Le journal de MonFinancier.com N°3

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Juillet/Septembre Juillet/Septembre 2009 2009 3 Immobilier : Comment tirer profit de la crise et investir avec beaucoup de bon sens ? Vers un rebond du marché américain ? Le contrat de capitalisation : une approche patri- moniale à redécouvrir Stop ou encore ? Stop ou encore ?

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Journal d'informations financières gratuit

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Juillet/SeptembreJuillet/Septembre

20092009

N° N° 3

Immobilier :

Comment tirer profit

de la crise et investir

avec beaucoup

de bon sens ?

Vers un rebond du

marché américain ?

Le contrat

de capitalisation :

une approche patri-

moniale à redécouvrir

Stop ou encore ?Stop ou encore ?

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Juillet/Septembre 2009Juillet/Septembre 2009 3

SOMMAIRESOMMAIRE EDITOEDITO

POINT DE VUE ................................. page 4Avec InvescoAprès le retour à la norme en mai, et avant la saison des résultats trimestriels, la nervosité des marchés devrait perdurer. Invesco nous livre son point de vue et sesperspectives sur l’évolution des marchés.

TENDANCE ...................................... page 6Avec Seven Capital Management« Ma cohabitation passionnée avec les mathémati-ques m’a laissé un amour fou pour les bonnes défi ni-tions, sans lesquelles il n’y a que des à-peu-près. » Stendhal, Henri BeyleGérald Leudière, en toute objectivité, nous fait part de son sentiment sur les dernières tendances du mar-ché et nous apporte son analyse graphique éclairée.

LE DOSSIER .......................... pages 8/9/10Avec P2I ConseilsImmobilier : Comment tirer profi t de la crise et investir avec beaucoup de bon sens ?Notre spécialiste immobilier revient sur le comporte-ment à adopter pour faire les choix les plus judicieux dans un contexte donné.

ENTRETIEN ................................... page 11Avec Carmignac GestionLe rééquilibrage économique global est-il toujours en marche ? Entretien avec l’équipe de gestion de Carmignacqui nous propose leur vision globalede l’économie mondiale.

FOCUS ...................................... page 12/13Avec FidelityVers un rebond du marché américain ?Le marché américain, à l’origine de la crise, sera-t-il à la genèse du rebond ? Fidelity nous éclaire.

LE SAVIEZ-VOUS ? ........................ page 14Avec ACMN vieLe contrat de capitalisation : une approche patrimoniale à redécouvrirACMN Vie nous présente le contrat de capitalisation, solution patrimoniale, adaptable à chaque étape de la vie.

LES INDICATEURS DE MONFINANCIER ...................... page 15

Une éclaircie ?

Cher lecteur, la précédente édition du JDMF titrait : «Finance 2009, les pistes à explorer ». Nous cher-chions à appréhender, au mieux, un début d’année pour le moins chaotique. Ce troisième numéro du JDMF nous permet de faire un point, aidé par l’ex-pertise de nos partenaires, sur un monde fi nancier qui tend à se stabiliser et nous offre une éclaircie plutôt encourageante. Aussi, retrouvez, ce trimestre, nos rubriques d’analyses des marchés passés et futurs avec un nouvel intervenant, INVESCO. Abordez, avec P2I CONSEILS notre spécialiste immobilier, « le dos-sier » qui nous invite à tirer profi t de la crise et à investir avec bon sens. Découvrez nos articles pas-sionnants sur l’économie globale et sur le probable rebond du marché Américain. Enfi n, notre rubrique « Le saviez vous ? » revient sur le trop méconnu Contrat de Capitalisation.

C’est toujours avec la même passion et énergie que nous mettons à votre disposition une information fi nancière qui nous l’espérons vous donnera satis-faction et retiendra votre intérêt. Dès lors, dans un souci d’interactivité, nous restons à votre écoute pour tout sujet sur jdmf@monfi nancier.com.

Toute l’équipe du JDMF vous souhaite une très bonne lecture fi nancière.

Le Directeur de la publicationMathieu Noguera Gomez

Edité par9 bis quai d’Ille et Rance35000 RENNES

Mail : jdmf@monfi nancier.com

Directeur de la publication : Mathieu NOGUERA GOMEZImpression : C.PRINT

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Remerciements et collaboration :Gregory BertrandJean-François FourcadeYannick HamonRomain JanowskiEline LemassonPascale Noguera-GomezBruno PeyraverneyYann PoirierVanessa RiffardLes informations fournies dans Le Journal de MonFinancier.com sont uniquement à titre informatif. Elles ne peuvent en aucun cas servir à la prise de décision des lecteurs dans un investissement ou un non investissement sur un support ou une valeur spécifi que. La responsabilité du Journal de MonFinancier.com et de son éditeur MonFinancier Médias ne pourra être mise en cause suite à des décisions prises en rapport avec le contenu du Journal de MonFinancier.com.Nous invitons donc nos lecteurs avant toute démarche à consulter un professionnel agréé.

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Par Invesco

Point de vue

Un événement exceptionnel s’est produit au mois de mai 2009 : un retour à la norme. Depuis l’automne 2008 et la chute de la mai-son Lehman, les marchés s’étaient installés dans des conditions hors norme, de nervosité extrême, proches de la rupture et du ris-que systémique. Au mois de mai dernier, de nombreux indicateurs de cette nervosité ont retrouvé des niveaux proches de ceux qui prévalaient avant septembre, qu’il s’agisse du coût de fi nancement des banques (La prime de risque bancaire, ou TED Spread dollar, est repassée sous les 60 points de base, contre plus de 400 points de base au plus haut de 2008), de la volatilité des actions (VIX in-férieur à 30 contre 80 au mois d’octobre dernier), ou du prix des matières premières (le baril de pétrole a quasiment doublé depuis la fi n du mois de décembre).

Faut-il en déduire que le pire est passé ?

Afi n de répondre à cette question, économistes et fi nanciers ri-valisent de créativité pour décrire le type de reprise qu’ils envisa-gent : en U, en V, en L, voire en racine carrée. Si l’on s’intéresse aux perspectives de croissance économique, il semble très clair que la faiblesse chronique de demande fi nale a peu de raisons de disparaître rapidement. Le niveau des investissements demeure particulièrement faible et les ménages sont en phase de recons-titution de leur épargne dans de nombreux pays. Si le nombre de chômeurs aux Etats-Unis augmente moins vite qu’il y a quelques mois, cette augmentation demeure notable et le pouvoir d’achat

global continue à se dété-riorer, sous le double effet des pertes d’emploi et du renchérissement des ma-tières premières.Si ce sont les perspectives de marché que l’on consi-dère, le point de vue peut s’avérer sensiblement différent. En mai comme en mars et avril, les sta-tistiques économiques et nouvelles fi nancières qui se sont succédées ont été accueillies avec beaucoup de bienveillance. A cet

égard, le passage de General Motors sous le régime du Chapitre 11 (régime de mise en règlement judiciaire aux Etats-Unis) s’est révélé caractéristique : il a été salué par une très forte hausse de l’ensemble des marchés d’actions. Les marchés ont continué à « escalader le mur des mauvaises nouvelles », dans un contexte très particulier d’incrédulité et de scepticisme. Les sondages et statistiques de fl ux sur les marchés vont dans le même sens : non seulement les hausses récentes se sont produites dans un contexte où la majorité des investisseurs en a très peu profi té au regard des allocations d’actifs. Mais en outre, les intentions de retour sur les marchés ne sont toujours pas majoritaires chez les investisseurs institutionnels; le volume des fonds monétaires américains demeure inchangé sur le mois de mai. En revanche, alors que la majorité des investisseurs de-meure à l’écart des actions, le consensus autour de la Chine se généralise, ce qui rend cet investissement toujours plus sujet à correction. Au sein de la poche d’allocation émergente il semble pertinent d’alléger la Chine au profi t d’une diversifi cation sur les marchés globaux.

Du côté obligataire, la sensibilité des emprunts d’Etat a été net-tement réduite dans les quelques portefeuilles où ils sont en-core présents. Il est pour l’heure diffi cile de s’inquiéter réellement de pressions infl ationnistes sérieuses, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis. En revanche, et Ben Bernanke l’a encore rappelé au Congrès américain le 3 juin, le fi nancement de la relance par la dette pose problème. Du point de vue des grands équilibres éco-nomiques pour le gouverneur de la Réserve Fédérale mais aussi du point de vue des investisseurs : les montants impressionnants de dette souveraine émis chaque semaine risquent en perma-nence de venir saturer les capacités d’absorption des marchés. D’ailleurs, les taux se sont fortement tendus dans le courant du mois de mai. En cas d’un retour de l’aversion pour le risque, ces récents mouvements pourraient créer une opportunité de retour sur cette classe d’actifs. Corollaire à cette hausse des taux obliga-taires simultanément à la hausse des marchés actions : l’attracti-vité relative des actions s’est vue fortement réduite, si l’on raisonne en termes de valorisation.Pour les semaines à venir, et en attendant la saison des résul-tats trimestriels qui ne débutera qu’au milieu du mois de juillet, la nervosité devrait demeurer très présente sur les marchés. Les fl ux acheteurs semblent toujours particulièrement faibles sur les actions et les récentes hausses de taux longs pourraient rendre le placement obligataire plus attractif. Pas de répit en vue.

Rédigé par Bernard Aybran, Directeur de la Multigestion Invesco Asset Management S.A., le 11 juin 2009.

Après le retour à la norme en mai, et avant la saison des résultats trimestriels, la nervosité des marchés devrait perdurer.

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Actions Opinion Obligations Opinion

Europe = Souverains taux fi xe +USA = Indexés sur l’infl ation =Japon - High Yield Corporate +Emergents + Dette émergente =

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Avec SEVEN Capital

Tendance

Dans ce monde de plus en plus compliqué, il nous faut être extrêmement pragma-tique. Les analyses que nous faisons ne peuvent pas être faites avec des suppositions et de l’à-peu-près. Bien au contraire c’est le moment de ne faire confi ance qu’à des analyses concrètes et vérifi ées.

La crise systémique des banques a été évitée de justesse, certes, mais qu’en est-il de l’en-dettement public ?La dette a tout simplement été déplacée pour gagner du temps. Le pari est osé mais pourrait bien fonctionner.Pour cela il faut que les pays émergents nous aident et apparemment ils le font. La chine qui est en train de fabriquer sa classe moyenne, vient de prendre les bonnes décisions même si elle met un peu le couteau sous la gorge de Timothy Geithner.Celle-ci soutient son économie en investissant massivement dans ses infrastructures intérieu-res comme le chemin de fer et autres gros tra-vaux nationaux.L’Inde est en train de suivre le même chemin, il nous suffi t de suivre l’évolution des ventes de voi-tures neuves et le nombre de constructeurs qui s’implantent en Inde.N’ai-je donc pas été un peu trop présomptueux le mois dernier en imaginant que le pire était der-rière nous et que nous ne pouvions espérer que du mieux dans les mois à venir !Sur le plan technique, les bourses des pays émergents sont dans une dynamique de hausse, qu’en est-il des bourses occidentales ?D’un point de vue purement technique, nous pou-vons observer que les volumes chutent, que la volatilité baisse et que les performances depuis le début de l’année sont quasiment nulles.

Le rebond de près de 30 % depuis les plus bas de mars 2009 n’est-il qu’un « short squizz » ou un « bull market » ?Les bandes de bollinger se resserrent de plus en plus sur les indices européens et américains pour être pratiquement à l’horizontal, tel un élas-tique que l’on tend au maximum jusqu’à ce que nous le lâchions, le marché emmagasine de la puissance qu’il va exprimer dans les semaines ou les mois à venir avec un retour des volumes et une amplitude en pourcentage importante. La question est de savoir dans quel sens.Espérons que ce soit à la HAUSSE.Si ce n’est pas le cas nous reviendrons dans un « bear marker » ce qui entrainera de facto tous les autres marchés.La gestion du risque me semble alors le meilleur moyen pour appréhender cette confi guration de marché.Alors que le mois d’Avril avait vu l’ensemble des marchés actions progresser fortement, portés à la fois par le sentiment que la crise systémique tant redoutée n’aurait pas lieu et par l’espoir que la sortie de crise était à portée de main, le mois de Mai a de nouveau renforcé la divergence en cours depuis le début de l’année entre les pays émer-gents et les autres. Si plus personne n’ose parler de découplage tant cette théorie a été mise à mal depuis le début de la crise, force est de consta-ter que les pays émergents abordent la sortie de crise avec des atouts importants par rapport aux pays plus avancés tels que des excédents cou-rants considérables, un endettement en voie de réduction et une demande interne structurelle-ment à la hausse ; autant de facteurs qui justi-fi ent des taux de croissance plus élevés que celui des pays avancés qui pourraient connaître, cer-tes un retour à la croissance à partir du troisième trimestre 2009 selon les économistes du NABE (l’association nationale des économistes améri-cains), mais une croissance molle, plombée par un endettement public excessif, un marché im-mobilier morose et un chômage élevé. L’indice MSCI world progresse ainsi de 8.6% sur le mois (+1.69% pour l’indice en euro du fait de la forte dépréciation du dollar) avec des progres-sions à deux chiffres pour la plupart des marchés émergents (Russie +32%, Inde +28%) tandis que l’ensemble des pays avancés a fi ni par prendre le chemin d’une modeste hausse en fi n de mois après que la publication d’indicateurs avancés ait conforté les esprits dans l’idée que le rebond des économies poursuivait son chemin : l’indice euroStoxx 50 progresse ainsi de 3.2% sur le mois et l’indice S&P de 5.3%. Au sein des pays indus-trialisés, à noter la forte hausse des marchés Canadiens et Norvégiens qui bénéfi cient de la progression des matières premières sur le mois (indice CRB +12.3%) et plus particulièrement de la forte hausse du pétrole (WTI) qui voit ses cours progresser de plus de 25% sur le mois.On peut néanmoins penser que les niveaux extrê-mes de pentifi cation atteints par les courbes de

taux d’intérêt ainsi qu’un meilleur équilibre entre l’offre et la demande sur la deuxième partie de l’année (émissions versus remboursements et coupons) pourraient désormais redonner un peu d’attrait aux marchés obligataires qui semblent vouloir intégrer des scénarios de remontée de taux courts prématurés et/ou des scénarios d’in-fl ation exagérés

Le CAC est venu fl irter avec sa résistance de 3425 points qui doit absolument être franchi avec du volume si l’on veut sortir du « bear market » moyen terme dans lequel nous demeurons.Point pivot à 3125.

Le Dow Jones quant à lui a passé sa résistance à 7750 points. Sans réussir à aller beaucoup plus haut ces résistances deviennent des points pivots à bien identifi er. Un passage au dessus de 8500 points serait le bien venu pour pérenniser un nouveau mouvement haussier et donc franchir les 8840 points avant d’atteindre les 9050 points.

Le NasDaq a bien dépassé sa résistance majeure à 1600 points, puis 1750 points ce niveau devient un support sur lequel il devra rebondir pour ga-rantir un retour sur un mouvement haussier durable et enfi n se poser sur un objectif de 2000 points.

Le Nikkei évolue d’une façon semblable au Nas-Daq, notre objectif à 9000 points a été atteint même dépassé. Il faudra donc rester au dessus. Je suis cependant assez partagé dans l’analyse de cet indice, son canal horizontal date du mois d’octobre 2008. Il faudra donc de la force et du volume pour que celui-ci passe enfi n les 10500.

Rappel de performances des indices Indien, Russe, Brésilien et Chinois depuis le début de l’année : Nifty: +54.89% RTS: +76.71% Bovespa: +43.16% Hang-Seng: +59.89% OR Point pivot : 900$ l’once résistance 1000$ et support 800$ Actuellement 925 $

ConclusionTechniquement les Marchés devraient évoluer dans des « ranges » horizontaux au moins jusqu’au mois de juillet. Cf. les supports et ré-sistances de chacun de ces marchés.Avant le grand mouvement tant attendu.Nous ne sommes toujours pas dans une sor-tie de crise mais dans une stabilisation écono-mique et fi nancière de notre système.

« Incertitudes »« Prudence »« Performances Pays émergents ! »

Ce Focus a pu être réalisé avec l’aide de Renaud LabbéAssocié-Gérant chez Seven Capital.

« Ma cohabitation passionnée avec les mathématiques m’a laissé un amour fou pour les bonnes

définitions, sans lesquelles il n’y a que des à-peu-près. » Stendhal, Henri Beyle

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Avec P2I conseils

Le Dossier

Un nouveau

paysage immobilier

avec des opportunités

Après 10 années d’envolée spectacu-laire des prix soutenue par une de-mande très forte, la fi n 2008 sonne le glas aux années folles de l’immobilier. Fortement impacté par la crise des sub-primes outre-atlantique et la crise éco-nomique et fi nancière qui en a découlé, le marché immobilier français subit un retournement brutal avec une chute des transactions immobilières, une baisse des prix sur l’ancien et un net ralentis-sement dans le secteur du neuf. Faute de lisibilité sur leur avenir et des crain-tes liées à la progression du chômage, les ménages français font preuve d’at-tentisme et de prudence vis-à-vis des investissements dans la pierre.Hors, malgré un contexte économique, fi nancier et social diffi cile, tous les indi-cateurs tendent à démontrer que le pay-sage immobilier se redessine peu à peu et qu’il ne faut pas forcément attendre que le marché s’engage dans une nou-velle phase haussière pour investir.Les mesures gouvernementales sans précédents conjuguées à la baisse his-torique du taux directeur de la Banque Centrale Européenne (BCE) enfi n ré-percuté par les banques et à une prise de conscience générale des acteurs du secteur, redonnent de nouvelles capaci-tés aux investisseurs pour saisir les op-portunités du moment. Car opportunités il y a ! Le retournement de l’immobilier permet une redistribution des cartes et redonne la main aux investisseurs. Dans un marché assagi, avec des prix cohérents avec le marché et des nouvel-les capacités de fi nancement et d’aides pour les investisseurs, en particulier les nouvelles mesures fi scales visant à en-courager l’investissement locatif, toutes les conditions sont réunies pour relan-cer les investissements immobiliers et saisir les opportunités aux meilleures conditions.Dans ce contexte, entre une bourse mal-menée et des produits fi nanciers peurémunérateurs, la pierre reste une va-leur refuge sûre car pérenne et toujours valorisée. Aujourd’hui, de nombreuses opportunités existent, notamment dans

le neuf, qui présente de nombreux avan-tages permettant ainsi aux investisseurs de garantir et sécuriser leur achat tout en se constituant voire en diversifi ant leur patrimoine.

Le neuf : un investissement

avantageux et pérenne

A la différence de la crise précédente, il n’existe pas un stock important de loge-ments privés et non vendus. Rappelons que la France souffre d’une pénurie de logements et que ce sont 500 000 loge-ments neufs qui devraient être construits chaque année pour y palier. Hors, sur l’année 2008, les mises en chantier ont chuté de 37% atteignant 368 000 loge-ments neufs, contre près de 437 000 en 2007. Nous sommes bien loin des ob-jectifs ! Compte-tenu du contexte, les promoteurs agissent sur différents le-viers afi n de ré-équilibrer le marché du neuf. Entre re-négociation du prix des terrains, révision des contrats avec les entreprises de construction, adaptation des prix et surfaces en fonction de la demande et des prix de revient serrés, ils proposent aujourd’hui des program-mes neufs en parfaite adéquation avec les nouvelles capacités fi nancières des acquéreurs.Miser sur le neuf plutôt que l’ancien, c’est aussi bénéfi cier de nombreux avan-tages et valoriser son investissement : qualité et pertinence des plans, à la fois

fonctionnels et bien pensés, confort des prestations et équipements proposés (ascenseur, garage, terrasse...), pro-tection juridique renforcée (garantie décennale) couvrant le bien en cas de problèmes de construction, respect des dernières normes et obligations en vi-gueur (Règlement Thermique 2005, Dia-gnostic de Performance Energétique,

Comment tirer profit de la crise et investir avec beaucoup de bon sens ?

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normes de sécurité etc...). L’investisseur a par ailleurs libre choix dans la person-nalisation des prestations et matériaux dont il souhaite équiper son logement ainsi que la possibilité de procéder à des rectifi cations en fonction de ses envies et ses besoins. Il profi te par ailleurs de frais d’acquisition moins importants que dans l’ancien, d’une exonération de la taxe fon-cière pendant 2 ans suivant l’achèvement de la construction grâce aux différentes mesures d’incitation fi scale, notamment la loi Scellier.

L’immobilier locatif :

un formidable outil de création

et d’enrichissement

de patrimoine

Investir dans l’immobilier locatif permet d’apporter une réponse à des probléma-tiques actuelles liées à la volonté de se constituer un patrimoine et le transmet-tre à ses enfants, étoffer ou diversifi er un patrimoine existant ou encore générer des revenus complémentaires pour sa retraite, le tout en protégeant ses ayants-droits. Autant de préoccupations pour lesquelles ce genre d’investissement est

idéal. Les nouveaux dispositifs qui ont vu le jour dans le cadre de la nouvelle loi de fi nances 2009, comme la Loi Scellier mise en place en janvier 2009 ou la Loi Bou-vard en mai dernier, sont de formidables moyens mis à disposition du plus grand nombre pour réaliser un investissement dans la pierre à moindre coût !En effet, en fi nançant son achat à crédit et en bénéfi ciant des réductions d’impôts etavantages fi scaux qui y sont liés, l’inves-tisseur assure son avenir en toute tran-quillité. Il perçoit des revenus réguliers grâce aux loyers du locataire qui sont revalorisés périodiquement sur l’indice de révision des loyers (IRL), préservant ainsi son pouvoir d’achat. Il bénéfi cie par ailleurs de garanties locatives visant à le protéger en cas de défaillance de paie-ment d’un locataire, de dégradation du bien ou de carence et vacances locatives. Enfi n et surtout, il protège ses ayants droits en souscrivant une Assurance Dé-cès Invalidité (ADI) pour le fi nancement du bien, qui, en cas de décès, garantit le remboursement des échéances du prêt correspondant au capital restant dû.En optant pour ce genre d’investissement et en fonction du dispositif mis en place,l’investisseur pourra, au terme de la pé-riode obligatoire de détention du bien, par exemple 9, 12 ou 15 ans pour un bien acheté en Scellier, le revendre et perce-

voir une plus-value en franchise d’impôt. En résumé, le fi nancement de son bien aura été assuré par le locataire et l’éco-nomie d’impôt réalisée sur la période moyennant de la part de l’investisseur un effort d’épargne qui variera en fonction de ses leviers patrimoniaux, fi nanciers et fi scaux. Et grâce aujourd’hui à de tels dispositifs, on peut se constituer un patri-moine à partir d’1 euro par jour !

Les solutions :

des expertises avérées et

indispensables au service

de votre patrimoine

Mais l’achat immobilier est bien souvent l’achat de toute une vie. Aussi, avant de se lancer dans la course aux investisse-ments immobiliers locatifs, il est primor-dial de bien s’entourer. Les spécialistes du conseil en investissements immobi-liers sont là pour cà ! Leurs expertises et savoir-faire leur permettent d’apporter à chaque investisseur des réponses sur-mesure parfaitement adaptées à sa situa-tion personnelle, fi nancière, patrimoniale et fi scale. Des critères fondamentaux qui les conduisent à une analyse et une étude pertinentes de ses capacités de fi nance-ment et de faisabilité. Car il n’y a pas d’in-vestissement type, chaque cas est parti-culier et tout n’est pas envisageable. Ils

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1010Le Dossier

Communiqué

C’est dans cette démarche et dans cet état d’esprit que P2i Conseils s’adresse à tous ceux et celles qui souhaitent concrétiser un investissement immobilier dans la pierre.Notre expertise de plus de 25 ans conjuguée à une veille permanente du marché et une parfaite connaissance de l’ensemble des dispositifs fi scaux en vigueur, nous permettent aujourd’hui de proposer une offre complète de services et des produits d’excep-tion à forte incitation fi scale pour faire d’heureux investisseurs (programmes en bord de mer en Bretagne sud et en région PACA, Rennes, Paris, outre-mer...).De bonnes conditions sont aujourd’hui réunies : des taux d’emprunt attractifs (4% voire moins), des prix accessibles et cohérents, des aides fi nancières intéressantes tels que le Pass-Foncier ou encore le doublement du prêt à taux zéro et les avantages fi scaux exceptionnels possibles grâce aux dispositifs fi scaux existants (Borloo, Robien, LMP, LMNP, EHPAD, RTC, Défi cit foncier...) et en particulier l’un des derniers nés, le dispositif Scellier, qui s’adresse au plus grand nombre, quelle que soit sa tranche marginale d’imposition. Mais il faut faire vite car ce dispositif a une durée de vie limitée. Si vous souhaitez en bénéfi cier, il faut investir en 2009 et/ou en 2010 car plus on investit vite, plus la réduction d’impôt est importante et plus on optimise le placement. Enfi n, il est fort à parier que les taux repartiront à la hausse et qu’il serait dommage de ne pas profi ter de conditions de crédit aussi attractives qu’actuellement.

sont les garants d’une information juste et pertinente pour aider les investisseurs à comprendre les différents dispositifs fi scaux qui s’offrent à eux et choisir celui qui sera le mieux adapté, à revoir et opti-

miser les investissements qui ont déjà été réalisés, par exemple en renégociant les taux d’emprunt de l’époque, et à construi-re ensemble une stratégie patrimoniale qui répond à leurs projets d’avenir, voire

les susciter.Pour ce faire, disposer d’un réseau d’ex-perts dans les domaines juridiques, fi nan-ciers, patrimoniaux, fi scaux, gestion im-mobilière... est un atout non négligeable car ce sont des compétences indispensa-bles à l’exercice du métier de conseil pour apporter la plus grande satisfaction aux investisseurs. Enfi n, une bonne maîtrise de tous les paramètres de construction et d’ingénierie offre les garanties néces-saires à la pérennité des investissements grâce à une sélection de biens répondant à des critères à la fois de pérennité, ren-tabilité et valorisation.

Des programmes qualitatifs

rigoureusement sélectionnés

Ces critères sont en effet fondamentaux pour un investissement garanti et sécu-risé. Des études de marché, d’emplace-ment et d’évolutions des agglomérations doivent être effectuées pour s’assurer de la valorisation de l’investissement et d’une demande locative effective, source principale de rendement puisqu’il s’agit de garantir l’occupation du bien de ma-nière continue pour percevoir des loyers réguliers.Associés à une sélection qualitative des matériaux, prestations et équipements, ils réunissent les meilleures conditions en cas de revente du bien à l’issue du dis-positif mis en place. Rappelons aussi que, quel que soit le contexte économique et fi nancier de demain, la valeur d’un bien n’atteindra jamais la valeur zéro car le besoin de logement est constant. L’im-mobilier et l’infl ation ont aussi un lien qu’il faut prendre en compte, tant sur les montants des loyers (indexation) que sur la valeur du bien en terme de capital (sur moyenne et longue période).

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Après le repli de 7% sur les deux premiers mois de l’année, les marchés émergents s’inscrivent en hausse de 23.6% au 30 avril 2009 (MSCI Emg Eur). Cela constitue une surperformance importante par rapport aux pays développés, l’indice S&P500 ayant augmenté de 2.6% alors que l’Eurostoxx 50 cède -2.9% en euros sur cette même période. Au premier trimestre 2009, la révision à la baisse des prévisions de croissance dans le monde entier contrastait vivement avec l’excellente résistance des taux de croissance moyens des économies émergentes, pourtant lestées par la dégradation impor-

tante des économies fortement exportatrices. Conséquence de la crise, la purge des excès de dette semble durablement freiner la croissance des pays développés alors que le potentiel des pays émergents reste entier et que leur autonomie tend à s’affi rmer. Par ailleurs, la réduction de l’effet de levier dans les pays déve-loppés suscite un affaiblissement prolongé de leur demande interne qui se doit d’être compensé par un accroissement de celle des pays émergents à quelques exceptions près. Notre conviction est que les premiers pays qui se démarqueront par leur performance dans les mois à venir seront ceux pour lesquels le ralentissement n’est que cyclique et non structurel à l’image de la Chine, du Brésil et de l’Inde.

L’Inde, le Brésil et la Chine en pôle position

De grandes disparités demeurent dans le monde émergent et les investis-seurs différencient les « bons et les mauvais élèves » ou plus exactement ceux qui s’avèrent mieux positionnés que d’autres pour faire face à la ré-cession mondiale.En novembre dernier, le gouvernement chinois a annoncé un vaste plan de relance budgétaire, équivalent à 14% du PIB, réparti sur deux ans et centré sur la construction d’infrastructures et l’immobilier résidentiel. Le marché a bien réagi à cette initiative du gouvernement d’assouplir forte-ment sa politique budgétaire et monétaire. En Inde, même si les autorités ne bénéfi cient pas de la même fl exibilité que leurs homologues chinois, l’agressivité de leur politique monétaire via la réduction par la Banque centrale de son taux directeur est remarquable. De plus, la réaction posi-tive du marché indien face aux élections conforte nos bonnes perspectives à long terme sur ce marché. Au Brésil, la grande marge de manœuvre de la banque centrale dans la mise en place de sa politique monétaire des plus restrictives devrait permettre de soutenir la consommation inté-rieure et le crédit, dans un contexte de repli économique.

La plus forte progression au premier trimestre 2009 revient au marché chinois domestique réservé aux investisseurs locaux qui s’inscrit en haus-se de 37% (en euros) en raison des conditions de liquidité. Le marché bré-silien a également fait bonne fi gure en s’appréciant de 17.5% (en euros). En revanche, les marchés d’Europe de l’Est ont subi cette contraction économique de plein fouet du fait de leur endettement et de son impact sur le commerce extérieur. Alors que la plupart des grandes places fi nan-cière de la région (Prague, Varsovie, Budapest) voyait leur marché action reculer d’environ 11% (en devises locales), d’autres comme la Pologne et la Hongrie subissaient en outre une baisse de près de 10% de leur devise à face à l’euro.

Un rééquilibrage nécessaire

au redémarrage économique global

Les mesures prises par les autorités internationales pour lutter contre la crise vont clairement dans le sens d’un sou-tien essentiel des économies émergentes. Parallèlement au plan Geithner qui, malgré son apparente complexité, commence à convaincre de son bien-fondé, le G20 de Londres semble, quant à lui, être parvenu à provoquer

un choc de confi ance grâce à la détermination sans faille af-fi chée par ses membres à lutter par tous les moyens contre la

crise. Grand bénéfi ciaire du G20, le FMI gagne sous diverses for-mes une dotation supplémentaire de 1000 milliards de dollars. Ainsi le

message délivré semble clair : le redémarrage économique global ne peut se faire avec un univers émergent fragilisé. Autrement dit, une reconnaissance offi cielle du rôle qu’ont à jouer les pays émergents dans le rééquilibrage éco-nomique global.

Corolaire de ce développement : une augmen-

tation de la demande de matières premières

Les politiques de monétisation de la dette menées par plusieurs gouverne-ments du monde entier pour combattre la crise fi nancière ont soutenu le sec-teur des matières premières et notamment des sociétés aurifères. Sur les métaux de base, les premiers signes d’embellie de certains sous secteurs voient le jour. Nous assistons aux prémices d’une réduction des niveaux de stocks sur le marché du cuivre. Après s’être accumulés sans relâche depuis le mois de juin 2008, ils se sont nettement repliés mi-février, principalement sous l’effet des importations record réalisées par la Chine. Sur l’énergie, les mesures strictes de réduction de l’offre prises par l’OPEP ont été plus effi caces que prévu, et la production d’autres pays tels que le Mexique s’avère inférieure aux anticipations. Par conséquent le couple offre/demande s’est légèrement rééquilibré, entrainant dans son sillage, une augmentation des prix. Ainsi, les bouleversements provoqués par la crise sont certes profonds et nombreux mais la conclusion la plus évidente et la plus utile à tirer pour les investisseurs est que cette crise est un accélérateur du rééquilibrage économique global.

Par Carmignac Gestion

EntretienLe rééquilibrage économique global est-il toujours en marche ?

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1212Avec Fidelity

FocusVers un rebond du marché américain ?

L’ampleur et la brutalité exceptionnelle de la récession au ni-veau mondial est historique. La crise fi nancière a débuté aux Etats-Unis, et selon le principe du « premier entré, premier sorti », les Etats-Unis devraient être les premiers à sortir de la récession. Mais cet argument est-il fondé ? Repose-t-il sur des éléments concrets ? Pour cela il faut étudier les indicateurs clés tels que le taux de chômage, la confi ance des ménages ou les indicateurs auprès des chefs d’entreprise.

Les États-Unis étant la première puissance économique au monde, leur sortie de crise est un élément déterminant pour l’économie mondiale. Le Président des États-Unis, Barack Obama, a pris des dispositions historiques pour faire sortir son pays de la crise. Le plan de relance du Président ainsi que les 2 plans TARP se montent à 1 487 milliards de $, contre 2 863 milliards $ pour le reste du monde.

Ces dispositions commencent tout juste à montrer leurs effets sur l’économie. En effet, l’économie montre de légers signes de reprise, mais malgré tout, les statistiques économiques ne sont pas très bonnes.

Le taux de chômage en hausse

Depuis le début de la récession en décembre 2007, les pertes d’emplois ont atteint 5,7 millions. Le taux de chômage a en-core progressé pour atteindre 8,9 % en avril, contre 8,5 % le mois précédent, son plus haut niveau depuis septembre 1983, précise le département du Travail. En avril 539 000 emplois ont été détruits, mais c’est cepen-dant bien moins que ne le redoutaient les analystes. En effet, ce nombre est le plus faible observé depuis le mois de novem-bre. Cette amélioration toute relative vient après un premier trimestre noir où l’économie américaine a perdu en moyenne 707 000 postes de travail chaque mois.

Le PIB en baisse

Entre janvier et mars, le PIB américain a reculé de 6,1 % en rythme annuel. Il s’agit du troisième trimestre consécutif de baisse, ce qui n’était pas arrivé depuis le premier trimestre 1975. Cependant, on peut observer un mouvement de restoc-kage après un ajustement très brutal, ce qui est très impor-tant pour la demande à venir et donc pour le PIB.

La confiance du consommateur en hausse

La confi ance du consommateur américain a connu en avril sa hausse la plus forte en plus de trois ans, laissant suggérer une reprise d’optimisme du consommateur. La confi ance du consommateur américain, calculée par le Conference Board, est ressortie en vive hausse à 39,2 après 26,9 en mars et 25,3 en février et bien au-delà des attentes (29,7).

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Assainissement progressif de l’immobilier

résidentiel américain

La crise du crédit a commencé dans le secteur de l’immo-bilier aux États-Unis, et il est raisonnable de penser qu’une stabilisation de ce marché est un pré-requis pour un retour à la normale. Des indicateurs clés, comme les nouvelles ventes et mises en chantier ont atteint un plancher. Les dispositions du Trésor américain et de la Réserve fédérale pour faciliter le crédit à la fois aux consommateurs et aux entreprises, vont permettre d’accélérer la reprise dans ce secteur.

L’ISM en hausse

L’indice ISM, qui suit les mouvements de la production indus-trielle aux États-Unis, est depuis longtemps un bon baromè-tre de l’activité économique aux États-Unis. En avril, l’indice ISM manufacturier américain a progressé : 40,1 contre 36,3 en mars. Or à un niveau de 40,1, il se rapproche de la barre de 41,2 qui fait historiquement la différence entre une crois-sance et une décroissance de l’économie. Si cette tendance se

poursuit (l’indice ayant connu quatre hausses consécutives en 2009), la barre des 41,2 pourrait être franchie. Une poursuite de la hausse de l’ISM est une des conditions nécessaires pour une reprise de l’économie. Plusieurs indicateurs économiques sont venus alimenter l’es-poir ces temps-ci que le pire de la crise pourrait être passé. Les statistiques prises ensemble appuient l’hypothèse que l’économie américaine, serait à son niveau plancher même si les problèmes du secteur fi nancier et la montée du chô-mage ne permettent pas d’espérer une reprise prochaine. Le président de la Réserve fédérale, Ben Bernanke, a annoncé que la reprise devrait arriver avant la fi n de l’année mais a prévenu qu’elle serait lente, et que le chômage devrait selon toute vraisemblance continuer de monter à court terme.

Il faut rappeler aux investisseurs deux faits importants concer-nant le marché américain. Premièrement, qu’il faut regarder plus loin que les fl uctuations du marché au jour le jour et qu’il existe aujourd’hui de très bonnes opportunités à des valori-sations basses. Et deuxièmement, que la reprise économique mondiale est dépendante de l’économie américaine, et qu’il serait dommage de passer à cotés des opportunités offertes par les Etats-Unis.

Communiqué

En ces périodes de marchés et de perspectives économiques diffi ciles, il est impor-tant de pouvoir se reposer sur des équipes de gérants et d’analystes qui permettent d’identifi er les meilleures opportunités. Fidelity, acteur majeur de la gestion et des services fi nanciers, a été créé en 1946 aux États-Unis. Fidelity gère pour le compte de ses clients en Europe et en Asie plus de 1000 fonds, couvrant les principales classes d’actifs et zones géographiques, pour des actifs totaux de 104 milliards d’euros.Nos gérants de portefeuille actions américaines, basés à Londres, bénéfi cient de la recherche réalisée par l’équipe de spécialistes de l’investissement de notre société sœur américaine FMR LLC, basée à Boston, qui comprend plus de 300 analystes spécialisés sur les valeurs américaines. La gamme actions américaines de Fidelity permet aux investisseurs d’être présents sur ce marché, et de bénéfi cier d’un rebond du marché américain avec notamment un fonds cœur de gamme comme FF America Fund, comprenant entre 80 et 120 valeurs issues de la sélection individuelle de valeurs. Ressources : Fidelity, données au 31.03.08. Les chiffres incluent FMR LLC et ses fi liales. Les performances passées ne préjugent pas des rendements futurs. Les actions ne sont pas garanties et peuvent donc perdre de la valeur, notamment en raison des fl uctuations des marchés. Fidelity fournit uniquement des informations sur ses produits. Ce document ne constitue ni une offre de souscription, ni un conseil personnalisé. Nous vous recom-mandons de vous informer soigneusement avant toute décision d’investissement. Toute souscription dans un compartiment doit se faire sur la base du prospectus actuellement en vigueur et des documents périodiques disponibles sur le site internet ou sur simple demande auprès de Fidelity. Fidelity Funds est une société d’investissement à capital variable de droit luxembourgeois (SICAV). Ses compartiments sont autorisés à la commercialisation en France par l’AMF. Publié par FIL Investissements, entreprise d’investissement agréée par le CECEI, 29 rue de Berri, 75008 Paris. CP05205.

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Avec ACMN Vie

Le saviez-vous ?

Un constat bien connu de tous

L’assurance vie reste l’un des investissements préféré des français. Fortes de cette popularité, les entreprises d’assurance relayées par leurs réseaux de distribution, prônent avant tout la présentation de contrats d’assurance vie multi supports exprimés en euros ou en unités de compte.Pourtant, les entreprises d‘assurance disposent dans leur bagage d’un autre atout : le contrat de capitalisation. Ni tout à fait le même, ni tout à fait différent, le contrat de capitalisation est aujourd’hui assez méconnu du grand public. Et pourtant, sous sa forme ancienne dénommée « bon au porteur » ou « titre de capitalisation », il a connu ses heures de gloire du fait notamment du cadre fi scal spécifi que de l’anonymat. Mais la réforme fi scale du 01/01/1998 instaurant le choix de la révélation de l’identité du bénéfi ciaire effectif lors de la souscription vint éteindre cet engouement.Malgré tout, le contrat de capitalisation subsista sous sa forme originelle et il se présente aujourd’hui dans la plupart des cas comme un contrat obligatoirement nominatif.

Un fondement différent de l’assurance vie

Le socle du contrat de capitalisation repose sur un postulat technique dif-férent de l’assurance vie : l’objet du contrat est purement fi nancier et sa prestation au terme est certaine, alors que l’assurance vie est un contrat aléatoire reposant sur la durée de la vie humaine. Dès lors, en capitali-sation : pas de tête assurée, pas de questionnaire médical ni de tarifi ca-tion, ni de clause bénéfi ciaire ; l’engagement est de rembourser au terme l’épargne constituée sous forme de capital ou de rente viagère.La distinction majeure entre contrat d’assurance vie et contrat de capi-talisation se révèle donc lors du décès du souscripteur avant l’échéance : le contrat ne sera pas dénoué, il sera intégré à la succession dans les conditions de droit commun. Sa transmission sera réalisée au profi t des héritiers selon la dévolution légale du de cujus, ou au profi t d’un légataire si le souscripteur avait pris la précaution d’organiser préalablement la transmission de ce contrat par voie testamentaire. Cette anticipation est une étape fondamentale pour éviter une indivision entre héritiers sur un même contrat.La transmission du contrat de capitalisation sera entérinée par l’entre-prise d’assurance par voie d’avenant ; les souscripteurs successifs pour-ront alors exercer toutes les prérogatives attachées au contrat jusqu’à son terme tout en conservant son antériorité.

La capitalisation, est-ce si démodé ?

Passée la forme désuète des bons, les contrats de capitalisation « nouvelle génération » présentent tous les attraits techniques et fi -nanciers du savoir-faire des entreprises d’assurance. De forme mul-

ti supports, les contrats proposent les fonds en euros adossés aux contrats d’assurance vie et un choix d’unités de compte référencées auprès de sociétés de gestion de renom. Des facultés d’arbitrage automatiques ou des gestions profi lées selon l’appétence au risque de fl uctuation du souscripteur sont également proposées.En outre, le souscripteur peut se constituer une épargne progressive en programmant dans le temps ses versements.Ce contrat présente enfi n les mêmes facultés de rachats partiels ponctuels ou réguliers ou d’avances que l’assurance vie, permettant à son propriétaire d’organiser à son rythme et selon ses besoins la perception de revenus complémentaires.

Fiscalité, un régime en deux teintes

A l’instar des contrats d’assurance vie, l’épargne constituée est du vivant de son titulaire assujettie aux règles fi scales de l’article 125 OA du CGI : la part d’intérêts versée au titre d’un rachat sera sou-mise au barème progressif de l’impôt sur le revenu ou sera taxée à un prélèvement libératoire forfaitaire dont le taux sera défi ni selon la date des versements. Ce rachat sera par ailleurs soumis aux prélè-vements sociaux.Par contre, le sort fi scal du contrat de capitalisation diffère de l’as-surance vie en cas de décès du souscripteur. Du fait de l’absence de tête assurée et de bénéfi ciaire désigné, l’épargne constituée n’entre pas dans le champ d’application des dispositions des articles 757 B et 990 I du CGI. La valeur atteinte intégrée à la succession supportera des droits de succession déterminés selon le lien de parenté existant entre le souscripteur et l’héritier après application des abattements. A rappeler ici pour mémoire que la loi dite TEPA exonère en totalité le conjoint et le partenaire de pacs depuis le 22/08/2007. La clientèle patrimoniale peut enfi n trouver un intérêt certain à la capitalisation dans le cadre de l’imposition du patrimoine. Depuis l’abandon du projet de réforme de l’évaluation des titres de capitali-sation en date du 04/10/2002, la doctrine administrative déclara par circulaire maintenir une évaluation pour leur valeur nominale au titre de l’ISF.

Des atouts indéniables en gestion de patrimoine

Mais c’est dans le cadre de l’ingénierie patrimoniale que le contrat de capitalisation prend tout son sens.Du fait de l’absence d’aléa lui procurant plus de souplesse, sa dona-tion en sera facilitée ; le donateur pourra prévoir certaines charges et conditions plus diffi ciles à mettre en place en assurance vie, telles que des dispositions de retour conventionnel ou de non rapport à succession. Le contrat de capitalisation s’adaptera également à des conditions d’inaliénabilité temporaire ou à une réserve d’usufruit au profi t du donateur dans le cadre de conventions de gestion. Le contrat de capitalisation constitue enfi n une offre envisageable où l’assurance vie a diffi cilement accès : certains juges des tutel-les peuvent le préférer pour organiser la gestion du patrimoine d’un majeur sous tutelle, ou lorsque le souscripteur est très âgé, il consti-tuera une alternative à l’assurance vie pour éviter les suspicions de l’administration fi scale tentée de qualifi er l’opération d’assurance en donation indirecte.

Une approche globale

Le contrat de capitalisation présente des atouts certains tant par ses caractéristiques civiles que fi scales. Une approche patrimoniale com-plémentaire à la détention de contrats d’assurance vie permettra ainsi au titulaire de diversifi er les mécanismes lui facilitant la disposition de son patrimoine et l’organisation de sa transmission, de son vivant ou lors de son décès.

Benoît LEFEBVRE,Responsable du département Expertises & Formation

Le contrat de capitalisation : une approche patrimoniale à redécouvrir

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Les Indicateurs de Monfinancier Les indices sélectionnés par MonFinancier (données arrêtées au 15/06/2009)

Au sortir d’un premier semestre boursier, il nous semble pertinent de vous présenter ces tableaux et graphiques afi n de traduire en chiffres la situation boursière actuelle mais aussi de la mettre en perspective sur la base des performances et indicateurs passés.

PER : Le Price Earning Ratio mesure combien de fois le béné-fi ce est capitalisé dans le cours. Il exprime la cherté relative d’une valeur ou d’un indice. Le tableau présenté a pour but de comparer les PER actuels en comparaison des PER moyens sur les dernières années.

Les principaux PER moyens versus PER estimés 2009

Pays Indices PER moyens PER estimés

2009

Bresil Bovespa 19,84 Depuis le 01/01/2002 13,82

Russie RTS 7,66 Depuis le 01/01/2002 11,43

Inde Nifty 52,34 Depuis le 01/01/2007 17,07

Chine Hang Seng 15,18 Depuis le 01/01/2001 16,37

France CAC 40 14,71 Depuis le 01/01/2001 11,01

Europe Euro Stoxx 50 30,37 Depuis le 01/01/2001 11,38

US Dow Jones 19,5 Depuis le 01/01/1998 13,89

US Nasdaq 68,57 Depuis le 01/01/1998 23,07

Japon Nikkei 80,39 Depuis le 01/01/2000 44,29

Les principaux indicateurs boursiers mondiaux

Pays Indices Valeurs Indices Performances Performances au 15/06/09 2008 2009*

Bresil Bovespa 52033,82 -41,22% 38,57%

Russie RTS 1629,72 -72,41% 157,91%

Inde Nifty 4484 -51,79% 51,53%

Chine Hang Seng 18498,96 -48,27% 28,58%

France CAC 40 3219,58 -42,68% 0,05%

Europe Euro Stoxx 50 2431,40 -44,37% -0,66%

US Dow Jones 8612,13 -33,84% -1,87%

US Nasdaq 1816,38 -40,54% 15,18%

Japon Nikkei 10039,67 -42,12% 13,32%

*Arrêté au 15/06/09

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