laGazettedufoyer n°11

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laG a zetteduFoyer Avril 2012 n° 11 La revue du Foyer Résidence Tolosane - CCAS Ramonville St-Agne En avril, ne te découvre pas d’un fil...

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La nouvelle formule de la gazette du Foyer Résidence Tolosane.

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laGazetteduFoyerAvril 2012 n° 11

La revue du Foyer Résidence Tolosane - CCAS Ramonville St-Agne

En avril, ne te découvrepas d’un fi l...

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Foyer Résidence Tolosane

83 ter Avenue Tolosane

31520 Ramonville St-Agne

Sommaire

Après-midi CHOCOLAT!...

Page. 2 et 3

Pâques

Page. 4

Les oeufs de Pâques

Le Bonheur

Page. 5

La cuisine Romanesque

Le pâté d’alouette

Page. 6

Piège de la vie moderne

Page. 7

La vie au foyer

Pages. 8 et 9

Voyage

Page. 10

Les échos des Fontenelles

Pages. 11 à 13

Un nom à coucher dehors

Un grand Merci

Page. 14

Les infos du foyer

Page. 15

Jeux et Passe temps

Page. 16

L’équipe de rédaction

Renée BEAUDON

Yvonne SOULET

Denise DUCOS

Giorgina CHASTEL

Pierre FERAUT

Suzanne DUPRAT

Andrée VAISSIE

2. La Gazette du Foyer, Avril 2012.

Après-midi CHOCOLAT!...

Que cet après-midi du 11 avril 2012 fut joyeux !

A l’origine, le centre social d’animation « Couleurs et Rencontres » organise chaque année une chasse aux œufs de Pâques dans les jardins de la Ferme de 50.

Cette année, ce fut dans les locaux du Foyer Résidence Tolosane, ce qui fut une bonne chose car le beau temps n’était pas au rendez-vous.

A 14 heures: les résidentes du Foyer qui participaient à l’organisation de cet après-midi, avaient rendez-vous à la bibliothèque avec Marie, animatrice de ‘’Les Fontenelles‘’, Mélidie de « Couleurs et Rencontres » et Fernando notre animateur seniors du CCAS.

Nous avons décidé d’organiser cette chasse aux œufs comme une chasse au trésor. Les enfants, divisés par équipes, devaient trouver un nombre des sujets en chocolat suivant les consignes données par l’animateur. Une fois ce nombre acquis, et, toujours suivant les consignes données par l’animateur, ils partaient à la recherche d’une personne décorée d’une fl eur de couleur. Celle-ci, après avoir posé une

petite devinette ou charade, leur remettait un morceau de carte où deux trésors étaient cachés.

Malgré une météo incertaine, il a été décidé de cacher les œufs dehors, sur les espaces verts de la place centrale du Foyer. Après, ce fut au tour des petits lapins et des pièces de monnaie, qui elles, ont été cachées dans la bibliothèque, le couloir et la salle cheminée.

15 heures: arrivée des enfants, des mamans, des nounous avec bébés et des plus grands qui vont participer à la recherche des sujets en chocolat. Avant le départ, et toujours sous notre œil attentif, les enfants ont

confectionné des paniers en papier qu’ils ont décorés de jolis dessins et qui serviront à mettre leurs trouvailles. Enfi n le départ est donné pour la recherche des œufs, lapins et pièces de monnaie.

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La Gazette du Foyer, Avril 2012. 3

Lorsque les enfants ont trouvé tous les chocolats, ceux-ci sont venus vers la résidente que l’animateur avait désignée par la couleur de la fl eur. Celle-ci remit aux enfants un morceau de puzzle représentant le plan du Foyer qu’ils devaient reconstituer pour chercher et trouver le petit trésor et le gros trésor : Bien sûr, le tout est en chocolat.

Quand tout fut trouvé, le goûter fut annoncé: Des jolis petits gâteaux, roses des sables au chocolat noir et chocolat blanc à l’orange, très bons et confectionnés par des adhérents de « couleurs et rencontres », le tout arrosé de limonade, jus de fruit et eau. Pendant le goûter, une petite fi lle a chanté une chanson et une résidente, (Renée pour ne pas la nommer), en a entonné une autre reprise en chœur par les résident(e)s. Pendant ce goûter nous avons eu la visite de Mme Vanderwal, élue aux affaires sociales de la mairie de Ramonville, accompagnée

de Mme Jandau , la directrice du Foyer. Que ce fut agréable, de voir et d’entendre tout ce monde, les bébés qui pleurent, les biberons qui sortent des sacs, les enfants qui rient et s’interpellent entre eux et aussi les mamans avec leur sourire et leur joie de voir leurs enfants pleins de vie et de gaieté!

Mais tout a une fi n. Les mamans rhabillent les petits, qui nous ont offert un petit concert de pleurs, et c’est le départ. Merci à Fernando, à la gentille dame qui l’accompagnait (Mélidie), aux pâtissiers pour les bonnes friandises, aux enfants qui par leur présence nous réjouissent le cœur, à toutes les mamans et aussi au papa présent. Sans oublier les résidents(es) des ‘’Fontenelles‘’ et du Foyer Tolosane.

R.B. / D.D.

En France, à la fi n de la veillée ou le jour de

Pâques on dit :

«Joyeuses Pâques»

En Espagne :

«Félices Pascuas»

le dimanche de Pâques.

Au Canada :

«Joyeuse Pâques»

«Happy Easter»

Au Portugal :

«Féliz Pascoa»

En Angleterre :

«Happy Easter»

En Allemagne :

«Frobe Ostern»

Souhaits de Pâques

Proverbe : En avril, ne te découvre

pas d’un fil ;

en mai, fais ce qu’il te plaît ;

en juin, tu te vêtiras d’ un rien...

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4. La Gazette du Foyer, Avril 2012

Pâques

Pâques est la plus importante fête religieuse chrétienne. Elle commémore la résurrection de Jésus-Christ, le troisième jour après la Passion.

La solennité commence le dimanche de Pâques, qui marque pour les catholiques la fi n du jeûne du carême, et dure pendant huit jours (semaine de Pâques ou semaine radieuse ou semaine des huit dimanches).

La Passion du Christ est l’ensemble des souffrances et supplices qui ont précédé et accompagné la mort de Jésus de Nazareth, dit le Christ. Chez les catholiques, les cloches

cessent de sonner à partir de la messe du jeudi qui précède Pâques, dit « jeudi Saint » en signe de deuil pour la mort du Christ.

On les ré-entend à la fi n de la veillée de Pâques qui précède le jour de Pâques proprement dit.

La tradition prétend que les cloches ne sonnent plus, car elles sont parties à Rome. Elles reviennent dans la nuit, chargées d’œufs en chocolat qu’elles déversent dans les jardins. Le lendemain les enfants vont chercher les sucreries qui y sont dissimulées.

Avant la démocratisation du chocolat, les œufs étaient naturels et décorés par les enfants. A l’œuf est associée, la poule, qu’on trouve maintenant sous forme de statuette en chocolat.

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La Gazette du Foyer, Avril 2012. 5

La tradition d’offrir des œufs remonte à l’Antiquité.

Déjà les Egyptiens et les Romains offraient des œufs peints au printemps, car ils étaient le symbole de la vie et de la renaissance.

A l’époque pharaonique, on écrivait en couleur des vœux sur les œufs, on les déposait le soir dans un panier qui, au matin, était inondé par les bienfaits de Ra, le soleil.

Les premiers Chrétiens Coptes ont supprimé l’écriture des

vœux et peint les œufs en rouge pour symboliser le sang du Christ.

L’ Église ayant instauré au IV ème siècle l’interdiction de manger des œufs pendant le carême et les poules continuant à pondre, les œufs pondus depuis le début du carême, n’ayant pas été mangés, étaient alors décorés et offerts.

De nos jours, le jeûne n’est plus observé aussi strictement, mais la tradition d’offrir des œufs, y compris en chocolat ou en sucre est restée. Les œufs de Fabergé sont des objets précieux crées par le joaillier Pierre-Karl Fabergé.

Les œufs les plus célèbres produits par la maison Fabergé ont été effectués pour Alexandre III et Nicolas II de Russie, qui les offraient à leurs épouses respectives, Maria Fédorovna et Alexandra Fédorovna, pour la fête de Pâques. Les œufs sont faits de métaux précieux ou de pierre dure, avec des combinaisons d’émail et de pierres précieuses.

D.D.

Les œufs de Pâques

Le bonheur

Le bonheur est un mot qui fait rêver le monde, c’est une symphonie sur l’horloge de la vie c’est comme une chanson qu’on aime bien entendre où tous les mots d’amour font oublier les larmes c’est une frénésie qui rend belle la vie.

Texte donné par Suzon Duprat

Le bonheur

Le buneunemofré

T

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6. La Gazette du Foyer, Avril 2012

La Cuisine Romanesque (Traditions)

Que peut-on manger d’un animal alors qu’il court encore?

Qu’est-ce qui est digéré depuis longtemps alors que la bête est toujours en vie ?

Réponse : Les testicules que l’on enlève aux mâles.

Les mâles : veaux, moutons, porcs, coqs sont châtrés pour que leur viande soit plus grasse et plus savoureuse.

On en fait des bœufs forts et doux, des cochons à engraisser, des chapons dodus, des dindons.

Les glandes, lorsqu’elles sont jeunes sont, exquises. Celles du veau se vendent sous le nom de ris de veau. (La glande du veau est appelée thymus, c’est une glande lymphoïde située devant la trachée, développée seulement chez les jeunes animaux, cette glande disparaît à l’âge adulte).

Les meilleurs testicules sont ceux du coq, blancs et lisses de la taille d’un œuf de pigeon.

On les appelle ‘’amourettes’’ par ironie puisque après l’opération il n’y a plus d’amour !

Voulez-savoir comment le coq perd sa virilité? C’est un travail confi é aux femmes du Lauragais, une opération uniquement faite à la main, car très délicate.

Elle était aussi très douloureuse pour la pauvre bête, je vous en passe les détails. Marie Roanet m’en fait une description sans concession ; mais gourmandise oblige (au diable la cruauté !).

Mais ce n’est pas tout… Passons à l’épisode fi nal. Ensuite on coupait la crête et les barbillons et on cautérisait au fer rouge, car il fallait marquer par un signe supplémentaire que ces coqs

n’étaient plus des mâles. Côté cuisine, testicules et crêtes, plat de choix, les morceaux de la Reine. C’est cela qu’était la fameuse ‘’bouchée à la reine’’ En petite sauce poulette quel raffi nement que ces amourettes mêlées aux crêtes et barbillons…Paraît-il ! Les morceaux de la Reine. Bon appétit …majesté.

D’après Marie Roanet

écrivaine Occitane

Texte donné par S.D.

Marius est le propriétaire d’une conserverie de viande de volaille, sa spécialité est le pâté d’alouette. Olive possède un établissement similaire dans un quartier populaire de Marseille.

Tous les deux sont des amis de trente ans. Ils aiment se retrouver le dimanche matin à l’heure de l’apéritif sur le vieux port. Assis devant deux verres de Ricard et trois olives dans une soucoupe, ils discutent de leurs affaires.

‘’ Ton pâté d’alouette, au prix où tu le vends,je ne comprends pas comment tu peux faire des bénéfi ces, j’ai beau veiller à mes dépenses, je suis loin d’arriver à ton prix de vente, je suis sûr que tu as une combine. ‘’ Ne le dis à personne mais j’ajoute de la viande de cheval. ‘’ Moi aussi j’ajoute un peu de viande de cheval et pourtant : ‘’Oui mais moi j’en mets moitié, moitié, un cheval une alouette…un cheval une alouette.

Texte donné par S.D.

Le pâté d’alouette

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La Gazette du Foyer, Avril 2012. 7

Piège de la vie moderne

Ce dimanche s’annonçait lumineux à l’est et comme bien souvent à la hauteur de Carcassonne l’horizon clair présageait la Méditerranée.

Voyant cela, une envie subite me prit de la revoir pour de vrai, et de la fi xer sur toile au gré de mes pinceaux. ‘’ Duc! Tu viens? On va se promener !’’ En moins de deux mon chien se précipite et fi xe avec insistance son sac posé sur le buffet. Nous le prenions toujours lors d’escapades. Celui – ci contenait un ‘’freesbee ‘’ son jouet préféré, car je peux vous dire que mon chien était un champion hors pair de sauts en hauteur. Sa silhouette un peu dodue prenait des ailes lorsqu’il voyait sa ‘’soucoupe ‘’ s’envoler.

Dans la voiture, Duc, sage comme une image, prévoyait les freinages en s’arcboutant contre le dossier.

La ligne de démarcation des nuages franchie, nous arrivions sur les contreforts

de Narbonne annonçant les Corbières. ‘’ Et si nous faisions une petite pose dans ce parking du Supermarché pour couper le trajet ? ‘’. Sitôt trouvée une ombre appropriée, mon chien ne se le fait pas dire deux fois. A plus forte raison que nous avions besoin de nous dégourdir. Derrière ce Supermarché, se trouvait une cafétéria entourée de petits conifères, Duc allait et venait à son gré, heureux de cette liberté, content aussi de découvrir la nouveauté et peut-être des ‘’copains ‘’de la gent canine. Moi je fais les cent pas, sans le perdre de vue, et à la seconde près, tout d’un coup, plus de Duc dans mon champ de vision. Alors je me précipite vers l’endroit où je l’avais vu disparaître… rien... L’appeler ? C’eût été inutile en raison de la circulation non loin de là, très bruyante. Je contourne la cafétéria extrêmement inquiète, passe devant une longue devanture et porte vitrée….et voici que cette dernière coulisse et glisse à mon côté.

La voilà L’énigme ! La sortie ou plutôt l’entrée pour mon chien, et le voilà prisonnier ! J’ose espérer qu’il est entré tout simplement… mais n’a-t-il pas été trop paniqué, malgré les odeurs de cuisines, par tous ces convives, jambes et pieds de chaises?...

La porte s’était ouverte automatiquement à son passage. Si elle ne s’était pas ouverte, j’aurais continué à chercher mon chien dehors et dedans. ‘’Duc !ne me fait plus jamais cela ! ‘’ et rappelle- toi bien qu’il faut se méfi er de la rue, des voitures, des gens que tu ne connais pas….et surtout des portes qui s’ouvrent seules. Reprenons la route ! et à la mer ne t’avise pas de monter sur un bateau…. Tu n’es pas pêcheur. Tu es un chasseur, tu verras, on ira on ira aussi à la campagne.

Y. S.

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8. La Gazette du Foyer, Avril 2012

La vie au foyer

Depuis plusieurs mois, dans une salle au rez-de-chaussée du foyer, un groupe de résidents, dont le nombre va semble-t-il en augmentant, se retrouve chaque jour de la semaine, à l’exception du week-end, pour un goûter qui nous est servi avec sa diligence et gentillesse habituelles, par Patricia.

Ce rassemblement, près de la cheminée, est apprécié, à juste titre, par tous les participants.

D’abord, avouons- le sans fausse honte, parce qu’il permet de fl atter nos papilles gustatives gourmandes, qui apprécient, en épicuriens que nous sommes, les divers biscuits alléchants et les chaudes boissons revigorantes qui nous sont offerts.

En outre cette rencontre rituelle redonne vie à un lieu qui était jusque- là peu fréquenté, sauf par les résidents demeurant à proximité et qui, l’endroit quasi déserté, est devenu un cercle de convivialité.

En effet des personnes qui n’habitent pas dans le même secteur du bâtiment ou qui mangent à des tables différentes, peuvent s’y rencontrer, apprendre à se connaître, à échanger idées et souvenirs, ce qui ne peut que renforcer la solidarité d’un groupe et briser une solitude dans laquelle se trouvent souvent des personnes âgées, loin de leurs proches.

Des imprévus viennent parfois pimenter ces rencontres.

Rencontres autour d’une cheminée Ainsi, vendredi, notre animateur de chant, Jo Vidal est venu nous saluer en compagnie d’une personne qui a interprété, pour notre plaisir, plusieurs chansons d’Edith Piaf.

Lors d’une autre occasion, nous avons reçu la visite d’enfants d’une école de Ramonville qui sont venus partager notre goûter et quelques moments ne pouvant qu’être agréables aux personnes âgées.

Mais je ne saurais oublier un autre événement, lui, plus régulier, qui contribue de façon heureuse à agrémenter ces rencontres.

Il s’agit du divertissement proposé par une des nôtres, en l’occurrence, la présidente élue du conseil de la vie sociale du foyer, Denise Ducos, qui, à intervalles plus ou moins espacés, notamment en l’absence d’animations, nous permet grâce à internet, de jouir de la formule « chansons à la demande » le principe est simple : chaque participant peut émettre le désir d’entendre une chanson d’un de ses interprètes préférés, et, comme elle dispose d’une vaste et variée panoplie de textes, très rares sont ceux dont la demande n’est pas satisfaite. C’est un moment vraiment très distrayant, car, outre le plaisir musical,

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La Gazette du Foyer, Avril 2012. 9

beaucoup de souvenirs, même s’ils sont parfois un peu nostalgiques, ressurgissent dans notre mémoire à l’écoute d’une chanson. J’ai été particulièrement frappé par l’atmosphère de recueillement qui régna, lors de l’interprétation par Jean Ferrat, de la chanson « Nuit et brouillard », évoquant la tragédie de la déportation. Nous ne pouvons tous que souhaiter que ces instants de plaisir passés près de la cheminée, perdurent et nous remercions, Madame Jandau, directrice du foyer, d’avoir eu cette heureuse initiative, qui a contribué, sans aucun doute, à améliorer la qualité de la vie dans l’établissement.

P.F.

Internet et troisième âge

Internet aide-t-il les

personnes âgées à sortir de

leur isolement ?

Oui.

Lorsque les enfants et les petits enfants habitent loin, l’échange de courriers, de conversations

téléphoniques, permet de maintenir un lien.

Cela suppose que les jeunes les initient au fonctionnement d’un ordinateur et d’une messagerie

électronique : une excellente occasion de créer une complicité

entre des personnes âgées, enfants, et, les petits enfants soit

trois générations confondues.

Attention cependant cette communication virtuélle ne

dispense pas de rendre visite aux seniors !

Effectuer des recherches ou commander par internet,

cela maintient les capacités intellectuelles. Tout ce qui nourrit la curiosité et sollicite la mémoire

est excellent pour le cerveau. Et surtout cela entretient un bon

moral, fondement d’une bonne santé.

Les jeux sur ordinateur ou console de jeu sont, aussi, intéressants.

A.V.

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10. La Gazette du Foyer, Avril 2012

Voyage

Vichy, pas à pas...Je suis née dans une petite commune de l’Allier qui se nomme Louchy-Monfand (300 habitants) que j’ai quittée pour aller à Vichy où j’ai demeuré près de 50 ans.

Je vais essayer de vous décrire les différentes étapes de la ville thermale. Les gallo-romains connaissent les sources et ils font implanter une bourgade à la sortie du pont sur l’Allier. Pont que César avait dû emprunter à son retour de Gergovie. Ils sont les premiers à exploiter les vertus des sources.

Durant les deux premiers siècles de notre ère, Vichy connaît la prospérité. En 1344 Vichy est rattachée au Bourbonnais et, en 1527, le Bourbonnais est rattaché à la France. Au cours des guerres de religion, Vichy est assiégée, prise et dévastée plusieurs fois, par les catholiques et les protestants. En 1630 un modeste bâtiment est édifi é on l’appelle ‘’ la maison du Roy ‘’ il abrite deux bassins pour les soins.

En 1605 une surintendance des bains et fontaines est crée par le roi Henri IV. En 1676 et 1677 Madame de Sévigné a fait deux cures à Vichy, qui l’ont guérie de la paralysie de ses mains et lui ont permis de retrouver l’usage de la plume.

En 1729 le docteur Chomeil fait aménager une nouvelle fontaine à laquelle il donne son nom.

En 1785 Victorine et Adélaïde fi lles de Louis XV font une cure, mais trouvent l’établissement trop petit et les abords marécageux. Elles demandent à leur neveu Louis XVI de faire construire des thermes plus spacieux. L’architecte Janson les a construits, ainsi qu’une galerie couverte des sources Chomel et Grande-Grille.

En 1799 Létizia Bonaparte, mère de Napoléon, fait une cure avec son fi ls Louis. C’est à ce moment - là que le premier Hôtel voit le jour (l’hôtel Georgeon) où elle est hébergée. 1861-1862 Napoléon viens à Vichy. En arrivant, il dit, «je tacherai

de rendre ma présence utile

dans ce pays». Il fait tracer des grands boulevards, construire un casino, théâtre, la mairie et des magnifi ques chalets en bois pour se loger avec sa suite. Il a crée un parc à l’anglaise de 13 ha où furent plantées plus de 50 espèces d’arbres. Depuis Vichy a continue de grandir : il y a eu l’âge d’or, avant la première guerre mondiale plus de 100 000 baigneurs la fréquentaient et 250 hôtels furent construits.

Beaucoup de pièces de théâtre eurent lieu, ainsi que des concerts sous la direction du

chef d’orchestre Isaac Strauss de 1844 à 1853.

La première guerre mondiale a arrêté l’activité des sources, les hôtels étant transformés en hôpitaux. Entre les deux guerres le thérmalisme a repris avec l’ouverture des bains Callou et Grande-Grille.

A partir de 1960 le maire et ses partenaires ont fait beaucoup pour la santé, le sport. Il fi rent construire un parc omnisports : plus de 50 disciplines peuvent y être pratiquées. Il y eu la construction du pont barrage avec un magnifi que plan d’eau où se déroulent de nombreuses compétitions sportives .

La place de mairie a été rénovée ainsi que la place de la poste, avec un grand parking sous l’hôpital militaire, remplacé par une grande galerie commerciale.

Je n’ai pas parlé de l’installation de Pétain et de ses ministres qui en 1940 jusqu’en 1944, ont choisi Vichy pour son parc hôtelier et son central téléphonique performant. En 2001 dans l’ancien bâtiment des bains Lardi, s’est ouvert le pôle universitaire de technologie. Venez a Vichy il y a beaucoup de choses a voir.

R.B.

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La Gazette du Foyer, Avril 2012. 11

Les oiseaux chantent, les lilas sont en fl eur, les cerisiers aussi, on court à travers les ondées, entrecoupées de soleil.

On trouve les jonquilles sur le marché, on a mangé les premières fraises…

Ça régénère! le moral est remonté, comme les degrés, l’été approche !

Envie de sortir les robes ; c’est encore trop tôt, mais le printemps est là, on n’attendait que ça !

LE PRINTEMPS EST ARRIVÉ

LLesesEEchoschosddee

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12. La Gazette du Foyer, Avril 2012

Les métiers d’antan…

Vous souvenez vous des métiers d’antan ? Point d’interrogation, et un gros…

Nous allons vous en citer quelques-uns, et des anecdotes qui en découlent:

Les marchands de peaux de

lapin : « je me souviens du jour de mon mariage, mon petit frère avait 5 ans, et, au moment de l’élévation, quand la cloche a sonné, mon frère s’est mis à courir dans l’allée en criant « Peau de lapin ! Peau de lapin ! » ; et moi qui lui courait après pour l’arrêter… il avait rapproché le son d’une cloche avec le marchand qui criait tout le temps Peaux de lapins ! Peaux de lapins ! »

Marchands de boutons :

ils se déplaçaient avec leur petit chariot dans les rues, et

vendaient aussi de la mercerie (fi l, coton, ruban, etc.)

Matelassier : il fallait acheter ses toiles ; il cardait la laine et refaisait le matelas à l’identique (cela prenait une semaine !)

Rémouleur : « on entendait en bas, dans les rues «Rémouleuuur ». il se déplaçait avec son chariot sur lequel il y avait une meule de pierre, de l’eau, pour affûter les couteaux et les ciseaux des ménagères… ça faisait peur aux enfants (tout de même de grosses lames !!) qui l’appelaient « le surineur ».

Les grilleurs de marrons :

place du Capitole, l’odeur des marrons grillés nous attirait, on s’approchait pour acheter des cornets de

marrons « tout chauds » qui nous réchauffaient les mains, l’estomac, mais aussi le cœur…

Les lavandières : autrefois, il y avait des lavoirs. Tout se passait dans la rue, le linge était frappé avec les battoirs, frotté avec une brosse à chien dents, rincé et essoré en sens contraire, et dire qu’on lavait les mouchoirs des maris… (beurk !). il existait aussi le lavage à la cendre, et ce, deux fois par an, pour les draps ! il ne fallait pas le louper…

Et bien vive la machine à laver !

La technique a bien évolué, même si ces métiers avaient ce charme des temps d’antan…

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Que savez-vous de l’ergothérapie ? Alors elle évalue le degré d’autonomie d’une personne, par des jeux, ou la mémoire.

Certains ne savaient pas en quoi ça consistait, on s’est renseigné.

Défi nition du dictionnaire : du grec ergon, travail manuel : rééducation, réadaptation de l’autonomie.

En résumé, l’ergothérapie ça aide, ça fait du bien, mais c’est compliqué à défi nir.

La Gazette du Foyer, Avril 2012. 13

Métier du jour :

La France a des espoirs de médailles ; avec Laure Manaudou qui après deux ans d’absence est revenue au premier plan en se qualifi ant pour les J.O.

Espérons que le temps sera clément, mais de toute façon pour la natation, cela n’est pas dérangeant !

Les petites mains ont travaillé, elles ont confectionné des petits paniers chocolatés « MIAM !! MIAM ! » Tout a été mangé.

Les cuisiniers nous ont gâtés en nous préparant un bon repas. Le gâteau était délicieux, une cloche dégustée par « les autres

cloches » !!

Nous avons une pensée émue pour ceux qui nous ont quitté au sein de l’EHPAD, avec qui nous avons partagé de bons moments…

Pâques est passée à l’EHPAD

Vendredi 13

En ce jour de chance, chacun a donné son numéro, voici notre combinaison gagnante :

20 ; 23 ; 25 ; 22 ;

28 ; 12 ; 03

Beaucoup de vin (on ne boit que ça ! rires)

Mais cela ne veut rien dire, on peut gagner, et on arroserait ça de muscat, et même de champagne !!

Bonne chance !

J.O de Londres 2012

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A la suite de mon hospitalisation, j’ai pu constater la sollicitude de plusieurs personnes du foyer. Tout d’abord, à la clinique, j’ai eu l’agréable surprise de la visite de Janie Jourdain. Puis lors de mon séjour à la clinique Monié, Francine

est aussi venue me voir, j’ai été ravie de sa visite. Mais surtout, tout au long de ces semaines diffi ciles, j’ai été soutenue par de nombreux coup de téléphone ou courrier qui me remontaient le moral: Suzon, Andrée, Denise, Fernando, Pierre, Janie,

Mireille. C’est tellement agréable de constater que pendant les moments diffi ciles, vous n’êtes pas seule et vous pouvez compter sur les amis. A tous ceux qui m’ont soutenue merci mille fois de votre gentillesse qui a été tellement importante pour moi !

Georgina Chastel

Aujourd’hui, cette expression signifi e avoir un nom diffi cile à prononcer ou à retenir. Son origine est assez surprenante. Elle provient en effet d’une époque où lorsqu’une personne était perdue et devaient demander le gîte à des inconnus, il valait mieux

pour elle qu’elle ait un nom à résonance ‘’chrétienne’’ pour que quelqu’un accepte de lui offrir un endroit où passer la nuit. Il en était de même dans les auberges où les personnes dont le nom

était le plus bourgeois avaient le plus de chances d’obtenir une chambre. En revanche les autres devaient dormir dehors. Le sens de l’expression est aujourd’hui différent, même si elle a toujours une valeur assez négative. L’armée

napoléonienne serait une autre origine possible. Elle était composée de nombreux soldats recrutés lors des campagnes à l’étranger. Lors des stationnements dans les villes, les habitants étaient tenus d’héberger les offi ciers titulaires d’un billet de logement. Certains de ces offi ciers avaient des noms de consonances étrangères, ils pouvaient passer pour des ennemis. On disait qu’ils avaient des noms à coucher dehors.

Auteur inconnu

14. La Gazette du Foyer, Avril 2012

Avoir un nom à coucher dehors

Un grand merci

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Mesdames et Messieurs les Résidants.

Le courrier que vous souhaitez envoyer par la poste doit désormais être remis a l’accueil.

Veuillez ne plus rien déposer dans les boîtes aux lettres.

Vous en remerciant.

La direction.

Les Infos du Foyer

La Gazette du Foyer, Avril 2012. 15

Agenda

Jeudi

24

Mai

Sortie au Mas St PuelleS, visite de poterie, départ 9h retour 17h30,Prendre pique-nique. Les places son limitées. Plus de renseignements auprès de Fernando.

Jeudi

17

Mai

Ascension. L’accueil du foyer sera fermé au public.

Mardi

1

Mai

Fête du travail. L’accueil du foyer sera fermé au public.

Mardi

8

Mai

Victoire 1945. L’accueil du foyer sera fermé au public.

Mardi

15

Mai

14h30. 7ème édition du «Thé au Ciné», au cinéma l’Autan, à Ramonville. Séance cinéma «La Délicatesse», suivie d’un goûter offert. Inscriptions à l’accueil.

Lundi

28

Mai

Lundi de Pentecôte. L’accueil du foyer sera fermé au public.

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16. La Gazette du Foyer, Mars 2012

Passe temps

Solution numéro précèdent

1 A été construit à partir de 1514 en Indre-et-Loire (illustration). 2 Gentilhomme campagnard. On y apprend à travailler. Squatteur de pelage. Outil pour le dessin. 3 Exerçice. Bagnole. Appellation royale. Se fi t du mauvais sang (se...). 4 Leur saveur est proche de celle de l’artichaut. Organisme vivant ayant besoin d’air ou d’oxygène. 5 Fin d’infi nitif. Paru. Patrie d’Abraham. Fréquente les routes en hiver. 6 Poète. Grosse patinoire. Ne pousse pas sur la précédente.. 7 Ancêtre de la vache. Propre au pédant. Points opposés. Partie d’une bande de fréquence. 8 Fidèle à ses serments. Symbole d’un gaz rare. 9 Ecole de grands. Protège le doigt d’une petite main. Soignés.10 Fut à l’origine. Signes de

ponctuation.11 Epreuve. Mot de passe. Possède. 12 Plus. Enzyme. Se rend. 13 Moquerie. Regardiez au-dessus. Empoché. 14 Grave défaut pris à l’envers. Parfaite. Gros et bas. 15 Rapiat. Porter préjudice. 16 Attire l’attention en marge. Fixat. Points cardinaux. 17 Plante du Mexique. Midi. Fait la queue. Chiffres romains. 18 Monsieur indien. Marais salant. Pronom. Petit serpent sans queue. 19 Subterfuge. Pliées de rire. 20 Poisons. Point géographique. Assommé.

A Habitation du Loir-et-Cher. Partie d’adresse. B Respecter. Expression de chenapan. Tourmente. C Note moyenne. Mauvais pli. Pianiste romantique disparu. Promènent les touristes.

D Imitation de sein. Fesse. Acquisition. E Instrument chirurgical. Insipide. Peut s’avérer être à perte de vue. F Ventila. Apparaît le premier dimanche de janvier. Vil. G Pendu la tête en bas chez le boucher. Reçu. H Dette. Teinture issue de la noix. Cube à points. On y conserve l’art. I Saint normand. Le sein du sein. Revêtements de voirie. J Frappent de stupeur. Pâté urbain. Interjection tennistique. K Chance. Largeur de papier peint. Unité de dose de rayonnement ionisant. On y gît au cimetière. L Abouta. Loin du démon. M Ignorant. Enregistrement pénal. Aléa. N Abréviation pour pièce de musique. Fait saillie sur un ventre musclé. Réserve

d’animaux. Par conséquent. O A découvert la dynamite. Violons. Religion au Brésil. P Suer. Ville de l’Oise. La vache y broute. Tête de missile. Q Manqua. Crustacé. Se déroule autour du stade. R La fée verte. Utiles pour labourer. S Do. Pont de Paris. Lettre grecque. Lettres manuscrites. T Blanc d’Espagne. Harassement. Berné.