Éditions Col du FEU, F-74550 ORCIER, Tél : 04 50 73 93 31

L’ALCHIMIE VÉGÉTALEDES ANCIENS

POUR LE BIEN-ÊTREDES HOMMES DU XXIème SIÈCLE

Il appartient donc au Médecin qui veut s’instruire, de

savoir ce qu’est la Calcination et la Sublimation, non seu-

lement les opérations superficielles mais celles qui mo-

difient intérieurement les choses et qui, fait bien plus im-

portant, permettent la préparation et aussi le mûrissement que

la Nature ne leur a pas donné. Le Médecin doit posséder l’Art

de faire mûrir les choses ; car il est l’automne, l’hiver... Il est

l’astre qui doit agir sur les choses pour les achever.

PARACELSE

CONFIDENTIEL

DOCUMENTATION STRICTEMENT RÉSERVÉE AUX PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ

© - Copyright Éditions Col du FEU, Fillient, F-74550 ORCIER – ISBN 2-9509459-1-0, 2ème trimestre 1996

Les photographies sont de Daniel FLEURY

“Le Spagyriste capte et transmute toutes lesforces Cosmo-Telluriques en son Laboratoire”

a Spagyrie est un Artthérapeutique globa-lisant et complet.Longtemps restéedans le secret desopérations alchi-

miques elle constitue néanmoins uneapproche des plus essentielles, aussibien aujourd’hui que pour le mondede demain.

LA SANTÉ

La santé est un état d’équilibreentre l’extérieur de l’homme et songerme spirituel intérieur qui est endevenir. Cet équilibre n’est pas définipar des chiffres, il dépend d’un en-semble de paramètres qui sont aussibien moraux et psychologiques quematériels et physiques.

Le capital héréditaire avec lequelnous naissons est souvent altéré parune vie contre-nature aberrante ; quece soit par les rythmes de vie pertur-bés, les stress, l’inacceptation de soi-même et donc logiquement d’autrui,les pollutions de toutes sortes, visiblesou non, audibles ou non, une ali-mentation souvent déséquilibrée, lesintoxications médicamenteuses duesà des comportements excessifs, etc.

LA SPAGYRIE

De tous temps les anciens Spagy-ristes ont utilisé les arcanes sacrés del’Alchimie pour soulager les ravagesde la maladie. C’est surtout Paracelsequi développa cet Art Thérapeutiqueinspiré de la pratique alchimique etqui, de ce fait, est radicalement diffé-rent des autres démarches thérapeu-tiques. Avant lui les anciens Egyptiensdéveloppèrent l’Alchimie ; il suffit depenser notamment aux données de laGrande Pyramide de Chéops qui re-présente un Alambic en mouvementmais aussi une méthode thérapeutiqueuniverselle puisque tous les aspectsde l’être humain y sont contenus.

Spagyrie vient de deux racinesgrecques ; SPAO : tirer, séparer, diffé-rencier et AGEIRO : réunir, rassem-bler, conjoindre.

En résumé il s’agit de séparer, depurifier et de rassembler. C’est aussiet surtout dans le sens d’un respectde l’Homme total que travaille l’arti-san spagyriste.

ESPRIT ET CORPS

La démarche d’ELIXALP est depromouvoir la diffusion d’une gammed’Élixirs Spagyriques adaptés à notreépoque. Ce sont donc des produitsalimentaires harmonieux qui ont laparticularité d’œuvrer à un bien-êtreglobal de l’individu, tout en traitantles déséquilibres subtils en profon-deur. La Spagyrie ne se met pas entrele malade et la maladie mais renforceles défenses globales de l’organismeen redonnant le Mouvement afin quel’organisme lui-même se libère del’agression subie et se rééquilibre touten mémorisant l’expérience bénéfiquede la maladie. Chaque maladie en effetest à prendre comme un enseigne-ment dans l’existence ; et tant que lecorps n’a pas bénéficié de la leçon, laporte restera ouverte sur des pro-blèmes de santé toujours plus graves.

Un esprit sain ne peut exister quedans un corps sain, sans carences etsans toxines trop conséquentes ; maisréciproquement un corps sain nepeut exister que dans un esprit sain,sans entraves à l’harmonie et à la co-hérence de l’ensemble.

Dans la mesure où un Mouvementharmonieux relie ces deux polaritésEsprit et Corps, l’être est à mêmed’assimiler diverses formes detoxines, de les transmuter et ainsid’évoluer dans sa conscience, but es-sentiel de notre venue sur terre.

CHOIX DES PLANTES

ET RESPECT DES RYTHMES

Les plantes et végétaux utilisés parELIXALP sont choisis soit sauvagesavec leurs qualités naturelles, soitprovenant de la culture biologique etbio-dynamique. Les moments pro-pices à l’extraction, les dynamisa-tions, les conjonctions, se font en res-pectant certains jours et certainesheures, en conformité avec le ciel.

LES TROIS PRINCIPESPour un végétal, il s’agit d’en dé-

gager les trois Principes unitaires, deles purifier, pour enfin les réunir, cequi en augmente puissamment lesvertus.

Les Trois Principes spagyriques dela plante sont :

1) La Teinture liquoreuse (l’espritde la plante)

2) l’Huile essentielle (l’âme de laplante)

3) les Sels minéraux et Oligo-élé-ments obtenus par calcinations ré-pétées (le corps de la plante).

C’est par ces trois composants pu-rifiés et réunis dans l’Élixir spagyriqueque naît ce que Paracelse appelle le“Premier Être” de la plante, c’est à direson aspect le plus pur et le plus origi-nel. Les Alchimistes, qui étaient aus-si appelés “Philosophes par le Feu”,dénommaient Élixir ces trois partiesunifiées et rassemblées après leur né-cessaire purification “par le Feu”.

LE FEU

Le Feu c’est ce qui différenciel’homme des autres règnes de la Na-ture ; seul l’homme fait cuire ses ali-ments ou les épice (ce qui est unmoyen de mettre du Feu). De mêmeseul l’homme est conscient de lui-même car le Feu de l’Esprit est ENLUI et non à l’extérieur comme pourl’animal, le végétal ou le minéral. Letravail par le Feu de l’artisan spagyristepermet aux Élixirs d’être porteurs deleur propre Feu intérieur renouveléet donc d’être complets. C’est ce Feuintérieur qui leur permet aussi de nepas venir parasiter et dilapider le Feuintérieur de l’homme, et donc son Moiqui est son intégrité, le centre subtilde tout son système immunitaire ; c’estlà un aspect important. Un produitspagyrique AUTHENTIQUE est unremède à la fois subtil, énergétique,et parfaitement incarné ici-bas dansla matière en un Mouvement vitalcomplet.

LE MOUVEMENT

Un Élixir Spagyrique n’est certai-nement pas un simple mélange deteinture avec l’huile essentielle et des

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L’ALCHIMIE DES ANCIENS POURLE BIEN-ÊTRE DE L’HOMME D’AUJOURD’HUI

UN ART DES ANCIENS QUI RESPECTE L’HOMME DANS SA COMPLEXITÉ

oligo-éléments, car en procédant decette manière ce n’est jamais qu’unassemblement de parties qui ne for-mera jamais un TOUT harmonieux,une Quintessence, point de départ duMouvement énergétique. C’est la rai-son pour laquelle les opérations duLaboratoire obéissent à des critèresprécis. Il en est de son élaborationcomme du corps humain ; il ne suffitpas d’avoir une tête, un cœur et desmembres combinés dans un corps dechair pour en faire jaillir l’Esprit im-mortel et son Mouvement. De lamême manière il ne suffit pas de fai-re des mélanges d’ingrédients pour re-trouver et faire naître la Quintessen-ce de la plante, l’Archétype, ou sonPremier Être comme l’appelaient lesanciens spagyristes.

L’ARCHÉTYPE DE LA PLANTE,LE PREMIER ÊTRE

L’Archétype de la plante travailléeest le point central qui permet lemouvement d’énergies vitales. C’estainsi que nous allons vers une théra-pie globale qui agira aussi bien sur lesplans subtils de la maladie que sur lesplans concrets et visibles, laissantl’homme complètement libre des sub-stances ingérées étant donné que detels Élixirs sont complets, non de-mandeurs de la vitalité humaine. Pré-cisons que de telles préparations, unefois ingérées, ne restent pas dans lessphères subtiles humaines, mais libè-rent les problèmes sur tous les plans.L’homme reste ici “maître de sa mai-son” avec son libre arbitre face à sadestinée ; tout notre système de ré-génération dépend de cette intégri-té corporelle. Pour des raisons quenous ne développerons pas ici maisqui vont dans cet ordre d’idées, l’arti-san spagyriste ne dépassera jamaisune certaine quantité d’Élixir dans safabrication.

MICROCOSME ET MACROCOSME

La Spagyrie est une méthode thé-rapeutique de bien-être, complète etnaturelle, qui tient compte des diversaspects de l’Homme grâce à un pro-cédé très ancien qui apparaît aujour-d’hui comme nouveau et original. Lefondement de cette “Médecine Uni-verselle”, comme disaient les Anciens,est la totale concordance du Micro-cosme avec les lois du Macrocosme,de l’homme avec les forces célestes.

L’Homme en effet est plus qu’uncorps physique car, nous disenttoutes les traditions, il est pourvud’un Esprit, d’une Âme et d’un Corps,lui-même englobant divers corps plusou moins subtils et spirituels ; c’est cetensemble qui permet à l’hommed’être en mouvement, et le mouve-ment c’est la Vie.

PRODUITS ALIMENTAIRES

ÉNERGÉTIQUES

Un Élixir spagyrique est donc unproduit alimentaire de bien-être quia été obtenu par une purification etun ennoblissement vibratoire de laplante, le tout selon un ordre précisqui respecte certains cycles énergé-tiques de la nature (planètes, zo-diaque, heures, ...). C’est là une Quin-tessence végétale supérieure auxsimples teintures ou composés aro-matiques connus car en elle nous al-lons retrouver aussi bien :

• les vertus purifiées et subtilesdes teintures végétales

• les principes actifs et ciblés deshuiles essentielles

• que la force de cohésion, destructuration et d’équilibre des oli-go-éléments et minéraux propres auvégétal choisi.

Les trois Principes vont surtoutdonner à l’Élixir un Mouvement desforces de vie, une circulation énergé-tique qui va contribuer à réharmoni-ser la tripartition humaine : Esprit,Âme et Corps. Ainsi élaborés ce sontdes compléments alimentaires desplus actifs.

Ces Élixirs Spagyriques ne sontdonc en aucun cas des médicaments,mais des rééquilibrants énergétiquesqui offrent à l’organisme une plus gran-de résistance face aux agressions ; ilsaident au maintien de la bonne santéet assurent une meilleure activité tantphysique qu’intellectuelle.

L’Élixir vient rappeler au corps lajuste conduite des énergies vitales. LeMouvement aide à dissiper l’ignoran-ce, l’oubli et la stagnation. Peu à peule corps redevient conscient de ses ri-chesses et en fait un plein usage sousforme d’une multitude d’actes inté-rieurs qui viennent confirmer le che-min positif du bien-être retrouvé.

ACTUALITÉ DE LA SPAGYRIE

Ce n’est pas un hasard si la Spagy-rie revient aujourd’hui en force ; nouspensons qu’elle ne sera pas un luxe

aux côtés d’autres thérapeutiquesnon agressives face aux fléaux actuelset à l’immense souffrance de l’hom-me déréglé et désemparé ; désemparédevant certaines horreurs de la viecomme devant les injonctions pres-santes de son cœur.

Notre conclusion est qu’il ne fautpas rejeter les méthodes existantes,elles ne sont pas venues au hasard.L’Élixir spagyrique, issu d’une dé-marche thérapeutique inspirée de laNature, reste bien entendu le plusproche de l’homme, c’est pourquoi ilreprésente pour lui un “idéal”. Cetidéal, l’Alchimiste le poursuivait dansson Laboratoire, en affinant sans ces-se son “Élixir”.

UTILISATION

Les Élixirs Phyto-Spagyriques sontsouvent plus ajustés que les autres pré-parations végétales, c’est pourquoi lesquantités à prendre sont moindres.

Purs et odorants ils sont bien tolé-rés et peuvent être utilisés à long ter-me, comme compléments alimen-taires, en cas d’affections chroniquespar exemple. En cas d’affections ai-guës, leur utilisation s’avère tout aus-si profitable, en accompagnant l’ac-tion d’un traitement médical.

Leur durée de conservation esttrès longue, et même ils se bonifientavec le temps ; ils ne contiennent nicolorant, ni conservateur.

L’Élixir se consomme dilué dansun peu d’eau, un jus de fruit ou unetisane, à raison de 5 à 10 gouttes, 2 à3 fois par jour pendant les repas.Pour les enfants de 3 à 12 ans,quelques gouttes suffisent. La quanti-té d’alcool ingérée à chaque prise esttout à fait négligeable : l’équivalent dequelques gouttes de (bon) vin !

Toni CERON

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Pour plus de renseignements il est conseillé deconsulter les ouvrages suivants, publiés aux ÉditionsCol du Feu, F-74550 ORCIER :

• La Phyto-Spagyrie, une médecine qui aimel’homme ;

• Guide pratique de PhytoThérapie et de Spagy-Thérapie ;

• Votre santé par les Élixirs Spagyriques ;• Spagyria, santé et équilibre pour l’esprit, l’âme

et le corps ;ainsi que diverses publications à caractère théra-

peutique.

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a Spagyrie tiendra auXXIème siècle la placequi lui revient de droitaprès plusieurs sièclesde confidentialité.Pourquoi ce vocable

de “Spagyrie” semble-t-il si nouveauet si étrange à nos contemporains,alors que, plus récente, l’homéopathieest désormais passée dans le langagecourant, malgré les polémiques quialimentent régulièrement les revuesscientifiques? Cela semble vraiment pa-radoxal surtout si l’on sait quel’homéopathie a repris à son comptebeaucoup de concepts issus de la spa-gyrie comme la “loi des semblables”.Il y a de nombreuses de raisons pourexpliquer cette “discrétion” de la Spa-gyrie au niveau du grand public.

La première raison est que la Spa-gyrie est un art réellement difficile etqu’il n’y aura donc jamais “d’indus-trie spagyrique”. Le travail spagyriqueest un art rigoureux calqué sur lesrythmes de la Nature. Une plante nedélivrera jamais son Élixir Spagy-rique au débotté, pour satisfaire unecommande pressante… L’Élixir estl’œuvre d’un authentique mûrisse-ment sous la conduite experte d’unartisan spagyriste, maître du Feu…mais du Feu enclos dans la Matière !

La deuxième est le lien étroit quiunit Alchimie et Spagyrie. Ces deux

“sciences” sont intimement liées etpartagent une même vision de laNature et de l’Univers. Au cours dessiècles, la Spagyrie a donc dû subirles affres de nombreux obscuran-tismes : d’abord le “religieux”, puis le“scientifique”… ! Cela suffit à expli-quer son éternelle discrétion. Mais saforce a traversé les siècles intacte,véhiculée par des petits groupes dechercheurs ou des personnalités soli-taires mais efficaces.

La littérature alchimique a étéconsidérable à travers toutes lesépoques et elle a passionné les plushauts esprits que le monde ait connu,y compris dans les siècles récents :Newton, Pascal, Descartes… plusrécemment encore les Curie espé-raient trouver la Pierre Philosophaledans les “terres rares”…

Le Spagyriste le plus connu estPARACELSE, médecin suisse de laRenaissance qui connut une vie tu-multueuse. Sa tentative pour rénoverla médiocrité de la médecine de sonépoque lui valut de nombreux enne-mis, d’où une vie d’errance parseméede guérisons spectaculaires dans lesvilles qui l’accueillaient – reçu par lesprinces, puis chassé par ses “con-frères” – jusqu’à sa mort mystérieuseen 1541. Ses écrits sont denses etdifficiles, mais ils demeurent toujoursbrûlants d’actualité à l’heure où se ré-

veillent de nombreuses médecinesdites “énergétiques”. Paracelse étaitalchimiste, sans doute déjà initié trèsjeune par son père, lui même méde-cin. En lui s’incarne idéalement la“Médecine Hermétique”, médecinetraditionnelle de l’Europe.

L’alchimie n’a jamais été une re-cette pour faire de l’or. C’est surtoutune recherche de la compréhensiondes lois de l’univers, de ce qui peutbien se trouver derrière la partie vi-sible, chimique et physique de la ma-tière ou de ce que l’on croit être lamatière sous son apparence inerte.De là provient le langage difficile,toujours symbolique, employé par lesAlchimistes au cours des siècles.

L’Alchimie étudie la Vie, celle duminéral, de la plante ou de l’Homme !Elle ne pouvait donc que s’intéresserà l’art médical, à la santé de l’Hom-me, reflet de son harmonie et de sadynamique intérieure !

DÉCOMPOSER ET RECOMPOSER

Séparer et réunir, telle est l’étymo-logie du mot Spagyrie. Autrement dit :décomposer la Vie, la débarrasser deses impuretés, puis la recomposer à unniveau supérieur d’évolution… Vasteprogramme dont l’Archétype est lePhénix, cet oiseau mythique (symbo-lisant la Pierre Philosophale) qui meurtet renaît de ses cendres.

Dans son laboratoire, le spagyristeva essayer de mettre en pratique un sinoble et si difficile programme pardes opérations mystérieuses mais trèsréelles et qui ont pour nom : putré-factions, fermentations, distillations,séparations, calcinations, cohoba-tions…Le Soufre Végétal

Les trois Principes

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VISION TRI-UNITAIRE DES ÊTRES

VIVANTS

Pour le spagyriste l’Univers esttriple ; son unité se manifeste dans latriplicité. Chaque être vivant (unhomme, une plante, un minéral aufond de sa mine) est composé de“trois Principes” : le Mercure, leSoufre, le Sel. Ces trois Principessont indissolublement liés pendant lavie ; ils ne pourront être séparés quepar une “mort”.

Le Mercure est un principe de vo-latilité : il a tendance à s’échapper,surtout sous l’action de la chaleur. Aucontraire, le Sel est un principe defixité : il résistera à de très hautestempératures. Le Soufre est repré-senté par des corps gras, odorifé-rants : l’huile essentielle des plantescorrespond à ce principe Soufre.Pour l’extraire, il a fallu que la plantese meure et libère son huile essentiel-le sous l’action de la vapeur brûlantede l’alambic. Si on abandonne les ré-sidus de la plante dans un tonneau,dans des conditions favorables, unefermentation se produira. Le Mercu-re commencera à se “révéler” sous laforme d’un alcool très volatil qu’ilfaudra récupérer par une douce dis-tillation en “cornue”. Si on calcine lesrestes de la plante après l’avoir des-séchée, on obtiendra des cendres pré-cieuses, qui livreront par la suite unbeau sel, blanc ou délicatement colo-ré, riche de l’ensemble des sels miné-raux assimilés et végétabilisés par laplante d’origine.

Le Spagyriste a donc “séparé” ! Illui reste, si on peut dire, à purifier sestrois Principes et à les recombiner

entre eux, par une délicate cohoba-tion, au jour et à l’heure voulus enfonction des nécessités de la plante etdes caractéristiques de sa “signature”.

Si l’opération réussit, il obtiendraalors l’Élixir de la plante ou Quintes-sence végétale1. Cet Élixir posséderatoutes les qualités de la plante d’ori-gine mais exaltées et dynamisées versun autre “palier”, vers une autre des-tinée thérapeutique, par le travail auFeu du Laboratoire.

LES TROIS PRINCIPES DANS

L’HOMME

Pour l’alchimiste, l’être humain estcomposé des trois Principes. Cette vi-sion ternaire a toujours existé dansl’histoire de l’humanité et se retrouvesouvent dans différents systèmes mé-dicaux qui justement s’inspirent de laTradition Hermétique. Cette Tradi-tion Hermétique représente tout sim-plement l’Alchimie, par référence àHermès, “Dieu Alchimiste” auteur dela célèbre “Table d’Émeraude” quinous dit en substance :

« Ce qui est en Haut est comme cequi est en Bas », variante du célèbre« Tout est en Tout ».

Judicieuse remarque ! En effet, l’er-reur serait de se représenter ces TroisPrincipes d’une manière bien tropstatique et rigide. De n’y voir, dansl’homme comme dans les métaux,qu’un amas de composés chimiquessur lesquels on aurait “collé” dessusune cosmogonie pour agrémenter letout d’une vision poétique.

Les anciens l’avaient bien comprispuisque le nom même des Principesest une allusion à leurs qualités in-trinsèques. Par exemple dans le Ci-nabre (sulfure de mercure de couleurvermillon), très apprécié dans l’Al-chimie indienne, on pouvait extraire,par simple métallurgie, deux “prin-cipes” sous la forme des corps chi-miques connus : le soufre jaune et lemercure coulant qui ont ainsi laisséleurs noms aux principes (ou réci-proquement) !

Il semble, en fait, que ces Principessoient de nature “fractale”, c’est-à-dire qu’ils ne seront jamais réelle-ment décomposables. Un objet frac-tal est un objet dont une de sesstructures se répète indéfiniment,presque à l’identique, quelle que soitl’échelle de lecture. Par exemple lacôte bretonne qui est “dentelée”,qu’on l’observe depuis un satellite ouau cours d’une promenade. C’est aus-si le cas d’un hologramme : prenezune photo hologrammique d’uncorps humain et coupez un petit mor-ceau du négatif, par exemple la “zonedu pied”. Si l’on agrandit ce petitmorceau, qu’y verra-t-on ? Le pied ?Non, le corps en entier ! Chaque par-tie d’un hologramme possède en luila totalité des informations. « Tout esten Tout » !

Ainsi pour les Principes : on n’ac-cède qu’à une certaine image de leur“réalité”, qui sera plus ou moins gros-sière ou fine suivant l’échelle de lec-ture. On ne pourra donc jamais tota-lement les réduire à des corps

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chimiques connus, à un momentdonné, comme lorsqu’on a affirmépar simplification : “le soufre de laplante est son huile essentielle”. Aumieux, on pourra dire que le soufres’exprime au travers de son huile es-sentielle qui “magnétiquement” a lescaractéristiques du Soufre.

Ces trois Principes sont-ils une cer-taine forme “d’énergie”, un certaintype de “vibrations” ? Probablement,mais seulement si on s’en tient à unecertaine vision rationnelle et doncquelque peu “simpliste” du monde.

Je dis simpliste car l’approche pu-rement “physique et énergétique, voi-re électromagnétique” du monde, trèsutile au demeurant, ne permet pour-tant pas de répondre à des questionscomme : « Quelle est la “composi-tion” ou la “nature” de la Pierre Phi-losophale ? ». Cette question estd’ailleurs absurde et devrait per-mettre, dans son absurdité même, desaisir la nature en partie “délocalisée”d’un tel “objet”, si l’on peut dire… Dé-localisée, c’est-à-dire qu’une partie deses caractéristiques ou de ses fonc-tionnalités (ce qu’on traduit intuiti-vement par “énergie”) n’appartientplus depuis longtemps à notre uni-vers local. Il en va de même pour lesremèdes qui agissent autrement quepar leur simple composition chi-mique, comme les élixirs spagyriques.

Cet aspect des choses a toujoursété pressenti par les Anciens. Il est

plus ou moins bien traduit, dansl’Homme, par le concept des corpssubtils, ces “corps” qui sont de plusen plus éthérés selon leur “niveau” etqu’on retrouve dans diverses Tradi-tions, souvent orientales. On les re-trouve aussi, plus récemment, dansnombre de “médecines énergétiques”qui explorent, d’ailleurs habilement,ces différents “corps” dans leur re-cherche sur la causalité des maladies.

Dans cette dynamique, on pourraconstater que le principe Sel dansl’Homme s’exprime par son corps phy-

sique qui est d’ailleurs le seul a être engrande partie localisé. c’est-à-dire qu’ilest le seul à répondre, plus ou moins,à la logique de notre monde local,celui qu’étudie la physique (même laplus avancée) et qu’utilise la méde-cine moderne de nos hôpitaux.

Le Mercure dans l’Homme s’ex-primera par le corps “émotionnel” ou“corps astral”, siège de nos émotions.Le Soufre s’exprimera par le corpsmental, lieu de nos agitations men-tales et intellectuelles. Il est facile decomprendre que, si dans l’être hu-main il n’y a pas une parfaite cohé-sion et harmonie entre ses trois Prin-cipes, une quelconque maladie finirapar se manifester. L’être humain surcette terre n’est pas seulement uncorps, (un tas de viande en sursis), niun pur esprit prisonnier dans la lour-deur d’un corps “grossièrement ma-tériel”.

L’être réellement réalisé démontreune parfaite union et cohésion de sestrois Corps ou trois Principes ; alorsseulement on pourra dire qu’il EST.Dans ces instants le TOUT (ce qu’ilEST), est incomparablement supé-rieur à la somme de ses “parties”.L’Alchimiste essaye donc de faire surlui-même ce qu’il réalise aussi dansson laboratoire, sur ses “Matières” :il prend des matières là où la Natureles a laissées, pour les pousser versune perfection toujours plus grande.De là provient le mythe tenace du“faiseur d’or”, l’or étant le métal qui ale plus évolué naturellement. Car,

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pour les alchimistes les métaux évo-luent petit à petit en se transmutantde l’un en l’autre…

On pourrait se demander, à proposdes Réalisés, ce qu’ils deviennent,…ce qui se passe “après” (leur Vie ouleur “Mort”). Mais c’est peut-être unequestion qui, encore, n’a pas de sens…quels que soient les témoignages sup-posés d’outre-tombe ! Il est intéres-sant, pour l’anecdote, de constater queles personnages les plus étonnants del’Histoire donnent l’impression den’être jamais morts : Moïse, le Christ,les “Immortels Chinois”… Ils sont“partis” en “emmenant leur corps” ;doit-on croire qu’ils se sont “envolés”avec leurs trois Principes indissolu-blement unis dans leur perfection !?

Curieusement, les alchimistescherchaient en travaillant sur la Pier-re Philosophale à obtenir un “élixirde longue vie” censé leur donnerl’immortalité ! Ainsi le fameux Nico-las Flamel, bienfaiteur du quartier dela tour St Jacques à Paris, au MoyenÂge. En ouvrant son cercueil, àl’étonnement général, on n’y auraitretrouvé qu’un morceau de bois…

COHÉSION ET THÉRAPIE

Revenons sur terre à la poursuitedes trois Principes ! Si l’on a une orien-tation thérapeutique et si l’on souhai-te agir d’une manière globale sur leurcohésion, il est bon d’utiliser des re-mèdes qui soient pensés et réalisésd’une manière globale et qui soienteux-mêmes composés harmonieuse-ment des trois Principes ! Sinon, l’ac-tion thérapeutique ne s’effectuera quesur l’un des aspects du problème, parexemple un aspect Mercure, qu’onpourra traiter plus ou moins efficace-ment par un remède plutôt Mercure,c’est-à-dire très dématérialisé commel’homéopathie ou une psychothérapie.

Un problème physique requiert-ilun remède Sel, comme un médica-ment allopathique ou des oligo-élé-ments ? Parfois oui, mais on ne peutpas extrapoler ainsi dans une visiontoujours partielle de l’être humain : ya-t-il des maladies uniquement phy-siques qui soient sans implications,origines ou conséquences sur lescorps subtils, donc sur les Principes ?Seuls, quelques jeunes médecins fraî-chement diplômés pourront avalerune telle couleuvre…

En auriculomédecine, il sera pos-sible d’apprécier les diverses dyshar-

monies sur les trois Principes et deremonter dans la structure fractalepour trouver le remède spagyrique adhoc qui convient à tel patient, à unmoment donné, et dans la synchroni-cité qu’exprimera tout son “être”…

LABORATOIRE

Revenons au Laboratoire, car laSpagyrie ne peut se concevoir sanstravail assidu auprès de la matière.On ne fera jamais, à partir d’un ex-trait de plantes, même excellent, unélixir spagyrique par la grâce d’unesimple prière, fut-elle canonique, oupar la projection “astrale” voire“mentale” de son ego…

La calcination est une des clefs es-sentielles de la Spagyrie. C’est par leFEU que s’effectuera la purificationdes Principes, à commencer, bien sûr,par les sels de la plante. D’ailleurs,étymologiquement, purifier veut direpasser par le Feu. Mais de quel feus’agit-il ? Les Alchimistes nous disentque leur “Feu” est excité par le feuvulgaire (celui qui “brûle”), il veulent

ici faire allusion au Feu inclus dans laMatière, l’un des Quatre Élémentstraditionnels que sont la Terre, l’Eau,l’Air et le Feu.

Ces concepts, symboliques, n’ontpas de sens d’un point de vue scien-tifique. En physique, chaud et froidsont reliés sur une échelle de mesuredes températures : chaud et froid sontantinomiques. Pourtant, dans la litté-rature Alchimique, on trouvera desFeux “Froids”, ou bien des Eaux quine “mouillent pas les mains” ! On voitbien que ces symboles sont des allu-sions à des propriétés étranges qui nerelèvent plus de la physique habituel-le, comme d’ailleurs la plupart desconcepts concernant le vivant. Onpourrait bien sûr n’y voir que desbillevesées, ne dit-on pas que Para-celse, de même que son confrère etami Rabelais, aimait bien user de la“Dive Bouteille” !? C’est, hélas, cetype de raisonnement qui prévaut de-puis des siècles et sur lequel a tou-

Test d’un remède Spagyrique en auriculomédecine

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jours buté l’Alchimie : le « Tout ça nesont que des sornettes d’avant laScience » a remplacé depuis deux outrois siècles le « Ceci est contraire audogme de l’Église » grand pour-voyeur de cendres sur les bûchersd’une certaine époque. On remar-quera pourtant que beaucoup delivres sacrés, telle la Genèse, sont latraduction des Archétypes Universelsauxquels fait référence l’Alchimie. Sa-chons aussi qu’il y eut pourtant unpape alchimiste (Jean XXII), sanscompter les scientifiques éminentsqui s’y sont passionné et s’y passion-nent toujours (en secret) !

RENOUVEAU EN MÉDECINE

C’est probablement grâce à l’Artmédical qu’un renouveau se fera dansl’esprit du public lequel percevra demieux en mieux l’immense intérêt dela Spagyrie. L’hypertechnologie quicaractérise la médecine de notreépoque, malgré ses exploits magni-fiques et le nombre de vies humainessauvées, a paradoxalement mis en re-lief une impuissance et un vide consi-dérable en ce qui concerne 80 % desmotifs de consultations. Heureuse-ment, ce vide se comble petit à petitgrâce à l’essor de nombreuses “mé-decines complémentaires” ou “énergé-tiques” qui s’intéressent à la “globali-té” de l’être. Ces conceptions ontsouvent été élaborées par des cher-cheurs talentueux qui ont bien com-pris que l’être humain ne se résumaitpas à des réactions biochimiques, fus-sent-elles complexes. C’est le cas del’homéopathie, de l’auriculomédeci-ne et de ses dérivées, etc. D’autresviennent directement des enseigne-ments conservés intacts par les Mé-decines Traditionnelles Chinoises, Ti-bétaines, Indiennes, arabes, etc.

Gardons-nous, au vu de ces ma-gnifiques redécouvertes, de critiquerce qui est le lot quotidien dans la plu-part des cabinets médicaux, à savoirl’équation : “tel symptôme” = “tel mé-dicament”. Le médicament est une

aide bien précieuse ! Cependant, ilsemble d’efficacité assez limitée au vudu nombre des malades “chroniques”qui traînent pendant tant d’annéesleurs souffrances et leur mal-être plusou moins indéfinissable mais dont la“réalité” ne fait aucun doute pourceux qui en font les frais.

POURQUOI SOMMES NOUS

MALADES ?Cette question est fondamentale !

Elle sera d’autant plus atrocementpressante que nous serons face à desenfants atteints de maladies très graveset dont la souffrance nous révolte.…

Essentiellement, quand on “tombemalade”, le symptôme, quel qu’il soit,est la traduction d’une dysharmonie,d’un “manque de Cohérence”, désor-mais visible, dans l’inextricable en-chevêtrement de nos trois Principes ;dans la cohésion, la cohérence entrenotre corps physique et nos émotionset notre mental dont l’ensemble formenotre individualité qui, seule, peut pré-tendre à une certaine “spiritualité”…

Cette dysharmonie peut trouverson origine pendant la grossesse, oubien même “avant” celle-ci, car cer-taines “mémoires” se transmettent degénérations en générations et peu-vent se réactiver à tout moment pourune raison ou une autre. Bien enten-du, l’histoire du malade sera riche deconflits2 plus ou moins larvés, denon-dits, de stress et mesquineries di-verses qui fragilisent petit à petit etqui pourront “expliquer” bien deschoses. De plus notre époque ne feraqu’aggraver ces “terrains”, par demultiples pollutions insidieuses, dans

l’air, dans l’eau, dans l’alimentation,mais aussi par les nombreuses vacci-nations, etc. Les pollutions les plusgraves ne sont d’ailleurs pas forcé-ment les plus spectaculaires ; les piresétant celles qui nous atteignent ànotre insu, dans nos émotions, nospensées et qui nous transforment pe-tit à petit en pantins.

Mais dans cet arsenal de causes etd’effets possibles, où est la cause etoù est l’effet ? Il n’y a que la penséerationnelle pour pouvoir bâtir ainsiindéfiniment une dialectique sur leschéma de la “cause qui engendre uneffet”. En fait “Cause et Effet” ne fontqu’UN. Ils ne forment qu’une seulestructure qui émerge d’un seul blocdans notre univers local. Tout com-me les Trois Principes sont “Cause etEffets” ensemble et émergent d’uneréalité qui nous est très peu acces-sible : notre “Être profond”, parexemple, si l’on veut à tout prix luidonner un nom.

Le Chemin de la Guérison, lequelest-il ? sinon celui qui nous mène enconscience vers un petit peu plus deLiberté en nous débarrassant de cer-taines mémoires ou programmationsqui altèrent la cohérence de nos troisPrincipes et qui font que noussommes finalement très peu “nousmême”, combien même nous nous ju-gerions “bons” ou “spirituels” ?

DANS L’OREILLE…

L’hologramme humain se retrouvedans toutes les somatotopies, c’est-à-dire toutes les cartographies mises aupoint par différents chercheurs, par

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exemple sur la plante des pieds, lesdents, l’oreille, l’iris… On y retrouveune correspondance avec tous les or-ganes du corps.

L’auriculomédecine, par définition,s’est beaucoup intéressée à l’oreillegrâce à son inventeur, le docteurNogier. Mais la contribution la plusfantastique de Nogier a été la décou-verte d’une prise de pouls très parti-culière qui permet d’apprécier l’état“énergétique” du patient. Ce qui aouvert l’auriculomédecine vers desperspectives3 les plus “globales” et lesplus riches qui soient. À ce jour, cettemédecine n’a plus grand chose à voiravec l’oreille sinon son nom.

L’étude du pouls a permis de mettreen évidence sur l’oreille trois carto-graphies différentes. On sait que chezl’embryon, la première cellule don-nera naissance à trois types de tissus :l’un, l’ectoderme, formera la peau etle système nerveux, dont le cerveau,siège de la pensée. Le deuxième tissuformera les poumons et les muscles.Le troisième sera formateur de tousles organes digestifs. Nous retrouvonslà nos trois Principes. L’étude “éner-gétique” de l’oreille par le pouls selonNogier permet de retrouver ces trois“phases”, imbriquées comme unestructure fractale. Concrètement, on ob-serve trois localisations possibles pour

représenter chaque organe sur l’oreille.Chaque organe, par exemple un foie,aura d’une part une localisation quicorrespondra à l’organe physique dufoie, mais, d’autre part, on trouveraaussi une localisation plus “fonction-nelle” : l’aspect émotionnel lié au foie.Enfin il existe un troisième lieu oùs’exprimera l’aspect mental lié au foie.

Encore et toujours les trois Prin-cipes !

Peut-on traiter un organe sans agirsur ses trois composantes Sel, Mer-cure et Soufre et par une médecinequi ne soit pas en analogie avec lestrois Principes ?

SOLEIL ET LUNE

Au laboratoire, le Spagyriste devraconduire son travail en se guidant surles deux luminaires que sont le Soleilet la Lune. Les rythmes ont une im-portance primordiale dans tous lestravaux concernant la Nature. Parexemple, suivant la plante médicina-le choisie et sa “signature”, le travailne commencera pas le même jour.

Voici une gravure tirée d’un cé-lèbre livre d’Alchimie en images, leMutus Liber, datant du XVIIe siècle.Cette gravure insiste sur l’importancedu soleil et de la lune au cours de tra-vaux bien curieux : on y voit uncouple d’alchimistes occupé à cueillirla rosée, ici généreuse et fraîche. Cet-te rosée semble avoir été préalable-ment exposée, de nuit, à une sorted’influx de rayons “cosmiques”.

La lune, c’est bien connu, renvoiesur terre les rayons solaires en les po-larisant. Cependant, si l’on étudie at-tentivement la gravure on s’aperçoitque Soleil et Lune sont “cause et ef-fet” l’un pour l’autre, leur dualité s’ef-face au profit d’un troisième terme in-accessible rationellement. À uncertain moment de l’année le systè-me ainsi évoqué émerge d’un déca-laire ; ce que l’on “détecte” dans unecertaine région du “ciel”. Du fait decette émergence, certaines propriétésdeviennent accessibles ; elles se révè-lent. Un décalaire4 est une “structure”qui n’est pas reliée à l’espace-temps ;par contre certains repères peuvent

s’y “localiser” petit à petit et appa-raître dans notre univers habituel.

La rosée ainsi exposée n’est plusune rosée anodine : elle a “récupéré”des fonctionnalités nouvelles qui semanifesteront peut-être dans cer-taines circonstances selon le travailau laboratoire et l’habileté de l’opé-rateur à manier certains paramètres.

QU’EST-CE QU’UN ÉLIXIR

SPAGYRIQUE ?D’où viennent les propriétés de

l’Élixir spagyrique ? Pour tenter d’ex-pliquer sa puissance thérapeutique, ilfaudra respecter ce qui compose saglobalité, c’est-à-dire l’union des troisPrincipes en un nouvel être vivantqui constitue la vraie nature du re-mède. Mais il faut être conscient quece qui fait l’Élixir, la réalité de l’É-lixir, échappera peut-être à toute rai-son… mais non pas à toute Intelli-gence !

Il est déjà difficile de comprendrecomment “marche” l’homéopathie, lavraie, au delà de 12 CH (quand il n’ya plus de matière) ! Alors commentcomprendre les subtilités de la spagy-rie… La spagyrie a cependant unavantage qui ne peut qu’attirer verselle les expérimentateurs : l’Élixir estmatériel dans un au moins de sesaspects.

LA MATÉRIALITÉ DE L’ÉLIXIR

De par son mode de fabrication, laSpagyrie pourrait être considéréecomme une “super phytothérapie”puisqu’elle intègre tous les consti-tuants biochimiques de la plante mé-dicinale. Elle rassemble en elle tous

Filtres utilisés en auriculomédecine

L’homme dans l’oreille. Ici la Phase 1qui correspond au Corps Physique etau Principe SEL

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les principes actifs de la plante, ceuxqu’on trouve dans les teintures, lesextraits fluides ou les gélules deplantes en poudre. Donc, on pourraitdire qu’elle est “au moins cela”, avecl’avantage d’une qualité de fabrica-tion irréprochable. On retrouve aus-si dans l’Élixir l’aspect Huile Essen-tielle de la plante (évidemment pourcelles qui en sont riches) : c’est sonPrincipe Soufre. Mais surtout on re-trouve dans l’Élixir tous les sels mi-néraux de la plante, et exactement lesSels qui proviennent de la mêmeplante du départ, donc en parfaiteharmonie avec l’extrait de la plantequi servira à la “conjonction”.

L’essor actuel de l’oligothérapie estindiscutable. Il est démontré que laprésence de la plupart des sels miné-raux sous forme de traces est indis-pensable au bon fonctionnement del’organisme car ils agissent en tantque catalyseurs. Sans ces oligoélé-ments, de nombreuses et vitales réac-tions biochimiques ne pourraientavoir lieu, ou du moins seraient bienmoins efficaces. Leur présence est in-dispensable, mais là aussi il faut dessels minéraux “vivants” afin que l’or-ganisme puisse les assimiler directe-ment sans avoir à les “alchimiser”avant de les utiliser, ce qui serait lecas pour des sels minéraux indus-triels. Les anciens savaient très bienqu’un corps chimique, même trèssimple comme un sel métallique, n’apas les mêmes propriétés suivant saprovenance ou son mode de fabrica-tion. Cet extrait du livre de Von BER-NUS, Alchimie et Médecine, estsuffisamment éloquent :

« (les Alchimistes)… ne savaientpas que le sal tartari obtenu par lacalcination du tartre avait la mêmeformule (chimique) que la potasseprovenant de la combustion et lixi-viation de l’écorce de chêne ou den’importe quelle autre plante (armoi-se, romarin, etc.), mais ils savaientfort bien que le sel provenant desfeuilles et des glands du chêne estefficace contre l’hématurie, que le selextrait du romarin fortifie le cœur, …,que le sel d’armoise est bon pour lesfièvres…, etc. On voit donc que cesdifférents sels de plantes possèdent lemême champ d’action que les consti-tuants organiques des plantes en-tières, bien que la formule chimiquede la potasse reste toujours K2CO3,

quelle que soit la plante dont elleprovient. »

Les sels et métaux extraits d’uneplante possèdent la mémoire de l’Uni-té de la plante d’origine. C’est ce qu’atrès bien compris l’Anthroposophiedepuis de nombreuses années : un mé-tal “métabolisé” par une plante est trèsdifférent du même métal issu de l’in-dustrie. Bien entendu sur un plan thé-rapeutique, car à l’analyse chimiqueils seront identiques ! Ce qui démontreque l’aspect chimique n’est qu’un desaspects pour décrire ce qu’on appellele VIVANT.

L’ASPECT VIBRATOIRE DE L’ÉLIXIR

Des chercheurs, et non desmoindres, se sont penchés sur cettequestion primordiale de l’importancedes ondes électromagnétiques dans lefonctionnement des systèmes vivants.Il est certain que ces recherches qui re-mettent beaucoup de choses en ques-tion seront et sont déjà à la base de lamédecine du troisième millénaire.Beaucoup de ces recherches ont étéle fait de chercheurs isolés. C’est lecas de Georges Lakhovsky qui, désles années vingt, pouvait affirmer à lasuite de ses travaux que :

« La Vie naît de la radiation,La Vie est entretenue par la ra-diation,La Vie est supprimée par toutdéséquilibre oscillatoire. »

On comprend donc que la mala-die puisse trouver son origine dansdes défauts de communication élec-tromagnétique entre cellules et or-ganes. C’est ce qu’a pu démontrer F.A. Popp : les cellules et les organescommuniquent entre eux grâce à deschamps cohérents d’ondes électro-magnétiques, c’est-à-dire des “vibra-tions”. Des échanges d’informationspar “ondes radio” sont donc indis-pensables entre les cellules pour as-

surer le bon fonctionnement de l’or-ganisme. On comprend aisémentque, s’il y a des erreurs dans les in-formations échangées (ou bien si unorgane n’est pas “calé” sur la bonnefréquence), ce peut être l’origine d’unprocessus pathologique qui ne pour-ra être corrigé qu’en agissant sur l’ori-gine vibratoire du problème.

Le pouls d’auriculomédecine estune des méthodes qui permettentd’étudier les compatibilités électro-magnétiques entre un patient et unremède. Précisons que la puissancedu rayonnement utilisé par les cel-lules est extrêmement faible, bien in-férieure aux émissions de télévisionqui nous traversent. Ce ne sont pas lapuissance ou “l’énergie” qui sont im-portants mais la cohérence du signalqui va être perçu par la cellule oul’organe, à qui il manque comme unmorceau de programme, un “bout decode”, pour fonctionner correcte-ment.

Voll, médecin allemand, a montrégrâce à un appareil de son cru (orga-nomètre) que ces informations circu-

Appareil MORA

Une mesure au MORA

laient, entre autres, “dans” les méri-diens d’acupuncture et qu’il était pos-sible de tester l’état énergétique deces méridiens. De plus il a aussi mon-tré que les médicaments (et surtoutdes remèdes “subtils” comme l’ho-méopathie) étaient des émetteursd’ondes capables de corriger par leurssimples émissions des méridiens per-turbés ; à condition naturellementd’avoir trouvé le bon remède.

L’étude des Élixirs spagyriques àl’aide d’un appareil comme celui deVoll ou bien du système MORA per-met d’observer l’extrême intérêt de cesremèdes pour restaurer la dynamiquevibratoire des êtres vivants dans laplupart des perturbations énergétiques.A l’aide d’environ 180 remèdes uni-taires réalisés à partir de végétaux clas-siques, il est possible de venir à boutde la plupart des blocages énergétiquesdes méridiens, selon les différentesmesures effectuées au Mora. Cela veutdire que les Élixirs spagyriques émet-tent un spectre d’ondes biophysiquesparticulièrement large et cohérent avecles informations vitales que nécessitele corps humain pour fonctionner cor-rectement. Ce spectre n’est pas limitéaux informations nécessaires sur leplan physique, mais il est suffisam-ment large pour rétablir aussi des in-formations défectueuses sur le niveauémotionnel ainsi que sur le mental.

ASPECT DÉLOCALISÉ DE L’ÉLIXIR

Nous avons vu que l’Élixir spagy-rique répond parfaitement aux be-sions thérapeutiques de notre tempspar ses qualités biochimiques et par

son “potentiel” électromagnétique.On peut cependant se demander sices deux points de vue, parfaitementrationnels, sont suffisants pour dé-crire toutes les subtilités de la VIE,dans toute ses manifestations.

Il semble que non et que, pour al-ler beaucoup plus loin dans ce typede recherche, il soit nécessaire d’étu-dier certaines “structures” d’un mon-de non-rationnel, délocalisé ; c’est-à-dire un “monde” qui échapperait, pardéfinition, à toute notion de mesure.Il semble que notre monde “habituel”,rationnel, ne soit qu’une émergencede ce monde “non-rationnel”. Dans5

ce “monde” la notion de cohérenceserait beaucoup plus opérative que cequi est exploré habituellement parnotre pensée rationnelle avec les ou-tils de la logique Aristotélicienne etdu concept très figé d’Espace-Temps.

Les Alchimistes, par leur langageimagé et symbolique, faisaient allu-sions aux opérations très précises àfaire “dans” ce monde “non-local” etqui pouvaient enrichir ensuite notremonde habituel par des propriétés as-sez curieuses, voire même complète-ment ahurissantes…

Si l’on admet que l’être humain esttrès peu “localisé”, c’est-à-dire que laplupart de ce qui fait sa richessen’appartient pas à notre univers lo-cal, on conviendra de l’extrême inté-rêt d’étudier des remèdes qui agissentsur cet aspect délocalisé.

Il n’est pas excessif d’affirmer quecertaines civilisations anciennes quin’ont pas dérivé vers un matérialismeà outrance maîtrisaient quelque peuce domaine non-rationnel (qui neveut pas dire irrationnel). Je pense enparticulier à l’Égypte, non pas l’É-gypte des initiations de pacotille quifleurissent dans nos grandes villes,mais l’Égypte d’Héliopolis, la cité duSoleil, où l’on étudiait l’Alchimie.

Dans un monde “non-local”, la no-tion de Forme est beaucoup plus im-portante que le concept d’Espace-Temps. Ce qui nous permet de saisirtoute la subtilité de cette remarqued’un Alchimiste :

« Il convient à l’étude de l’Art Spa-gyrique d’approfondir les raisons quiont guidé les maîtres dans l’emploides divers alambics, car il y a lieu decroire que la forme de leurs vaisseauxrésultait d’une conception très diffé-

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“Cohobation” à l’aided’un vase Pélican

Stèle visible à Héliopolis, au Caire, et montrantde curieuses opérations de “laboratoire”…

rente de celle qu’ont aujourd’hui noschimistes. »

« Si les anciens utilisaient l’alam-bic dit “tête de maure” c’est aussipour imiter la Nature, d’où la néces-sité d’un dôme rond, en rappel de lavoûte céleste de notre planète. »

TROUVER LE BON REMÈDE

Trouver le remède adéquat est évi-demment un choix difficile qui dé-pend de la compétence du médecinou du thérapeute. L’idéal est évidem-ment une recherche individualiséepour chaque patient en fonction deson histoire… et non pas de chaquesymptôme : on soigne des patients etjamais des maladies. La dynamiquetotale d’un patient ne peut s’appré-hender que par une méthode qui estdirectement branchée sur le “Vivant”.A l’heure actuelle, ces méthodesprennent un certain essor. C’est le casde la radiesthésie, les pouls, la Mora-thérapie, la kinésiologie, et biend’autres probablement.

Cependant, l’accès de la Spagyriene doit pas être réservé qu’à ses seulspassionnés ! C’est pourquoi un im-portant travail est effectué actuelle-ment pour rendre la Spagyrie acces-sible à tout un chacun. Cette démarchea permis la création d’une gamme decomplexes dont la composition spa-gyrique a été testée pour répondre auxbesoins les plus courants. Nos re-cherches passent aussi par une étudeapprofondie et “énergétique” desplantes “Spagyrisées”, car il n’y paspour la Spagyrie de matière médica-le suffisamment complète. Certes, laphytothérapie classique est d’une aideprécieuse pour commencer, mais elle

ne rend pas compte du potentiel thé-rapeutique des “simples” préparéesselon les règles rigoureuses de l’ArtSpagyrique. Par exemple, Hibiscussabdariffa est réputé comme anti-spasmodique gastro-intestinal mais,par l’Art spagyrique, son domaine d’ac-tion se révèle singulièrement élargi. Ilagit aussi sur les méridiens du Foie,du Cœur et du Rein.

Il ne s’agit pas dans ce petit expo-sé où nous n’avons fait qu’effleurerl’essence même de la Spagyrie de fai-re l’apologie d’une nouvelle “médeci-ne miracle”. La seule véritable méde-

cine est celle qui agit sur nos propresprisons intérieures, qu’elles soientphysiques, émotionnelles, mentalesou spirituelles. Si la Spagyrie, par lapuissance des Archétypes qu’elle vé-hicule en elle, est apte à révéler etdissoudre ces blocages internes, seul,le patient, par la conscience de cequ’il est, possède les clefs de sapropre guérison.

La Spagyrie est et doit rester uneVoie vers la Liberté, quelles quesoient les prises de conscience quecette Liberté impose…

Daniel FLEURY

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(1) On pourra transposer ce qui est décrit ici (sur le végétal) au règne minéral. La Spagyrie Minérale, do-maine immense, est très proche de l’Alchimie, car l’élaboration de la Pierre Philosophale se conçoit à par-tir d’un “Minéral Élu”. En Spagyrie Métallique, les transformations chimiques sur le minerai (oxydations,etc.) servent de support pour la mise en évidence progressive des 3 Principes. Ici, (encore plus qu’ailleurs ?),l’opérateur doit absolument prendre d’infinies précautions pour maîtriser ce qui se passe sur “l’autre ver-sant” de ses manipulations métallurgiques, afin d’éviter qu’il ne génère et ne propage de l’incohérence dansson environnement. Certaines opérations dites “Alchimiques” sont à un niveau de subtilité assez incroyableet laissent rêveurs devant l’interprétation qui doit être faite des Textes des Anciens Maîtres. C’est pourquoil’Alchimiste fait toujours preuve d’une extrême prudence dans ses “expériences” comme dans ses propos.Un transfert total, ou d’autres phénomènes, peuvent apparaître entre certains matériaux et l’Opérateur lui-

même, ce qui explique la discrétion de certains Alchimistes, souvent drapés d’un nébuleux “secret”, au su-jet des propriétés “thérapeutiques” de leur Pierre, celles-ci n’ayant de sens véritable que pour eux-mêmes.Notons, pour qui ne veut quitter le solide et rassurant terrain rationnel, que la science moderne est loin

d’avoir exploré et compris toutes les subtilités de la physico-chimie des matériaux qui nous entourent(d’ailleurs le souhaite-t-elle vraiment ?). Il n’est que voir les travaux sur les transmutations à basses éner-gies de L. Kervran, ou, très récemment, les expérimentations étonnantes d’A. Cau sur la fusion chimiqued’éléments superlourds, réalisées avec des moyens matériels extrêmement modestes.(2) Voir les travaux du Docteur Hamer.(3) Voir les recherches sur l’hologramme énergétique du Docteur Grospas.(4) Le concept de décalaire a été découvert simultanément mais séparément par deux chercheurs français

dont Jacques Ravatin, docteur es Sciences. L’exposé des travaux de J. Ravatin sur les systèmes “non-carté-siens” et la très délicate notion de “cohérence” se trouve dans “Théorie des Champs de Cohérence”, Édi-tions Lacour, 1990.(5) Il s’agit là, bien sûr, d’une image qui frise l’abus de langage ! En effet, l’absence de repères qui caracté-

rise ce “monde” exclut totalement toute notion d’appartenance. On ne peut qu’y constater des relations,des assemblages… En aucun cas on ne peut y effectuer la moindre “mesure”… à moins de retomber artifi-ciellement dans l’approche rationnelle.

Cristallisation sensibled’une préparation Spa-

gyrique : IMUNÉLIX(préparation pour boisson).

On observe l’harmonie dela structure et la densité de

la trame cristalline quidémontrent la qualité irré-prochable du produit, ainsi

que l’absence de toutemolécule de synthèse (pes-

ticide ou autre…)(Cette analyse qualitative,

par cristallisation au sel decuivre, a été réalisée par le

laboratoire BIOPHYSIS)

Photographie : Laboratoire BIOPHYSIS

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LA SPAGYRIECréée il y a cinq siècles par Para-

celse, et, jusqu’à nos jours utilisée engrand secret par les alchimistes, laSpagyrie constitue pourtant une ap-proche de l’Homme qui se révéleraitactuellement d’un grand secours.

Or, sa divulgation est précisémenten cours, puisque Toni Ceron, cher-cheur dans ce domaine mystérieuxdepuis plus de vingt ans, vient delancer sur le marché une importantegamme de produits alimentaires spa-gyriques de très haute qualité.

Mais, attention ! La Spagyrie n’estpas du tout “une médecine naturellede plus” ! Elle s’accompagne, en fait,d’une approche spirituelle des plusessentielles ; Toni Ceron a bien voulunous en dévoiler les arcanes...

Peut-être serait-il bon de rappe-ler ce qu’est l’Alchimie... puisque laSpagyrie en est directement issue ?

La Spagyrie n’est, effectivement, niplus ni moins que l’application théra-peutique de l’Alchimie. A ce titre, ellereste alchimique et, partant, spirituelle.

Étymologiquement, le mot “Alchi-mie” se décompose en “Al” qui veutdire “Dieu” et en “Kemia” qui signifie“terre noire”, ce qui semble vouloirnous faire comprendre que la Lumièrespirituelle surgit à partir de la plus gran-de matérialité. Toutefois, “Al kemia” està la fois un travail matériel qui conduitau divin, mais aussi un travail matérielà la main de Dieu, autrement dit, la réa-lisation d’une unité entre l’Esprit et lamatière en suivant un ordre harmo-nieux conçu par Dieu.

Mythologiquement, l’Alchimie estliée à Hermès, “le trois fois grand”, ce-lui qui réunit les trois principes uni-versels que l’on retrouve, par exempleau niveau du corps, dans la triparti-tion classique : tête, cœur, membres...

C’est cette origine hermétique qui,sans doute, autorisa les connotationssecrètes qui, aujourd’hui encore, ren-dent les textes alchimiques terrible-ment cryptiques...

Mais, il faut dire que, de toute fa-çon, pour la plupart des alchimistes,“le secret doit être gardé”.

Pourquoi ce secret ?

En réalité, le grand secret ésoté-rique... c’est qu’il n’y a pas de secret !Je veux dire par là que l’âme spirituel-

lement “ennoblie” perçoit, comme uneévidence, ce que l’homme ordinaire re-fuse de voir et par conséquent ignore.Mais il n’y a pas de mystères, seulementdes évidences que l’on se cache !

Naturellement, ce type de faux “se-crets”, cette vérité crue n’ayant rien detrès romantique, il y a toutes sortes degens qui “en rajoutent”, et font des mys-tères sur la base de choses qui n’exis-tent pas. A cause de cette fâcheuse ten-dance, on en arrive à un stade, enAlchimie, où nombre d’auteurs écriventdes tas de bouquins, sans probablementconnaître un traître mot sur le fond dusujet, mais dans des styles tellementcompliqués que beaucoup de leurs lec-teurs doivent s’imaginer que des véritéssublimes et mystérieuses sont cachéesentre les lignes !

Personnellement, je pense que l’Al-chimie est relativement simple, tout aumoins dès l’instant où l’orientation in-térieure du praticien n’est pas entachéepar des systèmes de pensée figés.

L’Alchimie, en fait, doit être spiri-tuelle, intérieure, individuelle. Et, com-me elle demande un énorme travail,aussi bien intérieur qu’extérieur, l’al-chimiste sérieux ne devrait, normale-ment, pas avoir tellement le temps des’inscrire dans des groupes, de faire desmilliers de rituels, ou de poursuivre deschimères fabriquées autour de la pierrephilosophale.

“SI TU VEUX ÊTRE LE TOUT,VEILLE À N’ÊTRE QUELQUE

CHOSE EN RIEN”(1)

Qu’est-ce que la pierre philoso-phale ?

La Pierre fait, à mon avis, l’objetd’une terrible confusion ! Beaucoupd’alchimistes espèrent, en effet, qu’enobtenant cette concrétion à partir dela “materia prima” (substance matri-cielle de la matière), ils échapperont,pour un temps plus ou moins long, àla mort.Mais, en réalité, tout ce qui existe, en

ce monde, apparaît un jour et doitdonc finir par disparaître. En d’autrestermes, le “mortel” meurt. Par contre,ce qui est réellement, c’est à dire cequi n’est jamais né, ne peut disparaître(ce qui est immortel ne meurt pas).Seul ce qui est né meurt et ce qui ESTn’a pas de naissance.

Propos d’un Spagyriste à l’aube du XXIème siècle

Or, il me semble important de dis-cerner qu’on n’a pas à rechercher ce quiest, puisque c’est !...

Ainsi, dans sa tentative de fabriquerquelque chose d’immortel, l’alchimistenon spiritualiste n’a, et ne peut avoir àsa disposition, rien d’autre que des in-grédients provenant de cette naturefondamentalement mortelle. Que veut-il donc prolonger avec de tels maté-riaux ? Quelque chose qui, de toute fa-çon, est basé sur du provisoire ! Il nepeut évidemment édifier qu’une illusiond’immortalité et ainsi perpétuer l’erreurpour lui et pour ceux qui l’écoutent.

Mais, cette recherche –millénai-re– de l’immortalité doit bien tra-duire une réalité métaphysique ?

Il faut comprendre que l’homme estimmortel dans son présent, et, qu’enmême temps, il meurt à chaque instant.Et c’est, paradoxalement, grâce à cettemort de chaque instant, qu’il ne meurtpas ! En fait, que ce soit dans la vie oudans la mort, notre Être est Présence !Nous sommes ! Et tous les efforts quenous faisons pour parvenir à ce qui estdéjà là, nous détournent de cette véritéfondamentale et parfaitement gratuite.

Je pense que l’Alchimie, comme toutesles Traditions, a subi d’énormes erreursd’interprétation. La pierre philosopha-le, c’est comme le Tao : plus on lacherche, et moins on la trouve ! Com-ment, en tous cas, espérer l’atteindreavec la volonté de perdurer dans de telleserreurs d’interprétation.

Bien au contraire, je crois qu’entrerdans l’Alchimie n’est possible que sur labase d’un “lâcher-prise”. Il s’agit, au boutde toutes les recherches auxquelles on apu se livrer, d’admettre son impuissancestructurelle, d’accepter n’être “rien”. Ce

n’est qu’à partir de cette reddition, quele “feu secret” s’allume, et que l’adeptedécouvre la liaison entre ce feu et lamatière qu’il doit travailler. Or, cettematière, c’est son incarnation, sa viedans un corps ! Nous pouvons ici faireun parallèle intéressant entre le Sphinx(aspect Feu) et la Pyramide (Matière quisera travaillée par le Feu). Ainsi, vient unmoment, dans l’incarnation de l’hommeoù il doit trouver ce “rien” fondamentalet précieux, ce Sphinx intérieur qui luipermettra d’en finir avec toutes les illu-sions propres à l’existence humaine. Celane veut pas dire qu’il reniera les “affaireshumaines” et toutes ses constructionstemporelles. Non, elles seront, aucontraire, profondément acceptées, maisen même temps acheminées là où ellesdoivent se terminer, c’est à dire dans ce“rien” intérieur qui est comme unesource chaude et guérissante. Et ce seraalors un grand éclat de rire ! C’est ça, laPierre Philosophale : un “attrape-nigaud”pour le mental issu des façonnages dutemps et de l’espace !

Voilà, en tous cas, pourquoi je ne meréclame, personnellement, d’aucuneobédience, ne fais partie d’aucun grou-pe, et ne poursuit plus la moindre deces recherches pseudo alchimiques. Cen’est, à mon sens, qu’à ces conditions–lorsque nous a quitté tout le fatrasd’idées qu’on se fait sur la spiritualité–que l’on peut commencer à pratiquercorrectement la Spagyrie.

SEL, SOUFRE ET MERCURE ;TROIS PRINCIPES UNIVERSELS

Venons-en donc à la Spagyrie !En quoi consiste-t-elle ?

Ce doit n’être qu’un travail ; un tra-vail noble certes, mais un simple tra-

vail ! Et j’insiste pour dire que, dans lafabrication de nos produits, n’inter-viennent absolument aucun rituel, niaucune magie occulte ou religieuse envue d’augmenter leurs pouvoirs vibra-toires. Nous ne relions nos consomma-teurs à aucune hiérarchie ou fraternitésubtile œuvrant ou non “pour le biende l’humanité”. Cela est désamorcéd’emblée au long de notre travail ; toutintermédiaire parasite, aussi sublimesoit-il, est spontanément dégonflé demanière nette, radicale et évidente. LaNature possède tout, inutile d’en rajou-ter.

Cela étant entendu, il existe diffé-rentes spagyries : minérale, végétale,animale, humaine... Personnellement,j’ai voulu commencer par la Phyto-Spa-gyrie, parce que le végétal est “en mou-vement”...

Qu’entendez-vous par là ?

Pour comprendre cette notion, il fautd’abord savoir qu’en Spagyrie, comme enAlchimie, on utilise trois principes, quel’on a traditionnellement dénommés :“Sel”, “Soufre” et “Mercure”.

L’homme possède ces trois principesen lui : sa tête correspond au principe“Sel”, son cœur au “Mercure”, son bas-sin au “Soufre”. Sa mission spirituelleconsiste d’ailleurs à fixer le “Sel” (apai-ser le mental), puis à communiquer cerésultat au “Soufre” (dompter l’animaldu bassin). Mais cela n’est rendu pos-sible que par l’existence d’un pôled’équilibre, d’un centre, qui est le Cœur,le “Mercure” (rappelons qu’Hermès estaussi appelé Mercure). Ainsi, les troisprincipes se manifestent dans le mou-vement, grâce à un centre entre deuxextrêmes.

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Et, qu’en est-il pour la plante ?

En Phyto-Spagyrie, le “Sel”, (ou, sil’on préfère, l’ensemble minéraux/oli-go-éléments) s’obtient par calcinationde la plante. A l’autre extrême, le“Soufre”, le “summum” de la plante,s’obtient, lui, par l’extraction de l’huileessentielle. Enfin, c’est le principe“Mercure” qui va permettre le mouve-ment dont nous parlions et qui va ré-unir ces deux polarités extrêmes ensouffrance. Le “Mercure” est relié à latranscendance, il est le messager desdieux, le médiateur qui permet de pas-ser sur d’autres plans. Concrètement, ce“mercure” est une teinture alcooliquedynamisée, que l’on pourrait donc assi-miler à un remède homéopathique s’ildevait rester sous la forme d’une sub-stance séparée des deux autres prin-

cipes. Mais, en Spagyrie, les trois prin-cipes ne sont séparés que dans un pre-mier temps, pour être finalement réunisdans un unique élixir. Or, dans cette ré-union, le “Mercure” tient lieu de“Cœur” entre les deux extrêmes quesont les principes “Sel” (racines miné-rales), et “Soufre” (racines célestes).

L’ÊTRE ORIGINEL DE LAPLANTE

Je commence à comprendre enquoi la Phyto-Spagyrie se différen-cie radicalement de la phytothéra-pie...

Bien sûr ! En phytothérapie, c’est tou-jours une partie du végétal qui est utili-sée. L’aromathérapie, par exemple, nepropose que le principe “soufre” (l’hui-le essentielle), qui délivre une informa-tion extrêmement puissante et conden-sée. En Phyto-Spagyrie, par contre, iln’y a pas de déchets ; c’est la totalité dela plante qui est transmutée.

Ainsi, en restituant l’intégralité destrois principes, on peut obtenir quelquechose de “l’être originel” de la plante,l’Archétype ; alors que, dans les dé-marches phytothérapique, oligothéra-pique ou homéopathique, ce n’est ab-solument pas possible. Il leur manquetoujours un ou deux principes, et ellesn’intègrent jamais le mouvement !

Or, quand un produit ne restitue pasle mouvement complet, il est deman-deur ; et, une fois ingéré par le patient,il va rechercher, dans l’organisme, lesprincipes qui lui manquent. C’est ce quel’on pourrait appeler... un vampire !L’élixir spagyrique, quant à lui, à l’in-térieur du mouvement engendrépar la cohabitation des trois Prin-cipes, recèle l’Archétype de laplante. Ceci veut dire que lors-qu’un tel élixir entre dans unorganisme, il se présente com-me un ami. Il ne vient paspour “mendier” vos énergies,mais unit ses trois Principesaux vôtres, comme s’il avaittoujours appartenu à votreorganisme.

Évidemment, la questionde la compétence du théra-peute se pose plus que ja-mais, lorsqu’il s’agit deconseiller l’élixir spagyriquecorrespondant précisémentau problème énergétique dupatient. Cela dit, même si lechoix n’a pas été le meilleur,il faut savoir que l’élixir spa-gyrique ne perturbe jamais.

Au mieux, il agit, calmement, de ma-nière globale ; au pire, il s’élimine parles urines sans laisser de trace, commen’importe quel autre aliment.

Mais, lorsqu’on mange une plan-te fraîche, ne bénéficie-t-on pas éga-lement de la totalité de la plante ?

Il est évident que cela apporte énor-mément de choses, surtout si l’on mas-tique consciencieusement ! En réalité,ce faisant, on se livre à une sorte d’al-chimie intérieure.

Mais, dans l’Alchimie pratiquée enlaboratoire, la travail par le feu est pri-mordial ! La substance est alors fabri-quée par un homme “en incarnation”. Ilest important ici de savoir qu’à la diffé-rence des autres règnes de la Nature,seul l’homme est conscient de saconscience ; et donc conscient de sonFeu intérieur. C’est seulement parl’homme terrestre incarné qu’il devient

possible de défai-re les agré-

g a t s

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noués au cours des temps depuis cettefameuse “Chute originelle”. Or il fautsavoir que ces agrégats temporels vien-nent ralentir la vibration originelle de laplante en venant se plaquer astralementautour de l’Être Originel de cette plan-te : l’Archétype. La chute originelleétant de la responsabilité de l’hommecelui-ci est tenu de retrouver cet origi-nel en tout s’il veut retrouver son étatde Vivant authentique. Dans ce travailspagyrique l’alchimiste enflamme alorsréellement l’être intime de la plante, etainsi la ramène à la Vie. Ce n’estqu’alors que cette plante redevient dis-ponible pour le courant de vie humain.Si je puis m’autoriser la formule, je di-rais que “c’est un sacré boulot” ; chaqueélixir en effet n’est prêt qu’au boutd’une trentaine d’opérations.

INTÉGRER LA MALADIE...SANS S’Y OPPOSER

Finalement, pourquoi les nutri-ments spagyriques agissent-ils ?

Je l’ai dit, la présence des trois Prin-cipes est primordiale. Il ne peut pas yavoir de bien-être sur le seul plan men-tal, ni simplement sur le seul plan phy-sique...

Aujourd’hui, le système immunitairehumain est dramatiquement déficient.On ne peut plus se contenter de propo-ser à nos contemporains des médica-ments tronqués (ne contenant qu’unprincipe sur trois, et partant sans l’Ar-chétype de la plante) en espérant quel’organisme pallie cette carence théra-peutique. Non, la vitalité de l’organismeest trop faible ! On doit absolument don-ner des nutriments complets pour que lecorps, au niveau cellulaire, puisse retrou-ver la mémoire de quelque chose quisoit complet. Et il faut également qu’il y

ait, derrière le principe actif (aspectSoufre, par exemple l’huile essentielle),une dynamique qui soit capable de rec-tifier les déficiences sur tous les plans(aspect Mercure). Enfin, il faut fixer lerésultat dans la matière (aspect Sel).

Il est, en effet, primordial que laconscience reconnaisse pourquoi lecorps a été malade. Les médicamentsqui, eux, gomment purement et simple-ment la maladie, privent l’humaind’une expérience irremplaçable. C’estd’ailleurs pourquoi la maladie revientpratiquement toujours sous d’autresformes. La plupart des médecines cher-chent constamment à s’interposer entrel’homme et sa maladie. Le produit spa-gyrique ne fait pas cela, car ce n’est pasun médicament : il ne guérit pas ! Ilaccompagne, il montre la bonne ma-nière d’intégrer la maladie, jusqu’à ceque, à un certain moment, cette “mala-die” ne devienne plus nécessaire...

UNE ÉTONNANTE MATIÈREMÉDICALE

Quelles sont les indications devos nutriments spagyriques ?

Elixalp met à la disposition des thé-rapeutes, naturopathes et magasins dediététique, 28 complexes et plus de 180élixirs unitaires qui, bien sûr, couvrentles différentes approches énergétiquesde la Naturopathie.

Mais je dois préciser qu’il n’existait,jusqu’à ce jour, aucune matière médi-cale de la Spagyrie.

Toutes ces dernières années, nousavons mis au point nos élixirs, en pre-nant soin de respecter le moment ap-proprié de l’extraction de la teinture, dela conjonction des trois Principes, desdifférentes dynamisations... Puis,lorsque nous avons enfin obtenu lesélixirs mères, des tests ont alors pu êtremenés par des thérapeutes.

A la base, nous avions, bien sûr, cal-qué les indications de la Phyto-Spagyriesur celles de la phytothérapie. Mais ons’est vite rendu compte que les élixirsne travaillent pas du tout comme lesplantes correspondantes dans la phyto-thérapie classique.

Donc, grâce, d’une part aux obser-vations des thérapeutes, et d’autre partaux études que j’ai pu faire dans diversdomaines, tels que l’étymologie des nomslatins des simples, les dictons populairesconcernant les plantes, les connaissancesantiques et modernes en matière de phy-tothérapie, les découvertes de l’Anthro-posophie, les données de la “psycholo-gie affective” du Dr. Vial (analyse del’action des plantes sur les protéines du

sang), etc., nous sommes en train deconstituer une somme expérimentaleque j’espère assez complète.

LA NÉCESSITÉ D’ÊTRE CLAIRAVEC SOI-MÊME

En dehors du domaine thérapeu-tique occidental, la Spagyrie peut-elle s’articuler avec les Traditionsorientales ?

Absolument ! Et d’ailleurs, chacunde nos complexes spagyriques a été tes-té dans l’optique de l’énergétique chi-noise et du système des Chakras.D’autre part, nous avons noté de nom-breux rapprochements à faire avecl’Ayurvéda (il est intéressant de consta-ter, par exemple, que cette thérapied’origine Indienne calcine égalementles plantes). Nous traduisons donc ac-tuellement quelques ouvrages d’Ayur-véda, dans l’espoir de pouvoir, un jourprochain, concrétiser ces rapproche-ments.

Mais il est vrai que mon “itinéraire”me porte plutôt vers nos Traditions, versle christianisme ésotérique, le gnosti-cisme, le rosicrucianisme, l’Anthropo-sophie, et, sur le plan de la Spagyrie, na-turellement, vers son fondateur,Paracelse(2), qui, à travers son systèmedes “Cinq Entités”, englobait les causesspirituelles, karmiques, psychiques, sen-timentales et physiques de la maladie.Nous pensons dans les temps qui vien-nent mettre sur pied une approche thé-rapeutique selon les Cinq Entités de Pa-racelse.

Quel pourrait être le futur de laSpagyrie ?

J’espère qu’elle aura sa place auprèsdes autres thérapies naturelles nonagressives. Mais j’aimerais surtoutqu’une Spagyrie résolument spirituellesache rappeler, à tous ceux qui tra-vaillent dans le domaine du bien-être,l’importance de se mettre au clair avecsoi-même avant de s’intéresser aux pro-blèmes des gens ou de fabriquer des“remèdes”. Alors seulement, un bonden avant extraordinaire pourra être faiten thérapie, l’approche de la souffranceen être profondément modifiée, et peut-être même, chez les patients, la peur de-vant la mort, être désamorcée.

(Propos recueillis par BernardKlein et parus dans “La Vie Natu-relle” de Novembre 1995)

(1) Jean de la Croix(2) Voir “la Vie Naturelle” N°89.

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Quelques livres autour* de la Spagyrie…

F. Albertus : Le Manuel de l’Alchimiste, Ed Maat/LPN.R. Allendy : Paracelse, le médecin maudit, Ed. Dervy.Altus : Mutus Liber (commenté par E. Canseliet), Ed. Suger.G. Andrès : Principes de la Médecine selon la Tradition, Ed. Dervy.A. Barbault : L’or du millième matin, Ed. Denoël.B. Bhattacharyya : La science du Tridosha, Ed. Ediru.A. Von Bernus : Médecine et Alchimie, Ed. Ediru.E. Canseliet : L’Alchimie expliquée sur ses textes classiques, Ed. Pauvert.T. Ceron : Spagyria, Ed. Col du Feu.

Phyto-Spagyrie, une Médecine qui aime l’Homme, Ed. Col du Feu.A. Cau: La Pierre philosophale, Ed. Col du Feu.J.M. Danze Le Système Mora ou le rationnel en médecine énergétique, Ed. Encre.R. & B. Dutheil La médecine superlumineuse, Ed. Sand.C. D’Ygé : Anthologie de la Poésie Hermétique, Ed. Dervy.R.G. Hamer : Fondement d’une Médecine Nouvelle, Ed. ASAC.J. Elmiger : La Médecine Retrouvée, Ed. Lea.Fulcanelli : Le Mystère des Cathédrales, Ed. Jean Jacques Pauvert.

Les Demeures Philosophales, Ed. Jean Jacques Pauvert.M. Junius : Practical handbook of plant alchemy, Ed. Inner Traditions.L. Kervran À la découverte des transmutations biologiques, Ed. Courrier de livre.M. Larroche : Mes cellules se souviennent, Ed. Trédaniel.LeBrethon : Les Clefs de la Philosophie Spagyrique, Ed. JC Bailly.N. Lemery : Cours de Chymie (1757), Ed. D’Aujourd’hui.A. Lentz : Auriculomédecine et homéopathie, Ed. Dominique Guéniot.H. Leonhardt : Les bases de l’organométrie selon Voll, Ed. Transworldia.E. Marié : La Médecine Hermétique de Paracelse, Ed. Paracelse.

Précis de Médecine Alchimique, Ed. Paracelse.J. Maveric : La Médecine Hermétique des Plantes, Ed. Bélisane.P. Nogier L’Homme dans l’oreille, Ed. Maisonneuve.J. Pagot : Le Caractère Philosophique, diffusion : Ed. Col du Feu.A. Pancaldi : Alchimia Pratica, traduction française à paraître aux Ed. Col du Feu.Paracelse : Œuvres médico-chimiques ou Paradoxes, Ed. Sebastiani.

Œuvres médicales (choisies par B. Gorceix), Ed. PUF.Œuvres complètes, Ed. Traditionnelles.Évangile d’un médecin errant, Ed. Arfuyen.

W. Pelikan : L’Homme et les plantes médicinales, Ed. Triades.F. Popp : Biologie de la Lumière, Ed. Marc Pietteur.J. Ravatin : Théorie des Champs de Cohérence, Ed. Lacour.V. Rosgnilk : L’Emergence de l’Énel ou l’Immergence des repères, Ed. Ark’All.P. Rivière : La Médecine Spagyrique, Ed. Savoir pour Être.

La Médecine de Paracelse, Ed. Traditionnelles.Alchimie et Spagyrie, Ed. de Neustrie.

Solazaref : Somme Hermétique, Ed. Aux Amoureux de Science.

Revue “La tourbe des Philosophes” : N° Spécial “Spagyrie”, 1981.Revue “Thérapeutiques Naturelles” : N° 102 (Janv. 1993) et N° 121 (Fév/Mars 1996).Revues “Parachemy” et “Essentia”, USA, parution jusqu’en 1984.Cahiers de Médecine Anthroposophique.

(*) De près ou de loin…

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Les complexes SpagyriquesC1 STIMOS : Tonique, stimulant général et doux, fatigue, vitalité

Cynorrhodon, Cannelle, Origan, KolaAgit aussi sur le 4e chakra

C2 VITALOS : Régénération de base du corps physiquePropolis, Camomille romaine, Genièvre (baies), CannelleAgit aussi sur les 2e, 5e et 7e chakras et sur les éléments chinois Terre et Eau

C3 EUCALYPTUS Complex : Stimule nos défenses en hiver, refroidissementsEucalyptus, Thym, EchinaceaAgit aussi sur les 5e et 7e chakras et sur l’élément chinois Bois

C4 PINUS Complex : Voies respiratoires, touxBourgeons de Pin, Propolis, Thym, SarrietteAgit aussi spécifiquement sur le méridien de la Lymphe

C5 TARAX Complex : Problèmes cutanés, nettoyant général de la peauPissenlit, Pensées sauvage, Genièvre (baies)Agit aussi sur le 3e chakra et sur l’élément chinois Eau ; corrige l’insuffisance deYang ; tempère un mental excessif

C6 HEPA-Rosmarinus : Élixir du FoieRomarin, SerpoletAgit aussi sur les 3e, 5e et 7e chakras et sur l’élément chinois Métal

C7 BIL-C Radix : Fluidité de la bileArtichaut, Chicorée, Radis noirAgit aussi sur les 2e et 3e chakras et sur les éléments chinois Métal, Bois et Eau ;restructure l’émotionnel

C8 DEPUROS : Dépuratif général, drainage des émonctoiresFrêne, RomarinAgit aussi sur le 3e chakra et sur les éléments chinois Terre, Eau et Bois

C9 PANC-BETA Rufa : Régulation des sucresLamier blanc, Eucalyptus, Beta rufaAgit aussi sur les 3e, 4e et 5e chakras et sur les éléments chinois Terre et Bois

C10 ANGELICA Complex : Nervosité, angoisses, stressAngélique, TilleulAgit aussi sur les 5e et 6e chakras et sur l’élément chinois Terre

C11 MIGOS-Mentha : Maux de tête, lourdeur mentaleMenthe poivrée, Romarin, Lavande, NoyerAgit aussi sur les 3e et 6e chakras et sur les éléments chinois Métal et Bois

C12 DIGESTOS : Difficultés et lourdeurs après les repasGentiane, Bruyère, Basilic, CoriandreAgit aussi sur les 2e et 5e chakras et sur l’élément chinois Métal

C13 GASTROS : Sphère gastrique, sensations de brûluresMatricaire, Gingembre, Réglisse, GirofleAgit aussi sur le 3e chakra et sur les éléments chinois Métal et Eau ; régularisel’excès de Yin

C14 MALVA-TRANS SP : Réharmonise les transitsMauve, Guimauve, Romarin, Ményanthe, Gingembre.Agit aussi sur les 2e et 3e chakras et sur l’élément chinois Métal, contribue à réta-blir une cohésion entre mental et émotionnel

C15 HIBIS-TENSIO SP : L’ami du cœur, équilibre nos tensions internesHibiscus, Olivier, LavandeAgit aussi sur le 3e chakra et sur l’élément chinois Eau

C16 GINKGO Complex : Petite circulation, troubles de l’âge, mémoireGingko biloba, Cynorrhodon, TilleulAgit aussi sur les 6e et 7e chakras et sur les éléments chinois Feu et Bois

C17 MÉNOPOSIS SP : Pour la femme après 50 ansBruyère, Menthe poivrée, Genièvre (baies), CuminAgit aussi sur les 2e et 3e chakras et sur les éléments chinois Métal et Bois

C18 MATRIX SP : Flux douloureux chez la FemmeMatricaire, SaugeAgit aussi sur le 1er chakra ; ancre le physique sur l’énergie de la terre

C19 HEMOS : Légéreté et liberté des jambesPariétaire, Serpolet, Marron d’IndeAgit aussi sur les 5e et 6e chakras et sur l’élément Feu

C20 CASSIS Complex : Souplesse des articulationsCassis (fruits & feuilles), Betterave rouge, VerveineAgit aussi sur le 7e chakra et sur les éléments chinois Métal et Eau

C21 DIUROS Complex : Élimination, régulation de nos eaux internesQueues de Cerise, Menthe, Coriandre, ChiendentAgit aussi sur les 2e et 5e chakras et sur les éléments chinois Métal et Bois

C22 TRITICUM Complex : Réharmonise nos tendances à cristalliser, libère “l’émonctoire des eaux”Blé, Aubier de Tilleul, Fenouil, BouleauAgit aussi sur le 4e chakra et sur l’élément chinois Eau

C23 CYSTIC Complex : Sensations de brûlures chez la FemmeBruyère, Myrtilles (fruits), Betterave rouge, ThymAgit aussi sur le 2e chakra et sur l’élément chinois Eau ; régularise le Yin

C24 PARIETRIX Complex : Mictions douleureuses chez l’HommePariétaire, Camomille romaine, Genièvre (baies)Agit aussi sur le 3e chakra et sur les éléments chinois Terre et Bois ; régularise leYang

C25 ZINZIBER TONIC : Stimulant naturel du désirGingembre, Houblon, Cannelle, Sarriette, HibiscusAgit aussi sur les 1er, 2e, 3e et 5e chakras et sur les éléments chinois Feu, Métal et Bois

C26 SVELTEX SP : L’Élixir de la silhouette, l’indispensable adjuvant de nos petits régimesReine des prés, Romarin, BruyèreAgit aussi sur les 3e et 5e chakras et sur l’élément chinois Feu

C27 CHOLEXOS : L’Élixir de nos excès, pour la dynamique de nos fluides sanguinsFeuilles de Ronces, Serpolet, Olivier, SarrietteAgit aussi sur le 2e chakra et sur l’élément chinois Bois

C28 SOMNOS SP : Régulation du sommeil, sommeil paisibleChiendent, Mélisse, Laurier d’ApollonAgit aussi sur les 3e, 4e et 5e chakras et sur l’équilibre Yin-Yang ; calme l’émotionnel

IMUNÉLIX : Renforce l’énergie de base ; bonne action sur la vitalité. Complément coup de fouet.Élimine certains barrages toxiniques dus à certaines pollutions. Stimulant général.Echinacea, Eleuthérocoque, Ortie piquante, Lapacho, Sarriette, Gentiane, Propolis sur un support d’Hydromel. (Boîte de 20 ampoules)

DÉPURÉLIX : Draineur des surplus toxiniques et alimentaires de l’organisme. Complément idéal detout régime équilibré et de toutes activités sportives.Fragon petit Houx, Chiendent, Artichaut, Bouleau, Ményanthe, Romarin, Verveine, Souci sur un support d’Hydromel. (Boîte de 20 ampoules)

CHAKRAS

C7 : Centre coronal (épiphyse)C6 : Centre frontal (hypophyse)

C5 : Centre laryngé (thyroïde et parathyroïdes)C4 : Centre cardiaque (thymus)

C3 : Centre solaire (pancréas et sphère digestive)C2 : Centre sacré (gonades)

C1 : Centre coccygien (surrénales)

Les Complexes Spagyriques, associations de véri-tables aliments pour nos énergies internes, ont pourbut d’aider à nous maintenir en “Bonne Forme”, encorrigeant les carences “énergétiques” de l’alimen-tation moderne. Les informations présentées icisont purement indicatives ; en aucun cas elles nedispensent d’une visite chez son Médecin, et du res-pect scrupuleux d’un éventuel traitement médical.

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STIMOSFace aux obstacles il y eut souvent démission, fuite, impuissance et résignation. Les mille oppositions de

la vie écartelant l’âme jusqu’à perturber les fonctions naturelles.Stimos est l’Élixir qui suscite un regain d’affirmation, d’enthousiasme, de ressaisissement du soi. Les

aspects subtils de l’être laissés en latence jusque là dans des mondes séparés et opposés s’harmonisent en unejoie intérieure qui se voit et se sent de loin. La lumière s’ordonne en un nouveau paysage aural.

C’est aussi l’Élixir du coup d’arrêt aux situations larvées qui vont jusqu’à l’intolérable. Dénouement rapi-de style opération commando pour rétablir un ordre, une harmonie. Élixir de la fin des tribulations dues àl’indécision.

VITALOSÉmergence d’un corps solide, protégé par des piliers qui s’ancrent profondément dans ce monde matériel

où nous sommes exilés. Les angoisses restent aux portes de la demeure et s’évanouissent ; les événementsextérieurs sont digérés dans un mouvement vital sain ; la parcelle d’éternité peut à nouveau s’exprimer, cohé-rente et infaillible, entourée d’une intégrité corporelle renforcée.

EUCALYPTUS ComplexÉlixir du dégagement, de l’ouverture pulmonaire à une énergie fine qui va assainir les trois plans de l’être :

mental, émotionnel, vital/corporel. Redonne confiance à l’homme qui s’est perdu dans les mille détails de lavie matérielle parcellée, incohérente. C’est l’Élixir qui réinjecte les forces solaires les plus hautes dans les pluspetits détails de la vie quotidienne. Aide à se réaliser malgré un monde hostile et sec. Peu à peu n’a plus peurque le ciel lui tombe sur la tête car la confiance en sa propre destinée dégage un centre de vie, un foyer immu-no-stimulant ; les sens s’ordonnent autour et le servent.

PINUS ComplexSentiment d’être indigne de respirer pleinement la vie et ses émotions ; culpabilités diverses dues à une

ambiance sans confiance, sans amour. Élixir qui décloisonne celui qui s’est figé sur un but intellectuel inat-teignable ; ou qui s’est bloqué à cause d’une précipitation, d’un désir de faire prématuré qui a fini par désor-ganiser le mouvement d’échange avec l’extérieur, notamment par le système pulmonaire. L’Élixir PinusComplex contribue à une dissolution des peurs environnantes, à liquéfier les stagnations qui, jusqu’alors semanifestaient comme un aboiement continuel envers autrui. De nouvelles perspectives fleurissent maintenantà l’intérieur, dans une intégrité corporelle à la fois plus forte et plus légère à porter. C’est aussi l’Élixir quinous montre un nouveau rythme, un autre balancier, de nouveaux échanges.

TARAX ComplexDe vieilles structures mentales et émotionnelles, diverses peurs, plus ou moins fondées, d’être attaqué dans

son intégrité, divers antagonismes, tout un monde vieux et lourd des lointains passés vient se mettre entrenotre âme et le monde extérieur. Notre peau manifeste alors les décombres du passé afin que nous en pre-nions conscience et les sortions définitivement.

La fausse protection de notre individualité tombe, le masque de douleur est enlevé, notre carapace se trans-mue, nos sens et nos organes intérieurs respirent à nouveau. Élixir de reconstruction dans un monde tempo-rel peu facile à appréhender. L’homme revient sur une terre qui n’est plus redoutée.

HEPA RosmarinusÉlixir qui nettoie les vieux échecs durcis dans la mémoire en aidant à la compréhension de la dualité psy-

ché/corps. Réoriente notre vitalité avec prise de possession de la sphère métabolique en évacuant sentimentsde culpabilité et malaises dûs aux colères rentrées.

Rétablit une certaine douceur d’être.

BIL-C RadixÉlixir qui libère des pensées réprobatrices, tournées sur un ego fait de visions dures, forgées dans l’orgueil,

la conceptualisation stérile à outrance et la vanité.Élixir qui donne la force de revenir au Vivant et à ses manifestations fluides.

RELATIONS PSYCHO-ÉMOTIONNELLESDES COMPLEXES SPAGYRIQUES

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Relations Psycho-Émotionnelles des Complexes Spagyriques

DEPUROSÉlixir drainant qui va briser les distances artificielles et dissoudre les retenues de la psyché par rapport au

corps et inversement. Élixir libérateur de l’énergie emmagasinée et mal utilisée jusque là.

PANC-BETA RufaÉlixir de la grande rencontre avec soi-même au milieu de la tourmente et des intoxications extérieures.

Appréciation journalière de la douceur de vivre sans la funeste manie de vouloir tout gérer en se référant àun passé lui-même déjà plein de regrets.

Élixir de joie, de connaissance, de protection, de désengorgement.

ANGELICA ComplexÉlixir tranquillisant et apaisant qui aide à dissiper les idées toutes faites, les conflits, les heurts en réacti-

vant une haute valeur morale dans le cœur, et par là à réorganiser un système corporel cohérent et libre. Élixirde l’ouverture aux belles profondeurs de l’être.

MIGOS-MenthaAide à dénouer les tensions dues à une sexualité entravée, au non-respect de soi, aux peurs engendrées

par des idées morales fausses. Ouvre les vannes aux trop pleins de soi, aux boursouflures d’un ego qui se four-voie et qui bloque le mental. Élixir de la détente et de la bonne acceptation du cours de la vie.

Élixir de la réorientation judicieuse des forces vitales.

DIGESTOSÉlixir de l’assimilation des aliments et des idées, de la circulation paisible de toute nouvelle expérience.

Le passé inamovible, considéré comme sacré, est réingurgité, mastiqué, ruminé (symbole de la vache sacrée)une bonne fois pour toutes. La communication avec les mondes intérieurs se rétablit grâce à une bonne réin-carnation en soi, à une restabilisation psycho-émotionnelle dans le corps. Une bonne fougue naît qui dissoutles vieilles déceptions et rend la sphère vitale libre. Tout l’organisme reçoit une chaleur de vie subtile et bien-faisante. L’Élixir contribue à un juste amour de soi.

GASTROSÉlixir de la pacification avec soi-même, de la certitude intérieure qui vient comme une évidence légère à

porter. Les angoisses du changement s’estompent, l’homme reçoit la force d’indépendance et une grande vita-lité secrète se déploie dans les entrailles. Le territoire intérieur ne risque plus d’être saccagé.

MALVA-TRANS SPÉlixir du rafraîchissement, de la nouveauté, de la bonne mesure entre le prendre et le laisser, entre l’an-

cien précieusement gardé et le nouveau qu’on laisse fuir.Élixir de la juste mesure, de la douceur, du changement tranquille sans perdre son identité.

HIBIS-TENSIO SPÉlixir des problèmes émotionnels ancrés depuis longtemps, des déceptions amoureuses, du manque d’af-

fection et du rejet de la vie. Colères rentrées, tensions entre les pôles tête et cœur qui ont été échafaudées aucours des temps. Élixir ami du rythme cardiaque, de la joie d’être au centre de soi, du bon respect d’un ordredans les priorités. Cet Élixir apaise le corps émotionnel sous la direction d’une noblesse supérieure qui vamener nos expériences à bonne fin.

GINKGO ComplexÉlixir qui restructure un mental sain apte à regarder les mille morcellements de nos mondes, sans peur,

sans les fuites habituelles devant nos responsabilités. Voir et écouter à nouveau ce que nous sommes dansnos mille ramifications, nos mille liens avec ce monde dit extérieur. Naissance d’un mental basé sur unemoralité renouvelée, flamboyante et non culpabilisante. “Je n’ai plus peur d’oublier”. Le passé est réactualiséet se libère dans le présent.

MÉNOPOSIS SPRétablissement d’un nouvel ordre matriciel. Acceptation de passer d’un cycle lunaire à un cycle solaire, de

l’eau au feu, de l’accueil des impulsions à l’impulsion elle-même. L’aspect féminin de l’être, la passivité vécuejusqu’ici, trouve maintenant sa graine originelle, sa puissance fécondante. Élixir de la maturation harmo-

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Relations Psycho-Émotionnelles des Complexes Spagyriques

nieuse, sans préjugés, qui adoucit les changements brusques, qui fait aimer son corps, le “digérer”, l’amenerlà, où il est notre serviteur idéal.

MATRIX SPÉlixir de l’acceptation des cycles naturels et de leurs mouvements dans le corps-réceptacle.Accueil intérieur d’un Moi qui va désormais guider une régénération dans l’Essentiel grâce à un espace

vital vierge qui renaît sans cesse tout en restant libre des cycles inévitables de la nature. L’Élixir possède aussiune composante apte à incarner des impulsions de lumière en libérant la sphère aurale des lourdeurs tem-porelles.

HEMOSFavorise le laisser-aller en dénouant les peurs, les oppressions, la négativité, les blocages, la fatalité. Elixir-

Joie de vivre qui, avec souplesse et rythme, aide à se dégager discrètement des agrégats d’un passé qui nousprojette dans des situations irréelles. Élixir qui rétablit une relation d’amour avec les aléas de l’existence.

CASSIS ComplexCet Élixir nous aide à retrouver la liberté de se mouvoir, de servir au mieux notre haute vocation sans s’in-

fliger des limites, voire des vengeances sur notre capacité d’aimer. Élixir de la fluidité dans le changement desactivités ainsi que de la clarté mentale par sa pacification.

DIUROS ComplexOuverture vigoureuse aux potentialités enfouies derrière les effluves et autres amalgames glanés au cours

de l’existence. Nettoyage des vieilles déceptions, des échecs, des artifices répétés qui ont par trop chargé lecorps vital. Fonction drainante qui libère des distorsions de l’ego ramassé sur lui-même.

TRITICUM ComplexLibère les fixations rentrées à coups de colère aussi bien envers soi qu’envers autrui. S’adresse à celui qui

veut toujours plus en empruntant diverses apparences, en faisant souffrir autour de lui, en “s’ancrant” tou-jours plus dans son moi-je égoïste. L’Élixir contribue à redonner une jeunesse et une spontanéité dans les rap-ports grâce à un nettoyage des vieux principes récurrents.

CYSTIC ComplexÉlixir du lâcher-prise, de la libération des peurs de vieilles structures amassées souvent inconsciemment.

Antidote contre l’angoisse, le manque d’assurance face à l’autre, la douleur des effets boomerang dûs à noscachotteries, aux plus petits détails de la vie. Reconstruction consciente malgré les oppositions et même aumilieu de ces oppositions. Le relationnel se teinte de respect mutuel dans un espace vierge reconquis de hautelutte.

PARIETRIX ComplexL’Élixir ouvre la voie à une dynamique qui va unir les camps opposés internes ; faire jaillir des énergies

vitales constructrices à partir de foyers remplis de tensions. L’Élixir prodigue une douce chaleur qui aide àunir les contraires autour d’une lumière centrale et bénéfique, autour d’une vision juste qui peut à présentapporter la vie dans ses divers aspects quand bien même tout semble perdu, fragile.

ZINZIBER TonicÉlixir ressoudeur d’unité, d’harmonie et de refaçonnage constant de notre être dans les jeux d’ombres et de

lumières. Prévient les angoisses de la déstructuration et de la perte des forces vitales en ouvrant un espace dedétente. Bonne digestion intérieure du vécu jaugé avec justesse, sans mégalomanie. L’aura se stabilise aumilieu des polarités matière/esprit.

SVELTEX SPA celui qui ne parvient pas à gérer ses sentiments ; qui est désemparé dans un habitacle ou trop grand ou

trop petit ; qui rejette son corps à la face du monde comme s’il n’en voulait plus, comme pour dire “voyez ceque vous avez fait de moi”.

A celui qui se fourvoie en croyant que les richesses extérieures vont embellir l’âme ou la protéger. SveltexSP favorise la perte des faux concepts et l’émergence d’une forme d’expression plus légère à porter, stable, quiva se mouvoir plus facilement au milieu de la communauté. Sans forcer ou contraindre l’Élixir aide à réin-

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Relations Psycho-Émotionnelles des Complexes Spagyriques

tégrer les morceaux d’une conscience divisée, en régénérant, en recentrant les divers corps, du plus physiqueaux plus subtils. C’est l’Élixir qui rassemble l’être complet et lui insuffle un fort sentiment d’indépendance.

CHOLEXOSÉlixir de fluidification des injonctions reçues ; apporte une bonne réceptivité à la chaleur du vivant jusque

dans le corps. L’étroitesse d’esprit, les contraintes et les tourments glaireux n’empêchent plus la nature pri-mordiale de s’exprimer dans la joie. L’énergie se dégage du couple des opposés, passe dans l’organisme et n’estplus dilapidée dans l’abstrait. Élixir qui ouvre à la joie de vivre, à la réception de l’autre.

SOMNOS SPS’adresse à celui qui garde une défiance par rapport aux influx solaires et lunaires, mâles et femelles, qui

nous rythment.L’Élixir ne force pas la venue du sommeil comme une simple fuite du corps, ce qui perpétuerait l’emprise

du monde extérieur sur soi. Il recale plutôt l’être dans un resserrement de sa personnalité, la consciencen’étant plus ouverte à tous les vents. L’être cesse peu à peu de taquiner la communauté. Il apprend à menerà bonne fin, à sceller un projet, à ne pas laisser la machine faire tout le travail. Élixir qui tranquillise endénouant les stress nerveux ; calme le jeu mental en réveillant l’enthousiasme du cœur. Il tire l’âme vers lehaut, vers la légèreté et la paix, après avoir parfaitement réglé le bas. L’âme a cessé de saper l’entourage pardes pensées tordues.

IMUNELIXImunelix aide puissamment le Moi à prendre sa place dans le corps et par ce fait à centrer l’homme au

milieu de son existence. Rééquilibrage du Penser, Sentir et Vouloir grâce à une structure à nouveau maîtriséeet enracinée dans l’actuel. La force revient devant les échéances, plus d’échappatoires. Action sur le deuxiè-me chakra. Action favorable sur les méridiens Rein, Foie, Cœur.

DÉPURELIXDepurelix favorise un rassemblement des composantes du corps, une régénération des forces vitales et sub-

tiles. Il opère un désencombrement bénéfique qui tout en nous allégeant nous libère des emprises plus oumoins lourdes d’autrui. Il permet une meilleure utilisation des forces caloriques dans l’organisme ; moins depertes vitales dans les idées abstraites et les peurs diffuses qui nouent le ventre ; ce qui a comme conséquen-ce directe de rajeunir l’état général et notamment émotionnel. Les édifices qui sont beaux extérieurement maissans racines s’écroulent. Une nouvelle personnalité tend à naître, un respect et un bel amour de soi s’instal-le harmonieusement dans l’être. Depurelix ouvre aussi le cœur à une grande positivité existentielle reéquili-brante et vigoureuse.

CETTE DOCUMENTATION CONCERNE DES HERBES, LÉGUMES & FRUITS DISPONIBLESUNIQUEMENT SOUS FORME D’EXTRAITS AROMATIQUES POUR BOISSONS DIÉTÉTIQUES

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Acanthea virilis MIRAPUANAAchillea millefolium ACHILLÉE MillefeuilleAesculus hippocastanum MARRON D’INDEAlchemilla vulgaris ALCHEMILLE ArgentéeAllium cepa OIGNONAllium sativum AILAloe vulgaris ALOÈSAlthaea officinalis GUIMAUVEAnethum foeniculum vulg. FENOUILAnethum graveolens ANETHAngelica archangelica ANGÉLIQUEArctium lappa BARDANEArctostaphylos uva-ursi BUSSEROLLEArnica montana ARNICAArtemisia absinthum ABSINTHEArtemisia dracunculus ESTRAGONAsperula odorata ASPÉRULE OdoranteAvena sativa AVOINEBalsamodendron myrrha MYRRHEBambusa arundinacea BAMBOU TabashirBarosma betulina BUCHUBerberis vulgaris ÉPINE VINETTEBeta vulgaris rufa BETTERAVE ROUGEBetula alba BOULEAUBorrago officinalis BOURRACHECalendula off. SOUCICaluna vulgaris BRUYÈRECapsella bursa pastoris BOURSE À PASTEURCapsicum annuum PIMENTCarum carvi CARVICassia angustifolia SENÉCentella asiatica CENTELLA AsiaticaCerasus vulgaris CERISE (Queues)Cerefolium sativum CERFEUILCetraria islandica LICHEN D’ISLANDEChamaemelum nobile CAMOMILLE RomaineChelidonium majus CHELIDOINEChenopodium b. henricus CHÉNOPODE Bon HenriChondrodendron toment. PAREIRA BRAVAChrysantellum americanum CHRYSANTELLUM Americ.Chrysanthemum parthenum PARTENELLE (Gde Camomille)

Cichorium intybus CHICORÉE SauvageCinnamomum zeylanicum CANNELLECitrus aurantium ORANGER (Fleurs)Cochlearia armorica RAIFORTCoffea arabica CAFÉ ArabicaCola acuminata KOLA (Noix)Commiphora mukul GUGGULECoriandrum sativum CORIANDRECorylus avellana NOISETIERCrataegus oxyacantha AUBEPINECuminum cyminum CUMINCupressus sempervirens CYPRÈSCurcuma xanthorrhiza CURCUMACurcuma zedoaria ZÉDOAIRECymbopogon nardus CITRONNELLE

Cynara scolymus ARTICHAUT Fol.Daucus carota CAROTTE (Plante entière)Dipsacus silvestris CARDÈREDrosera rotundifolia DROSERADulcamara DOUCE AMÈREEchinacea angustifolia ECHINACEAElettaria cardamomum CARDAMOMEEleutherococcus senticoc. ELEUTHÉROCOQUEEquisetum arvensae PRÊLE des champsErigeron canadensis VERGERETTE du CanadaEschscholtzia california ESCHSCHOLTZIAEucalyptus globulus EUCALYPTUSEugenia caryophyllata GIROFLIERFicaria ranuncoloïdes FICAIREFraxinus excelsior FRÊNEFucus vesiculosus FUCUS VesiculosusFumaria off. FUMETERREGalega officinalis GALEGAGentiana lutea GENTIANEGeranium robertanium GÉRANIUM ROBERTGinkgo biloba GINKGOGlechoma hederacea LIERRE TerrestreGlycyrrhiza glabra RÉGLISSEGonobolus condurango CONDURANGOHamamelis virginiana HAMAMELISHarpagophytum procum. HARPAGOPHYTUMHeracleum spondylium BERCEHibiscus sabdariffa HIBISCUSHieracium pilosella PILOSELLEHumulus lupulus HOUBLONHypericum perforatum MILLEPERTUISHyssopus officinalis HYSOPEIllicium anisatum BADIANE (Anis étoilé)Juglans regia fructus NOIXJuglans regia NOYERJuniperis communis GENIÈVRE (baies)Lamium album LAMIER Blanc (Ortie bl.)Laurus nobilis LAURIER D’ApollonLavendula vera off. LAVANDELeonurus cardiaca AGRIPAUMELotus corniculatus LOTIER CorniculéMalva sylvestris MAUVEMatricaria chamomilla MATRICAIREMedicago sativa ALFALFA (Luzerne)Melissa off. MÉLISSEMentha piperita MENTHE PoivréeMenyanthes trifoliata MÉNYANTHEMyristica fragans MUSCADE (Noix)Ocymum basilicum BASILICOlea europaea OLIVIEROnonis spinosa BUGRANE (Arrête-bœuf)Origanum marjorana MARJOLAINEOriganum vulg. ORIGANOrthosiphon stamineus ORTHOSIPHONPanax ginseng GINSENGParietaria off PARIÉTAIRE

Quelques simples en spagyrie…

Correspondances botaniques : LATIN – FRANÇAIS

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Passiflora incarnata PASSIFLOREPetroselinum sativum PERSILPimpinella anisum ANIS VERTPinus sylvestris PIN bourgeonsPiper nigrum POIVREPlantago lanceolata PLANTAIN LancéoléPlantago psyllium PSYLLIUMPollen POLLENPolygala senega POLYGALA de VirginiePolygonatum vulgare SCEAU DE SALOMONPolygonum hydropiper PERSICAIRE âcrePotentilla erecta TORMENTILLEPoterium sanguisorba PIMPRENELLEPropolis PROPOLISRaphanus niger RADIS NOIRRhamnus frangula BOURDAINERibes nigrum (Fol.) CASSIS (Feuilles)Ribes nigrum (Fruct.) CASSIS (Fruits)Robinia pseudo acacia ROBINIERRosa canina CYNORRHODON (Eglant.)Rosa gallica ROSE Rouge de ProvinsRosmarinus off. ROMARINRubia tinctorum GARANCERubus fructicosus MÛRIER Sauvage (Ronce)Ruscus aculeatus FRAGON (Petit houx)Sabal serrulata SABAL SERRULATASalix alba SAULE BLANCSalvia off. SAUGESambucus nigra SUREAU NOIRSaponaria off. SAPONAIRESaro thamnus scoparius GENÊT À BALAISSatureia montana SARRIETTESaxifraga granulata SAXIFRAGESilybum marianum CHARDON MARIE

Sisymbrium officinale ERYSIMUM - SisymbreSmilax aspera SALSEPAREILLESolidago virga aurea VERGE-D’OR (Solidago)Spiraea filipendula ulm. REINE DES PRÈSStachys palustris & sylv. ÉPIAIRE (Stachys)Stevia rebaudiana STEVIA REBAUDTanacetum vulgare TANAISIETaraxacum dens leonis PISSENLITTechoma curialis LAPACHOThea sinensis THÉ VERT de ChineThymus citrus THYM CitronnéThymus serpyllum SERPOLETThymus vulgaris THYM Vulg.Tillia sylvestris cortex TILLEUL (Aubier)Tillia sylvestris (Fol.& flos) TILLEUL (Feuilles & Fleurs)Trigonella foenugraecum FÉNUGRECTriticum aestivum BLÉTriticum repens CHIENDENTTuo cha TUO CHATurnera aphrodisiaca DAMIANATussilago farfara TUSSILAGEUrtica dioïca ORTIE PiquanteVaccinum myrtillus (Fol.) MYRTILLE (Feuilles)Vaccinum myrtillus (Fruct.) MYRTILLE (Fruits)Valeriana off. VALÉRIANEVerbascum thapsus BOUILLON BLANC Verbena off. VERVEINEVinca minor Petite PERVENCHEViola odorata VIOLETTEViola tricolor PENSÉE SauvageViscum album mali GUI de PommierVitis viniferis VIGNE ROUGEZea mays MAIS ZeaZinziber off. GINGEMBRE

ABSINTHE Artemisia absinthumACHILLÉE Millefeuille Achillea millefoliumAGRIPAUME Leonurus cardiacaAIL Allium sativumALCHEMILLE Argentée Alchemilla vulgarisALFALFA (Luzerne) Medicago sativaALOÈS Aloe vulgarisANETH Anethum graveolensANGÉLIQUE Angelica archangelicaANIS VERT Pimpinella anisumARNICA Arnica montanaARTICHAUT Fol. Cynara scolymusASPÉRULE Odorante Asperula odorataAUBEPINE Crataegus oxyacanthaAVOINE Avena sativaBADIANE (Anis étoilé) Illicium anisatumBAMBOU Tabashir Bambusa arundinaceaBARDANE Arctium lappaBASILIC Ocymum basilicumBERCE Heracleum spondyliumBETTERAVE ROUGE Beta vulgaris rufaBLÉ Triticum aestivumBOUILLON Blanc (Molène) Verbascum thapsusBOULEAU Betula albaBOURDAINE Rhamnus frangula

BOURRACHE Borrago officinalisBOURSE À PASTEUR Capsella bursa pastorisBRUYÈRE Caluna vulgarisBUCHU Barosma betulinaBUGRANE (Arrête-bœuf) Ononis spinosaBUSSEROLLE Arctostaphylos uva-ursiCAFÉ Arabica Coffea arabicaCAMOMILLE Romaine Chamaemelum nobileCANNELLE Cinnamomum zeylanicumCARDAMOME Elettaria cardamomumCARDÈRE Dipsacus silvestrisCAROTTE (Plante entière) Daucus carotaCARVI Carum carviCASSIS (Feuilles) Ribes nigrum (Fol.)CASSIS (Fruits) Ribes nigrum (Fruct.)CENTELLA Asiatica Centella asiaticaCERFEUIL Cerefolium sativumCERISE (Queues) Cerasus vulgarisCHARDON MARIE Silybum marianumCHELIDOINE Chelidonium majusCHÉNOPODE Bon Henri Chenopodium b. henricusCHICORÉE Sauvage Cichorium intybusCHIENDENT Triticum repensCHRYSANTELLUM Americ. Chrysantellum americanumCITRONNELLE Cymbopogon nardus

Correspondances botaniques : FRANÇAIS – LATIN

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CONDURANGO Gonobolus condurangoCORIANDRE Coriandrum sativumCUMIN Cuminum cyminumCURCUMA Curcuma xanthorrhizaCYNORRHODON (Eglantier) Rosa caninaCYPRÈS Cupressus sempervirensDAMIANA Turnera aphrodisiacaDOUCE AMÈRE DulcamaraDROSERA Drosera rotundifoliaECHINACEA Echinacea angustifoliaELEUTHÉROCOQUE Eleutherococcus senticoccusÉPIAIRE (Stachys) Stachys palustris & sylvaticaÉPINE VINETTE Berberis vulgarisERYSIMUM - Sisymbre ou Vélar Sisymbrium officinaleESCHSCHOLTZIA Eschscholtzia californiaESTRAGON Artemisia dracunculusEUCALYPTUS Eucalyptus globulusFENOUIL Anethum foeniculum vulg.FÉNUGREC Trigonella foenugraecumFICAIRE Ficaria ranuncoloïdesFRAGON (Petit houx) Ruscus aculeatusFRÊNE Fraxinus excelsiorFUCUS Vesiculosus Fucus vesiculosusFUMETERRE Fumaria off.GALEGA Galega officinalisGARANCE Rubia tinctorumGENÊT À BALAIS Saro thamnus scopariusGENIÈVRE (baies) Juniperis communisGENTIANE Gentiana luteaGÉRANIUM ROBERT Geranium robertaniumGINGEMBRE Zinziber off.GINKGO Ginkgo bilobaGINSENG Panax ginsengGIROFLIER Eugenia caryophyllataGUGGULE Commiphora mukulGUI de Pommier Viscum album maliGUIMAUVE Althaea officinalisHAMAMELIS Hamamelis virginianaHARPAGOPHYTUM Harpagophytum procumbensHIBISCUS Hibiscus sabdariffaHOUBLON Humulus lupulusHYSOPE Hyssopus officinalisKOLA (Noix) Cola acuminataLAMIER Blanc (Ortie blanche) Lamium albumLAPACHO Techoma curialisLAURIER D’Apollon Laurus nobilisLAVANDE Lavendula vera off.LICHEN D’ISLANDE Cetraria islandicaLIERRE Terrestre Glechoma hederaceaLOTIER Corniculé Lotus corniculatusMAIS Zea Zea maysMARJOLAINE Origanum marjoranaMARRON D’INDE Aesculus hippocastanumMATRICAIRE Matricaria chamomillaMAUVE Malva sylvestrisMÉLISSE Melissa off.MENTHE Poivrée Mentha piperitaMÉNYANTHE Menyanthes trifoliataMILLEPERTUIS Hypericum perforatumMIRAPUANA Acanthea virilisMÛRIER Sauvage (Ronce) Rubus fructicosusMUSCADE (Noix) Myristica fragansMYRRHE Balsamodendron myrrhaMYRTILLE (Feuilles) Vaccinum myrtillus (Fol.)MYRTILLES (Fruits) Vaccinum myrtillus (Fruct.)

NOISETIER Corylus avellanaNOIX Juglans regia fructusNOYER Juglans regiaOIGNON Allium cepaOLIVIER Olea europaeaORANGER (Fleurs) Citrus aurantiumORIGAN Origanum vulg.ORTHOSIPHON Orthosiphon stamineusORTIE Piquante Urtica dioïcaPAREIRA BRAVA Chondendron tomentosumPARIÉTAIRE Parietaria offPARTENELLE Chrysanthemum parthenumPASSIFLORE Passiflora incarnataPENSÉE Sauvage Viola tricolorPERSICAIRE âcre Polygonum hydropiperPERSIL Petroselinum sativumPetite PERVENCHE Vinca minorPILOSELLE Hieracium pilosellaPIMENT Capsicum annuumPIMPRENELLE Poterium sanguisorbaPIN bourgeons Pinus sylvestrisPISSENLIT Taraxacum dens leonisPLANTAIN Lancéolé Plantago lanceolataPOIVRE Piper nigrumPOLLEN PollenPOLYGALA de Virginie Polygala senegaPRÊLE des champs Equisetum arvensaePROPOLIS PropolisPSYLLIUM Plantago psylliumRADIS NOIR Raphanus nigerRAIFORT Cochlearia armoricaRÉGLISSE Glycyrrhiza glabraREINE DES PRÈS Spiraea filipendula ulmariaROBINIER Robinia pseudo acaciaROMARIN Rosmarinus off.ROSE Rouge de Provins Rosa gallicaSABAL SERRULATA Sabal serrulataSALSEPAREILLE Smilax asperaSAPONAIRE Saponaria off.SARRIETTE Satureia montanaSAUGE Salvia off.SAULE BLANC Salix albaSAXIFRAGE Saxifraga granulataSCEAU DE SALOMON Polygonatum vulgareSENÉ Cassia angustifoliaSERPOLET Thymus serpyllumSOUCI Calendula off.STEVIA REBAUD Stevia rebaudianaSUREAU NOIR Sambucus nigraTANAISIE Tanacetum vulgareTHÉ VERT de Chine Thea sinensisTHYM Citronné Thymus citrusTHYM Vulg. Thymus vulgarisTILLEUL (Aubier) Tillia sylvestris cortexTILLEUL (Feuilles & Fleurs) Tillia sylvestris (Fol.& flos)TORMENTILLE Potentilla erectaTUO CHA Tuo chaTUSSILAGE Tussilago farfaraVALÉRIANE Valeriana off.VERGE-D’OR (Solidago) Solidago virga aureaVERGERETTE du Canada Erigeron canadensisVERVEINE Verbena off.VIGNE ROUGE Vitis viniferisVIOLETTE Viola odorataZÉDOAIRE Curcuma zedoaria

V alisettede

Tests

180 Unitaires& 31 Complexes

540 FF ttc(port compris)

(Valisette disponible auprès des Éditions Col du FEU)

C’est au Docteur Voll que l’on doit lamise au point de la théorie des bar-rages, grâce à la découverte, dès lesannées cinquante, de l’électro-acu-puncture, et surtout par sa pratiquetrès intensive. Depuis les travaux deVoll, il est possible de détecter et demettre en évidence les points d’acu-puncture grâce à des appareils élec-troniques sophistiqués, qui mesurentla résistivité de la peau. Beaucoup plusintéressant encore : on peut aussi ap-précier, avec précision, le niveauénergétique de ces mêmes méridiens,reflets de la dynamique propre du pa-tient.

La pratique quotidienne de l’élec-tro-acupuncture, a permis à Voll dedécouvrir des méridiens supplémen-taires, non répertoriés par les Chi-nois, et d’en trouver des relationsavec certaines grandes fonctionsénergétiques ; par exemple, il a pumettre en évidence le méridien de la

Lymphe, mais aussi celui de la Peau,ou encore celui des Articulations…

Quelque chose circule, ou entre enrésonance, dans ces mystérieux méri-diens ; il semble, au vu de travaux ré-cents que ce quelque chose soit denature électromagnétique, ou, dumoins, prenne une telle nature quandon cherche à l’appréhender. Cesmême travaux, poursuivis avec unappareil d’électro-acupuncture trèssensible, comme celui de Voll (ou ce-lui utilisé en Morathérapie), démon-trent facilement que la plupart des re-mèdes, y compris des remèdes“immatériels” comme l’Homéopa-thie, sont des émetteurs d’ondes élec-tromagnétiques, mais d’un type trèsparticulier, puisque les cellules et lesêtres vivants y sont très sensibles.

C’est en s’appuyant sur ces pro-priétés, que Voll eut l’idée d’utiliserdes nosodes, dilutions de microbes etde toxines. Ces nosodes sont doncdes “inverses” homéopathiques desnombreuses maladies qui ont jalon-né l’histoire de l’humanité jusqu’ànos jours et dont la trace reste tou-jours inscrite dans notre hérédité.

L’usage de ces nosodes a démon-tré que nous autres, êtres humains duXXe siècle, sommes particulièrementencrassés par d’innombrables infor-mations, ou messages électro-magné-tiques, qui reflètent les chocs toxiquesque nos cellules ont subies et mémo-risées par diverses pollutions, mala-dies infectieuses, vaccinations… Cesmémoires, qui altèrent l’équilibre éner-gétique des méridiens, créent des bar-rages, suivant la terminologie de Voll,car ils sont des obstacles à la précieusedynamique de “l’énergie vitale” quis’exprime “dans” ces méridiens.

L’étude des remèdes Spagyriquesen électro-acupuncture a montré l’in-térêt de cette approche thérapeutiquepour résoudre cette épineuse ques-tion des “barrages”. Un cahier (paruen 1995), permet de faciliter le tra-vail du thérapeute qui souhaite tra-vailler dans cette perspective, que cesoit avec un appareil d’électro-acu-puncture ou en radiesthésie.

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LES B

AR

RA

GES

L’étude des Terrains et Diathèses enPhyto-Spagyrie fait l’objet d’un logi-ciel et d’un cahier (à paraître pro-chainement), afin d’en favoriser lapratique dans l’Art Thérapeutique.

Ces utilitaires sont donc destinésen priorité aux thérapeutes déjà sen-sibilisés à la vénérable Science Spa-gyrique. A ceux surtout qui en ontcompris l'Éthique.

Il existe une abondante littératuredans ce domaine et pourtant nousconstatons que l'information a biendu mal à franchir les murs de certainscercles spécialisés. Finalement bienpeu de praticiens savent ce qu'est réel-lement la Spagyrie… et encore moinsl’utilisent dans l’exercice de leur ArtThérapeutique, uniquement par mé-connaissance de son énorme potentiel !Car la Spagyrie, de par son processusde dynamisation dépasse et trans-cende toutes les autres thérapies quiutilisent le règne végétal, comme laphyto ou l’aromathérapie…

Le remède spagyrique est complet,car il synthétise en lui les Trois Prin-cipes Alchimiques en une parfaite co-hésion grâce au travail très précis duLaboratoire.

Ce qui explique l’action harmo-nieuse du remède sur les trois plans :

PHYSIQUEEMOTIONNEL

MENTAL

Ces utilitaires s'appuient sur leconcept des “diathèses”, c’est à diresur l’évolution des terrains, ou grandestendances morbides et chroniques dechaque patient. Il s’agit en fait d’unensemble de tableaux au travers des-quels la réactivité du patient “décide”de s’exprimer, quand, justement, ellea quelque chose à signifier… !

Les élixirs unitaires spagyriques ysont classés en respectant une certai-ne logique propre à cette approchethérapeutique. Il faut y voir simple-ment une aide pour le thérapeute quiveut commencer à appliquer la spa-gyrie au travers de sa pratique habi-tuelle et avec la méthode de test quilui convient.

Il ne s'agit en aucun cas d'une“recette” à suivre aveuglément. Seul lethérapeute, ou mieux le patient lui-même, en affinant sa sensibilité aupotentiel spagyrique est à même dedécouvrir le meilleur choix dumoment face à un problème donné,au travers de la diathèse qu’ilexprime.

LES T

ER

RA

INS

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PHYTO-FICHES Version 1.0(Tous Macintosh 68k)

Ce logiciel permet d’avoir sous la mainles fiches thérapeutiques de 180 plantesmédicinales. Il permet aussi d’accéder parun simple “clic” à différentes recherchessur les indications phytothérapiques deces 180 plantes. Il est surtout destiné auxpraticiens qui pourront adapter le meilleurchoix d’une plante en fonction de leur dia-gnostic. L’approche thérapeutique peutdonc se faire à partir du symptôme.

Ce logiciel permet d’accéder rapide-ment aux propriétés et indications ex-haustives de chaque plante. Il s’agit doncd’une référence et d’un outil de recherchepour qui veut aborder la spagyrie en s’ap-puyant sur les propriétés reconnues depuis des siècles dans l’utilisation des plantes médicinales ou simples.

Son intérêt est aussi évident en radiesthésie, car il est tout à fait conseillé de travailler au pendule sur les listesde plantes qui apparaissent dans les recherches par symptômes.

Version Windows 3.1 en préparation.

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LOGICIELS (Macintosh)

Les TERRAINS & DIATHÈSESen PHYTO-SPAGYRIE

(Macintosh 68k, nécessite un écran13” (640*480) et 256 couleurs)

Cet utilitaire simplifie grandement lechoix des Élixirs Spagyriques dans l’ap-proche thérapeutique des Terrains et Dia-thèses.

Très simple d’utilisation, il permet d’ac-céder instantanément, pour chaque élixirtrouvé, à ses indications Phyto-Spagy-riques.

S’utilise principalement en radiesthé-sie ou par des praticiens ayant déjà l’habi-tude de travailler sur les diathèses.

La Fontaine des Amoureux de Science…La Fontaine d’Eau vive…

Source inépuisable de Mercure & de Vie

Évocation de l’émergence soudaine,dans notre petit monde terrestre,

de cette Source de Vie & de Mouvementque recherchait si ardemment l’Alchimiste dans sa Matière…

Bas relief dans l’Eglise St Véran à Fontaine de Vaucluse (84)

Por

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aris

Où est la cause ?Où est l’effet ?Pour qui peut diluer la trame de l’Espace-Temps,il n’y a plus ni cause, ni effet, ni raison.Seul se révèle l’incroyable enchevêtrement des liensqui font passage d’une Forme vers une Autre.

Où est le malade ?Où est le médecin ?