laGazette DISTRIBUTION TOUS MÉNAGES · Le nouveau logo des Médié-vales a également été...

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L’Office du tourisme de Fully ouvre son album au public. Il met en lien surson site pas moins de 1500 photos en haute résolution que l’on peuttélécharger gratuitement. L’ancien municipal CAMILLE CARRON, à la basede ce projet, et le directeur de l’office ERIC HAMON sont heureux de met-tre en lumière le magnifique patrimoine culturelle de leur commune. > 16

Images en stock...

Piqûre de «vouipe» 2Locales 3-5-7Agenda 15La mode bagnarde... 20Fully: finale de volley 25

RencontreLAURE RAMUZ | Pas-sionnée de livres, elle aouvert une librairie àFully. Simplement pourparager le bonheur delire. > 8

SpectacleEMMANUEL THÉTAZ |Son école de théâtre Lepetit parisien a déjàtrouvé son rythme decroisière. Mélange degénérations sur la scèned’Orsières. > 12

PolitiqueLÉONARD BENDER | Ilrelève le défi du Partilibéral radical en se lan-çant dans la course auConseil d’Etat valaisan.

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BIMENSUEL DE MARTIGNY, ENTREMONT JGA 1920 Martigny | No 4 Vendredi 8 mars 2013

la GazetteDISTRIBUTION TOUS MÉNAGES

2 LOCALE La Gazette | Vendredi 8 mars 2013

PIQÛRE DE VOUIPE

APRÈS LE CHEVAL,LE PORC…Un laboratoire bernois a trouvé de la viande de porcdans des kebabs vendus en Suisse et, logiquement, leConseil central islamique s’est dit choqué par ces résul-tats. Nous, on a appris une bonne nouvelle: il y a de laviande dans un kebab?..

BIEN LOIN DES QUOTAS…La ville de Genève va recruter cet été 4 femmesbalayeuses de rue, qui travailleront aux côtés de 330hommes. Voilà un pas de géant vers l’égalité de traite-ment…

FAUT SAVOIR RELATIVISEREn Russie, Gérard Depardieu est domicilié à la rue de laDémocratie… et certains s’étonnent que ce mot existedans ce pays… Y’a bien le Musée des sciences à Paris!

ATTENTION AUX MOTS!Un patient anglais de 48 ans, qui souffrait d’un cancerdu testicule s’est fait retirer le mauvais… En fait ils’est fait retirer le bon…

Marcel Gay

Un parfum d’OrientSAILLON | On prépare déjà les Fêtes médiévales de 2015...La 8e édition des Fêtes médiéva-les de Saillon , qui aura lieu du 9au 13 septembre 2015, fera la partbelle aux senteurs et animationsvenues d’Orient. «D’Orient etd’Occident» sera en effet lethème principal de la manifesta-tion.

LE COMTE VERT...Le comité, présidé, par Yan-

nick Broccard, s’est déjà mis autravail. Après les «Jeux et Mystè-res» de 2007 et la nourriture en2011, c’est donc l’Orient qui sera àl’honneur de la 8e édition. Cettethématique sera illustrée au tra-vers du voyage merveilleux etsymbolique d’Amédée VI de Sa-voie, dit le «comte Vert». Ce der-nier s’est engagé en 1366 dansune croisade pour secourir soncousin Jean, empereur de Cons-tantinople. Avec lui, la fleur de la

chevalerie romande, dont uncertain… Thomas de Saillon. LesFêtes médiévales feront souvenirde cette figure marquante duMoyen Age, du levant oriental aucouchant occidental.

DE NOUVELLES SAVEURS«Des animations spéciales sur

le thème de l’Orient seront misessur pied», promet le président.Comme en 2011, l’aspect culi-naire sera particulièrement soi-gné. Les cuisiniers des Fêtes mé-diévales s’inspireront dequelques-unes des plus succu-lentes recettes orientales afin defaire découvrir de nouvelles sa-veurs aux visiteurs. Le bourg mé-diéval fleurera donc bon les épi-ces!

Le nouveau logo des Médié-vales a également été présentélors de l’assemblée de La Bayar-

dine, organisatrice de l’événe-ment. Ce dernier met en scèneles principaux symboles duSaillon médiéval: le donjonBayart et la fauconnerie, l’unedes activités phare du groupemédiéval de Saillon.

Impressum: tirage certifié REMP/FRP:27413 | Rédaction: tél. 027 720 50 70 |www.lagazette.ch | E-mail: [email protected] | Marcel Gay, rédacteur en chef| [email protected] | Régie desannonces: Publicitas, avenue de la Gare 34,1950 Sion | Tél. 027 329 51 51 | Fax 027323 57 60 | [email protected] | Impres-sion: centre d’impression des Ronquoz S.A.Sion. | Editeur: Stéphane Estival, Imprime-rie Beeger S.A. Sion

Dieu est une fêteLECTURE | Livre de François-Xavier Amherdt.

Après un premier tome consacré auxcycles de l’Avent, de Noël, aux fêtes deMarie et des Saints (Dieu est une fête I),voici le second volume de méditationsbibliques que l’abbé Amherdt consacreau Carême, à la Semaine sainte, à Pâ-ques, au temps Pascal et à plusieurs so-lennités de l’année (Trinité, Saint Sa-crement, Rogations, Croix glorieuse,Christ Roi) et aux dimanches thémati-ques, comme le Jeûne fédéral, la Mis-sion universelle et la Journée des peu-ples. Le nouvel ouvrage de l’abbéAmherdt rassemble des articles - cer-tains sont inédits - parus dans des re-vues et magazines religieux et des jour-naux romands. Son but est d’offrir auxmembres des assemblées chrétiennes,aux prédicateurs, animateurs et à toutepersonne intéressée, un regard neuf, àla fois frais et profond, sur les grandesfêtes de l’année liturgique. Les ré-flexions de l’abbé Amherdt sont accessi-bles à chacun. Les textes s’inspirentsouvent de l’actualité, font référence à

la vie quotidienne ou à l’expériencepastorale du prêtre. L’auteur fait parfoisappel à des anecdotes ou à des méta-phores pour mieux exprimer et incar-ner son message.

«Dieu est une fête - Tome II». François-XavierAmherdt. 2013, 319 pages. Editions Saint-Augustin àSt-Maurice.

Vivement septembre 2015! HOFMANN

La Gazette | Vendredi 8 mars 2013 LOCALE 3

Les Conseils municipaux de Saxon, Charratet Fully ont bénéficié d’une présentation dé-taillée du projet, qui a ensuite fait l’objetd’une information aux assemblées primairesde Saxon et Charrat. Potentiel et stratégie duValais dans le domaine des énergies renou-velables, premier bilan de production del’éolienne Adonis de Charrat, rapport d’im-pact, bénéfices des communes partenaires,etc. Transparence et responsabilité ont guidéla démarche de ValEole tout au long de ceprocessus. Un choix récompensé. «Lesconseils et assemblées primaires de Saxon etCharrat ont réservé au projet un accueil trèspositif», se réjouit Bernard Troillet, présidentde ValEole. A Fully cependant, le Conseilcommunal n’ayant pu se déterminer sur lePlan d’aménagement détaillé, le conseild’administration a choisi d’abandonner l’éo-lienne située sur la commune.

50% DES BESOINS DE CHARRATMise en service fin juillet 2012, l’éolienne

de Charrat est non seulement bien acceptéepar la population locale mais affiche de sur-croît une belle activité: entre août et décembre2012, pas moins de 2,1 millions de kWh ontété produits, un résultat conforme aux prévi-sions. Sur l’année, avec l’équivalent d’environ2200 heures à pleine puissance, l’estimations’élève à 6,5 millions de kWh, soit plus de lamoitié des besoins de la commune de Charrat.Lorsque les cinq éoliennes seront en fonc-tion, ValEole estime que 15% de la consom-mation globale des six communes actionnai-

res seront couverts. Une proportion d’énergierenouvelable remarquable.

LE VENT DU MONT-D’OTTAN«Adonis bénéficie d’un régime de vent diffé-

rent de celui de Mont-d’Ottan (Martigny,2008) ou de Cime-de-l’Est (Collonges-Doré-naz,2005)», explique Paul-Alain Clivaz, ingé-nieur et responsable du département éner-gies renouvelables chez SEIC-Télédis,actionnaire de ValEole. «Certains s’étonnentde voir l’éolienne de Charrat et celle de Marti-gny tourner à des périodes différentes, maisqu’ils se rassurent, c’est normal! A Charrat,l’éolienne fonctionne essentiellement grâceaux thermiques remontant la vallée duRhône. Elle tourne donc moins souvent, maisen revanche elle est très vite en pleine puis-sance.»

PROCHAINES ÉTAPESLa prochaine étape du parc Grand Chava-

lard est la finalisation du dossier, en particulierdu rapport d’impact sur l’environnement oùtoutes les nuisances éventuelles liées aubruit, à l’ombre portée des pales, au paysage,aux milieux naturels ou encore aux oiseaux etaux chauves-souris ont été étudiées dans ledétail, et des mesures prises pour limiter cesimpacts. Ce plan sera ensuite soumis à l’ap-probation des Conseils municipaux puis desassemblées primaires des communes deCharrat et Saxon, avant d’être transmis auConseil d’Etat pour homologation.

Journées «portes ouvertes» prévues en avril.

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En plein régimeVALEOLE | L’éolienne de Charrat a le vent en poupe...

Bernard Troillet, président de ValEole, et Paul-Alain Clivaz, ingénieur, sont heureux du premier bilan de l’ins-tallation de Charrat. LDD

DE TOUT UN PEU

LA SANTÉ DES PMEAujourd’hui, plus que jamais, l’objectif desPME valaisannes est de rester compétitives surle plan local et national déjà. Seuls des outilsinformatisés peuvent permettre ce gain d’effi-cacité, attendu par de plus en plus de partiesprenantes. Pour découvrir les solutions stan-dards de nombreuses entreprises à succès(ERP, CRM, GED, POS, GPAO, VOIP, etc.) etobtenir les meilleures offres tout en dialo-guant avec des spécialistes dans de nombreuxdomaines, rendez-vous à deux pas de chezvous:Business Roadshow 2013 à l’Hôtel Vatel, Cen-tre du Parc, Martigny, le jeudi 14 mars, de 10à 18 heures, non-stop. Entrée libre.Cette expo itinérante centralise la plupart dessolutions standards à destination des artisans,indépendants, PME et PMI. Annoncez d’ores etdéjà votre visite sur www.br13.ch, le nombrede places est limité.

NOUVEAU DIRECTEUR TMROptant pour la solution interne, le conseild’administration de la compagnie a nomméMartin Von Kaenel au poste de directeurgénéral des Transports de Martigny & Régions.Ingénieur de formation et au bénéfice d’uneformation post-grade en gestion d’entreprise,Martin Von Kaenel est âgé de 45 ans. Il a,notamment, travaillé comme responsabletechnique du trafic voyageurs auprès du BLSet en tant que directeur de projets chez Bom-bardier. Il a rejoint TMR le 1er juin 2011. Dotéd’une expérience de vingt ans dans les domai-nes du transport public et de l’industrie ferro-viaire internationale, il fera bénéficierl’entreprise de ses larges connaissances.Actuellement directeur technique de TMR,Martin Von Kaenel prendra officiellement sesfonctions le 1er septembre prochain. Il succé-dera à Raymond Carrupt qui prendra sa retraiteaprès plus de dix ans passés à la tête del’entreprise.

4 PUBLICITÉ La Gazette | Vendredi 8 mars 2013

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Dernièrement, la station d’Ovronnaz s’esttransformée en un véritable Far-West. Uneruée vers l’or à Ovronnaz? Non, la fameusebalade gourmande nocturne du Lucky Lukein the Dark qui vivait sa 3e édition.

UNE FORTE PROGRESSIONL’édition 2013 se termine sur un nouveau

record. En effet, ce n’est pas moins de520 cow-boys marcheurs qui se sont retrou-vés sur le parcours gourmand proposé par lastation. Une tendance? De plus en plus d’en-treprises choisissent cette manifestation afind’organiser une sortie différente, ludique etgastronomique pour leurs employés. La pré-sence de plus de 15 entreprises en est lapreuve. Familles, clubs sportifs et groupesd’amis composent la grande majorité des au-tres participants.

DES PRODUITS DE QUALITÉL’excellente collaboration entre les vigne-

rons-encaveurs de Chamoson, de Leytron etSaillon a permis aux participants de dégusterdes crûs exceptionnels tout au long du par-cours.

L’accord des mets et vins fut particulière-ment réussi. Croûtes aux champignons,soupe campagnarde et son fromage d’alpage,saucisse à l’humagne et polente ainsi qu’unenote de douceur grâce à de magnifiques ver-rines: ce menu a fait la part belle aux artisansde la région et aux produits frais.

UN GRAND CIRQUE...La troupe MAKADAM de Sion a emmené

les participants dans l’univers des grands cir-ques itinérants américains. Démonstrationde lasso, acrobaties, magies et poker ont sucombler les attentes des petits et grands. Lenuméro final, sous la tente principale, a cou-pé le souffle au très nombreux public.

Les offices du tourisme de Chamoson etOvronnaz ainsi que le Centre nordique tirent

Record de la balade gourmandeOVRONNAZ | Quand Lucky Luke change son foulard contre un tablier de cuisinier...

L’or bleu sur la table...BRUSON | Le Rotary organise le 22 mars une soirée sur le thème de l’eau.

Dans le cadre de la Journée mondiale del’eau, le Rotary Verbier-Saint-Bernard orga-nise une soirée ouverte au public, le 22 mars,à 19 heures, à la salle polyvalente de Bruson.Au programme, un film et des conférences.La réalisatrice Fatima Amaudruz présenterason film «Faiseur d’eau». Puis, plusieursconférenciers prendront la parole: RobertBolognesi, météorologue et glaciologue, YvesChristen, ancien président du Conseil natio-nal, abordera le thème «Quelle économiepour l’eau» et Jean-Edouard Buchter déve-loppera son projet de reverdir le Sahara… Cedernier a du reste publié un livre sur le sujet.

REVERDIR LE SAHARAJean-Edouard Buchter veut reverdir le Sa-

hara. Cet ingénieur affirme que le réchauffe-ment climatique est irréversible. Et la migra-tion aussi. L’irrigation des déserts est lemoyen de conjuguer la création de puits decarbone et des zones vertes bénéfiques. LesTerritoires nouveaux pris sur le désert n’em-piéteront pas sur les zones habitées et pour-ront servir de terres d’accueil. Reverdir le Saha-ra, c’est la reconquête des zones désertiques

du Sahara pour y aménager des terres cultiva-bles! Ces terres irriguées seraient destinées àaccueillir les réfugiés climatiques et d’autresréfugiés. Une telle entreprise ne peut allersans le développement d’un concept: la ci-toyenneté mondiale. Ces deux pôles sontdestinés à se développer mutuellement et

progressivement. Ce livre expose une pre-mière approche d’une telle possibilité. Il sug-gère un effort colossal, où chacun aurait saplace et qui débouche sur un avenir qui peutêtre radieux.

Soirée ouverte à tous. Entrée libre.

L’eau c’est la vie! Alors il faut tendre la main à ceux qui n’en ont pas et le Rotary de Verbier entend sensi-biliser davantage la population à ce problème. LDD

donc un bilan très positif de cette nouvelleédition.

La 4e édition est d’ores et déjà prévue avecde nombreuses nouveautés.


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Dans les vignes«BARRY» | Le célèbre chien vous emmène à ladécouverte du magnifique vignoble valaisan.

Quand Barry se transforme en guide… le voyage devient une partie de plaisir. FONDATION BARRY

La Fondation Barry organise des randonnéesavec les saint-bernard sur les chemins du vi-gnoble valaisan. Une expérience aussi agréa-ble qu’unique: à cette occasion, les partici-pants pourront non seulement caressernotre chien national mais aussi le tenir enlaisse. Comme il y a déjà plus de soixante ans,les chiens de l’hospice passent les mois d’hi-ver dans la vallée du Rhône. Durant la jour-née, on ne les rencontre cependant pas qu’auchenil de la Fondation Barry ou au Musée etChiens du Saint-Bernard» mais aussi enpleine nature. En mars et en avril, les person-nes intéressées auront la possibilité d’ac-compagner, chaque mercredi et samedi, ceschiens impressionnants au cours d’une ma-

gnifique randonnée. Les promenades de 90minutes empruntent les charmants cheminsdu vignoble aux alentours de Fully. Une expé-rience particulière est bien évidemment lecontact direct avec les saint-bernard. «Qui nevoudrait pas un jour caresser un des légendai-res chiens du Grand-Saint-Bernard et le tenir

en laisse?» se demande en souriant CarineZamprogno de la Fondation «Barry», avantd’ajouter: «D’ailleurs, la question s’envole àl’instant-même où l’on plonge son regarddans les yeux attendrissants d’un Barry. Lespersonnes participant aux randonnées ne se-ront toutefois pas seulement enthousiasméespar les saint-bernard mais aussi par le pay-sage enchanteur», précise la collègue gar-dienne d’animaux Corinne Evéquoz. Enfin, lavisite du chenil de Martigny complétera l’of-fre. Ce sera l’occasion pour les visiteurs dedécouvrir un peu du quotidien des chiens etpeut-être même des chiots.

INFOS PRATIQUESQuoi: Randonnée de 90 minutes.Quand: En mars et en avril, tous les mercredis et samedisRendez-vous: A 14 h au chenil de la Fondation Barry (routedes Chantons 52, 1920 Martigny)Participants: Au maximum 10 personnes (minimum 6)Prix: Adultes Fr. 45.–, enfants de 6 à 16 ans accompagnés d’unadulte Fr. 9.–, enfants de < 6 ans gratuit, familles (2 adultes et2 enfants) Fr. 99.–.Inscription: Il est recommandé de réserver assez tôt auprès dela Fondation Barry: soit par téléphone au 027 722 65 42 oupar e-mail à [email protected]

MARTIGNY

JOUER AU SCRABBLEVous qui aimez les jeux de lettres et jouer auscrabble, voilà le moyen de progresser rapide-ment. Le Scrabble Club de Martigny vousaccueillera avec grand plaisir.Il vous accompagnera, vous guidera lors de vospremières parties et vous conseillera pour vosentraînements personnels. Simple amoureux desmots ou compétiteur acharné, jeunes ou moinsjeunes, que vous souhaitiez enrichir votre voca-bulaire et booster vos neurones ou simplementvous distraire en compagnie de personnes parta-geant la même passion, vous trouverez votreplace au sein de ce club. Jouer en club au lieu derester chez soi permet de découvrir la méthodeduplicate, de créer une certaine forme d’émula-tion stimulante pour l’esprit. Vous y serez égale-ment informé de toutes les activités prévues unpeu partout: si vous vous prenez au jeu, vous netarderez pas à goûter aussi à la compétition et ily en a pour tous les âges et tous les niveaux.Dans tous les cas, un seul moyen de vous faireune opinion est d’essayer!Tout le monde a débuté un jour. Il est probablequ’au début vous ne finirez pas parmi les pre-miers, mais vous ne serez pas moins bien reçudans notre club pour autant et vos progrès vien-dront rapidement après quelques mois de prati-que. La formule «duplicate» est une méthode dejeu éliminant la part du hasard aux tirages etdonnant les mêmes chances à tous les partici-pants. Si vous savez jouer au scrabble classique,vous saurez aussi jouer en duplicate et vous netarderez pas à privilégier ce mode de jeu!En rejoignant notre club le mardi à 20 heures auMotel des Sports à Martigny, vous pourrez vousmesurer à d’autres joueurs, participer à des tour-nois nationaux ou internationaux ou simplementpasser un bon moment avec des amis.N’hésitez pas! Venez, juniors ou seniors, avecvotre jeu, découvrir sans engagement, le scrab-ble duplicate!

Renseignements au 027 722 33 64.

«Qui ne voudrait pas unjour caresser un des-cendant de «Barry»?»

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L’art

du sport chic

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«Les personnes neseront pas seulemententhousiamées par lesSaint-Bernard»

8 RENCONTRE La Gazette | Vendredi 8 mars 2013

Une belle histoire...

Laure Ramuz est heureuse au milieu de ses livres. MARCEL GAY

M A R C E L G A Y

Ce n’est pas tous les jours que l’on a la chanced’annoncer l’ouverture d’une librairie… alorson en profite pour aller à la rencontre de cettepersonne courageuse, pour ne pas dire témé-raire. Laure Ramuz nous attend dans son uni-vers fait de livres et autres illustrations. Elle estheureuse de toucher le papier, de caresser ladoublure, de mettre en évidence certains ti-tres, de trouver une place pour chaque ou-vrage. Pour le moment, elle ne se pose pas dequestions sur les aspects économiques, lais-sant libre cours à sa passion et son envie de lapartager. «Une librairie est un commerce bienparticulier qui se rapproche plus d’une vraiedémarche culturelle, éducative, informative etfinalement passionnelle que d’une simple acti-vité commerciale mercantile.» Elle a raison. Etnotre entretien va le confirmer.

Afin de faire mieux connaissance, on osevous demander quelques mots sur vous,votre parcours?

Je m’appelle Laure Ramuz, mariée à Pierre-André Ramuz et nous avons trois enfants.J’habite Charrat et j’ai grandi à Fully.

Votre mari ne serait-il pas par hasard unchampion d’athlétisme?

Il se défend pas mal, en effet. D’ailleurs, nousnous sommes rencontrés sur les pistes d’athlé-tisme car, à l’époque, je faisais aussi du sport.

Laissons de côté le sport pour aborder laraison de notre rencontre: les livres! Com-ment est née votre passion pour la lecture?

Depuis environ dix ans, je pratique le métierde libraire. Un métier? Une vraie passion enréalité. La littérature, la lecture pour le plaisir,la chose écrite m’ont toujours fascinée. Pourmoi, les mots imprimés ou manuscrits onttoujours eu un charme particulier. A la diffé-rence de la spontanéité de la parole, écrire re-lève d’une intention réfléchie qui m’a tou-jours paru plus intéressante.

On peut aimer lire sans avoir envie des’engager dans une aventure délicatecomme la gestion d’une librairie…

Vous avez raison. Mais j’ai toujours beau-coup lu et aimé tous les endroits où l’ontrouve des livres, par exemple les librairies etles bibliothèques. Je suis également, en pa-rallèle, responsable de la bibliothèque deCharrat. J’apprécie ce contact avec les en-

fants et les gens de mon village que je peuxdévelopper grâce à mes fonctions au sein de labibliothèque.

D’accord mais vous ne nous avez pas dit pour-quoi avoir ouvert Une Belle Histoire?

Lorsque j’étais petite, au centre du village,une papeterie-librairie était installée depuisdéjà de nombreuses années. C’était là quenous, les écoliers, allions nous fournir encrayons, gommes et livres. C’est un peu parhasard que vers la fin de l’année 2012, j’ap-prends que ce commerce va définitivementfermer ses portes. Ayant toujours désiré ou-vrir ma propre librairie, je n’ai pu résister àcette opportunité. Un local que j’avais si sou-vent arpenté enfant était désormais disponi-ble pour réaliser mon propre projet. Une his-toire assez amusante dans le fond.

Si vous deviez résumer en deux phrases ce quivous motive le plus dans le métier de libraire?

La lecture se partage et c’est cela que j’aimeentre autres choses dans mon métier. Pouvoirfaire découvrir une bonne lecture à quelqu’unest toujours très revalorisant et stimulant.

Parlez-nous un peu de votre librairie! Enquoi se démarque-t-elle?

Elle remplit d’abord les missions de based’une librairie générale et c’est logique. Mon

idée est de créer cependant deux rayons par-ticulièrement mis en valeur, la jeunesse et lerégional. Le régional, parce que ma librairiese situe dans un village qui a une forte imageculturelle ainsi qu’un climat et un paysagetrès avantageux. Et c’est bien dans les petitsétablissements que les ouvrages régionauxpeuvent être le mieux mis en valeur. Unebonne manière également de défendre nostalents littéraires romands!

Et le rayon jeunesse?Je souhaitais absolument développer cerayon pour plusieurs raisons. Tout d’abord,parce que dans le monde de l’édition, il y aune production très prolifique, notammentau niveau de l’illustration. C’est un secteur enpleine ébullition. Que ce soit dans les al-bums, les documentaires, les livres d’activitéset les ouvrages de fiction, l’imagination, l’in-ventivité et l’originalité des créateurs de li-vres jeunesse ne sont plus à démontrer. Lesenfants aiment les livres, n’en déplaise auxoiseaux de mauvais augure qui monopoli-sent nos écrans de télévision en nous bassi-nant avec le fait que les jeunes ne s’intéres-sent plus à rien.

Vous êtes donc persuadée que votre enseigneest non seulement utile mais nécessaire?

Oh oui! La librairie a son rôle à jouer dans le

LAURE RAMUZ | Passionnée de lecture et amoureuse des livres, elle a

La Gazette | Vendredi 8 mars 2013 RENCONTRE 9

ouvert une librairie à Fully.

monde d’aujourd’hui, un rôle social et culturel. Mon sou-hait est de donner vie à une petite librairie conviviale etsympathique où les gens de tous âges et de toutes condi-tions trouvent leur bonheur. Un lieu attentif aux souhaitsde la clientèle. Bref, de quoi avoir quelques défis à réaliserpour le futur...

Et pour conclure, pouvez-vous nous dire quelques motssur les animations prévues?

Afin de mettre davantage de vie dans la librairie, je sou-haite organiser ponctuellement des animations. Pourl’instant, une activité est déjà proposée chaque mercredide 16 h 30 à 17 h 30 pour les enfants (âge minimum:4 ans). Super Mammy, accompagnée de Pétolon et Zé-phira, vient leur lire de merveilleuses histoires. A ne pasoublier également mon site internet où chaque mois, jepropose des critique de nouveaux ouvrages (en fictionadulte, en jeunesse et en format poche) et où vous pouvezégalement me passer directement vos commandes.

Une Belle Histoire, rue de l’Eglise 41 à Fully, 027 565 51 03.www.bellehistoire.ch

Un espace lumineux et tranquille au cœur de Fully. MARCEL GAY

La Commission d’intégration de Fullypropose en partenariat avec l’AsoFyune exposition sur le thème de bâtirun village ensemble en Lego. Unevingtaine de classes primaires de lacommune, soit un peu plus de 380 élè-ves, construisent des ponts, une gare,un coin camions, une église, une mos-quée, un parc, des routes. Durant la se-maine contre le racisme, du 20 au27 mars, des activités seront égale-ment réalisées en classe par les ensei-gnants (film et fiches) pour traiter aumieux le sujet du racisme. L’objectifprincipal est de sensibiliser les enfantssur les discriminations qui existent.

L’exposition marquera le travail ac-compli des élèves pour assembler lespièces et former plus qu’un grand vil-lage. Le dimanche 24 mars rassemble-ra enfants, adultes et aînés, à la belleUsine, de 10 à 18 heures.

Entrée libre, jeux et film à disposi-tion, bon accueil garanti pour toutesles générations!

Des Lego contre le racisme...FULLY | Vingt classes primaires vont construire un village et parler des discriminations.

Les élèves de Fully ne construiront pas des robots mais un village en Lego. MAMIN

La Gazette | Vendredi 8 mars 2013 SPECTACLE 11

Bienvenue à bord...VOLLÈGES | L’équipe fanion vogue en eaux calmes. Mais le souper de sou-tien promet quelques vagues… le 23 mars prochain. Réservez vos places!

Chaque année, le souper du FC Vollèges offre une ambiance à nulle autre pareille... LDD

M A R C E L G A Y

C’est un rendez-vous incontour-nable…Un peu comme la jour-née du four à pain ou la fête de labière. Une rencontre orchestréepar des amateurs de foot et dessupporters. Un amalgame quipermet de parler de foot, un peu,de se défouler, beaucoup, et derire aux éclats toute la soirée. Voi-là pourquoi la soirée du FC Vollè-ges attire toujours plus de cu-rieux. On peut y participer poursoutenir la première équipe quipointe au 5e rang de troisième li-gue mais surtout un club forma-teur, pour partager un bon repasou simplement pour passer unebonne soirée. Autant de raisonsde rejoindre le bateau…

AVEC BASTIEN CRETTONCette année, c’est l’humoriste

Bastien Cretton qui tiendra la ve-dette avec son spectacle «Fautpas se sentir visé!» Il le résume

ainsi: «Pourquoi eux et pas moi?»Voilà ce que je me dis lorsque jeregarde une émission de téléréali-té. Je me présente: Bastien Cret-ton, 20 ans, Valaisan et jaloux dela gloire que remportent ces gens,du jour au lendemain, grâce àune simple émission de téléréali-té. «C’est vrai, ils ont quoi de plusque moi? J’ai aussi des problèmesdans ma famille. Moi aussi je suisné dans ces années où la technolo-gie nous rattrape. Et j’ai autant depeine à me trouver une petiteamie qu’à passer mon permis! … »Mais attention, je parle de moimais certaines généralités ne se-ront pas à l’abri. Donc surtout…Faut pas se sentir visé !»

A voir donc le 23 mars pro-chain à Vollèges. A déguster unplat valaisan en entrée, suivi de la

fondue chinoise et d’une tourte àl’abricotine.

Réservations: jusqu’au samedi 17 marspar mail [email protected] ou auprès deChristophe Alter: 078 841 23 34.

«J’ai autant depeine à trouverune petite amiequ’à passer monpermis!»

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«Pourquoi euxet pas moi?»

L’humoriste Bastien Cretton animera lesouper de soutien du FC Vollèges. LDD

12 REPORTAGE La Gazette | Vendredi 8 mars 2013

Le Petit Parisien ne

Le théâtre est une belle école de la vie pour les enfants. LDD

M A R C E L G A Y

Il voulait simplement faire partager sa pas-sion de la scène, du théâtre en particulier. Auplus grand nombre. Foin de sélection parti-sane, de rencontre entre connaisseurs ou detroupe composée de comédiens avertis. Ledéfi d’Emmanuel Thétaz était de rendre pluspopulaire encore le théâtre. De faire montersur les planches celui qui en avait l’enviemais qui n’osait même pas imaginer le faireun jour. Il voulait aussi permettre aux comé-diens en herbe de parfaire leur formation, depasser la vitesse supérieure. En fait, servir lanoble cause du théâtre en ouvrant le rideausur un nouveau concept. Rencontre avec lecréateur et le moteur du Petit Parisien, pouren savoir un peu plus sur cette belle histoire.

Avec vous, les élèves ne se contentent pasde travailler dans l’ombre, ils ont le droitd’évoluer en pleine lumière…

Oui et on peut affirmer que l’école de théâtrele Petit Parisien se distingue par son côté inno-vant. Elle est la seule à permettre à l’élève,

après sa formation que l’on appelle un pro-gramme d’initiation, de passer au mode pro-duction.

On peut imaginer qu’il n’est pas simple deconvaincre les élèves de faire le grandsaut…

Cela dépend des élèves mais en règle géné-

Vendredi 31 mai 2013 - samedi 01 juin 2013Productions des enfants et adolescents (clas-ses d’enfants)Mercredi 19 juin 2013Auditions publiquesTravail final d’initiation et extraits des produc-tions futures. Tous les élèves adultes de l’école.Vendredi 27 – samedi 28 – dimanche 29 septem-bre 20131re partie: «C’était comment déjà ?» Une comé-die dramatique de Jean Bouchaud2e partie: «Ta geule, je t’aime». Une comédie deThierry Samitier. Vendredi 25 – samedi 26 –dimanche 27 octobre 2013En noir et blanc: Comédie dramatique de RolandMenardJeudi 05 décembre 2013Auditions publiquesProductions des classes d’enfants / travail finald’initiation / extraits des spectacles en prépara-

tion / production des enfantsTous les élèves de l’école (adultes et enfants).2014«La Salle de Bain» d’Astrid Veillon

RÉSERVEZ VOS PLACES!«Chat et souris», à voir les vendredi 15 mars à20 h; dimanche 17 mars à 17 h; lundi 18 marsà 20 h; mardi 19 mars (St-Joseph) à 17 h; ven-dredi 22 mars à 20h; dimanche 24 mars à 17h.Réservations: Boutique Bambou à Orsières,027 783 26 10. Le spectacle se déroulera à lasalle Echo d’Orny, à Orsières. Les places sontnumérotées.Pour tout savoir sur les cours donnés par lePetit Parisien:Emmanuel Thétaz au 079 549 75 28email: [email protected]

«Actuellement, 35 per-sonnes suivent noscours.» Emmanuel Thétaz

ORSIÈRES | L’école de théâtre d’Emmanuel Thétaz n’a pas tardé à trouver

Le metteur en scène Emmanuel Thétaz suit une for-mation en classe certificat au conservatoire. LDD

rale cela se passe naturellement. On attend lemoment opportun pour lui proposer dejouer. Et il faut préciser que la formation durequatre mois et qu’elle se termine par une au-dition publique qui est déjà un premiertest… L’apprenti comédien prépare un essaiou un extrait lui permettant de mettre en pra-

PROCHAINES PARUTIONS ET INFOS PRATIQUES

La Gazette | Vendredi 8 mars 2013 REPORTAGE 13

cesse de grandirson rythme de croisière. Lever de rideau sur un spectacle à succès…

Arrêt sur l’image dans la pièce «C’était comment déjà?». LDD Michel Bobillier et Nicolas Dorsaz, les principaux acteurs de«Chat et souris». LDD

tique les matières étudiées. Il présente sontravail lors de l’audition publique. Ceci luipermet également de mesurer ses aptitudes àaffronter un public.

Pouvez-vous résumer les étapes de formation?Le programme d’initiation se divise en troisparties. La première comprend la détentemusculaire, détente de l’esprit et la fixationde l’esprit. La deuxième aborde les techni-ques théâtrales qui vont du travail de la voix,des cinq sens, du geste, de l’improvisation à lamaîtrise de l’espace… Enfin la troisième serésume en la mémoire affective et senso-rielle, l’imagination, la fantaisie et lerythme… c’est ce que l’on définit comme lesmodes théâtraux.

Une fois la première partie terminée,l’élève passe un examen?

On n’aime pas le mot examen. Après l’audi-tion publique, le comédien dresse un bilan etchoisit de poursuivre avec le mode produc-tion. Selon le niveau de l’élève, trois degréssont possibles: le répertoire amateur; le ré-pertoire semi-professionnel ou le répertoireprofessionnel.

Votre école est ouverte à tous, cela signifieque les enfants peuvent aussi y participer…

Evidemment et 15 enfants répartis en troisclasses ont choisi le Petit Parisien. Les en-fants suivent la méthode pédagogique théâ-trale appliquée dans les conservatoires.

Cette méthode est évolutive, elle passe parl’éveil et la sensibilisation, la culture des 5sens, les techniques théâtrales ainsi quel’histoire du théâtre, l’approche du réper-toire et la découverte des auteurs célèbres.

Un mot sur les adultes…A ce jour, 20 adultes suivent nos cours. 18 ontterminé leur initiation et ont tous décidé depasser au mode production.Voilà pourquoi 5pièces sont actuellement en préparation. Lesdeux autres élèves sont actuellement en ini-tiation.

Vous vous occupez de tout et vous avezencore du temps pour vous former?

Les journées sont en effet bien remplies, lessoirées aussi. J’assure tous les cours pouradultes et enfants ainsi que les mises enscène. Concernant ma propre formation, jesuis actuellement en classe certificat au con-servatoire de théâtre, dans la classe d’AnneSalamin. Comme l’école travaille tous lessoirs de la semaine et que les enfants répè-tent le mercredi après-midi, ce ne sont pasles activités qui manquent. Mais quand onaime…

Alors entrons dans le vif du sujet avec unepièce programmée en mars déjà et quidevrait faire travailler les zygomatiques desspectateurs…

On présente dès le 15 mars «Chat et souris».C’est une comédie de Ray Cooney créée en

2007 à Paris, mise en scène par Jean-Luc Mo-reau et interprété notamment par FrancisPerrin. Cette pièce représente un réel défipour des comédiens amateurs. Comédie hila-rante et endiablée, le rythme imposé parl’auteur est tout simplement phénoménal.Le comédien en scène n’a pas droit au répitet doit maîtriser l’enchaînement des jeux, enplus de ses tirades et «coups de gueules». Laréalisation de cette œuvre saura offrir à unlarge public un moment de rires, détente etconvivialité.

Un mot sur l’histoire de la pièce?Je vous donne le résumé livré avec le ma-

nuscrit: Jean, chauffeur de taxi, mène unedouble vie méthodiquement organisée.Epoux de Mathilde à Montreuil, et de Char-lotte à Ivry, il alterne entre ses deux foyerssans éveiller de soupçons, jusqu’au jour oùses deux enfants, Alix et Guillaume, qui ne seconnaissent pas, chattent sur l’internet, dé-couvrent qu’ils ont de multiples points com-muns et décident de se rencontrer...

Et pour conclure le nom des comédiens quiseront sur scène?Il s’agit de Nicolas Dorsaz, Michel Bobillier,Claudette Droz, Carole Thétaz, Cédric Dar-bellay, Gaëlle Tornay et Steve Darbellay. Jeprécise encore que les décors sont de CaroleThétaz et les costumes de Sylvia Bobillier.

La Gazette | Vendredi 8 mars 2013 MÉMENTO 15

L’AGENDA DE LA RÉGIONRevue de Salvan. Les ultimesreprésentations de la Revue deSalvan 2013 des 15, 16 et17 mars affichant d’ores etdéjà toutes complet, le Théâtredu Vieux-Mazot a décidé dejouer les prolongations. Lemetteur en scène Raphy Jac-quier et son équipe remonte-ront ainsi sur la scène de lasalle José Giovanni le vendredi22 et le samedi 23 mars, à20 h 30. Réservations chezEmmy Jacquier au 027 761 11 38ou au 079 224 19 32.Concert à Charrat. La sociétéde musique L’Espérance, diri-gée par Cyrille Volluz, donneson concert annuel ce soirvendredi, à 20 h 30, à la sallepolyvalente.Concert à Saillon. Dimanche10 mars, à 17 h 30 au centrescolaire de Saillon, concertannuel de la fanfare La GrandGarde, placée sous la directionde Thierry Bobillier.

Concerts à Isérables etRiddes. L’Helvétia, dirigée parYves Sauthier, vous invite à cesdeux concerts annuels, le ven-dredi 8 mars, à 20 h 30, à lasalle de gymnastique d’Iséra-bles et le dimanche 10 mars, àla salle de l’Abeille à Riddes.Concert à Bovernier. L’Echo duCatogne, dirigée par MathieuDormia, donnera son concertannuel à la salle polyvalente le18 mars, à 20 h 30. Karaoké etspaghetti à gogo.Concert à Liddes. Dirigée parDidier Moret, la fanfare L’UnionInstrumentale de Liddes vousinvite à son concert annuel lesamedi 16 mars, à 20 h 30, àla salle polyvalente.Concert à Leytron. Samedi9 mars, à 20 h 30 à la sallepolyvalente du Complexe desMuverans, concert annuel de laPersévérance, sous la directionde Raymond Cretton.Concert au Bourg. La fanfaremunicipale Edelweiss de Martigny

donne son concert annuel cesamedi 9 mars à 20 h à la sallede gymnastique.Exposition au Bourg. Jean-Michel Guex invite IngridCanta et Evelyne Mettan à pré-senter leurs œuvres, peintureset céramiques, du 9 au16 mars, les jeudi, vendredi etsamedi de 17 à 20 heures et ledimanche de 14 à 20 heures.Vernissage le samedi 9 mars,de 17 à 20 heures. Rue duBourg 79.Librairie Des livres. Le ven-dredi 15 mars dès 17h, Claude-Alexandre Fournier présenteraet dédicacera son nouvelouvrage «Odette Fournier,sage-femme» aux Ed. Labor &Fidès à la Librairie Des livres etmoi à Martigny. Un ouvrage quirévèle une histoire de la nais-sance sur plus de quarante ansdans les Alpes valaisannes.»Les Lecteurs Complices vousattendent le mardi 12 mars àla Médiathèque de Martigny à16 heures. Le thème de la ren-contre «Autour de vos coupsde cœur».Loto des aînés à La Combe.Le club des aînés de Martigny-Combe organise un loto lemercredi 13 mars à 14 heures àla salle de l’Eau-Vive.Le Théâtre Alambic présente«La main qui ment» de Jean-Marie Piemme vendredi 8 marsà 20 h 30 et samedi 9 mars à19 heures. Avec PhilippeMorand, Anne Martinet, ChloéDe Grom et Romain Cinter.Réservations au 027 722 94 22.www.theatre-alambic.chSouper du FC Vollèges.Samedi 23 mars, le club defootball organise son tradi-tionnel souper. Cette année,les organisateurs ont invitéBastien Cretton qui présenterason spectacle «Bienvenue àbord». Au menu, la fondue chi-noise. Inscriptions:[email protected] ou auprèsde Christophe Alter:078 841 23 34.Disco sur glace à Martigny.Samedi 9 mars de 19 à 22 h, lapatinoire du Forum abriteraune soirée de disco sur glaceouverte à tous les amateurs deglisse de 3 à 83 ans. Une der-nière soirée est prévue lesamedi 16 mars 2013.

Tambour battant...Laurent Darbellay,un jubilaire au sourirecommunicatif.LDD

Ce vendredi 8 mars,l’Espérance de Charrat serasur la scène de la sallepolyvalente pour sonconcert annuel,à 20 h 30.Pour la première fois deleur histoire, les musicienscharratains joueront sous ladirection de Cyrille Volluz,un enfant de la société.

DÉCÈS� André-Bernard GROSS – Salvan, 1947� Alexandre FELLAY – Le Châble, 1966� Andrée MORAND – Martigny, 1922� Gervais PACHE – Bovernier, 1943� Gracianne GAY – Saillon, 1933� Marcelle FILIPPI – Fully, 1921� Mohamed BOUCHEKEUR – Bagnes, 1937� Alfred PORCHET-PASCHE – Saxon, 1922� Freddy FALLET – Vollèges, 1921� Henri HUBER – Isérables, 1928� Robert CRETTENAND – Fully, 1921� Albert BIRCHER – Le Châble, 1921� Angèle CANTA-PRODUIT – Evionnaz, 1927� Ida NYDEGGER – Fully, 1930� Robert CHAMBOVEY – Martigny, 1929

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POMPES FUNEBRESGilbert RODUIT

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dans la régiondu 20 février au 6 mars.

CINÉMASCORSOBOULE ET BILLSamedi 9 et dimanche 10 mars à 15 h.Comédie familiale d’Alexandre Charlot.VF Durée: 1 h 22. Dès 6 ansAU BOUT DU CONTEVendredi 8, samedi 9, lundi 11 et mardi 12 mars à20 h 30. Dimanche 10 mars à 17 h 30. Comédied’Agnès Jaoui. VF Durée: 1 h 52. Dès 10 ans.DIE HARDVendredi 8 et samedi 9 mars à 18 h. Dimanche10 mars à 20 h 30. Film d’action de John Moore.VF Durée: 1 h 36. Dès 16 ans/14 ans acc.

CASINOSPRING BREAKERSVendredi 8, samedi 9, dimanche 10, lundi 11 etmardi 12 mars à 20 h 45. Drame de HarmonyKorine – USA – avec James Franco, Vanessa Hud-gens, Selena Gomez. VF Durée: 1 h 32. Dès 16 ans.HAPPINESS THERAPYVendredi 8, samedi 9 et dimanche 10 mars à 18 h.Comédie dramatique de David O. Russell - USA.Avec Bradley Cooper, Jennifer Lawrence, RobertDe Niro. VF Durée: 2 h 02. Dès 14 ans/12 ans acc.HÔTEL TRANSYLVANIESamedi 9 et dimanche 10 mars à 13 h 30.Film d’animation de Genndy Tartakovsky – USA.VF Durée: 1 h 31. Dès 8 ans /6 ans acc.VIVE LA FRANCESamedi 9 et dimanche 10 mars à 15 h 45.Comédie de M. Youn. VF Durée: 1 h 35. Dès14 ans/12 ans acc.LES COULISSES SUISSES DE LA GUERRED’ALGÉRIE Mardi 12 mars à 18 h 15. Un filmdocumentaire de Pierre-Alain Thiébaud - En pré-sence des protagonistes et de l’équipeEntrée gratuite. Durée: 52 min.

Quant à la présidence de la société, elle a été confiée àRomain Darbellay.Ce soir, Laurent Darbellay sera à l’honneur et fêtera 50 ansd’activité. Avec son tambour, depuis l’âge de 9 ans, il mani-feste son sens du rythme et précède sa fanfare lors de chaquedéfilé. Personnage sympathique et souriant, il connaît tousles habitants du village et ceux-ci attendent impatiemmentsa visite en fin d’année, comme celle du Père Noël, pour lerelevé des compteurs électriques. Il voue également une pas-sion aux véhicules anciens et vous pourrez le croiser au gui-don de sa Condor militaire de 1953. Il fut même le chauffeurde Roger Moore alias Simon Templar Le Saint au volant de sacélèbre Volvo… Enfin, les 26 et 27 avril, «L’Espérance» orga-nisera l’Amicale des fanfares DC du district de Martigny quipermettra à tous les visiteurs de se plonger dans l’ambiancedu Far West.


Un album à feuilleter

Les reines se reposent en admirant le massif du Mont-Blanc… Vivement l’été! VINCENT ROCCARO

Plus de 1500 photos en haute définition! De-puis quelques semaines, Fully met à disposi-tion sur son site une photothèque digne desplus grandes destinations touristiques. Untravail de fourmi, mais surtout une invitationô combien séduisante à se balader au pied duGrand Chavalard, à la découverte du pays dela châtaigne, de la petite arvine, de la réservenaturelle des Follatères, de la belle Usine, etc.

C’EST LE PRINTEMPS...Dénicher une photo sur la floraison des

bulbocodes, annonciateurs du printemps?Retrouver des souvenirs du Zikamart Festival?Voir du ciel les Hauts de Fully? Feuilleter des at-mosphères de la Fête de la châtaigne? Tout,tout, tout ce que vous avez toujours voulu voir

sur Fully. Ses paysages, son patrimoine, lesproduits de son terroir, ses manifestationssportives ou culturelles, et bien d’autres do-maines encore. Cette richesse photographi-que est désormais à portée de souris, sur lesite de Fully Tourisme. Au total, plus de 1500images, dûment classées et légendées, sontdisponibles gratuitement. Pour le simple plai-

sir des yeux, mais pas seulement.

UN TRÉSOR DÉSORMAISACCESSIBLE À TOUS

Fully Tourisme collectait depuis plusieursannées déjà des photographies de la com-

«Nous avions un vraitrésor entre nos mainssans pouvoir le parta-ger avec le public»

Eric Hamon

FULLY | On en prend plein la vue sur un site qui présente 1500 photos en

Une grange dans les vignes… CAROLE PELLOUCHOUD

mune. Réalisées tant par des professionnelsque par des amateurs passionnés, elles docu-mentent les aspects les plus divers de la vie lo-cale. «Nous avions un vrai trésor entre lesmains», note Eric Hamon, directeur de FullyTourisme, «sans pouvoir le partager avec lepublic. Nous avons donc travaillé avec notrepartenaire informatique, Axianet, qui a déve-loppé une structure sur mesure pour accueillirtoutes ces photos et permettre aux internautesde s’y balader avec plaisir.» Le projet «photo-thèque» était né. L’équipe de Fully Tourismese met alors à répertorier, classer et légenderles images. Pour chaque photo sont encorementionnés la date de la prise de vue et lenom de l’auteur. Un travail de fourmi, menésur plusieurs mois.

CATÉGORIES ET MOTEURDE RECHERCHE

Un «jeu» qui en valait cependant la chan-delle, puisque Fully dispose aujourd’huid’une photothèque performante. Un outil dequalité, d’utilisation aisée et intuitive. A sonarrivée, l’internaute se voit proposer cinqgrandes catégories – nature et paysage, tradi-


pour le plaisir des yeuxhaute définition. Et on peut même les télécharger gratuitement.

Le bulbocode, une fleur pour la fin de l’hiver.ALESSIO PELLEGRINELLI

Li Rondenia ou le groupe folklorique à la Fête de la châtaigne, emmené par Roland Carron. C. RIBORDY

tion et patrimoine, produits du terroir, cul-ture, arts et loisirs, événements et manifesta-tions – puis différentes sous-catégories. Lesite offre en outre la possibilité d’une recher-che par mots-clés et de visualisation par dia-porama. Enfin les images peuvent être télé-chargées gratuitement, leurs auteurs lesmettant gracieusement à disposition sous lestermes de la licence «Creative Commons»,qui protège les auteurs contre une utilisationcommerciale abusive.

JOURNALISTES, COMMERÇANTS,TOURISTES, FULLIÉRAINS, ETC.

«La photothèque servira par exemple aux

journalistes cherchant des photos pour leurspublications», explique Eric Hamon. «Onpeut aussi imaginer que les commerçants lo-caux l’utiliseront pour étoffer les galeries deleur site internet, ou que des touristes la con-sulteront pour se faire une idée plus large de larégion.» Sans compter les Fulliérains eux-mê-mes, qui souhaiteraient faire découvrir leurcoin de pays à des amis d’ailleurs, ou les cen-taines de nouveaux habitants qu’accueillechaque année la commune et qui pourrontainsi prendre aisément la mesure de toutesles possibilités de loisirs offertes au pied duChavalard.

UN ALBUM À ÉTOFFER...Un dernier mot? «Cet outil pourrait tout à

fait être dupliqué pour d’autres offices du tou-risme,qu’ils n’hésitent donc pas à nous contac-ter. Et puis l’album est appelé à s’étoffer encore.C’est une histoire quasi sans fin! Les photogra-phes qui le souhaitent peuvent nous adresserleurs clichés, nous les trions et les répertorionsvolontiers.» Car la photothèque tient à con-server sa richesse et sa diversité, mais aussi laqualité de son contenu.

«Cet outil pourraittout à fait êtredupliqué pour d’autresoffices du tourisme,qu’ils n’hésitent doncpas à nous contacter»

Eric Hamon

COMMENTAIREUNE RICHE IDÉELe Valais touristique qui innove, quibouge, qui anticipe n’est pas toujours unelégende. On voit chaque jour fleurir unjardin d’idées, souvent avec quelquespetits pétales qui ne révolutionnent pasles affaires mais qui donnent de la cou-leur à notre carte de visite. L’essentiel estd’essaimer. De faire passer le message, dedonner l’impulsion. Dans cette logique dedéveloppement, Fully mérite la mention.L’idée de mettre gratuitement une photo-thèque de cette qualité en ligne ajouteun bouquet de fleurs à une offre déjàriche. Avec ce petit coup médiatique, lacommune de la petite arvine marque unpoint et met en lumière son magnifiquepatrimoine touristique. Marcel Gay

Découvrez la photothèque sur:www.fully.ch/fr/Phototheque


Les chemins de la merFULLY | Au XIXe siècle, des milliers de Valaisans, pauvres et courageux,partent pour l’Argentine. Paul Maret raconte à sa façon cet épisode de la vie.

Un clin d’œil aux ancêtres qui ont été assez courageux pour tout quitter et tenter une nouvelle vie. LDD

Ce printemps, la troupe des Vilains-bonzhommes, crée à la belle Usine de Fully,un grand spectacle populaire autour del’émigration des Valaisans vers l’Argentineau XIXe siècle. Dès qu’il fut lancé, ce projetsouleva l’enthousiasme, comme si ce thèmede l’émigration, touchait au cœur et aux raci-nes des Valaisans d’aujourd’hui. Comme si,au plus profond de chaque habitant de cepays, restait le souvenir de ces héroïquesaventures. Les multiples démarches d’asso-ciations valaisannes ou de privés, pour re-nouer des liens de plus en plus forts avec«nos cousins d’Amérique», montrent l’atta-chement des gens d’ici pour cette période denotre histoire. Cette création est donc appe-lée à rencontrer un large intérêt dans le can-ton et loin à la ronde. En plus du spectacle,diverses manifestations et productions per-mettront de découvrir ou de redécouvrir, lesaventures lointaines de nos ancêtres coura-geux qui eurent assez d’audace et de ténaci-té, assez de folie aussi, pour tout quitter ettrouver une nouvelle vie dans un mondenouveau …

RIRES ET LARMESA travers les aventures de la Famille Wal-

liser, seront contées les péripéties du départet du terrible voyage vers l’Amérique. Onverra la famille s’installer, lutter et prospérerdans des conditions difficiles. Elle pourramême après bien des années fêter la bonnemarche des affaires et la nouvelle prospéritééconomique. On apprendra aussi les diffi-cultés d’intégration des Valaisans au carac-tère bien trempé, dans une société étrangèreet nouvelle. Leurs tiraillements entre la tenta-tion de s’isoler et de créer une sorte de petiteSuisse dans la Pampa, ou de s’intégrer et de sefondre dans ce monde nouveau. Comment,les plus bouillants d’entre eux, à traversl’échec de leurs rébellions armées, en vien-dront à plus de sagesse et se résoudront à sefondre dans la très mélangée population ar-gentine. Tout en gardant un fond durable de«valaisannité».

POPULAIREIntégrant chansons, chœurs, danse et

musique, le spectacle est une création desVilainsbonzhommes. Intitulé «Les Cheminsde la Mer», le spectacle a été écrit par PaulMaret, après des recherches historiquesfouillées, et en intégrant des témoignages de

migrants d’hier et d’aujourd’hui. Il sera pro-duit et réalisé par les Vilainsbonzhommes,en faisant appel à une vingtaine de comé-diens, musiciens, danseurs et chanteurs deFully et de la région. Ils seront préparés etencadrés par un staff professionnel pour leséclairages, les costumes, la mise en scène, lascénographie, les décors, la musique et leschorégraphies.

RESTAURANT DU MONDEUn espace original d’accueil et de convi-

vialité, pour restauration, concerts et anima-tions, sera installé à proximité de l’Usine.Plusieurs associations d’étrangers vivant enValais ou qui entretiennent des liens avec lesValaisans de l’étranger seront de la fête. re-pas exotiques ou typiquement locaux avecdes animations musicales ou festives.

POUR TOUT SAVOIRLes Vilainsbonzhommes sont très heureux deretrouver pour ce spectacle, la belle Usine,qu’ils ont créée et soutenue au départ. Cetteproduction permettra de retrouver dans ce lieumagnifique, l’allégresse, la poésie, l’énergie etl’ambiance inimitable des grandes créations dela troupe. Ils se réjouissent de développer uneefficace collaboration avec la nouvelle équipe.Un intéressant et copieux programme offrirachaque semaine des événements liés au thèmedu spectacle: films, conférences, rencontres,concerts, expositions qui auront lieu égalementà la belle Usine et permettront au public d’ensavoir plus et de découvrir d’autres regards surl’émigration des Valaisans en Argentine. Dessynergies seront trouvées avec la presse, lesécoles et les associations sur les thèmes: histo-rique, reportages, témoignages, d’ici et d’Argen-tine. Des contacts sont pris en vue d’échangeset de rencontres culturelles et amicales avec les«cousins d’Argentine».Première: vendredi 17 mai 201320 représentations: tous les jeudis, vendrediset samedis jusqu’au 29 juinConférences, films, concerts: tous les mercredisjusqu’au 27 juin.www.vilainsbonzhommes.ch

«En plus duspectacle, diversesmanifestationspermettront dedécouvrir ces aventureslointaines.»


Le vestiaire des Bagnardes

Une tenue qui aurait fait le bonheur de la chanteuse Barbara... JEAN-CLAUDE ROH

A l’heure des collections printemps-été, lesBagnardes endimanchées, elles, dévoilentleur riche collection de vêtements du diman-che toutes saisons. Débuté en 2007, l’inven-taire affiche aujourd’hui près de 2000 pièces.Vêtements confectionnés par les couturièresde la vallée, donations de riches touristes depassage, de Bagnardes de retour de voyagesou objets chinés dans des brocantes, la col-lection des Bagnardes endimanchées se ré-vèle comme un miroir de la mode fémininede 1870 à 2005. Le Musée de Bagnes puisedans cette mémoire pour penser une exposi-tion qui virevolte autour du corps des fem-mes et des hommes, voile et dévoile des his-toires du passé et du présent, chine dans unsiècle riche en changements vestimentaires.

Près de 200 vêtements et accessoires sont ain-si exposés du 3 mars au 2 juin 2013 au Muséede Bagnes, entre grande station internatio-nale et vallée alpine. Une exposition qui met aujour la relation des femmes et des hommes aucorps, à la spiritualité et à la communauté.

LES HABITS DU DIMANCHELa collection des Bagnardes endiman-

chées est composée d’habits du dimanche, unterme utilisé à une certaine époque pour dési-gner les vêtements portés pour se rendre à lagrand-messe.

Dans le val de Bagnes, les paroissiens vontà la grand-messe de 10 heures au Châble. A lasortie, la criée publique et l’ouverture des ma-gasins où se vendent complets, pulls et tissus,sont des moments attendus. A la fin des an-nées 50, la criée s’arrête et les chapelles des vil-lages proposent le culte dominical. Sur laplace du Châble, le dimanche matin, la foulese dispersepeu à peu. Aujourd’hui lorsqu’onparle d’habits du dimanche, on évoque debeaux habits.

PREMIÈRES BAGNARDESENDIMANCHÉES

En décembre 1999, Mary-José Perrier, dé-coratrice d’intérieur, assiste à Martigny-Croixà un défilé de la collection d’Odette Fellay-Bir-cher, couturière. La rencontre de leurs pas-

sions donne naissance à une association, lesBagnardes endimanchées. L’association meten scène la collection en organisant défilés etexpositions. De créations en donations, detransformations en achats dans les brocantes,la collection de vêtements des Bagnardes endi-manchées gagne en importance avec les an-nées et révèle aujourd’hui les pans les plusemblématiques du XXe siècle en matière demode et de vêtement.

L’idée de compléter une collection par desachats en brocante peut paraître hérétiqueaux spécialistes des musées; toutefois, cettepratique est courante dans l’élaboration decollections privées. C’est ainsi qu’Odette etMary-José, motivées par l’organisation de dé-filés, fréquentent les brocantes de Suisse ro-mande en quête d’accessoires. Bibis, cha-peaux, gants, mais aussi sous-vêtements etrobes centenaires prennent rapidement lechemin du local qui conserve la collection.

Déniché à Echallens, Londres ou NewYork, l’objet chiné ouvre l’imaginaire en évo-quant de nouveaux horizons, d’autant qu’onne peut, le plus souvent, qu’extrapoler sonhistoire.

LE CREPA INVENTORIEEn 2007, Jean-Charles Fellay, secrétaire du

CREPA (Centre régional d’études des popula-tions alpines, Sembrancher), propose ses ser-

DES ANIMATIONSDimanche 24 mars, 14 h-18 hEssayer et retoucherUne séance d’essayage de tenues de la collectionet la possibilité de faire retoucher gratuitementses vêtements par une couturière de la valléeVisite guidée à 15hVendredi 19 avril à 19 h-22 het samedi 20 avril, 9 h-13 hRecycler et créerUn stage créatif avec Nicole Mottet pour appren-dre à transformer ses vêtements.Inscription obligatoire (CHF 120.-/pers) et ren-seignements: [email protected] 21 avril, 16 h 30«Le devoir d’être belle»Une conférence de Thierry Amrein, anthropolo-gueVisite guidée à 15 hDimanche 12 mai, 11 h- 18 hJournée internationale des muséesDéfilé des Bagnardes endimanchées et de socié-tés en costumeDurant le mois de mai:accueil des classes. Sur réservation.Se renseigner au 027 785 22 26,[email protected]’exposition: jusqu’au 2 juin, du mercredi audimanche, de 14 à 18 h.

«L’inventaire afficheprès de 2000 pièces.»

MUSÉE DE BAGNES | Quelque 200 vêtements et accessoires d’un siècle riche en


endimanchées

vices aux Bagnardes endimanchées afind’inventorier l’ensemble de la collec-tion. Dès lors s’instaure un rituel au seinde l’association: un lundi sur deux,Odette et une des membres collaborentavec Jean-Charles. Chaque vêtement etchaque accessoire sont répertoriés,photographiés et saisis dans un pro-gramme d’inventaire. Cet importanttravail de mémoire et de conservationn’est pas encore terminé.

L’EXPOSITIONLe visiteur pénètre dans une salle où

a été reconstitué «le local», soit le lieu oùsont stockés les quelque 2000 vête-ments et accessoires de la collection.On fouille, on chine entre porte-man-teaux et mannequins, tandis que desextraits de l’inventaire et du dernier dé-filé des Bagnardes endimanchées sontprojetés. Dans la première salle, on dé-couvre des vêtements liturgiques ou ro-bes de mariée, la notion d’habit du di-manche est ici explorée à travers lestémoignages d’hommes et de femmesde générations et de milieux différents.Sont présentés ensuite les pièces issuesde donatrices, et avec elles sont dérou-lées les histoires de ces femmes aux par-cours hors du commun, Bagnardes ex-

patriées, voyageuses, tenancières degrands hôtels àVerbier, femmes libres etengagées, etc. Enfin, des podiums, cou-leurs, formes et matières offrent unvoyage à travers l’histoire de la mode.Puis la visite se poursuit. Au cœur del’atelier d’Odette Fellay-Bircher ici re-constitué, machines à coudre, manne-quins et mises en scène illustrent les dif-férentes facettes du travail deconfection. Dentelles, voilettes, nuiset-tes et papiers de soie… Orfèvrerie, déli-catesse et sensualité… ajoutent unenote d’élégance à une exposition quin’en manque pas.

UN TÉMOIGNAGE«Je suis d’une génération qui a totale-

ment intégré le principe de l’habit du di-manche.Quandj’étaispetite,onavait troistypes d’habits:l’habit du dimanche,l’habitd’école (un ancien habit du dimanche) etl’habit de maison (le plus dégradé).Encoreaujourd’hui, en rentrant d’une fête oùj’étaisbienhabillée,lapremièrechosequejefais, avant de chauffer, avant de donner àmanger au chat, c’est me changer pour nepas abîmer,tacher le bel habit!» déclare Si-mone Tristan, professeure au cycled’orientation du Châble.

Quand la mode est indémodable... JEAN-CLAUDE ROH L’élégance personnifiée... JEAN-CLAUDE ROH

changements vestimentaires sont présentés jusqu’au 2 juin.

Une tenue qui prouve que l’on savait s’habiller avec classe.JEAN-CLAUDE ROH


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MellyJean-Michel

CinaRéussir votre Valais

www.pdcvr.ch

Candidats au Conseil d,Etat

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La Gazette | Vendredi 8 mars 2013 POLITIQUE 23

Le duo régionalCONSEIL D’ÉTAT | Maurice Tornay d’Orsières, candidat du PDC, et LéonardBender, candidat du PLR, sont en campagne.

Léonard Bender lors de l’assemblée des membres du PLR. CHRISTIAN HOFMANN

Le second tour de l’élection au Conseil d’Etatmet aux prises six candidats: Oskar Freysin-ger (UDC), Esther Waeber-Kalbermatten(PS), Jean-Michel Cina (PDC), Jacques Melly(PDC), Maurice Tornay (PDC) et LéonardBender (PLR). Le Vert Christophe Clivaz ne sereprésente pas, alors que le PLR a changé decandidat entre les deux tours, Christian Va-rone renonçant à se représenter. Pour notrerégion, deux hommes politiques sont encourse: Maurice Tornay, conseiller d’Etat enplace et Léonard Bender, candidat. «La Ga-zette» n’entre pas dans le débat mais se con-tente d’ouvrir les guillemets pour un mes-sage des deux candidats de notre région…

UN HOMME D’ÉTATLa parole à Maurice Tornay: «Durant ces

quatre années, j’ai mis toutes mes forces et moncourage pour défendre les intérêts des Valai-sannes et Valaisans en présentant et en défen-dant devant le gouvernement et le Parlementles dossiers dont j’avais la charge et qui tou-chent aux domaines des finances, des institu-tions et de la santé. Au regard des atteintes por-tées à la compétence des cantons par certaineslois fédérales (p.ex. la loi Weber ou la loi surl’aménagement du territoire), nous devons êtreencore plus actifs et présents sur ce terrain de la

défense de nos droits à l’égard de la Berne fédé-rale. Je m’y engage d’ores et déjà. En politiquecomme dans la vie, on connaît des succès,mais aussi des échecs. L’important c’est de serelever et de continuer son action politique. Auterme de cette législature, je pense que le bilanest bon, puisque notre canton se trouve globa-lement dans une bonne situation, que ce soitsous l’angle des finances publiques, de notresituation économique et du fait que notre po-pulation se sente bien en Valais. C’est dans cetesprit que je m’engage, sous les couleurs despartis démocrate-chrétiens, pour les quatreprochaines années avec de nombreux projets àréaliser comme la création de places d’accueildans les foyers de jour et de nuit, le renforce-ment des possibilités de vieillir chez soi, le ras-semblement des régions valaisannes autourd’une même identité ou encore l’adaptationde notre système politique, avec la réformeR21. Je profite de l’occasion pour remercier lesélectrices et les électeurs pour leur soutien etj’espère pouvoir compter sur leur fidélité pourle deuxième tour. Avec confiance.»

LE CANDIDAT DU PLRLa parole à Léonard Bender: «J’ai besoin

de vous! La Valais doit faire face à des défis degrande ampleur. Il a besoin, plus que jamais,

de réunir toutes ses forces vives. Le PLR, monparti, sert les intérêts de la population valai-sanne au gouvernement depuis 76 ans, sansinterruption. Avec loyauté et efficacité. Il veutpoursuivre, avec les autres forces politiques,les réformes – institutionnelles, fiscales,énergé-tiques, sanitaires, économiques et sociales –qui amélioreront le sort du plus grand nom-bre. Le Bas-Valais et les francophones doiventêtre mieux considérés au sein des institutionscantonales. L’unité du canton est la valeurcommune qui doit tous nous rassembler. Unesurreprésentation politique du Haut-Valaispourrait déboucher sur des crispations dom-mageables. Je veux porter dans cette campa-gne la voix duValais, patriote, fier de son iden-tité, mais résolument attaché à laConfédération suisse, au sein de laquelle j’en-tends défendre, avec détermination, nos inté-rêts légitimes. J’ai besoin de vous. Votre votepeut changer notre avenir.»

Les citoyens recevront le matériel de vote auplus tard le 12 mars, pour une élection qui auralieu le 17 mars.

Maurice Tornay avec le président du PDC Michel Rothen. CHRISTIAN HOFMANN

24 RÉGION La Gazette | Vendredi 8 mars 2013

En pleine natureOVRONNAZ | Les écoles primaires de Leytron montent en station pourdécouvrir les joies du sport mais aussi la vie de la faune...

Tout le matériel nécessaire est mis à la disposition des jeunes. LDD

Dans les communes valaisannes,la population est de plus en pluscosmopolite. L’époque où tousles jeunes Valaisans étaient nésles skis aux pieds est désormaisrévolue. De plus en plus de jeu-nes, et ce pour plusieurs raisons(financières, parents qui ne pra-tiquent pas de ski, etc., ne saventdésormais plus skier et n’ont quepeu d’occasions de pratiquer desactivités hivernales.La commune de Leytron, les éco-les primaires, la station d’Ovron-naz et d’autres acteurs se sont al-liés afin de permettre à tous lesécoliers de Leytron de découvrir

une activité de neige. Les aspectsde découverte et d’apprentissagene sont pas négligés… bien aucontraire! Ces «classes-décou-vertes» ont lieu durant troisdemi-journées. Chaque élève al’occasion de participer à troisactivités: le ski alpin, le ski defond et la raquette à neige. Celuiqui ne fait pas de ski alpin feraune demi-journée de randonnéehivernale sur les chemins pédes-tres de la station.

DES PARTENAIRESCONCERNÉS

Rarement autant de partenai-res de la station se sont donné

rendez-vous afin d’initier ces jeu-nes écoliers aux joies des sportsd’hiver. L’Ecole suisse de ski semet au service des élèves les plusdébutants en ski alpin. Le Centrenordique met à la disposition deces jeunes écoliers tout son ma-tériel de ski de fond ainsi que desmoniteurs. Il est toujours éton-nant de voir avec quelle rapiditéles jeunes prennent du plaisir àpratiquer le ski de fond. Sportcomplet par définition, il permetà ces jeunes de se dépenser entoute sécurité. Grâce égalementaux excellents résultats de notreéquipe nationale, ce sport est deplus en plus reconnu.

DES PARTENAIRESINATTENDUS

Dans le cadre des randonnéespédestres ou à raquettes, troispartenaires vont rendre ces sor-ties plus vivantes pour les éco-liers. La colonne de secours de lastation partage son savoir-faireavec les élèves qui sont sensibili-sés aux risques liés aux avalan-ches, aux chutes de neige, auxconditions météorologiques ainsiqu’au matériel personnel. L’ap-prentissage de l’utilisation desDVA ainsi que des exercices prati-ques sont également prévus.

Le triage forestier de Riddes-Chamoson-Leytron-Saxon ac-compagne également un groupe.Etude de la flore, dégâts que lerandonneur peut occasionnerlors de ses sorties et le rôle dessaisons sont quelques thèmespratiques abordés dans le cadrede cette sortie. Un groupe d’élè-ves part également à la chasseaux images et aux traces des ani-maux avec un groupement dechasseurs. Etude de la faune, rè-gles à observer pour préserver lafaune durant les périodes hiver-nales, impact de l’humain sur lerythme des animaux, recherchede traces… Les écoliers se trans-forment en véritables détectivesde la nature.

UN CONCEPTDANS L’AIR DU TEMPS

Comme vous le savez peut-être, la station d’Ovronnaz sup-porte la campagne de l’Office fé-déral de l’environnement et duClub Alpin Suisse intitulée «Res-pecter c’est protéger». Cette cam-pagne a pour but de mettre lerandonneur et le skieur en ac-cord avec la nature et la faunesauvage. C’est pourquoi un con-cept comme ces classes-décou-

vertes est parfaitement dans l’ac-tualité. Il se positionne égale-ment sur l’essor du tourismedoux au sein de notre destination(marche et randonnée).

Office du tourisme d’OvronnazTél. 027 306 42 93 – [email protected]

«Il est toujoursétonnant de voiravec quelle rapi-dité les jeunesprennent duplaisir à prati-quer le ski defond»

La Gazette | Vendredi 8 mars 2013 SPORTS 25

la Gazette des SPORTSCerise sur le gâteauVBC FULLY| Deux matches pour monter en LNB!Première échéance ce dimanche à domicile, à 15 heures.

Après une saison 2012/2013époustouflante, avec quinze vic-toires et une défaite en cham-pionnat, les hommes de LaurentGay tenteront de se hisser enLNB de volleyball durant ce moisde mars. Les ambitions affichéesen début de saison par le comitéet les joueurs du VBC Fullyétaient donc à la hauteur des ca-pacités de cette équipe. En effet,après un championnat presqueparfait, avec une seule défaite enchampionnat, la premièreéquipe du VBC Fully s’offre leluxe de disputer les play-offs envue d’une promotion en liguenationale B.

Premier test le dimanche 10mars 2013 à 15 heures à la sallepolyvalente de Fully contre leVBC Olten, suivi du match retourle 16 ou 17 mars. La tâche qui at-tend les joueurs de première li-gue du VBC Fully n’est pas sim-ple, mais elle motive tout unclub. En cas de promotion, le Va-lais aurait alors une seule équipede volleyball en LNB (hommes etfemme confondus). Autant direque l’enjeu est de taille et que lesjoueurs vont tout mettre en œu-vre pour devenir les porte-dra-peau du canton dans cette caté-goie.

DES GARS DU COINL’équipe fulliéraine, essen-

tiellement composée de jeunesvolleyeurs formés au sein duclub, mérite la mention. Elleprouve que le talent et le sérieuxpeuvent permettre d’écrire unebelle histoire sans devoir s’ap-puyer sur des renforts qui coû-tent souvent une petite fortuneou un entraîneur professionnel.

A n’en pas douter, soutenueon l’espère par un large public,cette équipe aura à cœur de toutdonner afin de poser la cerise surle beau gâteau de la saison… Enattendant le match retour quisera en effet décisif.

DE TOUT UN PEU

CYCLISMEDéjà en évidence à la StradeBianche, Sébastien Reichen-bach (23 ans) a confirmé sesbonnes dispositions à RomaMaxima. Le Valaisan est arrivédans le groupe jouant la 2eplace à quarante secondes deBlel Kadri, vainqueur de cettesemi-classique italienne. Avantde partir pour un camp d’entraî-nement prévu sur les routes tos-canes durant quatre jours avectous les coureurs ne participantpas à Paris-Nice, Marcello Alba-sini a tiré un bilan satisfaisantdes trois courses disputées enItalie. «Aujourd’hui, nousn’avons pas réussi à prendrel’échappée. Néanmoins, je suissatisfait de la course de MarcelWyss et bien sûr de SébastienReichenbach. Ce dernier aencore trouvé les ressourcespour rester avec le groupe desfavoris. Ces trois courses dispu-tées avec les meilleures équipesitaliennes ont démontré aux jeu-nes l’écart à combler pour êtrecompétitifs.»

LUTTEEn raison d’une fissure de la 1recôte et de la clavicule, GrégoryMartinetti devra observer unarrêt de plusieurs semaines.Cette blessure qui l’a privé duchampionnat national, dans sonstyle de prédilection, la luttelibre, après la médaille debronze obtenue en lutte gréco-romaine deux semaines aupara-vant, le contraint également àrenoncer au prochain tournoiinternational de Nottingham.Les deux compétitions suivan-tes, soit l’Irish Open à Belfastfin avril et le tournoi internatio-nal de Skopje début mai,devraient en revanche lui êtreouvertes.

L’équipe finaliste espère être portée par son public ce dimanche. Devant: Baptiste Nicollier, Adrien Ançay, Alles-sandro Schalbetter et Florian Roserens. Derrière: Michel Deslarzes, Albain Dufils, Paolo Acunto, Cyprien Wicart,Dimitri Gay et Ludovic Gay. LDD

26 SPORTS La Gazette | Vendredi 8 mars 2013

Comme des champions

Une belle relève pointe le bout de son nez à Martigny Octoduria. De quoi envisager l’avenir avec sérénité. LDD

L’exercice difficile des barres parallèlesne semble pas inquiéter ce jeunechampion. LDD

MARTIGNY OCTODURIA | Ils font comme les grands et ça marche!Depuis août 2012, la société degymnastique de Martigny Octo-duria a ouvert un nouveaugroupe agrès accueillant desgymnastes (filles & garçons) âgésde 6 à 13 ans et destiné à la com-pétition dans les catégories 1 à 3.Les membres de la société ont étéravis du succès qu’a rencontré cenouveau groupe; une trentainede gymnastes s’y sont inscrits!Les monitrices ont alors décidéd’organiser un concours interneafin d’accoutumer leurs nou-veaux gymnastes et les parentsde ces derniers au monde de lacompétition. Le concours in-terne de l’Octoduria a eu lieu di-manche dernier. Son organisa-tion a été possible grâce à lacollaboration des gymnastes desplus grandes catégories (C7) quisont soit monitrices, soit juges,ainsi que du président et d’autrescollaborateurs internes.

Cette demi-journée a vu AlineMoret (C1), Benjamin Pelissier(C1), Romane Petoud (C2), KyllianCretton (C2) et Berisha Albiona(C3) devenir champions de l’Octo-duria dans leurs catégories respec-tives. Le bilan est positif et les orga-nisatrices espèrent pouvoirrééditer l’expérience ces prochai-nes années.

Les résultats complets ainsi que de nombreusesautres photos sont sur le sitewww.gymoctoduria.ch

À gauche: Plus c’est haut, plus c’est beau! LDD

En bas: Une technique précise n’empêche pas de rester élégante.


M A R C E L G A Y

Avec des sorties du côté de Lancy,Bulle, Echallens et Thoune, leMartigny-Sports va découvrir laSuisse... Plus sérieusement, leshommes de Fabrice Duay n’au-ront pas la tâche facile à l’heure derechausser les crampons pour lesmatchs officiels. Il est en effetcompliqué d’aligner les partieshors de ses terres surtout lors-qu’on aime conduire le jeu et nonle subir. «On ne doit pas s’occuperdu calendrier mais faire des pointspour se mettre définitivement àl’abri de la relégation.» Malgré unjoli premier tour et une solideavance sur les équipes en danger,Fabrice Duay reste prudent: «Toutpeut aller très vite et il ne faut pasnous endormir sur nos lauriers. Onva prendre un match après l’autreen essayant de poser notre jeu et de

faire tourner le compteur despoints.»

Pour atteindre ses objectifs,l’entraîneur octodurien pourracompter sur le retour de deux ju-niors en provenance du FC Sion,Antoine Tissières et Kevin Seabra.Il devra composer par contre sansMehmetaj, Delgado et Courtine,blessés. «La préparation s’est biendéroulée. On a pu utiliser régulière-ment les installations du FC Sion àRiddes et c’est un avantage. Main-tenant seule la compétition offi-cielle permettra de savoir où l’on sesitue vraiment.»

Une reprise à l’extérieur...MARTIGNY-SPORTS | Quatre matchs hors de ses terres pour le club octodurien.

Champions de demainENTREMONT | Les championnats valaisans OJ se déroulent ce week-end.

M A R C E L G A Y

Le Ski-Club Reppaz/Grand-Saint-Bernardn’hésite pas à se mobiliser pour organiser desévénements sportifs d’importance. L’am-biance qui règne au sein de la société, la pas-sion du ski et le plaisir de favoriser l’épa-nouissement des jeunes champions sontautant de motivations pour les membres dela société. Voilà donc toute l’équipe sur lepont ce week-end pour accueillir les cham-pionnats valaisans OJ. Deux sites ont étéchoisis, La Fouly et Vichères-Bavon.

CENT BÉNÉVOLESPour recevoir dans les meilleures condi-

tions possible quelque 300 skieuses etskieurs, pas moins de cent bénévoles ont ré-pondu présent. Autant dire que l’on va soi-gner les détails et faire en sorte que la réputa-tion d’organisateur hors pair du ski-club soitconfirmée. Si l’essentiel des efforts fournisconcerne la compétition, le public ne serapas oublié pour autant. Au moment de laproclamation des résultats, le dimanche 10

mars à 16 heures sur la place Centrale d’Orsiè-res, une animation musicale et la raclettepermettront de finir en beauté ces joutessportives.

Concernant le programme des courses,samedi 9 mars, le géant des garçons se dérou-

lera à Vichères et le slalom des filles à LaFouly. Premier départ à 10 heures. Dimanche,on retrouvera les filles à Vichères pour legéant et les garçons à La Fouly pour le spécial.Premier départ aussi à 10 heures.

De la graine de champions ce week-end sur les pistes de La Fouly et Vichères-Bavon. LDD

Fabrice Duay n’a pas de contrat avec leMartigny-Sports: «On va discuter de no-tre collaboration future dans quelquessemaines avec le comité.»CHRISTIAN HOFMANN


Eliminé sur le filRED ICE | En route vers des lendemains qui chantent.

A l’image de tous les joueurs «historiques» du Forum – ceux qui avaient contribué à la promotion du HCRed Ice en LNB – Samuel Grezet et Christopher Depraz resteront comme les grandes satisfactions de lasaison écoulée.. SABINE PAPILLOUD

P A S C A L G U E X

Même la réussite tardive et heureuse de Ja-mes Desmarais n’est pas parvenue à ternir lacopie livrée cette saison par le HC Red Ice.Battus et éliminés dans cet acte VI d’un quartde finale de play-offs complètement fou, lespensionnaires du Forum auront tout demême livré contre le HC Ajoie un ultime ba-roud d’honneur enthousiasmant. A l’imaged’un championnat 2012/2013 surprenant etconvaincant.

MAUDIT JEU D’IMPUISSANCEAprès avoir bouclé la première ligne droite

devant les ténors de LNB, les Valaisans ducoude du Rhône avaient certes marqué le pasà l’approche des fêtes. Orphelin de sa loco-motive Ryan Mc Murchy, le train rouge etblanc avait même manqué de dérailler en jan-vier, avant d’assurer sa place en play-offs sur letard.

Confronté au leader la seconde division, lecasque d’or Rémy Rimann et ses potes ontalors pu faire étalage de tout leur potentiel,poussant le HC Ajoie dans ses derniers retran-chements. Des Ajoulots tout heureux de pou-voir gagner leur ticket pour les demi-finalesau profit de deux victoires acquises dans lesprolongations. C’est dire si les deux protago-nistes étaient proches et que le HC Red Icen’était pas loin de créer la sensation de ce pre-mier tour de play-offs.

Si seulement, les hockeyeurs martigne-rains avaient pu retrouver un brin d’autoritéau Forum. Mais impossible bien sûr de pré-tendre aller défier Langenthal lorsque l’on estincapable de s’imposer à domicile contreAjoie. Ah si seulement, Albert Malgin avaittrouvé la solution pour redynamiser un jeu depuissance qui fut celui de l’impuissance pourdes Octoduriens de plus en plus empruntéslorsqu’ils se retrouvaient en supériorité nu-mérique.

MAIS C’EST VRAI QU’AVEC DES SI…Il n’en reste pas moins que le bilan du HC

Red Ice est dans l’ensemble positif. Que lenéopromu a su forcer le respect des ténors dela ligue et prouver qu’il avait l’envergure et lesinfrastructures nécessaires pour s’installerdurablement dans le Top 20 du hockey helvé-tique. Et toutes ces belles promesses entre-vues à l’occasion de ce retour convaincant enligue nationale pourraient bien annoncer deslendemains qui chantent. Encore mieux et

encore plus longtemps….RED ICEON A AIMÉ– Le rôle en vue joué par les acteurs de la promo-tion du HC Red Ice, douze mois plus tôt. Les Maret,Portmann, Grezet ou Girardin ont volé la vedetteaux transferts de l’été, plus souvent qu’à leur tour.Et prouvé par là que le fossé entre 1ère ligue etligue nationale n’était pas si grand. Le fait queRémy Rimann ait terminé la saison coiffé du cas-que d’or est d’ailleurs un joli pied de nez à ceux quile trouvaient trop petit, trop timide, trop...juste.– Les apparitions remarquées sous le maillot rougeet blanc de Patrick Hornquist, le pilier des Preda-tors de Nashville. Au Forum, le Suédois a payé desa personne comme un junior cherchant à se faireune place au soleil. Tout le contraire de l’autre starNHL engagée au Forum, Chris Kelly, qui a brillé, lui,par sa discrétion.– L’engagement sans réserve de Ryan Mc Murchy.Avant de péter les plombs à Viège, l’ancien meilleurcompteur du championnat de Norvège a laisséentrevoir de grosses qualités de cœur et de buteurqui auraient pu contribuer à amener le HC Red Icebien plus haut encore…– Le message rassurant donné tout au long de lasaison par Andrey Nazheskin. Le représentant desinvestisseurs russes dans l’équipe dirigeante du HCRed Ice a fait fi de la barrière des langues (bravopour le français presque impeccable) pour assurerles supporters de l’engagement soutenu et presqueindéfectible de ses amis. De quoi entrevoir l’avenirimmédiat de l’ancien HC Martigny avec sérénité.– Le soutien quasi inconditionnel du kop octodu-

rien. Très rares auront été les soirées où les suppor-ters martignerains n’ont pas donné de la voix…– La présence, le calme et la vista du défenseur…du HC Ajoie, Sébastien Hostettler. On se réjouitdonc de retrouver ce défenseur de 29 ans – forméau HC Bienne – sous le maillot du HC Red Ice lasaison prochaine.

ON N’A PAS AIMÉ– L’absence de relève. Le nombre de joueurs formésau club a tellement fondu que le public du Forum adû très vite «adopter» les «anciens » que sontdevenus les Girardin, Spolidoro ou autre Dhäler.– Les subtilités de coaching d’Albert Malgin qui alongtemps hésité à accorder sa confiance àAntoine Todeschini devant le filet du HC Red Icemais qui, surtout, n’a jamais réussi à mettre enplace un jeu de puissance efficace.– Le nombre trop élevé de «nouveaux» joueursdébarqués en cours de saison. Des étoiles filantesqui, souvent, n’étaient de loin pas mieux arméesque les éléments en place. Certains supporters ontainsi eu de la peine à s’identifier à ces «renforts»sans nom…– Les débordements inexcusables de certains ultrasqui ternissent l’image positive de tout un club. Uneescalade de la violence qui, en sus, coûte de plusen plus cher en termes de sécurité.– Le fait que les supporters octoduriens doiventpayer plus cher l’entrée à la patinoire Grabenque leurs homologues chaux-de-fonniers ouajoulots. Majorer les prix d’entrée à l’occasion duderby Sierre – Martigny pour grappiller quelquescentaines de francs, c’est petit…

La Gazette | Vendredi 8 mars 2013 PUBLICITÉ 29

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CARABINE ÉLITE:1. Michaël Martinal, Orsières 582.2. Fabien Prétôt, Orsières 574.

CHAMPIONNAT VALAISANRELÈVE AU PISTOLET:1. Nathanael Jaccard, Martigny 329.2. Lucie Dorsaz, Martigny 297.3. Tiffany Roh, Martigny 284.

CHAMPIONNAT VALAISANDAME AU PISTOLET:1. Natascha Möri, Martigny 378.2. Tania Roh, Martigny 364.3. Dominique-Noëlle Dauphin,Martigny 326.

Le Club de patinage de Martigny fête cette année son15e anniversaire et présente un grand gala le samedi23 mars à 19 heures à la patinoire de Martigny. Lethème de la soirée est la nature et la jungle. Les invitésse nomment StéphaneWalker, champion Suisse 2013, legroupe de patinage synchronisé du Club de Burgdorfainsi que les trois clubs valaisans de Monthey, de Sion etde Montana. Le gala sera suivi d’une disco durant la-quelle les amis et la famille pourront aussi évoluer sur laglace.

RESTAURATION SUR PLACELe club compte 47 membres répartis dans différents

groupes: le baby club, 4 groupes étoiles dans lesquels lesenfants apprennent les bases du patinage; le groupe re-lève pour les filles qui ont terminé les tests étoiles et quicommencent leurs premières compétitions ; enfin legroupe compétition pour les plus avancées qui évo-luent au niveau romand et au niveau suisse. Deux pro-fesseurs dirigent cette belle équipe: Sabrina Choffat-Perrin qui s’occupe du groupe compétition et NicoleBaillod qui entraîne les groupes étoiles et de la relève.

La nature et la jungle sur la glacePATINAGE | Le club octodurien souffle quinze bougies en organisant un gala le 23 mars.

En plein dans le mille!TIR | Orsières fait une rasia au championnat valaisan. Podium octodurien.

Le stand de Viège à accueilli l’ensemble desfinales au fusil alors que les pistoliers se sontmesurés à St-Maurice. Les tireurs d’Orsièresau fusil se sont mis en évidence en enlevant ai-sément les deux premières places de la caté-gorie élite ainsi que deux catégories de la re-lève. Un bon travail de formation dans leValais romand commence à porter des fruits.

FUSIL ET PISTOLETLe Valais romand à fait main basse sur

quasiment la totalité des médailles mises enjeu au pistolet. A noter la magnifique finaleISSF réalisée par Paulo Parreira de Sierre aupistolet avec un total de 102.0 points. Chez lesdames il faut relever la performance de ni-veau nationale réalisée par Natascha Möri deMartigny avec 378 points.

LES RÉSULTATSFinales valaisannes des adolescents et de la

relève et championnat valaisan des élites aufusil à Viège:

Le club de Martigny peut compter sur une belle jeunesse pour assurer le présent et l’avenir. LDD

Les trois Octoduriennes sur le podium des championnats valaisans: Tania Roh,Natascha Möri et Dominique-Noëlle Dauphin. LDD


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L’Office du tourisme de Fully ouvre son album au public. Il met en lien surson site pas moins de 1500 photos en haute résolution que l’on peuttélécharger gratuitement. L’ancien municipal CAMILLE CARRON, à la basede ce projet, et le directeur de l’office ERIC HAMON sont heureux de met-tre en lumière le magnifique patrimoine culturelle de leur commune. > 16

Images en stock...

Piqûre de «vouipe» 2Locales 3-5-7Agenda 15La mode bagnarde... 20Fully: finale de volley 25

RencontreLAURE RAMUZ | Pas-sionnée de livres, elle aouvert une librairie àFully. Simplement pourparager le bonheur delire. > 8

SpectacleEMMANUEL THÉTAZ |Son école de théâtre Lepetit parisien a déjàtrouvé son rythme decroisière. Mélange degénérations sur la scèned’Orsières. > 12

PolitiqueLÉONARD BENDER | Ilrelève le défi du Partilibéral radical en se lan-çant dans la course auConseil d’Etat valaisan.

>23

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BIMENSUEL DE MARTIGNY, ENTREMONT JGA 1920 Martigny | No 4 Vendredi 8 mars 2013

la GazetteDISTRIBUTION TOUS MÉNAGES

2 LOCALE La Gazette | Vendredi 8 mars 2013

PIQÛRE DE VOUIPE

APRÈS LE CHEVAL, LE PORC…Un laboratoire bernois a trouvé de la viande de porcdans des kebabs vendus en Suisse et, logiquement, leConseil central islamique s’est dit choqué par ces résul-tats. Nous, on a appris une bonne nouvelle: il y a de laviande dans un kebab?..

BIEN LOIN DES QUOTAS…La ville de Genève va recruter cet été 4 femmesbalayeuses de rue, qui travailleront aux côtés de 330hommes. Voilà un pas de géant vers l’égalité de traite-ment…

FAUT SAVOIR RELATIVISEREn Russie, Gérard Depardieu est domicilié à la rue de laDémocratie… et certains s’étonnent que ce mot existedans ce pays… Y’a bien le Musée des sciences à Paris!

ATTENTION AUX MOTS!Un patient anglais de 48 ans, qui souffrait d’un cancerdu testicule s’est fait retirer le mauvais… En fait ils’est fait retirer le bon…

Marcel Gay

Un parfum d’OrientSAILLON| On prépare déjà les Fêtes médiévales de 2015...La 8e édition des Fêtes médiéva-les de Saillon , qui aura lieu du 9au 13 septembre 2015, fera la partbelle aux senteurs et animationsvenues d’Orient. «D’Orient etd’Occident» sera en effet lethème principal de la manifesta-tion.

LE COMTE VERT...Le comité, présidé, par Yan-

nick Broccard, s’est déjà mis autravail. Après les «Jeux et Mystè-res» de 2007 et la nourriture en2011, c’est donc l’Orient qui sera àl’honneur de la 8e édition. Cettethématique sera illustrée au tra-vers du voyage merveilleux etsymbolique d’Amédée VI de Sa-voie, dit le «comte Vert». Ce der-nier s’est engagé en 1366 dansune croisade pour secourir soncousin Jean, empereur de Cons-tantinople. Avec lui, la fleur de la

chevalerie romande, dont uncertain… Thomas de Saillon. LesFêtes médiévales feront souvenirde cette figure marquante duMoyen Age, du levant oriental aucouchant occidental.

DE NOUVELLES SAVEURS«Des animations spéciales sur

le thème de l’Orient seront misessur pied», promet le président.Comme en 2011, l’aspect culi-naire sera particulièrement soi-gné. Les cuisiniers des Fêtes mé-diévales s’inspireront dequelques-unes des plus succu-lentes recettes orientales afin defaire découvrir de nouvelles sa-veurs aux visiteurs. Le bourg mé-diéval fleurera donc bon les épi-ces!

Le nouveau logo des Médié-vales a également été présentélors de l’assemblée de La Bayar-

dine, organisatrice de l’événe-ment. Ce dernier met en scèneles principaux symboles duSaillon médiéval: le donjonBayart et la fauconnerie, l’unedes activités phare du groupemédiéval de Saillon.

Impressum: tirage certifié REMP/FRP:27413 | Rédaction: tél. 027 720 50 70 |www.lagazette.ch | E-mail: [email protected] | Marcel Gay, rédacteur en chef| [email protected] | Régie desannonces: Publicitas, avenue de la Gare 34,1950 Sion | Tél. 027 329 51 51 | Fax 027323 57 60 | [email protected] | Impres-sion: centre d’impression des Ronquoz S.A.Sion. | Editeur: Stéphane Estival, Imprime-rie Beeger S.A. Sion

Dieu est une fêteLECTURE | Livre de François-Xavier Amherdt.

Après un premier tome consacré auxcycles de l’Avent, de Noël, aux fêtes deMarie et des Saints (Dieu est une fête I),voici le second volume de méditationsbibliques que l’abbé Amherdt consacreau Carême, à la Semaine sainte, à Pâ-ques, au temps Pascal et à plusieurs so-lennités de l’année (Trinité, Saint Sa-crement, Rogations, Croix glorieuse,Christ Roi) et aux dimanches thémati-ques, comme le Jeûne fédéral, la Mis-sion universelle et la Journée des peu-ples. Le nouvel ouvrage de l’abbéAmherdt rassemble des articles - cer-tains sont inédits - parus dans des re-vues et magazines religieux et des jour-naux romands. Son but est d’offrir auxmembres des assemblées chrétiennes,aux prédicateurs, animateurs et à toutepersonne intéressée, un regard neuf, àla fois frais et profond, sur les grandesfêtes de l’année liturgique. Les ré-flexions de l’abbé Amherdt sont accessi-bles à chacun. Les textes s’inspirentsouvent de l’actualité, font référence à

la vie quotidienne ou à l’expériencepastorale du prêtre. L’auteur fait parfoisappel à des anecdotes ou à des méta-phores pour mieux exprimer et incar-ner son message.

«Dieu est une fête - Tome II». François-XavierAmherdt. 2013, 319 pages. Editions Saint-Augustin àSt-Maurice.

Vivement septembre 2015! HOFMANN

La Gazette | Vendredi 8 mars 2013 3LOCALE

Les Conseils municipaux de Saxon, Charratet Fully ont bénéficié d’une présentation dé-taillée du projet, qui a ensuite fait l’objetd’une information aux assemblées primairesde Saxon et Charrat. Potentiel et stratégie duValais dans le domaine des énergies renou-velables, premier bilan de production del’éolienne Adonis de Charrat, rapport d’im-pact, bénéfices des communes partenaires,etc. Transparence et responsabilité ont guidéla démarche de ValEole tout au long de ceprocessus. Un choix récompensé. «Lesconseils et assemblées primaires de Saxon etCharrat ont réservé au projet un accueil trèspositif», se réjouit Bernard Troillet, présidentde ValEole. A Fully cependant, le Conseilcommunal n’ayant pu se déterminer sur lePlan d’aménagement détaillé, le conseild’administration a choisi d’abandonner l’éo-lienne située sur la commune.

50% DES BESOINS DE CHARRATMise en service fin juillet 2012, l’éolienne

de Charrat est non seulement bien acceptéepar la population locale mais affiche de sur-croît une belle activité: entre août et décembre2012, pas moins de 2,1 millions de kWh ontété produits, un résultat conforme aux prévi-sions. Sur l’année, avec l’équivalent d’environ2200 heures à pleine puissance, l’estimations’élève à 6,5 millions de kWh, soit plus de lamoitié des besoins de la commune de Charrat.Lorsque les cinq éoliennes seront en fonc-tion, ValEole estime que 15% de la consom-mation globale des six communes actionnai-

res seront couverts. Une proportion d’énergierenouvelable remarquable.

LE VENT DU MONT-D’OTTAN«Adonis bénéficie d’un régime de vent diffé-

rent de celui de Mont-d’Ottan (Martigny,2008) ou de Cime-de-l’Est (Collonges-Doré-naz,2005)», explique Paul-Alain Clivaz, ingé-nieur et responsable du département éner-gies renouvelables chez SEIC-Télédis,actionnaire de ValEole. «Certains s’étonnentde voir l’éolienne de Charrat et celle de Marti-gny tourner à des périodes différentes, maisqu’ils se rassurent, c’est normal! A Charrat,l’éolienne fonctionne essentiellement grâceaux thermiques remontant la vallée duRhône. Elle tourne donc moins souvent, maisen revanche elle est très vite en pleine puis-sance.»

PROCHAINES ÉTAPESLa prochaine étape du parc Grand Chava-

lard est la finalisation du dossier, en particulierdu rapport d’impact sur l’environnement oùtoutes les nuisances éventuelles liées aubruit, à l’ombre portée des pales, au paysage,aux milieux naturels ou encore aux oiseaux etaux chauves-souris ont été étudiées dans ledétail, et des mesures prises pour limiter cesimpacts. Ce plan sera ensuite soumis à l’ap-probation des Conseils municipaux puis desassemblées primaires des communes deCharrat et Saxon, avant d’être transmis auConseil d’Etat pour homologation.

Journées «portes ouvertes» prévues en avril.

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En plein régimeVALEOLE | L’éolienne de Charrat a le vent en poupe...

Bernard Troillet, président de ValEole, et Paul-Alain Clivaz, ingénieur, sont heureux du premier bilan de l’ins-tallation de Charrat. LDD

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LA SANTÉ DES PMEAujourd’hui, plus que jamais, l’objectif desPME valaisannes est de rester compétitives surle plan local et national déjà. Seuls des outilsinformatisés peuvent permettre ce gain d’effi-cacité, attendu par de plus en plus de partiesprenantes. Pour découvrir les solutions stan-dards de nombreuses entreprises à succès(ERP, CRM, GED, POS, GPAO, VOIP, etc.) etobtenir les meilleures offres tout en dialo-guant avec des spécialistes dans de nombreuxdomaines, rendez-vous à deux pas de chezvous:Business Roadshow 2013 à l’Hôtel Vatel, Cen-tre du Parc, Martigny, le jeudi 14 mars, de 10à 18 heures, non-stop. Entrée libre.Cette expo itinérante centralise la plupart dessolutions standards à destination des artisans,indépendants, PME et PMI. Annoncez d’ores etdéjà votre visite sur www.br13.ch, le nombrede places est limité.

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Dernièrement, la station d’Ovronnaz s’esttransformée en un véritable Far-West. Uneruée vers l’or à Ovronnaz? Non, la fameusebalade gourmande nocturne du Lucky Lukein the Dark qui vivait sa 3e édition.

UNE FORTE PROGRESSIONL’édition 2013 se termine sur un nouveau

record. En effet, ce n’est pas moins de520 cow-boys marcheurs qui se sont retrou-vés sur le parcours gourmand proposé par lastation. Une tendance? De plus en plus d’en-treprises choisissent cette manifestation afind’organiser une sortie différente, ludique etgastronomique pour leurs employés. La pré-sence de plus de 15 entreprises en est lapreuve. Familles, clubs sportifs et groupesd’amis composent la grande majorité des au-tres participants.

DES PRODUITS DE QUALITÉL’excellente collaboration entre les vigne-

rons-encaveurs de Chamoson, de Leytron etSaillon a permis aux participants de dégusterdes crûs exceptionnels tout au long du par-cours.

L’accord des mets et vins fut particulière-ment réussi. Croûtes aux champignons,soupe campagnarde et son fromage d’alpage,saucisse à l’humagne et polente ainsi qu’unenote de douceur grâce à de magnifiques ver-rines: ce menu a fait la part belle aux artisansde la région et aux produits frais.

UN GRAND CIRQUE...La troupe MAKADAM de Sion a emmené

les participants dans l’univers des grands cir-ques itinérants américains. Démonstrationde lasso, acrobaties, magies et poker ont sucombler les attentes des petits et grands. Lenuméro final, sous la tente principale, a cou-pé le souffle au très nombreux public.

Les offices du tourisme de Chamoson etOvronnaz ainsi que le Centre nordique tirent

Record de la balade gourmandeOVRONNAZ | Quand Lucky Luke change son foulard contre un tablier de cuisinier...

L’or bleu sur la table...BRUSON | Le Rotary organise le 22 mars une soirée sur le thème de l’eau.

Dans le cadre de la Journée mondiale del’eau, le Rotary Verbier-Saint-Bernard orga-nise une soirée ouverte au public, le 22 mars,à 19 heures, à la salle polyvalente de Bruson.Au programme, un film et des conférences.La réalisatrice Fatima Amaudruz présenterason film «Faiseur d’eau». Puis, plusieursconférenciers prendront la parole: RobertBolognesi, météorologue et glaciologue, YvesChristen, ancien président du Conseil natio-nal, abordera le thème «Quelle économiepour l’eau» et Jean-Edouard Buchter déve-loppera son projet de reverdir le Sahara… Cedernier a du reste publié un livre sur le sujet.

REVERDIR LE SAHARAJean-Edouard Buchter veut reverdir le Sa-

hara. Cet ingénieur affirme que le réchauffe-ment climatique est irréversible. Et la migra-tion aussi. L’irrigation des déserts est lemoyen de conjuguer la création de puits decarbone et des zones vertes bénéfiques. LesTerritoires nouveaux pris sur le désert n’em-piéteront pas sur les zones habitées et pour-ront servir de terres d’accueil. Reverdir le Saha-ra, c’est la reconquête des zones désertiques

du Sahara pour y aménager des terres cultiva-bles! Ces terres irriguées seraient destinées àaccueillir les réfugiés climatiques et d’autresréfugiés. Une telle entreprise ne peut allersans le développement d’un concept: la ci-toyenneté mondiale. Ces deux pôles sontdestinés à se développer mutuellement et

progressivement. Ce livre expose une pre-mière approche d’une telle possibilité. Il sug-gère un effort colossal, où chacun aurait saplace et qui débouche sur un avenir qui peutêtre radieux.Soirée ouverte à tous. Entrée libre.

L’eau c’est la vie! Alors il faut tendre la main à ceux qui n’en ont pas et le Rotary de Verbier entend sensi-biliser davantage la population à ce problème. LDD

donc un bilan très positif de cette nouvelleédition.

La 4e édition est d’ores et déjà prévue avecde nombreuses nouveautés.


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Dans les vignes«BARRY» | Le célèbre chien vous emmène à ladécouverte du magnifique vignoble valaisan.

Quand Barry se transforme en guide… le voyage devient une partie de plaisir. FONDATION BARRY

La Fondation Barry organise des randonnéesavec les saint-bernard sur les chemins du vi-gnoble valaisan. Une expérience aussi agréa-ble qu’unique: à cette occasion, les partici-pants pourront non seulement caressernotre chien national mais aussi le tenir enlaisse. Comme il y a déjà plus de soixante ans,les chiens de l’hospice passent les mois d’hi-ver dans la vallée du Rhône. Durant la jour-née, on ne les rencontre cependant pas qu’auchenil de la Fondation Barry ou au Musée etChiens du Saint-Bernard» mais aussi enpleine nature. En mars et en avril, les person-nes intéressées auront la possibilité d’ac-compagner, chaque mercredi et samedi, ceschiens impressionnants au cours d’une ma-

gnifique randonnée. Les promenades de 90minutes empruntent les charmants cheminsdu vignoble aux alentours de Fully. Une expé-rience particulière est bien évidemment lecontact direct avec les saint-bernard. «Qui nevoudrait pas un jour caresser un des légendai-res chiens du Grand-Saint-Bernard et le tenir

en laisse?» se demande en souriant CarineZamprogno de la Fondation «Barry», avantd’ajouter: «D’ailleurs, la question s’envole àl’instant-même où l’on plonge son regarddans les yeux attendrissants d’un Barry. Lespersonnes participant aux randonnées ne se-ront toutefois pas seulement enthousiasméespar les saint-bernard mais aussi par le pay-sage enchanteur», précise la collègue gar-dienne d’animaux Corinne Evéquoz. Enfin, lavisite du chenil de Martigny complétera l’of-fre. Ce sera l’occasion pour les visiteurs dedécouvrir un peu du quotidien des chiens etpeut-être même des chiots.

INFOS PRATIQUESQuoi: Randonnée de 90 minutes.Quand: En mars et en avril, tous les mercredis et samedisRendez-vous: A 14 h au chenil de la Fondation Barry (routedes Chantons 52, 1920 Martigny)Participants: Au maximum 10 personnes (minimum 6)Prix: Adultes Fr. 45.–, enfants de 6 à 16 ans accompagnés d’unadulte Fr. 9.–, enfants de < 6 ans gratuit, familles (2 adultes et2 enfants) Fr. 99.–.Inscription: Il est recommandé de réserver assez tôt auprès dela Fondation Barry: soit par téléphone au 027 722 65 42 oupar e-mail à [email protected]

MARTIGNY

JOUER AU SCRABBLEVous qui aimez les jeux de lettres et jouer auscrabble, voilà le moyen de progresser rapide-ment. Le Scrabble Club de Martigny vousaccueillera avec grand plaisir.Il vous accompagnera, vous guidera lors de vospremières parties et vous conseillera pour vosentraînements personnels. Simple amoureux desmots ou compétiteur acharné, jeunes ou moinsjeunes, que vous souhaitiez enrichir votre voca-bulaire et booster vos neurones ou simplementvous distraire en compagnie de personnes parta-geant la même passion, vous trouverez votreplace au sein de ce club. Jouer en club au lieu derester chez soi permet de découvrir la méthodeduplicate, de créer une certaine forme d’émula-tion stimulante pour l’esprit. Vous y serez égale-ment informé de toutes les activités prévues unpeu partout: si vous vous prenez au jeu, vous netarderez pas à goûter aussi à la compétition et ily en a pour tous les âges et tous les niveaux.Dans tous les cas, un seul moyen de vous faireune opinion est d’essayer!Tout le monde a débuté un jour. Il est probablequ’au début vous ne finirez pas parmi les pre-miers, mais vous ne serez pas moins bien reçudans notre club pour autant et vos progrès vien-dront rapidement après quelques mois de prati-que. La formule «duplicate» est une méthode dejeu éliminant la part du hasard aux tirages etdonnant les mêmes chances à tous les partici-pants. Si vous savez jouer au scrabble classique,vous saurez aussi jouer en duplicate et vous netarderez pas à privilégier ce mode de jeu!En rejoignant notre club le mardi à 20 heures auMotel des Sports à Martigny, vous pourrez vousmesurer à d’autres joueurs, participer à des tour-nois nationaux ou internationaux ou simplementpasser un bon moment avec des amis.N’hésitez pas! Venez, juniors ou seniors, avecvotre jeu, découvrir sans engagement, le scrab-ble duplicate!

Renseignements au 027 722 33 64.

«Qui ne voudrait pas unjour caresser un des-cendant de «Barry»?»

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L’art

du sport chic

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«Les personnes neseront pas seulemententhousiamées par lesSaint-Bernard»

8 RENCONTRE La Gazette | Vendredi 8 mars 2013

Une belle histoire...

Laure Ramuz est heureuse au milieu de ses livres. MARCEL GAY

M A R C E L G A Y

Ce n’est pas tous les jours que l’on a la chanced’annoncer l’ouverture d’une librairie… alorson en profite pour aller à la rencontre de cettepersonne courageuse, pour ne pas dire témé-raire. Laure Ramuz nous attend dans son uni-vers fait de livres et autres illustrations. Elle estheureuse de toucher le papier, de caresser ladoublure, de mettre en évidence certains ti-tres, de trouver une place pour chaque ou-vrage. Pour le moment, elle ne se pose pas dequestions sur les aspects économiques, lais-sant libre cours à sa passion et son envie de lapartager. «Une librairie est un commerce bienparticulier qui se rapproche plus d’une vraiedémarche culturelle, éducative, informative etfinalement passionnelle que d’une simple acti-vité commerciale mercantile.» Elle a raison. Etnotre entretien va le confirmer.

Afin de faire mieux connaissance, on osevous demander quelques mots sur vous,votre parcours?

Je m’appelle Laure Ramuz, mariée à Pierre-André Ramuz et nous avons trois enfants.J’habite Charrat et j’ai grandi à Fully.

Votre mari ne serait-il pas par hasard unchampion d’athlétisme?

Il se défend pas mal, en effet. D’ailleurs, nousnous sommes rencontrés sur les pistes d’athlé-tisme car, à l’époque, je faisais aussi du sport.

Laissons de côté le sport pour aborder laraison de notre rencontre: les livres! Com-ment est née votre passion pour la lecture?

Depuis environ dix ans, je pratique le métierde libraire. Un métier? Une vraie passion enréalité. La littérature, la lecture pour le plaisir,la chose écrite m’ont toujours fascinée. Pourmoi, les mots imprimés ou manuscrits onttoujours eu un charme particulier. A la diffé-rence de la spontanéité de la parole, écrire re-lève d’une intention réfléchie qui m’a tou-jours paru plus intéressante.

On peut aimer lire sans avoir envie des’engager dans une aventure délicatecomme la gestion d’une librairie…

Vous avez raison. Mais j’ai toujours beau-coup lu et aimé tous les endroits où l’ontrouve des livres, par exemple les librairies etles bibliothèques. Je suis également, en pa-rallèle, responsable de la bibliothèque deCharrat. J’apprécie ce contact avec les en-

fants et les gens de mon village que je peuxdévelopper grâce à mes fonctions au sein de labibliothèque.

D’accord mais vous ne nous avez pas dit pour-quoi avoir ouvert Une Belle Histoire?

Lorsque j’étais petite, au centre du village,une papeterie-librairie était installée depuisdéjà de nombreuses années. C’était là quenous, les écoliers, allions nous fournir encrayons, gommes et livres. C’est un peu parhasard que vers la fin de l’année 2012, j’ap-prends que ce commerce va définitivementfermer ses portes. Ayant toujours désiré ou-vrir ma propre librairie, je n’ai pu résister àcette opportunité. Un local que j’avais si sou-vent arpenté enfant était désormais disponi-ble pour réaliser mon propre projet. Une his-toire assez amusante dans le fond.

Si vous deviez résumer en deux phrases ce quivous motive le plus dans le métier de libraire?

La lecture se partage et c’est cela que j’aimeentre autres choses dans mon métier. Pouvoirfaire découvrir une bonne lecture à quelqu’unest toujours très revalorisant et stimulant.

Parlez-nous un peu de votre librairie! Enquoi se démarque-t-elle?

Elle remplit d’abord les missions de based’une librairie générale et c’est logique. Mon

idée est de créer cependant deux rayons par-ticulièrement mis en valeur, la jeunesse et lerégional. Le régional, parce que ma librairiese situe dans un village qui a une forte imageculturelle ainsi qu’un climat et un paysagetrès avantageux. Et c’est bien dans les petitsétablissements que les ouvrages régionauxpeuvent être le mieux mis en valeur. Unebonne manière également de défendre nostalents littéraires romands!

Et le rayon jeunesse?Je souhaitais absolument développer cerayon pour plusieurs raisons. Tout d’abord,parce que dans le monde de l’édition, il y aune production très prolifique, notammentau niveau de l’illustration. C’est un secteur enpleine ébullition. Que ce soit dans les al-bums, les documentaires, les livres d’activitéset les ouvrages de fiction, l’imagination, l’in-ventivité et l’originalité des créateurs de li-vres jeunesse ne sont plus à démontrer. Lesenfants aiment les livres, n’en déplaise auxoiseaux de mauvais augure qui monopoli-sent nos écrans de télévision en nous bassi-nant avec le fait que les jeunes ne s’intéres-sent plus à rien.

Vous êtes donc persuadée que votre enseigneest non seulement utile mais nécessaire?

Oh oui! La librairie a son rôle à jouer dans le

LAURE RAMUZ | Passionnée de lecture et amoureuse des livres, elle a

La Gazette | Vendredi 8 mars 2013 RENCONTRE 9

ouvert une librairie à Fully.

monde d’aujourd’hui, un rôle social et culturel. Mon sou-hait est de donner vie à une petite librairie conviviale etsympathique où les gens de tous âges et de toutes condi-tions trouvent leur bonheur. Un lieu attentif aux souhaitsde la clientèle. Bref, de quoi avoir quelques défis à réaliserpour le futur...

Et pour conclure, pouvez-vous nous dire quelques motssur les animations prévues?

Afin de mettre davantage de vie dans la librairie, je sou-haite organiser ponctuellement des animations. Pourl’instant, une activité est déjà proposée chaque mercredide 16 h 30 à 17 h 30 pour les enfants (âge minimum:4 ans). Super Mammy, accompagnée de Pétolon et Zé-phira, vient leur lire de merveilleuses histoires. A ne pasoublier également mon site internet où chaque mois, jepropose des critique de nouveaux ouvrages (en fictionadulte, en jeunesse et en format poche) et où vous pouvezégalement me passer directement vos commandes.

Une Belle Histoire, rue de l’Eglise 41 à Fully, 027 565 51 03.www.bellehistoire.ch

Un espace lumineux et tranquille au cœur de Fully. MARCEL GAY

La Commission d’intégration de Fullypropose en partenariat avec l’AsoFyune exposition sur le thème de bâtirun village ensemble en Lego. Unevingtaine de classes primaires de lacommune, soit un peu plus de 380 élè-ves, construisent des ponts, une gare,un coin camions, une église, une mos-quée, un parc, des routes. Durant la se-maine contre le racisme, du 20 au27 mars, des activités seront égale-ment réalisées en classe par les ensei-gnants (film et fiches) pour traiter aumieux le sujet du racisme. L’objectifprincipal est de sensibiliser les enfantssur les discriminations qui existent.

L’exposition marquera le travail ac-compli des élèves pour assembler lespièces et former plus qu’un grand vil-lage. Le dimanche 24 mars rassemble-ra enfants, adultes et aînés, à la belleUsine, de 10 à 18 heures.

Entrée libre, jeux et film à disposi-tion, bon accueil garanti pour toutesles générations!

Des Lego contre le racisme...FULLY | Vingt classes primaires vont construire un village et parler des discriminations.

Les élèves de Fully ne construiront pas des robots mais un village en Lego. MAMIN


Bienvenue à bord...VOLLÈGES | L’équipe fanion vogue en eaux calmes. Mais le souper de sou-tien promet quelques vagues… le 23 mars prochain. Réservez vos places!

Chaque année, le souper du FC Vollèges offre une ambiance à nulle autre pareille... LDD

M A R C E L G A Y

C’est un rendez-vous incontour-nable…Un peu comme la jour-née du four à pain ou la fête de labière. Une rencontre orchestréepar des amateurs de foot et dessupporters. Un amalgame quipermet de parler de foot, un peu,de se défouler, beaucoup, et derire aux éclats toute la soirée. Voi-là pourquoi la soirée du FC Vollè-ges attire toujours plus de cu-rieux. On peut y participer poursoutenir la première équipe quipointe au 5e rang de troisième li-gue mais surtout un club forma-teur, pour partager un bon repasou simplement pour passer unebonne soirée. Autant de raisonsde rejoindre le bateau…

AVEC BASTIEN CRETTONCette année, c’est l’humoriste

Bastien Cretton qui tiendra la ve-dette avec son spectacle «Fautpas se sentir visé!» Il le résume

ainsi: «Pourquoi eux et pas moi?»Voilà ce que je me dis lorsque jeregarde une émission de téléréali-té. Je me présente: Bastien Cret-ton, 20 ans, Valaisan et jaloux dela gloire que remportent ces gens,du jour au lendemain, grâce àune simple émission de téléréali-té. «C’est vrai, ils ont quoi de plusque moi? J’ai aussi des problèmesdans ma famille. Moi aussi je suisné dans ces années où la technolo-gie nous rattrape. Et j’ai autant depeine à me trouver une petiteamie qu’à passer mon permis! … »Mais attention, je parle de moimais certaines généralités ne se-ront pas à l’abri. Donc surtout…Faut pas se sentir visé !»

A voir donc le 23 mars pro-chain à Vollèges. A déguster unplat valaisan en entrée, suivi de la

fondue chinoise et d’une tourte àl’abricotine.

Réservations jusqu’au samedi 17 marspar mail [email protected] ou auprès deChristophe Alter: 078 841 23 34.

«J’ai autant depeine à trouverune petite amiequ’à passer monpermis!»

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«Pourquoi euxet pas moi?»

L’humoriste Bastien Cretton animerale souper de soutien du FC Vollèges. ldd


Le Petit Parisien ne

Le théâtre est une belle école de la vie pour les enfants. LDD

M A R C E L G A Y

Il voulait simplement faire partager sa pas-sion de la scène, du théâtre en particulier. Auplus grand nombre. Foin de sélection parti-sane, de rencontre entre connaisseurs ou detroupe composée de comédiens avertis. Ledéfi d’Emmanuel Thétaz était de rendre pluspopulaire encore le théâtre. De faire montersur les planches celui qui en avait l’enviemais qui n’osait même pas imaginer le faireun jour. Il voulait aussi permettre aux comé-diens en herbe de parfaire leur formation, depasser la vitesse supérieure. En fait, servir lanoble cause du théâtre en ouvrant le rideausur un nouveau concept. Rencontre avec lecréateur et le moteur du Petit Parisien, pouren savoir un peu plus sur cette belle histoire.

Avec vous, les élèves ne se contentent pasde travailler dans l’ombre, ils ont le droitd’évoluer en pleine lumière…

Oui et on peut affirmer que l’école de théâtrele Petit Parisien se distingue par son côté inno-vant. Elle est la seule à permettre à l’élève,

après sa formation que l’on appelle un pro-gramme d’initiation, de passer au mode pro-duction.

On peut imaginer qu’il n’est pas simple deconvaincre les élèves de faire le grandsaut…

Cela dépend des élèves mais en règle géné-

Vendredi 31 mai 2013 - samedi 01 juin 2013Productions des enfants et adolescents (clas-ses d’enfants)Mercredi 19 juin 2013Auditions publiquesTravail final d’initiation et extraits des produc-tions futures. Tous les élèves adultes de l’école.Vendredi 27 – samedi 28 – dimanche 29 septem-bre 20131re partie: «C’était comment déjà ?» Une comé-die dramatique de Jean Bouchaud2e partie: «Ta geule, je t’aime». Une comédie deThierry Samitier. Vendredi 25 – samedi 26 –dimanche 27 octobre 2013En noir et blanc: Comédie dramatique de RolandMenardJeudi 05 décembre 2013Auditions publiquesProductions des classes d’enfants / travail finald’initiation / extraits des spectacles en prépara-

tion / production des enfantsTous les élèves de l’école (adultes et enfants).2014«La Salle de Bain» d’Astrid Veillon

RÉSERVEZ VOS PLACES!«Chat et souris», à voir les vendredi 15 mars à20 h; dimanche 17 mars à 17 h; lundi 18 marsà 20 h; mardi 19 mars (St-Joseph) à 17 h; ven-dredi 22 mars à 20h; dimanche 24 mars à 17h.Réservations: Boutique Bambou à Orsières,027 783 26 10. Le spectacle se déroulera à lasalle Echo d’Orny, à Orsières. Les places sontnumérotées.Pour tout savoir sur les cours donnés par lePetit Parisien:Emmanuel Thétaz au 079 549 75 28email: [email protected]

«Actuellement, 35 per-sonnes suivent noscours.» Emmanuel Thétaz

ORSIÈRES | L’école de théâtre d’Emmanuel Thétaz n’a pas tardé à trouver

Le metteur en scène Emmanuel Thétaz suit une for-mation en classe certificat au conservatoire. LDD

rale cela se passe naturellement. On attend lemoment opportun pour lui proposer dejouer. Et il faut préciser que la formation durequatre mois et qu’elle se termine par une au-dition publique qui est déjà un premiertest… L’apprenti comédien prépare un essaiou un extrait lui permettant de mettre en pra-

PROCHAINES PARUTIONS ET INFOS PRATIQUES


cesse de grandirson rythme de croisière. Lever de rideau sur un spectacle à succès…

Arrêt sur l’image dans la pièce «C’était comment déjà ?». LDD Michel Bobillier et Nicolas Dorsaz, les principaux acteurs de«Chat et souris». LDD

tique les matières étudiées. Il présente sontravail lors de l’audition publique. Ceci luipermet également de mesurer ses aptitudes àaffronter un public.

Pouvez-vous résumer les étapes de formation?Le programme d’initiation se divise en troisparties. La première comprend la détentemusculaire, détente de l’esprit et la fixationde l’esprit. La deuxième aborde les techni-ques théâtrales qui vont du travail de la voix,des cinq sens, du geste, de l’improvisation à lamaîtrise de l’espace… Enfin la troisième serésume en la mémoire affective et senso-rielle, l’imagination, la fantaisie et lerythme… c’est ce que l’on définit comme lesmodes théâtraux.

Une fois la première partie terminée,l’élève passe un examen?

On n’aime pas le mot examen. Après l’audi-tion publique, le comédien dresse un bilan etchoisit de poursuivre avec le mode produc-tion. Selon le niveau de l’élève, trois degréssont possibles: le répertoire amateur; le ré-pertoire semi-professionnel ou le répertoireprofessionnel.

Votre école est ouverte à tous, cela signifieque les enfants peuvent aussi y participer…

Evidemment et 15 enfants répartis en troisclasses ont choisi le Petit Parisien. Les en-fants suivent la méthode pédagogique théâ-trale appliquée dans les conservatoires.

Cette méthode est évolutive, elle passe parl’éveil et la sensibilisation, la culture des 5sens, les techniques théâtrales ainsi quel’histoire du théâtre, l’approche du réper-toire et la découverte des auteurs célèbres.

Un mot sur les adultes…A ce jour, 20 adultes suivent nos cours. 18 ontterminé leur initiation et ont tous décidé depasser au mode production.Voilà pourquoi 5pièces sont actuellement en préparation. Lesdeux autres élèves sont actuellement en ini-tiation.

Vous vous occupez de tout et vous avezencore du temps pour vous former?

Les journées sont en effet bien remplies, lessoirées aussi. J’assure tous les cours pouradultes et enfants ainsi que les mises enscène. Concernant ma propre formation, jesuis actuellement en classe certificat au con-servatoire de théâtre, dans la classe d’AnneSalamin. Comme l’école travaille tous lessoirs de la semaine et que les enfants répè-tent le mercredi après-midi, ce ne sont pasles activités qui manquent. Mais quand onaime…

Alors entrons dans le vif du sujet avec unepièce programmée en mars déjà et quidevrait faire travailler les zygomatiques desspectateurs…

On présente dès le 15 mars «Chat et souris».C’est une comédie de Ray Cooney créée en

2007 à Paris, mise en scène par Jean-Luc Mo-reau et interprété notamment par FrancisPerrin. Cette pièce représente un réel défipour des comédiens amateurs. Comédie hila-rante et endiablée, le rythme imposé parl’auteur est tout simplement phénoménal.Le comédien en scène n’a pas droit au répitet doit maîtriser l’enchaînement des jeux, enplus de ses tirades et «coups de gueules». Laréalisation de cette œuvre saura offrir à unlarge public un moment de rires, détente etconvivialité.

Un mot sur l’histoire de la pièce?Je vous donne le résumé livré avec le ma-

nuscrit: Jean, chauffeur de taxi, mène unedouble vie méthodiquement organisée.Epoux de Mathilde à Montreuil, et de Char-lotte à Ivry, il alterne entre ses deux foyerssans éveiller de soupçons, jusqu’au jour oùses deux enfants, Alix et Guillaume, qui ne seconnaissent pas, chattent sur l’internet, dé-couvrent qu’ils ont de multiples points com-muns et décident de se rencontrer...

Et pour conclure le nom des comédiens quiseront sur scène?Il s’agit de Nicolas Dorsaz, Michel Bobillier,Claudette Droz, Carole Thétaz, Cédric Dar-bellay, Gaëlle Tornay et Steve Darbellay. Jeprécise encore que les décors sont de CaroleThétaz et les costumes de Sylvia Bobillier.

La Gazette | Vendredi 8 mars 2013 MÉMENTO 15

L’AGENDA DE LA RÉGIONRevue de Salvan. Les ultimesreprésentations de la Revue deSalvan 2013 des 15, 16 et17 mars affichant d’ores etdéjà toutes complet, le Théâtredu Vieux-Mazot a décidé dejouer les prolongations. Lemetteur en scène Raphy Jac-quier et son équipe remonte-ront ainsi sur la scène de lasalle José Giovanni le vendredi22 et le samedi 23 mars, à20 h 30. Réservations chezEmmy Jacquier au 027 761 11 38ou au 079 224 19 32.Concert à Charrat. La sociétéde musique L’Espérance, diri-gée par Cyrille Volluz, donneson concert annuel ce soirvendredi, à 20 h 30, à la sallepolyvalente.Concert à Saillon. Dimanche10 mars, à 17 h 30 au centrescolaire de Saillon, concertannuel de la fanfare La GrandGarde, placée sous la directionde Thierry Bobillier.

Concerts à Isérables etRiddes. L’Helvétia, dirigée parYves Sauthier, vous invite à cesdeux concerts annuels, le ven-dredi 8 mars, à 20 h 30, à lasalle de gymnastique d’Iséra-bles et le dimanche 10 mars, àla salle de l’Abeille à Riddes.Concert à Bovernier. L’Echo duCatogne, dirigée par MathieuDormia, donnera son concertannuel à la salle polyvalente le18 mars, à 20 h 30. Karaoké etspaghetti à gogo.Concert à Liddes. Dirigée parDidier Moret, la fanfare L’UnionInstrumentale de Liddes vousinvite à son concert annuel lesamedi 16 mars, à 20 h 30, àla salle polyvalente.Concert à Leytron. Samedi9 mars, à 20 h 30 à la sallepolyvalente du Complexe desMuverans, concert annuel de laPersévérance, sous la directionde Raymond Cretton.Concert au Bourg. La fanfaremunicipale Edelweiss de Marti-

gny donne son concert annuelce samedi 9 mars à 20 h à lasalle de gymnastique.Exposition au Bourg. Jean-Michel Guex invite IngridCanta et Evelyne Mettan à pré-senter leurs œuvres, peintureset céramiques, du 9 au16 mars, les jeudi, vendredi etsamedi de 17 à 20 heures et ledimanche de 14 à 20 heures.Vernissage le samedi 9 mars,de 17 à 20 heures. Rue duBourg 79.Librairie Des livres. Le ven-dredi 15 mars dès 17h, Claude-Alexandre Fournier présenteraet dédicacera son nouvelouvrage «Odette Fournier,sage-femme» aux Ed. Labor &Fidès à la Librairie Des livres etmoi à Martigny. Un ouvrage quirévèle une histoire de la nais-sance sur plus de quarante ansdans les Alpes valaisannes.»Les Lecteurs Complices vousattendent le mardi 12 mars àla Médiathèque de Martigny à16 heures. Le thème de la ren-contre «Autour de vos coupsde cœur».Loto des aînés à La Combe.Le club des aînés de Martigny-Combe organise un loto lemercredi 13 mars à 14 heures àla salle de l’Eau-Vive.Le Théâtre Alambic présente«La main qui ment» de Jean-Marie Piemme vendredi 8 marsà 20 h 30 et samedi 9 mars à19 heures. Avec PhilippeMorand, Anne Martinet, ChloéDe Grom et Romain Cinter.Réservations au 027 722 94 22.www.theatre-alambic.chSouper du FC Vollèges.Samedi 23 mars, le club defootball organise son tradi-tionnel souper. Cette année,les organisateurs ont invitéBastien Cretton qui présenterason spectacle «Bienvenue àbord». Au menu, la fondue chi-noise. Inscriptions:[email protected] ou auprèsde Christophe Alter:078 841 23 34.Disco sur glace à Martigny.Samedi 9 mars de 19 à 22 h, lapatinoire du Forum abriteraune soirée de disco sur glaceouverte à tous les amateurs deglisse de 3 à 83 ans. Une der-nière soirée est prévue lesamedi 16 mars 2013.

Tambour battant...Laurent Darbellay,un jubilaire au sourirecommunicatif.LDD

Ce vendredi 8 mars,l’Espérance de Charrat serasur la scène de la sallepolyvalente pour sonconcert annuel,à 20 h 30.Pour la première fois deleur histoire, les musicienscharratains joueront sous ladirection de Cyrille Volluz,un enfant de la société.

DÉCÈS� André-Bernard GROSS – Salvan, 1947� Alexandre FELLAY – Le Châble, 1966� Andrée MORAND – Martigny, 1922� Gervais PACHE – Bovernier, 1943� Gracianne GAY – Saillon, 1933� Marcelle FILIPPI – Fully, 1921� Mohamed BOUCHEKEUR – Bagnes, 1937� Alfred PORCHET-PASCHE – Saxon, 1922� Freddy FALLET – Vollèges, 1921� Henri HUBER – Isérables, 1928� Robert CRETTENAND – Fully, 1921� Albert BIRCHER – Le Châble, 1921� Angèle CANTA-PRODUIT – Evionnaz, 1927� Ida NYDEGGER – Fully, 1930� Robert CHAMBOVEY – Martigny, 1929

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dans la régiondu 20 février au 6 mars.

CINÉMASCORSOBOULE ET BILLSamedi 9 et dimanche 10 mars à 15 h.Comédie familiale d’Alexandre Charlot.VF Durée: 1 h 22. Dès 6 ansAU BOUT DU CONTEVendredi 8, samedi 9, lundi 11 et mardi 12 mars à20 h 30. Dimanche 10 mars à 17 h 30. Comédied’Agnès Jaoui. VF Durée: 1 h 52. Dès 10 ans.DIE HARDVendredi 8 et samedi 9 mars à 18 h. Dimanche10 mars à 20 h 30. Film d’action de John Moore.VF Durée: 1 h 36. Dès 16 ans/14 ans acc.

CASINOSPRING BREAKERSVendredi 8, samedi 9, dimanche 10, lundi 11 etmardi 12 mars à 20 h 45. Drame de HarmonyKorine – USA – avec James Franco, Vanessa Hud-gens, Selena Gomez. VF Durée: 1 h 32. Dès 16 ans.HAPPINESS THERAPYVendredi 8, samedi 9 et dimanche 10 mars à 18 h.Comédie dramatique de David O. Russell - USA.Avec Bradley Cooper, Jennifer Lawrence, RobertDe Niro. VF Durée: 2 h 02. Dès 14 ans/12 ans acc.HÔTEL TRANSYLVANIESamedi 9 et dimanche 10 mars à 13 h 30.Film d’animation de Genndy Tartakovsky – USA.VF Durée: 1 h 31. Dès 8 ans /6 ans acc.VIVE LA FRANCESamedi 9 et dimanche 10 mars à 15 h 45.Comédie de M. Youn. VF Durée: 1 h 35. Dès14 ans/12 ans acc.LES COULISSES SUISSES DE LA GUERRED’ALGÉRIE Mardi 12 mars à 18 h 15. Un filmdocumentaire de Pierre-Alain Thiébaud - En pré-sence des protagonistes et de l’équipeEntrée gratuite. Durée: 52 min.

Quant à la présidence de la société, elle a été confiée àRomain Darbellay.Ce soir, Laurent Darbellay sera à l’honneur et fêtera 50 ansd’activité. Avec son tambour, depuis l’âge de 9 ans, il mani-feste son sens du rythme et précède sa fanfare lors de chaquedéfilé. Personnage sympathique et souriant, il connaît tousles habitants du village et ceux-ci attendent impatiemmentsa visite en fin d’année, comme celle du Père Noël, pour lerelevé des compteurs électriques. Il voue également une pas-sion aux véhicules anciens et vous pourrez le croiser au gui-don de sa Condor militaire de 1953. Il fut même le chauffeurde Roger Moore alias Simon Templar Le Saint au volant de sacélèbre Volvo… Enfin, les 26 et 27 avril, «L’Espérance» orga-nisera l’Amicale des fanfares DC du district de Martigny quipermettra à tous les visiteurs de se plonger dans l’ambiancedu Far West.


Un album à feuilleter

Les reines se reposent en admirant le massif du Mont-Blanc… Vivement l’été! VINCENT ROCCARO

Plus de 1500 photos en haute définition! De-puis quelques semaines, Fully met à disposi-tion sur son site une photothèque digne desplus grandes destinations touristiques. Untravail de fourmi, mais surtout une invitationô combien séduisante à se balader au pied duGrand Chavalard, à la découverte du pays dela châtaigne, de la petite arvine, de la réservenaturelle des Follatères, de la belle Usine, etc.

C’EST LE PRINTEMPS...Dénicher une photo sur la floraison des

bulbocodes, annonciateurs du printemps?Retrouver des souvenirs du Zikamart Festival?Voir du ciel les Hauts de Fully? Feuilleter des at-mosphères de la Fête de la châtaigne? Tout,tout, tout ce que vous avez toujours voulu voir

sur Fully. Ses paysages, son patrimoine, lesproduits de son terroir, ses manifestationssportives ou culturelles, et bien d’autres do-maines encore. Cette richesse photographi-que est désormais à portée de souris, sur lesite de Fully Tourisme. Au total, plus de 1500images, dûment classées et légendées, sontdisponibles gratuitement. Pour le simple plai-

sir des yeux, mais pas seulement.

UN TRÉSOR DÉSORMAISACCESSIBLE À TOUS

Fully Tourisme collectait depuis plusieursannées déjà des photographies de la com-

«Nous avions un vraitrésor entre nos mainssans pouvoir le parta-ger avec le public»

Eric Hamon

FULLY | On en prend plein la vue sur un site qui présente 1500 photos en

Une grange dans les vignes… CAROLE PELLOUCHOUD

mune. Réalisées tant par des professionnelsque par des amateurs passionnés, elles docu-mentent les aspects les plus divers de la vie lo-cale. «Nous avions un vrai trésor entre lesmains», note Eric Hamon, directeur de FullyTourisme, «sans pouvoir le partager avec lepublic. Nous avons donc travaillé avec notrepartenaire informatique, Axianet, qui a déve-loppé une structure sur mesure pour accueillirtoutes ces photos et permettre aux internautesde s’y balader avec plaisir.» Le projet «photo-thèque» était né. L’équipe de Fully Tourismese met alors à répertorier, classer et légenderles images. Pour chaque photo sont encorementionnés la date de la prise de vue et lenom de l’auteur. Un travail de fourmi, menésur plusieurs mois.

CATÉGORIES ET MOTEURDE RECHERCHE

Un «jeu» qui en valait cependant la chan-delle, puisque Fully dispose aujourd’huid’une photothèque performante. Un outil dequalité, d’utilisation aisée et intuitive. A sonarrivée, l’internaute se voit proposer cinqgrandes catégories – nature et paysage, tradi-


pour le plaisir des yeuxhaute définition. Et on peut même les télécharger gratuitement.

Le bulbocode, une fleur pour la fin de l’hiver.ALESSIO PELLEGRINELLI

Li Rondenia ou le groupe folklorique à la Fête de la châtaigne, emmené par Roland Carron. C. RIBORDY

tion et patrimoine, produits du terroir, cul-ture, arts et loisirs, événements et manifesta-tions – puis différentes sous-catégories. Lesite offre en outre la possibilité d’une recher-che par mots-clés et de visualisation par dia-porama. Enfin les images peuvent être télé-chargées gratuitement, leurs auteurs lesmettant gracieusement à disposition sous lestermes de la licence «Creative Commons»,qui protège les auteurs contre une utilisationcommerciale abusive.

JOURNALISTES, COMMERÇANTS,TOURISTES, FULLIÉRAINS, ETC.

«La photothèque servira par exemple aux

journalistes cherchant des photos pour leurspublications», explique Eric Hamon. «Onpeut aussi imaginer que les commerçants lo-caux l’utiliseront pour étoffer les galeries deleur site internet, ou que des touristes la con-sulteront pour se faire une idée plus large de larégion.» Sans compter les Fulliérains eux-mê-mes, qui souhaiteraient faire découvrir leurcoin de pays à des amis d’ailleurs, ou les cen-taines de nouveaux habitants qu’accueillechaque année la commune et qui pourrontainsi prendre aisément la mesure de toutesles possibilités de loisirs offertes au pied duChavalard.

UN ALBUM À ÉTOFFER...Un dernier mot? «Cet outil pourrait tout à

fait être dupliqué pour d’autres offices du tou-risme,qu’ils n’hésitent donc pas à nous contac-ter. Et puis l’album est appelé à s’étoffer encore.C’est une histoire quasi sans fin! Les photogra-phes qui le souhaitent peuvent nous adresserleurs clichés, nous les trions et les répertorionsvolontiers.» Car la photothèque tient à con-server sa richesse et sa diversité, mais aussi laqualité de son contenu.

«Cet outil pourraittout à fait êtredupliqué pour d’autresoffices du tourisme,qu’ils n’hésitent doncpas à nous contacter»

Eric Hamon

COMMENTAIREUNE RICHE IDÉELe Valais touristique qui innove, quibouge, qui anticipe n’est pas toujours unelégende. On voit chaque jour fleurir unjardin d’idées, souvent avec quelquespetits pétales qui ne révolutionnent pasles affaires mais qui donnent de la cou-leur à notre carte de visite. L’essentiel estd’essaimer. De faire passer le message, dedonner l’impulsion. Dans cette logique dedéveloppement, Fully mérite la mention.L’idée de mettre gratuitement une photo-thèque de cette qualité en ligne ajouteun bouquet de fleurs à une offre déjàriche. Avec ce petit coup médiatique, lacommune de la petite arvine marque unpoint et met en lumière son magnifiquepatrimoine touristique. Marcel Gay

Découvrez la photothèque sur:www.fully.ch/fr/Phototheque


Les chemins de la merFULLY | Au XIXe siècle, des milliers de Valaisans, pauvres et courageux,partent pour l’Argentine. Paul Maret raconte à sa façon cet épisode de la vie.

Un clin d’œil aux ancêtres qui ont été assez courageux pour tout quitter et tenter une nouvelle vie. LDD

Ce printemps, la troupe des Vilains-bonzhommes, crée à la belle Usine de Fully,un grand spectacle populaire autour del’émigration des Valaisans vers l’Argentineau XIXe siècle. Dès qu’il fut lancé, ce projetsouleva l’enthousiasme, comme si ce thèmede l’émigration, touchait au cœur et aux raci-nes des Valaisans d’aujourd’hui. Comme si,au plus profond de chaque habitant de cepays, restait le souvenir de ces héroïquesaventures. Les multiples démarches d’asso-ciations valaisannes ou de privés, pour re-nouer des liens de plus en plus forts avec«nos cousins d’Amérique», montrent l’atta-chement des gens d’ici pour cette période denotre histoire. Cette création est donc appe-lée à rencontrer un large intérêt dans le can-ton et loin à la ronde. En plus du spectacle,diverses manifestations et productions per-mettront de découvrir ou de redécouvrir, lesaventures lointaines de nos ancêtres coura-geux qui eurent assez d’audace et de ténaci-té, assez de folie aussi, pour tout quitter ettrouver une nouvelle vie dans un mondenouveau …

RIRES ET LARMESA travers les aventures de la Famille Wal-

liser, seront contées les péripéties du départet du terrible voyage vers l’Amérique. Onverra la famille s’installer, lutter et prospérerdans des conditions difficiles. Elle pourramême après bien des années fêter la bonnemarche des affaires et la nouvelle prospéritééconomique. On apprendra aussi les diffi-cultés d’intégration des Valaisans au carac-tère bien trempé, dans une société étrangèreet nouvelle. Leurs tiraillements entre la tenta-tion de s’isoler et de créer une sorte de petiteSuisse dans la Pampa, ou de s’intégrer et de sefondre dans ce monde nouveau. Comment,les plus bouillants d’entre eux, à traversl’échec de leurs rébellions armées, en vien-dront à plus de sagesse et se résoudront à sefondre dans la très mélangée population ar-gentine. Tout en gardant un fond durable de«valaisannité».

POPULAIREIntégrant chansons, chœurs, danse et

musique, le spectacle est une création desVilainsbonzhommes. Intitulé «Les Cheminsde la Mer», le spectacle a été écrit par PaulMaret, après des recherches historiquesfouillées, et en intégrant des témoignages de

migrants d’hier et d’aujourd’hui. Il sera pro-duit et réalisé par les Vilainsbonzhommes,en faisant appel à une vingtaine de comé-diens, musiciens, danseurs et chanteurs deFully et de la région. Ils seront préparés etencadrés par un staff professionnel pour leséclairages, les costumes, la mise en scène, lascénographie, les décors, la musique et leschorégraphies.

RESTAURANT DU MONDEUn espace original d’accueil et de convi-

vialité, pour restauration, concerts et anima-tions, sera installé à proximité de l’Usine.Plusieurs associations d’étrangers vivant enValais ou qui entretiennent des liens avec lesValaisans de l’étranger seront de la fête. re-pas exotiques ou typiquement locaux avecdes animations musicales ou festives.

POUR TOUT SAVOIRLes Vilainsbonzhommes sont très heureux deretrouver pour ce spectacle, la belle Usine,qu’ils ont créée et soutenue au départ. Cetteproduction permettra de retrouver dans ce lieumagnifique, l’allégresse, la poésie, l’énergie etl’ambiance inimitable des grandes créations dela troupe. Ils se réjouissent de développer uneefficace collaboration avec la nouvelle équipe.Un intéressant et copieux programme offrirachaque semaine des événements liés au thèmedu spectacle: films, conférences, rencontres,concerts, expositions qui auront lieu égalementà la belle Usine et permettront au public d’ensavoir plus et de découvrir d’autres regards surl’émigration des Valaisans en Argentine. Dessynergies seront trouvées avec la presse, lesécoles et les associations sur les thèmes: histo-rique, reportages, témoignages, d’ici et d’Argen-tine. Des contacts sont pris en vue d’échangeset de rencontres culturelles et amicales avec les«cousins d’Argentine».Première: vendredi 17 mai 201320 représentations: tous les jeudis, vendrediset samedis jusqu’au 29 juinConférences, films, concerts: tous les mercredisjusqu’au 27 juin.www.vilainsbonzhommes.ch

«En plus duspectacle, diversesmanifestationspermettront dedécouvrir ces aventureslointaines.»


Le vestiaire des Bagnardes

Une tenue qui aurait fait le bonheur de la chanteuse Barbara... JEAN-CLAUDE ROH

A l’heure des collections printemps-été, lesBagnardes endimanchées, elles, dévoilentleur riche collection de vêtements du diman-che toutes saisons. Débuté en 2007, l’inven-taire affiche aujourd’hui près de 2000 pièces.Vêtements confectionnés par les couturièresde la vallée, donations de riches touristes depassage, de Bagnardes de retour de voyagesou objets chinés dans des brocantes, la col-lection des Bagnardes endimanchées se ré-vèle comme un miroir de la mode fémininede 1870 à 2005. Le Musée de Bagnes puisedans cette mémoire pour penser une exposi-tion qui virevolte autour du corps des fem-mes et des hommes, voile et dévoile des his-toires du passé et du présent, chine dans unsiècle riche en changements vestimentaires.

Près de 200 vêtements et accessoires sont ain-si exposés du 3 mars au 2 juin 2013 au Muséede Bagnes, entre grande station internatio-nale et vallée alpine. Une exposition qui met aujour la relation des femmes et des hommes aucorps, à la spiritualité et à la communauté.

LES HABITS DU DIMANCHELa collection des Bagnardes endiman-

chées est composée d’habits du dimanche, unterme utilisé à une certaine époque pour dési-gner les vêtements portés pour se rendre à lagrand-messe.

Dans le val de Bagnes, les paroissiens vontà la grand-messe de 10 heures au Châble. A lasortie, la criée publique et l’ouverture des ma-gasins où se vendent complets, pulls et tissus,sont des moments attendus. A la fin des an-nées 50, la criée s’arrête et les chapelles des vil-lages proposent le culte dominical. Sur laplace du Châble, le dimanche matin, la foulese dispersepeu à peu. Aujourd’hui lorsqu’onparle d’habits du dimanche, on évoque debeaux habits.

PREMIÈRES BAGNARDESENDIMANCHÉES

En décembre 1999, Mary-José Perrier, dé-coratrice d’intérieur, assiste à Martigny-Croixà un défilé de la collection d’Odette Fellay-Bir-cher, couturière. La rencontre de leurs pas-

sions donne naissance à une association, lesBagnardes endimanchées. L’association meten scène la collection en organisant défilés etexpositions. De créations en donations, detransformations en achats dans les brocantes,la collection de vêtements des Bagnardes endi-manchées gagne en importance avec les an-nées et révèle aujourd’hui les pans les plusemblématiques du XXe siècle en matière demode et de vêtement.

L’idée de compléter une collection par desachats en brocante peut paraître hérétiqueaux spécialistes des musées; toutefois, cettepratique est courante dans l’élaboration decollections privées. C’est ainsi qu’Odette etMary-José, motivées par l’organisation de dé-filés, fréquentent les brocantes de Suisse ro-mande en quête d’accessoires. Bibis, cha-peaux, gants, mais aussi sous-vêtements etrobes centenaires prennent rapidement lechemin du local qui conserve la collection.

Déniché à Echallens, Londres ou NewYork, l’objet chiné ouvre l’imaginaire en évo-quant de nouveaux horizons, d’autant qu’onne peut, le plus souvent, qu’extrapoler sonhistoire.

LE CREPA INVENTORIEEn 2007, Jean-Charles Fellay, secrétaire du

CREPA (Centre régional d’études des popula-tions alpines, Sembrancher), propose ses ser-

DES ANIMATIONSDimanche 24 mars, 14 h-18 hEssayer et retoucherUne séance d’essayage de tenues de la collectionet la possibilité de faire retoucher gratuitementses vêtements par une couturière de la valléeVisite guidée à 15hVendredi 19 avril à 19 h-22 het samedi 20 avril, 9 h-13 hRecycler et créerUn stage créatif avec Nicole Mottet pour appren-dre à transformer ses vêtements.Inscription obligatoire (CHF 120.-/pers) et ren-seignements: [email protected] 21 avril, 16 h 30«Le devoir d’être belle»Une conférence de Thierry Amrein, anthropolo-gueVisite guidée à 15 hDimanche 12 mai, 11 h- 18 hJournée internationale des muséesDéfilé des Bagnardes endimanchées et de socié-tés en costumeDurant le mois de mai:accueil des classes. Sur réservation.Se renseigner au 027 785 22 26,[email protected]’exposition: jusqu’au 2 juin, du mercredi audimanche, de 14 à 18 h.

«L’inventaire afficheprès de 2000 pièces.»

MUSÉE DE BAGNES | Quelque 200 vêtements et accessoires d’un siècle riche en


endimanchées

vices aux Bagnardes endimanchées afind’inventorier l’ensemble de la collec-tion. Dès lors s’instaure un rituel au seinde l’association: un lundi sur deux,Odette et une des membres collaborentavec Jean-Charles. Chaque vêtement etchaque accessoire sont répertoriés,photographiés et saisis dans un pro-gramme d’inventaire. Cet importanttravail de mémoire et de conservationn’est pas encore terminé.

L’EXPOSITIONLe visiteur pénètre dans une salle où

a été reconstitué «le local», soit le lieu oùsont stockés les quelque 2000 vête-ments et accessoires de la collection.On fouille, on chine entre porte-man-teaux et mannequins, tandis que desextraits de l’inventaire et du dernier dé-filé des Bagnardes endimanchées sontprojetés. Dans la première salle, on dé-couvre des vêtements liturgiques ou ro-bes de mariée, la notion d’habit du di-manche est ici explorée à travers lestémoignages d’hommes et de femmesde générations et de milieux différents.Sont présentés ensuite les pièces issuesde donatrices, et avec elles sont dérou-lées les histoires de ces femmes aux par-cours hors du commun, Bagnardes ex-

patriées, voyageuses, tenancières degrands hôtels àVerbier, femmes libres etengagées, etc. Enfin, des podiums, cou-leurs, formes et matières offrent unvoyage à travers l’histoire de la mode.Puis la visite se poursuit. Au cœur del’atelier d’Odette Fellay-Bircher ici re-constitué, machines à coudre, manne-quins et mises en scène illustrent les dif-férentes facettes du travail deconfection. Dentelles, voilettes, nuiset-tes et papiers de soie… Orfèvrerie, déli-catesse et sensualité… ajoutent unenote d’élégance à une exposition quin’en manque pas.

UN TÉMOIGNAGE«Je suis d’une génération qui a totale-

ment intégré le principe de l’habit du di-manche.Quandj’étaispetite,onavait troistypes d’habits:l’habit du dimanche,l’habitd’école (un ancien habit du dimanche) etl’habit de maison (le plus dégradé).Encoreaujourd’hui, en rentrant d’une fête oùj’étaisbienhabillée,lapremièrechosequejefais, avant de chauffer, avant de donner àmanger au chat, c’est me changer pour nepas abîmer,tacher le bel habit!» déclare Si-mone Tristan, professeure au cycled’orientation du Châble.

Quand la mode est indémodable... JEAN-CLAUDE ROH

L’élégance personnifiée... JEAN-CLAUDE ROH

changements vestimentaires sont présentés jusqu’au 2 juin.

Une tenue qui prouve que l’on savait s’habiller avec classe.JEAN-CLAUDE ROH


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Les partis C

Maurice

TornayJacques

MellyJean-Michel

CinaRéussir votre Valais

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Candidats au Conseil d,Etat

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La Gazette | Vendredi 8 mars 2013 POLITIQUE 23

Le duo régionalCONSEIL D’ETAT | Maurice Tornay d’Orsières, candidat du PDC, et LéonardBender, candidat du PLR, sont en campagne.

Léonard Bender lors de l’assemblée des membres du PLR. CHRISTIAN HOFMANN

Le second tour de l’élection au Conseil d’Etatmet aux prises six candidats : Oskar Freysin-ger (UDC), EstherWaeber-Kalbermatten (PS),Jean-Michel Cina (PDC), Jacques Melly(PDC), Maurice Tornay (PDC) et LéonardBender (PLR). Le Vert Christophe Clivaz ne sereprésente pas, alors que le PLR a changé decandidat entre les deux tours, Christian Va-rone renonçant à se représenter. Pour notrerégion, deux hommes politiques sont encourse : Maurice Tornay, Conseiller d’Etat enplace et Léonard Bender, candidat. La Gazetten’entre pas dans le débat mais se contented’ouvrir les guillemets pour un message duparti d’un côté et du candidat de l’autre…

UN HOMME D’ETAT«Maurice Tornay est l’homme fort du Gou-

vernement actuel. Son bilan est une référenceet il a prouvé que les dossiers les plus com-plexes ne lui faisaient pas peur, au contraire. Ilest à n’en pas douter un homme d’Etat et leVa-lais, avec les défis qui l’attendent, ne peut passe passer d’un Conseiller d’Etat de cette va-leur. Concernant l’élection en générale, lescandidats des partis C, Jean-Michel Cina, Jac-ques Melly et Maurice Tornay, s’engagent avecdétermination dans le deuxième tour. Ilspoursuivront la campagne dans le même es-prit d’unité qui les a animés jusqu’ici, afin de«Réussir le Valais», dans toutes les régions quile composent. Le verdict des urnes du 3 marsa montré clairement le gouvernement que lescitoyens souhaitent et les 3 candidats PDC en

font partie. Ce vote est donc l’expression de lareconnaissance du travail accompli par nosmagistrats en place, travail qui passe par la dé-fense et la mise en œuvre des valeurs démo-crates chrétiennes qui font la force de notrecanton et de notre parti. La famille C appelleson électorat à une mobilisation générale jus-qu’au 17 mars, afin qu’il soutienne massive-ment ses trois candidats.»

LE CANDIDAT DU PLR«J’ai besoin de vous! La Valais doit faire

face à des défis de grande ampleur. Il a besoin,plus que jamais, de réunir toutes ses forces vi-ves. Le PLR, mon parti, sert les intérêts de lapopulation valaisanne au Gouvernement de-puis 76 ans, sans interruption. Avec loyauté etefficacité. Il veut poursuivre, avec les autresforces politiques, les réformes – institution-nelles, fiscales, énergétiques, sanitaires, éco-nomiques et sociales – qui amélioreront lesort du plus grand nombre. Le Bas-Valais etles francophones doivent être mieux considé-rés au sein des institutions cantonales. L’unitédu canton est la valeur commune qui doittous nous rassembler. Une surreprésentationpolitique du Haut-Valais pourrait débouchersur des crispations dommageables. Je veuxporter dans cette campagne la voix du Valais,patriote, fier de son identité, mais résolumentattaché à la Confédération Suisse, au sein delaquelle j’entends défendre, avec détermina-tion, nos intérêts légitimes. J’ai besoin devous. Votre vote peut changer notre avenir.

PAR CORRESPONDANCELes citoyens recevront le matériel de vote auplus tard le 12 mars, pour une élection qui auralieu le 17 mars. Pour que votre vote par corres-pondance soit valable, vous devez respecter lespoints suivants :• Une personne = une enveloppe de transmis-sion! Chaque votant doit utiliser sa propreenveloppe de transmission. Il n’est pas possi-ble de regrouper les envois de plusieurs votantsdans une seule enveloppe de transmission.• Signer la feuille de réexpédition! Vous devezobligatoirement apposer votre signature sur lafeuille de réexpédition.• Joindre la carte civique! Si votre commune aintroduit une carte civique, vous devez la glis-ser dans l’enveloppe de transmission.• Poster assez tôt! Votre envoi doit parvenir àl’administration communale au plus tard levendredi précédant le scrutin. Pour cela, votreenveloppe de transmission doit être postée auplus tard le mardi par courrier B ou le jeudi parcourrier A.• Déposer votre enveloppe à temps! Si voussouhaitez déposer votre enveloppe de trans-mission à la commune, ce dépôt doit êtreeffectué au plus tard le vendredi qui précèdele scrutin, à 17 heures. Renseignez-vousauprès de votre commune pour connaître lesjours et les heures pendant lesquels ce dépôtest possible.• Affranchir correctement votre envoi!

Maurice Tornay avec le président du PDC Michel Rothen. CHRISTIAN HOFMANN

24 RÉGION La Gazette | Vendredi 8 mars 2013

En pleine natureOVRONNAZ | Les écoles primaires de Leytron montent en station pourdécouvrir les joies du sport mais aussi la vie de la faune...

Tout le matériel nécessaire est mis à la disposition des jeunes. LDD

Dans les communes valaisannes,la population est de plus en pluscosmopolite. L’époque où tousles jeunes Valaisans étaient nésles skis aux pieds est désormaisrévolue. De plus en plus de jeu-nes, et ce pour plusieurs raisons(financières, parents qui ne pra-tiquent pas de ski, etc., ne saventdésormais plus skier et n’ont quepeu d’occasions de pratiquer desactivités hivernales.La commune de Leytron, les éco-les primaires, la station d’Ovron-naz et d’autres acteurs se sont al-liés afin de permettre à tous lesécoliers de Leytron de découvrir

une activité de neige. Les aspectsde découverte et d’apprentissagene sont pas négligés… bien aucontraire! Ces «classes-décou-vertes» ont lieu durant troisdemi-journées. Chaque élève al’occasion de participer à troisactivités: le ski alpin, le ski defond et la raquette à neige. Celuiqui ne fait pas de ski alpin feraune demi-journée de randonnéehivernale sur les chemins pédes-tres de la station.

DES PARTENAIRESCONCERNÉS

Rarement autant de partenai-res de la station se sont donné

rendez-vous afin d’initier ces jeu-nes écoliers aux joies des sportsd’hiver. L’Ecole suisse de ski semet au service des élèves les plusdébutants en ski alpin. Le Centrenordique met à la disposition deces jeunes écoliers tout son ma-tériel de ski de fond ainsi que desmoniteurs. Il est toujours éton-nant de voir avec quelle rapiditéles jeunes prennent du plaisir àpratiquer le ski de fond. Sportcomplet par définition, il permetà ces jeunes de se dépenser entoute sécurité. Grâce égalementaux excellents résultats de notreéquipe nationale, ce sport est deplus en plus reconnu.

DES PARTENAIRESINATTENDUS

Dans le cadre des randonnéespédestres ou à raquettes, troispartenaires vont rendre ces sor-ties plus vivantes pour les éco-liers. La colonne de secours de lastation partage son savoir-faireavec les élèves qui sont sensibili-sés aux risques liés aux avalan-ches, aux chutes de neige, auxconditions météorologiques ainsiqu’au matériel personnel. L’ap-prentissage de l’utilisation desDVA ainsi que des exercices prati-ques sont également prévus.

Le triage forestier de Riddes-Chamoson-Leytron-Saxon ac-compagne également un groupe.Etude de la flore, dégâts que lerandonneur peut occasionnerlors de ses sorties et le rôle dessaisons sont quelques thèmespratiques abordés dans le cadrede cette sortie. Un groupe d’élè-ves part également à la chasseaux images et aux traces des ani-maux avec un groupement dechasseurs. Etude de la faune, rè-gles à observer pour préserver lafaune durant les périodes hiver-nales, impact de l’humain sur lerythme des animaux, recherchede traces… Les écoliers se trans-forment en véritables détectivesde la nature.

UN CONCEPTDANS L’AIR DU TEMPS

Comme vous le savez peut-être, la station d’Ovronnaz sup-porte la campagne de l’Office fé-déral de l’environnement et duClub Alpin Suisse intitulée «Res-pecter c’est protéger». Cette cam-pagne a pour but de mettre lerandonneur et le skieur en ac-cord avec la nature et la faunesauvage. C’est pourquoi un con-cept comme ces classes-décou-

vertes est parfaitement dans l’ac-tualité. Il se positionne égale-ment sur l’essor du tourismedoux au sein de notre destination(marche et randonnée).

Office du tourisme d’OvronnazTél. 027 306 42 93 – [email protected]

«Il est toujoursétonnant de voiravec quelle rapi-dité les jeunesprennent duplaisir à prati-quer le ski defond»


la Gazette des SPORTSCerise sur le gâteauVBC FULLY| Deux matches pour monter en LNB!Première échéance ce dimanche à domicile, à 15 heures.

Après une saison 2012/2013époustouflante, avec quinze vic-toires et une défaite en cham-pionnat, les hommes de LaurentGay tenteront de se hisser enLNB de volleyball durant ce moisde mars. Les ambitions affichéesen début de saison par le comitéet les joueurs du VBC Fullyétaient donc à la hauteur des ca-pacités de cette équipe. En effet,après un championnat presqueparfait, avec une seule défaite enchampionnat, la premièreéquipe du VBC Fully s’offre leluxe de disputer les play-offs envue d’une promotion en liguenationale B.

Premier test le dimanche 10mars 2013 à 15 heures à la sallepolyvalente de Fully contre leVBC Olten, suivi du match retourle 16 ou 17 mars. La tâche qui at-tend les joueurs de première li-gue du VBC Fully n’est pas sim-ple, mais elle motive tout unclub. En cas de promotion, le Va-lais aurait alors une seule équipede volleyball en LNB (hommes etfemme confondus). Autant direque l’enjeu est de taille et que lesjoueurs vont tout mettre en œu-vre pour devenir les porte-dra-peau du canton dans cette caté-goie.

DES GARS DU COINL’équipe fulliéraine, essen-

tiellement composée de jeunesvolleyeurs formés au sein duclub, mérite la mention. Elleprouve que le talent et le sérieuxpeuvent permettre d’écrire unebelle histoire sans devoir s’ap-puyer sur des renforts qui coû-tent souvent une petite fortuneou un entraîneur professionnel.

A n’en pas douter, soutenueon l’espère par un large public,cette équipe aura à cœur de toutdonner afin de poser la cerise surle beau gâteau de la saison… Enattendant le match retour quisera en effet décisif.

DE TOUT UN PEU

CYCLISMEDéjà en évidence à la StradeBianche, Sébastien Reichen-bach (23 ans) a confirmé sesbonnes dispositions à RomaMaxima. Le Valaisan est arrivédans le groupe jouant la 2eplace à quarante secondes deBlel Kadri, vainqueur de cettesemi-classique italienne. Avantde partir pour un camp d’entraî-nement prévu sur les routes tos-canes durant quatre jours avectous les coureurs ne participantpas à Paris-Nice, Marcello Alba-sini a tiré un bilan satisfaisantdes trois courses disputées enItalie. «Aujourd’hui, nousn’avons pas réussi à prendrel’échappée. Néanmoins, je suissatisfait de la course de MarcelWyss et bien sûr de SébastienReichenbach. Ce dernier aencore trouvé les ressourcespour rester avec le groupe desfavoris. Ces trois courses dispu-tées avec les meilleures équipesitaliennes ont démontré aux jeu-nes l’écart à combler pour êtrecompétitifs.»

LUTTEEn raison d’une fissure de la 1recôte et de la clavicule, GrégoryMartinetti devra observer unarrêt de plusieurs semaines.Cette blessure qui l’a privé duchampionnat national, dans sonstyle de prédilection, la luttelibre, après la médaille debronze obtenue en lutte gréco-romaine deux semaines aupara-vant, le contraint également àrenoncer au prochain tournoiinternational de Nottingham.Les deux compétitions suivan-tes, soit l’Irish Open à Belfastfin avril et le tournoi internatio-nal de Skopje début mai,devraient en revanche lui êtreouvertes.

L’équipe finaliste espère être portée par son public ce dimanche. Devant: Baptiste Nicollier, Adrien Ançay, Alles-sandro Schalbetter et Florian Roserens. Derrière: Michel Deslarzes, Albain Dufils, Paolo Acunto, Cyprien Wicart,Dimitri Gay et Ludovic Gay. LDD


Comme des champions

En haut: une belle relève pointe le bout de son nez à Martigny Octoduria. De quoi envisager l’avenir avec sérénité. LDD

Une technique précise n’empêche pas de rester élégante. LDD

L’exercice difficile des barres parallèlesne semble pas inquiéter ce jeunechampion. LDD

MARTIGNY OCTODURIA | Ils font comme les grands et ça marche!Depuis août 2012, la société degymnastique de Martigny Octo-duria a ouvert un nouveaugroupe agrès accueillant desgymnastes (filles & garçons) âgésde 6 à 13 ans et destiné à la com-pétition dans les catégories 1 à 3.Les membres de la société ont étéravis du succès qu’a rencontré cenouveau groupe; une trentainede gymnastes s’y sont inscrits!Les monitrices ont alors décidéd’organiser un concours interneafin d’accoutumer leurs nou-veaux gymnastes et les parentsde ces derniers au monde de lacompétition. Le concours in-terne de l’Octoduria a eu lieu di-manche dernier. Son organisa-tion a été possible grâce à lacollaboration des gymnastes desplus grandes catégories (C7) quisont soit monitrices, soit juges,ainsi que du président et d’autrescollaborateurs internes.

Cette demi-journée a vu AlineMoret (C1), Benjamin Pelissier(C1), Romane Petoud (C2), KyllianCretton (C2) et Berisha Albiona(C3) devenir champions de l’Octo-duria dans leurs catégories respec-tives. Le bilan est positif et les orga-nisatrices espèrent pouvoirrééditer l’expérience ces prochai-nes années.

Les résultats complets ainsi que de nombreusesautres photos sont sur le sitewww.gymoctoduria.ch

Plus c’est haut, plus c’est beau! LDD

La Gazette | Vendredi 8 mars 2013 27SPORTS

M A R C E L G A Y

Avec des sorties du côté de Lancy,Bulle, Echallens et Thoune, leMartigny-Sports va découvrir laSuisse... Plus sérieusement, leshommes de Fabrice Duay n’au-ront pas la tâche facile à l’heure derechausser les crampons pour lesmatchs officiels. Il est en effetcompliqué d’aligner les partieshors de ses terres surtout lors-qu’on aime conduire le jeu et nonle subir. «On ne doit pas s’occuperdu calendrier mais faire des pointspour se mettre définitivement àl’abri de la relégation.» Malgré unjoli premier tour et une solideavance sur les équipes en danger,Fabrice Duay reste prudent: «Toutpeut aller très vite et il ne faut pasnous endormir sur nos lauriers. Onva prendre un match après l’autreen essayant de poser notre jeu et de

faire tourner le compteur despoints.»

Pour atteindre ses objectifs,l’entraîneur octodurien pourracompter sur le retour de deux ju-niors en provenance du FC Sion,Antoine Tissières et Kevin Seabra.Il devra composer par contre sansMehmetaj, Delgado et Courtine,blessés. «La préparation s’est biendéroulée. On a pu utiliser régulière-ment les installations du FC Sion àRiddes et c’est un avantage. Main-tenant seule la compétition offi-cielle permettra de savoir où l’on sesitue vraiment.»

Une reprise à l’extérieur...MARTIGNY-SPORTS | Quatre matchs hors de ses terres pour le club octodurien.

Champions de demainENTREMONT | Les championnats valaisans OJ se déroulent ce week-end.

M A R C E L G A Y

Le Ski-Club Reppaz/Grand-Saint-Bernardn’hésite pas à se mobiliser pour organiser desévénements sportifs d’importance. L’am-biance qui règne au sein de la société, la pas-sion du ski et le plaisir de favoriser l’épa-nouissement des jeunes champions sontautant de motivations pour les membres dela société. Voilà donc toute l’équipe sur lepont ce week-end pour accueillir les cham-pionnats valaisans OJ. Deux sites ont étéchoisis, La Fouly et Vichères-Bavon.

CENT BÉNÉVOLESPour recevoir dans les meilleures condi-

tions possible quelque 300 skieuses et skieurs,pas moins de cent bénévoles ont réponduprésent. Autant dire que l’on va soigner lesdétails et faire en sorte que la réputation d’or-ganisateur hors pair du ski-club soit confir-mée. Si l’essentiel des efforts fournis con-cerne la compétition, le public ne sera pasoublié pour autant. Au moment de la procla-mation des résultats, le dimanche 10 mars à

16 heures sur la place Centrale d’Orsières,une animation musicale et la raclette per-mettront de finir en beauté ces joutes sporti-ves.

Concernant le programme des courses,samedi 9 mars, le géant des garçons se dérou-

lera à Vichères et le slalom des filles à LaFouly. Premier départ à 10 heures. Dimanche,on retrouvera les filles à Vichères pour legéant et les garçons à La Fouly pour le spécial.Premier départ aussi à 10 heures.

De la graine de champions ce week-end sur les pistes de La Fouly et Vichères-Bavon. LDD

Fabrice Duay n’a pas de contrat avec leMartigny-Sports: «On va discuter de no-tre collaboration future dans quelquessemaines avec le comité.»CHRISTIAN HOFMANN


Eliminé sur le filRED ICE | En route vers des lendemains qui chantent.

A l’image de tous les joueurs «historiques» du Forum – ceux qui avaient contribué à la promotion du HCRed Ice en LNB – Samuel Grezet et Christopher Depraz resteront comme les grandes satisfactions de lasaison écoulée.. SABINE PAPILLOUD

P A S C A L G U E X

Même la réussite tardive et heureuse de Ja-mes Desmarais n’est pas parvenue à ternir lacopie livrée cette saison par le HC Red Ice.Battus et éliminés dans cet acte VI d’un quartde finale de play-offs complètement fou, lespensionnaires du Forum auront tout demême livré contre le HC Ajoie un ultime ba-roud d’honneur enthousiasmant. A l’imaged’un championnat 2012/2013 surprenant etconvaincant.

MAUDIT JEU D’IMPUISSANCEAprès avoir bouclé la première ligne droite

devant les ténors de LNB, les Valaisans ducoude du Rhône avaient certes marqué le pasà l’approche des fêtes. Orphelin de sa loco-motive Ryan Mc Murchy, le train rouge etblanc avait même manqué de dérailler en jan-vier, avant d’assurer sa place en play-offs sur letard.

Confronté au leader la seconde division, lecasque d’or Rémy Rimann et ses potes ontalors pu faire étalage de tout leur potentiel,poussant le HC Ajoie dans ses derniers retran-chements. Des Ajoulots tout heureux de pou-voir gagner leur ticket pour les demi-finalesau profit de deux victoires acquises dans lesprolongations. C’est dire si les deux protago-nistes étaient proches et que le HC Red Icen’était pas loin de créer la sensation de ce pre-mier tour de play-offs.

Si seulement, les hockeyeurs martigne-rains avaient pu retrouver un brin d’autoritéau Forum. Mais impossible bien sûr de pré-tendre aller défier Langenthal lorsque l’on estincapable de s’imposer à domicile contreAjoie. Ah si seulement, Albert Malgin avaittrouvé la solution pour redynamiser un jeu depuissance qui fut celui de l’impuissance pourdes Octoduriens de plus en plus empruntéslorsqu’ils se retrouvaient en supériorité nu-mérique.

MAIS C’EST VRAI QU’AVEC DES SI…Il n’en reste pas moins que le bilan du HC

Red Ice est dans l’ensemble positif. Que lenéopromu a su forcer le respect des ténors dela ligue et prouver qu’il avait l’envergure et lesinfrastructures nécessaires pour s’installerdurablement dans le Top 20 du hockey helvé-tique. Et toutes ces belles promesses entre-vues à l’occasion de ce retour convaincant enligue nationale pourraient bien annoncer deslendemains qui chantent. Encore mieux et

encore plus longtemps….RED ICEON A AIMÉ– Le rôle en vue joué par les acteurs de la promo-tion du HC Red Ice, douze mois plus tôt. Les Maret,Portmann, Grezet ou Girardin ont volé la vedetteaux transferts de l’été, plus souvent qu’à leur tour.Et prouvé par là que le fossé entre 1ère ligue etligue nationale n’était pas si grand. Le fait queRémy Rimann ait terminé la saison coiffé du cas-que d’or est d’ailleurs un joli pied de nez à ceux quile trouvaient trop petit, trop timide, trop...juste.– Les apparitions remarquées sous le maillot rougeet blanc de Patrick Hornquist, le pilier des Preda-tors de Nashville. Au Forum, le Suédois a payé desa personne comme un junior cherchant à se faireune place au soleil. Tout le contraire de l’autre starNHL engagée au Forum, Chris Kelly, qui a brillé, lui,par sa discrétion.– L’engagement sans réserve de Ryan Mc Murchy.Avant de péter les plombs à Viège, l’ancien meilleurcompteur du championnat de Norvège a laisséentrevoir de grosses qualités de cœur et de buteurqui auraient pu contribuer à amener le HC Red Icebien plus haut encore…– Le message rassurant donné tout au long de lasaison par Andrey Nazheskin. Le représentant desinvestisseurs russes dans l’équipe dirigeante du HCRed Ice a fait fi de la barrière des langues (bravopour le français presque impeccable) pour assurerles supporters de l’engagement soutenu et presqueindéfectible de ses amis. De quoi entrevoir l’avenirimmédiat de l’ancien HC Martigny avec sérénité.– Le soutien quasi inconditionnel du kop octodu-

rien. Très rares auront été les soirées où les suppor-ters martignerains n’ont pas donné de la voix…– La présence, le calme et la vista du défenseur…du HC Ajoie, Sébastien Hostettler. On se réjouitdonc de retrouver ce défenseur de 29 ans – forméau HC Bienne – sous le maillot du HC Red Ice lasaison prochaine.

ON N’A PAS AIMÉ– L’absence de relève. Le nombre de joueurs formésau club a tellement fondu que le public du Forum adû très vite «adopter» les «anciens » que sontdevenus les Girardin, Spolidoro ou autre Dhäler.– Les subtilités de coaching d’Albert Malgin qui alongtemps hésité à accorder sa confiance àAntoine Todeschini devant le filet du HC Red Icemais qui, surtout, n’a jamais réussi à mettre enplace un jeu de puissance efficace.– Le nombre trop élevé de «nouveaux» joueursdébarqués en cours de saison. Des étoiles filantesqui, souvent, n’étaient de loin pas mieux arméesque les éléments en place. Certains supporters ontainsi eu de la peine à s’identifier à ces «renforts»sans nom…– Les débordements inexcusables de certains ultrasqui ternissent l’image positive de tout un club. Uneescalade de la violence qui, en sus, coûte de plusen plus cher en termes de sécurité.– Le fait que les supporters octoduriens doiventpayer plus cher l’entrée à la patinoire Grabenque leurs homologues chaux-de-fonniers ouajoulots. Majorer les prix d’entrée à l’occasion duderby Sierre – Martigny pour grappiller quelquescentaines de francs, c’est petit…


Il y a 6 ans…J'ouvrais les portes du Bar 78,c'est ce que nous allons fêter

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CATÉGORIE FUSIL B -Debout sur appui mobile10 - 14 ans:1. Chloé Formaz,Orsières 175.2. Andy Besse, Bagnes 162.

CATÉGORIE FUSIL D -Debout libre 15 - 16 ans:3. Alan-Darcel Dauphin,Martigny 358.

CATÉGORIE PISTOLETDebout avec appui mobile10 - 14 ans:1. Colin Zermatten,Sion La Cible 140.2. Tiffany Roh,Martigny 131.3. Hugues Marti,Martigny 104.

CARABINE ÉLITE:1. Michaël Martinal, Orsières 582.2. Fabien Prétôt, Orsières 574.

CHAMPIONNAT VALAISANRELÈVE AU PISTOLET:1. Nathanael Jaccard, Martigny 329.2. Lucie Dorsaz, Martigny 297.3. Tiffany Roh, Martigny 284.

CHAMPIONNAT VALAISANDAME AU PISTOLET:1. Natascha Möri, Martigny 378.2. Tania Roh, Martigny 364.3. Dominique-Noëlle Dauphin,Martigny 326.

Le Club de patinage de Martigny fête cette annéeson 15e anniversaire et présente un grand gala le same-di 23 mars à 19 heures à la patinoire de Martigny. Lethème de la soirée est la nature et la jungle. Les invités senomment Stéphane Walker, champion Suisse 2013, legroupe de patinage synchronisé du Club de Burgdorfainsi que les trois clubs valaisans de Monthey, de Sion etde Montana. Le gala sera suivi d’une disco durant la-quelle les amis et la famille pourront aussi évoluer sur laglace.

RESTAURATION SUR PLACELe club compte 47 membres répartis dans différents

groupes: le baby club, 4 groupes étoiles dans lesquels lesenfants apprennent les bases du patinage; le groupe re-lève pour les filles qui ont terminé les tests étoiles et quicommencent leurs premières compétitions ; enfin legroupe compétition pour les plus avancées qui évo-luent au niveau romand et au niveau suisse. Deux pro-fesseurs dirigent cette belle équipe: Sabrina Choffat-Perrin qui s’occupe du groupe compétition et NicoleBaillod qui entraîne les groupes étoiles et de la relève.

La nature et la jungle sur la glacePATINAGE | Le club octodurien souffle quinze bougies en organisant un gala le 23 mars.

En plein dans le mille!TIR | Orsières fait une rasia au championnat valaisan. Podium octodurien.

Le stand de Viège à accueilli l’ensemble desfinales au fusil alors que les pistoliers se sontmesurés à St-Maurice. Les tireurs d’Orsièresau fusil se sont mis en évidence en enlevant ai-sément les deux premières places de la caté-gorie élite ainsi que deux catégories de la re-lève. Un bon travail de formation dans leValais romand commence à porter des fruits.

FUSIL ET PISTOLETLe Valais romand à fait main basse sur

quasiment la totalité des médailles mises enjeu au pistolet. A noter la magnifique finaleISSF réalisée par Paulo Parreira de Sierre aupistolet avec un total de 102.0 points. Chez lesdames il faut relever la performance de ni-veau nationale réalisée par Natascha Möri deMartigny avec 378 points.

LES RÉSULTATSFinales valaisannes des adolescents et de la

relève et championnat valaisan des élites aufusil à Viège:

Le club de Martigny peut compter sur une belle jeunesse pour assurer le présent et l’avenir. LDD

Les trois Octoduriennes sur le podium des championnats valaisans: Tania Roh,Natascha Möri et Dominique-Noëlle Dauphin. LDD


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