LCF02 Complet
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F E T E D E S L U
M I E R
E S . L Y O
N . F R
P A R T E N A I R E S M É D I AP A R T E N A I R E S F O N D A T E U R S
@ l y
o n
Lyon by Light ! Illuminations, créations, émotions
Sommaire
Correspondants : Hong Kong
Société
Mode
Culture
Médias
Gastronomie
Langue
Voyages
p.5
p.6
p.7
p.8
p.37
p.30
p.42
p.46
p.23
p.34
p.29
p.40
p.45
p.20
p.32
p.26
p.38
Cinéma : De rouille et dʼos de Jacques Audiard
Publicités : Sélection de publicités françaises
Cuisine : Le gratin dauphinois
Liérature : La main de Guy de Maupassant
Événements en France : Lumières
Une Française en voyage : Feux rouges à lʼaméricaine
Livre : Les poissons ne connaissent pas lʼadultère de Carl Aderhold
Arts : De lʼArt sur la place publique
Vidéo : Préparation de la vidéo :Marché paysan de Coustellet
Terroir : Les vignobles du Lyonnais
Francophone : Allah nʼest pas obligé de Ahmadou Kourouma
Expatrié : Ma cabane au Canada
Événements internationaux : Ma cabane au Canada
p.11 Beauté : Les tendances beauté de la saison
Musique : La Grande Sophie
p.19
p.16
p.15 p.12
Tourisme : Rendez-vous à Lyon
Vivre en France : Travailler en France
Sport : Les jeux paralympiques
Société : Lʼagriculture française
Produit régional : Un survivant à Lyon : le cardon
Grammaire : Révision : le passé composé
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lcf - Cinéma
Cinéma
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Malgré un festival de Cannes 2012 sans sur-prise qui a décerné la Palme d’or au film Amourde Michael Haneke (en salle le 24 octobre),notre attention s’est portée sur le dernier film de
Jacques Audiard, De rouille et d’os, avec notam-ment Marion Cotillard à la distribution. Retoursur un film dur, qui laisse des traces.
Ali (Mahias Schoe-
naerts) est un homme
perdu, sans domicile
fixe et sans argent.Avec Sam, son fils
qu’il connaît très
peu, il habite chez sa sœur et il prend un emploi de
videur3 dans une discothèque. Il rencontre Stéphanieà la sortie du club où il travaille et la raccompagne
chez elle. L’histoire entre eux ne va pas plus loin.
Arrive l’accident. Un spectacle au Marineland tourne
mal, Stéphanie perd ses jambes. Clouée4 dans unfauteuil, elle ne sort plus et n’a plus aucune vie
sociale, jusqu’au jour où elle décide d’appeler Ali.
Elle va peu à peu rentrer dans son monde, sauvage
et brut4. Des liens vont naître douloureusemententre ces deux êtres, au rythme des combats de « free
fight » d’Ali. D’abord troublée, puis fascinée par cet
univers violent, elle va se surprendre à exorciser6 sacolère et sa frustration à travers lui.
Sur la forme, Audiard choisit une mise en scène
épurée7, avec peu de dialogues, et joue sur le contraste des images, en enchaînant une scène de combat avec
une scène très poétique où Stéphanie fait danser une
orque.
Un film servi par deux acteurs touchants8 et sincères, qui montre que la rage de vivre et l’espoir de
ces deux écorchés vifs9 l’emportent sur lesépreuves de la vie.
Un titre intriguant, une histoire originale. Stépha-nie (Marion Cotillard) est dresseuse d’orques1 auMarineland d’Antibes. Elle aime plaire aux hommes
et vit sa vie comme elle l’entend2.
De rouille et d’os de Jacques Audiard
L E X I Q U E
1. d resse use d ’o rq
ue : e l le e n t ra î ne d
es o rq ues à f a i re de
s
e xe rc ices da ns u n b
ass i n
2. co m me e l le l ’e n
te nd : à sa f aço n, se
lo n ses c ho i x
3. v ide u r : pe rso n n
e q u i ass u re la séc u
r i té
4. c lo uée : i m mo b i
l isée
5. b r u t : sa ns fi ness
e, b r u ta l
6. e xo rc ise r : a néa
n t i r, re je te r, é l i m i ne
r
7. é p u rée : m i n i ma
l is te, s i m p le
8. to uc ha n ts : é m
o u va n ts, q u i co m m
u n iq ue n t le u rs
é mo t io ns
9. éco rc hés v i fs :
à q u i o n a e n le vé l
a pea u ; a u se ns
fig u ré : d ’ u ne e x t rê
me se ns i b i l i té
par
Marion Munoz & Alex Flacoute
© Roger Arpajou Why Not Productions
© Roger Arpajou Why Not Productions
© R o g e r A r p a j o u W h y N o t P r o d u c t i o n s
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lcf - Livre
Livre
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Ça y est, l’automne est là ! Fini les vacances,bonjour le retour au travail et à l’école… Riende très réjouissant1 et vous avez une envied’évasion2 ?
Voici le roman qu’il vous faut : joyeux et léger,vous aurez le sourire aux lèvres en le lisant etl’effet dure longtemps !
par
Noémi Gardet
Julia vient d’avoir 40 ans, elle est caissière,mariée à un homme qu’elle a peur de ne plus
aimer. Elle s’endort lentement dans sa maison de la
banlieue parisienne. L’histoire commence lorsqu’elle
rate son bus pour aller travailler : elle est en retard
pour la première fois depuis des années. La veille,
ses amies lui ont offert un cadeau extraordinaire qui
a fait d’elle une nouvelle femme. Elle regarde son
reflet3 dans une vitre, se sent pousser des ailes4 etenvoie tout balader5. La voilà qui décide de prendrele premier train qui passe en gare de Lyon6,destination : l’inconnu !
Le hasard veut qu’elle soit placée à côté de Muriel,
Aude, Nicolas, Colee et surtout…Vincent ! Le
problème, c’est que Vincent est marié avec
Muriel, et que Julia n’est pas une femme qui aime les
histoires compliquées… Le trajet qui l’emmène
vers une vie nouvelle se révèle beaucoup plus
mouvementé que prévu, un vrai vent de folie va
balayer ce banal7 Paris-Toulouse.Ce roman polyphonique8 est une vraie boufféed’oxygène9 qu’on lit d’une traite10. Chaque cha-pitre est l’occasion de décou-
vrir le point de vue de l’un des
personnages qui croise la
route de notre héroïne etsa vision pleine d’humour.
Le grain de folie de cee
joyeuse aventure vous don-
nera des envies d’imprévu,
tenez-vous prêt à laisser le
hasard entrer dans votre vie !
Carl AderholdLes poissons ne connaissent pas l’adultère
Les poissons ne connaissent pas l’adultère,
Carl Aderhold, aux éditions Le livre de poce.
L E X I Q U E
1. ré jo u issa n t : q u
i f a i t p la is i r, q u i es t
ag réa b le
2. e n v ie d ’é vas io n
: e n v ie de q u i e r sa
v ie q uo t id ie n ne
3. re fle t : i mage re n
vo yée pa r u ne v i t re
, u n m i ro i r
4. se se n t po usse r des a i les : é p r
o u ve u ne se nsa t io
n
d ’é ne rg ie, d ’e n t ho u
s ias me, de l i be r té
5. e n vo ie to u t ba la
de r : déc ide de to u
t q u i e r, de c ha nge
r
de v ie
6. ga re de L yo n :
no m de la ga re de
Pa r is q u i pe r me t d
e
pa r t i r ve rs le s ud e
t le s ud-es t de la F ra
nce
7. ba na l : o rd i na i re
8. po l y p ho n iq ue :
à p l us ie u rs vo i x ;
da ns ce ro ma n, le
te x te es t éc r i t d u p
o i n t de v ue de p l u
s ie u rs pe rso n nages
d i ffé re n ts
9. bo u ffée d ’o x ygè ne : se n
sa t io n de l i be r té, f
aço n de
c ha nge r so n é ta t
d ’es p r i t po u r q ue lq
ue c hose de t rès
pos i t i f
1 0. d ’ u ne t ra i te : e
n u ne se u le f o is
© yannick974
lcf - Musique
Musique
Dans son nouvel album La place du fantôme , j’ai
trouvé une sensibilité à fleur de peau6, desparoles sincères, sur un fond de musique pop très
actuelle. L’atmosphère est très travaillée, les
mélodies semblent floer dans l’air.
Dans ses textes, elle nous parle comme une grande
sœur, elle se confie à nous. Elle nous raconte ses
histoires d’amour, les copains qui partent, ceux
qui restent, les déceptions de la vie, le sentiment
de vieillir trop vite, les rêves inachevés7.Ce petit bijou musical me touche profondément,
notamment les morceaux Sucrer les fraises , et le
magnifique Suzanne .
A découvrir sans aendre !
Informations et dates de concert sur son site :
hp://www.lagrandesophie.com.f r
Pourtant, elle a déjà 15 années de carrière4 derrière elle et avec 6 albums. Elle a également
remporté de nombreux prix musicaux, comme le
prestigieux prix Charles Cros en 2010. Elle a réussi
à passer de l’ombre à la lumière5 depuis quelquesannées, avec de très belles chansons, même si
quelques-unes restent encore peu connues.
Qelques dates de sa tournée au Qébec :
le 1 novembre 2012 à Jonquière - Café Téâtre Côté Cour
le 2 novembre 2012 à Levis - Anglicane de Levis
le 7 novembre 2012 à Montréal - L’Astral
le 8 novembre 2012 à Waterloo - Maison de la Culture
le 9 novembre 2012 à Gatineau - La Basoche
par
Alexis Caucigh
Non, vous ne rêvez pas ! Le pape du rock punk américain reprend
un titre de Joe Dassin, cet artiste franco-américain très célèbre en
France dans les années 70.
A écouter sur Deezer : hp://www.deezer.com/fr/search/iggy%20pop%20apres
Le coup de coeur d’Alexis :Iggy Pop - Et si tu n’existais pas .
Artiste française incontournable1 de cette année2012, avec son titre Ne m’oublie pas , largement
diffusé sur les ondes radio2, on pourrait penser que
La Grande Sophie est une toute jeune artiste révélée3
il y a peu de temps.
La Grande SophieLa place du fantôme
L E X I Q U E
1. i nco n to u r na b le
: i né v i ta b le
2. les o ndes rad io :
la rad io F M
3. ré vé lée : q u i s
’es t f a i t co n na î t re,
q u i es t de ve n ue
cé lè b re
4. ca r r iè re : p ro f es
s io n, mé t ie r
5. passe r de l ’o m b
re a la l u m iè re : d
e ve n i r co n n u
6. se ns i b i l i té à
fle u r de pea u : se
ns i b i l i té e x t rê me
7. rê ves i nac he vé
s : to u t ce q u ’o n n
’a pas p u f a i re
da ns la v ie
© Crédits Yann Orhan
© Crédits Yann Orhan
7
http://soundcloud.com/lcf-magazine/livre-02-les-poissons-nehttp://soundcloud.com/lcf-magazine/musique-02-la-grande-sophie
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lcf - Arts
Arts
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Depuis plusieurs années, les œuvres d’art s’installent dans les lieux publics. Elles sont intégréesaux aménagements urbains. L’artiste invité prend place, se déplace et crée une place. Au-dessus eten-dessous du sol, les œuvres d’art sont là pour toujours. Pour le piéton ou l’automobiliste, elles invi-ent à une circulation originale dans la cité.
populaires et culturelles. Avec cee œuvre nommée
Déplacement / jaillissement : d’une fontaine, les autres ,
le jeu de petits jets d’eau6 sortant du sol de façonirrégulière, propose une promenade rythmée comme
une chorégraphie 7. Elle peut être une scène pour unspectacle vivant, un endroit idéal pour s’amuser. A
petits ou à grands pas, traverser cee place devient
une aventure !
Par ailleurs, au sous-sol, se trouve un parking réalisé
par les architectes P. Favre et J.-M. Wilmoe associésà l’artiste américain M. Mullican et le designer Y. D.
Pennor’s. On y découvre
des copies d’objets datant
de plusieurs siècles.
En somme8, l’art contem-porain rend visible les
mouvements de l’histoire
de haut en bas.
Avec la place des Terreaux, « l’art urbain» s’insèreudicieusement1 dans le quotidien des Lyonnais.lle a été structurée par l’architecte-urbaniste
C. Drevet et l’artiste D. Buren en 1994. Scintillante2
ar les jeux de lumières qui se reflètent sur l’eau,
ee place dessine un lieu aux multiples activités. Sa
urface plate quadrillée3 de marbre4 noir et blancffre une vision apaisante5 au milieu de ce décor deierre. De plus, cee place est très grande. C’est un
oint de rendez-vous stratégique pour les Lyonnais,t aussi un espace pour organiser des manifestations
ici quelques exemples de lieux où D. Buren a réalisé des oeuvres :
cour d’honneur du Palais Royal à Paris, le parvis du musée Fabre à Montpellier et la place des Terreaux à Lyon
L E X I Q U E
1. j ud ic ie use me n t
: a vec i n te l l ige nce
2. sc i n t i l la n te : b r
i l la n te
3. q uad r i l lée : à ca
r rea u x
4. ma r b re : t y pe d
e p ie r re
5. a pa isa n te : q u i a
p po r te le ca l me, la s
é ré n i té
6. je ts d ’ea u : co lo n
nes d ’ea u q u i a n i m
e n t ha b i t ue l le me n t
u ne f o n ta i ne
7. c ho rég ra p h ie : d
a nse
8. e n so m me : e n r
és u mé
par Daphné Broet
© Leandro Neumann Ciuffo
© w e b m a s t e r n i c 7 9 1 8
© Adria Jimenez© Schnu99i © Laurent Berthier
http://soundcloud.com/lcf-magazine/art-02-de-lart-sur-la-place
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Beauté
Cette année, les collectionsautomne-hiver des créateurs
parient sur des tons doré et
kaki1 ou osent des couleursvives telles que le violet. Le
teint se fait naturel et hâlépour ceux qui regrettent déjà
l’été !
11
lcf - Beauté
Les couleurs de l’automne
Belle jusqu’au bout des ongles…
Les BB crèmesnous font un
teint parfait.
Avec la collection Amazone chez Yves Saint-Lau-rent et la collection Golden Jungle chez Dior, l’éclat
des peaux bronzées est mis en valeur par des cou-
leurs inspirées de la nature.
Les paupières sont colorées de kaki associé à du
beige, du doré, du brun et du cuivré. La matière est
travaillée en dégradé2 pour créer l’effet smoky eyestoujours tendance. Les lèvres se parent de couleurs
mates3 intenses pour un effet rétro4, comme le rou- ge G l’extrait de Guerlain.
Pour les audacieuses5, le rose, le violet et le pour-pre égayent6 l’automne. La collection Vivid shine créée par Estée Lauder étonne par l’intensité de ses
couleurs. Le gloss Pure Color Rebellious violet se faitéclatant sur les lèvres. La palette7 d’ombres
à paupières à cinq couleurs
Violet underground permet
un fini coloré métallisé.
Chez Lancôme, les cou-
leurs de la palee de la
collection Midnight roses
sont plus tendres. Le
teint est frais, totalement
naturel ou réchauffé d’une note de rose.
La nouveauté chez Givenchy : le gloss révélateur de
la collection Acoustic colours qui change de couleur
en fonction du pH des lèvres.
Les ongles peuvent être mats, laqués ou irisés. Lescréateurs rivalisent d’originalité pour séduire le plus
grand nombre. Les teintes des vernis s’accordent au
maquillage. Cet automne, Chanel propose trois nou-
velles teintes : Vertigo 563, Suspicious 561 et Frenzy
559 . Dior a choisi des teintes kaki et doré.
Yves Saint-Laurent réinven-
te le rouge intemporel12 qui va à toutes les mains et
tous les styles.
© Chanel
© Chanel
© Chanel
© Estée Lauder
L E X I Q U E
1. ka k i : co u le u r
e n t re le b r u n e t le
ve r t f o ncé (so u ve n t
co u le u r m i l i ta i re )
2. dég radé : d u p l u
s c la i r a u p l us f o ncé
o u le co n t ra i re
3. ma tes : q u i ne s
o n t pas b r i l la n tes
4. ré t ro : da ns u n
s t y le a nc ie n
5. a udac ie uses : ce
l les q u i ose n t, q u i n
’o n t pas pe u r
6. éga ye n t : re nde n
t jo ye u x
7. pa le t te : e nse m b
le de co u le u rs asso r
t ies
8. i no nde n t : e n va
h isse n t, so n t d is po n
i b les pa r to u t
9. te x t u re : ma t iè r
e
1 0. h yd ra te : no u r r
i t la pea u
11. so p h is t iq ué :
c h ic, ra ffi né
1 2. i n te m po re l : q
u i n ’a pas d ’âge
Ces crèmes «tout en
un» apparues en 2009inondent8 le marché ets’adaptent à tous les types de peau. Plusieurs choix
de texture : crème, gel ou poudre compacte. La
marque Erborian qui est la créatrice du phénomène,
propose la texture9 la plus légère : BB crème Light .La BB crème de Clinique protège du soleil (SPF 30),
hydrate10 et unifie le teint pour un fini mat.Son : sa base protectrice quotidienne anti-âge.
Chez UNE, la nouveauté est l’Intuitive Touch
BB-Cream Foundation. Un fond de teint
compact qui a les qualités d’une BB crème avec des
ingrédients 100 % d’origine naturelle.
Son : il existe en six teintes pour s’adapter à
toutes les couleurs de peau.Ces crèmes permeent un
maquillage rapide et naturel.
Pour un maquillage plus
sophistiqué11, Chanel pro-pose Lumière d‘artifices bei - ge pour illuminer le teint et
sculpter le visage.
+
+
© Chanel
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lcf - Tourisme
Pour visiter Lyon, une journée ne suffit pas, il y atant de choses à voir ! Vous pourrez utiliser le métro etautres transports en commun pour gagner du temps.D’abord, je vous présente l’immense place Bellecour.Lieu de rendez-vous, elle se situe sur la presqu’île qui
se situe entre le Rhône et laSaône. Prenez le temps d’enfaire le tour, c’est magni-fique ! Vous pourrez fairevotre shopping rue de la Ré-publique, véritable artère4 commerciale.Le quartier de la Croix Rous-se est composé de grandsboulevards. Partez à la re-cherche du Gros Caillou :
c’est un rocher qui vientd’un glacier des Alpes, tout
à fait insolite ! Il a été déterré en 1982 lors de la réali-sation des travaux pour le funiculaire5.Enfin, prenez le temps de déambuler6 dans les ruespiétonnes et pavées7 du vieux Lyon. Dans ce quartiertrès vivant, vous verrez de jolies maisons, des com -merces, des restaurants. C’est ici que se trouvent lesmeilleurs “bouchons” (nom donné aux restaurants quiproposent la gastronomie locale, leur réputation dé-passe les frontières). Aention, ils sont très généreux,alors aendez d’avoir vraiment faim !Pour plus d’informations, je vous conseille le sitewww.vieux-lyon.net, vous pouvez y télécharger uneapplication en français ou en anglais.
Particularité lyonnaise, il s’agit
de passages entre les bâtiments,principalement dans le quartier Renaissance. Lesouvriers les traversaient pour livrer leurs tissusrapidement et à l’abri de la pluie. Ils ont été très utilespour se cacher ou fuir durant la guerre. Les traboules donnent sur des petites cours intérieures, elles per-
meent de découvrir des trésors d’architecture cachés.Vous en trouverez la liste à l’Office du tourisme.
Il existe plusieurs parcs dans la ville, je préère celuide la Tête d’Or. Véritable poumon8 urbain, les gensy vont en famille ou en amoureux, ils visitent le zoo,profitent de la beauté du site. Je vous recommandecee balade, elle est surprenante et reposante.
Juillet, les Nuits Mozaïque
23 septembre, Fête de la Gastronomie
8 décembre, Fête des Lumières
A voir absolument
Les traboules
Les parcs
Agenda
13
L E X I Q U E
1. vo ies : ro u tes
2. i n f ras t r uc t u res
: e nse m b le des vo
ies de c i rc u la t io n
( ro u te, c he m i n de f
e r, … )
3. Jea n Mo u l i n : c
é lè b re rés is ta n t de
la 2è me G ue r re
mo nd ia le
4. a r tè re : ro u te p r
i nc i pa le
5. f u n ic u la i re : p
e t i t t ra i n q u i f o nc
t io n ne pa r u n
s ys tè me de câ b les p
o u r mo n te r u ne pe n
te t rès f o r te
6. déa m b u le r : se
p ro me ne r
7. pa vées : reco u ve
r tes de pe t i ts b locs
de p ie r re de la
ta i l le de b r iq ues
8. po u mo n : pa r t ie
de la v i l le q u i pe r m
e t la « res p i-
ra t io n », l ’aé ra t io n
de la v i l le
©
G r o u m e
© Émilie Aubert
© L.Berthier
© tristan deschamps
lcf - Tourisme
Tourisme
Au premier siècle avant JC, Lyon s’appelait Lugdunum. Elle étaitla capitale des Gaules, située au carrefour des grandes voies1 romaines occidentales. Jusqu’au XVIème siècle, son commerce
très important lui donne une place prestigieuse dans les domainesde la production de tissus précieux, de l’art et de la finance. Au
cours du XXème siècle, le développement des infrastructures2 et des équipements culturels amène une dimension européenne.
Pendant la Seconde guerre mondiale, Lyon était au coeur de la
résistance française, organisée par le fameux Jean Moulin3.
Lyonl’autre ville des lumières‘‘ ‘ ‘
Grande ville d’une rare beauté, elle a conservé des traces de toute son histoire, c’est pour cela qu’el-le est inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. Elle produit de nombreux événements culturels,alliance de la tradition et de la modernité. Belle, dynamique et lumineuse, venez vous détendre dans
la cité des frères Lumière, inventeurs du cinéma.
par
Mélanie Hernandez
schamps
errin
Un peu d’histoire
LYON
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8/26
Sport
par Khiem Tran-Dinh
15
lcf - Sport
Tout d’abord, quelques éléments.Les Jeux Paralympiques de Londres 2012 ont compté20 « handisports » différents : équitation, judo,
cyclisme, basket-ball, tennis de table… Certainesdisciplines n’existent que pour le handisport, commele boccia qui ressemble au jeu de pétanque1 jouédans un fauteuil roulant2.4200 athlètes handicapés ont participé à ces Jeux.154 athlètes étaient français et étaient engagés dans16 sports différents. Les 45 médailles remportées
(9 d’or, 18 d’argent et 19 de bronze) leur ont donnéla 16ème place des nations, ce qui est loin de leursobjectifs.
Mais je voudrais airer votre aention sur un fait :
dans votre pays, vous avez probablement beaucoup
entendu parler des exploits des athlètes des JO. Maisavez-vous beaucoup entendu ou lu au sujet des Jeux
Paralympiques ? Oui ? Non ? En tout cas, en France,la réponse est non. A votre avis, pourquoi ?
Pour quelles raisons les médias ne relaient3-ilspas davantage les Jeux Paralympiques ?
Plusieurs explications peuvent être avancées :
La date ? Septembre est le moment de la rentrée4.L’année commence, chacun reprend sa routine5 après le temps des vacances. On n’a pas forcément
le temps ou l’envie de regarder la télévision car ilfaut s’organiser.
La programmation des médias ? Les nouveaux
programmes de la rentrée à la télévision débutent.
Il n’y a pas vraiment de place pour les émissions
sur les Jeux Paralympiques. Les épreuves ont
été retransmises6 sur des chaînes secondaires,comme par exemple, la cérémonie d’ouverture qui
est passée sur France Ô, chaîne disposant d’unetrès petite audience. Et aucune émission n’a étédiffusée en direct, ce qui est pourtant essentiel
pour le sport.
La complexité des catégories ? Il n’y a effectivementque 20 sports mais un bien plus grand nombrede catégories : par exemple, pour le seul 100 m masculin en athlétisme, on peut dénombrer7 catégories, selon le type de handicap (déficients7 visuels et non-voyants, maladies mentales, …).
Le handicap lui-même ? Ce n’est pas forcément
agréable de regarder des personnes qui, même si
elles forcent l’admiration, n’ont plus de jambes ou
sont aveugles. Cela nous ramène obligatoirement à
notre « dure » condition d’humain.Bref ! L’hypocrisie8 ordinaire répète qu’il estanormal que les Jeux Paralympiques ne soient pasaussi bien présentés que les Jeux Olympiques. Pour-tant, c’est un fait que l’on peut difficilement nier !
N’est-ce pas un peu dommage ?© Ed Clayton
© M a t t C h u r c h i l l - © S t e v e F a i r
© Danny Nicholson
Les Jeux Olympiques de Londresse sont déroulés du 27 juillet au 12août 2012. Trois semaines plus tard,du 29 août au 9 septembre 2012, sesont tenus les Jeux Paralympiques.
Je vous ai parlé des premiers dans notre numérode septembre. Aujourd’hui, je voudrais vous direquelques mots à propos des seconds.
L E X I Q U E
1. pé ta nq ue : je u d
e bo u les t y p iq ue d u
s ud de la F ra nce
2. fa u te u i l ro u la n
t : c ha ise mo n tée s
u r des ro ues po u r
les pe rso n nes à mo b
i l i té réd u i te
3. re la ie n t ( ve r be r
e la ye r ) : d i ff use n t, r
e t ra ns me e n t
4. la re n t rée : pé r
iode de se p te m b re à
laq ue l le l ’éco le
reco m me nce
5. ro u t i ne : les ha b
i t udes
6. re t ra ns m ises : p
rog ra m mées, d i ff us
ées
à la té lé v is io n
7. dé fic ie n ts : q u i
p rése n te n t u n ma nq
ue, u n dé f a u t
8. h y poc r is ie : dé f a
u t de ce l u i q u i ne d i
t pas v ra i me n t
ce q u ’ i l pe nse
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9/26
lcf - Société
ociété
par Florent Péronnet
Historiquement, le développement de l’agriculturedite « moderne » se fait après la Seconde guerremondiale. En 1962, les 6 pays fondateurs de l’Union
Européenne (la France, l’Allemagne, l’Italie, la Bel-
gique, le Luxembourg et les Pays-Bas) lancent la
Politique Agricole Commune (PAC). L’objectif est
de garantir la paix en Europe
et d’assurer l’indépendance ali-
mentaire de sa population.
Les producteurs sont donc
encouragés à produire plus.
Pour cela, l’Europe aide les agri-
culteurs à s’équiper d’outils de
production modernes : tracteurs,
matériel de stockage, etc.
Dès les années
70, l’objectif de
la PAC est rempli :
l’Europe est autonome
en ce qui concerne son
alimentation. Mais à partir des années 80, l’Europe
est déjà en situation de surproduction ; de plus, son
modèle de production devient trop polluant pour
l’environnement. Au cours des décennies3 suivantes,le nombre de pays adhérant à l’Union Européenne
s’élargit jusqu’en 2007 où la Bulgarie et la Roumanierejoignent la PAC : 27 pays sont désormais4 concernéspar la politique agricole commune.
Aujourd’hui, l’agriculture européenne est confrontée
à une baisse du nombre d’agriculteurs ainsi que des
surfaces agricoles.
En superficie, la France métropolitaine représente
55 millions d’hectares. Aujourd’hui, 28 millionsd’hectares sont occupés par des activités agricoles,
soit plus de 50% du territoire français. Avec ses
527 000 exploitations agricoles (mais en 1955, elle en
comptait 2,3 millions), la France reste le premier pays
producteur agricole européen. Cependant, elle perd
actuellement en surface agricole l’équivalent d’un
département français tous les 10 ans : c’est que l’on
appelle l’ « artificialisation » des terres agricoles.
Au final, la PAC a permis aux exploitations agricolesd’être très productives et de s’agrandir : depuis 2000,
la taille moyenne des exploitations est passée de
45 hectares à 55 hectares.
L’Histoire nous montre que l’agriculturedoit sans cesse1 s’adapter pour nourrir lespopulations.La France est un pays agricole depuis des siècles.Son agriculture a dû se moderniser après laSeconde guerre mondiale pour répondre àl’urgence alimentaire. Aujourd’hui, elle doitencore évoluer pour répondre à ce défi : nourrir
sainement2 sa population.
© Richard Masoner
illustration de Henri Bacher
©
W i k i m e d i a C o m m o n s
lcf - événements
L E X IQ U E
1. sa ns cesse : sa ns a r rê t, co n t i n ue l le me n t
2. sa i ne me n t : d’ u ne ma n
iè re q u i es t bo n ne po u r la
sa n té
3. déce n n ie : pé r iode de 10
a ns
4. déso r ma is : à pa r t i r de ce
mo me n t
5. pes t ic ides : p rod u i ts c h
i m iq ues q u i dé t r u ise n t les
ma u va ises he r bes
6. e ng ra is : p rod u i t q u i f a vo r i
se la c ro issa nce des p la n tes
7. mo isso n : réco l te des b lés
e t a u t res c u l t u res
8. ve nda nges : réco l te des ra
is i ns
9. re loca l isa t io n : le f a i
t de ra p p roc he r les s i tes
de p rod uc t io n des zo nes de c
o nso m ma t io n
( p rod u i re loca le me n t )
La France est aussi le premier consommateureuropéen de pesticides5, le troisième mondial.
En 2007, le gouvernement français a initié un
grand mouvement politique pour tenter d’orienter
l’agriculture vers une production plus respectueuse
de la santé et de l’environnement : le « Grenelle
de l’environnement » est lancé. Ce plan prévoit
notamment de diviser par deux l’utilisation des
pesticides et d’augmenter à 20% la part de la surface
agricole en agriculture biologique d’ici 2020.
L’agriculture biologique est une agriculture qui
n’utilise pas de produits ni d’engrais6 chimiques.
L’agriculture a toujours eu un impact sur le mode
de vie des Français. Par exemple, les « grandes
vacances » (juillet et août) sont liées à l’agriculture :
historiquement, enFrance, les enfants
consacraient leurs
mois de juillet et
d’août à la moisson7 et aux vendanges8.Ils ne pouvaient donc
pas aller à l’école,
ce qui explique le
calendrier scolaire français. On peut donc penser
qu’un développement important de l’agriculture
biologique va à nouveau modifier le mode de vie
des Français : par exemple, on pourrait imaginer
une relocalisation9 de l’activité humaine avec uneagriculture au cœur des villes.
17
Les iffres autour de l’agriculture
527.000 exploitations agricoles
1.000.000 travailleurs (exploitants et salariés)
Taille moyenne des exploitations : 55 hectares
Chefs d’exploitation :
- 90 % ont plus de 40 ans
- 27% sont des femmes
©
T . M . O . F .
Mais la société attend une nouvelle orienta-tion pour son agriculture : une alimentation demeilleure qualité et moins polluante, une agri-culture locale et créatrice d’emplois pour son
territoire.
http://soundcloud.com/lcf-magazine/soci-t-02-lagriculture-fran
-
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19
lcf - Vivre en France
Vivre en France
par Émilie Orzalesi
Travailler dans un pays qui n’est pas le sien peut être un moment difficile. Il faut s’intégrer à unenouvelle équipe et s’adapter à des méthodes et manières différentes. Pas facile de s’y retrouver !Voici quelques éléments qui caractérisent1 les Français au travail :
Comparés à d’autres, les Français travaillent assezpeu car ils ont en moyenne 5 semaines de congés2 payés et 11 jours fériés3 par an. En plus, ils ne tra-vaillent que 35 heures par semaine et partent à laretraite à 62 ans. Pourtant, d’après l’OCDE, l a Fran-ce fait partie des 10 premiers pays les plus efficaces
par heure. Alors aention, moins d’heures de tra-vail ne signifie pas moins de travail !
Comme je vous le di-sais dans le numéroprécédent, les Fran-çais accordent beau-coup d’importanceaux repas. Hors dequestion de sauterle déjeuner ! Les em-ployés prennent souvent 1h le midi, et parfois plus,pour aller profiter d’un vrai repas. Sans oublier les
pauses café ou cigarees tout au long de la journée.
Pour ce qui est du4 contact avec les collègues,cela dépend beaucoup de l’entreprise où l’ontravaille. Il est fréquent que les personnes de mêmeniveau hiérarchique se tutoient5 entre eux etvouvoient5 les niveaux supérieurs. Le plus sou-vent, les gens serrent la main à leurssupérieurs pour les saluer, mais pasà leurs collègues. Aention, ils ne les
embrassent pas non plus, un simple« Bonjour ! » suffit.
Les sujets de conversation ne manquent pas avec
les collègues : le temps, les loisirs, l’actualité (livreou cinéma), la politique… Une des particularitésdes Français est qu’ils aiment se plaindre6, spécia-lement de leur travail : la charge de travail, leurssupérieurs, les avantages sociaux (congés, retraite,protection maladie, …). Pourtant, le système françaisest bien plus avantageux que d’autres mais se plain-dre peut être un moyen
de communiquer avecses collègues, plus qu’unréel avis.Aention, se plaindre
est mal vu quand onvient d’arriver !
Qe ce soit au travail ou à l’extérieur, il y a une
chose dont les Français ne parlent pas : leurrémunération7. En effet, on ne dit pas facilementcombien on est payé.Enfin, en société, beaucoup de Français s’identifient par l’entreprise pour laquelle ils travaillent, plusque par leur profession : par exemple, « Je travailleà la mairie »
L E X I Q U E
1. ca rac té r ise n t : d
éc r i ve n t
2. co ngés : jo u rs d
e vaca nces
3. jo u rs fé r iés : jo
u rs o ù pe rso n ne ne
t ra va i l le ( Noë l,
f ê te na t io na le, … )
4. Po u r ce q u i es t
d u : e n ce q u i co nc
e r ne le ,
q ua n t a u
5. se t u to ie/ se vo u
vo ie : o n se d i t «
t u »,
o n se d i t « vo us »
6. se p la i nd re : râ
le r, d i re q ue l ’o n n ’
es t pas co n te n t
7. ré m u né ra t io n :
sa la i re
© Think London
© Phil Whitehouse
© buddawiggi
© Harvey Marketing Company
© U.S. Army Corps of Engineers Los Angeles District
-
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lcf - Médias
Médias
par Rémi Orzalesi
En France, on ne peut parler de « pub » (= publicité) sans avoir une pensée pourChristian Blachas, un célèbre journaliste français. Il a été, entre autres, présentateur etroducteur de l’émission de télévision Culture Pub. Dès 1986, cee émission a été la
remière en France à parler de publicité et de
tratégie de communication. Sur un ton souvent
humoristique ou parfois plus éducatif, Blanchas
su donner les clés à toute une génération pour analyser et mieux comprendre un monde
ù la publicité est toujours plus présente. Christian Blachas est décédé en février 2012,
mais les créatifs continuent à rivaliser de talent2 dans cee discipline souvent mal aiméet pourtant incontournable3. Voici quelques exemples de publicités bien françaises.
oici un langage véritablement universel.
On croit tous comprendre ce que disent
nos chères têtes blondes4 dans unegrimace5 ou un sourire. Mais avons-nousvraiment raison ? Qe pensent-ils réellement ?
Dans cee publicité pour la marque Guigoz
qui se vante6 de comprendre les bébés, on voit
une scène familiale : le père baigne son bébé et joue avec un canard en pla stique. Pour amuser
l’enfant, le père dit : « Pilou pilou ». Mais loind’7être idiot, le bébé répond sans que le pèrepuisse comprendre « Non, c’est un canard ».
Et oui, il est difficile d’expliquer ce besoin des
adultes de parler bêtement8 aux enfants. Ceepublicité montre ainsi des situations comiques
où l’on réalise que l’on ferait autrement si on
comprenait les bébés.
La publicité en France
1
Guigoz - Parlons bébé Publicis Conseil
L E X IQ U E
1. réc la mes : a nc ie n te r me
po u r p u b l ic i té
2. r i va l ise r de ta le n t : ê t re
e n co m pé t i t io n, e n
co nc u r re nce
3. i nco n to u r na b le : i né v i ta b
le, q ue l’o n vo i t pa r to u t
4. c hè res tê tes b lo nde
s : e x p ress io n po u r d i re
« e n f a n ts »
5. g r i mace : t ra ns f o r ma t io
n co m iq ue d u v isage
6. se va n te : se g lo r i fie de,
se f é l ic i te l u i- mê me de
7. lo i n de : a u co n t ra i re de
8. bê te me n t : s t u p ide me n t
, d’ u ne ma n iè re id io te
9. sos ie : pe rso n ne q u i resse
m b le v ra i me n t bea uco u p
à u ne a u t re
10. r id ic u l isa i t : do n na i t l’a
i r s t u p ide
11. q u i p roq uo, ma le n te nd
u : i nco m p ré he ns io n,
s i t ua t io n q u i p rê te à co n f us
io n
12. cocasses : d rô les e t u n
pe u gê na n tes
V
http://www.culturepub.fr/videos/guigoz-parlons-bebe
lcf - Médias
21
ans cee publicité de 2012, un homme
explique comment il faisait pour ne
pas manquer ses programmes télévisés
préférés, avant d’avoir « Canalsat » et son
enregistreur numérique.
Sa solution : un sosie9 ! Il envoyait un sosie
participer à des soirées pour faire croire qu’il y
était présent alors qu’il restait chez lui pour
regarder des films à la télévision. Intelligent,
non ? Pas vraiment, car le sosie avait un
comportement inapproprié et le ridiculisait10.
Une partie de l’humour de cee publicité réside
dans la répétition de la série, car ce même
personnage se retrouve dans d’autres publicités
avec d’autres solutions toujours plus folles.
ee publicité est un peu plus ancienne
(2006) mais elle reste une référence
en terme d’humour autour d’un
quiproquo11. En effet, Canal+, une chaîne
télévisée française qui propose des films récents,
met en scène des personnages qui parlent d’un
film vu le jour précédent.
Le film en question est La marche de l’empereur .
Ceux d’entre vous qui connaissent le film savent
que l’« empereur » est le nom d’une espèce de
pingouin. Mais pour l’autre personnage, comme
pour ceux qui n’ont pas vu le film, « l’empereur »
fait référence à Napoléon 1er, empereur des
Français. Dans cee situation de malentendu11,
chacun poursuit son idée. Celui qui a
vu le film raconte comment « l’empereur »
se déplace sur le ventre, et l’autre s’imagine
Napoléon glissant dans la neige. Plusieurs
situations cocasses12 s’ensuivent.
Canalsat - Sosie BETC Euro RSCG
Canal+ - La marche de l’empereur BETC Euro RSCG
C
D
http://www.culturepub.fr/videos/canal-la-marche-de-l-empereur
http://www.culturepub.fr/videos/canalsat-le-sosie
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lcf - Médias
Médias
par Alice Goy-Billaud
Les différentes activités qui suivent vous serviront à
comprendre la vidéo «Marché paysan de Coustellet – France »du vendredi 31 août 2012, disponible sur TV5 monde +.
Vous pouvez aussi prendre le temps d’assimiler ces nouvellesconnaissances et décider de regarder la vidéo plus tard…
http://www.tv5mondeplus.com/video/31-08-2012/marche-paysan-de-coustellet-france-329221
a. Des gens qui travaillent la terre = des potiers
b. Des gens qui vivent sur la terre = des terriens
c. Des gens qui cultivent la terre = des paysans
1. Faire son marché2. Aller au marché - faire le marché3. Aller en cours4. Faire les courses – Aller en courses5. Faire la course6. Faire du shopping
a. Acheter des produits alimentairesb. Etre en compétitionc. Acheter des fruits et des légumes au marchéd. Choisir ce que l’on veute. Aller en classe pour étudierf. Acheter des vêtements
Qe veut dire « des gens de la terre » ?
Connaissez-vous la différence entre tous ces termes ? Associez-les à leur définition :
Tous les marchés du monde
23
1
2
ou sur :
Accéder à la vidéo :
E n pa r te na r ia t a vec
T V5 Mo nde
vo t re magaz i ne vo
us p ro pose
ce t te no u ve l le c h r
o n iq ue, q u i
vo us a ide ra à m ie u x
co m p re nd re
u ne v idéo a va n t de la
rega rde r s u r
w w w. t v5 mo nde p l us.
co m
© Joris Fa
©
F r é d é r i q u e V o i s i n - D e m e r y
© Frédéric Bisson
http://www.tv5mondeplus.com/video/31-08-2012/marche-paysan-de-coustellet-france-329221http://www.tv5mondeplus.com/video/31-08-2012/marche-paysan-de-coustellet-france-329221http://www.tv5mondeplus.com/video/31-08-2012/marche-paysan-de-coustellet-france-329221
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lcf - Médias
dit-on « figure », « visage » ou « bouille » ?
a. Couper un arbre
b. Manger
c. Faire un travail difficile
1. des asperges 2. des clémentines 3. des pêches 4. des melons 5. du raisin
1. Etre mi-figue mi-raisin2. Avoir la pêche3. Araper le melon
- Parler de la météo
- Parler de tout et de rien
- Ne pas parler et regarder le ciel
a. Devenir prétentieuxb. Etre en forme, avoir de l’énergiec. Etre partagé entre 2 positions
Pour parler de la tête de quelqu’un,
Qe veut dire « Casser la croûte » ?
Récolter (cueillir) des fruits et des légumes, oui, mais pas à n’importequelle saison. Savez-vous quelle est la meilleure saison en Francepour récolter les produits suivants ?
Savez-vous ce que signifient les expressions suivantes ?
Qe veut dire selon vous « Parler de la pluie et du beau temps » ?
3
4
5
6
7
Voilà, vous êtes prêt à regarder la vidéo !
Réponses : 1 - c. Les paysans font donc de la vente directe, c’est-à-dire que ce sont des producteurs et des acheteurs
sans intermédiaires.
2 - 1.d, 2.c, 3.e, 4.a, 5.b, 6.f
3 - Les 3.
« Bouille » est un mot du registre familier.
Ex. : il a une b ouille sympathique.
« Visage » est un mot plus anatomique.
Ex. : elle a un visage fin et agréable.
« Figure » a plusieurs sens :
- Le visage. Ex. : n’oublie pas de te laver la figure !
- La personnalité de quelqu’un.
Ex. : Maxime est une figure connue du marché.
4 - Casser la croûte veut dire manger. L’expression vient
de « la croûte » du pain (la partie la plus dure qui entoure
le pain, que l’on casse pour partager un repas). Le « casse-
croûte » est donc un mot qui désigne un repas simple quel’on emporte sur le lieu de travail ou en randonnée par
exemple.
Dans ce marché, « casser la croûte » avec les copains est
un rituel, une habitude conviviale.
5 - Asperges (de mars à mai)
Clémentines (de novembre à février)
Melons (de juin à septembre)
Pêches (de juillet à septembre)
Raisin (de septembre à novembre)
6 - 1.c, 2.b, 3.a
7 - C’est une expression très employée pour dire qu’on
parle de petits sujets sans importance.
© Julien Haler
© Frédérique Voisin-Demery© TV5
© Karen
© Jean-Louis Zimmermann
© Frédéric Bisson
-
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cf - Liérature
Littérature
Cette nouvelle est écrite à la première personne du singulier(je). Le narrateur est juge d’instruction1 dans une petite villeet raconte des faits qu’il a lui-même vécus. Il décrit ici la maison deSir Rowel, un nouvel habitant de la région.Allez lire vous-même la nouvelle jusqu’au bout pour savoir ce qui est arrivé à
ce lord anglais. Terrifiant !
L’extrait
LA MAIN
La main a paru dans le journal Le Gaulois du 23 décembre 1883 puis dans Les contes du jour
et de la nuit en 1885.
Son salon était tendu de noir, de soie noire brodée d’or. […]
Mais, au milieu du plus large panneau2, une chose étrange me tira l’œil3. Sur un carré
de velours rouge, un objet noir se détachait. Je m’approchai : c’était une main, une
main d’homme. Non pas une main de squelette, blanche et propre, mais une main noire
desséchée, avec les ongles jaunes, les muscles à nu4 et des traces de sang ancien, de
sang pareil à une crasse5, sur les os coupés net, comme d’un coup de hache6, vers le
milieu de l’avant-bras.Autour du poignet, une énorme chaîne de fer, rivée7, soudée7 à ce membre malpropre,
l’attachait au mur par un anneau8 assez fort pour tenir un éléphant en laisse9. […]
Je touchai ce débris10 humain qui avait dû appartenir à un colosse. Les doigts,
démesurément longs, étaient attachés par des tendons11 énormes que retenaient des
lanières12 de peau par places. Cette main était affreuse à voir, écorchée13 ainsi, elle
faisait penser naturellement à quelque vengeance de sauvage. […]
Je remarquai cependant que trois revolvers chargés étaient posés sur les meubles, comme
si cet homme eut vécu dans la crainte constante d’une attaque.
Je revins plusieurs fois chez lui. Puis je n’y allai plus. On s’était accoutumé14 à sa
présence ; il était devenu indifférent à tous.
L E X IQ U E
lcf - Liérature
27
1. j uge d’ins tr uc tion : magis tra t
c hargé d’enq uê ter s ur
les a ff aires cri mine lles
2. pannea u : m ur
3. me tira l’œi l : a ira mon regard
4. à n u : i m média te men t visib les, sa
ns la pea u
5. crasse : sa le té
6. hac he : o u ti l très co u pan t
7. ri vée, so udée : asse m b lée, a ac h
ée
8. annea u : cerc le q ui ser t à a ac he
r q ue lq ue c hose
9. laisse : lien, corde po ur tenir a a
c hé un ani ma l
10. dé bris : pièce, morcea u cassé, b
risé
11. tendons : par ties d u cor ps h u m
ain q ui re lien t les
m usc les e t les os
12. lanières : morcea u x longs e t é t
roi ts
13. écorc hée : sans la pea u
14. acco u t umé : ha bi t ué
15. no u ve l les : ro mans co ur ts
Biographie
Guy de Maupassant est né le 5 août 1850 en Seine-maritime et est mort le 6 juillet 1893 à Paris de la syphilis,
maladie qu’il avait arapée dans sa jeunesse.
C’était un écrivain déjà très renommé de son vivant. Il était ami entre autres avec Gustave Flaubert,
Alexandre Dumas fils et Emile Zola, autres grands auteurs du XIXème siècle. Mais sa maladie l’a souvent
poussé à rechercher l’isolement et la solitude.
Maupassant a écrit sous de nombreuses formes : des romans comme Une vie (1883), Bel-ami (1885), Pierre et
Jean (1887) mais aussi des recueils de nouvelles15 : Contes de la Bécasse (1883), Contes du jour et de la nuit
(1885). Il a également écrit dans les journaux Le Gaulois et Gil Blas toutes les semaines : au total, environ
un millier de chroniques, nouvelles15 et contes, parfois sous forme de récits à suivre. Il a également écrit
plusieurs pièces de théâtre comme Histoire du vieux temps (1879) et Musote(1891) ainsi que de la poésie : Des vers (1880).
Son style se caractérise par un très grand réalisme dans les descriptions
et le choix de thèmes en rapport avec la vie quotidienne. Le registre
dramatique est aussi une constante : un certain pessimisme marque
ses écrits, développant souvent les thèmes de la folie, de la mort.Parallèlement, de nombreux ouvrages abordent le fantastique
comme Le horla (1887), que l’on trouve souvent publié avec d’autres
contes fantastiques.
Littérature
De très nombreuses adaptations pour le cinéma et la télévision ont été réalisées.
La liste complète sur les sites :http://www.maupassantiana.fr/ et http://maupassant.free.fr/cadre.php?page=oeuvre
Vous pouvez également écouter les œuvres de Maupassant en version audio (gratuit) :
http://www.guydemaupassant.fr/maupassant.htm
C o l l e c t i o n C h e z M a u p a s s a n t - d i r e c t i o n J a c q u e s S a n t a m a r i a e t G é r a r d J o u r d ’ h u i
- D i ff u s i o n F r a n c e 2
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lcf - Francophonie
Francophonie
Ahmadou Kourouma est unécrivain malinké né en Côte
d’Ivoire d’où il dut s’exiler à
plusieurs reprises. Il étudia et
vécut notamment à Lyon, où
il mourut en 2003. Son œuvre
liéraire comporte toujours
une dimension politique et
satirique9 forte. Plusieurs deses livres ont été primés (Les
soleils des indépendances 1968;
En aendant le vote des bêtes
sauvages , 1994 Prix du Livre
Inter; Allah n’est pas obligé ,
2000 Prix Renaudot et Prix
Goncourt des lycéens…).
Les Soleils des indépendances
(Seuil, 1968)
Monnè, outrages et défis
(Seuil, 1990)
En attendant le vote des bêtes
sauvages
(Seuil, 1994)
Allah n’est pas obligé
(Seuil, 2000)
Quand on refuse on dit non
(Seuil, 2004)
L’histoire
Bibliographie
Biographie
Côte d’Ivoire, Liberia, Sierra Leone.Années 90. Dans ce roman, les dictateurssont appelés par leur nom, les horreurs
commises aussi. Birahima, un orphelin
de dix ans, cherche à retrouver sa tante
au milieu des guerres ethniques qui
ravagent1 l’Afrique de l’ouest. Enfant
des rues comme des centaines d’autres,
il s’engage dans des groupes armés pour
pouvoir survivre. Il devient enfant-soldat.
Armé de sa « kalach tralala» et de quatre dictionnaires, il décrit
crûment2 les tueries, les malhonnêtetés, les pillages3 et l’instru-
mentalisation4 auxquels se livrent5 tous ceux qui parviennent à
avoir un peu de pouvoir.
Un récit brutal, dur, drôle souvent aussi, tour à tour cynique6 et
ingénu7 pour mieux dire l’indicible8, dans une langue française
enrichie par ceux qui, en Afrique, la parlent, l’ écrivent, la font sonner
autrement.
«… avec en plume ma façon incorrecte et inso-lente de parler. (Ce n’est pas en plume qu’il fautdire mais en prime. Il faut expliquer en primeaux nègres noirs africains indigènes qui ne com-prennent rien à rien. D’après Larousse, en primesignifie ce qu’on dit en plus, en rab.) (…) Main-
tenant, après m’être présenté, je vais vraiment,vraiment conter ma vie de merde de damné. »
L E X I Q U E
1. ra vage n t : dé t r u
ise n t, a b î me n t
2. c r û me n t : sa ns
mé nage me n t, sa ns
dé to u r
3. p i l lages : vo ls, a t
aq ues, ca m b r io lage
s
4. i ns t r u me n ta l isa t
io n : ma n i p u la t io n
des pe rso n nes
5. se l i v re n t ( à ) : f o
n t
6. c y n iq ue : a vec m
oq ue r ie e t méc ha nc
e té
7. i ngé n u : na ï f , i n n
oce n t
8. i nd ic i b le : q ue l ’
o n ne pe u t pas e x p r
i me r
9. sa t i r iq ue : q u i d
éc r i t g ross iè re me n t
, q u i ca r ica t u re
© Kipp Jones
par Claire Billiet
-
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lcf - Grammaire
Grammaire
Le passé co m pos
é se fo r me
a vec l ’a u x i l ia i re ê
t re o u a vo i r
a u p rése n t de l ’ i nd
ica t i f + le
pa r t ic i pe passé.
Les 6 verbes en gras peu-
vent aussi être utilisés
avec avoir s’ils ont un
Complément d’Objet Di-
rect (COD)
Exemple :
Je suis descendu mais
J’ai descendu l’escalier
Il y a quelques cas parti-
culiers. Nous vous propo-
serons ultérieurement une
fiche sur ce sujet.
1er GROUPE 2ème GROUPE 3ème GROUPE
- é - i - é / - i / - u /t / rt /is / it
Parler : parlé
Entrer : entré
Ranger : rangé
Aller : allé
Arriver Partir
Entrer SortirPasser Rester
Monter Descendre
Aller Venir
Naître Mourir
Tomber Retourner
+
les verbes pronominaux
(se lever, se promener, …)
Ex : Je suis arrivé
Elle est restée
Ils se sont levés
… les autres…
Ex : J’ai fait
Tu as donné
Ils ont fini
Finir : fini
Rougir : rougi
Atterrir : atterri
Fleurir : fleuri
Naître : né / être : été
Partir : parti / dormir : dormi
Lire : lu / savoir : su / pouvoir : pu
Faire : fait
Découvrir : découvert / mourir : mort
Mettre : mis / prendre : pris
Ecrire : écrit
Le participe passé
L’accord du participe passé
Attention
Attention
E N R É S U M É
Le passé composé se forme avec
l’auxiliaire être ou avoir au présent de l’indicatif + le participe passé
les verbes avec être les verbes avec avoir
Avec avoir, il s’accorde avec le COD s’il est placé avant ; il ne s’accorde pas s’il est
placé après le COD ou s’il n’y a pas de COD.
Le chat a mang é la souris. (la souris = le COD est placé après le participe passé)
Le chat l’a mang ée . (l’ = le COD est placé avant le participe passé, mis pour la souris)
Le chat a mang é . (pas de COD)
Avec être, il s’accorde avec le sujet.
Elle est tomb ée .
Nous sommes arriv és .
31
lcf - Grammaire
Grammaire
a. Louis Lumière (mourir) ………………………. en 1948 à Bandol.
b. Nous (ne pas pouvoir) ……………………….………………………. arriver à l’heure ce matin.
c. Je (prendre) ………………………. un gâteau au chocolat pour le dessert.
d. Ils (recevoir) ………………………. le paquet que tu leur (envoyer) ……………………….
e. Elle (vivre) ………………………. à Hong-Kong jusqu’en 2008.
a. Elles ont reconnu cee personne. ……………………….b. Nous n’avons pas cru ce qu’il disait. ……………………….
c. Je me suis plaint du manque de confort. ……………………….
d. La France a élu un nouveau président de la république. ……………………….
e. Léonard de Vinci a peint la célèbre Joconde. ……………………….
f. Ce film lui a beaucoup plu. ……………………….
g. Hier, il a plu à Paris mais il a fait beau à Lyon. ……………………….
a. Les fleurs qu’elles ont cueilli………. sont des tulipes
b. Ils ont menti………. à leurs parents.
c. Les cahiers que j’ai sorti…… de mon tiroir sont ceux d’anglais.
d. Cee voiture, je l’ai conduit………. sans difficulté.
e. Nous avons vu………. des lions au zoo.
2. Complétez avec le passé composé du verbe entre parenthèses : (difficulté 1)
3. Retrouvez l’infinitif des verbes soulignés : (difficulté 2)
4. Accordez (ou n’accordez pas) le participe passé : (difficulté 2)
Exercice 1
Exercice 3
Exercice 4Exercice 2
SOLUTIONS
a. Il est parti à Paris.
b. Elles ne se sont pas arrêtées au fe u rouge.
c. Tu as nagé puis tu es allé te sécher.
d. Avez -vous déjà lu un livre de Maupassant ?
a. Elles ont reconnu cee personne. reconnaître
b. Nous n’avons pas cru ce qu’il disait. croire
c. Je me suis plaint du manque de confort. se plaindre
d. La France a élu un nouveau président de la république. élire
e. Léonard de Vinci a peint la célèbre Joconde. peindre
f. Ce film lui a beaucoup plu. plaire g. Hier, il a plu à Paris mais il a fait beau à Lyon. pleuvoir
a. Les fleurs qu’elles ont cueillies sont des tulipes
b. Ils ont menti à leurs parents.
c. Les cahiers que j’ai sortis de mon tiroir sont ceux d’anglais.
d. Délicieuses, ces crêpes ! C’est toi qui les as faites ?
e. Cee voiture, je l’ai conduite sansdifficulté.
a. Louis Lumière est mort en 1948 à B andol.
b. Nous n’avons pas pu arriver à l’heure ce matin.
c. J’ai pris un gâteau au chocolat pour le dessert.
d. Ils ont reçu le paquet que tu leur (envoyer) as envoyé.
e. Elle a vécu à Hong-Kong jusqu’en 2008.
EXERCICES
a. Il ………………………. parti à Paris.
b. Elles ne se ………………………. pas arrêtées au feu rouge.
c. Tu ………………………. nagé puis tu ………………………. allé te sécher.
d. ………………………. -vous déjà lu un livre de Maupassant ?
1. Complétez avec l’auxiliaire être ou avoir (difficulté 1)
Le passé composé s’utilise pour exprimer :
une action passée ponctuelle et terminée :
Hier, il est allé à la piscine
une série d’actions successives :
Je me suis levée, j’ai pris mon petit-déjeuner, je me suis habillée
-
8/18/2019 LCF02 Complet
17/26
Cuisine
1- Préchauffez1 le four à 180℃ (thermostat 6).
2- Lavez et épluchez2 les pommes de terre.
3- Coupez-les en rondelles3 de 3 mm environ.
4- Faites chauffer le lait et la crème fraîche.
5- Ajoutez la muscade, le sel, le poivre et la goussed’ail.
6- Meez les pommes de terre dans le lait et
laissez cuire une dizaine de minutes.
7- Versez le mélange dans un moule à gratin (depréférence en terre cuite) beurré.
8- Coupez le beurre en morceaux et déposez-les
sur les pommes de terre.
9- Enfournez4 à mi-hauteur et laissez cuirependant 45 minutes.
Avec l’automne, le froid arrive sur la France.Nous avons envie de vous présenter une recee
traditionnelle du sud-est : le gratin dauphinois.
Un plat chaud et familial !
Le gratin dauphinois vient du «Dauphiné», ancien
nom des régions Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côtes-d’Azur. Il est connu en Amérique du Nord sous
le nom de « gratin style potatoes » ou « pommes de
terres au gratin » (Canada francophone).
Le gratin dauphinois est un excellent
accompagnement pour une viande. Il peut aussi
servir de plat principal si vous le servez avec une
salade.
La recee du gratin dauphinois possède de
nombreuses variantes5. Par exemple, si vousajoutez du fromage (gruyère ou emmental) entre
les pommes de terre, vous obtenez un gratinsavoyard6.
par Clarisse Maratchia
L E X I Q U E
1. p réc ha u ffe z : a l l
u mez le f o u r à l ’a va
nce
2. é p l uc he z : e n le ve
z la pea u
3. ro nde l les : t ra nc h
es de f o r me ro nde
4. e n fo u r ne z : me
ez da ns le f o u r
5. va r ia n tes : ve rs io
ns
6. sa vo ya rd : de Sa
vo ie ( rég io n des A l
pes )
Pour donner un
bon goût à votre
gratin : froez
votre plat avecune gousse d’ailcoupée en deux.
lcf - Cuisine
de pommes de terre
de beurre doux
de lait
1 pincee de noix de muscade rapee
de creme fraiche epaisse
gousse d’ail
sel et poivre
Kg
30 cl
70 cl
100 g
I
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8/18/2019 LCF02 Complet
18/26
lcf - Terroir
Terroir
par Nathalie Mailhac
Après une année complète de travail au vignoble, la
fin de l’été et le début de l’automne correspondent
au moment de la récolte des raisins arrivés à bonne
maturité. Les vendanges désignent ce momentrès particulier. Dans le passé, cee pratique
rès « physique » ne se réalisait qu’à la main.
Aujourd’hui, deux méthodes existent : manuellement
ou en utilisant une machine à vendanger. Le travail
manuel favorise la sélection des grappes1, utile
pour la production de vins particuliers (Sauternes,
Beaujolais primeur, …), mais aussi un travail
dans des coteaux inaccessibles par la machine.
En revanche, l’usage de la machine à vendangerpermet de gagner du temps et de récolter de manière
économique. Les raisins doivent être versés dans des
contenants de taille limitée pour éviter qu’ils ne soient
écrasés et libèrent leur jus trop vite. Les vignes sont
écoltées minutieusement, plante après plante, rangée
après rangée ! Aussi, le travail des « coupeurs » et
des « porteurs » (personnel en charge de la récolte)
est assez précis et fatigant. Un porteur qui collecte
e raisin de 3 à 4 coupeurs transporte ainsi jusqu’à
4000 kg de raisins par jour !
A cee peine2, il faut ajouter
e mauvais temps qui peut
ntervenir à cee période de
’année.
Traditionnellement un repas et une fête étaient
organisés par les vignerons pour remercier l’effort
des hommes et des femmes qui avaient participé à
la récolte. En effet, les vendanges restent un moment
de convivialité, particulièrement dans les petits
domaines viticoles. Ce moment de fête est encore
célébré de nos jours dans la plupart des vignobles
français. La population des villes et des villages s’y
associe très souvent, et de nombreuses manifestations
artistiques comme des
concerts se développent,
comme par exemple lors
de la très célèbre fête des
vendanges de Montmartre
en plein cœur de Paris ! A
Banyuls-en-Roussillon, une
fête nocturne autour d’un
barbecue géant se tient3
sur la plage face à la mer
Méditerranée !
Le temps des vendanges
Vient ensuite la « Fête desvendanges » !
L E X IQ U E
1. g ra p pes : g ro u pe me n t de
g ra i ns de ra is i ns
2. pe i ne : t ra va i l d i ffic i l
e
3. se t ie n t : a l ie u, se passe
4. mass i f : e nse m b le de mo
n tag nes
© Cyril LG
lcf - Terroir
35
A seulement 20 minutes de Lyon, s’étend le vignoble
des Coteaux du Lyonnais. A l’extrême sud de la
grande et célèbre région Bourgogne / Beaujolais, se
trouve le plus lyonnais des vins depuis l’Antiquité.
On retrouve 3 principaux cépages : le « Gamay »
pour la production des vins rouges, et le célèbre
« Chardonay », accompagné de « l’Aligoté », pour
la production des
vins blancs.
Ce vignoble très
typique se trouve
en partie situé sur les Monts d’Or, petit
massif 4 montagneux situé au nord-ouest de Lyon.
Connu pour ses nombreuses sources d’eau, ses reliefsdoux assurent un terroir privilégié pour la culture
de la vigne. Les vins produits sont typiques et très
aromatiques.
Le bouchon est un restaurant lyonnais typique où
l’on mange des spécialités de la région, comme par
exemple, le « tablier de sapeur », les « quenelles », ou
encore la « cervelle de canut » qui est un fromage. Le
tout est généralement arrosé d’un verre de vin de la
région. Cité par de nombreux auteurs français, ce lieu
traditionnel se doit d’être simple et convivial. Un des
plus typiques est « Chez Hugon, créé en 1937. Toute
une histoire lyonnaise, celle d’Arlee Hugon. Avec
son mari, ils deviennent restaurateurs et reprennent
en 1985 non pas un restaurant mais un bouchon. Et
quel bouchon ! Une institution, une vraie cuisine de
« mère » lyonnaise qui sait laisser mijoter un plat,
travailler une sauce pendant des heures, utiliser les
restes pour ne rien gaspiller et démarrer sa journée à
6h45 pour faire des cuissons au four.
Liens internet :hp://www.bouchonlyonnais.fr/
http://www.petitfute.com/adresse/etablissement/
id/427471/chez-hugon-restaurants-cuisine-regionale-bou-chon-lyonnais-lyon
A lire :Aimer la cuisine des bouchons de Lyon d’Emmanuel Ferra,
aux Editions Ouest France, 2006.
L’AOC Coteaux du Lyonnais
Mon coup de cœur gourmand : « Chez Hugon », typiquebouchon Lyonnais
Lorsqu’on se promène dans le vignoble, notre regard
est airé par de toutes petites cabanes aux formes
parfaitement géométriques, soit rondes, soit carrées.
Certaines de ces constructions ont plusieurs centaines
d’années ! Les dernières ont été construites au début
du 20ème siècle. Traditionnellement, on retrouve
ce genre de petites cabanes dans de nombreux
vignobles français. Leur explication est double : elles
permeaient de regrouper les pierres de la parcelle
de vigne en un seul endroit, et en même temps de
construire un abri pour le vigneron. Dans les Coteaux
du Lyonnais, on les appelle « cabornes », mot issu dudialecte local.
Les « cabornes », souvenir dutemps passé
-
8/18/2019 LCF02 Complet
19/26
lcf - Le produit régional
Le produit régional
Cette haute plante, vivace1 et feuillue, est cultivéeprincipalement pour ses côtes2. Sa récolte démarre
dès le mois d’août et se poursuit jusqu’en octobre avec
régularité.
L E X I Q U E
1. v i vace : rés is ta n
te
2. cô tes : g rosse t i
ge ce n t ra le d u ca rd
o n, bo rdée des 2
cô tés pa r la f e u i l le
3. pa la is les p l us fi
ns : les go û ts les p l u
s dé l ica ts
4. c ha r n u : q u i a be
a uco u p de c ha i r, q u
i n ’es t pas sec
5. to m bé e n dés ué
t ude : q u i n ’es t p l u
s à la mode
6. t iges : pa r t ies c
e n t ra les de la p la n t
e q u i po r te n t les
f e u i l les
7. hé pa t iq ues : e n
ra p po r t a vec le f o ie
8. d ig ne de : pa r f a
i t po u r, ada p té à
9. b le u v io lacé : d
’ u ne co u le u r b le u p r
oc he d u v io le t
1 0. e n so m me : e n
rés u mé
37
Le cardon (ou «chardon d’Espagne») est un légume :c’est un lointain cousin de l’artichaut. Bien qu’originaire
des bords de la Méditerranée, il s’est parfaitement déve-
loppé sur les bords du Rhône dès le XVIème siècle.
Ce légume d’automne fait le bonheur des palais3 les
plus fins grâce à son goût un peu amer et délicat. Très
présent dans la gastronomie lyonnaise, le cardon se
cuisine de mille et une façons. Il se consomme cuit.
Parce qu’il est charnu4, il peut être préparé en plat
unique. En omelee ou en soupe, en gratin ou en sauce,
cet «artichaut sauvage» accompagne également les
viandes et les poissons. Les plus aventureux inventent
des recees pour les desserts et réalisent des «Tartesaux cœurs de cardons».
et ses feuilles sont utilisées comme un médicament
contre les problèmes hépatiques7. Un peu de ce jus
chaque jour permet de conserver une solide santé,
digne de8 nos ancêtres !
Par ailleurs, ce «chardon
sauvage» est une plante qui
produit des fleurs piquantes,
bleu violacé9, ce qui la rend
très décorative. En somme10,
tout est beau et bon dans le
cardon !
Depuis longtemps tombé
en désuétude5, il appar-
tient à cee catégorie de
légumes dits «anciens»
qui se redécouvrent dans
toute la France. Il se dégus-
te dans les restaurants des
plus grands chefs autant
que dans les bistrots lyon-
nais. Il était privilégié,
autrefois, pour les menus
de fête ; aujourd’hui, plus
particulièrement pour le
Réveillon de Noël.
Le cardon est l’ami des
médecins et de nos grands-
mères car ses tiges6
par Daphné Broet
© W i k i m e d i a C o m m o n s
© Wikimedia Commons
-
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lcf - événements
Événements
39
par Sophie Trintignac
Musée Lumière. hp://www.institut-lumiere.org/
Musée Miniature et Cinéma. hp://www.mimlyon.com/
Fête des Lumières , Lyon du 6 au 9 décembre 2012. hp://www.fetedeslumieres.lyon.fr/Gauguin Van Gogh, Peintres de la Couleur , Carrières de lumières aux Baux-de-Provence, jusqu’au 6 janvier 2013.hp://www.gauguin-vangogh.com/ hp://www.chateauversailles-spectacles.fr/
Chaque année depuis quatre ans, le Festival Lumière est
’occasion de fêter le cinéma à
Lyon. Le 20 octobre dernier,
’est le cinéaste anglais Ken
Loach qui a reçu le 4e Prix
Lumière. Si vous avez manqué
e festival dédié à l’histoire
du cinéma, sachez cependant
que l’Institut Lumière propose toute l’année des
étrospectives1, séances et événements.Deux musées lyonnais se consacrent au 7ème art.
D’un côté, le musée Lumière permet de découvrir
’histoire de cee famille exceptionnelle et explique
es fabuleuses inventions des frères Lumières, comme
e Cinématographe, les Autochromes ou les Films Lu-
mière. D’un autre côté, le musée Miniature2 et ci-néma (unique en France) permet de découvrir l’art
des effets spéciaux3
dans le cinéma et la magie dea miniature.
En France, à l’entrée de l’automne, la lumino-ité faiblit et les couleurs changent. Grâce à la
magie du cinéma, découvrons d’autres moyenspour rester dans la lumière…
Il est égalementintéressant de se
rendre au musée
Gadagne qui retrace
l’histoire de Lyon.On peut y appren-
dre par exemple que
1852 est une année-clé pour la ville de Lyon, année qui a donné naissance à une fête très célèbre
: la
Fête des Lumières. Depuis, chaque 8 décembre,
les Lyonnais éclairent leurs fenêtres pour remer-
cier la Vierge Marie qui protégea la ville de la
peste4 et des invasions. Les espaces et bâtimentspublics sont merveilleusement illuminés par des
architectes-lumières et des spectacles ont lieu
dans toute la ville pendant 4 nuits. La ville devient
alors féérique et magique.
Si vous êtes depassage en France et
toujours autour de la
lumière et de la cou-
leur, je vous invite à
vous rendre dans le
sud de la France, auBaux de Provence. Gauguin, Van Gogh, peintres
de la couleur est une exposition riche en couleurs
et située dans un cadre insolite5, les carrières desBaux-de-Provence.
Certes6, l’été est terminé mais cet automne
garde de si belles couleurs !
L E X I Q U E
1. ré t ros pec t i ve :
v ue d ’e nse m b le, ré
s u mé
2. m i n ia t u re : pe t
i t modè le
3. e ffe ts s péc ia u x
: tec h n iq ues de l ’ i m
age e t d u so n
po u r do n ne r l ’ i l l us io
n de q ue lq ue c hose
de rée l
4. pes te : ma lad ie
mo r te l le q u i a ca
usé des m i l l ie rs
de mo r ts da ns l ’ H is t
o i re de F ra nce
5. i nso l i te : i na e
nd u
6. ce r tes : b ie n s û r
, i l es t v ra i, e n e ffe t
© Jakez
-
8/18/2019 LCF02 Complet
21/26
Portrait d’expatrié
par Laurent Permingeat
Première idée : en Europe. Mais il yla barrière de la langue ! Il y a bien
uelques pays francophones, mais troprès et trop ressemblants à mon goût.n pense ensuite au soleil et aux Antilles, mais là,est encore la France et les emplois y sont rares.ce moment-là, on regarde Google Map. Après le
Maghreb, arrive assez vite le Canada et en particulierQébec. En effet, l’aventure et la découverte, c’est
en, mais avec un minimum de repères en commun,est mieux ! Et c’est bien connu : les Qébécois sont
os « cousins d’Amérique ».
fais donc un premier séjour de prospection avec desmis, en plein hiver. Puis je commence les démarchesour faire une demande de résidence. Un an et demius tard, aerrissage dans la première tempête de
eige de l’année, il y a 40 cm de neige et me voilàevant l’aéroport avec ma valise de 30 kg. L’aventureommence !
C’est la période de Noël, Montréal rayonne1 avecses décorations. C’est le temps de l’insouciance2, jem’installe chez des amis arrivés depuis l’été. Les gensrencontrés sont très agréables, polis et amicaux. Lavie est paisible et il n’est pas rare qu’on vous parle
juste pour le plaisir ou pour vous proposer de l’argenten échange d’une cigaree ! Qand arrive le temps de
chercher du travail et unlogement, quelques appelssuffisent pour décrocher un
premier entretien dans mondomaine. Je commence trois
jours plus tard. Suite à laconsultation3 de quelquesannonces sur internet,
je trouve rapidement unappartement sans caution4 et sans état des lieux5.
Jusque là, tout va bien, la vie passe tranquillement.Aaahhh… le Canada, les grands espaces, les lacs, laforêt boréale, les chiens de traîneaux, la cabane en
bois rond… Mais assez vite, vient la période de ladésillusion6.
Un caribou
Mon nom est Laurent et je suisriginaire du sud de la France. Voilà
ois ans que je vis et travaille à
Montréal. Si comme moi, la découverte,
changement, les nouveaux horizons
ous ont déjà fait rêver, vous avez
ûrement réfléchi à l’idée d’aller voir ailleurs.Mais où ?
L E X IQ U E
1. ra yo n ne : b r i l le, sc i n t i l le
2. i nso uc ia nce : a bse nce d’ i
nq u ié t ude e t de so uc i
3. co ns u l ta t io n : v is i te c he
z le médec i n
4. ca u t io n : a rge n t q ue l’o n
do n ne co m me ga ra n t ie e n
e n t ra n t da ns u n loge me n t
5. é ta t des l ie u x : v is i te
d u loge me n t po u r f a i re la
l is te des é lé me n ts é ve n t ue l
le me n t a b î més a u mo-
me n t de l’ i ns ta l la t io n
6. dés i l l us io n : pe r te des i
l l us io ns, re to u r à la d i ffi-
c i le réa l i té
7. a ng i ne : ma lad ie de la g
o rge
8. pa rco u rs d u co m ba t ta n
t : c he m i n d i ffic i le
9. bo u le ve rsées : p ro f o ndé
me n t mod i fiées
10. ba r re r : f e r me r à c lé
11. e m bo u te i l lée : b loq ué
e, bo uc hée à ca use des
vo i t u res
12. dé pa ysé : pe rd u
13. fo rê t bo réa le : é te nd
ue d’a r b res s i t uée t rès
a u No rd
14. i n u i ts : pe u p le o r ig i na
i re d u no rd d u Ca nada
15. ce rc le po la i re : ce rc le
d u Pô le No rd
« Au début, c’est la phase d’émerveillement,
un sentiment d’avoir réalisé mon rêve »
lcf - Portrait d’expatrié
41
Tout cela existe mais il faut aussi une voiture et de
l’argent. Ici, les prix sont indiqués sans les taxes,
alors au moment de payer, ils font un bond de 15
à 30%.
Premier hiver, première angine7 ! Je me rends
compte du parcours du combattant8 qu’il faut
réaliser pour voir un médecin, des heures d’aente
juste pour du Paracétamol.
Bref, mes références françaises sont bouleversées9,
on ne trouve pas les mêmes choses dans les
magasins, les gens mangent à 18h00 et beaucoup de
commerces ferment à cee heure-là !
Je m’aperçois vite que les mentalités sont assez
différentes : c’est l’Amérique mais… en français !
Vient ensuite le temps de l’adaptation et de
l’intégration. Eh oui, j’utilise des expressions
québécoises, même avec ma famille : je vais
magasiner le samedi après-midi (faire les magasins).
La société de consommation m’a rarapé : j’ai
un gros frigo américain et une soif de nouveaux
produits nourrie par la publicité toujours présente.
Mais je vis plus décontracté. Ici, il n’y a pas de
volets et nul besoin de barrer10 les portes en tout
temps. Je peux envisager la possibilité d’acheter un
logement. Je peux même imaginer de retourner aux
études, car ici, on peut facilement changer d’emploi
pour trouver mieux. En d’autres mots, de nouveaux
horizons s’ouvrent à moi.
En conclusion, ce n’est pas
tout à fait le rêve que j’avaisimaginé : Montréal est une
métropole de quelques millions
d’habitants, embouteillée11,
parfois polluée, avec une cri-
minalité comme ailleurs. Au
niveau du travail, les congés
ne sont que de deux ou trois
semaines par an. On est quand
même loin de l’image insou-
ciante et paisible de la cabane
au Canada !
Et pourtant, dans l’esprit, on n’en est pas si loin !
On a un sentiment de liberté, on se voit urbain
mais proche de la nature. A moins d’une heure de
Montréal, on peut être totalement dépaysé12 car le
Qébec est une terre de contrastes : par exemple,
à 700 km au sud de Montréal, il y a New York,
tandis que pour la même distance vers le nord, on
se retrouve dans la forêt boréale13 où vivent les
Inuits14 et les caribous, sur un territoire immense.
Vers l’ouest, ce sont les Grands Lacs et le reste du
territoire canadien sur plus de 5000 km; à l’est,on trouve le golfe du St-Laurent avec ses baleines
et quelquefois des icebergs provenant du cercle
polaire15.
C’est donc pour moi un point central pour vivre
mon aventure et ma vie de Français au Canada.
Je peux dire aujourd’hui que je suis fier et heureux
d’avoir tenté ma chance.
Alors, à qui le tour ?
lcf - Portrait d’expatrié
© Bénédicte Jourdier
http://soundcloud.com/lcf-magazine/portrait-dexpatri-02-ma-cabane
-
8/18/2019 LCF02 Complet
22/26
lcf - Correspondants
39
Je m'appelle Helen et je suis
originaire de Hong-Kong. J'ai
toujours été passionnée par lefrançais. C'est une langue vraiment
difficile mais elle peut être belle et
attirante. Au début, j'avais pour
but de faire des phrases simples
pour commander des plats au
restaurant pendant mes voyages
en France. Mais au fur et à mesure1, j'ai plongé dans la culture et elle m'a fait
tourner une page de ma vie. Depuis des années que j'apprends cette langue, j'ai
rencontré des gens avec qui j'ai des centres d'intérêts communs. J'ai fait des
voyages en France, j'ai appris à apprécier la musique et le cinéma. Ce qui m'est
arrivé de meilleur, c'est que j'y ai rencontré quelques-unes de mes meilleures amies.
L'une d'elles était mon professeur de français. Grâce à elle qui est érudite2, je
profite de découvrir la culture française, la littérature, l'Histoire. Ce qui m'intéresse,
c'est la composition des phrases qui peuven