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Le Business Process Management & le BPM System

Rapport INSIBENSADOUN Slimaine – GHANNAM Youssef – GHOUZLI Yacine

I. INTRODUCTION 3

II. DÉFINITION DU BPM (OU LA GESTION DES PROCESSUS MÉTIER) 4

A) LES TROIS DIMENSIONS DU BPM 5B) LE CATALYSEUR: LA TECHNOLOGIE BPM 7C) LE BPM: UN MODÈLE POUR LE SUCCÈS 9D) INTÉRÊT DU BPM 10E) L'"URBANISATION", UNE NOTION ESSENTIELLE 11F) LE BPMS : UNE SUITE 12

III. ARCHITECTURE TECHNOLOGIQUE DU BPM 13

A) RÉFÉRENTIEL DE MÉTADONNÉES 14B) MODÉLISATION UNIFIÉ DES PROCESSUS 14C) DÉFINITION DES PROCESSUS ET DES WORKFLOW 15D) SIMULATION 17E) EXÉCUTION DES PROCESSUS 18F) L’ENVIRONNEMENT DE TRAVAIL UNIFIÉ 19G) INTERACTION BPMS 20ARCHITECTURE ORIENTÉ SERVICE 20ENTERPRISE SERVICE BUS 21

IV. AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS DU BPM 23

A) LES AVANTAGES DU BPM 23B) LE BPM : UN AVANTAGE POUR CHACUN 24C) UN LOGICIEL REND LA VIE PLUS FACILE 26D) LES ENJEUX MÉTIER DU BPM. 28

V. CONCLUSION 29

VI. BIBLIOGRAPHIE 29

2Le Business Process Management

I. Introduction


II. Définition du BPM (ou la gestion des processus métier)

Le BPM (la gestion des processus métier) est l’ensemble des méthodes et des outils de technologies utilisés dans le but de créer, de mettre en œuvre mais aussi de contrôler des processus métier opérationnels. Le BPM est une approche centrée sur les processus pour améliorer les performances, qui associe technologies de l'information et méthodologies de processus. Le BPM rassemble des personnes, des systèmes, des fonctions, mais aussi des métiers, des clients, des fournisseurs et même des partenaires car il permet la collaboration de toute l’entreprise afin de mettre en place des processus métier flexibles, efficaces et transparents.

Depuis un peu plus de trois ans, le BPM connaît une forte progression. En effet, les entreprises distinguent de mieux en mieux les avantages qu’elles pourraient tirer de la maitrise et de l’optimisation de leurs processus grâce notamment à une nouvelle classe d’outils logiciels pour les entreprises. La gestion, le contrôle, les mesures des aspects et des éléments des processus organisationnels effectués par les responsables fonctionnels gagnent en souplesse et en rapidité. Les responsables informatiques peuvent directement mettre leurs compétences et leurs ressources au service du métier. Les employés d'une entreprise peuvent mieux coordonner leurs efforts et améliorer leur productivité et leurs performances personnelles. L'entreprise dans son ensemble peut répondre plus rapidement aux transformations et aux défis de son marché pour continuer à atteindre ses objectifs.

La coordination des efforts, la productivité et donc les performances personnelles augmentent pour chaque employé, l’entreprise dans son ensemble améliore ses objectifs pour toujours mieux répondre aux besoins du marché. Le BPM fait évoluer rapidement l'environnement du monde des affaires.

Un projet BPM ne se résume pas à l'implantation d'un progiciel spécialisé aussi performant puisse-t-il être. Le projet BPM est un projet stratégique. Conduit à son terme le BPM réformera les traditionnels principes de fonctionnement de l'entreprise. La définition d'une stratégie centrée processus et non plus fonctionnelle permet, lorsque celle-ci est bien menée, d'assurer une complète révision des cycles des dits processus.


a) Les trois dimensions du BPM

Le BPM est particulièrement bien trouvé en ce fait qu’il s’adresse à la totalité de l’entreprise selon trois dimensions essentielles.

Métier: la dimension « Valeur »

La valeur et la création de la valeur, que ce soit pour le client ou pour l’ensemble des acteurs de l’entreprise, correspondent à la dimension « Métier ». Les objectifs sont atteints, les performances toujours en amélioration, une productivité accrue , dans le but d’avoir toujours plus de client fidèle et satisfait.

Le BPM contribue de manière unique à aligner les activités opérationnelles sur les objectifs et les stratégies. Le BPM concentre les efforts de l'entreprise sur la création de valeur pour le client.

Processus: la dimension « Transformation »

La dimension « transformation » s’appuie sur des activités structurées que l’on nomme processus pour créer de la valeur. Les processus opérationnels sont les différentes ressources qui permettent la création de produits ou de services pour les clients. Cette «transformation» est la manière de fonctionner d’une acticité. Plus cette transformation est


efficace, plus il y a de valeurs créées. Le BPM contient les méthodologies qui décuple l'efficacité de l’entreprise à l'aide de systèmes plus performants de définition, de mesure, d'analyse et de contrôle. Grace au BPM, les processus métiers sont plus efficaces, plus transparents et plus souples. Les problèmes, antérieurs qui furent sérieux et risquait des dommages colossaux pour l’entreprise, sont réglés en amont. Les processus produisent moins d'erreurs, et les erreurs sont détectées plus rapidement avant une correction éventuelle.

Les processus sont plus cohérents, génèrent moins de perte de temps et donc la productivité n’en ait que plus meilleure, et donc par la même, ils créent une plus grande valeur ajoutée. Le BPM permet d'améliorer cette efficacité directement en jouant sur l'automatisation et la coordination des individus, des informations et des systèmes.

Contrairement aux méthodes et aux outils du passé, le BPM ne s’impose pas via des systèmes de contrôles rigides et non adaptables, bien plus encore, le BPM permet une adaptation de manière continue aux évènements en temps réel.

La transparence des processus, fondamental pour l'efficacité des opérations, pendant plusieurs années n'a fait l'objet d'aucune attention, les processus étaient codés dans des systèmes incompréhensibles pour le commun des mortels. Le BPM ouvre les boîtes noires et révèle le fonctionnement interne des processus métiers. Avec le BPM, voir directement tous les éléments constituant un processus, dont le modèle, les workflows, les règles, les systèmes, les participants, les performances en temps réel, ainsi que les évènements et les évolutions devient un principe fondamental. Le BPM permet aux fonctionnels d'agir directement sur la structure et le flux des processus.

De tous les besoins des opérationnels, le plus pressant est le besoin d'agilité, une capacité requise à d’adaptation aux évènements et aux circonstances tout en gardant une productivité et des performances. Le BPM permet cette flexibilité des processus en minimisant le temps et les efforts requis pour traduire les besoins métier et les idées, en action. Le BPM permet aux fonctionnels de définir rapidement et précisément des processus en s'appuyant sur des modèles de processus. Elle leur permet d'effectuer des analyses sur des scénarios. Elle leur permet de configurer, personnaliser et modifier les flux de transactions, et d'en modifier des règles métier. Elle traduit directement la conception du processus en exécution, les systèmes sont intégrés et les applications générées sans code et en totale transparence. De plus, la plate-forme BPM est livrée avec des composants qui facilitent et accélèrent le développement et l'intégration.


Management: la dimension « Mise en œuvre »

Le Management est la dimension « Mise en œuvre ». Le management met les personnes et les systèmes en mouvement et les processus de production en action afin d'atteindre des objectifs métier. Les processus permettent le succès d’une activité grâce notamment avec aux outils que procure le management. Avant le BPM, la mise en œuvre de processus et leur construction passaient par l'utilisation d'outils divers, d'applications uniques à un poste de travail, de méthodes et de techniques manuelles et spécifiques à chaque processus. Avec le BPM, tous les systèmes, les méthodes, les outils et les techniques relatifs au développement de processus et à leur gestion sont mise en commun dans un seul système qui offre par ailleurs la visibilité et les contrôles indispensable à l’amélioration par des ajustements continues.

b) Le catalyseur: la technologie BPM

Les rôles fondamentaux du métier, des processus et de la gestion dans les entreprises ont été définis, étudiés et améliorés tout au long des décennies précédentes, par les chefs de projet et les responsables. Mais face à l’évolution toujours plus rapide de la technologie une seule solution s’ouvre aux entreprises pour faire passer le métier, les processus et le management à un niveau supérieur, la technologie du BPM. Ingrédient essentiel de la « méthodologie » du BPM, elle est le catalyseur du besoin toujours plus accrue d’un développement plus rapide et plus efficace du métier de l’entreprise.

La technologie BPM est le produit de nombreuses années de développement et d'expériences concrètes, elle tire parti des derniers avantages que procurent les systèmes d'information et le traitement des données, carrefour de toutes les architectures logicielles, des langages et des protocoles. La technologie BPM constitue une séparation, un nouveau modèle en termes de souplesse, de management et de contrôle des données et des informations. En tant que technique complète de gestion, le BPM est le résultat de la combinaison d'avancées techniques, de méthodes et de pratiques qui ont fait leur preuve dans la modélisation de processus métier.


La technologie BPM comprend tout ce dont l’organisation a besoin pour concevoir, mettre en œuvre et contrôler des processus métier :

La modélisation et la conception vous permettent de définir rapidement et rigoureusement des processus qui reproduisent des chaînes de valeur et d'arranger les rôles et les actions de toutes les personnes, systèmes et autres ressources.

L'intégration doit se faire de manière universel, elle doit pouvoir intégrer n’importe quel système d’information, système de contrôle, sources de données et autres technologies dans des processus métiers. Grace notamment à l’'architecture orientée services (SOA), elle devient plus facile et encore plus rapide. Rien ne sera écarté, tout sera réutilisable.

La supervision de l'activité métier et le contrôle vous permet d'agir sur les processus en fonction des circonstances, comme des changements de règles, des notifications, des exceptions et des remontées d'informations.


c) Le BPM: un modèle pour le succès

Comme les processus représentent des chaînes de valeurs qui sont souvent transverses à des départements fonctionnels et même à des activités distinctes, le BPM transforme l'architecture métier et les pratiques de gestion. Le BPM orchestre les processus, ce qui a des implications dans la manière dont les gens communiquent. Les comportements sont différents, ce qui a un impact sur les rôles, la nature du travail et les motivations.

Le BPM est une infrastructure métier

Le BPM adresse ensemble toutes les dimensions du métier et offre une nouvelle approche de participation et de collaboration au sein même des équipes notamment entre les équipes fonctionnelles et informatiques. Le BPM favorise les améliorations rapides des processus tout en atteignant rapidement leur performance et maintenant leur état de stabilité.

Le BPM est une discipline centrale – qui comprend des outils et des techniques – qui connecte les entreprises et les organisations en améliorant la performance des processus opérationnels, les rendant plus flexibles, plus transparents et plus efficaces.


d) Intérêt du BPM

Les stratégies des entreprises doivent évoluer rapidement, du fait des regroupements, des fusions et acquisitions, de la diversification des offres commerciales, du développement du e-commerce, de la gestion de la relation client, des nouveaux modes ou canaux de distribution, etc. Par ailleurs, la quête incessante de productivité et le peu de vision globale entre les processus sont parfois problématiques. Pour maîtriser tous ces paramètres, les outils informatiques deviennent essentiels.

Lancées depuis plusieurs années, les technologies BPM arrivent aujourd'hui à maturité. Les experts métier et ceux du système d'information les utilisent maintenant de plus en plus. Cependant, la mise en œuvre de ces outils nécessite une réorganisation profonde des entreprises, ce qui entraîne de nombreux changements. En effet, pour tirer tout le bénéfice de ces solutions, l'ensemble de l'entreprise doit adopter leurs concepts et leurs outils, depuis les décideurs jusqu'aux métiers plus opérationnels. Ces changements sont souvent difficiles à imposer, les outils et méthodes des technologies BPM inspirant la crainte que les organisations soient profondément déstructurées et que tout soit automatisé au détriment


de l'initiative individuelle. Or le BPM prend justement en compte à la fois les dimensions humaines au sein des processus automatisés, contrairement aux générations précédentes de système d'information.

Le BPM apporte en effet une meilleure compréhension des mécanismes de l’activité d’une entreprise, de leurs enchaînements, mais entraîne aussi une remise en question de chacun. Si, par son formalisme, la technologie BPM permet le dialogue entre les acteurs métiers et ceux du système d’information, il faut vaincre les réticences, ou les appréhensions qui émanent du changement. Les tâches assignées aux acteurs humains peuvent être modifiées, qu’ils soient les créateurs des processus ou qu’ils en soient les interprètes. L’entreprise est un lieu de vie où chaque acteur communique et échange des informations de façon continue. De ce fait, les coopérations entre chacun sont également susceptibles de subir des évolutions.

Si de nouveaux besoins justifient l’emploi du BPM, cette technologie pourrait en faire naître à son tour. Comme pour le Web 2.0, le développement des plates-formes de e-commerce, par exemple, est susceptible d’être amplifié par l’utilisation du BPM, tant du point de vue des économies possibles à réaliser, que d’un point de vue technique.

Les bénéfices pour l'entreprise sont multiples :

- La réduction des délais et donc des coûts induits par l'évolution des services du SI.

- La réduction des délais de mise sur le marché de nouvelles offres par assemblages de services existants. Les services communs à plusieurs plates-formes de services sont en effet mutualisés et des collaborations entre plates-formes de services peuvent être envisagées pour le déploiement de services composites.

- L'amélioration de l'efficacité et de la productivité par la rationalisation des méthodes et des bonnes pratiques de développements.

e) L'"urbanisation", une notion essentielle

Le BPM prend sa source avec la notion d'"urbanisation" informatique. En effet, les concepts développés dans le domaine de l'habitat humain (organisation des villes, du territoire) ont été réutilisés dans les années 1990 en informatique pour modéliser l'agencement du système d'information (SI) d'une entreprise. L'objectif est en effet de réussir à déployer un SI capable de soutenir et d’accompagner la stratégie de l’entreprise dans le meilleur rapport coûts/qualité/délais. Pour cela, l'organisation du SI est représentée à l’image d’une ville. Il est découpé en modules autonomes, de taille de plus en plus petite : les zones, les quartiers (et les îlots si nécessaire) et les blocs (blocs fonctionnels). Entre chaque module se dessinent des zones d’échange d’informations. L'évolution de ces recherches sur l'urbanisation


informatique a conduit à la création de systèmes plus évolués, dont le BPM est aujourd'hui l'aboutissement.

f) Le BPMS : une suite

Il y a un « S » retrouve souvent à la fin du sigle BPM. Le « S » de BPMS signifie « Suite ».

Le BPMS est une suite logicielle d'outils BPM intégrés dans un environnement unique qui met en œuvre tous les aspects de la technologie BPM de façon homogène.


III. Architecture technologique du BPM

A l’heure actuelle, nombreux sont les instruments qui permettent de mettre en place la technologie BPM. Ces outils sont regroupés dans un ensemble que l’on appel Suite BPM ou BPMS. Même s’ils divergent sur quelques points, l’architecture technologique générale reste globalement identique. Il s’agit tout d’abord de modéliser les processus, de les tester grâce à la simulation, de les exécuter, puis enfin de les observer.

Cette architecture technologique contient tous les outils permettant de gérer de bout en bout les processus métier. Elle comprend :

-Un mécanisme d’interaction.

-Un référentiel de métadonnées.

-Un amas d’outils de conception de processus.

-Un moteur de simulation intégré.

-Un environnement d’exécution.

-Un environnement de travail unifié


a) Référentiel de métadonnées

Les métadonnées sont des données sur les données, il s’agit d’informations sur les données. Les métadonnées sont en quelque sorte le guide de référence qui nous permet (à nous et au système) de savoir ou aller pour accéder aux services d’information et au processus. Elles décrivent les services, leurs attributs ainsi que leurs relations aux autres métadonnées. Les métadonnées sont conservées dans une bibliothèque centralisée (appelée annuaire de contrôle) pour stocker l'information sur tous les éléments de la conception de processus, comme les services Web, les services de règle, les modèles de processus, les documents etc.

Le référentiel est utilisé pour conserver les composants afin de les réutiliser dans le cadre du développement et de l'assemblage de nouveaux processus.

b) Modélisation unifié des processus

On sait qu’aujourd’hui la plupart des échecs des projets informatiques est du à une mauvaise communication entre les informaticiens et les responsables fonctionnels de l’entreprise. Ainsi, la plupart des outils fournit par les logiciels sont inadaptés aux besoins des utilisateurs


et donc souvent inutilisé par ces derniers. Le BPM a pour vocation de fournir un ensemble complet de fonctionnalité permettant d’associer les informaticiens et les responsables métiers dans la modélisation de processus. Ceci est possible grâce à la mise en place d’un environnement unifié qui leurs permet de collaborer sur la modélisation de processus, la mise en place de règle métier et de routage ainsi que sur la définition d’indicateur clé de performance(KPI). Cet environnement permet de gérer des utilisateurs de niveaux de compétence très variés.

La modélisation des processus dans les BPMS se compose de plusieurs étapes :

-Définition des processus et des workflow.

-Développement des processus.

-Définition des règles métiers.

-Conception des interfaces utilisateurs.

c) Définition des processus et des workflow

L’ensemble d’outils de conception permet aux analystes métiers de concevoir et de documenter les processus utilisables par les moteurs d’exécution. Ils peuvent également définir des indicateurs de performance (KPI) sur ces processus qui serviront aux opérateurs métiers. Ces instruments de conception sont toujours graphiques et accessible via une interface ergonomique pour facilité la saisie des développeurs. On peur par exemple utiliser le Drag & Drop pour déplacer des icones.


On peut constater que les outils de développement produisent souvent des descriptions de processus dans une notation standard tel que BPMN ou encore XPDL. Ceci permet de favoriser la communication et la compréhension entre les développeurs. De plus, il existe des processus qui ne peuvent pas être modélisé sous une forme exécutable avec l’outil. Dans ce cas la plupart des BPMS offre la possibilité de documenter les informations requises dans le contexte du processus pour assurer une communication claire entre les développeurs.

-Développement des processus.

C’est dans cette phase que le développeur crée les processus en travaillant à partir du même modèle de processus défini par les utilisateurs métier, en utilisant la documentation que ces derniers ont fournie. Les développeurs écrivent le modèle et le décompose parfois en sous processus. Ils ajoutent, enfin, des détails techniques, comme des informations sur les services, les formats de données, la journalisation de ces données et leur disponibilité.

Un outil de conception graphique

Source :Les bases du BPM (SoftWare AG)


-Definition des règles métiers.

Les règles métiers sont l’ensemble des politiques et des procédures qui automatisent la prise de décision dans un processus métier. Les règles gouvernent le workflow et alertes les responsables des événements qui surviennent (ex : Si le volume moyen de commandes croît de plus de deux gradients standard, envoyer une alerte au service Finance). Dans la plupart des logiciels, ces règles étaient entrées en dur dans le logiciel et il fallait un minimum de connaissance en développement pour les modifier. Les BPMS externalisent la gestion de ces règles par le biais de moteurs indépendants qui permettent aux responsables métier de modifier ces règles facilement via des interfaces.

-Conception des interfaces utilisateurs.

Dans une démarche BPM, les utilisateurs interagissent constamment avec des ordinateurs via des interfaces graphiques. Les outils BPMS proposent donc naturellement un ensemble d’instruments permettant de créer facilement des applications et leurs interfaces utilisateurs. Pour créer ces applications, on utilise souvent des CAF (Composite Application Framework). Les CAF sont des environnements simple d’utilisation permettant de créer rapidement des interfaces sans codage (plus besoins de code java ou HTML pour créer des interfaces). Les CAF incorporent un outil de Drag & Drop et les outils de développement d’interface de dernière génération et notamment le Web 2.0 (AJAX, WYSIWYG…).

d) Simulation

Après avoir mis en place vos processus, il est nécessaire de le tester avant de le mettre en exploitation. C’est la, tout l’intérêt de l’environnement de simulation que proposent la plupart des BPMS. En effet, on peut aisément procéder à une simulation informatique du processus pour analyser son comportement en agissant sur toute une série de conditions. Il n’est pas nécessaire d’exporter le modèle sur une autre application pour la simulation puisqu’on reste dans le même environnement que celui utiliser pour la modélisation. Ceci permet un gain de temps considérable.

Les simulations reflètent le déroulement des processus selon différents scénarios dans lesquels on peut paramétrer les caractéristiques des taches telles que les contraintes de ressources, les couts, les durées et les caractéristiques des files d’attente.

En ce qui concerne les résultats de la simulation, ils sont présentés en temps réel aux analystes tandis que la simulation progresse. La présentation est effectuée de manière simple notamment par le biais de graphiques permettant de voir rapidement l’effet des modifications apportés sur les processus. Enfin, les BPMS fournissent un rapport global post-


simulation montrant plus de détails tel que des statistiques sur la longueur des files d’attente, les étapes accomplies, les erreurs …

e) Exécution des processus

L’environnement d’exécution est une sorte de système d’exploitation qui gère et supervise en temps réel la totalité du déroulement des processus implémentés. Il est composé de deux moteurs principaux: le moteur d’exécution et le moteur d’analyse.

Le moteur d’exécution ordonne les activités et gère les interactions définies dans le modèle de processus. Son rôle est également de router les informations vers les bonnes personnes en fonctions des règles de routage préétablies. Son rôle est également d’assurer la remontée d’informations sur l’état du workflow pour vérifier que le travail est bien réalisé. Enfin, le moteur d’exécution a également pour mission de gérer les interactions avec les applications tierces notamment grâce au Middleware.

Le moteur d’analyse a tout d’abord la charge d’assurer la collecte d’un maximum d’information sur les processus durant leurs exécution. Il pourra par la suite analyser minutieusement ces données puis enfin les présentées de manière claire et structuré aux propriétaires des processus. Voici globalement ce qu’il gère :

-Supervision des processus : collecter et traiter constamment les données liées aux transactions des processus. Assurer le monitoring des volumes (tels que le nombre de commande clients), les vitesses (temps des taches), les erreurs (telles que les transactions hors séquence).

-Alerte : Prévenir les utilisateurs quand les seuils d’alerte sont dépassés. On signale ces alertes par email, SMS ou encore via des interfaces WEB.

-Apprentissage statistique : Générer uns base de connaissances sur les statistiques de performances des processus (ex : temps d’exécution moyen d’une tache) pour ensuite constituer automatiquement les limites statistiques inférieures et supérieures utilisable par le moteur d’alerte.

-Analyse prédictive : Comprendre comment les processus fonctionnent puis prédire statistiquement les évènements à venir. On peut, par exemple, détecter des scénarios de dégradations possibles, lever des alertes et agir sur les leviers des processus avant que le service soit impacté.


f) L’environnement de travail unifié

L’environnement de travail unifié est la couche supérieure de l’architecture technologique du BPM. Elle correspond à ce que l’utilisateur visualise et sa mission est de coordonner les taches quotidiennes spécifiées par le modèle de processus. Cet espace de travail se décompose en trois grands outils :

-un outil de listing des taches entrantes : La liste des taches entrantes informe l’utilisateur du processus des taches et lui fournit des informations, sur le statut, la priorité et la délégation. La notification est souvent réalisée par email ou via une interface web.

-un outil de management des processus et des personnes. Ce deuxième outil permet aux managers de gérer à leurs manières les processus et les actons des personnes qui en dépendent. Ils accèdent grâce à cet outil à une représentation haut niveau et au statut des taches assignés aux utilisateurs du processus. Ceci permet de laisser un levier à l’homme sur le contrôle des processus.

-un tableau de bord. Grace à cet outil, les utilisateurs métier peuvent visualiser la progression des processus métiers. Cet outil est aussi appelé BAM (Business Activity Monitoring) et permet aux utilisateurs de procéder à leur propres analyses et d’identifier les causes des problèmes rencontrés par les processus. L’interface graphique très intuitive permet de visualiser à un haut niveau un processus en cours d’exécution, avec des indications précises sur les chemins critiques et les goulots d’étranglement par exemple. De plus, les tableaux de bord utilisent la même représentation graphique du modèle de processus que celle défini au début du cycle de vie. Les utilisateurs métiers visualisent donc le fonctionnement du processus qu’ils ont spécifié.


g) Interaction BPMS

On constate que la technologie BPMS s’interface avec un grands nombre d’outils tiers tel que Microsoft Office, Lotus notes, des systèmes d’ERP, des systèmes de gestion électronique de documents, des outils d'analyse tels que Minitab ainsi qu'avec des outils de Business Intelligence. Ainsi vous pouvez aisément inclure dans la solution des outils qui font déjà partie de votre système informatique. Ceci est rendu possible grâce à l’architecture SOA (Service Oriented Architecture) couplé à la technologie ESB (Enterprise Service Bus) qui rend plus simple et plus rapide l’intégration de n’importe quel système d’information, système de contrôle, sources de données et autres technologies dans des processus métier.

Architecture orienté service

L'architecture orientée services est un moyen d’améliorer pour les entreprise la réutilisabilité, l'interopérabilité et la réduction de couplage entre les différents systèmes qui implémentent leurs systèmes d'information. Il s’agit en fait d’un moyen de faire interagir et

Représentation BAM

Source :les bases du BPM (Software AG)


communiquer plusieurs applications hétérogènes en les décomposant en services. Cette communication synchrone ou asynchrone peut consister en un simple retour de données ou en une activité (coordination de plusieurs services). Ainsi, une application devient un ensemble de services qui dialoguent entre eux par des messages. Au sein de l'architecture orientée services, on distingue les notions :

-d'annuaire : contient l'ensemble des services disponibles au sein du SI, il participe ainsi activement à la mise en œuvre d'une cartographie dynamique du SI.

- de contrat : règle de fonctionnement du service.

-de bus : Le bus a un rôle de médiateur (middleware) entre le consommateur et le producteur du service, le bus utilisé dans les BPMS est l’ESB.

Voici une illustration du fonctionnement de SOA :

Enterprise Service Bus

Architecture SOA

Source :www.softwareag.com


Comme l’indique Roy Schulte, l'ESB agit comme une colonne vertébrale légère et omniprésente de l'intégration à travers laquelle les services logiciels et les composants applicatifs circulent. En effet, l’Enterprise Service Bus possède comme son nom l’indique une architecture en bus s’opposant à l'architecture hub & spoke des premiers EAI( Intégration d’applications d’entreprise). Ceci fait de l'ESB une solution hautement distribuée.

L'ESB possède quatre fondements:

Le Middleware Orienté Message (MOM) qui permet l'échange de messages de manière asynchrone entre les applications. Ainsi chaque message est déposé sur une file d'attente avant d'être consommé par le destinataire.

Les services Web qui permettent d'interfacer les applications avec le bus. Chaque service contient une logique d'intégration des messages (transformation, routage, etc).

Les transformations qui concernent les messages circulant sur le bus, elles sont essentielles dans un ESB car son rôle est de permettre à des applications de converser même si elles définissent différemment leurs données.

Le routage intelligent. C'est en fait l'ESB qui va déduire la destination du message en fonction due contenu du message et des règles qui ont été définies.

Voici un schéma qui illustre le fonctionnement de l’ESB :

Architecture ESB

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Enterprise_Service_Bus


http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/32/ArchitectureESB.png

IV. Avantages et inconvénients du BPM

Dans notre entreprise, avant d’adopter la Gestion des Processus Métiers, nous effectuerons au préalable l’inventaire des côtés (négatifs et) positifs de cette démarche.Le BPM apportera indéniablement une amélioration au sein de l’organisation de l’entreprise.

Le BPM associe des méthodes de gestion de processus qui ont fait leur preuve avec une nouvelle classe d'outils logiciels pour les entreprises. Elle permet de gagner considérablement en vitesse et en agilité pour améliorer les performances d'une organisation. Avec le BPM :

Les responsables fonctionnels peuvent plus facilement mesurer, gérer et contrôler tous les aspects et les éléments de leurs processus opérationnels.

Les responsables informatiques peuvent directement mettre leurs compétences et leurs ressources au service du métier.

Les employés d'une entreprise peuvent mieux coordonner leurs efforts et améliorer leur productivité et leurs performances personnelles.

L'entreprise dans son ensemble peut répondre plus rapidement aux transformations et aux défis de son marché pour continuer à atteindre ses objectifs.

Le BPM fait évoluer rapidement l'environnement du monde des affaires.

Le projet BPM implique une étroite communication entre les spécialistes des technologies et les managers en charge des processus métiers. En fait, un BPM réussi n'est pas seulement process-centric, ce qui n'aurait aucune pérennité. Il se doit d'être aussi Human-centric. C'est là la cible ultime du projet. Ceci peut entrainer des conflits au sein même de nos sociétés, dues aux incompatibilités d’avis et d’humeurs

a) Les avantages du BPM

Les 5 avantages clés de la mise en œuvre d’une gestion des processus métiers :

*Simplifier les processus

Avant de se lancer de suite dans la phase de conception, la modélisation va permettre d’étudier et de rationaliser les processus.


*Améliorer l’efficacité des opérations

La durée des cycles est réduite. Davantage d’opérations pourront être traitées sans personnel supplémentaire.

*Contrôler les processus métiers

La standardisation des documents est largement favorisée. L’entreprise obtient une très bonne conformité aux diverses réglementations grâce à la mise en œuvre de pratiques éprouvées.

*Favoriser une flexibilité maximale

Comme la modélisation des processus s’effectuent à l'aide diagrammes évolués et sans code informatique, les réponses aux évolutions des besoins sont largement facilitées. Le cycle de mise en œuvre de processus complexes se compte en semaines et non en mois ou années.

*Suivre la performance des processus

Les données sont capturées et regroupées pour former des indicateurs de performance, et être synthétisées dans des tableaux de bord. Les alertes mises en œuvre sont déclenchées et avertissent automatiquement les personnes concernées.

b) Le BPM : Un avantage pour chacun

L'apport du BPM est général ; toute l'entreprise peut en bénéficier. Voici quelques exemples parmi d'autres :

Automatisation. Productivité accrue, cohérence, fiabilité, diminution des erreurs, augmentation de la satisfaction clients et de la conformité.

Agilité. Rapidité de la résolution de problèmes, de la mise au point de solutions et de la transformation.

Flexibilité. Combiner la granularité, la portée et les fonctionnalités des systèmes d'information avec l'agilité, la flexibilité et l'innovation des technologies modernes telles que le Web 2.0. Améliorer une plate-forme technologique avec les outils et les techniques de CPI, les tableaux de bord prospectifs, la méthodologie, la gouvernance, les frameworks et les métadonnées.

Visibilité. Suivre en temps réel les transactions commerciales, de façon individuelle, pendant toute la durée d'un processus, descendant jusqu'au niveau des sous-processus,


remontant jusqu'au niveau du macro-processus, et visualisant le processus sous l'angle d'un rôle particulier.

Collaboration. Alignement et participation, surtout entre l'informatique et le métier.

Gouvernance. Un modèle solide de gestion du contrôle et du changement qui donne confiance aux clients, aux partenaires, aux fournisseurs, aux régulateurs et aux acteurs de l'entreprise. Le BPM garantit le respect de politiques d'utilisation et fournit le moyen de surveiller les tâches et leurs enchaînements.

Le BPM facilite l'atteinte des objectifs du métier de l'entreprise : croître toujours plus, tout en améliorant les performances ; une innovation perpétuelle ; une productivité accrue ; un client toujours plus satisfait et fidèle ; des équipes toujours plus efficaces.

Le BPM contribue de manière unique à aligner les activités opérationnelles sur les objectifs et les stratégies.

Le BPM concentre les efforts de l'entreprise sur la création de valeur pour le client.

Le BPM répond bien plus rapidement au changement, entretenant l'agilité requise pour s'adapter en permanence.

Avec le BPM, les processus métiers sont plus efficaces, plus transparents et plus souples. Les problèmes sont résolus bien avant de devenir sérieux. Les processus produisent moins d'erreurs, et les erreurs sont plus rapidement détectées pour être corrigées.

Des processus efficaces et transparents :

Contrairement aux méthodes et aux outils du passé, le BPM n'impose pas l'efficacité via des systèmes de contrôles rigides et non-adaptables focalisés sur des domaines fonctionnels. A la place, le BPM permet de s'adapter de manière continue aux évènements en temps réel.La transparence est la capacité d'ouverture et de visualisation – c'est primordial pour l'efficacité des opérations. Longtemps, la transparence n'a fait l'objet d'aucune attention, les processus étant codés dans les arcanes de systèmes inintelligibles pour le commun des mortels. Le BPM ouvre les boîtes noires et révèle le fonctionnement interne des processus métiers. Avec le BPM, vous pouvez voir directement tous les éléments constituant un processus, dont le modèle, les workflows, les règles, les systèmes, les participants, les performances en temps réel, ainsi que les évènements et les évolutions. Le BPM permet aux fonctionnels


d'agir directement sur la structure et le flux des processus, et de suivre aussi bien les résultats que ce qui les a induits.

c) Un logiciel rend la vie plus facileLa gestion de la gamme complète d’un cycle de vie d’un processus requiert un logiciel. Les processus d’affaires ne sont pas restreints par les lignes départementales. Donc, il est important que les entreprises documentent, communiquent et attribuent la responsabilité pour leurs processus. Dans les années récentes, les logiciels de BPM sont apparus dans la tendance des logiciels d’entreprise. Aujourd’hui, il existe des produits qui vous aident à développer et mapper vos processus. Ces produits enregistrent toutes sortes de contenu de processus liées aux mappes de processus et fournissent la capacité de communiquer les connaissances se rapportant aux processus à tout le monde via le Web.

Par contre, BPM représente beaucoup plus que la gestion des connaissances de processus. C’est une étape critique et nécessaire pour accomplir une gestion des résultats d’affaires basée sur des faits et la performance de processus spécifique. La surveillance de la performance des processus et l’automatisation des processus sont deux composantes que les entreprises utilisent pour mieux réussir dans la performance de leurs processus.

Prise seule, la surveillance de la performance supportée par des outils de tableau de bord présente l’information la plus récente sur le statut de la performance et les tendances aux décideurs à tous les niveaux. Ceci permet une approche beaucoup plus proactive face aux conditions d’affaires évoluant, améliorant l’agilité de l’entreprise. Ceci démontre aussi clairement la performance des processus telle qu’elle se rapporte aux objectifs d’affaires.

Dans plusieurs cas, l’automatisation d’un processus d’affaires et la collecte de données de processus clés et du contenu pendant l’exécution peuvent apporter beaucoup de valeur. Les processus peuvent être automatisés en utilisant un moteur de flux de travaux; les produits de nos jours peuvent surveiller et mesurer la performance des processus et fournir de la rétroaction pour l’amélioration. Les processus automatisés peuvent livrer des données de performance critiques permettant des actions correctives dans les meilleurs délais.

Finalement, toutes les connaissances recueillies pendant le cycle de vie d’un processus doivent être disponibles pour toutes les parties prenantes, peu importe où elles sont situées, afin d’accélérer une prise de décision rentable.

Privilégier l'opérationnel plutôt que l'informatique


Ainsi, le BPM est plébiscité par les Départements informatiques car il s'appuie sur les applications existantes. Mais qu'en pensent les utilisateurs finaux ? A la différence de l'EAI (Enterprise Application Integration), le BPM est une technologie flexible et facilement paramétrable par un utilisateur non technicien.

Ces caractéristiques sont très appréciées par les divisions souhaitant bénéficier d'une visibilité et d'un contrôle sur leur propre domaine, sans dépendre de leur département informatique. Remettre les processus entre les mains des utilisateurs plutôt que de les réserver aux seuls informaticiens est un argument commercial essentiel.

Et cet argument porte, car les dirigeants d'entreprises ont été échaudés par les promesses jamais tenues des éditeurs de logiciels spécifiques. Les spécialistes du BPM, tels que Metastorm, s'attachent désormais à promouvoir les avantages concrets offerts par la technologie et à cibler pour cela les dirigeants des départements. Le Département informatique ne doit toutefois pas être perdu de vue. Pour garantir la réussite de la mise en œuvre d'un système de BPM, il est essentiel que le département informatique et les dirigeants se comprennent et collaborent dès les premières phases du projet.

Vision de l’avenir.

L'attrait du BPM réside dans une approche reposant avant tout sur le bon sens. Selon Scott Dixon, CEO de Lanner Group, société spécialisée dans la gestion des processus métier et la simulation, le BPM vise dans l'avenir à ce que les processus facilitent la gestion de l'organisation par les collaborateurs eux-mêmes.M. Dixon imagine que dans dix ans, un cadre pourra travailler sur un parcours de golf, tout en suivant l'exécution d'une commande importante à l'aide de son PDA. En fonction des informations ainsi collectées, celui-ci pourra choisir de continuer à jouer, de passer directement au 18ème trou ou d'appeler un collègue qui pourra l'aider à solutionner le problème.

Le BPM permet la gestion des processus en fonction des objectifs, indiquant non seulement si les objectifs sont atteints, ce que d’autres outils du marché proposent également, mais surtout ce pourquoi ils ne le sont pas et comment les remplir.

Une autre composante majeure du BPM est l’intégration des données non structurées comme les informations présentes dans les bases de données, les documents papier, toutes


les informations externes aux systèmes qui ne sont pas prises en compte par les outils d’EAI ou autres.Le secteur du BPM est donc un marché très porteur car récent – le BPM en tant que teln’existe que depuis 1 an et demi – et extrêmement porteur. Il est donc normal qu’il suscite autant d’intérêt de la part des éditeurs. La concurrence accrue est donc difficile pour les acteurs de réelles solutions de Business Process Management à l’heure actuelle, mais devrait être bénéfique sur le long terme car l’évolution du marché ne peut se faire que vers un retour à la vrai notion de BPM et donc vers des produits répondant à l’ensemble des fonctions inclues dans la gestion des processus.

d) Les enjeux métier du BPM.Quatre enjeux métier motivent l'adoption du BPM au sein des entreprises :

Améliorer un processus ou un sous-processus. Les entreprises mettent en œuvre du BPM pour améliorer un processus donné. Typiquement, ce ne sont pas des chaînes de valeur intégrales, mais des sous-processus dans une chaîne de valeur. Dans ce cas, le BPM permet d'élaborer plus rapidement une solution. Ce peut être aussi l'occasion de se livrer à une première expérience avec le BPM.

BPM(S) pour CPI. Du fait de la synergie entre BPM et les méthodologies CPI telles que Lean, Six Sigma, SCOR, TQM et ainsi de suite, de nombreuses entreprises qui se sont lancées dans une initiative CPI implémentent aussi une Suite BPM en tant qu'outil technologique pour mener à bien leur programme d'amélioration continue des processus.

Le BPM pour la SOA. De nombreuses organisations informatiques ont adopté des architectures orientées services (SOA) et exposent des services pour une intégration nouvelle génération. Le BPM s'appuie sur la SOA pour produire un système à haute valeur ajoutée (Suite BPM).

Transformation du métier de l'entreprise. Combinaison de la technologie BPM et des méthodes CPI, le BPM représente le cadre conceptuel (ou Framework) le plus complet pour accompagner la transformation du métier de l'entreprise.

En résumé, BPM aide les entreprises à:

devenir plus responsable, améliorer la clarté, améliorer la visibilité, sauver de l’argent,


réagir plus rapidement à la compétition.

V. Conclusion

VI. Bibliographie


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