N 106. — 25 Mai 1913. LE N2 OfQo

LA VIEMYSTERIEVSEREVUE ILLVSTREE D ' O CCVLTÌSM E ET DE PSYCHÌSME.

DR- Mavrice de R V S N A C K I

Bvreavx : 174 Rve SI JACQVES ; Paris ViTéléphone : G o b e lin s -2 0 -0 9

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LA VIE MYSTÉRIEUSE. Publication bi-mensuelle paraissant le 10 et le 25F o n d a t e u r : D O N A T O __ r » m A nF o n d a t e u r : D O N A T O . _ . D n n

Directeur: M. MAURICE DE RUSNACK ^ Secrétaire Général: FERNANDPrincipaux Collaborateurs : PAPUS. — DONATO. — Hector D U R V ILLE . — Fernand GIROJ). — Henri M AG ER . _

Commandant D ARG ET “ ' -------------- -----PAPUS. — DONATO. — Hector D U R V ILLE . — r 0 U R g EAT . — Léonce de LAR-

________________ — Evariste CARRANCE. - Jean BO UV iER . — Gaston | O U J»*ju|e8 L E R M INA . — MarcM AND IE . — Fabius de C H A M PV ILLE . — Pierre DÉSIRIEUX. — Emile DUBUISSON. d E G L A N T |N e . — H.-C. MARIO. — Eugène F IG U IÈR E . — Edouard GANCHE.— Nonce CASANOVA. » __ M lle de M IR ECO U R T ,JAM ES. — Professeur DACK. — Upta SAIB. — M m8 de LIEUSAIN T. — M M A U R EC . etc., etc.

C O N D IT IO N S D ’A B O N N E M E N T . - » F r a n c o : U n a n . 5 f r a n c s — E t r a n g e r : U n a n . 7 f r a n c s

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VIE MYSTÉRIEUSELE FAIT DE

LA QUINZAINE

Le Congrès Universel de Spiritisme

Je suis allé au congrès spirite de Genève ; j ’en suis revenu — au sens ironique de l’expression — car il fut bien pâlot, ce pauvre congrès universel, qui eut dû réunir pour le moins un millier d’adhérents et qui eut peine à en rassembler 160. Il faut dire aussi que l’on avait coupé les bras à quelques bonnes volontés qui eussent pu donner davantage d’éclat audit congrès et que le comité actif d’organisation n’était pas d’une compétence de première ligne, à commencer par le secrétaire général qui m’a paru bien « sec » et son co­adjuteur que j ’excuse un peu parce qu’il a beaucoup écrit ; le premier a nom Pauchard, le second Wolfrum.

Fort heureusement que quelques bons leaders du psychisme, ceux-là même que l’on voit partout où il y a un coup d’épaule à donner étaient là qui relevèrent le prestige de « l’universelle assemblée » par des discours très prenants, empreints de cette vigoureuse convic­tion que donne à ceux qui les ont observées les manifes­tations psychiques.

** *

Parmi les meilleurs morceaux oratoires qui furent goûtés par l’assistance, citons ceux de M. Léon Denis, cet apôtre à la parole enflammée qui, même dans ses discours impromptus, sait remuer les sentiments humains jusque dans leurs profondeurs les plus intimes ; ceux de M. Gabriel Delanne plus positif, plus pondéré, qui sait redresser la barque quand elle tente de chavirer et qui nous fit assister à une lutte épique avec M. Pi Haut, cet autre apôtre d’une autre théorie, le « psychosisme ».

Les psychosistes et les partisans du libre-arbitre passèrent par bien des émotions pendant le temps que dura ce duel oratoire entre M. Delanne et M. Pillaut. M. Léon Denis vînt soutenir la thèse émise par M. De­lanne, pendant que le sympathique Béziat appuyait son ami M. Pillaut et précisait certains points sur lesquels ce dernier avait trop rapidement glissé.

De ces flots d’éloquence il résulta que ceux-là qui

étaient avant déterministes ou psychosistes y restèrent et que les partisans du libre-arbitre ne furent pas le moins du monde ébranlés dans leurs convictions.

Et puis quoi ? Quelques bonnes paroles encore éma­nant du pasteur Bénezech ; de M. Philippe, avocat à la Cour d’Appel de Paris, à propos de la réglementation de la presse psychique. Quelques diatribes enfiévrées de M. Albin Vaïabrègue, répondant à M. Philippe qui prétendait le spiritisme non susceptible de devenir jamais une religion, et s’exclamant :

« Votre spiritisme sera ce que vous voulez qu'il soit ; le nôtre sera ce que nous voulons qu’il soit. »

Ce n’était pas assez d’un spiritisme, voilà que nous en aurons deux maintenant et peut-être davantage, qui sait ?

M. Léon Denis, sur cela, prouva aue le sniritisme et la religion n’étaient pas si en désaccord qu’on le pourrait croire et démontra que l’une et l’autre doctrine s’appuyaient sur des faits ayant une même origine.

Plusieurs orateurs anglais nous exposèrent leurs vues sur les différentes questions inscrites au pro­gramme ; leurs travaux furent traduits en quelques mots par la toute gracieuse miss Scatchen, du bureau Julia, de Londres, une des plus intéressantes figures féminines de ce congrès.

Une communication de M. Wibin, de Bruxelles, sur les égards que l’on doit avoir pour les médiums. De-ci, de-là, quelques communications qui ne retinrent pas autrement notre attention. Une belle conférence du C* Darget ; une non moins intéressante du pasteur Bénezech ; voilà tout le bilan de ce congrès universel de spiritisme où rien n’a été défini et après lequel tout marchera comme devant ; car, oh ! certes ! ce congrès ne pèsera pas lourd dans la balance du progrès.

Espérons que le prochain, celui qui se tiendra à Paris, en 1916, selon le vœu exprimé par la dernière assemblée plénière, vaudra quelque chose et qu’il servira mieux une cause qui mérite grand intérêt.

Espérons aussi que l’on y éliminera pas systémati­quement l’expérimentation, comme on l’a" fait à Genève. A toutes sollicitations que nous faisions, le secrétaire général du congrès nous répondait invaria­blement : « Notre congrès n’est pas expérimental ».

A quoi sert alors de faire des congrès ? Autant rester chez soi, il y fait meilleur à bouquiner les théories des maîtres du spiritisme et la philosophie qui découle de leurs œuvres ; mais faire 600, 1.000 kilomètres ou plus pour y réentendre ce que l’on a cent fois entendu, c’est un peu dur à avaler, il me semble. Fort heureusement que Genève est une belle ville et que l’on avait la res­source de s’y promener et d’éprouver du plaisir à oela faire.

Fernand Girod.145 —

C O N T E S & N O U Y E L L E S

Le Miroir de la Destinée

LA VIE MYSTERIEUSE maierrichonne Kl-• . l i Nais, maigrie nonne, blond,,tb t et se m b la it dormii- l-j é nous observait, eet blanche, belle, » to u rn a it vers la vieille qui hocha,,’

p e n s iv e m e n t la tête-- sans savoir pourqUojBt je me sentais ma* a r je vieux souvenirs, POUr

Alors, je me pns seCi‘ète qui me sériait peu à p0lJ lutter contre 1 einp Herriières batailles. ^

La Sorcière n avait pas menti. Le miroir a dit la vérité. La prophétie de Morgan de Pentyern s'est accomplie. Et nous sommes sept qui, tout à l’heure, allons régler notre compte final avec la destinée....

J écris ceci pour les incrédules, les fortes âmes scep­tiques et cyniques qui nient la profonde parole d’Ilam- let ; « 11 y a plus de choses, Horatio, entre le ciel et la terre? qu’il n y en aura jamais dans toute votre philo­sophie ! »

Nous avions rêvé de ramener le roi de Home en France et de lui rendre le trône impérial ; nous étions neuf pour cela, tous anciens officiers en demi-solde... 11 y avait Martin Hegnard, du 7° hussards, Hector Chauvelez, de l’artillerie de la garde, Compaing de Lastoure, des cuirassiers d'Hautpoul, Cossac-Maupré, qui fut, à dix-neuf ans, lieutenant aux chasseurs de Lasalle, Bourdonot, des dragons de Latour-Maubourg, le commandant Marêcher, des grenadiers, Saint-Poinct d’Hulster, du corps d’état-major, Morgan de Pentyern, des marins de la garde et enfin moi, Gault de Blanc- moustier, du génie. Nous nous étions partagé la France... et sept ans durant, ne correspondant que ra­rement entre nous, nous avions recruté des partisans, caché des armes et des munitions, ramassé de l’or... Soixante mille napoléons, et neuf mille doublons d’Es­pagne... Avec l’appui de quelques hauts dignitaires de l’ordre de la Légion d’honneur, de grands fonction­naires ralliés secrètement à notre cause, et aussi grâce à celui d’une douzaine de régiments, on pouvait tenter la fortune...

Le succès nous était assuré. Et l’on commençait à faire circuler sous le manteau, les petites brochures qui sont les courriers des révolutions... Un jour, nous reçûmes tous un mot de la main de Saint-Poinct d’Hulster (qui le même jour était notre chef reconnu) et par lequel il nous conviait à souper en sa maison de Marly-le-iloy, au lieu dit l’Ausberderie, durant la nuit de la Noël de 1831...

Au jour dit, nous arrivâmes tous les neuf à Marly. Notre chef avait choisi ce petit bourg perdu dans les bois parce que Morgan de Pentyern lui avait signalé une maison dont les assises cachent un souterrain fort profond par où, en cas de surprise, on aurait pu fuir et gagner la forêt de Louveciennes. Cette bicoque est un ancien relai de mules, organisé sur le désir de la reine Anne d’Autriche... On y logeait autrefois quel-

1 utter coiiwc derrneres uaia ^ .le cœur. .l’évoquai n o * m ava,t culbute a lui toul

Ce Bourdonot. dAion Autrichiens. Compamg *seul une de% C? " Z „avait sabré et nus en dérom,Lastoure, a Waterloo. esCadron de cavaliers écossait .... . hommes, un estau* . .

fier s eia u Yinratter, en Russie, avait sa uve i M u r gt mnous étionseTcore"Sild faut bienne Reconnaître, de rudes salila,,: et de beaux soldats.

**

Comme d’Hulster finissait de parler, on entenditU n " coup long et grave **tlimes le cœur serré, pris d un soudain irisson...

— l est la masse de îvoel qui va commencer, dit Alor gan de Pentyern en traçant un lent signe de croix sur sa poitrine... Notre Seigneur donne la paix aux pauvre

g6i ! Tais-toi, Morgan, dit la vieille Malieuch’, du coi: du feu... Peux-tu prononcer ici de telles paroles... ô toi dont la vie ne fut qu’un long orage de vanité et d'im­piété, de rapine et de massacres !F Nous regardâmes Morgan qui, de la main, noib rit signe de nous taire...

— Et vous, poursuivit la vieille, en promenant sur nous son regard fauve et profond, vous, hommes, tâchez de penser un peu à ce que vous avez méprisé jusqu, ce moment... 11 en est temps, croyez-moi... La morte sur vous tous... Elle domine vos p ro je ts ... Ne tentez pas l’impossible...

— Que veux-tu dire, Elva? demanda Saint-Poire d’Hulster.

— Je dis que l’on ne prévaut pas contre la destinée— Elle est toc-toc, dit Bourdonot en se cognant le

front du manche de son couteau... A quoi bon ajou' ' foi aux billevesées d’une folle?...

— Mes esprits ont parlé tout bas à mon âme... E?t vrai, Nais? dit Elva.r i7 11 '7 au qlle j’ai yu tout à l’heure, Gwalior Glenwech, debout auprès de ceux-ci

L entant désignait Morgan et Bourdonot d e u x " LtVpairtf0He’ 13 j6Une’ dit Marêeher"

sa,s q u e T n ’a n S 8 la V.ieüle sai« s’émouvoir.1« Puis me trpe( * - ^nne-m oi la croix e t ‘le livre

____ ____ - „ Morgan de Pentyern se leva * n-ques mousquetaires noirs. Ce fut sous le roi Louis une vieux bouquin à tranches m n iJ ? 1 * u n tme ll3lt belle demeure, ce n’est plus qu’une masure délabrée où une petite croix de fer H’nn décrocha dugîte une vieille femme, une Bretonne, la Meheuch’ avec les apporta à la Maheuch’ U modele assez étrangeune petite jeune fille, Naïs, qui est visionnaire...

Quand nous fûmes tous réunis dans la grand’salle, autour de quelques pots de vin, d’un jambon et d'un pâté, Saint-Poinct d'Hulster (avec sa maigre figure rasée et sa longue redingote noire toute luisante, il avait Pair d’un jésuite de robe courte) nous expliqua son plan...

La vieille, la Maheuch’, assise au coin du feu, medi-— m -

•• r* — Maheuch’.Nais, dit la vieil 1 p tnî ~ •

prends le livre dans les ma! quimes la Purete m'" croix sur le livre. Et toi To1; MorSan- P13" hommes doivent mourir H=.n01?, du Sauveur’ 51 même et que les pieds d» ru } année> vire su,r où pose maintenant sa soient tout à 1 b

Elle frappa, levée tr-vicplancher... Morgan fixait iC° r PS de son bâton su’ nxait le livre avec des yeux

LE MEROIR DE LA DE ST IN E E

gards. Et nous vîmes la croix virer lentement sur la basane brune et se placer ainsi que la vieille l’avait dit...

Nais, droite, immobile, pâle comme une morte, les yeux clos, avait l’air d’une morgane au milieu de nous tous. Et la Maheuch’ murmura :

— Il est dit au livre de Job : Le rugissement du lion et la voix de la lionne ont été étouffés et les dents des lionceaux ont été brisées...

Alors Bourdonot dressa sa haute taille, avança ses épaulés de colosse, ses mains massives et son mufle de taureau.

C est des gyries, tout ça, grogna-t-il, et des tours de passe-passe...

T ka paix, Bourdonot, dit d’Hulsler avec son air froid et dur.

— Ecoutez, dit Morgan de Pentyern.La nuit, creuse et glacée, vibrait toute sous la cloche

qui sonnait a la volée.ke deuxième coup de la messe de Noël, murmura

Compaing de Lastoure en frémissant.En notre pays de Bretagne, dit Morgan de Pen­

tyern, une légende veut qu’qn ce jour sacré, à minuit, tout homme puisse lire sa destinée et celîë des siens dans un miroir tenu par une vierge, s’il invoque à Ç. .n? /°* *es Mages qui reçurent la révélation de la divinité du Christ... En sais-tu quelque chose la Maheuch’ ?

La vieille haussa les épaules et marcha lentement vers un meuble qu'elle ouvrit avec peine... Elle y prit un objet enveloppé de serge rouge, revint vers nous, posa cet objet sur la table et nous vîmes alors que c’était un grand miroir circulaire, bombé, d’acier poli encer­clé d’or, d’argent, de cuivre et de fer... dont le manche représentait deux serpents entrelacés.

— Voici le miroir, dit-elle... Voici Naïs, l’enfant pure dont jamais un désir mauvais n’a troublé l’âme... Et voici Elva la Maheuch', la dernière druidesse, qui va soulever pour vous le voile du futur... Mais, je vous répète que la mort est sur nous tous...

— Dépêchons, dit Compaing de Lastoure.La Maheuch’ enleva sa coiffe et fit, sur ses maigres

épaules, ruisseler ses cheveux blancs... Elle ceignit ses reins de l’écharge rouge et traça autour de notre groupe un cercle imaginaire.

Puis elle se redressa.!, et parla, l’air inspiré :— Elsmerch’, Caw’s, Glenwech’, maîtres du Nord ;

Balthazar, Melchior, Gaspard, maîtres du Sud ; Gwa- lior, maître du Cercle... Jésus, maître du Monde...

Et tout à coup, la petite Naïs eut un gémissement...— Lis au livre. Naïs... cria la Maheuch’. Elva te

l’ordonne, une dernière fois./.— Le miroir, murmura l’enfant, regardez dans le

miroir... .Elle étreignait la plaque d’acier contre sa poitrine...

et il se dégageait de tout son être frêle une étrange lueur bleuâtre. Nous penchions avidement vers le cer­cle de métal bombé nos faces anxieuses. Gossac-Maupré avait saisi ma main et la serrait farouchement. Mor­gan claquait des dents. Bourdonot respirait avec effort. D’Hulster était livide... Marêcher, B.egnard, Chauvelez et moi-même regardions de toute notre âme.

— Ah !... Je vois !... Je vois !..• C'est son salon a Schœnbrünn ! cria Saint-Poinct d’Hulster.

Dans le miroir, une salle venait d’apparaître... une salle somptueuse, pleine d’officiers, de pretres. de femmes. C’était une miniature dont tous les details étaient merveilleusement nets, mais une miniature qui, par un étrange prodige, s’animait et vivait sous nos

yeux... Les lustres étincelaient et je distinguais parfai­tement, encore qu'ils fussent grands comme l’ongle du pouce, une psycne et un grana paravent en laque noire et or.

Puis tout s'ehaça, durant quelques secondes. Un point brillant surgit dans la profondeur du miroir, grandit, s'étala, devint une tache ronde qui, peu à peu, se précisa en visage.

— Le roi de Home! murmura d’Hulster. C'est lui tel que je l'ai vu... il y a six mois... M ais... E lva...

— Silence ! dit Elva.Nous fixions, épouvantés, la plaque magique qui,

une fois encore, s’eteignit, puis se ralluma. Et cette fois ce fut une tombe qui apparut.

— Regardez !... Regardez !... gronda Bourdonot,Il désignait Nais.La vapeur bleuâtre qui baignait la jeune fille se

condensait en corps humain. Et ce fut encore le roi de Rome qui nous apparut, dans son uniforme blanc de colonel autrichien... C’était lui, avec ses cheveux bou­clés, sa grande bouche affectueuse, ses yeux tristes et beaux...

— Mon Empereur ! dit Compaing, qui fit le salut militaire.

L’inlersigne de notre prince bien-aimé avançait dou­cement vers la porte... Il glissait sur le plancher et sa face pâle aux yeux clos, resplendissait d’une lumière bleuâtre, phosphorescente, terrible...

Morgan était tombé à genoux. Compaing de Las­toure priait à voix basse. Cossac-Maupré avait les bras croisés sur la poitrine, ainsi que d’Hulster... Marêcher se cachait la face dans les mains... Elva la Maheuch’ nous couvait tous de son regard étincelant et Naïs, immobile, semblait la statue même de la Mort.

Le spectre avançait toujours, sans lever les pieds, d'un frôlement lent et doux...

Brusauement, Bourdonot bondit vers lui.— Emmène-moi ! râla-t-il. Vive l’Emp... 1Et nous le vîmes s’écrouler à terre.— La Mort est sur nous... ne bougez pas ! psalmodia

la Maheuch’.— Que Dieu ait pitié de nous ! Elle est en nous... Elle

nous suit... Bénie soit sa délivrance ! murmura Mor­gan, qui tomba la face en avant sur le plancher.

La porte s’ouvrait devant le spectre.Tout un instant, nous le vîmes se dresser, pâle et

lumineux, sur le fond noir du ciel... Et la cloche de l’église, au fond des glaciales ténèbres, tinta lentement les premiers coups de minuit cependant que Naïs, épuisée, tombait entré les bras d’Elva la Maheuch’, ha­garde et tragique comme une Parque.

Bourdonot était mort, tué par la vision surnaturelle. Morgan de Pentyern agonisait, un stylet dans la poi­trine... Et nous demeurions là, pâles de terreur, oui, de terreur, nous qui,n’avions jamais connu la peur, et traversés de frissons funèbres...

— Allons, gronda Compaing de Lastoure, nous sommes perdus... S’il meurt, je me détruis, moi... pour lui faire cortège dans l’autre monde...

— En attendant... Bourdonot est mort, balbutia Cossac-Maupré ; et Morgan de Pentyern...

— ...est mort, dit Marêcher, oui se relevait, après s’être penché sur le corps du marin.

— Nous les descendrons dans la crypte qui se trouve sous la maison et où nul n’ira les chercher, décida d’Hulster. Et nous partirons ensuite, un par un, sans donner l’éveil.

— Où nous retrouverons-nous ? demanda Martin Re­gnard.

— 147 —

LA V I E M Y S T E R I E U S E

j • j /ji7 t0lÎs conv?(ï uerai--- Je ne sais plus,'Poincfc d Hulster qui, les yeux fixes, un rictus

effrayant sur ses levres minces, contemplait Nais éva­nouie sur les genoux de la Maheuch’.

Hector Ghauvelez, qui, jusque-là n’avait rien dit, se­coua sa tête grise :*,a M?Tt’ cîit iJ’ rien «e prévaut que la i o t... Si notre petit meurt en juillet, je ne verrai pas

août, camarades... 1Moi non plus, dirent ensemble les autres.Ni moi, j en jure Dieu, attestai-je à mon tour.

t déposa les deux cadavres dans le souterrain, au iona d une espèce de caveau... Et nous repartîmes, un par un... parmi la plus rude rafale de neige que nous eussions eue à supporter depuis la Moskowa.

***La nouvelle de la mort du duc de Reichstadt, de

notre bien-aimé petit roi de Rome est parvenue ici, à Pans, hier soir. Elle eut lieu le 22 juillet... Le miroir n a pas menti... la parole d’Elva la Maheuch’ s’est accomplie.

Et je vais me tuer tout à l’heure d’un coup de pisto­let au cœur, car, mon prince mort, je n’ai plus de rai­son pour continuer à vivre... Adieu aux camarades. Et que Dieu ait pitié de nos âmes, ainsi que l’a demandé le malheureux Morgan...

Paris, 26 juillet 1832. Gault de Blancmoustier.Pour copie conforme Gaston Ch. R ic h a r d .

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INITIATION SPIRITE “>

Le Monde Spirituel et les FluidesPar GABRIEL DELANNE

En effet, d’après d&s calculs de probabilités, les sa­vants sont arrivés à admettre que l’on peut regarder la vitesse moyenne des molécules comme constante pour un même gaz, quelle que soit la direction du chemin parcouru. La valeur de cette vitesse moyenne par se­conde, à la température de la glace fondante, c’est-à-dire à 0°, et à la pression barométrique de 760 m/m est de :

461 mètres pour les molécules de l’oxygène ;485 — de l’air ;492 — de l’azote ;

1.848 — de l’hydrogène

Nous savons également que, par suite de leur nombre immense, ces particules ne peuvent se mouvoir dans au­cune direction sans se heurter presque aussitôt à une autre particule.

Qu’arrivera-t-il si dans un vase clos on retire une grande partie du gaz que ce vase contient ? 11 est clair que plus le nombre des molécules du gaz diminuera, moins celles qui restent auront l'occasion de se heurter les unes contre les autres. On peut donc induire ceci : que dans un vase clos, où l’on fera un vide croissant, la distance qu’une molécule quelconque pourra parcou­rir sans se heurter contre une autre s’accroîtra ; théori­quement, la longueur de la course libre, c est-a-dire la longueur de la distance qu'une molécule quelconque pourra parcourir sans entrer en collision avec une autre, sera en raison inverse des molécules restantes, ou, ce qui est la même chose, en raison directe du vide pro-

Corrime dans l’état gazeux ordinaire, les molécules sont continuellement en collision les unes avec autres ; comme cette collision continue est précisément ce qui détermine les propriétés physiques du gaz, il re­suite de là que si les molécules parcourent des espaces plus grands sans se heurter, cette différence dans la ma nière d’agir doit donner des propriétés physiques diffe­rentes, et par conséquent constituer pour la matière un état nouveau. Le quatrième état sera îiussi éloigné de l’état gazeux que l’état gazeux l’était lui-même de 1 état liquide. C’est ce que Crookes a démontré expérimentale­ment.

La loi que nous avons signalée, qui veut que plus la matière est raréfiée plu-s le mouvement moléculaire soit rapide, s’accuse ici nettement. La vitesse de ces der­nières parties de la matière est telle que les métaux les plus réfractaires, soumis au bombardement des molé: cules, ne tardent pas à rougir, et même à fondre, si l’action est suffisamment prolongée. Dans cet état, la matière, bien qu’excessivement rare, a encore un poids appréciable, non par la balance, mais pour le raison­nement. Le vide produit est tel, que si l’on suppose la pression barométrique ordinaire représentée par une colonne de mercure haute de 4.800 mètres, la pression de la matière radiante ne pourra équilibrer d’un quart de millimètre de mercure ! Elle a donc encore un poids, ce qui explique qu’elle conserve ses propriétés chimi­ques, car il n’y a pas dissociation.

Mais si nous suivons la science dans ses inductions, il nous sera possible de concevoir un état où la matière sera si raréfiée que son mouvement moléculaire l’affranchira de l’attraction terrestre. C’est l’éther des physiciens qui réalise d’abord cette conception. Pour comprendre les di-

de volume ; donc, si dans un tube fermé on fait le vide aussi parfait que possible, et que l’on oblige les molé­cules qui restent à se mouvoir en ligne droite au moyen de l’électricité, on obtiendra l’état radiant découvert parCrookes. , . . . . .

Comme l’on parle beaucoup de cet état spécial, expli­quons clairement en quoi il consiste.

Nous savons que les gaz sont composes d un nombre indéfini de petites particules, lesquelles sont sans cesse en mouvement et animées, suivant leur nature, de vi­tesses de toutes grandeurs.

(i) V o ir éepuiü le n° g8.— 148

rapidement, elle donne naissance aux phénomènes qui se traduisent pour nous par les sensations de chaleur pour les vibrations les plus lentes, d’électricité pour celles qui sont plus rapides, de rayons obscurs pour 1 activité chimique, enfin aux vibrations excessivement rapides de la lumière visible et invisible.

Mais est-ce là la limite extrême que l’on ne saurait dépasser dans les recherches ? Non, car nous savons, P a r i expenence spirite, que les Esprits ont un en rus fiuidique qui n’est affecté par aucune des formes de

energie. Les froids intenses des espaces intmnlané ta.res, qui Rabaissent jusqu’à 273 deerés a u - d S u s de zéro, ou la température de plusieurs milliers de degrés

i n i t i a t i o n s p i r i t edes soleils, sont incapables d’i-n, rispritale. C’est que cette enve la matière pé-dans le fluide universel c’est d^ ànie est puisée sous sa forme prim itive’ Anr,, ! „156 dans la substance

’ ' ■' f ™ changement ne saurait.l’alteindre, elle estn’est pas soumise aux^tTcomnnsm5’S Son esse,1C€- Elle mit se simplifier, étant 1 S miti S " ell° .'le P°u'-doivent fatalement nhmifV!. le derni€r terme oùpérisprit est m élangé^!!*1 0n°US !es changements. Le___ i . P l u S OU m o m s a n y f l u i r í a a«planète sur l a q u e l l e u S Tfluides d* la l’Ante est iustemenf atteché- Le travail dejustement de déba rrasser son corps fluidiquede ï ï 'é v ô h ,U o ï eS Y °nt été mélangées dès l’origine

est^anim é^if À f011 le rainimult> de matière5 _ 27qo n 15 , 5 11 dp 50rce vive- — et l’état solide, mnm Hp maximu™ de matière contient le mini-fp T p c^ J110ll.vÇments vibratoires. - il y a une infinité e qui forment l échelle de toutes les modalités

possibles de la matière. Nous sommes donc scientifique­ment autorises à dire que les fluides ne sont pas de sim­ples créations de l'imagination, mais qu’ils correspondent dans le monde physique à des réalités positives, à des états non encore découverts, — mais que ta matière ra­diante, les rayons X, le fluide qui impressionne les pla­ques photographiques et l’éther, — nous encouragent pleinement à concevoir comme existant réellement. Il n*est pas douteux que les recherches ultérieures feront découvrir plus tard ces modifications si variées des états de la substance primitive, à mesure que nos moyens d’investigation se perfectionneront, et que la science tournera ses vues vers l’invisible et l’immatériel, au lieu de se cantonner systématiquement sur le domaine gros­sièrement tangible, dont le territoire est si limité.

D’ailleurs, la force d’évolution oblige fatalement les retardataires à ouvrir leur intellect aux nouvelles con­ceptions. la photographie de l’invisible, soit qu’elle opère sur les insondables profondeurs de l’étendue, soit qu’elle pénètre à l’intérieur des substances opaques, montre à l’esprit des possibilités qui auraient été traitées d’utopies superstitieuses il v a seulement quelques an* nées. Il faut que l’humanité s’affranchisse des enervan­tes affirmations des matérialistes. L’heure est venue ou le voile qui obstruait la vue nette de la nature doit tom-

b6(Â suivre.) ■ Gabriel DELANNE’0 ED

Le m é d i u m D é m a n g é à l ’ E t r a n g e r

rnnorès de Genève, Mme Démangé, A l’occasion du Congrès donna deuxl’excellent m.édl^?tóressanfes à quelques membres du séances des Plus: '55“ man?festé le désir d’assister a ces congrès qui avaient séanceSi Mme Démangé apïPp ? o S 4 M aux phénoni— * ™ n t plus de cm-quante personnes. , dehors des travaux du

Ces expériences se hren n>étajt pas un congrescongrès qui, ainsi qu o n ie b ,

expérimental. , m r f mie Mme Démangé va•Nous apprenons d au T - pe}giqae pour y donner

prochainement se rendre principales villes .« âsrsst æu c —

“ il v . sans dire due no»»succès qu’il soit- possible

Ilotes et Documents 1pour servir à PHistoire Générale de l’Astrologie

Par H. C. JAMES

Voici un hymne à la planète Istar, où les Chaldéens résumaient l’ensemble des qualités de la planète Vénus avec ses différents noms.

« Invoque l’astre Vénus : l’astre femelle est la pla­nète Vénus (Dilbat) ; elle est femelle au coucher du soleil :

« L’astre mâle est la planète Vénus ; elle est mâle « au lever du soleil ;

« La planète Vénus, au lever du soleil, Samas est'le « nom de son possesseur à la fois et de son rejeton ;

« La planète Vénus, au lever du soleil, son nom est « la déesse d’Agadé (Anunit) ;

« La planète Vénus, au coucher du soleil, son nom « est la déesse d’Uruk, Nana.

« La planète Vénus, au lever du soleil, son nom est « Istar, parmi les étoiles.

« La planète Vénus, au coücher du soleil, son nom est « Relit »> parmi les dieux. »

C’est ainsi que la même divinité svmbolise le« évo­lutions perpétuelles du principe féminin et passif de la nature : ce qui n’empêche pas que chacune de oes formes nombreuses s’incarne pour devenir l’épouse d’un dieu astre et que comme astre ou symbole ou di­vinité de cet astre, elle n’ait sa vie propre et indivi­duelle. Istar, planète Vénus a son rôle et ses attribut* tirés de ses influences dans le ciel, aussi bien qu’Allat la reine des Enfers, qui, parfois lui semble opposée, comme dans le poème de la descente d’Istar aux en­fers, où elle est sa sœur et sa rivale. Toutes les divinités mâles peuvent se ramener et se ramènent à un prin­cipe unique et absolu, le principe mâle et actif de la nature, dont elles ne sont que les manifestations multi­formes ; ce sont les personnifications des forces de l’Univers, du monde céleste qui agit sur le monde ter­re stre

Avec nos termes modernes, nous disons : les Chal- déens ont reconnu les influences du plan astral sur le plan terrestre et ils ont fait des dieux de ces forces ou influences.

Ces divinités mâles et femelles sont les incarnations des éléments : . .

Le soleil : le jour, la vie. ce qui naît : la lune et son éclat incertain : la nuit, l’hiver, la mort. Une fable citée par Otésias et Nicolas de Damas met en action cette lutte et antagonisme des deux principes qui régnent sur le monde organisé. Dans ce récit, Adar-Sandan, ie soleil a pour frère ou sœur jumelle, Sin, la lune.

Une lutte s’engage entre lui et elle. Elle finit par s’emparer par ruse de son rival. Fière et glorieuse do sa force immense, elle le tient captif et le fait tomber peu à peu au degré de l’avilissement, elle lui enlève

ses forces" viriles. Ce n’est là qu'une image d’Hercule filant aux pieds d’Omphale, de la mort pé­riodique que subit le soleil, le soir et en hiver, quand il se brûle, de la même façon que l’Hercule grec, sur le bûcher du couchant. Après avoir été tout-miissant, à midi dans sa révolution diurne, au solstise d’été dans

(i) Voir les n " 95, 96, 97, 98, 99, loi.

m —

LA VIE MYSTERIEUSE

sa révolution annuelle, l'astre du jour arrive toujours a succomber fatalement sous les atteintes de l’astre de la nuit, prive de ses forces qu’il reprendra plus tard, °P .je représente comme ayant perdu tout caractère de virilité, ou bien comme mort pour ressusciter bientôt : ce sont la les deux forrpes de la même donnée fonda­mentale. Adar, le soleil tombe chaque soir, au pouvoir de sa sœur, de sa rivale « Sin », la lune qui le dépouille de sa force et le rend à moitié femme ; le frère et la sœur se succèdent ainsi dans la domination de la na­ture.

Ils alternent comme les Gémeaux, les Dioscures ; et comme la nuit est identique à la mort, le vainqueur du soir, la lune, considéré par les astrologues Chaldéo Babyloniens comme l’aîné, tue son frère cadet le soleil et 1 envoie dans la demeure des morts. La lutte recom­mence, chaque soir et chaque hiver, lutte incessante qui ne doit finir qu’avec le monde.

(Lenormand, les origines de l’Histoire et de la science astrologique et astronomique, p. 161.)

H.-G. J a m e s .(A suivre.)

L’honune, éperdu, hoq„était tout à la fois de douleur et

* J S f m p™ »® - ï r ï S n S ï ” „ Ê : ae "0,e"mis là par un sentiment de f g lie de mains ten-Dans tous les yeux, de. la ■ • • d’avoir un gestesw issattrtssrsî..—

£ S S ™ ï ! ™ • > « . f t M

S S S S Sma « Foi » en l’avenir heureux des peuples.

S,UP l e s T a f e l e s t o c l P f t a t r t e sSelon Hue, missionnaire catholique, les tables tournan­

tes et parlantes étaient en usage au XIIIe siècle, parmi les Mongols, dans la plaine de la Tartarie.

H ***

LA SUPRÊME OFFRANDELe père Didon faisait du spiritisme en posant son cru­

cifix sur la table. Il lui arriva un jour que, venant de l’y jeter, il vit la table éclater en morceau.

J’ai assisté souvent, parmi les humbles, à des scènes émouvantes dont je garde pieusement, au fond du cœur, le souvenir attendri ; mais certes, peu ont éveillé en moi une émotion aussi profonde que celle éprouvée, il y a quel­que trois mois, au cours d une promenade matinale, le long des quais, à l’heure où Pans s’éveille et où le ciel, tel un immense œil gris, semble s’ouvrir, s’agrandir déme­surément, comme pour vouloir, dans un regard, englober la ville tout entière.

Etait-il neuf heures ?Non, pas encore sans doute, car la foule des midinettes

et des employés se pressait, houleuse, sur la place du Châtelet, que sillonnait encore de nombreuses voitures maraîchères.

Soudain dans cette foule, une alerte, un silence ! Comme une baguette magique qui eût effleuré toutes ces tètes d’hommes et de femmes, qui eût arrêté la marche préci-

v pitée de tous ces passants !Débouchant d’un angle du quai, un corbillard s’avançait

sur la place.Derrière la voiture funèbre, un homme, un seul !... Fils,

époux, frère : peut-être ?Vêtu très proprement d’un pantalon de drap et d’une

veste de toile bleue, il marchait chancelant, pâle comme un suaire : rien n’était plus poignant que sa muette dou­leur.

Sur le corbillard, par une couronne, pas une fleur...Au long du trottoir, une bouquetière ambulante, une

de ces bonnes grosses mamans qui, par tous les temps, poussent devant elles la voiture chargée de violettes, de rpses ou de lilas, selon la saison, avait rangé sa voitu- rette, et, respectueuse et attendrie, attendait qu’eût passé le convoi.-

J’étais tout auprès d’elle et voici que soudain, franchis­sant d’un bond la chaussée, elle fut auprès de l’homme éploré. »

L’élan avait été si prompt que je n’avais eu le temps de rien voir ; mais Dieu !... quelques secondes après, quelle émotion I...

Dans les mains du malheureux, sur ses bras, quelle jon­chée de fleurs merveilleuses ; quelle moisson de fleurs par­fumées...

m

En Chine, la table est remplacée par un panier au fond duquel est enfoncée une pointe qui dépasse de quelques centimètres et qui a pour rôle d’écrire les pensées de l’es­prit sur du sable ou du riz semé sur la table.

Pour attirer l’esprit dans le panier, le médium lui décrit les merveilles qu’il y trouvera. Ces merveilles sont figu­rées par leurs représentations en images ou en objets de bas prix.

Moïse défendit aux Hébreux de « faire parler le bois », ce qui montre que les tables tournantes étaient usités quel­ques milliers d’années avant Jésus-Christ, Les prêtres s’étaient réservé le monopole des évocations.

U ft M e d iu m p p in e ie pLes journaux italiens annonçaient, il y a auelmie (.m n.

que Marconi, l’adapteur de la télégraphie la n s fil temp?l assisté à des séances médiumniquestrès 1 * 3 ai ? lt faites à la Cour de Rome, en présence du roi i l qU3 eS qm servit pour ces expériences s e r a i t ,1 „ i edlu,n marne dont le nom a été tenu secret ^ prlncesse r,)-

17 i-T

p O tT E SOù son! les Trépassés

Et, lorsque nous spntnv»0 3 " I10nt lasses,C-... „ s ,« ,« „ t a x " » f î ï ï y r

sst rs ç~h*T” P© tous les points rln lnsta n t béniGuider ilos p r o m is pss au nue „

Edouard SCHAEFFER.

. Action à distance sur la matière.

Mémoire p r L l t é ^ “co ‘V ' ? dem ières exPérieilces avec Mmo Mary Démangé.ongr s International de Psychologie Expérimentale de Pâques 1913 (1)

Par M. F ernand GIROD

EXTRAITS DE OUELQUES COMPTES RENDU! D'EXPERIENCES

JS—ii^ei au cours de nos experiences.Nous croyons inutile d’ajouter que ces comptes rendu

r u a m s «s.-«*5* -Séance du 27 janvier 1913

Le résultat de cette seconde séance de reprise nous permet de bien augurer pour les résultats futurs. Les facultés du medium n’ont pas diminué à ne pas s exercer pendant longtemps, et il nous a, ce soir, réa­lisé un tour de force qu’il n’avait pu conduire avec au­tant de netteté dans les expériences antérieures.

En la première partie de la soirée, nous avions monté de suite le dispositif à panneaux entoilés et nous l’avions recouvert complètement avec une autre toile, ce qui emprisonnait totalement l’objet à dépla­cer — la table, toujours. Dans cette disposition et après l’entrancement habituel rlu médium, la table fut ren­versée à trois ou quatre reprises différentes, sans que l’appareil bougea.

L’expérience de couronnement consista en le très beau phénomène que fut l’enlèvement complet de la table, hors du dispositif. La table s’étant soulevée de, toute la hauteur du dispositif, enjamba pour ainsi dire ce dernier et passa entre le côté gauche du médium et mon côté droit, en me frôlant la figure, pour aller re­tomber derrière nous, les pieds en l’air.

Pour ce phénomène, le médium donna beaucoup et il fallut pfus du double du temps habituel pour le ra­mener au diapason normal de la réalité.

Ici, il n’y a pas à dire, le progrès est notable et ce phé­nomène est u*n des plus nets que nous ayons enregis­trés à ce jour avec ce médium. .

Assistaient comme contrôleurs : M. Maurice de Rus- nack, M. et Mme Barouch, Mme Vitas, Mlles Lecoute et Jeanne P..., M. Arancetta et moi.

Séance du 12 février 1913En une première partie, la personnalité seconde, avec

sa bruyance habituelle, fait sauter à plusieurs rePris® le guéridon et un petit tambourin qui se trouve place dessus. A deux reprises même, ce tambourin iranc î le dispositif et tombe aux pieds des assistants, au cor opposé au médium. Puis, une autre fois, il va se placer sur la tête du médium, comme cela avait eu lieu pour d’autres objets, boîtes, livres, mais cette fois le bruisse­ment fut encore plus accusé que de coutume. _______

(t) Voir le tx’ *04*

Il y eut ainsi beaucoup d’essais, et il apparaissait que le fer devait gêner notablement les phénomènes, car la table ne sortait pas complètement du dispositif, ainsi que cela se faisait avec l’appareil entoilé, et le médium,

F ig . y,. — Vue attraction. I/am plihide du déplacement est supérieure à o m. so

tenu par moi, donnait beaucoup plus qu'à l’habitude.Cependant, en un moment, il m’a paru que le phéno­

mène désiré s’opérait et, entendant le grincement carac­téristique sur les parois de l’appareil isolateur, j ’allumai brusquement — l’ampoule électrique employée est une seize bougies simplement teinté rougé et dont la lumière voilerait une plaque photographique à découvert — à l’aide du commutateur que je tenais en main gauche ; le phénomène était dans sa pleine expansion et les assis­tants purent parfaitement voir la table continuer de grimper, c’est le mot, après le dispositif, puis en fran­chir les bords et venir rouler, semblant animée, sur les genoux du médium, fortement emprisonné par les mains des contrôleurs.

Sur ce résultat, nous fîmes un repos et nous apprêtâ­mes à saisir le phénomène sur la plaque sensible. A cet eftet, je changeai de place pour être plus à portée de mon allumeur instantané et confiait le contrôle à un assistant nouveau venu, M. Mencel.

Eloigné du médium par deux places, il m’a semblé plus difficile de saisir le phénomène au moment de son éclosion ; néanmoins, avec un peu d’habitude, on doit pouvoir arriver à la même précision du moment.

Après quatre ou cinq essais de la personnalité Ma­rianne, essais qui se résumèrent en de simples chutes à

LA V I E (M Y S T E R I E U S E

l’intérieur du dipositif, je fus prévenu par elle que le coup qu’elle allait faire serait meilleur. Je me tenais tout près. J’entendis le grincement, les cris du mé­dium ; je tirais sur le fil, mais il était déjà trop tard ; la table avait franchi l’obstacle et retombait derrière, je ne l’avais pas saisie.

F ig . 6. — Une répulsion. Consécutive A un prem ier phénomène d ’attraction d ’une am plitude de 0,20 à 0,25

On s’occupe du médium et une fois remis nous nous disposons pour une seconde plaque. Même attente, meme jeu ; je tire quand je pense être au bon moment ; la table de nouveau a sauté au delà de l’obstacle. Tout le monde l’a vue et pense que cette fois elle doit être prise.

Malheureusement, au révélé de la plaque, elle n’ap­paraît pas ; cette fois encore, il était trop tard !

.•£A-

Séance du 19 février 1913Dix-sept personnes présentes dont tous les habitués et

de nouveaux assistants.Le médium dépense beaucoup et peine davantage

qu’à l’ordinaire. Il y a bien une douzaine de chutes sim­ples de la table à l’intérieur du dispositif en fer, avant qu’une lévitation avec projection au dehors soit obte­nue.

Après multiples projections du tambourin hors du dispositif, nous recouvrons ce dernier avec un panneau entoilé dont le cadre est de même dimension que ceux dont le dispositif est constitué et qui s’adapte par de pe­tits crochets. Nous demandons à la personnalité seconde — Marianne — de vouloir bien tenter un déplacement dans cette disposition, chose qui est faite avec une ai­sance relative, mais qui ne va pas sans un déplacement latéral simultané du panneau-cadre supérieur dont trois crochets sur quatre se trouvent décrochetés avec sûreté et sans aucun bruit préalable.

Cette même expérience renouvelée alors que le pan­neau-cadre supérieur est solidement maintenu par qua­tre assistants placés dans les angles, ne donne pas un résultat aussi net ; la table est simplement « grip­pée » comme par une main et oscille sur place. La per­sonnalité seconde abandonne pour ce soir tout nouvel effort avec cette disposition, disant que le fer et la toile

ii„ M cu ’il lui faut ou tout ferne s’accordent pas pour eOU tout toile.Le panneau retiré, 4 ou 5 bonnes sorties hors

isvositif ont alors lieu, dont une est photographiée représentée ici juste au moment où,

' la table arrive sur la tête d'un desdu dispositif et qui se trouve . dans un élan brutaluunu un ________assistants. (Voir fig. 4.)Le contrôle du médium était assuré par Mme Vitas, que la personnalité seconde affectionne assez particuliè­rement et M. Mencel, assistant aux expériences pour la seconde fois, et dont le scepticisme préconçu n’estignoré de personne de nous.A noter que très souvent et quel que soit le contrô­leur, le médium, en s’éveillant, et dans l'état d ’incons­cience et de divagation qui précède le réveil complet, se plaint de ses mains et plus particulièrement de la gau­che ; mon contact, notamment, lui produit, à gauche, une forte sensation de brûlure qui lui fait craindre ma main.

Séance du 22 février 1913Y assistent 15 personnes. Dans l’ensemble les disposi­

tions de médium ne paraissent pas être aussi bonnes que dans les séances précédentes ; nous croyons que celà provient de la fréquence des jets de lumière que nous projetons au moment où le phénomène de lévitation commence à se produire ; l’action certainement nuisi­ble de la lumière est moindre quand le phénomène est bien à maturité ; on peut alors saisir, pour ainsi dire, sur le vif, la lévitation.

De nombreuses chutes à l’intérieur du dispositif en fer et quatre bonnes lévitations.

Séances des 26 et 28 février 1913 Nous faisons ces jours-là des expériences qui ont sen

siblement le même caractère que celle du 22. Les phé-

* l l < ■ d isp o sitif couve

_____ aotciciions surtout à la p tgraphie et obtenons des résultats satisfaisants. Assistaient, le 26, dix-huit personnes.Le 28, au moment d’un premier je t de lum ière de

L ESP H É N O M È N E S D E ‘D E P L A C E M E N T S D 'OB JET S S A N S C O N J A C 1

gnésium, le médium ressentit une très forte brûlure aux mains, dont il se plaignit très longuement, en répé­tant toujours : Oh ! mes mains, mes mains... on me brûle les mains... j’ai les mains brûlées (1).

L’assistance ne se composait que de dix personnes.

DANS QUELLES CONDITIONS LE PHÉNOMÈNE SE PRODUIT-IL? — CONDITIONS PHYSIQUES. —

CONDITIONS MORALESDans la série des expériences auxquelles nous nous

QU EST-CE QUE LA PERSONNALITÉ SECONDE ?

conde narce^Gu^lb*. de personnalité se-miVllp^dnnnl^ir/ 6 exPrime ma pensée en même temps nartionlipr aseZi ^xac e %ure de ce qu’est cet état

eâ U? le médium se trouve au momentment la trTnce68’ ^ue ^on nomme P us communé-

II a,pparaît nettement qu’en l’état second ce n’est plus la meme personne qui converse et agit ; les phénomè­nes constants d’inconscience et d’oubli au réveil ne se départissent jamais chez le médium.

Il est de plus avéré que le médium voit les choses assez souvent sous un autre angle et s’exprime aussi très différemment en son état de trance qu’en son état normal ; encore qu’à la longue les deux personnalités arrivent à avoir certaines affinités. Quoiqu’il en soit, nous trouvant le plus souvent en présence d’une per­sonnalité distincte de celle connue en le médium à l’état de veille, nous avons choisi l’expression « person­nalité seconde » pour différencier la condition d’être du médium en trance avec sa propre personnalité.

Nous savons que cette seconde personnalité peut n’être qu’une des modalités de la subconscience, mais nous devons avouer n’avoir pas pousser assez loin l’analyse en cette partie purement psychologique pour pouvoir conclure ni même déduire; C’est surtout, en cette étude du moins, le phénomène physique et maté­riel qui prend notre pensée et fait l’objet de nos recher­chesNous rappelons, pour compréhension, que la person­nalité seconde se présente le plus souvent sous la déno- mination de « Marianne ».

c

Fig. 9. _ Une lévitation avec élévation simultanée du bras du médium.

sommes livrés, il nous est pas apparu que d’excellen­tes dispositions physiologiques soient absolument indispensables pour" obtenir de bons résultats. Nous avons expérimenté avec la même aisance dans des états de dépression physique comme dans le parfait équilibre de santé.

Il n’en est pas de même de l’état moral. La moindre contrariété peut influencer considérablement'sur les résultats ; une certaine excitation même est assez né­cessaire et la préoccupation intellectuelle, dans ce qu’elle a de bon, la gaieté surtout favorisant grande­ment — j’entends quand le médium s’est trouvé dans cette condition peu de temps avant l’expérience —.•

Quant aux conditions atmosphériques, elles influent peu et les résultats furent, quand le moral était bon, sec ; aussi bien par temps chaud que par temps froid.

A QUOI SERT LA CHAINE DES MAINS ? — CËLLE- CI EST-ELLE INDISPENSABLE ?

La chaîne des mains ne sert, en réalité, c’est du moins ce qui ressort de nos expériences, qu’à assurer le contrôle du médium et des assistants entre eux ; elle ne paraît pas donner de force au médium, sauf peut-être un peu plus d’assurance par ce fait qu’il se sent moins isolé. Le médium peut opérer avec le même succès en face d’un, devant cinq ou devant vingt assistants.

„ rr „ sUufp Consécutive à un neun wjuul Fig. 8. — ^¿près un' déplacement de plus de o, 60.

-------------------- , . nuc fut obtenue la photographie d'une lévitation(i) C ’est ù cette sean bras du médium. s u r l ’épreuve ou aperçoit

avec élévation sim ult. «»échappant de la table. I<a brûlure ressentieflu lG - -—a,™ d ’une extériorisation de sensibilité de la

SS»? (fi*-»'

D’CU VIENT LA FORCE PRODUCTRICE DU PHENOMENE

Selon toutes probabilités, le phénomène de déplace­ment sans contact est en grande partie dû à une éma­nation toute spéciale du médium et qui procède de l’animisme ; c’est une extériorisation intense qui se produit dans un état physiologique particulier que nous nommons trance.

Le point d’émanation ne semble pas être constam-

LA V I E M Y S T E R I E U S E

ment le même ; c’est tantôt la tête, tantôt la partie moyenne du tronc, (cœur ou épigastre) d'autres fois les jambes, indifféremment l'une ou l'autre ; en ces derniers temps ce furent les mains, plus particulière­ment la droite, qui agirent à distance.

COMMENT PEUT-ON SE RENDUE COMPTE DU POINT D’EMANATION DE LA FORCE?

Au premier temps de nos expériences, aussi bien ceües fades à découvert que celles faites avec les dis­positifs, la force productrice des phénomènes parais­saient provenir de dessous le médium, les dispositifs étaient soulevés de son côté comme pour permettre le passage par en dessous de la force qui devait atteindre 1 objet a déplacer ; les pieds étant parfaitement empri­sonnés on avait la sensation nette que la jupe du. mé­dium se soulevait comme si elle eût été poussée par le vent.f tard, nous crûmes nous apercevoir que la force

s’échappait de l’estomac en cela que le phénomène coïn­cidait avec une forte poussée en avant de la partie moyenne du tronc. Puis, dans d’autres expériences ce fut aux coups de tête donnés à la façon d’un bélier jouant des cornes que coïncidèrent les lévitations et dé­placements. Enfin, en ces derniers jours, ce furent sur­tout les mains qui, sans quitter celles des contrôleurs, dans les expériences bien conduites, eurent un geste de poussée en avant pour faire choir la table à travers les dispositifs de fer, de bois, ou de toile, ou d’élévation si­multanée pour faire se léviter la table et la sortir do sa cagé.

C’est au cours d’une expérience de ce genre que nous avons pu prendre sur le coup une belle lévitation de la t^ble, saisissant du même fait une sorte de main flu-i- dique qui ne tient pas la table, mais semble au con­traire s’échapper d’elle.

tantôt par des attractions, tantôt par des r^Puj^ * . -i souvent les deux manifestations s o n t conséc » y a d’abord une forte attraction vers le méaiu. , phénomène s’arrête là si l’on change la condi •Liante en faisant la lumière brusque ; puis il sep ' une rénulsion suivie de chute si on laisse le phensuivre son cours. . i . u

D’autres fois encore et assez souvent egalement, ta i - vitation totale s’effectue sur place, bien verticalement, et la table retombe sensiblement sur ses points ae re-

Un peu plus rarement se font les tournoiements surplace ou les girations sur le centre ce une ü€rrv?‘ constater le repérage des pieds de la table sur le par­quet.

En ces derniers jours, nous avons pu observer très nettement, en faisant la lumière brusque au moment des renversements, sans dessus-dessous, de la table ; celle-ci se lévite, exécute une sorte de moulinet dans l’air et retombe sur son plateau.

(A suivre.) Fernand Girod.

* * * * *

iTreizième Concours CépineJeux — Jouets — Articles de Paris — Inventions nouvelles

Travaux d’hnbilcté — Industries diverses

CE QUE DIT A CE SUJET LA PERSONNALITE SECONDE

Dans une séance, alors que nous interrogions la per­sonnalité seconde sur la façon dont, selon elle, se pou­vait produire le phénomène et tandis que nous orien­tions sa réponse vers une explication mettant en jeu les forces flu-ides s’échappant du médium, de son pied, de son bras ou de sa main, elle nous répondit :

« Non, il ne s’agit pas de pieds, ni de mains fluidi- ques àppartenant au médium : ce ne sont ras 'lus nvs mains, ni mes pieds, je n’en ai pas ; je prends de la force dans le médium, un peu partout, mais surtout dans la tête, dans ses cheveux particulièrement. Les éléments de cette force se groupent en un point ; ils forment comme une boule que je lance à la manière dont on lance lune bombe, et ça éclate, ça fait comme le ton­nerre.

Consultée de nouveau, à ce sujet, ces jours derniers, la personnalité seconde soutint ses premiers dires. Encore que les explications données par nous il y a un instant ne semblent pas lui donner raison, nous avons tenu à mentionner cette opinion qui peut ne pas être dénuée de fondement si l’on ne s’en prend qu’à la spontanéité et à la brutalité presque constantes des phénomènes.

COMMENT LES PHENOMENES SE CARACTERISENT :

ATTRACTION — REPULSION — LEVITATION — GIRATION — MOULINETS

Le 13p Concours LEPINE, organisé par l'Association des l ctits Fabricants et Inventeurs f rançais, reconnue d 'u tilité publique, aura lieu cette année, du 22 août au 29 septembre, An Grand Palais des Champs-Elysées.

Cette manifestation, tou3 lés ans plus considérable, fournit aux Inventeurs et aux Fabricants, l’occasion de faire connaître nu public !e produit de leur imagination, et, par le Certificat de Garantie, remis à ceux qui en font la demande, protège les inventions, sans aucun frais pendant 12 mois, avant la prise facultative du brevet défin itif.

Fondé par M. Lépine. Préfet de Police, en 1901, le Concours ' ’adresse à toutes les branches de l’Industrie. Il est ouvert aux artisans de toutes les orofessions: métaux, bois, cuir papier, céramique, tissus, etc., etc., à l’exclusion des produits d'entretien et d’alimentation.

Le Comité u organisation adresse un pressant appel à tous les Français oui, ayant créé une nouveauté, cherchent à en tirer profit, soit en vendant le modèle, soit en le lançant dans la Commerce.

uiuiu K*, au u ooiv. co « in? uus oourses les plus mo­destes, 5 francs pour les sociétaires et 15 francs pour les non Sociétaires, agencement, et assurances oompris., Des prix nombreux et importants en espèces, obiets d’<»r* médailles et diplômes seront attribués aux lauréats.

Le Règlement du Concours est adressé franco à toute ner sonne qui en fait la demande au Siégé Social de l'As- ’ *• des Petits Fabricants et Inventeurs Français, 151 rue pie, à Paris. Téléphone : Archives 20.82.

socmtion du Tem-

Les adhésions sont reçues, dès à présent, jusqu’au 9 au siège social; et du 4 au 17 au Grand Palais. août,

Los modèles devront être apportés au Grand Palnio n ir. au 17 août inclus, dernier délai. ra la ls du 13

Les modèles adressés par chemin de fer. devront « . venir jusqu’au 18 août, dernier délai. * nous par-

Les phénomènes de déplacements se caractérisent- 4t>4 ~

Le Comité d'organisation.

J h i î J I ) C i n f l H H i Î * IM 1 f% 7 71 -mais’ comme la veille, elle se trouva réveillée au milieum m v / f Cf l l i l t f M Î Î U I I S de la nuit, et la meme force la poussait à se lever, à

sortir de la chambre. Elle résista d’abord avec terreur ; mais l’impulsion devint plus impérieuse et la curiosité

On peut faire rentrer dans la catégorie des faits cités finit Par ' ’emporter sur la peur. Mme'L se leva, prit sa par Camille Flammarion dans son livre l'incnvm, w /„c ,nmPe- se demandant si elle allait voir quelque chose de Phénomènes Psychiques, la vision suivante oui me fut !10uveau ' mais, dans le corridor, à la même place quecontée par le témoin même dont je nu isaanmtir Invar la veil]e’ la revenante était là, la main sur le bouton cefmte ignorance, en matière de Psychisme. ? la porte.

La nprcnnno ûn , , Gomme la nuit précédente, elle essaya d ouvrir, r>e-sa ténnoiep ,ip- o ^ ebi 10n’ ernrn? ^u mcmde, eut dans garda Mme L, traversa le corridor, et disparu dans le turf? n i d ?s de sorïlnarribulisme, dus à sa na- mur.nniq lnno-w^^o .c,es. Phénomènes ont disparu de- La troisième nuit, Mme L s’attendait à une nouvelle nhv«iin-r»ovnV.îi^ne U1 lai?san^ sans doute, que cet état visite, et, plus maîtresse d’elle-même, espérait pouvoirLi„_ J £ n logique, qui permit au fait, que je vais re- interroger le fantôme, mais celui-ci ne revint pas.vd!dn’,p<îf rrv,produlre pour elle, à l’état de veille, et on n „’est. jamais revenu.

pnHn . . . Mme S, la revenante, avait soigné pendant de longues..i aculté; tés spirites nommeraient médium- années les deux filles de Mme L. auxquelles, elle s’était ie, n a pu entrer en jeu qu’à la suite de circonstances profondément attachée. Pourtant, quand elle mourut,

propices a sa manifestation, car jamais Madame L elle avait quitté depuis longtemps le service de n eut chez elle, ou autour d’elle, des phénomènes analo- Mme L, et celle-ci ne l’avait revue que de temps ^ues,\ . . , , . , à autre. Depuis sa mort, Mme L ne pensait que

* .J ^ a ™ is environ, Mme L, qui habite Passy, bien rarement à la vieille servante, s était couchée vers 11 heures, après avoir passé tranquil- L'époque de la manifestation ne coïncidait avec aucun lement la soiree a lire un roman quelconque. anniversaire. »

Vers 2 heures du matin, elle se trouva réveillée, tout- Nous voyons dans cette apparition, la répétition des a-çoup ; mais réveillée, me fit-elle remar- phénomènes courants, se produisant dans tous les casquer. Et aussitôt 1 idée lui vint de se lever, et d’aller se qe manifestations spontanées : Angoisse vive, impulsion promener dans 1 appartement. inévitable vers l’apparition * puis vision nette du visage

Cette idée lui parut bizarre. Qu irait-elle faire? Pren- de la nersonne connue, aspect vague, floconneux du dre froid Elle résolut de demeurer au lit : mais une reste du corps, enfin, disparition dans la mur de l’être sorte de dualité s établit en elle. Une voix disait : Lève- apnaru.

a,y.tre : . «. . . Tllnsion ? Cauchemar? disent les-uns.i r i nii irnPu SIOtl ^ \ever f11 si forte que Mme L Manifestation évidente de l’esprit? disent les-autres.

obéit. Elle passa un peignoir pnl sa lampe, traversa la- j e ne discuterai pas : me bornant à ajouter ce fait aux chambre de ses jeunes enfants, ouvrit la porte donnant innombrables preuves de l’existence, autour de ,nous, sur le corridor... Et là. quelle ne fut pas son émotion, en d’un monde invisible, redoutable témoin de nos actes et apercevant en face d elle, la main appuvée, sur le bon- de n0s plus secrètes pensées.ton de la porte de la chambre de ses filles aînées, la " ’ Mme Louis Maurecy.vieille nourrice de celles-ci, Mme S. morte il y a dix ans !

La main du fantôme faisait le geste de tourner le bou- ton de la porte ; mais cette porte était fermée en dedans.

Ç ^ bouleversée, murmura . Nous trouvions ces jours derniers dans notre cour-LNaDparition tourna la tête : Mme L vit 1e bonnet, les rier’ une car,e rt'invitation ai™ conçue :

veux bleus, les joues roses de la vieille nourrice (elle lui SANCTUAIREapparut à l’âge qu’elle avait quand elle mourut : 60 ans.) (Du Fakir Tit-Chi)

Puis, le fantôme traversa le corridor. Mme L cons- SEANCE TOUS LES MARDIStata avec stupeur (car. je le répète, elle n est nullement . 8 heures 1/2 précises du so,rau courant des manifestations de ce genre) et. son esprita plutôt des tendances matérialistes que Seuls la tête et Làle bras de Mme S étaient matérialisés, que le reste du pn retrouve ceux qui ont quitté la terre,corps se perdait dans une sorte de vapeur floconneuse. ^i^éTésTncou™ ^8’ S"’*nes’

L’apparition qui semblait glisser plutôt nue marcher, Lps Dpilie| de cœur ad(fucies.passa si près de Mme L que celle-ci se blottit contre le pr-T (pfn, r e pour une séance.................... 3 frmur de peur que cette vapeur la frôlât en passant. Abonnement, pour un mois ..................... 10 »

Le fantôme disparut dans le mur. à quelques nas. — pour une année ..................90 „On juge en quel état, Mme L revint dans sa chambre. Séance do OUI-J A sur rendez-vous

Elle se regarda dans une glace, voulant bien se persua- p(ir j€ j\fnçj(, jea n de bord de LA TA bot A Ri 4 der ou’elle ne dormait pas. ï .0 miroir lui renvova son ‘ ‘ *imawoA e tés veux cernés, défigurée par l’effroi. cle Mater,al,sations ............................... 20 fr.

V]]. 1 rpmit au lit garda sa lampe allumée, et ne beance particulière d Incarnations pour une heure 25 ,,Cilié « L J« 1 c Passé une heure (en plus) ...................................... ..

S e n d o rm it qu a u jo u r . , * p dp ca rac tè re p o u r (Toute heure commencée est due entièrement).Le le n d e m a in , e lle e u t assez de Séance de Oui-ja 1/2 heure .............................. . 5 .

ne pas parler autour d'elle ‘ é „ * ^ (loute 1/2 heure commencée est due entièrement).aVU s o ir elle aJcmichfl. détonné heure,' et s’endormit.. Sans commentaires I

- m

LA VIE M Y S T E R I E U S E

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LA SCIENCE DE LA VIE. Aperçu général et métaphysiquede la Science de la Vie. — La Fore? Pensée. — La Foi. _La Double source de la Vie humaine. — La Volonté. — La Concentration dans le silence. — Santé et Sérénité. _ Ré­gime t'ruitarien. — Pratique du Traitement Mental, par CAILLET (Albert L.j. Prix: 3 francs.Nombreux sont les auteurs, de nos jours, qui s’attachent a

approfondir da.ns tous leurs détails les questions d’hygiène les plus intéressantes, comme, par exemple, la gymnastique res­piratoire, le végétarisme, l’influence réciproque du moral sur le physique, etc... : mais peu n’ont encore dirigé leurs efforts sur une synthèse électrique do tous ces procédés isolés et ne sont arrivés à les fondre en un système logique et parfaitement, harmonieux. M, Albert L. Caillet, nous offre un travail d’en- somhlo très complet,, très précis.

Après un aperçu d’ensemble sur son Système et ceux qui le pratiquent de nos jours, l’autour expose la doctrine philoso­phique du MONISME SPIRITUALISTE. Puis. iÎ éclaircit les problèmes de la Création, de la nature de la Pensée, et enfin de l’Ontologie humaine. J! montre alors les applications prati­ques de ses connaissances à la culture de la Respiration, et à 1 Alimentation. Puis passant, au développement du Mental, il étudie successivement la Volonté, la Concentration dans le Silence.

Les derniers chapitres traitent de la Loi de Justice imma­nente connue par les Hindous sous le nom de KARMA et enfin présentent une quantité d’applications variées de la doctrine dans la vie journalière: détails d'exercices respiratoires, dos régimes végétarien et fruitaricn, moyens à employer pour guérir soi-même et les autres par le Traitement mental, etc... Ils sont, en quelque sorte, un schéma pratique de ce que doit être notre vie, si nous la voulons la plus saine et sereine que possible, et tous ceux qui les mettront en pratique auront la certitude d’obtenir des résultats d’autant plus parfaits qu’ils auront été plus sincères et plus croyants dans leur effort.

L’ouvrage de M. Albert L. Caillet, est éminemment utile et nous en conseillons la lecture à ceux qui veillent s’améliorer physiquement et moralement.

Notre éminent collaborateur Nonce Casanova publie, en ce moment, chez l’éditeur Figuière. 7, rue Corneille, un roman puissant d’un intérêt passionnant, POPULO, dont le succès est très grand.

Ce n’est pas une œuvre d’occultisme, c’est une tranche sin­cère de la vie rude des milieux populaires. Elle enferme en soi tant de noblesse d’âme, un tel sentiment d’équité et d’amour, que nous nous devions de la signaler, quoiqu’elle sorte de notre cadre, car rien ne nous est phis cher que ce qui tend à insinuer dans nos mœurs plus de justice et. plus de bonheur.

J. K.En vente A la Bibliothèque Générale d’Editions, 174, rue

Saint-Jacques, Paris. '

PROC HAINES ( ION FERENCES

Les conférences de M. Sédir sur Y Invisible et la Vie quo­tidienne auront lieu à partir du mercredi 21 mai 1913, in­clusivement et tous les mercredis, à 8 heures et demie du soir, en son domicile, à Paris, rue Cardinet, 32 (XVIIe). (Métro : Monceau ou Wagram.

** * *

A la découverte des SourcesDevant l’engouement provoque dans to m YSTE-

les récentes prouesses des sourciers, J- GRANDRIEUSE organise, entre tous ses lecteurs, u n

Ce concours le 15 dudit mois cialement nos chef

aura lieu le troisième dimanche de juin, soit iis. Nos lecteurs et, il va s’en dire tout :spé

de groupes sont, pour cela, pries ae vouloir bien s’entendre avec leurs ami3 pour dans leur localité, cette sortie-promenade scientifique qu devra avoir comme objectif un emplacement d’avance par eux et où la présence d’une eau souterraine est ignorée de tout le monde.

Les recherches devront autant que possible commencer de bon matin pour que le plus grand laps de temps soit ac­cordé aux sourciers improvisés, ce concours ne devant du­rer qu’une journée.

Lorsque plusieurs « chercheurs d’eau » auront indiqué un même emplacement pour l’existence probable d’une source, le directeur des opérations (chef de groupe en l’occurrence), devra faire le nécessaire pour que la présence de l ’eau, a l’endroit désigné soit rendue objective, soit en faisant pro­céder à un sondage ou en faisant creuser directement s’il ne s’agit que d’une faible profondeur indiquée par les sour-ciers opérant.

Les résultats de toutes les tentatives, même si celles-ci étaient négatives, devront nous être envoyées sans reard. Toutes les observations intéressantes seront réunies en dos­sier et communication en sera faite à l’Académie des Sciences.

On le voit donc, cette sortie-promenade, tout en étant une distraction pour nos lecteurs, aura un caractère nette­ment scientifique.

Pour avoir des renseignements précis sur la manière de procéder à la recherche des sources, nous conseillons à nos lecteurs de se procurer le petit ouvrage de M. Henri Mager « Pour découvrir les Sources » (1). D’autre part, pour les personnes qui ne sauraient pas comment se constituer une baguette et qui auraient besoin de renseignements plus dé­taillés, LA VIE MYSTERIEUSE se charge de leur en procurer et de leur fournir les indications complémentai­res Nous prions également les intéressés de vouloir bien consulter attentivement les numéros de notre journal qui paraîtront d ici la date du concours.

Des prix seront décernés à ceux de nos lecteurs qui se seront particulièrement distingués.

CHEFS ET MEMBRES DE NOS GROUPES LE 15 JUIN PROCHAIN,

TOUS A LA DECOUVERTE DES SOURCES!

M. Fernand Girod fera, le samedi 24 mai, au Groupe Fraternel de Psychisme Expérimental, 183, rue Saint- Denis, une conférence portant pour titre « Au Seuil du Spiritisme ».

** *La Société Internationale de Recherches Psychiques,

pour commencer son action rayonnante, organisera, en iuin prochain, une série de conférences dans la banlieue de Paris. Les premières conférences seront faites à Asnières et Levaflois-Perret.

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MAGNETISME PERSONNEL, par II. Durvillc. Education de la pensée Développement de la Volonté. Pour être heureux. Fort. Bien Portant et Réussir en tout. Vol. rel. souple, 3* édition, avec Têtes de Chapitres, Vignettes. Portraits et 32 Figures... 10 fr. 50

LE FANTOME DES VIVANTS, du même auteur Anatomie et Phy­siologie de l ’Ame. Recherches expérimentales sur le Dédouble­ment des Corps de l ’Homme. Volume de 260 pages, avec 10 Por­traits et 32 Figures. Reliure artistique souple................. 5 fr. 50

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LA SURVIVANCE DE L’AME, par le Docteur Fugairon, ou la Mort et la Renaissance chez les Etres vivants. Etudes de Physiologie et. d ’Embryologie philosophiques, avec Planches et Figures, reliétoile, franco ......................................................................... 4 fr. f0

LES PHASES DU SOMMEIL PROVOQUE, par Fernand Girod. Etude des plus documentées sur les manifestations du sommeil ma­gnétique et Jes phénomènes-du somnambulisme lucide.. 1 fr. 25

POUR FAIRE DES EXPERIENCES sur l ’Extériorisation de la Sen­sibilité. le Dédoublement du corps humain, la Lecture a distance sans le secours des yeux, par Fernand Girod.

Ce nouveau recueil d’études se recommande de lui-même à l ’attention des chercheurs que passionnent les troublants plienomènes du magnétisme transcendant.............................. 1 fr. 75

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Les feuillets du journal de ce développement constituent un bon livre de lecture ; c’est aussi un bon ouvrage d ’enseignement dans lequel le chercheur pourra puiser des indications utiles pour le maniement des sujets d ’expériences.

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TOUT LE MONDE MAGNETISEUR, par Fernand Girod Recueil d ’expérimentation magnétique et hypnotique a J s j e t o » teurs, des professionnels et des gens du monde. Une «^entillebrochure, très belle édition, franco................................... 2 rr. ».

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0 Constantin. — LE SURNATUREL AU XX0' SIECLE,z iö 1 vol..................................................................................... 2 25. oe ANTHOLOGIE UNIVERSELLE DES BAISERS, 5 vol. -o l 254 25 HISTOIRE DES THEATRES DE PARIS, 10 vol... . 71 500 75 LE CHATEAU DE VINCENNES, 2 vol in-4° 51 25

30 25 L E S jra T n ’ES MAISONS GALANTES DE PARIS AUXVrlII° SIECLE, 3 vol......................................... ^ 7g

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COURRIER DE LA VOYANTE

et CorrespondanceToutes demandes de renseignements, tous envois de mandats-

poste, de bons de poste ou timbres relatifs à ces rubriques, doi­vent être uniformément adressé à

LA VIE M YSTERIEUSE174, Rue Saint-Jacques, Paris-V e

mais au nom respectif de chacun des collaborateurs.Pour toutes ces rubriques, les timbres sont acceptés en paie­

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2!*te? ir M.ne consultation de Mlle d* Mtrecourt dans le courrier de La Vie Mys tén eu se ,il suffit d’envoyer la somme de trois francs. Il sera répondu d trois questions bien précises.

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tes consultants devront envoyer un bon- poste de iO francs.

Prière de joindre, d toute demande, une mecne de cheveux ou un objet ayant été tou­ché par sot ou par la personne pour laquelle on consulte.

Maqali ¿5. — Oui, vous, je vous vois payer vos dettes et vous êtes tranquille pour l’avenir. Ne vous tourmentez pas à ce sujet. jj'oi, vous serez bientôt grand’- mère avec quelques anxiétés e t craintes qui n’ont pas de sujet. La Providence vous protégera. Invoquez-la dans les moments diffieil es. Non, personne ne cherche à vous faire du mal.

Rose de Noël 22. — La personne aura un brillant avenir à condition de penser beaucoup au bien des autres. D’ici un an, sa situation sera transformée d’une façon, extraordinaire. Oui, la personne continue ses efforts, elle parviendra à la lucidité et à la concentration de l’esprit. La Gemme Astel se porte à volonté aux doigts, sur la poitrine ou en breloque, avec le même succès.

T. V. 1888. — Vous avez cherché à vous créer une situation, vous avez travaillé e t vous êtes malade, énervé, fatigué du cerveau. Vous avez à craindre des coups de sang et des attaques de coliques hépa­tiques.

Cet é ta t de santé vous forcera à reçu- ler# votre mariage d’au moins deux ans. Oui, j’aimerai une consultation par lettre particulière.

M. B. O. 128. '— Je vous confirme tout ce que je vous ai d it l’année dernière. Pa­tience, on prie sans cesse pour vous, comme vous le désirez. Invoquez la Pro­vidence dans les înoments difficiles. Si vous ne pouvez visiter les vieilles amies, écrivez, envoyez de petits cadeaux, je sais que ces marques d’amitié leur font plaisir. Je vous vois enfin argent et tran ­quillité. _ . ...

Maria Soubacq, Pau. — Oui, votre fils finira par trouver un emploi qui lui plaira et où il gagnera de l’argent. E t vous, vous serez plu3 heureuse e t plus tranquille. En­core quelques moments d’ennuis et la réus­site. votre sœur sera aidée, continuez de lui porter intérêt e t affection. Je vois un brillant avenir pour le g-arçon. Ne vous inquiétez plus.

Jeanne, Pau, Hôtel. Oui, la personne qui est jalouse de vous à la maison, peut vous faire du to rt, méfiez-vous, tenez-vous sur vos tardes ; mais elle en sera pour sa méchanceté qui se tournera contre elle. Oui, vous verrez la personne que vous a i­mez dans quelques jours, mais pas a 1 6- poque que vous croyez. Oui, aimez-la tou­jours, mais n’attachez pas trop votre cœui, vous aurez des peines. . .

Madame Eugénie T. De nain. — Je vois

dans 1 année, des larmes, des amours et pertes d argent. Un ami vous fera des mé­chancetés et vous quittera ; vous serez volée et vous voyagerez. Je ne parle pas d une certaine maladie.

T. et Denain. — \rous aurez un grave malaise p r suite d’excès de travail ou d autres. \ ous risquerez de perdre votre gagne-pain : et des histoires d’amour vous causerons des ennuis sans nombre. Ne fai­tes pas de politique et ne jouez pas. Soyez sérieux en tout, car je sens un malheur qui vous menace.

M. A. 0. 37. — Je suis contente de voir que mes visions vous font du bien au coeur. Il faut en remercier la Providence qui m’inspire, et votre bon cœur qui fait le bien ; vous donnez, vous recevez. Je vous vois de la réussite, de l’argent. Oui, vous aurez la maison désirée. Ne vous hâ­tez pas de vendre le salon Empire, atten­dez. Vous en aurez un bon prix.

Philomcne 10. — Oui, faites ces pèleri­nages, vous en tirerez profit pour l’ame et le corps. Non. vous devez souffrir, en vous res. Si vous voulez le savoir, demandez- souffrirez. Vous ne devez vous attacher à rien, ici-bas. Vos peines sont necessai- moi une^ longue consultation par lettre particulière. Je vois très loin dans votre vie.

Julia Broquet.^ —• Vous voyez hier, que vous êtes protégée, puisque votre fils, que vous aimez tan t, a échappé miraculeuse­ment à ce terrible danger. Tout le monde le croyait mort et d est sorti vivant de ce puits. Ne désespérez donc plus pour son avenir. Il se tirera d’affaire dans la vie. 11 o’est pas sot. Je lui vois de l’ar­gent et une femme que vous aimerez.

Claudine Duparc. — Vous me repro- chez mon retard à vous écrire. Mais j ’ai des centaines de lettres avant la vôtre, des lettres de personnes bien affligées et je suis scrupuleuse, je veux que toutes mes réponses soient faites de ma main, j ’en­voie ainsi quelques fluides avec mes vi­sions. Votre précipitation vous a déjà joué de mauvais tours dans votre vie. Je vous les ferai connaître en détails dans une lettre spéciale.

Jean Tête de fer. — Votre manque de mémoire vient de votre travail trop acharné ; vous ne confiez rien au papier, c’est un tort : le cerveau ne peut pas tout emmagasiné ; il se fatigue. De là vient votre dépression morale et votre fatigue mentale. Vous ayez une femme charmante autant qu’intelligente et active, servez- vous d’elle comme secrétaire et aide-mé­moire. Je vois votre fortune dépendre de cette femme, elle grandira grâce à elle. In- sensé, entêté, vous ne m’obéirez pas tout de suite, ta n t pis pour votre bourse. Vous verrez que j ’ai vu juste et vous vous ren­drez.

Léo nie, de Pantin. — Non, pas ce ma­riage, je vois un paresseux et un vani­teux. Vous avez bien fait de m’envoyer sa photographie. Vous en êtes folle, atten­dez, ne donnez ni le cœur, ni la main, et observez-le, sinon, des malheurs. E t, avec vos idées noires, le suicide.

Impatiente. — Chère amie, le prix de- 159 -

la consultation, dans le journal, est de trois francs, et de dix francs par lettre particulière. Vous avez deux buts, amour et argent. Vous n’avez pas les amours que vous voudriez e t vous avez celles dont vous ne voulez pas. E t vous voudriez avoir de l'argent, beaucoup d’argent pour domi­ner les autres. Est-ce bien cela et ne faites pas perdre mes visions. C’est l'habitude de me poser des demandes, j’indique les lignes de conduite et je vois la marche à suivre.

N. L. G. — Je vois une amélioration dans votre situation, avec de l'argent, et un changement avantageux d’ici un an. Vous aurez de la fortune dans quelques années par un trava’l inattendu et par des amis qui vous protégeront. Vous avez des bons amis qui pensent à vous. Je vois encore deux enfants dans votre ménage, mais pas de suite.

Espérance et attendez avec patience et joie.

Une Berqeronnette ennuyée.— Non, je ne sens pas un élan de sympathie et de confiance vers le monsieur dont j ’ai lea cheveux en main. E t vous êtes comme moi. Sa froideur en est peut-être la cause. Attendez avant d’agir, et que votre parente reste sur une prudente réserve Le temps nous fixera sur la valeur morale et la confiance à donner.

J. G. 6. (Seine-et-Oise). — Oui, j ’au­rais beaucoup à vous dire, faites donc ce petit sacrifice d’une consultation parti­culière et écrivez-moi une iongue lettre pleine de confiance. Si vous avez une photographie, envovez-la moi avec votre date de naissance. Tout cela me fixe et m’aide dans mes visions pour le bien de chacun. Ce que je recherche surtout. Au plaisir de vqus lire et guider.

G abrielle de M irecourt. * S

UK COUP D’ŒIL aux L’AYIVIB

COURRIER ASTROLOGIQUECeux de nos lecteurs qui voudront connaître

leur ciel horoscopique, l’étoile sous laquelle ils sont nés, la planète qui les régit, les présages de leur signe zodiacal (passé, présent, avenir), devront s’adresser à Mme de Lleusalnt, l’as­trologue bien connue, chargée de celle ru­brique à La Vie Mystérieuse

Consultation par la voie du journal, f fr. ; consultation détaillée par lettre particulière,S francs.

Adresser mandat ou bon de poste d Mme de Lieusaint, aux bureaux du journal, en indi­quant la date de sa naissance (quantième mois et année), le sexe et, si possible, l’heure de la naissance.

Désir de soulever le voile de VAu-dclà. — Influence de la planète Uranus dans les Poissons, influence néfaste et bizarre qui a apporté dans votre vie des événements imprévus, des visions de génie qui pou­vaient vous apporter la fortune. Vous avez eu des élévations et des chutes tout à fait à l’improviste. Il y aura, des voyages avec de l'argent, e t aussi des dangers.

Jour : Jeudi, pierre : turquoise, cou­leur : bleu, métal : étain, parfum astral : Jupiter, maladie : jambes.

COURRIER

Paul Billard. — Ce qui vient de vous arriver est survenu par votre faute. Vous ne vous servez pas de mon : Année as­trologique. où je donne des avis, d’après les aspects des planètes. Vous n’auriez pas dû écrire cette lettre de demande qui ar­rivait à son destinataire à un moment où votre protecteur était mal disposé. Votre demande a été repoussée et votre avenir brisé en partie.

Julie Rose. — Influence de Vénus dans la constellation du Taureau. Vous aurez de grandes luttes dont vous serez la cause. Vous serez très aimée et vous ne voudrez perdre rien des droits acquis. Si qn vous laisse, et cela viendra, les amours no sont pas éternelles, vous en serez ma­lade. Il y a aussi des malaises par excès do travail ou autres. Des amis vous don­neront ou vous laisseront cadeaux, ar­gent, héritages et aideront à votre for­tune.

Jour : vendredi, pierre : diamant, cou­leur : vert, métal : cuivre, parfum as­tral : Vénus, maladies : celles du ventre.

J. M. p . — Cette dame sera très aimée, très estimée ; et les marques d'honneur et d’estime ne lui manqueront pas. Qu’elle se méfie de ses opinions ; elle en a eu souvent des ennuis. E t elle poussera parfois ses desseins jusqu’au bout et il lui arrivera deux ou trois fois de perdre do l’argent et d’être sur le point de se compromettre, de même de risquer sa vie ou sa réputation. Elle aura de la fortune et en perdra une partie par sa faute, et par des ennemis.

Jour : dimanche, pierre : ambre, cou­leur : jaune, métal : or, parfum astral : Soleil, maladie : cœur.

Pervenche 1S printemps. — Comme j ’aimerai à vous connaître ! Rassurez-vous pour grand’mère. Il y aura bientôt fin de cette brouille, et vous, mignonne, vous serez le bon ange et le bon esprit agissant et réconciliant. Je sais combien vous êtes fine et diplomate et gentille. On ne sau­rait rien refuser à votre habileté et à votre grâce. Non. vous serez encore long­temps avec grand’mère, calme et en paix avec ses enfants.

Portez la Gemme Astel. J ’en ai entendu dire beaucoup de bien. Vous en retirerez du bonheur vous et votre bonne maman.

Jour : vendredi, pierre : diamant, mé­tal : cuivre, parfum astral : Vénus, cou­leur : verte, maladie : ventre.

Petit Louis d'Or. — Vous êtes sous l’in­fluence de Mars et de Vénus dans le Bé­lier. J ’ai fait pour plaire à maman un travail complet, celui de 20 francs, avec l’étude de chaque planète et de leur direc­tion dans le ciel. Vous sortirez des écoles à 13 ans. A 14. vous serez blessé avec des promesses de décoration. A 18 ans, vous aurez des honneurs et de grands périls à la guerre. Vous vous marierez à 25 ans et vous aurez femme riche, aimante, mais qui ne vivra pas trois ans de bonheur. On peut tout dire à un soldat.

Jour : mardi, pierre : rubis, couleur: rouge métal : fer, parfum astral : Mars, maladie : tête.

Madame Jeanne, n 7. — Nativité du 13 février avec influence de Saturne dans le Verseau. Vous aurez de grandes affec- tiens mais aussi des biens et de la fortune. Votre position sera très instable, vous aurez des élévations et des chutes, mais no perdez pas votre courage, vous sorti­rez des mauvais pas par votre énergie et

ar des amis qui viendront vous aider, isez chaque jour mon « Année astrolo- niaue ».Jliss Sarah Dryden. — Oui. vous ou

vos amies, donnez-moi donc des renseb gnements sur ce fait singulier de votre roi Georges III et du tailleur né au même jour et à la même minute et dont la des­tiné fut semblables et qui moururent le même jour. C’est un fait curieux qui con­firme les données astrologiques. Même na­tivité, même jour de mariage même si­tuation brillante, chacun dans sa sphère, même heure de mort.

Une curieuse de Vavenir. — Oui, avec mon Année astrologique. on peut voir ce qui vous arrivera, cela dépend de la ma­nière de s’en servir. Je vous donnerai les détails par lettre. J ’aime beaucoup à re­cevoir les lettres et à envoyer. On s’expli­que mieux et plus longuement.

Mme d e L ie ü s a in t .

UN COUP D'ŒIL BU* LA DESTINE*COURRIER DE LA MAIN

Le chiromancien Upta Sait) se met à la dis­

position des lecteurs de ce 1°u™snlsig%cs qui y une analyse de leur main ei acsont contenus. journal. 3 francs.Réponse par la voie au juu. par lettre particulière lecteurs deUpta Sait) reçoit les abonnes f heuresL a Vie M ystérieuse, tous les jour, a s heures. • r correspondance.

Pour les col u} ^ t Vavier blanc, la pas- prendre une f f uillf f e V(Tune lampe d pe­ser doucementau-dessus a . et remuertrole dont on .aur“ % f?êdlav™pier pour éviter constamment la feuille de papio yqu'elle prenne feu. résultat de noir-Ceîte opération aura pour résul ndre en- cir uniformément le P m a i n gauche sur suite l'empreinte, apposer.^erm^ mpreinte est le côté noirci, puis la retirer, tem yr faite. II ne reste plus QU è B m e r e m géant dans de l alcool d Orüter qu versé dans une assiette ; laisser seen voyer telle quelle d Upta Sait).

Suzanne, Gabnellc. — Envcyez-moi le» empreintes des mains de votre frè re , n craignez rien, les lignes brwees n e si­gnifient que d’apres 1 ensemble des autre» lignes. Et je juge, non d apres une ligne, mais d’après les concordances de toute» ces lignes, couleur, traits, formes des deux mains.

Jenny l'Ouvrière. — Oui, vous serez très aimée et très aimante. Je vois une belle ligne de cœur, très nette, très droite, et se term inant au mont de Ju ­piter. Le mont de Vénus est bien saillant et sillonné de fines lignes. Vous aurez un mariage qui durera au moins 25 an6. Pour l’argent, c’est plus rare que l’amour, au moins chez vous.

U pta S aib.

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La Société Internationale de Recherches Psychiques fait principalement des recherches expérimentales ; mais aussi elle centralise tous les travaux, tous les documents et tous les faits isolés qui peuvent être portés à sa connaissance. Elle contrôle toutes expériences psychiques, fait œuvre de vulgarisation par publications et conférences, et prend part à tous les congrès destinés au développement des sciences dont elle est la propagatrice.

Les membres adhérents à la société participent selon leur gré aux travaux qui sont faits dans chaque section ils peuvent assister aux cours, aux expériences et confé­rences qui sont faites dans chacune d’elles.

Ils reçoivent gratuitem ent le journal la « Vie Mysté­rieuse », qui est l’organe officiel de la société, et sont tenus au courant des travaux qui ont été faits tan t dans le sein même qu’en dehors de la société.

Extraits des StatutsArt. 1. — Une Société Internationale est fondée dans le

but de réunir les personnes qui s’occupent pratiquement ou théoriquement de toutes sciences se rattachant au do­maine du Psychisme. Ses efforts .tendent à l’étude à l’avancement et à la propagation des différentes sciences encore peu approfondies ou mal connues, comprises sous la dénomination générale de Sciences Psychiques • ainsi qu’à faciliter les voies et moyens à tous ceux qui désirent entreprendre des études dans cet ordre d’idées

Art. II. — Cette Société prend le titre de : Société Tnter nationale de Recherches Psychiques. eie mter-Art. XV. — Toute personne désirant faire partie do U

Société doit en adresser la demande au S ecré ta ria t général qm la présentera a la prochaine réunion mensuflle duUon du ConsneüUVeaUX S°nt admis aPrès délibéra-

Art. XVII. — La cotisation des membres est Hp m fr par an. Le droit d’entrée est fixé à 5 francs 10 francs

La cotisation est payable soit en une fois snit ûn par semestre et d’avance. ’ S01 en deux,Une carte annuelle de membre est délivrée à „ .,taire. iee a tout socie-Demander tous autres renseignement« a x/r i ^

général de la Société Internationale de RerhtnrS^ CTéiS iTe chiques. Bureaux de la Vie M ystérieuse P sV~Jacques, Paris (5e). y *Tieuse> *'4, rue Saint-

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