Le Bonbon - Paris Est - Avril 2014
description
Transcript of Le Bonbon - Paris Est - Avril 2014
ELLE EST PAS BELLE LA VIE ?!
Avril 2014 - n° 53 - www.lebonbon.fr
PARIS EST
Photographe : Flavien Prioreauwww.flavienprioreau.com [email protected]èle : Hugo
• 3
Président
Jacques de la Chaise
Rédacteur en chef
Michaël Pécot-Kleiner
& Arnaud Chaillou
Graphiste
Charles Feutrier
Secrétaire de rédaction
Louis Haeffner
Rejoignez-nous
Contactez-nous
01 48 78 15 64
SAS Le Bonbon
12, rue Lamartine 75009 Paris
SIRET 510 580 301 00032
Imprimé en France
Chefs de publicité[email protected]
06 80 17 35 [email protected]
06 83 22 97 63
ÉDITO
Dans le merveilleux monde des bisounours, y'a un truc qui est bien
casse-bonbon : c'est ce qu'on appelle la deadline, ou ligne de la mort.
Tu vois, d'habitude, le bisounours est d'un naturel plutôt jovial, frivole
voire insouciant, on peut aussi dire plus abruptement qu'il est un peu
con sur les bords, mais heureux d'être con, attention.
Le bisounours sait qu'il a un boulot à rendre pour une date donnée,
mais le bisounours s'en fout, il se dit que la deadline ou ligne de la mort
est encore bien loin, et qu'il a largement le temps de profiter de la vie
en toute tranquillité.
En plus, et c'est un fait avéré, le bisounours se sent beaucoup plus
créatif quand il bosse dans l'urgence, du moins, c'est ce qu'il croit, car
en toute objectivité, c'est surtout un bon prétexte pour ne rien glander.
Alors voilà, les jours passent, la deadline ou ligne de la mort arrive à
grands pas, et voilà que le bisounours commence à stresser, mais un
stress de bisounours, c'est pas très violent, vous vous en doutez.
Vient enfin la veille du jour fatidique, et là, le bisounours se lève au beau
milieu de la nuit tout en sueur. C'est à cet instant précis que celui-ci
se transforme en gremlins en pleine menstruation : « Merde se dit-il,
je suis à la méga-bourre, je vais devoir passer une nuit blanche à écrire des textes. Heureusement que je suis très créatif quand je bosse dans l'urgence. » C'est ce manque de sommeil évident rendu possible par
l'ingestion de divers excitants qui donnera à sa plume un je-ne-sais-
quoi de pertinent et d'unique.
Si vous vous êtes reconnus dans ce portrait du bisounours un peu
con, créatif et toujours en retard, c'est que vous êtes totalement
aptes à bosser pour le Bonbon. Vous pouvez m'envoyer vos CV à :
Moi à mon Bisounours/Je lui fais des bisous/Des gentils, des tout doux/
Des géants, des tout fous.
MPK
Bisounours en chef
PRIVATE RAVE PARTYFREE ENTRANCELE 25 ET 26 AVRIL 2014A PARTIR DE 23H00
SEB / MILOUZ / DAM /JEREMY / +SECRETS GUESTS
INDOOR&OUTDOOR SECRET PLACE INFOS : [email protected] System Funktion one
• 5
9. Régis Mailhot
23.Les Cyclofficines
21. Le Pop In
7. Les Nourritures Terrestres
13La Gouttière
15. Paris est à la rue
19. Le Marché de Belleville
11. Chinese Man
04 14
SOMMAIRE
PRIVATE RAVE PARTYFREE ENTRANCELE 25 ET 26 AVRIL 2014A PARTIR DE 23H00
SEB / MILOUZ / DAM /JEREMY / +SECRETS GUESTS
INDOOR&OUTDOOR SECRET PLACE INFOS : [email protected] System Funktion one
Fenêtres, portes, volets, stores
Spécialisé fenêtres bois à l’ancienne
Crédit d’impôt 10%
71, rue Condorcet - 9e - Tél. : 01 45 33 03 86
www.1001fenetresparis.com
1001 FENÊTRES
-15% sur vos
fenêtres
l’ab
us d
’alc
ool e
st d
ange
ureu
x p
our
la s
anté
, à c
onso
mm
er a
vec
mo
déra
tion
Restaurant - Bar
126, rue du Faubourg-Saint-Antoine - 12e
Tél. : 01 43 40 82 63
LE CHAT BOSSU
Un verre de vin offert pour une formule dîner
• 7
Tout seul sur scèneUne heure de Stand-up dans
l’univers d’un héros ordinaire, atta-
chant, toujours souriant, qui a une
vraie envie de bousculer certaines
mentalités, mais avec humour.
C’est à travers sa vie et ses expé-
riences qu’Akim va vous exposer sa
vision décalée du monde avec un
humour parfois grinçant…
Akim est super gentil ! Jusqu’au 26 avril Le Paname14, rue de la Fontaine-au-Roi - 11e
Soirée Discothèque Pour sa soirée mensuelle, le label I’m
a Cliché a encore écumé les contrées
lointaines pour proposer les meilleurs Dj's
aux insatiables clubbers de Belleville. Au
programme : Scott Fraser, Moscoman, et le
résident et fondateur d’I’m a Cliché, Cosmo
Vitelli, en tournée avec son groupe Bot’Ox,
pour ouvrir et clôturer la soirée.
I’m a ClichéVendredi 18 avril, de minuit à l’aube. La java 105, rue du Faubourg-du-Temple - 10e
Sous les pavés, la vigne On se rendra à la deuxième édition
du Salon Rue 89 pour y déguster
des vins issus d’une minorité de
vignerons aux valeurs humanistes
et attachés aux conceptions
artisanales. Des thèmes socié-
taux y seront également abordés,
notamment par le biais de débats.
50 vignerons proposant des vins
actuels et naturels en dégustation
seront présents.
Salon des vins Samedi 27 - dimanche 28 avrilLa Bellevilloise - 20e
LE BON TIMINGParis Est
LA BONNE BOUFFEArnaud Chaillou Communiqué Photo Noar Youcha
Les Nourritures Terrestres, c’est un petit havre de paix au milieu de la folie ambiante de la rue Oberkampf. Ce nouveau restaurant se démarque dans le quartier en proposant chaque jour une carte différente, une cuisine entièrement faite maison de produits frais achetés chez des commerçants du quartier, une convivialité et une douceur de vivre, si rare à Paris.
Les Nourritures Terrestres
Avec un nom pareil, hommage
au roman d’André Gide, véritable
hymne à la vie, faisant l’apologie
des sensations, la maison se
devait de se démarquer des
autres et de proposer des bons
produits.
Ouvert depuis moins de trois
mois, ce lieu à part donne un peu
de chaleur et de générosité à ses
clients, l’espace d’un moment à
partager. Manger dans l’arrière-
salle du restaurant, coupée du
monde avec son puits de lumière
et ses plantes tombantes, donne
l’impression d’être dans un patio,
loin de Paris et du stress.
Mehdi et Joachim, les deux
associés créateurs du restaurant
avaient vraiment tout pour
faire la paire. Le premier, chef
cuisinier passionné, après
avoir fait ses armes chez Mr
Arabian, bien connu dans la
profession, est un amoureux
de bonne cuisine et de vin. Le
deuxième, qui aime beaucoup
tout ça aussi, ancien directeur
de restaurant pendant sept ans,
apporte chaleur, convivialité et
professionnalisme dans l’accueil
et le service. De leur rencontre
il y a deux ans et de l’alliance
de cette maestria en cuisine et
de cette grande expérience de
la salle est né Les Nourritures
Terrestres, le petit nouveau qui
fait grand bruit dans le quartier !
Leur concept est simple,
ambitieux et efficace !
Chaque jour, le restaurant
propose à ses clients une
carte différente, ne travaillant
que du frais, que du fait
maison, se fournissant chez les
commerçants qui vendent les
meilleurs produits du quartier.
La journée commence tôt
pour Mehdi, qui arpente les
• 9
allées du marché du boulevard
Richard-Lenoir à la recherche de
l’inspiration du jour, comme il le
faisait lors de ses 5 ans passés
comme chef cuisinier à Belle-Île-
en-Mer où il avait l’habitude de
faire la criée, travaillant selon les
arrivages.
Ensuite, il passe scruter les
arrivages de notre pote Charly,
le célèbre poissonnier de la
rue Oberkampf, puis enchaîne
à Belleville, chez son boucher,
pour le dévaliser de ses meilleurs
morceaux ! Ensuite, la pêche
du jour se retrouve par magie
écrite à la craie sur les portes
du restaurant qui font office
d’ardoise ! On ne peut savoir à
l’avance ce qui va être proposé
au menu mais pour vous donner
l’eau à la bouche, melting pot
de ce sur quoi on peut avoir
la chance de tomber : bavette
d’aloyau de 400 grammes, bulots
aïoli maison, sardines marinées
à l’estragon, filet de taco à la
créole, bar grillé enlacé de
lardons, filet de Saint-Pierre,
burger au Cantal ou guacamole
maison, brandade de cabillaud,
de haddock, plats à la truffe,
caramel beurre salé… autant de
plats diversifiés et qui changent
tout le temps, à des tarifs
ultra compétitifs. Avec ça, une
belle carte de vins de petits
producteurs français à petits
prix. Pour l’apéro, la maison
propose aussi des planches de
charcuterie, de fromages, une
formule hareng mariné avec
des oignons et des shooters de
vodka !
Toutes les semaines, l’équipe
organise des concerts de jazz
avec de vraies pointures, de très
bons jazzmen peu habitués à
venir jouer dans des restaurants,
et deux vendredis par mois,
Charly himself vient faire sa
soirée huîtres ! Bref, une adresse
comme ça, ça manquait dans le
quartier !
Les Nourritures Terrestres110, rue Oberkampf - 11e
Paris Est
10 • Paris Est
LE BON HUMORISTEArnaud Chaillou Texte Photo Jean-Michel G
Régis Mailhotreprend les hostilités
Humoriste, trublion et homme de scène, Régis Mailhot investit le théâtre du Petit Saint-Martin et nous régale de ses bons mots. Le célèbre chroni-queur radio, dans son jar-din, n’épargne personne, bien au contraire ! Le rire qui mène à la réflexion, ça change ! Rencontre.
Peux-tu nous raconter ton par-
cours vers l’humour ?
Je suis arrivé à ce métier artis-
tique sur le tard, comme on dit.
J’ai eu un parcours scolaire clas-
sique, des études supérieures de
commerce et j’ai commencé ma
vie active dans le marketing, la
communication. J’ai tout arrêté
du jour au lendemain car j’avais
ces envies d’écriture depuis long-
temps, je n’arrivais pas à me faire
à cette vie qui était toute tracée
devant moi. J’ai tout quitté pour
un CDI pour la bohème. Je suis
rentré comme auteur pour Juste
Pour Rire, qui organisait un festival
à Montréal notamment. J’ai fait ça
pendant deux-trois ans et je suis
rentré à France Inter pour le
Fou Du Roi, ce qui a fortement
accéléré le truc. Ça a bien marché,
les gens me demandaient de
monter sur scène, alors j’ai créé le rapport Mailhot, qui a rencontré
son public et qui a tourné pendant
4 ans.
Ça parle de quoi ton nouveau
spectacle, Reprise des hostilités ?
C’est l’histoire d’un abandon de
poste, de ce que j’appelle la ten-
tation de Venise, l’envie que l’on a
tous eue un jour de tout plaquer.
Moi, j’ai envie de plaquer mon
époque. C’est un spectacle sur
la société, une manière de tout
pointer de cette époque morale
où penser est devenu un acte de
délinquance, où tout le monde
est flic les uns des autres, où l’on
nous vend de la tolérance avec
intolérance, où le consumérisme
est partout. Ça m’intéresse
de parler de moralisme. Plus
l’époque est pudibonde, plus
je mets le curseur haut. C’est un
spectacle où l’on s’autorise à rire
de tout mais sans rentrer dans la
surenchère du sujet polémique. En
fait c’est une déclaration d’humour.
Justement, qu’est-ce qui te fait
marrer ?
J’aime bien le comique de
situation, par exemple le type
qui se casse la figure, ça me fait
toujours rire. J’ai une passion
pour les films burlesques, c’est
un mode d’humour que je ne
pratique pas mais qui m’amuse
beaucoup.
Et ce qui ne te fait pas rire ?
Mon métier c’est d’être en
colère, quelque part. Je ne suis
pas cynique, j’y arrive encore, ce
qui est plutôt bon signe ! C’est
ça être humoriste, c’est être en
réaction finalement, être contre
tout ce qui est pour et pour ce
qui est contre. C’est un état d’es-
prit de combat par le sourire. Le
spectacle est justement contre
les idéologies, sur les polices
de la pensée, sur une forme de
moralisme, cette époque où on
nous vend du pathos à outrance
dans l’actualité, où le symbolisme
a remplacé les idées, une époque
où il y a une certaine hypocrisie,
des vendeurs de tolérance qui
m’énervent. J’essaye de faire
rire et réfléchir sur des sujets
souvent loin d’être drôles.
Jusqu’au 12 avril, à 19h, Théâtre du Petit Saint-Martin - 10e
LES BONNES ÉTOILESNoar Youcha Texte Photo Arnaud Chaillou
À l’occasion des 10 ans du label indépendant Chinese Man Records, le collectif sort un nouvel opus, Groove Session volume 3 et entame une nouvelle tournée française ce mois-ci, histoire de fêter ça dignement !
Chinese ManHappy birthday
Vous n’êtes pas Chinois les gars,
ça vient d’où, Chinese Man ?
Rien de très sérieux, c’est le
nom du premier morceau qu’on
a composé tous les 3, on avait
pris un sample de film qui parlait
d’un chinese man mystérieux.
Ça sonnait bien et comme le but
n’était pas de se mettre en avant
personnellement, c’était marrant
d’imaginer toute la mytholo-
gie autour de ce personnage
qui serait un peu le leader du
groupe.
Pour les quelques mecs qui
auraient vécu les 10 dernières
années dans une grotte, com-
ment vous décririez votre son.
On est un groupe de bass music.
C’est difficile de définir exacte-
ment notre style, donc on aime
bien cette appellation. Dans la
technique de prod' et dans la
couleur du son, ça se rapproche
beaucoup du hip-hop américain
des années 90 mais on dévie
souvent sur du drum'n'bass,
dubstep, reggae, c’est un peu un
gros patchwork de la musique
avec laquelle on a un peu grandi
en fait. On est également un col-
lectif avec pas mal de vidéastes,
de graphistes.
Vos influences ?
Il y a un mélange de Wu Tang,
Boot Camp Click, Cypress Hill,
Dj Premier, plus East Coast de
manière générale, avec un mix de
la vague qui venait plus du côté
de San Fransisco, avec DJ Sha-
dow, Quannum, qui mêlaient ce
côté très analogique du son avec
quand même un début d’alterna-
tivité par rapport au hip-hop tra-
ditionnel, avec moins de voix, des
morceaux plus instrumentaux.
Et ce nouvel album, Groove
session 3 qui sort ce mois-ci, il
raconte quoi ?
C’est toujours difficile de parler
de ce qu’on fait. Il ne faut pas
• 13Paris Est
que les gens l’imaginent comme
un album, c’est plutôt une
compilation, une carte de visite
du label, de ce qu’on a fait cette
année. On s’est fait vraiment
plaisir en invitant les gens qu’on
avait envie d’inviter. Ce sont
des morceaux pour la plupart
hip-hop, un peu plus « rentre
dedans » que sur le précédent,
comme Once Upon A Time avec
Tumi et Zubz, deux rappeurs
mythiques en Afrique du Sud,
avec pour thème le racisme et la
colonisation, mais toujours avec
le second degré et la distance
qu’apporte Tumi dans ses textes.
Dans la compilation, il y aura
aussi des titres de Deluxe qui est
un artiste du label qui amène une
couleur plus funky. Il y a aussi un
morceau avec Johnny Osbourne
qui est un peu un anthem du
label avec ce côté « ça fait dix
ans qu’on est indépendants »,
donc on fait un morceau pour le
revendiquer avec YT et Taiwan,
notre MC attitré.
Vous avez des petites anec-
dotes un peu croustillantes sur
les concerts, enregistrements,
tournées à nous raconter ?
Non, les croustillantes on les
garde pour nous (rires) ! Johnny
Osbourne en studio par exemple,
c’est quand même un moment
assez particulier. On a aussi
rencontré Method Man pendant
un festival, on lui a filé un tee-
shirt et il l’a porté sur quasiment
toute sa tournée française. Sinon
aux Eurockéennes, juste avant
le concert, j’ai pissé derrière
la scène 10 secondes avant d’y
rentrer, y avait juste un rideau qui
nous séparait de la scène et de
milliers de personnes… et pour
être vraiment précis, il a failli y
avoir un accident avec Lana Del
Rey qui en sortait à ce moment-
là (rires).
Chinese Man Groove Session 3En concert au Zénith le 24 mai
LE BON BARLouis Haeffner Texte Photo Arnaud Chaillou
Le onzième, y’a pas à tortiller de l’arrière-train, c’est quand même le quar-tier le plus cool pour boire des coups et faire la fête entre copains. Vous avez envie de picoler, de rigoler, de chanter et de danser, en gros de vous lâcher ? C’est parfait, la Gouttière, à deux pas du métro Par-mentier, vous accueille les bras ouverts.
Sortir dans les endroits branchés
où les gens sont tatoués et
méga lookés c’est bien beau,
mais vous en avez un peu assez
d’être über-cool, vous aime-
riez pouvoir passer une soirée
sympa normale, sans avoir à
vous prendre la tête sur la façon
de lacer vos chaussures ou sur
quel vernis mettre, est-ce que le
jaune est toujours tendance ? Je
crois pas, c’était l’année dernière
entre juin et août seulement il
me semble… bref, au diable le
La Gouttière, moi vouloir être chat
parisianisme convenu, et vive la
fête, la vraie, celle qui fait danser
sur les tables et perdre la voix.
Rendez-vous pour cela au 96,
avenue Parmentier, à deux pas de
la célèbre et non moins festive
rue Oberkampf. La Gouttière,
ses murs colorés et sa joyeuse
équipe vous accueillent dans
une ambiance décontractée de
10h à 2h du matin. Il est 17h30,
vous sortez du travail, ça tombe
bien la Gouttière est en plein
Happy hours et propose le mojito
mais fait avec amour (ça change
tout !) ou encore son fameux
pichet d'embuscade d'1,30l
pour 21 euros, c'est pas cher,
ça se partage et le truc ne va
pas vous mettre sous mais sur la
table, puisqu’après avoir pris une
délicieuse formule entrée-plat
ou plat-dessert à 14,50 euros
pour esponger, vous vous joignez
au reste des clients pour pousser
les tables et les chaises et ainsi
voir naître une piste de danse
improvisée où vous pourrez vous
déchaîner sur des sons bien
festifs. Noir Désir, Debout sur le
Zinc, Michael Jackson, Beyonce
et bien d’autres, selon l’humeur
du barman et l’ambiance de la
soirée, vont vous faire passer
une soirée déjantée. La carte
convient à tous les palais,
qu'on ait envie d'un bon filet
de poisson simplement préparé
ou d'un énorme et délicieux
cheeseburger, qu'il soit midi
ou presque minuit les prix sont
très raisonnables et les palais en
sortiront ravis. Attention, il y a
de fortes chances pour que vous
rentriez chez vous en titubant et
en chantant à tue-tête, prévoyez
donc d’emmener votre moitié ou
vos colocs avec vous, car plus on
est de fous, plus on crie !
Pour les moins fêtards et les
grands travailleurs, n'hésitez
pas à tester la formule (entrée +
plat ou plat + dessert) du midi à
12€50. L'essayer c'est l'adopter !
Bar-restaurant la Gouttière96, avenue Parmentier - 11e
Tél. : 01 43 55 46 42Happy-hours : 17h-20h sauf le samedi. Fermé le dimanche
• 15Paris Est
Voilà typiquement le genre d’initiative que l’on soutient les yeux fermés au Bonbon. Quentin en avait plein le cul d’expo-ser dans des bars et des galeries, il a donc choisi de coller son expo dans les rues de la capitale. Entre sensibilité, do it yourself et pied de nez aux institu-tions, ce mec contribue à la reconquête de nos rues. On aime.
LA BONNE INITIATIVEJacques Daniel Texte Photo Serveuse Cool
Paris est à la rue
Quentin, qu'est-ce qui t'a
poussé à exposer tes photos
dans la rue ?
La motivation, c'est que je
photographie et que je publie
sans demander aux gens, donc
à un moment, il faut bien leur
rendre. L'idée, c'était de coller
ces photos pour les partager
avec le plus grand nombre. J'ai
collé une soixantaine de séries
sur lesquelles je mets mes
coordonnées, et pour l'instant,
personne ne m'a encore appelé
pour dire que c'était à chier ou
que je dégueulassais son mur
blanc. Je ne me suis jamais fait
emmerder. Bref, ce que je fais,
c'est aussi pour dire que Paris
est à nous, d'où l'ambivalence du
titre de mon expo : Paris est à la rue, à la ramasse, mais Paris nous
appartient aussi.
Est-ce que c'est aussi pour pro-
poser quelque chose d'alternatif
aux galeries ?
Oui, y'a de ça aussi. J'ai décidé
de faire du do it yourself, parce
que quand tu contactes les
galeries, elles t'envoient balader,
et quand tu exposes dans les
bistrots, personne ne regarde. Et
puis la rue, ça permet vrai-
ment de rencontrer des gens
différents : dans un bar, t'as pas
de mère de famille, ou dans une
galerie, les gens sont là pour
siroter le champagne gratuit.
Sur quoi se centrent les photos
de Paris est à la rue ?
Dans mes images, on voit souvent
des personnes qui sont assez
seules, j'essaye de construire
des cadres épurés un peu à la
Hopper, sans avoir la préten-
tion d'égaler son talent, afin de
montrer la solitude dans le milieu
urbain. Et puis y'a aussi des pho-
tos de couples, parce qu'il fallait
bien aussi un peu d'espoir. Y'a
des gens qui s'embrassent, des
gens qui attendent, des gens qui
se déplacent…
Où est-ce que tu as collé dans
l'Est parisien ?
• 17Paris Est
Dans l'Est parisien, en ce
moment, c'est au Bar à soupes,
rue de Charonne, car la patronne
m'a contacté pour que je colle
sur sa boutique car il y avait un
tag qu'elle ne trouvait pas beau.
J'ai collé à Gambetta, à la MEP…
Je colle en général le lundi soir
parce que c'est plus calme,
je fais 3 ou 4 expos et je les
annonce ensuite sur ma page.
Qu'est-ce qui fait la spécificité
de l'Est ?
Déjà, je vais très peu dans les
autres quartiers. J'ai beaucoup
photographié de gens ici parce
que j'ai emménagé à côté de
Bastille il y a un an. La plupart
des photos partent de Charonne,
et vont jusqu'à Notre-Dame.
Écoute, c'est un quartier qui
malgré tout est encore populaire,
on peut vraiment voir plusieurs
villes en marchant ici, rien qu'une
heure.
Tu penses que Paris est une ville
qui permet de jouer avec elle ?
Oui, c'est une ville qui est fabri-
quée sur plusieurs périodes, il y a
plusieurs strates, donc il y a for-
cément de la perte. À Paris, il y a
plein de pans de murs délaissés,
des couloirs, des passages, et ces
lieux-là on peut les mettre en
beauté, les rendre vivants pour le
quartier.
Qu'est-ce qu'on peut te souhai-
ter par rapport à ce taf-là ?
J'aimerais bien que les gens en
profitent maintenant, et que je
ne sois pas obligé d'attendre 40
ans pour qu'on dise : « Ah, il avait des photos machin, c'était quand même vachement bien. »
quentincherrier.tumblr.comFB : Quentin-Cherrier-photo-graphe
Photo prise au Bar à Soupes
33, rue de Charonne -11e
18 • LE BON POTIN
Cher 19e, je te quitte. Ouais, je suis comme ça, pas besoin de prendre de pincettes avec toi, n’est-ce pas ? Tu m’en as quand même bien fait baver hein, pas vrai ? C’est que mon passage hebdo à la laverie était un peu une sorte de périple humain : entre les lames de rasoir dans mon linge, les dealeurs du coin m’empêchant de récupérer mes petites culottes propres sentant l’adoucissant à la rose sous prétexte que je refusais dignement le gramme de résine proposé, et je ne parle même pas de mon voisin antillais bien trop raciste pour être réaliste.
Enfin voilà, il était temps que je passe à l’âge l’adulte. C’est qu’à
l’aube de mes 26 ans, il fallait bien que je marque le coup. Ouais, le
quart de siècle etc., grosse pression. Enfin voilà, je viens de poser mes
36 cartons durement enrobés de gros scotch dans le 5ème arrondisse-
ment, haut lieu de la culture cinémato-machin et surtout un quartier
ultra assumé UMP. Autant vous dire que je n’étais au courant de rien.
Les malins, ils m’ont bien eue. C’est en passant naïvement rue Monge,
que la réalité m’a sauté dessus. Bizarrement, mon emménagement et
mon voisin de palier m’ont tout de suite fait oublier ce désagrément.
Croyez-moi, le changement c’est maintenant, Jacques a dit l’a dit.
J’ai même donné ma démission. Ok, je me suis peut-être un peu trop
emballée, et me retrouverai à coup sûr à vendre des fruits et légumes
au marché de Mouffetard mais au moins, j’ai sorti les armes. Non pas
que le visionnage tardif et intensif de Breaking Bad m’ait anéantie un
ou deux neurones, mais presque. Walter White n’a qu’à bien se tenir !
En tout cas, je peux dire adieu à mon tour du monde, bonjour le loyer !
J’ai presque honte quand on me demande dans la rue, soit en moyenne
15 fois par jour, un peu d’argent pour nourrir le faux bébé de la vieille
dame (parce que oui, je ne suis pas débile et que son coussin mal
arrangé au niveau du ventre ne trompe personne, et qu’à son âge, il me
semble tout de même qu’il est impossible d’avoir un bébé), bref, j’ai un
peu honte de refuser, mais il est légitime de dire non quand ton loyer
est similaire à ton salaire. Piocher dans le livret A ouvert à ta naissance,
et récolter les mille pièces rouges gardées au cas où, ça va un temps.
Bon, c’est l’heure d’inventer un CV en béton.
– LAURA CHARLIE
lespetitesaventuresdecharlie.blogspot.fr
Au revoir Paris Est
LA BOULANGE DE PICPUS
À BOUT DE FIL
Bistrot / Bar à vin
5, rue Froment - 11e / Tél. : 09 82 37 18 52
Du lundi au samedi de 10h à minuit
www.larobedelagirafe.fr
Mercerie / Ateliers
28, rue Traversière - 12e / Tél. : 09 73 56 60 32
Du mardi au samedi de 10h à 19h
M° Gare de Lyon ou Ledru-Rollin* Hors laine
En avril, ne te découvre pas d’un fil !
-10% sur tous les fils *
LE VISIONNAIRE
Boulangerie - Pâtisserie - Traiteur
106, boulevard de Picpus - 12e
Tél. : 01 43 43 04 47
Près de la place de la Nation
Opticien - Lunetier
La meilleure façon de savoir qui on est,
c’est encore de venir voir !
53, bd Beaumarchais - 3e
www.levisionnaireparis.com - Tél. : 01 57 40 99 64
3 croissants achetés
= le 4e offert !
Le p’tit coup de la girafe
de 18h à 19h30Bouteille de
Galapian à 15€
Ce qui est vu, reste à voir
l’ab
us d
’alc
ool e
st d
ange
ureu
x p
our
la s
anté
, à c
onso
mm
er a
vec
mo
déra
tion
Off
res
non
cum
ulab
les,
val
able
s un
ique
men
t le
moi
s de
la p
ublic
atio
n -
L’ab
us d
’alc
ool e
st d
ange
reux
pou
r la
san
té. À
con
som
mer
ave
c m
odé
rati
on.
UN MONDE VEGAN
LES NOURRITURES TERRESTRES
Vente de produits vegan :
viande et fromages 100% végétaux, chocolat,
cosmétiques, aliments pour animaux
64, rue Notre-Dame-de-Nazareth - 3e
www.unmondevegan.com
Cave à manger
110, rue Oberkampf - 11e
FB : Les Nourritures Terrestres
Un cadeau offert pour
une visite en magasin
Un verre de vin offert
FROGBURGER
FrogBurger
19, rue du Faubourg-Saint-Antoine - 11e
www.frogburger.com
Pour l'achat d'une formule,
une glace artisa-nale anglaise
offerte
SVAPY
Cigarettes électroniques, remplacements,
e-liquides et accessoires
128, avenue Parmentier - 11e - Tél. : 09 83 91 90 68
www.svapy.fr
-15% sur tous les
produits
l’ab
us d
’alc
ool e
st d
ange
ureu
x p
our
la s
anté
, à c
onso
mm
er a
vec
mo
déra
tion
Off
res
non
cum
ulab
les,
val
able
s un
ique
men
t le
moi
s de
la p
ublic
atio
n -
L’ab
us d
’alc
ool e
st d
ange
reux
pou
r la
san
té. À
con
som
mer
ave
c m
odé
rati
on.
• 17
Happy birthday to my beautiful sister Sophie, see you at
Primavera ! Rachel
Le Bonbon Fc en tête du championnat à 4 journées de la fin
Un merveilleux anniversaire à
une merveilleuse Chilienne et à son
papa Pedro qui adore les tacos !
Un jour promis je viendrai à la gym suédoise. Rach
Boule de bonheur !
Nic
o, H
ugo,
RD
V ch
ez M
iss
Terr
oir
le 1
5 av
ril d
e 5
à 7
Mika, t’as grave assuré ce mois-ci ! Continue
comme ça et tu pourras aller vendre des frites
à Barbès
Kikoo c’est la souris morte, je tiens à
dire que ça fait bien longtemps que j’ai fini de me décomposer,
si ça schlingue encore c’est parce que La
Poutre se lave pas les ieps
Le Bonbon recherche
rédactrice web, moins de 2 mois,
sérieuse et motivée s’abstenir.
AVE VIGVS
Tu préfères : dormir toute ta vie dans le fumoir du Rex, ou avoir des mini-Jacques qui te suivent toute
ta vie ?
Un joyeux anniversaire à ma petite monégasco-londonienne préférée qu’on aime malgré ses
problèmes de pieds
Jeune éphèbe cherche muse, contactez-moi au 06 23 76 42 85, bisous
Le Bonbon recrute :
• STAGIAIRES CM• STAGIAIRES GRAPHISTES
• COMMERCIAUX
Merci d’adresser vos candidatures à :
T’as pas pris tonbonnet ?
César ca serait gentil que tu laisses dormir maman
pendant la nuit
La famille Villar vous invite à son barbecue champêtre chaque premier dimanche
du mois !
VOUS AUSSI PASSEZ VOTRE ANNONCE [email protected]€ les 60 caractères
Prends ton manteau et prends…
LES BONNES ANNONCES
18 • LE BON COIFFEUR
La dernière fois que j’étais allé chez le coif-feur, quelques semaines seulement avant l’aventure que je vais vous raconter ici, j’étais resté à peu près sept minutes sur le fau-teuil, j’avais perdu environ 3 cheveux et ça m’avait coûté 20 balles. Bon ok l’ambiance était sympa, les coiffeurs très stylés racon-taient des bonnes vannes et les enceintes crachaient un très bon live de Bob Marley, mais quand même, 20 balles pour 3 veuch, ça fait cher le tif, même sur ‘‘I Shot The Sheriff’’.
Quand quelques jours plus tard
je me retrouvai, essuyant les
encouragements du capitaine et
coach du Bonbon FC, incapable
de voir les appels de mes par-
tenaires ou même d’apprécier
correctement la trajectoire du
ballon en raison d’une mèche à la
Nicolas Sirkis m’obstruant délibé-
rément la vue, je décidai d’agir,
c’en était trop. J’avais repéré
en bas de chez moi un coiffeur-
visagiste à la devanture sobre
et efficace, annonçant sous un
visage ressemblant étrangement
à celui de Georges Michael
période Wham des prix très inté-
ressants. 8 euros la coupe pour
les garçons avec un supplément
shampoing à un euro, 16 euros
pour les femmes. Des coiffeurs
comme celui-là il y en a des tas
dans mon quartier, et pour peu
qu’on soit un peu tatillon sur le
service (certaines personnes
de ma connaissance exigent un
café et une discussion aux vertus
apaisantes), ils ne font pas fran-
chement rêver. Je décidai malgré
mes préjugés de tenter l’expé-
rience. À partir de là tout alla
très vite. Je rentrai dans le salon
pour demander un rendez-vous ;
aussitôt, on me débarrassa de
ma veste et on m’installa sur un
fauteuil en me demandant ce que
je voulais comme coupe. Surpris
mais étrangement rassuré, je fis
la même réponse qu’au coiffeur
stylé trois semaines auparavant :
« bien court derrière et sur les côtés, mais j’aimerais garder un peu de volume en haut ». Le gars
hocha la tête puis, un sourire
satisfait au coin des lèvres, se mit
au boulot. D’abord à la tondeuse
puis aux ciseaux, il sculpta mon
crâne avec une certaine rudesse,
c’est vrai, mais vingt minutes
plus tard j’étais dehors, délesté
de 8 euros et de la sensation
désagréable d’avoir un raton
laveur sur le front. Ô fraîcheur, ô
légèreté, je ressortais libéré de
l’Atelier.
– LOUIS HAEFFNER
L’Atelier, coiffeur-visagiste162, avenue Parmentier - 10e
L’Atelier, coiffeur-visagistepour wam
• 19LE BON MARCHÉ
Avez-vous déjà parcouru les allées encombrées du marché de Belleville ? Non ? Dommage, car c’est une expérience intéressante, autant pour votre garde-manger que pour votre enrichissement personnel. Vous y trouverez tout et n’importe quoi, surtout n’importe quoi, et vous en ressortirez étourdi par une débauche de bruits, de couleurs et d’odeurs qui peut aller jusqu’à consti-tuer pour certains le point de départ d’une véritable étude sociologique, si, si. Nous allons ensemble effectuer une plongée en immersion dans ce milieu urbain à l’état sauvage, et découvrir les espèces qui le composent.
Métro Belleville, 12h30. Le terre-
plein central fourmille de monde,
Le marché de Belleville,bruit et odeurs colorés
des barbus principalement, et
des petites meufs, panier en
osier à la main ou cabas en lin bio
accroché à l’épaule. Nous nous
joignons à cette foule bigarrée
et nous dirigeons vers le marché,
en direction de la station
Couronnes. Très vite, nos cinq
sens sont sollicités de toutes
parts. Un étal sur notre gauche
propose des pantoufles aux
couleurs criardes, un marchand
de fruits et de légumes crie à la
volée sur notre droite, répétant
sans cesse et avec une régularité
presque effrayante « un euro »
sur toutes les gammes que sa
voix lui permet de couvrir, du
très guttural au Luis Mariano, il a
l’air complètement fou. Plus loin,
nous manquons de trébucher sur
un gamin s’exerçant visiblement
au slalom spécial pour les
prochains JO de Sotchi, personne
ne lui a dit que c’était fini. On
souffle entre deux ramifications
de cette longue ribambelle de
gens marchant la tête en l’air, le
temps d’une cigarette salvatrice,
avant de replonger. Quelques pas
à peine au cœur de l’arène, et
déjà l’on nous propose de goûter
ces clémentines d’Espagne,
excellentes ! On suit le courant,
attirés par les odeurs d’épices
provenant d’un étal très coloré
au bout du chemin, puis on
repart en arrière, il nous manque
du shampoing, et un gars en
vend de toutes les sortes en
face du Luis Mariano du début,
on l’avait repéré. On arrive au
bout, on s’extirpe avec difficulté,
finalement expulsés de là comme
un bouchon de Champagne, la
tête grésillant encore de tous ces
bruits, aveugles et épuisés. Le
type de Man VS Wild est un rigolo,
ça se voit qu'il habite pas Paris !
– LOUIS HAEFFNER
Boulevard de Belleville, entre les métros Belleville et Couronnes. Le mardi et le vendredi de 7h à 14h30
Paris Est
LA BONNE INSTITUTIONArnaud Chaillou Texte Photo Noar Youcha
Le Pop In,temple de la musique
Le Pop In, c’est un peu la seconde maison de tous les amateurs de rock indé et de pop à Paris. Pub mythique de l’Est parisien et grosse rampe de lance-ment pour bon nombre de musiciens, c’est avant tout un vrai lieu de rencontre comme on en fait peu, où tous les amoureux de pop/
rock se retrouvent devant un concert et une bonne pinte de bière. Rencontre avec Marc, un des trois fondateurs. Cheers !
Comment est né le Pop In ?
On l’a créé en 1997, avec mes
deux associés et amis, Florence
et Denis. À l’époque, le quartier
n’avait rien à voir avec ce qu’il
est maintenant et la musique
pop/rock était un peu au creux
de la vague. Il y avait peu, voire
pas d’endroits à Paris où les ama-
teurs pouvaient se rassembler
et écouter ce genre de musique,
c’était très marginal. C’est un peu
ce qu’on a voulu faire, un endroit
relax, pas prétentieux où les gens
puissent se retrouver pour boire
un verre et échanger autour de
leur passion pour la musique.
C’est quoi le concept ?
On vient essentiellement pour
la musique et pour rencontrer
du monde. On a un côté pub un
peu british, mais pas dans le sens
traditionnel. Je dirais que c’est
avant tout un lieu d’échange, de
rencontre. C’est ça l’esprit, tu
peux venir boire un coup tout
seul, tu trouveras forcement
quelqu’un avec qui discuter.
Comme tu le sais, on est très
branchés pop/rock indé, on
organise des concerts du lundi
au jeudi, on a des Dj's le week-
end et on organise des scènes
ouvertes le dimanche soir. On y
voit de tout !
En dix-sept ans il y a dû y avoir de
grands moments ! Tu as quelques
anecdotes pour nous ?
Par exemple, il y a quelques
années, on a Hedi Slimane qui a
organisé l’aftershow de son défilé
au Pop In. C’était assez drôle de
croiser ici Karl Lagerfeld, Elton
John, Hugh Grant ou encore San-
dra Bullock ! Sinon il y a quelques
artistes connus maintenant qui
ont joué ici, comme Herman
Dune, Lescop, Zombie Zombie et
bien d’autres. Ah oui, c’est mar-
rant, il y a les Lily Woods & The
Pricks qui ont dit aux Victoires de la musique qu’ils se sont rencon-
trés ici ! On a vu des trucs un peu
fous pendant les open mic aussi…
Après, des anecdotes, il y en a
plein, mais certaines ne sont pas
racontables !
Le Pop In105, rue Amelot - 11e
Tél. : 01 48 05 56 11
• 21Paris Est
LA BONNE ASSOLouis Haeffner Texte Photo Pauline Bernard Agence M.Y.O.P.
Les Cyclofficines,à bicyclèèèèteuuu
Jeudi après-midi. Il fait beau, les oiseaux chantent, je ferais bien un tour en vélo avec ma copine. Ah ouais mais nan en fait, son vélo est cassé, elle a plus de freins et la balade risque de se finir aux urgences. Qu’à cela ne tienne, direction la Cyclof-ficine du vingtième, où ma dulcinée met les mains dans le cambouis pendant que je discute pépère au soleil avec l’un des salariés de l’association.
Quand et comment est née
l’association ?
L’association s’est fondée en
2010. C'est un noyau dur de
Vélorution connaissant bien ce
système d’ateliers participatifs
qui a décidé de monter une
association à Paris dans le but
de générer du salariat. Au début
ça consistait en des ateliers de
rue un peu sauvages, avec notre
copine Vélorution, qui milite
pour que le vélo se réapproprie
l’espace public contre l'hégé-
monie des voitures bruyantes et
polluantes. Puis en février 2012,
le local où nous nous trouvons a
ouvert ses portes pour propo-
ser des conditions de travail et
d’échange un peu plus évoluées
et confortables, au calme.
C’est quoi le principe, en gros ?
Les Cyclofficines, ce sont 3
ateliers destinés à promouvoir
l’usage du vélo en milieu urbain
en permettant l’acquisition, l’en-
tretien et la réparation de vélos à
moindre coût, grâce notamment
à l’apprentissage coopératif de la
mécanique cycle par ses usagers
d’une part et au réemploi et
recyclage de vélos inutilisés et
de pièces détachées d’autre
part. On propose une adhésion
à l’association pour 15 ou 25
euros l’année selon les moyens
et la situation de la personne.
Son fonctionnement relève de
la coopération entre usagers :
chacun est invité à apprendre
selon ses besoins et à enseigner
selon ses compétences. Pour
les pièces, on a trois filières de
récupération : les particuliers
qui connaissent déjà l’asso et qui
viennent nous déposer ce qui
peut nous servir, une conven-
tion avec la Mairie de Paris qui
a mis une benne à épaves (vélos
enlevés par la police, à l’aban-
don, en stationnement gênant…)
à la déchetterie de la Porte des
Lilas à laquelle ont accès 4 assos
parisiennes, à tour de rôle selon
un planning défini pour l’année,
et enfin la récupération de régies
d’immeubles. On essaie donc
avec les bailleurs sociaux de Paris
de mettre en place, sur le long
terme, une sorte de collecte par-
• 23
ticipative pour que ce qui gêne
dans les immeubles puissent
être réinjecté dans le circuit et
bénéficier au plus grand nombre.
On propose même à cet effet de
fournir aux résidents de quoi éti-
queter les vélos utilisés, pour que
les autres puissent directement
être récupérés.
Que faites-vous, justement, des
vélos quasi-neufs que vous devez
parfois trouver ?
On les remet en état de marche
et on les revend, entre 40 et 80
euros selon le travail qu’il y a eu
à faire dessus. Les vélos enfants
sont à prix libres et échan-
geables gratuitement au fil de
leur croissance. Donc ce qu’on
propose aux adhérents c’est soit
de venir réparer leur propre vélo,
soit de choisir un cadre et de se
remonter un vélo de A à Z, soit
d’acheter à un prix intéressant
un vélo que nous avons pris soin
de retaper. Notre but, c’est de
réhabiliter l’utilisation du vélo
en ville, on veut que les vélos
roulent, pas qu’ils rouillent, et
c’est pour ça qu’on pratique des
prix accessibles. Souvent les gens
disent « ouais mais je sais pas réparer »… l’important, ce n’est
pas de savoir ou pas, c’est d’avoir
envie.
www.cyclocoop.orgFb : Cyclofficines d’île de France
Paris Est
LA BONNE EXPOJulien Bouisset Texte Photo DR
Great Black Music
Noire est la musique. Du Congo à Harlem, des rives de la Tamise à celles du Delta du Mississipi, des mélopées maloya aux accords groovy de l’afrobeat, des griots de l’Empire Mandingue au rappeur d’Harlem, une kyrielle de sons et de voix ont façonné, au fur et à mesure des années et des accords, les tonalités noires.
Version enrichie de l’exposi-
tion Les Musiques noires dans le monde, conçue par Marc
Benaïche, le fondateur du
magazine Mondomix, et déjà
présentée à Dakar, Saint-Denis
de la Réunion et Johannes-
bourg, Great Black Music est un
voyage kaleïdoscopique aseptisé
d’une vision raciste, occiden-
tale et ethnocentriste. Avec
des sons, évidemment, et des
images, cette exhibition prend
le public à témoin et le place au
cœur des découvertes. À son
entrée à la Cité de la Musique,
chaque visiteur se voit confier
un smartphone et un casque
hifi lui permettant d’interagir
avec toutes les installations de
l’exposition. Au fur et à mesure,
il peut ainsi sauvegarder ses
choix musicaux et créer une
playlist personnalisée qu’il pourra
s’envoyer par courriel et réécou-
ter depuis chez lui. Dès le début,
des portraits vidéo de chacune
des 21 légendes des musiques noires, à l’instar de Bob Marley,
Nina Simone, Salif Keita, Jimi
Hendrix, John Coltrane, Gilberto
Gil, Duke Ellington, le roi Fela
Anikulapo Kuti ou encore Elvis
Presley, seul blanc représenté,
sont dressés. Avant de restituer
aux musiques noires leur véri-
table densité historique, des rites
vaudous au rap. En plus d’établir
une véritable frise chronologique
pour comprendre le syncrétisme
de ces sonorités, l’exposition
propose de se les approprier
dans leur ensemble. Des jeux et
modules pédagogiques ponc-
tuent le parcours. Une collection
d’instruments rares conservés
au musée permet d’attester de
l’héritage des peuples déplacés
et des mutations au quatre coins
de la planète. On trouve égale-
ment trois cabines de cours de
danse qui permettent virtuel-
lement d’apprendre des pas de
hip-hop, de disco et de salsa,
tout en se filmant. Grâce à cette
visite interactive et immersive,
les musiques noires prennent
ainsi tout leur sens. Celui de
vecteur de rassemblement et de
résistance infinie.
Great Black Music jusqu’au 24 août 2014, à la Cité de la musique - 19e
• 25Paris Est
26 •
BélierLe mois d’avril vous sourit. Travail : même si vous ne
gagnez pas un sou pour les heures que vous faites,
votre travail vous apporte confiance en vous. Santé :
ça fait longtemps que vous n’avez pas chaussé vos
baskets mais, en a-t-on vraiment besoin lorsqu’on
a votre silhouette ? Côté cœur : l’alignement parfait
entre Jupiter et Saturne vous assure sérénité dans
votre couple mais si votre conjoint commence à
douter, rassurez-le, il en a besoin. Célibataire : une
déclaration vous sera faite le 22, gardez l’œil ouvert,
cela pourrait vous surprendre.
TaureauOn sait qu’il faut prendre le taureau par les cornes
quelques fois, mais là, par pitié calmez-vous. Arrê-
tez le Redbull et mettez-vous à la camomille : faites
preuve de di-plo-ma-tie, et tout ira bien. Si vous
ne voulez pas voir rouge au travail, organisez-vous,
cela devrait payer en fin de mois. Et sinon, vous
roucoulez avec votre bovine adorée, comme un
coq en pâte. Mais ce n’est pas une raison pour vous
découvrir d’un poil, gardez un peu de masse pour
tenir le mois.
GémeauxVous allez faire des heureuses ! L’arrivée des beaux
jours fait que votre teint acnéique d’hiver laisse
place à des couleurs radieuses qui vous rendent si
séduisant ! Côté boulot, ce n’est pas la joie. Non,
vous ne serez pas augmenté, encore faudrait-il que
vous vous sortiez les doigts des poches. D’autant
plus que celles-ci ne se portent pas au mieux. Bref,
heureusement que vous êtes beau ! Petit conseil :
prenez quelques jours pour réfléchir à la suite des
événements et pour vous rapprocher de votre
famille, même s’ils sont chiants.
CancerLes premiers rayons du soleil vous donnent des
ailes. Vous vous lâchez enfin ! Fini les plans Tinder
craignos sur votre canap’, vous sortez l’artillerie
lourde. Le combo vodka/fiesta/guédra se révèle
prometteur et parsemé de belles rencontres, dont
une qui risque fort de vous chambouler. En couple,
il est tant de raviver la flamme perdue parmi les
chaussettes sales et les plateaux télé. Vos finances
se portent mal mais la roue tourne, alors éclatez-
vous. Au taf, vous êtes au top, continuez comme ça,
vous aurez peut-être l’augmentation tant attendue.
LionHoulala, il ne fait pas bon régner sur la jungle en
avril. Le mauvais sort de la vie ne semble plus vou-
loir vous épargner. Amour, travail, amitié, famille…
que vos journées sont pénibles ! Chaque matin,
plein d’espoir, vous affrontez une nouvelle fois les
protagonistes de vos tristes desseins ; c’est peine
perdue, le monde, sans exception, vous tourne
le dos. La météo n’est pas non plus propice au
réchauffement de vos cœurs. Au fond du trou, vous
grattez la terre pour descendre toujours plus bas.
Positivez, tout cela ne peut pas plus empirer.
ViergeDe votre signe astrologique, vous n’avez que l’inti-
tulé. Ce mois sera à nouveau rempli d’affection (qui
a dit infections ?) et même d’attaches fortes (qui a
dit menottes ?). Même si vous n’avez toujours pas
de polichinelle dans le tiroir, les voyageurs com-
mencent à vous laisser leur place dans le métro.
Sous-entendu, stop les macaronis cheddar, bonjour
salade de printemps. À défaut d’être soutenu cor-
rectement par la selle de votre Vélib’, vos proches
seront là pour vous plus que jamais. C’est toujours
ça de pris (en plus de vos kilos).
LE BON ASTRO DE DAME BONBON
• 27
BalanceIl vous faut de l’air, vous étouffez dans cette société
qui nous transforme en nuggets. Vous êtes riche ?
Partez en vacances. Pour les autres, écoutez le
chant des mouettes sur un CD. Vous en avez aussi
marre d’être constamment face à la bêtise humaine,
un bon tri de vos amis Facebook s’impose. En
couple, vous êtes en phase avec votre conjoint,
profitez-en, ça ne va pas durer. Célibataire, pas
la peine d’aller draguer, votre ras-le-bol général
fait peur et de toute façon l’amour c’est nul. Au
boulot, soyez prudent quand vous apportez un thé
au patron, les astres se veulent taquins concernant
votre maladresse.
ScorpionNe vous reposez pas trop sur vos lauriers, ça ne
sent pas la rose pour vous. Au travail, les relations
sont très tendues, et vous êtes sur le point de tout
envoyer valser. Tenez bon, il suffit de trouver sur
quel pied danser. Côté cœur, votre couple bat de
l’aile, normal avec votre cervelle d’oiseau. Céliba-
taire ? Ca va durer un petit moment encore, surtout
si vous ne vous mettez pas au régime : ce n’est pas
Dukan même, arrêtez le beurre et n’en faites pas
tout un fromage.
SagittaireJoie ! Avril vous amène le plus pétillant des karmas.
Que vos journées sont belles, que le printemps est
beau ! Les oisillons perchés vous acclament de leurs
comptines, les fleurs bourgeonnantes dansent leur
amour pour vous, au gré du vent. C’est la fête ! Au
bureau, votre détermination enthousiasme jusqu’aux
bureaux voisins. Dans les rues, il se murmure à votre
égard les intentions les plus positives : que vous êtes
beau/belle ce matin ! Laissez-vous bercer.
CapricorneCapricorne, en ce printemps, tu fleuris comme une
tulipe dans un champ de blé. Une hygiène de vie
irréprochable est de rigueur si tu ne veux pas te
retrouver le visage plein de chtars que même une
crème Avène ne pourra estomper. Ne laisse pas
tes pulsions de psychopathe prendre le dessus au
travail et veille à préserver une bonne entente avec
tes collègues pour ne pas te faire démasquer. Et n’y
pense même pas : une petite larme alcoolisée n’est
pas synonyme de grand cœur ! Enfin, sois parti-
culièrement adorable avec les Vierges, elles te le
rendront bien !
VerseauOn batifole, on butine, on se reproduit. C’est le
printemps et les astres vous sourient de toutes leurs
dents. En effet, vous ne vous découvrirez pas que
d’un fil en ce mois d’avril car Mercure et Vénus ont
magouillé pour que vous ayez quelqu’un dans votre
lit. C’est bien beau l’amour, mais l’argent dans tout
ça ? Pas de souci sur ce plan, votre banquier sautil-
lera de joie lorsqu’il s’apercevra de la monstrueuse
teuf qui se déroule dans votre porte-monnaie. Un
mois de pur bonheur, donc, où vous pourrez enfin
profiter des poneys et des filles faciles.
PoissonsTravail : vous manquez de reconnaissance profes-
sionnelle au quotidien. Vous serez enfin reconnu à
votre juste valeur à partir du 14. Santé : reprenez-
vous vite en main. Montrez de la détermination
dans ce que vous faites. Côté cœur : vous êtes en
parfaite adéquation spirituelle avec l’être aimé,
la position des étoiles joue en votre faveur. C’est
beau de faire des projets, encore faut-il se lancer !
Célibataire : on vous désire en secret.
Avril 2014
LES BONS SNAPSHOTS
• 29
– ARNAUD CHAILLOU
Paris Est
30 •
Spectacle Le Comte de Bouderbala
De son passé d'ancien basketteur, l'humoriste
a gardé un certain punch, livrant sur un rythme
effréné réflexions et anecdotes percutantes. Ce
comte des temps modernes s'appuie sur son
parcours étonnant et atypique pour épingler les
stéréotypes des sociétés françaises et américaines.
Entre slam et Stand-up, cynisme et autodérision,
il se moque de tout et de tout le monde, même de
lui-même.
—
Jusqu’au 29 avril 2014
L’Alhambra
21, rue Yves-Toudic - 10e
FestivalClap Your Hand Festival
À l’honneur de cette édition, les multiples facettes
d’une musique pop toujours en effervescence.
La pop sucrée de Micky Green, le piano habité de
Dillon, les couleurs baroques de Chris Garneau,
les incantations de The Veils et Augustines,
l’hédonisme de Rich Aucoin et Encore, et bien sûr
les découvertes Claire et Bent Van Looy.
—
Du 14 au 26 avril 2014
Café de la danse
5, passage Louis-Philippe - 11e
LE BON AGENDA
• 31
ExpoHortus D.C.
A.R.[T] met à l’honneur la créativité via le
support papier. Celui–ci est vecteur de culture
et de mémoire, acteur majeur du présent et de
l’avenir. Une matière fabriquée à partir de fibres
cellulosiques végétales et animales ne peux qu’être
le meilleur représentant de cette installation, cette
jungle, ce jardin domestiqué en papier...
—
Jusqu'au 15 mai au Tiny Café.
11, rue Daval - 11e
ClubbingMona Jack Your Disco
La ville de Chicago sera à l'honneur ! Le résident
Nickv reçoit Rahaan, l'un des Dj's les plus
représentatifs de ce mythique berceau de la house
music. Au programme : acid house, jacking house
et disco, bien sûr, puisqu'en l'espace de quelques
années, Rahaan est devenu la référence ultime
en matière d'édits du genre. Grâce à sa touche si
particulière, il fait chavirer les dancefloors à tous les
coups ! Le micro restera ouvert… il se murmure que
certaines chanteuses viendront poser leur voix sur
les sets des Dj's…
—
Samedi 12 avril
La Java
105, rue du Faubourg-du-Temple - 10e
Paris Est
32 •
A BOUT DE FIL
28, rue Traversière - 12e
Tél. : 09 73 56 60 32
—
LA BOULANGE DE PICPUS
106, boulevard de Picpus - 12e
Tél. : 01 43 43 04 47
—
LE VISIONNAIRE
53, bd Beaumarchais - 3e
Tél. : 01 57 40 99 64
—
LE CHAT BOSSU
126, rue du Faubourg-Saint-Antoine - 12e
Tél. : 01 43 40 82 63
—
FROGBURGER
18, rue Saint-Séverin - 5e
www.frogburger.com
—
1001 FENÊTRES
71, rue Condorcet - 9e
Tél. : 01 45 33 03 86
AUTENTICO
28, rue d’Aligre - 12e
Tél. : 01 43 43 15 09
—
L’ÉGLANTINE
21, rue Fabre-d’Églantine - 12e
Tél. : 01 44 67 73 40
—
SVAPY
128, avenue Parmentier - 11e
Tél. : 09 83 91 90 68
—
LA ROBE DE LA GIRAFE
5, rue Froment - 11e
Tél. : 09 82 37 18 52
—
UN MONDE VEGAN
64, rue Notre-Dame-de-Nazareth - 3e
www.unmondevegan.com
—
LES NOURRITURES TERRESTRES
110, rue Oberkampf - 11e
FB : Les Nourritures Terrestres
LES BONNES ADRESSES
— Imprimé en France —
l’ab
us d
’alc
ool e
st d
ange
ureu
x p
our
la s
anté
, à c
onso
mm
er a
vec
mo
déra
tion
RESTAURANT L’ÉGLANTINE
21, rue Fabre-d’Églantine - 12e
Tél. : 01 44 67 73 40 - Métro : Nation
* Pour tout repas acheté
L’ÉGLANTINE
1 verre de Marcillac et un sourire
offerts*
Traiteur italien - Épicerie & dégustation sur place
28, rue d’Aligre - 12e - M° Ledru-Rollin
Tél. : 01 43 43 15 09
Du mercredi au dimanche de 9h à 20h
AUTENTICO
Une surprise vous attend en
boutique
L E B O N B O N P R É S E N T E
VENDREDI 2 MAILE DIVAN DU MONDE
10€ SUR DIGITICK / 15€ SUR PLACE