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Le Groisilien

Le Groisilien est une publication de la commune de Groisy - N°23 - Janvier 2016 - Directeur de publication : Henri Chaumontet - Conception & réalisation : Fcom (06 17 08 18 13) avec le concours de la Commission Communication - Photos : Mairie de Groisy, Nathalie Dietrich, Jean-Luc Felgeirolle, Fcom, André Sage, Jean Laffin, DEEJAY MR2, JPEG Photo Club Saint-Martin-Bellevue - Impression sur papier recyclé : Gutenberg/Meythet.

A l’aube de cette nouvelle année 2016, le conseil municipal de Groisy a, comme à l’accoutumée, convié l’ensemble de la population à la traditionnelle cérémonie des vœux. L’occasion pour le Maire, Henri Chaumontet, de revenir sur les éléments marquants de l’année 2015. Celle-ci restera d’abord dans la mémoire collective pour la série d’attentats qui a touché la France en plein cœur et qui a remis les notions de solidarité et de liberté au premier plan.Localement, cette année marquera également un tournant important. Comme le rappelait le Maire, les questions liées à l’intercommunalité ont rythmé la vie des élus et des citoyens. Le référendum a vu le “NON“ à la fusion des communes du Pays de Fillière l’emporter à Groisy.Reste désormais à construire le futur sur de nouvelles bases. «Je suis persuadé que Groisy relèvera ces défis futurs, déclarait Henri Chaumontet, grâce à l’implication de ses habitants et au travail constant de son équipe municipale qui reste plus que jamais

proche de vous.» Il a ensuite rappelé les nombreux chantiers qui ont émaillé la vie communale, pour enfin énumérer les grands projets pour 2016. Il a tenu à remercier tous ceux qui officient chaque jour à ses côtés pour le bien collectif. «Parce que le flambeau de la liberté, de l’égalité et de la fraternité éclaire

l’avenir, c’est un message de confiance et d’optimisme renouvelé que je souhaite adresser à chacun», concluait-il avant d’inviter toutes les personnes présentes à sceller ces vœux autour d’un verre de l’amitié.

Retrouvez l’intégralité du discours de Mr le Maire sur le site internet : www.groisy.fr

La rencontre des citoyens et de leurs élusN° 23Janvier 2016

Meilleurs vœux pour 2016

Chers Groisiliennes, chers Groisiliens,Nous voici au seuil d’une nouvelle année, après avoir laissé derrière nous les lumières et l’insouciance des fêtes de Noël.Nous tournons la page d’une année 2015 tourmentée. Avec les attentats sanglants qui ont durement touché notre pays, nous gardons une pensée pour les victimes de ces ennemis de la France, opposés aux valeurs fondatrices de notre Répu-blique, de notre démocratie.Sachons nous souvenir à quel point elles nous sont précieuses et méritent d’être défendues à tout prix. C’est notre démocratie qui permet à tout Français de vivre en liberté et de prendre part au destin de son pays, de sa région, de son département, de sa commune. Ainsi, en 2015, vous avez été consultés sur la question de la fusion des communes du Pays de Fillière. Vous avez alors expri-mé votre souhait de rester maître du destin de votre commune. Cet avis n’étant pas partagé sur l’ensemble du Pays de Fillière, le devenir de notre communauté de communes, reste incertain.

Chaque début d’année est l’occasion de prendre de bonnes résolutions, ou de les maintenir: nous maintenons notre enga-gement de rester proches de vous, de vous informer sur les projets ou études menés dans la commune: je pense notam-ment à l’étude sur les déplacements et le développement éco-nomique sur Le Plot et Longchamp et celle sur la réhabilitation de L’Etang de la Fruitière qui viennent d’être engagées. Nous envisageons également une concertation avec les clubs sportifs afin d’avoir une vision partagée sur le devenir à long terme de l’espace sportif et nous reprendrons l’étude sur la réhabilitation de l’ancien groupe scolaire. Enfin, comme la loi nous y oblige, il nous faudra engager la révision de notre PLU.Nous gardons à cœur de travailler dans la transparence et le dialogue et au cours du mois de Juin, une réunion publique vous sera proposée pour échanger sur tous ces sujets. Dans l’attente de ce rendez-vous, je m’associe à toute l’équipe municipale et au personnel communal pour vous adresser mes vœux sincères pour cette année 2016.

Henri Chaumontet

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GROISY EN IMAGES... GROISY EN IMAGES...D’octobre à décembre 2015

Samedi 21 novembre : tournoi de mini-hand et formation d’arbitrage – Handball-Club de la Fillière et Comité Départemental – gymnase du Parmelan

Dimanche 22 novembre : thé dan-sant des Anciens d’AFN – espace d’animation

Samedi 14 novembre : loto de l’Association Familles Rurales – espace d’animation

Mercredi 11 novembre : cérémonie commémorative – Monuments aux Morts

Dimanche 8 novembre : 27ème cross inter-

communal – CCPF – Saint-Martin-Bellevue

Samedi 31 octobre / Dimanche 1er novembre :

bourse aux skis et aux roues de l’APE – espace

d’animation

Vendredi 30 octobre : Boom d’Halloween - APE– espace

d’animation

Samedi 24 octobre : soirée-repas du football-club de la Fillière – espace d’animation

Vendredi 9 octobre : assemblée générale de l’Avenir Musical des Glières - MJC - Thorens-Glières

Samedi 3 et Dimanche 4 octobre : les

journées f illes – la boîte à mômes - espace

d’animation

Vendredi 9 octobre : rencontre littéraire avec Yves Bichet - bibliothèques de Groisy, Thorens, Charvonnex et Dingy – Mairie de Charvonnex

Vendredi 9 octobre : «Racon-tez-nous le Souvenir Fran-çais» par le Général De Giuli – Société d’Histoire du pays de Fillière – Saint-Martin-Bellevue

Samedi 21 novembre :

danse sacrée de l’Inde :

Sœur Eliza LOUIS –

Ananda yoga – salle

paroissiale

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Dimanche 20 décembre : concert de l’Avenir Musical des Glières – espace d’animationSamedi 19 décembre : le Père Noël au tennis

Mercredi 9 décembre : conférence

parentalité - CCAS - espace d’animationJeudi 17 décembre : repas de Noël du club L’Harmonie

Vendredi 27 novembre : comité départemental du tennis-club – espace d’animation

Jeudi 17 décembre : goûter de Noël à l’EHPAD Samedi 19 décembre : le Père Noël traverse le pays

de Fillière – FILLA

Samedi 5 décembre : cérémonie d’hommage aux Morts pour la France (guerre d’Algérie, combats du Maroc et de la Tunisie)

Samedi 28 novembre : Fête de la Sainte-Barbe à Evires – sapeurs-

pompiers du pays de Fillière

Samedi 28 et dimanche 29 novembre : Collecte de la banque alimentaire dans les locaux de Carrefour Market

Samedi 28 novembre : Histoires et comp-

tines pour Petites Z’oreilles – bibliothèque

municipale

Maurice Démolis : « Je suis un technicien avant tout »

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Cinquième adjoint chargé de la voirie, des travaux et des bâtiments, Maurice Démolis met les compétences qu’il a acquises durant sa carrière au service de la collectivité qui l’a vu naître.

Maurice Démolis, qu’est-ce qui vous a amené au poste d’adjoint au maire chargé des travaux, de la voirie et des bâtiments ?Je suis là pour plusieurs raisons. En 2008, je me suis présenté sur la liste de Florent Sage. Les élections sont pas-sées et c’est Henri Chaumontet qui l’a emporté. Une seule personne de la liste adverse fut élue à cette époque, et c’était moi ! J’en tire une petite fierté : cela veut sans doute dire que les Groisiliens appréciaient mon profil ou ma person-nalité. Ceci dit, je suis arrivé un peu comme un intrus parmi l’équipe, ça n’a pas été facile.

Pourtant, le Maire vous a vite proposé un poste d’adjoint ?Oui, il m’a proposé ce poste d’adjoint aux travaux. Au début, ça m’a mis en difficulté sa-chant d’où je venais. Mais en même temps, mon pas-sé de technicien dans les collectivités me rassurait.

Parlez-nous plus précisément de votre carrière professionnelle...Après des études techniques au lycée Germain Sommeiller d’Annecy, j’ai suivi une formation de technicien spécialisé bâtiment/gros oeuvre qui m’a d’abord amené à la Direction Départementale de

l’Equipement (DDE), comme dessina-teur-projeteur, pendant dix ans. Puis j’ai intégré le Syndicat Intercom-munal du Lac d’Annecy (Sila) en tant que responsable du bureau d’études assainissement. Dans ce cadre, j’ai beaucoup fréquenté les communes. C’est là que j’ai pris conscience que la vie d’une collectivité m’intéressait. Du coup, lorsqu’Argonay cherchait son responsable des services techniques, j’ai tout de suite postulé et été embau-ché. J’y suis resté 20 ans, c’est là que j’ai terminé ma carrière.

C’est donc ce riche passé au service des collectivités qui a joué en votre faveur à Groisy ?Sans aucun doute. Henri Chaumontet avait besoin de quelqu’un de tech-nique connaissant les travaux. J’ai

accepté le poste et j’y retrouve le plaisir de participer à la vie communale. J’aime toujours autant aller sur le terrain en technicien que je suis. En revanche, la politique, ce n’est pas mon affaire !

Quels ont été les dossiers-phares auxquels vous avez participé ?Il y en a eu beaucoup ! On peut citer le groupe sco-laire, le projet de la restructuration de la RD 1203 et de la déviation du Plot, le giratoire de Longchamp, la

Bio express...Maurice Démolis est âgé de 70 ans. Marié et père de trois filles, il est le grand-père attentionné de trois petits-garçons.En plus des travaux et de la voirie, son autre passion est le vélo de route qu’il pratique très régulièrement.

(De gauche à droite)Philippe SIMONNET, Jean-Pierre BOIS, Arnaud HEURTAULT, Maurice DEMOLIS, Ludovic GHEZZI

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question du passage à niveau, les vestiaires sportifs, etc. L’agenda a été très chargé.

Et aujourd’hui ?On vient de réaliser l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite à la mairie, on s’est attaqué à la réorganisation du cimetière, on a trouvé une solution pour accueillir plus d’enfants à la garderie... Mais il faut réfléchir dès maintenant au futur, savoir anticiper. Par exemple sur l’école qui, après-demain, aura besoin d’être agrandie ; sur le logement et les infrastructures collectives qu’il sous-tend ; sur le pro-blème des eaux pluviales... Ce dernier point est un gros souci pour moi.

Pourquoi ?Nous sommes sur un bassin versant situé plein sud avec une forte pente. Les orages sont de plus en plus longs et violents, faisant très vite saturer les ruisseaux, fossés et autres canalisations. On est débordé ! Une étude de bassin versant a été réalisée, il faut la pour-suivre, elle nous dira où construire des bassins de ré-tention adaptés, pas comme celui du groupe scolaire qui est tout de suite saturé. Il y a des choses à faire

dans ce domaine, mais malheureusement, la réforme territoriale fait qu’on laisse un peu tout ça de côté... C’est bien dommage !

Que voulez-vous dire ?Avec cette réforme, on ne sait pas demain quelles seront les compétences de la commune. J’ai plein d’idées de travaux à réaliser, mais rien ne peut se faire tant qu’on ne sait pas si ça sera de notre ressort.Cette réforme me frustre. Je conçois qu’il est primor-dial que certains s’en occupent, mais ce n’est vrai-ment pas mon domaine de prédilection.

Qu’appréciez-vous dans votre fonction d’élu ?Parlons d’abord de ce que je n’aime pas : me mettre en avant, par exemple ! J’ai joué au foot pendant longtemps et j’en ai gardé l’esprit d’équipe. J’aime aller sur le terrain pour solutionner les problèmes, anticiper l’avenir. A Groisy, nous avons en plus la chance d’être entou-rés d’employés compétents. Je salue aussi les per-sonnes du déneigement, une équipe très motivée qui, le jour, la nuit, les jours fériés, est au service de la population.

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Après le «non» exprimé par les Groisiliens à propos de la création d’une com-mune nouvelle à 9, Groisy pourrait se voir tout de même contrainte d’inté-grer la Communauté d’Agglomération d’Annecy (C2A) au 1er janvier 2017. Les explications avec le Maire, Henri Chaumontet...

Après le “NON“ à la commune nouvelle, des incertitudes demeurent...

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Lors du dépouillement,le “NON“ l’a emporté.

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Monsieur le Maire, que s’est-il passé depuis le soir du référendum ?

A la fermeture des bureaux de vote, deux communes, Saint-Martin-Bellevue et Villaz, n’avaient pas atteint le quorum des 50 % de votants pour que le référen-dum soit validé. Ceci a entraîné de fait le rejet de la proposition de fusion des neuf communes, proposi-tion que les habitants de Groisy et Charvonnex ont eux aussi majoritairement rejetée.

Quelle suite a été donnée à ces résultats dans le Pays de Fillière ?

Nous n’avons pas tous eu la même interprétation de ce scrutin. Pour les élus de Groisy et de Charvonnex, ce rejet ouvrait la voie à de nouvelles discussions vers d’autres formes de rapprochement. D’autant plus que la loi NOTRE adoptée le 7 août, qui redéfinit le seuil minimum des intercommunalités à 15 000 habitants, libérait le Pays de Fillière de toute obligation de se rattacher à une autre entité.

Ce dialogue a-t-il eu lieu ?

Très difficilement. Dans les autres communes du Pays de Fillière où le “OUI“ a devancé le “NON“, il s’est trouvé une majorité d’élus pour considérer qu’ils avaient reçu quitus de leur population pour rejoindre l’Agglomération Annécienne et poursuivre

leur réflexion en vue de mettre sur pied une commune nouvelle sans tenir compte de Groisy et Charvonnex.

Une réunion a finalement eu lieu le 19 novembre mais elle n’a pas permis de faire évoluer la situation de manière significative. Six communes sont restées sur leur position de rejoindre la C2A au 1er janvier 2017, option confirmée par délibération de leurs conseils municipaux respectifs et du conseil de Com-munauté du 3 décembre par 17 voix pour et 8 voix contre.

C’est une décision lourde de conséquence car de fait, elle signifie la fin de la Communauté de Com-munes du Pays de Fillière.

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Pour résumer, ces six communes qui ont opté pour rejoindre l’Agglomération d’Annecy vont vous en-traîner malgré vous dans leur choix. Quel est votre ressenti et que va-t-il advenir de la Communauté de Communes du Pays de Fillière ?

Pour nous, cette décision a été prise trop précipitam-ment, sans suffisamment de précautions. Nous ne sommes pas fermement opposés aux regroupements de communes, mais ils doivent selon nous, se faire dans des proportions raisonnables.

Quoi qu’il en soit, rejoindre l’agglomération d’An-necy s’inscrivait dans une logique à long terme, notamment si la disparition des départements venait à se confirmer. Elle devrait s’opérer moyennant des garanties pour les communes absorbées. Pour l’ins-tant, la seule gagnante réelle de ce ralliement serait l’Agglomération Annécienne elle-même. Cette der-nière trouverait de nouveaux contribuables et une augmentation de sa base d’attribution des dotations de l’Etat, et ce, sans remettre en cause son fonction-nement ou ses choix, et sans engagement vis à vis des collectivités absorbées.

Nous savons ce que nous perdons : une commu-nauté de communes liées historiquement entre elles, proches géographiquement et qui ont mis en place un excellent outil de coopération et de mutualisation des moyens, permettant la mise en œuvre d’un véri-table projet de territoire.Nous ne savons rien de ce que nous avons à gagner d’une entité technocratique et distante telle que l’Ag-glomération Annécienne, qui recevrait sans aucun engagement à donner en retour.Et que penser enfin de la question des équipements sportifs, l’enfance, la jeunesse, la culture ? Autant de compétences du ressort de la Communauté de Com-munes qui ne sont pas pris en compte par l’Agglo-mération...

Si l’on comprend bien, Groisy et Charvonnex se re-trouvent seules et contraintes d’aller à l’agglo ! Pour-quoi n’envisagez-vous pas de fusionner entre vous ?En effet, à moins d’un revirement inattendu, Groisy et Charvonnex se verront contraintes de rejoindre l’Ag-glomération d’Annecy. Une dernière solution consis-terait en une fusion avec le Pays de Cruseilles, mais là encore, de manière précipitée donc mal préparée, ce qui n’est pas dans notre manière d’aborder les choses ! Quant à la fusion de nos deux communes, nous ne l’avons pas envisagée de manière formelle, mais cela reste du domaine du possible. Grâce à la Fillière, nous avons une vraie continuité géogra-phique, un développement similaire et un mode de fonctionnement assez proche. Cela étant, on ne doit fusionner ni pour répondre à une mode, ni pour satis-faire une envie d’être le plus gros ou le plus fort ! Une fusion doit répondre à une nécessité économique clairement démontrée et correspondre à un projet construit ensemble. La C2A ne reprenant pas toutes les compétences jusqu’alors portées par la CCPF, des coopérations nouvelles devront voir le jour. Nul doute qu’à ce moment-là, les liens que nous avons tissés avec Charvonnex à l’occasion du référendum joue-ront leur rôle et le temps fera le reste.Nous connaissons nos points forts, nos ressources. Groisy n’en manque certainement pas et saura s’adapter à ce changement.Et puis, nous avons nos projets qui nous tiennent à cœur et qui, dilués dans une commune nouvelle de 18 000 habitants, n’auraient pas été portés avec la même conviction.Nous avons hâte de tourner cette pénible page de ré-forme territoriale mal appréhendée et mal conduite, tant au niveau local que national, pour nous consa-crer pleinement à ces projets pour lesquels nous res-tons plus que jamais motivés.

Cette année, le recensement se déroule dans notre commune du 21 janvier au 20 février 2016.

Recensement : un geste civique et obligatoire

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Pour réaliser l’enquête de recensement 2016, sept agents recenseurs ont été recrutés par la Com-mune. Ils ont tous suivi une formation et sont iden-tifiables grâce à une carte officielle tricolore, sur laquelle figurent leur photographie ainsi que la si-gnature du Maire.

Chaque agent travaille sur un secteur déterminé. Il doit se présenter dans chaque logement afin de vous remettre une notice d’information comportant vos identifiant et mot de passe pour vous faire recen-ser en ligne.Si vous ne pouvez pas répondre par internet, l’agent recenseur vous remettra les questionnaires papier concernant votre logement et les personnes qui y ré-sident. Remplissez-les lisiblement. Il peut vous aider si vous le souhaitez. Il viendra ensuite les récupé-rer à un moment convenu avec vous.

Le recensement est essentiel, il permet :• de déterminer la population légale de la France et des communes. Pour Groisy, il a un impact fort en matière de gestion et de finances locales.

• de décrire les caractéristiques de la population et ses conditions de logement. Cela permet ainsi aux pouvoirs publics et aux collectivités d’adapter au mieux les infrastructures aux besoins de la popula-tion (écoles, maisons de retraite, hôpitaux…) et donc d’améliorer son quotidien.

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Daniel DESMAS

ColetteDURET TISSOT

Alain NOLLET

Maeva CRESPILLO

Christian LYVET

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Le défenseur des droits est là pour venir en aide aux citoyens. Indépendant de l’État, il est chargé de veiller à la protection des droits et des libertés et de promouvoir l’égalité de tous dans l’accès aux droits. Cette institution, créée en 2011, est diri-gée par Jacques Toubon qui est entouré de 397 délégués dans les départements.

Toute personne physique ou morale peut le saisir directement et gratuitement lorsqu’elle : • pense qu’elle est discriminée ;• constate qu’un représentant de l’ordre public (police, gendarmerie, douane...) ou privé (un agent de sécurité…) n’a pas respecté les règles de bonne conduite ; • a des difficultés dans ses relations avec un service public (Caisse d’Allocations Familiales, Pôle Emploi, retraite…) ; • estime que les droits d’un enfant ne sont pas respectés.Une fois contacté, le défenseur des droits va vous écouter, vous conseiller et vous informer sur les démarches à effectuer. Il vous orien-

tera vers le bon interlocuteur si votre situation ne relève pas de ses missions. Surtout, il vous aidera à chercher une solution amiable et si ce n’est pas possible, il vous aidera à consti-tuer un dossier qui sera transmis aux services compétents.

S’il ne peut pas remettre en cause une dé-cision de justice, il a néanmoins quelques pouvoirs intéressants : obtenir communi-cation de toutes les pièces utiles ; audi-tionner des personnes et procéder à des vérifications ; s’il constate une faute ou un manquement, il peut mettre en place des mesures contraignantes (saisir l’autorité disciplinaire, par exemple) ; recomman-der à une administration de prendre des sanctions disciplinaires à l’encontre d’une personne physique ou morale.

Zoom sur le défenseur des droits

Un appel téléphonique prétextant une consommation excessive (élec-tricité, eau, gaz, téléphone…) ou une prétendue livraison vous invite à contacter un numéro de téléphone pour obtenir de plus amples informa-tions ?

Soyez vigilant ! Cet appel peut être malveillant.

Les numéros spéciaux commençant par 0 81x, 0 82x ou 0 89x sont des numéros à tarification «sur-taxée» (voir le site d’information de l’ARCEP, autorité de régulation des télécoms sur :

www.telecom-infoconso.fr).

En cas de doute, nous vous recom-mandons d’utiliser les coordonnées téléphoniques ou électroniques indi-quées sur la facture de votre opéra-teur pour le contacter.

Bureau de Poste

NouveauxhorairesLundi, mardi,

mercredi, vendredi : 9h-12h / 14h-17h

Jeudi : 9h-12h / 14h30-17h

Samedi : 9h-12h

Attention aux appels téléphoniques frauduleux !

Né en Inde, le microcrédit existe en France depuis 2005. Il est des-tiné aux personnes ne pouvant accéder au crédit bancaire tradi-tionnel, mais toutefois en capacité de rembourser le prêt. Outil de lutte contre l’exclusion so-ciale, il permet de financer notam-ment des moyens de locomotion, le permis de conduire, des formations, des soins dentaires, des biens d’équipement pour la maison… En re-vanche, le microcrédit ne permet pas de financer le rachat de dettes, un découvert bancaire, la création d’une entreprise, etc. Son usage doit être limité dans le temps. Par ailleurs, le demandeur ne doit pas s’adresser à un établissement bancaire mais à un réseau d’accompagnement social. Celui-ci est chargé d’accueillir la personne de façon individualisée, d’étudier son projet et de l’aider à monter son dossier avant de le présen-ter à une banque agréée.

Il s’agit notamment des orga-nismes suivants :• une association nationale ou régionale à vocation sociale,• une association d’insertion ou de lutte contre l’exclusion,• une régie de quartier,

• un centre communal d’action sociale (CCAS), placé auprès d’une mairie,• une maison pour l’emploi.

Le site france-microcredit.org propose un outil de recherche géographique des réseaux parte-naires. En cas d’accord de la banque agréée, le micro-crédit est accordé au demandeur qui devra le rembourser suivant les termes prévus au contrat.Le réseau assure le suivi du projet, pendant toute la durée du remboursement du prêt par le de-mandeur.

Le microcrédit : un outil de lutte contre l’exclusion sociale

Pour saisir le défenseur, vous pouvez :• remplir le formulaire en ligne sur : www.defenseurdesdroits.fr (rubrique “saisir le défenseur des droits“) ;• contacter un des délégués de proximité dont la liste figure sur le site internet (rubrique “contacter un délégué“) ;• envoyer un courrier postal à :Le défenseur des droits7, rue Saint-Florentin 75409 Paris Cedex 08

Plus d’informations sur www.defenseurdesdroits.fr

Tél : 09 69 39 00 00

Le défenseur des droits a succédé dans leurs missions à quatre autorités administratives indépendantes :• le Médiateur de la République• le Défenseur des Droits• la Haute Autorité de Lutte contre les Discri-minations et pour l’Egalité (HALDE)• la Commission Nationale de Déontologie de la Sécurité (CNDS).

«La neige, ça rend les gens fous !». Marcel, Julien et Jacques Croset et Grégory Gavel sont d’accord sur ce point. Et question neige, ces quatre-là en connaissent un rayon. Depuis 23 ans, Grégory utilise tous les hivers les engins de sa SARL Bébert Vert pour rendre les routes de Groisy praticables. Marcel et son fils Julien, co-gérants de la SARL Croset, font de même depuis 16 ans. Jacques les a rejoints plus récemment. Chacun est affecté à un circuit distinct, mais tous ren-contrent les mêmes difficultés. Les services communaux s’occupent des trottoirs et des espaces publics.«On est d’abord confrontés à la première neige, commence Julien Croset, quand les gens n’ont pas encore mis leurs équipement spé-ciaux. Ils se font surprendre et c’est la pagaille.» Les ennuis com-mencent, les insultes aussi, malgré toute l’énergie et la passion dé-ployées par ces hommes. «Les gens ne se rendent pas compte qu’on est

parfois au volant de nos tracteurs depuis une heure et demie du matin et qu’on fait de notre mieux pour passer partout, détaille Grégory. Sauf que, lorsqu’il neige comme le poing, notre travail est vite recou-vert...».Les trois circuits, longs de 15 à 18 km, sont établis par les services techniques de la mairie. Un cahier des charges stipule très précisément quels sont les points de salage, les routes à déneiger de façon priori-taire (les circuits des cars scolaires), les points délicats, etc. Il recense également les personnes sensibles : leurs habitations feront l’objet d’une passe du tracteur pour faciliter l’ac-cès de l’ADMR, des infirmiers ou du médecin par exemple. Rien n’est donc laissé au hasard. Sauf la mé-téo qui, elle, est le souci quotidien des quatre déneigeurs.

Réveillés toutes les heures«La surveillance de la météo est la partie la plus pénible de notre tra-vail, confirme Julien. La nuit, on met le réveil toutes les heures pour véri-fier s’il faut y aller. Et c’est la chute de neige qui débloque notre inter-vention». Une appréciation parfois délicate à avoir à cause des diffé-rences d’altitude de la commune. Quand il pleut en bas, il se pour-rait bien qu’il neige en haut, mais comment savoir ? «Nous avons nos vigies !», précise Grégory.De début décembre à fin mars, pas question pour eux de quitter la commune. «On doit être présents 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7», dit Marcel. Et il arrive que leurs journées soient bien longues... «Le pire que j’ai fait, se souvient Grégory, c’est 18 heures d’affilée. Souvent, on y passe douze heures de suite». Alors, c’est sûr, se faire traiter de “bon à rien“ quand on a dix heures de travail derrière soit, ça déçoit un peu. Surtout lorsque

c’est un simple bourrelet de neige qui a occasionné ces noms d’oi-seau. «Les bourrelets, c’est le pro-blème numéro un. Pourtant, on fait le maximum pour ne pas boucher l’entrée des maisons».Malgré ce contexte quelquefois tendu, Marcel, Julien, Jacques et Grégory ne laisseraient leur place à personne d’autre. Car le déneigement, ce n’est pas sim-plement un travail pour eux. C’est aussi une passion. Passion pour la mécanique et pour du matériel de plus en plus sophistiqué. «Et puis, au petit matin, on a la chance de voir des paysages magnifiques», conclut Grégory.

La neige est là. Grégory Gavel, Marcel, Julien et Jacques Croset, les quatre personnes affectées au déneigement de la voirie, livrent leur vécu au volant de leurs engins. Un quotidien pas toujours simple à vivre !

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TS Quand les déneigeurs rompent la glace

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Quelques conseils...Si vous voulez aider les déneigeurs dans leur travail, vous pouvez : équiper vos véhicules de pneus neige, tailler vos haies, ne pas vous garer n’importe où sur la voirie après quelques jours de chute de neige, signaler d’éventuels obstacles à l’aide de piquets.Et n’oubliez jamais qu’un véhicule de déneigement est prioritaire.

Pensez à votre facteur...

Chaque année les facteurs sont vic-times d’accidents liés aux conditions météorologiques hivernales difficiles. La Poste communique donc :«Afin de nous aider à préserver la santé et l’intégrité physique des agents, et ainsi continuer à bénéfi-cier d’un service de qualité, nous vous engageons à respecter les règles liées au raccordement postal et à la distribution du courrier :- Les boîtes aux lettres doivent toutes être impérativement positionnées en bordure de voie publique,- L’accès à votre boîte aux lettres devra être obligatoirement déneigé et salé.Si les conditions ne devaient pas être respectées, nous nous réservons le droit de mettre votre courrier en instance au bureau de poste le plus proche.»

Marcel, Julien et Grégory.

Les services municipaux

Le déneigement est aussi l'affaire des services de la mairie. Les agents des services techniques effectuent une grosse part du travail (ils déblaient les trottoirs, par exemple) et se déplacent pour résoudre les éventuels problèmes. Le personnel administratif prend les mécontents au téléphone ou les accueille à la mairie. Il doit en outre s'acquitter du suivi administratif de toutes ces opérations.

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TS Au fil des chantiers...

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Sur différents secteurs de la commune où la récupé-ration des eaux de ruissellement faisait défaut, des collecteurs d’eaux pluviales ont été mis en œuvre : (ex : le bas de la route du Chenay photo ci-dessous, Crêt Vallon, Saint-Hilaire….)

La campagne d’application de tapis d‘enrobés a permis cette année de traiter des portions des routes de Saint-Hilaire, de la Nérulaz, du Tovasset… ainsi que la rectification du carrefour route de Chez Diannay – Route de Lécy (photo ci-dessous) pour améliorer notamment la giration des bus scolaires et traiter la visibilité au droit du carrefour.

L’aire de jeux du Lachat a fait peau neuve ! Nou-veaux jeux, nouveau sol, accès facilité pour les poussettes...

Construction en cours de deux sas thermiques pour les locaux de la bibliothèque et du restaurant scolaire, conformes pour l’accessibilité PMR (Personnes à Mobilité Réduite).

Réaménagement en cours du cimetière – la seconde phase de travaux a débuté après la Toussaint pour la récupération des terrains généraux en procédant aux fouilles et exhumations. Ce printemps, pour-suite de l’aménagement par la création d’allées, de nouveaux espaces de concessions et la mise en œuvre de quelques caveaux.

La friche à molinie sur argile des Danfires : la poésie du midi à deux pas de chez vous !

La Commune s’engage pour la gestion conservatoire de son patrimoine naturel

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Au printemps, de nombreuses or-chidées parsèment prairies et bois clairs. Dès les premiers rayons du soleil, les papillons multicolores étendent leurs ailes, tandis que le lézard vert vient réchauffer son corps. Dans quelques flaques, le crapaud sonneur pousse son chant d’amour, accompagné des grillons.

Ecrasée par la chaleur de l’été, la nature se fait alors plus discrète : reste ce paysage méridional, qui ne manque jamais de surprendre le promeneur attentif.L’automne enfin voit s’épanouir asters et gentianes. Le concert reprend, avec les chanteurs de la dernière heure : sauterelles et criquets se relaient jour et nuit avant la trêve hivernale et l’embra-sement de la molinie aux vives teintes orangées.Ce brin de poésie enchanteresse semble venu tout droit du midi…Et pourtant, la friche des Danfires n’est qu’à deux pas de chez vous !Faute d’entretien, plantes des zones humides et plantes plus familières des prairies sèches, se

côtoyant sur ces milieux riches en argile, souffrent de la concurrence des arbres et arbustes qui gagnent insidieusement du terrain.Soucieuse de préserver et de faire connaître son patrimoine naturel au plus grand nombre, la com-mune s’est engagée depuis 2005 avec l’aide d’Asters - Conserva-toire d’Espaces Naturels de Haute-Savoie - dans un programme de travaux de restauration et d’entre-tien de cette végétation particu-lière.Les secteurs embroussaillés font

l’objet d’un entretien régulier par les élèves en formation au CFPPA de Contamine-sur-Arve (photo ci-dessus).Une balade dans le secteur des Danfires vous permettra, dès le mois de mai prochain, d’appré-cier l’impact positif de ces travaux sur l’ouverture paysagère du site et d‘admirer les plus belles espèces d‘orchidées en pleine floraison.Bonne (re)découverte !

Christelle DUBOSSONASTERS

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Gare

Ma ruche je l’aime, je la déclare !

Pourquoi déclarer ?

Outre le fait que cette déclaration de ruche est obligatoire et ce, dès la première, les abeilles, comme tout animal, sont confrontées à des problèmes sanitaires. Afin de gérer ces problèmes, il est indispensable de connaître la localisation des ruches.Par ailleurs, ce recensement permet de vous prévenir en cas d’alerte (sanitaire ou d’épandage…).Une lutte efficace est une lutte collective. Enfin, les aides ou subventions allouées à l’apiculture dépendent du nombre officiel de ruches et de ruchers. Plus vous serez nombreux à déclarer, plus la gestion des problèmes sanitaires sera facile, et plus il y aura d’aides !

Qui doit déclarer ?Tous les détenteurs de ruche, dès la première.

Quand doit-on le faire ?Tous les ans, entre le 1er novembre et le 29 février.

Comment ?- Par internet sur le site :www.mesdemarches.agriculture.gouv.fr

- Par papier en retournant le document Cerfa N°13995*02 à votre Groupement de Défense Sanitaire, 52 avenue des Iles, 74994 Annecy Cedex 9.

Merci pour les abeilles !

Toute personne possédant ou détenant une ou plusieurs ruche(s) est invitée à la (ou les) déclarer.

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Le médiateur de l’énergie : une autorité indépendante pour vous aider à y voir plus clair...

Créé en 2007 lors de l’ouverture à la concurrence des marchés de l’énergie, le médiateur national de l’énergie est une autorité publique, gratuite et indépendante, qui vise à informer, conseiller et défendre les consommateurs.

Vous souhaitez vous renseigner sur les offres des fournisseurs de gaz ou d’électricité, mais vous trouvez que leur nombre et les termes utilisés rendent les choses complexes ?Vous souhaitez pouvoir comparer les offres, avec toutes les garanties d’indépendance de l’information ?Vous vous demandez quoi faire en cas de difficulté de paiement de vos factures ?C’est pour répondre à ces questions que les services du médiateur de l’énergie alimentent un site public d’information et indépendant des opérateurs d’énergie, afin d’assurer une information neutre et objective : www.energie-info.fr.

Comment avoir recours aux services du médiateur ?

• En ligne, sur le site : www.energie-mediateur.fr

• Par courrier (non affranchi) :

Médiateur national de l’énergie

Libre réponse n°59252 - 75443 Paris cedex 09

• N° vert : 0 800 112 212 (gratuit depuis un fixe).

Les pelleteuses ont quasiment fini leur travail. Des murs imposants de la coopérative Fructidor, il ne reste qu’un tas de gravats qui sera bientôt remplacé par d’autres murs en béton. Deux immeubles vont en effet voir le jour à cet endroit, un de 18 logements et un autre de 12 logements sociaux (dont neuf en accession à la propriété). Une configuration aux pommes pour les six coopérateurs qui l’ont initiée ? Oui et non. Oui car il fallait faire quelque chose de ce bâtiment coûteux à entretenir. Et non car cette transformation est le symbole d’une page qui se tourne : la pomme à Groisy se ratatine comme peau de chagrin.

Quelques chiffres suffisent pour s’en convaincre. En 1985, 25 coopérateurs amenaient leurs fruits à la coopérative, alors gérée par un directeur, aidé de

septembre à avril, d’une quinzaine de salariés. Ils ne sont désormais plus que quatre producteurs à se démener seuls pour récolter et commercialiser leurs pommes et poires. De 2000 tonnes dans les années 1980-1990, la production a chuté à 600-700 tonnes aujourd’hui. La période dorée de Fructidor est bel et bien révolue.

Née en 1950 à l’initiative de Rémi Nicollin, la coopérative avait commencé doucement, avec une centaine de tonnes la première année. Assez rapidement cependant, elle prit de l’ampleur, parvenant à fournir nombre de grossistes et supermarchés de tout Rhône-Alpes. Jusqu’à ce que la grande distribution monte ses propres centrales d’achat et exige des prix toujours plus bas et des variétés toujours plus standardisées. Avec l’afflux

Fructidor : des années Golden...aux années pépins

Le bâtiment principal de la coopérative Fructidor a été démoli. L’occasion

de revenir sur l’histoire de la pomme à Groisy.

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14© Louis Nicollin

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conjoint de fruits provenant de pays étrangers, proposés à des prix défiant toute concurrence, la production groisilienne eut de plus en plus de mal à trouver sa place dans les rayons. Pour ne rien arranger, 1992 fut une année de surproduction. «Pour la première fois, se souvient Alain Cadet, producteur, l’État a instauré une prime d’arrachage. A Groisy, un tiers des arbres ont été arrachés à ce moment-là».

Gouffre financierCette même année, Alain Cadet devient président de la coopérative. Il découvre avec effroi que la structure va très mal financièrement : «On avait investi sur la base de 2000 tonnes de fruits et on était passés en dessous des 1000 tonnes. Nos annuités de prêts étaient disproportionnées...» Une année de grêle par là-dessus et la zone de turbulences se transformait en cauchemar. «On est arrivés dans une situation inextricable avec moins de débouchés pour nos pommes, des prix moins élevés et des annuités d’emprunt trop fortes».

Pour essayer de s’en sortir, les coopérateurs transforment la coopérative en CUMA (Coopérative

d’Utilisation de Matériel Agricole) au début des années 2000. Ainsi, chaque producteur peut commercialiser lui-même ses fruits. Il n’y a plus non plus de frais de personnel et le bâtiment devient une unité de stockage.Peu à peu cependant, l’énorme local qui faisait la fierté de Fructidor se transforme en boulet. Le toit montre des faiblesses, mais il contient de l’amiante. Le faire refaire coûterait une fortune. Et les prêts ne sont pas encore finis de rembourser. Depuis huit ans, les coopérateurs cherchent une solution pour s’en sortir. «La vente et la transformation en logements étaient les seuls moyens envisageables pour ne pas aggraver notre situation», résume le président.

C’est désormais chose faite. Au printemps 2017, au moment où fleurissent les pommiers, les premiers acquéreurs pourront goûter au plaisir de prendre possession de leur logement.

Des producteurs passionnés

Quatre arboriculteurs officient toujours à Groisy.

Didier Tissot dispose de 7 ha, Patrick Nicollin de 5 ha, Gilles Demolis de 3 ha et Alain Cadet, qui va prendre sa retraite en 2016, de 6 ha. Trois d’entre eux exploitent également un verger de 6 ha aux Ollières.

La moitié de la production est constituée de Gol-den, 40 % de pommes rouges (Jonagold, Idared, Elstar, Melrose, Jonagored) et le reste de poires Conférence et Comice (80 tonnes).

La commercialisation s’effectue en grande majo-rité en vente directe sur l’arbre à l’automne (120 à 130 tonnes sont écoulées de cette manière). Le reste part via le magasin de la CUMA, les mar-chés ou la vente à la ferme.

Vente directe à la coopérative

A côté de l’emplacement des futurs immeubles, la Cuma dispose d’un autre local de stockage, beaucoup plus petit. C’est ici qu’il est possible d’acheter des fruits :

le mercredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h; le samedi de 9 h à 12 h.

© Louis Nicollin © Louis Nicollin

© Louis Nicollin

NAISSANCES5 septembre, à Metz-Tessy, Dilara et Melissa SIMSEK, 249 route de Longchamp12 septembre à Metz-Tessy, Louise BAUDEL-DEVILLE, 59 route de chez Diossaz18 septembre, à Annecy, Enora BEYVIN BENEUT, 60 allée des Longeraies24 septembre, à Metz-Tessy, Clément DAURELLES, 1695 route du Chenay18 octobre, à Metz-Tessy, Maël CERCEY, 1697 route du Chenay20 octobre, à Metz-Tessy, Chloé ALLARD, 330 route du Champ24 octobre, à Metz-Tessy, Théo VITALI, 528 route de l’Allée27 octobre, à Metz-Tessy, Juliette MAUPU, 596 route du Chenay30 octobre, à Metz-Tessy, Lola DURET, 91 allée des Longeraies20 novembre, à Metz-Tessy, Dorian TERRASSON, 275 chemin de la Biolette24 novembre, à Metz-Tessy, Anaé CHAUMONTET, 934 route des Aires6 décembre, à Metz-Tessy, Malone MARTIN BOCHET, 433 chemin de la Mine31 décembre, à Metz-Tessy, Ethan THOMAS, 56 chemin de la Rose

MARIAGESA Groisy12 septembre, Alexandra LE COTON et Stéphane CLERC12 septembre, Fanny NICOLLIN et Nicolas PFISTER

19 septembre, Réjane BORGIS et Pascal DUPONT19 septembre, Aurélie LEVETEAU et Hubert PEYRARD

Hors commune26 septembre, à Charvonnex, Nelly COMMAND et Loïc DOMENECH 10 octobre, à La Roche-sur-Foron, Marie REMILLON et Taoufik EL BOUGRINI24 octobre, à Saint-Martin-Bellevue, Honorine TISSOT et Simon BUTHOD-GARCON

DECESRoger DICK, 79 ans, 13 septembre à Metz-TessyJosiane DURET, née REMILLON, 62 ans,22 septembre à LyonPascal DUPONT, 73 ans, 25 septembre à Metz-TessyAlbertine JACQUET, née LANGIN, 102 ans, 5 octobre à GroisyJean-Pierre SAUCEY, 61 ans, 6 octobre à GroisyGermaine DELOCHE, née POURRAZ, 90 ans, 10 octobre à Metz-TessyCamille REMILLON, 89 ans, 14 novembre à Cruseilles

Etat civil du 1er septembre au 31 décembre 2015

A l’agenda...FEVRIERSamedi 6 février : soirée-repas de Groisy Rock Loisirs – espace d’animationVendredi 12 février : A 18h, réunion d’infor-mation sur les zones humides - ASTERS – es-pace d’animationSamedi 20 février : soirée-repas de Chronos-port 74 – espace d’animationSamedi 27 février : tournoi de tarot – Club de Tarot du Parmelan – espace d’animation

MARSDimanche 6 mars : concours de belote – Vété-rans du foot de Groisy – espace d’animationSamedi 12 mars : soirée-repas de Groisy Ral-lye Sport – espace d’animationSamedi 19 mars : soirée-repas du Club Nordique des Glières – espace d’animationMercredi 23 mars : assemblée générale des Groisy’loups – espace d’animation

AVRILDimanche 3 avril : repas de l’ADMR – espace d’animationDimanche 10 avril : thé dansant du Club L’Harmonie – espace d’animationSamedi 23 avril : troc de plantes et forum du mieux-consommer – espace d’animation (à confirmer)Samedi 30 avril : spectacle des P’tious Brû-lins – espace d’animation

MAIJeudi 5 mai : Parmel’hand, tournoi de hand-ball sur herbe – handball-club de la Fillière - terrain de foot à proximité du collègeSamedi 7 mai : course de caisses à savon – Association Familles RuralesSamedi 7 mai : soirée-repas du Tennis-club – espace d’animationSamedi 28 mai : concert de l’Avenir Musical des Glières – espace d’animationSamedi 28 mai : fête des Mères – municipa-lité – salle paroissialeDimanche 29 mai : vide-grenier – Association des Parents d’Elèves des écoles maternelle et élémentaire - parvis groupe scolaire

Mairie de Groisy312, route du Chef-Lieu 74570 GROISY

Tél. : 04 50 68 00 01Fax : 04 50 68 48 38

mairie@groisy.org Accueil :

Lundi : 8h30 à 12h - 14h à 17h Mardi et mercredi : 8h30 à 12hJeudi : 8h30 à 12h - 14h à 17h

Vendredi : 8h30 à 12hSamedi : 8h30 à 11h30*

(*Affaires générales uniquement hors travaux voirie urbanisme)

Urbanisme : Tous les matins sauf le samedi

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Le Département de la Haute-Savoie lance le site internet et mobile Mobicime : sys-tème d’information multimodal sur les transports de voyageurs de la Haute-Savoie.

pour mieux vous déplacer

Grâce à Mobicime, vous pouvez désor-mais préparer un trajet en transport en commun au départ et/ou à destination de la Haute-Savoie.Le site www.mobicime.hautesavoie.fr contient toute l’information utile pour voyager sereinement, de manière éco-nomique et écologique. Simple d’utilisation, ce dispositif pro-pose de nombreuses fonctionnalités :• la publication des horaires de l’en-semble des réseaux de transport parte-

naires existant sur le territoire ;• la mise à disposition d’un calculateur d’itinéraires offrant des réponses per-sonnalisées ;• la visualisation de cartes et de plans pour appuyer les recherches ;• l’affichage des perturbations et des actualités ;• la possibilité de créer un compte pour définir, grâce aux options, ses préfé-rences et ses favoris.

Presse locale : du nouveau...Correspondante du Dauphiné Libéré

Nathalie DIETRICHTél : 06 98 43 80 16sedjem@wanadoo.fr