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Le contrôle qualité des missions d’audit financier Rapport de stage N°3 (Premier semestre 2009) Le Contrôle qualité des missions d'audit financier Maître de stage : Contrôleur de stage : Mr. NEFZAOUI Ali Mr. KHOUJA Faycal Elaboré par : Mr. BEN ABDALLAH Khemaies Rapport de stage – Première semestre 2009 1/25

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Le contrôle qualité des missions d’audit financier

Rapport de stage N°3(Premier semestre 2009)

Le Contrôle qualité desmissions d'audit

financier

Maître de stage : Contrôleur de stage : Mr. NEFZAOUI Ali Mr. KHOUJA Faycal

Elaboré par :Mr. BEN ABDALLAH Khemaies

Rapport de stage – Première semestre 2009 1/25

Le contrôle qualité des missions d’audit financier

PLAN DU RAPPORT

Introduction ……………….……………………………………………………………………………………………………………………………….

Première partie : Le contrôle qualité du cabinet d’audit en général…………………….

…………………………………………………………………………………………………………………………………...................

Section 1 : Objectifs généraux ……………………………..………………………………………………………………………...

Section 2 : Mesures d’organisation du cabinet ……………………………………………………….………………

Sous Section 1 : Exigences professionnelles ……………………………………………………………………….……

Sous Section 2 : Aptitudes et compétences ………...……………………………………………………………….……

Sous Section 3 : Affectation …………………………………….………………………………………………………………….……

Sous Section 4 : Délégation ……………………………………………………………………….……

Sous Section 5 : Consultation …………………………………………………………………………………………………….……

Deuxième partie : Le contrôle qualité d’une mission d’audit prise

isolément……………………………………………………………………………………………………………………..…………………………………

Section 1 : Les procédures de contrôle qualité dans une mission d’audit …..………………

Sous section 1 : La direction ……………………………………………………………………………………………………………...

Sous section 2 : La supervision …………………………………………………………………..……………………………………

Sous Section 3 : La revue des travaux du contrôle qualité ………………………………………....………

Section 2 : La documentation des travaux ………………………………………………………………………..…….…

Sous section 1 : La forme et le contenu des dossiers de travail …………………………….…………

Sous section 2 : La confidentialité, sécurité, conservation et propriété des dossiers de

travail ………………………………………………………………………………………………………………………………..…

Conclusion ………...………………………………………………………………………………………………………………………………………..

Bibliographie ……………………………………………………………………………………………………………………………………………..

INTRODUCTION

Les états financiers sont en règle générale établis et présentés chaque année et

visent à satisfaire les besoins communs d’informations d’une large gamme d’utilisateurs.

Pour de nombreux utilisateurs, ces états financiers constituent la seule source

d’informations car ils ne disposent pas de pouvoirs nécessaires pour se procurer des

informations complémentaires répondant précisément à leurs besoins.

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Le contrôle qualité des missions d’audit financier

Une mission d’audit des états financiers a pour objectif de permettre à l’auditeur

d’exprimer une opinion sur la régularité et la sincérité des états financiers conformément à

un référentiel comptable identifié. Pour cela, l’auditeur rassemble les éléments probants

nécessaires pour tirer des conclusions sur lesquelles fonde son opinion. Cette dernière

renforce la crédibilité des états financiers, en fournissant une assurance élevée, mais non

absolue, aux utilisateurs quant à la sincérité et la régularité de ces états.

De plus, l’auditeur engage sa responsabilité sur des informations financières

lorsque l’auditeur rédige un rapport sur la fiabilité desdites informations alors que la

direction de l’entité est responsable de la préparation et de la présentation des états

financiers. L’audit de ces derniers n’exonère pas la direction de ses responsabilités.

Bien que l’opinion de l’auditeur renforce la crédibilité des états financiers,

l’utilisateur ne peut en déduire qu’elle offre une garantie de la pérennité de l’entité ou

d’une gestion efficace et rentable de celle-ci par sa direction.

Afin d’aboutir à des prestations de valeur assurant raisonnablement la satisfaction

des utilisateurs et la conservation des bonnes relations avec les clients, la cabinet d’audit

est appelé à établir des procédures et des principes fondamentaux concernant le contrôle

qualité des travaux d’audit en général d’une part ainsi qu’aux travaux confiés aux

collaborateurs lors d’une mission d’audit.

C’est dans ce cadre que je viens par le présent rapport de stage intitulé « Le

contrôle qualité d’une mission d’audit », traiter dans une première partie « Le contrôle

qualité du cabinet d’audit » et dans une deuxième partie « Le contrôle qualité d’une

mission d’audit prise isolément ».

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Le contrôle qualité des missions d’audit financier

PREMIERE PARTIE

LE CONTROLE QUALITE DU CABINET D’AUDIT

EN GENERAL

Le cabinet d’audit a l'obligation de mettre en place un système de contrôle qualité

dont le but est d'obtenir l'assurance raisonnable que le cabinet et son personnel se

conforment aux normes professionnelles et aux obligations légales et réglementaires, et

que les rapports d'audit émis par le cabinet ou les associés responsables des missions sont

appropriés en la circonstance.

Section 1 : Objectifs du contrôle qualité :

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Le contrôle qualité des missions d’audit financier

L’audit financier apporte un éclairage externe et indépendant à l’information

financière, et le cas échéant, la censure, en vue d’en promouvoir la qualité et la fiabilité.

Cet objectif constitue également le véritable enjeu du contrôle qualité : il ne pourrait en

effet être atteint si, d’une manière où d’une autre, le respect par les membres de la

profession des règles déontologiques et professionnelles n’était pas assuré.

En effet, la mise en place d’un contrôle qualité a pour objectif de base l’amélioration de la

qualité du travail fourni.

1°/ Objectif de base :

Le contrôle qualité doit permettre d’atteindre un degré de qualité suffisant

compatible avec l’éthique de la profession et les responsabilités des auditeurs externes, des

politiques et des procédures de contrôle qualité définies et mises en œuvre tant au niveau

du cabinet que d’une mission prise isolément.

L’objectif premier du contrôle qualité reste incontestablement de s’assurer que les

professionnels exercent au sein du cabinet respectant leurs obligations déontologiques et

que l’ensemble des missions sont traitées en conformité avec les normes de la profession.

Cette double exigence conditionne la qualité du service rendu à la clientèle, et par

conséquent l’image du marque du cabinet, non seulement vis-à-vis de ses clients mais

également vis-à-vis de l’environnement extérieur. Surtout, elle apparaît comme la seule

possibilité de maîtriser le risque professionnel inhérent à l’activité, qui doit impérativement

être maintenue à un niveau acceptable pour les associés.

Le dispositif de contrôle qualité mis en place doit permettre d’obtenir l’assurance

raisonnable que :

Les normes d’exercice professionnel et les textes légaux et réglementaires sont

respectés ;

Les rapports émis sont en adéquation avec le contexte de la mission et avec les

résultats des diligences mises en œuvre.

Le cabinet d’audit doit définir et mettre en œuvre des politiques et des procédures

de contrôle qualité afin de s’assurer que tous les audits sont réalisés selon les normes

internationales d’audit ou les normes ou pratiques nationales applicables.

La nature, le calendrier et l’étendu des politiques et procédures de contrôle qualité varient

selon la taille et la culture du chaque cabinet d’audit et dépendent de nombreux facteurs

tels que l’importance et la nature de ses activités, sa dispersion géographique, son

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organisation ainsi que des considérations de coûts. Les politiques et les procédures mises

en œuvre par chaque cabinet d’audit reflètent donc ces différences. Toutefois, quelques que

soient les modalités spécifiques retenues, celles-ci devront cependant conduire à l’adoption

de comportements ainsi qu’à l’application de diligences homogènes et satisfaisantes pour

chaque nature d’intervention. Elles s’appliquent par ailleurs tant aux associés qu’aux

collaborateurs intervenant sous leur supervision.

2°/ Objectifs complémentaires :

Dans la pratique, l’intérêt du contrôle qualité ne se limite pas pour les cabinets à

l’amélioration du service rendu et à la maîtrise du risque professionnel. Le contrôle qualité

recèle en puissance d’autres effets bénéfiques, dont peut parfaitement profiter la structure

qui organise le contrôle, à condition toutefois de les inclure dans ses objectifs. Le premier

d’entre eux est sans doute de promouvoir une culture interne fondée sur la reconnaissance

de la qualité en tant qu’élément essentiel de la mission.

La personne désignée comme responsable du dispositif de contrôle qualité doit avoir une

expérience, une compétence et une autorité suffisantes pour assurer cette fonction.

L’expérience et la compétence permettent de comprendre les problématiques du contrôle

de qualité et l’autorité suffisante facilite la mise en œuvre au sein du cabinet des règles

et procédures.

Le contrôle qualité donne à l’occasion à l’associé contrôlé d’évaluer le niveau de sa

pratique professionnelle, non seulement en valeur absolue, par rapport aux professionnels,

mais également en valeur relative, par rapport aux autres associés faisant partie de la même

structure. Il peut être considéré comme un moment privilégié pour découvrir des pratiques

et spécialisations dont il pourra tirer profit pour approfondir sa connaissance des outils

disponibles, non seulement en termes de référentiels techniques mais également en matière

d’organisation et de gestion.

Un intérêt complémentaire du contrôle qualité est de donner aux associés contrôlés la

possibilité de s’exprimer sur les adaptations où améliorations qu’ils souhaiteraient voir

mettre en œuvre au niveau d’ensemble, notamment en ce qui concerne la méthodologie de

travail et les référentiels techniques utilisés.

Enfin, le contrôle qualité occasionne généralement un recensement des liens de

confraternité entre le confrère délégué au contrôle et l’associé contrôlé. Il ouvre à ce

dernier la possibilité de faire un « arrêt sur image » et d’évaluer dans un contexte le plus

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souvent détendu et confraternel sa pratique professionnelle et d’instaurer une relation

privilégiée entre le contrôleur et le contrôlé.

Section 2 : Mesures d’organisation du cabinet

Il est évidement impossible de définir avec précision un mode d’organisation qui

garantirait, pour la généralité des cabinets, la mise en œuvre de prestations au meilleur

niveau. Chaque structure est un cas particulier ; elle doit donc être dotée d’une organisation

sur mesure, conçue de telle manière que celle-ci soit efficace, sans pour autant qu’un excès

de lourdeur ne nuise à son fonctionnement.

Sous cette réserve, il est possible de citer trois principes généraux d’organisation, dont la

mise en œuvre conditionne le plus souvent la qualité des travaux fournis par le cabinet :

Le respect des principes fondamentaux de comportement ;

La pertinence de l’affectation des ressources humaines au traitement des dossiers ;

La mise à la disposition des intervenants de supports d’assistance techniques

adaptés au traitement des missions.

Les politiques et les procédures de contrôle qualité à adopter par un cabinet d’audit

comporteront en général les 7 éléments suivants :

Sous section 1 : Exigences professionnelles

Le personnel du cabinet doit respecter le « code d’éthique professionnelle des comptables »

publié par la Fédération Internationale des Comptables. Les principes fondamentaux de

comportement sont : l’indépendance, l’intégrité, l’objectivité, la compétence, la

confidentialité et le respect des règles professionnelles.

Un certain nombre de procédures sont susceptibles de contribuer au respect par les

intervenants du cabinet des principes fondamentaux de comportement. Un cabinet d’audit

peut ainsi envisager, à titre d’exemple :

La mise en place d’une politique de communication et de formation permettant de

sensibiliser à cette question les collaborateurs concernés et de les tenir au courant

des évolutions ;

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Désigner une personne ou un groupe chargé de donner des conseils et de résoudre

les questions en matière d’intégrité, d’objectivité, d’indépendance et de

confidentialité.

Mettre l’accent sur l’indépendance d’esprit lors des programmes de formation et

lors de la supervision et de la revue des missions.

L’identification, au sein du cabinet, d’un associé appelé à conseiller les intervenants

et à résoudre les litiges susceptibles de survenir à propos de l’application de ces

principes fondamentaux ;

La signature par les associés et collaborateurs d’une déclaration sur l’honneur

attestant qu’ils connaissent les procédures du cabinet, qu’ils ne détiennent aucune

participation financière d’une entité contrôlée, qu’ils n’entretiennent aucune

relation prohibée par le code de déontologie professionnelle où les régles générales

de la profession ;

Contrôler l’application des politiques et des procédures en matière d’indépendance,

d’intégrité, d’objectivité, de confidentialité et de professionnalisme.

L’inclusion de l’obligation au secret professionnel dans les contrats de travail.

Le cabinet devra définir l’étendu et la forme de la documentation lui permettant d’assurer

la preuve du bon fonctionnement des procédures de vérification et de confirmation de

l’indépendance du personnel.

Sous section 2 : Aptitudes et compétences

Le cabinet d’audit doit garantir que le niveau de formation du son personnel répondra aux

normes techniques et de compétences professionnelles nécessaires pour pouvoir s’acquitter

correctement de ses responsabilités.

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Le contrôle qualité des missions d’audit financier

En effet, les procédures de recrutement, de formation et de promotion constituent les

principales procédures à adopter par le cabinet d’audit pour pouvoir améliorer la qualité

des prestations fournies.

1°/ Recrutement

La politique de recrutement devra intégrer la définition qualitative et quantitative des

besoins à tous les échelons du cabinet. Elle sera le plus souvent élaborée à partir des

demandes qui auront été communiqués au responsable des ressources humaines et

intégrera si possible une marge de sécurité. La prévision effectuée devra être régulièrement

revue afin de s’assurer qu’elle reste adaptée aux évolutions constatées.

On peut envisager à titre d’exemples quelques procédures permettant un meilleur

recrutement :

Gérer un programme conçu pour recruter un personnel qualifié en planifiant les

besoins en personnel, en définissant des objectifs de recrutement ainsi que les

qualifications des personnes chargées du recrutement.

Contrôler l’efficacité du programme de recrutement.

Fixer des qualifications et des directives pour l’évaluation des candidats potentiels

à chaque échelon.

Spécifier les qualités recherchées chez les candidats, telles que l’intelligence,

l’intégrité, l’honnêteté, la motivation et les aptitudes pour exercer la profession.

Déterminer l’expérience et le niveau de connaissance que le cabinet attend des

candidats, récemment diplômés où déjà expérimentés.

Informer les candidats et le nouveau personnel des politiques et procédures du

cabinet qui les concernent.

Organiser un programme d’orientation pour le nouveau personnel.

2°/ Formation professionnelle

La politique de formation sera, si possible, prise en charge par un responsable. Celui-ci

aura notamment pour mission de définir, pour chaque échelon de la hiérarchie, les

exigences à satisfaire en matière de formation professionnelle continue, de contrôler

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périodiquement la mise en œuvre des programmes de formation et de procéder à leur

actualisation.

On peut envisager à titre d’exemples quelques procédures permettant un recrutement de

qualité :

Fixer des directives et des critères pour la formation professionnelle continue et les

communiquer au personnel.

Elaborer un programme d’orientation concernant le cabinet et la profession pour le

nouveau personnel.

Encourager la participation à des programmes de formation continue externes, y

compris la formation individuelle.

Encourager le personnel à participer à des comités professionnels, à rédiger des

articles et à prendre part à d’autres activités professionnelles.

Tenir le personnel informé de l’évolution des normes techniques professionnelles

et des questions concernant les politiques et procédures techniques du cabinet et

encourager le personnel à participer à des activités de formation individuelle.

3°/ Promotion

Les normes professionnelles exigent que les procédures d’évaluation des performances, de

rémunération et de promotion doivent comporter un volet visant à encourager le respect

des règles déontologiques.

A cet effet, on peut citer à titre d’exemples quelques procédures :

Déterminer les qualifications nécessaires pour assumer les différents niveaux de

responsabilité au sein du cabinet.

Identifier les critères pris en compte pour évaluer les performances individuelles et

les connaissances requises.

Evaluer les performances du personnel et le conseiller sur son évolution.

Examiner régulièrement les systèmes d’évaluation et de consultations personnelles

et s’assurer qu’ils ont été appliqués en temps voulu.

S’assurer que les excellentes performances sont récompensées comme il se doit.

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Sous section 3 : Affectation

Les missions et les travaux correspondants doivent être confiés à des collaborateurs

disposant de la formation et de la compétence requises. Ceux-ci doivent évidemment être

disponibles à la date de l’intervention.

En effet, l’affectation aux missions d’équipes d’audit adoptées et équilibrées pose des

problèmes d’organisation particulièrement délicats, qui ne sont d’ailleurs pas réservés aux

gros cabinets. Ces difficultés sont liées notamment :

A la concentration dans le temps de la phase finale des missions d’audit, qui

intervient aujourd’hui entre le 15 janvier et le 15 avril pour les sociétés les plus

importants, ce phénomène étant imputable au raccourcissement des délais de

production de l’information financière.

A la nécessité de gérer les missions exceptionnelles pouvant survenir à tout

moment dans un contexte le plus souvent marqué par l’urgence.

A l’obligation de respecter une certaine permanence dans les équipes intervenant

dans une entité donnée, afin de garantir la cohérence et le suivi de l’intervention.

Sous section 4 : Délégation

Le concept de délégation en matière d’audit est fondé sur une nécessité pratique. Il n’est

pas matériellement envisageable que l’auditeur signataire mette en œuvre personnellement

la totalité des travaux, il peut donc se faire assister par tel collaborateur de son choix.

A noter que les modalités de mise en œuvre des missions facilitent et sécurisent la

délégation interne des travaux dans une proportion adaptée à la compétence et à

l’expérience des intervenants.

La qualité des procédures de délégations doit pouvoir être vérifiée au niveau à la fois de la

direction de la mission, de la revue des travaux et de leur supervision.

Sous section 5 : Consultation

La possibilité de consultation de spécialistes internes au cabinet est le plus souvent

pratiquée dans les structures d’une certaine importance. Elle consiste, pour les associés et

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collaborateurs, à se tourner, en cas de nécessité, vers des personnes disposant de

compétences particulières dans le domaine qui les préoccupe.

Le contrôle qualité prévoit des règles de procédure de consultation technique et insiste sur

la nécessité d’intégrer dans la documentation les réponses appropriées, avec un détail

suffisant pour permettre la compréhension des problèmes posés et le fondement des

conclusions obtenues.

De plus, la possibilité de consultation de spécialistes externes au cabinet est ouverte à

l’ensemble des auditeurs quelle que soit la taille de leur structure d’exercice de la

profession.

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Le contrôle qualité des missions d’audit financier

DEUXIEME PARTIE

LE CONTROLE QUALITE D’UNE MISSION

D’AUDIT PRISE ISOLEMENT

Il faut tout d’abord définir ces notions :

L’associé responsable de la mission désigne l'associé ou une autre personne du

cabinet qui est responsable de la mission d'audit et de sa réalisation et du rapport

émis pour le compte du cabinet et qui, lorsque ceci est requis, est autorisé à exercer

d'un point de vue légal, réglementaire ou professionnel ;

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« revue de contrôle qualité d'une mission » désigne le processus mis en place pour

évaluer de façon objective, avant l'émission du rapport d'audit, les appréciations

significatives portées par les membres de l'équipe affectée à la mission et les

conclusions auxquelles ils sont parvenus dans la formulation du rapport d'audit ;

« personne chargée de la revue du contrôle qualité d'une mission » désigne l'associé

ou une autre personne du cabinet, une personne extérieure répondant aux critères de

qualification pour ce contrôle qualité, ou une équipe composée de ces personnes

ayant une expérience suffisante et appropriée, ainsi que l'autorité nécessaire, pour

évaluer de façon objective, avant l'émission du rapport d'audit, les appréciations

significatives portées par les membres de l'équipe affectée à la mission et les

conclusions auxquelles ils sont parvenus dans la formulation du rapport d'audit ;

« équipe affectée à la mission » désigne l'ensemble des personnes réalisant une

mission d'audit, y compris les experts intervenant sur la mission d'audit pour le

compte du cabinet ;

Section 1 : Les procédures de contrôle qualité dans une mission d’audit :

L'associé responsable de la mission doit prendre la responsabilité de la qualité

globale de chaque mission d'audit qui lui a été attribuée.

L'associé responsable de la mission donne l'exemple aux autres membres de l'équipe

concernant la qualité du travail à chaque stade de la mission d'audit. Généralement, cet

exemple est donné au travers des actions de l'associé responsable de la mission et de

messages appropriés à l'équipe affectée à la mission.

Ces actions et messages mettent l'accent sur :

L’importance de réaliser la mission dans le respect des normes professionnelles et

des obligations légales et réglementaires et d'émettre des rapports d'audit qui sont

appropriés en la circonstance.

Le fait que la qualité est essentielle à la réalisation des missions d’audit.

Sous section 1 : La direction

L'associé responsable de la mission reste attentif aux situations de non-respect des règles

d'éthique. Des demandes d'informations et l'observation du respect des règles concernant

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les questions relatives à l'éthique, aussi bien au niveau de l'associé responsable de la

mission que des autres membres de l'équipe affectée à la mission sont mises en oeuvre

aussi souvent qu'il est nécessaire durant la mission d'audit.

Indépendance

L'associé responsable de la mission doit conclure sur le respect des règles

d'indépendance qui s'appliquent à la mission d'audit. Pour parvenir à cette conclusion

Il doit :

Obtenir du cabinet et, le cas échéant, des cabinets membres du réseau, les

informations pertinentes pour identifier et apprécier les circonstances et les

relations existantes de nature à porter atteinte à l'indépendance.

examiner les informations relatives aux éventuels manquements identifiés aux

politiques et aux procédures d'indépendance du cabinet pour déterminer si de

tels manquements portent atteinte à l'indépendance sur la mission d'audit.

décider des actions appropriées pour éliminer de tels manquements ou les

ramener à un niveau acceptable en prenant des mesures de sauvegarde. Il doit

sans délai informer le cabinet de tout manquement portant atteinte à

l'indépendance afin de résoudre le problème par des mesures appropriées ; et

consigner par écrit ses conclusions sur le respect des règles d'indépendance ainsi

que toutes les discussions y relatives qui ont eu lieu au sein du cabinet permettant

de supporter ses conclusions

L’appréciation de l’indépendance doit être renouvelée périodiquement en principe au début

de chaque exercice social, afin de déterminer si tel événement survenu depuis l’année

précédente n’est pas susceptible de remettre en cause le maintien de la mission.

Acceptation et maintien des clients

L'associé responsable de la mission doit s'assurer que des procédures appropriées

relatives à l'acceptation et au maintien de la relation client et de missions d'audit

ponctuelles ont été suivies et que les conclusions auxquelles elles ont abouti sont

appropriées et documentées.

La taille du cabinet, le nombre de mandats détenus, seront à l’évidence des paramètres

déterminants dans la définition de procédures permettant de satisfaire ces obligations.

La décision d'acceptation et de maintien de la relation client et de missions d'audit

ponctuelles prend en compte les facteurs suivants :

Rapport de stage – Première semestre 2009 15/25

Le contrôle qualité des missions d’audit financier

L'intégrité des principaux détenteurs du capital, des dirigeants-clés et des personnes

constituant le gouvernement d'entreprise.

La compétence pour effectuer la mission d'audit, la disponibilité et les ressources

nécessaires de l’équipe affectée à celle-ci ; et

La possibilité pour le cabinet et l'équipe affectée à la mission de respecter les règles

d'éthique.

La décision concernant le maintien de la relation client prend en compte les problèmes

importants qui se sont révélés au cours de l'audit ou des audits précédents, et leurs

implications dans le maintien de cette relation. Par exemple, un client peut avoir décidé de

développer ses activités dans un domaine où le cabinet ne possède pas la compétence ou

l'expertise nécessaires.

Lorsque l'associé responsable de la mission a connaissance d'une information qui

aurait conduit le cabinet à décliner la mission si cette information avait été connue au

moment de l'acceptation de la mission, il doit la communiquer sans délai au cabinet afin

que ce dernier, et lui-même, puissent prendre les mesures appropriées.

Personnel affecté à la mission

L'associé responsable de la mission doit s'assurer que l'équipe affectée à la mission,

dans son ensemble, a les aptitudes appropriées, la compétence et la disponibilité pour

réaliser la mission d'audit selon les normes professionnelles et les obligations légales et

réglementaires, pour être en mesure d'émettre un rapport d'audit approprié en la

circonstance.

Sous section 2 : La supervision

L'associé responsable de la mission doit prendre la responsabilité de la direction, de

la supervision et de la réalisation de la mission d'audit, selon les normes professionnelles et

les obligations légales et réglementaires, ainsi que d'un rapport d'audit approprié à émettre

au regard des circonstances.

Il est de la responsabilité de l'équipe affectée à la mission de faire preuve d'objectivité et

d'un état d'esprit critique, et de réaliser les travaux qui lui sont assignés conformément au

Rapport de stage – Première semestre 2009 16/25

Le contrôle qualité des missions d’audit financier

principe d'éthique de conscience professionnelle. Les membres de l'équipe affectée à la

mission sont encouragés à soulever des questions avec les plus expérimentés au sein de

l'équipe, de même qu'est instauré un niveau de communication approprié au sein de

l'équipe.

La supervision des travaux consiste à:

suivre l'avancement de la mission d'audit.

S'assurer, compte tenu des aptitudes et des compétences de chaque membre de

l'équipe affectée à la mission, que le temps qui leur est imparti est suffisant pour

effectuer les travaux, qu'ils comprennent les instructions qui leur ont été données et

que le travail est exécuté selon l'approche définie pour la mission.

Résoudre les problèmes importants soulevés lors des travaux, en tenant compte de

leur importance, et modifier en conséquence l'approche d'audit préalablement

définie ;et

Identifier les points relevés au cours de la mission nécessitant une consultation ou

un examen par des personnes plus expérimentées au sein de l'équipe affectée à la

mission.

La responsabilité de la revue des travaux est assignée en fonction du critère

d'expérience: les personnes les plus expérimentées de l'équipe affectée à la mission, y

compris l'associé responsable de la mission, revoient le travail effectué par les moins

e x p é r i m e n t é e s .

Les personnes chargées de la revue examinent si :

Les travaux ont été effectués selon les normes professionnelles et conformément

aux obligations légales et réglementaires.

Des questions importantes ont été relevées pour être prises en compte

ultérieurement.

Des consultations appropriées ont été menées et si les conclusions auxquelles elles

ont abouti ont été documentées et suivies.

Il convient de modifier la nature, le calendrier et l'étendue des travaux effectués.

Les travaux effectués permettent de fonder les conclusions formulées et sont

correctement documentés.

Rapport de stage – Première semestre 2009 17/25

Le contrôle qualité des missions d’audit financier

Les éléments probants collectés sont suffisants et appropriés pour fonder l'opinion

exprimée dans le rapport d'audit; et

Les objectifs fixés lors de la définition des procédures d'audit ont été atteints.

Préalablement à l'émission du rapport, l'associé responsable de la mission, à partir

de la revue de la documentation d'audit et de discussions avec l'équipe affectée à la

mission, doit s'assurer que des éléments probants suffisants et appropriés ont été

recueillis pour fonder les conclusions tirées des travaux et étayer le rapport d'audit à

émettre.

L'associé responsable de la mission procède en temps opportun à des revues de dossiers à

des stades appropriés durant le déroulement de la mission. Ceci permet la résolution des

problèmes importants relevés, à la satisfaction de l'associé responsable, et dans les délais,

avant l'émission du rapport d'audit. Les revues portent sur les domaines jugés sensibles

ayant fait l'objet d'un jugement professionnel, en particulier sur les questions complexes ou

sujettes à controverse identifiées au cours de la mission, sur les risques significatifs et sur

les autres sujets qu'il considère importants. Il n'est pas nécessaire pour l'associé

responsable de la mission de revoir l'ensemble de la documentation d'audit. Cependant, il

consigne dans les dossiers l'étendue et le calendrier de ses revues.

L'associé responsable de la mission doit :

Assumer la responsabilité d'inciter l'équipe affectée à la mission à procéder aux

consultations utiles sur des questions complexes ou sujettes à controverse.

S'assurer que les membres de l'équipe affectée à la mission ont procédé aux

consultations utiles tout au long de la mission avec les autres membres de

l'équipe, et avec d'autres personnes à un niveau approprié au sein ou à l'extérieur

du cabinet.

S'assurer que la nature et l'étendue des consultations, et les conclusions qui en ont

résulté, sont correctement consignées dans les dossiers et que les conclusions ont

été validées avec les personnes consultées ; et

Déterminer que les conclusions tirées des consultations ont été suivies.

L'équipe affectée à la mission procède à des consultations de personnes au sein ou à

l'extérieur du cabinet, qui possèdent les connaissances, l'ancienneté et l'expérience

Rapport de stage – Première semestre 2009 18/25

Le contrôle qualité des missions d’audit financier

requises. Les conclusions résultant de ces consultations sont consignées dans les dossiers et

suivies de façon appropriée.

Lorsque des divergences d'opinion apparaissent au sein de l'équipe affectée à la

mission avec les personnes consultées et, le cas échéant, entre l'associé responsable de la

mission et la personne chargée de la revue du contrôle qualité, l'équipe doit suivre les

politiques et les procédures du cabinet qui visent à traiter ces divergences d'opinion et à

leur trouver une solution.

Sous section 3 : La revue des travaux de contrôle qualité

Pour les audits d'états financiers d'entités faisant appel public à l'épargne, l'associé

responsable de la mission doit

S'assurer qu'une personne chargée du contrôle qualité d'une mission a été

désignée ;

S'entretenir avec la personne chargée du contrôle qualité de la mission des sujets

importants relevés durant la mission d'audit, y compris ceux identifiés par la

revue de contrôle qualité ;

Ne pas émettre le rapport d'audit avant l'achèvement de la revue de contrôle

qualité.

Une revue de contrôle qualité d'une mission doit comprendre une évaluation

objective:

Des jugements importants exercés par l'équipe affectée à la mission ;

Des conclusions tirées en formulant le rapport d'audit.

Une revue de contrôle qualité d'une mission comporte en général des entretiens avec

l'associé responsable de la mission, la revue des informations financières et du rapport

d'audit, notamment, si ce dernier est approprié. Elle comporte également une revue de la

documentation relative aux travaux d'audit dans des domaines sélectionnés et concernant

ceux où l'équipe affectée à la mission a été amenée à porter des appréciations significatives

et des conclusions qui en sont résultées. L'étendue de la revue est fonction de la complexité

de la mission d'audit et du risque d'émettre un rapport d'audit inapproprié en la

circonstance. La revue n'exonère pas l'associé responsable de la mission de ses

responsabilités.

Rapport de stage – Première semestre 2009 19/25

Le contrôle qualité des missions d’audit financier

L'associé responsable de la mission examine l'information la plus récente diffusée au sein

du cabinet où, le cas échéant, par d'autres cabinets membres du réseau, relatant les résultats

du suivi du contrôle qualité. Il prend en compte :

Les insuffisances relatées dans cette information, lorsque celle-ci a une incidence

sur la mission d'audit.

Les mesures prises par le cabinet pour remédier à ces insuffisances si celles-ci sont

suffisantes dans le contexte de la mission d'audit

Une insuffisance relevée dans le système de contrôle qualité du cabinet ne signifie pas

nécessairement qu'une mission d'audit ponctuelle n'a pas été réalisée selon les normes

professionnelles et conformément aux obligations légales et réglementaires, ou que le

rapport d'audit émis n'est pas approprié.

Section 2 : La documentation des travaux :

L'auditeur doit consigner dans les dossiers les questions importantes en collectant

des éléments probants pour fonder son opinion et qui permettent de justifier que

l'audit a été effectué selon les Normes Internationales d'Audit.

Les dossiers de travail :

facilitent la planification et la réalisation de l'audit.

permettent la supervision et la revue des travaux d'audit ; et

consignent les éléments probants résultant des travaux d'audit effectués pour fonder

l'opinion de l'auditeur.

Sous section 1 : La Forme et contenu des dossiers de travail

L'auditeur doit préparer des dossiers de travail suffisamment complets et détaillés

pour permettre une compréhension globale de l'audit.

L'auditeur doit consigner dans ses dossiers de travail toutes les informations

relatives à la planification de l'audit, à la nature, au calendrier et à l'étendue des

procédures d'audit effectuées, ainsi que le résultat de ces procédures et les

conclusions auxquelles il est parvenu à partir des éléments probants collectés.

Rapport de stage – Première semestre 2009 20/25

Le contrôle qualité des missions d’audit financier

Les dossiers de travail comprennent les raisonnements de l'auditeur sur toutes les questions

importantes nécessitant l'exercice d'un jugement, ainsi que les conclusions qui en

découlent. Dans les domaines comprenant des points délicats de principe ou de jugement,

les dossiers de travail consignent les faits pertinents connus de l'auditeur au moment où il

fonde ses conclusions

L'étendue du contenu des dossiers de travail est une question de jugement professionnel,

car il n'est ni nécessaire ni réalisable de consigner dans les dossiers tous les points

considérés par l'auditeur au cours de l'audit. Pour évaluer le contenu des dossiers de travail

à préparer et à conserver, il peut être utile pour l'auditeur de prendre en considération la

nature des informations qui seraient nécessaires à un autre auditeur, n'ayant pas

connaissance du contexte de cet audit pour comprendre les travaux effectués et le

fondement des décisions de principe prises, sans entrer dans les détails de l'audit. Cet autre

auditeur ne peut comprendre les aspects détaillés de l'audit qu'en discutant avec les

auditeurs qui ont préparé les dossiers de travail

La forme et le contenu des dossiers de travail dépendent d'un certain nombre de facteurs,

tels que:

La nature de la mission.

La forme du rapport d'audit.

La nature, la taille et la complexité des activités de l'entité.

La nature et la complexité du système de contrôle interne de l'entité.

La nécessité, dans des circonstances particulières, d'assurer la direction, la

supervision et la revue des travaux effectués par les collaborateurs ;et

La méthodologie d'audit et la technologie spécifiques utilisées lors de l'audit.

Les dossiers de travail sont conçus et structurés pour chaque audit selon les circonstances

et les besoins de l'auditeur. L'utilisation de dossiers de travail standardisés (p. ex. des

questionnaires de contrôle, des modèles de lettres, l'organisation standard des dossiers)

peut améliorer l'efficacité de leur préparation et de leur revue. Ils facilitent la délégation du

travail tout en offrant un moyen de contrôler sa qualité.

Pour améliorer l'efficience de l'audit, l'auditeur peut recourir à des feuilles de travail, à des

analyses ou à d'autres documents préparés par l'entité. Dans ce cas, il s'assure que ces

documents ont été correctement établis.

Rapport de stage – Première semestre 2009 21/25

Le contrôle qualité des missions d’audit financier

En général, les dossiers de travail comprennent:

o Les informations recueillies lors de la prise de connaissance de l'entité et de son

environnement, y compris de son contrôle interne (structure juridique et

organisationnelle ; copies des documents juridiques importants, procès verbaux, ...)

o Des informations sur le processus de planification, y compris les programmes de

travail et les modifications dont ils ont fait l'objet ;

o Des informations faisant apparaître que l'auditeur a pris en compte les travaux de

l'audit interne et la conclusion de ces travaux ;

o Des analyses de transactions et de soldes de comptes ;

o Des analyses des tendances et des ratios importants ;

o Des informations sur l'évaluation du risque d'anomalies significatives au niveau des

états financiers et au niveau des assertions, ainsi que les risques identifiés ;

o Des feuilles de travail consignant la nature, le calendrier et l'étendue des procédures

d'audit effectuées en réponse aux risques identifiés au niveau des assertions et leurs

résultats ;

o Des indications faisant apparaître que les travaux accomplis par les collaborateurs

ont été supervisés et revus ;

o L'identification du collaborateur qui a réalisé les procédures d'audit et la date à

laquelle elles l'ont été ;

o Le détail des procédures d'audit effectuées sur un composant de l'entité dont les

états financiers sont audités par un autre auditeur ;

o La copie des correspondances avec les autres auditeurs, experts ou autres tiers ;

o La copie des lettres ou notes concernant les questions d'audit communiquées à, ou

discutées avec, la direction ou les personnes constituant le gouvernement

d'entreprise, y compris celles traitant des termes de la mission et des déficiences

majeures de contrôle interne ;

o Les lettres d'affirmation reçues de l'entité ;

o Les conclusions auxquelles est parvenu l'auditeur sur les aspects significatifs de

l'audit, comprenant la manière dont les exceptions ou les points inhabituels

éventuellement mis en évidence par les procédures d'audit ont été résolus ou

traités ; et

Rapport de stage – Première semestre 2009 22/25

Le contrôle qualité des missions d’audit financier

o La copie des états financiers et du rapport d'audit.

Dans le cas d'audits récurrents, certains dossiers de travail peuvent être classés

comme « dossiers permanents » qui sont mis à jour par les nouvelles informations

importantes présentant un intérêt permanent, par opposition aux dossiers de travail

courants qui contiennent des informations concernant essentiellement l'audit d'un seul

exercice

Sous section 2 : La Confidentialité, sécurité, conservation et propriété des

dossiers de travail

L'auditeur doit adopter des procédures appropriées garantissant la confidentialité et

la sécurité des dossiers de travail, ainsi que leur conservation, pendant une période

suffisante pour répondre aux besoins de la politique du cabinet, et conformes aux

exigences légales et professionnelles en matière de conservation de documents.

Les dossiers de travail sont la propriété de l'auditeur. Bien que certaines parties ou des

extraits des dossiers de travail puissent, à l'appréciation de l'auditeur, être mis à la

disposition de l'entité, ils ne sauraient se substituer aux documents comptables de celle-ci.

En effet, les dossiers constitués par l’auditeur sont couverts par le secret professionnel. Ils

ne peuvent être communiqués qu’aux seules personnes auxquelles le secret professionnel

ne peut pas être opposé.

Rapport de stage – Première semestre 2009 23/25

Le contrôle qualité des missions d’audit financier

CONCLUSION

La qualité des prestations fournies aux clients, l’efficacité et l’efficience de l’audit

souhaitées par les cabinets d’audit ainsi que l’amélioration et l’échange des compétences

constituent actuellement un objectif primordial et de vitale pour la profession d’expertise

comptable d’une part et les missions d’audit légal et contractuel d’autre part.

Toutefois, cet objectif nécessite l’instauration d’un dispositif du contrôle qualité au sein

des cabinets d’audit pour assurer raisonnablement la réalisation des missions dans les

délais attendus avec la même qualité.

Enfin, le contrôle qualité des missions d’audit garde la crédibilité des avis des auditeurs

vis-à-vis des utilisateurs des états financiers et de ce fait conserve une image appropriée et

précieuse des travaux des experts comptables et conservent la profession de ces derniers.

Rapport de stage – Première semestre 2009 24/25

Le contrôle qualité des missions d’audit financier

BIBLIOGRAPHIE

La norme internationale d’audit ISA 220 relative au contrôle qualité d’une mission

d’audit (version 2003).Syphax

La norme internationale d’audit ISA 220 relative au contrôle qualité des missions

d’audit d’informations financières historiques (version 2003).

La norme internationale d’audit ISA 230 relative à la documentation des travaux.

Mémento pratique FRANCIS LEFEBRE ; « Audit et commissariat aux comptes »

2005-2006 ; Editions Francis Lefebvre 2004.

Les normes de la Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes « CNCC »

de France.

La norme ISQC 1 et les codes d’éthique de l’ IFAC.

Cours d’audit de l’année 2006 pour la révision comptable présenté

par Mr Imed ENNOURI.

Démarche qualité dans un cabinet de commissariat aux comptes – application

concrète et proposition d’une méthodologie ; Ruiz, Anne-Laure ; édition2003.

Cours d’audit financier de l’année 2006 pour la quatrième année sciences

comptables de l’école supérieure de commerce présenté par Mr Habib KALEL.

Code de déontologies professionnelles.

Rapport de stage – Première semestre 2009 25/25