne, victime des rayons X.

Un ami l'accompagnait, empressé à lui enlever son chapeau et à lui remettre sur la tête, selon les nécessités. Un parent de l'abbé ne sachant comment lui témoigner sa reconnaissance pour sa venue, baisa sim­plement le bord de ses manches vides.

Sur le seuil do la tombe, plusieurs doc­teurs répétèrent que la radiotermito était un mal féroce, qui ne lâchait pas ses vic­times tant qu'il leur restait un pou de vie.

Solide, calme, admirable do stoïcisme, le docteur Vaillant gardait, dans le regard el sur les lèvres, un sourire qui faisait mal.

REGION,

Les Processions du Sacre A N.-D. DE NANTILLY

La procession interparoissiale du Sain'f-Sacrement partira de l'église Notre-Dame de Nantilly demain soir, à .{ heures.

Elle suivra le parcours suivant : rue. do Nantilly, rue. Hoche, avenue de Cholet, place Verdun, où un reposoir sera dressé, rue Bouchard, rue d'Orléans, rue Dupetit-Thouars, rue Volney, place de l'Arche-Doré rue Seigneur et rue de Nantilly.

§§§

A SAINT-PIERRE Dimanche i 3 juin, fête du Sacré-Cœur,

Messe de n heures i / 4 solennelle. Musique et Chant.

O Salutaris Chant el Orgue (V. Momy'i Ave Verum Chant et Orgue (L. Mimaldy)

§§§

Orphelinat Saint-Joseph Le tirage de la Loterie aura lieu le jeu­

di 17 juin à 2 heures de l'après-midi à No­tre-Dame du Fort, 6, rue Basse Saint-Pierre et le dimanche 20 juin à l\ heures.

Les personnes charitables qui ont l'inten­tion d'offrir des lots, sont priées de les en­voyer lo plus tôt possible.

Les lots seront exposés dans une des sal­les de l'Orphelinat. Tous les objets seront reçus avec la plus grande reconnaissance.

Le tirage sera précédé d'une séance ré­créative donnée par les Orphelines.

§§§ COMMUNIQUÉ MILITAIRE

Le Ministre de la Guerre vient de faire connaître qu' indépendamment des Offi­ciers de réserve d'infanterie qui seront obligatoirement convoqués pour accomplir une période d'instruction en 192C, pour­ront être également convoqués, sur leur demande;

j'aimo tout ce que tu éclaires et métamor­phoses ; j'aime ce petit coin de nature que tu as paré de tant de grâce, cette terre que tu revêts de gazon si frais, de fleurs si suaves : cet air que tu fais si léger et si limpide... Et il y a quelque chose que j'aime, que j'aimo par dessus tout : l'ac­cueil que l'on m'a fait ici, la simplicité qui se cache dans cette maison, le bonheur qui l'habite, celle qui le personnifie pour moi ».

Mlle Marguerite vient do me faire songer à sa mère, j'ai une prière à lui faire, avec l'autorisation de M. Fayol...»

CHAPITRE XI La Vengeance de Joseph

Le premier aveu de Jacques fut accueilli S/lmplemeht, gravement, tyar les parents de Marguerite.

— La Providence vous a conduit ici, lui dit M: Fayol, d'une façon étrange, pour un dessein qu'elle préméditait sans doute el vous avez plu à notre enfant. Nous n'avons qu'un seul désir : la voir heureuse. Nous no vous connaissons pas, mais vos yeux paraissent sincères quand ils regardent Marguerite avec tendresse et nous vous la confierons avec des pleurs de joie. Nous nous sommes efforcés de lui donner un cœur robuste, une âme hautei droite et sans détour. Sa mère lui a offert pour exemple celui de son vertueux passé et de toute sa vie. Elle a vécu jusqu'ici dans la paix, dans la foi qui est apte à soutenir un cœur à l'heure de l'épreuve dans le culte du devoir... Nous voudrions que notre fille soit heureuse et sache mériter de l'être toujours : Facilitez-lui sa tâche, aimez-la

1. — Les Officiers de réserve proposables ou non pour l'avancement qui désirent ac­complir une période ou un stage de courte durée (article 5i do Ja loi do recrutement).

2. — Les Sous-Officiers de réserve volon­taires désirant obtenir le brevet de chef de section.

-§§§-

EXAMENS RÉSULTATS DES EXAMENS

DE L'ASSOCIATION STÉNOGRAPHIQCE UNITAIRE DE PARIS

25 Avril igaG

CENTRE DE SAUMUR Commercial supérieur (120 mots à la

minute. — Mlles Suzanne Alzon, Anne Rel-langer, Mauricette Cartier, Marcelle Lam­bert, Charlotte Mardelay.

Commercial (100 mots â la minute). — Mlle Jeanne Tisseau.

Pratique Elémentaire (75 mois à la mi­nute). — Mlles Lucienne Baillargeau, Jean­ne Brevet, M.-Madeleine Chapon, Floren­tine Serreau.

Théorique. — Mlles Odette Blain, Jac­queline Cartierj Raymonde Gasnault, Odet­te Lcpelletier, Rolande Vallet, M. Robert Cormier.

Préparatoire. — Mlle Anne-Marie Bi­dault.

Professeur : Mme R. BIDAULT, à Saumur.

MUSIQUE MUNICIPALE

La Musique Municipale donnera son prochain Concert demain dimanche 13 juin, au kiosque.

P R O G R A M M E

1. Le Lorientais, pas redoublé (Esvan) 2. Egmond, ouverture (Beethoven) 3. Hyménée, valse ^Vesly) 4. La Vielle, rapsodie auvergnate

(P. André) 5. Salut à Saumur, marche

(M. Bienvenu) Le Chef de Musique,

BIENVENU.

§§§ VELO-SPORT SAUMUROIS

Les Courses de demain

Sportifs de Saumur, n'oubliez pas le i 3 juin. C'est une date à retenir. Par beau temps et sans crue, le vélodrome se trou­vera certainement demain dimanche gar­ni de belle et belle façon.

Ellegard, lequel a bien voulu accéder aux désirs du vélo-sport, possède un brillant passé, le classant parmi les meilleurs hommes ayant roulé sur le ciment français.

Celui qui fut, à six reprises, a champion du monde », aura, dimanche prochain, maillo avec des hommes qui tenteront de l'inquiéter : Hardouin, d'Angers, dont le palmarès de l'année dernière se présente merveilleux ; Jules Ferrin, devenu un des meilleurs sprinters de Puteaux ; Cordier le

bien, guidez-la bien. Nous ne serons pas toujours à ses côtés,

sa mère et moi ,pour la conseiller et la réconforter ; n'oubliez pas, quand nous l'aurons quittée, qu'elle n'aura que vous dans la vie pour protecteur et pour ami. Aimez-la bien pour être aimé d'elle pro­fondément. Que vous soyez riche ou pau­vre, cela importe peu, tout ce que nous vous demandons, c'est de la chérir tendre­ment, de ne jamais décourager sa constan-co, de comprendre que l'on est heureux, complètement heureux, que lorsqu'on ai­me et qu'on est aime.

Jacques était é m u en écoutant ces paro­les et lorsque Marguerite mit dans ses mains sa petite main tremblante en le re­gardant avec se"s grands yeux pleins dc candeur et do foi, il comprit bein qu'il n'y aurait pas au monde une félonie, une action maladroite et coupable comparable à celle de lui causer une déception et il se fil en lui-même le serment de vouloir se rendre digne d'elle.

Aussitôt qu'ils en eurent reçu l'autori­sation ils échangèrent des confidences sur leurs rêves d'avenir. Jacques n'avait ja­mais songé à l'avenir.

Marguerite implora de lui la promesse qu'il ne ferait plus d'automobile :

— Restons attachés aux choses qui de­meurent, laissons-nous vivre doucement, dit-elle. En jouissant avec intensité de cha­cune des émotions qu'elle apporte, pro­fitons de l'heure qui passe : sachons voir ce qui nous entoure : goûtons l'attrait tou­jours nouveau de tout ce que le destin a mis autour de nous pour embellir notre existence, et surtout ne nous exposons

Tourangeau, si souvent applaudi; Blanchai-rv, l'excellent olubman de Saumur, qui fit remarquable figure dans Paris - Angers

Donc, Ellegard que nous verrons de­main sur le ciment, fut une brillante étoile Il possède encore de nos jours l'étoffe et le métier suffisants pour fournir un specta­cle de premier ordre devant être très goïï-lé.

SOCIETE COLOMBOPHILE " LE MESSAGER SAUMUROIS "

Concours Ministériel Dimanche 6 juin 192G Chaumont - Saumur

4o3 Kilomètres

Les Sociétés colombophiles de Sngers, Tréïazé, Loudun et Saurnur faisaient leur lâcher a. Chaumont.

Lc lâcher n'a pu avoir lieu vers 6 heu­res du matin et c'est seulement à 7 h. 45 que les pigeons ont pris leur vol. (Temps orageux avec ondées et vent soufflant du Sud-Ouest.

Vitesse du i e r pigeon arrivé à Saumur 56 kilomètres à l'heure.

1. M. Lorrain, à i 4 h. 56' 1 0 " . 2. M. Hcrrouet, à i 5 h. 0 8 ' 3 5 " . 3. M. Niveleau, â i 5 h. 18' 2 0 " . 4. M. Rousseau, à i 5 h. 32, .

5. M. Audebrand, à 17 h. 3 i ' 4 5 " . 6. M. Cléry, à 18 h. 2 0 ' . 7. M. Pinier, à 18 h. 35 ' . 8. M. Girard, à 19 h. 5o' .

§§§ AMICALE DES MÉRIDIONAUX

La Cloucado del Souîei Les sociétaires sont instamment priés

d'assister k une réunion générale qui se tiendra au siège social ce soir samedi, h 8 heures 1/2; les détails du programme de la fête à Gennes du 27 juin y seront com­muniqués et les adhésions recueillies, nous rappelons que le prix du banquet est de i 5 francs dont voici le menu :

HORS D ' O E U V R E VARIÉS

P A T É MAISON B A R R E A U

B R O C H E T D E L O I R E A U B E U R R E BLANC

P O U L E T C H A S S E U R A L A TOULOUSAINE

PETITS POIS F E R M I È R E

GIGOT D'AGNEAU A L A P R O V E N Ç A L E

SALADE DE SAISON

DESSERTS

C O U P E DE F R U I T S — G A T E A U X

C A F É L I Q U E U R S

VINS D'ANJOU BLANC E T R O U G E

Le prix global y compris les frais de transport aller et retour est de 16 francs, les inscriptions sont reçues jusqu'au . 2 0 juin par les compatriotes : Catala, associé maison Vais, rue St-Nicolas. Julien pharmacien rue de la Tonnelle.

'. §§§ AMICALE DES VENDÉENS

La prochaine réunion des membres de l'Amicale des Vendéens du Saumurois aura lieu demain dimanche, à 11 heures, au Ca­fé Jaunet, rue du Portail-Louis.

A l'ordre du ,iour : Sortie du 4 juillet. Prière instante à tous les Vendéens d'as­

sister à. cette réunion.

pas au danger qui pourrait l'abréger. Elle pensa la tête, absorbée dans une rê­

verie triste. Jacques lui demanda. — Vous paraissez soucieuse, de quelle

inquiétude votre âme peut-elle être effleu­rée en un pareil moment ?

Ingénument , elle confia ses craintes. — Je frissonne un peu à l'idée de vous

suivre dans ce grand Paris inconnu, de quitter les champs, les bois, les horizon qui me sont familiers, le petit coin où je suis née, o ù nous avons que des amis...

— Nous ne les quitterons pas. — Vous consentiriez ? Oh mon ami, que

vous êtes bon 1 Mais vous vous ennuierez bientôt ici.

— Non, je demanderai à votre père de m'instruire un peu sur tous les agréments que la campagne réserve à ceux qui l'ai­ment ; je vous demanderai à vous, de m'i-nitier au mystère de la simplicité. Nous aurons les promenades, la chasse, de sim­ples bons voisins qui s'intéressent déjà à ma santé. Et puis j je vous aurai, vous, el, avec vous, je suis sûr de ne pas accorder une seule minute à l'ennui dans foute ma vie, fut-elle aussi longue que je le souhaite à présent. Paris ne m'a jamais séduit, mais j'ignorais presque qu'il y eut d'autres en­droits habitables ; maintenant, je le re­doute autant que vous. L'air qu'on y res­pire est intoxiqué, chargé de miasmes dc toute sorte, pernicieux pour la santé qu'il détériore, pour le cœur qu'il dessèche, pour l'âme qu'il détruit, pour le jugement qu'il fausse. Les fruits se gâtent lorsqu'ils sont en tas...

(A suivre")

\

Page 3: archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · L'ignorance et l'incompétenc e arlementaires, l'incohérenc deu ouvernement on fint

LES F Ê T E S DE SAUMUR FÊTE NATIONALE

Lo i4 Jnillot, Fête Nationale. — Régale" sur la Loire, organisées par la S. N. S. ;

avec le concours des Sociétés du group: Loire et Ouest.

• » » GRANDE SEMAINE HIPPIQUE

Concours Général de la Société d'Encouragement

à l'Elevage du Chenal de Guerre Français

O R D R E DES OPÉRATIONS^

Mercredi iU Juillet A i 4 heures, Courses à Yerrio-Saumur

(Prix de la Société Sportive d'Encourage­ment, Cross-Country national, pour che­vaux qualifiés de demi-sang dc toutes caté­gories de poids et de loulos régions, i2,5oo francs.

Jeudi îî) Juillet A 7 heures, réception des chevaux de la

première classe (3 an*).— Entiers. — Che­vaux de 5 ans à catégoriser. — Infirmerie des chevaux.

A partir de 8 h. 3o", premicSre classe (Anglo-Arabes), 3° catégorie (poids légers),

- 2 8 Catégorie (poids moyens). — Carrière du Carrousel.

A i o h. 3o, Visite au Musée dii Cheval (Conférence de M. le. Vétérinaire-Principal Caritte, Conservateur du Musée). — Chà-Icau do Saumur.

A partir de r/i heures, première (demi-sang). — Prix d'honneur. — 2 E catégorie (poids moyens); i r e calégorio (poids lourds) — Carrière du Carrousel.

Vendredi 16 Juillet A 7 h. 3o, Réception des chevaux de la

ae classe (4 ans). — Infirmerie des chevaux. A partir de 8 h. 3o, Examen des chevaux

de la 3e classe (5 et 6 ans). — 2 e classe (an­glo-arabes), 3° catégorie (poids légers). — 2° classe (demi-sang), 2 e catégorie (poids moyens). — Carrière du Carrousel.

A xi heures, Reprise de manège des Ecuyers; sauteurs en liberté. •— Carrière du Carrousel.

A i 5 heures, 3e classe. Epreuves de quali­té (5 et C ans). A) Anglo-Arabe; B) Demi-sang. — Epreuve spéciale de qualité, pour chevaux de 4 ans, appartenant a des mem­bres do l'Association des Propriétaires et Eleveurs do chevaux de selle français. — Hippodrome de Verrie.

Samedi il Juillet A partir de 7 h. 3o, 3 E classe (anglo-ara­

bes), 2° catégorie (poids moyen); 2 e classe (demi-sang), i r e catégorie (poids lourds). — Carrière du Carrousel.

A 11 heures, Présentation et défilé des chevaux de carrière de l'Ecole de Cavalerie. Carrière du Carrousel.

A i 5 heures, 2 0 classe. Epreuves d'apti­tude. A) Anglo-Arabes; B) Demi-sang. — Championnat. — Terrain des Huraudières.

Dimanche 18 Juillet A i 4 heures, Courses k Verrie-Saumur.

(Prix de la Société de Demi-sang, Steeple-Chaso pour chevaux de selle. •— (poids moyens et lourds). — 20,000 francs.

• « »

Puis, nous aurons successivement :

Dimanche 25 Juillet Grande Fête sportive de jour et de nuit.

— Carrière du Carrousel.

Jeudi 29, Samedi 31 Juillet Dimanche f e r et Lundi 2 Août

Grands Carrousels donnés par l'Ecole dc Cavalerie.

Dimanche 1 e r et Mardi 3 Août Courses à l'Hippodrome de Varrains-

Chacé. Dimanche 8 Août

Courses au Trot à l'Hippodrome de Var-rains-Chacé.

Samedi là et Dimanche) 15 Août

Comice agricole et Foire-Exposition, ma­nèges et terrains do l'Ecole.

agriculteurs et viticulteurs de toute la ré­gion de l'Ouest pour qu'ils amènent leurs appareils et outillages aux fins de démonstrations pouvant affirmer la néces­sité de l'électrification des campagnes.

I.C Comité entreprend toutes démarches utiles pour qu'une exposition canine, do­tée des prix les plus intéressants et de lo­caux uniques, coïncide avec cette fête de l'agriculture.

**•* Un. catalogue officiel des exposants et

du programme du Comice el de la Foire-Exposition, tiré à plus de 2.000 exemplai­res, sera édité et distribué gratuitement.

Toutes les personnes qui désireraient s'y faire inscrire au titre de la publicité sont priées d'adresser leurs demandes au Co­mi lé d'organisation, à la Chambre de Commerce de Saumur, qui leur en com­muniquera les prix.

Les annonciers ne peuvent du reste être sollicités que par les membres du Comité munis de leur carte.

17 h. 3o, course à l'âne avec cavaliers dé­guisés. — A 18 h., mât de cocagne. — De 18 h. 3o à 19 h. 3o, grand concert. — A 2 3 h., retraite aux flambeaux. — A 23 h. illumination des bateaux sur la Loire.

Le C o m i c e A g r i c o l e de S a u m u r et s a F o i r e - E x p o s i t i o n

Dans sa réunion du 11 juin, le comité du Comico agricole de l'arrondissement de Saumur a étudié le programme des Fê­tes qui auront lieu les i 4 et i 5 août.

Elles comprendront les concours des ra­ces bovine, ovine, porcine et caprine, tous animaux de basse-cour et abeilles; et se­ront complétées d'une grande foire-expo­sition pour laquelle le Comité est dores et déjà assuré des Concours les plus dévoués.

Pour la première fois les Saumurois ad­mireront la Ferme Electrique qui fonc­tionne actuellement avec le pftis gros suc­cès à Angers.

L A ce sujet, le Comité fait appel aux

PRÉPARATION MILITAIRE

** Concours annuel des S. A. G. du départe­ment dc Maine-et-Loire. Eliminatoires du Challenge dit udu Fanion» Challenge Paul Cardi, Président de la Société Fra­ternelle et de Secours Mutuels des An­ciens Militaires d'Angers, directeur du Petit Courrier.

Le concours annuel des S. A. G. (Chal­lenge Paul Cardi), so disputera lo dimanche 20 juin au Stado du Club Sportif Jean Bouin, à Angers.

L'organisation matérielle est confiée au Comité départemental, l'organisation tech­nique restant sous la direction du Service départemental d'I. P. et P. M. de Maine-et-Loire.

Les épreuves commenceront à 8 heures du matin, les Sociétés se présentant après 10 heures seront exclues.

Toutes les Sociétés agréées, ayant leur siège social sur le territoire du départe­ment, peuvent prendre part à ce concours.

Les 4 premières sociétés classées au con­cours départemental et les sociétés ayant obtenu plus de 21a points seront qualifiées pour participer au Challenge du Fanion qui aura lieu à Tours l e premier dimanche de juillet 1926.

FÊTES DE QUARTIER LA FÊTE DES PONTS

Tout, le monde en parle, les bruits les plus divers circulent et tout le monde est d'avis que ce sera un grand succès.

Nous avons vu quelqtucs membres du Comité, aussi pouvons-nous soulever un peu le rideau pour permettre aux Saumu­rois d'y jeter un coup d'oeil rapide.

Voyons les faits les plus saillants : Le samedi soir 26 juin : bal à grand or­

chestre, gratuit; Le 27 juin au matin : concours de pêche

et défilé; L'après-midi, musique de Brain, clique

de Montreuil, l'U. A S., et lâcher de pi­geons;

Le soir : Musique Municipale, Chorale; Fête lumineuse, section fémine U. A. S.;

Feu d'artifice, embrasement; Grand bal payant sur parquet, avec concours de tête, concours de danse, tombola gratuite, ba­taille de confetti et serpentins.

Un programme parfait, des lots impor­tants; si le temps le permet, c'est un gros succès qui s'annonce.

Noubliez pas que demain dimanche le concours de tir et de palets continue.

§§§

L'Assemblée de Trêves DIMANCHE 20 JUIN 1926

Le Comité des Fêtes de Trêves, à l'occa­sion de l'assemblée locale du dimanche 20

juin, met sur pied un programme des plus attrayants, qui, nous en sommes certains attirera un grand nombre de promeneurs dans cette charmante localité si fièrenv-'it campée au bord du fleuve.

Les dimanches 6, i 3 et 20 juin, de 9 h. à 19 h., tir à la carabine et concours de palets. Fermeture le 20 juin à 17 heures.

Le 20 juin, de 9 h. à 11 h. concours de pêche. — À i 5 h., course à bicyclette (ré­servée aux jeunes gens de Trèves-Gunault et des Tuf féaux). — A i 5 h. 3o, course en bateaux. — A 16 h., course de lenteur à bi­cyclettes décorées pour les jeunes filles. — A 16 h. 3o, jeux divers pour les enfants des écoles.

Tous ces concours, courses et jeux sont dotés de nombreux prix en espèces et en nature.

A 17 h., réception de la musique. — A

§§§

AU THEATRE Les Tournées Ch. BARET

LA VIERGE FOLLE Au lendemain de la première' de La

Vierge Folle, le journal Le Malin écrivait en gros caractères : Un phénomène singu­lier a eu lieu hier à Paris : Le Gymnase a joué un chef-d'œuvre.

Comme une traînée de poudre, sans ré­clame préalable, on apprenait sur les bou­levards le colossal succès de l'œuvre nou­velle de M. Henry Bataille. Depuis Racine, disait-on, on n'a rien écrit de plus grand, ni de plus noble. Un critique d'ordinaire sévère, écrivait : « Jamais un auteur fran­çais ne nous â livré si absolument et avec un art si poig/ant la noble souffrance de la femme. Nous n'avons rien qui ressemble dans notre théâtre au troisième acte de ce chef-d'œuvre qui a nom La Vierge Folle. »

L'imprésario Ch. Raret a été bien ins­piré en préparant ce spectacle rare : une pièce incomparable avec d'admirables in­terprètes.

Cette représentation exceptionnelle aura lieu au théâtre de Saumur le jeudi 17

juin.

O R P H É E Opéra en trois actes et quatre tableaux

du Chevalier Ch. W. Gliick, sera donné en représentation extraordinaire le Mardi 29 juin, au théâtre municipal de Saumur avec ctiœurs et orchestre (100 exécutants), et l 'ôminent concours de Mme Jeanne Ronsay, pour la partie chorégraphique.

(Mme, Jeanne Ronsay fut la collaboratrice d'Alice Raveau dans ses inoubliables repré­sentations d'Orphée à l'Opéra-Comique et diverses grandes villes de France.

C I N É M A - P A L A C E 13, Quai Carnot, 13

Samedi 12 D'manche i 3 juin (soirées) Dimanche (matinée)

CLAUDE DUVAL Grand Drame Romantique

avec Miss Fay Compton

Le succès de BISCOT, LE FOI DE LA PÉDALE

Grand Ciné-Roman en 6 Etapes II6 Étape : A Paris

C O M I Q U E • — : — D O C U M E N T A I R E

Etat-Civil de Saumur Du 9 au 12 Juin 1926.

NAISSANCES

Marie Bossard, 59, rue Saint-Nicolas.

PUBLICATIONS DE MARIAGE

Henri Garnier, garçon boucher, 58, rue Nationale, à Saumur, et Marie-Louise S œ u r , sans profession, rue St-Nicolas, à Angers.

DECES

Eugène Gadiou, ép. Lecomte, 57 ans, instituteur en retraite, à l'hôpital.

Gisèle Nouri, 5 mois, 13, rue de Fenet. Armand Chevalier, époux Chuniaud,

41 ans, boulanger, 28, rue Nationale.

Faits de Saumur et Environ* Importante a f f a i r e de Vois et r e c e l

Dans notre dernier numéro nous rela­tions succinctement les disparitions de marchandises survenues dans l'importante maison de vaisselle Griffon et Girard. L'en­quête habilement menée fit la lumière sur cette mise au pillage.

Depuis un certain temps, les commer­çants ci-dessus désignés s'apercevaient bien que de grosses "quantités dc marchandises disparaisaient. Comme ils avaient une confiance ill imitée dans leur personnel, bien rétribué, ils ne s'expliquaient pas les causes de ces manquements.

Un jour vint où M. Frélicot, notre très actif commissaire de police, fut mis au courant de cette situation anormale.

Une surveillance très étroite des maga­sins l'édifiait très rapidement. Pour ame­ner l'arrestation des voleurs, il faisait ap­pel au concours de ses collègues de la bri­gade mobile d'Angers.

Lundi matin, avant l'aube, deux des cou­

pables étaient à nouveau surpris en fia-grand délit de vols et appréhendés. Habi­lement interrogés, ils passaient des aveux et, tout naturellement, taisaient connaître leurs complices, qui ne tardaient, pas à les rejoindre au commissariat de police.

L'enquête établissait que, depuis plus de trois ans, trois livreurs et trois chauffeurs de la maison, avec la complicité de nom­breux petits commerçants receleurs, qui ne tarderont pas à les rejoindre à la maison d'arrêt, volaient d'importantes quantités de verres, vaisselles et autres ustensiles.

Voici comment ils procédaient : Chaque samedi, au cours du chargement

des camions, qui devaient effectuer les li­vraisons le lundi, livreurs et chauffeurs dérobaient des marchandises et, au cours de leurs tournées, les cédaient, à moitié prix, à certains commerçants de leur con­naissance. Ils réalisaient ainsi un sup­plément de gain considérable au détriment de leurs patrons qui approximativement, atteint cent cinquante mille francs.

M. le Commissaire de police de Saumur et la brigade mobile ont mis fin à ce scan­daleux trafic, qui a conduit à la prison Charles Rossard, 5o ans; Auguste Chcsne, 36 ans; François Richefort, 52 ans; Victor Bonavenlure, 49 ans; Edouard Gelé, 33 ans; Constant Dupont, 53 ans et. Alphonse De-lanoue, 24 ans.

Celte grosse affaire continue à faire l'ob­jet de. nombreux commentaires en. noire ville et aussi dans les environs, puisque désormais, l'enquête de la brigade mobile se poursuit « extra muros ».

Les deux dernières journée® ont même été 1res fructueuses pour les enquêteurs qui vont apporter incessamment «"impor­tantes culpabilités. Des quantités énormes de marchandises volées ont été découvertes par eux à tel point qu'un camion suffira k peine pour ramener les marchandises détenues par un des receleurs.

D'autre part les magistrats instructeurs ont procédé aux interrogatoires des incul­pés, afin d'établir l'importance des respon­sabilités de chacun.

L'affaire ne manquera pas,-au cours do sa longue enquête, d'apporter de nouvelles surprises.

CYCLISTE ET AUTO

Jeudi dans la soirée, vers 5 h. 3o, un jeune cycliste du Chapeau, Gaston Briand, 18 ans, à bicyclette, rue Nationale, fut heurté par une voiture automobile, à la hauteur de la rue Jules-Ferry.

Le conducteur de l'auto, M. Pierre Gié-len de Paris, tenait sa droite, à une allu­re plutôt modérée; il put donc stopper immédiatement, mais déjà, cycliste et vélo roulaient sous ses roues.

Les témoins de l'accident, et M. Giélen, se portèrnet au secours du jeune homme, que l'on transporta à la pharmacie Gal-lais, où il reçut les soins du D 1 ' Perrault, mandé. Fort heureusement, le blessé en sortait sans aucune fracture ,mais, cepen­dant, avec des contusions multiples, qu'on espère sans conséquences graves; quant au vélo, il était complètement hors d'u­sage.

Gaston Briand fut reconduit au domicile de ses parents, au Chapeau, cependant que le brigadier-chef Béas procédait à l'enquête d'usage.

SUICIDE A NUEIL

Mme Françoise Brémont, âgée de 43 ans" ménagère à la Claitiôre, commune de Nueil, a mis fin à ses jours dans la matinée du 3 courant en se pendant à u n e poutre, dans un grenier.

Les causes de ce suicide sont inconnues.

DÉLIT CHASSE

Los gendarmes de Gennes ont pincé au lieudit « L'Ormeau Carré », commune de Trêves Cunault, le n o m m é Heuri Oger, 5a

ans, chauffeur d'auto, dite commune qui avait iendu des collets en lisière d'un tail­lis.

Le délinquant dût reconnaître les faits et s'entendre dresser procès-verbal.

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Le Mildiou Communication de la Stat.on

Œnologique.

I! fjut, pour l'évolution du Mildion, des conditions de température el d'humidité qui sont rarement réalisées dans nos régions pendant le mois de mai — les nuils y sont trop froides — mais qui le sont en juin, avec le ril'.vement de la tempéralure noc­turne. Loisquele temps se maintient alors pluvieux, la maladie se mamfesle sous forme de Uiches blanches ; s'il y a des alternatives de temps pluvieux el de lemps sec, elle ai paraît sous forme de tache* d'huile (taches claires et jaunes par transparence).

Les conditions elimatériques actuelles sont favorables à l'évolution du Mildiou. Sans doute, depuis plusieurs années, celte maladie n'a pas t'ait de dégâts appréciables. Cette heureuse constatation ne doit cepen­dant pas nous faiie manquer d». prévoyance, car le cryptogame a vile retrouvé sa viru­lence, lorsque le temps lui est propice.

Les invasion;- du Mildiou , comme on le sai!, procèdent les une> des autres. Celle qui a le plus de diffieultoc à se produire, est la première invasion, dite invasion pri­maire ; les autres apparaissent facilement. Les traitements préventifs sont par suite les pliiS efficace et les meilleurs.

Les viticulteurs qui n'ont pas encore fait leur premier sulfatage, ou qui n'ont pas employé contre les insectes ampélophages la bouillie cupro-arsénicale, doivent se hâter d'effectuer leur premier traitement. C-ux qui ont déjà constaté des taches de maladie ne doivent pas hésiter non plus, môme si leurs vignes ont déjà été sulfatées, à les trailer de nouveau.

Nous rappellerons qu'en cas d'urgence, le sulfatage peut et, bien plus, doit être exécuté même sous la pluie. L'emploi de Bouillies adhérentes esl indiqué à la saison pluvieuse.

Après la floraison, lorsque la végélalion sera bien dévoloppée, si le Mildiou devient menaçant (notamment sous la forme de Mildiou de la grappejju Rot Brun), il con­viendra d'adjoindi e aux bouillies des poudres cupriques. Nous y reviendrons plus tard , mais nous signalerons dès maintenant qu'il existe, à l'heure actuelle, des poudres cupriques adhérentes, et leur intérêt ne saurait nous échapper.

Angers, le 8 juin 1926.

L. MOREAU et E. VIN ET.

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de sucre 90 Arachide rufisque mélasse, 50 0/0 de tour­

teau, 25 0/0 de sucre 92 Gluten de maïs mélasse, 50 0/0 tourteau,

15 0/0 de sucre 88 Cossettes de pommes mélassées, 30 à 35 0/0

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Page 4: archives.ville-saumur.frarchives.ville-saumur.fr/_depot_amsaumur/_depot_arko/fonds/echo... · L'ignorance et l'incompétenc e arlementaires, l'incohérenc deu ouvernement on fint

Études de 1« M c BAUCHARD, docteur en droit, avoué près le Tribunal civil de Saumur, 12, rue du Marché-Noir ;

2° M° BONNEAU, avoué-licencié à Saumur, 20, rue des Payens;

3« M e COURAULT, notaire à Saumur, place de la Bilange.

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M. NIVET.

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L'adjudication comprendra : Premier Lot.

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en Vigne, LIBRE DE SUITE, sise à Bagneux, rue du Vau-Lan­glais, au lieu dit la Croix-des-Sables. Mise à prix... 5.000 fr.

Troisième Lot. Une parcelle de Terre, LIBRE

DE SUITE, sise à Bagneux, rue du Vau - Langlais , joignant le deuxième lot ci-dessus indiqué, au lieu dit la Croix-des-Sables. Mise à prix 1.800 fr.

Quatrième Lot. Une M A I S O N a usage

commercial, s se à Saumur, rue Beaurepaire, n° 8. Mise à prix 38.000 fr. Total d'Misesà prix. H9.800 fr.

S'adresser, pour tous rensei­gnements, auxdits M e Bauchard, avoué, rue du Marché - Noir ; M e Bonneau, avoué, 20, rue des Payens, et à M e Courault, nolaire à Saumur, place de la Bilange, rédacteur et dépositaire du cahier des chargesddadite adjudication.

S'adresser à Me COURAULT, notaire à Saumur.

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Étude de M e COURAULT, notaire à Saumur.

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101 Tous les

jours

8 20 8 22 8 30 8 38 8 43 8 49 8 55

9 27

107 Tous /es

Jours

17 30 17 32 17 40 17 48 17 53 17 59 18 05 18 10 18 11 18 16 18 18 18 25 18 31 18 37

103 Sam

ed.

Oiman. et

Fêtes.

14 20 14 22 14 30 14 38 14 43 14 49 14 55 15 00 15 01 15 06 15 08 15 15 15 21 15 27

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STATIONS

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102 Tous les

jours

106 Tous /es jours sauf l

e

Samedi.

6 30 6 36 6 42 6 48 6 50 6 55 6 56 7 01 7 06 7 12 7 17 7 29 7 35 7 37

11 30 11 36 11 42 11 48 11 50 11 55 11 56 12 01 12 06 12 12 12 17 12 29 12 35 12 37

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Samedi seulemt

9 46 9 52 9 58

10 04 10 06 10 i l 10 12 10 17 10 23 10 29 10 34 10 46 10 52 10 54

108 Samedi

Di­manche et Fêtes

19 00 19 06 19 12 19 18 19 20 19 25 19 26 19 31 19 36 19 42 19 47 19 59 20 05 20 07

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Dampierre rue de l'Eglise, Souzay, chapelle N.-Dame, château de Parnay, Val-Hullin, Les Roches.

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7 10 8 00 8 45 9 30 10 35 11 55 12 50 13 30 14 10 15 40 16 20 17 15 18 40 19 30 Place du Théâtre.

7.16.8 06 8 51 9 36 10 41 12 01 12 56 13 36 14 16 15 46 16 26 17 21 18 46 19 36 Pont-Fouchard. Octroi.

7 22 8 12 8 57 9 42 10 47 12 07 13 02 13 42 14 22 15 52 16 32 17 27 18 52 19 42 Bagneux., Arrivée.

7 23 8 13 8 58 9 43 10 48 12 08 13 03 13 43 14 23 15 53 16 33 17 28 18 53 19 43 Bagneux. Départ

7 30 8 24 9 05 10 00 11 00 12 20 13 08 13 50 14 30 16 00 16 38 17 35 19 00 19 50 Pont-Fouchard. Octroi.

7 31 8 25 9 06 10 01 11 01 12 21 13 09 13 51 14 31 16 01 16 39 17 36 19 01 19 51 Place du Théâtre.

7 36 8 30 9 11 10 06. 11 06 12 26 13 14 13 56 14 36 16 06 16 44 17 41 19 06 19 56 Saumur P.-O. Arrivée.

7 42 8 36 9 17 10 12 11 12 12 32 13 20 14 02 14 42 16 12 16 E0 17 47 19 12 20 0 Arrêts facultatifs: place du Roi-René, place de l'Ancienne Poste, place Maupassant, Champ-de-Foire.j

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— dép. Nantilly arr. SAUMUR (Etat)arr.

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— dép. Chacé-Varrains . . Brézé^Saint-Cyr.. Montreuil... dép. Thouars arr.

/f— dép. Airvault..,. (gare) Parthenay Niort Saintes Bordeaux arr.

785

5 35 6 09 6 40 6 49 7 01 7 12 7 21 7 31 8 01 8 08

7 40 7 46 8 10 8 15 8 22 8 49 9 15 9 27

10. 07 10 43 12 00 14 30 16 50

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5 26 7 30

10 06 10 38 11 05 11 13 11 24 11 34 11-41 11 51 12 10 12 18

11 55 12 03 12 20 12 26 12 34 13 10 13 42 16 13 16 57 17 48 19 51 22 33 3 41

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10 42 13 59 14 37 15 16 15 25 15 37 15 49 15 57 16 09 16 45 16 53

16 54 17 » 17 08 17 50 18 22 20 48 21 24 22 04 23 02

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9 10 10 3i

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15 09 16 08 17 25 19 12

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12 38 13 05 13 28

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18 34 18 40 18 54 19 » 19 08 20 19 20 39

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12 44 15 25 17 00 19 30 20 00 20 26 20 35 20 45 20 55 21 03 21 13 21 25 21 32

21 33 21 39 21 46 22 01 22 29

783 •:XPR.

20 25 22 01 23 12 0 37

1 46 1 51

2 18 2 39

781 E X P R .

21 40 23 12

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2 26 2 31

3 13 3 23

4 15 5 35 7 16 9 55

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— dép. SAUMUR(E)

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5 18 5 56 6 08 6 15 6 19

6 21 6 27 6 55 7 06 7 14 7 26 7 36 7 47 8 16 9 20

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5 30 6 55 7 29 8 17 8 45 9 28 9 40 9 47 9 51 9 52 9 57

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728 798 RAP

10 10 35 10 48 10 54 10 59 11 15 11 20

11 07 11 14 11 23 11 34 11 43 11 54 12 06 12 18 12 46 14 10 17 02 18 54 20 35

8 05 10 06 11 49 12 3£

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18 34 19 05 19 12 19 30 19 42 19 51 20 11 20 24 20 40 21 19 21 53

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9 45 16 40 20 20 21 56 22 25 23 00

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1 57 3 20 4 35 6 10

780 E X P R .

18 45 21 19 22 51 23 49

0 34 0 44

2 51 4 08 5 12 6 45

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141 L O

21 21 1 52 2 19

2 41

2 57 3 01

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3 45 5 20

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22 58 5 23 5 50

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7 17 9 12

3307 O M N .

23 52 6 32 7 21 7 43 7 56 8 06 8 17 8 29 8 40 8 46 8 53 9 03 9 10 9 38

13 39

101 E X P R

7 10 11 46 12 11

12 32

12 48 12 51

13 11

13 34 15 04

3319 O M N .

13 00 13 40 14 01 14 11 14 21 14 32 14 43 14 54 15 00 15 07 15 17 15 24 15 52 20 55

103 E X P R .

8 37

13 22 13 27

14 03 15 23

3325

12 » 16 33 17 15 17 36 17 48 17 58 18 09 18 21 18 32 18 38 18 46 18 56 19 05 19 33

121 E X P R .

14 30 18 15

19 24 19 26

20 02 21 24

3331 O M N .

14 30 19 28 20 08 20 29 20 41 20 51 21 02 21 24 21 35 21 41 21 48 21 58 22 05 22 35

135 Rapide

20 15 23 28

0 41 0 44

1 20 2 39

N A N T E S — A N G E R S — S A U M U R — T O U R S P A R I S

STATIONS

Nantes.. dép. Angers, .dép. St-Mathurin . La Ménitré... Les Rosiers.. St-Clément.. St-Martin . . . Saumur. arr.

— dép. Varennes Port-Boulét.. La Chapelle.. Langeais. Tours... arr. Paris (Orsay).

3308 O M N ,

5 29 5 57 6 06 6 15 6 22 6 28 6 39 6 48 6 59 7 15 7 24 7 52 8 30

12 25

120 E X P R .

6 00 7 21

9 11 12 25

122 E X P R .

8 36 9 54

10 29 10 31

11 47 15 40

3316

10 37 11 06 11 14 11 24 11 31 11 37 11 48 11 57 12 09 12 25 12 34 13 02 13 40 17 40

3320 O M N .

9 55 14 20 14 47 14 55 15 05 15 16 15 23 15 33 15 43 15 55 16 12 16 21 16 50 17 30 21 50

102 E X P R .

12 11 13 33

14 08 14 10

15 04 19 19

110 E X P R ,

14 51 16 26

16 49

17 09 17 11

17 28

17. 51 18 17 22 43

3334 O M N .

16 56 19 38 20 08 20 13 20 22 20 33 20 39 20 50 21 01 21 13 21 32 21 41 22 10 22 48 5 20

O L

22 14 23 37

0 00

0 20 0 23

0 40

1 02 1 28 6 50

136 Rapide

0 28 1 47

2 22 2 25

3 39 7 10

S A U M U R - P O R T - B O U L E T — C H I N O N

STATIONS

SaumurOrl. Port- Boulet Avoine. . . . Chinon

1803 1809

6 481/a Jeudi

7 161 9 08 7 27 7 38

9 19 9 33

11 25 H 35 11 49

1807

15 43 16 29 16 55 17 12

STATIONS

Chinon..... Avoine Port- Boulet Saumur Orl.

1802 4836

7 09 7 28 7 56 8 17

13 09 13 40 14 11 14 32

1810 20 03 20 18 20 41 21 02

LeJeudi] 1812 15 25, 15 39 17 48 18 09

S A U M U R — B O U R G U E I L

A N G E R S D O U É — M O N T R E U I L POITIERS

STATIONS

STATIONS

SaumurOrl. Port- Boulet Bourgueil..

6 48 8 17 8 26

mardi

12 41 12 50

15 43 16 20 16 29

STATIONS

Bourgueil.. Port-Boulet SaumurOrl.

(A)

6 50 7 56 8 17

11 04 12 32 12 48

(B)

15 11 17 48 18 09

(A) N'a lieu que le Samedi. — (R) N'a pas lieu le Mardi.

Angers St-L. Martigné... Doué-la-F n c. les Verchers leVaudelnay Montreuil a.

- d. Loudun . . . . Moncoatour Poitiers . . . .

1855

6 » 7 40 8 00 8 07 8 14 8 25

8 42 9 35

10 03 11 32

1357

i

10 54 12 09 12 32 12 39 12 45 12 55

14 04 14 48 15 16 16 44

1863 E X P R

16 01 17 02 17 2)

17 28 17 36 O M N . 17 54 18 57 19 30 21 08

1865

17 30 19 04 19 40 19 48 19 55 20 07

20 19

STATIONS

Poitiers Moncontour Loudun . . . . Montreuil a.

— d. leVaudelnay les Verchers Doué-la-FeE. Martigné,. . Angers St-L.

1854 M . V .

6 15 6 29 6 40 6 48 7 12 S 44

1852

6 24 8 04 8 43 9 20

EXPR. 9 30 9 39

~9 52 10 09 11 08

1856

10 27 12 06 12 47 13 21 M . V . 14 03 14 15 14 24 14 33 14 51 16 14

1868

16 45| 18 21 19 16 19 51

20 16 20 29 20 39 20 49 211 2 22 28

La Direction du Journal décline toutes respon­sabilités pour les erreurs matérielles qui pourraient s'être glissées dans cet horaire.

A moins d'indication contraire, les heures indi­quées sont toujours les heures de départ.

S A U M U R A L A F L È C H E

Saumur dép. Vivy Longue .. Les Hayes .. Brion Jum|e!> Chartrené . . Baugé Clefs La Flèche.. .

8 55 9 07 9 21 9 29 9 35 9 42 9 55

10 12 10 29

14 49 15 00 15 12 15 20; 15 26' 15 32 15 43 15 59 .16 H

21 07 21 18 21 29 21 36 21 41 21 46 21 57 22 12 22 24 i

L A F L È C H E A SAUMUR

La Flèche d. 6 28 Clefs 6 42 Baugé 6 58. Chartrené . . I 7 05 Brion Jum1»* 7 lt Les Hayes.. I 7 15 Longue I 7 23 Vivy | 7 34 Saumur arr. 7 44

H iO H 24 11 40 11 47 11 53 H 57 12 06 12 19 12 29

17 26 17 41 18 02 18 09 18 20 18 24 18 39 18 50 19 01

Vu par nous, Maire de Saumur, pour légal isat ion de la signature du Gérant^ Hôtçl-de-Yttle de Saumu^ le ig L E M A I R B ,

Certifié par l'Imprimeur soussigné!