Le JOURNAL de la COMMUNE de DOMECY sur CURE · 15 août 2012 Le 15 août, à Usy, l’association a...
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Le JOURNAL de la COMMUNE
de
DOMECY sur CURE
N° 10 Décembre 2012
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Le Mot du Maire
L’année 2012 se termine : année de changement, de crise, d’incertitude mais aussi année d’espoir et de vie
dans notre village : notre cantine à Usy a été inaugurée en octobre ; les enfants travaillent aujourd’hui dans
des locaux rénovés, clairs et spacieux et ils mangent dans une magnifique salle toujours en regardant
Vézelay. Nos associations sont toujours très actives : l’association loisirs et culture organise, entre autres, le
vide grenier et de nombreux repas qui permettent aux habitants de se retrouver. Deux nouvelles associations
ont vu le jour : l’association sportive qui a repris comme son nom l’indique les nombreuses activités
sportives et l’association « des amis du vieux Domecy » qui a pour mission de répertorier le patrimoine de
la commune et de lancer les idées d’entretien et de rénovation. Un grand merci aux Présidents de ces
associations ainsi qu’à leurs membres qui accomplissent un travail remarquable. Enfin nous avons eu la
grande joie d’accueillir 7 naissances durant cette année sur la commune. Nous en sommes très heureux et
très fiers : bienvenue dans notre village.
Au nom du Conseil Municipal, je vous souhaite à tous un très joyeux Noël et vous présente tous nos
meilleurs vœux pour l’année 2013, qu’elle vous apporte joie, bonheur et santé.
Noëlle Rauscent.
N'oubliez pas de consulter le site internet de la commune !! www.domecy-sur-cure.fr
Régulièrement mis à jour, vous y trouverez beaucoup d'infos relatives à la commune et même plus...
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LE 14 JUILLET Comme chaque année dans notre village, le 14 juillet a été une grande fête populaire et chaleureuse. Dès neuf heures, la
traditionnelle traversée de la commune d’Usy à Culêtre inaugurait cette grande journée.
Les marcheurs au départ d’Usy En route vers Cure !
La halte de Domecy Vue sur Villars
L’apéritif à Culêtre
Le temps déjà maussade le matin, se gâtait dans l’après-midi. Mais devant la salle des fêtes, les barnums judicieusement installés,
permettaient de poursuivre les préparatifs pour la soirée.
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La fête se prépare dans une bonne ambiance
Le repas pris sous les barnums ou dans la salle des fêtes
La danse « country » Le feu d’artifice
Malgré le temps peu clément, la journée du 14 juillet a encore été une belle réussite cette année !
Marc PAUTET
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Fête des voisins
Une nouvelle fois, les habitants du Crot au hameau d’USY se sont réunis afin de fêter comme il se doit la petite dernière et la
doyenne de l’assemblée.
Autre lieu, profitant du soleil du mois d’août, les habitants des Boulois se sont réunis autour d’un barbecue. Étaient présents :
Françoise Verrière, Mathis Anasse (le petit), Françoise Vial, Régis Petit, Danièle Petit, Rosine Beau, Daniel Beau, Jacqueline
Gaillard, George Gaillard, Nadège Lebrun, Éric Blouet et Estelle Blouet.
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LA JOURNÉE DU PATRIMOINE Née au printemps, l’association « Les amis du vieux Domecy-sur-Cure » organisait en ce samedi 15 septembre la journée du
patrimoine dans la commune. À 14 heures, la manifestation débutait par la visite, guidée par Isabelle Gui, de l’église Saint-
Romain de Domecy.
Isabelle a su passionner son auditoire nombreux et attentif
Une heure plus tard, le public avait rendez-vous à l’église Saint-Antoine de Cure dont Pierre-Étienne Bréguet a présenté l’histoire
et les particularités.
Pierre-Étienne captive les visiteurs avec des anecdotes peu connues
À 16 heures, l’après-midi se terminait par la visite de l’abbaye Saint-Martin de Cure, commentée par sa propriétaire Christine
Ranunkel, qui l’ouvrait exceptionnellement au public à cette occasion.
Christine conte avec enthousiasme l’histoire de son abbaye
Marc PAUTET
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Association Loisirs et Culture
Toute l’équipe de l’Association Loisirs et Culture souhaite de très bonnes fêtes de fin d’année à toutes les familles de la commune
de Domecy sur cure.
Nous profitons de L’ECHO DU BEURLEUIA pour faire connaître les prochaines activités envisagées en 2013 :
- Courant Février, notre Assemblée Générale.
- Début mars, un concours de belote.
- Pour les enfants de la commune, une chasse aux œufs sera organisée pour les fêtes de Pâques.
- Une braderie de printemps est renouvelée.
- Début juillet, un vide grenier sera organisé comme tous les ans à USY, autour du marronnier.
- La traditionnelle marche du 14 Juillet qui relie les différents hameaux de la commune entre eux.
- Et le soir du 14 juillet nous aidons la municipalité à la préparation des festivités du feu d’artifice.
Pour la plupart de ces activités, des bulletins d’information et d’inscription seront distribués par nos soins dans les boîtes aux
lettres des habitants.
Nous invitons toutes les personnes qui voudront se joindre à l’équipe de l’Association Loisirs et Culture, à contacter le président,
Olivier ARNU 03.86.32.34.02. Toutes les bonnes volontés et les bonnes idées sont les bienvenues.
2012 :De gauche à droite et de haut en bas : la chasse aux œufs, le concours de belote, le 14 juillet, le vide grenier et le téléthon.
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A-S- DOMECY Depuis la création de l’association sportive, nous avons pu réaliser avec le concours des sociétés
« Axa Ducet et Sport 2000 », une série de maillots de sport afin de nous reconnaitre lors des différents
entrainements sportifs.
Pendant les vacances scolaires d’été, les adhérents
se sont éclatés dans différentes sorties sportives : canoë,
parc des châtelaines, randonnées avec « les anciens de
l’association de Foissy » et « l’association terres de
légende », sortie VTT, etc.
Depuis le mois de septembre et le troisième
samedi de chaque mois, le gymnase de Montillot
nous accueille où les adhérents peuvent exprimer
leurs savoir-faire. Basket, hand-ball, badminton, foot
et volley sont au programme lors des différentes
activités.
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15 août 2012
Le 15 août, à Usy, l’association a organisé sa journée sportive, plusieurs et diverses activités ont été
proposées aux adhérents et aux habitants de la commune et des environs.
Chamboule-tout, tir à la carabine, à l’arc, basket, badminton, foot, tennis de table, pétanque ont réuni
les
enfants de 7 à 77 ans autour d’un thème : le
sport.
Pour les plus grands, un barbecue a
conclu cette journée.
En relation avec les services de la
mairie, la tonte du terrain et dernièrement,
l’implantation d’une table de pique-nique
contribuent à l’aménagement des abords du
stade et du terrain de tennis.
Toutes les photographies des différentes
activités sont disponibles au siège de l’association.
L’assemblée générale de l’association se
déroulera le samedi 16 février 2012 à 14h00
Jean-Luc Van-DORPE, président de l’A-S-DOMECY
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Vie du colonel Thouard (première partie)
Marie Pierre Clément THOUARD
Colonel d’artillerie coloniale
1864-1936
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Fils d’un couple de modestes cultivateurs du village d’Usy, Marie Pierre Clément Thouard finit sa carrière dans l’armée
française, en 1922, à Saigon, en tant que directeur d’artillerie de Cochinchine. Dans une troisième république où la voie de la
réussite reste étroite pour les enfants du peuple, l’histoire extraordinaire de cet humble morvandiau devenu colonel est un bel
exemple d’ascension sociale.
La famille Thouard est originaire du village de Foissy situé à l’époque dans la paroisse de Saint-Père. C’est en 1822 que
Jean Baptiste Augustin Thouard, le grand père du futur colonel, s’installe comme cultivateur à Usy en épousant Anne Joly, une
jeune femme du village. Leur fils, Marie Louis Léonard, prend leur succession et se marie le 16 février 1857 à la mairie de Cure
avec Marie Anne Gaufroy, elle aussi fille d’une famille de laboureurs d’Usy. Le ménage donne la vie à six enfants.
Malheureusement, en Morvan à cette époque, la mortalité infantile est considérable et deux nourrissons, un garçonnet et une
fillette, ne survivent pas. Marie Pierre Clément Thouard qui naît le 23 novembre 1864 à Usy est l’avant dernier de quatre garçons,
ses deux frères aînés, Pierre Louis Augustin et Lazare Marie Louis étant venus au monde en 1859 et 1861 alors que la famille se
complète en 1874 avec la naissance du petit Émile Marie Louis venu sur le tard.
Le village d’Usy ne possède pas encore d’école. Tous les matins, avec leurs camarades du village, les trois frères Thouard
empruntent ensemble « la Creuse » pour se rendre à la classe unique de Cure tenue par le renommé instituteur Jean-Etienne
Dizien. Le vieil enseignant se rend vite compte de l’intelligence et du goût pour les études du plus jeune qui adore les
mathématiques. Ses capacités et son travail consciencieux permettent à Marie Pierre Thouard, sans doute recommandé par son
ancien maître, de poursuivre son instruction à Dijon où il obtient le baccalauréat ès sciences le 2 août 1881.
Bénéficiant d’une bourse, le jeune Thouard est admis en classe de mathématiques spéciales au lycée Carnot à Dijon. Trois
ans plus tard, dans cette ville, il réussit le difficile examen d’entrée à l’école polytechnique de Paris étant reçu 107ème
au concours
comme boursier avec trousseau. Le 16 octobre 1884, le petit morvandiau d’Usy, qui a surmonté courageusement tous les obstacles
que ses origines modestes avaient mis sur sa route, fait son entrée dans le prestigieux établissement.
Marie Pierre Clément Thouard s’intègre bien dans la célèbre institution et suit ses deux années de formation sans problème
particulier. Sans doute désireux de parcourir le vaste monde, il choisit à sa sortie le service de l’artillerie de marine. Il est admis
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avec le grade de sous-lieutenant à l’école d’application de l’artillerie et du génie de Fontainebleau qu’il rejoint le premier octobre
1886 pour deux ans. Il satisfait totalement ses chefs qui le considèrent comme un très bon officier au caractère froid et énergique
pleinement apte au commandement. Bien classé aux examens de fin de formation, il est appelé à servir au régiment d’artillerie de
marine de Toulon avec le grade de lieutenant en second le premier octobre 1888. Jugé très compétent pour faire campagne, il est
désigné pour continuer ses services au Tonkin et embarque sur le Colombo le premier janvier 1890.
Le lieutenant Thouard arrive en Indochine dans un Tonkin récemment conquis par la France et qui n’est pas encore
totalement pacifié. En garnison à Dap Cau, à une trentaine de kilomètres au Nord Ouest d’Hanoï, il prend part à des colonnes
chargées d’éradiquer la rébellion. Lors de ces expéditions, il se fait remarquer en commandant efficacement l’artillerie. Mais, au
nord de Bac-Ninh, dans la région du Yên Thê, contrée sauvage aux mamelons couverts d’une forêt parfois impénétrable, la
guérilla s’intensifie. Les pirates établissent de véritables petites citadelles remarquablement organisées. Au mois de novembre
1890, l’état-major décide d’engager une action énergique. 800 hommes, tant européens qu’indigènes, commandés par le général
Godin en personne enlèvent l’importante position de Cao-Thuong. Lors de ces combats meurtriers, le lieutenant Thouard fait
preuve « d’un grand sang froid et d’une grande énergie », pour cette raison, il est cité à l’ordre numéro 71 des troupes de
l’Indochine. Durant tout l’hiver, il prend part aux colonnes du Yên Thê, montrant d’excellentes qualités militaires. Il est fait
chevalier du dragon de l’Annam le premier janvier 1891 et proposé pour être promu capitaine. Son séjour au Tonkin se prolonge
jusqu’au 18 avril 1892, où il embarque pour la France sur la Nive.
Le premier août 1892, le lieutenant Thouard est nommé capitaine en second et placé à la septième batterie du régiment
d’artillerie de marine de Lorient. Il est immédiatement détaché à la commission de Gâvres, un centre d’expérience d’artillerie situé
sur la presqu’ile du même nom, où la vitesse, la puissance, la portée et la précision du tir de projectiles sont étudiées. Ses
connaissances scientifiques devraient faire merveille dans ce poste. Malheureusement, le capitaine Thouard est malade, peut-être
de fièvres contractées en Indochine. Il ne peut pratiquement pas occuper ses nouvelles fonctions et doit séjourner à l’hôpita l
militaire de Lorient du 26 septembre 1892 au 30 mai de l’année suivante. À cette date, il part en convalescence dans la station
thermale d’Amélie-les-Bains dans les Pyrénées et ne revient à Lorient que le 23 août 1893. Un mois plus tard, il est muté à la
direction d’artillerie de Toulon où il est bientôt désigné pour embarquer sur la Couronne, le vaisseau école des canonniers. Sur ce
bâtiment, ses qualités pédagogiques, son jugement droit et son esprit méthodiques sont particulièrement appréciés. Il reste presque
deux ans à ce poste, jusqu’au 25 juillet 1895, où il débarque pour prendre une permission de quatre semaines à Usy.
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Le 25 août 1895, il embarque à nouveau sur la Nive, à destination de la Cochinchine. Le 29 septembre suivant, il arrive à
Saigon où il prend le commandement d’un détachement de la cinquième compagnie d’ouvriers. Ces compagnies d’ouvriers
d’artillerie coloniale assurent, dans les ateliers militaires, l’entretien et la réparation de l’armement ainsi que la gestion et le
stockage des munitions. À ce poste, les tâches sont multiples et complexes pour notre capitaine car au commandement militaire de
l’unité s’ajoute la direction et la comptabilité des ateliers. Pendant les deux ans qu’il occupe ces fonctions, Marie Pierre Clément
Thouard s’acquitte parfaitement de toutes ces missions. Il est encensé dans les rapports du colonel directeur malgré son caractère
« un peu bourru, en apparence ». C’est à cette époque que le capitaine Thouard commence à ressentir une certaine surdité, sans
doute due au fracas des canons qu’il a subi notamment sur la Couronne.
Le 15 décembre 1897, arrivé à l’expiration de son séjour colonial et désigné pour servir à la fonderie de Ruelle sur Touvre
en Charente, il est maintenu en Indochine par ordre du gouverneur général Paul Doumer qui lui confie une importante mission
topographique en Annam. En cette province du centre de l’Indochine, le capitaine Thouard est chargé d’une étude sur les voies
d’accès routières et ferroviaires à la région montagneuse du Lang Bian où le gouverneur souhaite établir, à Da Lat, un sanatorium
comparable à ceux de l’Inde. Dans ces contrées inhospitalières rendues extrêmement insalubres par la fièvre des bois, la petite
troupe endure courageusement de grandes fatigues et supporte bravement les privations durant le premier semestre de l’année
1898. Le capitaine Thouard prouve qu’il est impossible d’atteindre directement Da Lat depuis Nha Trang. Il propose un détour par
Phan Rang et trouve une route directe de Saigon à Da Lat. Les résultats de ces premières explorations sont très appréciés tant par
la hiérarchie militaire que par les autorités civiles d’Indochine. Les recommandations de la mission Thouard seront suivies et notre
capitaine restera dans l’histoire du pays comme l’inventeur de la route d’accès à Da Lat. Plus tard, le plateau sera défriché, la ville
se développera dans le style art décoratif, avec des villas coloniales de style français et une magnifique cathédrale. Résidence
d’été du dernier empereur du Viêt-Nam Bao-Daï, Da Lat sera longtemps un refuge pour les riches coloniaux exténués par le
pénible climat tropical. De nos jours, c’est une ville qui fascine les touristes et qu’on surnomme « le petit Paris ».
Vue générale de Da Lat.
A suivre…
Marc Pautet
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Un objet oublié : les canons d’autel
Quand on évoque le patrimoine de notre commune, on songe souvent en premier lieu, au bâti : églises, lavoirs, château…Mais il
nous faut aussi penser aux objets et, notamment, à ceux conservés dans les églises. Certains d’entre eux ont été très heureusement
préservés même s’ils ne sont plus utilisés lors de la messe : c’est le cas des canons d’autel.
Le concile Vatican II qui s’est ouvert en 1962 et s’est prolongé jusqu’en 1965, a débattu de questions diverses, notamment de
liturgie. A l’issue du concile, celle-ci sera révisée en profondeur. C’est ainsi que la messe ne sera plus dite en latin mais en
français. Par ailleurs, le prêtre ne tournera plus le dos aux fidèles mais leur fera désormais face ce qui aura pour conséquence
l’abandon des grands autels en bois ou en pierre qui se trouvaient contre le mur du chœur ou des chapelles. Il seront remplacés par
de simples tables installées au milieu du chœur.
De l’abandon de ces grands autels et du latin résultera celui des canons d’autel.
Les canons d’autel étaient placés sur l’autel, contre le tabernacle et le gradin. Leur rôle était de soutenir la mémoire
éventuellement défaillante du prêtre en lui rappelant le texte en latin des prières et les gestes à accomplir au cours de la messe.
Canons d’autel de l’église de Charny (Seine-et-Marne)
présentés en place sur l’autel d’origine
La première mention des canons d’autel date du 16e siècle. Il s’agit
en un premier temps d’ une puis, plus tard, de trois tablettes, une
grande et deux petites, en général séparées, rédigées en latin et
parfois décorées. Elles sont placées sur l’autel dans un ordre
déterminé : au centre, se trouve la plus grande, la seule obligatoire.
Elle donne entre autres les textes du Gloria, du Credo et d’une
grande partie des prières de l’Offertoire, le moment de la messe qui
précède la Communion. A droite en regardant l’autel se trouve la
tablette avec le texte de la bénédiction de l’eau et le «Lavabo» que
le prêtre prononce avant de se laver les mains1. A gauche est placée la seconde tablette avec le début de l’Evangile selon saint
Jean, lu à voix basse à la fin de la messe2.
L’église Saint-Romain, tout comme peut-être l’église Saint-Antoine3, conserve des canons d’autel dont les textes et les cadres sont
joliment décorés. Le panneau central se compose de 3 cadres en laiton, solidaires les uns des autres, dont la partie supérieure
présente une forme ogivale ornée de rinceaux de fleurs qui se raccordent à une petite bordure festonnée. La partie centrale est
surmontée d’une croix. Le décor est identique pour les panneaux latéraux. Toutes les croix comportent deux cabochons de verre
rouge et vert.
Le texte du panneau de droite est précédé du Christ au Jardin des
Oliviers, prêt à saisir un calice que lui apporte un ange4 ; et celui du
panneau de gauche, donnant le texte de l’Evangile de Jean, d’une
scène présentant la Résurrection. Sur le grand panneau, le tiers
supérieur de la partie centrale est occupé par la Crucifixion. Tous
ces panneaux sont protégés par une vitre.
Canons d’autel de l’église Saint-Romain de Domecy
(sur cette photographie, l’emplacement des petits panneaux a été
inversé)
1 Du nom du premier mot, en latin, du passage de ce psaume (25, 6-12) : « Lavabo inter innocentes manus meas et circumdabo
altare tuum domine » soit : « Je lave mes mains en signe d’innocence pour approcher de ton autel, Seigneur ». 2 Jean 1, 1-14 : « Au commencement était la Parole… »
3 Cela reste à vérifier.
4 Matthieu 26, 36-46 ; Marc 14, 32-42, Luc 22, 39-46. « Père si tu voulais éloigner de moi cette coupe. Toutefois que ma volonté
ne se fasse pas mais la tienne. Alors un ange lui apparut du ciel pour le fortifier » (Luc 22, 42-43).
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Le texte comporte des lettrines enluminées, c’est à dire que la première lettre de chaque texte est inscrite dans un carré décoré. Le
reste du mot est en rouge, ce qui permettait au prêtre de se repérer plus facilement. En rouge également les indications sur ce qu’il
devait faire à un moment précis de la lecture, par exemple : « s’agenouiller », « le prêtre se lave les mains », etc.
Si tout ce décor n’est pas sans rappeler le Moyen Age, ces canons d’autel datent en réalité de la fin du 19e ou du début du 20
e
siècle. Ils ont sans doute été acquis après 1906 car ils ne figurent pas sur l’inventaire déjà plusieurs fois évoqué dans L’Echo du
Beurleuïa5.
Détail d’un des panneaux du canon d’autel conservé
dans l’église Saint-Romain de Domecy
Les nouvelles dispositions issues du concile Vatican II, mais aussi le
fait que de toute façon les canons d’autel étaient placés devant le
tabernacle dont ils empêchaient l’ouverture et que le missel pouvait
tout aussi bien jouer le rôle d’aide-mémoire, tout cela va entraîner la
relégation de cet objet au fond des sacristies. Le papier va souvent se
dégrader jusqu’à être, dans de nombreux cas, tout à fait irrécupérable.
A Domecy, nous avons la chance que ce patrimoine soit relativement
bien conservé. Il nous appartient de veiller à ce qu’il le reste.
Isabelle Gui
Sources
- www.diocese-
poitiers.com.fr/culture/pages/comite_objets_du_culte_canon_d27
- www.paris.catholique.fr/650-Les-Canons-d-autel.html
Canons d’autel de l’église Saint-Romain de Domecy
5 Inventaire des biens dépendant de la fabrique de l’église paroissiale de Domecy-sur-Cure dressé en exécution de l’article 3 du 9
décembre 1905 ». Archives départementales de l’Yonne. Série V, 182.
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La prévention santé pour les enfants de l'école d'Usy Si comme le rappelle le vieil adage, nous sommes ce que nous mangeons à la molécule près alors manger n’est plus seulement un
acte anodin et habituel, notre rapport à la nourriture en dit plus long sur l’homme et sa culture. Enjeu de santé publique ma jeur,
l’alimentation est devenue une préoccupation pour nos démocraties.
L’alimentation représente par ailleurs une question complexe et transversale qui a perdu de sa transparence pour le consommateur.
Si nous apprenons dès le plus jeune âge à écrire, à lire et à compter. Nous devons également nous approprier la grammaire de la
science des aliments et de la nutrition afin de manger mieux, sain et au meilleur prix, et ce, au quotidien.
Nous devons simplement revenir à des pratiques d’alimentation familiale et redécouvrir les vertus de menus variés et équilibrés,
puisés dans notre mémoire collective. Apprendre à retrouver l’authenticité des produits, c’est être capable de retrouver l’essence
de ce qui constitue l’individu afin de conserver son identité culturelle.
Par le passé, nos anciens, avec leurs menus du terroir et leurs modes de préparation respectueux des aliments, avaient
empiriquement et sur un continuum d’observations transmises de génération en génération, établi les règles d’une alimentation
couvrant leurs besoins, sans excès nutritionnels, ni carences exagérées. Toutes les civilisations de notre planète qui tiraient leurs
ressources alimentaires de la terre, de l’eau des rivières et de la mer, trouvaient dans les mets qu’ils apprêtaient les éléments
nutritionnels assurant leur survie, où les matières premières végétales et animales constituaient la charpente de leur alimentation.
Certes, il ne s'agit pas de se nourrir et de vivre comme aux siècles passés, mais pour nos jeunes générations, il s’agit de retrouver
le bon sens d’une alimentation saine, régionale et traditionnelle.
Ainsi, tout au long de l’année, enseignants, parents d’élèves, producteurs locaux et élèves se retrouveront autour d’ateliers
découvertes de la nutrition animés par le Docteur Christian Recchia pour des moments riches en partage.
Cette initiative, nous la devons à Madame le Maire, Noëlle Rauscent et à Madame l’adjoint au Maire, Arlette Ribaillier.
L’idée est simple : proposer sous la forme ludique d’ateliers pratiques, un apprentissage à l’équilibre alimentaire, à la cuisine saine
et à la culture des produits locaux. Les participants apprendront aussi les gestes simples d’une alimentation saine et équilibrée à
petit budget.
D’un point de vue pratique, la préparation de ces ateliers a déjà commencé en septembre avec les élus. Christian Recchia, de
concert avec les enseignants, a d’ores et déjà rencontré tous les élèves. De janvier à juin 2013, un programme sera mis en place
chaque mois et sera clôturé par une conférence adressée aux parents.
Voici ci dessous un exemple d’atelier qui sera présenté aux enfants à partir de janvier 2013 :
L’enfant et le calcium
Le calcium joue un rôle fondamental dans l'organisme
Le terme de calcium évoque aussitôt les os et les dents, mais il exerce également de nombreuses autres fonctions vitales.
Le calcium est le minéral le plus abondant de notre organisme. 99% de ce calcium se trouve concentré dans le squelette. C'est
essentiellement lui qui assure la solidité de notre ossature.
Mais les quelques grammes contenus dans le reste de notre organisme jouent également un grand rôle. Ainsi, le calcium est
indispensable à une coagulation sanguine normale. Il intervient dans la conduction nerveuse, la contraction musculaire, le
fonctionnement du cerveau, le rythme cardiaque et l'activation des fonctions de nombreux organes. Il contrôle l'excitabilité neuro-
musculaire ; c'est pourquoi, une carence ou une mauvaise utilisation du calcium entraîne la classique crise de tétanie liée à une
excitabilité anormale qui parasite les nerfs et les muscles. Ces fonctions, souvent méconnues, sont prioritaires sur la minéralisat ion
osseuse ; ainsi, lorsque les apports alimentaires sont insuffisants, c'est l'os qui fournit le calcium manquant en se déminéralisant.
Il n'y a pas d'équilibre calcique possible sans les produits laitiers.
Si nous passons en revue les différentes sources de calcium alimentaire, le lait et les produits laitiers arrivent de loin en première
position puisqu'ils assurent plus des deux tiers de l'apport de calcium dans notre alimentation. Viennent ensuite les légumes verts,
les légumes secs, les poissons, les viandes et enfin les eaux minérales.
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La teneur en calcium des aliments n'est, cependant, pas la seule notion à prendre en compte. En effet, pour que le calcium soit bien
absorbé et bien assimilé, certaines conditions doivent être remplies:
- liaison du calcium avec des protéines,
- présence de lactose (comme dans le lait),
- présence de phosphore (avec un rapport Calcium/Phosphore compris entre 0.5 et 2),
- présence de vitamine D
- nécessité d'un milieu acide (estomac) favorisant la solubilisation, l'absorption et l'utilisation du calcium.
En revanche, la présence dans les aliments de grandes quantités de fibres, d'acide phytique (céréales complètes, son, pain complet,
haricots, soja) ou d'acide oxalique (épinards, oseille, rhubarbe) entravent l'absorption du calcium.
On comprend alors qu'il ne suffit pas de consommer beaucoup de calcium, mais qu'il faut également choisir les aliments offrant le
calcium le plus assimilable. Les produits laitiers représentent la meilleure forme d'apport en calcium.
Les besoins en calcium sont variables selon les différents âges de la vie.
Dans des pays comme le nôtre, qui disposent en abondance d'aliments riches en calcium, les carences d'apports ne devraient pas
exister. Pourtant, la majorité des enfants a un apport calcique insuffisant en raison d'une trop faible consommation de produits
laitiers.
Les enquêtes de consommation conduites en France montrent également que 80 à 90% des adolescentes ne reçoivent pas les 1200
mg minimum recommandés chaque jour; 30% d'entre elles se situent même en dessous des 600 mg de calcium par jour.
Conséquences osseuses des carences en calcium
L'enfance et l'adolescence, périodes de croissance et donc de construction osseuse, sont des phases importantes où les besoins en
calcium sont très élevés.
Chacun sait qu'une carence en calcium chez l'enfant est responsable de fatigue, de troubles du sommeil, de trouble de la
croissance, jusqu’à des fractures de fatigue chez l’adolescent ; c'est pourquoi il est important à cet âge d'assurer des apports
suffisants en laitages et en vitamine D.
Il faut également savoir que la constitution de la masse osseuse a lieu durant l'enfance et l'adolescence et qu'elle se fait avant
25-30 ans chez l'homme et avant 20-25 ans chez la femme. On assiste ensuite, par un phénomène physiologique tout à fait normal,
à une perte de la substance osseuse de l'ordre de 0.5 à 1% par an (pouvant aller jusqu'à 3 à 4 % chez les femmes en période de
ménopause). La meilleure prévention vis-à-vis de l'ostéoporose nécessite donc la constitution du capital osseux le plus élevé
possible avant l'âge de 20-25 ans, et pas seulement (comme on le croit trop souvent) une consommation de calcium plus
abondante au moment critique. Le calcium n'est bien sûr pas le seul élément de prévention de l'ostéoporose, car interviennent
également les problèmes hormonaux, le manque d'exercice physique, le manque d'ensoleillement, l'excès de consommation
d'alcool et de tabac...
Tableau des recommandations pour les besoins en calcium (d'après l'OMS)
Enfant : 800 mg à 1 000 mg/j
Adolescent 11 à 15 ans : 1 200 à 1 400 mg/j
Redécouvrir les fromages locaux c’est aussi redécouvrir sa santé !
Docteur Christian RECCHIA, collaborateur du Professeur Christian CABROL
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Mr Christian Berthier et Mr Joly, président du Parc Naturel
régional du Morvan
PRAIRIES FLEURIES EN MORVAN
En cette journée du 6 octobre 2012, le Parc naturel
régional du Morvan participe au concours national des prairies
fleuries.
Ce concours agricole valorise le travail des
agriculteurs engagés dans des pratiques agricoles respectueuses
de l'environnement.
Sur le territoire du parc du Morvan, le concours basé
sur le volontariat et conçu pour valoriser l'image de
l'agriculture, celui-ci portait cette année sur les prairies sèches
des vallées de la Cure.
Plusieurs parcelles ont été visitées par un jury
composé de botanistes, d'agriculteurs, d'agronomes,
apiculteurs, d'élus et de techniciens du Parc.
Cette année, lors de la fête de l’automne à Saint Brisson,
monsieur Christian Berthier s’est vu remettre un prix pour le
travail effectué sur son exploitation.
Utilisation de pesticides à proximité des points d’eau.
Document disponible à l’adresse suivante : www.yonne.equipement-agriculture.gouv.fr
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Les cimetières de la commune : un patrimoine à entretenir
La commune, d'après le Code Général des Collectivités Territoriales, a pour obligation d'entretenir ses cimetières, d'en entretenir
les clôtures, la voirie y accédant et les arbres ainsi que d'entretenir les monuments funéraires menaçants et enfin -non
obligatoirement- de procéder à la construction et gestion d'un espace de dispersion et/ ou colombarium.
Au-delà de cette obligation juridique, l'équipe municipale souhaite entretenir voire embellir le patrimoine communal que
constituent nos jolis cimetières, et pouvoir répondre à une demande toujours présente d'inhumation dans le cimetière de Cure.
Aussi, depuis 2010, la Commission Cimetière s'est attelée au
travail important de relevé manuel des cimetières, de
rapprochement des documents de concessions avec le registre
tenu en Mairie et le relevé manuel et de saisie informatique
sur document Excel d'un maximum de renseignements par
tombe.
Force a été de constater que sur environ 220 tombes à Cure,
une trentaine ne pouvait être renseignée correctement: pierre
tombale illisible, ou pas de pierre tombale ou de nom; tombes
antérieures à 1920, sans document de concession; tombe avec
concession mais avec une famille ayant quitté la commune ou
sans descendance; concession temporaire arrivée à échéance;
emplacement apparemment "vide"- sans compter le grand
nombre de concessions établies au nom d'une personne
aujourd'hui défunte. A ce stade, seule une révision de
cimetière allait permettre de clarifier la situation.
L'équipe municipale a choisi de se faire aider par une société
de services dont le métier est d'aider les communes dans la
restructuration de leurs cimetières, en les accompagnant de
l'inventaire de départ, aux éventuels travaux de
réaménagement, en passant par la longue et juridiquement cadrée procédure de reprise.
Depuis mai 2012, avec la société Com'Est, l'équipe municipale a donc entamé ce travail. Il a été établi et voté un nouveau
règlement de cimetière avec de nouveaux tarifs et durées de concessions. Un extrait de ce règlement ainsi qu'un plan détaillé du
cimetière a été affiché dans des panneaux placés à cette intention dans chacun des deux cimetières. Par ailleurs, et après en avoir
prévenu l'ensemble des habitants de la commune par un feuillet déposé en boîte aux lettres, des plaquettes vertes ou blanches ont
été placées sur les tombes pour lesquelles il manquait des renseignements, ayant pour but de faire venir les familles en Mair ie.
Dans un futur proche, en présence d'un membre du Conseil
Municipal, seront établis des procès-verbaux pour les
tombes déclarées en état d'abandon. Ces tombes seront
affichées aux panneaux des cimetières et sur les tombes
elles-mêmes, et ce pour une durée de 3 ans. Durant ces 3
années, les personnes qui se présenteront en Mairie avec
justificatif d'ayant-droit auront la possibilité de faire
actualiser le document de concession. Si, au-delà de ces 3
années, personne ne s'est manifesté en Mairie,
l'emplacement sera repris par la commune. Seulement
alors, et si la "géographie" des sépultures reprises le
permet, la commune pourra réfléchir à un réaménagement
du cimetière.
Toute cette gestion des cimetières est accompagnée et
rendue possible par un logiciel déjà mis en place en Mairie
et pour lequel la secrétaire de Mairie a été formée, logiciel
permettant : de mettre à jour des données concernant le
concessionnaire, de tenir à jour un relevé détaillé de
l'ensemble des emplacements renseigné de photos de
chacun, d'établir un titre de concession, de modifier des
tarifs, de préciser les ayants-droits, de changer de code couleur lorsqu'un titre de concession est attribué ou à renseigner...
Ainsi l'équipe municipale espère répondre au souci de tous d'entretien de notre patrimoine et encourage vivement tous ceux qui
ont une tombe à Cure ou à Domecy, ou de la famille enterrée sur la commune à aller aider à renseigner le logiciel de concessions
afin que dans le futur soit rendue plus facile notre gestion de cimetière.
Violaine Pujo-Rolland
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ETAT CIVIL
ACTES DE MARIAGE :
Patricia, Maria-Espéranza, Julia CORTIJO-GALINDO et José, Luis OLIVARES PENA le 22 décembre 2012
MENTIONS DE NAISSANCE HORS COMMUNE
Fabio, Ivan, Louis BENOIT LESAGE 25.01.2012
Perrine, Paulette ALVES 10.03.2012
Kenzo RAES 07.04.2012
Chloé PERREAU 03.07.2012
Théo, Philippe, Gérard GAUTHIER MINARD 05.07.2012
Gabin RAFFENEAU 20.10.2012
Tom GORSE 30.10.2012
ACTE DE DECES
Louise, Berthe JERRAM épouse LANDI LE 07 AVRIL 2012
TRANSCRIPTION DE DECES
Maurice, Paul HUBERT époux d’ Huguette, Marcelle JOLLY le 22 février 2012
Jean-Luc, Bernard, Jacques ALVES DA SILVA époux de Fanny, Angélita VIREY le 16 juillet 2012.
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