L'ADVAITA | vedanta.pdf

download L'ADVAITA | vedanta.pdf

of 9

Transcript of L'ADVAITA | vedanta.pdf

  • 18/01/2014 00:38L'ADVAITA | vedanta

    Page 1 sur 9http://www.inner-quest.org/Advaita_F.htm

    accueil quoi de neuf ? dvd en franais ayurvda livres cd sagesse l'advaita glossaire commander bon de commande contacthome english dvd books wisdom advaita glossary how to order order form contact

    ramana maharshi | qui suis-je ? | tout le monde est dj ralis | la prsence | padam le soi sans forme | la recherche de soi-mme | instruction spirituelleh.w.l. poonja | la libert | hommage | qui tes-vous ? | summa iru | l'effort et le non-effort | rien n'a jamais exist | tu es cela | le demeure finaleplongeon dans l'inconnu | l'ocan de silence | un plongeon dans l'ternit | annamalai swami | seul le soi est rel | amma | entretien | fa hai | le relswami paratmananda | sur le chemin de la libert | swami swaroopananda | le destin et l'action | adi shankaracharya | aparokshanubhutisiddharameshwar maharaj | je ne suis pas le corps | le non-agir | nisargadatta maharaj | connaissance spirituelle et pacification du dsir de savoirle dtachement | ranjit maharaj | je suis en tout et partout | la connaissance et l'ignorance | entretien | paroles | rien n'existe | seng tsan | l'esprit unifineem karoli baba | miracle de l'amour | yoga | l'asparsa yoga | yoga vasishtha | le dtachement | l'attitude du chercheur | ayurvda | la nutrition ayurvdiquej. krishnamurti | la vrit est un pays sans chemin | tenez-vous loign | u.g. krishnamurti | entretien | hommage | chief joseph | la voie de la guerrirel'advaita | vedanta | ellam ondre | tout est un | la ribhu gita | le cur | lama guendune rinpoch | libre et tranquillewilliam samuel | qui est william samuel ? | maintenant

    L' L' ADVAITAADVAITA

    VEDANTAVEDANTA

    DVAITA DVAITA | un mot Sanskrit qui signifie " pas deux "

    LAdvaita, une des six coles de la philosophie hindoue orthodoxe, est considre comme tant une branche de lcole dominante et la plus influentede toutes celles du Vedanta. Advaita signifie " non-dualit " et fait aussi rfrence " la fin des Vdas ". La premire personne en consolider lesprincipes de faon explicite tait Adi Shankaracharya au VIII sicle, alors que le propagateur historique de lAdvaita tait Gaudapada [grand Gurude Shankara]. Au VIII sicle, Gaudapada rdigea le tout premier trait systmatique disponible sur lAdvaita intitul Mandukya Karika ouGaudapada Karika.

    LAdvaita Vedanta dclare que seule existe la Ralit une et immuable [Brahman]et que les entits changeantes ne possdent pas dexistence absolue tout commeles vagues ne peuvent pas exister en dehors de locan. Les vagues slvent danslocan, et il nest pas de vagues sans ocan. De la mme manire, le mondephmre merge momentanment au sein de la Ralit et Lui doit son existence.Le monde nexiste pas indpendamment de la Ralit, cest pourquoi on dit quilest irrel. Tout comme un cygne vit sur leau mais ses plumes ne sont jamaissouilles par leau, de mme un Advaitin vit dans le monde sans tre touch parlillusion du monde.

    Lenseignement principal de lAdvaita est quil nest pas de dualit ; quelle soitdans ltat de veille ou de rve, la pense se meut dans lillusion. Lignorancedissimule la vrit quil nest pas de devenir et que lindividu nexiste pas, si cenest comme figuration temporaire de notre Soi vritable [Atman] ou " je "vritable. Contrairement lexprience perceptible, le Soi nest pas uneexprience de lindividualit mais une pure conscience qui englobe tout et qui estau-del de la connaissance. Il est ternellement prsent et toujours expriment,cependant on nest conscient de ce quIl est vraiment que lorsque les tendancesrestrictives du mental ont cess. Sa nature est non-duelle, un sans second, et nestpas diffrente de la Ralit, le substrat absolu de tout ce qui existe. Le mot" Advaita " fait essentiellement rfrence lidentit du Soi et de la Ralit.

    La nature de la ralisation du Soi est celle de lexprience directe transcendant les perceptions et notions sans exception ; elle ne sera gagne quunefois la croyance en la ralit du monde dissipe. Lillusion de la dualit, qui se manifeste en tant que notions dun ego, dun mental, dun corps etdun monde objectiv en est entirement absente. Les fausses notions seules constituent lillusion. La seule chose qui empche la conscience du Soiest le sentiment dtre une personne individuelle. Si ce sentiment didentit individuelle est transcend, vous saurez que vous tes le Soi et que votrenature vritable est tre-conscience-flicit. Ltre demeure en lui-mme, la conscience se connat elle-mme et la flicit repose en elle-mme. Seulle Soi est, et il se connat lui-mme par lui-mme.

    Laspirant doit tre pourvu dun intense dsir de libration. Ayant discern ce qui est ternel et la source de bonheur, il doit demeurer non-attach tout ce qui est transitoire, tout ce qui est mutable, tout ce qui est simple phnomne temporaire, tout ce qui dpend des sens, tout ce qui dpend dumental et tout ce qui dpend du soi individuel pour tre connu ou expriment. Laspirant doit aussi tre pourvu du pouvoir de discernement et doit

  • 18/01/2014 00:38L'ADVAITA | vedanta

    Page 2 sur 9http://www.inner-quest.org/Advaita_F.htm

    mental et tout ce qui dpend du soi individuel pour tre connu ou expriment. Laspirant doit aussi tre pourvu du pouvoir de discernement et doitadopter linvestigation de la nature relle du Soi. Il doit discerner le Rel de lirrel de faon raliser que le Rel est jamais, et que lirrel nestjamais apparu. Il lui faut considrer tout ce qui est transitoire, changeant, objectiv, compos de parties, sporadique ou dpendant comme tant irrel.Il doit raliser que cela qui est ternel, immuable, non-objectiv, indivisible et sans parties, continuel et non-dpendant est la Ralit imprissable.Tout comme une rivire cesse de couler aprs stre dverse dans locan, la personne perd tout mouvement aprs stre fondue dans le Soi.Abandonnant autant les notions dexterne, qui donnent naissance lapparence du monde, que les notions dinterne, qui amnent les illusions delexistence dun mental et dun individu, laspirant doit avoir une foi inbranlable dans la connaissance sacre de lAdvaita Vedanta. La connaissancevritable signifie possder un regard dgalit pour tous et sur tout.

    Ramana Maharshi enseigne que le Soi est pur tre, une pure prsence, ou pure conscience subjective de " Je suis " entirement dnue des sentiments" Je suis ceci " ou " Je suis cela ". Il ny a ni sujets ni objets dans le Soi ; il ny a que conscience dtre. Cest parce que cette pure prsence, ou pureconscience, est consciente quon lappelle aussi " conscience ". Daprs Shri Ramana, lexprience directe de cette conscience est un tat de bonheurininterrompu et cest pourquoi on utilise le terme " flicit " pour la dcrire. Ces trois aspects tre, conscience et flicit sont vcus en tant quuntout unitaire et non pas en tant quattributs spars du Soi. Ils sont indissociables de la mme manire que lhumidit, la transparence et la liquiditsont des proprits indissociables de leau.

    AVADHUTAAVADHUTA GITAGITA

    La Ralit est seule partout gale,disent les sages.C'est en renonant aux passionsque la pense cesse d'tre une ou multiple.

    Les textes sacrs nous disent de mille faonsque tout cet univers, du ciel jusqu' la terre,n'est que l'eau d'un mirage.Si tu es identique l'Un, gal en toute chose,Pourquoi pleurer, Pense, toi qui partout es la mme ?Quand il n'y plus rien, plus rien rechercher,il n'est plus rien, plus rien, dsirer.C'est immerg dans la perception de l'galit des choses,c'est concentr et purifique l'Avadhuta dit la Ralit ultime.

    Le mobile et l'immuable sont irrels,Le visible et l'invisible sont irrels.si seule la Ralit est en soi,Pourquoi pleurer, Pense, toi qui partout es la mme ?

    Ni espace dans la jarre,ni jarre, ni corps ni me,Nulle rpartition entre cause et effet,Pourquoi pleurer, Pense, toi qui partout es la mme ?

    Pre, mre, famille, race,naissance, mort n'ont jamais pour moi d'existence.Comment parler alors de passion et d'illusion ?Ma nature est Batitude, je suis libre.

    Ils renoncent toute mditation,ils renoncent toute action, bonne ou mauvaise,Ils boivent, mon amie, le nectar du renoncement,ceux qui sont sages.Ma nature est Batitude, je suis libre.

    Les critures disent toutes que la Ralitest immatrielle, pure, immuable,sans corps physique, partout gale.Je suis cette Ralit, sache-le, sans nul doute.

    Ce qui a une forme est irrel, sache-le,seul le sans-forme est ternel.c'est par la transmission de cette vritQu'on ne reconnat pas de renaissance.

    TOUKARAMTOUKARAM

    Quelle main fait mouvoir mon corps,qui me fait parler, sinon le Seigneur ?

    Qui me fait voir, qui me fait entendre ? Narayana seul.Ne manque pas lui offrir ton adoration.

    C'est Dieu qui cre en moi l'illusion d'tre un moiquand je dis : " Moi, j'agis. "

    Sa main fait frmir les feuilles des arbres ;

  • 18/01/2014 00:38L'ADVAITA | vedanta

    Page 3 sur 9http://www.inner-quest.org/Advaita_F.htm

    Sa main fait frmir les feuilles des arbres ;o mon moi pourrait-il trouver place ?

    Vitho remplit tout l'univers, dit Touk ;quel tre vivant ou inanim pourrait tresans sa prsence ? "

    Si tu veux faire une visite,visite les saints :ne pense aucune autre occupation; Ils cherchent un seul trsor, Dieu :leurs lvres ne murmurent aucun autre nom.

    Si tu dsires des compagnons,choisis les saints :ne pense aucune autre amiti.

    Si tu veux t'asseoir,fais-le parmi les saints :ne pense aucun autre repos.

    Si tu veux marcher,va au village des saints :ils te donneront la paix.

    Les saints, dit Touk,un ocan de bonheur :ils te donneront d'infinies richesses.

    Je suis aveugle de naturedans mon visage sans traits.Le mouvement m'est immobile.D'hommes, je n'en vois pas.Je demeure en ce lieuo " je " et " mien " sont tombs.tout le visible m'est invisible.

    Dtach du nant,mon bonheur est un sommeilsur le sommet de la montagneo je reus sans rien donner.

    J'ai laiss choir le vase

    des dsirs bons et mauvais,j'ai quitt la ronde hurlantede mes trois puissances.Alors, j'ai reu assurancede ne jamais plus mendier :la vingt-cinquime heure est venuequi combla tous mes souhaits.

    Visage lev, je murmuraissans fin ces mots " moi, lui ",qui rveillrent le sans visage,affolrent d'amour le donneur.Il m'offrit en charitsa connaissance de Soi et son tre.Me voici dans sa nature immerg,seuls nos noms maintenant diffrent.

    Ces deux mots sont une sourcede bndictions multiples :je les donnerai mon tour qui viendra trouver.Ces deux mots sont la routequi toujours conduisit les saintsIls sont sauvs, sauvs,et tant d'autres par cette foi.

    C'est le seul essentiel,avoir foi totale.La raison est un brigandqui nous pille quand nous allons.Dnoue les attaches du monde,dvoue-toi cette seule foi,c'est le chemin que tracrenttous les saints de jadis.

  • 18/01/2014 00:38L'ADVAITA | vedanta

    Page 4 sur 9http://www.inner-quest.org/Advaita_F.htm

    RAMAYANARAMAYANA DEDE TULSIDASTULSIDAS

    Dsir, colre, cupidit, orgueilcomposent l'arme redoutable de l'garement,Mais parmi eux tous, le plus terrible ennemi,c'est encore la Femme, cette incarnation de l'Illusion !

    Ecoute, O Sage, ce qu'enseignent les Veda, les Puranas et les saints :La Femme est comme le Printemps dans la fort de l'Illusion,Comme l't brlant, capable d'asscher les sources et les tangs dela prire, des pieuses observances et des austrits !Elle est la saison des Pluies qui revigore les grenouillesde la concupiscence, de la colre, de l'orgueil et de la jalousie,Elle est l'Automne qui fait s'panouir en masseles nnuphars des mauvaises penses !Elle est l'Hiver qui afflige et dtruitTous les champs de lotus du Dharma,Et la Femme est encore la Saison des frimasQui fait reverdir l'arbre Javasa de l'gosme !La Femme est semblable la nuit sombre et funesteFavorable aux hiboux du pch,Semblable un hameon mortelAux poissons de la conscience et de la force d'me !

    RAMANARAMANA MAHARSHIMAHARSHI

    Celui qui est oublieux du Soi, le prenant tort pour le corps physique et qui passe ainsi par d'innombrables existences, est pareil quelqu'un qui erre travers le monde entier dans un rve. Par consquent, raliser le Soi quivaut tout simplement se rveiller des vagabondages d'un rve.

    Celui qui se demande " Qui suis-je ? " et " O suis-je ? " bien qu'il n'ait jamais cess d'tre le Soi, est semblable un ivrogne qui s'informe de sapropre identit et du lieu o il se trouve.

    Tandis qu'en ralit le corps est dans le Soi, celui qui croit que le Soi est intrieur au corps grossier est comparable au spectateur qui considreraitque la toile de l'cran qui supporte une image projete est contenue dans l'image.

    Un joyau existe-t-il sparment de l'or dont il est fait ? O est le corps s'il est en dehors du Soi ? Celui qui considre que son corps est lui-mme, estun ignorant. Celui qui se voit lui-mme en tant que le Soi est l'Illumin qui a ralis le Soi.

    Le Soi seul existe ternellement. Puisque l'Antique Matre, Dakshinamurti, le rvlait lui-mme par un silence loquent, qui d'autre pourrait lecommuniquer par la parole ?

    Vous tes " conscience ". " Conscience " est un autre nom pour vous. Du moment que vous tes " conscience ", il n'y a pas besoin de l'atteindre ni dela cultiver. Tout ce que vous avez faire, c'est de cesser d'tre conscient d'autres choses, c'est--dire de ce qui n'est pas le Soi. Si vous cessez d'yprter attention, alors, seule demeure la pure conscience, et c'est cela le Soi.

    Voir Dieu, c'est tre Dieu. Il n'y a pas de totalit en dehors de Dieu que lui-mme puisse investir. Lui seul est.

    Le renoncement n'est pas ailleurs que dans l'esprit ; ce n'est pas en allant dans les forts, ou dans des endroits retirs, ou en abandonnant sesobligations, qu'on y parvient. La chose importante est de vrifier que l'esprit ne se tourne pas vers l'extrieur, mais vers l'intrieur. La dcision d'aller tel ou tel endroit, d'abandonner ou non ses obligations, n'appartient pas l'homme. tous ces vnements se produisent en fonction de notre destin.ds notre entre dans l'existence, les activits que doit accomplir le corps sont fixes. il ne vous appartient pas de les accepter ou de les rejeter. laseule libert que vous possdez est de tourner votre esprit vers l'intrieur et par l mme, renoncer l'activit.

    Les sages disent que seul l'tat d'quilibre, dbarrass de l'ego, est le samadhi du silence, le sommet de la connaissance. Jusqu' ce que l'on atteignece samadhi, dans lequel on est chacun la Ralit sans l'ego, il faut se contenter d'avoir comme objectif l'annihilation du " je ".

    Cherchez qui la question se pose. Tant que celui qui pose la question n'a pas t trouv, la question restera sans rponse.

    SIDDHARAMESHWARSIDDHARAMESHWAR MAHARAJMAHARAJ

    L'absence du moindre dsir est dtachement. Cela rend courageux. Sans cela, il vous est impossible d'tre libre de la peur. On ne doit pas tredpendant des autres, comme lorsqu'on se dit : " Si je ne mange pas quelque chose, je vais mourir. " Dsirer la flicit du Soi, c'est dsirer la flicitintrieure. Ceux qui accumulent des millions, puis s'en vont dire aux autres ce qu'est la connaissance [jnana] de la Ralit ne se font aucun bien, aucontraire, ils fraudent.

    Ne pas tre attach aux sens c'est le clibat. Avec force et dtermination, tout est possible. Lorsqu'on devient dpendant, alors il faut penser Ramapour qu'il nous aide. Si la force et la dtermination sont prsentes, la peur diminue. Il est alors plus facile de penser la " connaissance ". Un hommefort et dtermin comprend mieux la connaissance. La vertu est un indicateur du contrle des sens.

    L'orgueil doit disparatre. " Je suis le corps, mes richesses, mon enfant, je suis une personne respectable, mon pouse, ma famille. " Tant quesubsistent ces ides, il ne peut y avoir " connaissance " vritable. Aprs la ralisation du Soi, l'aspirant considre son Matre comme le plus grand detous. Il a le sentiment de Lui appartenir.

    La connaissance spirituelle qui ne s'accompagne pas de l'adoration est sans fondement. S'il n'y a pas de dvotion [bhakti], il ne peut y avoir deconnaissance. La dvotion est la mre de la connaissance. Point de connaissance, sans la grce du Matre. Quand cette grce advient-elle ?Uniquement lorsque la dvotion est constante. Alors, mme la boue se transformera en or. Le Sadguru est votre gardien. Pourquoi vous inquiter des

  • 18/01/2014 00:38L'ADVAITA | vedanta

    Page 5 sur 9http://www.inner-quest.org/Advaita_F.htm

    Uniquement lorsque la dvotion est constante. Alors, mme la boue se transformera en or. Le Sadguru est votre gardien. Pourquoi vous inquiter desautres alors qu'Il est votre protecteur ?

    ELLAMELLAM ONRUONRU

    Le connaisseur de l'Unit agit de la meilleure des faons. C'est la connaissance de l'Unit qui le fait agir. Il ne peut se tromper. Dans le monde, il estDieu devenu visible. Tout est Un.

    Toute action appartient Dieu. Son Oeuvre a inscrit chaque chose dans ses fonctions individuelles. C'est par Lui que les tres, anims ou inanims,jouent leur rle. Toutes les actions Lui appartiennent.

    RANJITRANJIT MAHARAJMAHARAJ

    Les mthodes engendrent d'innombrables frustrations et ne donnent aucune satisfaction relle. La Ralit est sans mthode. L'illusion dispose denombreuses mthodes, de nombreux problmes, et de nombreux concepts. Pour vaincre l'illusion, ou les concepts, il faut se demander d'oproviennent toutes ces penses. Penser concerne toujours des objets. Pour connatre la Ralit dpourvue de pense, il n'est nul besoin de penser.

    L'veil n'est rien d'autre qu'une profonde et totale comprhension. La Ralit n'a pas tre atteinte, elle est dj l. Rien n'est necessaire au-del decette comprhension totale.

    Les gens ne comprennent pas que l'illusion n'est rien. Comment peut-elle vous empcher? Comment 'rien' peut-il vous empcher?

    Ce que vous voyez et percevez est en vous et non l'extrieur. Vous n'tes pas le corps. Si le mental se saisit d'une pense et s'y attache, toute chosesera alors vue comme "autre" qu'elle [la Ralit].

    SANTSANT SAMARTHSAMARTH RAMDASRAMDAS

    Mfiez-vous des faux prophtes qui prtendent tre des Gurus spirituels, mais qui ne valent pas plus qu'un ftu de paille. Se faisant passer pour unVedantin Advaitin, il ignore toute diffrence entre bon et mauvais, bien et mal, saint et profane et se conduit avec autant de promiscuit qu'il ledsire. On doit vrifier par soi-mme avec le plus grand soin si le Guru auquel on voudrait s'adresser a bien ralis Dieu et a galement la capacit deLe faire raliser aux autres.

    Le monde n'est pas autrement qu'irrel pour celui qui est absorb dans la mditation sur le nom de Rama [Dieu] et par la vision de Rama ; le mondephnomnal entier ne lui apparatra pas autrement que tel un rve au dormeur.

    La parole, le mental et l'intellect sont, sans l'ombre d'un doute, incapables d'apprhender l'Absolu. Ce que cela signifie en ralit, c'est que l'Absolupeut tre ralis sans leur aide, et que la flicit peut survenir sans avoir t au pralable dsire ou voulue.

    Si vous dsirez voir Dieu, il vous faut franchir le portail de ce monde phnomnal.

    La caractristique principale du Saint c'est qu'il est constamment absorb par la vision de Dieu quelle que soit sa condition ou son activit dans lasocit. Comme la Ralit, il devient sans peur, et dnu des imperfections telles que la colre, la jalousie, l'assouvissement des dsirs des sens, ect...

    Ce qui est essentiel dans la vie spirituelle c'est la combinaison de la ralisation de la Ralit avec la renonciation toute autre chose. Si on ne rejettepas avec dgout les choses non divines, la connaissance de Dieu ne sera que verbale, et l'volution de la ralisation de Dieu en sera grandementempche. Mais, sans la ralisation de Dieu, le renoncement n'est que semblant. On doit donc se librer intrieurement et extrieurement.

    MAMA ANANDAMAYIANANDAMAYI

    Dans la vision relle, il n'y a pas un-qui-voit et le vu. La vision relle est sans yeux.

    Vrit en parole, vrit en action.

    Rappelez-vous tout au long de ce jour que la rptition de Son Nom a assez de pouvoir pour balayer toutes vos erreurs ; celles de cette vie, celles devos vies passes.

    Ceux qui ne cherchent pas se connatre, se suicident chaque instant.

    Demandez-vous : " Pourquoi est-ce que je pense trouver du plaisir dans les choses passagres de ce monde ? " Si vous avez soif des chosesextrieures ou si vous vous sentez attirs par une personne, vous devriez faire une pause et vous dire : " Fais attention, tu est fascin par l'clat dececi ! " Y-a-t-il un endroit o Dieu ne serait pas ?

    Se languir de voir la fin du vouloir, explorer et pntrer jusqu' la racine de ce que vous percevez est votre propre nature. Quand vous achetez desvtements, vous choisissez un tissus solide et qui ne s'usera pas rapidement ; mme cette action est indication de votre tendance inne rechercher cequi est ternel. Il est de votre nature d'implorer la rvlation de Cela qui Est, l'ternel, la Vrit, la connaissance illimite. Voil pourquoi vous neressentez aucune satisfaction avec ce qui est phmre, l'irrel, l'ignorance, les limites. Votre nature vritable est d'aspirer la rvlation de ce quevous ETES.

    haut de la page

    RAMAKRISHNARAMAKRISHNA

    Si vous dsirez ardemment devenir bons et purs, Dieu vous enverra le Sadguru, le vrai Instructeur. La continuit de votre dsir est la seule chosencessaire.

  • 18/01/2014 00:38L'ADVAITA | vedanta

    Page 6 sur 9http://www.inner-quest.org/Advaita_F.htm

    ncessaire.

    La connaissance pure et l'amour pur sont exactement similaires. La connaissance [jnana] mne au but, qui est aussi atteint par l'adoration [bhakti].

    Tant que l'expansion cleste de notre cur est trouble par le souffle du dsir, il y a peu de chance que nous puissions y voir le reflet de Dieu. Lavision du Seigneur ne s'lve que dans une me calme et dans l'extase divine.

    L'argent ne peut que vous procurer du pain. Ne le considrez donc pas comme votre seul but.

    Pour les advaitistes, l'Absolu est la seule Ralit. l'univers [jagat] est irrel [mithya] lorsqu'on le considre du point de vue de l'Absolu. Pour l'Absoluou Indiffrenci, l'univers, l'homme et les autres cratures [jivas] sont irrels, car la seule Ralit est l'Absolu.

    Les mes englues dans le monde ne peuvent s'lever jusqu' Dieu elles restent captives de la "femme et l'or", mme si ces choses ne leur apportentque des humiliations.

    Quand l'attachement "la femme et l'or" est effac de l'esprit, que reste-t-il dans l'me ? uniquement le bonheur de la Ralit.

    Lorsqu'un lphant est lch en libert, il dracine les buissons et les arbres, mais si son cornac le frappe sur la tte avec un aiguillon, il se calmeaussitt. Ainsi l'esprit non disciplin vagabonde travers une abondance de penses inutiles, mais il se calme ds qu'il est frapp par l'aiguillon duvrai discernement.

    Le rel est l'ternel, c'est--dire Dieu. L'irrel, c'est ce qui est vanescent. Il faut discriminer entre les deux lorsque le mental se met la poursuite dechoses phmres. Lorsque l'lphant tend sa trompe vers des bananiers qui n'appartiennent pas son Matre, le cornac lui donne un coup d'aiguillon.

    H. W. H. W. L.L. POONJAPOONJA

    Penser advient quand tu veux devenir quelque chose. Alors, il faut que tu penses. Mais, pour ne rien devenir, que dois-tu faire ? Demeure tel que tues !

    La libert est toujours ici, c'est la saintet qui manque. Que vas-tu pouvoir offrir au Suprme, si tu as vou ton Cur quelque chose d'autre ? Onn'offre Dieu qu'une fleur qu'aucun nez n'a hume, Seul est indispensable l'amour pour le Soi.

    Sois humble et consacr au Soi.

    Le dvot, l'authentique dvot, Est le Cur du Divin.

    Quand ton brit dpend de quelqu'un d'autre, tu triches avec toi-mme, tu te trompes toi-mme. Aucune bonne ivresse ne viendra jamais d'unesource autre que ton Soi. Nul ne te donnera le bonheur, personne ne t'accordera la paix. Dcouvre cela par toi-mme. Seul un esprit troubl estimerapouvoir trouver le bonheur ailleurs. Cet amour et cette beaut verront le jour si tu demeures en paix dans cet instant unique. Alors il te sera donnd'avoir accs Tout.

    Vichar devrait continuer chaque instant de ta vie, naturellement, comme tu respires, jusqu' ton dernier souffle. Comme dit mon Matre : " Recherchequi tu es dedans, jusqu' ce qu'il ne reste plus personne pour chercher. "

    Demande-toi : " Qui suis-je ? " Patiemment, sagement, sincrement, interroge-toi, pure Conscience, tourne au-dedans. Une fois face face avec leSoi, il ne te reste plus qu' demeurer silencieux.

    Cette quitude n'est pas le fruit du mental, elle ne remue mme pas la pense-je. Cette tranquillit est le repos, la prire exauce qui veut que la paixrgne, Elle est la demeure ternelle.

    AMMAAMMA

    Si Amma dit " Je suis parfaite ", alors le " je " est l. Dans l'tat de perfection, le sentiment du " je " a totalement disparu. Il n'y a pas que a. Le sensde l'ego est toujours implicite dans de telles affirmations. Les Mahatmas montrent l'exemple au monde travers l'humilit et le service dsintressdans l'espoir que d'autres les suivront. C'est pourquoi Mre ne dsire pas dire de telles choses. Aprs tout, cela dpend entirement de la foi desenfants.

    Lorsque nous nettoyons une pice, nous n'enlevons au dbut que la poussire superficielle. la pice semblera propre en apparence, mais si nousfrottons plus fort, nous verrons partir toute la crasse. Lorsque nous faisons notre sadhana, les vasanas endormis jusque l se rveillent. mais c'estseulement pour tre puiss. Ils ne sont tous que des illusions toujours changeantes.

    Le but de la spiritualit est le dsintressement total. Toutes les pratiques ne servent qu' cela. Quelle que soit la sadhana, quel que soit le chemin quetu suis, tu ne peux faire aucun progrs sur le plan spirituel si tu gardes dans le mental une trace d'egocentrisme. On ne peut dire qu'un chemin soitmeilleur que l'autre. Le chemin sera prescrit en fonction de la qualification de l'lve.

    Mes enfants, sans effort, il est impossible de russir quoi que ce soit. Rester assis sans faire aucun effort en dclarant que Dieu s'occupera de tout,c'est de la pure paresse. De tels gens disent que Dieu s'occupera de tout sans pourtant s'abandonner compltement Lui. Quand il faut travailler, ilsdisent que Dieu prendra soin de tout. Mais ds qu'ils ont faim, ils font l'effort de se remplir le ventre, mme si cela implique qu'ils volent pour obtenirde la nourriture. Ils n'attendent pas patiemment que Dieu leur apporte manger ! Quand il s'agit de la faim et d'autres questions personnelles, leurabandon Dieu se rduit des paroles creuses.

    KABIRKABIR

    Mon mental a cess de battre le tambour :Je ne danserai plus son rythme endiabl !

  • 18/01/2014 00:38L'ADVAITA | vedanta

    Page 7 sur 9http://www.inner-quest.org/Advaita_F.htm

    Luxure, colre, erreur : j'ai tout jet au feu,Et j'ai bris le vase de la cupidit !La robe du dsir est maintenant use,Et l'illusion s'est dissipe !

    J'ai reconnu l'Un dans toutes les cratures :Finies les polmiques et les joutes oratoires !Dit Kabir : par la grce de Ram,Je l'ai trouv, Lui, le Suprme !

    Mme en offrant de l'or, on ne peut gagner Ram :On ne peut Le gagner qu'au prix de son cur !Maintenant que Ram est mienMon cur a retrouv la paix !

    Malgr le flot de sa parole,Brahma ne put dcouvrir Ses limites !Ram a Sa demeure chez le dvotQui reste assis en paix !

    Je me suis libr de mon mental instable,Dit Kabir, pour me mettre au seul service de Ram !

    NISARGADATTANISARGADATTA MAHARAJMAHARAJ

    Si le monde tait rel, il pourrait exister un moyen, une sorte de traitement [pour atteindre la batitude], mais le monde tant irrel, tout ce que vouspourrez faire ne servirait rien. Malgr tous vos efforts vous ne distinguez qu'un chaos gnralis et vous ne pouvez pas l'arrter car il est dans uncontinuel tat de flux. Cet ensemble n'est pas rel. Aprs avoir cout ces entretiens avez-vous acquis et mis en rserve un nouveau savoir ou aucontraire celui que vous possdiez s'est-il dissous ?

    La vraie connaissance, la Ralisation, ne peut se produire que lorsque tous les concepts possibles ont t abandonns et elle ne peut venir que del'intrieur de vous.

    Je ressens les choses de la vie tout comme vous. La diffrence se trouve dans ce que je ne ressens pas. Je n'prouve ni peur ni envie, ni haine nicolre, je ne demande rien, je ne refuse rien, je ne conserve rien. Sur ces questions je ne transige pas. Peut-tre est-ce la diffrence la plus marquantequ'il y ait entre nous. Je n'accepte pas de compromission, je suis sincre avec moi-mme, alors que vous avez peur de la Ralit.

    Ce qui est important, ce n'est pas ce que vous faites, mais ce que vous cessez de faire. Les gens qui entament leur sadhana sont tellement fivreux etagits qu'il faut les tenir trs occups pour les maintenir dans la voie. Une routine absorbante leur est excellente. Avec le temps, ils se calment etabandonnent l'effort. La peau du " je " se dissout dans la paix et le silence et l'intrieur et l'extrieur deviennent un. Il n'y a pas d'effort dans la vraiesadhana.

    Au lieu d'attendre une rponse votre question, cherchez plutt qui pose la question, et ce qui l'incite la poser. Trs vite vous dcouvrirez que c'estle mental aiguillonn par la crainte de la douleur qui pose la question. Et dans la peur vous trouvez la mmoire et l'anticipation, le pass et l'avenir.L'attention vous ramne dans le prsent, le maintenant, et la prsence dans le maintenant est un tat qui est toujours porte de la main mais que l'onremarque rarement.

    Avec un bon Matre, le disciple apprend apprendre, et non se rappeler et obir. Satsang, la compagnie des sages, ne forme pas, elle libre.Mfiez-vous de tout ce qui vous rend dpendant. La plupart de ces prtendus " abandons au Guru " se terminent dans le dsappointement, sinon dansla tragdie. Heureusement, le chercheur srieux se dgage temps, rendu plus sage par son exprience.

    La ralisation, c'est raliser le fait que vous n'tes pas une personne. Ce ne peut donc pas tre le devoir de la personne dont la destine est dedisparatre. La destine est le devoir de celui qui s'imagine tre une personne. Dcouvrez qui il est et la personne imagine se dissoudra. La libert esttoujours de quelque chose. De quoi serez-vous libr ? Il est clair qu'il faut que vous vous libriez de la personne que vous prenez pour vous car c'estl'ide que vous avez de vous-mme qui vous retient dans les liens.

    Si vous connaissez ce que vous enseignez, vous pouvez enseigner ce que vous connaissez. Ici, la vision et l'enseignement ne font qu'un. Mais laRalit absolue est au-del des deux. Le Guru qui s'arroge ce titre parle de maturation et d'effort, de mrite et d'accomplissement, de destine et degrce ; ce ne sont que les formations et les projections mentales d'un esprit intoxiqu. Au lieu d'aide, ce sont des empchements.

    Ne faites confiance personne jusqu' ce que vous soyez convaincu. Le vrai Guru ne vous humiliera jamais, pas plus qu'il ne vous dtachera de vous-mme. Il vous ramnera constamment votre perfection inhrente et il vous encouragera chercher en vous, l'intrieur. Il sait que vous n'avezbesoin de rien, pas mme de lui, et il ne se fatigue jamais de vous le rappeler. Mais celui qui s'est lui-mme instigu Guru s'intresse plus lui qu'ses disciples.

    Dans la vie, on ne peut rien obtenir sans surmonter des obstacles. Les obstacles qui s'opposent une claire perception de son tre vritable sont ledsir du plaisir et la peur de la souffrance. L'obstacle, c'est la motivation plaisir-douleur. L'tat naturel est l'tat o nous sommes librs de toutemotivation, o aucun dsir ne se manifeste.

    [Dieu vient dans une forme] en accord avec vos esprances. S'il vous arrive d'tre malheureux et que quelque me sainte vous donne un mantra pourvous porter chance, et que vous le rptiez avec foi et dvotion, votre chance tournera presque certainement. Une foi solide est plus forte que ledestin. La destine n'est que le rsultat de causes, accidentelles pour la plupart ; elle n'est donc tisse que d'une manire trs lche. La confiance etune esprance juste la surmonteront aisment.

    Je ne vous demande pas de cesser d'tre, cela, vous ne le pouvez pas. je vous demande simplement d'arrter d'imaginer que vous tes n, que vousavec eu des parents, que vous tes un corps, que vous mourrez, etc. Essayez, faites un pas. Ce n'est pas si difficile que vous le croyez.

    Renoncez toutes les questions sauf une : " Qui suis-je? " Aprs tout, le seul fait dont vous soyez sr c'est d'tre. Le " Je suis " est une certitude, le "

  • 18/01/2014 00:38L'ADVAITA | vedanta

    Page 8 sur 9http://www.inner-quest.org/Advaita_F.htm

    Renoncez toutes les questions sauf une : " Qui suis-je? " Aprs tout, le seul fait dont vous soyez sr c'est d'tre. Le " Je suis " est une certitude, le "Je suis ceci " n'en est pas une. Luttez pour trouver ce que vous tes rellement.

    UPANISHADSUPANISHADS

    En vrit ce n'est pas le mari que la femme aime,mais le soi qui est en lui.En vrit ce n'est pas l'pouse que l'poux aime,mais le soi qui est elle. Brihadaranyaka Upanishad, II. 4-5

    Le Soi qui connat n'est jamais n [pas plus l'homme libr !] et ne meurt aucun moment. De rien, il est issu et rien n'est issu de lui. Antrieur toute chose, il n'est pas dtruit lorsque le corps est dtruit. Plus infime que l'infiniement petit, plus immense que l'infiniement grand, le Soi estenchss dans le cur de chaque crature. L'homme libre de dsirs et de luttes le contemple, lorsque ses sens et son mental sont pacifis ; il est alorslibr de tout chagrin. Katha Upanishad, I. 2-20

    Le Soi est Dieu : si l'me incorpore [jiva], surestimant le corps et les autres qui n'ont pas la nature deu Soi, leur prte la nature du Soi, cettesurestimation est le lien du Soi. La faire cesser est la dlivrance. Celle qui cause cette surestimation est l'ignorance. Celle qui fait cesser cettesurestimation est la science. Sarvasaropanishad

    Connu l'arrire-plan de chaque pense, Il est ralis,car on atteint [ainsi] l'Immortalit.Puisque par le Soi on atteint la vigueur,par Sa connaissance on atteint l'Immortalit." Kenopanishad, II. 4

    ADIADI SHANKARACHARYASHANKARACHARYA

    D l'illusion, le monde apparat faussement dans le Soidont la nature est vrit, connaissance et flicit.Tel un rve d l'illusion du sommeil, il n'est pas rel.Pur, plein, ternel et unique, je suis la Ralit.

    Je n'ai ni naissance ni croissance ni mort.Toutes ces caractristiques de la nature sont dites pour le corps.La condition d'agent en premier n'est pas mon soi depure Conscience, mais seulement l'ego. Je suis la Ralit.

    part mon Soi, rien d'autre ici n'existe.En vrit, le monde extrieur est un objet produit par illusion,Comparable une image dans un miroir.Il apparat en moi qui suis la non-dualit. Je suis donc la Ralit.

    Il n'y a ni prcepteur ni prcepte, ni disciple ni acte d'enseigner, ni toi ni moi ni ce monde. La connaissance de sa propre nature exclut le doute. Jesuis donc unique, ultime, propice et pur.

    De plus, puisque le Soi est tout pntrant, qu'il est appel le Bien suprme, qu'il est Sa propre preuve et qu'il n'a d'autre substrat que Lui-mme, toutl'univers diffrent de Lui est irrel. Je suis donc unique, ultime, propice et pur.

    L'lan vers la dlivrance est le dsir fervent qui pousse l'aspirant s'affranchir, en ralisant sa vritable nature, de toutes les formes de servitude,depuis celle du sentiment du moi jusqu' celle du corps grossier, car, de la premire la dernire, elles ne sont que des surimpositions de l'ignorance.

    Entre tous les moyens qui concourent la libration, c'est la dvotion que revient la place d'honneur. L'effort auquel se livre l'aspirant pour ralisersa propre et vritable nature, nous lui donnons le nom de " dvotion ".

    Quiconque s'efforce de raliser le Soi et, tout la fois, accorde ce corps grossier une attention excessive, agit comme cet insens, qui pour traverserune rivire, croit prendre appui sur un tronc d'arbre, alors qu'il serre un crocodile entre ses bras !

    Ce corps physique, compos de peau, de chair, de sang, d'artres, de veines, de graisse, de moelle et d'os, doit tre l'objet de ton mpris ! N'est-il pas,au surplus, rempli de substances vnneuses ?

    Celui qui observe tout le spectacle, mais que nul spectateur n'a jamais observ ; celui qui illumine tous les objets, y compris l'intellect, mais qu'aucund'eux ne saurait illuminer c'est l'Absolu] !

    Pour s'affranchir de toute sujtion, l'homme sage doit discerner le Soi et le non-Soi ; c'est par la discrimination seule qu'il connatra son propre Soi entant que " sat-chit-ananda ", et qu'il gotera le vrai bonheur.

    Certes, il est jamais libr celui qui aussi aisment que s'il avait sparer une tige de gramine de sa graine enveloppante sait discriminer lesobjets des sens et le Soi Ce Soi qui est toujours prsent dans la caverne du cur Ce Soi absolument inconditionn Ce Soi qui n'agit pas. Ladiscrimination faite, l'aspirant peut immerger en ce Soi tous les objets de l'Univers. Et s'tablir demeure en l'tat de parfaite identification avec "Cela ".

    L'identification dont tu es actuellement victime, a pour sige le corps physique. Transfre cette identification au Soi lequel est " sat-chit-ananda ".

  • 18/01/2014 00:38L'ADVAITA | vedanta

    Page 9 sur 9http://www.inner-quest.org/Advaita_F.htm

    L'identification dont tu es actuellement victime, a pour sige le corps physique. Transfre cette identification au Soi lequel est " sat-chit-ananda ".Abstiens-toi galement de t'identifier avec le corps subtil : sois jaloux de ta solitude, jaloux de ton indpendance !

    Quand les dsirs gostes foisonnent, les actes se multiplient, et, si l'activit intresse s'intensifie, le dsir se trouve encore renforc. latransmigration est ainsi pour l'homme une servitude ternelle.

    Lorsqu'on s'abstient d'actes inspirs par le sentiment du moi, on ne s'chauffe plus pour les objets des sens, et la destruction des dsirs s'ensuit toutnaturellement. Or, la destruction des dsirs n'est pas autre chose que la dlivrance ; voil ce qu'on appelle la libration en ce corps de chair[jivanmukti].

    Lorsqu'un disciple, si rflchi qu'il soit, conserve son insu quelque dsir pour un objet des sens, il paie cher son inadvertance ; les mauvaisespropensions de la buddhi lui infligent d'interminables tourments : le souvenir d'une femme passionnment aime hante sans trve la mmoire del'amant solitaire.

    Matriser ce pouvoir de projection avant que le pouvoir d'obnubilation ait t rduit l'impuissance, C'est une tche ardue, mais le recouvrement quimasque le Soi, se dissipe de lui-mme, ds que l'aspirant est capable de distinguer le Sujet des objets, aussi aisment que le lait de l'eau. La victoiren'est toutefois, sans appel les obstacles ne sont dfinitivement surmonts, qu'au moment o les objets irrels du monde extrieur ne font plus natredans le mental la plus lgre oscillation.

    La discrimination parfaite qu'amne la ralisation personnelle permet de reconnatre instantanment la vritable nature du Sujet et celle de l'objet, Etde secouer le joug de l'illusion cre par maya [la cration]. L'existence phnomnale prend fin quand ce joug est bris.

    C'est parce qu'il est inbranlablement tabli en la Ralit que cet homme, dans un lan suprme, Sacrifie tout attachement extrieur pour les objetsdes sens et tout attachement intrieur pour le sens du moi.

    Les objets des sens sont de dangereux poisons ; repousse tout dsir qui te porterait vers eux ! Vois en un tel dsir l'image mme de la mort ! Rejettetout orgueil que la caste, la ligne ou le stade d'existence pourraient encore t'inspirer ! Tiens-toi bonne distance de l'action ! Cesse de t'identifieravec ces choses irrelles : le corps, le mental, etc..., et dirige toutes tes penses vers le Soi. En vrit, tu es l'indestructible Tmoin ; tu es la Ralit,libre jamais de la servitude du mental ; tu est l'Un sans second ; tu es, Toi-mme, le Suprme.

    La dlivrance consiste non pas abandonner le corps grossier comme le sannyasin itinrant abandonne son bton ou son cuelle mais extirperde soi tout attachement, car l'attachement et l'ignorance ne font qu'un.

    YOGAYOGA VASISHTHAVASISHTHA

    Les dieux, les Siddhas, les dlivrs-vivants ne sont pas soumis, dans leur conduite, aux rgles forges de toutes pices par l'esprit des ignorants. ceux-ci, parce que leur esprit est divis contre lui-mme, ne peuvent se dispenser de contraintes extrieures. Sans elles, ils iraient leurs perte, comme lespoissons qui se dvorent les uns les autres. Mais, ceux qui possdent la connaissance ne se laissent pas subjuguer par les objets de leur dsir ou deleur aversion. Libres de toute imprgnation mentale, ils sont veills et matres de leurs sens. Ils s'acquittent toujours des tches que le sort dposeentre leurs mains mais ils n'entreprennent jamais rien de leur propre initiative et ne succombent jamais aucune espce de passion.

    De mme que l'agitation des vagues part de l'ocan lui-mme, de mme le monde se prsente constamment nous comme favorable ou hostile enfonction de nos dsirs latents intrieurs ; eux seuls constituent la maladie dont nous avons gurir.

    TRIPURARAHASYATRIPURARAHASYA

    Tu n'es pas ton corps mais le possesseur de ton corps. Ne dis-tu pas toi-mme " mon corps ", comme tu dis " mon vtement " ? Comment peux-tudonc t'identifier ton corps ? Or, si tu es distinct de ton corps, comment peux-tu, par lui, entrer en relation avec le corps d'autrui ? Entretiens-tu unerelation quelconque avec les vtements ports par ton frre, etc. ? Comme il en va de mme pour leur corps, que signifient ces pleurs devant ladestruction de ces corps ? Dis-moi plutt quelle est cette essence de ton tre qui s'exprime travers des jugements comme " mon corps ", " mes sens", " mon souffle ", " mon esprit " ?

    De mme qu'un miroir, bien qu'unique, semble devenir multiple de par la varit des objets qui se refltent en lui, de mme la conscience pure, bienqu'unique, parat se revtir de diversit. Considre que dans les rves l'esprit assume lui tout seul les trois aspects de voyant, de vision et de chosevue. de la mme faon, la pure conscience se manifeste sous une multiplicit d'aspects.

    haut de la page

    accueil quoi de neuf ? dvd en franais ayurvda livres cd sagesse l'advaita glossaire commander bon de commande contacthome english dvd books wisdom advaita glossary how to order order form contact

    2014

    InnerQuest | B.P. 29 | 75860 Paris cedex 18 | France | tl/fax +33 (0)1 42 58 79 82 | [email protected]