LE CHAPITRE X L'INFLUENCE DE L'ESPRIT SAINT

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1 LE CHAPITRE X L’INFLUENCE DE L’ESPRIT SAINT Nous sommes heureux de venir devant Dieu encore une fois pour reprendre une étude de sa parole. Je vous lis de Jean 16. « 1 Je vous ai dit ces choses, afin que vous ne trébuchiez point. (De mettre un piège, traquenard devant; de mettre une pierre d’achoppement, métaphoriquement dans le N.T.; skandalizõ, offenser, scandaliser, une occasion de chute, tombé à cause de) 2 Ils vous chasseront (excluront, banniront) hors des synagogues; oui, l’heure vient où quiconque vous fera mourir pensera rendre service à Dieu. 3 Et ils vous feront ces choses, parce qu’ils n’ont connu ni le Père, ni moi. 4 Mais je vous ai dit ces choses, afin que lorsque l’heure sera venue, vous puissiez vous souvenir que je vous les ai dites. Et je ne vous ai pas dit ces choses depuis le commencement, parce que j’étais avec vous. 5 Or maintenant je m’en vais à celui qui m’envoyé; et aucun de vous ne me demande : Où vas-tu? 6 Mais parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur. 7 Toutefois, je vous dis la vérité : il est avantageux (expédient) pour vous que je m’en aille : car si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas à vous ; et si (quand) je m’en vais, je vous l’enverrai. 8 Et quand il sera venu, il convaincra le monde de (peri) péché, et de (peri) droiture et de (peri) jugement. 9 De (peri, généralement, au sujet de, pour, concernant) péché, parce qu’ils ne croient pas en moi. 10 De (peri) la vertu, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus; 11 De (peri)jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. » (Jean 16, 1-11) Notre leçon ce soir a affaire à l’influence du Saint-Esprit – qu’est-ce que l’Esprit Saint fait et comment cela est fait. L’expression “l’influence spirituelle,” avec la majorité des gens est mystérieuse parce que cela est “spirituel,” et n’importe quoi qui est spirituel, la plupart des personnes pensent que c’est mystique. Ça ne s’ensuit pas. Cela est mon but ce soir d’amener devant vous l’œuvre du Saint-Esprit; et comment l’Esprit Saint fait cette œuvre; de vous montrer que cela est un processus rationnel, intelligent. L’homme est un être intelligent, et Dieu l’influence par le véhicule des moyens intelligents; par le témoignage qui est adapté à son esprit; par l’entremise des mots qui représentent les idées; les mots de l’Esprit pour enseigner les « choses de l’Esprit. » Le Christianisme se distingue de tous les systèmes humains de philosophie ou de religion, en ce que cela offre aux hommes une dynamique spirituelle, le Saint-Esprit, qui inspire la parole de Dieu, qui rendre chaleureuse l’Église de la froidure à l’enthousiasme, et renforce le Chrétien dans la lutte entre la chair et l’esprit. Qu’est-ce que nous voulons dire par “l’influence spirituelle” est simplement l’influence que l’Esprit Saint exerce; l’influence du Saint-Esprit porte sur l’intelligence (l’esprit) et les cœurs des hommes.

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LE CHAPITRE X

L’INFLUENCE DE L’ESPRIT SAINT

Nous sommes heureux de venir devant Dieu encore une fois pour reprendre une

étude de sa parole. Je vous lis de Jean 16. « 1 Je vous ai dit ces choses, afin que vous ne trébuchiez point. (De mettre un piège, traquenard devant; de mettre une pierre d’achoppement, métaphoriquement dans le N.T.; skandalizõ, offenser, scandaliser, une occasion de chute, tombé à cause de) 2 Ils vous chasseront (excluront, banniront) hors des synagogues; oui, l’heure vient où quiconque vous fera mourir pensera rendre service à Dieu. 3 Et ils vous feront ces choses, parce qu’ils n’ont connu ni le Père, ni moi. 4 Mais je vous ai dit ces choses, afin que lorsque l’heure sera venue, vous puissiez vous souvenir que je vous les ai dites. Et je ne vous ai pas dit ces choses depuis le commencement, parce que j’étais avec vous. 5 Or maintenant je m’en vais à celui qui m’envoyé; et aucun de vous ne me demande : Où vas-tu? 6 Mais parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur. 7 Toutefois, je vous dis la vérité : il est avantageux (expédient) pour vous que je m’en aille : car si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas à vous ; et si (quand) je m’en vais, je vous l’enverrai. 8 Et quand il sera venu, il convaincra le monde de (peri) péché, et de (peri) droiture et de (peri) jugement. 9 De (peri, généralement, au sujet de, pour, concernant) péché, parce qu’ils ne croient pas en moi. 10 De (peri) la vertu, parce que je m’en vais à mon Père, et que vous ne me verrez plus; 11 De (peri)jugement, parce que le prince de ce monde est jugé. » (Jean 16, 1-11)

Notre leçon ce soir a affaire à l’influence du Saint-Esprit – qu’est-ce que l’Esprit

Saint fait et comment cela est fait. L’expression “l’influence spirituelle,” avec la majorité des gens est mystérieuse

parce que cela est “spirituel,” et n’importe quoi qui est spirituel, la plupart des personnes pensent que c’est mystique. Ça ne s’ensuit pas.

Cela est mon but ce soir d’amener devant vous l’œuvre du Saint-Esprit; et

comment l’Esprit Saint fait cette œuvre; de vous montrer que cela est un processus rationnel, intelligent. L’homme est un être intelligent, et Dieu l’influence par le véhicule des moyens intelligents; par le témoignage qui est adapté à son esprit; par l’entremise des mots qui représentent les idées; les mots de l’Esprit pour enseigner les « choses de l’Esprit. »

Le Christianisme se distingue de tous les systèmes humains de philosophie ou de

religion, en ce que cela offre aux hommes une dynamique spirituelle, le Saint-Esprit, qui inspire la parole de Dieu, qui rendre chaleureuse l’Église de la froidure à l’enthousiasme, et renforce le Chrétien dans la lutte entre la chair et l’esprit. Qu’est-ce que nous voulons dire par “l’influence spirituelle” est simplement l’influence que l’Esprit Saint exerce; l’influence du Saint-Esprit porte sur l’intelligence (l’esprit) et les cœurs des hommes.

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En tant que le terme « les dons spirituels, » signifient les dons de l’Esprit, donc, la tournure, “l’influence spirituelle,” veut dire l’influence de l’Esprit.

Comment fait le Saint-Esprit d’exercer une pareille influence? La question ne

peut pas être répondue à la lumière de la science, la philosophie, la raison, ou l’éducation. La science et la philosophie sont aussi muettes que comme la tombe au sujet de l’existence, la présence, la puissance, le pouvoir, et l’influence de l’Esprit Saint. Ce n’est pas un sujet scientifique, Ce n’est pas un sujet philosophique. La science ne peut pas la fait connaître. L’apôtre a dit, en 1 Corinthiens 2, 14, que « l’homme naturel ne reçoit (dechomai, recevoir; accueillir; prendre; prendre pour; d’une réception favorable de témoignage et enseignement) pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont une folie, il ne peut non plus les connaître, parce qu’elles se discernent spirituellement. » (Anakrino, discerner; discernement; déterminant l’excellence ou des imperfections d’une personne ou une chose). L’homme naturel est simplement l’homme de la connaissance naturelle. L’homme naturel n’est pas “l’homme entièrement dépravé” de la théologie Calviniste; ni l’homme qui n’est pas inspiré, comme tel, comme de temps en temps soutenu. L’homme naturel est tout simplement l’homme qui dépend sur les moyens naturels pour sa connaissance et l’information. Nous sommes tous les hommes naturels – les hommes des ressources naturelles. Les choses de l’Esprit de Dieu ne sont pas pour être reçues par les voies et les ressources de l’information naturelle.

Le scientifique est un homme naturel, mais les « choses de l’Esprit » ne sont pas

les sujets scientifiques. L’astronome est un homme naturel – il peut prendre son télescope et regarder dans les cieux pour observer les choses d’une nature astrophysique et astrologique. Cependant il ne peut pas recevoir par le truchement de ce moyen la connaissance des « choses de l’Esprit. » Le géologue est un homme naturel – il examine les roches, la strate posée sur la strate, pour établir les choses géologiques; néanmoins il n’a pas appris les « choses de l’Esprit » par l’intermédiaire de ses ressources naturelles. Le chimiste est un homme naturel, et découvre dans son laboratoire beaucoup de choses par l’expérience chimique – mais le chimiste ne peut pas recevoir l’information (la connaissance) des choses de l’Esprit par les expériences chimiques. Pourquoi? « Parce qu’elles se discernent spirituellement » (1 Corinthiens 2, 14) ‒ c’est-à-dire, qu’elles sont révélées par l’Esprit. « Mais Dieu nous (les apôtres) les a révélées par son Esprit » (1 Corinthiens 2, 10)

Alors nous avons un thème qui a affaire avec la révélation. Par la révélation je

veux dire la Bible. Les « choses » de l’Esprit sont les choses que l’Esprit Saint a révélées dans la Bible. L’homme naturel est l’homme de la connaissance naturelle. Par les ressources naturelles il ne peut pas connaître ou recevoir la connaissance des choses qui relèvent du domaine des choses révélées - du domaine de la révélation. Les choses du domaine révélées ne peuvent pas être établies par le domaine de la connaissance naturelle, du renseignement naturel.

Nous nous trouvons dans le domaine de la révélation divine dans cette étude.

Suivez la Bible, et nous marchons dans la lumière; en revanche, suivez les sentiments, les visions et les rêves, et nous divaguons dans le dédale du mystère.

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I.

QUELQUES CONSIDÉRATIONS ANTÉCÉDENTES

Sur ce ou un autre sujet quelconque il y a quelques-unes des choses nécessaires de savoir en qualité d’une base pour la compréhension, dans un échange de points de vue intelligent. L’acte de bien dispenser avec droiture la parole de Dieu, la classification adéquate des passages, est nécessaire à un tel entendement. La méprise est attribuable au mauvais emploi des Saintes Écritures sur l’œuvre du Saint-Esprit; l’erreur d’appliquer les textes à tout le monde qui ne s’appliquent qu’aux apôtres, ou à une classe particulière.

Il y a des hommes qui affirment en débat que le baptême de l’Esprit Saint doive

être reçu afin de devenir ou pour être un enfant de Dieu. Cela me mettrait dans une attitude très inconséquente de débattre avec n’importe quel homme que je crois a été baptisé dans le Saint-Esprit. Si ces affirmations sont vraies, je serais en train de discuter avec l’Esprit Saint, où placé dans une situation inhabituelle de débattre avec un apôtre du Christ. Si quelqu’un est baptisé avec le Saint-Esprit à l’heure qu’il est, dans quel sens un pareil homme serait inférieur à un apôtre du Christ?

L’homme qui prétend d’avoir le baptême de l’Esprit Saint devrait être capable de

le prouver; il devrait avoir une méthode de savoir cela, et de le montrer. Les apôtres ont prouvé qu’ils furent baptisés dans le Saint-Esprit. Jésus leur a dit, « 19 Mais lorsqu’ils vous livreront, ne soyez point en souci, quoi ou comment vous parlerez : car en cette même heure il vous sera donné ce que vous aurez à dire. 20 Car ce n’est pas vous qui parlerez, mais [c’est] l’Esprit de votre Père qui parlera en vous. » (Matthieu 10, 19-20) Voici comment la partie du texte du récit de Luc est rédigée : « « 11 Mais quand ils vous emmèneront aux synagogues et aux magistrats et les autorités, ne vous inquiétez point comment, ou quelle chose vous répondrez, ou ce que vous aurez à dire. 12 Car le Saint-Esprit vous enseignera à l’heure même ce que vous devrez dire. » (Luc 12, 11-12) Cependant l’homme qui a soutenu en débat avec moi qu’il a eu le baptême de l’Esprit Saint, ne pouvait parler sans son manuscrit et ses notes, et il a eu de la difficulté dans ses efforts de même citer l’Écriture Sainte qu’il voulait utiliser, et à maintes reprises à échouer de trouver les fragments du texte dans la Bible qu’il a désiré de lire. Je lui ai dit plutôt d’une manière sans ménagements de replier son manuscrit et mettre de côté sa Bible, s’il avait reçu le baptême du Saint-Esprit il n’aurait point besoin ni la Bible ni ses notes, car l’Esprit Saint en lui le dirait « qu’est-ce qu’il faut » dire et « comment » de répondre.

Ce fut ce pouvoir qui a donné aux apôtres le moyen de prouver leurs affirmations,

le baptême du Saint-Esprit fut accompagné avec les manifestations miraculeuses par lesquelles de le prouver et de le démontrer. Par contre quand un homme aujourd’hui affirme simplement qu’il a le baptême de l’Esprit Saint, avec aucune démonstration de ses pouvoirs, d’autres dont les affirmations autant d’une voix forte il ne peut pas admettre. Les Holy Rollers, les Nazaréens, les Apostoliques, Les Pentecôtistes, les Mormons de Missouri et les Mormons d’Utah tous prétendent d’avoir le baptême du Saint-Esprit, mais ils ne vont pas accepter les prétentions les uns les autres. Comment nous pouvons savoir

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qu’il (celui qui l’affirme) de l’avoir, toutefois ils (les autres qui le prétendent) ne l’ont pas. Où est la preuve?

Ces prédicateurs modernes qui affirment d’avoir le baptême de l’Esprit Saint ne

parlent même pas comme les apôtres baptisés de l’Esprit ont parlé. Le deuxième chapitre des Actes fourni l’exemple. Les apôtres ont donné l’ordre aux croyants le jour de la Pentecôte de « 38 repentir et soyez baptisés, chacun de vous au nom de Jésus-Christ, pour la rémission des péchés. » Est-ce que quelqu’un n’a jamais entendu un de ces soi-disant prédicateurs “baptisés du Saint-Esprit” des temps modernes dirent aux pécheurs de faire ça? Non. Parlent-ils comme les apôtres ont parlé? Non. Eh bien, s’ils ont qu’est-ce que les apôtres l’ont eu est-ce que cela semble qu’ils devraient parler comme les apôtres ont parlé.

Cependant nous les entendons prier pour le baptême de l’Esprit Saint. Combien

de fois est quelqu’un baptisé dans le Saint-Esprit? Combien de temps que ça dure, et pourquoi c’est nécessaire de toujours prier pour cela? Les apôtres furent-ils baptisés dans l’Esprit Saint plus qu’une fois? Quand est-ce que cela fut fini? Quand un homme prie pour le baptême du Saint-Esprit, est-ce qu’il est un enfant de Dieu ou un étranger? En Luc 11, 13 Jésus a expliqué que les enfants de Dieu demandent, pas les étrangers. Toutefois comment se peut qu’un enfant de Dieu prie pour le baptême de l’Esprit Saint si c’est nécessaire de l’avoir telle afin de devenir un enfant de Dieu, comme cela est soutenu. Nous sommes commandés de prier « selon sa volonté » (D.T. probablement Luc 12, 47) – précisément où est-ce qu’il y a un ordre pour un étranger, ou n’importe quelle autre personne, de prier pour le baptême du Saint-Esprit?

Jésus a dit aux apôtres qu’ils seraient « revêtus de la puissance (pouvoir) d’en

haut, » (Luc 24, 49) ou « vêtu avec pouvoir » du ciel. De cette façon le baptême de l’Esprit Saint est défini en tant qu’un “processus de surcharge (abondance) [“overwhelming, écrasant”] dans le Saint-Esprit « d’en haut. » Si un pouvoir quelconque est manquant, cela ne serait pas une action irrésistible. Pourtant si quelqu’un est surabondé dans l’Esprit, il a tout ce que les apôtres du Christ ont eu. Il n’y peut pas avoir des mesures du baptême de l’Esprit Saint, ce fut la même à tous ceux qui l’ont eu, et égale à tous. Aucun apôtre du Christ n’a eu plus ou moins du baptême du Saint-Esprit qu’un autre apôtre. Alors une fois de plus je pose la question : Si les hommes furent baptisés dans l’Esprit Saint aujourd'hui dans quel sens et à quel degré seraient-ils inférieurs aux apôtres de Jésus-Christ? L’objet du Saint-Esprit dans les apôtres fut de leur enseigner, de leurs faire en sorte qu’ils se souviennent de qu’est-ce que Jésus a dit, de leur guider dans toute la vérité, et de leur révéler tout le plan entier de la rédemption. Ce fut pour cette raison extraordinaire, pas générale; et de faire une application générale des passages des Saintes Écritures qui s’applique uniquement aux apôtres du Christ, est une erreur fondamentale de tous ceux qui déclarent que le baptême dans l’Esprit Saint est reçu aujourd’hui. (D.T. : mon avis est que cela fut la puissance sur eux de l’Esprit et non pas l’Esprit littéralement en eux; plẽroõ, rempli, combler, employé métaphoriquement; pour avoir plus de renseignements sur la doctrine du Saint-Esprit, consultez :

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http://www.egliseduchristquebec.com/doc_dec_2012/la_mission_et_le_medium_du_st_esprit_meilleure_2012.pdf ou http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs60853 )

Il fut un temps où le projet entier de la rédemption fut gardé secret dans la

profondeur de l’intelligence divine. Aucune créateur de l’univers, quelle que soit sa position ou si élevée quelle soit, ne l’a jamais conçu. Cela fut le but de l’Esprit Saint dans les apôtres de Jésus-Christ de le révéler. « 10 Mais Dieu nous les a révélées par son Esprit; car l’Esprit sonde toutes choses, voire même les choses profondes de Dieu … 13 Lesquelles choses nous annonçons, non point en paroles qu’enseigne la sagesse humaine, mais avec celles qu’enseigne l’Esprit. » (1 Corinthiens 2, 10-13) Le baptême du Saint-Esprit n’est pas une mesure donnée aux hommes. Cela appartenait à l’Esprit Saint seul, par l’intermédiaire des apôtres du Christ, de révéler le plan de la rédemption, et de démontrer son origine divine. À cet égard sa mission spéciale fut accomplie et ses manifestations furent arrivées à leur terme. Si ce fut encore en application, ainsi également doit toutes ses manifestations extraordinaires soient présentes. Car comme va la proposition, ainsi doit être la démonstration. Étant donné que la création miraculeuses fut préparatoire à la loi naturelle, de cette façon fut la révélation miraculeuse préparatoire à la loi spirituelle. L’acte de faire une constitution demande les autorités constitutionnelles. En revanche lorsque la constitution divine fut faite, jamais pour être changée, les pouvoirs investis dans les auteurs ont pris fin.

Les caractéristiques du baptême de l’Esprit Saint sont suffisamment évidentes que

cela ne fut pas général. (1) Ce fut une promesse, ne fut pas un commandement; cela fut reçu, non pas obéi. (2) Ce fut administré par Jésus-Christ, pas par un homme; et a descendu du ciel; ne fut pas accompli sur la terre; cela fut pour cette raison un miracle, pas une ordonnance. (3) Cela ne fut pas administré dans n’importe quel nom; ne fut pas une commémoration; ce ne fut pas un monument; ce ne fut pas d’une ressemblance de quoi que ce soit; cela ne fut pas un type, un symbole, ou une forme d’un fait quelconque ou vérité; ce fut donc extraordinaire, et non pas un élément permanent dans l’Église. Cependant le baptême est un ordre pour être obéi par l’homme; administré par l’homme; au nom de Jésus-Christ, dans le nom du Père, le Fils et le Saint-Esprit; exécuté dans l’eau; ce n’est pas monumental, et est la forme des faits de l’évangile dans l’aspect de la mort, l’ensevelissement et la résurrection de Jésus-Christ; et par cela celui qui obéi le commandement entre dans la nouvelle vie. (Romains 6, 1-3-5-17-23)

Quand la parole fut dans les hommes choisis par Jésus-Christ pour la révéler, la

confirmation de la parole fut nécessaire. Cela est pourquoi la démonstration miraculeuse fut requise. Si la proposition est miraculeuse, la démonstration doit être miraculeuse; si la proposition est historique, la preuve doit être historique. Maintenant, ce fut la prérogative divine du Saint-Esprit de démontrer le projet de la rédemption, donc ce fut confirmé par les pouvoirs miraculeux. N’ayant été qu’une fois confirmée, cela est placé sur la base historique, et de rejeter les miracles du Nouveau Testament en exigeant l’accomplissement de tels miracles en ce moment, est un rejet de toute l’histoire divine associée à l’établissement de l’Église et l’inauguration de la dispensation de l’évangile. « 3 Comment échapperons-nous, si nous négligeons un si grand salut, qui, ayant été premièrement annoncé par le Seigneur, et nous a été confirmé par ceux qui l’avaient

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entendu. 4 Dieu aussi leur rendant témoignage (sunepimartureõ, d’attester, de témoigner ensemble avec d’autres; de participer, de se mettre de la partie en rendant témoignage; de s’unir en ajoutant témoignage; Vine’s et Thayer’s) par des signes et des prodiges, et par divers miracles, et les dons de l’Esprit Saint, selon sa volonté. » (Hébreux 2, 3-4) De pareils dons spécieux furent pour des buts particuliers de témoigner à la vérité prononcée de vive voix, de confirmer la parole parlée; ils furent les dons particuliers transmis « selon sa volonté, » et pour cette raison pas généraux, Étant provisoires et temporaires, ils ne furent point permanents, et par conséquent ont cessé.

II

LE SAINT-ESPRIT ET L’ÂGE APOSTOLIQUE

Les quatorzième, quinzième, et seizième chapitres de Jean constituent un entretien en privé que Jésus-Christ a eu avec ses douze apôtres, avant qu’il parte. La promesse qu’il a faite d’envoyer le Consolateur ne fut pas une promesse générale. Cette promesse ne fut pas faite à tous. Cela fut une promesse aux apôtres. Il a mis en contraste le temps parlant comme « [tandis que] je suis encore présent avec vous, » (Jean 14, 25) avec le temps qu’il a désigné en tant que « je m’en aille [ou] je m’en vais » (Jean 14, 28; Jean 16, 7) Il a dit que cela fut expédient qu’il s’en aille, car s’il ne devrait pas partir le Consolateur ne viendrait pas; mais s’il s’en allait; il leur enverrait le Consolateur – les apôtres. « Que le monde ne peut recevoir » (Jean 14, 17) – personne dans le monde ne pouvait recevoir ce Consolateur – l’Esprit Saint hormis les apôtres. Le « monde » ici ne signifie pas l’homme non converti, l’étranger, ou le pécheur. Le « monde » ici est le genre humain, tous les hommes à part des apôtres.

Nous avons entendu ce fragment du texte employé contre l’idée de l’opération

directe de l’Esprit Saint dans la conversion. Cela est utilisé pour prouver que le Saint-Esprit n’accompli pas une opération directe sur le pécheur dans la conversion, parce que Jésus a dit, « le monde » ne peut pas recevoir l’Esprit Saint. Il y a un grand nombre de parties du texte par lesquelles de prouver que le Saint-Esprit n’exécute pas une opération directe sur le pécheur, mais ce verset n’est pas un texte de preuve sur ce point; car les Chrétiens ne reçoivent pas la chose signalée ici. Quand Jésus a annoncé, « Que le monde ne peut pas recevoir, » (Jean 14, 17) il voulait dire l’humanité en générale, tous les autres hommes dans le monde, par opposition aux apôtres. Nul autre pouvait recevoir le Consolateur ‒ seulement les apôtres. Ce Consolateur remplacera Christ avec les apôtres. Il enverrait le Consolateur à cause de son absence. Pendant que Jésus fut avec eux ils n’avaient pas besoin de ce Consolateur; par contre dans l’absence du Seigneur – sans sa présence personnelle – les apôtres auraient besoin de ce Consolateur. Pourquoi? Parce que quand Christ fut présent il fut leur Pédagogue, mais en son absence le Consolateur serait leur enseignant. Il leur « guiderait dans toute la vérité; » (Jean 16, 13) il leur « 13 montrerait (annoncerait) les choses à venir; » il leur « 26 instruirait, » et « 26 il leur rappellerait le souvenir » les choses que Christ avait parlé; il leur révélerait « 13 les choses à venir. » (Jean 16, 13) Sans le Consolateur ils pourraient oublier qu’est-ce que Jésus-Christ avait dit. On ne pouvait pas se fier à leurs faillibles mémoires. Ce Consolateur, le Paraclet, qui fut l’Esprit dans la mesure spéciale, promis aux apôtres, leur

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conduirait, leur instruirait, leur rappellerait toute les choses que le Christ avait parlé, et leur révélerait les choses qu’il n’a point dit.

Il y a deux phases de cette promesse (1) De se souvenir de tout ce que Christ leur

avait dit; et, (2) de leur enseigner et de leur instruire les choses concernant qui seraient plus tard révélées. Ce fut l’œuvre au double de l’Esprit Saint dans les apôtres – de leur donner une mémoire infaillible de la chose il leur a enseigné; et de révéler à l’avenir la vérité supplémentaire durant la dispensation de la révélation divine. Cela fut une promesse aux apôtres uniquement. Personne d’autre, saint ou pécheur, peut recevoir le Saint-Esprit dans la mesure de cette promesse, le Consolateur, que Jésus a envoyé à ses apôtres, de prendre la place de Jésus avec eux.

J’attire maintenant votre attention à ce tableau, sur l’influence quadruple de

l’Esprit Saint. La proposition I : Le Saint-Esprit a exercé une influence dans les apôtres, et sur

les apôtres, qu’il n’exerce point sur l’espèce humaine en général. Cette influence de l’Esprit Saint est cette mesure de l’Esprit appelé le baptême du

Saint-Esprit. Son objet fut l’inspiration pleine et complète nécessaire de révéler le plan de la rédemption à l’homme.

Le baptême de l’Esprit Saint fut l’acte d’être vêtu avec pouvoir. Jésus a dit,

« Vous soyez revêtus de la puissance d’en haut (revêtus, enduõ, de mettre sur soi, d’être

QU’EST-CE QUE L’ESPRIT SAINT FAIT

1. DANS LES APÔTRES – L’INSPIRATION – MATTHIEU 10, 19-20

ENSEIGNER – SE SOUVENIR DE – GUIDER – RÉVÉLER – JEAN 14, 16- 17, 26; JEAN 16, 13

2. DANS L’ÉGLISE APOSTOLIQUE – Les Dons Spirituels – 1 COR. 12 SPÉCIAUX – PROVISOIRES – PAS PERMANENTS – ÉPHÉSIENS 4, 8-16 – JUDE 3 – JACQUES 1, 25 3. DANS LA CONVERSION – PAR LA PAROLE – JEAN 17, 20 PENTECÔTE – LYDIE – LES CORINTHIENS – CORNEILLE – ACTES 2, 37 – ACTES 16, 14 – ACTES 18, 8 – ACTES 10, 4 4. DANS LES CHRÉTIENS – LA PAROLE QUI HABITE À L’INTÉRIEURE –

ROMAINS 8, 9 SOYEZ REMPLIS DE L’ESPRIT – ÉPHÉSIENS 5, 18 – QUE LA PAROLE DE CHRIST HABITE EN VOUS ADONDAMMENT – COLOSSIENS 3, 16

N’EST QUE PAR LA PAROLE

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vêtu avec, est employé métaphoriquement du pouvoir) » (Luc 24, 49) Le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit a descendu sur les apôtres du ciel – a tombé sur eux. Le fait que l’Esprit a tombé, ou fut répandu, sur les apôtres a causé quelques prédicateurs de faire un argument comme ceci : Si l’action de répandre de l’Esprit Saint fut le baptême dans le Saint-Esprit; et si l’élément de ce baptême fut l’Esprit Saint; alors « l’action de répandre » fut le baptême. Donc, si « le processus de répandre » fut le baptême lorsque l’Esprit fut l’élément, pourquoi peut « l’acte de répandre » ne peut pas être le baptême quand l’eau est l’élément? Si le processus de répandre pourrait être le baptême lorsque l’Esprit fut l’élément, pourquoi l’action de répandre n’est pas le baptême quand l’eau est l’élément? Ma réponse est que le processus de répandre du Saint-Esprit le jour de la Pentecôte ne fut pas le baptême dans l’Esprit. Le baptême dans l’Esprit n’a pas consisté à la manière dans laquelle l’Esprit a descendu. Le baptême dans l’Esprit Saint est défini dans les mots : « Vous soyez revêtus avec puissance d’en haut. » Le baptême dans l’Esprit fut l’acte de couvrir avec pouvoir. Si les apôtres n’avaient pas été vêtus avec pouvoir ils n’auraient pas eu le baptême du Saint-Esprit. Le processus de répandre ne fut jamais l’action du baptême, soit l’Esprit soit l’eau, mais un acte de surcharge (accablante, écrasante, abondante), le processus de couvrir avec pouvoir – cela fut le baptême dans l’Esprit. Et comme formulé, le but de ça fut l’inspiration pleine et complète.

La proposition II : Le Saint-Esprit a exercé une influence dans l’Église

apostolique qui n’est pas exercée dans l’Église présentement. Dans l’Église apostolique les apôtres ont mis les mains sur plusieurs individus et

leur ont transmis les dons particuliers. Ceux-ci furent nommés « les dons spirituels, » parce qu’ils furent les dons spéciaux de l’Esprit. Ces dons ne furent pas généraux, néanmoins exceptionnels. Ils ne furent pas donnés à tous, mais à quelques gens – à un certain nombre. L’objet fut l’édification de l’Église en l’absence de la parole révélée de Dieu. La parole de Dieu à cette époque-là fut dans l’homme, dans l’apôtre inspiré. Quand la parole de Dieu fut ainsi dans l’homme et pas dans le livre, il fallait que le peuple reçoive la parole de Dieu de l’homme en qui cela résidait. Les apôtres ne pouvaient pas rester dans chaque église qu’ils ont établie. Donc, il y a eu une catégorie d’individus dans l’Église du Nouveau Testament qui ont possédé une inspiration secondaire. Ce fut un don transmis. Cela fut dérivé de certains apôtres, transmis par l’imposition des mains des apôtres. À certains individus dans chaque assemblée, un nombre suffisant pour servir le but de l’édification, dans l’absence de la parole écrite, cette mesure de l’Esprit fut transmise. Vu que la parole de Dieu est maintenant dans le livre, nous n’avons pas besoin des dotations particulières. Quand la parole de Dieu fut dans l’homme cela a exigé pour un homme spécialement doté. Maintenant que la parole de Dieu est dans le livre, l’objet de la dotation spéciale a arrêté. La raison pour ça, le but de cela, fut accompli.

Le terme « les dons spirituels » signifie simplement les dotations surnaturelles

dans l’Église apostolique, dans l’Église durant le temps des apôtres. Pareils dons furent provisoires – non pas permanents – pourtant ont fourni pour l’ordre permanent qui n’était pas venu jusqu’alors mais est venu un peu plus tard.

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En Éphésiens 4, 8-16, Paul enseigne que telles dotations continueraient seulement jusqu’à ce que tous soient arrivés « dans l’unité de la foi, et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’un homme parfait (fait). » (Éphésiens 4, 13) Le mot « jusqu’à » met une limite. Quand nous disons que cette réunion va continuer jusqu’à dimanche soir prochain, ça ne veut pas dire que cela va durer jusqu’à Noël prochain. Ça veut dire qu’il y a une limite, une durée, une limitation de temps sur cela. Ces dons devaient durer « jusqu’à » l’unité de « la foi » est venue, ou jusqu’à « la foi » fut donnée à tous; « jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait (parfait), à la mesure de la stature parfaite de Christ. » (Éphésiens 4, 13) Tous ceci signifie tout simplement, jusqu’à la révélation de la volonté de Dieu fut achevée dans le Nouveau Testament. Le passage ne lit pas “l’unité de foi, » mais « l’unité de la foi. » Cela fait référence à « la foi qui a été donnée (transmis) une fois (une seule fois, une fois pour toutes, hapax) aux saints. » (Jude 3) « De la connaissance du Fils de Dieu » (Éphésiens 4, 13) veut dire une pleine connaissance de sa volonté révélée. Lorsque « la foi » fut donnée, le but des dons provisoires fut servi et ils cessèrent.

En 1 Corinthiens 12 à peu près une douzaines de dons spéciaux différents sont

énumérés. Pas tous ceux dans l’Église l’ont eu, seulement un nombre suffisant pour servir l’objet de l’édification pendant que la parole de Dieu fut en train d’être terminée et « la foi » fut en train d’être transmise. »

En I Corinthiens 13, l’apôtre explique que quand « 10 ce qui est parfait » devrait

venir, ce qui fut « 10 en partie » devrait être aboli. Le « 10 parfait » est la volonté de Dieu révélée parfaitement – la foi une fois donnée. Ce fut « en partie » quand la révélation fut partielle et graduelle. La révélation n’arriva pas tout d’un coup. Un apôtre révéla une portion de la vérité divine; un autre apôtre révéla une autre partie de la vérité divine; encore un autre apôtre, ou prophète, prononcerait une autre portion de la vérité divine. De là ce fut prononcé en partie, fragmentaire, pas soudainement. Lorsque les parties furent réunies, les morceaux ramassés, et mis dans la révélation parfaite de la parole de Dieu, « ce qui est parfait » fut venu, pas les parties, mais l’ensemble. L’ordre provisoire alors cessa. L’ordre permanent fut arrivé. Le treizième chapitre de Premier Corinthiens est un traité sur la fin des dons particuliers dans l’Église. Le dernier verset a été pensé de fait mention du ciel – « 13 Or maintenant ces trois choses demeurent : la foi, l’espérance, la charité; mais la plus grande d’elles est [la] charité. » Cependant 1 Corinthiens 13 ne fait pas allusion au ciel. Cela ne signifie pas que “la foi va être égarée de vue, et l’espoir va être perdu dans la réalisation.” Ça parle de qu’est-ce qui demeurerait, ou resterait, dans l’Église lorsque les dons spirituels auront arrêté. Tandis que les langues (les langues spéciales), la connaissance (la connaissance miraculeuse), et la prophétie (les déclarations, les paroles inspirées), devraient toutes cessées; les choses qui resteraient dans l’Église furent la foi (représentant le système de l’évangile tout entier), l’espérance (ayant affaire aux promesses de Dieu), et l’amour (le lien qui attache et tient les membres du corps du Christ ensemble dans un seul lien commun) – tout ceci resterait, après l’ordre temporaire, provisoire des dons spéciaux se sont disparus.

Les dons particuliers alors, mes amis, furent provisoires, non pas permanents. Je

veux dire par provisoire, de pourvoir pour la chose qui est permanente. Dieu a crée ce

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monde par un miracle, mais il n’a pas continué de le faire fonctionner de cette manière. Dieu a crée le premier homme par un miracle, pourtant le prochain homme fut né. Le frère A.G. Freed avait l’habitude de dire, “Adam ne fut jamais un garçon nu-pieds, et Ève ne fut jamais une fille de cheveux de couleur d’or, aux cheveux frisés.” Dieu a fait Adam et Ève adultes, un homme adulte et une femme adulte. Cela a été le miracle, toutefois le miracle a pourvu pour la loi naturelle.

La question est parfois posée, “Qu’est-ce qui fut le premier, le chêne ou le

gland?” Eh bien, un chêne sans le gland serait un miracle, et un gland sans un chêne serait un miracle, et un gland sans un chêne serait toujours un miracle. Donc cela ne change rien à l’affaire de qu’est-ce qui fut le premier – un gland sans un chêne, ou un chêne sans un gland constituerait un miracle. Le miracle a pourvu pour la loi, c’est ça que je veux dire par “provisoire.”

Lorsque l’Église du Nouveau Testament fut formée cela a demandé un exercice

miraculeux. L’Esprit de Dieu, en d’autres mots, a guidé les hommes inspirés, confirmant la parole, développant le plan. Cependant comme le miracle de la création n’a pas été une partie du monde crée, plutôt, les moyens de créer le monde – ainsi les miracles du Nouveau Testament ne furent pas une partie de la volonté révélée de Dieu, mais seulement les moyens de révéler la volonté de Dieu. Quand la création du monde fut finie, l’élément miraculeux a cessé et la loi a poursuivi. Alors quand la révélation de la volonté de Dieu fut terminée, la parole de Dieu a été transmise, et l’Église du Nouveau Testament fut formée et développée, l’ordre miraculeux a arrêté et la loi a poursuivi. Le Nouveau Testament est la loi et est le permanent, alors que les dons spirituels furent temporaires, et ont été les provisoires.

Ainsi l’influence du Saint-Esprit dans les apôtres fut la mesure baptismale; et

l’influence de l’Esprit Saint dans l’Église apostolique a été la mesure des « dons spirituels. » Laissez-nous avancer à la prochaine proposition.

La proposition III : L’influence générale du Saint-Esprit a toujours été la même

grâce à la parole de Dieu. Le Seigneur, en Jean 17, a prié pour les apôtres dont Dieu lui avait donné, par

contre pas pour eux seulement, « 20 mais aussi pour tous ceux qui croiront en moi par leur parole. » Oui « par leur parole. » La parole des apôtres a été pour le but de la conversion efficace. Quoique les apôtres avaient le baptême de l’Esprit Saint et à l’Église apostolique les mesures du Saint-Esprit ont été données – quand même, la seule influence de l’Esprit Saint exercée dans la conversion – même quand ces mesures particulières du Saint-Esprit existant fut la parole de Dieu, la parole parlée ou écrite de Dieu.

Le jour de la Pentecôte, Actes 2, lorsqu’ils ont « 37 entendu, » ils furent « 37

touchés de componction (ont eu le cœur bouleversé) » en leur cœur.

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Dans le cas de Lydie, Actes 16, Paul « 13 a parlé, » [actuellement : nous parlions aux femmes (Barnabas et Paul)] elle (Lydie « 14 écoutait » et son cœur a été « 14 ouvert. »

Les Corinthiens, Actes 18, « 8 qui écoutaient, crurent, et furent baptisés. » Corneille, Actes 10, a envoyé pour Pierre de lui dire « 22 les paroles » (Actes 10,

22; Actes 11, 14) aux moyens desquels il devrait être sauvés. Au Geôlier, Actes 16, Paul et Silas « 32 lui parlèrent de la parole du Seigneur. » Il n’y a pas un seul cas de conversion, dans tout le livre des conversions (Actes),

où la parole de Dieu ne fut pas d’abord prêchée aux gens en train d’être convertis. Alors à l’époque du Nouveau Testament, lorsque les dons spéciaux spirituels furent en application, l’influence du Saint-Esprit dans la conversion des pécheurs a été uniquement par la voie de la parole – par la parole de Dieu seule.

La proposition IV : L’influence de l’Esprit Saint dans les Chrétiens est la parole

qui habite à l’intérieure de soi. Il n’y a pas d’habitation à l’intérieure de soi directe du Saint-Esprit (littéralement)

dans le cœur du Chrétien, pas plus qu’il y a une opération directe sur le cœur d’un pécheur. Si je croyais que l’Esprit Saint avait une habitation à l’intérieure de soi directe dans le cœur du Chrétien je ne serais pas préparer pour nier l’opération directe de l’Esprit sur le cœur d’un pécheur. L’habitation directe dans l’âme serait une opération directe, la différence serait seulement dans les personnes, non pas dans la chose faites ou l’action accomplie. Si le Saint-Esprit ne fonctionne pas tout droit sur le cœur d’un pécheur, mais fonctionne directement sur le cœur du Chrétien, la seule différence, je dis, est en la personne et pas dans l’acte, ou l’action.

Je propose d’établir le fait que la politique de l’influence de l’Esprit Saint est bien

déterminée; et que sur qui que ce soit cela œuvre, c’est une influence rationnelle, intelligente. Il n’y a aucune opération directe du Saint-Esprit sur personne, saint ou pécheur.

L’habitation intime riche de la parole de Dieu dans le cœur du Chrétien est

l’habitation à l’intérieur de l’Esprit de Dieu. Je fourni un parallèle des parties du texte pour la prouver. Paul écrivant aux Éphésiens, a dit : « Soyez remplis de l’Esprit » (Éphésiens 5, 18) lorsqu’ils chantèrent les psaumes, les hymnes et les chansons spirituelles (Éphésiens 5, 19); néanmoins aux Colossiens il écrivit : « Que la parole de Dieu habite en vous abondamment (habite : enoikeõ, est utilisé, avec une signification spirituelle uniquement. Vine’s à la page 188, numéro 4. Thayer’s dit que c’est métaphoriquement, d’habiter en soi et qui l’influence (pour le bien) : dans l’âme d’une personne, de l’Esprit Saint … dans l’assemblée, de la vérité Chrétienne, Colossiens 3, 16; à la page 217, numéro 1774) » (Colossiens 3, 16) quand chantant les psaumes, les

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hymnes, et les cantiques spirituelles. Fut-il en train de conseiller différemment? Non, il fut en train de donner le même conseil dans les mots différents.

ÉPHÉSIENS 5, 18-19

« Soyez remplis [(ou) Remplissez-vous] de l’Esprit » - chantant en psaumes, hymnes

et chansons spirituelles.

COLOSSIENS 3, 16

« Que la parole de Christ demeure en vous

richement » - vous enseignant et vous exhortant les uns les autres, par des

psaumes, et des hymnes et des cantiques spirituels.

Aux Éphésiens il a énoncé, En chantant les psaumes, hymnes, et cantiques spirituels, « Soyez remplis de l’Esprit. » Cependant aux Colossiens il a expliqué; En chantant les psaumes, les hymnes, et les chansons spirituelles, « Que la parole de Christ habite en vous abondamment. » Par conséquent l’habitation intérieure riche de la parole du Christ est l’habitation dans l’âme de l’Esprit de Christ.

L’Esprit de Christ est fréquemment employé dans le sens du naturel du Christ, l’esprit (nous, intelligence, pensée, esprit, etc.) Il y a un fragment du texte qui révèle, « Et, parce que vous êtes fils, Dieu a envoyé dans vos cœurs l’Esprit de son Fils, lequel crie : Abba, ô Père! » - Galates 4, 6. Il y en a qui semble penser que ceci signifie l’habitation intime directe du Saint-Esprit dans le cœur. Cependant l’acte d’envoyer de l’Esprit Saint dans le cœur d’un enfant de Dieu est une chose, et comment cela est envoyé est une autre chose. Dieu envoie l’Esprit dans le cœur de celui qui est son enfant. Mon fils a mon esprit, tempérament, parce que je suis son père, et il est mon fils. Dieu nous donne l’esprit de condition d’être fils parce qu’il est notre Père, et nous sommes ses fils. L’enfant de Dieu a l’esprit du fils, pas du serviteur; il a l’esprit de qualité du fils; non pas le naturel de l’esclavage. De là, parce que Dieu est notre Père, l’esprit de l’état du fils est envoyé dans nos cœurs. Le sujet de Galates 4, 3-7, comme le verset 7 montre est la différence dans l’esprit d’un fils et l’esprit d’un esclave. « 7 C’est pourquoi (hõste, de telle sorte que …) tu n’es plus un serviteur (doulos, esclave, métaphoriquement), mais un fils et, si [tu es] un fils, alors [tu es] un héritier de Dieu par Christ. » Nous servons pour cette raison dans l’esprit de condition du fils, avec le caractère d’un héritier, qui est un fils, pas un esclave. Ce n’est pas une habitation dans l’âme directe, mais est reçue dans la pareille méthode que nous sommes devenus les fils – par la parole.

« Soyez remplis de l’Esprit, » et « Que la parole de Christ habit en vous abondamment, » c’est exactement la même chose. Ce n’est que par le canal de la parole; l’Esprit fonctionne en nulle autre méthode – seulement par l’entremise de la parole. Vous dites que je minimise l’Esprit? Non, je magnifie la parole.

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III

L’ESPRIT SAINT ET LA PAROLE

Nous avançons maintenant à la série de propositions de prouver que toute action du Saint-Esprit sur l’esprit humain aujourd’hui est par le véhicule de la parole de Dieu.

D’abord : Chaque acte ou l’influence qui est soutenu de l’Esprit Saint dans la Bible est aussi affirmé de la parole de Dieu.

Il est un autre tableau ici lequel va, je crois, fait cette proposition claire à vous tous. Voici le tableau – « Le Saint-Esprit Et La Parole. »

LE SAINT-ESPRIT ET LA PAROLE Néhémie 9, 16; Actes 7, 51

Tout acte de l’Esprit Saint Sur l’Homme est Soutenu de La Vérité – la Parole de Dieu.

1. LA FOI – ROMAINS 10, 17

2. ENGENDRÉ – 1 CORINTHIENS 4, 15

3. VIVIFIÉ – PSAUMES 119, 50

4. ENGENDRÉ À NOUVEAU – I PI 1, 23

5. SAUVER – JACQUES 1, 21

6. NET – JEAN 15, 3

7. PURIFIÉ – I PIERRE 1, 22

8. SANCTIFIE – JEAN 17, 17

9. HABITE – COLOSSIENS 3, 16

10. CONDUIS – PSAUMES 119, 105

11. CONSOLEZ – I THESS 4, 18

12. S’ENDURCIR – HÉBREUX 4, 7

13. REND TÉMOIGNAGE – I JN 5, 6-8

14. RÉSUSSCITÉ – JEAN 5, 28-29

QU’EST-CE QUE L’ESPRIT SAINT FAIT – LA PAROLE DE DIEU FAIT ÉGALEMENT

Chaque action du Saint-Esprit sur le cœur d’un pécheur ou dans le cœur d’un Chrétien est affirmée de la vérité et est effectuée par la parole de Dieu.

Cela est une chose commune d’entendre quelqu’un dire que la Bible déclare très manifestement que l’Esprit Saint est en nous, œuvre en nous et réside en nous. Cependant la Bible déclare tout aussi clairement que les deux Dieu et Christ demeure en nous, vivent en nous et marche en nous. L’Esprit habite en vous dans un autre sens quelconque que le sens dans lequel Dieu et Christ font? Christ réside en nous d’une manière représentative par la foi, a dit Paul. Et pas seulement Paul, mais d’autres auteurs du Nouveau Testament avec lui, exposent carrément que l’œuvre de l’Esprit Saint et la présence en nous est représentative – par le truchement de la parole de vérité, l’évangile – simplement par l’enseignement du Nouveau Testament. Ceci nous proposons de prouver.

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Le Saint-Esprit nous donne la foi, pourtant « la foi vient donc de ce qu’on entend; et ce qu’on entend par la parole de Dieu » ‒ Romains 10, 17; l’Esprit engendre, mais nous sommes engendrés « par l’évangile » ‒ 1 Corinthiens 4, 15; par l’Esprit nous sommes vivifiés, néanmoins « votre parole m’a fait vivre » ‒ Psaumes 119, 50; de l’Esprit nous sommes nés à nouveau, mais nous sommes engendrés de « 23 la parole incorruptible de Dieu » ‒ 1 Pierre 1, 22.23; par l’Esprit nous sommes délivrés et nous sommes sauvés « par l’évangile » ‒ 1 Corinthiens 15, 1-2, que Jacques explique est « capable » ‒ Jacques 1, 21.23, et Paul dit est « la puissance » ‒ Romains 1, 16 – de délivrer; la purification (cleansing) du cœur est par l’Esprit, toutefois les disciples furent purifiés « à cause de la parole » ‒ Jean 15, 3; l’âme est purifiée par l’Esprit de Dieu, mais cela est rendu pur par « l’obéissance à la vérité » ‒ 1 Pierre 1, 22; avec l’Esprit nous sommes sanctifiés, par contre cela est dans la « foi de la vérité » ‒ II Thessaloniciens 2, 13 – et dans « la vérité » qui est la parole de Dieu – Jean 17, 17; l’Esprit qui nous emplis, demeure en nous par la riche habitation à l’intérieure de soi de « la parole de Christ » ‒ Colossiens 3, 16; nous sommes menés par l’Esprit, lorsque la parole de Dieu est une « lampe » à nos pieds et une « lumière » à nos sentiers; l’Esprit rend témoignage, mais le témoin est la vérité – I Jean 5, 6; l’Esprit est repoussé quand la parole de Dieu est rejetée – Actes 7, 51; Néhémie 9, 16; l’Esprit nous donne la croissance lorsque nous désirons le « lait sans mélange de la parole » et « afin que par lui vous puissiez croître » ‒ 1 Pierre 2, 2; l’Esprit œuvre dans tous ceux en qui « la parole de Dieu, qui agit efficacement aussi en vous qui croyez » ‒ 1 Thessaloniciens 2, 13; nous marchons par l’Esprit – Galates 5, 16 – quand par l’enseignement de l’Esprit nous marchons par « la même règle » ‒ Philippiens 3, 16; nous sommes fortifiés « avec puissance par son Esprit, dans l’homme intérieur » ‒ Éphésiens 3, 16 – lorsque nous sommes « enracinés et édifiés en lui » et « affirmé [ou; confirmés] » dans la foi « comme vous avez été enseignés » ‒ Colossiens 2, 7 – dans cette « parole de sa grâce » qui est « capable » de « vous édifier » ‒ Actes 20, 32. Toutes ces choses, et plus, sont accomplies pour nous à l’heure qu’il est, par l’Esprit et la Parole.

Néanmoins ce n’est pas tout, car même au dernier jour quand nos corps vont être mis en existence des sépultures qui les contiennent; lorsque les fers de la mort vont tomber en morceaux; quand les tombes de tous les morts vont se fracasser et se fendre; quand les entraves de shéol (équivalent de : le séjour des morts) vont être mises en pièces et se séparer; et mettre en liberté les captifs de la mort et Hadès (le séjour des morts, hadès, cela correspond à Schéol dans l’Ancien Testament) – puis nos corps vont être ressuscité par l’Esprit de Dieu – Romains 8, 11 – et à cette heure de résurrection « 28 tous ceux qui sont dans les tombeaux entendront sa voix; 29 et sortiront » ‒ Jean 5, 28-29. Ils vont entendre sa voix et sortiront de la tombe. Dans la résurrection l’Esprit fonctionne par le moyen de la parole de Christ. Cela pour cette raison n’a rien d’étonnant que Paul devrait exhorter ceux de Thessalonique qui furent affligés pour leurs morts de « consolez-vous les uns les autres par ces paroles » ‒ I Thessaloniciens 4, 18. Lorsque le Saint-Esprit console ceux qui sont en chagrin, cela est fait par les paroles de l’Esprit, dans l’enseignement des apôtres du Christ.

Mes amis de cet auditoire ce soir, est-ce que vous saisissiez la grande portée de ces passages, la solide compréhension de ces déclarations inspirées? L’Esprit opère par le canal de la parole de Dieu dans la création du monde, au commencement de l’univers; cela fonctionne grâce à la parole de Dieu dans la nouvelle création de l’homme, dans la

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conversion des pécheurs; cela opère à cause de la parole de Dieu dans son habitation riche à l’intérieure de la nouvelle créature, dans le cœur d’un Chrétien; ça va fonctionner par la parole de Dieu au dernier jour, quand la voix du Fils de Dieu va appeler nos corps de la borne de charnier des régions sombres de la mort. Nous allons entendre sa voix, et ceux qui entendent vont vivre!

L’Esprit et la Parole – il n’y a pas de double processus, ce n’est pas une chose fait deux fois; cela est l’Esprit de Dieu et la Parole de Dieu œuvrant conjointement, influençant l’agent moral libre de Dieu l’homme, par le truchement de ses facultés mentales et spirituelles de l’intelligence et l’âme par les moyens conforment à la raison des mots spirituels. Nous vous implorons de ne pas pécher contre l’Esprit Saint en rejetant les ouvertures du témoignage divin.

En deuxième lieu : L’objet ou la mission du Saint-Esprit est en lui-même la preuve que cela opère seulement par la voie de la parole.

Le temps fut quand tout le projet entier de la rédemption fut dissimulé dans les profondeurs de l’esprit divin, le propre esprit de Dieu, non révélé. Aucune créature, de quelque façon que soit exaltée, n’a jamais envisagé le plan sublime du salut, caché dans l’intelligence de Dieu et dissimulé dans les âges éternels. Maintenant, cela a été la volonté de Dieu pour révéler ce grand et glorieux but de la rédemption par l’intermédiaire de Jésus-Christ. Il a nommé douze apôtres, et plus tard, Paul – un autre; il les a baptisé dans l’Esprit Saint. L’objet du Saint-Esprit dans les apôtres fut la révélation du projet de la rédemption. Nous avons actuellement ce plan de la rédemption dans sa parole révélée. Cela est l’Esprit Saint dans la révélation. Par conséquent, Dieu a adapté le plan du salut – le projet de la rédemption – à l’esprit de l’homme. Ça relève de l’Esprit seul de révéler le plan de la rédemption. Ce pouvoir a été démontré dans les apôtres par les signes et les miracles. Le seul et unique but des signes fut de montrer, de prouver, de confirmer la parole de Dieu prêchée par les hommes inspirés. Quand cet objet a été réalisé, la manifestation a pris fin. Si le baptême dans l’Esprit est entré en vigueur, en ce cas ses manifestations extraordinaires doivent aussi être entrées en application. Comme va la proposition ainsi doit être la démonstration. Rien excepté de la puissance miraculeuse fut suffisante; d’où le baptême du Saint-Esprit aux apôtres par qui la démonstration a été faite.

Autrement dit, mes amis, si les hommes reçoivent le baptême de l’Esprit Saint aujourd’hui, donc les hommes sont propres au jour où on est de faire qu’est-ce que les hommes baptisés du Saint-Esprit ont fait à leur époque. Comme va la proposition ainsi doit être la démonstration. Si la proposition est historique alors la preuve doit être historique. Si un homme déclare d’être baptisé l’Esprit Saint, il devrait être apte à démontrer. Si la proposition est une miraculeuse, en ce cas la preuve doit être miraculeuse. Les hommes aujourd’hui qui prétendent d’avoir le baptême dans le Saint-Esprit, et affirment le pouvoir de parler en langues – eh bien, je n’ai jamais trouvé l’un d’entre eux jusqu’ici qui pouvait employer la bonne grammaire. Ils prétendent d’être baptisés dans l’Esprit Saint, et d’être capable de parler en « d’autres langues » - néanmoins ne connaissent pas leur propre langue!

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Les démonstrations miraculeuses du Saint-Esprit ont été poursuivies jusqu’au projet de la rédemption a été entièrement révélé et le canon (l’ensemble des textes de la Bible tenus pour être d’inspiration divine) de l’Écriture sainte consignées, sur la base historique. Un rejet des miracles de la Bible à présent serait un rejet de l’histoire elle-même.

Troisièmement : Les cas de la conversion dans le livre des Actes prouvent que l’Esprit Saint fonctionne seulement par la parole.

Prenez les premières conversions à Jérusalem, le trois mille en Actes 2, le verset 41 et le cinq mille en Actes 3 (tout débute avec la guérison d’un homme boiteux par Pierre et Jean [il est guéris, mais pas sauvé spirituellement] … et Actes 4, 4 mentionne qu’il y avait cinq mille personnes). Leur conviction est l’effet d’être rendu compte de; et la cause affirmée est le processus d’entendre – « lorsqu’ils entendirent ceci, » (Actes 2, 37) et « cependant beaucoup de ceux qui avaient entendu la parole crurent. » (Actes 4, 4) L’effet fut attribuable à une cause connue – l’action d’entendre la parole. Il n’y a point de cause connue d’avoir contribuée à la conversion de ces milliers de gens de Jérusalem à l’exception de la vérité qu’ils ont entendu. Cela est en effet une crédulité influençable qui peut déceler la présence de quelque cause dont on ne parle pas dans le texte, et inconnue au narrateur inspiré des événements ayant lieu.

Prêtez ensuite attention au cas du trésorier de la Reine en Actes 8, le verset 27. L’évangéliste « 35 lui prêcha Jésus. » L’Esprit a été présent, mais en Philippe. L’Esprit a opéré sur l’eunuque, mais par l’entremise de la vérité prêchée par Philippe. Cela n’opère d’aucune autre manière, étant donné que nulle autre méthode est nommée ou insinuée. N’importe quelle persuasion que le Saint-Esprit opère directement sur le sujet de cette conversion viendrait d’une imagination dérangée, à la place de la narration inspirée; et Dieu ne contredit pas l’histoire divine dans les livres des Actes en envoyant les rêves insolites aux personnes qui cherchent les moyens autres que sa parole attestée.

LES CAS DE LA CONVERSION – MATTHIEU 28, 18-20

1. LE TROIS MILLE – « LORSQU’ILS ENTENDIRENT CECI » ‒ ACTES 2, 37-38

2. LE CINQ MILLE – « CEPENDANT BEAUCOUP DE CEUX QUI AVAIENT ENTENDU LA PAROLE ‒ CRURENT » ‒ ACTES 4, 4

3. LES SAMARITAINS – « ILS EURENT CRU PHILIPPE – PRÊCHANT » ‒ ACTES 8, 12

4. SIMON LE SORCIER – « SIMON LUI-MÊME – CRUT AUSSI » ‒ ACTES 8, 13

5. L’EUNUQUE – « LUI PRÊCHA JÉSUS » ‒ ACTES 8, 35-38

6. SAUL DE TARSE – « IL TE SERA DIT CE QUE TU – DOIS FAIRE » ‒ ACTES 9, 6; ACTES 22, 10; ACTES 22, 16

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7. CORNEILLE – « DES PAROLES PAR LESQUELLES TU SERAS SAUVÉ » ‒ ACTES 11, 14

8. LYDIE – « ÉCOUTAIT – SE RENDÎT ATTENTIVE AUX CHOSES DONT PAUL PARLAIT » ‒ ACTES 16, 14

9. LE GEÔLIER – « ET ILS LUI PARLÈRENT DE LA PAROLE DU SEIGNEUR » ‒ ACTES 16, 32

10. LES CORINTHIENS – « ÉCOUTAIENT ‒ CRURENT ‒ ET FURENT BAPTISÉS (IMMERGÉS) » ‒ ACTES 18, 8

11. LES BÉRÉENS ‒ « 11 REÇURENT LA PAROLE – 12 BEAUCOUP DONC D’ENTRE EUX ‒ CRURENT » ‒ ACTES 17, 11-12

12. LES DOUZE – « QUAND ILS ENTENDIRENT CELA ILS FURNT – BAPTISÉS » ‒ ACTES 19, 5

TOUTES LES CONVERSION PRODUITES DANS LE NOUVEAU TESTAMENT ONT ÉTÉ PAR LA PAROLE

Pour un autre exemple, suivez Paul à Macédoine, et lisez dans le récit d’Actes 16 les détails dans la conversion d’une vendeuse de Thyatire, qui « 14 nous écoutait » [c’est-à-dire : la parole] parlé par Paul; « 14 de laquelle le Seigneur ouvrit le cœur, » et qui « 14 afin qu’elle soit attentive aux choses dont Paul disait. » Maintenant, ce précédent se résoudre dans une question : Comment le Seigneur a-t-il ouvert le cœur de Lydie? Il l’a fait : mais par quel moyen? Si cela a été par une opération directe, indépendante de la parole, pourquoi faire venir Paul? Nous savons que l’Esprit fut présent, par contre parlant par l’intermédiaire de l’apôtre, et elle a entendu qu’est-ce qui a été dit par l’apôtre. Il y a eu une immense force motrice dans le cœur d’une femme probe – la vérité qu’elle a entendue. Il n’y a pas l’ombre d’une preuve que l’Esprit a opéré une autre méthode quelconque que par cela? L’expression « de laquelle le Seigneur ouvrit le cœur » peut seulement signifier que ce fut l’œuvre du Seigneur.

Faites le résumé de tous les cas de la conversion, en qualité de modèles, spécimens, échantillons et paradigmes du plan du salut – ils furent tous produis par la parole de Dieu, et dans aucune occasion n’a été par l’opération indépendante de l’Esprit. Une pareille circonstance n’est pas mentionnée par écrit. Nous déduisons qu’un tel cas n’a pas eu lieu.

En continuant, nous prenons le cas des Samaritains. Il y a les circonstances dans le Nouveau Testament où il y a eu des transmissions directes de l’Esprit Saint, lesquelles sont souvent embrouillées avec la conversion par un grand nombre de gens qui ne peuvent pas établir une distinction entre ce qui est circonstanciel et exceptionnel, et ce qui appartient à la loi et la conversion.

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LE CAS DES SAMARITIANS ACTES 8

1. PHILIPPE LEUR PRÊCHA CHRIST – V.5

2. ILS EURENT CRU ET FURENT BAPTISÉS – V.12

3. LES APÔTRES LEUR ENVOYÈRENT PIERRE ET JEAN – V.14

4. ILS N’ONT PAS REÇU L’ESPRIT SAINT – SEULEMENT ILS FURENT BAPTISÉS – V.16

5. ILS (LES APÔTRES PIERRE ET JEAN) LEUR IMPOSÈRENT LES MAINS – L’ESPRIT REÇU – V.17

6. ILS ONT ÉTÉ BAPTISÉS –PARDONNÉS – DANS L’ÉGLISE – AVANT QUE LE SAINT-ESPRIT SOIT REÇU – V.18

7. LES PAROLES DE SIMON – MONTRENT COMMENT L’ESPRIT FUT DONNÉ – V.19

8. SIMON A CRU – A ÉTÉ BAPTISÉ – PARDONNÉ – DANS L’ÉGLISE – AVANT – LES VERSETS 9.13. (ACTES 2, 38) – ACTES 8, LES VERSETS 19.20.21

9. LE BAPTÊME AU NOM DU CHRIST – POUR LA RÉMISSION DES PÉCHÉS N’EST PAS LE BAPTÊME DU SAINT-ESPRIT – LUC 24, 47 – ACTES 2, 38 – ACTES 8, 12

CECI PROUVE QUE LA PROPOSITION DE L’ADVERSAIRE EST ERRONÉE

Dans le cas des Samaritains, quand l’Église à Jérusalem a entendu concernant Philippe en Samarie, dans laquelle tant d’hommes et de femmes ont cru et ont été baptisés, ils (l’Église, les membres) ont envoyé deux apôtres pour donner les dons spéciaux à ces personnes baptisées. Uniquement les apôtres pouvaient transmettre les dons spéciaux. Philippe l’évangéliste ne fut pas un apôtre, et quand il a baptisé le peuple de la Samarie, les apôtres à Jérusalem ont envoyé Pierre et Jean, deux apôtres, de mettre les mains sur eux afin qu’ils puissent recevoir ces dons exceptionnels. Pourquoi? Comme déjà formulé, les dons particuliers furent nécessaires en l’absence de la parole de Dieu pour édifier l’Église par le truchement des hommes dotés surnaturellement. Néanmoins Philippe ne pouvait pas donner de tels dons. Les mains des apôtres ont été mises sur lui (Actes 6, 5-6); il a eu le pouvoir d’accomplir certains signes pour confirmer la parole de Dieu qu’il a prêché; mais il ne pouvait pas transmettre de pareils dons à d’autres. Les apôtres seulement pouvaient le faire, simplement les mains apostoliques pouvaient transmettre cela. N’aurait-il été inutile de faire d’envoyer deux apôtres de Jérusalem à Samarie de faire qu’est-ce que Philippe aurait pu faire lui-même?

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Toutefois ces gens sur qui Pierre et Jean ont mis les mains ont reçu le Saint-Esprit; beaucoup de gens, y compris quelques prédicateurs, pensent que cela est un cas de l’opération directe de l’Esprit Saint dans la conversion. En revanche regardez aux circonstances : (1) Philippe leur prêcha le Christ, le verset 5 d’Actes 8. (2) Les Samaritains eurent cru et furent baptisés, le verset 12 d’Actes 8. (3) Les apôtres Pierre et Jean ont été envoyés de Jérusalem, le verset 14 d’Actes 8. (4) L’Esprit n’était pas encore descendu sur aucun d’eux, « mais ils avaient été seulement baptisés au nom du Seigneur Jésus, » le verset 16 d’Actes 8.

Donc, ce ne fut pas le baptême dans le Saint-Esprit du tout. Les Samaritains ont déjà été baptisés, mais le Saint-Esprit « n’était encore descendu sur aucun d’eux. » Cela ne fut point le baptême de l’Esprit Saint. Leur baptême a été le baptême d’eau, évidemment. Ils furent baptisés, pardonnés, et ont été dans l’Église avant que l’Esprit Saint soit transmis.

Les mots de Simon montrent comment le Saint-Esprit fut donné – par le processus de mettre les mains apostoliques. Simon convoita ce pouvoir. Il soupira après le revenu qu’il pensait que cela pourrait le rapporter. Il reconnaissait une occasion financière. Simon dit à Pierre, « 19 Donnez-moi aussi cette puissance, afin que tous ceux à qui j’imposerai les mains reçoivent l’Esprit Saint. » À sa proposition, Pierre répliqua : « 23 Car je vois que tu es dans un fiel amer (Thayer’s et Vine’s disent que cela signifie : la méchanceté extrême) et dans les liens de l’iniquité. 22 Repens-toi donc de ta méchanceté, et prie Dieu, que, s’il est possible, la pensée de ton cœur te soit pardonné. » Maintenant remarquez bien – Simon a cru et a été baptisé au nom du Christ, a été pardonné et dans l’Église, par contre n’a pas reçu le don de l’Esprit – et tout cela avant cela fut ainsi reçu par n’importe quel de ces Samaritains. Alors le baptême au nom du Christ pour la rémission des péchés, vous comprenez, n’est pas le baptême du Saint-Esprit. La partie de l’Esprit Saint de ce cas fut une chose spéciale pour un but spécial, et ne dépendait pas du plan du salut. Ça prouve que notre proposition que le baptême du Saint-Esprit n’a pas été général; que les dons spéciaux de l’Esprit Saint ne furent pas généraux, et ne furent que pour la distribution restreinte. Le baptême dans l’Esprit Saint ne touchait pas à la conversion, et n’a eu nul rapport avec le baptême qui est pour la rémission des péchés. Et le dessein de tous les autres dons extraordinaires de l’Esprit détaillés à fond en 1 Corinthiens 12 et Éphésiens 4. Ils font fonctionner uniquement jusqu’aux faits, la doctrine et les commandements de la nouvelle alliance ont été consignés à l’écriture par les hommes inspirés.

Maintenant, laissez-nous prendre un autre cas – le cas de Saul. Quand Jésus a fait son apparition à Saul sur le grand chemin de Damas, Saul a posé la question, « 6 Seigneur, que voulez-vous que je fasse? » (Actes 9, 6; Actes 22, 10) Jésus lui commanda d’aller dans la cité et « 6 et là il te sera dit ce que tu dois faire. » Saul se rendit à la ville et Ananias fut envoyé pour lui dire qu’est-ce qu’il doit faire. « 16 Lève-toi, soit baptisé et lavé de tes péchés, en invoquant le nom du Seigneur. » (Actes 22, 16) Il s’est levé sur le champ et fut baptisé.

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LE CAS DE SAUL

QUAND EST- CE QUE SAUL A ÉTÉ REMPLI DE L’ESPRIT? ACTES 9 ET 22

1. UNE DÉCLARATION DE FAIT, PAS DU TEMPS – ACTES 9, 17

2. IL A REÇU LA VUE PAR ANANIAS, PAS L’ESPRIT – ACTES 22, 13

3. LES APÔTRES SEULEMENT POUVAIENT TRANSMETTRE L’ESPRIT – ACTES 22, 13

4. TOUS LES APÔTRES ONT REÇU L’ESPRIT DIRECTEMENT DU CIEL – ACTES 1, 21.22.23-25.26‒ACTES 1, 1-3

5. IL N’A ÉTÉ EN RIEN MOINDRE QUE LES APÔTRES LES PLUS IMPORTANTS – 2 CORINTHIENS 11, 5

6. SON APOSTOLAT PAS D’UN HOMME NI PAR L’HOMME – GALATES 1, 11-12

7. SON INSPIRATION A ÉTÉ DANS L’ATTENTE DE SA CONVERSION – ACTES 22, 13-16

BAPTISÉ – PARDONNÉ – EMPLIS DE L’ESPRIT.

Ça a été raisonné que Saul fut baptisé dans l’Esprit Saint – que ce baptême a été le baptême du Saint-Esprit, parce qu’Ananias a dit à Saul, « Le Seigneur, c’est-à-dire Jésus, qui t’est apparu dans le chemin par où tu venais, m’a envoyé afin que tu recouvres la vue, et que tu sois remplis de l’Esprit Saint. » (Actes 9, 17) Ananias a-t-il transmis le Saint-Esprit à Saul? Souvenez-vous que – Philippe ne pouvait pas le donner aux Samaritains, alors qu’est-ce qui vous ferez croire qu’Ananias pouvait le transmettre à Saul? Quand Ananias a dit, « pour que tu recouvres la vue, et que tu sois remplis de l’Esprit Saint, » cela a été simplement une déclaration de qu’est-ce qui va avoir lieu – une déclaration de l’avenir tout simplement – ce fut une déclaration de fait, non pas du temps. Étant un apôtre du Christ Saul a été baptisé plus tard dans le Saint-Esprit. Le temps quand il a reçu le baptême de l’Esprit Saint n’est pas mentionné. La chose que Saul avait besoin de faire pour être sauvé fut de « lève-toi et sois baptisé et lavé de tes péchés. » (Actes 22, 16) La mesure de l’influence du Saint-Esprit reçue par Saul en qualité d’un apôtre ne faisait nulle partie du plan de l’évangile du salut qu’il a obéi pour être délivré et de devenir un Chrétien. La déclaration au verset 17, « Et soit empli de l’Esprit Saint, » annonce purement qu’une telle chose serait faite, qu’il serait rempli du Saint-Esprit, en revanche cela est une déclaration du fait, pas du temps. Aux mains d’Ananias il n’a reçu que la vue ‒ pas l’Esprit. Dans le propre récit de Paul du cas en Actes 22, il explique, « Le Seigneur Jésus qui t’est apparu par le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue. » Cela est la façon que Paul l’a relaté au roi Agrippa. Par conséquent c’est manifestement tout ce qu’il a reçu lorsqu’Ananias arriva.

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Le baptême de l’Esprit Saint fut de Dieu, non pas de l’homme; cela a été reçu directement du ciel – non pas par l’acte de transmettre par l’imposition des mains. En tant qu’un apôtre, Paul n’a pas été « inférieur en rien aux excellents apôtres; » donc il a eu le baptême du Saint-Esprit, mais le temps et l’occasion ne sont point consignés. Son apostolat n’a pas été de l’homme, ni par l’homme, pour cette raison il a reçu le baptême de l’Esprit Saint, comme tous les autres apôtres. Son inspiration attendait sa conversion, par conséquent il a fait qu’est-ce qu’Ananias lui a dit de faire pour être sauvé, et au moment convenable, quand il a été désigné de Dieu à l’apostolat, il a reçu le baptême du Saint-Esprit. Cela n’appartenait pas du plan du salut, et n’a pas été une partie de la conversion. Cela n’est pas l’affaire des hommes au temps où nous sommes; ce fut toujours spécial. Saul a été baptisé, pardonné, et plus tard au moment convenable, a fait le rapprochement avec son apostolat, il a reçu le baptême de l’Esprit Saint.

Les points saillants reliés à la conversion de Saul peuvent être exposés sommairement : (1) Paul déclare en Romains 6, 3-4 qu’il fut entre ceux qui ont été ensevelis avec Christ par le baptême, et ressuscité de cet enterrement dans une nouvelle vie. Ceci est un témoignage personnel, de première main, quant à comment (Paul) fut baptisé. Cependant l’élément dans lequel cet ensevelissement a lieu est l’élément duquel la résurrection mentionnée également a lieu. Si l’Esprit est l’élément du baptême cité en Romains 6, en ce cas Paul a été ressuscité de cela; et pour cette raison ne fut pas dans l’Esprit après son baptême. Toutefois Romains 6 étant le baptême (l’ensevelissement) dans l’eau, l’action d’être ressuscité dans une nouvelle vie du baptême est correctement dépeint. (2) Saul n’a pas reçu le Saint-Esprit dans quelque manière que ce soit avant son baptême. Le texte ne révèle pas ainsi; et ce ne fut pas selon la propre version de ça de Paul, comme cité en Actes 22, 15, qu’il l’a fait de cette façon. L’effet de l’imposition des mains d’Ananias a été déclaré nettement pour recevoir sa vue, et fut limité à cet effet. Aucun autre effet ne fut noté. (3) Le baptême de l’Esprit Saint n’a jamais été conféré par l’imposition des mains, ni dans cette manière par la suite confirmé. (4) Le baptême de Saul fut le baptême qui procure le pardon, car il a été commandé d’être baptisé et lavé de ses péchés. Cela est de ce moyen identifié au baptême de la grande commission, associé à croire et à obéir l’évangile. Ces conclusions des prémisses réfutent le cas de Saul de l’argument en tant qu’un exemple du baptême du Saint-Esprit, ou l’influence spirituelle directe, dans la conversion.

Maintenant, le cas de Corneille. Voilà la citadelle de l’erreur confessionnelle sur l’opération directe de l’Esprit. Corneille a été un homme pieux qui priait Dieu et craignait Dieu avec toute sa maison. Tout à fait un homme exemplaire, assurément, mais il ne fut pas sauvé. Bien qu’il ait pratiqué la moralité, encore qu’il ait adoré Dieu, il n’a pas été délivré. L’ange lui a dit d’envoyer les hommes à Joppe allé chercher Simon Pierre, qui lui dirait les paroles par quoi il devrait être sauvé. Ce serait un langage singulier d’employer à un homme délivré, ne serait-il pas?

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LE CAS DE CORNEILLE ACTES 10 ‒ ACTES 11

1. QU’EST-CE QUI A ÉTÉ LE BUT DES MIRACLES? 1. L’ANGE 2.LA VISION 3. L’ESPRIT SAINT 4. TÉMOIN

2. QUAND EST-CE QUE LE SAINT-ESPRIT EST TOMBÉ SUR EUX? (N.B. L’ESPRIT EST TOMBÉ AU MOMENT QUE LA PAROLE A ÉTÉ PRONONCÉE, INDIQUANT LE MOYEN PAR LEQUEL L’ESPRIT ŒUVRE, C’EST-À-DIRE PAR LA PAROLE; V.44 D’ACTES 10) 1. “COMME” V.44 D’ACTES 10 2. LA PAROLE V.44 D’ACTES 10 3. CROIRE V. 45 D’ACTES 10 4. LES GENTILS EN PROFITENT; LES VERSETS 44-48 D’ACTES 10

3. POURQUOI ENVOYER CHERCHER PIERRE? 1. L’ÉVANGILE 2. LA FOI 3. LE REPENTIR 4. LE BAPTÊME

“QUI TE DIRA DES PAROLES PAR LESQUELLES TU SERA SAUVÉ” ACTES 11, 14

Certains prédicateurs disent qu’un pécheur est délivré par la prière. Corneille a prié, pourtant l’ange a dit, « 13 fais venir Simon, qui est surnommé Pierre, » qui lui dirait « 14 des paroles par lesquelles » (Actes 11, 13-14; Actes 10, 5-6) ‒ il devrait être sauvé, donc il ne fut pas délivré par la prière. Alors que sur la question du Saint-Esprit les mêmes prédicateurs essaient de faire en sorte que cela paraît que Corneille a été sauvé par l’opération directe de l’Esprit Saint; enfin, lorsque le Saint-Esprit « descendit » (Actes 10, 44; Actes 11, 15) sur lui. Faudra-t-il que les prédicateurs repèrent quand ils désirent avoir Corneille délivré. Quand ils discutent sans s’arrêter sur le sujet du salut par la prière, ils ont Corneille sauvé au verset 1 (c’est plutôt le verset 2), lorsqu’il était en train de prier. Quand ils parlent sur le sujet de la conversion de l’Esprit Saint, ils tombent au verset 38 (cela sera plutôt les versets 44 et 45) et faire en sorte qu’il soit sauvé lorsque le Saint-Esprit « 44 descendit » sur lui. S’il a été délivré par la prière au verset 1 (v.2), il ne fut pas converti par l’opération directe de l’Esprit au verset 38 (les versets 44.45); et s’il fut converti par l’opération directe de l’Esprit au verset 38 (les versets 44 et 45), il n’a pas été délivré par la prière au verset 1 (v.2). Il faudra bien qu’ils décident où mettre “la lumière” sur le sujet. Le fait est, ce ne fut ni les prières ni l’opération directe de l’Esprit Saint qui a sauvé Corneille, mais les « paroles » par quoi il devrait être délivré, parlé par Pierre, comme formulé en Actes 11, 14. L’effusion du Saint-Esprit a été un miracle qui a servi un but spécial.

La prière que la manifestation de l’Esprit Saint à la maison de Corneille ne fut pas générale, de là ne faisant aucune partie de la conversion, est démontrée par les faits : (1) qu’il n’y a point eu d’événement semblable à cela depuis la Pentecôte, Actes 11, 15; (2) que cela a stupéfié les frères Juifs, Actes 10, 45; (3) qu’il n’y aurait pas eu d’ébahissement s’il a été la réception ordinaire promise en Actes 2, 38 à tous ceux baptisés; (4) que cela a été la descente directe du Saint-Esprit du ciel qui fut insolite, et prouve que cela n’a point de rapport avec la conversion; (5) que la manifestation miraculeuse de l’Esprit Saint dans une forme quelconque avant le baptême dans quelques

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cas, et après le baptême dans d’autres cas, montrent de façon concluante que cela n’a eu rien avoir avec le pardon, et a servi uniquement un objet divin spécial. Aussi bien s’attendre à voir un ange à l’heure actuelle que s’attendre au miracle de la réception de l’Esprit Saint à présent. Dans aucun cas le miracle a été de telles manifestations associées à la rémission des péchés, et ce ne peut pas être supposé dans le cas de Corneille. (6) Le fait qu’après ce miracle Corneille a été commandé d’être baptisé dans l’eau prouve que la manifestation de l’Esprit Saint fut exceptionnelle. (7) Le fait que Pierre s’en sert de l’incident pour chasser le doute des intelligences de tous les Juifs à Jérusalem montre que son but fut de démontrer que les Gentils furent les sujets de l’évangile au même niveau que les Juifs. (8) L’ordre d’être baptisé au nom du Christ a relié au baptême de Corneille avec ceux des Juifs le jour de la Pentecôte en Actes 2, 38. (9) La mention au début par Pierre classe l’événement en tant qu’un qui n’a pas survenu depuis la Pentecôte, et est la preuve que son objet ne fut pas la conversion, et que cela n’a nul lien avec le salut.

Il y a eu trois miracles dans ce cas. (1) L’ange, le but duquel a été d’informer Corneille où aller chercher le prédicateur. Il n’a pas eu la parole dans le livre, et ne pouvait pas chercher, le chapitre et le verset. La parole de Dieu a été dans l’homme inspiré, donc l’objet de l’ange fut de renseigner Corneille où fait venir le prédicateur. (2) La vision à Joppe, le but duquel a été de montrer Simon Pierre qu’il devrait aller aux Gentils. Il ne le pas su, et ne l’aurait pas fait sans le miracle pour le persuader que Dieu l’avait appelé d’aller vers les Gentils. (3) La descente du Saint-Esprit sur la maison de Corneille, le but duquel a été de prouver au monde entier des Juifs que les Gentils furent bienvenus (acceptables) à Dieu en tant que les sujets de l’évangile.

L’objet de l’ange a été de renseigner Corneille qu’un prédicateur fut nécessaire, et où aller le chercher. Le but de la vision a été de convaincre Pierre qu’il devrait aller. L’objet du miracle de la descente de l’Esprit Saint fut de prouver à tous les Juifs que les Gentils furent des sujets de l’évangile; de rendre témoignage au fait que Dieu les avait englobé dans le projet de la rédemption, d’être baptisés en Christ et ajoutés à l’Église. Ça a été l’usage que Pierre a fait de cela, et doit être pour cette raison le but de cela.

L’utilisation faite d’une chose montre l’objet de cette chose. Quel emploi est-ce que Pierre a compris du miracle du Saint-Esprit à la maison de Corneille? Il est allé devant l’Église à Jérusalem où il a été accusé, il a cité ce miracle en qualité de preuve que les Gentils devraient avoir l’évangile prêché à eux et de les laisser entrer dans l’Église – Actes 11, 1-18. Cela, en ce cas, fut le but de ça, ou bien Pierre l’a employé de la mauvaise façon. Si ce ne fut pas de cela, Pierre l’a fait d’un usage impropre. Si les prédicateurs qui l’utilisent en tant qu’un cas de la conversion de l’Esprit Saint ont raison, Pierre a eu tort. Si Pierre a eu raison, ils se trompent lourdement. Je vais prendre l’usage que Pierre a fait de cela. Ce fut un miracle en apparence extérieure pour un but spécial, et n’a pas été œuvré pour n’importe quel avantage direct sur l’homme Corneille.

Quant à la relation de ce cas sur le sujet du baptême du Saint-Esprit, l’idée habituelle est que Corneille a été baptisé dans l’Esprit Saint. Cette affirmation manque de preuves. Qu’est-ce qui est arrivé à la maison de Corneille a fait penser à Pierre de qu’est-ce qui s’est produit le jour de la Pentecôte. Il « se souvint (me souvins, dans le texte) de la parole du Seigneur, comment il avait dit : Jean en effet a baptisé avec de l’eau; mais

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vous serez baptisés avec le Saint-Esprit. » (Actes 11, 16) Cette promesse est attribuée aux apôtres, et cela fut réalisé le jour de la Pentecôte. Cependant Corneille ne savait pas qu’est-ce que les apôtres ont su; il ne pouvait pas faire qu’est-ce que les apôtres pouvaient faire; il n’a pas eu qu’est-ce que les apôtres ont eu – il n’a pas pour cette raison reçu le baptême de l’Esprit Saint. Essayez d’appliquer à Corneille la promesse du Saint-Esprit que Jésus a faite aux apôtres. Il n’a pas été « vêtu » avec pouvoir, ni « revêtu » avec puissance. Il n’a rien eu de qu’est-ce que le baptême de l’Esprit Saint a donné et ne pouvait faire rien que le baptême du Saint-Esprit a permis aux hommes (apôtres inspirés) de faire. Pierre a ensuite dit, « Puisque Dieu leur a donné le don semblable » (isos, du livre le Lexique Grec/Anglais du Nouveau Testament, par George Richer Berry, à la page 49, en arrière de son livre : L’Interlinéaire KJV Grec/Anglais parallèle du Nouveau Testament basé sur le Textus Receptus; isos, Actes 11, 17; semblable [qui ressemble], “alike”, en tant que les témoins ou témoignages qui dit la vérité/véridique) – ne fut pas le même don – ça a été semblable dans la manière de la descente étant la première fois depuis la Pentecôte qu’une pareille chose est survenue.

Une étude de qu’est-ce que le baptême de l’Esprit Saint fut, et l’objet de cela et les pouvoirs que cela a transmis, va prouver, je crois, que le miracle à la maison de Corneille n’a pas été le baptême du Saint-Esprit.

Il n’y peut avoir des degrés dans le baptême de l’Esprit Saint. Deux hommes baptisés dans le Saint-Esprit auraient eu la mesure égale de cela. Les apôtres ont été tous baptisés dans l’Esprit Saint, et ont eu la mesure égale du baptême du Saint-Esprit. Un apôtre n’a pas eu plus du baptême de l’Esprit Saint qu’un autre. Un apôtre ne fut pas plus ou moins inspiré qu’un autre. Ça n’existe pas des mesures différentes du Saint-Esprit. Une personne baptisée dans l’Esprit Saint serait tout simplement baptisée là-dedans, et aurait eu tous les pouvoirs que le baptême lui donne. Si Corneille fut baptisé avec le Saint-Esprit à quel égard est-ce qu’il pourrait été inférieur à un apôtre? Il aurait eu tout ce que les apôtres du Christ avaient eu ‒ ou aurait pu avoir, et cela n’aurait pas été nécessaire pour Pierre de lui dire quoi qu’il en soit. Il aurait su tout ce que les apôtres ont su, et il aurait pu faire tout ce que les apôtres ont fait. Il a reçu « le don semblable » dans la façon dans laquelle cela est venue. Ce fut la première fois depuis la Pentecôte que le Saint-Esprit avait tombé directement du ciel sur quelqu’un – ce n’était semblable que dans la manière de sa descente, pas dans la chose reçue. « Et comme je commençais à parler, l’Esprit Saint descendit sur eux, comme sur nous au commencement, » (Actes 11, 15) fait référence à la manière de la descente.

Combien de temps cela a été depuis la Pentecôte? Sept ans, McGarvey a indiqué. Eh bien, si c’est un cas de la conversion de l’Esprit Saint, vu que cette chose n’est pas arrivée depuis la Pentecôte, nul n’a pas été converti par le Saint-Esprit, depuis la Pentecôte! Il fallait que Pierre remonte jusqu’à sept ans, à la Pentecôte, pour un exemple de cela. La seule conclusion logique est que le miracle du Saint-Esprit a été particulier, non pas général, et n’est pas devenu une partie du plan du salut ni de la loi de la conversion. Ce fut simplement un miracle extérieur pour démontrer la chose que Dieu désirait confirmée. Cela n’a amené aucun profit personnel à Corneille. Il fallait tout de même qu’il obéisse aux « paroles par lesquelles » (Actes 11, 14) tu devrais être sauvé.

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Cependant cela est soutenu que l’Esprit Saint a tombé sur Corneille avant qu’il soit baptisé dans l’eau, comme preuve qu’il fut délivré avant son baptême. Seulement l’Esprit a tombé sur lui avant qu’il obéisse l’évangile. Ce cas prouve-t-il qu’il a été sauvé avant qu’il obéisse? Pierre a expliqué, « Et comme je commençais à parler, le Saint-Esprit descendit sur eux, comme sur nous au début. » (Actes 11, 15) Maintenant, quand est-ce que Corneille a cru? En Actes 15, 7, Pierre dit, « Dieu m’a choisi entre nous, afin que les Gentils par ma bouche entendissent la parole de l’évangile, et qu’ils crussent. » Premièrement, Pierre a parlé la parole de l’évangile. En second lieu, Corneille a cru. Quand est-ce que l’Esprit Saint a tombé sur Corneille? Pierre a dit, « Et comme je commençais à parler. » (Actes 11, 15; Actes 10, 44) Cinq minutes après qu’il a commencé à parler? Non. Dans le beau milieu de son allocution? Non. À la fin de son allocution? Non. Quand est-ce que le Saint-Esprit est tombé sur Corneille? Alors qu’il commençait de parler – l’instant même que Pierre a ouvert sa bouche, qu’il se mit à, de commencer, de débuter, de procéder à parler, l’Esprit Saint est tombé sur lui! Quand est-ce que Corneille a cru? Après que Pierre lui a parlé, après qu’il a entendu. Très bien, alors étant donné que le Saint-Esprit est tombé sur Corneille avant les paroles de Pierre furent parlées, et Corneille a cru après qu’il avait entendu les paroles parlées, il s’ensuite que l’Esprit Saint est tombé sur Corneille avant qu’il a cru la parole de l’évangile. Si cela prouve qu’il a été sauvé avant qu’il soit baptisé dans l’eau, cela prouve qu’il fut délivré avant qu’il a cru l’évangile. N’importe quoi qui prouve trop, ne prouve rien.

Je suis en train de vous montrer que le miracle du Saint-Esprit fut spécial. Cela a même ahuri les apôtres eux-mêmes, ils ne l’ont pas prévu. L’utilisation que Pierre a fait de cela prouve qu’est-ce que cela a été pour. Ça n’a pas entré dans le salut de Corneille. L’ange a dit, « Fais venir Simon, surnommé Pierre » (Actes 10, 5.32; Actes 11, 13) – il « te dira des paroles par lesquelles tu seras sauvé. » (Actes 11, 14)

Qu’est-ce que Pierre a prêché à Corneille? Pierre a annoncé en Actes 15, qu’il a prêché la parole de l’évangile. Corneille a cru la parole – Actes 15, 7. Corneille a fait tout ce que le mot repentir indique – Actes 11, 18. Et il a été ordonné d’être baptisé – Actes 10, 48. « Qui te dira des paroles par lesquelles tu seras sauvé, » (Actes 11, 14) et voilà qu’est-ce que Pierre lui a dit.

Nous allons voir le tableau du cas des douze – Actes 19.

LE CAS DES DOUZE ACTES 19

I LES DEUX QUESTIONS

1. AVEZ-VOUS REÇU LE SAINT-ESPRIT QUAND VOUS AVEZ CRU? – V.2

2. DE QUEL [BAPTÊME] AVEZ-VOUS DONC ÉTÉ BAPTISÉS? – V.3

II LA SIGNIFICATION DES QUESTIONS

1. CE FUT UNE RÉCEPTION EXTRAORDINAIRE – ACTES 2, 38 – ACTES 8, 14.17

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2. CELA A ÉTÉ TRANSMIS PAR LES MAINS DES APÔTRES – V.6

III NE FUT PAS LE BAPTÊM DE L’ESPRIT SAINT

1. PAUL A TRANSMIS LE DON APRÈS LE BAPTÊME – VS.5-6

2. ILS FURENT BAPTISÉS AU NOM DU CHRIST – V.5

IV LE SEUL BAPTÊME

1. LE BAPTÊME DE JEAN N’A PAS ÉTÉ UNE ORDONNANCE EN COURS – VS.3-4-5

2. ILS FURENT BAPTISÉS AU NOM DU CHRIST – V.5

LES DOUZE ONT REÇU LE BAPTÊME D’ACTES 2, 38.

Il y a deux questions que Paul a posées aux douze en Actes 19. D’abord, avez-vous reçu l’Esprit Saint lorsque que vous avez cru? En d’autres mots, quand les gens furent baptisés du temps apostolique ces dons particuliers ont été donnés pour un but spécial nommé. Néanmoins uniquement les apôtres pouvaient transmettre l’Esprit. Maintenant, quand Paul a trouvé ces douze hommes à Éphèse qui ont été baptisés, il voulait savoir si un autre apôtre avait transmis ces dons spéciaux par l’imposition des mains comme cela a été fait pour les Samaritains par Pierre et Jean. Ils l’ont surpris en disant qu’ils n’ont même pas su que l’Esprit fut donné. Paul a posé la question : « 3 De quel baptême avez-vous donc été baptisés? » (Actes 19, 3) Ils ont répondu, « 3 Du baptême de Jean. » Alors Paul leur a montré que le baptême de Jean ne fut plus une ordonnance existante – cela a été une ordonnance qui n’est plus en cours, et avait disparu. Vous savez, Paul ne pourrait pas admettre le baptême de Jean; malgré tout il y a une grand confession aujourd’hui qui tente de remonter leur Église jusqu’à Jean. Cependant Paul ne prendrait aucun de ces disciples modernes de Jean. Étant donné qu’il ne prendrait point les douze en Actes 19, qu’est-ce que vous ferez croire qu’il prendrait un Baptiste en ce moment-ci?

Quel a été le sens de la question à cette époque-là? (1) Ce ne fut pas la réception normale du Saint-Esprit qui arrive à tous les croyants baptisés, comme en Actes 2, 38 (par le moyen de la parole, bien sûr), car Paul n’aurait pas eu de motifs pour poser la question à propos de recevoir cette promesse. (2) Cela n’a pas été un cas du baptême de l’Esprit Saint car ce fut donné par Paul après qu’ils ont été baptisés. (3) Ils furent baptisés au nom du Christ, ce qui associe leur baptême à celui d’Actes 2, 38. (4) Cela a été le baptême de la grande commission, car le baptême de Jean avait cessé et n’a pas été valide, et ne fut plus accepté. (5) Alors quand ils furent baptisés Paul a mis les mains sur eux pour transmettre les dotations particulières de l’âge apostolique.

Paul a transmis ce don aux douze par ses mains, ce ne fut pas le baptême de l’Esprit Saint. Ils ont été baptisés au nom du Christ, mais le baptême du Saint-Esprit ne mène pas à bonne fin dans le nom du Christ. Par contre le baptême fut au nom de Jésus-

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Christ pour la rémission des péchés, et a été le baptême de la grande commission - le seul baptême. Le baptême de Jean ne fut une ordonnance existante. Cela s’est éteint. La grande commission a été en application et les apôtres l’ont prêché – par conséquent Paul a baptisé les douze d’Actes 19 au nom du Christ, conformément à la grande commission. Après qu’il les avait ainsi baptisés, ayant un baptême scriptural, étant Chrétiens, il a mis les mains sur eux pour donner les dons particuliers nécessaires pour les buts spéciaux.

Les douze ont reçu les bénédictions du Saint-Esprit selon Actes 2, 38. Ils ont reçu les dotations spéciales pour l’objet particulier par le processus de l’imposition des mains. Le cas ne fourni pas un exemple ou bien du baptême de l’Esprit Saint ou bien de l’opération directe du Saint-Esprit dans la conversion.

En quatrième lieu : Les références apostoliques à la présence de l’Esprit Saint dans le seul corps, l’Église, prouve que cela vient uniquement par la voie de la parole.

Il y a quand même un passage important auquel je dois faire mention – 1 Corinthiens 12, 13. L’apôtre dit, « 13 Car par un [seul] Esprit nous sommes tous baptisés en un [seul] corps. » Est-ce que quelqu’un va dire voici le baptême du Saint-Esprit?

PAR UN SEUL ESPRIT NOUS AVONS TOUS ÉTÉ BAPTISÉS 1CORINTHIENS 12, 13

I DEUX CHOSES AFFIRMÉES

1. PAR UN ESPRIT – L’AGENT

2. ABREUVÉS D’UN MÊME ESPRIT – LA RÉCEPTION – ACTES 2, 38 – GAL. 4, 6

II PAR UN SEUL ESPRIT ‒ BAPTISÉS

1. PAR L’ESPRIT – DIT QUE JÉSUS EST SEIGNEUR – V.3

2. PAR L’ESPRIT – LAVÉS – SANCTIFIÉS – 1 CORINTHIENS 6, 11

3. PAR LA PAROLE – LAVÉS – SANCTIFIÉS - ÉPHÉSIENS 5, 26

III EN OBÉISSANCE À UN SEUL ESPRIT

PAR (L’ENSEIGNEMENT) D’UN SEUL ESPRIT (LE SAINT-ESPRIT) NOUS AVONS TOUS ÉTÉ BAPTISÉS (IMMERGÉS DANS L’EAU) DANS UN SEUL CORPS (L’ÉGLISE) ET NOUS AVONS ÉTÉ ABREUVÉS (RECEVOIR LES AVANTAGES) D’UN SEUL ESPRIT – 1 CORINTHIENS 12, 13

UN SEUL ESPRIT – UN SEUL BAPTÊME – UN SEUL CORPS

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Laissez-nous le composer et l’analyser. Deux choses sont soutenues. (1) Par un seul Esprit – nous sommes baptisés dans un seul corps. (2) Nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit. Maintenant si le membre de phrase « par un seul Esprit nous sommes baptisés dans un seul corps » s’applique au baptême du Saint-Esprit, qu’est-ce que « abreuvés dans un seul Esprit » signifie? Si le premier est le baptême de l’Esprit Saint, cela est la pleine mesure, et pas plus que cela pourrait être reçu. Donc Paul serait en train de leur dire, ceux qui sont baptisés par l’Esprit, en ce cas d’avoir quelque chose d’un moindre degré. En d’autres mots, si ceci est le baptême du Saint-Esprit, ils ont déjà donné à boire dans cela, et n’avaient pas besoin d’être par la suite de leur dire ainsi. Cela aurait Paul nommant un profit qui a déjà été compté dans l’autre, une répétition qui ne sert de rien. « Par un seul Esprit » est l’agent; « abreuvés d’un seul Esprit » est la réception. Nous abreuvons dans ses bénédictions en qualité de membres de l’Église.

Mettez dans la balance d’autres références dans la même locution, dans le même chapitre. 1 Corinthiens 12 mentionne les diverses choses qui sont faites « par » l’Esprit. Primo, personne ne peut dire Jésus est Seigneur, que « par » l’Esprit. Cela signifiera-t-il qu’un homme ne peut pas exprimer que Jésus-Christ est Seigneur à moins qu’il n’ait le baptême de l’Esprit Saint? Non, cela veut dire qu’un homme ne peut dire Jésus est Seigneur sauf par qu’est-ce que l’Esprit enseigne. Secundo, par l’Esprit nous sommes lavés et sanctifiés. L’Esprit nous dit comment nous sommes lavés et sanctifiés, par sa direction, « Afin de la sanctifier et la purifiant en la lavant d’eau par la parole » ‒ Éphésiens 5, 26.

En 1 Corinthiens 12, 13 Paul dit « par l’Esprit »; et en Éphésiens 5, 26, il répond, « par la parole. »

L’expression « par un seul Esprit nous sommes tous baptisés » doit être comprise suivant les renvois habituels au baptême à moins que cela n’ait été tellement restreint de façon de forcer une signification différente. Toutefois cela n’a pas été si limité. En 2 Pierre 1, 21, c’est formulé que les hommes saints furent « poussés par » le Saint-Esprit (pherõ, conduire, guider, inciter par la puissance de l’Esprit Saint, non pas en agissant d’après leur propre volonté, ou leurs propres pensées, mais exprimant l’intelligence de Dieu dans les paroles fournies et administrées par Lui. Vine’s) – qui une fois de plus exprime l’entremise! En 1 Corinthiens 6, 11, cela énonce « dans le [au] nom » et « par l’Esprit » ‒ si un est un élément par conséquent ainsi est l’autre – d’où deux éléments dans un endroit. La phrase dénote l’action, pas l’élément. Par un seul Esprit limite le pronom « nous » à la place de « baptisés » ou « immergés. » Les mots « par un seul Esprit nous sommes [ou] avons été baptisés dans un seul corps, et nous avons tous été abreuvés d’un seul Esprit, » signifie tout simplement ceci : Par l’enseignement d’un seul Esprit (le Saint-Esprit), nous avons été tous baptisés (immergés dans l’eau) dans un seul corps (l’Église), et ont été abreuvés dans (de recevoir les avantages) d’un seul Esprit.

L’Esprit est l’acteur, l’agent. L’Esprit dirige même l’administrateur dans le baptême, en enseignant qui de baptiser et comment l’accomplir.

Nous allons voir un autre tableau. Le baptême de l’Esprit Saint ou le baptême de l’eau – lequel?

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LE SEUL BAPTÊME – DU SAINT-ESPRIT OU DE L’EAU ÉPHÉSIENS 4, 4

I LE BAPTÊME DE L’ESPRIT SAINT – MATTHIEU 3, 11 – ACTES 1,5 CONTINUER DE LIRE ACTES 1, 6-8-12-13-20-21-22-26 ‒ ACTES 2, 1-4

1. UNE PROMESSE FAITE AUX APÔTRES – NE FUT PAS UN COMMANDEMENT AUX HOMMES

2. REÇU PAR PEU DE GENS – PAS ACCORDÉ À TOUS

3. ADMINISTRÉ PAR CHRIST – NON PAS EXÉCUTÉ PAR L’HOMME

4. RÉPANDU DU CIEL – PAS ACCOMPLI SUR LA TERRE

5. PAS DANS UN NOM, PAS DANS UNE FORME OU UNE RESSEMBLANCE DE QUOI QU’IL EN SOIT

6. UNE RÉCEPTION MIRACULEUSE – CONFÉRANT LE POUVOIR MIRACLUEUX

II LE BAPTÊME D’EAU – MATTHIEU 28, 18-20 – ACTES 2, 38

1. UN COMMANDEMENT – PAS UNE PROMESSE

2. UN ACTE D’OÉBIDENCE – PAS UN DON REÇU

3. ADMINISTRÉ PAR L’HOMME – PAS DIRECT DU CIEL

4. AU NOM DE LA DIVINITÉ – PÈRE – FILS – ESPRIT-SAINT

5. UNE RESSEMBLANCE OU FORME – LA MORT – L’ENSEVILLESSEMENT – LA RÉSSURECTION

6. UNE ORDONNANCE PERMANENTE – NON PAS UN POUVOIR PROVISOIRE

Le baptême du Saint-Esprit de Matthieu 3, 11, et Actes 1, 5, fut une promesse aux apôtres – ce n’a pas été un commandement aux hommes. Quelqu’un ne pouvait pas se conformer au commandement d’être baptisé dans l’Esprit Saint. Ce ne fut pas un ordre, ce fut une promesse – une promesse pas aux hommes, mais aux apôtres. Cela a été reçu par peu; non pas accoré à tous. Cela a été administré par Jésus-Christ, pas exécuté par l’homme. Personne ne pouvait baptiser avec le Saint-Esprit – simplement Christ. Cela a été répandu du ciel, venu directement du ciel, cela n’a pas été accompli sur la terre, et ne fut pas administré dans un nom quelconque. Ce ne fut pas une forme ou une ressemblance de quelque chose. Ce fut une réception miraculeuse, conférant le pouvoir miraculeux. Cela a été la nature du baptême de l’Esprit Saint, et ce fut pour les apôtres du Christ uniquement, pas pour les hommes en général. La promesse du baptême du Saint-

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Esprit doit être saisie dans ce sens dans la lumière de l’accomplissement. Le pronom « vous » est restreint aux apôtres dans l’accomplissement (Actes 1, 5), et a été pour cette raison la limite de la promesse. [Lisez : Actes 1, 6-8-12-13-20-21-22-26 ‒ Actes 2, 1-4]

Maintenant voilà la différence entre le baptême de l’eau et le baptême de l’Esprit Saint. Le baptême du Saint-Esprit a cessé et s’est éteinte. Le baptême de l’eau a resté en tant que la condition de rentrer dans le corps de Jésus-Christ, du salut, de la rémission des péchés, comme en Marc 16, 16, et enseigné si clairement dans de telles parties de texte qu’Actes 2, 38; Actes 22, 16; Galates 3, 27; 1 Corinthiens 12, 13.

Pour terminer, il y a un seul baptême – Éphésiens 4, 4-5. Ni est ceci le baptême de l’Esprit Saint. S’il en est ainsi, il n’y a point de baptême de l’eau, parce qu’il n’y a qu’un seul. Écartez un, vous éliminez l’autre. Établissez un, vous éliminez l’autre. D’écarter le baptême d’eau, lierait un baptême qui ne pourrait pas être administré par l’homme, et il n’y aurait aucun baptême pour être administré par l’homme. D’un autre côté, de mettre sur pied le baptême d’eau est d’écarter le baptême du Saint-Esprit, parce qu’il n’y a qu’un seul. Le baptême de la Grande Commission a été prêché par l’homme, administré par l’homme et obéi par l’homme.

Le baptême est relié avec un seul Dieu unique par nom – baptisé au nom du Père, du Fils et de l’Esprit Saint.

Le baptême est associé avec un seul Seigneur par l’autorité – toute autorité au ciel et sur la terre est donnée au Christ, le chef (l’unique Chef) de l’Église et son autorité souveraine seule rend cela obligatoire.

Le baptême est relié avec une seule foi par la confession – « avec tout le cœur » (Exemple : Actes 8, 37) que « Jésus est le Christ. » (Actes 8, 37; Matthieu 16, 16)

Le baptême est associé avec le seul espoir par la promesse – le salut ici et l’espérance du ciel dans l’autre vie.

Le baptême est relié avec le seul Esprit par direction, en étant en soumission au commandement du Saint-Esprit.

Le baptême est associé avec le seul corps par l’acte d’entrer, baptisé dans le corps. Il n’y a qu’un seul baptême.

L’Esprit Saint opère uniquement par le canal de la parole de Dieu, seulement par la parole. Je vous ai donné cas après cas pour le prouver. Dans tous ces cas de la conversion, un après l’autre, la parole de Dieu a été prêchée au sujet de la conversion. Bien des siècles se sont écoulés, mes amis, depuis que ce Nouveau Testament a été écrit, pourtant durant les siècles nous avons eu ce même évangile. Cela est ici avec nous à l’heure actuelle, les pareils mots de l’Esprit, que Jésus a nommé l’Esprit de la Vérité. Son influence est par le véhicule de la vérité.

Dans l’œuvre de la rédemption quelle que soit l’influence qui est attribuée au Saint-Esprit cela est attribué à l’évangile du Christ. Les avocats de l’opération directe et

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l’influence de l’Esprit Saint ne peuvent pas apporter un seul exemple de la conversion, du livre des conversions, c’est-à-dire, le livre des Actes des Apôtres, où la parole de Dieu ne fut pas présente, et où l’Esprit n’a pas opéré par le moyen de cela.

IV.

LES SAINT-ESPRIT ET LA GRANDE COMMISSION

Il y a quatre récits de qu’est-ce qui est appelé communément « la grande commission. » Le récit de Matthieu 28 lui comme suit : « 18 Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. 19 Allez donc et enseignez (mathẽteuõ, faire des disciples de) toutes les nations, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. 20 Les enseignant à garder toues les choses que je vous ai commandées; et voici, je suis toujours avec vous jusqu’à la fin du monde. Amen. » La commission de Marc 16 s’exprime ainsi : « 15 Allez par tout le monde, et prêchez l’évangile à toute créature. 16 Celui qui croit et est baptisé, sera sauvé; mais celui qui ne croit pas sera condamné. » La narration de Luc 24 se lit comme suit : « 46 Ainsi il est écrit, et ainsi il fallait que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât des morts le troisième jour; 47 Et que la repentance et la rémission des péchés soient prêchées en son nom parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem. 48 Et vous êtes les témoins de ces choses. 49 Et voici, j’envoie sur vous la promesse de mon Père; mais demeurez dans la ville de Jérusalem, jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut. » Voici comment la déclaration de Jean 20 est rédigée : « 21 Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. 22 Et quand il eut dit cela, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez l’Esprit Saint. 23 À quiconque vous pardonnerez les péchés, ils leur sont pardonnés; et à quiconque vous retiendrez les péchés, ils sont retenus. » Laissez-nous étudier le caractère et la portée de ces récits de l’évangile.

(1) La Constitution Divine.

Les quatre déclarations de la grande commission sont un résumé général des décrets du royaume, la constitution de l’Église.

1. La commission est l’intégration des principes du royaume de Jésus-Christ sur la terre.

2. La prédication des apôtres à qui cette commission fut donnée a été le développement des principes de cette commission. « Et enseignez-leur à garder toutes les choses que je vous ai commandées. » (Matthieu 28, 20)

3. La pratique des églises établies par la prédication des apôtres a été l’application des principes de cette commission. « Leur apprenant à observer toutes les choses. »

4. Nulle liberté ne peut être prétendue par n’importe quel homme ou groupe d’hommes qui vont contrevenir un seul principe de cette constitution. « Tout pouvoir (l’autorité) m’a été donné au ciel et sur la terre. … 20 Et voici, je suis avec vous toujours jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28, 18-20)

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Cela est évidente que l’étendue de cette commission fut universelle et sa durée jusqu’à la fin de l’ère Chrétienne actuelle ou la fin du monde. De ses principes par conséquent, comme exposés en détail dans la prédication des apôtres et la pratique des églises apostoliques, il n’y peut avoir aucun ajout, pas de diminution ou de déviation. C’est une constitution divine, tout à fait détaillée, entièrement comprise, achevée et définitive.

(1) L’autorité Constitutionnelle Apostolique.

Cette commission a été donnée de la Galilée, en revanche ce fut exécuté de Jérusalem.

1. Le temps et lieu.

Jésus a dit, « 46 Ainsi il est écrit … 47 que le repentir et la rémission des péchés soient prêchés en son nom parmi toutes les nations, en commençant par Jérusalem. » (Luc 24, 46.47) Ceci est l’allusion du Seigneur à la prophétie d’Ésaïe 2, 2-5 sur l’établissement de l’Église et l’inauguration de la nouvelle alliance. « Car la loi sortira de Sion, et la parole du Seigneur de Jérusalem. » (Ésaïe 2, 3)

2. La promesse et la réalisation.

Ce ne fut pas seulement pour l’accomplissement de la prophétie d’Ésaïe, cela a été l’occasion pour la réalisation de la promesse du baptême du Saint-Esprit aux apôtres. La narration de la commission par Luc révèle : « Et voici, j’envoie sur vous la promesse de mon Père; mais demeurez dans la ville de Jérusalem, jusqu’à ce que vous soyez revêtus du pouvoir d’en haut. » (Luc 24, 49) Donc, dans la narration historique de l’accomplissement de la promesse, Luc le même auteur, en Actes 1, 4-5, raconte : « 4 Et étant assemblé avec eux, il leur commanda de ne point quitter Jérusalem, mais (d’y) attendre (l’effet de) la promesse du Père, laquelle, dit-il, vous avez entendue de moi. 5 Car Jean a véritablement baptisé avec de l’eau, mais vous serez baptisés du Saint-Esprit, dans peu de jours. » (Actes 1, 4-5) Ceci est un renvoi direct à la promesse du baptême de l’Esprit Saint en Matthieu 3, 11, et Marc 1, 8, et c’est la propre interprétation du Seigneur et l’application des paroles de Jean, montrant que la promesse « il vous baptisera avec le Saint-Esprit » faisait allusion à la descente du baptême de l’Esprit Saint le jour de la Pentecôte, et le « vous » fait mention des apôtres. Luc dit en Actes 1, 4-5 que cette « promesse » fut le baptême du Saint-Esprit; que le « vous » dans la promesse voulait dire les apôtres; et que la promesse serait réalisée « 5 que d’ici peu de jours » à Jérusalem. Nous n’avons que regardé maintenant à Actes 2 où les apôtres ont été « 1 tous d’un commun accord dans un même lieu, » le jour de la Pentecôte, qui attendaient pour cette « promesse du Père, » (Actes 1, 4 réalisée en Actes 2) et ce fut réalisé le jour de la Pentecôte à seulement ceux à qui cela a fait référence – les apôtres du Christ.

3. L’application limitée.

L’effort a été fait pour prouver que le baptême de l’Esprit Saint est général à cause que Jean fut en train d’adresser aux multitudes quand il a fait la promesse originelle, « il vous baptisera avec le Saint-Esprit, » (Marc 1, 8; Matthieu 3, 11) et cela est prétendu

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que le pronom personnel « vous » doit parler de tous ceux qui furent en train d’être adressés. Cette méthode d’argumentation non seulement démentie l’enseignement du Nouveau Testament sur le dessein du baptême de l’Esprit Saint, et qu’est-ce que c’est, mais cela est à l’encontre d’autres exemples de l’usage de pronom personnel dans les écrits apostoliques; et ça passe sous silence l’application que Jésus lui-même a dit des paroles de Jean, comme noté par Luc dans tous les deux de ses récits de la réalisation de cette « promesse du Père » (Actes 1, 4) en Luc 24 (le verset 49) et en Actes 1 et 2. Il y a divers cas dans les épîtres Corinthiennes où l’apôtre a employé les pronoms « vous [ou] tu (you) » et « vous (ye) » à l’égard de ceux à qui les épîtres furent adressées, et d’essayer de forcer une application générale de la promesse du baptême du Saint-Esprit sur l’usage du pronom « vous » en Matthieu 3 (le verset 11) et Marc 1 (le verset 8) est un raisonnement fallacieux, une grosse erreur trop apparente vraiment, pour n’importe quel prédicateur de l’évangile de ne pas savoir mieux que de faire une telle application. Puisque « vous » fut restreint aux apôtres dans la référence faite à son accomplissement, cela a été limité à eux dans la promesse. Il n’est donc guère une question discutable. Le Seigneur a fait mention à cette promesse dans la commission du récit de Luc, a cité la promesse dans la narration de Luc en Actes 1, montrant chaque fois qui furent signifiés par le « vous, » et puis a fait l’accomplissement de la promesse un fait authentique en Actes 2. Alors la promesse du baptême de l’Esprit Saint doit être comprise à la lumière de sa réalisation.

Les efforts de quelques prédicateurs entre nous qui ont tenté de prouver que le baptême du Saint-Esprit est général, nous fait rappeler plus des méthodes et l’argumentation employées par les prédicateurs qui appartiennent à des confession que des hommes qui savent comment utiliser le Nouveau Testament et appliquer son enseignement.

4. La règle d’élimination.

Vu qu’il n’y a qu’un seul baptême, si le baptême de la grande commission est le baptême d’eau, le baptême de l’Esprit Saint est exclut. Si le baptême du Saint-Esprit est en vigueur et général, le baptême d’eau est écarté. Le baptême de l’Esprit Saint n’a certainement jamais été une condition du baptême d’eau, ni fut le baptême d’eau n’a jamais été fait une condition du baptême du Saint-Esprit dans un récit quelconque de l’évangile. De l’établir un est d’éliminer l’autre.

Si le baptême de la commission est le baptême du Saint-Esprit il n’y a point de baptême d’eau en application. Il y a seulement un baptême. (Éphésiens 4, 4-5) Si le seul baptême est le baptême de l’Esprit, en ce cas tous devraient désirer, prier pour sa réception, et rechercher de se procurer ses avantages et ses pouvoirs; car quel que soit le baptême de Marc 16, 16 est, cela est une condition du salut.

Si le baptême de l’Esprit Saint est en vigueur, ses conséquences et ses manifestations doivent également soient présentes. Ce fait seul prouve que le baptême du Saint-Esprit d’être particulier et non pas général; une réception miraculeuse, pas une habitation à l’intérieure du soi; et une promesse aux apôtres, pas un commandement aux hommes. Cependant le baptême de la grande commission est commandé.

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Les apôtres et les prédicateurs du Nouveau Testament furent ordonnés d’enseigner, de prêcher et de baptiser. Par conte personne, pas même un apôtre du Christ pourrait administrer le baptême de l’Esprit Saint. Ce baptême étant un que les apôtres et les prédicateurs du Nouveau Testament ont administré, ce n’est pas le baptême du Saint-Esprit, et est pour cette raison est le baptême d’eau, le seul baptême de la nouvelle alliance.

Les apôtres ont reçu l’ordre d’enseigner et de baptiser toutes les nations. Le récit de Matthieu énonce « les nations, » (Matthieu 28, 19) et le récit de Marc fait savoir « les créatures. » (Marc 16, 15) Aussi longtemps qu’il y aura des nations pour être enseignées ou des créatures pour entendre la prédication, le baptême de la commission doit être enseigné, prêché et administré.

Les apôtres ont administré ce baptême au (dans) le nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Une pareille formule ne pourrait pas être une prescription pour le baptême du Saint-Esprit. Cela nécessiterait le baptême de l’Esprit Saint d’être administré au ou dans le nom du Saint-Esprit lui-même.

La conclusion est inéluctable, irréfutable et irrésistible que le baptême de la grande commission, prêché et administré par les apôtres de Jésus-Christ et de tous les prédicateurs du Nouveau Testament, fut le baptême dans l’eau; et cela étant reconnu, le baptême dans le Saint-Esprit est éliminé, comme une chose du passé, appartenant simplement à l’ordre miraculeux, à l’époque de l’inspiration, une promesse aux apôtres du Christ qui ont été par ce moyen « vêtu du pouvoir » (Luc 24, 49) et ainsi investis avec les conditions requises infaillibles de l’apostolat.

(3) L’Étendue et les Sujets de la Constitution.

Cela a été soutenu que le baptême d’eau « pour la rémission des péchés » fut aux Juifs uniquement, et ne fut pas point prêché aux Gentils. Néanmoins la commission en Luc révèle que le repentir et la rémission des péchés seraient prêchés dans son nom parmi toutes les nations, (Luc 24, 47) « commençant à Jérusalem. » Comment est-ce que la rémission des péchés dans son nom a commencé à Jérusalem? La réponse est en Actes 2, 38 : « Repentez-vous, et soyez baptisés, chacun de vous au nom de Jésus-Christ pour la rémission des péchés. » La rémission des péchés au nom du Christ, selon Actes 2, 38, est le baptême pour la rémission des péchés qui a débuté à Jérusalem, et fut pour toutes les nations, les deux les Juifs et les Gentils, « jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28, 20)

1. Pierre a prêché la grande commission aux gens de la maison Gentile de Corneille.

Il leur a rappelé que « cette parole » qui « a commencé de la Galilée après le baptême que Jean a prêché. » (Actes 10, 37) La parole a débuté de la Galilée, et a été prêchée après le baptême de Jean s’est terminé, est la grande commission. Matthieu affirme qu’onze disciples sont allés à la montagne en Galilée, où Jésus les a désigné, de l’attendre (Matthieu 28, 16); et quand Jésus leur est arrivé là, il a prononcé la commission de Matthieu 28. Pierre a dit à Corneille que ceci fut « cette parole » (Actes 10, 36.37.44)

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qui devrait être aussi prêchée aux Gentils. Après avoir prêché aux Gentils cette même parole, il a posé la question qui pourrait défendre de « l’eau » (Actes 10, 47) qu’ils ne devraient pas être baptisés, et leur a commandé d’être baptisés au nom du Christ. (Actes 10, 48) Cependant le baptême au nom du Christ est pour la rémission des péchés. (Actes 2, 38) Pour cette raison, Pierre a commandé le baptême d’eau aux Gentils, pour la rémission des péchés. Ensuite, il a dit aux apôtres et les frères à Jérusalem que Dieu avait aussi accordé aux Gentils la repentance pour (qu’ils aient) la vie (Actes 11, 18) – la même chose qu’aux Juifs.

2. Pierre a fait connaître qu’il n’y a point de différence entre le Juif et le Gentil sous l’évangile.

Devant l’Église entière à Jérusalem, Pierre a déclaré que Dieu avait décrété que les Gentils par sa bouche devraient entendre la parole de l’évangile – il n’y a qu’un seul évangile – et croire, et a fait que le Saint-Esprit soit le témoin à cela comme le jour de la Pentecôte, et ainsi il a mis nulle différence entre le Juif et le Gentil (Actes 15, 7-9). Qui, alors a le droit de faire une différence où Dieu n’a fait aucune?

Un homme doit être désespéré dans ses efforts de contourner le baptême pour la rémission des péchés qui essaie de fabriquer deux plans du salut, un pour les Juifs et un pour les Gentils, et deux baptêmes en élément et dessein, un pour les Juifs et un pour les Gentils. Il y a simplement un évangile, et un baptême, par lequel tous les deux les Juifs et les Gentils doivent être sauvés. C’est l’évangile et le baptême de la grande commission.

(4) La Durée des Pouvoirs Miraculeux.

Le processus de faire la constitution demande les pouvoirs constitutionnels pour la faire. Pourtant le pouvoir miraculeux a été provisoire – cela a pourvu seulement pour la constitution. Les miracles créateurs ne sont pas devenus une partie du monde crée, mais furent purement les moyens de créer le monde. Par conséquent les pouvoirs miraculeux des apôtres en faisant la constitution divine ne devenaient pas une partie de la constitution, en revanche furent seulement les moyens de faire cela, la révélant et la confirmant. Quand le but a été servi, les pouvoirs sont arrivés à leur terme.

V.

L’ESPRIT SAINT ET LA LOI DE LA CONVERSION

Ça a été montré que le baptême du Saint-Esprit fut une dotation apostolique, limité aux apôtres, et restreinte à l’âge apostolique, mais cela peut être dit réellement que ses effets embrassent tout, en ce que les bénédictions de l’évangile qui résultent de ça sont universelles.

Cela a également été montré que la différence doit être observée entre les mesures de l’Esprit en faisant référence en tant que les dons, lesquels furent transmis aux personnes sélectionnées par les apôtres, et le baptême dans l’Esprit administré par Jésus-Christ aux apôtres. Le baptême de l’Esprit Saint fut une administration directe du ciel par Christ, et la mesure des « dons spirituels » sont arrivés par l’imposition des mains

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apostoliques, néanmoins les deux administrations furent restreintes à l’âge créatif de l’Église. Aussi bien déclaré que la puissance créatrice dans le monde est toujours l’ordre de la nature, que de prétendre que le baptême de l’Esprit Saint et les dons spéciaux de l’Esprit sont encore l’ordre spirituel dans l’Église. Une telle idée fausse ouvre la porte à toutes sortes de fanatismes et sottises, qui affligent le monde religieux aujourd’hui; en outre une véritable légion d’illusions qui devraient être laissé tomber.

La question n’est pas une de pouvoir, mais de fait. Ce n’est pas une question de qu’est-ce que le Saint-Esprit peut faire, en revanche qu’est-ce que l’Esprit Saint fait. C’est une question qui touche la nature de la conversion, le changement mental et moral qui commence avec la foi religieuse et est achevée avec l’obédience. Cela concerne la nature douée de raison de l’homme, et compatible avec cela le Saint-Esprit opère par le truchement d’un agent, la vérité, le pouvoir vital de l’Esprit Saint dans la conversion efficace. Il n’y a pas de nécessité pour n’importe quelle influence ; tout autre serait un empiètement sur la liberté de la volonté humaine. L’homme est soit bien disposé ou refuse de recevoir la vérité. S’il est prêt, aucun autre moyen n’est nécessaire. S’il ne veut pas, un moyen quelconque serait la coercition, et ne serait point la liberté. Laissez-nous examiner maintenant certains textes des Saintes Écritures qui ont trait à cette phase de l’argument.

D’abord : Quelques Textes Affirmatifs Considérés.

La question qu’il faut tenir compte est, pourquoi devrait-il avoir une influence directe pour inciter un homme de recevoir la vérité, quand il l’a déjà? Et quand il est conscient qu’il devrait l’obéir, sans une pareille influence?

(1) Christ et les apôtres ont toujours adressé leurs assistants comme par leur conversion comptait complètement sur l’action d’entendre la vérité parlée. « Et en eux s’accomplit la prophétie d’Ésaïe, qui dit : En entendant vous entendrez, et vous ne comprendrez pas; et en voyant vous verrez, et vous n’apercevrez point. 15 Car le cœur de ce peuple s’est épaissi, et ils entendent péniblement dur de leurs oreilles, ils ont fermé leurs yeux, de peur qu’ils ne voient avec leurs yeux, et qu’ils n’entendent avec leurs oreilles, et qu’ils ne comprennent avec leur cœur, et qu’ils ne se convertissent, et que ne je les guérisse. » (Pachunõ, épaissir, s’engraisser; dans la voix passive, métaphoriquement du cœur, de s’engraisser ou devenir engourdi); (bareõs, péniblement, avec difficulté, est employé avec akouõ, d’écouter) (Matthieu 13, 14-15) Ce fut la déclaration de Jésus au peuple d’Israël dans leur attitude envers son propre ministère. Une déclaration semblable est faite par Paul dans l’épître Romaine en ce qui concerne l’attitude d’Israël envers la prédication des apôtres. « 13 Car quiconque invoquera le nom du Seigneur, sera sauvé. 14 Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont point cru? Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont point entendu parler? S’il n’y a pas quelqu’un qui prêche? ([ou] s’il n’y a pas de prédicateur) … 16 Mais tous n’ont pas obéi à l’évangile; car Ésaïe dit : Seigneur, qui a cru à notre prédication? 17 La foi vient donc de ce qu’on entend; et ce qu’on entend, vient de la parole de Dieu. » (v.16 akoẽ, prédication; nouvelle, récit, etc. Romains 10, 13-17)

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(2) Dans aucun pays ou siècle a-t-il eu une conversion effectuée sans la vérité, un fait qui prouve que la conversion est exécutée par la vérité. « 3 Que si notre évangile est voilé, il est voilé pour ceux qui périssent. 4 En qui le dieu de ce siècle a aveuglé l’esprit de ceux qui ne croient pas, de peur que la lumière du glorieux évangile de Christ, qui est l’image de Dieu, ne brille jusqu’à eux. » (2 Corinthiens 4, 3-4) Combien de lumière recevrait le monde païen et incrédule, auquel Paul a fait mention, de Christ sans le Nouveau Testament – « l’évangile glorieux, » auquel il fait référence?

(3) Jacques attribue la conversion à la vérité seule. Cela est autant la loi de la conversion que cela sera accompli par « la parole de la vérité » que celui d’un chêne sortira d’un gland et non pas un miracle. « De sa propre volonté, il nous a engendrés par la parole de vérité, afin que nous soyons une sorte de prémices de ses créatures. » (Jacques 1, 18)

Personne n’a pas plus de droit d’imaginer que l’Esprit est absent de la loi de la conversion, qu’il a de supposer que le créateur est absent de la loi de la reproduction. La loi qui régisse la conversion est la parole de vérité. Jacques est-ce qu’il a supprimé une partie, ou est-ce qu’il a donné le processus entier? Par la parole de vérité ne signifie pas la parole de vérité et quelque chose d’autre.

(4) Jean attribue la nouvelle naissance à la parole de Dieu. « Quiconque croit que Jésus est le Christ, est engendré de Dieu. » (1 Jean 5, 1)

Ceci est une vérité fondamentale – toutefois qu’est-ce que produit la foi, la cause, aussi donne la naissance, l’effet. « La foi vient donc de ce qu’on entend; et ce qu’on entend par la parole de Dieu. » (Romains 10, 17) Paul n’a pas dit que la foi vient en entendant plus une autre influence. Le diable lui-même sait qu’est-ce qui produit la foi. Jésus a dit que le diable vient et « ôte » (Marc 4, 15; Luc 8, 12) la parole du cœur dans lequel cela a été plantée, « de peut que » celui qui a écouté cela devrait « croire et soit sauvé. » (Luc 8, 12) Cela est un des fragments de textes solides qu’aucun sophisme ne peut fausser afin de cacher sa signification. Ajoutée à ça est la déclaration claire de Jésus dans sa prière pour les disciples : « Or, je ne prie point seulement pour eux, mais aussi pour ceux qui croiront en moi par leur parole. » (Jean 17, 20). Ces passages prouvent que la foi qui donne la nouvelle naissance vient par le véhicule de la parole de Dieu.

(5) Paul représente les Corinthiens comme étant convertis par l’évangile. « Car même si vous aviez dix mille instructeurs en Christ, pourtant vous n’avez pas beaucoup de pères; car en Christ Jésus je vous ai engendrés par l’évangile. » (1 Corinthiens 4, 15)

Cette déclaration tient compte de rien qui se distingue de, ou en sus de l’évangile; plutôt est l’évangile l’unique et sans aide la cause de la conversion. Les Corinthiens avaient eu un grand nombre d’instructeurs et d’influences, mais seulement une cause de la conversion – l’évangile que Paul a prêché.

(6) La réconciliation est déclarée par Paul d’être accomplie par la parole. « Savoir, que Dieu était en Christ, réconciliant le monde avec lui-même, en ne leur imputant pas leurs transgressions; et il a mis en nous la parole de la réconciliation. » (2 Corinthiens 5,

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19) Si l’homme est réconcilié à Dieu par un processus direct ou opération, la « parole de réconciliation » est contournée et invalidée.

(7) Les membres de l’église Corinthienne ont été dits par Paul que leur foi leur fut arrivée par l’intermédiaire des ministres de l’évangile. « Qui est donc Paul, et qui est Apollos, sinon des ministres, par lesquels vous avez cru, selon que le Seigneur a donné à chacun? » (1 Corinthien 3, 5) Paul et Apollos furent les agents de la foi des Corinthiens, par l’instrument de l’évangile lesquels ils leur ont prêché.

(8) La classification de la manière par laquelle la parole est reçue la prouve d’être la source de la foi. « Ces choses sont écrites afin que vous puissiez croire « (Jean 20, 31); « Entendent la parole de l’évangile, et qu’ils croient » (Actes 15, 7); « La foi vient donc de ce qu’on entend; et ce qu’on entend par la parole de Dieu » (Romains 10, 17).

Ce sont les réponses claires à la question de comment le pécheur doit entendre et vivre. « Et ceux qui l’auront entendue, vivront. » (Jean 5, 25)

(9) Tout ce qu’on dit d’être une condition du salut est produit par la parole de Dieu. « La foi vient donc de ce qu’on entend; et ce qu’on entend de la parole de Dieu » (Romains 10, 17); « De sa propre volonté, il nous a engendrés par la parole de vérité » (Jacques 1, 18); « Recevrez avec humilité la parole qui est implantée (emphutos, enraciné dans le cœur, (im)plantée; d’autres sens : tentée, greffée) en vous, qui est capable de sauver vos âmes » (Jacques 1, 21); « Puisque que vous avez purifié vos âmes en obéissant à la vérité » (1 Pierre 1, 22); « Étant régénérés (nés de nouveau), non point par une semence corruptible, mais d’une incorruptible, par la parole de Dieu » (1 Pierre 1, 23); « Sanctifie-les par ta parole; ta parole est la vérité » (Jean 17, 17); « 1 Or je vous fais savoir, frères, l’évangile que je vous ai prêché, que vous avez aussi reçue, et dans lequel vous tenez fermes; 2 Par lequel aussi vous êtes sauvés, si vous gardez en mémoire ce que je vous ai prêché, si ce n’est que vous ayez cru en vain » (1 Corinthiens 15, 1-2).

Toutes les conversions attestées dans le Nouveau Testament furent produites par la parole de Dieu. Il n’y a pas de cas de conversion établie qui fut produite qui fut indépendant de la parole. Laissez n’importe qui prend la liberté d’essayer de trouver un tel exemple, et quand il est soumis nous allons l’étudier avec franchise.

Cet argument sur la loi de la conversion est en parfaite harmonie avec la conscience et la volition de l’homme, et avec tous les instincts de son cœur. C’est une influence rationnelle et intelligente, basée sur le langage de l’inspiration elle-même. D’établir cet argument aucun mot dans l’Écriture sainte n’a besoin d’être imposé d’une trop grande charge; nulle proposition a besoin d’être donnée un sens forcé; et point de phrase d’être décomposée ou interprétée anormalement. Cela est simplement et certainement vrai que dans la conviction et la conversion le Saint-Esprit opère seulement par la parole. Laissez un prédicateur quelconque, qui pense qu’il peut, trouvé un cas où la conversion a été produite par une opération directe, et donnez-nous le nom, l’endroit, le temps et l’état des choses. Voilà un gros boulot pour les prédicateurs de taille qui habituellement l’essaie.

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En Deuxième lieu : Certaines Objections Négatives Examinées.

Les défenseurs de l’influence directe de l’Esprit Saint ne peuvent pas présenter une seule pensée concernant la rédemption, et l’a démontrée que cela est vrai, qui ne se trouve pas dans la Bible, la parole de Dieu. Cependant je vais ici attirer l’attention à quelques textes lesquels ont été employés par les prédicateurs qui ont supposé que ces passages indiquent une influence spirituelle directe, indépendant de la parole.

(1) Cela est prétendu que Jérémie fut « sanctifié, » directement sans n’importe quelle influence intermédiaire. « Avant que je t’aie formé dans le ventre [de ta mère], je te connaissais; avant que tu sois sorti de l’utérus, je t’avais sanctifié, et je t’avais ordonné prophète pour les nations. » (Jérémie 1, 5)

Cela saute aux yeux, bien entendu, que ce texte parle uniquement de la prescience de Dieu et l’assentiment de l’office prophétique de Jérémie; tout comme Dieu avait Ésaïe le prophète de faire mention de Cyrus, le roi de Perse, par nom un cent ans avant qu’il soit né (Ésaïe 44, 28; 45, 1), relativement à la prophétie du retour d’Israël de l’exile. Dieu fait-il cela à l’heure qu’il est? Si ça prouve la conversion par l’opération directe, cela prouve bien trop, vu que cela signifierait la conversion avant la naissance et pour cette raison, avant la foi!

(2) Le renvoi de Jérémie à la promesse de Dieu de mettre sa loi dans l’homme intérieur est utilisé comme un argument pour le processus direct. « Je mettrai ma loi au-dedans d’eux, et je l’écrirai dans leur cœur. » (Jérémie 31, 33).

Cette partie du texte est une prophétie de la nouvelle alliance, et est de cette façon appliquée par Paul en Hébreux 8. La prophétie expose le fait de qu’est-ce que serait fait plutôt que du mode. Pourtant comment cela a été fait est nettement révélé dans le contexte. Cela serait accompli en promulguant les lois de la nouvelle alliance. La prophétie fait allusion du règne du Christ dans la nouvelle dispensation, au cours duquel Dieu ferait naître son peuple d’en saisir le sens les lois qui feront l’impression sur leurs cœurs. Ceci serait fait : 1. en faisant en sorte que sa loi soit publiée en forme intelligible, et 2. par les incitations qui accompagnent renfermées à cet égard à l’obéissance, et dans les sanctions pour faire prendre conscience de la crainte (de Dieu) et pour faire inculquer l’amour. Quand l’apôtre a cité cette prophétie dans le Nouveau Testament, il l’a appliquée à la connaissance de l’évangile, essentielle à obtenir la promesse dans la prophétie de la rémission des péchés, et l’adhésion dans l’institution de la nouvelle alliance. Voici comme se lit sa conclusion : « Et chacun n’enseignera point son prochain, ni chacun son frère, en disant : Connais le Seigneur; car tous me connaîtront, depuis le plus petit jusqu’au plus grand. » (Hébreux 8, 11) L’adhésion dans l’institution de l’ancienne alliance est venue en vertu de la naissance physique d’Abraham; et ils furent plus tard enseignés de connaître le Seigneur. Donc, le « frère, » ou confrère, fut enseigné. L’ordre a été : la naissance, l’adhésion, l’enseignement, puis la connaissance. Cependant ce n’est pas ainsi dans la nouvelle alliance. La connaissance est une condition de devenir un « frère » dans l’alliance spirituelle. L’ordre est : l’enseignement, la connaissance, la naissance, l’adhésion – de là, un individu doit connaître le Seigneur afin de devenir un

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frère dans la nouvelle alliance; et pour connaître le Seigneur il doit être enseigné. Le fragment du texte enseigne l’opposé de l’opération spirituelle directe.

(3) L’incident de l’Ancien Testament de Saül étant changé en « 6 un autre homme » est préconisé en qualité d’un exemple de la régénération directe sans la parole; que Dieu par une opération directe a donné à Saül « 9 un autre cœur. » (1 Samuel 10, 6.9)

Cette narration, bien sûr, avait à faire avec l’acte de changer Saül d’un homme du peuple à un prophète. La conversion fait-il un prophète d’un homme? Nul n’a jamais nié, autant que je sache, qu’il y a eu des influences spéciales de l’Esprit Saint dans les prophètes de l’Ancien Testament et dans les apôtres du Nouveau Testament, mais n’importe quel homme qui ne sait pas mieux que de faire de tels cas de conversion ne devrait pas tenter de prêcher en aucun endroit ou d’enseigner qui que ce soit.

(4) Cela est soutenu que la référence de Paul à l’épître ne fut pas écrit avec de l’encre, toutefois avec l’Esprit de Dieu dans le cœur, veut dire la régénération par le Saint-Esprit sans la parole. « D’autant que vous êtes manifestement déclarés être l’épître de Christ, administrée par nous, écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit du Dieu vivant; non sur des tables de pierre, mais sur les tables de chair, [celles] du cœur. » (2 Corinthiens 3, 3)

La signification de ce passage est que l’église Corinthienne fut la seule louange que Paul avait besoin en tant qu’un apôtre, parce qu’il l’avait établie. L’église Corinthienne a été l’épître du Christ. Ce fut desservi par Paul quand il l’a établie. Il l’a établie lorsqu’il leur a prêché l’évangile, qu’ils ont entendu, cru et obéi : « 1 Or je vous fais savoir, frères, l’évangile que je vous ai prêché, que vous avez aussi reçue, et dans lequel vous tenez fermes; 2 Par lequel aussi vous êtes sauvés, si vous gardez en mémoire ce que je vous ai prêché, si ce n’est que vous ayez cru en vain. » (1 Corinthiens 15, 1-2) Par conséquent, « l’épître » a fait allusion à Paul en II Corinthiens 3, fut l’église Corinthienne elle-même, dans une métaphore; « écrite non avec de l’encre, mais avec l’Esprit, » (2 Corinthiens 3, 3) quand Paul leur a prêché l’évangile par l’Esprit qui fut en Paul. Il « a administré » l’épître en prêchant l’évangile – et ça prouve que l’influence de l’Esprit est grâce à l’évangile, la parole de Dieu, le contraire même de l’usage des prédicateurs de l’opération directe ont fait de cette partie du texte.

(5) Il est argumenté que le témoin de l’Esprit signalé par Paul dans l’épître Romaine enseigne une influence spirituelle directe. « L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit, que nous sommes les enfants de Dieu. » (Romains 8, 16)

Le sujet de ce fragment du texte est la différence entre l’état d’être fils et serviteurs, ou esclaves. Les Chrétiens Romains sont devenus les enfants de Dieu, et donc ne furent plus des esclaves. Le chapitre 6, le verset 17, décrit comment la liberté de l’esclavage du péché est arrivée par leur soumission « du cœur » à la « forme de doctrine. » Ils ont été jadis « les serviteurs du péché, » mais l’obédience leur ont libéré, et ils furent les fils non pas des esclaves. Étant des fils de Dieu ils ne servaient plus dans l’esprit des esclaves. Cela est l’esprit de la condition du fils par opposition à l’esprit de l’esclavage que Paul fut en train de débattre dans ce passage. Alors le témoin de l’Esprit

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est dans l’enseignement, a corroboré tout simplement l’esprit de la qualité des fils qu’est-ce qu’ils possédé ‒ et l’esprit, ou la disposition des fils, avec qu’est-ce qu’ils servaient Dieu à ce moment-là s’est accordé avec l’enseignement du Saint-Esprit qu’ils furent les fils de Dieu D’où, l’Esprit Saint a porté le témoin, ou le témoignage (par la parole), qui a vérifié leur esprit d’état de fils. Il n’y a pas de l’opération directe dans ce fragment du texte.

(6) L’exhortation de Pierre aux épouses des maris incrédules, de gagner sans la parole, est employé comme un texte pour l’influence du Saint-Esprit sans la parole. « 1 Pareillement, vous femmes, soyez soumises à vos propres maris, afin que, s’il n’y en a qui n’obéissent pas à la parole, ils puissent aussi être gagnés sans la parole par la conduite de leurs femmes; 2 Lorsqu’ils auront observé votre conduite chaste accompagnée de crainte. » (1 Pierre 3, 1-2)

L’action de gagner l’époux incroyant dans cet exemple est sans la parole et avec cela au même temps. C’est sans cela dans le sens que le mari incrédule n’entendrait pas à (ne prendrait pas garde à) cela. Ce fut dans le sens que l’influence de la parole de Dieu dans le comportement, la tenue et l’entretien d’une femme qui croit, dont la peur (le respect révérenciel, phobos, pour la parole de Dieu) lui a enseigné de la respecter. Paul a fait mention de ce que « vous avez vu en moi et maintenant entendez être en moi. » (Philippiens 1, 30) Ce fut la parole de Dieu dans la vie et l’exemple et la conversation d’une épouse qui fut une Chrétienne, « entendu et vu » en elle, qui « a gagné » l’époux incroyant. Derechef cela enseigne l’opposé de l’opération directe de l’Esprit Saint.

(7) La déclaration de Paul aux Thessaloniciens que l’évangile ne fut pas venu en parole seulement mais en puissance, est prétendu en tant que preuve qu’il y a une influence directe pas dans la parole. « Car notre évangile n’est pas venu à vous en parole seulement, mais aussi en vertu (puissance), et en l’Esprit Saint, et dans une grande certitude, comme vous savez comment nous avons été parmi vous pour votre bien. » (I Thessaloniciens 1, 5)

Cette partie du texte fait référence aux pouvoirs surnaturels qui accompagnaient la prédication de Paul, en miracles qu’il a œuvré pour confirmer la parole qu’il a prêché. Les prédicateurs aujourd’hui peuvent-ils œuvrer les miracles pour confirmer leur prédication? Regardez Actes 19, 11 et vous allez trouver un exemple du pouvoir miraculeux accompagnant la prédication de l’apôtre Paul, quand « Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul » (Actes 19, 11) pour confirmer l’évangile. En Romains 15, 18-19, Paul a fait référence à « 18 ces choses que Christ n’ait faites par moi, pour rendre les Gentils obéissants, par parole et par œuvre; 19 Avec la puissance des signes et prodiges; par la puissance de l’Esprit de Dieu. » La prédication des apôtres fut accompagnée par les pouvoirs miraculeux pour confirmer la parole de Dieu en eux comme des hommes inspirés de Dieu, de là, montrant « vous savez quels nous avons été » (I Thessaloniciens 1, 5) – les hommes inspirés – ils ont été parmi d’autres hommes. Le passage n’est manifestement pas à l’évidence une référence à l’opération directe du Saint-Esprit dans la conversion, mais à la confirmation de la parole de Dieu par les miracles que Paul a œuvré entre les Gentils à Thessalonique. La puissance miraculeuse a accompagné la parole pour la confirmer, néanmoins ces Gentils furent obéissants à la

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parole dans leur conversion. Par conséquent encore une fois l’argument pour l’opération directe est perdu.

(8) Comme un exemple de prier pour l’Esprit, le langage de Jésus aux disciples en Jean 14, 16 est cité, et déclaré comme preuve pour une influence extra-directe de l’Esprit Saint. « 16 Et je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur, … 17 Savoir, l’Esprit de vérité. » (Jean 14, 16-17)

Cependant la prochaine expression même, « 17 que le monde ne peut recevoir, » montre que ceci a été une promesse aux apôtres uniquement. Le « monde » dans cet endroit veut dire toute autre personne dans le monde, que les hommes en général, ne pourraient pas recevoir cette promesse particulière faite aux apôtres. Ceci fut l’Esprit donné aux apôtres pour leur guider dans toute la vérité (Jean 16, 13); de leur rappeler le souvenir de toutes choses que Jésus a dit (Jean 14, 26); et de montrer les choses à l’avenir (Jean 16, 13); c’est-à-dire, de révéler le projet de la rédemption au monde par eux. Ainsi le Saint-Esprit « convaincrait le monde du péché » (Jean 16, 8, elenchõ, signifie : faire voir; prouver; convaincre; blâmer; corriger; punir, d’habitude avec la suggestion de mettre la personne convaincu à la honte. Vine’s) par le canal de l’enseignement des apôtres, comme formulé en Jean 17, 20, « par leur parole. » Malgré tout il y a des hommes qui vont prier Dieu d’envoyer l’Esprit Saint en ce moment. L’Esprit a été envoyé; et les hommes à présent sont convertis grâce à son témoignage, par les mots; et de telles prières et requêtes sont toutes erronées. Paul déclare en Hébreux 4, 7 que le Saint-Esprit « disant, » que l’Esprit Saint a encore « dit » la même chose dans la pareille méthode.

(9) Il est prétendu que l’assurance de Paul aux Éphésiens, qu’ils furent scellés avec le Saint-Esprit, enseigne une influence de l’Esprit qui ne dépend pas de la parole. « En qui vous êtes aussi, ayant entendu la parole de la vérité, l’évangile de votre salut, et ayant cru en lui, vous avez été scellés du Saint-Esprit de la promesse. » (Éphésiens 1, 13)

Toutefois cette action de « sceller » ne fut pas la conversion. Cela est mentionné après le processus d’entendre et de croire de la parole de vérité, l’évangile, qui leur a été prêché. Le sceau de l’Esprit ici est comme le cachet de l’État sur un acte authentique, qui met l’autorité de l’État sur la quittance [“warranty deed”, un acte notarié ou contrat certifiant que le donateur a un bon titre libre de tous les droits de rétention et les hypothèques et qui interdit à celui dont une cession est faite contre toutes les revendications] a fait mention, avait l’autorité de l’Esprit Saint sur le verso, et sur le recto. Le sceau de l’Esprit fut sur l’évangile, en qualité de garantie et un gage du salut, ou l’héritage que l’évangile offre. Il n’y a aucune influence directe là soit au pécheur soit au saint, avant ou après la conversion.

Un grand nombre de siècles se sont écoulés de demeurer avec les années depuis que le sceau de l’inspiration fut mis sur la prédication des apôtres, qui est également le sceau d’assurance à chacun qui a accepté « la parole de vérité, l’évangile de votre salut, » (Éphésiens 1, 13) pourtant c’est l’identique Nouveau Testament à présent, pour cette raison, les mêmes mots de l’Esprit; et de ce fait le pareil sceau. Ce sceau est nommé l’Esprit de vérité parce que l’autorité de l’Esprit et l’influence sont dans la vérité. (Jean 17, 17 et II Thessaloniciens 2, 13) Cela est « l’Esprit de la grâce » en Hébreux 10, 22,

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mais la « la parole de la grâce » en Actes 20, 32. Ainsi cela est dans l’œuvre de la rédemption quoi qu’il en soit l’influence est attribuée au Saint-Esprit est aussi attribuée à la parole de Dieu.

Chaque opération qui vient dans le cadre du champ d’activité de l’intelligence humaine dans le spirituel, aussi bien le domaine physique et intellectuel, est indissolublement relié avec le langage, et dans la conversion cela est par le véhicule du langage de l’Esprit Saint dans la parole.

VI.

CERTAINES CONSIDÉRATIONS QUI ONT LES CONSÉQUENCES

En conclusion, laissez-moi vous poser des questions, pour les deux l’argument et l’exhortation, quelques questions pertinentes.

Si le Saint-Esprit œuvre indépendant de l’évangile sur les intelligences des pécheurs, étant donné que Dieu n’a point d’égard à l’apparence des personnes (Actes 10, 34), pourquoi il n’y a pas de croyants où les missionnaires et les Bibles ne sont pas allés?

Si l’Esprit Saint opère et ne dépend pas de la parole de Dieu, nous n’aurions pas besoin du Nouveau Testament pour convertir les gens; la conversion arriverait sans cela. Pourtant dans chaque conversion du Nouveau Testament le prédicateur a été présent, l’évangile fut prêché.

Si l’Esprit œuvre indépendant de la parole, comment quelqu’un peut distinguer entre le Saint-Esprit et les autres esprits, vu qu’il y a tant? Comment une personne peut savoir que le Holy Roller, l’Apostolique, le McPheronite, et tout autre “ite” sur la terre, n’est pas tout aussi conforme à la vérité que n’importe quel autre? Il n’y a aurait aucun moyen pour déterminer.

Si l’Esprit Saint œuvre et ne dépend pas de la parole de Dieu, pourquoi prêcher? À quoi sert de venir devant un auditoire et prêcher? Tout de même chaque prédicateur appartenant à une confession qui parle de l’opération directe du Saint-Esprit désire de faire sa prédication. Pourquoi il ne laisse pas l’Esprit Saint œuvré indépendant de ses paroles aussi bien que les paroles de Dieu? Sur quoi les opérations sont dépendantes? Si sur la prédication, en ce cas la théorie s’écroule. Si ce n’est pas sur la prédication, alors l’évangile tombe à l’eau. Voici un homme qui prêche – qu’est-ce qu’il prêche pour? De convertir les pécheurs? Toutefois si les pécheurs sont convertis par l’opération directe sans la parole de Dieu, donc sur quoi est leur condition dépendante? Si la prédication d’un homme, la théorie de l’opération directe s’écroule. Cependant si leur conversion dépend sur l’opération directe de l’Esprit, en ce cas la prédication tombe à l’eau – l’évangile s’écroule. Il faut que vous fassiez votre choix, d’une manière ou d’une autre.

Si le Saint-Esprit opère et ne dépend pas sur la parole de Dieu, pourquoi tous les hommes ne sont pas convertis? Les hommes peuvent s’opposer aux arguments, mais un homme ne peut pas repousser à l’omnipotence tout nue. Par conséquent pourquoi tous les hommes ne sont pas convertis, si c’est la façon que cela se fait?

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Dans le Nouveau Testament l’Esprit Saint est dépeint comme parlant. S’il a parlé à cette époque-là, pourquoi pas actuellement? Quand, où, et pourquoi le Saint-Esprit a arrêté sa méthode? Nous lançons un défi tout simplement à n’importe quel homme de produire un homme qui a été opéré par l’Esprit Saint qui ne dépend pas de la parole de Dieu, et laissez-le montrer comment cela a été fait. Seulement laissez-le nous donner une démonstration.

Si le Saint-Esprit opère indépendant de la parole de Dieu, quelle est la semence qu’elle a plantée? L’Esprit plante quel germe dans cette opération? Rien ne peut être produit sans semence. Si c’est par contact direct, l’Esprit plante une semence différente, et l’évangile s’écroule. Néanmoins si l’Esprit Saint plante le même germe, l’évangile, donc, la théorie tombe à l’eau.

Si l’Esprit Saint opère indépendant de la parole de Dieu, par l’autorité de qui? Jésus a dit, « Toute l’autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre » (Matthieu 28, 18) fut mise dans la Grande Commission, lorsqu’il a dit à ses apôtres de prêcher et d’enseigner. Ils pouvaient soit convertir soit ne pas convertir les nations par cela. Le Saint-Esprit a-t-il supplanté des apôtres? Si l’Esprit Saint a pris la place des apôtres alors l’œuvre des apôtres tombe à l’eau. Et si l’Esprit n’a pas remplacé l’œuvre des apôtres, donc la conversion est par le moyen de l’évangile, et la théorie d’une opération directe s’écroule. Si un homme quelconque, ou une personne, depuis la commission fut donnée le jour de la Pentecôte, peut être produit qui fut converti sans qu’est-ce que les apôtres ont prêché, enfin, la Grande Commission, la Commission tombe à l’eau; mais s’ils ne furent pas convertis sans la Grande Commission, en ce cas leur théorie s’écroule. La théorie de la conversion directe par le Saint-Esprit, pour cette raison, est inconsistante avec la Grande Commission, et la prédication et la pratique des apôtres du Christ.

Si l’Esprit a pris la place des apôtres, dans quel sens les apôtres sont les ambassadeurs pour Christ? Par contre si l’Esprit n’a pas supplanté les apôtres, donc c’est la « parole de la réconciliation » (II Corinthiens 5, 19) qu’il faut que nous obéissions.

Si l’Esprit Saint opère et ne dépend pas de la parole, comment pouvons-nous être jugés par la parole (Jean 12, 48)? Dieu a-t-il mis en place un plan de salut pour le monde et un autre pour le jugement?

Si le Saint-Esprit opère sans la parole, alors les pécheurs ne peuvent pas agir jusqu’à ce que l’Esprit opère. Qui est responsable? Si l’Esprit Saint opère pour sauver, en ce cas le pécheur ne peut pas être délivré jusqu’à ce que l’Esprit opère; en revanche le pécheur ne peut pas agir sans l’opération. Si cela ne vient pas, qui est responsable?

Si l’Esprit Saint opère sans la parole de Dieu, comment distinguer les prétentions que plusieurs individus font? Les Méthodistes, par exemple, les Quakers, les Baptistes, les Holy Rollers, ils déclarent tous qu’ils l’ont, mais ont un système différent, une manière différente, et un genre différent de la prédication? Le Saint-Esprit fait-il toutes sortes de prédication? L’Esprit Saint fait en sorte que de causer un prédicateur Méthodiste de prêcher la doctrine Méthodiste, un prédicateur Presbytérien de prêcher la doctrine Presbytérienne, et un prédicateur Baptiste de prêcher la doctrine Baptiste, un

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prédicateur Quaker de prêcher la doctrine Quaker, et un prédicateur Holy Roller de prêcher la doctrine Holy Roller? Cela a le Saint-Esprit prêchant toutes des doctrines différentes, car ils ont tous l’identique preuve, ils offrent tous le pareil témoignage pour l’opération directe.

Qu’est-ce qui deviennent des conditions de l’évangile? Est-ce vrai que la grâce de Dieu apporte le salut et se présente à tous les hommes, si l’Esprit Saint sauve sans la parole? Étant donne que certains hommes sont encore hors du Christ, et non délivrés? Qui obéi la loi, Dieu ou l’homme? Vous avez Dieu qui obéi au lieu de l’homme dans la théorie de l’opération directe du baptême du Saint-Esprit.

Le principe sous-jacent toute révélation est que quand Dieu a eu le dessein de l’influencer les hommes, il a remis son message divin à l’homme. Et lorsque l’homme admet ce message divin, mes amis, et obéi ce message divin, il est attiré de Christ à Dieu, par le processus de l’entendre, en étant enseigné, par l’instruction, et en venant à Dieu. L’homme, pour cette raison, est un sujet de l’évangile et il doit accepter la parole de Dieu afin d’être sauvé par la parole de Dieu.

Laissez tomber cette idée, mes amis, de quelle que soit l’espèce directe, incompréhensible, impalpable, mieux d’avoir les sensations (ou les expériences) que de croire la pure vérité, l’influence ou le pouvoir, d’opérer sur vous dans une manière quelconque, d’une façon ou d’une autre, quelque part, vous ne savez pas comment, ni où, ni quand ni pourquoi, mais vous les attendez, pour cela un peu plus tard. Résolvez que vous prenez Jésus-Christ à sa parole quand il dit « celui qui croit et est baptisé, sera sauvé. » (Marc 16, 16) Dans le langage d’Ananias à Saul, « Et maintenant, pourquoi tardes-tu? Lève-toi, et sois baptisé et lavé de tes péchés. » (Actes 22, 16) Faites qu’est-ce que le Nouveau Testament commande et soyez qu’est-ce que cela fait de vous. Devenez un Chrétien, jouir des bénédictions d’une vie Chrétienne; laissez la parole du Christ habite en vous richement (Colossiens 3, 16), la Parole vous conduira dans toutes vos décisions, et vous menez dans toutes vos actions pendant que vous voyagez la vie ici-bas, et le ciel va être votre chez soi “dans peu de temps, la félicité.”

LA FIN

[Commentaire du traducteur : Toute la gloire soit donnée au Père Céleste dans le nom de son seul Fils engendré, Jésus-Christ pour l’œuvre présentée ici. Ce document est tiré du livre : Les Remparts De La Foi (The Bulwarks Of The Faith), le chapitre X, les pages 410 jusqu’à 469. L’auteur est le défunt prédicateur Foy Esco Wallace, fils. Je remercie M. Harold “Buster” Dobbs de la maison d’édition “Firm Foundation” de qui j’ai octroyé les droits de traduire et diffuser ces livres ou ces parties des livres de théologie. Pour communiquer avec le traducteur, voici les courriels : [email protected] ou [email protected] ou [email protected] ou [email protected] Examinez ou éprouvez toutes choses… 1 Thessaloniciens 5, 21. Pour tout téléchargement gratuit, naviguez vers site Internet :

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www.egliseduChristquebec.com Traducteur : Denis Tarko.

Actes 17, 10-11. 10 Et immédiatement les frères envoyèrent Paul et Silas, de

nuit, à Bérée, qui y arrivant, entrèrent dans la synagogue des Juifs.

11 Ceux-ci étaient [de sentiments] plus nobles que ceux de Thessalonique, en ce qu’ils reçurent la parole avec une prompte pensée, et examinèrent les écritures quotidiennement, [pour voir] si ces choses étaient ainsi.

Que Dieu vous bénisse en étudiant sa parole.]

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PREMIÈRE TRADUCTION FRANÇAISE

LE 5 DÉCEMBRE 2012-12-05

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