LAA CHHIIRRUURRGGIIEE FMMA ATTEERRNNOO … · colloque sur la chirurgie f°tale et le spina bifida...

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Page 1 sur 47 28/11/2014 LA CHIRURGIE MATERNO FOETALE : LES MÉDIAS EN PARLENT ! Membre du Comité d’Entente des Associations représentatives de Personnes Handicapées et de Parents d’Enfants Handicapés GRANDE CAUSE NATIONALE 1995 ET 2003

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LLAA CCHHIIRRUURRGGIIEE MMAATTEERRNNOO FFOOEETTAALLEE ::

LLEESS MMÉÉDDIIAASS EENN PPAARRLLEENNTT !!

Membre du Comité d’Entente des Associations représentatives de Personnes Handicapées et de Parents d’Enfants Handicapés

GRANDE CAUSE NATIONALE 1995 ET 2003

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CHIRURGIE MATERNO-FŒTALE ET

SPINA BIFIDA EN COLLOQUE AU CRI

François Haffner, président de l’association,

et le docteur Célia Crétolle, l’une des intervenantes du

colloque. Photo Denis Messelet

Avec sept cents maladies rares recensées, dont 80 % sont d’origine génétique, les différentes personnes concernées, chercheurs, malades, associatifs, ont compris qu’il y avait une urgence à se rassembler et à partager leurs compétences.

Pour répondre à de nombreuses questions et échanger autour de ces maladies, un colloque sur la chirurgie fœtale et le spina bifida s’est tenu, samedi, au Centre de rencontres internationales, à Dijon.

Au programme de cette animation, de nombreuses avancées porteuses d’espoir ont été évoquées avec notamment la chirurgie materno-fœtale, présentée par l’équipe du CHU de Nancy et le professeur Olivier Klein, neurochirurgien. Pour l’occasion, une opérée a également témoigné.

La filière Neurosphinx a été présentée par le docteur Célia Crétolle, de l’hôpital Necker-Enfants malades, qui a un projet regroupant les compétences médicales, mais aussi médico-sociales, autour des dysraphies spinales (spina bifida, syringomyélie, Chiari, malformations ano-rectales et génito-sexuelles).

Au programme également, l’épigénétique, et son rôle sur le spina bifida et l’influence de l’environnement avant, pendant, et après la grossesse. Pour l’avenir, les dernières recherches laissent apparaître de nombreux espoirs pour la prévention, notamment grâce aux folates B9 et B12.

Source : http://www.bienpublic.com/edition-dijon-ville/2014/10/27/chirurgie-materno-

foetale-et-spina-bifida-en-colloque-au-cri

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FRANCE: PREMIÈRE OPÉRATION IN UTÉRO

Un fœtus de 5 mois a été opéré dans le ventre de sa mère, suite à la détection d’une malformation. Le bébé est né le 9 novembre dernier et se porte bien.

Spina bifida Le fœtus de 5 mois à peine, avait une malformation congénitale appelée « spina bifida ». Cette malformation, qui concerne le système nerveux, survient avant la naissance. Elle cause une fuite du liquide céphalo-rachidien, et altère donc le cerveau, engendrant ainsi plusieurs dysfonctionnements dont la paralysie et la perte de sensibilité des membres inférieurs. La coordination des mains, de la vue, de l’ouïe peuvent aussi être affectée. De même pour la vessie et les autres fonctions d’élimination du

corps. Des problèmes d’apprentissage et d’acquisition peuvent également se présenter. Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de la spina bifida, dont le diabète qui atteint la mère pendant la grossesse, la prise par la mère de médicaments contre l’épilepsie ou encore des antécédents familiaux.

Le Professeur Jean-Marie Jouannic, de l’hôpital Armand-Trousseau à Paris a déclaré: « de nombreux travaux ont montré que la réparation prénatale de cette malformation réalisée vers 5 mois de grossesse permettait de réduire le handicap de ces enfants en protégeant la moelle, ce qui améliore la commande motrice des jambes »

L’opération in utéro L’opération a eu lieu en juillet et s’est faite sous anesthésie générale en 2 heures. Le Professeur Jean-Marie Jouannic explique le déroulement et le but de l’intervention: « Elle consiste à recouvrir la moelle épinière extériorisée en réparant par une suture l’enveloppe qui normalement la recouvre, puis à suturer ensuite la peau du bébé ». Toujours d’après les explications du Professeur, l’opération in utéro offre plus de résultat qu’une intervention après la naissance: « Comparé à une prise charge après la naissance, les bénéfices sont plus importants. Cette réparation permet de stopper la fuite du liquide céphalo-rachidien. Le cerveau étant ainsi protégé, le développement intellectuel des enfants est amélioré. ».

Des résultats satisfaisants sont apparus une dizaine de jours après l’intervention chirurgicale: « Dans les dix jours suivant l’opération, les anomalies cérébrales dues à la malformation se sont totalement corrigées. C’est énorme d’avoir pu protéger le cerveau de cette petite fille pour permettre ses apprentissages futurs ».

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Le bébé né en bonne santé Le bébé est né par césarienne, au 8ème mois de grossesse, le 9 novembre dernier. « Le bébé et sa mère vont bien » a annoncé le Professeur Jean-Marie Jouannic.

Cette opération était une première en France et promet donc d’après le Professeur: « d’ouvrir la voie à une meilleure prise en charge et d’améliorer par la suite le développement moteur et intellectuel des enfants atteints de cette malformation ».

Source : http://lapauseinfo.fr/france-premiere-operation-utero-6002/

UNE OPÉRATION INÉDITE EN FRANCE SUR UN FOETUS

L’opération inédite

L’opération s’est déroulée en Juillet dernier. La mère a enfin accouché de sa petite fille le 9 Novembre par césarienne. Le bébé est en bonne santé.

Jean-Marie Jouannic, professeur de l’hôpital Armand Trousseau a expliqué « Dans les dix jours suivant l’opération, les anomalies cérébrales dues à la malformation se sont totalement corrigées. C’est énorme d’avoir pu protéger le cerveau de cette petite fille pour permettre ses apprentissages futurs ».

Spina Bifida, la maladie congénitale du fœtus

Le fœtus était atteint de « spina bifida », qui est à l’origine de paralysies et de problèmes d’incontinence. Cette malformation est assez courante se traduisant par la fermeture de plusieurs vertèbres sur la colonne vertébrale. La maladie se détecte à l’échographie dans plus de 90% des cas et affecte une grosse sur 1000 environ. Auparavant, la chirurgie in utero n’était pas une option pour corriger cela. Avec l’évolution constante de la science, les chirurgiens ont réussi un exploit ! Ils réduisent la malformation avant que le bébé ait totalement fini son développement. Par ailleurs, l’opération présente des risques, car elle est effectué au cinquième mois de grossesse et peut mener à un accouchement prématuré.

« Cette réparation permet de stopper la fuite du liquide céphalo-rachidien. Le cerveau étant raisin protégé, le développement intellectuel des enfants est amélioré », explique le professeur Jouannic.

Source : http://www.news-fraiches.com/9278001/une-operation-inedite-en-france-sur-un-foetus.html

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PARIS : UN BÉBÉ OPÉRÉ POUR LA

PREMIÈRE FOIS EN FRANCE IN UTÉRO

PUBLIÉ LE 19 NOVEMBRE 2014 17:36 PAR RAPHAËL DIDIO - FLICKR - MUUS CREATION

Née il y a dix jours, une petite fille est le premier bébé à avoir subi en France, à l’hôpital Armand-Trousseau à Paris (XIIe), une opération de la moelle épinière dans le ventre de sa mère.

Son visage et son prénom nous sont pour le moment inconnus. Prise en charge à l’hôpital Armand-Trousseau à Paris (XIIe), cette petite fille est née il y a dix jours et a été opérée dans le ventre de sa mère. Une grande première en France, dont la naissance inédite, révélée hier, survient après une intervention de chirurgie fœtale effectuée courant juillet chez la future mère, alors au cinquième mois de grossesse.

Normalisation des anomalies cérébrales constatée dans les dix jours Le bébé souffrait de spina-bifida, « épine fendue en deux » en latin, une malformation du système nerveux central qui concerne en moyenne 1 grossesse sur 1 000. Elle conduit à des lésions irréversibles, responsables notamment de paralysies des jambes et d’incontinence. C’est le tube neural, donnant naissance à la moelle épinière et à l’ensemble du système nerveux, qui ne se referme pas complètement dans le bas du dos. Il en résulte que plusieurs vertèbres ne peuvent pas venir se souder pour constituer la colonne vertébrale. Cet exploit médical s’est déroulé dans l’établissement de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) par l'équipe du service de médecine fœtale, en collaboration avec celle du service de neurochirurgie de l'hôpital Necker-Enfants malades (AP-HP, Paris XVe). Une normalisation des anomalies cérébrales provoquées par la malformation a été constatée par les médecins dans les dix jours qui ont suivi l’opération. La grossesse s’est ensuite poursuivie normalement et la maman a accouché par césarienne, au bout de huit mois de grosse, le 9 novembre dernier.

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Une dizaine d'hôpitaux dans le monde capables de faire cette opération « Le bébé ainsi que la maman sont en parfaite santé », communique l'AP-HP. « Cette malformation est dépistée dès l'échographie. Les premières interventions, dans le cadre de la prise en charge du spina-bifida, ont été réalisées dans les années 1990 aux Etats-Unis et au Brésil. En France, cela fait une dizaine d'années que nous y réfléchissons. Mais certains se demandaient s'il y avait de la place pour ce type d'opération dans notre pays. En effet, le diagnostic prénatal est ici l'un des meilleurs au monde et la grande majorité des couples choisit, à l'issue du diagnostic, d'interrompre la grossesse. Aujourd'hui, nous avons une demande de couples qui souhaitent bénéficier de cette chirurgie. Ce serait presque non éthique de ne pas la leur proposer, sans faire, pour autant, de prosélytisme d'un côté comme de l'autre », a précisé au Parisien le Pr Jean-Marie Jouannic, du centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal de l'Est parisien, installé à Trousseau. Seule une dizaine d’hôpitaux dans le monde sont capables de réaliser cette opération actuellement. Le risque majeur est l’accouchement prématuré dans les heures ou les jours qui suivent. « Cette intervention ne va pas guérir l'enfant, prévient le Pr Jouannic. L'objectif est de réduire les conséquences liées à la malformation. Cette réparation permet de stopper la fuite du liquide céphalorachidien et donc de protéger le cerveau. Le développement moteur et intellectuel des enfants est ainsi amélioré mais tout commence aujourd'hui pour cette petite fille et ses parents. » La mère et l'enfant doivent sortir en fin de semaine de l'hôpital parisien et rejoindre leur domicile en province. Source : http://www.parisdepeches.fr/65536-Faits_divers/128-75_Paris/10326-Paris_bebe_opere_pour_premiere_fois_France_utero.html

PARIS : UN BÉBÉ OPÉRÉ DANS LE VENTRE DE SA MERE

LINFO.RE – créé le 19.11.2014 à 12h17 – mis à jour le 19.11.2014 à 12h26

C’est une première en France, un bébé a été opéré dans le ventre de sa mère à 5 mois de grossesse. Une opération réussie : bébé et maman se portent bien.

Souffrant d’un spina-bifida, une

grave malformation qui cause

paralysie et incontinence, dues à

un défaut de fermeture de plusieurs vertèbres en bas du dos, un fœtus a subi une

opération dans le ventre de sa maman au cinquième mois de grossesse. Comme le

rapporte Le Parisien ce jour, le groupe hospitalier Assistance Publique – Hôpitaux de

Paris (AP-HP) a annoncé mardi le succès d’une intervention in utero, qui a permis à

ce bébé de limiter les séquelles de cette malformation.

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L’opération a été effectuée en effet en juillet dernier et les médecins ont attendu la

naissance du petit patient avant de faire connaître leur réussite. Selon un

communiqué du centre hospitalier, l’intervention a duré deux heures sous anesthésie

générale par les professeurs Jean-Marie Jouannic de l’hôpital Armand Trousseau et

Michel Zerah de l’hôpital Necker-Enfants malades.

Selon les spécialistes, la suite de la grossesse s’est parfaitement déroulée puisque le

9 novembre dernier, la maman a pu accoucher par césarienne d’un bébé en parfaite

santé, une petite fille dont le nom n’a pas été dévoilé. "Le bébé et sa mère vont bien",

a ainsi confirmé le Pr Jean-Marie Jouannic. Comme le précise ce professeur, "Cette

chirurgie fœtale permet d’ouvrir la voie à une meilleure prise en charge et d’améliorer

par la suite le développement moteur et intellectuel des enfants atteints de cette

malformation dépistée dès l’échographie" avant de souligner : "l’opération a pour but

de réduire les handicaps possibles de l’enfant, mais ne le guérit pas totalement".

En France, c’est la première intervention chirurgicale effectuée in utero. La chirurgie

fœtale est courante aux Etats-Unis et au Brésil. Cette opération entre dans le cadre

d’un protocole de recherche approuvé par l’AP-HP.

Source : http://www.linfo.re/france/societe/656275-paris-un-bebe-opere-dans-le-

ventre-de-sa-mere

OPÉRATION CHIRURGICALE RÉUSSIE SUR UN FŒTUS : UNE

GRANDE PREMIÈRE POUR LA FRANCE

C’est la première fois en France qu’un foetus subit une opération chirurgicale couronnée de succès. Celui-ci, atteint d’une maladie congénitale, a été soigné in utero grâce à une intervention de deux heures environ, sous anesthésie générale de la mère et de l’enfant.

Après l’opération qui a eu lieu en juillet, la mère a accouché de sa petite fille le 9 novembre dernier, par césarienne, et le bébé se porte bien. Elle était dans son huitième mois de grossesse. Le professeur Jean-Marie Jouannic, de l’hôpital Armand Trousseau, explique : “Dans les dix jours suivant l’opération, les anomalies cérébrales dues à la malformation se sont totalement corrigées. C’est énorme d’avoir pu protéger le cerveau de cette petite fille pour permettre ses apprentissages futurs”.

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Le fœtus était atteint de “spina bifida”, une condition qui est à l’origine de paralysies et de

problèmes d’incontinence.

C’est une malformation assez courante, qui se traduit par la fermeture de plusieurs vertèbres sur la colonne vertébrale : la moelle épinière et ses racines nerveuses sont ainsi laissées sans protection.

Le spina bifida se détecte généralement à l’échographie, dans plus de 90% des cas, et affecte une grossesse sur 1000 en moyenne. Mais jusqu’ici, la chirurgie réparatrice préalable à la naissance n’était pas une option. Désormais, la science rend possible cette intervention délicate.

En recouvrant la moelle épinière exposée par une suture, les médecins réduisent ainsi la malformation avant que le bébé ait fini son développement.

Le professeur Jouannic détaille : “Cette réparation permet de stopper la fuite du liquide céphalo-rachidien. Le cerveau étant ainsi protégé, le développement intellectuel des enfants est amélioré.”

L’opération présente toutefois des risques, puisqu’elle a lieu au cinquième mois de grossesse et peut mener à un accouchement prématuré.

Elle vient d’être réalisée en France pour la première fois, mais se pratique déjà depuis plusieurs années aux Etats-Unis et au Brésil.

Source : http://www.gentlemale.fr/369500/operation-chirurgicale-reussie-sur-foetus-grande-premiere-france.html

FŒTUS : UNE OPÉRATION INCROYABLE À

L’INTÉRIEUR DE L’UTÉRUS

BY LARCHER JENNIFER · 19 NOVEMBRE 2014

Un fœtus a subi une incroyable opération chirurgicale. Le corps médical a effectué cette intervention unique dans le ventre de la mère.

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Foetus La Science progresse et elle ne cesse de réaliser des exploits. Lors d’une échographie, il est possible de détecter une malformation congénitale prénommée Spina Bifida qui signifie « épine fendue en deux ». Les médecins observent ainsi un défaut de fermeture au niveau du tube neural et ce phénomène concerne une naissance sur 2000. Avec les progrès de la médecine moderne, les chirurgiens ont la capacité d’opérer les fœtus à l’intérieur du ventre de la maman et cette pratique est réalisée aux États-Unis et même au Brésil depuis de nombreuses années.

Un fœtus surveillé pendant 10 jours Toutefois, la France n’avait jamais pratiqué une telle intervention chirurgicale sur un fœtus. Une première fois a donc été enregistrée puisque l’AP-HP de Paris est intervenu sur un fœtus au cours du 5e mois de grossesse. 10 jours après cette opération qui reste unique sur le sol français, l’enfant était sous une surveillance très importante. L’objectif consistait à détecter d’éventuelles lésions. Trois mois plus tard, l’accouchement a pu avoir lieu puisque le bébé a vu le jour à l’AP-HP le 9 novembre dernier. Il n’est pas

venu au monde par la voie classique puisqu’une césarienne a été réalisée.

Le fœtus a grandi et le bébé est né le 9 novembre Si le fœtus n’avait pas été opéré, il aurait pu souffrir de paralysie et d’incontinence, car la malformation était située au niveau des vertèbres. Aujourd’hui, le corps médical de Paris communique sur cette intervention qui est à la fois complexe et incroyable. Le gynéco-obstétricien, Jean-Marie Jouannic a souhaité transmettre des nouvelles concernant l’enfant et le bébé qui sont en parfaite santé. Cette petite fille a donc été protégée, mais cette malformation ne se guérit pas totalement. Les handicaps engendrés par le spina bifida seront toutefois réduits.

Image Credits: drsuparna

Source : http://sixactualites.fr/foetus-une-operation-incroyable-linterieur-de-luterus/8588/

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UN BÉBÉ OPÉRÉ DANS LE VENTRE DE SA MAMAN !

Pour la première fois en France, une petite fille a été opérée in utero. Une intervention chirurgicale encore très rare dans le monde qui pourrait aider bien des parents !

Une première en France : un bébé a été opéré alors qu’il était encore dans le ventre de sa mère. Le 9 novembre 2014, cette petite fille dont on ignore l’identité est née en parfaite santé à l’hôpital Armand-Trousseau à Paris après avoir subi in utero une intervention en juillet dernier, alors que sa mère était enceinte de 5 mois. L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris a publié l'information dans un communiqué ce mardi 18 novembre.

Le bébé souffrait d’une malformation du système nerveux, appelée spina-bifida, détectée dès les premières échographies. Cette maladie, qui touche en moyenne un enfant sur 1000, empêche la colonne vertébrale de se former normalement. Elle est aussi responsable d'incontinence et de paralysie.

Pour minimiser les risques de la fillette, l'équipe du service de médecine fœtale de l'hôpital Armand Trousseau à Paris, en collaboration avec l’hôpital Necker, est intervenu au niveau de la colonne vertébrale du fœtus de 5 mois. Car il faut savoir que cette chirurgie fœtale "a pour but de réduire les handicaps possibles de l'enfant, mais ne le guérit pas totalement", comme le précise le gynécologue-obstétricien de l'hôpital Armand Trousseau Jean-Marie Jouannic, l'un des médecins ayant participé à l'opération. "L'opération consiste à recouvrir la moelle épinière extériorisée en réparant par une suture l’enveloppe qui normalement la recouvre, puis à suturer ensuite la peau du bébé. Comparé à une prise charge après la naissance, les bénéfices pour le bébé sont plus importants. Cette réparation permet de stopper la fuite du liquide céphalo-rachidien. Le cerveau étant ainsi protégé, le développement intellectuel des enfants est amélioré. Cependant, cette intervention fœtale expose au risque d’accouchement prématuré. Elle impose également la naissance des enfants par césarienne", ajoute le spécialiste.

Suite à l’opération, la grossesse s'est déroulée sans complication, et la petite fille est effectivement née par césarienne à 8 mois de grossesse. Un véritable miracle ! C'est la première fois qu'une telle opération a lieu en France. Auparavant, elle n’avait été pratiquée que par une dizaine d’hôpitaux dans le monde, au Brésil et aux États-Unis. Cette innovation pourrait permettre aux couples victimes d’un tel diagnostic de garder leur bébé, beaucoup d’entre eux choisissant d’interrompre la grossesse suite à une telle nouvelle. "Ce serait presque non-éthique de ne pas la leur proposer", souligne Jean-Marie Jouannic.

Une fin toute de même heureuse pour les deux parents qui sont déjà rentrés chez eux, la petite fille et sa maman en pleine santé !

Source : http://www.famili.fr/,un-bebe-opere-dans-le-ventre-de-sa-

maman,457567.asp

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UN FŒTUS DE CINQ MOIS OPÉRÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS EN

FRANCE IN UTERO D'UNE MALFORMATION

C'est une grande première en France. Pour la première fois, un fœtus a été opéré dans le ventre de sa mère au cours du 5e mois de grossesse par des médecins de l’Hôpital Armand Trousseau- Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP). Il souffrait d'une malformation congénitale appelée spina bifida, une ouverture anormale de plusieurs vertèbres au niveau du dos. "Le bébé ainsi que la maman sont en parfaite santé", se félicite l’équipe de l’AP-HP.

L'opération a été un grand succès, la mère ayant pu accoucher par césarienne au 8e mois du 9 novembre dernier. Pour cette opération qui a duré deux heures, l'équipe de médecine fœtale de l'hôpital Armand Trousseau a travaillé main dans la main avec celle de neurochirurgie de l'hôpital Necker-Enfants malades. "Cette chirurgie fœtale permet d'ouvrir la voie à une meilleure prise en charge et d'améliorer par la suite le développement moteur et intellectuel des enfants atteints de cette malformation", explique le Pr Jean-Marie Jouannic, de l'hôpital Armand Trousseau. Le spina bifida est la plus fréquente des malformations touchant le système nerveux central et touche en moyenne une grossesse sur 1.000. La malformation est détectée dans 90% des cas avant la naissance à l'échographie. On estime qu'une quarantaine d'enfants naissent chaque année avec cette malformation. Si cette intervention in utero permet de réduire les handicaps futurs de l'enfant, il ne permet pas de le guérir complètement de sa malformation.

Source : http://www.zinfos974.com/Un-foetus-de-cinq-mois-opere-pour-la-premiere-

fois-en-France-in-utero-d-une-malformation_a78377.html

UN BÉBÉ À NAITRE OPERE DANS LE VENTRE DE SA MÈRE, UNE PREMIÈRE FRANÇAISE

Illustration d'un cas de Spina bifida. - © Centers for Disease Control and Prevention via Wikimedia Commons

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Alors qu'une malformation rare avait été repérée, une petite fille a été opérée dans le ventre de sa mère, à 5 mois de grossesse. Le bébé est né au mois de novembre et se porte bien. Décryptage d'une première médicale en France.

La petite fille souffrait d’une malformation congénitale et a été opérée, avant même sa naissance ! Une première en France qui a été révélée ce mardi.

Le bébé, qui souffre de spina bifida, est né par césarienne le 9 novembre dernier, quatre mois après son opération in utero. Comme sa maman, il se porte bien. Sans cette intervention de 2 heures qui a eu lieu au mois de juillet, la petite fille aurait souffert d’anomalies cérébrales, peut-être de paralysie des jambes et d’incontinence. Cette malformation du système nerveux central concerne environ une grossesse sur mille.

L'opération a permis de réduire les handicaps

Mais, comme l’explique à l'AFP le professeur Jean-Marie Jouannic, de l’hôpital pour enfants Armand-Trousseau, à Paris, "dans les dix jours suivant l'opération, les anomalies cérébrales dues à la malformation se sont totalement corrigées". Celui qui a conduit l’opération, pratiquée seulement par une dizaine d'hôpitaux dans le monde, juge "énorme d'avoir pu protéger le cerveau de cette petite fille pour permettre ses apprentissages futurs", tout en précisant que cette chirurgie "a pour but de réduire les handicaps possibles de l'enfant, mais ne les guérit pas totalement". Ce type d'intervention existe depuis les années 90 au Brésil et aux Etats-Unis.

L'opération "consiste à recouvrir la moelle épinière extériorisée en réparant par une suture l’enveloppe qui normalement la recouvre, puis à suturer ensuite la peau du bébé. (…) Cette réparation permet de stopper la fuite du liquide céphalo-rachidien. Le cerveau étant ainsi protégé, le développement intellectuel des enfants est amélioré", détaille le professeur, dans un communiqué cité par Le quotidien du Médecin. En revanche, cette intervention augmente le risque d'accouchement prématuré et impose une naissance par césarienne.

800 grossesses par an en France

La spina bifida se traduit par une mauvaise fermeture de plusieurs vertèbres du bas du dos, laissant la moelle épinière et ses racines nerveuses sans protection. Progressivement, une fuite de liquide provoque alors un affaissement de la partie postérieure du cerveau foetal. Huit cents grossesses sont concernées chaque année en France. D’après le chirurgien, si la plupart des parents optent pour l'interruption de grossesse, une quarantaine d'enfants naissent chaque année avec cette malformation.

Il existe des moyens de prévention, notamment la supplémentation en acide folique deux mois avant la conception, qui peut diminuer de 70% la fréquence des spina bifida.

Source : http://www.bfmtv.com/societe/foetus-opere-d-une-malformation-in-utero-

explications-d-une-premiere-francaise-847471.html

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FRANCE : UN FŒTUS DE CINQ MOIS OPÉRÉ AVEC SUCCÈS

© Jacques Demarthon, AFP | L'entrée de l'hôpital Trousseau,

à Paris

Pour la première fois en France, une équipe de chirurgiens a réalisé une opération intra-utérine pour réparer une malformation congénitale - le spina bifida - sur un fœtus de 5 mois. Une réussite. La mère et le bébé vont très bien.

C’est une grande première en France dans la chirurgie fœtale, réalisée à l'hôpital Armand Trousseau par deux équipes de l'Assistance-Publique Hôpitaux de Paris (AP-HP), au mois de juillet. Une mère enceinte de 5 mois a dû être opérée pour soigner la malformation congénitale dont souffrait son bébé – appelé fœtus à ce stade de la grossesse.

L’enfant, né le 9 novembre, par césarienne, souffrait de spina bifida, une malformation, cause de paralysie et d'incontinence, qui résulte d’un défaut de fermeture de plusieurs vertèbres de la colonne vertébrale au bas du dos et qui laisse la moelle épinière et ses racines nerveuses sans protection.

L'intervention, qui a duré deux heures, a eu lieu sous anesthésie générale. Aujourd’hui, "le bébé et sa mère vont bien", a indiqué le professeur Jean-Marie Jouannic, de l'hôpital parisien Armand Trousseau. "L'intervention consiste à recouvrir la moelle épinière extériorisée en réparant par une suture l'enveloppe qui normalement la recouvre, puis à suturer ensuite la peau du bébé", explique-t-il.

Quelque 800 grossesses concernées chaque année en France "Dans les dix jours suivant l'opération, les anomalies cérébrales dues à la malformation se sont totalement corrigées. C'est énorme d'avoir pu protéger le cerveau de cette petite fille pour permettre ses apprentissages futurs", a déclaré à l'AFP le gynéco-obstétricien. Il a conduit cette "première" française avec son collègue le professeur Michel Zerah, du service de neurochirurgie pédiatrique de l'hôpital Necker-Enfants Malades.

Le spina bifida est la malformation la plus fréquente du système nerveux central, diagnostiquée par échographie dans plus de 90 % des cas. Elle concerne en moyenne une grossesse sur 1 000. Quelque 800 grossesses sont ainsi concernées chaque année en France. Le handicap est tel qu’il pousse la plupart des parents à opter pour l'interruption médicale de grossesse (IMG) même si on estime qu'une quarantaine d'enfants naissent chaque année avec cette malformation, relève le chirurgien.

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L'intervention existe depuis des années au Brésil et aux États-Unis, qui ont des pratiques différentes en matière d'interruptions de grossesse. En France, cette opération, qui entre dans le cadre d'un protocole de recherche approuvé par l'AP-HP, peut être proposée aux couples qui, après le diagnostic, veulent garder l'enfant, note-t-il. Elle impose un accouchement par césarienne.

Source : http://www.france24.com/fr/20141119-france-foetus-cinq-mois-operation-spina-bifida-chirurgie-reussite-succes-hopital-trousseau-necker/

PREMIÈRE OPÉRATION SUR UN FŒTUS EN FRANCE : QU'EST-CE QUE LE SPINA BIFIDA ?

Le spina bifida est la malformation la plus fréquente du système nerveux central. Il concerne 800 grossesses chaque année en France. Pour la première fois, un fœtus a été opéré à cinq mois de grossesse.

Le spina bifida se caractérise par un développement incomplet de la colonne vertébrale intervenant avant la fin du premier mois de grossesse.

Il se détecte lors de la seconde échographie de grossesse, réalisée au cours du cinquième mois. Chez les femmes à risque, cette échographie peut être avancée au quatrième mois de grossesse.

Le spina bifida provoque, après la naissance, la paralysie et la perte de sensibilité des jambes, ainsi que des problèmes d'incontinences urinaire et fécale. Selon son degré de gravité, le spina bifida entraîne également des problèmes de coordination des mains, des troubles de la vue, de l'ouïe et des difficultés d'apprentissage.

Quelles sont ses causes ?

Plusieurs facteurs peuvent être responsables d'un spina bifida :

la génétique des parents ; l'alimentation de la future mère avant et pendant la grossesse, avec

notamment une carence en folates (vitamine B9, aussi appelée acide folique). Cette vitamine joue un rôle primordial dans le développement du système nerveux de l'embryon.

On trouve de la vitamine B9 dans : les pois chiches, les épinards, le cresson, la chicorée, le pissenlit, la mâche, le melon, les noix, les châtaignes, l'œuf, les endives, les poireaux, les agrumes, les bananes, les kiwis, les dates, les figues, les haricots verts, les lentilles...

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Peut-on prévenir le spina bifida ?

Les femmes sont souvent carencées en vitamine B9.

« Les besoins quotidiens sont estimés à 1 mg par jour, explique Claire Dousset, pharmacienne Giropharm. Mais la pilule contraceptive épuise les stocks, et les choix alimentaires des femmes ne sont pas toujours équilibrés. C'est pourquoi, toute femme en désir d'enfant devrait arrêter sa pilule six mois avant de souhaiter être enceinte et se supplémenter en folates un mois avant le début de la grossesse et et poursuivre cette supplémentation durant les deux premiers mois de grossesse, à raison de 400 microgrammes par jour. »

La supplémentation en vitamine B9 (folates) permet de réduire de 70 % le risque de spina bifida.

A lire aussi : Enceinte : faites le plein de vitamine B9

Une première chirurgicale en France

C'est en juillet 2014 que l'intervention a été réalisée par les professeurs Jean-Marie Jouannic de l'hôpital Armand-Trousseau et Michel Zerah de l'hôpital Necker-Enfants Malades à Paris.

Le fœtus, une petite fille, a été opéré lors du cinquième mois de grossesse. L'intervention a duré deux heures sous anesthésie générale. Elle consiste à recouvrir la moelle épinière extériorisée en suturant l'enveloppe qui la recouvre, puis la peau du bébé. Elle a permis de corriger les anomalies cérébrales et de protéger le cerveau de cette petite fille pour ses apprentissages futurs.

Alors que cette intervention est pratiquée depuis plusieurs années aux Etats-Unis et au Brésil, elle constitue une grande première en France. Depuis, la petite fille est née le 9 novembre dernier et, comme sa maman, se porte bien.

Cette première chirurgicale sera, dorénavant, proposée aux futures mamans qui connaîtront un diagnostic de spina bifida. Cette malformation concerne 800 grossesses annuelles mais seuls 40 bébés naissent chaque année : les parents choisissent, la plupart du temps, l'interruption de grossesse. C'est donc un bel exploit médical qui pourra éviter des IVG.

Besoin d'aide ?

Il existe depuis 1994 une Fédération française des associations du spina bifida qui dispose d'antennes régionales. Pour en savoir plus ou pour obtenir des renseignements ou de l'aide, vous pouvez contacter la Fédération à l'adresse suivante : Fédération française des associations du spina bifida La Rouère, 31 440 Saint-Beaut, tél. : 05 61 79 40 78 ou sur Internet.

Source : http://www.santemagazine.fr/actualite-premiere-operation-sur-un-foetus-en-france-qu-est-ce-que-le-spina-bifida-59551.html

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UN BÉBÉ OPÉRÉ DANS LE VENTRE DE SA MÈRE EN FRANCE

Pour la première fois en France, un bébé atteint de spina bifida a été opéré directement dans le ventre de sa mère. Une intervention réussie qui - les médecins l'assurent - va changer sa vie.

C'est une première en France : un bébé a été opéré in utero d'une malformation congénitale appelée spina bifida par des chirurgiens des hôpitaux Necker et Trousseau (Paris), ont annoncé, mardi 18 novembre, des spécialistes du groupe hospitalier Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). L'intervention s'est déroulée en juillet dernier et la petite fille est née par césarienne, au huitième mois de grossesse, le 9 novembre. La mère et l'enfant se porte bien. Une grande réussite pour ces médecins français, ce type d'opération, très pointue, n'étant pratiquée que dans une dizaine d'établissements à travers le monde !

Qu'appelle-t-on spina bifida ? Le spina bifida est un défaut de fermeture de plusieurs vertèbres au bas de la colonne vertébrale, laissant la moelle épinière et ses racines nerveuses sans protection. Il s'agit de la plus fréquente des malformations congénitales (elle toucherait 1 bébé sur 1000), dépistée dans 90 % des cas au cours de la grossesse. Ses conséquences sont très lourdes pour l'enfant à naître : paralysie des membres, incontinence, hydrocéphalie, perte de coordination des mains, de la vue, de l'ouïe...

Très souvent, les parents choisissent de procéder à une interruption médicale de grossesse quand ils apprennent que leur bébé est atteint de spina bifida. En France, environ quarante naissent, chaque année, avec cette malformation. Le succès de cette opération laisse présager de grands espoirs pour les futures familles concernées.

Comment s'est déroulée l'opération du bébé in utero ? L'opération in utero, qui a duré 2 heures, a été réalisée sous anesthésie générale au cinquième mois de grossesse. Elle a consisté « à recouvrir la moelle épinière extériorisée en réparant par une suture l'enveloppe qui normalement la recouvre, puis à suturer ensuite la peau du bébé », a expliqué le Pr Jean-Marie Jouannic de l'hôpital parisien Armand Trousseau.

Quel avenir pour le bébé opéré in utero ? Selon le chirurgien, les bénéfices d'une intervention in utero sont plus importants, comparé à une prise en charge après la naissance. L'enfant n'est pas guéri de sa malformation, mais l'opération lui changera la vie... « Dans les dix jours suivant l'opération, les anomalies cérébrales dues à la malformation se sont totalement corrigées. C'est énorme d'avoir pu protéger le cerveau de cette petite fille pour permettre ses apprentissages futurs », s'est-il réjouit.

Quels étaient les risques d'une telle opération ? Toute intervention chirurgicale sur un fœtus dans le ventre de sa mère entraîne un risque d'accouchement prématuré et impose une naissance par césarienne. Source : http://www.reponseatout.com/pratique/sante-bien-etre/spina-bifida-un-bebe-opere-in-utero-en-france-a1013939

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SUCCÈS D'UNE CHIRURGIE RÉPARATRICE EFFECTUÉE SUR UN FŒTUS EN FRANCE

Pour la première fois en France, un fœtus a été opéré pour réparer une malformation congénitale appelée « spina bifida ». L'intervention, qui a duré deux heures, a eu lieu sous anesthésie générale en juillet dernier, lors du cinquième mois de grossesse. La mère a accouché par césarienne au huitième mois, le 9 novembre.

« Le bébé et sa mère vont bien », a rapporté le Pr Jean-Marie Jouannic de l'hôpital parisien Armand-Trousseau. « Dans les dix jours suivant l'opération, les anomalies cérébrales dues à la malformation se sont totalement corrigées. C'est énorme d'avoir pu protéger le cerveau de cette petite fille pour permettre ses apprentissages futurs », a indiqué ce gynéco-obstétricien, qui a réalisé l'intervention avec son collègue le professeur Michel Zerah, du service de neurochirurgie pédiatrique de l'hôpital Necker-Enfants malades.

INTERRUPTION DE GROSSESSE Le « spina bifida », cause de paralysie et d'incontinence, consiste en un défaut de fermeture de plusieurs vertèbres de la colonne vertébrale au bas du dos qui laisse la moelle épinière et ses racines nerveuses sans protection. Il s'agit de la malformation la plus fréquente du système nerveux central, diagnostiquée dans plus de 90 % des cas par échographie. Elle concerne en moyenne une grossesse sur 1 000. Si la plupart des parents optent pour l'interruption médicalisée de grossesse (IMG), on estime qu'une quarantaine d'enfants naissent chaque année avec cette malformation.

L'intervention in utero existe depuis des années au Brésil et aux Etats-Unis, qui ont des pratiques différentes en matière d'interruptions de grossesse. Si l'opération permet de réduire les handicaps possibles de l'enfant, elle ne le guérit toutefois pas complètement.

Source : http://www.lemonde.fr/sante/article/2014/11/19/succes-d-une-chirurgie-reparatrice-effectuee-sur-un-f-tus-en-france_4525611_1651302.html

PARIS : UN FOETUS OPÉRÉ DANS LE VENTRE DE SA MÈRE

C'est une première en France et un succès. L'opération in utero est inédite. En juillet dernier, au cinquième mois de grossesse, un foetus a été opéré dans le ventre de sa mère pour réparer une malformation du système nerveux central. Depuis, la maman a accouché le 9 novembre dernier, par césarienne, d'une petite fille en bonne santé. "Le bébé et sa mère vont bien", a indiqué le Pr Jean-Marie Jouannic de l'hôpital parisien Armand Trousseau.

La malformation "spina bifida" La malformation dont souffrait le foetus s'appelle "spina bifida". Elle peut causer une paralysie et l'incontinence.

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Il s'agit d'un défaut de fermeture de plusieurs vertèbres de la colonne vertébrale au bas du dos qui laisse la moelle épinière et ses racines nerveuses sans protection. Comme dans le cas de ce bébé, elle est diagnostiquée à 90% des cas lors d'une échographie. Cette malformation concernerait une grossesse sur 1000.

Jusqu'ici, lorsque cette anomalie était détectée, les parents optaient le plus souvent pour une interruption médicalisée de grossesse (IMG). Toutefois, on estime que chaque année une quarantaine d'enfants naissent avec cette malformation. C'est un nouveau champ des possibles qui s'ouvre avec cette opération.

Une première française L'intervention a duré deux heures sous anesthésie générale. "Dans les dix jours suivant l'opération, les anomalies cérébrales dues à la malformation se sont totalement corrigées. C'est énorme d'avoir pu protéger le cerveau de cette petite fille

pour permettre ses apprentissages futurs", a dit ce gynécologue-obstétricien qui a conduit cette première française avec son collègue le Pr Michel Zerah, du service de neurochirurgie pédiatrique de l'hôpital Necker-Enfants Malades. Toutefois, si l'opération a réduit considérablement les handicaps possibles, elle ne les guérit pas totalement.

Ce type d'interventions in utero est pratiqué aux Etats-Unis et au Brésil depuis les années 1990.

Source : https://fr.news.yahoo.com/paris-un-foetus-opere-dans-le-ventre-de-sa-mere-144823739.html

PREMIÈRE EN FRANCE : UN FŒTUS A ÉTÉ OPÉRÉ IN UTERO D'UNE MALFORMATION CONGÉNITALE

Le 19 novembre 2014 à 13h00 - par Agathe Mayer

Pour la première fois en France, un fœtus a été opéré in utero d'une malformation de la moelle épinière, le spina bifida. L'intervention s'est déroulée au 5eme mois de grossesse. Et le bébé est né par césarienne en bonne santé le 9 novembre.

En juillet 2014, une petite fille a subi une intervention chirurgicale sur sa moelle épinière. Atteinte d'un spina bifida (une malformation du système nerveux central), elle a été opérée in utéro par l'équipe du service de Médecine fœtale de l'Hôpital Armand Trousseau-AP-HP, et celle de neurochirurgie de l'hôpital Necker- Enfants Malades-AP-HP.

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« Dans les 10 jours suivants cette intervention, une normalisation des anomalies cérébrales préexistantes provoquées par la malformation a été constatée. La grossesse s'est ensuite poursuivie dans des conditions normales et la maman a accouché par césarienne à 8 mois le 09 novembre 2014.

Le bébé ainsi que la maman sont en parfaite santé » se félicite l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) dans un communiqué de presse.

Cette malformation du système nerveux central est assez fréquente et concerne en moyenne 1 grossesse sur 1000, soit 800 cas chaque année. Dans plus de 90% des cas, cette anomalie est diagnostiquée avant la naissance par échographie.

Cette maladie entraîne des problèmes moteurs au niveau des jambes pouvant compromettre l'acquisition de la marche et une anomalie de contrôle des sphincters. Elle génère aussi des répercussions cérébrales peuvent compromettre le développement des acquisitions des enfants.

Améliorer le développement cérébral des enfants De nombreux travaux ont montré que la réparation prénatale de cette malformation réalisée vers 5 mois de grossesse permettait de réduire le handicap de ces enfants en protégeant la moelle, ce qui améliore la commande motrice des jambes.

« Cette intervention est réalisée depuis de nombreuses années aux Etats-Unis. Elle consiste à recouvrir la moelle épinière extériorisée en réparant par une suture l'enveloppe qui normalement la recouvre, puis à suturer ensuite la peau du bébé.

Comparé à une prise charge après la naissance, les bénéfices pour le bébé sont plus importants » explique le Professeur Jean-Marie Jouannic de l'Hôpital Armand Trousseau- AP-HP.

« Cette intervention ne va pas guérir l'enfant. Mais cette réparation permet de stopper la fuite du liquide céphalo-rachidien. Le cerveau étant ainsi protégé, le développement intellectuel des enfants est amélioré. Cependant cette intervention fœtale expose au risque d'accouchement prématuré. Elle impose également la naissance des enfants par césarienne », rappelle le Professeur Jean-Marie Jouannic.

« Cette première à l'AP-HP est un grand pas pour les enfants atteints de spina bifida et leurs mamans. Elle permet d'ouvrir la voie à une meilleure prise en charge et d'améliorer par la suite le développement moteur et intellectuel de ces enfants » conclut le Professeur Jean-Marie Jouannic.

Source : http://www.topsante.com/medecine/medecine-divers/hopital/premiere-en-france-un-foetus-a-ete-opere-in-utero-d-une-malformation-congenitale-73599

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FŒTUS OPÉRÉ : TOUT COMPRENDRE SUR CETTE PREMIÈRE MÉDICALE

SANTÉ - L'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) a annoncé avoir réalisé, cet été, une opération sur la moelle épinière d'un fœtus. Une intervention qui n'avait jamais été tentée en France.

Les médecins ont réussi à réparer la colonne vertébrale d'un foetus, directement dans le ventre de sa mère. Photo : AFP

C'est une première en France. Un foetus qui, dans le ventre de sa mère, souffrait d'une malformation de la colonne vertébrale a pu être opéré dès juillet à l'hôpital Armand-Trousseau, à Paris, plusieurs mois avant l'accouchement. Une opération pratiquée depuis de nombreuses années aux Etats-Unis, mais qui n'avait jamais été tentée dans l'Hexagone.

"Spina Bifida", l'affection qui touchait le fœtus, est rare : elle concerne environ une grossesse sur mille. Il s'agit d'une ouverture anormale entre plusieurs vertèbres trop écartées. La moelle épinière "fuit" entre ces os et se retrouve en partie dans une poche en bas du dos au lieu d'être protégée par la colonne vertébrale. Pour le futur nouveau-né, les conséquences sont graves : "Ce sont des enfants qui ne peuvent pas marcher, qui sont totalement incontinents et qui souffrent d'un retard cérébral très important", explique à metronews le professeur Philippe Deruelle, secrétaire général du collège national des gynécologues et obstétriciens. Beaucoup meurent d'ailleurs dès les premières heures qui suivent l'accouchement.

Une opération "très lourde pour la maman" Concrètement, le spina bifida peut être détecté à partir de quatre mois, soit par une échographie, soit par un examen sanguin. Si les résultats révèlent la présence de la malformation, les parents peuvent alors opter pour une interruption thérapeutique de grossesse, qui peut être autorisée par le corps médical au-delà de 12 semaines de grossesse. En revanche, s'ils préfèrent conserver leur enfant, l'opération peut être réalisée lors du cinquième mois. Elle consiste à ouvrir l'utérus, comme si l'on pratiquait une césarienne, afin d'accéder au fœtus et de réparer la malformation.

L'intervention est extrêmement délicate, comme l'explique le Pr. Deruelle : "Cette chirurgie est très lourde pour la maman. On va quand même ouvrir un utérus pendant une grossesse. Il peut y avoir des saignements graves, voire un accouchement prématuré." Des risques qui expliquent qu'elle n'ait jamais été tentée en France. "C'est une vraie avancée. Très peu de chirurgiens le font en Europe, et il est probable que l'équipe qui a réalisé cette opération restera la seule à la proposer en France", estime le Pr. Deruelle.

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"On ne fait pas disparaître le problème" Le succès ne signifie d'ailleurs que l'enfant pourra vivre une vie ordinaire. "On ne fait pas disparaître le problème, on peut seulement améliorer l'état de santé du bébé (sic)", insiste le médecin. "Même après intervention, le bébé aura quand même grandi plusieurs mois avec cette malformation." Mais pour les parents qui ne veulent pas recourir à l'IVG, l'opération réalisée cet été peut être une planche de salut.

Source : http://www.metronews.fr/info/foetus-opere-a-paris-tout-comprendre-sur-cette-premiere-medicale/mnks!KxQPMnjrep6Pw/

UN FŒTUS OPÉRÉ IN UTERO : UNE INTERVENTION TRÈS RISQUÉE, POUR LA MERE ET LE BÉBÉ

Publié le 19-11-2014 à 19h10 - Modifié le 20-11-2014 à 07h06

LE PLUS. C'est une première en France. Afin d'atténuer une malformation congénitale nommée "spina bifada", des chirurgiens ont opéré un fœtus de cinq mois. Un succès, puisque la maman a accouché par césarienne d'un bébé "en

parfaite santé". Cette intervention in utero comporte néanmoins de gros risques. Explications de Denis Gallot, gynécologue-obstétricien.

Des chirurgiens en pleine opération à l'hôpital Edouard Herriot, à Lyon, le 5 avril 2012 (J.PACHOUD/AFP)

Cette opération in utero est une première en France, mais elle était tout

à fait attendue depuis des mois. Je me réjouis pour l’équipe du professeur Jean-Marie Jouannic, de l’hôpital Armand Trousseau, qui travaille sur ce thème-là depuis près de 10 ans.

Le spina bifida est une malformation qui concerne une grossesse sur 1.000 et pour laquelle le tube neural – ébauche de l’embryon qui va donner tout le système nerveux – ne se développe pas correctement. En conséquence, plusieurs niveaux de vertèbres seront malformés et ne garantiront pas une protection adéquate pour la moelle épinière.

Il en résultera des troubles moteurs sur les membres inférieurs, une perturbation du contrôle des sphincters avec un risque d’incontinence urinaire et/ou anale, ainsi qu’un retentissement sur le cerveau par accumulation de liquide céphalo-rachidien pouvant entraîner un retard mental.

Cette malformation se voit en général à l’échographie du deuxième trimestre. Compte-tenu de la sévérité de cette atteinte, de nombreux parents sollicitent l’interruption de la grossesse.

Une technique déjà utilisée aux États-Unis et au Brésil

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La chirurgie qui est proposée par l’équipe du Pr. Jouannic consiste à ouvrir l’utérus pour avoir accès au dos du fœtus, à refermer la lésion puis à réintégrer le fœtus dans l’utérus pour laisser la grossesse se poursuivre. Cette technique est déjà utilisée régulièrement aux États-Unis et au Brésil notamment.

Les améliorations attendues concernent à la fois la préservation du développement du cerveau mais aussi la limitation du retentissement sur les membres inférieurs et sur le contrôle des sphincters.

Malheureusement, elle ne permet pas de corriger l’intégralité des atteintes et les enfants opérés font l’objet d’un suivi assidu de leur développement à trois mois, six mois, un an et plus, avec parfois la nécessité de nouvelles interventions.

De plus, l’ouverture de l’utérus implique l’acceptation d’un risque supplémentaire de naissance prématurée qui peut influencer de manière défavorable l’évolution ultérieure de l’enfant.

L’ouverture de l’utérus expose également la mère à un risque de saignement ou d’infection pouvant se compliquer de septicémie. La cicatrice laissée sur l’utérus impose une naissance par césarienne pour toutes les naissances à venir. L’appréciation bénéfices/risques doit donc être soigneusement mesurée.

L'évolution de la santé de ce bébé est satisfaisante Il existe d’autres pathologies fœtales conduisant à proposer des opérations sur le fœtus, mais le plus souvent elles peuvent être menées par voie endoscopique, donc sans ouvrir l’utérus.

C’est le cas de la chirurgie pour les syndromes de transfusion entre jumeaux, les hernies de coupole diaphragmatique et certaines atteintes de l’appareil urinaire par exemple.

Concernant cette première opération en France, l’évolution est satisfaisante : l’équipe de Trousseau a non seulement réalisé l’intervention in utero sans complication immédiate, mais a également enrayé le retentissement cérébral. De plus, le bébé est né à huit mois, il n'est donc pas exposé aux complications de la prématurité. L’avenir nous dira quelle sera son évolution ultérieure.

Il faut saluer cette possibilité offerte aux couples qui choisissent de ne pas interrompre la grossesse de pouvoir proposer à leur enfant une prise en charge destinée à amoindrir le retentissement de la pathologie.

Propos recueillis par Rozenn Le Carboulec.

Source : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1280246-un-foetus-opere-in-utero-une-intervention-tres-risquee-pour-la-mere-et-le-bebe.html

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VIDÉO : CHIRURGIE IN UTÉRO : UNE PREMIÈRE EN FRANCE

Un fœtus a pu être opéré au cinquième mois de grossesse de la maman. Une première en France. Une équipe de France 3 revient sur cette prouesse médicale.

Un foetus souffrant d'une malformation congénitale appelée Spina Bifida a été opéré in utero avec succès, à l'hôpital Armand-Trousseau à Paris en juillet dernier.

Le Spina Bifida est une ouverture anormale des vertèbres de la colonne vertébrale, provoquant une sortie de la moelle épinière et une fuite de liquide remontant jusqu'au cerveau.

De grands espoirs Les chirurgiens ont d'abord localisé très précisément la malformation par échographie. Puis, ils ont ouvert le ventre de la maman et enfin son utérus. Une fois la lésion bien visible, ils l'ont refermé. "Le premier bénéfice, c'est de protéger le cerveau, et ensuite recouvrir cette moelle qui est extériorisée. On espère aussi protéger les structures nerveuses pour les deux trois mois de gestation qui sont encore à venir", explique le Professeur Jean-Marie Jouannic.

Le bébé a désormais dix jours et se porte bien. L'opération fait naître de grands espoirs. Jusqu'à présent, les mamans n'avaient pas d'autres choix que d'interrompre leur grossesse ou d'accepter un handicap parfois lourd.

Source : http://www.francetvinfo.fr/france/video-chirurgie-in-utero-une-premiere-en-france_749613.html

PROUESSE MÉDICALE A PARIS : UN BÉBÉ

OPÉRÉ… AVANT MEME D’ÊTRE NÉ

Le groupe hospitalier assistance publique – hôpitaux de paris a annonce mardi le succès d’une intervention in utero, qui a permis de limiter les séquelles chez un bébé d’une malformation appelée spina bifida.

Les médecins ont attendu la naissance de la toute petite patiente avant de faire

connaître leur réussite. Mardi, l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris a annoncé

la naissance d’une fillette opérée en juillet dernier, au cinquième mois de grossesse.

Le bébé souffrait de spina bifida, une grave malformation qui cause paralysie et

incontinence, dues à un défaut de fermeture de plusieurs vertèbres en bas du dos.

Née le 9 novembre dernier par césarienne, la petite fille se porte très bien, même si

elle n'est pas guérie. «Dans les dix jours suivant l’opération, les anomalies

cérébrales dues à la malformation se sont totalement corrigées.

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C’est énorme d’avoir pu protéger le cerveau de cette petite fille pour permettre ses

apprentissages futurs», a salué le gyénéco-obstétricien de l’hôpital Armand

Trousseau qui a conduit l’opération, le Professeur Jean-Marie Jouannic. Il était aidé

de son collègue le Professeur Michel Zerah, de l’hôpital Necker-Enfants malades.

«Cette chirurgie fœtale permet d’ouvrir la voie à une meilleure prise en charge et

d’améliorer par la suite le développement moteur et intellectuel des enfants atteints

de cette malformation», a poursuivi le praticien. «Elle a pour but de réduire les

handicaps possibles de l’enfant, mais ne le guérit pas totalement», a-t-il nuancé.

Le cerveau protégé, mais une césarienne nécessaire

Cette malformation concerne une grossesse sur 1000 et est diagnostiquée, dans

plus de 90% des cas, par échographie. Une quarantaine d’enfants naissent chaque

année avec une spina bifida, la plupart des parents optant pour une interruption

volontaire de grossesse. Dans le cas contraire, les parents se verront proposer cette

opération: «L’intervention consiste à recouvrir la moelle épinière extériorisée en

réparant par une suture l’enveloppe qui normalement le recouvre, puis à suturer

ensuite la peau du bébé», précise le Pr Jouannic. En stoppant la fuite du liquide

céphalo-rachidien, cela permet de protéger le cerveau de l’enfant. Mais une

opération in utero présente bien évidemment des risques, comme celui d’un

accouchement prématuré, et impose par la suite une naissance par césarienne.

S'il s'agit d'une première en France, ce type d'intervention est déjà pratiqué depuis

des années aux Etats-Unis et au Brésil. L'APHP a déjà donné son accord pour

le protocole de recherche de cette opération.

Source : http://www.parismatch.com/Actu/Sante/Un-bebe-opere-avant-meme-d-etre-ne-653714

FRANCE: UN BÉBÉ OPÉRÉ DANS LE VENTRE DE SA MÈRE À 5 MOIS DE GROSSESSE

Un succès. Au mois de juillet, des médecins du groupe hospitalier public Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) avaient opéré un fœtus en France. Une première dans le pays. L’intervention avait duré deux heures et s’était déroulée sous anesthésie générale alors que la maman en était à son 5e mois de grossesse.

Cette femme a accouché par césarienne au 8e mois le 9 novembre. «Le bébé et sa mère vont bien», a indiqué le Pr Jean-Marie Jouannic de l'hôpital parisien Armand Trousseau. L’opération avait pour but de réparer une malformation congénitale appelée «spina bifida».

La spina bifida concerne en moyenne une grossesse sur 1.000 «Dans les dix jours suivant l'opération, les anomalies cérébrales dues à la malformation se sont totalement corrigées.

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C'est énorme d'avoir pu protéger le cerveau de cette petite fille pour permettre ses apprentissages futurs», a dit ce gynéco-obstétricien qui a conduit cette «première» française avec son collègue le Pr Michel Zerah, du service de neurochirurgie pédiatrique de l'hôpital Necker-Enfants Malades.

«Cette chirurgie fœtale permet d'ouvrir la voie à une meilleure prise en charge et d'améliorer par la suite le développement moteur et intellectuel des enfants atteints de cette malformation» appelée spina bifida, poursuit le Pr Jouannic. «Elle a pour but de réduire les handicaps possibles de l'enfant, mais ne le guérit pas totalement», tempère-t-il.

La malformation, cause de paralysie et d'incontinence, consiste en un défaut de fermeture de plusieurs vertèbres de la colonne vertébrale au bas du dos qui laisse la moelle épinière et ses racines nerveuses sans protection. Le spina bifida est la malformation la plus fréquente du système nerveux central. Elle concerne en moyenne une grossesse sur 1.000. Dans plus de 90% des cas, elle est diagnostiquée avant la naissance par échographie.

Une quarantaine d'enfants naissent chaque année avec cette malformation Quelque 800 grossesses sont ainsi concernées chaque année en France. Si la plupart des parents optent pour l'interruption de grossesse (IMG), on estime qu'une quarantaine d'enfants naissent chaque année avec cette malformation, relève le chirurgien. L'intervention existe depuis des années au Brésil et aux Etats-Unis qui ont des pratiques différentes en matière d'interruptions de grossesse.

En France l'intervention chirurgicale qui entre dans le cadre d'un protocole de recherche approuvé par l'AP-HP, peut être proposée aux couples qui, après le diagnostic, veulent garder l'enfant, note-t-il. «L'intervention consiste à recouvrir la moelle épinière extériorisée en réparant par une suture l'enveloppe qui normalement la recouvre, puis à suturer ensuite la peau du bébé», explique-t-il.

Comparé à une prise en charge après la naissance, les bénéfices pour le bébé sont plus importants, ajoute-t-il.

Source : http://www.20minutes.fr/sante/1483135-20141118-france-bebe-opere-ventre-mere-5-mois-grossesse

COMMENT OPÈRE-T-ON UN FOETUS?

Par Cécile Casciano, publié le 19/11/2014 à 18:29

Une équipe de l'hôpital Armand-Trousseau à Paris a opéré avec succès un fœtus atteint d'une malformation. Plusieurs techniques existent pour intervenir in utero, dès 18 semaines de grossesse. Explications.

Le foetus, qui ressent la douleur dès 20 semaines, est anesthésié, généralement via une piqûre dans le cordon ombilical. (photo d'illustration)

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C'est une première française. Une équipe de l'hôpital parisien Armand-Trousseau a opéré avec succès un foetus de cinq mois souffrant de spina bifida, une malformation congénitale du système nerveux central qui concerne environ une grossesse sur 800. La petite fille, née il y a dix jours par césarienne, se porte bien.

Cette intervention est la plus invasive en matière de chirurgie foetale car elle se pratique "à ciel ouvert", c'est-à-dire "en ouvrant le ventre de la maman, précise le Pr Jean-Marie Jouannic, qui a réalisé la minutieuse opération. A l'heure actuelle, c'est la seule technique qui a fait preuve de son efficacité pour protéger le cerveau du foetus et limiter le handicap de l'enfant à naître en cas de spina bifida".

Des techniques moins invasives D'autres interventions, moins lourdes, sont réalisées par endoscopie (ou "foetoscopie") en introduisant "une caméra de deux millimètres dans l'utérus", explique Alexandra Benachi, chef de service de gynécologie-obstétrique à l'Hôpital Antoine-Béclère de Clamart. Cette technique a fait ses preuves en cas de grossesse gémélaire, lorsque l'on diagnostique un syndrome transfuseur-transfusé, c'est-à-dire un déséquilibre des échanges sanguins entre les deux foetus. La foestoscopie peut aussi permettre d'opérer un défaut de développement du diaphragme, la hernie diaphragmatique, présente lors d'une grossesse sur 1000. Enfin, une autre technique consiste à utiliser l'échographie. "L'échoguidage est utilisé pour traiter certaines malformations pulmonaires et cardiaques, effectuer un drainage du thorax ou encore traiter des kystes dans les reins", énumère le Pr Benachi.

Anésthésie via le cordon ombilical Pour toutes ces interventions, le foetus, qui ressent la douleur dès 20 semaines, est anesthésié, généralement via une piqûre dans le cordon ombilical. "On ne peut pas opérer trop tôt car avant 18 semaines l'utérus est trop petit et le foetus trop fragile", précise le Pr Benachi. Selon la spécificité des cas de malformation ou anomalie, il est possible d'agir jusqu'à 30 semaines d'aménorrhée. Au-delà, il est trop tard pour espérer tirer un bénéfice de l'opération.

"Il est très important d'effectuer une sélection très poussée des cas. Lorsque nous sommes certains d'être face à une malformation qui aura des conséquences très graves, il est mieux acceptable de prendre un peu plus de risques pour le foetus", souligne le Pr Jean-Marie Jouannic. D'autres critères entrent en compte dans la décision d'intervenir lors de la grossesse. Pas question de mettre en danger la mère: les médecins n'opéreront pas une femme qui présente des facteurs de risque comme l'obésité. Les grossesses à risque de prématurité seront aussi exclues, car les interventions in utero, particulièrement "à ciel ouvert", comme c'est le cas pour le spina bifida, augmentent encore le risque.

Malheureusement, "il n'y a pas de pistes à court terme pour traiter cette malformation par endoscopie, donc sans ouvrir le ventre de la mère", précise le Pr Jouannic. En revanche, dans les années à venir, la foetoscopie devrait pouvoir, estime le spécialiste, permettre d'intervenir dans de nouveaux cas: des anomalies des voies urinaires et même des kystes au cerveau.

Source : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/sante/comment-opere-t-on-un-foetus_1623590.html

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UN FŒTUS OPÉRÉ IN UTERO POUR LA

PREMIÈRE FOIS EN FRANCE

EXPLICATION : Une opération sur un fœtus pour réparer la malformation de la colonne vertébrale au niveau du dos d’un bébé (spina-bifida) a été réalisée à l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

19/11/14 - 15 H 14

C’est une première en France. Les professeurs Jean-Marie Jouannic, gynécologue-obstétricien à l’hôpital Armand Trousseau, et Michel Zerah, neurochirurgien pédiatrique à l’hôpital Necker-Enfants Malades, ont opéré avec succès, in utero, un fœtus.

Le bébé présentait une absence de fermeture du canal rachidien en bas du dos. Cette malformation congénitale

est également appelée spina-bifida, expression latine signifiant « épine fendue en deux ».

► En quoi consiste l’opération ? L’intervention d’une durée de deux heures a eu lieu sous anesthésie générale en juillet dernier au 5e mois de grossesse. La maman a ensuite accouché par césarienne au 8e mois le 9 novembre.

« Le bébé et sa mère vont bien », a indiqué mardi 18 novembre Jean-Marie Jouannic. « L’intervention consiste à recouvrir la moelle épinière extériorisée (NDLR : non protégée) en réparant par une suture l’enveloppe qui normalement la recouvre, puis à recoudre la peau du bébé », explique-t-il.

« Cette chirurgie fœtale permet d’ouvrir la voie à une meilleure prise en charge et d’améliorer par la suite le développement moteur et intellectuel des enfants atteints de cette malformation », a-t-il poursuivi.

« Dans les dix jours suivant l’opération, les anomalies cérébrales dues à la malformation se sont totalement corrigées. » Le médecin souligne toutefois que l’opération a pour but de « réduire » les handicaps possibles de l’enfant, mais « ne le guérit pas totalement ».

« Cette première à l’AP-HP est un grand pas pour les enfants atteints de spina-bifida et leurs mamans », estime Jean-Marie Jouannic.

► Quels sont les avantages de l’opération ?

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Comparée à une prise en charge après la naissance, l’opération présente des bénéfices pour le bébé plus importants. En stoppant la fuite du liquide céphalo-rachidien, la réparation protège le cerveau de l’enfant et améliore le développement intellectuel des enfants.

Cependant l’intervention fœtale expose à un risque d’accouchement prématuré et impose une naissance par césarienne.

► Qu’est ce qu’un spina-bifida ? Il s’agit d’un défaut de fermeture de plusieurs vertèbres de la colonne vertébrale au bas du dos qui laisse la moelle épinière et ses racines nerveuses sans protection. Ces dernières subissent alors des microtraumatismes lors des mouvements du bébé dans le ventre de la mère. Des lésions irréversibles peuvent entraîner des anomalies locomotrices (marche) et au niveau du contrôle des sphincters.

De plus, la béance des vertèbres entraîne une fuite du liquide rachidien, provoquant un affaissement progressif de la partie postérieure du cerveau fœtal. D’où une hydrocéphalie (le liquide cérébral ne peut être évacué), obligeant souvent à mettre une dérivation de décompression après la naissance.

Le spina-bifida est la malformation la plus fréquente du système nerveux central, diagnostiquée dans plus de 90 % des cas par échographie. Elle concerne en moyenne une grossesse sur 1 000. 800 grossesses sont ainsi concernées chaque année en France.

► Une anomalie qui pose un problème éthique Si la plupart des parents optent pour l’interruption de grossesse (IMG), on estime qu’une quarantaine d’enfants naissent chaque année avec cette malformation, relève le chirurgien.

En France, cette opération, qui entre dans le cadre d’un protocole de recherche approuvé par l’AP-HP, est proposée après le diagnostic aux couples qui veulent garder l’enfant.

L’intervention existe depuis des années aux États-Unis et au Brésil qui ont des pratiques différentes en matière d’interruption de grossesse.

► Y a-t-il moyen de prévenir cette malformation congénitale ? S’il existe des facteurs de risques (antécédents familiaux, maman diabétique, certains médicaments contre l’épilepsie), il y a aussi des possibilités de prévention. En effet des études internationales ont montré que la supplémentation en acide folique ou vitamine B9, particulièrement présents dans le pain complet, les légumes verts et les fruits, favorise la maturation des cellules et diminue de 70 % la fréquence des spina-bifida.

Ces comprimés doivent être pris « deux mois avant la conception », a précisé Michel Zerah jugeant cette prévention encore insuffisante en France.

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Pour les femmes à risque (antécédents d’anomalie de fermeture du tube neural, femmes épileptiques sous traitement), les doses sont plus élevées.

Denis Sergent

Source : http://www.la-croix.com/Actualite/France/Un-faetus-opere-in-utero-pour-la-

premiere-fois-en-France-2014-11-19-1266654

UN FŒTUS DE 5 MOIS OPÉRÉ DIRECTEMENT

DANS LE VENTRE DE SA MERE

C'est la première opération de ce type en France. Un fœtus de 5 mois a été opéré in utero pour supprimer "à la source" sa malformation congénitale. Une réussite.

Afin de réparer une malformation congénitale, une équipe de chirurgiens a procédé à une opération sur un fœtus de 5 mois. ©CHAMUSSY/SIPA

FŒTUS. C'est une première en France : afin de réparer une malformation congénitale, une équipe de chirurgiens a

procédé à une opération in utero sur un fœtus de 5 mois, ont annoncé mardi 18 novembre 2014 des spécialistes de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP).

L'intervention d'une durée de 2 heures s'est déroulée en juillet dernier sous anesthésie générale et a été réalisée par les professeurs Jean-Marie Jouannic de l'hôpital Armand Trousseau et Michel Zerah de l'hôpital Necker-Enfants malades.

Et c'est une réussite, puisque le 9 novembre dernier, la maman a pu accoucher par césarienne d'un bébé en parfaite santé. "Le bébé et sa mère vont bien", a ainsi confirmé le Pr Jean-Marie Jouannic.

"Spina bifida", une malformation du système nerveux

"Spina bifida", c'est le nom de la malformation congénitale qui a nécessité cette opération. C'est la plus fréquente des malformations touchant le système nerveux central : elle concerne en moyenne une grossesse sur 1.000 et est détectée dans 90% des cas avant la naissance à l'échographie.

La malformation, cause de paralysie et d'incontinence, consiste en un défaut de fermeture de plusieurs vertèbres de la colonne vertébrale au bas du dos qui laisse la moelle épinière et ses racines nerveuses sans protection. Un handicap lourd qui pousse la plupart des parents à opter pour l'interruption de grossesse. Mais selon le

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Pr Jouannic, on estime qu'une quarantaine d'enfants naissent chaque année avec cette malformation.

Cette chirurgie fœtale permet d'ouvrir la voie à une meilleure prise en charge et d'améliorer par la suite le développement moteur et intellectuel des enfants atteints de cette malformation", explique le Pr Jouannic.

"L'intervention consiste à recouvrir la moelle épinière extériorisée en réparant par une suture l'enveloppe qui normalement la recouvre, puis à suturer ensuite la peau du bébé", explique-t-il. Comparé à une prise en charge après la naissance, les bénéfices pour le bébé sont plus importants, ajoute-t-il.

Et pour cause, l'opération présente des résultats très impressionnants. "Dans les dix jours suivant l'opération, les anomalies cérébrales dues à la malformation se sont totalement corrigées. C'est énorme d'avoir pu protéger le cerveau de cette petite fille pour permettre ses apprentissages futurs", explique le professeur qui a conduit cette "première" française avec son collègue le Pr Michel Zerah, du service de neurochirurgie pédiatrique de l'hôpital Necker-Enfants Malades.

Elle a pour but de réduire les handicaps possibles de l'enfant, mais ne le guérit pas totalement", tempère-t-il cependant.

La réparation permet de stopper la fuite du liquide céphalo-rachidien, protégeant ainsi le cerveau de l'enfant. Cependant l'intervention foetale expose à un risque lié au risque d'accouchement prématuré et impose une naissance par césarienne.

En fait, ce type d'intervention existe depuis des années au Brésil et aux Etats-Unis qui ont des pratiques différentes en matière d'interruptions de grossesse. En France, l'intervention chirurgicale qui entre dans le cadre d'un protocole de recherche approuvé par l'AP-HP, peut être proposée aux couples qui, après le diagnostic, veulent garder l'enfant.

HJ avec AFP

OPÉRÉ AVANT DE NAITRE, LE BÉBÉ VA BIEN

Un fœtus souffrant d'une anomalie de la colonne vertébrale a été opéré in utero - avec succès - trois mois avant sa naissance. Une grande première en France.

Le spina bifida est découvert lors d'une échographie. © PULSE / SIPA

Quand, dans quelques années, l'enfant né le 9 novembre dernier à l'hôpital Armand Trousseau (Paris) racontera à ses petits camarades qu'il a été opéré à M-3, donc 3 mois avant sa naissance, il risque fort de passer pour un menteur. Et pourtant, ce sera vrai. Un communiqué de cet hôpital a annoncé mardi cette grande première en

France : la prise en charge in utero d'un fœtus présentant un spina bifida.

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L'intervention a eu lieu en juillet. La grossesse s'est ensuite poursuivie dans des conditions normales et la maman a accouché par césarienne à 8 mois le 9 novembre. Et depuis, selon la formule consacrée, l'enfant et sa maman se portent bien.

Le spina bifida est la malformation la plus fréquente du système nerveux central (environ 800 cas par an en France). Il s'agit d'un défaut de fermeture de plusieurs vertèbres dorsales. La moelle épinière n'est donc pas enfermée dans la colonne vertébrale, les racines nerveuses ne sont pas protégées, ce qui peut entraîner des problèmes moteurs au niveau de jambes et une anomalie de contrôle des sphincters. Et la fuite du liquide céphalorachidien a des conséquences néfastes pour le cerveau, pouvant compromettre le développement ultérieur des acquisitions. Ce type de malformation peut être diagnostiqué par échographie relativement tôt au cours de la grossesse. Et donc désormais corrigé, en France comme aux États-Unis.

Chirurgie prénatale exceptionnelle L'opération pratiquée cet été dans notre pays est réalisée depuis de nombreuses années outre-Atlantique. Et les travaux prouvent que la réparation prénatale de cette malformation réalisée vers 5 mois de grossesse permet de réduire le handicap de ces enfants. "L'intervention consiste à recouvrir la moelle épinière extériorisée en réparant par une suture l'enveloppe qui normalement la recouvre, puis à suturer ensuite la peau du bébé", explique le professeur Jean-Marie Jouannic de l'hôpital Armand Trousseau, l'auteur de cette première nationale. Les bénéfices sont supérieurs à ceux d'une prise en charge après la naissance, notamment en ce qui concerne le développement intellectuel. En revanche, il existe un risque d'accouchement prématuré et la naissance doit se faire par césarienne.

La chirurgie avant la naissance, qui reste exceptionnelle, peut être proposée dans d'autres cas. Elle est parfois réalisée chez des jumeaux qui partagent le même placenta, si l'un des deux reçoit beaucoup plus de sang que l'autre. Les spécialistes parlent de "syndrome transfuseur-transfusé". Comme l'expliquait l'an dernier le professeur Yves Ville, chef du service de gynécologie obstétrique de l'hôpital Necker-Enfants Malades et spécialiste du domaine, "avec cette chirurgie, qui peut intervenir à tout moment de la grossesse dès que le syndrome est diagnostiqué, on obtient un taux de survie des fœtus de 80 %, alors qu'il n'est que de 20 % en l'absence d'intervention".

Une opération in utero peut aussi être envisagée en cas de hernie diaphragmatique congénitale. Il s'agit de la présence d'un trou dans le diaphragme du fœtus, qui permet aux organes abdominaux de remonter dans le thorax et de comprimer les poumons, les empêchant de se développer. Autre exemple : l'hypoplasie du coeur. Il s'agit d'une malformation de l'aorte ou de l'artère pulmonaire qui peut entraîner une atrophie du ventricule. Mais attention, ces interventions se déroulent dans le cadre de programmes de recherche.

Et comme le souligne le Pr Ville, "elles ne sont proposées que pour des maladies ou des malformations qui, si elles ne sont pas opérées au cours du développement fœtal, vont entraîner le décès très probable du ou des fœtus ou un handicap très lourd, qui ne pourra pas être corrigé par une prise en charge même optimale après la naissance".

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FRANCE: NAISSANCE D'UN BÉBÉ OPÉRÉ DANS LE VENTRE DE SA MÈRE

L'hôpital Armand-Trousseau de Paris a travaillé en collaboration avec l'équipe du service de médecine de neurochirurgie de l'hôpital Necker-Enfants malades ici à l'image.Luca Borghi

C'est une première en France. Une petite fille, née il y a dix jours, a subi une intervention sur la moelle épinière avant même sa naissance. Le bébé souffrait de spina bifida, une malformation du système nerveux, une cause de paralysie et d'incontinence. Sa mère a

finalement accouché par césarienne un mois avant le terme.

L'exploit s'est déroulé en juillet dernier. Deux équipes de médecins, des neurochirurgiens et des spécialistes de la médecine foetale opèrent le foetus d'une patiente enceinte de 5 mois, il ne mesure alors que 15 cm et est atteint de spina-bifida.

L'intervention très délicate est réalisée sous anesthésie générale, elle dure deux heures. Les chirurgiens incisent l'utérus. Ils replacent la moelle épinière à sa place dans la colonne vertébrale avant de recoudre l'enveloppe qui recouvre la moelle épinière. Dix jours plus tard, les médecins constatent que les anomalies cérébrales dues à cette malformation se sont totalement corrigées.

La maman a finalement pu accoucher par césarienne à 8 mois de grossesse. Aujourd'hui, elle et son bébé sont en bonne santé et pourront sortir de l'hôpital dès la fin de la semaine. Pour autant, cette opération inédite en France, ne guérira pas les handicaps possibles du nouveau-né mais elle pourra les atténuer. Le spina-bifida concerne en moyenne une grossesse sur mille. Si la plupart du temps, les parents préfèrent interrompre la grossesse, en France, une quarantaine d'enfants naissent chaque année avec cette malformation.

SPINA-BIFIDA : SUCCÈS D’UNE PREMIÈRE OPÉRATION IN UTÉRO

Un fœtus souffrant d’une malformation congénitale appelée « spina-bifida » a été opéré dans le ventre de sa mère avec succès. C’est la première fois que ce type de chirurgie fœtale est réalisé en France.

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C’est une première en France. Un bébé atteint de "spina-bifida" a été opéré in utéro à 5 mois de grossesse par l’équipe de chirurgie fœtale du professeur Jean-Marie Jouannic de l’Hôpital Armand Trousseau, à Paris. L’enfant, né par césarienne à 8 mois de grossesse, ainsi que la maman, sont en parfaite santé a indiqué hier l'Assistance publique des hôpitaux de Paris. « Cette première à l’AP-HP est un grand pas pour les enfants atteints de spina-bifida et leur maman. Elle permet d’ouvrir la voie à une meilleure prise en charge et d’améliorer par la suite le développement moteur et intellectuel de ces enfants » s’est félicité le Pr Jouannic.

Spina-bifida : 1 grossesse sur 1000 concernée Le spina-bifida correspond à une ouverture anormale de plusieurs vertèbres au niveau du dos du bébé. Il s’agit de la malformation la plus fréquente du système nerveux central concernant en moyenne 1 grossesse sur 1000. Dans plus de 90 % des cas, cette malformation est diagnostiquée avant la naissance par échographie. Elle n’est pas mortelle mais provoque de lourds handicaps moteurs : paralysie des membres inférieurs, anomalie de contrôle des sphincters. De plus, en raison d’une fuite du liquide céphalo-rachidien, le spina-bifida a des conséquences sur le cerveau fœtal et peut ainsi compromettre le développement des acquisitions des enfants. Actuellement, les enfants atteints par cette malformation sont opérés à la naissance et la plupart des femmes enceintes décident d'interrompre leur grossesse lorsqu’elles la découvrent. Jusqu’à aujourd’hui, le spina-bifida ne constituait pas une indication de chirurgie in utéro pour plusieurs raisons. Cette malformation de la colonne vertébrale n’entraîne pas de lésions irréversibles, ni la mort et, peut être en partie corrigée une fois que le bébé est né. La chirurgie fœtale comporte aussi un plus grand risque de prématurité, les chirurgiens l’envisagent donc dans des cas bien précis : syndrome transfuseur-transfusé, hernie diaphragmatique, problème cardiaque.

Moins de handicap avec la chirurgie in utero Une vaste étude américaine publiée en 2011 par le New england journal of medicine s’est penchée sur le cas précis des enfants atteints par un spina-bifida. Aux Etats-Unis, l’opération in utéro de cette anomalie est couramment pratiquée. Conclusion : le bébé opéré dans le ventre de sa mère a moins de handicap que celui qui a subi une intervention à la naissance, Ces enfants marchaient par exemple beaucoup plus tôt, 42 % à 30 mois contre 21 % au même âge lorsqu’ils sont opérés à la naissance.

Cependant, le risque de prématurité est plus élevé. C’est probablement ces résultats qui ont poussé les équipes françaises à tenter la chirurgie prénatale pour le spina-bifida. Le Pr Jouannic confirme ces bons résultats : « Cette réparation permet de stopper la fuite du liquide céphalo-rachidien. Le cerveau étant ainsi protégé, le développement intellectuel des enfants est amélioré. Mais cette intervention fœtale expose au risque d’accouchement prématuré. Elle impose également la naissance des enfants par césarienne. »

Auteur : Candice Satara-Bartko

Source : http://www.parents.fr/Actualites/Spina-bifida-succes-d-une-premiere-operation-in-utero-2145333

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PARIS : UN FŒTUS DE CINQ MOIS OPÉRÉ AVEC SUCCÈS DANS LE VENTRE DE SA MÈRE

Publié le 18/11/2014 à 16:35, Mis à jour le 19/11/2014 à 09:07

Chirurgie fœtale : premier spina bifida opéré in utero en France

Une première en France. Des médecins de l’AP-HP ont opéré un fœtus dans le ventre de sa mère, au cours du 5e mois de grossesse. Atteint d’un spina bifida, le petit est né par césarienne le 9 novembre. Cette réussite est « un grand pas » pour les enfants touchés par cette malformation.

Pratiquée depuis des années aux Etats-Unis, l’intervention chirurgicale consistant à « recouvrir la moelle épinière exposée par une suture » a été réalisée en France pour la première fois cet été. En effet, le spina bifida dont souffrait ce fœtus, correspond à une ouverture anormale de plusieurs vertèbres au niveau du dos du bbé. Il s’agit de la malformation la plus fréquente du système nerveux central concernant en moyenne 1 grossesse sur 1 000.

Réalisée chez une future maman au terme du 5e mois de grossesse, l’opération a été un succès. Dans les 10 jours qui ont suivi – et sous étroite surveillance médicale -, « une normalisation des anomalies cérébrales préexistantes provoquées par la malformation a été constatée ». La jeune femme a ensuite accouché par césarienne à 8 mois le 09 novembre 2014. « Le bébé ainsi que la maman sont en parfaite santé », se félicite l’équipe de l’AP-HP.

Réduire les conséquences motrices et cérébrales Dans plus de 90% des cas, cette malformation est diagnostiquée avant la naissance par échographie. Dans ces cas, « l’exposition de la moelle et des racines conduit à des lésions irréversibles qui peuvent entraîner une anomalie motrice au niveau des jambes pouvant en particulier compromettre l’acquisition de la marche et une anomalie de contrôle des sphincters », expliquent les médecins.

De plus, par le biais d’une fuite du liquide céphalo-rachidien, « cette malformation a des conséquences sur le cerveau fœtal dont la partie postérieure s’affaisse progressivement en cours de grossesse. Les répercussions cérébrales peuvent alors compromettre le développement des acquisitions des enfants ».

Or « de nombreux travaux ont montré que la réparation prénatale de cette malformation réalisée vers 5 mois de grossesse permettait de réduire le handicap de ces enfants en protégeant la moelle, ce qui améliore la commande motrice des jambes », indique le Pr Jean-Marie Jouannic de l’Hôpital Armand Trousseau- AP-HP. « Cette opération consiste à recouvrir la moelle épinière extériorisée en réparant par une suture l’enveloppe qui normalement la recouvre, puis à suturer ensuite la peau du bébé », détaille-t-il. « Comparé à une prise charge après la naissance, les

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bénéfices sont plus importants. Cette réparation permet de stopper la fuite du liquide céphalo-rachidien. Le cerveau étant ainsi protégé, le développement intellectuel des enfants est amélioré. »

Cependant cette intervention n’est pas sans risque. Elle expose à un accouchement prématuré et impose une césarienne. Toutefois, « cette première est un grand pas pour les enfants atteints de spina bifida et leurs mamans. Elle permet d’ouvrir la voie à une meilleure prise en charge et d’améliorer par la suite le développement moteur et intellectuel de ces enfants », conclut le Pr Jouannic.

Source : http://www.ladepeche.fr/article/2014/11/18/1993811-chirurgie-foetale-premier-spina-bifida-opere-in-utero-en-france.html

SPINA BIFIDA: PREMIÈRE CHIRURGIE RÉPARATRICE SUR UN FOETUS EN FRANCE

Une opération sur un foetus pour réparer la malformation congénitale appelée "spina bifida", a été réalisée pour la première fois en France, ont indiqué mardi des spécialistes du groupe hospitalier public parisien Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

L'intervention d'une durée de 2 heures a eu lieu sous anesthésie générale en juillet dernier au 5e mois de grossesse. La maman a accouché par césarienne au 8e mois le 9 novembre. "Le bébé et sa mère vont bien", a indiqué le Pr Jean-Marie Jouannic de l'hôpital parisien Armand Trousseau.

"Dans les dix jours suivant l'opération, les anomalies cérébrales dues à la malformation se sont totalement corrigées. C'est énorme d'avoir pu protéger le

cerveau de cette petite fille pour permettre ses apprentissages futurs", a dit à l'AFP ce gynéco-obstétricien qui a conduit cette "première" française avec son collègue le Pr Michel Zerah, du service de neurochirurgie pédiatrique de l'hôpital Necker-Enfants Malades.

"Cette chirurgie fœtale permet d'ouvrir la voie à une meilleure prise en charge et d'améliorer par la suite le développement moteur et intellectuel des enfants atteints de cette malformation" appelée spina bifida, poursuit le Pr Jouannic. "Elle a pour but de réduire les handicaps possibles de l'enfant, mais ne le guérit pas totalement", tempère-t-il.

La malformation, cause de paralysie et d'incontinence, consiste en un défaut de fermeture de plusieurs vertèbres de la colonne vertébrale au bas du dos qui laisse la moelle épinière et ses racines nerveuses sans protection. Ces dernières subissent

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déjà des microtraumatismes lors des mouvements du bébé dans le ventre de la mère.

La béance des vertèbres entraîne une fuite de liquide, provoquant un affaissement progressif de la partie postérieure du cerveau foetal. D'où une hydrocéphalie (le liquide cérébral ne peut être évacué), obligeant souvent à mettre une dérivation de décompression après la naissance.

Le spina bifida est la malformation la plus fréquente du système nerveux central, diagnostiquée dans plus de 90% des cas par échographie. Elle concerne en moyenne une grossesse sur 1.000. Quelque 800 grossesses sont ainsi concernées chaque année en France. Si la plupart des parents optent pour l'interruption de grossesse (IMG), on estime qu'une quarantaine d'enfants naissent chaque année avec cette malformation, relève le chirurgien.

L'intervention existe depuis des années au Brésil et aux Etats-Unis qui ont des pratiques différentes en matière d'interruptions de grossesse.

En France, cette opération, qui entre dans le cadre d'un protocole de recherche approuvé par l'AP-HP, peut être proposée aux couples qui, après le diagnostic, veulent garder l'enfant, note-t-il.

"L'intervention consiste à recouvrir la moelle épinière extériorisée en réparant par une suture l'enveloppe qui normalement la recouvre, puis à suturer ensuite la peau du bébé", explique-t-il. Comparé à une prise en charge après la naissance, les bénéfices pour le bébé sont plus importants, ajoute-t-il. La réparation en stoppant la fuite du liquide céphalo-rachidien, protège le cerveau de l'enfant. Cependant l'intervention fœtale expose à un risque d'accouchement prématuré et impose une naissance par césarienne.

Il y a des facteurs de risques (antécédents familiaux, maman diabétique, certains médicaments contre l'épilepsie...) mais aussi des possibilités de prévention : de grandes études internationales ont démontré depuis longtemps que la supplémentation en acide folique (appelé aussi "folates" ou "vitamine B9"), faite correctement, diminue de 70% la fréquence des spina bifida, a assuré le Pr Zerah devant la presse.

Ces comprimés doivent être pris "avant la conception, deux mois avant", a-t-il précisé jugeant cette prévention encore insuffisante en France. Les doses sont plus élevées pour les femmes à risque, a-t-il dit.

Source : http://actu.orange.fr/france/spina-bifida-premiere-chirurgie-reparatrice-sur-un-foetus-en-france-afp_CNT0000005QORU.html

PREMIÈRE FRANÇAISE : UN ENFANT ATTEINT D’UN SPINA BIFIDA OPÉRÉ IN UTERO

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Par Marion Guérin

Publié le 19 Novembre 2014

Des chirurgiens ont réalisé une opération sur un fœtus de 5 mois atteint d'un

spina bifida, une grave malformation congénitale. C'est une première en

France.

C’est une première en France. Les équipes de l’hôpital Trousseau et de l’hôpital Necker ont opéré un fœtus des mois avant sa naissance. L’intervention s’est déroulée en juillet, au cinquième mois de la grossesse de la mère. Au cours d’une conférence de presse, les médecins de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) ont annoncé avec soulagement l’heureuse nouvelle : le bébé est né, il va bien, et sa mère aussi.

Une opération très délicate L’intervention a duré deux heures. Elle avait pour objectif de corriger une malformation congénitale, le spina bifida. Cette maladie correspond à un développement incomplet de la colonne vertébrale lors de la formation du fœtus. Elle empêche les vertèbres lombaires de se fermer, laissant la moelle épinière et ses racines nerveuses sans protection. A cause d’une fuite du liquide céphalo-rachidien, le cervelet s’affaisse au cours de la grossesse. Cause de paralysie et d’incontinence, c’est la maladie la plus fréquente du système nerveux central, même si elle reste assez rare – 1 grossesse sur 1000 environ, soit 800 cas chaque année. L’opération, inédite en France, est extrêmement délicate. Pour accéder au fœtus, les chirurgiens doivent extérioriser l’utérus et l’inciser sur quelques centimètres. « L’utérus doit être mou comme une chaussette, précise le gynéco-obstétricien Jean-Marie Jouannic, qui a dirigé la manœuvre. On administre à la mère des médicaments contre les contractions et des drogues anesthésiques qui agissent également sur le fœtus ». Les médecins accèdent ainsi au dos du fœtus qui porte la malformation. Vient alors le temps neurochirurgical. « Le chirurgien recouvre la moelle épinière en soudant l’enveloppe qui normalement la recouvre. Puis il suture la peau du fœtus », explique Jean-Marie Jouannic. Les anomalies cérébrales corrigées D’habitude, l’opération est réalisée dès les premiers jours qui suivent la naissance du bébé. Mais des études ont montré que la chirurgie prénatale diminue fortement les risques de développer des handicaps moteurs et intellectuels, car la réparation permet de stopper la fuite du liquide céphalo-rachidien. Pour acquérir la technique, Jean-Marie Jouannic s’est entraîné pendant cinq ans sur des fœtus d’agneaux, à l’école de chirurgie du Fer à Moulin, à Paris.

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Il est encore trop tôt pour déterminer quelles séquelles gardera le bébé de sa malformation. D’autant plus que, comme le rappelle Jean-Marie Jouannic, « cette intervention ne permet pas de guérir de la maladie, mais simplement de réduire les

handicaps possible ». Grâce à l’opération, le bébé opéré à Trousseau ne présente plus d’anomalies cérébrales. Mais les risques moteurs ne sont pas écartés, notamment au niveau de la mobilité des jambes. On ignore s’il sera un jour capable de marcher.

Malgré tout, l’intervention est un succès. Pratiquée dans une dizaine d’hôpitaux à travers le monde, aux Etats-Unis, au Brésil et en Belgique, elle semble donner des résultats encourageants, malgré les risques qu’elle comporte. Le plus grave concerne les naissances prématurées. Dans les jours qui suivent l’opération, la mère peut à tout moment accoucher, réduisant à néant les bienfaits de l’intervention et mettant en péril la vie de l’enfant. Un problème éthique D’ailleurs, la France a longtemps hésité avant de proposer une offre de soins prénatale pour le spina bifida. « Il y a quelques années, nous pensions qu’il n’y avait pas de place pour cette intervention, car l’immense majorité des couples optent pour une interruption médicale de grossesse (IMG) lorsqu’ils apprennent le diagnostic du fœtus », explique Jean-Marie Jouannic. De fait, depuis l’ouverture du protocole de recherche qui ouvre la voie à cette intervention, les hôpitaux de l’AP-HP ont reçu 17 couples. Certains ont été écartés pour des raisons médicales mais la plupart ont opté pour une IMG. Seul un bébé a été opéré. « Mais depuis quelques années, il y a de plus en plus de demandes de femmes qui souhaitent poursuivre leur grossesse malgré le diagnostic. Il nous a semblé contraire à l’éthique de ne pas être en mesure de leur offrir des soins prénataux ». C’est désormais chose faite. Source : http://www.pourquoidocteur.fr/Premiere-en-France---un-foetus-opere-d-une-grave-malformation-congenitale-8712.html

SPINA BIFIDA : PREMIÈRE OPÉRATION IN UTÉRO EN FRANCE

Par la rédaction d'Allodocteurs.fr, avec AFP rédigé le 19 novembre 2014, mis à jour le 19 novembre 2014

Une opération sur un fœtus pour réparer la malformation congénitale, le spina bifida, a été réalisée pour la première fois en France, ont indiqué ce 18

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novembre des spécialistes du groupe hospitalier Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

L'intervention, d'une durée de deux heures, a eu lieu sous anesthésie générale en juillet dernier, au cinquième mois de grossesse.

Le spina bifida est une malformation grave, la plus fréquente du système nerveux central. Diagnostiquée à 90% par échographie, elle concerne une grossesse sur 1.000 (800 grossesses par an en France).

Au cours du développement du fœtus, le tube neural (qui donne naissance à la moelle épinière et à l'ensemble du système nerveux) ne se referme pas complètement dans le bas du dos. Résultat : les deux ou trois vertèbres qui l'entourent ne peuvent pas venir se souder pour constituer la colonne vertébrale. La moelle épinière et ses racines nerveuses, sans protection, subissent des microtraumatismes lors des mouvements du fœtus dans le ventre de la mère. La béance des vertèbres entraîne également une fuite de liquide, provoquant un affaissement progressif de la partie postérieure du cerveau fœtal, entraînant une hydrocéphalie (le liquide cérébral ne pouvant être évacué).

La maman a accouché par césarienne au huitième mois le 9 novembre. "Le bébé et sa mère vont bien", a indiqué le Pr Jean-Marie Jouannic de l'hôpital parisien Armand Trousseau.

"Dans les dix jours suivant l'opération, les anomalies cérébrales dues à la malformation se sont totalement corrigées. C'est énorme d'avoir pu protéger le cerveau de cette petite fille pour permettre ses apprentissages futurs", a confié à l'AFP ce gynéco-obstétricien qui a conduit cette "première" française avec son collègue le Pr Michel Zerah, du service de neurochirurgie pédiatrique de l'hôpital Necker-Enfants Malades.

"Cette chirurgie fœtale permet d'ouvrir la voie à une meilleure prise en charge et d'améliorer par la suite le développement moteur et intellectuel des enfants atteints de cette malformation", poursuit le Pr Jouannic.

"Elle a pour but de réduire les handicaps possibles de l'enfant, mais ne le guérit pas totalement", tempère-t-il.

Une intervention envisagée depuis plusieurs années L'intervention existe depuis des années au Brésil et aux Etats-Unis qui ont des pratiques différentes en matière d'interruptions de grossesse.

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En 2011, une vaste étude conduite outre-Atlantique avait démontré les importants bénéfices pouvant être tirés de cette opération difficile. Interrogés par la presse, des chirurgiens de l'hôpital Necker (Paris) avaient expliqué réflechir aux moyens de réaliser ce type d'opération. Les médecins se sont entraînés aux techniques endoscopiques (qui diminuent les risques d'accouchement prématuré) sur des brebis.

En France, cette opération, qui entre dans le cadre d'un protocole de recherche approuvé par l'AP-HP, "peut [désormais] être proposée aux couples qui, après le diagnostic, veulent garder l'enfant", explique le Pr Jouannic.

"L'intervention consiste à recouvrir la moelle épinière extériorisée en réparant par une suture l'enveloppe qui normalement la recouvre, puis à suturer ensuite la peau du bébé", explique-t-il. Comparé à une prise en charge après la naissance, les bénéfices pour le bébé sont plus importants, ajoute-t-il.

La réparation en stoppant la fuite du liquide céphalo-rachidien, protège le cerveau de l'enfant. Cependant l'intervention fœtale expose à un risque d'accouchement prématuré et impose une naissance par césarienne.

Prévenir le spina bifida avec l'acide folique Il y a des facteurs de risques (antécédents familiaux, maman diabétique, certains médicaments contre l'épilepsie...) mais aussi des possibilités de prévention : de grandes études internationales ont démontré depuis longtemps que la supplémentation en acide folique (appelé aussi "folates" ou "vitamine B9"), faite correctement, diminue de 70% la fréquence des spina bifida, a assuré le Pr Zerah devant la presse.

Ces comprimés doivent être pris "avant la conception, deux mois avant", a-t-il précisé jugeant cette prévention encore insuffisante en France. Les doses sont plus élevées pour les femmes à risque, a-t-il dit.

Source : http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-spina-bifida-premiere-operation-in-utero-en-france-14887.asp?1=1

IL EST DÉSORMAIS POSSIBLE D’OPÉRER UN BÉBÉ DANS LE VENTRE DE SA MÈRE

C’est une première en France. Un bébé souffrant d’une malformation du système

nerveux central a pu être opéré avant même sa naissance, a annoncé mardi le

groupe hospitalier public parisien Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

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Née le 9 novembre par césarienne, la petite fille se porte très bien, de même que sa

mère qui a accouché au huitième mois de grossesse.

« C'est énorme d'avoir pu protéger le cerveau de cette petite fille »

L’intervention a été pratiquée en juillet dernier au cinquième mois de grossesse sous

anesthésie générale. La fillette souffrait d’une malformation du cerveau appelée

spina bifida, qui entraîne des paralysies et de l’incontinence. « Dans les dix jours

suivant l'opération, les anomalies cérébrales dues à la malformation se sont

totalement corrigées. C'est énorme d'avoir pu protéger le cerveau de cette petite fille

pour permettre ses apprentissages futurs », a déclaré à l’AFP le Pr Jean-Marie

Jouannic de l'hôpital parisien Armand-Trousseau.

Dans le monde, une dizaine d’hôpitaux pratiquent déjà ce type d’intervention in utero

qui a pour principal risque de provoquer un accouchement prématuré. « En France,

cela fait une dizaine d'années que nous y réfléchissons. Mais certains se

demandaient s'il y avait de la place pour ce type d'opération dans notre pays. En

effet, le diagnostic prénatal est ici l'un des meilleurs au monde et la grande majorité

des couples choisit, à l'issue du diagnostic, d'interrompre la grossesse. Aujourd'hui,

nous avons une demande de couples qui souhaitent bénéficier de cette chirurgie. Ce

serait presque non éthique de ne pas la leur proposer, sans faire, pour autant, de

prosélytisme d'un côté comme de l'autre », a ajouté le Pr Jean-Marie Jouannic dans

un communiqué.

Source : http://www.elle.fr/Societe/News/Il-est-desormais-possible-d-operer-un-bebe-dans-le-ventre-de-sa-mere-2862456#

FRANCE-MEDECINE : UN BÉBÉ OPÉRÉ AVANT SA NAISSANCE

Une équipe a opéré un fœtus in utero afin de corriger une malformation de la colonne vertébrale(le spina bifida) chez la petite avant sa naissance et qui a été opérée dans le ventre de sa mère au 5e mois de grossesse par le Pr Jean-Marie Jouannic, gynécologue-obstétricien à l'hôpital Armand-Trousseau, et le Pr Michel Zerah, du service de neurochirurgie pédiatrique de l'hôpital Necker-Enfants malades.

Notons que cette technique chirurgicale utero existe déjà dans plusieurs pays occidentaux et Latins. Source : http://www.africanmanager.com/175942.html

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FŒTUS OPÉRÉ DANS LE VENTRE DE

SA MÈRE: LES PROGRÈS DE LA CHIRURGIE

Les opérations de spina bifida (une déformation de la colonne) réalisées sur les fœtus avant la naissance donnent de meilleurs résultats que les interventions post-natales. La France fait partie depuis juillet des pays ayant déjà pratiqué cette chirurgie. Les Etats-Unis et le Brésil ont été les premiers dans les années 90 à y avoir recours.

La spina bifida est une malformation qui affecte la moelle épinière du fœtus. ©Wikimedia Commons

Certains fœtus souffrent au cours de leur développement de spina bifida, une déformation rare de la colonne vertébrale qui ne se referme pas complètement

autour de la moelle épinière. Si la plupart des couples décident d'avoir recours à une interruption médicale de grossesse (IMG) en raison des lourdes conséquences de cette anomalie (paralysie des jambes, incontinence, handicaps mentaux…), la médecine progresse.

Pour la première fois en France, une opération pour soigner cette maladie sur un foetus, dans le ventre de sa mère, a été réalisée à Paris en juillet

dernier à l'hôpital Armand-Trousseau (12e arr.). La petite fille, né le 9 novembre, va bien, selon le groupe hospitalier Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), qui vient d'annoncer la nouvelle.

Des chercheurs américains, dont les propos ont été publiés dans la revue New England Journal of Medecine en 2011, expliquaient que cette malformation peut être corrigée par une chirurgie fœtale. Ils ont suivi, pour le besoin de leur étude, 158 enfants dans l'année qui a suivi leur opération. Les résultats montrent que la chirurgie pré-natale diminue sensiblement les risques d'implantation d'un drain pour éliminer l'excès de fluide dans le cerveau de l'enfant. 50% des enfants opérés in utero en ont eu besoin, contre 82% pour le groupe opéré après la naissance.

L'opération consiste à endormir la mère et le fœtus. Une incision dans l'abdomen et l'utérus de la mère est pratiqué. Les chirurgiens vont ensuite pouvoir refermer la moelle épinière du fœtus. Plusieurs médecins estiment que plus tôt la malformation est corrigée, mieux le bébé vivra. Mais l'opération ne peut pas faire de miracles: certaines lésions neurologiques ne peuvent pas être réparées.

Ce type d'opération reste expérimental et n'est pas sans risques pour l'enfant et la mère: il peut provoquer un accouchement anticipé, notamment. Les premières opérations de spina bifida ont été réalisées aux Etats-Unis, puis au Brésil dans les années 90. Les taux de réussite des premières opérations étaient moindres qu'aujourd'hui.

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Source : http://www.francesoir.fr/societe-sante/foetus-opere-dans-le-ventre-de-sa-mere-les-progres-de-la-chirurgie

PARIS : UNE PETITE FILLE OPÉRÉE

DANS LE VENTRE DE SA MÈRE PHOTO D'ILLUSTRATION. LP / JBQ

On ne connaît pas son visage, ni même son prénom. De cette patiente, prise en charge à l'hôpital Armand-Trousseau à Paris (XIIe), nous savons juste qu'elle est née il y a dix jours et qu'elle a été opérée dans le ventre de sa mère. Pour la première fois en France, cette naissance inédite -- révélée hier -- survient après une intervention de chirurgie fœtale effectuée en juillet chez la future maman, au terme

du cinquième mois de grossesse.

Le bébé souffrait de spina-bifida opéré in utero. Cette malformation du système nerveux central concerne en moyenne 1 grossesse sur 1 000. Elle conduit à des lésions irréversibles, responsables de paralysies des jambes et d'incontinence. Concrètement, c'est le tube neural, qui donne naissance à la moelle épinière et à l'ensemble du système nerveux, qui ne se referme pas complètement dans le bas du dos.

Résultat : plusieurs vertèbres ne peuvent pas venir se souder pour constituer la colonne vertébrale. D'où le nom de cette malformation : spina-bifida, qui signifie « épine fendue en deux » en latin.

Une intervention pratiquée par une dizaine d'hôpitaux dans le monde L'exploit s'est déroulé dans l'établissement de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) par l'équipe du service de médecine fœtale, en collaboration avec celle du service de neurochirurgie de l'hôpital Necker-Enfants malades (AP-HP, Paris XVe). Dans les dix jours qui ont suivi cette intervention, une normalisation des anomalies cérébrales provoquées par la malformation a été constatée par les médecins. La grossesse s'est ensuite poursuivie dans des conditions normales et la maman a accouché par césarienne, à 8 mois, le 9 novembre.

« Le bébé ainsi que la maman sont en parfaite santé », communique l'AP-HP. « Cette malformation est dépistée dès l'échographie. Les premières interventions, dans le cadre de la prise en charge du spina-bifida, ont été réalisées dans les années 1990 aux Etats-Unis et au Brésil. En France, cela fait une dizaine d'années que nous y réfléchissons. Mais certains se demandaient s'il y avait de la place pour ce type d'opération dans notre pays. En effet, le diagnostic prénatal est ici l'un des

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meilleurs au monde et la grande majorité des couples choisit, à l'issue du diagnostic, d'interrompre la grossesse. Aujourd'hui, nous avons une demande de couples qui souhaitent bénéficier de cette chirurgie. Ce serait presque non éthique de ne pas la leur proposer, sans faire, pour autant, de prosélytisme d'un côté comme de l'autre », précise le Pr Jean-Marie Jouannic, du centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal de l'Est parisien, installé à Trousseau. Dans le monde, seule une dizaine d'hôpitaux réalise aujourd'hui cette opération. Son risque majeur ? Un accouchement prématuré dans les heures ou les jours qui suivent. « Cette intervention ne va pas guérir l'enfant, ajoute le Pr Jouannic. L'objectif est de réduire les conséquences liées à la malformation. Cette réparation permet de stopper la fuite du liquide céphalorachidien et donc de protéger le cerveau. Le développement moteur et intellectuel des enfants est ainsi amélioré mais tout commence aujourd'hui pour cette petite fille et ses parents. » La mère et l'enfant doivent sortir de l'hôpital parisien pour rejoindre leur domicile, en province, en fin de semaine.

La chirurgie foetale encore rare Elle reste très limitée dans le paysage médical français. La chirurgie fœtale est aujourd'hui exclusivement pratiquée pour des maladies ou des malformations qui, si elles ne sont pas opérées au cours du développement du fœtus, vont entraîner son décès ou un handicap très lourd qui ne pourra pas être corrigé après la naissance. Exemples ? Le syndrome transfuseur-transfusé au cours de grossesses gémellaires. Ce syndrome survient lorsqu'il existe un déséquilibre des échanges sanguins entre deux fœtus partageant le même placenta. L'un grossit alors que la croissance du second est freinée. Ici, la chirurgie consiste à séparer le placenta en deux avec un taux de survie des fœtus de 80 % alors qu'il n'est que de 20 % en l'absence d'intervention. La chirurgie cardiaque du fœtus en est aussi à ses balbutiements dans des cas d'hypoplasie du cœur. Il s'agit d'une malformation de l'aorte ou de l'artère pulmonaire qui peut entraîner une atrophie du ventricule. L'intervention permet alors de déboucher la valve à l'aide d'une sonde miniature. Source : http://m.leparisien.fr/laparisienne/sante/paris-une-petite-fille-operee-dans-le-ventre-de-sa-mere-19-11-2014-4304179.php

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FRENCH SURGEONS SUCCESSFULLY OPERATE ON 20-WEEK FETUS TO CORRECT SPINA BIFIDA

French surgeons have successfully operated on a fetus in its mother’s womb – for the first time in the country. They have corrected a defect which could lead to the baby’s legs being paralyzed – a procedure available in only a dozen hospitals worldwide.

The fetus was suffering from the congenital disorder spina bifida, which can cause partial or total paralysis of the legs, and the congestion of cerebrospinal fluid in the brain.

Incisions were made to the mother’s uterus and the fetus, and the baby’s spinal cord was covered and closed by surrounding skin and tissue.

“Ten days after the surgery, the brain anomalies [in the fetus] that were caused by the disorder had disappeared,” doctor Jean-Marie Jouannic told AFP.

“It’s incredible to be able to protect this little girl’s brain to enable future learning,” he added.

The procedure was conducted in July, but the hospital’s officials have just disclosed the information after the baby girl was successfully born at full term on November 9. Her mother is fine as well, doctors who performed the unique procedure said, France 24 reported.

Spina bifida means that the bones of the spine aren’t fully formed, opening the nerves. This, in turn, may cause damage to the spine, as the baby moves inside the womb.

It is one of the most frequent neurological congenital defects, occurring in one of every 1,000 pregnancies in France, and one in 1,500 in the US, according to AFP.

The majority of parents in France reportedly prefer to terminate the pregnancy if the disorder is diagnosed, but still about 40 babies with the defect are born in the country yearly.

In May, the procedure was performed on the UK woman, but she needed to go to Belgium to have the operation: at the time, the Leuven Teaching Hospital was one in only four European facilities to carry out such a procedure.

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Source : http://rt.com/news/207023-french-surgeons-fetus-operation/

20 MINUTES : UNE PREMIÈRE A L’HOPITAL TROUSSEAU

VIDÉO : DES CHIRURGIENS ONT OPÉRÉ UN FŒTUS ATTEINT D'UN SPINA BIFIDA

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En juillet dernier, des chirurgiens des hôpitaux parisiens Trousseau et Necker ont réalisé une véritable prouesse médicale, en opérant un foetus âgé de 5 mois atteint d'un spina bifida, une grave malformation congénitale. Cette opération, qui vient d'être rendue publique, est une première en France. Précisions.

Source : http://www.itele.fr/france/video/des-chirurgiens-ont-opere-un-foetus-atteint-dun-spina-bifida-101149