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Le Neuroblastome Qu’attend le clinicien de l’imagerie ?
S. Sedrati, N. Allali, M. Chelloui, L. Chat, R. Dafiri Service de Radiologie, Hôpital d’Enfants – Maternité
CHU de Rabat - Maroc
Objectifs
• Rapporter la fréquence des différentes localisations du neuroblastome dans notre contexte.
• Etudier les caractéristiques tomodensitométriques des neuroblastomes selon la topographie lésionnelle.
• Etablir un compte rendu précis pour répondre aux questions du clinicien.
Introduction • Le neuroblastome est la 3e tumeur maligne la plus
fréquente en pédiatrie après la leucémie et les tumeurs du SNC
• Il fait partie d’un groupe de tumeurs issues des cellules ganglionnaires dérivées de la crête neurale .
• Il s’agit de la tumeur solide la plus fréquente de la petite enfance ( 95% des patients ont < 5 ans).
• Le diagnostic du NBL est porté sur les données de
l’imagerie associées à des arguments biologiques ( dosage des cathécolamines et de leurs métabolites), la scintigraphie au MIBG et l’examen anatomopathologique
Patients & méthodes:
• Etude rétrospective de 110 cas de neuroblastomes colligés au service de Radiopédiatrie de l'hôpital d'enfant de Rabat entre l’année 2000 et 2009.
• Tous nos patients ont eu une TDM avant et après injection de PC.
• L’étude s’est interessée à l’analyse de certains paramètres: • Topographie tumorale • Volume tumoral • Netteté et régularité des contours • Densité tumorale • Rehaussement tumoral • Extension loco- régionale : Englobement vasculaire,
Extension endocanalaire, adénopathies régionales) • Présence de métastases .
Résultats :
• Il s'agissait de 110 cas.
• Âge: moyen de 3,37 ans [26 jours à 13 ans]
• Discrète prédominance masculine (M/F = 1,63).
Nombre Total
Age min
Age max
Age moy (ans)
Fem Masc
Thoracique 17 26 jours
12 ans 5,14 9 8
Abdominal 80 30 jours
11 ans 3,23 26 54
Pelvien 11 45 jours
13 ans 2,8 6 5
Total 110 26 jours
13 ans 3,72 41 67
Localisations retrouvées
N abdominale
N thoracique
N pelvien
N cervical
Neuroblastome cervical
Englobement des vaisseaux du cou
Extension rétropharyngée
et vers la base du crâne
Compression des voies aériennes
Neuroblastome surrénalien bilatéral
Neuroblastome supra rénal ( haut)
Neuroblastome surrénalien droit
interposé entre rein et rachis ( bas )
Neuroblastome surrénalien gauche avec remaniement nécrotique important englobant le pédicule rénal gauche et s’étendant vers le mésentère
Neuroblastome Abdominal
Neuroblastome Pelvien
Volumineuses masses pelviennes renfermant des zones de nécrose et peu ou pas de calcifications
• Volume tumoral :
ThoraciqueAbdominal
Pelvien
8,33 10,32 120,4
902,8
1449,25
1688,4
173,43 360,89
315
Volume Min mL
Volume Max mL
Volume Moyen mL
Résultats :
• Morphologie
Caractéristiques tumorales
Thoracique Abdominal Pelvien Toutes localisations confondues
De
ns
ité
Densité tissulaire
17 (100%) 80 (100%) 11 (100%) 108 (100%)
Calcifications
11 (64,7%) 52 (65%) 6 (54,54%) 69 (61,41%)
Nécrose 14 (82,35%) 73 (91,25%) 7 (63,63%) 94 (79,07%)
Pr
ise
de
c
on
tra
ste
Hétérogène 15 (88,23%) 80 (100%) 11(100%) 106 (98,14%)
Faible 15 (88,23%) 77 (96,25%) 6 (54.54%) 98 (79.67%)
Intense 1(5,88%) 3 (3,75%) 5 (45.45%) 9 (18.36%)
Co
nto
ur
s Flous 7 (41,17%) 39 (90.9%) 10 (60.25%) 56 (51,85%)
Nets et réguliers
2 (11,76%) 24 (30%) 1 (9,09%) 27 (25%)
Nets et irréguliers
8 (47,05%) 17 (21,25%) 0 25 (23,14%)
Résultats :
Neuroblastome médiatstinal postérieur Calcifications floconneuses Englobement Aortique Lyse vertébrale et extension endocanalaire
Calcifications en amas ( haut à gauche ) ou centrale ( haut à droite) en coquille ( bas à droite) ou poudreuses dispersées ( bas à gauche )
Neuroblastome médiastinal Calcifications globuleuses () Rehaussement hétérogéne délimitant des zones de nécrose Extension hilaire avec troubles de ventilation
Neuroblastome médiastinal postérieur et moyen Zones de nécrose Refoulement vasculaire
Neuroblastome médiastinal postérieur et supérieur Faible prise de contraste Zones de nécrose Calcifications fines () Refoulement vasculaire
• Extension tumorale
Dépassement de la ligne médiane
Englobement des vaisseaux
Extension endocanalaire
Atteinte ganglionnaire
Thoracique 9 (52.94%) 9 (52,94%) 10 (58,82%) 1(5,88%)
Abdominal 39 (48,75 %) 34 (42,5 %) 12 (15 %) 32 (40 %)
Pelvien 6 (54.54%) 8 (72.72%) 7 (63.63%) 2 (18.18%)
Total 54 (52.07%) 51 (56.05 %) 29 (45.81%) 33 (15.29 %)
Résultats :
Processus tissulaire médiastinal supérieur Dépassant la ligne médiane Sans calcifications Englobant la crosse aortique Avec atéléctasie et épanchement pleural
Masse du médiastin postéro supérieur De densité tissulaire avec des zones de nécroses Englobement de l’artère sous clavière gauche
Neuroblastome médiastinal postérieur et moyen : Microcalcifications Refoulement aortique Lyse costale Extension endocanalaire
Résidu endocanalaire d’un neuroblastome opéré. Ce processus est responsable d’un refoulement important de la moelle
Discussion : • Epidémiologie :
• Le Neuroblastome est la tumeur solide la plus fréquente de l’enfant après les tumeurs du SNC
• L’incidence annuelle est de 6 à 10 / 107 d’enfants de moins de 15 ans, avec une prédominance masculine.
• L’âge est un facteur pronostic indépendant
• Localisations anatomiques : le plus souvent abdominale dans 60 %, (dont 32 – 35% surrénaliennes) , suivie des localisations médiatisnales 20% et pelviennes, nous avons trouvé respectivement des fréquences de 73%, 15% et 10%
• La localisation cervicale reste exceptionnelle.
1. Diagnostic positif du NBL
2. Bilan d’opérabilité
3. Pronostic
4. Suivi thérapeutique
Discussion :
1. Diagnostic positif du NBL:
a. Echographie • En 1ère intension si la tumeur est abdominale, pelvienne ou cervicale,
• Montre la tumeur
• Echogène hétérogène solide,
• Calcifications : fines hyperéchogénicité diffuse OU grossières
• Atténuation postérieure
• Englobement vasculaires
• Zones anéchogènes Nécrotiques ou Hémorragiques
( parfois formes kystiques) a signaler à cause du risque de rupture.
• Guide la ponction à l’aiguille fine :
Discussion :
1. Diagnostic positif du NBL:
b. TDM
• Dans les localisations cervicale, thoracique, abdominale, ou pelvienne
• Montre :
• Masses de densité tissulaire faiblement rehaussées par l’injection,
• Hétérogènes
• Surtout si grand volume tumoral
• Zones de nécrose ( retrouvée chez 98% de nos patients ) et/ ou d’hémorragie
• Calcifications dans > de 80% des NBL (retrouvées dans 61,41% des cas de notre série )
Parfois très fines , et à distance de la tumeur .
• Avec ou sans adénopathies locorégionales ( retrouvées chez 33% de nos patients )
• Englobant les axes vasculaires (comme chez 51% de nos patients ),
• Extension endocanalaire (29% dans notre série) et envahissement
pariétal possible .
Discussion :
1. Diagnostic positif du NBL:
c. IRM
• +++ localisations médiastinales, cervicales et pelviennes
• Montre :
• Masse hétérogène,
• Relatif hyposignal T1 et hypersignal T2 par rapport au muscle
• Rehaussée de façon variable ( souvent hétérogène)
• Calcifications plus difficilement détectables vide de signal
• Zones hémorragiques peuvent se voir en hypersignal T1
• Zones de remaniements kystiques en hypersignal T2
IRM >>>> TDM pour déterminer l’origine et l’extension locale du NBL
Discussion :
2. Bilan d’opérabilité et Pronostic Le bilan d’extension initial de la maladie est capital :
• Base de décision d’opérabilité des NB
• Référence pour l’évaluation sous chimiothérapie des formes métastatiques ou inopérables.
Extension Loco Régionale
• Précisera le volume tumoral : mesure des 3 plus grands axes
• les rapports tumoraux
• Les éléments anatomiques d’importance sont :
a. L’aorte et ses collatérales, la VCI
b. Le rein et son pédicule vasculaire
c. Le pédicule hépatique
d. La région duodéno pancréatique
e. L’extension intra-foraminale en sablier
f. Les veines iliaques primitives
g. Les vaisseaux du cou.
Qu’attend le clinicien de l’imagerie ? Discussion :
Extension vasculaire
Existence D’un Prolongement
Rétrovasculaire
Origine du tronc coeliaque et de l’artère
mésentérique supérieure
Pédicule hépatique, & Confluent
splénomésaraïque
VCI, Aorte
Englobement
Étirement
Contact
Existence D’un Prolongement
Rétrovasculaire
Pédicule hépatique, & Confluent
splénomésaraïque
Origine du tronc coeliaque et de l’artère
mésentérique supérieure
Qu’attend le clinicien de l’imagerie ?
2. Bilan d’opérabilité et Pronostic
• TDM et IRM permettent de décider de l’opérabilité de la tumeur
• Discussion impliquant oncologue radiologue et chirurgien.
• Une tumeur est opérable quand une exérèse complète (> 90%) peut être faite sans risque de complication ni sacrifice d’organe.
Discussion :
2. Bilan d’opérabilité
& 3. Pronostic
Qu’attend le clinicien de l’imagerie ?
Institut Gustave-Roussy, septembre 2004 - Le Neuroblastome
• Tumeur nettement séparée des structures de voisinage, en particulier des vaisseaux par un liseré graisseux
Stade I
• Volumineuse tumeur • Tumeur située au contact des axes
vasculaires refoulés sans possibilité de savoir s’il s’agit d’un simple contact ou d’une adhérence
Stade II
• Tumeur englobant au moins un gros vaisseau que l’on ne pourra pas retirer ( ex ; aorte et ses principales collatérales)
Stade III
Discussion :
Qu’attend le clinicien de l’imagerie ? 2. Bilan d’opérabilité et Pronostic
• Métastases :
• Détection fondamentale pour les décisions thérapeutiques.
• 2 localisations importantes : L’os et la moelle osseuse; les métastases pleuro pulmonaires et cutanées sont moins fréquentes.
• Métastases osseuses
Scinti à la MIBG ( ou TC 99 si primitif ne fixe pas MIBG)
Les radiographies du squelette: enfant de moins de 1 an.
• Métastases de la moelle osseuse BOM
Discussion :
Neuroblastome surrénalien gauche refoulant le rein gauche vers le bas et traversant la ligne médiane Nodules hépatiques métastatiques Localisation crurale gauche
Masses tissulaires sous-périostées le long de la
paroi externe des orbites.
Hutchinson
ostéolyse hétérogène des os de la base ou de la
voûte
2. Bilan d’opérabilité
& 3. Pronostic
• L’indication chirurgicale et L’opérabilité est décidée à la lumière du bilan d’extension complet
• En concertation multidisciplinaire entre Oncologue, Radiologue Et Chirurgien
Qu’attend le clinicien de l’imagerie ? Discussion :
Stades Caractéristiques anatomiques
I Tumeur limitée à son point d’origine. Ablation complète Présence éventuelle de ganglions atteints inclus dans la tumeur
II A Tumeur limitée à son point d’origine. Ablation incomplète
II B Tumeur limitée à son origine que l’ablation soit complète ou pas Ganglions du côté atteint non inclus dans la tumeurs mais histologiquement atteints
III Tumeur unilatérale, non extirpable, traversant la ligne médiane. Avec ou sans envahissement ganglionnaire régional OU Tumeur unilatérale ou tumeur de la ligne médiane avec envahissement ganglionnaire bilatéral
IV Tumeur métastatique ( sauf IV s)
IV s stade I ou II de l’enfant de < 1 an
Tumeur initiale limitée à son origine, totalement retirée, avec des métastases ( Foie, Peau, et/ ou Moelle osseuse) SAUF au niveau de l’OS
Classification de l’International Neuroblastoma Staging System
2. Bilan d’opérabilité
& 3. Pronostic
• Une nouvelle classification est proposée par l’INRG
• Basée sur les donnée pré-thérapeutiques et non les donnée opératoires d’extension tumorale.
• Selon une liste de facteurs de risques définis à l’imagerie
• Les indications thérapeutiques notamment chirurgicales sont en cours d’adaptation
Qu’attend le clinicien de l’imagerie ? Discussion :
The International Neuroblastoma Risk Group Staging System ( INRGSS )
Localisées
L1 Locoregional tumor not involving vital structures as defined by the list of Image Defined Risk Factors
L2: Locoregional tumor with presence of one or more Image Defined Risk Factors and confined to one body compartment
Métastatiques
M: Distant metastatic disease ( except stage Ms)
MS: Metastatic disease confined to skin and/ or liver and/ or bone marrow
Øra I, Eggert A. Progress in treatment and risk stratification of neuroblastoma: Impact on future clinical and basic research. Semin Cancer Biol (2011)
Consensus Report from the International Neuroblastoma Risk Group Project Radiology May 17, 2011 101352
Ipsilateral tumor extension within two body compartments : Neck-chest, chest-abdomen, abdomen-pelvis
Neck Tumor encasing carotid and/or vertebral artery and/or internal jugular vein Tumor extending to base of skull Tumor compressing the trachea
Cervico-thoracic junction Tumor encasing brachial plexus roots Tumor encasing subclavian vessels and/or vertebral and/or carotid artery Tumor compressing the trachea
Thorax Tumor encasing the aorta and/or major branches Tumor compressing the trachea and/or principal bronchi Lower mediastinal tumor, infiltrating the costo-vertebral junction between T9 and T12
Thoraco-abdominal Tumor encasing the aorta and/or vena cava
Abdomen/pelvis Tumor infiltrating the porta hepatis and/or the hepatoduodenal ligament Tumor encasing branches of the superior mesenteric artery at the mesenteric root Tumor encasing the origin of the coeliac axis, and/or of the superior mesenteric artery Tumor invading one or both renal pedicles Tumor encasing the aorta and/or vena cava Tumor encasing the iliac vessels Pelvic tumor crossing the sciatic notch
Intraspinal tumor extension whatever the location provided that: More than one third of the spinal canal in the axial plane is invaded and/or the perimedullary leptomeningeal spaces are not visible and/or the spinal cord signal is abnormal
Infiltration of adjacent organs/structures : Pericardium, diaphragm, kidney, liver, duodeno-pancreatic block, and mesentery
Conditions to be recorded, but not considered Image Defined Risk Factors: Multifocal primary tumors , Pleural effusion and Ascites , with or without malignant cells
Image
Defined
Risk
Factors
List
( INRGSS)
Seminars in Cancer
Biology (2011)
Qu’attend le clinicien de l’imagerie ? 4. Suivi thérapeutique • L'imagerie post-opératoire
• À 1 mois de l'intervention,
• Même technique d'imagerie qu'en pré-opératoire,
• Recherche d'un reliquat tumoral:
L'existence de plages tissulaires mal limitées dans le lit opératoire, sans effet de masse, ne doit pas toujours être considérée comme un reliquat: peuvent correspondre à de simples remaniements inflammatoires ou fibreux
Disparaissent en règle progressivement sur les examens de surveillance.
Discussion :
Qu’attend le clinicien de l’imagerie ? 4. Suivi thérapeutique • La surveillance de la tumeur primitive sous
chimiothérapie :
• Repose sur la technique initialement choisie,
• Toutefois, pour les localisations abdomino-pelviennes, l'évaluation de la réduction de volume tumoral peut le plus souvent être réalisée par échographie.
• Localisations secondaires ostéomédullaires: surveillance par scintigraphie MIBG.
• Localisations hépatiques : surveillance par échographie (ou TDM si la tumeur primitive est abdominale).
• La fréquence des contrôles est dictée par les protocoles.
Discussion :
11 SEP 2006
23 JANVIER 2007
MAI 2007
Surveillance
La surveillance de la tumeur primitive repose sur la technique initialement choisie
Après 2mois
Après 6mois
Nette amélioration après TTT
TDM thoracique C+:
• Siège : Médiastin post
• Densité: tissulaire
• Contours réguliers
• Zones de nécrose
…Conclusion
1. Tumeur primitive cervicale : • Mensurations: 3 diamètres orthogonaux de la masse principale. Les mesures sont
réalisées dans les plans antéro-postérieur, frontal et sagittal stricts.
• Accessibilité aux prélèvements tumoraux percutanés: systématiquement précisée au diagnostic.
• Opérabilité:
Les rapports vasculaires doivent être notamment parfaitement étudiés.
Chaque vaisseau doit donc être classé parmi 4 catégories: «à distance», «au contact», «englobé», ou «étiré» par la tumeur.
• Rechercher :
1. Les rapports avec les vaisseaux du cou (carotide interne, jugulaire interne, artères vertébrales,),
2. Une extension rétropharyngée (fréquente),
3. Une extension vers la base du crâne (plus rare, par le trou déchiré postérieur),
4. Un prolongement médiastinal (carotide primitive, vaisseaux sous claviers),
5. Une compression des voies aériennes,
6. La situation par rapport au trajet présumé des plexus nerveux,
7. Un franchissement de la ligne médiane (définie par la tangente au bord controlatéral du rachis),
8. L'extension aux trous de conjugaison et au canal rachidien (exceptionnelle), l'existence d'adénopathies homo et contro-latérales.
Qu’attend le clinicien de l’imagerie ? … Le Compte Rendu en clair
Conclusion
Qu’attend le clinicien de l’imagerie ? … Le Compte Rendu en clair
2. Tumeur primitive thoracique : • Mensurations: id NB cervical .
• Accessibilité aux prélèvements tumoraux per-cutanés.
• Opérabilité: id NB cervical
• Rechercher :
1. Un dépassement de la ligne médiane,
2. Une extension cervicale ou abdominale,
3. L'existence d'un prolongement intrarachidien, très fréquent (en précisant les niveaux supérieur et inférieur de l'atteinte endocanalaire, et le pourcentage d'occupation du canal rachidien par la masse dans le plan transversal),
4. Le retentissement sur les voies aériennes,
5. Les rapports avec la plèvre, la paroi, les piliers du diaphragme,
6. L'existence d'adénopathies médiastinales,
7. Les rapports avec l'aorte, les troncs supra-aortiques, les hiles pulmonaires, avec les vaisseaux sous-claviers et les branches du plexus brachial pour les NB supérieurs,
8. Les rapports avec les vertèbres T9 à T12 pour les NB inférieurs.
Qu’attend le clinicien de l’imagerie ? … Le Compte Rendu en clair
3. Tumeur primitive Abdominale : • Mensurations: id NB cervical .
• Accessibilité aux prélèvements tumoraux per-cutanés.
• Opérabilité: id NB cervical
• Rechercher :
1. dépassement de la ligne médiane,
2. Prolongement intrarachidien (rare, sauf dans les formes s'infiltrant entre le rachis et le psoas),
3. infiltration de la paroi, des piliers, du psoas, ou du mésentère.
4. Les rapports vasculaires étudiés sont: l'aorte et la VCI (en précisant notamment l'existence d'un prolongement rétrovasculaire), l'origine du tronc cœliaque et de l’AMS, le pédicule hépatique, le confluent spléno-mésaraïque.
5. Un «plan de clivage» avec les organes de voisinage (foie, reins, pancréas, rate).
6. Les rapports avec le bloc duodéno-pancréatique difficultés opératoires
7. L'évaluation du risque rénal est capitale: l'englobement et surtout l'étirement des pédicules rénaux est un élément de gravité, de même que l’ouverture du sinus du rein par la tumeur.
8. L'existence de plages liquidiennes de nécrose tumorale doit être signalée au chirurgien Risque de rupture per-opératoire.
Conclusion
Qu’attend le clinicien de l’imagerie ? … Le Compte Rendu en clair
4. Tumeur primitive Pelvienne : • Mensurations: id NB cervical .
• Accessibilité aux prélèvements tumoraux per-cutanés.
• Opérabilité: id NB cervical
• Rechercher :
1. un franchissement de la ligne médiane (tangente au bord controlatéral de L5),
2. l'extension aux trous sacrés (fréquente dans les tumeurs médianes),
3. l'infiltration de la fosse ischio-rectale,
4. le franchissement de l'échancrure sciatique,
5. l'existence d'adénopathies,
6. les rapports vasculaires avec la bifurcation aortique, les artères et veines iliaques primitives, hypogastriques et externes.
Conclusion
QCM 1
A-Volumineuse tumeur , Tumeur située au contact des axes vasculaires refoulés sans possibilité de savoir s’il s’agit d’un simple contact ou d’une adhérence
B-Tumeur nettement séparée des structures de voisinage, en particulier des vaisseaux par un liseré graisseux
C-Tumeur englobant au moins un gros vaisseau que l’on ne pourra pas retirer ( ex ; aorte et ses principales collatérales)
Le stade II du bilan d’opérabilité correspond à :
QCM 3
Les éléments anatomiques importants à étudier sont :
A- L’aorte et ses collatérales.
B- Le rein et son pédicule vasculaire
C- La rate
D- le colon