LAWANN MAGAZINE N°1 d'avril 2011

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Lawann Magazine fait de l'ouverture d'esprit, de la création, de l'innovation culturelle et artistique une priorité. Ainsi, Lawann Magazine mettra en valeur, les potentialités intellectuelles, tout en privilégiant les apports contradictoires et les analyses objectives dénuées de toutes considérations partisanes. Au centre de tous ces efforts, l'accent sera mis sur le travail bien fait.

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Professionnalisme et dynamique de groupe au service de la qualité et des consommateurs

D 'entrée, nos remerciements à vous qui avez, soit manifesté un intérêt, soit visité le site www.lawann.net de près ou de loin et qui avez dans certains cas porté des critiques et sug-gestions en vue de l'amélioration de son contenu.

Nouveau né des services Lawann, Lawann Magazine est un magasine qui se définit par un design particulier , accrocheur, interactif et se distingue par un contenu diversifié, à la fois éducatif, diver-tissant, informatif et promotionnel: symbole d'une nouvelle vision culturelle.

Le monde évolue. Notre vision aussi.

C'est pourquoi, Lawann Magazine fait de l'ouverture d'esprit, de la création, de l'innovation culturelle et artistique une priorité.

Ainsi, Lawann Magazine mettra en valeur, les potentialités intellectuelles, tout en privilégiant les apports contradictoires et les analyses objectives dénuées de toutes considérations partisanes.

Au centre de tous ces efforts, l'accent sera mis sur le travail bien fait.

En effet, du travail, découle le salaire, la reconnaissance; mieux la récompense. L'adage ne le souligne t-il pas fort à propos que « seul le travail paie »?

Avec vous, nous formons désormais une équipe. Une équipe ne pourrait bien fonctionner et avancer que lorsque chaque membre du groupe observe une autodiscipline et essaie, non pas de faire fi de ses ob-jectifs personnels, mais plutôt de les fondre à ceux du groupe auquel il appartient. Ainsi, nous serons tous dans le même bateau.

A bord de ce bateau, se trouvent plusieurs catégories de personnes qui vous y attendent pour un voyage plein de découvertes et d'émotions. Au nombre des passagers, vous avez les concepteurs, les mana-gers, les priseurs, les partenaires et les Experts. Chacun jouant le rôle qui est le sien.

Nous espérons que ce magasine vous plaira et vous accrochera. C'est le fruit d'œuvres humaines, donc imparfaites. Aussi, sommes-nous ouverts à toutes vos contributions visant à l'amélioration attendue par toute notre équipe.

Bonne lecture à toutes et à tous.

N'ZI Raymond Cartier

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EDITO

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SOMMAIRE

DECORATION Le blanc, la couleur du mariage? ARTISANAT Semaine du costume et de la mode de Grand Bassam ARTS APPLIQUES ⇒ Beauté : bien se démaquiller ? ⇒ Dossier - Comment préparer un casting? ARTS PLASTIQUES Atelier Vacances 2010 - Retour sur un évènement qui fait tâche d’huile LAWANN Lawann, Agence de Promotion Artistique AUDIO - VISUEL FESPACO 2011 : le bilan ARTS DU SPECTACLE Ahmed Soura s'affirme au Festival international de Solo-Danse-Théâtre LITTÉRATURE Lancement du livre : « l’homme africain est-il intelligent ? » CRITIQUE D’ART Qu’est-ce qu’un critique d’art? ACTEURS CULTURELS Le Musée National du Costume de Grand-Bassam: une institution pleine d`histoire

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Le blanc, la couleur du mariage?

S ynonyme de pureté, de légèreté, le blanc reste l’élément in-contournable de vo-

tre mariage. Au fil des années, les futurs mariés ont délaissé le blanc pour un choix de cou-leurs plus modernes. Désor-mais, le blanc est de retour, associé à d’autres couleurs pour le mettre en valeur : or, argent, vert, bordeaux, par-me... toutes les teintes sont possibles.

Mais même si ces autres cou-leurs s’invitent, le blanc et ses dérivés s’imposent encore lar-gement. Jeux de nuances et de textures faciles à travailler, avec un peu d’imagination, vous pouvez créer votre déco-ration de mariage : faire-part, bouquets, décoration de l’égli-se, de la salle...

Pour une décoration à domi-nance blanche, utilisez des perles, des plumes, de la nei-ge artificielle pour agrémenter votre table et la salle. Pour les tissus, choisissez des textures fluides et vaporeuses comme le tulle ou la dentelle, le coton. Le blanc s’associe à toutes les couleurs en fonction du thème retenu. Vous pouvez choisir les nuances de gris pour rap-peler les galets au bord de la mer. Si le blanc « pur » vous paraît trop délicat, associez-le avec d’autres couleurs pour tempérer le ton. Le vert anis apportera de la fraîcheur, l’or un mélange chic ou violet pas-tel de la douceur. Si votre cou-

leur est le fuchsia ou vermillon, le blanc l’adoucira tout en met-tant vos teintes en valeur.

Un thème en blanc pour un mariage : fraîcheur et él é-gance Le blanc permet une infinité d’accessoires, des boîtes à dra-gées de toute forme, des bougies blanches, une nappe blan-che, des vaisselles ivoire ou blanc cassé, cristal... Pour les cou-verts, la tradition reste de mise : il faut mettre à l’honneur l’ar-genterie de famille. Sur une table à part, un panier en osier blanc pâle ou un plat en porcelaine accueillera vos ballotins de dragées. La vaisselle blanche reposera sur des sets de tables en feuilles de bambou tressées. Les bougies dans des vases en verre aux reflets bambous, la table parsemée de coquilles d’oiseaux, légèrement tachetées de bleu, plumes, écorces... Sur vos tables, la zen attitude peut être de mise. Si vous choi-sissez le blanc et or, vos centres de table s’étofferont de fleurs naturelles comme les roses et les amaryllis, de lotus, de fagots de bois et lierre lyophilisé doré. Parsemez votre table de paillet-tes ou de pépites d’or mêlées à des pétales de roses ivoire. Pour réussir votre décoration en blanc, voici quelques idées de thèmes. La pureté, les falaises maritimes, les cygnes, la linge-rie, les anges, les iris et autres fleurs blanches, les nuages... Une carte accrochée à la chaise par un raphia vert cru et un brin d’herbe décoratif et frais placera vos convives.

cyberfanny.com

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DECORATION

Après avoir été délaissé, le blanc revient en conquérant les jours de mariage. Associé à d’autres couleurs, il devient le thème parfait pour le grand Jour.

Un mariage en blanc et violet...

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VTIGER CRM, logiciel de gestion de la relation client, regroupe un ensemble d’outils et techniques destinés à capter, traiter, analyser les informations relatives aux clients et aux prospects, dans le but de les fidéliser en leur offrant le meilleur service.

C’est un logiciel qui permet de traiter directement avec le client, que ce soit au niveau de la vente, du marketing ou du service.

Les principales fonctionnalités de VTIGER CRM sont :

* Gestion des prospects, comptes clients, contacts, affaires, fournisseurs

* Devis, Bons de commande, Factures, Commandes fournisseurs

* Catalogue produit, Grille tarifaire

* Gestion des incidents clients et de FAQ

* Agenda, Messagerie

* Tableaux de bord, Reporting

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Semaine du costume et de la mode de Grand Bassam

L ’aspect officiel de la 6e édition de La semaine du costume et de la mode de Grand Bassam a démarré

le 11 février 2011, en présence du ministre de la Culture et de la Fran-cophonie, Alphonse Voho Sahi. L’émissaire du gouvernement était entouré pour la circonstance, des ministres Paul Antoine Bouabré, Secré Richard, Augustin Komoé et Don Mello.

Le patron du département de la Culture et de la Francophonie s’ins-pirant de la pensée du célèbre cho-régraphe Souleymane Koly «Nous sommes tous unis dans nos pa-gnes», a relevé que célébrer le vê-tement, c’est célébrer l’une des for-mes les plus constantes des cultu-res humaines. Partant de ce fait, il a donc suggéré que la prochaine édi-tion de la semaine du costume et de la mode rende hommage aux célébrités à travers leurs costumes de scène et leurs tenues d’apparat. «Une tenue d’Enesto Djédjé ou du groupe Wowa, un costume du plus élégant des chanteurs ivoiriens, François Lougha, ou encore un costume de nos hommes politiques

doit être célébré», a-t-il suggéré. Le faisant, on rend hommage aux gloi-res, en même temps qu’on célèbre des styles et des modes. Car le musée du costume est un lieu de vie.

Alphonse Voho Sahi a remercié tous les créateurs qui ont participé à ces défilés. Il a expliqué que la ville de Grand Bassam qui accueille ces journées est un symbole à plu-sieurs titres de cette fête de vête-ment. «Ici sur cette place, en l’em-placement de ce bâtiment, beau-coup de nos parents ont vu, pour la première fois, il y a des siècles, des hommes vêtus différemment qui, eux-mêmes découvraient des cos-tumes différents de ceux qu’ils por-taient. La richesse de notre habille-ment, la fécondité culturelle de nos créateurs et fabricants de mode et de vêtements, trouvent l’une de leur source dans cette rencontre entre l’Afrique et l’Outre mer européen. L’autre source étant la fécondité par le Nord, d’où nous viennent, par delà le désert, les styles et modes arabes intégrés à notre esthétique vestimentaire dès le temps des Em-pires de la boucle du Niger », a-t-il

expliqué.

Mais avant, Germain Ollo, parrain de la cérémonie a souhaité une réflexion sur la semaine du costu-me et de la mode afin que chaque région de Côte d’Ivoire vienne avec ses vêtements.

Cette journée a été marquée par des défilés de modes avec les si-gnatures de Fredy’N et Zhe Créa-tion avec des prestations artistiques et un sketch qui présente le maria-ge en pays N’Zima. Mais aussi des défilés traditionnels et des concours de mannequins amateurs. La se-maine du costume et de la mode a prit fin le 12 février dernier.

Le musée national du costume de Grand-Bassam est institué depuis 2005.

Le Temps

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ARTISANAT

Le musée National des Costumes de Grand-Bassam (Côte d’Ivoire)

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CI - Relance de l’industrie touristique

«Galerie of Poems» séduit les femmes

O n aurait dit un simple défilé de présentation de col-lection. Mais, la cérémonie de présentation de la collection de la marque hollandaise de pagne, dé-nommée «Galerie of Poems », l’autre jour à l’hôtel

Pullman, a donné une dimension nouvelle de la femme. Qui mêle romantisme et œuvres d’art. Parce que cette collection a cette particularité de faire de la femme africaine une œuvre d’art. Où se rencontrent beauté, grâce, rêve, amour…Le tout pour sublimer le temps. Venus d’horizons divers, Eloi Sessou, Patrick Asso, Valery, Ja-mes Walley et Anderson D ont, comme un seul créateur, dit la femme. «Galerie Of Poems» qui est depuis ce mois de Novembre dans les boutiques de la marque veut faire ressortir la princesse qui est cachée en toutes les femmes. Outre ces pièces coupées comme dans du rock, la collection s’accom-pagne également d’accessoires dont des sacs adaptés aux colories du tissu.

BMA

de la création d’un Office national de l’artisanat. Les experts ont, par ail-leurs, souhaité la création d’une plate-forme de collaboration avec le sec-teur culturel, la restructuration de Côte d’Ivoire tourisme (une structure sous tutelle), le renforcement de l’as-sistance aux structures sous tutelle, la formation des agents et cadres de l’industrie touristique, la célérité dans la délivrance des licences et agré-ments, l’adaptation de la TVA au sec-teur du tourisme et de l’Artisanat et la libération de façon spéciale par le ministère de l’Economie et des Fi-nances du capital de la Sodertour - Lacs qui est la société de développe-ment du tourisme dans la région des Lacs. Ainsi que la promotion et la valorisation de la destination Côte d’Ivoire.

C’est du reste, l’une des misions du Service des relations publiques du

ministère du Tourisme et de l’Artisa-nat, dirigé par Mme Guiraud Corine, qui est chargée de vulgariser les ac-tions dudit département et de pro-mouvoir, entres autres, l’image de la Côte d’Ivoire à travers le monde. Le ministre Sécré Richard, qui s’est dit fier de la qualité des travaux, a félici-té les experts qui ont pris part à ce séminaire. Et promis que les résultats de ces réflexions seront traduits dans les faits pour repositionner l’industrie touristique, en vue d’en faire l’un des piliers de l’économie ivoirienne.

Le Temps

L e séminaire sur l’élaboration du programme triennal 2011-2013 de développement du tourisme et de l’artisanat

s’est tenu du 9 au 11 février dernier à l’Ivoire Golf Club d’Abidjan Riviera.

Le comité scientifique dudit séminaire a mené les réflexions dans quatre principaux axes qui sont : le renforce-ment du cadre juridique et le régle-mentaire du secteur, la mise à jour des normes et des règles, le dévelop-pement des capacités des acteurs et la promotion de l’investissement dans l’industrie touristique. Aussi plusieurs recommandations ont –elles été fai-tes dans le sens de la révision du décret portant organisation du minis-tère du Tourisme et de l’Artisanat, de la parsie d’un décret portant code de l’industrie touristique, du fonctionne-ment effectif du Fonds du tourisme et du Fonds de promotion de l’artisanat,

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«Galerie of Poems» de VLISCO

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Beauté : bien se démaquiller ?

O n a tendance à sous-estimer l’importance de gestes simples. Pourtant, sachez que

le démaquillage est une des éta-pes essentielles dans votre rituel de beauté. Il permet d’éliminer, non seulement, le maquillage, mais aussi les impuretés embar-quées durant la journée (pollution, excès de sébum,…etc.). Le démaquillage est votre pré-cieux, l’allié essentiel pour lutter contre des pores obstrués cause principale de l’apparition des bou-tons. Et s’il ne suffisait que d’un produit pour avoir un teint parfait, éclatant et lumineux, vous ne de-vez pas chercher midi à 14h : pensez démaquillant, démaquil-lant, démaquillant ! Vous trouverez une multitude de produits démaquillants. Il faudra choisir le mieux adapté à votre type de peau. Seule précaution : évitez de vous démaquiller au savon classique qui risque d’assé-cher et d’irriter votre peau. Quels sont les différents types de démaquillants ? Au rayon des démaquillants, vous aurez l’embarras du choix. Vous trouverez : • des laits démaquillants,

doux et agréables pour vo-tre peau. Tous types de peaux. Il suffit de l’appliquer avec un coton doux.

• des gels et des crèmes démaquillants, pour un nettoyage pro-fond. Recommandés pour les peaux mixtes ou grasses. À rincer avec de l’eau minérale.

• des mousses démaquillantes. Recommandés pour les peaux grasses et acnéiques. À rincer avec de l’eau minérale.

• des lingettes démaquillantes, pratiques. Les lingettes démaquil-lantes sont idéales pour les voyages ou les rattrapages de derniè-re minute. Seul hic, les lingettes démaquillantes ne sont pas très écologiques mais conviennent à tous types de peaux.

Comment bien choisir son démaquillant selon son typ e de peau ? Si vous avez la peau sèche et/ou sensible, vous devez utiliser des dé-maquillants nourrissants et hydratants aux textures extra-douces. Vous optez pour des laits démaquillants, des mousses démaquillantes ou des huiles démaquillantes qui vont nourrir votre peau et la rendre douce et souple. Afin de préserver votre peau, préférez rincer votre mousse démaquillan-te à l’eau minérale plutôt que l’eau du robinet, trop agressive pour votre peau. Pour hydrater parfaitement votre peau, adoptez un geste simple : une vaporisation d’eau thermale le matin et un bon démaquillage le soir.

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ARTS APPLIQUES

Ce n'est plus un secret : pour avoir un teint parfait, il suffit de savoir bien se démaquiller. Une peau nette, c'est simple comme un démaquillant. Comment bien se démaquiller ? Quel démaquillant pour votre type de peau ? Comment démaquiller ses yeux ? Astuces, gestes et conseils, LAWANN lève le coton sur le démaquil-lant et vous livre le mode d'emploi du démaquillage !

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Le maquillage, une autre facette de la culture africaine

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Si vous avez la peau grasse ou mixte, vous avez besoin de produits adaptés à votre peau. Vous pouvez utiliser des gels nettoyants qui tonifient et adou-cissent la peau. Pour bien rincer votre gel net-toyant, préférez utiliser un gant de toilette plus efficace et appli-quez ensuite une lotion tonique pour faire disparaître les der-niers résidus de maquillage résistants. Pour un teint éclatant, vous devrez passer par l’étape de la douche froide. Un dernier rinça-ge à froid va permettre de res-serrer les pores et de raviver votre teint. Comment se démaquiller les yeux ? Pris d’assaut par le maquillage, les yeux sont une zone sensi-ble particulièrement difficile à bien démaquiller. Quelle femme n’a pas eu envie de s’arracher les cils parce qu’elle ne pouvait plus voir la couleur de son mascara en peinture ! Si le démaquillage des yeux se transforme en séance de tortu-re, vous pouvez utiliser des produits spécifiques. Pour faciliter votre démaquilla-ge, préférez des huiles déma-quillantes, conçues spéciale-ment pour les zones sensibles !

Cosmopolitan.fr

Agée de 17 ans à peine, l’Angolaise Roberta Narciso, 1.81 m, a défilé à Paris pour Valentino et Bouchra Jarrar. Pour la collection Automne/hiver 2011, cette jeune fille dont les traits du visage évoquent la légendaire Naomi Sims, a préféré Milan (à Londres et New York), où elle va défiler aussi pour la célèbre marque Prada. Elle sera ainsi la quatrième top model noire à défiler pour cette marque après Naomi Campbel, Jourdan Dunn et Lyndsey Scott.

Roberta Narciso, qui est installée à Paris, a signé un contrat de deux ans avec l’agence Elite Models. Pour rappel, ses débuts remontent à octobre 2010 après avoir remporté le concours Elite Model Look Angola 2010. Retenue parmi les 15 meilleures top models, elle a participé au 27ème Concours Final d’Elite Model Look, organisé à Shanghai, en Chine. Lors de ce rendez-vous de la mode qui avait réuni 71 top models de 64 pays, la candidate angolaise avait concouru aux côtés d’autres mannequins africains comme Chavelyne (République Démocrati-que du Congo), Mariana (Guinée Equatoriale), Cynthia (Gabon), Chika Emma-nuella (Nigeria) et Aminata (Sénégal).

Afriqueechos.ch

Mode : L’Angolaise Roberta Narciso va défiler pour la marque Prada

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Dossier - Comment préparer un casting? Si vous n’avez jamais passé de cas-ting télé, attendez-vous à un choc ! Il est loin le temps ou le casting était approximatif. Aujourd’hui, réussir un casting, c’est répondre à des critères de plus en plus pointus. Lumière sur la préparation d’un casting.

CCCC ’est quoi exactement un cas-ting?

Que recherchent les casteurs ? Réussir un programme, c’est avant tout réussir un bon mélange de per-sonnalités aux traits suffisamment marqués. Certains castings recher-chent donc, à travers vous, des pro-fils particuliers bien définis. Souvent ils tentent de percer vos motivations et surtout de savoir si vous êtes un bon client. Comment connaître les profils re-cherchés ? Si vous postulez à une émission exis-tante, en la regardant, vous verrez rapidement le type de personnalité recherché. Les autres programmes sont souvent des adaptations de for-mats étrangers. Y-a-t-il des critères (sexe, couleur, religion…) qui peuvent faire rater un casting ? Aucun critère à priori, ne jouera en votre défaveur pour un casting. A contrario, des critères d'ordre physi-ques peuvent être recherchés préci-sément ! Toute particularité peut être un atout en votre faveur.

QQQQ ue faire pour préparer un cas-ting ?

Au préalable de beaucoup de cas-tings, il faut souvent renvoyer un dos-sier et préparer des chansons. Une étape à ne pas négliger.

Pour le dossier, quelle photo à en-voyer ? Préférez une photo en pieds, spécia-lement prise pour l’occasion et un portrait naturel. Trop de personnes envoient des photos de vacances, des photos où ils pensent être à leur avantage (laissez aux casteurs le soin de juger de votre photogénie).

CCCC omment gérer le moment du casting ?

Que faire en arrivant ? Placez-vous, de vous-même, conve-nablement au milieu de la pièce (généralement marquée par une peti-te croix au sol). Les hésitations exas-pèrent vite un jury qui voit défiler des candidats toute la journée. Montrer que vous êtes sûr de vous ! Faut-il s’inventer un personnage ? Les castings recherchent des person-nalités : restez vous-même, quitte à exagérer légèrement le trait. Mais inutile donc d’en faire trop. Toutes les

émissions ne recherchent pas le nou-veau Adrienne Koutouan ! Être soi-même, à quel point ? Être soi-même, ce n’est pas être né-gligé. Habillez vous convenablement et venez propre. Même avec la meil-leure personnalité du monde, le meil-leur talent, sale et mal fagoté, ça ne passe pas. Le truc des pros ? Soignez votre entrée, comme votre sortie. Dites bonjour en arrivant, au revoir en partant. Ce sont ces petits détails qui font la différence, au mo-ment du choix final. Au prochain numéro… • A ne pas oublier avant ? A ne

pas oublier après ? • Comment s'entraîner aux cas-

tings ? • Quels sont les écueils à évi-

ter ?

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Les castings, porte d’entrée dans le business de la culture

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Atelier Vacances 2010 - Retour sur un évènement qui fait tâche d’huile

Démarrée le 05 juillet dernier, c’est le samedi 03 septembre que s’est achevé la 13e édition d’Atelier Vacances 2010. Elle marquera le clou d’une série de program-me auquel plus de 200 enfants ont pris part cette année en deux sessions.

A vant que les lampions ne s’éteignent sur cette 13e édi-

tion qui s’est voulue, se-lon les initiateurs, des rencontres culturelles et d’activités créatives (dessin, peinture, chant, théâtre et découvertes touristiques), tous les participants se sont re-trouvés au pied du mur servant de clôture au quartier Sicogi des 2 Pla-teaux. Plus précisément la partie du mur située en bordure du boulevard

des martyrs. L’objectif

était de procéder à l’ex-tension de la fresque murale réalisée lors de l’édition 2008.

Il s’agissait, à travers cette activité pour les initiateurs d’atelier vacan-ces 2010, d’exécuter le volet assainissement, embellissement et sensi-bilisation du programme de cet atelier. Ainsi, ces tout-petits venus de Grand-Lahou, Abobo, Cocody, Marcory, Treich-ville, Port- Bouet, Vridi, Bingerville, Ebimpé et Grand-Bassam ont mis en exergue les travaux qu’ils ont appris lors des différents ateliers qui ont meublé le programme de 2010. Cela sous l’œil de professionnel, du princi-pal initiateur d’atelier va-cances, M. Augustin Kas-si.

Les enfants étaient ac-compagnés pour la plu-part de leurs parents, qui

ont, eux aussi pris part à la réalisation de la fres-que murale. M. Aouéli, venu accompagner ses trois enfants qui ont pris part à l’édition 2010, a affirmé avoir choisi "Atelier Vacances" pour offrir des vacances de qualité à ses enfants. « C’est un atelier qui déve-loppe des talents et ap-prend aux enfants à vivre en groupe. Je préfère avoir un mur qui est fait de plein de dessins agréables à voir qu’un mur sale qui n’a pas été peint depuis dix ans » a-t-il affirmé.

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ARTS PLASTIQUES

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Peinture - BEDY s’exprime en couleur…

Bedy, c’est son pseudonyme. A l’état civil, elle s’appelle BEUDE Dagui Yolande. Cette jeune ivoirienne née à Abidjan vit depuis quelques années sur les bords de la Seine (en France) où elle se distingue par son talent de peintre.

Titulaire d’un baccalauréat littéraire, Bedy entre à l’Insti-tut national des arts et de l’ac-tion culturelle (INSAAC) en 1994, suite à un concours dénommé «Les Peintres en Herbe » et organisé par le dit institut. Elle avait été primée pour avoir réalisé le portrait de la chanteuse ivoirienne Nayanka Bell.

Après ses études en art plas-tique, option peinture, elle intègre en 1998 l’atelier de l’artiste peintre camerounais Gérard Marcel EBELE qui s’est installé en Côte d’Ivoire. C’est de là qu’elle décroche un contrat d’un mois pour exposer à Lyon, en France. Depuis décembre 1999, elle n’a jamais cessé de travailler dur et décide de rester en France à la fin de son exposi-

tion, pour se perfectionner en toute quiétude.

Après dix années de silence, se signale grâce à la fédération des artistes ivoiriens de France, (la Faif) qui la révèle au public lors de son investiture, à l’occasion d’une belle exposition le 16 Mai 2009 à l’hôtel Holiday Inn, dans le 10ème arrondissement à paris. Puis premier vernissage dans l'Essonne (91), ville de Bré-tigny sur Orge, lors du 47ème salon de l'île de France le 11 sep-tembre 2009.

Le deuxième vernissage a lieu le 12 septembre 2009 à la rési-dence MAPI St. Simon dans le 20ème arrondissement de Paris. Actuellement, Mlle BEUDE Dagui Yolande a une vingtaine de tableaux prêts pour des vernissages et expositions qu’elle pré-pare avec le plus grand soin.

Top Visage

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BEDY, artiste plasticienne

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Lawann, Agence de Promotion Artistique

Lawann est le département de promotion artistique de la société LIGHT TECHNOLOGIES.

LAWANN vient du nom dan « Woga » qui signifie « l’argent ». Idée de ri-chesse : Richesse culturelle, financière, intellectuelle, richesse dans le ta-lent, source de développement pour l’Afrique.

Lawann c’est :

• Un métier : promotion, management & encadrement et production artistique

• Une mission : prendre une part active, dans un partenariat public-privé, à l’industrialisation du secteur artistique africain.

• Un but : Contribuer à l'industrialisation du secteur artistique africain et devenir un acteur incontournable du développement artistique en Afrique.

• Un objectif : Faire connaitre et vendre les artistes et créateurs afri-cains à l’intérieur et hors de nos frontières, par un management pro-fessionnel.

• Un défi : Créer sur la toile un vaste marché ou s’échangent les œu-vres et créations artistiques d’origines africaines.

• Une cible : Tous les artistes et créateurs africains, qu’ils soient dé-butants, amateurs ou professionnels et tout jeune qui possède un talent artistique et qui veut l’exploiter.

• Un concept : Le PMP’net ou Promotion, Management, Production par le Net.

Lawann offre sur la toile, une plate-forme sur laquelle se rencontrent tous les amoureux de l’Art africain. Notre souci est de créer sur la toile un ré-seau communautaire d’artistes africains.

Notre portail web , www.lawann.net , internet se veut un outil important de promotion et de libre expression pour les artistes africains. Il se veut égale-ment instaurateur de relations entre les créateurs africains eux même, en-

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LAWANN

tre eux et leurs interlocuteurs d’ici et d’ailleurs.

En se créant un book sur www.lawann.net , ils s’octroient un site internet facile de gestion. Ils ont ainsi entre les mains la gestion de leur carrière professionnelle : ren-contrer les professionnels de leur domaine artistique sans avoir à se déplacer, faire vendre leurs créa-tions et participer aux grands festi-vals, aux expositions, aux castings, aux défilés internationaux…

C’est un challenge qu’il faudra rele-ver absolument par la qualité des productions.

DRO Sandrine

Directrice Déléguée de LAWANN

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Lawann, des objectifs africains Les objectifs de Lawann se décline sous les points suivants :

• Faire la promotion des créa-teurs d’Afrique, qu’ils soient débutants, amateurs ou pro-fessionnels;

• Aider à la découverte et à l’émergence de jeunes talents des le secteur de l’art et les emmener à se réaliser par un management et un placement professionnel ;

• Faire la promotion des cultu-res d’Afrique à travers ses

créateurs;

• Aider au développement du secteur artistique en Afrique;

• Faire de la culture africaine un centre d’intérêt pours les afri-cains même, et pour les au-tres;

• Aider à la création d’un vaste marché africain sur lequel se rencontreront l’offre et la de-mande de produits de conception et de fabrication purement africains;

• Permettre à ceux qui ce se-ront fait remarquer de part la qualité de leur savoir-faire de participer aux grands festi-vals, aux expositions, aux castings, aux défilés interna-tionaux.

⇒ Galeristes

⇒ Graphistes et dessinateurs

⇒ Humoristes

⇒ Ingénieur de son

⇒ Instrumentalistes

⇒ Interprètes

⇒ Joaillier

⇒ Metteurs en scène

⇒ Monteurs

⇒ Peintres

⇒ Plasticiens

⇒ Réalisateurs

⇒ Scénaristes

⇒ Sculpteurs

⇒ Vidéastes

⇒ Coiffeurs

⇒ Conseiller (e) en image

⇒ Créateurs de parfum

⇒ Esthéticiens

⇒ Maquilleurs

⇒ Parfumeurs

⇒ Perceurs (pro du piercing)

⇒ Prothésistes ongulaires

⇒ Techniciens cosmétique

⇒ Testeurs sensoriel

⇒ Brodeurs

⇒ Designers industriel & textile

⇒ Modèles & mannequins

⇒ Modélistes

⇒ Photographes

⇒ Stylistes de mode

⇒ Tailleurs

⇒ Teinturiers

⇒ Tisserands

⇒ Candidats pour castings (publicité, cinéma, ...)

⇒ Hôtesses et hôtes

⇒ Aménageurs d'espace inté-rieur

⇒ Aquarellistes

⇒ Architectes

⇒ Arrangeurs

⇒ Artisans

⇒ Auteurs d’œuvres écrites

⇒ Auteurs d’œuvres orales

⇒ Bijoutiers

⇒ Calligraphes

⇒ Chanteurs

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Page 20: LAWANN MAGAZINE N°1 d'avril 2011

LES BOOKS DE LAWANN

GOGONE Andrée Marlyse Adresse de son book : mag.lawann.net Sexe : Femme Ville : Abidjan Pays : Côte d'Ivoire

« Mon choix s’est porté sur les castings pour faire de la publicité, du cinéma, ... »

Page 21: LAWANN MAGAZINE N°1 d'avril 2011

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KOUAME Yao Olivier , designer professionnel Adresse de son book : berak.lawann.net Sexe : Homme Ville : Abidjan Pays : Côte d'Ivoire

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Burkina Faso Ahmed Soura s'affirme au Festival international de Solo-Danse-Théâtre

Danseur-chorégraphe burkinabè, Ahmed Soura est le troisième grand lauréat de la 15e édition du Festival international de Solo-Danse-Théâtre tenue du 17 au 20 mars 2011 à Stuttgart, en Allema-gne. « En opposition avec moi ». C’est le titre du solo qui a permis à l’artiste Ouagalais de placer le Bur-kina au 3e rang de cette prestigieu-se compétition de danse contempo-raine.

L orsque Ahmed Soura quit-tait il y a quelques jours de cela son secteur 21 de Ouagadougou pour la ca-

pitale de Bade-Wurtemberg qu’est Stuttgart, il n’était aussi certain, malgré son grand talent, de valoir un tel honneur à sa patrie. Mais, aujourd’hui, le résultat est là. Il n’a été devancé au classement final que par un Coréen et un Japonais.

Grâce à cet exploit, le danseur bur-kinabè devra en principe participer la tête haute à la prochaine tournée prévue du 18 au 31 novembre 2011 au sud de l’Allemagne.

Formé en danse contemporaine et Afro-contemporaine par Salia Sa-nou, Seydou Borro , Jean Claude Pambe et autres, Ahmed Soura a été assistant chorégraphe d’Irène Tassembédo pour le spectacle d’ouverture et de clôture du FES-PACO 2009 avec plus de 200 per-sonnes sur la scène.

Il est également diplômé de l’Institut national de formation artistique et culturelle (INAFAC). Ahmed s’est par ailleurs perfectionné en danse contemporaine auprès de Mathilde Monnier, Christina de Smedt, Xa-vier Le Roy, Jan Ristema, Loic tou-ze, Mette Ingvarsten, Andros Zins-

browne, Claude Espinassier et Anna Falcidia grâce à la formation exercée au Centre Chorégraphique National de Montpellier.

Bref, ce 3e prix arraché de haute lutte est le résultat d’un certain nombre d’efforts fournis par l’encadrement et l’artiste lui-même qui a certainement su les capitaliser. Tous ceux qui aimeraient prendre la pleine mesure du talent de notre valeureux lauréat, pourraient aller sur son site internet : www.ahmedsoura.com.

lefaso.net

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ARTS DU SPECTACLE

Ahmed Soura, héro de Stuttgart

Ahmed Soura dans ses œuvres; il est simplement magnifique

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FEMUA 2011 - Fally, Lokua, Jessy Matador à Abidjan Comme annoncée, la conférence de presse de lancement de la quatriè-me édition du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA 2011) a eu lieu en fin du mois de mars à Paris. C’était en présence de nombreux journalistes de la presse internationale.

P aris, jeudi 24 Févier 2011. Salle Corot, Hôtel Méri-dien Etoile. Accompagné de Jessy, Lokua Kanza, et

Meiway à la table de séance, le Commissaire Général du Festival Traoré Salif dit A’Salfo a confirmé la tenue – du 22 au 25 avril prochain – du Festival des Musiques Urbaines d’Anoumabo (FEMUA).

L’échange entre A’Salfo et les jour-nalistes, après son exposé, a tourné autour de la situation sociopolitique en Côte d’ivoire. Mais A’Salfo a tenu à rassurer tout le monde : le Festival aura bien lieu. Le chanteur estime qu’il est un devoir pour lui et ses amis de Magic System, à travers Gaou Production, de maintenir cet évènement qui va contribuer à apai-ser les esprits.

Il s’est dit convaincu que d’ici à Avril, les choses rentreront dans l’ordre en Côte d’Ivoire. Les invités ont pu voir la projection d’une vidéo sur les pré-cédentes éditions du festival. Cette 4ème édition du FEMUA verra, sur le plan social, l’inauguration d’une nouvelle école primaire : l’EPP Ma-gic System. Il faut rappeler que l’ob-jectif de ce festival est aussi de ré-colter des fonds afin de poser des actes dans le social, la santé et l’é-ducation en faveur de la population du village d’Anoumabo.

Pour le volet artistique, le Commis-saire Général du festival a rassuré la presse sur la présence effective des artistes de renommée internationale que sont Fally Ipoupa, Patience Da-

bany, Lokua Kanza, Jessy Matador et bien d’autres auxquels s’ajouteront les artistes locaux. C’est pour confirmer tout cela que des grands noms comme Lokua, Meiway et Jessy ont honoré de leur présence la conférence de pres-se. Une conférence qui a vu également la présence très remarquée du Direc-teur Commercial et Marketing de MTN Côte d’Ivoire, partenaire du FEMUA. Il a fait le déplacement pour la circonstance.

Top Visage

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La bande d’A’Salfo en conférence de presse

Le FEMUA 2010 a placé la barre bien haute...

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FESPACO 2011 : le bilan

Le FESPACO, rendez-vous incontournable du cinéma africain, s'est achevé samedi soir en dévoilant son palmarès: le Maroc remporte le prestigieux Étalon d'or!

L a 22ème édition du Festival du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, lancée le 26 février dernier, s'est achevée le 05 mars au soir en récompensant le meilleur de la production pa-nafricaine. Le prestigieux Etalon d'or de Yennega a ainsi été

remis à « Pégase », premier long-métrage du marocain Mohamed Mouftakir. Grâce à cette victoire, le Maroc égale ainsi le Mali, jusque là seul pays par trois fois détenteur du trophée le plus convoité. Touchant aux thèmes difficiles du viol et de l'inceste, Pégase suit le dra-me de Rihanna, une jeune fille manipulée par son père qui lui fait croire qu'elle est enceinte d'un démon. Le réalisateur, qui a reçu son Prix des mains du président burkinabè Blaise Compaoré lui-même, a déclaré "Le Prix c'est une fierté, c'est une reconnaissance. C'est encourageant". Notons qu'avec une vingtaine de films par an, le Maroc est devenu le pays du continent africain le plus important dans le secteur de la pro-duction cinématographique, devant l'Afrique du Sud. Les autres récompenses Le palmarès du FESPACO a également couronné de l'Etalon d'argent Un Homme qui crie du tchadien Mahamat Saleh Haroun, déjà récom-pensé l'an dernier par le Prix du Jury à Cannes.

La comédie sentimentale Le mec idéal de l'ivoirien Owell Brown a décroché de son côté l'Etalon de bronze, tandis que Notre étrangè-re, de la Burkinabè Sarah Bouyain, a remporté le Prix du Jury. Le Prix d'interprétation masculine a été attribué à l'acteur béninois Sylvestre Amoussou, par ailleurs venu présenter en tant que réali-sateur « Un pas en avant- les des-sous de la corruption », dénoncia-tion du détournement des aides humanitaires en Afrique. La prestation de Samia Meziane a quant à elle été saluée par le Prix d'interprétation féminine dans « Voyage à Alger « d'Abdelkrim Bahloul, également reparti avec le trophée du meilleur scénario. Ha-bitué du FESPACO, le cinéaste haïtien Arnold Antonin a obtenu pour la troisième fois le Prix de la diaspora africaine pour « les satiri-ques amours d'un zombi », après « Le président a-t-il le sida ? » et Jacques Roumain, « la passion d’un pays ». Devant le saisissant portrait d'un dictateur africain dans « En attendant le vote … » le Jury a accordé une mention spéciale au burkinabè Missa Hebié, pour avoir "somptueusement" adapté l'œuvre du grand romancier ivoi-rien Ahmadou Kourouma. Enfin, cette 22ème édition a éga-lement mis à l'honneur la carrière du comédien Malo-burkinabè Soti-gui Kouyate décédé en avril der-nier.

BMA

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AUDIO - VISUEL

L’affiche officielle du FESPACO 2011

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Notre sélection photos du FESPACONotre sélection photos du FESPACONotre sélection photos du FESPACONotre sélection photos du FESPACO

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Michel Ouédraogo : "Je ne crois pas au cinéma low c ost" Rencontré en plein préparatifs de la 22e édition, le directeur du Fespaco appelle les États africains à faire de la culture un facteur de développe-ment.

M algré la multiplication des festivals en Afrique depuis une vingtaine d’années, le Festival

panafricain du cinéma et de la télévi-sion de Ouagadougou (Fespaco) reste la manifestation cinématogra-phique de référence sur le continent. Le Fespaco s’est imposé depuis longtemps comme le plus impor-tant festival consacré au cinéma africain. Mais ne faudrait-il pas le faire évoluer? Michel Ouédraogo : Quand j’ai été nommé à la tête du Fespaco, mon ambition était précisément de l’ame-ner à un niveau supérieur. Cela res-te d’actualité. On doit parvenir à faire reconnaître le Fespaco comme une réelle institution internationale. Par l’ensemble des États africains d’a-bord. Mais aussi par l’Union euro-péenne, et par toutes les institutions liées au cinéma, comme la Fédéra-tion internationale des critiques de cinéma [Fipresci] ou les autres grands festivals. À commencer par Cannes. Qu’est-ce qui manque encore au Fespaco pour obtenir cette recon-naissance? Rien, en réalité. Si ce n’est que l’im-plication de tous ceux, décideurs ou partenaires, qui nous entourent est insuffisante. Ils ne donnent pas à la culture – et en particulier au cinéma – la place qu’elle mérite. Il faut qu’u-ne volonté politique se manifeste. Surtout de la part des États.

N’est-ce pas un espoir un peu chimérique, alors que le cinéma africain a beaucoup perdu de sa visibilité internationale depu is une quinzaine d’années? Mais quand le cinéma africain était à son apogée, était-ce si différent? Le problème vient de loin. Au moment des indépendances, on a considéré qu’il y avait d’autres priorités, et la culture a été totalement oubliée. Et c’est resté ainsi, malgré les efforts de certains, notamment de grands écrivains, pour alerter les gouvernements sur l’importance de la culture. Ils n’ont pas été en-tendus. Raison de plus pour se mobiliser, surtout pour le cinéma. Ce que vous dites n’est pas très encourageant… Peut-être. Mais il y a heureusement de nombreux exemples partout dans le monde qui montrent que la culture peut être au centre d’un modèle de déve-loppement. On peut donc espérer que l’Afrique ne restera pas un cas à part. Prenons l’exemple de la Chine, de l’Inde, du Japon, sans parler d’Hollywood et des États-Unis, bien sûr, où la culture, et particulièrement le cinéma, joue un rôle majeur pour créer du développement. L’Afrique peut et doit faire de même, fonder en grande partie son développement sur sa culture. Car il s’a-git d’un domaine transversal, qui concerne aussi bien l’économie que la pré-servation de l’environnement ou l’éducation. Il est essentiel que l’Afrique fa-brique ses propres images, se confronte à son imaginaire. Les populations le réclament. Les gouvernements doivent en prendre conscience, en aidant à la constitution de cinématographies fortes par des financements directs ou par des incitations indirectes. Et il ne s’agit pas là de quémander : la culture, c’est un droit!

A suivre… Propos recueillis par Jeune Afrique

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Michel Ouédraogo, Commissaire du FESPACO

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LITTERATURE

de savoir comment atteindre le développement ? Mieux, ils ont fait usage de falsification de l’histoire, d’arnaque de l’humanité et ont réussi à imposer leur domination. C’est pourquoi, il invite les africains à se poser cette même question et à une décision rapide ; non pas pour plagier les blancs, mais pour arracher la place qui leur revient dans le mon-de. Non satisfait de la réflexion philosophique selon laquelle, tout être hu-main est intelligent, donc l’homme noir est aussi intelligent, Alexandre de

« L’homme africain est-il intelli-gent ? » C’est le titre du nouveau livre écrit par l’écrivain Alexandre de Souza et dont le lancement au Bé-nin s’est tenu le jeudi 24 mars 2011 dans la salle de conférence Baobab 3 du Novotel Orisha à Cotonou. Ce fut une occasion pour l’auteur de présenter à la presse et ce faisant aux africains les raisons qui l’ont poussé à se poser une telle ques-tion ainsi que les réponses qu’il pro-pose. Il en conclut que l’origine du malheur des africains et leur retard sont de la faute de leurs dirigeants ; ainsi les invite t-il à prendre leur destin en main.

A près la publication en 2009 du livre «Togo, la dynastie de la terreur», le jeune écrivain béninois

Alexandre de Souza vient de mettre sur le marché d’œuvres littéraires, un nouvel ouvrage baptisé «l’homme africain est-il intelli-gent ?». Dans cet ouvrage à titre provocateur dont le lancement a eu lieu hier jeudi 24 mars 2011 à l’hôtel Novotel Orisha de Cotonou, Alexan-dre de Souza démontre dans un argumentaire bien fouillé et bien pensé, l’origine du malheur et du retard de l’homme africain. Selon lui, le malheur des africains, vient de leurs dirigeants qui au lieu de travailler pour sortir leurs compa-triotes de la dominance des blancs, ont plutôt choisi de les y maintenir. Toujours selon ses explications, c’est que si les blancs ont atteint le niveau de développement auquel ils sont aujourd’hui, c’est parce qu’à un certain moment, vu qu’ils ne se re-trouvaient dans aucune œuvre sé-rieuse, ils se sont posés la question

Lancement du livre: l’homme africain est-il intelli gent ?:L’auteur Alexandre de Souza appelle les africains à prendre leur desti n en main

Couverture de la dernière œuvre de Alexandre de Souza

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valeurs morales et chrétiennes. Il accomplit ses études primaires et secondaires au Togo, au Ghana puis au Bé-nin avant de rejoindre la France pour son troisième cycle. Marié et père de deux enfants, il est chef d’entreprise, pré-sident d’une organisation humanitaire. Pragmatique, il s’in-vestit dans la défense des droits de l’homme au sein d’un organisme international.

L’Evènement Précis

Souza demande aux africains de prendre leur destin en main au lieu d’attendre que quelqu’un d’autre le façonne à leur place. Pour lui, avant que les africains ne se développent, il leur faut réécrire leur propre histoire, utiliser les mêmes ruses que les blancs sans respecter quelques règles que ce soit. Signalons que plusieurs personnalités ont pris part à ce lancement et ont fait des appréciations par rapport à cet ouvrage. Selon madame Adélaïde Fassinou, ancienne-ment professeur de l’auteur et marraine de la cérémonie « l’élève a fait plus que le maitre » ; le professeur Bienve-nu Akoha quant à lui a félicité l’auteur et a déclaré qu’avec des jeunes comme Alexandre de Souza, l’espoir est per-mis pour les africains. Qui est Alexandre de Souza Alexandre de Souza est béninois, né à Lomé au Togo le 30 Juillet 1974. Orphelin de père dès l’âge de 12 ans, il grandit avec sa mère et ses frères dans une totale liberté d’esprit et une rigueur personnelle inspirée de profondes

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Alexandre de Souza, auteur d’une œuvre au titre aussi

provocateur que d’actualité

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Prométhée est une plate-forme pédagogique et administrative destinée aux établissements d’enseignement et aux centres de formation et d’apprentissage. Il intègre en son sein une plate-forme d'apprentissage en ligne (e-learning).

Prométhée, c’est surtout un campus virtuel qui est un système Internet de gestion de cours à distance. Il permet aux modérateurs des cours (professeurs, formateurs) de créer et d'administrer des espaces Web pédagogiques. Les apprenants peuvent ensuite se connecter au moyen d’un compte et exploiter les formations qui leur sont destinés.

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CRITIQUE D’ART

(certaines galeries travaillent avec des critiques qui écrivent tous leurs textes), soit l’artiste peut ve-nir avec son propre critique et le proposer pour la rédaction des textes. Pour le critique, ce travail est très différent. Il s’agit pour lui d’éclairer la démarche de l’artiste, de per-mettre au public de pénétrer et de comprendre son univers, de met-tre en valeur son travail. Sur un plan pratique, l’artiste a besoin de textes sur son travail. Ils visent à éclairer, expliciter, pré-senter, promouvoir son travail et sa valeur. Pour son site internet : c’est sa vitrine, il ne faut pas négliger le rédactionnel. Pour son book ou dossier de presse : c’est un outil de travail essentiel dans toutes ses démarches auprès des gale-ries, des centres d’art, des mu-sées. Il est impératif qu’il soit de qualité ! Pour les dossiers de candidatu-re : lorsque l’artiste candidate pour un salon, une foire, un évènement, une bourse, un concours....on lui demande des textes explicitant son travail. Pour les expositions : plaquet-tes, livrets, catalogues demandent des textes appropriés et éclai-rants. Pour les communiqués de pres-se : ne pas négliger cet aspect que bien des galeries ignorent. Sans communiqué de presse lors-qu’on expose, ou avec un texte approximatif, on perd de la crédibi-lité et de l’image. Pourquoi faire appel à un criti-que d’art ?

Parce que la conjugaison de l’art et de l’écriture est son métier ! Un « bon » critique prendra le temps de s’entretenir avec vous, de vous poser des questions, de fouiller un peu, de comprendre, de regarder votre travail. Le texte devra être centré sur vous et sur votre travail. Sur un plan personnel, le travail avec le critique d’art peut être très bénéfique pour l’artiste : cela lui permet : ⇒ d’avoir un autre regard, ex-

périmenté, sur son travail; ⇒ de se poser des questions

qu’il ne s’était pas posé avant;

Enfin, sans en attendre forcément une aide concrète, le critique d’art peut vous apporter conseil et ex-pertise. Il connaît le milieu de l’art, et peut vous conseiller sur le type de démarche que vous pouvez engager, sur la manière de gérer votre « carrière », etc. Critique d’art, c’est un métier, il n’est pas anormal que le critique demande rémunération pour son travail ! Selon les cas et les usa-ges, cela peut être pris en charge par un lieu exposant, ou par l’artis-te lui-même. Cela peut vous para-ître parfois un peu coûteux, mais pour le critique sérieux, c’est un vrai et long travail et pour vous, un service et un soutien important.

Marie Deparis [email protected]

Q u’est-ce qu’un critique d’art et à quoi peut-il vous servir ?

Les activités d’un critique d’art sont multiples : rédiger des articles et critiques pour les médias, ce qui s’apparente à une activité journa-listique, réaliser des articles thé-matiques de fond, proches d’un travail d’historien de l’art, mais aussi travailler avec les musées, les centres d’art, les galeries et bien sûr, les artistes eux-mêmes. De manière générale, toutes ces activités peuvent être divisées en deux : D’un côté, la critique « libre », cel-le qui consiste à rédiger, pour un magazine par exemple, un texte critique sur une exposition. Que le critique ait interviewé ou non le ou les artistes n’engagent pas celui-ci à soumettre son travail à l’appro-bation des intéressés. En tant qu’artiste, vous avez tout intérêt à : 1- Envoyer régulièrement à la presse des communiqués sur vo-tre actualité. 2- Comptez parmi vos connais-sances un ou deux critiques qui, par amitié ou intérêt pour votre travail, sauront de temps à autre parler de vous dans son média. De l’autre côté, il y a tout le travail qu’un critique d’art peut faire au-près des musées, centres d’art, galeries, et bien sûr, auprès des artistes. Il peut rédiger des textes pour des catalogues, des livrets d’exposi-tions...Le choix d’un critique peut se faire de deux manières : soit c’est le lieu accueillant qui choisit

Qu’est-ce qu’un critique d’art?

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Le Musée National du Costume de Grand-Bassam: une institution pleine d`histoire

Situé au quartier France de Grand Bassam sur une superficie de 3500 mè-tres carrés, le Musée National du Costume est limité au Nord par la mairie de Grand Bassam. Au Sud, par le Boulevard Treich Laplène (côté mer), à l'Est par la Préfecture et à l'Ouest par la résidence du Préfet. Malheureusement, ce musée de catégorie ethnologique est méconnu du grand public. Cet édifi-ce placé sous tutelle du ministère de la Culture et de la Francophonie, recèle toutes les caractéristiques vestimentaires des différents peuples de la Côte d'Ivoire.

H istorique : De l'Hôtel du Gouverneur au Musée Natio nal

Du 10 mars 1893 au 7 août 1960, la Côte d'Ivoire était sous le joug colonial français et les symboles transcendant le temps, ont été transmis à l'Etat moderne. Parmi ces symboles, se distingue

l'actuel Musée National du Costume de Grand Bassam, jadis Hôtel du Gou-verneur. En 1900, suite à une série d'épidémie de fièvre jaune, la capitale de la colonie est transférée à Bingerville. C'est l'amorce du déclin du Palais du Gouverneur. C'est dans ce contexte de dégradation précoce que dans les années 70, il tombe en ruines. Ce bâtiment sera par la suite réhabilité en 1976. Ainsi, par le truchement de Bernard Beinlin Dadié, alors ministre des Affaires Culturelles, le palais du Gouverneur sera érigé, par l'arrêté ministé-riel N° 003 du 30 avril 1981, en Musée National du Costume de Grand Bas-sam.

On y trouve les costumes, les maquettes d'habitats traditionnels, les parures, les masques miniatures, les documents, photographies et archives sur le patrimoine culturel ivoirien. C'est ce qui fait de l'édifice un bâtiment rempli de

l'histoire contemporaine de la Côte d'Ivoire. Depuis le 08 février 2008, le Musée National du Costume est sous la direction de Victorien N'dé-po.

Caractéristique vestimentaire : Chefferie et Royauté

Le roi Akan a été représenté en te-nant compte des éléments qu'on peut retrouver chez les différents sous-groupes Akan. Les éléments caractéristiques (de la royauté) sont la grosse chaîne en or, surmontée d'une coiffe, une bague et la queue de cheval ornée d'or, attribut premier du pouvoir. Les chaussures tradi-tionnelles appelées ''Abodjé'' et le grand pagne des nobles ''Kita'' , ori-ginellement réservé aux rois. S'ajou-tent aux parures du roi, les motifs caractéristiques d'animaux. Le lion ou l'Eléphant sur la bague ou sur le manche de la queue de cheval, qui symbolise la puissance du pouvoir du souverain. Celui-ci prend siège dans une chaise royale faite en bronze.

Néanmoins, chez le peuple Bété, il n'y a pas de royauté, c'est la cheffe-rie. A l'origine, les Bété ne connais-saient pas le pagne Kita. C'est avec le brassage des cultures, l'interpéné-tration de celles-ci avec le groupe Akan qu'ils vont adopter le Kita. An-térieurement, le chef Bété portait un grand pagne fait de Glôkô ou Tapa, avec une écharpe autour du cou. En pays Bété, il n'y a pas la tradition du tissage : c'est le Glôkô qui a long-temps représenté les étoffes, tissus du peuple Krou. La petite serviette au départ en Glôkô est le signe os-tensible du pouvoir : c'est le symbole du pouvoir en pays Krou. A la diffé-rence du groupe Akan, le chef Bété doit être vu comme un intermédiaire

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ACTEURS CULTURELS

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Le Musée National du Costume de Grand-Bassam

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entre les diverses compo-santes de la société tradition-nelle, en quelque sorte un médiateur ou un modérateur.

L' univers social et quoti-dien - ''Komians'' ou gué-risseuses traditionnelles Le cercle des guérisseuses traditionnelles appelées Ko-mians se caractérise par deux variantes, à savoir cel-les de l'Est, et du Sud de la Côte d'Ivoire. S'agissant des Komians de l'Est elles sont très organisées parce que regroupées en une école. Il y a donc une maîtresse et des prosélytes. On les retrouve dans la région du Zanzan (Agnibilékro, Béttié). Elles sont différentes de leurs consœurs de la région du Sud-Comoé (Abouré).

La première caractéristique des Komians du peuple Abouré est l'aspect ostensi-ble (prestance très expressi-ve). Chez elles, on note le Kaolin , badigeonnant tout le corps et qui traduit l'aspect divin. Au niveau de la tenue, la guérisseuse est simple-ment vêtue d'un pagne blanc limité au dessus des seins et qui descend jusqu'aux ge-noux et surmonté d'un fou-lard blanc. Munie d'un balai, elle exorcise les mauvais esprits afin que le diagnostic du patient soit le plus fiable possible. En règle générale, les Komians cumulent à la fois les fonctions de devin (protection) et de guérisseur (la vie) : c'est-à-dire qu'elles soignent le corps et l'esprit.

Les chasseurs tradition-nels ou '’Dozo''

Les Dozo sont une confrérie de chasseurs localisée au Nord de la Côte d'Ivoire et au

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-delà des frontières de celle-ci, notamment au Mali, au Burkina Faso et en Sierra Leone, où ils sont appelés Kamadjô . Un dozo se présente toujours dans une tenue d'apparat orné de fétiches. Il apparaît à tout moment avec un fusil artisanal attaché par une peau d'animal et surmonté d'une coiffe tissée avec des amulettes pendantes. Il confectionne ses propres gris-gris à partir de peaux d'animaux qu'il a lui-même tués. En réalité, cha-que amulette a une fonction précise. Certaines lui permettent de disparaître et d'autres, d'être invulnérable aux balles d'un fusil ou d'une arme à feu. Selon l'objectif que le ‘'Dozo'' veut atteindre, il en utilise une. La tenue du Dozo dégage un tel magnétisme que si une femme s'en approche à environ cinquante mètres, elle risquerait d'être stérile à vie, soutiennent les muséologues du Musée National du Costume.

MUSÉE NATIONAL DU COSTUME DE GRAND-BASSAM

LOCALISATION : Grand-Bassam, Quartier France CATEGORIE/ TYPOLOGIE : Ethnographie

STATUT : Musée National DATE DE CREATION : 1981

COLLECTION : costumes maquettes d'habitats traditionnels parures , masques miniatures, documents et archives sur le patrimoine culturel, photographies.

Semaine du costume et de la mode du 11 au 12 février 2011 à Grand-Bassam

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« Zoblazo, Mapouka, Zouglou, Coupé décalé………………… » tels sont les rythmes que vous pourrez découvrir, redé-couvrir, apprécier pendant des minutes et des heures sur la page Facebook du moment « Musique ivoirienne!!! pour s’enjailler un peu ».

« Musique ivoirienne!!! pour s’enjailler un peu » est avant tout un groupe sur Facebook dont la page officielle comp-te à ce jour plus d’une centaine de fan en seulement quelques semaines d’existence.

En effet, le groupe à été créé au soir du 28 janvier 2011 par un certain Roanne Cédric KILI qui l’explique en ces ter-mes avec tout l’air et accent ivoirien « Un soir en plein moment d’ennui sur Facebook, j’étais connecté avec des amis et une vidéo publié des « Surchocs » (artistes ivoiriens) m’a fait me souvenir des morceaux et chansons qui ont bercé notre enfance. Ensuite, je me suis mis à publier 4,5,6,7 vidéos du même genre, les « j’aime » convergeaient vers mes publications, alors je me suis dit pourquoi ne pas donner la possibilité à tous les ivoiriens de se retrouver sur un groupe qui partage les mêmes valeurs musicales? ». Décision prise, le groupe verra le jour 2 heures plus tard.

Le groupe n’est certes pas encore connu du grand public mais cela ne saurait tarder. En effet, la musique ivoirienne aujourd’hui est forcément appréciée à travers la multitude de concepts, danses ou variétés.

Le groupe n’a pas été créé pour un but lucratif et se veut être une plate forme de valorisation de la musique ivoirienne dans tous les sens du terme. Une des priorités du groupe est de permettre aux étoiles montantes de la musique ivoi-rienne d’assurer une publicité gratuite et continue. Par ailleurs, la publicité d’un artiste en herbe « BMD » a été assurée, ce dernier s’inscrit dans le courant de la nouvelle danse « le Ndombolo Ramé Ramé ».

La vision première du groupe est de constituer un panel de membres actifs qui à leur tour auront la possibilité de don-ner leur avis sur les jeunes talents mais aussi permettre à tous les nouveaux adhérents de se retrouver dans un cadre Ivoirien convivial au sein notamment de la discussion instantanée via Facebook.

Pour se faire connaitre, un jeu « Quiz Musique ivoirienne », un « T-shirt Musique ivoirienne » et des « Awards mu-sique ivoire » ont été lancé. Cette dernière création s’est faite avec la collaboration d’un autre groupe ivoirien. Cepen-dant, la collaboration active avec l’Agence Lawann et hits2babi.com, permettra au groupe d’aller plus loin dans ses ac-tions de valorisation de la musique ivoirienne en réunissant autour d’elle tous les IVOIRIENS.

Roanne Cédric Kili Administrateur du groupe

« Musique ivoirienne!!! pour s’enjailler un peu ». Page Facebook : www.facebook.com/Musique.ci [email protected] Tel : 0033603308995

« Musique Ivoirienne !!! Pour

s'enjailler un peu »

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Prix Ivoire 2011 - c'est reparti! Alors même que les lauréats de l’édition 2010 n’ont pas encore fini de savourer leur joie, voilà que l’édition 2011 du prix Ivoire pour la littératu-re africaine d’expression francophone s’ouvre.

L’association Akwaba Cultu-re, initiatrice de cette célé-bration des belles lettres, donne ainsi l’occasion aux écrivains africains francopho-nes qui ont publié des ouvra-ges entre janvier et juillet 2011 de prendre part à ce

prix qui gagne en importance dans la sous région. Ils ont jusqu’au 15 juin prochain pour faire acte de candidatu-re en faisant parvenir leur fiche de participation et quel-ques exemplaires de leurs ouvrages à l’association sise à Abidjan. Après seulement trois éditions, le prix Ivoire pour la littérature africaine d’expression francophone, s’impose comme le rendez vous incontournable de la célébration de la littérature africaine.

sa dimension extraordinaire et colo-rée, et respectant le contexte congolais. Il doit permettre de faire participer activement et de responsabiliser les personnes habitant autour du lieu dans lequel sera réalisé le projet : au niveau de l’entretien du lieu et de sa propreté, des discussions concernant les projets futurs à pla-cer dans le lieu, de leur participation à des animations… Michel Moffarts DATES ET LIEUX : Recherches et projets des étu-diants : de septembre 2010 à Mai 2011 Réalisation des prototypes : octo-bre 2011 dans l’enceinte de l’Aca-démie des Beaux-arts de Kinshasa. Transposition des prototypes en une réalisation durable dans le lieu

choisi : entre mai 2012 et octobre 2012 sur le terrain en face du Stade des Martyrs à Kinshasa. PERSONNES DE CONTACT : Pour la RD du Congo : Nkayilu Kiama Ndomateso Domini-que Michel B.P. 58 Kinshasa 8 – R.D.CONGO Tél. : 00.243(0) 81.519.37.91 – 00.243(0)99.787.08.60 [email protected] Pour la Communauté française de Belgique : Michel Moffarts Tél. : 00 32 2 537 92 57 GSM : 00 32 485 16 17 83 [email protected] SITE WEB DU PROJET : http://adeskinshasa.wordpress.com

POOL DESIGN est un projet d’es-pace urbain pour le renouveau so-cial et culturel de Kinshasa est une coopération entre les Académies des Beaux-arts de Kinshasa et de Tournai (Belgique). Le but est de créer un nouveau lieu public (espace urbain) sur un terrain laissé à l’abandon et bien situé pour permettre le croisement de popula-tions provenant de diverses com-munes de cette grande ville. Ce lieu doit pouvoir accueillir diver-ses manifestations à caractère so-cial et culturel, tout en donnant la possibilité aux Kinois de s’y arrêter pendant la journée pour y manger, s’y reposer, rencontrer des amis, …tout en étant à l’ombre. L’idée est de créer un espace public simple, mais multifonctionnel, éco-logique (utilisation de matériaux locaux non-polluants, ou de récupé-ration), visuellement repérable par

POOL DESIGN 2011 (à Kinshasa)

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