LE

FUTUR DÉVOILÉ

D’anciennes prophéties s’accomplissent

Première édition : Michael RoyMise à jour et révision : Scott Mac Gregor

Mentions spéciales

Les auteurs remercient Joseph Reed pour son travail de recherche qui a permis la réalisation de cet ouvrage.

Les citations bibliques sont extraites de la Bible du Semeur (BDS). Copyright 2000. Avec permission. À moins qu’il ne soit fait mention explicite d’une autre version.ISBN: 3-03730-143-0

Version anglaise parue sous le titre « The Future Foretold » © 1999-2003, Aurora Productions AG, SuisseVersion française :© 2011, Aurora Productions AG, SuisseTraduction : Paul Bruno et Bernard Le Chevalier

Tous droits de reproduction réservés. Imprimé à Taïwan.

Web sites: www.auroraproduction.comwww.activatedeurope.com

Table des matières

Le Futur dévoilé ..................................................... 1

Un monde en guerre ............................................. 4

« Maman, j’ai faim ! » ............................................. 8

De nouvelles plaies .............................................. 15

Les grandes secousses ......................................... 21

Un monde en proie à la violence ........................ 23

La génération du « moi d’abord » ....................... 29

La Bonne Nouvelle au monde entier ................. 33

Globe-trotters et la jet-set ................................... 36

Une surcharge d’information ............................. 41

Résurgence du paganisme .................................. 45

La fascination exercée par Satan ........................ 48

La Bête qui doit venir .......................................... 51

La « marque de la Bête » ...................................... 56

Le Retour de Jésus ............................................... 63

La foi d’affronter le futur ..................................... 66

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Le fuTur dévoiLé

En ce début de troisième millénaire, au vu des événements qui se déroulent sous nos yeux, nous

ne pouvons nous empêcher de nous interroger sur ce que nous réserve l’avenir. Sommes-nous au seuil d’un formidable nouvel ordre mondial fait de paix et d’abondance pour tous ? Ou bien sommes-nous sur le point de sombrer dans un chaos sans précédent ? Ou peut-être est-ce les deux à la fois ?

Cet ouvrage fournit des réponses qui vous prépa-reront à affronter ce qui nous attend.

Les prophètes de la Bible ont fait de nombreuses prédictions qui se rapportent au monde d’aujourd’hui. Tout au long de ces pages, nous examinerons en détail des prophéties et des prédictions qui datent de deux ou trois mille ans, et qui décrivent avec exactitude des événements qui ont eu lieu — ou qui doivent avoir lieu — à notre époque.

Nous étudierons, entre autres, certaines prophé-ties se rapportant à nos moyens de transport rapides, à l’accroissement sans précédent des déplacements internationaux, ou encore à l’explosion des connais-sances à laquelle on assiste aujourd’hui dans tous les domaines. D’autres avancées technologiques, telles que les opérations bancaires électroniques et le système

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financier et monétaire universel qui entrera bientôt en vigueur, ont aussi été prédites avec une précision surprenante.

Nous évoquerons également les effets néfastes du réchauffement de la planète, ainsi que l’apparition de nouvelles maladies meurtrières telles que le SIDA, l’Ébola, le SRAS, etc.

L’analyse des prédictions contenues dans ce livre vous fera découvrir sous un nouveau jour les transformations ra dicales qui secouent le monde actuel, tout en vous préparant aux changements cataclysmiques qui vont bientôt se pro duire.

La grande question Tout au long de l’histoire, de nombreux maîtres

religieux et voyants ont entrevu le futur. Un exposé, que beaucoup considèrent comme le discours le plus profond et le plus détaillé du genre, fut prononcé il y a 2000 ans sur une colline située à l’extérieur de la Jérusalem antique. C’est là qu’un petit groupe d’hommes en quête de vérité s’était rassemblé autour de leur maître, Jésus de Nazareth, un charpentier devenu prédicateur. Leur question incita Celui-ci à formuler une réponse qui allait embrasser des siècles d’histoire avant de se concentrer sur notre époque.

« Comme il était assis sur le mont des oliviers, Ses disciples s’approchèrent, Le prirent à part, et Lui demandèrent : « dis-nous quand cela se pro-duira et quel signe annoncera Ta venue et la fin du monde » (Matthieu 24 :3). †

Ses disciples Lui demandaient de préciser quand

† Entre parenthèses: le livre, le chapitre et le verset des citations bibliques.

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Le futur dévoiléaurait lieu ce que l’on a coutume d’appeler le « Retour du Christ », lorsqu’Il reviendra prendre possession du monde pour instaurer le Royaume de Dieu sur terre. L’expression « fin du monde » ne signifie nulle-ment ici l’anéantissement de la planète, mais plutôt la fin du règne inhumain et injuste des hommes.

Dans Sa réponse, Jésus ne se limita pas à un seul signe annonciateur de la « Fin », mais Il énuméra de nombreux signes précis dont il fallait guetter l’appa-rition. De remarquables prédictions émanant d’autres auteurs bibliques vien dront compléter ce tableau. Examinons sans plus attendre les « signes » qui font l’objet de ces prophéties.

Les réponses saisissantes« vous entendrez parler de guerres et de me-

naces de guerres. ... on verra se dresser une nation contre une nation, un royaume contre un autre. il y aura des famines, (des pestes, DARBY ) et des tremblements de terre en di vers lieux. Mais ce ne seront que les premières douleurs de l’enfante-ment »--Jésus (Matthieu 24:6-8).

Chacun sait que le monde connaît la guerre, les famines, les épidémies et les tremblements de terre depuis des millénaires. Cependant, vous serez peut-être étonné d’apprendre à quel point les choses ont empiré dans un passé récent. Revenons, si vous le voulez bien, à la première partie du passage cité …

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un Monde en guerre« Vous entendrez parler de guerres et de menaces de guerres ... On verra se dresser une nation contre une nation, un royaume contre un autre. »

Depuis des millénaires, le monde et l’humanité connaissent le fléau de la guerre, mais aucune

période de l’histoire n’a connu une escalade de conflits comparable à celle des cent dernières années.

Avant 1914, la guerre n’avait jamais eu la dimen-sion universelle qu’elle allait prendre au cours des deux guerres mondiales qui suivirent. Seules 12 petites nations ne furent pas engagées, militairement ou de quelque autre manière, dans la Seconde Guerre mon-diale. De part et d’autre, un total de 93 millions de soldats combattirent dans les forces armées, dont 25 millions trouvèrent la mort. Les pertes civiles furent phénoménales : rien qu’en URSS, on en dénombra plus de 20 millions. On a pu lire dans le Washington Post :

« Les conflits armés du 20ème siècle ont été des guerres totales dirigées contre les militaires aussi bien que les civils... En comparaison, les guerres barbares du passé font figure de bagarres de rue. »1

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D’autres journaux et observateurs ont, eux aussi, décrit l’immense carnage:

Depuis la fin de la Seconde Guerre mon-diale, on a compté pas moins de 130 guerres qui ont fait plus de 23 millions de morts. Il faut ajouter à ce chiffre 20 millions de victimes, dues à la famine ou à d’autres facteurs directe-ment liés à la guerre. Tandis que le nombre des conflits majeurs — définis comme faisant plus de 1000 morts par an — tournait autour d’une dou zaine tous les ans dans les années cinquante, et n’a jamais dépassé la barre des vingt dans les années soixante et soixante-dix, ce nombre a brusquement grimpé dès le début des années quatre-vingts.2 Au cours des années quatre-vingt-dix, on a déploré 56 guerres dans 44 pays. Il s’agissait, pour la plupart, de guerres civiles déclenchées par des factions qui cherchaient à s’emparer du pouvoir ou d’un territoire.3

On estime que le nombre des victimes de guerres du vingtième siècle —qui s’élève à 110 millions — est trois fois plus élevé que le nombre des victimes de toutes les guerres sur-venues au cours des dix-neuf siècles précédents. En outre, depuis la Seconde Guerre mondiale, 70% de ces victimes sont des civils, un chiffre qui a atteint 90% durant les années quatre-vingt-dix. 4

Comme le prouvent les statistiques, ce sont les innocents qui payent le prix fort en temps de guerre. En seulement dix ans, entre 1990 et 2000, 2 millions d’enfants ont été tués. Depuis 1945, les guerres ont fait 35 millions

Un monde en guerre

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de réfugiés.5 Le monde avait espéré que la chute du mur de

Berlin, survenue en novembre 1989, ne mettrait pas seulement fin à la guerre froide entre les deux superpuissances, mais qu’elle signalerait l’avènement d’une ère de paix universelle. Malheureusement, il n’en fut rien.

Purifications ethniques et terreurs tribalesDans la prophétie « on verra une nation se dresser

contre une autre nation », le terme « nation » traduit le mot grec ethnos qui signifie plus précisément « race » ou « tribu ». Autrement dit, Jésus annonçait que les groupes ethniques se dresseraient les uns contre les autres. On en a eu la preuve tragique ces dernières années. L’historien Arthur Schlesinger, lauréat du Prix Pulitzer, tire la sonnette d’alarme : « Si le 20ème siècle fut le siècle des conflits idéologiques, on assiste maintenant à un affrontement entre ethnies. »6

L’Associated Press (AP) révèle qu’au 20ème siècle, le nombre des meurtres perpétrés par les états contre leurs propres populations dépasse celui des morts cau-sées par les guerres entre pays ennemis ! Évoquant les purges de Staline, la Révolution Culturelle chinoise, les champs de mines du Cambodge, les purifications ethniques en Bosnie et au Kosovo, et les horreurs du Ruanda, le verdict est sans appel :

Même si l’on ne compte pas les guerres, le 20ème siècle aura été celui des bains de sang. Sur tous les continents, mis à part l’Amérique du Nord et l’Australie, des gouvernements ont massacré des milliers, voire des millions de

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leurs concitoyens, le plus souvent en les incitant à s’entretuer. On estime qu’au cours du 20ème siècle, soi-disant le plus civilisé, la rage meur-trière de l’homme a causé la mort de plus de 170 millions d’êtres humains. ... C’est d’ailleurs au cours de ce siècle qu’est apparu le terme de « génocide ».7

Le conflit du Kosovo a apporté sa touche finale au siècle le plus violent de l’histoire de l’humanité. Comme au Kosovo, la plupart des guerres depuis la Seconde Guerre mondiale ont été des conflits internes. Depuis 1989, sur 103 conflits armés, on a recensé 97 conflits internes.8

S’il est vrai que l’avenir paraît sombre, le jour est proche où Dieu interviendra en personne dans notre monde de violence pour y abolir à jamais la guerre. La Bible nous assure que lorsque Jésus reviendra gou-verner la Terre, « Il sera l’arbitre des peuples. Oui, Il sera le juge de nombreuses nations. Martelant leurs épées, ils forgeront des socs pour leurs charrues, et, de leurs lances, ils feront des faucilles. Plus aucune nation ne brandira l’épée contre une autre nation, et l’on n’apprendra plus la guerre. » (Ésaïe 2:4).

Nous aurons l’occasion de nous pencher sur ce règne de paix universelle. Mais pour l’heure, revenons à la dure réalité du monde actuel.

Un monde en guerre

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« MaMan, J’ai faiM ! »«Et il y aura des famines...»

Vivons-nous à une époque de recrudescence de la fa mine? Dans les pays en voie de développement,

1,2 milliard de pauvres vivent avec un euro par jour, quand ce n’est pas moins. 780 millions d’entre eux souffrent de faim chronique, ce qui veut dire qu’ils ne consomment pas assez de calories quotidiennement pour se maintenir en bonne santé et mener une vie active. Les enfants sont les premiers touchés par la famine. La malnutrition est directement ou indi-rectement responsable d’au moins la moitié des 10,9 millions de décès d’enfants qui surviennent chaque année.9

En juin 2002, 32 pays du monde ont dû faire face à des situations de famines excep-tionnelles, au cours desquelles on estime que 67 millions de personnes ont dû être secourues en recevant des aides alimentaires de toute urgence. Comme les années précédentes, cet état de fait était principalement imputable à la séche resse et aux conflits, et l’Afrique était la région du monde la plus touchée.

La sécheresse et d’autres mauvaises condi-

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tions météorologiques ont entraîné des pénuries alimentaires dans 21 de ces 32 pays. La guerre, les conflits internes, les séquelles d’anciens conflits ont déclenché des crises dans 15 pays, auxquelles est venu s’ajouter le mauvais temps. Une situation économique déplorable a sévère-ment mis en danger la sécurité de l’alimentation dans huit pays, effet souvent amplifié par de mauvaises conditions météo.

La sécheresse et les pluies excessives ont dé-truit les cultures en période de croissance dans plusieurs pays d’Afrique australe, et ce pendant deux années consécutives. Par ailleurs, les effets dévastateurs des guerres civiles, actuelles et anciennes, menacent la sécurité alimentaire de plus de 14 millions d’habitants dans 11 pays africains.10

Sir John Houghton, le célèbre climatologue bri-tannique, président de la Commission Royale sur la Pollution de l’Environnement, estime pour sa part que les ravages dus au réchauffement global ne font que commencer : “Les forêts vont mourir, le paludisme va se propager et des hordes de réfugiés affamés vont errer d’un pays à l’autre, au gré de changements cli-matiques extrêmes.”11

Alors qu’il avait fallu attendre 1830 pour que la population mondiale atteigne le milliard d’individus, il n’a fallu qu’un siècle de plus pour atteindre le second milliard (en 1930), 30 ans pour le 3ème milliard (en 1960), 16 ans pour le 4ème milliard (en 1976), 11 ans pour le 5ème milliard (en 1987). La population mon-diale a augmenté de 77 millions en 2002 et s’élève en 2011 à 7 milliards, soit plus du double de la population

« Maman, j’ai faim ! »

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en 1960. Les estimations prévoient une population de 8,5 milliards d’êtres humains pour 2030. Or, au fur et à mesure que la population mondiale s’accroît, la quantité d’eau potable et la surface des terres arables diminuent.

Une solution simple

L’ironie de l’affaire, c’est qu’on a les moyens de pro duire suffisamment de nourriture pour satisfaire les besoins alimentaires d’une population grandis-sante. S’il est vrai que certaines famines sont le fait de la sécheresse ou d’autres catastrophes naturelles, la plupart d’entre elles pourraient être évitées du fait qu’elles sont la conséquence directe de l’égoïsme et de la cruauté des hommes envers leurs semblables. La guerre, les embargos, la corruption des gouver-nements et l’exploitation économique sont autant de symptômes du vrai problème. Pendant que des enfants innocents meurent de faim, les pays riches détruisent des millions de tonnes d’aliments pour maintenir artificiellement les cours à un niveau élevé.

Une dépêche de l’Associated Press révèle que c’est aussi l’avis exprimé par le très respectable Bread for the World Institute (Institut « Du Pain pour le monde en-tier»), dans son 5ème rapport annuel :

« Le problème de la faim dans le monde est enraciné dans l’effondrement des valeurs humanitaires », estime l’organisation, qui mi-lite en faveur d’un accroissement substantiel des programmes de lutte contre la pauvreté. Le rapport dénonce la violence, l’impuissance politique, la pauvreté, la discrimination raciale

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et les problèmes liés à l’environnement comme étant les principales causes de malnutrition dans le monde.12

Le monde produit suffisamment d’aliments pour nourrir toute l’humanité. De nos jours, l’agriculture de la planète produit 17% de calories de plus par personne qu’il y a 30 ans, malgré un accroissement de 70% de la population. Cela suffirait pour que chaque être humain dispose d’un minimum de 2720 calories par jour.13 D’après l’Agence britannique des normes alimentaires, la quantité recommandée de calories journalière est de 2500 pour les hommes et de 2000 pour les femmes. Le principal obstacle, c’est que beaucoup de gens ne disposent pas de terres suffisantes pour produire leurs besoins en nourriture, et/ou qu’ils n’ont pas les moyens financiers d’acheter cette nourriture.

L’injustice qui règne dans le monde actuel est d’autant plus criante quand on sait que les bénéfices engrangés chaque année par 1% de la population mondiale (les plus riches) équivalent aux revenus de 57% de la population (les plus pauvres).14 En prenant pour référence l’année 2002, un cinquième de la po-pulation mondiale consomme quatre cinquièmes des ressources globales.15

Si seulement chacun acceptait de suivre la grande Règle d’Or et de faire aux autres ce qu’il aimerait qu’on lui fasse, on pourrait venir à bout de problèmes aussi monumentaux que la faim dans le monde.

« Maman, j’ai faim ! »

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La guerre, le pire des gaspillagesLa famine est souvent une conséquence de la

guerre; ainsi, plus il y a de guerres, plus il y a de famines. Dwight D. Eisenhower, l’ancien président américain, soulignait ainsi l’ampleur de l’absurde gaspillage de la guerre :

« En dernière analyse, chaque fois qu’on fabrique un canon, chaque fois qu’on lance un navire de guerre ou qu’on tire un missile, on contribue à spolier ceux qui ont faim et qui ne peuvent se nourrir, ceux qui ont froid et ne peuvent se vêtir. Le monde en armes ne se contente pas de gaspiller de l’argent, il gaspille la sueur de ses ouvriers, le génie de ses savants, les espoirs de ses enfants. ... Sous la menace de la guerre, c’est toute l’humanité qui se trouve suspendue à une croix de fer. ... Le monde ne peut-il apprendre à vivre autrement ? »16

Dans le monde entier, on a dénombré, en 2002, quelques 19 millions de réfugiés ou personnes dépla-cées, le plus souvent en raison de la guerre, de troubles politiques, de conflits internes et d’agitation sociale (par exemple en Afghanistan, dans les Balkans, en Corée du nord, au Timor oriental, au Congo, en Somalie et au Soudan). Dans de telles situations de crise, la malnutrition est un mal endémique, qui fait augmenter de façon exponentielle les risques d’épidé-mies et de décès.17

Voici quelques chiffres récents illustrant on ne peut plus clairement les propos d’Eisenhower :

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En 1991, la Guerre du Golfe a coûté aux alliés un demi-milliard de dollars par jour, soit 350 000 dollars par minute. Un chasseur de combat coûte environ 25 millions de dollars. Un missile tomahawk coûte 1,3 million de dollars. Un missile air-air coûte 800 000 dollars.

Traduit en clair, pour le prix d’un missile « spar-row » guidé par un système radar, on pourrait distri-buer à tous les petits enfants affamés d’une école un repas par jour pendant 5 ans.

Et ces chiffres sont dérisoires comparés aux mil-liards qui sont gaspillés chaque année dans le monde pour les armes et la guerre. L’Institut international de recherches pour la paix, établi à Stockholm, révèle que les dépenses militaires du monde entier se montaient à 839 milliards de dollars pour l’année 2001. Cela signifie qu’on consacre aux dépenses militaires la somme astronomique de 1,6 million de dollars par minute! Un programme s’échelonnant sur 10 ans pour amener l’eau potable aux populations pauvres des pays en voie de développement coûterait 30 milliards de dollars, soit l’équivalent de 10 jours de dépenses militaires. Les experts estiment que pour l’équivalent de 23 jours de dépenses militaires, on éradiquerait la faim dans le monde.

La somme totale des dépenses militaires pour 2001 qui, rappelons-le, s’élevait à 839 mil-liards de dollars, représente une part non négli-geable des ressources économiques mondiales. En moyenne, ce chiffre représente 2,6 % du PIB (Produit Intérieur Brut) mondial, soit 137 dollars par tête d’habitant. Toutefois, les res-sources économiques et les dépenses militaires

« Maman, j’ai faim ! »

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sont inégalement réparties. À eux seuls, les 15 états les plus dépensiers totalisent plus des trois quarts des dépenses militaires mondiales. Pour cinq pays, ces dépenses représentent plus de la moitié de la somme totale. La note militaire des États-Unis s’élève à 36% des dépenses militaires de la planète. Ils sont suivis par la Russie, 6%, puis par la France, le Japon et le Royaume-Uni avec environ 5% chacun. Les 63 pays d’Afrique et d’Amérique latine totalisaient à eux tous 5 % des dépenses militaires en 2001.18

Beaucoup de gens sont horrifiés par les sommes dépensées en armements par de petits pays en voie de développement alors qu’une proportion importante de leurs populations sont indigentes; mais en revanche, on se montre beaucoup plus tolérant à l’égard des nations riches sous prétexte qu’elles peuvent se le per-mettre. Il convenait donc de rappeler que les dépenses militaires des pays pauvres sont dérisoires comparées à celles des nations riches.

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de nouveLLeS pLaieS« Et il y aura des pestes ... »

Comme c’est le cas pour les guerres et les famines, la virulence et la fréquence des épidémies (des

« pestes ») qui s’abattent sur l’humanité sont alar-mantes.

Au siècle dernier, le corps médical avait crié vic-toire un peu trop vite en annonçant avoir éliminé la plupart des infections bactériennes et virales. En 1969, le ministre américain de la Santé, William Stewart, déclarait : « Nous pouvons tourner la page des mala-dies infectieuses ».19

Pas plus tard qu’en 1983, un manuel de médecine prétendait qu’on pouvait « désormais prévenir et guérir les maladies infectieuses mieux que n’importe quelle autre pathologie ».20

Mais, au lieu de disparaître, les cas de maladies infectieuses ont proliféré dans les années 90. Dans son best-seller intitulé « Comment nous allons mourir »21, le Docteur Sherwin Nuland déplore : « Le triomphe annoncé de la médecine sur les maladies infectieuses n’était qu’une illusion ».22 Aujourd’hui, les médecins nous disent que la résurgence de souches microbiennes résistant aux médicaments pourrait s’avérer encore plus fatale que le SIDA. Brad Evenson écrit :

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« Les souches microbiennes résistant aux antibiotiques tuent chaque année plus de 40 000 personnes en Amérique du Nord, et ce chiffre continuera à augmenter rapidement à moins que l’on apprenne à stopper ces super-microbes. » C’est l’avertissement que nous lance un nouveau livre.

L’ouvrage en question, « Ces tueurs qui opèrent de l’intérieur » (« The Killlers Within »), présente des tableaux statistiques de la progres-sion accélérée de ce type d’infections, dont les premiers cas sont apparus à la fin des années 1980 et qui, aujourd’hui, montent en flèche et échappent à tout contrôle. Les microbes, que l’on détruisait autrefois sans problème grâce aux antibiotiques classiques, peuvent désormais désagréger la peau, obstruer les poumons et former dans la chair des abcès de la taille d’une balle de golf.

« Les méchantes bestioles montent en puis-sance, et de plus en plus vite », affirme Mark Plotkin, co-auteur et ethnobotaniste à l’Institut Smithsonian [citant le microbiologiste Barry Kreiswirth de l’Institut de recherche sur la santé de New York].

À l’heure où le virus du Nil occidental fait les gros titres des journaux pour avoir causé la mort d’une centaine de personnes, le Centre pour la prévention et le contrôle sanitaires des États-Unis estime que tous les ans, en Amérique du Nord, 44 000 personnes meurent d’infec-tions microbiennes résistant aux médicaments.

Certains experts pensent que ces chiffres

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sont sous-évalués. L’épidémie survient alors que les sociétés pharmaceutiques ont pratiquement abandonné leurs recherches sur de nouveaux antibiotiques.23

La face cachée des antibiotiquesComment se fait-il que l’on assiste à une soudaine

recrudescence de maladies que l’on croyait disparues ou en très nette régression ? Au dire des spécialistes, et c’est là l’ironie de la situation, l’apparition de ces nouvelles souches de supermicrobes est due précisé-ment à l’abus généralisé des médicaments qui avaient été conçus pour les éliminer.

Les critiques mettent en cause la « stratégie du bombardier lourd » employée par certains médecins qui prescrivent à leurs patients tout un arsenal d’an-tibiotiques à large spectre d’action lorsqu’ils ne sont pas certains des causes de la maladie. Les experts ajoutent que l’addition systématique d’antibiotiques à l’alimentation animale a sûrement contribué à ac-centuer ce phénomène de résistance.24

Les virus mortelsLa profession médicale s’alarme du fait que ce ne

sont pas seulement les infections microbiennes qui sont en augmentation, mais que les virus mortels, comme le SIDA ou l’Ebola, frappent aussi de plus en plus. La progression vertigineuse du SRAS un peu partout dans le monde nous a montré à quel point nous sommes vulnérables. Mais la menace de la grippe pourrait bien s’avérer être la plus dangereuse de toutes.

Au dire des spécialistes, le virus de la grippe

De nouvelles plaies

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a appris à déjouer les mécanismes de défense du corps humain face à la maladie, ce qui laisse entrevoir la possibilité d’une nouvelle épidémie meurtrière de dimension mondiale.

Une recherche effectuée il y a cinq ans sur le déclenchement d’une forme de la maladie, qui a tué le tiers de ses victimes, a établi que la souche responsable était capable de contourner entièrement la ré ponse immunitaire initiale de l’organisme humain, qui est aussi la plus déterminante.

Le responsable de la lutte contre la grippe à l’Organisation mondiale de la Santé, le Docteur Klauss Stohr, voit dans l’épidémie de grippe de 1997 le dernier avertissement de la nature avant l’arrivée d’une pandémie de grippe à laquelle le monde doit se préparer, et qui pourrait at-teindre les proportions de l’épidémie de 1918 qui fut responsable de la mort de 50 millions de personnes.

« La dernière pandémie de grippe a eu lieu il y a 34 ans, alors que nous avons constaté qu’il s’écoule en moyenne 28 ans entre deux pandé-mies. Il ne s’agit plus maintenant de savoir si elle aura lieu, mais de savoir quand elle aura lieu. »25

L’explosion du SIDA Le SIDA continue sa terrible progression par-

tout dans le monde et les statistiques atteignent des chiffres vertigineux. Dans un rapport intitulé « Le point sur l’épidémie du Sida », publié en décembre 2002, l’ONUSIDA, le programme des Nations Unies de surveillance du SIDA et du VIH, estimait que

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5 millions de nouveaux cas d’infection par le virus étaient survenus cette année-là. En 2002, 3,1 millions de personnes sont mortes du SIDA, ce qui portait à près de 25 millions le nombre de décès dus au SIDA depuis le début de l’épidémie. À la fin de l’année 2002, plus de 42 millions de personnes vivaient avec le VIH/SIDA.26

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) : « Environ 14 000 nouvelles contaminations sont recensées chaque jour dans le monde entier, et la pandémie continue d’empirer. »

Mis à part les maladies que nous venons de citer, il y a bien sûr le cancer, qui est une maladie non transmissible. Les scientifiques estiment que 80% des cancers sont dus à des facteurs environnementaux, tels que l’inhalation (active ou passive) de la fumée de tabac et l’ingestion de substances nocives pré-sentes dans l’alimentation moderne ou dans l’eau. Il existe aujourd’hui plus d’une centaine de cancers qui font, chaque année, plus de 6 millions de victimes. L’augmentation considérable des cas de cancers de la peau, le mélanome, est attribuée à la destruction de la couche atmosphérique d’ozone qui entoure la Terre et qui filtre la majeure partie des rayonnements ultraviolets du soleil.

Jésus disait que l’époque de Son retour serait marquée par une multitude de fléaux et de maladies. S’il ne fait aucun doute que ces phénomènes vont se multiplier dans les années à venir, la Bible nous rap-pelle que Dieu peut protéger et même guérir ceux qui Lui font confiance : « Aucun mal ne t’atteindra, nulle plaie n’approchera de ta demeure » (Psaume 91:10). « Mais pour vous qui M’êtes fidèles, pour vous se

De nouvelles plaies

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lèvera le soleil de justice, qui portera dans ses rayons la guérison » (Malachie 3:20).

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LeS grandeS SeCouSSeS« ... et il y aura… des tremblements de terre en divers lieux. »

L’Almanach universel fait état de 21 séismes d’in-tensité majeure survenus entre l’an 1000 et l’an

1800. Entre 1800 et 1900, on en dénombra 18. Dans la première moitié du 20ème siècle, on en compta 33, soit presque autant que la somme des 9 siècles pré-cédents !27

Le Centre national de surveillance sismique des États-Unis rapporte que plus de 3,3 millions de séismes ont lieu chaque année à travers le monde. Sur l’ensemble, plus de 140 atteignent ou dépassent la magnitude 6 sur l’échelle de Richter. Il n’existe aucun moyen fiable de prédire les tremblements de terre, et ils frappent un peu partout dans le monde.

Dès 1995, les plus grands géologues et sismologues de la planète s’étaient réunis en congrès pour lancer un avertissement au monde, à savoir que le dévelop-pement de grandes entités urbaines aux abords de failles sismiques allait provoquer dans un avenir très proche des catastrophes sans précédent :

« Il ne fait aucun doute qu’au cours des prochaines décennies, on assistera à des ca-tastrophes d’une ampleur jamais connue »,

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déclarait Roger Bilham lors d’un symposium du Forum International de Géodésie et de Géophysique. « Des projections dépassant le million de morts ne paraissent pas exagérées compte tenu du fait que 50% de la population d’une grande ville peut disparaître au cours d’un tremblement de terre. » Et de conclure : « Même si les grands centres urbains ont été relativement épargnés aux cours des dernières décennies, il est à craindre que cette tendance ne durera pas indéfiniment. »28

Le prophète Ésaïe avait eu, lui aussi, la vision de gigantesques tremblements de terre dans les derniers jours. Il prédisait : « Les fondements de la terre ont été ébranlés; la terre se déchire et se fissure, elle vacille, elle oscille et titube, pareille à un ivrogne, et elle est ébranlée comme une cabane ... au jour du grand car-nage, quand les tours s’effondreront» (Ésaïe 24:18-20 BDS; Ésaïe 30:25 Darby).

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un Monde en proie à La vioLenCe

Jésus avait également prédit que la violence effrénée serait une caractéristique prédominante de l’époque

précédant Son retour : « Lors de la venue du Fils de l’Homme, les choses se passeront comme au temps de Noé » (Matthieu 24:37).

Or que se passait-il donc à l’époque de Noé ? Le livre de la Genèse nous éclaire sur ce sujet : « Aux yeux de Dieu, les hommes s’étaient corrompus et avaient rempli la terre d’actes de violence » (Genèse 6:11). Nous savons tous, hélas, que les journaux sont remplis de récits tragiques d’une violence insensée.

Le terme de violence politique désigne les violences perpétrées par les gouvernements à l’encontre de leurs propres peuples ou de populations conquises. Au cours du 20ème siècle, on estime qu’environ 110 millions de gens sont morts des conséquences de la guerre. Cependant, ce chiffre est largement dépassé par les 170 millions de morts qu’il faut imputer à la violence politique.29 Nous déplorons vivement les pertes en vies humaines dues aux attentats du 11 septembre à New York et Washington DC qui ont coûté la vie, estime-t-on aujourd’hui, à environ 2800 personnes.30 Toutefois, le chiffre de 170 millions de morts signifie

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qu’en moyenne, 4600 personnes ont été tuées chaque jour pendant 100 ans. Ce qui équivaut, pour chaque jour du siècle dernier, à deux attentats presque aussi meurtriers que ceux du 11 septembre 2001.

Sans même parler de la violence politique, tout autour de nous la violence sévit sous toutes ses formes. S’il est un pays où les statistiques abondent sur ce sujet, ce sont les États-Unis. De 1979 à 1997, soit en seulement 19 ans, les armes à feu ont fait plus de victimes (651 697 morts) que le nombre de soldats américains, des deux sexes, morts au combat depuis la Guerre d’indépendance (1775-1783) jusqu’à la fin du vingtième siècle (650 858 morts).31

Vous appelez ça du divertissement ?Alors que les actes violents de criminalité juvénile

sont en régression depuis les sommets atteints au mi-lieu des années 90, l’actualité nous rappelle constam-ment qu’une grande partie de la jeunesse du monde vit dans un climat d’extrême violence. La plupart d’entre nous ne sont pas prêts d’oublier les fusillades qui ont eu lieu au Collège Columbine de Littleton, au Colo-rado ; à West Paducah, au Kentucky ; à Jonesboro, en Arkansas ; à Springfield, en Oregon ; à Erfurt, en Allemagne…

Quelles peuvent être les causes de cette escalade de violence parmi la jeunesse actuelle ? Les spécialistes du comportement sont d’avis que la faute en incombe, pour une grande part, à l’industrie du spectacle, et plus particulièrement aux images qui pénètrent dans tous les foyers par le moyen de la télévision et des jeux informatiques. Autrefois, pour être témoin d’un acte violent, il fallait se trouver sur les lieux mêmes. Mais

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aujourd’hui, ce n’est plus nécessaire ! Dès l’âge de 15 ans, un enfant américain aura été, grâce au petit écran, témoin de la mort violente de plus de 35 000 êtres humains, ainsi que de 200 000 autres scènes de brutalité.

Les tueurs d’Erfurt et de Columbine étaient des fans passionnés de jeux vidéo violents. « Logiciel pour un massacre ! » : voilà le gros titre qui fit la une du quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, le lendemain du massacre d’Erfurt. « Le tueur doit sa formation à un jeu vidéo. » Certes, on ne peut pas tout mettre sur le compte de la vio-lence médiatique ; toutefois, le fait que les enfants baignent dans cette atmosphère les désensibilise à la violence, au point qu’elle se trouve banalisée à leurs yeux et que l’idée du passage à l’acte ne leur cause pas trop de problème.

Il existe un lien de cause à effet, un lien étroit, entre la violence à l’écran et la violence urbaine et domestique. L’agence United Press International (UPI) présente une étude menée par l’Association britannique des enseignants, forte de 40 000 adhé-rents. Leur conclusion est la suivante :

« L’impact des images violentes est bien plus profond qu’on ne l’avait imaginé », écrit Jack Miller, secrétaire général adjoint de l’as-sociation. Il ressort de cette étude que 77% des enseignants du secondaire sont d’avis que leurs élèves sont « désensibilisés à la vio lence » et ont tendance à glorifier et à reproduire des actes de violence au cours de leurs activités ludiques.32

Un monde en proie à la violence

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Le Docteur Léonard D. Efron, professeur de psychologie à l’Université d’Illinois de Chicago, qui a étudié pendant 22 ans les comportements de plus de 400 téléspectateurs, fait l’observation suivante : « Il est indéniable que l’exposition prolongée à la vio-lence télévisée est l’une des causes des comportements agressifs, de la criminalité et de la violence dans la société. » Arnold Kahn de l’Association américaine de psychologie ajoute : « Le débat sur la nocivité de la violence à la télévision est du même type que celui du lien qui existe entre la cigarette et le cancer. »33

Gayle Hanson, dans un article intitulé « Le monde violent des jeux vidéo », nous fait part de cette réflexion :

Parmi les voix qui se sont fait entendre pour condamner l’inconscience dont fait preuve l’in-dustrie des jeux vidéo, se trouve le lieutenant colonel Dave Grossman, ancien professeur de psychologie à l’Académie militaire des États-Unis, où il enseignait la psychologie du meurtre. Voici son opinion sur certains de ces jeux : « Il s’agit ni plus ni moins de simulateurs de meurtre qui, à la longue, apprennent à un individu à descendre quelqu’un froidement et sans aucun scrupule. »

Pour nous donner toute la mesure du virus de la violence qui, aux yeux de beaucoup, prend des proportions épidémiques, Grossman cite des statistiques qui témoignent d’une augmentation des agressions violentes dans de nombreux pays. Selon les statistiques fournies par INTERPOL, de 1977 à 1993, le nombre des agressions en Australie et en Nouvelle Zélande a augmenté

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de près de 400%. En Suède, ce nombre a triplé, et il a doublé en France, en Belgique, au Dane-mark, en Angleterre, en Hongrie, en Hollande et en Écosse. Aux États-Unis, le taux d’agressions est passé de 60 pour 100 000 en 1957, à 440 pour 100 000 vers le milieu des années 90 [soit une augmentation de 733%. NDLT].

« Loin de moi l’idée de minimiser les mau-vais traitements d’enfants, la pauvreté et le racisme, poursuit Grossman, mais dans chacun de ces pays, il n’existe qu’une seule nouvelle variable produisant partout le même résultat : la violence médiatique présentée comme un divertissement destiné aux enfants. »34

Dans son livre, « High Tech/High Touch : Techno-logy & our search for meaning » (Technologie de pointe et spiritualité: la technologie et notre quête de sens), John Naisbitt, le célèbre conjoncturiste et auteur du best-seller du New York Times, Megatrends 2000, se lamente :

« Rien qu’aux États-Unis, l’industrie du jeu vidéo rapporte 16 milliards de dollars par an, soit plus de deux fois les recettes d’Hollywood, qui s’élèvent à 7 milliards de dollars par an. La plupart des jeux les plus populaires sont intrinsèquement violents, et les jeux vidéo qui amusent nos enfants sont les mêmes que ceux qu’on utilise pour l’entraînement de nos mili-taires. Nous vivons en zone technologiquement toxique, mais nous refusons d’admettre que la culture de violence dont on nous abreuve à la télévision, au cinéma et sur les écrans de jeux

Un monde en proie à la violence

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vidéo est tout à fait réelle. Cependant, nous restons bouche bée face à la violence com-mise par nos jeunes, telle qu’elle est apparue au grand jour dans le massacre de l’école de Littleton, au Colorado. Si nous voulons bien reconnaître que les images sur nos écrans sont réelles, notre attitude de tolérance vis-à-vis de la violence médiatique changera à tout jamais. Et nous n’enverrons plus nos enfants, jour après jour, dans cette zone de guerre électronique en prétendant qu’ils ne courent aucun danger.35

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La généraTion du « Moi d’abord »« Parce que le mal ne cessera de croître, l’amour du plus grand nombre se refroidira » (Matthieu 24:12)

C’est ainsi que Jésus décrivait l’état d’endurcisse-ment des hommes, aux jours qui précéderaient

immédiatement Son retour. Dans le même ordre d’idées, l’apôtre Paul écrivait: « Sachez que dans la période finale de l’histoire, les temps seront difficiles. Les hommes seront égoïstes, avides d’argent, vantards et prétentieux. Ils parleront de Dieu d’une manière injurieuse et n’auront pas d’égards pour leurs parents. Ils seront ingrats, dépourvus de respect pour ce qui est sacré, sans cœur, sans pitié... Ils aimeront le plaisir plutôt que Dieu » (2 Timothée 3:1-4).

Malheureusement, où que l’on se tourne, on a l’impression d’assister au triomphe de l’égoïsme et de l’indifférence. L’organe britannique Press Authority analyse fort bien la situation dans de nombreux pays :

Selon une enquête récente, la Grande-Bre-tagne connaît un déclin moral du fait que les Britanniques sont de plus en plus égoïstes et ont de moins en moins de sens civique.

De l’avis de 77% des personnes interrogées

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dans le cadre d’un sondage Gallup, les Britan-niques respectent moins les lois qu’il y a dix ans, et 65% estiment que le sens moral de leurs concitoyens s’est affaibli ; 70% des personnes interrogées pensent que les contacts humains ont diminué depuis dix ans ; 72%, enfin, es-timent que leurs compatriotes sont de plus en plus égoïstes.36

Aux États-Unis, dans son rapport final, la Com-mission nationale de renouveau civique, coprésidée par l’ancien secrétaire d’état à l’éducation William Bennet et l’ancien sénateur Sam Nunn, tire les mêmes conclusions:

Au cours de la dernière génération, nos fa-milles ont été soumises à d’intenses pressions, et nombre d’entre elles finissent par se disloquer. Les rapports de voisinage et de quartier se sont effrités. Beaucoup de nos rues et lieux publics sont devenus dangereux. Nos écoles publiques sont médiocres et ne répondent pas aux be-soins des étudiants, quand elles n’échouent pas lamentablement — comme c’est souvent le cas. Les institutions qui ont mission de forger la personnalité de nos enfants sont devenues impuissantes. Une grande partie de notre culture populaire sombre dans la vulgarité, la violence et la débilité. Notre vie publique est souvent le théâtre de comportements grossiers et discourtois. … La confiance du public dans nos dirigeants et nos institutions est descendue en chute libre.37

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Les enfants disparusUne étude des Nations Unies conclut que « par-

tout dans le monde, la taille de la famille est en diminution, du fait que les femmes veulent avoir moins d’enfants. »38 L’une des raisons expliquant cette diminution est l’augmentation inquiétante du nombre d’avortements, constatée au cours des dernières dé-cennies. En dépit du fait que les progrès de la fœto-logie moderne nous obligent à reconnaître que la vie commence dès la conception,39 chaque année dans le monde, on ôte la vie à près de 46 millions d’enfants dans le ventre de leur mère. La Bible nous dit : « Et jusque dans les pans de tes robes, on voit le sang de pauvres innocents. Et Moi, Dieu, Je ne l’ai pas trouvé en cherchant secrètement, mais au grand jour » (Jé-rémie 2:34. D’après la version an glaise King James).

L’amour d’une mère pour son bébé a toujours été considéré comme ce qu’il y a de plus pur et de plus naturel. Or, pour citer l’agence Reuters : « Partout dans le monde, les femmes ont de moins en moins d’enfants, et près d’un quart des grossesses se termi-nent par un avortement. »40

Chaque année, dans le monde, 46 millions de femmes se font avorter. Sur l’ensemble des grossesses, 22% sont interrompues par un avor-tement. La Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne et la Suisse ont un taux annuel d’avortements inférieur à 10 pour 1000 femmes en âge d’avoir des enfants ; dans tous les autres pays d’Europe occidentale, ainsi qu’aux États-Unis et au Ca-nada, le taux d’avortements est compris entre 10 et 23 pour 1000. C’est en Roumanie, à Cuba

La génération du « moi d’abord »

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et au Vietnam que l’on trouve les taux les plus élevés d’interruptions de grossesse (de 78 à 83 avortements pour 1000). À l’échelle mondiale, on estime qu’en moyenne une femme avorte une fois dans sa vie.41

Les générations qui nous ont précédés au-raient été horrifiées par de tels chiffres, mais pas la nôtre ! Il ne fait aucun doute que nous vivons à l’époque, prédite par la Bible, où les cœurs se sont endurcis et où l’affection naturelle a considérablement diminué.

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La bonne nouveLLe au Monde enTier« Cette Bonne Nouvelle du Règne de Dieu sera procla-mée dans le monde entier pour que tous les peuples en entendent le témoignage. Alors seulement viendra la fin » (Matthieu 24:14).

Comme nous l’avons vu, la multiplication des conflits armés, des famines, des épidémies et des

tremblements de terre allait indiquer « le commence-ment des douleurs de l’enfantement ». Ici, Jésus prédit que la proclamation de la Bonne Nouvelle marquera l’époque exacte de la Fin, c’est-à-dire de Son retour.

D’après l’Almanach du monde chrétien,42 il y a maintenant des chrétiens et des églises chrétiennes dans tous les pays du monde. Les missiologues esti-ment qu’entre 75 et 85% de la population mondiale a entendu l’Évangile au moins une fois.43 Plus de 50 millions de Bibles et près de 80 millions de Nouveaux Testaments sont distribués chaque année. Quatre milliards de tracts évangéliques sont également im-primés tous les ans.

D’après l’Union des sociétés bibliques, 98% de la population mondiale a accès à la Bible ou à des por-tions de la Bible du fait qu’elle est traduite, en partie

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ou en totalité, dans plus de 2300 langues. Les livres chrétiens aussi se multiplient. De nos

jours, dans les bibliothèques, on compte 175 000 ouvrages dont Jésus est le thème principal, et ce dans 500 langues différentes. Chaque jour voit paraître 4 nouveaux titres.44 L’Évangile est prêché par le truche-ment de 38 000 revues chrétiennes et sur 4050 sta-tions de radio et de télévision.45 95% de la population mondiale a accès à l’Évangile grâce aux programmes des stations de radio chrétiennes.46

Et puis, il y a le film « Jésus » !Tous les grands succès comme « Le Tita-

nic », « La Guerre des étoiles » et « Autant en emporte le vent » sont très largement dépassés, et font pâle figure en comparaison du film « Jésus », qui peut se targuer d’avoir eu plus de 2 milliards de spectateurs. Au premier abord, « Jésus », ou « le film sur Jésus », comme on a fini par l’appeler, avait peu de chances de battre tous les records du nombre de spectateurs et de traductions.

Tourné sur place, en Terre Sainte, avec un Jésus blanc, et britannique de surcroît, ce film n’est qu’une nouvelle version de l’Évangile de Luc sans aucune fioriture. Il a été tourné en 1979, en Israël, principalement avec des figurants juifs yéménites. … [Il a été] traduit dans plus de 760 langues et dialectes, dont le uyghur, le jorai, le karakalpak, le hakka, le mongo-nkudu et le nosu Yi. 47

Jamais encore, l’Évangile n’avait été annoncé dans le monde entier et à toutes les nations comme

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c’est le cas aujourd’hui. Que ce soit directement par des missionnaires, ou indirectement par les moyens de communication modernes que sont la radio, la télévision, les télécommunications et l’Internet. Cette prophétie prouve, sans aucun doute possible, que nous vivons bien au temps de la Fin !

La Bonne Nouvelle au monde entier

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gLobe-TroTTerS eT La JeT-SeT« Beaucoup courront çà et là... » (Daniel 12:4, DARBY)

Les moyens de communication et de transport modernes, qui ont permis que l’Évangile soit

proclamé à tous les peuples, nous rappellent une autre prédiction portant sur la fin des temps. En 534 avant J.C., le prophète Daniel reçut une révélation extraordinaire. Dieu lui demanda ensuite de ne pas s’inquiéter s’il n’en comprenait pas tous les éléments, étant donné que cette prophétie, même s’il en était le messager, ne lui était pas destinée. Il se trouve que la compréhension du Livre de Daniel ne nous a été acquise que très récemment. Le Seigneur dit à Daniel :

« et toi, daniel, cache les paroles et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. beaucoup cour-ront çà et là, et la connaissance sera augmentée » (daniel 12:4, DARBY ).

Cette expression « beaucoup courront çà et là » signifie littéralement « se hâteront ici et là » ; ou bien, comme on pourrait le traduire, « les voyages augmen-teront considérablement ».

Quand on sait que les moyens de transport utilisés par l’homme n’ont pratiquement pas évolué pendant

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des millé naires — le cheval et la charrette, le chameau, le voilier, etc. — on peut apprécier toute la portée de cette prophétie.

La folie de la vitesseEn 1789, Georges Washington mit 8 jours pour

parcourir les 350 kilomètres qui séparaient sa rési-dence du lieu de son investiture à New York. Le fait qu’il ait mis huit jours n’est pas en soi significatif. Ce qu’il convient de remarquer, c’est qu’en 50 avant J.C., Jules César aurait parcouru cette distance tout aussi rapidement. Au cours des 18 siècles qui ont séparé leurs époques respectives, les moyens de transport n’ont fait aucun progrès notable ! Par contre, il faut voir les pas de géant qui ont été réalisés au cours des cent dernières années !

Aujourd’hui, nos automobiles peuvent rouler à des vitesses fabuleuses, un jet peut faire le tour du monde en 24 heures et un vaisseau spatial gravite autour de la planète en 80 minutes !

Il y a 2600 ans, un autre prophète décrivait la vision suivante « dans les jours de la préparation du Seigneur » avant Son Retour : « Les chars se préci-pitent en furie dans les rues, ils se bousculent sur les grandes routes, on dirait des torches de feu; ils courent en tous sens comme l’éclair » (Nahum 2:5. BDS). Aucun char tiré par des chevaux ne s’est jamais précipité comme un éclair. Se pourrait-il que le pro-phète ait eu une vision nocturne de nos autoroutes modernes où se précipitent quantité de véhicules tous phares allumés ? Sans aucun doute, cela correspond bien à la description. Si tel est le cas, nos autoroutes modernes et leurs voitures sont une autre indication

Globe-trotters et la jet-set

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que le Seigneur reviendra bientôt.Et, assurément, ces véhicules se bousculent sur

les grandes routes. « Depuis l’invention des véhicules motorisés, on évalue à 30 millions le nombre de tués dans des accidents de la route. Un rapport récent sur le sujet estimait qu’en 1999, les accidents de la route avaient fait entre 750 000 et 880 000 victimes. Et encore s’agit-il d’une estimation prudente si on la com-pare aux chiffres de l’OMS cités précédemment. »48

Le mythe de « l’ailleurs »

Avant le ralentissement constaté dans l’industrie du voyage à la suite des attentats du 11 septembre 2001, le nombre des voyageurs était absolument phénoménal. En 1995, John Naisbitt, consultant et auteur de l’ouvrage Mégatendances 2000 49, n’a pas manqué de souligner qu’aujourd’hui, la première industrie mondiale est celle qui permet aux gens de « courir çà et là »:

Les voyages et le tourisme sont devenus la première industrie mondiale, et aussi la plus dynamique. Elle sera, avec les technologies de l’information et les télécommunications, l’une des trois super industries du vingt et unième siècle qui seront le moteur de l’économie mon-diale.

Cette année, on prévoit que les voyages et le tourisme vont générer 3,4 milliards de dollars de chiffre d’affaires global, soit 10% de toute l’activité économique mondiale, en comptant les dépenses des consommateurs et les inves-tissements.50

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Selon l’Association internationale des trans-porteurs aériens (AITA), les compagnies aériennes ont transporté en 2001, tous services compris, 1,35 milliard de passagers, soit plus d’un cinquième de la population mondiale.51

Dans un communiqué de presse daté de janvier 2003, l’Organisation mondiale du tourisme, dont le siège est situé à Madrid, rapportait ce qui suit :

Pour la première fois de notre histoire, le nombre des passagers internationaux enregistrés à l’arrivée a dépassé la barre des 700 millions. … Au total, selon les chiffres provisoires envoyés à l’Organisation mondiale du tourisme, l’an dernier près de 715 millions de passagers inter-nationaux ont été enregistrés à l’arrivée. Ce qui représente une augmentation de 22 millions par rapport à 2001, et de 19 millions par rapport à 2000, « année du millénium » qui, de l’avis des experts, devrait servir d’année de référence.52

L’une des raisons qui pousse les gens, et en parti-culier les jeunes, à se rendre dans des pays lointains, est un sentiment d’insatisfaction par rapport à leur culture ou leur religion, qui les incite à rechercher ailleurs les réponses aux questions qu’ils se posent. Ces pèlerins en quête de vérité nous font penser à une autre prophétie sur la fin des temps donnée par le prophète Amos de l’Ancien Testament : « Voici venir des jours — c’est là ce que déclare le Seigneur, l’Eternel — où Je répandrai la famine dans le pays, on aura faim et soif, non pas de pain ou d’eau, mais faim et soif d’entendre les paroles de l’Eternel. Alors

Globe-trotters et la jet-set

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ils erreront d’une mer jusqu’à l’autre et puis du nord à l’est, ils iront çà et là pour rechercher la Parole de l’Éternel» (Amos 8:11-12).

Jamais on n’avait autant voyagé, ni aussi loin, ni aussi vite, ni aussi souvent qu’à notre époque où les voyageurs se comptent par centaines de millions. Il est indéniable que beaucoup « courent » d’un bout à l’autre de la terre, comme Dieu avait prédit que cela arriverait « au temps de la Fin ».

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une SurCharge d’inforMaTion « La connaissance augmentera » (Daniel 12:4).

Ce n’est pas sans raison que le terme « surcharge d’information » est apparu dans le vocabulaire

de ces dernières années. Si l’on prend pour critère la quantité d’information qui est aujourd’hui à notre disposition, la connaissance a augmenté dans des pro-portions inimaginables, en l'espace d’une génération ! En voici quelques exemples emblématiques :

Le monde produit entre 1 et 2 exaoctets d’information unique (tous supports confon-dus : imprimé, optique et magnétique, numé-rique, ou sur pellicule argentique) par an, ce qui correspond grosso modo à 250 mégaoctets par homme, femme et enfant de la planète. Un exaoctet, c’est un milliard de gigaoctets, soit 1018 octets, ce qui équivaut en gros à la quantité de texte contenu dans un milliard de livres.

En l’an 2000, le réseau mondial d’Internet se composait approximativement de 21 téraoc-tets de pages HTML statiques, et il continue de croître au rythme de 100% par an. Un téraoctet … c’est un million de méga octets, soit l’équiva-

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lent du texte contenu dans un million de livres. La plupart des pages Web sont créées à la hâte à partir de données extraites de bases de données, donc la taille réelle du « Web profond » est beaucoup plus importante.53 GoogleTM, qui est le premier moteur de recherche du Web (et celui qui connaît la plus forte croissance) a un catalogue qui dépasse les trois milliards de documents dont deux milliards de pages Web.54

Chaque année, dans le monde, environ un million de livres sont imprimés (un million de titres, pas d’exemplaires), 25 276 journaux sont publiés (il ne s’agit pas de tirages, mais de différents titres de journaux tels que Le Monde ou Le Figaro.), ainsi que 40 000 revues spécia-lisées, 80 000 périodiques de grande diffusion et 40 000 bulletins d’information.55

De l’avis du Dr Malcolm Todd, ancien président de l’Association médicale américaine, la moitié des connaissances médicales sont dé-passées tous les dix ans. Commentant les récentes avancées de la technolo-

gie informatique, le Dr Peter Cochrane, de la Division des applications de pointe des laboratoires de British Telecom, déclarait :

« Il existe maintenant des montres-bracelets qui sont plus complexes et plus performantes qu’un ordinateur central des années 70. Les automobiles d’aujourd’hui sont plus «intelli-gentes» que les premiers modules lunaires. » 56

Soixante-dix pour cent de toute l’informa-tion circulant dans notre société mondiale a été

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créée depuis la naissance de l’Internet, et il faut savoir que cette masse d’information double tous les trois ans. Cela signifie qu’en 2015, nous aurons accès à un volume d’information 16 fois plus gros qu’aujourd’hui (en 2003).57 Certes, l’humanité a accompli des progrès scien-

tifiques et technologiques prodigieux, mais pour autant, sommes-nous plus heureux ou plus épanouis que nos aînés ? Il est vrai que l’accroissement de la connaissance a été fabuleux, mais la majeure partie de notre génie scientifique a été gaspillée dans le développement d’armes de destruction massive. On donne la priorité aux gadgets de haute technologie et aux produits de luxe, alors qu’un très grand nombre d’êtres humains vivent encore dans l’indigence et souffrent de la faim.

Il y a quelques années, le magazine Time évoquait ce problème dans un éditorial intitulé « L’évolution du désespoir » :

« Les magnétoscopes et les fours à micro-ondes ont leur utilité, mais dans notre vie trop bien réglée, il y a des moments où l’on sent que l’important nous échappe et nous fait cruellement défaut... Quelle que soit la cause de notre stress, parfois, on a la nette impression que l’homme n’est pas fait pour la vie moderne.

Dans certains pays industrialisés, le nombre des dépressions nerveuses double tous les 10 ans. Le suicide est la troisième cause de décès parmi les jeunes adultes américains, tout de suite après les accidents de la route et les homicides. 15% de la population américaine souffre de troubles

Une surcharge d’information

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pathologiques liés à l’anxiété. »58

À quoi cela nous sert-il d’avoir la tête pleine si nous avons le cœur vide, si la paix de l’esprit nous fait défaut et que notre vie n’a aucun sens ?

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réSurgenCe du paganiSMe« Que personne ne vous égare d’aucune façon. Car ce jour n’arrivera pas avant qu’éclate le grand Rejet de Dieu, et qu’apparaisse l’homme du péché qui est destiné à la perdition » (2 Thessaloniciens 2:3).

La civilisation européenne et les pays occidentaux ont été qualifiés par maints commentateurs de

civilisations « postchrétiennes ». C’est l’archevêque catholique romain de Westminster, le Cardinal Cormack Murphy-O’Connor, qui a peint ce sombre tableau de l’état du christianisme au Royaume-Uni : « Chez nous, le Christ a été supplanté par la musique, les croyances New Age, la mouvance écologiste, les sciences occultes et l’économie de marché. »59

À trois reprises, dans Son discours sur les signes qui précéderont Son retour, Jésus déclare à Ses dis-ciples que beaucoup de faux prophètes apparaîtront de par le monde et qu’ils sauront s’attirer un grand nombre d’adeptes. « De nombreux faux prophètes surgiront et ils tromperont beaucoup de gens » (Matthieu 24:11).

Le paganisme ne s’est jamais aussi bien porté. La BBC fait état d’une « étude de 1997 révélant qu’on

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dénombre 100 000 pratiquants de rites païens au Royaume-Uni, c’est-à-dire 20 fois plus qu’en 1990.»60

Les aspirants sorciers bénéficient de subven-tions versées par l’État pour apprendre à jeter des sorts….De nos jours, ils ont la possibilité d’étudier l’ancienne science occulte de la Wicca en suivant des cours à domicile dispensés par le British School of Yoga, un établissement ho-mologué par le gouvernement, ce qui permet à ses étudiants de bénéficier d’une réduction de frais de scolarité. On y enseigne, entre autres matières, l’art de jeter des sorts, la divination, l’invocation des esprits, les dieux et les déesses, le livre des Ombres et la magie de la Lune. Les étudiants qui réussissent l’examen final obtien-nent un diplôme de sorcellerie Wicca décerné par la Fondation New Age.61 Aux États-Unis, « Force Païenne » (« Pagan

Power ») connaît la même vague d’engouement. Selon une dépêche de l’A.P. :

Les sorciers ne font plus peur de nos jours, maintenant que leurs croyances ont accédé au statut de religion à part entière, avec l’obser-vance de services et de jours saints.62

D’après les Consultants de l’Ontario sur la tolé-rance religieuse, il y aurait près de 410 000 adultes adeptes de la Wicca et du paganisme aux États-Unis, selon des informations recueillies dans le cadre de l’enquête ARIS, menée en 2001 (une étude portant sur l’appartenance religieuse des Américains). Ce chiffre s’élève même à 750 000 si l’on compte les en-

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fants, ce qui en fait le septième mouvement religieux américain par le nombre d’adhérents. On dénombre 40 000 adeptes des rites païens au Canada.

L’enquête ARIS portant sur la population adulte des États-Unis révèle que le nombre d’adeptes de la communauté Wicca s’est multi-plié par 17 entre 1990 et 2001, ce qui constitue le plus fort accroissement de tous les groupes religieux observés. Cet accroissement veut dire que le nombre d’adeptes a doublé tous les deux ans et demi. Si ces chiffres sont exacts et que le rythme d’accroissement se confirme, le mouve-ment Wicca deviendra, dès 2012, la troisième force reli gieuse des États-Unis, juste derrière le christianisme et le judaïsme.63

En mai 1998, un article du Chicago Tribune révélait que, tout en étant difficile à quantifier à cause d’une absence d’organisation formelle, le mouvement néo-païen était la religion nord-américaine la plus dynamique en termes d’accroissement du nombre de ses membres, grâce notamment à l’Internet qui constitue sa méthode privilégiée de prosélytisme.64

Alors que la Bible et la prière sont officiellement interdites dans les écoles des États-Unis depuis 1962, ces mêmes écoles proposent des cours accrédités de sorcellerie et d’occultisme.

Résurgence du paganisme

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La faSCinaTion exerCée par SaTan« L’Esprit (Saint) déclare clairement que dans les derniers temps, plusieurs se détourneront de la foi parce qu’ils s’attacheront à des esprits trompeurs et à des enseignements inspirés par des démons » (1 Timothée 4:1).

Non seulement beaucoup sont dupes des men-songes de Satan, mais les satanistes convaincus

sont de plus en plus nombreux.La Bible nous avertit que lorsque les gens rejettent

délibérément la vérité de Dieu, « Dieu leur envoie une puissance d’égarement pour qu’ils croient au mensonge » (2 Thessaloniciens 2:10-11). Quand on rejette la vérité, il ne reste plus qu’à croire au men-songe ! C’est pourquoi, de nos jours, les trompeurs et les faux prophètes ont la partie belle. L’abandon de la vraie foi est souvent suivi de « l’adhésion à des esprits trompeurs et à des enseignements inspirés par des démons.»

Bien entendu, le Diable se révèle rarement sous son véritable jour, comme une puissance spirituelle maléfique et destructrice. Bien au contraire ! Lui et ses agents se présentent souvent comme des messagers

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de lumière et de bonté. L’apôtre Paul nous l’explique en ces termes : « Satan lui-même ne se déguise-t-il pas en ange de lumière ? Il n’est donc pas surprenant que ses agents aussi se déguisent en serviteurs de ce qui est juste » (2 Corinthiens 11:14-15). Satan est passé maître dans l’art du mensonge !

Hélas, beaucoup de gens se retrouvent pris dans les mailles du côté obscur du monde de l’esprit, pour la simple raison qu’ils ont été déçus par l’absence de réalité spirituelle au sein des religions traditionnelles. Un spécialiste sud- africain de la question attribue l’engagement croissant des jeunes dans les groupes occultes au fait que les églises sont spirituellement mortes. Selon une dépêche de l’agence Reuters :

« Le satanisme est en nette progression; on le constate surtout dans les cas de crimes graves tels que les meurtres et les agressions violentes », déclarait au cours d’une interview le Colonel Jonker, qui dirige la cellule d’enquête sur les questions occultes de Pretoria.

Jonker dénonce ce qu’il appelle la « faillite spirituelle » des églises traditionnelles d’Afrique du Sud, qu’il tient pour responsables de l’en-gouement des adolescents pour les pratiques occultes. « Bon nombre de nos églises sont complètement mortes. Il ne s’y passe rien. Moi-même, je n’ai aucune envie d’y mettre les pieds ! » 65

Deux des champs d’action privilégiés de la sor-

La fascination exercée par Satan

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cellerie et du satanisme sont le monde de la musique et l’industrie des jeux vidéo.66 Il suffit, pour s’en convaincre, de jeter un coup d’œil aux pochettes de CDs et aux vidéos de rock qui étalent au grand jour tous les symboles, la liturgie et les rituels de la sorcellerie et de l’occultisme. Les jeux vidéo les plus populaires mettent en scène des démons et une orgie de violence. Ce sont, pour la plupart, des jeux de rôle où l’on adore ouvertement Satan et les puissances infernales. Les sons sortis des entrailles de l’Enfer ont séduit les multitudes et les mènent tout droit à une vie de drogues et de perversions, parfois même au suicide. Les actes blasphématoires les plus répugnants et les plus ignominieux sont devenus acceptables au nom du spectacle et de la « sacro-sainte » liberté d’expression.

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La bêTe qui doiT venir« L’Antéchrist vient » (I Jean 2:18, Darby).

L’un des tout derniers signes de la Fin, auquel la Bible consacre plusieurs chapitres, est l’instaura-

tion d’un gouvernement mondial dirigé par un tyran possédé du démon, qu’on appelle l’Antéchrist (ou An-tichrist) ou « la Bête ». Le chapitre 13 de l’Apocalypse nous apprend que le monde entier adorera Satan en la personne de ce dirigeant bestial. « Les peuples adorè-rent le dragon (le Diable), parce qu’il avait donné son pouvoir à la Bête (l’Antéchrist). Ils adorèrent aussi la Bête » (Apocalypse 13:4).

Aujourd’hui, l’opinion publique mondiale est prête, pour ainsi dire, à accepter un dirigeant mon-dial. Le célèbre historien britannique Arnold Toynbee (1889-1975) faisait remarquer : « Les nations sont prêtes à offrir les royaumes de la terre à l’homme qui leur apportera la solution aux problèmes du monde, peu importe qui il est. » Le premier prési-dent de l’Assemblée générale des Nations Unies, Paul Henri Spaak, qui fut également Premier ministre de Belgique et secrétaire général de l’OTAN, déclara un jour : « Nous ne voulons pas d’une nouvelle com-mission, nous en avons déjà trop ! Nous voulons un homme qui ait assez d’envergure pour commander

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l’allégeance de tous les peuples et pour nous faire sortir du marasme économique actuel. Qu’on nous donne un tel homme et, fût-il Dieu ou Diable, nous le recevrons à bras ouverts. »

Le Nouvel Ordre mondial

On parle de plus en plus de mondialisation et de « nouvel ordre mondial ». C’est le président américain George Bush père, qui a popularisé le terme à l’époque de la première Guerre du Golfe, lors d’un discours prononcé en 1991 devant le Congrès des États-Unis : « Nous nous trouvons aujourd’hui au moment ex-traordinaire et unique de l’histoire où … un Nouvel Ordre mondial peut surgir de cette époque troublée... Aujourd’hui, ce Nouvel Ordre mondial est sur le point de voir le jour ! »67

L’accord de paix sur Jérusalem

Il semblerait que ce dirigeant mondial, porté par la vague d’euphorie universelle qui saluera son apparition sur la scène politique internationale, accédera au pou-voir pour sauver le monde, au moins temporairement, de ses conflits armés sanglants et de la catastrophe économique et politique. Tout comme Satan qui appa-raît fréquemment sous les traits d’un ange de lumière, cet homme parviendra à faire croire au monde entier qu’il est un héros et un homme de paix. Le prophète Daniel ne disait-il pas de l’Antéchrist : « Il surviendra en temps de paix et s’emparera de la royauté à force d’intrigues.» (Daniel 11:21, BDS) ?

À l’heure actuelle, nous ne savons pas exactement si ce gouvernement mondial dirigé par lui existe déjà ou si

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ce gouvernement prendra le pouvoir au moment de la signature du document que la Bible appelle l’Alliance. Par contre, les Écritures indiquent clairement que cette alliance durera sept ans et qu’elle jouera un rôle déterminant dans son accession au pouvoir mon-dial. L’accord en question résoudra temporairement la crise du Moyen-Orient, un défi apparemment impossible auquel se sont heurtés bon nombre de dirigeants mondiaux depuis 1948, date de la fonda-tion de l’état d’Israël. Il y parviendra en obligeant Israéliens et Palestiniens à accepter un compromis sur la question de Jérusalem et des Lieux Saints. L’accord portera principalement sur le Mont Moriah de Jérusalem, que les Juifs considèrent comme sacré (c’était l’emplacement de leur temple, avant qu’il ne soit détruit par les Romains en 70 après J.C.), et que les musulmans tiennent, eux aussi, pour sacré (c’est là que se trouve actuellement le Dôme du Roc, le troisième lieu de pèlerinage le plus sacré de l’Islam). Les prophéties bibliques indiquent que le pacte élaboré par l’Antéchrist permettra aux Juifs de reconstruire leur temple, où ils reprendront leurs anciens rituels de sacrifices d’animaux (cf. Daniel 8:23-25; 9:27; 2 Thessaloniciens 2:1-4). La plupart des accessoires du temple et des matériaux nécessaires à sa construction ont déjà été fabriqués et entreposés (en attendant que les travaux commencent), et les serviteurs du temple ont déjà reçu leur formation.

L’entrée en scène de la Russie !Le prophète Ézéchiel appelle l’Antéchrist « Gog,

du pays de Magog, le prince de Rosh, de Méchek et de Tubal » (Ézéchiel 38:2, Darby). Les exégètes de

La Bête qui doit venir

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la Bible s’accordent à dire que l’ancienne contrée de Magog serait un pays puissant ou une contrée située au nord d’Israël. Bien qu’à l’époque d’Ézéchiel, il n’existât aucun pays s’appelant la Russie, le terme « Rosh » ressemble étrangement à « Ros », ou « Rus », nom désignant les peuplades qui s’installèrent, aux hui tième et neuvième siècles de notre ère, le long des grands fleuves arrosant le pays que l’on appelle aujourd’hui la Russie. Ces termes donnèrent par la suite les noms « Russie » et « Russe ». Méchek et Tubal pourraient désigner Moscou et Tobolsk, deux villes qui ne verraient le jour que mille ou deux mille ans après l’époque d’Ézéchiel (Moscou, la capitale de la Russie, et Tobolsk, qui était encore à une époque récente la plus grande ville de Sibérie). Étant donné que ces villes n’existaient pas encore, on peut com-prendre qu’Ézéchiel ait choisi des noms qui lui étaient familiers et qui avaient une consonance similaire. Pour ces raisons, de nombreux spécialistes bibliques pensent que l’Antéchrist viendra de Russie.

Certains passages des Écritures suggèrent que l’Antéchrist aura un certain rapport avec l’Égypte (Daniel 8 :22-26). La Bible indique également que l’Europe jouera un rôle de première importance dans le gouvernement mondial de l’Antéchrist, et que les dirigeants européens se rangeront derrière sa bannière. « Ils poursuivent un même but et mettent leur puissance et leur autorité au service de la Bête » (Apocalypse 17:13).

La « Grande Détresse »Au départ, le monde entier acclamera la Bête

(l’Antéchrist) comme sauveur politique, mais trois

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ans et demi après l’entrée en vigueur du pacte de 7 ans, l’Antéchrist révoquera ce traité de paix et montrera ses vraies couleurs. C’est alors, semble-t-il, qu’il envahira Israël et installera son quartier général à Jérusalem pour en faire la capitale de son empire mondial. (Daniel 11:45).

Son gouvernement interdira toutes les religions sauf l’adoration de l’Antéchrist et d’une image de lui-même, laquelle aura le pouvoir de parler et de faire « mourir tous ceux qui refusent de l’adorer » (Apoca-lypse 13:14-15). Jésus disait que lorsque nous verrions cette image, « l’abominable profanation annoncée par Daniel le prophète s’établir dans le lieu Saint (le Temple)... à ce moment-là, la détresse sera plus terrible que tout ce qu’on a connu depuis le commencement du monde » (Matthieu 24:15,21). C’est pourquoi on appelle cette période future la « Grande Détresse ». Durant cette période, la Bête et son régime exerce-ront une répression impitoyable à l’encontre de ceux qui croient en Dieu. (Lire également Daniel 7:21-25; 8:23-24; 11:31-35; Apocalypse 13:5-7).

C’est également à cette époque-là que le gouver-nement de l’Antéchrist tentera d’imposer au monde entier son système monétaire, le tristement célèbre « 666 ».

La Bête qui doit venir

† Ou « Grande Tribulation », selon les traductions.

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La « Marque de La bêTe »« Elle (la Bête) obligea tous les hommes, gens du peuple et grands personnages, riches et pauvres, hommes libres et esclaves, à se faire marquer d’un signe sur [dans] la main droite ou sur [dans] le front. Et personne ne pouvait acheter ou vendre sans porter ce signe : soit le nom de la Bête soit le nombre correspondant à son nom. C’est ici qu’il faut de la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence déchiffre le nombre de la Bête. Ce nombre représente le nom d’un homme, c’est 666 » (Apocalypse 13 :16-18)

Cette prophétie est tout à fait remarquable. Figurez-vous qu’il y a près de 2000 ans, l’Apôtre

Jean, qui n’était, avant de rencontrer Jésus, qu’un simple pêcheur, un « homme simple et sans instruc-tion » (Actes 4:13), prédit qu’un jour il y aurait un système économique universel. Il prédit aussi que tout le monde serait obligé de recevoir un nombre sans le-quel nul ne pourrait ni acheter ni vendre. Ce n’est que depuis l’apparition de l’ordinateur et, plus récemment encore, depuis l’informatisation des banques que cette prophétie peut se réaliser.

Il existe, à l’heure actuelle, plusieurs moyens de faire ses achats. On peut payer en liquide, en faisant un chèque, avec une carte de crédit ou encore avec

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une carte bancaire qui débite automatiquement la somme de votre compte.

La carte à puce va bien plus loin. Elle ressemble à une carte de crédit ou de débit ordinaire, à la seule différence qu’elle est munie d’une puce informatique. Bien entendu, ces petites merveilles électroniques vous permettent d’avoir immédiatement accès à votre compte bancaire. Mais en plus, elles peuvent contenir tout votre état civil, votre carnet de santé, votre permis de conduire, votre photo, vos droits sociaux et toutes sortes d’informations vous concernant.

À l’heure actuelle, plusieurs centaines de mil-lions de ces cartes à puce sont en circulation dans toute l’Europe, qu’il s’agisse de cartes médicales de type « Vitale », de cartes SIM (Module Identifiant l’Abonné),68 ou de cartes « porte-monnaie ». Les cartes à puce sont au cœur du projet européen. Les dirigeants de l’Union Européenne ont annoncé leur intention de généraliser l’usage de la carte de santé de type Vitale à toute l’Europe dès 2004. À terme, cette carte pourrait devenir une espèce de passeport médical qui permettrait à son détenteur d’avoir accès aux soins médicaux n’importe où en Europe.69 (C’est la carte européenne de santé, NDLT)

Nous sommes en passe d’éliminer l’argent liquide. Les partisans d’une société sans argent liquide avan-cent, il est vrai, des arguments convaincants. Le pre-mier et non le moindre, c’est que l’argent liquide fait le bonheur des trafiquants de drogue, en leur permettant d’opérer sous couvert et de traiter leurs affaires avec des valises pleines de billets de banque. Si l’argent liquide venait à disparaître, ils auraient d’énormes difficultés à vendre leurs drogues illicites. En fait, les

La « marque de la Bête »

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organismes chargés du maintien de l’ordre estiment que la disparition des billets de banque permettrait de mettre fin à de nombreuses, voire à la plupart des activités criminelles.

L’épineux problème de l’identitéPour qu’on puisse se passer définitivement des

billets de banque, des chéquiers et des cartes de crédit, encore faudrait-il mettre au point un système d’identification qui s’avérerait totalement infaillible à l’usage et qui protégerait contre le vol d’identité. Il faut que les commerçants puissent avoir la certitude que la personne qui leur présente une carte pour régler un achat est bien le propriétaire de la carte.

Plusieurs systèmes d’identification infaillibles ont déjà été testés, tels que les lecteurs d’empreintes digitales et les lecteurs rétiniens, qu’on désigne sous l’appellation collective de lecteurs optiques biomé-triques. Or, pour qu’une société sans argent liquide puisse fonctionner efficacement, il faudrait unifor-miser les nombreux systèmes concurrents, et équiper chaque point de vente, chaque bureau et chaque commerce, les petits comme les gros, d’un de ces lecteurs optiques.

Les lecteurs optiques les plus performants qui sont actuellement proposés sur le marché coûteraient une fortune à installer. Sans parler de l’infrastructure requise pour accéder rapidement aux banques de don-nées où sont stockées les informations biométriques des usagers. Mais les puces électroniques logées dans les petites cartes à puce en plastique ainsi que les lec-teurs optiques qui permettent de les lire sont beaucoup moins chers.

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Votre implant électronique personnaliséUne solution pratique et bon marché consisterait

donc à implanter une puce électronique, semblable à celles que l’on trouve dans les cartes à puce, sous la peau de chaque homme, femme et enfant. En fait, la puce pourrait être minuscule puisqu’elle n’aurait pas besoin de stocker toutes vos données personnelles, mais seulement un numéro identifiant unique au monde. Vos données personnelles seraient stockées dans une gigantesque banque de données à la quelle votre numéro identifiant permettrait d’accéder. Une fois la puce implantée, il suffirait de la lire à l’aide d’un lecteur optique peu coûteux, semblable à ceux qui lisent les codes-barres de supermarchés. Chacun deviendrait en quelque sorte une carte à puce ambu-lante et, du coup, le problème extrêmement ardu et onéreux de savoir si le porteur de la carte en est bien le propriétaire se trouverait résolu !

Ainsi, ce qui devait arriver arriva. Aux États-Unis, la société Applied Digital Solutions a déjà commencé, sans tambour ni trompette, à implanter ses puces « Verichip » sur des êtres humains. En mai 2002 a eu lieu un événement historique : l’implantation de la famille Jacobs. Cette famille et plusieurs autres volontaires se sont fait implanter sous la peau un identifiant unique.70 La puce électronique, de la taille d’une pointe de stylobille, peut être lue par un lecteur optique portatif Verichip. La famille Jacobs souffre de pathologies multiples, et c’est pour stocker leurs antécédents médicaux qu’ils se sont portés volontaires pour cette expérience inédite. D’ores et déjà, la société ADS propose ce service pour la somme de 200 $ en plus d’une cotisation mensuelle de 10 $. Ce n’est plus

La « marque de la Bête »

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qu’une question de temps avant que l’implantation des humains ne devienne une opération banale à laquelle nous nous soumettrons de bonne grâce afin de faciliter toutes nos activités quotidiennes, comme effectuer nos achats, etc.

Un monde sans argent liquide est donc sur le point de voir le jour. Aujourd’hui, les fibres optiques, les satellites et les banques de données informatiques permettent de contrôler le monde d’une manière qui défie l’entendement. De nombreux gouvernements et des sociétés privées du monde entier ont pris des mesures visant à éliminer à terme les billets de banque et les chèques, tandis que beaucoup d’autres pays testent, en ce moment même, différentes méthodes qui permettent de faire des transactions commerciales sans avoir recours à l’argent. Pour la première fois de notre histoire, nous disposons des moyens technolo-giques permettant de réaliser la vision extraordinaire que l’Apôtre Jean reçut il y a près de 2000 ans.

L’éminence griseCe dirigeant mondial, qui se prépare dans les

coulisses, exigera d’être adoré par le monde entier, non seulement parce qu’il est mégalomane, mais parce qu’il sera possédé par Satan en personne ou du moins investi de ses pouvoirs. « Le dragon (Satan) lui donna sa puissance, son trône, et une grande autorité » (Apocalypse 13:2).

Satan a toujours rêvé d’être Dieu. N’est-ce pas là ce qui a causé sa perte ? Le prophète Ésaïe écrivait : « Comment es-tu tombé du ciel, ô Lucifer, astre brillant, fils de l’aurore ? ... Tu disais en ton cœur : ‘Je monterai au ciel, j’élèverai mon trône bien

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au-dessus des étoiles divines. ... Je monterai au sommet des nuages, je serai semblable au Très-Haut.’ Mais te voilà précipité dans le séjour des morts, dans les profondeurs de l’abîme ! » (Ésaïe 14:12-15).

Prenez garde à 666 ! Lorsque Satan inspire le gouvernement de l’An-

téchrist à instaurer un système monétaire mondial, son véritable objectif est de s’assurer le contrôle des populations et d’amener le monde entier à se proster-ner à ses pieds pour l’adorer. D’où la mise en garde biblique : « Celui qui adore la Bête et son image et qui accepte de recevoir sa marque sur le front ou sur la main, devra boire du vin de la fureur de Dieu... Quiconque adore la Bête et son image, quiconque accepte la marque de son nom ne connaîtra aucun repos, ni de jour, ni de nuit » (Apocalypse 14:9-11).

Remarquez bien qu’il y a deux conditions à remplir pour mériter la damnation, et que ces deux conditions sont associées : l’adoration de la Bête plus l’acceptation de sa marque. Le livre de l’Apocalypse cite ces deux conditions en rapport avec la damna-tion à six reprises. Il existe sans aucun doute un lien entre les deux, bien que, pour le moment, ce ne soit pas encore très clair. Au premier abord, on pourrait penser que la Marque ne sera qu’un simple système d'identification commerciale, mais si l’on en croit les Écritures, ce sera beaucoup plus que ça ! Soyez vigilant !

Lorsque vous verrez s’installer le gouvernement mondial et que son dirigeant exigera une allégeance et une loyauté absolues, et jusqu’à votre adoration, ne tombez surtout pas dans le piège ! Quelles que soient

La « marque de la Bête »

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les promesses d’avantages économiques ou les menaces proférées contre ceux qui refuseront de prendre sa marque et son nombre, ne donnez votre amour et votre loyauté qu’au seul vrai Dieu ; à votre Créateur qui vous aime et vous protège, à Celui qui a promis qu’Il vous aiderait à affronter le futur si vous Lui faites confiance ! La Bible nous dit : « Le peuple de ceux qui connaissent leur Dieu agira avec courage » (Daniel 11:32). (cf. « L’ascension et la chute de l’Antéchrist », aux éditions Aurora.)

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Le reTour de JéSuS« Immédiatement après ces jours de détresse, le soleil s’obscurcira, la lune perdra sa clarté, les étoiles tom-beront du ciel, les puissances célestes seront ébranlées. C’est alors que le signe du Fils de l’homme apparaîtra dans le ciel. Alors tous les peuples de la terre se lamen-teront, et ils verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec beaucoup de puissance et de gloire. Il enverra Ses anges rassembler, au son des trompettes éclatantes, Ses élus des quatre coins du monde, d’un bout à l’autre de l’univers !» (Matthieu 24:29-31).

Dans ce passage, Jésus nous dit que cette période de détresse et d’horreur se terminera de façon

abrupte, à l’aube du jour le plus éclatant de toute l’His-toire — le jour où Jésus-Christ en personne viendra rassembler Son peuple auprès de Lui !

La Bête, avec ses forces armées, fera tout ce qui est en son pouvoir pour exterminer ceux qui refusent de l’adorer et de recevoir sa marque. Mais le Livre de l’Apocalypse nous révèle qu’immédiatement avant le retour de Jésus, Dieu déversera de terribles fléaux et Ses jugements sur elle et ses partisans. La Bible précise d’ailleurs la durée exacte de cette période de « Grande Détresse » : 3 ans et demi, ou 42 mois, ou encore 1260 jours. (Cf. Daniel 7:25; 12:7; Apocalypse 13:5; 12:6).

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Ainsi, lorsque le futur dirigeant mondial révoquera ce traité de paix et qu’il érigera son image en exigeant que le monde entier l’adore, nous connaîtrons la date exacte du retour de Jésus.

La fin de la Bête ! Enfin le Ciel !Le monde entier sera sous le choc du gigantesque

spectacle son et lumière qui annoncera le retour de Jésus. Il reviendra sur les nuées du ciel, rayonnant la puissance de Dieu sur toute la terre : ce sera le signe le plus spectaculaire et le plus important. Alors, ceux qui L’avaient rejeté pour adorer la Bête se rendront compte de l’importance de leur erreur. « Voici, Il vient au milieu des nuées, et tout le monde Le verra, et même ceux qui L’ont percé; et toutes les familles de la Terre se lamenteront à cause de Lui » (Apocalypse 1:7).

Mais pour nous qui Le connaissons et qui L’ai-mons, Son retour sera porteur d’une joie immense et synonyme de délivrance et de liberté. Alors, tous ceux qui appartiennent au peuple de Dieu et qui sont morts depuis l’époque de Jésus ressusciteront dans leur corps surnaturel ; ils jailliront de leurs tombeaux pour rencontrer Jésus dans les airs. Ceux d’entre nous qui auront survécu, nous serons transformés en un clin d’œil et nous nous élèverons dans un nouveau corps pour aller à la rencontre du Seigneur ! Jésus arrachera les Siens des griffes de leurs persécuteurs et Il les em-mènera participer à la plus merveilleuse célébration de victoire de tous les temps : le festin des « Noces de l’Agneau » qui aura lieu au Ciel ! (Apocalypse 14:14-16; 19:6-9).

Pendant ce temps, Dieu donnera libre cours à Sa colère en déversant Ses fléaux sur les forces de la

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Bête. Si terrible sera Sa vengeance “qu’en ces jours-là, nous dit la Bible, les hommes chercheront la mort mais sans la trouver. Ils l’appelleront de leurs vœux, mais la mort les fuira !” (Apocalypse 9:6).

Au cours de la terrible bataille appelée « Har-mageddon », les armées du Ciel reviendront alors sur Terre, sous la conduite de Jésus, pour détruire la Bête et anéantir son empire ma léfique. Harmageddon est le nom d’une colline située dans la vallée de Jezréel, près d’Haïfa en Israël, et qui recouvre les ruines de l’ancienne cité de Meguiddo (en hébreu, le mot Har-mageddon signifie littéralement « hauteur » ou « mont de Meguiddo »). C’est là que seront rassemblées les armées de l’Antéchrist, mais il semble que cette ter-rible bataille atteindra son paroxysme à Jérusalem même. (Zacharie 14:1-5). Cette bataille sonnera le glas du règne barbare des hommes. Puis Dieu Lui-même, en la personne de Jésus-Christ, Roi des rois et Seigneur des seigneurs, accompagné de Son armée céleste, prendra possession de la Terre pour la gouver-ner comme les hommes auraient dû le faire depuis le début, s’ils n’avaient pas désobéi à Dieu pour suivre leurs instincts égoïstes ! Nous entrerons ainsi dans le Millenium, mille ans de paix et d’abondance, pour construire un véritable paradis sur Terre (Apocalypse 19:11-21; 20:1-4). (À ce sujet, ne manquez pas de lire « En route pour l'éternité », aux éditions Aurora.)

Le Retour de Jésus

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La foi d’affronTer Le fuTur

Nous vivons une époque passionnante et nous allons bientôt assister à des changements cata-

clysmiques !Cela devrait encourager votre foi de voir que des

prophéties datant de plusieurs milliers d’années ont prédit l’état actuel du monde avec autant d’exactitude. C’est bien la preuve que Dieu est capable de prédire l’avenir. Non seulement cela, mais Il nous aime suf-fisamment pour nous prévenir de ce qui doit arriver. Jésus ne disait-Il pas : « Je vous ai prévenus dès main-tenant, avant que ces choses arrivent, pour qu’au jour où elles se produiront, vous croyiez » (Jean 14:29).

Par ailleurs, lorsque l’on constate que l’état du monde a été prédit avec autant de précision, il est tout à fait logique d’en conclure que les prophéties bibliques qui ne se sont pas encore réalisées le seront bientôt. Ainsi un gouvernement mondial, dirigé par un dic-tateur bestial et s’appuyant sur un système monétaire obligatoire, verra bientôt le jour. Ceux qui refuseront de coopérer avec le régime de l’Antéchrist seront persécutés mais, en même temps, Dieu protégera les Siens de façon miraculeuse et leur donnera la force et le courage dans l’adversité. Et alors, Dieu interviendra

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en envoyant Jésus au secours de Son peuple. Il vain-cra les forces du mal à la bataille d’Harmageddon et établira Son royaume d’amour éternel sur la Terre.

Nul besoin d’avoir peurCes terribles événements de la fin des temps se pro-

filent à l’horizon, mais nul besoin d’avoir peur ou de se demander avec anxiété ce qui adviendra. Certes, Jésus nous a avertis que les gens « mourront de peur dans l’appréhension des malheurs qui frapperont le monde entier » (Luc 21:26). Mais Il a aussi promis que ceux qui L’aiment, ceux qui Le connaissent, auraient une attitude positive et victorieuse face à ces événements.

Il a bien précisé qu’au moment où l’on verrait les der-niers signes de la Fin, Il ne tarderait pas à revenir pour nous sauver : « Quand ces événements commenceront à se pro duire, levez la tête et prenez courage, car alors votre délivrance sera proche » (Luc 21:28). Certains de ces événements seront sans doute pénibles, d’autres franchement désastreux, mais au moins nous savons que tout se terminera pour le mieux. Dans le passé, les grandes persécutions contre les chrétiens furent souvent presque aussi cruelles que le sera la Grande Détresse. Mais le peuple de Dieu en ressortit toujours victorieux, plus fort et, bien souvent plus nombreux.

Certes, la Grande Détresse sera une époque de grandes calamités, mais sachez que c’est sur l’An-téchrist et les siens que s’abattront la plupart de ces fléaux, et non pas sur le peuple de Dieu. Jésus fera de nombreux miracles pour fortifier les Siens et les protéger. « Le peuple de ceux qui connaîtront leur Dieu se fortifiera, et fera de grands exploits. » (Daniel 11:32 ; d’après la version anglaise King James).

La foi d’affronter le futur

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Si vous avez foi en Dieu et en Sa Parole, et que vous vivez tout proche de Lui, alors, même si autour de vous le monde sombre dans la guerre et le chaos le plus total, au plus profond de vous-même, vous pouvez avoir la paix, grâce à Jésus-Christ, le Prince de Paix.

L’avenir : comment s’y préparer pour le mieux ?

Vous pouvez vous préparer à l’avenir — et à l’éter-nité — en acceptant Jésus comme votre Sauveur. Il vous aime, et Il sera à vos côtés pour vous guider et vous aider à affronter les dangers auxquels vous devrez faire face.

La Bible nous révèle que « Dieu est amour » (1 Jean 4:8). Il est l’Esprit d’amour personnifié. Il vous aime et Il voudrait que vous ressentiez Son amour de façon intime. Mais Dieu est si grand, si puissant qu’Il dé-passe largement les limites de l’entendement humain. Il a donc envoyé Son Fils Jésus dans le monde pour nous montrer Son amour et pour que nous puissions comprendre Sa nature divine.

« En effet, Dieu a tant aimé le monde (vous et moi) qu’Il a donné Son Fils, Son unique (Jésus), pour que tous ceux qui mettent leur confiance en Lui échap-pent à la perdition (ne soient pas séparés de l’amour de Dieu) et qu’ils aient la vie éternelle » (Jean 3:16). Il a reçu la punition que vous méritiez à cause de vos fautes, afin que vous puissiez obtenir Son pardon et le cadeau gratuit de la vie éternelle.

Si vous n’avez pas encore fait la connaissance de Jésus personnellement, vous pouvez Le recevoir dès maintenant, avec tout ce qu’Il a de merveilleux à vous

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offrir. Il comprend que vous puissiez avoir des doutes ou des questions à Son sujet, mais il suffit que vous Lui tendiez la main pour qu’Il se manifeste à vous de façon tangible. « Voici, Je me tiens devant la porte (de ton cœur) et Je frappe, vous dit-Il. Si tu entends Ma voix et que tu ouvres la porte, J’entrerai chez toi » (cf. Apocalypse 3:20).

Donnez-Lui Sa chance. Il n’attend qu’un geste de vous. Il vous suffit de dire la prière suivante en toute sincérité :

« Jésus, je T’ invite à entrer dans mon cœur. Je Te prie de me pardonner toutes mes fautes et de me donner la vie éternelle. Apprends-moi à T’aimer et à partager Ton amour et Ta vérité avec les autres. Amen. »

Jésus nous dit : « Moi, Je suis venu afin que les hommes aient la vie, une vie abondante » (Jean 10:10). Le fait d’accepter et de recevoir Jésus vous garantit, non seulement un avenir meilleur, mais aussi un pré-sent plus épanoui. Puisse Sa Présence vous combler et vous bénir abondamment !

La foi d’affronter le futur

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Notes1. Extrait du Washington Post cité dans « La Futilité de la guerre », Réveillez-

vous, 22 avril 1996.2. Michael Renner, Worldwatch 1998. 3. Caritas Italie, en collaboration avec les magazines Famiglia Christiana et Il

Regno.4. Michael Renner, communiqué de Worldwatch, « L’après Kosovo » 1er mai

1999. 5. Caritas Italie, en collaboration avec les magazines Famiglia Christiana et Il

Regno.6. « Un monde délivré de la guerre est-il possible ? » Réveillez-vous, 22 avril

1996. 7. Arlène Levinson. « Les bains de sang du 20ème siècle », AP, 16 sept. 1995.8. Michael Renner, communiqué de Worldwatch, « L’après Kosovo » 1er mai

1999.9. « Pour une diminution de la malnutrition et des carences protéiniques ».

OMS, 2003.10. « État de l’insécurité alimentaire dans le monde ». FAO, 2002. 11. Maggie Fox. « Le réchauffement global n’augure rien de bon pour le Tiers-

Monde », Reuters, Londres, 15 fév. 199612. AP, 13 oct. 1994.13. « Food and Agriculture Organization 2002 », FAO 1998.14. « Rapport sur le développement humain, 2002. Ancrage de la démocratie

dans un monde fragmenté », Programme de développement des Nations Unies, NY : UNDP, 2002.

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68. Une puce électronique de la taille d’un timbre-poste. C’est le composant principal de plus de 600 millions de téléphones mobiles GSM (Système Global pour Mobiles) — ce qui représente environ 70% du parc de téléphones portables en service. Le SIM n’est, ni plus ni moins, qu’un minuscule ordinateur à l’intérieur de votre téléphone.

69. « Des millions d’Européens pourront faire la demande de la nouvelle carte à puce médicale de l’UE dès l’an prochain. » Site internet de la BBC, 21 février 2003.

70. Communiqué de presse de la Digital Angel Corporation, 9 mai 2002.

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déjà paru ou à paraitre

En route pour l'éternité

Le Paradis sur Terre est enfin là ! En Route pour l’Eternité décrit le fascinant futur du monde après l’enfer dans lequel l’Antéchrist l’a plongé. Le futur s’ouvre sur le règne de mille ans du Christ, une ère de paix et de progrès au cours de laquelle la Terre ravagée sera régénérée.

L'ascencion et le chute de l'Antéchrist

Les événements décrits dans ce livret couvrent l'ascencion inéluc-table du futur dictateur mondial ainsi que sa chute spectaculaire, celui que la Bible appel l'Antéchrist, la Bête, le Malin, l'Homme de Pêché et le Fils de Perdition.

Collection Les Eaux Vives

Osez être différent

D’importants principes chrétiens présentés dans un style parfois provoquant, qui feront naître chez le lecteur le désir d’être différent et de faire une différence dans le monde d’aujourd’hui.

En ligne avec Dieu En ligne avec Dieu vous apprendra à faire une connexion entre vos besoins et les ressources infinies de Dieu. Qu’attendez-vous pour vous brancher ?

Les dons de Dieu?????

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Collection Activé

Un cœur à la fois

Vous rêvez de laisser votre marque dans le monde ? Eh bien, vous le pouvez. En fait, vous pouvez contribuer à transformer le monde — un cœur à la fois !

À l’assaut des obstacles

Courage ! Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ! À l’assaut des obstacles vous montre comment surmonter les pires adversités.

À l’écoute du ciel

Savez-vous que Dieu peut vous parler de façon personnelle, et que vous pouvez L’entendre ? Cette brochure vous explique comment.

Evolution : Science ou fiction ?

Sommes–nous bien certains que la théorie de l'évolution a des fonde-ments scientifiques ? Preuves à l’appui, ce livret passe en revue les arguments pour et contre la théorie de l’Évolution.

Distributeur agréé des Productions Aurora :

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RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO- BuniaGSM : 024399hopefound@hotmail.co.uk- Kinshasa Espoir Congo - Tél : 0243 99 109 21 11GSM : 033 02 97 42 73 98

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Le futur dévoilé