Laurence Turpin CPC Vaulx en Velin 1 - ac-lyon.fr · Comprendre un texte, c’est ... lire c ’est...
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1Laurence Turpin CPC Vaulx en Velin
Bibliographie définition Les textes officiels Lecture: processus de construction de sens Modèle de compréhension Comprendre une histoire suppose…
Rôles de l’enseignant Faire que l’enfant comprenne seulFavoriser le travail de compréhension
Les anaphores La causalité Les questions Exemple : Zouzou, travail sur l’implicite outils
Jocelyne GIASSON, "La lecture de la théorie à la pratique », « La compréhension en lecture »
M.BRIGAUDIOT Apprentissages progressifs de l’écrit à l’école maternelle.
Apprentissages progressifs de l'écrit à l'école maternelle, PROG/INRP coordonné par M. Brigaudiot, Hachette Education, 2000
– Document d'accompagnement des programmes : Le langage à l'école maternelle, CNDP, avril 2006
– Document : Evaluation et aide aux apprentissages en GS et CP (suggestions pédagogiques), MEN/DP&D
– Apprendre à comprendre les textes écrits à l'école maternelle et au cycle 2, conférence de R. Goigoux, 2005
Comprendre un texte, c’est
construire une représentation mentale de la situation décrite.
Cette représentation est élaborée à partir d’informations explicites
de nature lexicale (les mots)
organisées en phrases selon les règles propres à la langue donnée (la syntaxe) agencées séquentiellement dans des textes.
Les mots et leurs agencements induisent l’évocation des concepts et des relations qu’ils entretiennent.
Comprendre une histoire racontée ou lue par l ’enseignant :
la raconter, au moins comme une succession logique et
chronologique de scènes associées à des images
l ’interpréter ou la transposer : marionnettes, jeu dramatique, dessin
Comprendre un texte documentaire lu par l ’enseignant :
faire les liens avec les questions que l ’on se posait et/ ou avec ce qui
a été découvert en classe.
2 ans : impact de la lecture du maître et
verbalisation suggérée par les images.
Pour les petits, l’essentiel de l’activité
réside dans l’impact de la lecture faite
par le maître ainsi que dans la
verbalisation suggérée à propos des
images qui accompagnent le texte
3 /4 ans : mémorisation des textes et reformulation
Dès trois ans, il convient de demander à l’enfant qu’il reformule ce qu’il a entendu dans son propre langage. La mémorisation
est soutenue par les images.
C’est par le dialogue qui accompagne ces tentatives que l’enseignant reconstruit les passages qui, parce qu’ils n’ont pas été compris, n’ont pas été mémorisés.
5 ans : début des débats sur
l’interprétation des textes et parcours de
lectures autour d’un auteur, d’un thème,
d’un personnage…
Dès cinq ans, des débats sur
l’interprétation des textes peuvent
accompagner un travail rigoureux sur la
compréhension.
RENCONTRE AVEC DES ALBUMS
COMPREHENSION
MEMORISATION
INTERPRETATION
CULTURE LITTERAIRE
(M.BRIGAUDIOT : Conférence au CDDP Hauts de seine, 2003)
la lecture est un processus
ACTIF
DE LANGAGE
DE COMMUNICATION
INTERACTIF
Interaction entre un texte avec ses
caractéristiques et un lecteur
3 étapes principales pour intégrer les
informations (Van Dijk et Kintsch)
1ère étape: mémorisation de la « forme
de surface »
« le bon géant rencontre une vieille
dame » = GS + verbe + GN objet
2ème étape: construction d’une
microstructure (idées du texte + inter
relations )
1) rencontrer (géant/dame)
2) bon (géant)
3) vieille (dame)
3ème étape: informations représentées dans un modèle de situation
2 individus se sont rencontrés, 1er
individu déjà connu (« le ») ,taille peu commune + gentil. Impressionnant mais aimable.
2ème personnage non encore connu, âgé, on imagine caractéristiques physiques.
Eléments implicites qui s’organisent en une image mentale.
Travaux: compréhension fine ou achevée suppose que le lecteur/auditeur parvienne à élaborer un « modèle de situation »
comprenne quels sont les éléments principaux (personnages, lieux, objets, … ) et leurs particularités : le loup est gentil, méchant, habite dans la forêt….
Reconnaisse le même personnage sous des désignations différentes
Identifie les différents événements et l’ordre dans lequel ils se déroulent (schéma narratif)
Établisse des ponts entre le nouveau (le
texte) et le connu ( ses connaissances
antérieures).
puisse rattacher la nouvelle information
fournie par le texte à une autre
Investisse ses connaissances qu’il
possède sur le sujet du texte.
(J.GIASSON, "La lecture: de la théorie à la
pratique")
Aider à se représenter l ’acte de comprendre,
développer les compétences stratégiques :
définir la lecture :
lire c ’est construire une représentation mentale
lire c ’est traduire
lire c ’est construire pas à pas une représentation
cohérente
lire c ’est accepter de revenir sur ses perceptions
accroître sa flexibilité
lire c ’est s ’auto contrôler
Lire c ’est construire une représentation
mentale qui permette de tenir ensemble
tous les éléments importants du texte.
Chaque élève doit prendre conscience
que l’activité de compréhension en
lecture est une activité complexe qui
suppose des connaissances mais qui
implique aussi un effort personnel de
raisonnement.
Lire c ’est traduire :
Faire prendre conscience aux élèves
que l’effort de reformulation facilite la
compréhension car :
- il incite à porter son attention sur les
« idées » portées par le texte
- il permet de s’interroger sur la qualité
de sa propre compréhension.
Lire c ’est traduire :
Les idées du texte
Mes propres mots
Les mots du texte
Construire une représentation cohérente : Faire comprendre aux élèves que la
compréhension est le résultat d’un travail réalisé pas à pas au fil du texte
Mettre les procédures sous le contrôle de l’attention : prendre conscience que comprendre, c’est construire une représentation dès les premières phrases du texte puis la compléter ou la modifier, autrement dit la faire évoluer au fur et à mesure qu’on avance dans la lecture.
Accepter de revenir sur ses perceptions accroître sa flexibilité :
Faire comprendre aux élèves qu’ils doivent construire une première représentation dès le début du texte et la faire évoluer (l’enrichir, la modifier) en intégrant progressivement les informations nouvelles.
Leur apprendre à être flexible, c’est-à-dire à modifier leur représentation au fur et à mesure qu’ils avancent dans le texte et à accepter, si nécessaire, de remettre en cause leurs premières représentations.
Lire c’est s’auto contrôler
Lire entre les lignes :
Aider les élèves à comprendre qu’un texte ne dit jamais tout, donc qu’il suppose une collaboration avec le lecteur même si celui-ci doit respecter ses exigences
Apprendre à rendre explicite l’implicite ; en particulier dans le cas des inférences causales.
Lire c’est s’auto contrôlerElaborer une fiche mémoire
Pour comprendre un récit, i l faut faire attention à:
1 Ce qui arrive aux personnages et ce qu' ’ils font
2 ce qu' ’ils pensent :› leurs buts (pour l ’avenir) et leurs raisons
d ’agir(qui appartiennent au passé)
› leurs sentiments et leurs émotions
› leurs connaissances et leurs raisonnements.
Lire c’est s’auto contrôler
Établir des fiches méthodiques
Qui, quoi, quand, où?
Cartes d’identité des personnages.
Travailler les
causalités/conséquences/moyens:
pourquoi ? Comment ? … donc….
Lire c’est s’auto contrôler
Expliciter les stratégies : quoi, pourquoi,
comment, quand (Jocelyne Giasson)
interpréter : débat
questionner pour amener à se référer
aux informations littérales du texte
(Comment tu le sais ?)
1) le maître a anticipé les difficultés et mis
en place une série d’activités pour aider
les enfants
il observe des difficultés à la lecture
2) Il construit ensuite un dispositif
spécifique pour faire reculer les zones
de non-compréhension ou
d’incompréhension.
Construire un univers de référence ..
Construire un horizon d’attente
Raconter avant de lire
Montrer les images avant de lire, sans
parler
Donner aux enfants une intention avant
d'écouter l'histoire.
Résumer avant de lire
laisser faire des commentaires sur
l'histoire.
Relire le texte, étape par étape…
Faire reformuler des étapes
Laisser faire les Échanges pour inciter
chaque élève à identifier ce qui n’a pas
été saisi.
Poser des questions.
demander aux enfants de prédire ce qui
pourrait arriver.
Dessiner
Rôle des personnages
Personnage qui se transforme
Jouer la scène avec des marottes puis
mettre le décor et les marottes à
disposition
Montrer les images
Aider à tenir toute l’histoire dans sa tête
Choisir le meilleur résumé
Trouver un titre
La lecture avec les « Hum Hum »
Trouver le livre, trouver la page
Etre en réflexion sur le monde des histoires
Jeu sur les changements de point de vue
Reformuler, rappeler des récits lus par le maître :
Avertir le maître qui se trompe…dans la relecture
Raconter à quelqu’un qui n’a pas écouté l’histoire
"Sophie enfila sa veste mais la pluie
redoublait d'intensité. Au lieu de sortir, elle fit des pâtisseries pour le dîner ".
qu'a fait Sophie ?
Pourquoi Sophie n'est-elle pas sortie?
Où Sophie a-t-elle vraisemblablement passé l'après-midi?
Anaphore pronominale : « Maman prépare un gâteau pour Nicolas,
elle le laisse brûler »
Anaphore synonymique : « Maxence et Marine jouent dans la cour
de l'école, le garçonnet glisse et tombe à terre »
Anaphore métaphorique :« le loup entre chez la grand-mère, le
monstre la dévore ».
A partir d’un petit texte lu oralement par l’enseignant puis donné aux enfants. Dans ce texte, certains noms et anaphores sont surlignés.
L’enseignant prépare un certain nombre de cartes images, représentant les personnages de l’histoire et d’autres personnages qui ne sont pas dans l’histoire (chacun en plusieurs exemplaires).
Consigne : « A la place de chaque mot en rouge, tu dois poser l’image ou les images qui correspondent. »
Travail individuel, (chaque enfant va se positionner) puis confrontation dans le groupe.
Plusieurs intérêts à ce travail :
* un réelle manipulation des anaphores
* une trace écrite modifiable au moment de la discussion (on peut changer la carte si elle est fausse)
* un vrai travail d’argumentation et de justification.
La relation est explicite et textuelle si la
question et la réponse découlent toutes
deux du texte
Exemple : Les flocons de neige qui
tombent du ciel ressemblent à des
étoiles blanches.
A quoi ressemblent les flocons de neige ?
La compréhension est facilitée par des
questions qui conduisent à établir des
relations non faites spontanément.
ne pas bannir les questions mais
réévaluer leur rôle.
Les questions doivent être pertinentes :
elles porteront sur les éléments
importants du texte lu.
La relation est implicite et textuelle si la question et la réponse découlent toutes les deux du texte mais s’il n’y a pas dans le texte d’indice grammatical qui relie la question et la réponse.
Inférence du lecteur
Exemple : Dans la classe, nous avons deux poissons rouges, Pollux et castor. Ce matin, il n’en reste plus qu’un. Pollux est mort.
Castor est-il vivant ou mort ?
La relation est implicite et fondée sur les connaissances du lecteur si la question découle du texte et si le lecteur utilise ses propres connaissances pour répondre à la question.
Exemple : Ralph s' installa dans une vieille chaise berçante. Il se balança de plus en plus fort. Il se retrouva soudainement assis sur le plancher.
Pourquoi Ralph se retrouva- t- il assis sur le plancher?
sur le produit servent à l’évaluation (compréhension et connaissance)
sur les processus servent à l’enseignement
• Pourquoi ?
• Comment comprends tu ?
• Qu’est-ce qui te fait dire que…
• Comment peux tu comprendre ce mot ?
Soit la réponse est textuelle en un mot ou une phrase.
Soit la réponse est textuelle en faisant la synthèse des différents
éléments du texte.
Soit la réponse est textuelle et inférente.
Soit la réponse est totalement inférente.
Il était une fois un bébé lapin, tout blanc, qui s'appelait
Zouzou.
Zouzou adorait dessiner et faire de la peinture.
Le problème, c'est que chaque fois, il salissait tout.
Un jour, il avait fait un dessin avec de la peinture verte et
il s'en était mis partout.
La maman de l'envoya dehors pour se laver.
Pendant que Zouzou se roulait dans l'herbe, il entendit du
bruit.
C'était un renard qui avait faim et qui voulait le manger.
Zouzou eut très peur et il appela :"Maman!!!"
Elle arriva tout de suite et vit le renard.
Alors elle expliqua au renard que Zouzou avait une
maladie très grave et que, s'il le mangeait, il deviendrait,
lui aussi, tout vert.
Le renard fut effrayé en pensant qu'il deviendrait tout vert
et partit en courant.
LE LEXIQUE LA SYNTAXE LES
ANAPHORES
LES
INFERENCES
LA
CHRONOLOGIE
DE l’HISTOIRE
« effrayé » « renard »
« Elle expliqua
au renard que
Zouzou avait
une maladie trèsgrave et que s’il
le mangeait il
deviendrait tout
lui aussi tout
vert »
Zouzou :
il, le, l’
Maman : elle
Renard : il, lui
« Il s’en était
mis
partout »
(donc)
« Maman
l’envoya
dehorspour se
laver »
Peinture
Salissures
Laver
Rencontre du
renard Retour à la
mère
Action de la
mère
Dénouement
* LA CONNAISSANCE SUR LE RECIT DES RUSES
* LES DIFFICULTES A ACCEPTER QUE LA MERE MENTE
. Le vocabulaire : vocabulaire non connu, mots utilisés au sens figuré. . Les personnages: nombreux, complexes et en évolution,éloignés des archétypes. . La présence de personnages stéréotypés . Le système de désignation des personnages: identificationdifficile des personnages, différentes façons de nommer unpersonnage . Le texte: beaucoup de texte, phrases élaborées, phrasescomplexes . L’implicite du texte: mises en relation implicites, sens àconstruire . L'univers de référence: univers éloigné de celui des élèves,manque de connaissance des élèves . Le rapport entre le texte et l’image : original, perturbant,redondant, opposé
« Je lis, vous écoutez. Vous allez fabriquer les images del’histoire dans votre tête » « Dites-moi ce que vous avez compris de cette histoire »
Questions de la maîtresse pour aider à comprendre la ruse de la maman :
- Est-ce que c’est vrai que Zouzou a une maladie ? - Comment ça se fait qu’elle ne dit pas la vérité cette maman ? - Est-ce que le renard sait que Zouzou a seulement de la peinture ? Récapituler l’histoire (activité collective et guidée) Relecture à haute voix
Lecture à haute voix
Premiers échanges : « qu’est-ce qu’elle raconte cette l’histoire ? »puis : « est-ce que vous avez bien compris ? »
Relecture de la première page : rappel immédiat (R1)
(lapin, bébé, blanc, Zouzou)
Relecture de la seconde page : reformulation puis rappel des deux premières pages (R 1+2)
(« C’est l’histoire de Zouzou. C’est un bébé lapin, il est blanc. Il aime faire de la peinture mais il se salit beaucoup »)
Relecture de la troisième page : nouvelle reformulation et nouveau rappel (R1+2+3)
Reformuler, paraphraser
Résumer, relier
Mémoriser, rappeler
Rappel du récit : raconter collectivement puis
individuellement
• Sans support mais avec l’aide de la maîtresse et/ou du groupe
• À l’aide de dessins déjà organisés chronologiquement
• Théâtralisation : jouer les dialogues (discours indirect/ discours direct)
• À l’aide d’une maquette et de figurines
atelier où l’on raconte une histoire en ménageant des pauses afin d’apprécier ce que les enfants ont retenu du passage lu et l’usage qu’ils en ont fait.
Leur demander de fermer les yeux et de revoir dans leur tête comme "un petit cinéma" ce qu’ils viennent d’entendre ; puis de le verbaliser.
Confronter les différentes interprétations, tenter de les valider.
Conclure par une phrase donnant l’idée essentielle du passage (construction du sens local et peu à peu du sens global)
Il était une fois un bébé lapin, tout blanc, qui s'appelait
Zouzou.
Zouzou adorait dessiner et faire de la peinture.
Le problème, c'est que chaque fois, il salissait tout.
Un jour, il avait fait un dessin avec de la peinture verte et
il s'en était mis partout.
La maman de l'envoya dehors pour se laver.
Pendant que Zouzou se roulait dans l'herbe, il entendit du
bruit.
C'était un renard qui avait faim et qui voulait le manger.
Zouzou eut très peur et il appela :"Maman!!!"
Elle arriva tout de suite et vit le renard.
Alors elle expliqua au renard que Zouzou avait une
maladie très grave et que, s'il le mangeait, il deviendrait,
lui aussi, tout vert.
Le renard fut effrayé en pensant qu'il deviendrait tout vert
et partit en courant.
en entraînant la mise en mémoire
d’informations au cours d'une lecture
en exerçant la mise en relation des
informations pour la construction de sens
en enrichissant le lexique, en reformulant
des expressions « à sa manière », en
s’imprégnant de nouvelles expressions
Un jour, il avait fait un dessin avec de la
peinture verte et il s’en était mis partout.
Sa maman l’envoya dehors pour se
laver.
quelle phrase peut-on rajouter?
Pendant que Zouzou se roulait dans
l’herbe, il entendit du bruit. C’était un
renard qui avait faim et qui voulait le
manger.
Comme l’herbe était mouillée, Zouzou
essaya d’enlever la peinture verte en se
roulant dans l’herbe.
Où peut on rajouter ces phrases ?
« Tu vois, dit la maman de Zouzou à son
fils, pour tromper le renard, il faut être
plus malin que lui ! »
« Elle se mit à réfléchir et trouva une
bonne Idée ».
Il était une fois un bébé lapin, tout blanc, qui s'appelait
Zouzou.
Zouzou adorait dessiner et faire de la peinture.
Le problème, c'est que chaque fois, il salissait tout.
Un jour, il avait fait un dessin avec de la peinture verte et
il s'en était mis partout.
La maman de l'envoya dehors pour se laver.
Pendant que Zouzou se roulait dans l'herbe, il entendit du
bruit.
C'était un renard qui avait faim et qui voulait le manger.
Zouzou eut très peur et il appela :"Maman!!!"
Elle arriva tout de suite et vit le renard.
Alors elle expliqua au renard que Zouzou avait une
maladie très grave et que, s'il le mangeait, il deviendrait,
lui aussi, tout vert.
Le renard fut effrayé en pensant qu'il deviendrait tout vert
et partit en courant.
Il pleut des cordes. Emilie court jusqu’à sa
maison. Elle tremble, elle est mouillée.
Elle pose son cartable dans l’entrée,
enlève son manteau et va vite manger
son goûter.
Exemple de question : D’où vient Emilie ?
Elle vient de la maison.
Réponse de l’enfant : « L’élève pensait qu’il fallait écrire un mot qui était dans l’histoire. Le mot école, il n’est pas écrit. »
Il faut donc apprendre aux élèves toutes ces stratégies pour trouver la réponse à une question et les expliciter.
On donne aux enfants le texte, une question et la réponse juste. (A chaque question, on donne un nouveau texte)
Consigne « Tu dois chercher comment on a fait pour répondre à la question, où on a trouvé la réponse dans le texte »
1ère question : Comment s’appelle la petite fille ? Emilie
Il pleut des cordes. Emilie court jusqu’à sa maison. Elle tremble, elle est mouillée.
Elle pose son cartable dans l’entrée, enlève son manteau et va vite manger son goûter.
La réponse est écrite dans le texte
2ème question :En quelle saison se passe
l’histoire?
En Hiver.
Il pleut des cordes. Emilie court jusqu’à sa maison. Elle tremble, elle est mouillée.
Elle pose son cartable dans l’entrée, enlève son manteau et va vite manger son goûter.
La réponse peut être donnée par
plusieurs mots dispersés.
3ème question : D’où vient Emilie ?
Elle vient de l’école
Il pleut des cordes. Emilie court jusqu’à sa maison. Elle tremble, elle
est mouillée.
Elle pose son cartable dans l’entrée, enlève son manteau et va vite
manger son goûter.
C’est le mot cartable qui fait penser à
école. Ici, un élève qui n’aurait pas
trouvé la réponse à la question, peut
quand même comprendre que c’est
cartable qui fait penser à école. La
réponse s’appuie sur une donnée
implicite (il faut faire une inférence)
4ème question : Quel âge a Emilie ?
Elle a entre 6 et 10 ans.
Il pleut des cordes. Emilie court jusqu’à sa maison. Elle tremble, elle est mouillée.
Elle pose son cartable dans l’entrée, enlève son manteau et va vite manger son goûter.
Ici, la réponse n’est pas dans le texte. La
réponse n’est pas donnée. Elle s’appuie
sur les connaissances du lecteur. Il faut
savoir l’âge d’un écolier.
Synthèse commune….d’un outil
Pour répondre aux questions :
Mallette Compréhension des éditions «
La Cigale » pour les MS/GS
- Stratégies pour lire au quotidien de la
GS au CM2 (apprendre à inférer) aux
éditions SCEREN CRDP Bourgogne.
- Document d’accompagnement : Lire
au CP 2.
CAPISCO (à venir) Cébe/Goigoux C 2
Lector Lectrix Cèbe/Goigoux C3
1) compréhension de phrases
2) compréhension de textes
3) déductions sur des énoncés verbaux
Flocon et MarronFlocon et son frère Marron sont deux petits oursons qui
s’ennuient à la maison.« on peut aller dehors ? Demande Flocon-oui » , dit Papa Ours , mais mettez vos anoraks, il pleut très
fort. Flocon et Marron n’ont pas envie de mettre leur anorak, ils préfèrent prendre le parapluie. C’est flocon qui tient le parapluie. Mais le parapluie est trop petit pour abriter les deux oursons.
« je suis tout mouillé, gémit Marron. A mon tour de tenir le parapluie, dit-il.
-non, à moi! Répond Flocon.Flocon et Marron tirent tous les deux sur le parapluie.Crac! Le parapluie se déchire. Flocon et Marron rentrent tous
mouillés à la maison.- Vilains garnements, dit papa; Allez vite dans la salle de
bain! »
Qui sont Flocon et Marron ?
Où veulent-ils aller ?
Pourquoi doivent-ils mettre leur anorak ?
Pourquoi se disputent-ils ?
Qu’arrive t’il au parapluie?
Comment rentrent-ils à la maison ?
Papa ours est-il content ?
« maintenant je vais te raconter une histoire dans lesquelles il y a un problème. Tu dois
trouver la solution. Tu écoutes bien et tu me donnes la solution »
Aujourd’hui Laura mange chez Mc Do. Pour
le dessert elle voudrait une glace ou un gâteau au chocolat. Il n’y a plus de glace.
A ton avis, que va manger Laura pour son dessert? Pourquoi ?