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Nouvelles recherches depuis les années 1980 Il ne fait plus de doute que Nungesser et Coli ont atteint l'océan Atlantique. En revanche, au-delà des 40° ouest, théoriquement atteints vers 21 h le 8 mai, les aviateurs ont dû faire face à des vents contraires, de faibles températures et probablement des chutes de neige. Pour éviter cette dépression, Coli a probablement dérouté l'avion vers le nord. Ce détour aurait rallongé la route de plusieurs centaines de kilomètres et de plusieurs heures. Selon le plan de vol de François Coli, l'Oiseau blanc aurait dû aborder le continent américain vers 6 h du matin (heure de Paris). Or un faisceau d'une quinzaine de témoignages concordants fait état du passage d'un avion blanc au-dessus du port de Harbour Grace, à 500 km au sud-est de Belle-Isle, vers 9h30 heure locale. S'il s'agit bien de l'Oiseau blanc, Nungesser et Coli auraient donc eu un retard de plus de 8 heures sur leur temps de passage à Terre-Neuve. L’ancien ministre Roland Nungesser, neveu du plote, demande aux autorités françaises l'ouverture d'une enquête, de nouveaux éléments déclenchent d'importantes recherches dans une région très isolée de l'État américain du Maine. En juin 1980, le journaliste Gunnar Hansen s'appuie sur le témoignage d'un pêcheur Anson Berry qui aurait entendu un avion en difficulté survoler son camp de Round Lake, à une trentaine de kilomètres au nord de la ville de Machias, vers la fin de l'après-midi du 9 mai. À cause du mauvais temps, Berry n'a pas vu l'avion, mais il a entendu un moteur avoir des ratés, s'arrêter, puis, quelques instants plus tard, le bruit d'un crash. En 1990, l'écrivain français Charles Garreau publie « Nungesser et Coli : 1ers vainqueurs de l'Atlantique », préfacé par Roland Nungesser. Cet ouvrage est une synthèse des recherches menées jusqu'alors et développe trois hypothèses pouvant expliquer le sort de Nungesser et Coli, mais selon son « intime conviction », l'Oiseau blanc et son équipage reposent près de la baie de Trinity à Terre-Neuve. En mai 2009, une nouvelle campagne de recherches est lancée à Saint-Pierre-et-Miquelon. Le rapport de Clément-Pascal Meunier contient le témoignage d'un pêcheur saint-pierrais, le matin du 9 mai, au sud-est de Saint-Pierre, il entend le bruit d'un moteur d'avion. Ce bruit est soudainement suivi du fracas d'un objet lourd plongeant dans la mer. En 2008, Bernard Decré, convainc le gouvernement français de la possibilité de retrouver l'Oiseau blanc dans les eaux de Saint-Pierre. Decré s'appuie sur le témoignage d'un matelot de la goélette l'Armistice, partie de Granville, dont les marins auraient aperçu l'Oiseau blanc. La marine nationale française affrète l'un de ses bâtiments, le Fulmar, pour tenter de localiser l'épave de l'appareil de Nungesser et Coli. Entre le 20 mai et le 10 juin 2009, le Fulmar balaie les fonds marins à l'aide d'un sonar, à la recherche de l'écho de la structure de l'Oiseau blanc, dont le moteur est la partie métallique détectable la plus importante, l’avion étant construit en bois, mais cette 1ère campagne se révèle infructueuse. Une 2ème campagne de recherche a lieu du 26 mai au 15 juin 2010 sans que l'Oiseau blanc soit retrouvé. En octobre 2010, Bernard Decré retrouve aux « National Archives » américaines un télégramme d'un Coast-Guard annonçant la découverte, le 17 août 1927, d'une paire d'ailes blanches « pouvant provenir des aviateurs français». Depuis, Bernard Decré, avec le soutien du groupe SAFRAN et du milliardaire britannique Michael Kadoorie, mène chaque année de nouvelles campagnes de recherche au large de Saint-Pierre-et-Miquelon, sans succès. La disparition de l'Oiseau blanc est parfois appelée « l'Everest des mystères de l'aviation ». TIGHAR considère l'Oiseau blanc comme « l'avion disparu le plus important de l'histoire ». L'accueil enthousiaste réservé à Charles Lindbergh et le fort retentissement de son exploit ont probablement été rehaussés par l'émotion causée par la disparition de Charles Nungesser et François Coli, moins de deux semaines auparavant. Après son arrivée au Bourget le 21 mai 1927, la première visite de Lindbergh est pour Laure Nungesser, la mère du pilote de l'Oiseau blanc.

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NOUVELLES DES USINES DE BIDOS ET MOLSHEIM

Extraits du Safran News n°3 de Janvier 2014 

Nouveau bâtiment « TITANE » à Bidos Installation d’une chaîne d’usinage et traitements de grandes tiges coulissantes

 Deux années de travaux de déménagements, déconstruction ancien bâtiment et construction d’un bâtiment moderne de 5200 m² pour accueillir la production des pièces de grandes tailles en titane. Les équipes dédiées et les outils de fabrication ont pris place mi-2013 dans ce nouveau bâtiment destiné à la fabrication (usinage et procédés) des grandes tiges coulissantes titane des nouveaux programmes d’Airbus et Boeing tels que les A350 XWB et 787 afin de renforcer la position MBD sur la nouvelle génération des avions long-courriers. Cette structure s’inscrit dans une démarche de modernisation de l’outil industriel et permettra de s’adapter aux montées en cadences des nouveaux programmes. De plus permettra d’atteindre l’objectif ambitieux en terme de cycle de fabrication qui passera de 130 jours (en 2011) à 28 jours.

Date historique à Molsheim le 12 Octobre 2013 L’usine marquait les 50 ANS de sa reconversion vers l’aéronautique

 

C’est le 22 Juillet 1963 que la famille Bugatti adressait une lettre chargée d’émotion au personnel de l’usine de Molsheim pour annoncer la vente de la Société à Hispano-Suiza. L’activité du site s’oriente alors définitivement vers les métiers de l’aéronautique. Cinquante ans plus tard l’usine atteint, à force d’efforts, de persévérance et de multiples actions de progrès, un haut niveau de performances dans ses métiers : Production et réparation de roues, de freins, d’équipements de systèmes hydrauliques, rénovation de disques carbone…. Plus de 800 personnes travaillent aujourd’hui sur le site et ont célébré ce cinquantenaire en octobre. Une journée des familles, organisée pour l’occasion, a permis aux salariés de faire découvrir l’usine, et notamment les changements intervenus ces dernières années avec l’implantation de nouvelles machines.

Serge SEVESTRE ------------------------------------------------

Site internet de l’ACAM, bilan 2013

Comme les années précédentes le site ACAM a été mis à jour régulièrement : • des nouvelles concernant l’aéronautique en général et de Safran en particulier, • des évènements relatifs aux évolutions de notre système de retraite, • des sorties organisées par l’ACAM, • des principales informations nous provenant des associations de retraités. • de nouvelles pages ou des mises à jour de pages concernant l’histoire de Messier. • des comptes rendus des réunions ACAM (conseils d’administration, assemblée générale). • des éditions de notre bulletin « l’Atterrissage »

Quelques chiffres pour 2013 : • 67 mini-flashs • 60 courriels aux membres (+ 29 messages d’anniversaire) • 4 Flash-Infos • 2 bulletins « l’Atterrissage » (n°36 et 37) • 275 000 visites en 2013 soit une moyenne de 750 visites par jour.

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